D.187 – Le dispensationalisme et le Texte Reçu

 

Par Roch Richer

La Version biblique d’Ostervald et la Version David Martin ont été produites à partir du Textus Receptus (Texte Reçu) en ce qui concerne la langue française. La plus grande partie des autres versions ont été tirées des manuscrits corrompus d’Alexandrie, c’est-à-dire, environ 1 % du total des manuscrits existants découverts jusqu’à ce jour.

Cet article est destiné à démontrer au lecteur l’incompatibilité entre le Texte Reçu et la doctrine du dispensationalisme prémillénaire, ainsi que l’enlèvement pré-tribulationiste. Ce n’est pas un travail complet, car nous découvrons périodiquement de nouvelles preuves, lesquelles nous vous ferons part subséquemment, à mesure qu’elles apporteront davantage de lumière. Grâce aux informations présentées dans d’autres articles de notre site, nous exposons la thèse selon laquelle les doctrines ci-haut mentionnées, ayant mystérieusement fait leur chemin dans le christianisme, tirent leur origine de Satan. Elles supposent de fausses interprétations relatives à la grande révolte décrite dans 2 Thessaloniciens 2:3 et à l’enlèvement des Élus (1 Thessaloniciens 4:17). Pour ce faire, l’on a dû apporter des changements à la Parole de Dieu en la corrompant de façon assez subtile pour que l’ensemble demeure crédible tout en étant presque indécelable, ceci dans les temps anciens comme aux temps modernes, afin de propager les mensonges nécessaires à l’émergence de ces fausses doctrines. Voici la documentation touchant ces changements.

La première question que nous aborderons a trait à l’enseignement dispensationaliste des « sept ans » de tribulations et une alliance/traité de la même durée impliquant l’Antichrist et Israël. L’on y suppose que ce traité sera brisé par l’Antichrist aux environs du milieu de cette durée. En ce qui me concerne, ce qui a trait aux « sept ans » de tribulations, ainsi que le reste du dogme, n’est pas gravé dans la pierre, bien au contraire. Il s’agit plutôt d’une tradition populaire du dispensationalisme. Quand on leur demande la preuve de cet enseignement particulier, les dispensationalistes amènent Daniel 9:27 sur le tapis, faisant croire que celui qui « confirmera l’alliance » n’est autre que l’Antichrist des temps de la fin. Et c’est parce qu’une grande partie de cette doctrine pivote sur ce verset que nous devons examiner soigneusement sa véritable signification :

« Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice, et l’oblation ; puis par le moyen des ailes abominables, qui causeront la désolation, même jusqu’à une consomption déterminée, la désolation fondra sur le désolé » (Daniel 9:27, version David Martin, tirée du Texte Reçu).

Tout d’abord, tentons de prouver que cette alliance existait déjà entre le Seigneur et Son peuple, et que Celui qui la confirmera est, en vérité, le Messie Lui-même. Genèse 3:15 rapporte la première promesse messianique des Écritures. Un présage de la venue de Jésus, l’écrasement de la tête du serpent et la mort sur la croix en tant que sacrifice unique d’expiation pour le péché (Hébreux 7:27 ; 9:28). Et, dans Genèse 17, Dieu établit Son alliance avec Abraham. Si vous lisez Deutéronome 29 à 33, vous voyez une extension de la même alliance, mais que Dieu a promise à Israël en l’adaptant à ce peuple charnel (ce qui en faisait une alliance physique et conditionnelle) et décrivant comment les Israélites se tourneraient vers le mal et seraient dispersés (Deutéronome 29:24-28) ; et Dieu les rassemblera à nouveau (Deutéronome 30:3) et ils vivront en sûreté dans leur propre pays (Deutéronome 33:28-29). Voici l’alliance déployée et introduite dans Deutéronome 29:1 :

« Ce sont ici les paroles de l’alliance que l’Eternel commanda à Moïse de traiter avec les enfants d’Israël, au pays de Moab, outre l’alliance qu’il avait traitée avec eux en Horeb »

C’est l’alliance physique (la Loi) qui devait mener au Messie et Celui-ci devait ramener l’alliance faite avec Abraham (la Grâce). Maintenant, si vous lisez le livre de Daniel, au chapitre 9, vous voyez que le prophète intercède pour son peuple à cause de sa méchanceté jadis prophétisée dans Deutéronome 29:25-26. Il reconnaît, aux versets 4 et 11, que cette transgression est en relation avec la même alliance donnée à Moïse. Le verset 4 dit :

