D.381 – Un monde plein de livres

livres

Par Joseph Sakala

Après toutes les choses que Jésus a faites lors de Sa venue, l’apôtre Jean a écrit : « Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites, et si elles étaient écrites en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on en écrirait. Amen » (Jean 21:25). Il est difficile de comprendre comment il se pourrait qu’une biographie littéralement complète des travaux de Christ puisse devenir une librairie capable de remplir le monde. Cependant, nous devrions réaliser que Ses travaux ne se sont pas terminés lorsqu’Il est retourné au ciel. D’ailleurs, elles n’ont pas commencé seulement qu’à partir du moment où Il est venu sur terre. N’oublions pas qu’Il a créé toutes choses. Les événements qui ont suivi Ses trente-trois ans sur terre n’étaient que les débuts de ce que Jésus a accompli et enseigné depuis le commencement. Lorsqu’Il priait, ce n’était que pour les oreilles de Ses douze disciples.

Dans une de Ses prières, Jésus a déclaré à Son Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; Ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et Toi en Moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:17-24).

Lorsqu’Il a envoyé le Saint-Esprit, ce fut afin que chaque croyant sache que si : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous dit Paul, dans Galates 2:20. Et que par Son Esprit, Christ pouvait facilement accomplir Sa promesse en : « leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:20). Il a aussi promis qu’Il : « bâtirai[t] Son Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16:18). Et dans cette Église, chaque membre : « …est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:23).

Ainsi, la vie et le travail de chaque véritable croyant est, dans un sens, une extension de la vie et du travail de Christ Lui-même en nous, faisant ainsi une série de biographies écrites en tous les chrétiens. En effet, l’apôtre Paul répète à ses chrétiens convertis : « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:2-4). Donc, chacune de nos vies devient un de ces livres sur les choses que Jésus a accomplies avec nous. Ne réalisez-vous pas comment votre livre est important et digne de notre divin Biographe ?

Donc, il faut aimer Sa Parole comme David le déclare, dans Psaume 119:97-99 : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. » Cette déclaration émotionnelle jaillit de la Parole de Dieu tout comme : « Que ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche. Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge » (Psaume 119:103-104).

Précédemment, dans le Psaume 19, David commença par une louange : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume  19:2-7).

Et il termine sa louange en déclarant : « Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel » (Psaume 19:9-11). Ce Psaume se concentre sur les effets pratiques que la Parole de Dieu peut avoir sur le lecteur, afin de lui donner la capacité de porter un témoignage puissant. Dans Psaume 119:98, David dit : « Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. » Et, dans Psaume 119:99, il déclare : « J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. » Dans Psaume 119:100, il confirme avec fermeté : « Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements. »

Dans la vie du croyant, la joie qui lui vient par l’amour et la douce saveur de la Parole de Dieu produit une assurance qui se traduit dans son cœur par la sanctification du Seigneur Dieu. « Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, » nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 3:15-16.

« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:4-6). Nous devrions cependant être plus engagés envers Dieu afin de nous détourner du mal. Comme David le disait si bien : « J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, afin d’observer ta parole. Je n’ai pas dévié de tes ordonnances ; car c’est toi qui m’as enseigné » (Psaume 119:101-102). David déclare également un peu plus loin, dans Psaume 119:104-106 : « Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. »

Dans Psaume 85:5-10, David demande : « Rétablis-nous, ô Dieu de notre salut, et fais cesser ton indignation contre nous ! Seras-tu toujours courroucé contre nous ? Feras-tu durer ta colère d’âge en âge ? Ne reviendras-tu pas nous rendre la vie, afin que ton peuple se réjouisse en toi ? Fais-nous voir ta bonté, ô Éternel, et accorde-nous ta délivrance ! J’écouterai ce que dit Dieu, l’Éternel, car il parlera de paix à son peuple et à ses bien-aimés, afin qu’ils ne retournent plus à la folie. Oui, son salut est près de ceux qui le craignent, afin que la gloire habite dans notre terre. » Dans la Bible, le chiffre huit semble être associé à un nouveau commencement, une nouvelle vie, une résurrection ou renouveau.

Le chiffre sept est le nombre de la plénitude et du repos, avec la semaine de sept jours utilisée depuis la semaine de recréation. La résurrection de Notre-Seigneur Jésus, qui ne peut plus jamais mourir, fut constatée le huitième jour, c’est-à-dire, le premier jour de la semaine. Il est alors significatif que huit rétablissements spirituels sont décrits dans l’Ancien Testament. Sous Moïse, sous Samuel, sous Élie, sous Asa, sous Ezéchias, sous Josué, sous Esdras et sous Néhémie. Encore plus significatif, cependant, c’est que chaque rétablissement fut centré autour de la Parole de Dieu. Par exemple, le premier fut fondé sur la loi donnée au pied du mont Sinaï. « Et Moïse prit la moitié du sang, et le mit dans les bassins, et il répandit l’autre moitié sur l’autel. Puis il prit le livre de l’alliance, et il le lut au peuple qui l’écoutait et qui dit : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit, et nous obéirons » (Exode 24:6-7).

