Se dresser avec FORCE devant l’adversité

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Octobre 2024

Par Jerry Barrett

« Confie-toi de tout ton cœur en l’Eternel, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le en toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes yeux ; crains l’Eternel, et détourne-toi du mal. »

Proverbes 3:5-7

 

« Lui qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point aussi toutes choses avec lui ? Qui intentera accusation contre les élus de Dieu ? Dieu est celui qui justifie. »

Romains 8:31-32

Tout le monde traverse des circonstances difficiles à un moment donné de sa vie. Personne n’est immunisé contre l’adversité. Dans Matthieu 5:45, Jésus a dit : « car il fait lever son soleil sur les méchants, et sur les gens de bien, et il envoie sa pluie sur les justes, et sur les injustes. »

Ce n’est pas « si », mais « quand ». Assurément, certains s’infligent eux-mêmes le « quand ». On offre souvent comme définition de la folie que c’est faire constamment la même chose en s’attendant à chaque fois à un résultat différent.

Des choses mauvaises arrivent à de bonnes gens. Wanda, la bien-aimée épouse de feu notre pasteur émérite Texe Marrs, a battu le cancer à de multiples reprises. Grâce à beaucoup de prières et à la main guérisseuse de Dieu, elle fait encore sa part pour partager l’amour de Jésus envers les gens.

Toujours de bons exemples de foi, Texe et Wanda Marrs n’y renonçaient jamais dans les bons moments comme dans les mauvais. Wanda poursuit son service envers Lui dans la grâce et dans l’amour.

Il y a des gens au sein de votre vie, que ce soient des amis ou de la famille, qui sont de bonnes personnes ayant surmonté des obstacles et des chagrins. L’adversité cible tout le monde sans discrimination.

Cela peut s’avérer une occasion parfaite de témoigner de la grâce de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Nous avons tous entendu des histoires de criminels endurcis qui, incarcérés, en sont venus à connaître Jésus et Son amour.

Lorsque j’étais enfant, à toutes les fois que notre famille faisait face à des difficultés qui apparaissaient insurmontables, ma mère me disait toujours : « Dieu ne nous donne jamais plus que ce que nous pouvons supporter. » Je sais qu’à de nombreuses reprises, ces difficultés faisaient boule de neige de manière hors de notre contrôle. Ces combats nous poussaient à nous tourner vers Lui. Nous devons prier et demander Sa guidance et Sa sagesse, et avoir confiance qu’Il va nous aider. Dans Jacques 1:2-5 :

« Mes frères, regardez comme un sujet d’une parfaite joie quand vous serez exposés à diverses épreuves. Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience ait une œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, de sorte que rien ne vous manque. Que si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui la donne à tous libéralement, et qui ne la reproche point, et elle lui sera donnée. »

Persévérer à travers les moments ardus réaffirme la preuve que nous sommes Ses enfants. L’apôtre Paul était parfaitement conscient de l’adversité. Dans Hébreux 12:6-11 :

« Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il fouette tout enfant qu’il avoue. Si vous endurez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à ses enfants : car qui est l’enfant que le père ne châtie point ? Mais si vous êtes sans châtiment auquel tous participent, vous êtes donc des enfants supposés, et non pas légitimes. Et puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés et que malgré cela nous les avons respectés ; ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits ? et nous vivrons. Car par rapport à ceux-là, ils nous châtiaient pour un peu de temps, suivant leur volonté ; mais celui-ci nous châtie pour notre profit, afin que nous soyons participants de sa sainteté. Or tout châtiment ne semble pas sur l’heure être un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice à ceux qui sont exercés par ce moyen. »

Notre amour pour Lui devrait être incontestable. Malheureusement, pour un grand nombre de prétendus chrétiens, le monde les a capturés. Un pastorat faible et anémique en a convaincu beaucoup qu’il n’est pas important de vivre de manière biblique. Au lieu de parler contre le caractère pitoyable du péché, ces loups en habit de brebis donnent des sermons aux titres accrocheurs et au contenu lénifiant qui évitent d’aborder les menaces contre notre salut.

La multitude ne suit plus l’exemple des Béréens en étudiant et en vérifiant la véracité de ce qui est dit. Dans Actes 17:11-12, nous lisons : « Or ceux-ci furent plus généreux que les Juifs de Thessalonique, car ils reçurent la parole avec toute promptitude, conférant tous les jours les Ecritures, pour savoir si les choses étaient telles qu’on leur disait. Plusieurs donc d’entre eux crurent, et des femmes Grecques de distinction, et des hommes aussi, en assez grand nombre. »

Nous savons qu’il y a une bataille spirituelle entre Dieu et Satan. Cette guerre affecte tout le monde et expose les faiblesses de la chair. Depuis trop longtemps, les gens adoptent les divertissements du monde et ne s’investissent pas dans leur vie spirituelle.