« Et je priai l’Eternel mon Dieu, je lui fis ma confession, et je dis : Hélas ! Seigneur, le Dieu Fort, le Grand, le Terrible, qui gardes l’alliance et la miséricorde à ceux qui t’aiment, et qui gardent tes commandements… »

C’est au moment de ses prières et de ses supplications que Gabriel le visite, annonçant des nouvelles à propos de l’alliance spirituelle, celle passée avec Abraham, et qui viendrait remplacer l’alliance physique, celle passée avec Moïse. Les versets 24 et 25 donnent le déroulement chronologique par lequel le Messie allait venir et confirmer l’alliance faite avec Abraham. Vous noterez que la prophétie des 70 semaines (490 ans) couvre plusieurs événements qui n’arrivent toutefois pas nécessairement dans l’ordre chronologique établi par les hommes. Ces événements arrivent plutôt selon l’ordre de Dieu, ce qui veut simplement dire que ce qui est prophétisé doit arriver, un point, c’est tout !

« Soixante-dix semaines sont déterminées sur [1] ton peuple et sur la ville sainte, [2] pour enfermer la rébellion, [3] pour sceller les péchés, [4] pour expier l’iniquité, [5] pour amener la justice éternelle, [6] pour sceller la vision et le prophète, et [7] pour oindre le Saint des saints. 25Sache-le donc et comprends ; depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’à Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines » (vs 24-25, version d’Ostervald).

Nous ne nous attarderons pas sur les 69 premières semaines, sauf pour établir qu’à la fin de la 483e année (69 semaines), Jésus est né et Il a environ 30 ans (Luc 3:23) ; Il est donc prêt à compléter la 70e semaine de cette prophétie. C’est au moment où Jésus a consenti à être baptisé, malgré le fait qu’Il n’ait jamais commis de péché, que le ciel s’est ouvert et qu’Il a reçu le nom de Christ, car l’Esprit de Dieu est descendu comme une colombe pour « oindre le Saint des saints ». « Christ » veut dire « l’Oint de Dieu ». Notez qu’au verset 24, le Christ est nommé en septième. La chronologie de Dieu est bien différente que celle des hommes.

« Et après ces soixante-deux semaines, le CHRIST sera retranché, mais non pas pour soi… » (v. 26).

Jésus fut mis à mort bien qu’Il n’ait jamais péché, même si « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Donc, le ministère de 3½ ans de Jésus est bel et bien inclus dans la première moitié de la 70e semaine. Vous noterez, au verset 27, « Et il [Jésus] confirmera l’alliance à plusieurs dans [ou pendant dans la Ostervald] une semaine [7 ans]… » Nous avons vu qu’il s’agit de l’alliance de la foi faites avec Abraham, qui fut temporairement remplacée par l’alliance de la Loi du temps de Moïse et d’Israël physique qui n’avait pas reçu le Saint-Esprit. Jésus ayant été retranché après 3½ ans, l’alliance confirmée par Christ avec plusieurs pendant une semaine, ou 7 ans, demeure alors inachevée ! Pourtant, la cinquième chose mentionnée au verset 24 est d’« amener la justice éternelle ». Ceci ne deviendra réalité qu’au retour de Jésus-Christ et l’instauration de Son règne millénaire. Lors de Sa crucifixion, Jésus a déjà « expié l’iniquité », item quatre du verset 24, en payant de Son sang la rançon du péché. Au retour de Jésus, alors que Daniel sera ressuscité, la « vision et le prophète » Daniel seront scellés officiellement (item six).

Jésus a Lui-même déclaré, lors de Son dernier repas avec Ses disciples, la veille de Sa mort : « Cette coupe est la nouvelle alliance [de la foi] en mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:20). Cela est arrivé pile, le lendemain, tel qu’annoncé par Jésus !

Mais quand les derniers trois ans et demi seront-ils accomplis pour compléter les sept ans pendant lesquels Christ a confirmé cette alliance de la foi ? Assurément, ils doivent coïncider avec la période d’évangélisation de 3½ ans effectuée par les serviteurs de Dieu, marqués et protégés durant la Grande Tribulation (Apocalypse 7). Donc, entre la mort de Jésus sur la croix et Son retour pour enlever Ses Élus vers Lui dans les nuées pour compléter cette 70e semaine, il devait aussi se passer une période de temps que personne ne connaît, sauf Dieu et Son Christ.