Ensuite, beaucoup plus tard : « Samuel devenait grand, et l’Éternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. Et tout Israël, depuis Dan jusqu’à Béer-Shéba, connut que Samuel était établi prophète de l’Éternel. Et l’Éternel continua d’apparaître à Silo ; car l’Éternel se manifestait à Samuel, à Silo, par la parole de l’Éternel » (1 Samuel 3:19-21). Or, la parole de Samuel était pour tout Israël. Mais éventuellement, tout Israël se lamenta auprès du Seigneur. « Or, depuis le jour où l’arche de l’Éternel fut déposée à Kirjath-Jearim, il se passa un long temps ; et il y avait vingt ans de cela, lorsque toute la maison d’Israël soupira après l’Éternel. Et Samuel parla à toute la maison d’Israël, en disant : Si vous retournez de tout votre cœur à l’Éternel, ôtez du milieu de vous les dieux étrangers et les Ashtharoth, et rangez votre cœur à l’Éternel, et servez-le lui seul, et il vous délivrera de la main des Philistins » (1 Samuel 7:2-3).

En analysant tous les autres rétablissements, nous apprenons qu’ils furent tous fondés sur la réception et l’acceptation de la Parole de Dieu. Le dernier fut sous Néhémie. « Et la race d’Israël se sépara de tous les étrangers ; et ils se présentèrent, confessant leurs péchés et les iniquités de leurs pères. Ils se levèrent donc à leur place, et on lut dans le livre de la loi de l’Éternel leur Dieu, pendant un quart de la journée, et pendant un autre quart, ils firent confession, et se prosternèrent devant l’Éternel leur Dieu » (Néhémie 9:2-3). Il y avait d’autres ingrédients attachés à ces rétablissements, mais la Parole de Dieu en fut toujours la fondation et il ne pouvait y avoir aucune alliance ou rétablissement durable sans la Parole de Dieu.

Voilà pourquoi il est très important de nos jours, alors que le besoin d’un rétablissement est si nécessaire, que nous retournions à une étude sérieuse des Saintes Écritures, à l’obéissance de Sa Parole, ainsi qu’à la croyance de tout ce qui est écrit dans la Bible. Dans 2 Chroniques 14:11-12, nous lisons : « Alors Asa cria à l’Éternel son Dieu, et dit : Éternel ! Tu ne fais point de différence pour aider, que l’on soit nombreux ou sans force ! Aide-nous, Éternel, notre Dieu ! car nous nous sommes appuyés sur toi, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Tu es l’Éternel, notre Dieu : que l’homme ne prévale pas contre toi ! Et l’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda ; et les Éthiopiens s’enfuirent. »

Asa fut un des meilleurs rois parmi les rois de Juda. Il était l’arrière-petit-fils de Salomon et sa prière est un beau modèle montrant comment un serviteur de Dieu doit prier lorsque tout est contre lui. « Or Asa avait une armée de trois cent mille hommes de Juda, portant le grand bouclier et la lance, et de deux cent quatre-vingt mille de Benjamin, portant le petit bouclier et tirant de l’arc, tous vaillants guerriers. Mais Zérach, l’Éthiopien, sortit contre eux avec une armée d’un million d’hommes, et de trois cents chars ; et il vint jusqu’à Marésha … Alors Asa cria à l’Éternel son Dieu, et dit : Éternel ! Tu ne fais point de différence pour aider, que l’on soit nombreux ou sans force ! Aide-nous, Éternel, notre Dieu ! car nous nous sommes appuyés sur toi, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Tu es l’Éternel, notre Dieu : que l’homme ne prévale pas contre toi ! Et l’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda ; et les Éthiopiens s’enfuirent » (2 Chroniques 14:8-9, 11-12).