L’attrait des biens du monde a augmenté de manière exponentielle au fil des ans. La société se rue à faire de l’argent afin de posséder les gadgets les plus récents et les plus sophistiqués sur le marché. À mesure que s’accroît la dette individuelle, la tentation de voler, de tricher, de cambrioler se répand dans le but de se retrouver en tête du peloton.

En outre, la corpocratie gagne financièrement du terrain en enrichissant l’élite et en détruisant la classe moyenne. La redistribution de la richesse de ces classes a explosé durant la pLandémie, créant un gouffre encore plus large entrer ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas.

Dans sa lettre à Timothée, Paul déclare :

« Or ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation, et dans le piége, et en plusieurs désirs fous et nuisibles, qui plongent les hommes dans le malheur, et dans la perdition. Car c’est la racine de tous les maux que la convoitise des richesses, de laquelle quelques-uns étant possédés, ils se sont détournés de la foi, et se sont enserrés eux-mêmes dans plusieurs douleurs » (1 Timothée 6:9-10).

La situation économique actuelle en Amérique est une épreuve pour un grand nombre de gens. Le coût des aliments, des services, du logement et de l’essence décime le budget de beaucoup de familles. Sans un solide fondement biblique, ces familles s’avèrent de parfaites victimes de l’élite.

Cet été, au sommet du Forum Économique Mondial tenu à Dalian, en Chine, Klaus Schwab laissa entendre ce que l’élite avait planifié pour tout le monde : « Pour faire fonctionner la croissance du futur de l’économie, nous devons adopter l’innovation et forcer la collaboration au sein des secteurs, des régions, des pays et des cultures afin de créer un avenir plus pacifique, plus inclusif, plus viable et plus résilient. »

Satan sait que son temps tire à sa fin. Comment expliquer autrement les événements de ce siècle ? Une « attaque terroriste » sur les Tours du World Trade Center qui ont poussé des millions de gens apeurés à troquer leur liberté pour de la sécurité ; la technologie devenue une partie intégrante de la vie humaine ; les médias devenant chaque jour plus pornographiques et vulgaires ; une soi-disant pandémie où les leaders gouvernementaux usurpent les droits humains… et la liste se poursuit.

De plus, cette organisation mondialiste se vante d’avoir parmi ses membres des politiciens, des capitaines d’industrie, des leaders pseudo-chrétiens et des canaux de nouvelles qui sont plus qu’empressés de faire la volonté de ces auteurs du mal. Malheureusement, ces âmes mal guidées ont oublié qui est finalement en contrôle :

Dans Apocalypse 17:14, nous lisons : « Ceux-ci combattront contre l’Agneau ; mais l’Agneau les vaincra ; parce qu’il est le Seigneur des Seigneurs, et le Roi des Rois ; et ceux qui sont avec lui, sont du nombre des appelés, des élus et des fidèles. »

L’adversité va raffermir notre foi et nous permettre de réconforter ceux qui combattent. Nous devons avoir confiance que notre Seigneur va œuvrer dans notre vie au travers des situations qui nous donnent des tribulations. Dans Habacuc 3:17-19, nous pouvons lire ceci :

« Car le figuier ne poussera point, et il n’y aura point de fruit dans les vignes ; ce que l’olivier produit mentira, et aucun champ ne produira rien à manger ; les brebis seront retranchées du parc, et il n’y aura point de bœufs dans les étables. Mais moi, je me réjouirai en l’Eternel, et je m’égayerai au Dieu de ma délivrance. L’Eternel, le Seigneur est ma force, et il rendra mes pieds semblables à ceux des biches, et me fera marcher sur mes lieux élevés. »


Par Sandra Myers

Semence de la foi : la minuscule graine de moutarde

« Il leur proposa une autre similitude, en disant : le Royaume des cieux est semblable au grain de semence de moutarde que quelqu’un a pris et semé dans son champ. Qui est bien la plus petite de toutes les semences ; mais quand il est crû, il est plus grand que les autres plantes, et devient un arbre ; tellement que les oiseaux du ciel y viennent, et font leurs nids dans ses branches. »

Matthieu 13:31-32

Parfois, les leçons les plus grandes se trouvent dans les endroits les plus petits, comme cette minuscule graine de moutarde. Dans cette graine de moutarde, il y a toute une histoire de vie, d’abri, de nourriture et plus encore.

Alors que je méditais sur l’exemple de la petite graine de moutarde et sur ce qu’elle est, j’appris quelques leçons profondes.

LA VIE : Cette vie-même est Jésus et Son doux Salut pour nous. Dans le jardin de l’homme, la graine de moutarde est plantée à dessein, nourrie et surveillée afin que nous puissions la partager avec ceux que nous rencontrons.

L’ABRI : Comme les oiseaux qui logent dans les branches de l’arbre de moutarde, la Semence, une fois accrue, offre un abri contre les violentes tempêtes. Mais remarquez que cette semence si petite doit croître avant de devenir cet abri. À mesure que grandit en nous cette semence, on peut ensuite offrir ce même Abri à un monde troublé.

