Une taxe casher, ça n’existe pas

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Janvier 2019

Par Jerry Barrett

Les taxes sont perçues par le gouvernement

Avez-vous déjà remarqué un K ou un U imprimé sur l’étiquette de l’un de vos produits d’épicerie favoris ? Avez-vous été assez curieux pour chercher à trouver ce que cela représentait ? Ou étiez-vous totalement ignorant qu’il y a une signification cachée derrière ces codes ?

Depuis un certain nombre d’années, j’entends parler qu’il y a une certaine « taxe casher » ajoutée aux items que vous achetez au supermarché. Il semble que cette « taxe » soit collectée par les rabbins locaux. Toutefois, c’est impossible parce que les taxes sont collectées par les gouvernements. Je n’ai encore jamais rencontré de politicien qui accepterait de partager une opportunité de taxe avec quiconque, même un rabbin.

Je vais citer la version officielle : Une « taxe casher », ca n’existe pas. Maintenant, plusieurs d’entre vous qui ont déjà fait cette fausse déclaration doivent secouer la tête et vous êtes sans doute irrité en lisant ces lignes. Mais, s’il vous plaît, demeurez avec moi.

Dans mes recherches, je suis tombé sur un site web, www.jewishrecipes.org. Ce site a répondu à mon interrogation concernant une taxe casher prélevée sur des produits. Il déclare : « Y a-t-il vraiment une taxe juive sur la nourriture ? La réponse est NON ! »

Cependant, vous allez également découvrir dans ce site qu’il y a des compagnies de produits alimentaires qui paieront des droits pour annoncer leurs produits comme étant cashers. Le site web déclare : « Une étiquette casher est une forme de publicité directe disant au consommateur que ”cet aliment est casher et rencontre les standards bibliques dans sa façon d’avoir été préparé et quels différents produits on a utilisés dans sa confection”. C’est aussi une bonne chose parce que les compagnies alimentaires ne le feraient pas si ce n’était pas une affaire lucrative et si cela ne signifiait pas un accroissement des ventes, ce qui mène à un accroissement des profits. »

Or, cher Thomas dubitatif, vous approuvez probablement de la tête en vous accordant avec moi. Je n‘ai pas proclamé qu’il pouvait y avoir extorsion… euh… droits d’annoncer, j’ai seulement déclaré qu’il n’y a pas de « taxe casher ». Ces « droits » sont incorporés dans le prix des articles que vous et moi achetons à toutes les fois que nous magasinons.

Les entreprises paient des droits aux unions rabbiniques pour qu’elles inspectent la fabrication de leurs produits afin d’obtenir la certification casher. Ces droits vous sont ensuite refilés à vous, les consommateurs. On fait tout cela pour les quelques 1 à 3 % de la population que sont les Juifs des États-Unis [ainsi que du Canada].
 

Que veut dire « casher » ?

Selon leur « doctrines des hommes » – le Talmud babylonien – il est défendu aux Juifs orthodoxes de manger de la viande provenant d’un animal qui n’a pas le sabot fendu et qui ne rumine pas. Les poissons sont cashers s’ils ont des nageoires et des écailles. Il y a également une longue liste d’oiseaux que l’on ne doit pas manger. Les oiseaux cashers comprennent les poulets, les canards, les oies, les colombes et les cailles, entre-autres. Les oiseaux non cashers incluent les hiboux, les pélicans, les aigles, les autruches, les vautours et d’autres encore.

Les porcs ne sont pas cashers parce qu’ils n’ont pas le sabot fendu et ne ruminent pas. Les lapins, quoiqu’ils ruminent, n’ont pas de sabot fendu. Ces mêmes « règles alimentaires » interdisent aux Juifs de manger de la viande avec des produits laitiers dans le même repas. S’ils mangent de la viande, ils doivent attendre six heures avant de pouvoir manger un produit laitier.

Bien que « casher » donne le droit de manger un aliment, cela ne signifie pas que la qualité de l’aliment est meilleure. Les produits alimentaires américains sont déjà inspectés par des agences gouvernementales fédérales pour en assurer la qualité et la comestibilité. En général, les aliments étiquetés casher se conforment aux traditions humaines décrites dans le Talmud.