On la connaît mieux sous le nom de « période de la Grâce ». Dieu y rend le Salut accessible à l’humanité entière, ceci incluant tous ceux qui sont morts AVANT cette Nouvelle Alliance avec Abraham. Toutefois, ils y accéderont lors de la Deuxième Résurrection qui s’avérera leur première chance, car ils ne l’ont jamais eue auparavant ! Aujourd’hui, cette période de la Grâce se poursuit toujours et, donc, la deuxième tranche de la 70e semaine est réservée aux temps de la FIN. Au moment précis où Daniel a reçu cette prophétie, Jésus était au ciel, sous forme de Dieu, en tant que la Parole. Son Église, par contre, qui prit officiellement naissance au jour de la Pentecôte, poursuit inlassablement son cheminement vers le Salut. Dans les derniers trois ans et demi, l’Église de Christ sera sur terre, prêchant l’Évangile, et ce, en même temps que l’Antichrist tentera d’établir son Nouvel Ordre Mondial.

Cependant, Dieu nous dit que le règne de l’Antichrist sera de trois ans et demi et qu’il sera suivi d’un Millénium de paix sous le règne éternel de Jésus-Christ. La seconde partie du verset 27 nous déclare : « et sur l’aile des abominations [au pluriel, car il en fera plusieurs] viendra le désolateur » Le désolateur, c’est l’Antichrist qui blasphémera contre le nom de Dieu et contre les Saints. Il persécutera et martyrisera ceux qui se convertiront à Christ durant les trois ans et demi (deuxième tranche de la 70e semaine) de la tribulation (colère de Satan qui sait qu’il n’a que peu de temps). Il fera tuer les deux témoins à Jérusalem après leur témoignage de 3½ ans. Finalement, il profanera le Saint des saints du Temple jusqu’à s’asseoir sur le Trône de la Miséricorde en se proclamant lui-même dieu. Toutes ces choses sont des abominations aux yeux de Dieu, mais cette dernière amènera aussi sa fin.

Vers la fin du verset 27, nous voyons que cet Antichrist effectuera toutes ces choses « jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. » Dieu est toujours en charge, car c’est Lui qui nous donne la prophétie. Et la fin de cet énergumène est déjà DÉTERMINÉE. En fin de compte, l’Antichrist n’est mentionné simplement que comme un ennemi dans l’accomplissement du Plan de Dieu. Cela avait été expliqué à Nébucadnetsar par Daniel au sujet d’un quatrième et dernier royaume humain avant le retour de Christ. Daniel 2:44 : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Et à la toute fin du verset 45, Daniel déclara que son interprétation en était certaine parce qu’elle provenait directement de Celui qui est le Tout-Puissant et qui seul a le pouvoir d’accomplir SES prophéties.

L’Alliance de Dieu avec Abraham existait toujours lors du premier avènement du Messie qui est venu pour la confirmer comme une Alliance éternelle fondée sur la foi et l’obéissance d’Abraham. Jésus a certainement confirmé cette alliance durant Son ministère de 3½ ans. Mais gardons toujours en mémoire que le ministère de Jésus n’a duré que jusqu’au milieu de la 70e semaine. Néanmoins, à partir de ce moment précis, Son témoignage se poursuit au travers de Son Église. La toute dernière chose que Jésus a déclaré avant de mourir, c’est : « Tout est accompli. Et, ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). C’est ainsi qu’au travers de la postérité (Jésus) d’Abraham, toutes les nations sont bénies. Car, par la grâce, toute personne peut venir présentement à Christ et faire partie de Son Royaume.

Retournons maintenant au verset 26 de Daniel pour compléter notre étude du passage.

« …et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre » (v. 26).

Après la mort du Messie, il est prédit la venue d’un conducteur — autre que Christ — (il s’agit de Titus, fils de l’empereur Vespasien) et la destruction de la ville et du temple survenue en l’an 70 apr. J.-C.. Jésus a prophétisé cet événement dans Mathieu 24:2. Beaucoup de gens présument que ce conducteur est l’Antichrist, bien que rien ne vienne soutenir cette affirmation gratuite.

Forts de cette exploration, essayons maintenant d’élucider le verset 27 :

