D.299 – Roi de toute la terre

 

Par Joseph Sakala

Dans Psaumes 47:8-10, il est écrit : « Car Dieu est roi de toute la terre ; chantez le cantique ! Dieu règne sur les nations ; Dieu siège sur son trône saint. Les princes des peuples se rassemblent avec le peuple du Dieu d’Abraham ; car à Dieu sont les boucliers de la terre ; il est souverainement élevé. » Ce Psaume émouvant rend hommage au règne de Christ sur toute la terre et trouve son accomplissement lors de Son Second Avènement avec Ses Élus. Ceci nous est démontré dans Psaume 47:4-5, où nous lisons : « Il range les peuples sous nous, et les nations sous nos pieds. Il nous choisit notre héritage, la gloire de Jacob qu’il aime. » Oui, le règne de Christ est enfin arrivé et : « Peuples, battez tous des mains ; poussez des cris de joie à Dieu avec une voix de triomphe ! Car l’Éternel est le Très-Haut, le terrible, le grand Roi, régnant sur toute la terre. »

Qu’est-il arrivé, pour faire de ce Royaume une telle cause de célébrations ? Après tout : c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent par Lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le Premier-né d’entre les morts, afin qu’Il tienne le premier rang en toutes choses. Il domine sur Son trône, alors nous devrions Le trouver là. Il est venu pour détruire le règne de Satan sur la terre et l’enchaîner dans l’abîme avec ses démons pendant 1 000 années.

Il est venu effacer la peine que nous avions, car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Il est venu défaire le concept de l’évolution dans l’esprit du monde en reconnaissant enfin qu’Il est le Rédempteur du monde, au lieu de l’évolution qui prétend être capable de se sauver toute seule. Mais plus que cela, Jésus vient réclamer Son Royaume. « Il range les peuples sous nous, et les nations sous nos pieds » (Psaume 47:4). Car Dieu est Roi de toute la terre ; chantez le cantique !

Christ, le Créateur, le Rédempteur, l’Héritier, a vaincu l’ennemi et mérite de régner sur les nations. Oui, Dieu siège sur Son trône saint. Et nous, Ses Élus, battons tous des mains ; poussons des cris de joie à Dieu avec une voix de triomphe ! Dans Psaume 110:1-2, le roi David a écrit : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » Ce Psaume est parmi les plus significatifs annonçant la venue de Christ 1 000 ans avant Son arrivée.

Dès le premier verset, Dieu règle la question à savoir comment le Père prendra la forme d’un homme pour venir établir le fondement dans lequel Il viendra donner Sa vie en versant Son sang pour effacer les péchés de l’humanité. Mais ce n’était que la première étape de Son Plan. La deuxième se fera quelques 2 000 ans plus tard, alors que ce même Christ, qui a payé la rançon de tous les péchés, reviendra dans le but de dominer au milieu de Ses ennemis pour finalement les anéantir entièrement en faisant de Ses ennemis le marchepied de Ses pieds.

Jésus Lui-même S’est servi de ce Psaume 110 pour prouver Sa divinité aux pharisiens de Son temps. « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger » (Matthieu 22:41-46).

Revenons cependant au Psaume 110 où Jésus (Adonaï), revient en puissance pour détruire les armées de la terre et établir le Royaume de Dieu. Au verset 2, nous voyons que : « L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » Notez maintenant que Ses Élus seront à Ses côtés, au verset 3 : « Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où Ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. » Les armées de la terre éliminées et la paix mondiale enfin établie, au verset 4, nous voyons David prédire le rôle éternel de Jésus en tant que notre Grand Prêtre. « L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédech. »

Et, finalement, au verset 5 : « Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. » Nous voyons cette scène lorsque Jésus revient sur Son cheval blanc avec Son armée d’Élus, en tant que le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Dans le verset 6, il explique comment : « Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. » Il écrasera la Bête politique qui dominera sur la terre avec son Nouvel Ordre Mondial et ce royaume humain sera anéanti aussi, sans laisser de trace. Cette prophétie se réalisera complètement lorsqu’Israël verra et reconnaîtra enfin son Messie, et se convertira au Christ.