Dans sa première épître à Timothée, l’apôtre Paul avait clairement une opinion différente de ces règles alimentaires :

« Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces. Car toute créature de Dieu est bonne, et il n’y en a point qui soit à rejeter, étant prise avec action de grâces. Parce qu’elle est sanctifiée par la parole de Dieu, et par la prière » (1 Timothée 4:1-5). » 

L’étiquetage casher est un racket

Le terme « extorsion » n’est pas contradictoire à cet égard. Si les manufacturiers et les producteurs ne rentrent pas dans les rangs pour que leurs produits soient certifiés « cashers », ils devront faire face au boycott et on leur collera le redoutable label « d’antisémite ». Ce « racket du casher » fut dénoncé par William Zuckerman dans sa publication Jewish Newsletter (Vol. XV, No 11, 1er juin 1959) en réaction à un article publié dans le Wall Street Journal. M. Zuckerman écrivit :

« Ce que le ̋Wall Street Journal ne rapporte pas, c’est que cette affaire de “stricte supervision de produits cashers par les rabbins” est déjà devenue un des plus gros rackets des États-Unis et menace de prendre des proportions gigantesques. »

« Le “Racket du casher”, comme on l’appelle, opère de façon simple et efficace … Les étiquettes cashers sont émises par les rabbins qui sont très grassement payés pour leurs services de certification. »

Cependant, les Américains ne sont pas les seuls qui soient sujets à ces « droits de marketing ». De nombreux pays importent de la nourriture des États-Unis et, dans bien des cas, ces denrées alimentaires ont déjà été certifiées casher. Peu importe où vous vivez, chaque fois que vous mangez, vous payez ces droits.

Est-ce que des produits non alimentaires peuvent être cashers ?

D’après Wikipédia, il y a environ 1 100 agences de certification casher dans le monde. Aux États-Unis, plus de 80 % de la nourriture casher vendue est certifiée par cinq agences. Ces cinq agences sont : OU, OK, KOF-K, Star-K et CRC.

Cela pourrait vous surprendre le nombre de produits que vous utilisez quotidiennement et qui portent l’étampe de certification casher de l’une de ces nombreuses agences. Le papier d’aluminium Reynolds Wrap porte le U de l’Union orthodoxe, tout comme le nettoyant Clorox. Je vous suggère fortement de parcourir votre garde-manger et votre salle de lavage, et de détailler le nombre de produits que vous avez inconsciemment achetés avec le « sceau d’approbation » casher.

La plupart des agences de publicité dissimuleront les symboles cashers dans leurs annonces à l’intérieur de publications non juives. C’est en nette violation de la « Loi sur la vérité dans la publicité ». Toutefois, si l’annonce apparaît dans une publication juive, attendez-vous à ce que cette certification soit bien en face et au centre.

Pourquoi des assiettes en mousse de plastique, des filtres à café, du papier d’aluminium et des produits nettoyants sont-ils certifiés casher ? Quels valeurs bibliques rendent casher des produits non comestibles ? (Ci-insérés, quelques labels d’unions cashers que vous pourriez trouver dans votre épicerie locale.)

Ce procédé qui rapporte des millions rend certains rabbins très riches. Des organismes comme l’AIPAC, le Congrès Juif Mondial et autres tirent clairement bénéfice des retombées financières recueillies par ces racketteurs.

Le rabbin en chef Shlomo Amar supervise une inspection pour certification casher. Il y a plus de 1 100 agences de certifications dans le monde.

Personne d’autre que Power of Prophecy est assez hardi pour exposer ces escrocs tels qu’ils sont. Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous a commandé de dénoncer ces hommes d’iniquité :

« Or c’est ici le sujet de la condamnation, que la lumière est venue au monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque s’adonne à des choses mauvaises, hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient censurées. Mais celui qui s’adonne à la vérité, vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites selon Dieu » (Jean 3:19-21). »