« Il… [Jésus] confirmera l’alliance[Hébreux 9:16 : « Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne. » Voyez aussi le verset 15.] avec plusieurs[mais pas avec tous, car certains refuseront Son offre ; Hébreux 9:28 dit : « De même aussi Christ ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent à salut. »]pendant une semaine[7 ans]et à la moitié de la semaine [Jésus fut sacrifié après 3­½ ans de ministère]il fera cesser le sacrifice, et l’oblation[Hébreux 9:12 : « Il est entré une fois dans les lieux Saints avec son propre sang, et non avec le sang des veaux ou des boucs, après avoir obtenu une rédemption éternelle. » — certaines personnes affirment que les sacrifices ne cessèrent pas, mais ils cessèrent pour ceux qui acceptèrent Son offre sacrificielle pour notre expiation — je ne vois nulle part dans le Nouveau Testament où Paul, Pierre ou quiconque des pères de l’Église se soient rendus dans le Temple pour sacrifier des animaux en rédemption de leurs péchés. Au contraire, les épîtres des apôtres sont remplies de recommandations à cesser de pratiquer les rituels de l’Ancienne Alliance (la physique, celle passée avec Moïse). Hébreux 7:27 : « Qui n’eût pas besoin, comme les souverains Sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses péchés, et ensuite pour ceux du peuple, vu qu’il a fait cela une fois, s’étant offert lui-même. »] et sur l’aile des abominations[notez qu’elles sont au pluriel, ce qui n’est pas la même chose que l’abomination unique de la désolation dont parle Daniel 11:31 et 12:1 — ces abominations nous reportent à la fin du témoignage de l’Église vers l’autre portion de 3½ ans mentionnée, elle, dans l’Apocalypse. Ces abominations sont perpétrées par l’homme du péché, le fils de la perdition (2 Thessaloniciens 2:3), l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le Temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu (v. 4). Alors donc, paraîtra l’impie que le Seigneur détruira par le souffle (l’Esprit) de Sa bouche et qu’Il anéantira par l’éclat de Son avènement (v. 8), un peu comme c’était déjà arrivé au roi Hérode (Actes 12:20-23).] « …viendra le désolateur… » [l’Antichrist déjà prophétisé dans les autres prophéties de Daniel.] « …jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé » [Dans Zacharie 14, nous voyons l’arrivée du Seigneur, dans toute Sa gloire, et ce qu’Il fera des armées de l’Antichrist afin de prendre Lui-même le contrôle du gouvernement sur terre. Nous voyons aussi ce qui arrive à la Bête et au Faux Prophète, dans Apocalypse 19 : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre » (v. 20).

Galates 3:17

Voilà sans aucun doute le meilleur verset du Nouveau Testament pour jeter toute la lumière sur l’identité de Celui qui a confirmé l’alliance de Daniel 9:27. Il y est dit ceci :

« Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. »

Évidemment, les suppôts de Satan ont vite remarqué ce verset important de Paul aux Galates et l’ont reformulé dans les manuscrits d’Alexandrie et, par conséquent, les versions modernes afin que vous ne puissiez pas établir de corrélation avec Daniel 9:27. Par exemple, la version du Semeur a changé « confirmé » par « conclue », ce qui donne un sens différent ; de plus, on a enlevé entièrement « en Christ » du verset. (Je peux avoir tort… Peut-être que la conspiration provient des traducteurs de la version Martin et de la version d’Ostervald, en collusion avec les copistes originaux du Texte Reçu et du texte massorétique afin de vous mystifier et vous pousser à croire que Dieu a fait une promesse et a accompli cette promesse par Jésus-Christ… Cela va pourtant dans le sens de toutes les Écritures !) Voici la liste de quelques versions dites bibliques, citant Galates 3:17, en comparaison avec la version de David Martin écrite plus haut. Pouvez-vous constater les différences dans la formulation de ces nouvelles versions, et qui en changent la signification ? Pouvez-vous trouver Christ dans l’une d’elles ?

Galates 3:17 :

« Voici ce que j’entends : une disposition, que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut pas être annulée, et ainsi la promesse rendue vaine, par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard. »

Louis Segond 1910

« Eh bien, je dis ceci : une alliance a été conclue par Dieu en bonne et due forme à la manière d’un testament ; la Loi est survenue quatre cent trente ans plus tard : elle ne peut donc pas annuler cette alliance et réduire par là même la promesse à néant. »

Bible du Semeur

« Voici ce que je veux dire : Dieu avait établi un testament et avait promis de le maintenir. La Loi, qui est survenue quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler ce testament et supprimer la promesse de Dieu. »

Français Courant

« Or je dis ceci : que la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance antérieurement confirmée par Dieu, de manière à rendre la promesse sans effet. »

N. Darby

Je ne suis évidemment pas seul à affirmer ce que j’avance en ce qui a trait à l’alliance. Je suis même en bonne compagnie. Matthew Henry, avantageusement reconnu, dit ceci dans ses Commentaires concernant Daniel 9:27 :