Néanmoins, il existe une application de cette prophétie maintenant, chez le peuple que Jésus est en train de Se former. Dans Romains 12:1-2, Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Et, dans Colossiens 3:1, Paul ajoute : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Mais il faut se préparer pour ce grand événement et le moment est dès maintenant.

Dans Hébreux 13:18, Paul demande à la congrégation : « Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. » Il va sans dire que le chrétien doit toujours vivre honnêtement en toute chose. Apparemment, on doit le répéter puisque les Écritures en parlent à plusieurs endroits. Par exemple, dans Romains 12:17, il est écrit : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. » Pour notre témoignage devant les hommes, il est important que nous agissions bien. Même si les hommes ne voient pas nos petites erreurs, Dieu les voit : « Ayant soin de faire ce qui est bien, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes » (2 Corinthiens 8:21).

Nous vivons dans une société corrompue et cynique où l’honnêteté réelle est rare. Tous veulent être honnêtes, mais… des petits vols au bureau, tricher sur les impôts, flâner au travail, bourrer les comptes de dépenses, couper les coins ronds sur leurs engagements, briser les promesses… la liste est longue des accrocs à l’honnêté, sans oublier les infractions aux dommages considérables si évidents dans la société aujourd’hui. « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

Dans un environnement dominé et conditionné par un système d’éducation humaniste, les non convertis s’adaptent assez bien dans de tels conditions où : « Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:15-16). Mais lorsque les chrétiens font de telles choses, ces gens les trouvent scandaleux. Il est donc vital pour le chrétien d’être sensible et même scrupuleux dans les plus petites choses. Il faut alors prier là-dessus à tous les jours.

Dans le cas de Paul, il prêchait : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Il n’y a pas de condamnation pour celui qui vit en Jésus. Regardez ce que Paul nous dit là-dessus : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus Il est ressuscité, Il est même assis à la droite de Dieu et Il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?

Car en Lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. Il est la tête vivante. Pierre l’appelle la pierre vivante : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés » (1 Pierre 2:4-8).

Mais vous, en réponse à Son amour vous avez obéi, prêts : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24). Donc, puisque nous avons un grand souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités ; au contraire, Il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable.

Voilà pourquoi Paul pouvait dire à Timothée, son jeune évangéliste : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Paul vivait vraiment en Jésus et il avait donc hâte que Jésus soit proclamé Roi de toute la terre. Dans 2 Corinthiens 5:14-15, nous lisons : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Il y a plusieurs raisons motivantes pour servir le Seigneur. Une d’elles est sans doute Ses bénédictions envers nous.

Alors, dans Romains 12:1, nous pouvons lire : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Ensuite, nous attendons Ses promesses : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Il y a également les promesses dans cette vie même pour notre fidèle service. La piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

Mais notre meilleure motivation, c’est de reconnaître l’amour de Christ envers nous. Pas notre amour pour Lui qui est plutôt faible, mais Son amour pour nous. C’est cet amour qui nous motive à témoigner pour Lui. Il nous a tellement aimés que nous ne vivons pas pour nous, mais pour Celui qui a donné Sa vie pour nous. Comme le dit si bien Paul : « vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). « Car, pour moi, Christ est ma vie et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile pour mon œuvre de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair, » nous dit Paul, dans Philippiens 1:21-24.

Alors, il est important que vous abondiez en toute bonne chose. Dans 2 Corinthiens 9:8, il est écrit : « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres. » Jésus a déclaré, dans Jean 10:10-11 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Cette promesse bien connue est souvent mal appropriée ou interprétée par certains télévangélistes ou pasteurs qui veulent dire que la vie chrétienne serait remplie de prospérité matérielle, de popularité et de bonheur.

Le mot « abondance » veut vraiment dire abondance de tout ce que Dieu veut nous donner. Mais il peut également vouloir dire abondance de peine tout comme de bonheur. Parfois, le Seigneur peut nous éprouver, pas longtemps, en refusant une promesse afin de tester notre patience à attendre ce que nous Lui avons demandé. La vie chrétienne, selon le texte, veut dire une abondance d’œuvres préparées d’avance par Dieu dans lesquelles Il veut que nous marchions, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que nous avons été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Les chrétiens doivent aussi abonder en amour les uns pour les autres. « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13).

