Rendre culte à l’autel du « MOI »

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Octobre 2023

Par Jerry Barrett

« Les angoisses de ceux qui courent après un autre, seront multipliées. Je ne ferai point leurs aspersions de sang, et leur nom ne passera point par ma bouche. »

Psaumes 16:4

« Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. »

Exode 20:3

L’adoration de soi-même va bon train dans la société moderne. Comment pourrait-on expliquer autrement la prépondérance des posts de médias sociaux qui contiennent des selfies ? Un grand nombre de gens sont devenus égocentriques au point de friser l’idolâtrie.

Le dictionnaire Webster définit comme suit l’idolâtrie : « culte aux idoles ou dévotion, ou révérence envers une personne ou une chose quelconque ».  Avec le déclin du nombre de chrétiens déclarés, ainsi que la diminution du nombre de paroissiens dans l’église, il apparaît tout à fait évident que « Moi » est devenu plus important que Lui.

Le problème n’est pas nouveau. Il y a longtemps que l’homme croit avoir toujours raison. Le livre d’Osée nous dit qu’Israël ne tenait pas compte des commandements de Dieu et qu’il adaptait plutôt sa religion aux païens l’entourant.

À partir de la fin des années 1970, et durant les années 1980, la culture du narcissisme a explosé. Ceux qui ont atteint leur majorité lors de cette période furent surnommés la « Génération du Moi ». Les livres traitant de la soi-disant estime de soi prévalurent dans les librairies, car les Américains cherchaient à « se retrouver ». L’accomplissement de soi était devenu plus important que la responsabilité sociale.

La descendance de cette génération – appelée Milléniaux – est maintenant surnommée la « Génération du Moi, Moi, Moi ». Envolés les jours où l’on gagnait sa vie, et où l’on retirait de la fierté pour un travail bien fait. Au lieu de cela, on a remplacé ça par des trophées de participation découlant d’une populace encore plus égoïste.

De gauche à droite : Elon Musk au sommet de sa giga-usine ; Mark Zuckerberg fait sa promotion ainsi que celle de son Métavers ; des femmes insensibles en face d’une explosion de gaz ; Nancy Pelosi et les femmes libérales de la Cour Suprême ; et mettre sa vie en danger pour avoir une photo.

Cette génération se juge digne de promotions à tous les deux ans, que ses performances de travail aient été exemplaires ou non. Dans un sondage de 2007, quatre fois plus de gens de cette génération préféreraient être assistant personnel d’une personne célèbre que d’être sénateur ou le p-d-g d’une entreprise majeure. L’Étude Nationale sur la Jeunesse et la Religion a trouvé que soixante pourcent des Milléniaux voudraient pouvoir « ressentir ce qui est droit » dans une situation morale.

Cet état d’esprit coïncide avec l’émergence « d’influenceurs » pourchassant le popularité et la célébrité sur les médias sociaux. C’est la mise en capsule de la fameuse phrase : « L’aveugle qui conduit l’aveugle. »

En outre, pendant cette ère, les doctrines nouvel âge infiltrèrent la chrétienté. La prise de pouvoir libérale de l’église s’est faite avec acharnement afin d’y enlever les doctrines bibliques rigoureuses. Les chaires de tout le pays furent occupées par des leaders tièdes plus intéressés à l’argent et au standing dans la communauté qu’au salut de leurs membres.

Il en est maintenant de l’Amérique comme il en était de l’Israël ancien. Notre pays a remplacé Dieu par les idoles de son choix. Il n’y a plus de bastions de la façon biblique de vivre. Beaucoup de gens choisissent plutôt de croire qu’ils peuvent manipuler Dieu afin qu’Il cède Son pouvoir au profit de leur propre agenda mondain.