« Les soixante-dix semaines symbolisent un jour pour une année, ou 490 ans. Aux environs de la fin de cette période, un sacrifice serait offert, faisant expiation complète pour le péché et apportant une justification éternelle pour l’entière sanctification de tous les croyants. Alors, les Juifs, lors de la crucifixion de Jésus-Christ, commettraient un crime par la mesure duquel leur culpabilité serait comblée, entraînant des troubles sur leur nation. Toute bénédiction accordée à l’homme pécheur arrive par le moyen du sacrifice expiatoire de Christ, lequel a souffert une seule fois pour les péchés, le juste pour les injustes, pour nous amener à Dieu. Voilà notre porte d’accès au trône de la grâce et de notre entrée [dans le Royaume]. Ce qui scelle l’apogée de la prophétie et confirme l’alliance avec plusieurs ; et, alors que nous nous réjouissons dans la bénédiction du salut, rappelons-nous du prix que cela a coûté au Rédempteur. Comment ceux qui négligent un aussi grand salut échapperont-ils ? »

La Bible de Genève de 1599 s’accorde harmonieusement avec cette interprétation de Daniel 9:27. Je la reproduis textuellement ici avec les annotations (sans l’orthographe archaïque).

« 27Et il aconfirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine : et au milieu de la semaine, il fera bcesser le sacrifice et l’oblation, cet à cause des excès des abominations, viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. »

a    Par la prédication de l’Évangile, il confirmera sa promesse, premièrement aux Juifs, et ensuite aux Gentils.

b    Christ a accompli ceci par Sa mort et Sa résurrection.

c    C’est-à-dire que Jérusalem et le sanctuaire seraient entièrement détruits à cause de leur rébellion contre Dieu et leur idolâtrie, ou, comme le lisent certains, que la plaie sera si grande qu’ils en seront tout étonnés.[1]

Si vous prenez le temps de vérifier chacun des versets qui, dans l’Ancien Testament, mentionnent « l’alliance », même en ce qui a trait à l’arche de l’alliance, c’est toujours en relation, soit avec l’alliance établie entre l’Éternel et Abraham (une alliance basée sur la foi), soit avec l’alliance établie entre l’Éternel et Moïse — et donc, le peuple — (une alliance basée sur la Loi), sauf dans quelques rares exemples où un autre parti est spécifiquement mentionné, comme dans Ézéchiel 17:15, entre Sédécias et Babylone. Le peuple d’Israël a été appelé « les enfants de l’alliance (Actes 3:25). La plupart des nouvelles versions de la Bible ont changé l’alliance dans Daniel 9:27 pour une alliance ou un synonyme, continuant ainsi dans la foulée du Septuagint grec qui fut rédigé à Alexandrie, en Égypte, aux alentours de 285 apr. J.-C., par des Juifs gnostiques (comme Origène). Le but en était de s’assurer que vous ne l’associiez pas avec « l’alliance » mentionnée dans Daniel 9, au verset 4 et tout au long du reste de l’Ancien Testament. Ce verset a été modifié pour que, lorsque Satan eut introduit son plan de dispensationalisme, il ait des « écritures » pour le soutenir. Toutefois, ce changement contredit le contexte entier du texte massorétique hébraïque original de Daniel, chapitre 9.

Fait intéressant à noter, ici. Avant que des bibles dites « protestantes », comme la version de J. N. Darby, voient le jour, les seules assises que possédaient les dispensationalistes pour étayer leur croyance en sept ans de tribulations reposaient sur l’obscure conviction — introduite en 1832 — que les sept jours de la Fête des Tabernacles (Lévitique 23:34) représentaient sept ans durant lesquels l’Église serait dans les cieux avec Dieu, jouissant des Noces pendant les tribulations.[2] Ironiquement, lorsque l’on comprend réellement la signification des fêtes de l’Éternel et de quelle manière elles symbolisent Son Plan, l’on voit que la Fête des Tabernacles est le signe précurseur du règne millénaire de Christ sur la terre, après Son arrivée en triomphe et en gloire ! Incidemment, c’est la Fête des Trompettes qui symbolise cette Avènement même. À la fin de la Fête des Tabernacles, il y a le Dernier Grand Jour, symbole de la Deuxième Résurrection et de la venue du Père qui habitera sur une terre renouvelée avec les hommes rendus immortels. Ce sera l’accomplissement d’Apocalypse 21:2-3. Les dispensationalistes de l’époque souffraient-ils d’ignorance ou avaient-ils intentionnellement tordu la signification des fêtes de Dieu ? Christ en jugera.

La version New Living Translation of the Bible, en parfait accord avec l’agenda maçonnique du dispensationalisme, traduit Daniel 9:27 comme suit :

« Il fera un traité avec le peuple pour une période de sept ans, mais après trois ans et demi, il mettra fin aux sacrifices et aux offrandes. Alors, à l’apogée de toutes ses terribles actions, il érigera un objet de sacrilège qui causera la désacralisation, jusqu’à ce que la fin qui a été décrétée fonde sur le profanateur » [la traduction est la nôtre].