Mais le chrétien pourrait expérimenter beaucoup de peines et de difficultés dans sa vie. Paul nous est cité en exemple, dans 2 Corinthiens 11:23-28, lorsqu’il déclare : « Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Et chaque jour, sans parler des autres choses, je suis assiégé par les soucis de toutes les Églises. »

Parfois, les chrétiens abondent dans la pauvreté. Pour les chrétiens à Philippe, par exemple : « nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints » (2 Corinthiens 8:1-4). Mais l’abondance de souffrance des chrétiens apporte aussi la consolation : « Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Et, soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui s’opère dans la patience avec laquelle vous endurez les mêmes maux que nous souffrons aussi ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ; (et l’espérance que nous avons de vous est ferme ; ) sachant que comme vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation » (2 Corinthiens 1:5-7).

Éphésiens 3:20-21 : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » À ceux qui endurent ces épreuves s’attache une grande récompense. Dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Le soir de la dernière cène, Jésus a fait une promesse merveilleuse à Ses disciples : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2).

Éventuellement, lors de Son retour, ceux qui Lui appartiennent seront avec Lui. Cette promesse s’applique, non seulement aux onze apôtres de la chambre haute, mais à tous ceux qu’Il a préparés depuis 2 000 ans. « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et Toi en Moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:20-24).

Lorsqu’Il reviendra : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). L’endroit où nous serons toujours avec Lui et qu’Il nous prépare est la Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et Jean entendit une grande voix du ciel, qui disait : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, Il sera leur Dieu. » Les deux derniers chapitres nous donnent une belle description du tabernacle de Dieu où tous ceux qui appartiennent à Christ auront leur demeure dans le palais du Père.

Cette Ville magnifique n’est pas le ciel où certaines religions pensent aller, car Jean l’a vu descendre du ciel vers la terre. Elle est présentement dans le ciel, où est Jésus : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » (2 Corinthiens 5:8-9). Là, dans la Ville Sainte : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:3-6).

Dans Psaumes 102:17-19, on peut lire : « Quand l’Éternel aura rebâti Sion, qu’il aura paru dans sa gloire, qu’il aura écouté la requête des désolés, et n’aura pas dédaigné leur supplication. Cela sera écrit pour la génération à venir ; et le peuple qui sera créé, louera l’Éternel. » Seul Dieu peut créer et, partout dans la Bible, le sujet du verbe bara est utilisé de façon explicite pour identifier Dieu. Cependant, certains « créationnistes progressifs » expliquent que la création ne doit pas être instantanée, mais doit plutôt se faire par un lent processus évolutif. Le verset plus haut est utilisé comme preuve de cette position, l’idée étant que le peuple juif est en train d’être moulé (créé) en un nation qui rendra éventuellement gloire à Dieu.

Ce type de distorsion scripturale illustre très bien jusqu’à quels extrêmes les évolutionnistes théistes et les créationnistes progressifs peuvent aller pour prouver leur évolution dans et par les Écritures. Mais, dans le contexte, l’auteur du Psaume ne parle pas d’un long processus, mais plutôt d’un événement futur. Relisez ce Psaume avec en tête les Élus de Dieu : « Car tes serviteurs sont affectionnés à ses pierres, et ils ont pitié de sa poussière. Alors les peuples craindront le nom de l’Éternel, et tous les rois de la terre, [Ses Élus] ta gloire ; quand l’Éternel aura rebâti Sion, qu’il aura paru dans sa gloire. » (Psaumes 102:15-17). C’est pour un temps futur, lorsque : « Cela sera écrit pour la génération à venir ; et le peuple qui sera créé, [les Élus], louera l’Éternel » (v. 19).

Car : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17). Lorsque quelqu’un reçoit le Seigneur par le baptême, il est créé par Dieu pour devenir une nouvelle créature et le miracle de la régénération commence instantanément par Dieu qui en est le Créateur, dans l’esprit et le cœur du converti, lors de sa conversion. Pour ce qui est des Juifs encore vivants, lorsque Jésus reviendra : « En ce jour-là, il y aura une source ouverte à la maison de David et aux habitants de Jérusalem, pour le péché et pour la souillure » (Zacharie 13:1). Des multitudes de gens comprendront et deviendront, à ce moment-là, de nouvelles créatures en Jésus Christ.