La Bible contient plusieurs exemples du même genre. Dans Genèse 14:8-14, nous lisons : « Alors le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d’Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsars, sortirent, et rangèrent leurs troupes en bataille contre eux dans la vallée de Siddim, contre Kedor-Laomer, roi d’Élam, Tideal, roi des nations, Amraphel, roi de Shinear, et Arjoc, roi d’Ellasar ; quatre rois contre cinq. Or, il y avait dans la vallée de Siddim beaucoup de puits de bitume. Et le roi de Sodome et celui de Gomorrhe s’enfuirent, et y tombèrent ; et ceux qui échappèrent, s’enfuirent vers la montagne. Alors ils prirent toutes les richesses de Sodome et de Gomorrhe et tous leurs vivres, et s’en allèrent. Ils prirent aussi Lot, fils du frère d’Abram, qui demeurait dans Sodome, et tout son bien, et ils s’en allèrent. Et un fugitif vint l’annoncer à Abram, l’Hébreu. Or il demeurait aux chênes de Mamré l’Amoréen, frère d’Eshcol, et frère d’Aner, qui avaient fait alliance avec Abram. Et quand Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses fidèles, nés dans sa maison, et poursuivit ces rois jusqu’à Dan. »

Il y avait aussi l’histoire de Gédéon, dans Juges 7:7 : « Alors l’Éternel dit à Gédéon : Je vous délivrerai par ces trois cents hommes, qui ont lapé l’eau, et je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le peuple s’en aille, chacun chez soi. » Et, dans Juges 8:10-11 : « Or, Zébach et Tsalmuna étaient à Karkor, et leurs armées avec eux, environ quinze mille hommes, tout ce qui restait de l’armée entière des fils de l’Orient ; car il y avait cent vingt mille hommes, tirant l’épée, qui étaient tombés. Et Gédéon monta par le chemin de ceux qui habitent sous les tentes, à l’orient de Nobach et de Jogbéha, et défit l’armée qui se croyait en sûreté. »

Et comment oublier le combat du roi Ézéchias contre Sanchérib, dans 2 Rois 19:14-19 ? « Or quand Ézéchias eut reçu la lettre de la main des messagers, et qu’il l’eut lue, il monta à la maison de l’Éternel ; et Ézéchias la déploya devant l’Éternel. Puis Ézéchias fit sa prière à l’Éternel et dit : Éternel, Dieu d’Israël, qui sièges entre les chérubins, toi seul, tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; c’est toi qui as fait les cieux et la terre. Éternel, incline ton oreille et écoute ! Éternel, ouvre tes yeux et regarde ! Écoute les paroles de Sanchérib, de celui qu’il a envoyé pour insulter le Dieu vivant. Il est vrai, ô Éternel, que les rois d’Assyrie ont ravagé les nations et leurs pays, et qu’ils ont jeté leurs dieux au feu ; car ce n’étaient pas des dieux, mais l’ouvrage des mains de l’homme, du bois et de la pierre ; aussi les ont-ils détruits. Maintenant donc, ô Éternel, notre Dieu, je te prie, délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que c’est toi, ô Éternel, qui es le seul Dieu ! » Dieu a-t-Il entendu la prière d’Ézéchias ? Regardons au verset 35 : « Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. »

Le roi David a gagné plusieurs combats durant son règne, mais nul ne fut aussi grand que celui contre Goliath. Dans 1 Samuel 17:40-45, nous lisons : « Mais il prit en sa main son bâton, et choisit dans le torrent cinq cailloux bien polis, et les mit dans la panetière de berger qu’il avait sur lui, et dans sa poche ; et, sa fronde à la main, il s’approcha du Philistin. Le Philistin vint aussi, et s’approcha de David ; et l’homme qui portait son bouclier marchait devant lui. Alors le Philistin regarda, et vit David, et le méprisa ; car c’était un jeune homme, blond et beau de visage. Et le Philistin dit à David : Suis-je un chien que tu viennes contre moi avec des bâtons ? Et le Philistin maudit David par ses dieux. Le Philistin dit encore à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. » Imaginez ce jeune homme plein de confiance qui se présente devant ce monstre et l’insulte en plus !

Dans 1 Samuel 17:46-49, David lui dit : « Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains. Et comme le Philistin, s’étant levé, venait et s’avançait à la rencontre de David, David se hâta, et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde, et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre. » Et s’en fut terminé de Goliath ! Les serviteurs de Dieu n’ont pas besoin d’une majorité pour gagner contre le péché et Satan car, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?

C’est la clé de toutes nos batailles ; nous avons besoin de demander le secours de Dieu pour combattre pour nous et Dieu le fera si nous sommes d’abord de Son côté. C’était le message du prophète Azaria à Asa. « Alors l’Esprit de Dieu fut sur Azaria, fils d’Oded. Et il sortit au-devant d’Asa, et lui dit : Asa, et tout Juda et Benjamin, écoutez-moi ! L’Éternel est avec vous quand vous êtes avec lui. Si vous le cherchez, vous le trouverez ; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera. » Le pouvoir politique, ou militaire, et même les ressources financières sont tous futiles. « Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (Psaume 124:8). Il faut prier avec cœur et avec âme.