La version en Français Courant n’est pas en reste, quant à elle, et nous offre une mouture tout aussi écartée du manuscrit original de Daniel :

« Pendant la dernière période de sept ans, il imposera de dures obligations à un grand nombre de gens. Au bout de trois ans et demi, il fera même cesser les sacrifices et les offrandes. Ce dévastateur accomplira ses œuvres abominables avec rapidité, jusqu’à ce que la fin qui a été décidée s’abatte sur lui. »

Quelles mauvaises interprétations ! Quelle grossièreté ! La version New Living Translation traduit le même mot « traité » par « promesse » dans Daniel 9:4 de manière à ce que les lecteurs ne fassent pas le lien entre les deux. Dans les deux cas, elle fait une mauvaise interprétation. La traduction exacte est « alliance », celle de Dieu, telle que l’écrivent les manuscrits originaux, traduit du mot hébreu berith. Le « il » dont il est question en début de verset est appelé « profanateur » et on lui attribue de nombreuses et terribles actions, ainsi que l’érection d’un objet de sacrilège. Il s’agit de changement injustifiés faits à la Parole de Dieu. Les auteurs de ces versions font donc tout pour nous faire croire que Daniel 9:27 ne se réfère pas à Jésus-Christ, mais à l’Antichrist.

Or, il est communément accepté que Jésus exerça un ministère de 3½ ans où Il a traité avec Son propre peuple (Matthieu 15:24). Il est intéressant de noter que Jésus-Christ introduisit la nouvelle alliance, celle qui avait auparavant été passée avec Abraham par la foi (Matthieu 26:28), mais que le peuple d’Israël ne pouvait supporter, n’ayant pas reçu le Saint-Esprit pour l’observer. Il restait donc au Christ encore un autre 3½ ans pour compléter l’alliance avec la nouvelle maison d’Israël — l’Église. Les autres aspects que Christ doit encore accomplir sont de ramener le peuple de l’alliance à son pays (Deutéronome 30:3) et de le lui redonner en possession en tant qu’héritage éternel (Deutéronome 33:28-29). C’est ce qu’on peut voir s’accomplir dans Ézéchiel 39:25-28 lorsqu’Il ramène toutes les tribus et réunit Juda et Israël (représentant les dix tribus perdues) tel que promis (Ézéchiel 37:16-23). Cela ne se fera toutefois pas avant la venue de Jésus-Christ en gloire, dans un premier temps, qui prendra possession du Royaume de Dieu sur terre et, dans un deuxième temps, lors de la Deuxième Résurrection, alors que Dieu répandra Son Esprit sur tous les hommes ayant vécu sur ce globe (Ézéchiel 39:29).

Nulle part ne pouvons-nous trouver de preuve scripturaire pour asseoir la croyance en une période de sept ans de tribulations. Même si le livre de l’Apocalypse mentionne le chiffre sept pour un total de quarante quatre fois, aucune d’elles ne fait référence à une période de sept ans ! De plus, en aucun endroit la Parole de Dieu ne nous autorise ou nous encourage à ajouter 3½ ans aux 3½ ans existant pour aboutir à sept ans de tribulations. Je crois avoir démontré avec succès que l’on ne peut employer Daniel 9:27 pour prouver l’enseignement d’une période de sept ans de tribulations et d’un soi-disant traité que l’Antichrist passerait avec Israël pour ensuite le briser. Ces enseignements mourraient probablement de leur belle mort si ce n’était de la promesse flatteuse d’un enlèvement pré-tribulationiste donnant vie à toute cette doctrine.

L’on doit tordre les Écritures pour promouvoir l’enlèvement pré-tribulationiste parce qu’il y a des passages clairs dans le Textus Receptus qui désapprouvent cet enlèvement. Ci-après, j’ai sorti trois notes tirées des Commentaires de C. I. Scofield de la version Louis Segond de 1975. Elles ont été insérées pour amener les gens à penser que le Texte Reçu est incorrect dans les passages qui causent problème au concept de l’enlèvement pré-tribulationiste. Scofield tenta de « corriger » le Texte Reçu (dans son cas, la version King James autorisée de 1611) pour la conformer à la Revised Version ou tout autre version moderne. Ces notes, qui satisfont pleinement aux manuscrits d’Alexandrie (1 % du total des manuscrits découverts) ont été rédigées pour vous confondre et vous cacher que le « Jour du Seigneur » et le « Jour de Christ » sont un seul et même jour. (Les notes qui suivent sont tirées de la bible Louis Segond avec Commentaires de C. I. Scofield de 1975.)