En d’autres mots, Dieu est devenu le serviteur de nos agendas au lieu que nous soyons Ses serviteurs. Cela ne finira certainement pas bien pour un grand nombre d’entre eux. L’on a perdu le sens du mérite devant notre Seigneur et Sauveur. Dans 1 Jean 2:15-17, nous lisons :

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde ; si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. Car tout ce qui est au monde, c’est-à-dire, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est point du Père, mais est du monde. Et le monde passe, avec sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. »

L’apôtre Paul, toujours vigilent dans ses enseignements, avertit ceux qui choisissent les plaisirs charnels au lieu des spirituels. Dans 1 Corinthiens 10:5-6, il dit :

« Mais Dieu n’a point pris plaisir en plusieurs d’eux ; car ils ont été accablés au désert. Or ces choses ont été des exemples pour vous, afin que nous ne convoitions point des choses mauvaises, comme eux-mêmes les ont convoitées; »

Paul enseigne également dans Romains 1:21-22 :

« Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ils ne lui ont point rendu grâces, mais ils sont devenus vains en leurs discours, et leur cœur destitué d’intelligence, a été rempli de ténèbres. Se disant être sages ils sont devenus fous. »

Ceux qui croient aveuglément que Dieu a béni l’Amérique et que rien de mauvais ne peut nous arriver souffrent d’une grande désillusion. Lorsque l’élite donnera ses ordres de marche à ses sous-fifres, même les prétendus chrétiens les plus tièdes seront ramassés. Lorsque les camps de concentrations – fort probablement appelés « Centres de rééducation » – seront peuplés, la réalité les rattrapera certainement.

Les personnes qui sont réellement régénérés dans le sang de Christ savent se préparer. La persécution est pour bientôt, parce que ceux qui ont choisi de vivre de manière charnelle ne trouveront pas agréable de se faire réprimander.

Les vrais chrétiens vont suivre Sa Parole et seront contents. Paul en parle dans 1 Timothée 6:6-8 :

« Or la piété avec le contentement d’esprit, est un grand gain. Car nous n’avons rien apporté au monde, et aussi il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Mais ayant la nourriture, et de quoi nous puissions être couverts, cela nous suffira. »

Malheureusement, beaucoup chercheront encore à pourchasser les plaisirs matériels et la gratification instantanée. Beaucoup de gens disent vouloir aller au ciel, mais seulement pas tout de suite. Ils vivent le meilleur de leur vie et ils ne veulent pas que cela change.

Paul a dit que « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux » dans une lettre à Timothée. Ce ramassage de trucs est primordial à leur bonheur allégué. Or, tristement, ils ignorant l’enseignement de Jésus dans Matthieu 6:24 : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre ; vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. »

Prendre soin de sa famille n’entraîne pas la convoitise du sale fric. Ceux qui ont un toit sur la tête, de la nourriture à manger, des vêtements à porter et l’amour de Jésus dans le cœur sont un groupe contenté.

Les parents qui aiment leurs enfants vont les corriger. Ils les instruisent à vivre de façon biblique. L’attrait de faire comme les autres sera certainement fort, mais avec le solide fondement de Jésus-Christ, cela peut se combattre. Dans Hébreux 12:9-14, Paul a écrit :

« Et puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés et que malgré cela nous les avons respectés ; ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits ? et nous vivrons. Car par rapport à ceux-là, ils nous châtiaient pour un peu de temps, suivant leur volonté ; mais celui-ci nous châtie pour notre profit, afin que nous soyons participants de sa sainteté. Or tout châtiment ne semble pas sur l’heure être un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice à ceux qui sont exercés par ce moyen. Relevez donc vos mains qui sont faibles, et fortifiez vos genoux qui sont déjoints. Et faites les sentiers droits à vos pieds ; afin que celui qui chancelle ne se dévoie point, mais plutôt qu’il soit remis en son entier. Recherchez la paix avec tous ; et la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur. »

Il se peut que l’Amérique ait été bénie, mais elle a tourné le dos à notre Seigneur. La dégradation spirituelle a été rapide et profonde. Il est bien d’aimer encore notre pays, mais il ne doit pas être placé au-dessus de Jésus. Le jour du jugement approche. Soyez toujours vigilent dans votre cheminement et continuez à témoigner de Son amour pour tous.