LA NOURRITURE : Boire et se laver dans l’eau de la vie nous débarrassera de la saleté du monde. Les feuilles sont un bon aliment pour nourrir les nôtres et les voisins, comme la Parole de Dieu.

L’ASSAISONNEMENT : À titre gratuit dans sa nature, la graine de moutarde moulue est un assaisonnement et un rehausseur de goût pour les viandes et autres. Comme tel, il y a dans la graine de moutarde l’assaisonnement de nos frères et sœurs grâce à leurs encouragements, leur compagnie, et même leurs remontrances occasionnelles – du frère et de l’étranger.

Je pourrais aller plus loin concernant la petitesse et la simplicité de cette petite graine à la ressemblance de l’humilité de notre Sauveur. Il y a ensuite la miraculeuse transformation qui se produit entre la plantation et la maturation. Cette semence, une fois grandie, a aussi une fondation de racines qui pose nos bases dans la vie. Il y a même une nature médicinale et guérisseuse dans la graine de moutarde (et la Parole de Dieu). Le verset ci-haut parle aussi des intentions et des desseins du cœur de l’homme qui plante cette semence.

Qu’est-ce qui échappait aux apôtres ?

Un homme vint à Jésus pour Lui demander de guérir son fils lunatique, alors que les apôtres avaient essayé et échoué. Après que Jésus eût délivré avec succès le jeune homme, les apôtres interrogèrent Jésus à savoir pourquoi ils n’avaient pu l’accomplir.

« C’est à cause de votre incrédulité : car en vérité je vous dis, que si vous aviez de la foi, aussi gros qu’un grain de semence de moutarde, vous diriez à cette montagne : transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait ; et rien ne vous serait impossible » (Matthieu 17:20).

La foi des apôtres manquait peut-être de maturité et de croissance, car la mission de Jésus de Son sacrifice final et de Sa glorieuse résurrection n’avait pas encore été complétée.

La foi comme une graine de moutarde et la charité

« Et quand j’aurais le don de prophétie, que je connaîtrais tous les mystères, et que j’aurais toute sorte de science ; et quand j’aurais toute la foi qu’on puisse avoir, en sorte que je transportasse les montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien » (1 Corinthiens 13:2).

Paul parle non seulement de la vraie foi qui soulève les montagnes, mais également de la charité.

En discutant des versions variées de la Bible versus la King James Autorisée, une amie m’a demandé pourquoi presque toutes les autres versions de la Bible employaient le mot amour plutôt que charité. Bien que je n’aie pas étudié les langues originales, je postulai que c’était peut-être parce que, quand l’on aime, l’on s’attend habituellement à être aimé de retour – un amour réciproque. Mais avec la charité, lorsque l’on se donne soi-même de façon désintéressée, l’on n’attend rien en retour. Quand nous aimons complètement, inconditionnellement, de manière désintéressée et sacrificielle, ne s’attendant à rien en retour, il s’agit d’un amour sans entrave, un amour comme celui que Dieu a eu pour le monde entier lorsqu’Il a envoyé Son Fils unique en tant que sacrifice pour nos péchés. Il n’y a absolument rien que nous aurions pu redonner pour égaler cela !

La parabole du semeur et de la semence

La fleur de moutarde n’a que quatre pétales, un peu comme la croix de Jésus.

La parabole du semeur et de la semence (Matthieu 13:1-23) nous vient aussi à l’esprit. Lorsque nous plantons avec charité, nous plantons avec espoir. Nous donnons la Semence sans en rien demander en retour. En cela, nous leur présentons de manière désintéressée la vie, l’abri, la nourriture et l’assaisonnement – spirituels, et parfois même physiques.

Si vous vous rappelez, quatre différentes choses arrivent à la Semence, et dans trois des quatre, la Semence périt. Par conséquent, le reste est constitué des vrais chrétiens. Mais c’est là où la charité (l’amour inconditionnel) entre en jeu. Il est facile de vouloir se retirer du monde quand l’on constate le gouffre dans lequel il s’enfonce. Mais nous sommes appelés à présenter cette Semence de Foi avec charité, en n’abandonnant pas parce que nous ne voyons pas de résultat. Il n’est pas à nous de questionner, mais de donner avec espoir et, toutefois, sans attente.

Cette petite semence de moutarde, comme une graine sauvage, peut remplir des champs, résister aux tempêtes, aux sécheresses, aux déluges et encore plus. Et parfois, même si elle semble tomber dans le sol rocailleux, nous ne savons si le vent ou la pluie ne pourrait pas la transporter vers un nouvel endroit au sol fertile où elle remplira le champ.

Jésus ne S’est jamais éloigné à plus de 160 kilomètres de Sa maison. Pourtant, Son nom est connu dans le monde entier. Les apôtres et les disciples de Jésus connaissaient leur mission et, comme cette petite semence de moutarde, ils s’éparpillèrent, plantèrent et crûrent au-delà de toute mesure.