Page 1297, 1 Corinthiens 1:8, deuxième paragraphe.

Le jour de Christ (…) est en relation avec les récompenses et les bénédictions de l’Église après son enlèvement, tandis que le jour du Seigneur (cp. És. 2:12 ; voir Joël 1:15 ; Ap. 19:19, notes) est en rapport avec le jugement frappant les Juifs et les païens incrédules, et avec la bénédiction réservée aux saints pendant le règne de mille ans (Sop. 3:8-20).

 

Page 1301, 1 Corinthiens 5:5, note de marge « v ».

D’anciens mss omettent le nom Jésus.

 

Page 1365, 2 Thessaloniciens, Introduction, deuxième paragraphe.

(…) Cette lettre a donc pour but de rassurer les chrétiens de Thessalonique et de les instruire, plus précisément sur le « jour de Christ » (notre réunion avec Lui ; cp. 1 Th. 4:14-17 ; 2 Th. 2:1), qui doit précéder le « jour de l’Éternel » ou le « jour du Seigneur » qui suivra.

Selon l’enseignement dispensationaliste, le Jour de (Jésus) Christ et le Jour du Seigneur sont deux jours complètement différents. Le Jour de Christ, affirme-t-il, constitue l’enlèvement, c’est-à-dire, lorsque Jésus viendra « secrètement » nous prendre, au début des « sept ans » de tribulations, et nous amener au ciel pour nous donner nos récompenses. Le Jour du Seigneur, d’un autre côté, devrait arriver sept ans plus tard, lorsque le Seigneur descendra et exécutera Ses jugements. Selon les propres mots de Scofield, tirés de la Scofield Reference Bible, page 1212 :

« L’expression “jour de Christ” se trouve dans les passages suivants : 1 Cor. 1:8 ; 5:5 ; 2 Cor. 1:14 ; Phil. 1:6 ; 2:16. La Version King James Autorisée a “jour de Christ” dans 2 Thes. 2:2 de manière incorrecte, au lieu de “jour du Seigneur” (És. 2:12 ; Apoc. 19:11-21). Le “jour de Christ” n’est en relation qu’avec les récompenses et les bénédictions des saints lors de son retour, alors que le “jour du Seigneur” est en rapport avec le jugement. »

Si, à prime abord, vous lisez 2 Thessaloniciens 2:2-3 et que vous voyez que le « Jour de Christ » arrive après la révolte et après la révélation de l’Antichrist, vous ne pouvez qu’en conclure qu’il n’y a pas d’enlèvement pré-tribulationiste. Ainsi, l’on doit changer la formulation pour vous dérouter. John Darby, tout comme son émule Scofield, insista également pour employer l’expression « Jour du Seigneur » au lieu de « Jour de Christ » dans le verset de 2 Thessaloniciens 2:2[3] Très significatif parce que, à cette époque (1850), les seules versions immédiatement accessibles au public avec le rendu « Jour du Seigneur » dans 2 Thessaloniciens 2:2 étaient les bibles catholiques, comme la Rheims-Douay. Darby n’allait produire sa propre version, fondée sur les textes d’Alexandrie, que 21 ans plus tard. S’il était protestant chez les Frères de Plymouth, comme il l’affirmait, alors pourquoi utilisait-il une bible catholique pour prouver ses enseignements ? Le site Internet Not Deceived explique ici la différence dans les manuscrits.

Notez que la version Martin emploie « Jour de Christ » au verset 2 :

« Or, mes frères, nous vous prions pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion en lui, 2De ne vous laisser point subitement ébranler de votre sentiment, ni troubler par esprit, ni par parole, ni par épître, comme si c’était une épître que nous eussions écrite, et comme si le jour de Christ était proche » (2 Thessaloniciens 2:1-2).

Notez que le mot christou est le dernier mot. De toute évidence, il s’agit de Christ, en français. Voici le texte grec duquel la version Martin a été traduite :

« Erôtômen de umas adelphoi uper tês parousias tou kuriou êmôn iêsou christou kai êmôn episunagôgês ep auton eis to mê tacheôs saleuthênai umas apo tou noos mête throeisthai mête dia pneumatos mête dia logou mête di epistolês ôs di êmôn ôs oti enestêken ê êmera tou christou » (2 Thessaloniciens 2:1-2, Textus Receptus).