Dans 2 Rois 23:2-3 : « Puis le roi monta à la maison de l’Éternel, et avec lui tous les hommes de Juda, tous les habitants de Jérusalem, les sacrificateurs, les prophètes et tout le peuple, depuis le plus petit jusqu’au plus grand. Et ils entendirent lire toutes les paroles du livre de l’alliance, qui avait été trouvé dans la maison de l’Éternel. Et le roi, se tenant près de la colonne, traita alliance devant l’Éternel, promettant de suivre l’Éternel et de garder ses commandements, ses témoignages et ses statuts, de tout leur cœur et de toute leur âme, pour accomplir les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple adhéra à cette alliance. » Le peuple a fait ce que Dieu lui a demandé dans Deutéronome 5:29 : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! »

Les mots « prier avec cœur », « avec âme » et « avec esprit » sont des expressions d’émotions qui, selon les Écritures, sont interchangeables. À mesure que nous avançons vers Dieu : « l’Éternel ton Dieu circoncira ton cœur, et le cœur de ta postérité, pour que tu aimes l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives » (Deutéronome 30:6). À Josué, Moïse lui donna cette instruction : « Seulement prenez bien garde de pratiquer le commandement et la loi que Moïse, serviteur de l’Éternel, vous a prescrit : d’aimer l’Éternel votre Dieu, de marcher dans toutes Ses voies, de garder ses commandements, et de s’attacher à lui, et de le servir de tout votre cœur et de toute votre âme. Et Josué les bénit et les renvoya ; et ils s’en allèrent à leurs tentes » (Josué 22:5-6).

La façon primordiale que nous Lui prouvons que nous L’aimons est de Lui obéir comme Roi en Le plaçant sur le trône de notre vie. Jésus nous a bien dit : « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21). C’est ainsi que Sa présence sera manifestée dans notre ministère envers les autres. Dans Psaume 119:145-147, le roi David dit : « Je crie de tout mon cœur ; réponds-moi, Éternel, et je garderai tes statuts. Je crie à toi ; sauve-moi, et j’observerai tes témoignages. Je préviens l’aurore et je crie ; je m’attends à ta promesse. » Un des grands privilèges que nous possédons, c’est de pouvoir parler directement à notre Père céleste, le Créateur de l’univers.

Cependant, vos prières ne sont pas toujours exaucées, parce que : « Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs » (Jacques 4:3). Mais demandez avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Il n’en était pas ainsi de David, car il priait de tout son cœur, demandant d’être rempli de la connaissance de la volonté de Dieu. Et il en fut de même de Paul. « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, » déclare Paul dans Colossiens 1:9-14.

Alors : « Approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:22-23). Notez cependant que, dans la prière de David, dans Psaume 119:145-152, il dit : « Je crie de tout mon cœur ; réponds-moi, Éternel, et je garderai tes statuts. Je crie à toi ; sauve-moi, et j’observerai tes témoignages. Je préviens l’aurore et je crie ; je m’attends à ta promesse. Mes yeux préviennent les veilles de la nuit pour méditer ta parole. Écoute ma voix selon ta bonté ; Éternel, fais-moi revivre selon ton ordonnance ! Ceux qui ont de mauvais desseins s’approchent ; ils se tiennent loin de ta loi. Tu es proche, ô Éternel, et tous tes commandements sont la vérité. Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Il mentionne aussi ceux qui ont de mauvais desseins, et qu’eux se tiennent loin de Sa loi. « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » (Psaume 119:153-154).

Cette prière n’était pas une routine. David avait souvent des ennemis qui lui voulaient du mal et ses prières le poussaient à se mettre à genoux, parce qu’elles le tenaient réveillé toute la nuit. Combien de temps s’est-il passé depuis votre dernière conversation avec Dieu ? Combien de temps depuis que vous lui racontiez les secrets de votre cœur ? Et combien de temps depuis que vous êtes resté sur vos genoux jusqu’au moment où vous avez vu la lumière du jour briller ? Heureusement que Jérémie a enregistré cette promesse venant directement de Dieu : « Vous me chercherez, et vous me trouverez ; car vous m’aurez recherché de tout votre cœur » (Jérémie 29:13).

Nous n’avons analysé seulement que quelques circonstances où Dieu est intervenu dans la vie de ceux qui Lui ont fait confiance. Imaginez maintenant d’écrire en détail chacune de ces histoires dans un livre et vous comprendrez pourquoi Jean a fait sa déclaration du début : « Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites, et si elles étaient écrites en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on en écrirait. Amen » (Jean 21:25). Mais Jésus agit toujours dans la vie de ceux qui Lui font confiance et il en sera ainsi jusqu’au moment où Il viendra établir le Royaume de Son Père sur cette terre.