Notez maintenant que le mot kuriou remplace le mot christou dans cette version-ci. Le mot kuriou est traduit par Seigneur dans les bibles basées sur cette série de manuscrits :

« Erôtômen de umas adelphoi uper tês parousias tou kuriou êmôn iêsou christou kai êmôn episunagôgês ep auton eis to mê tacheôs saleuthênai umas apo tou noos mêde throeisthai mête dia pneumatos mête dia logou mête di epistolês ôs di êmôn ôs oti enestêken ê êmera tou kuriou » (2 Thessaloniciens 2:1-2, Textes d’Alexandrie).

Vous pouvez constater que l’évolution du dispensationalisme progressait au même rythme que les bibles corrompues du Vatican s’introduisaient dans les cercles protestants. En fait, plus nous examinons, plus nous sommes en mesure de trouver une connexion catholique associée au dispensationalisme et à l’enlèvement pré-tribulationiste, comme bon nombre le constatent déjà. Le porte-parole moderne du Vatican, Jack Van Impe, a manifestement été recruté pour maintenir vivace ce mensonge hérétique voulant que le « Jour du Seigneur » et le « Jour de Christ » soient deux jours différents. Voici la définition des deux que l’on retrouve dans son Dictionnaire prophétique :

Jack Van Impe, Dictionnaire des termes prophétiques

« JOUR DE CHRIST : Le jour spécial dans la vie de notre Seigneur où Il vient chercher Son Épouse est appelé l’Enlèvement (Philippiens 1:10 ; 2:16). Il est aussi appelé le Jour du Seigneur Jésus-Christ (1 Corinthiens 1:8), le Jour du Seigneur Jésus (1 Corinthiens 5:5 ; 2 Corinthiens 1:14), le Jour de Jésus-Christ (Philippiens 1:6). Ce terme ne doit pas être confondu avec le Jour du Seigneur. Notez que le terme Jour de Christ, dans 2 Thessaloniciens 2:2, devrait être traduit par Jour du Seigneur.

« JOUR DU SEIGNEUR : Le Jour du Seigneur débute lorsque la période des tribulations commence. Il se continue pendant les 1 000 ans de règne de Christ parce que la destruction du monde par le feu après cela est encore appelée le Jour du Seigneur (voir 2 Pierre 3:10). Certains essaient d’en faire le moment de l’Enlèvement. C’est la raison pour laquelle le Jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit (1 Thessaloniciens 5:2). »

Deux choses attirent l’attention dans les énoncés de Van Impe. 1) Dans sa définition du Jour du Seigneur, il additionne une période de sept ans au Millénium, arrivant ainsi à un total de 1 007 ans. Devrait-on changer 2 Pierre 3:8 : « Mais, vous mes bien-aimés, n’ignorez pas ceci, qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour » pour refléter les calculs de Jack ? Apparemment, Jack « ignore cette chose ». 2) Jack affirme ci-haut que le Jour du Seigneur débute immédiatement après l’enlèvement. Je le cite, car il dit : « C’est la raison pour laquelle le Jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit (1 Thessaloniciens 5:2). » Jésus a dit, dans Apocalypse 3:3 et 16:15, qu’Il viendra comme un voleur, ou un larron. Comment Jésus viendra-t-Il comme un voleur et comment le Jour du Seigneur viendra-t-il comme un voleur si ce n’est parce que l’enlèvement et le Jour du Seigneur sont un même jour ?

J’ai horreur de désapprouver les gens, mais le Seigneur Jésus-Christ ne reviendra qu’une seule fois (Hébreux 9:28) et Il récompensera les justes et jugera les injustes à ce moment-là (Apocalypse 11:18), immédiatement après les tribulations (Matthieu 24:29-30).

Avant de croire ce que les beaux parleurs racontent, s’il vous plaît, vérifiez toutes choses afin de discerner le vrai du faux. Retenez ce qui est vrai et rejetez le faux. De cette façon, la vérité vous apparaîtra de plus en plus claire dans toutes les Écritures et celles-ci deviendront extrêmement cohérentes à mesure que vous comprendrez le Plan de notre grand Dieu, Créateur et Rédempteur. N’ajoutez pas foi à toute doctrine proposée sans examiner préalablement et soigneusement si elle est fondée sur toutes les Écritures.

Si vous recherchez vraiment la vérité, elle vous affranchira.

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[1] La Bible de Genève de 1599, L. L. Brown Publishing, Ozark, MO, 1990, p. 109 (la traduction est la nôtre).

[2] Dave MacPherson, The Rapture Plot, Millenium III Publishers, Simpsonville, SC, 1995, p. 65.

[3] Dave MacPherson, The Rapture Plot, pp. 124-125, tel que cité de J. N. Darby, Short But Serious examination of… « Daniel the Prophet », 1850, Prop. No. 4, p. 67.