« Si nous vivons par l’Esprit, conduisons-nous aussi par l’Esprit. Ne désirons point la vaine gloire, en nous provoquant l’un l’autre, et en nous portant envie l’un à l’autre » (Galates 5:25-26).


   Par Sandra Myers

Les dernières tendances dans la recherche de l’immortalité

Je serai comme le Très-Haut

 « Les jours de l’homme sont déterminés, le nombre de ses mois est entre tes mains, tu lui as prescrit ses limites, et il ne passera point au delà. »

Job 14:5

Dieu a fait l’homme à Son image et Satan essaie depuis lors de refaire l’homme à sa propre image. Voici des rapports de diffuseurs de nouvelles qui relatent les derniers efforts actuels de l’homme cherchant à acquérir l’immortalité.

Texe Marrs vous a dit, dans son livre Robot Alchemy comme dans son message audio Le transhumanisme et l’immortalité, que le but de l’homme est de se refaire en un dieu. Plus récemment, Jerry Barrett et le pasteur Matt Furse ont parlé ensemble de Yuval Noah Harari dont la vision, partagée par le Forum Économique Mondial, est que les êtres humains atteindront l’immortalité digitale. Harari ne croit pas en Dieu. Dans son monde, les humains sont des organismes piratables qui deviendront des cyborgs. Il a pour but le transhumanisme.

La meilleure façon pour moi d’illustrer les derniers sommets de cette folie est de reproduire de petites portions d’articles de ma recherche. Il y a tellement plus.

D’Hollie Richardson de The Gardian :

« Jusqu’à tout récemment, Bryan Johnson payait des centaines de milliers de dollars pour se faire infuser tous les mois un litre du jeune plasma de son fils adolescent dans son système sanguin vieillissant. “Je n’ai jamais fait aussi attention à ce qu’il mange… parce que cela devait entrer dans mon corps”, a dit l’entrepreneur américain en technologie dans un nouveau podcast, The Immortals. Il a aussi fait pomper son propre plasma dans le corps de son père de soixante-dix ans pour l’aider à améliorer sa santé physique et cognitive déclinante. “Ce fut un des moments les plus significatifs de toute sa vie. Et il en fut de même pour moi.” Johnson continue à payer 2 millions $ par année à une équipe de chercheur enquêtant sur la manière de vivre plus longtemps – et il n’est certainement pas le seul riche de Silicon Valley se vouant à la recherche de la vie éternelle » [l’emphase est la mienne].

« Je n’ai jamais fait aussi attention à ce qu’il mange. » Bryan Johnson, 46 ans, et son fils Talmage, dont le plasma lui fut infusé. Bryan (le père) a également transmis son plasma sanguin à son père de soixante-dix ans. [Photographie : Magda Wosinska/Magdalena Wosinska]

« Johnson n’est qu’une des personnes extraordinaires dont parle la reporter et psychologue technologique Aleks Krotoski et qui essaient de défier la mort. C’est une investigation ridicule, fascinante et parfois terrifiante – laquelle elle a débuté comme élément de son diplôme en 2003. L’aube de l’Internet signifiait “on aurait dit que tous les rêves de science-fiction devenaient possibles”, incluant la singularité technologique – la technologie mélangée à l’humanité afin de créer une “existence post-humaine”. Finalement, dit-elle, cela veut dire que “nous serons des êtres immortels”. À l’époque, comme tout le monde, Krotoski écrivit que c’était “de la folie”. Deux décennies plus tard, toutefois, l’idée marginale fait son chemin dans le courant dominant : “Cela a pris racine dans Silicon Valley, en particulier parce que la technologie a énormément avancé dans les cinq dernières années”. »

Johnson recherche l’immortalité dans la chair pour ainsi jouir de ses activités charnelles. Harari se contente de préserver ses philosophies perverties pour une éternité sans chair.

Elon Musk cherche à mêler les deux avec son Neuralink. En surface, dans les premiers stades, cela représente des bénéfices pour ceux qui sont paralysés en récupérant leur fonction corporelle. Insérez une puce dans le cerveau, contournez et reprogrammez le corps pour qu’il réagisse à cette puce. Comme conséquence moins bienveillante, on pourrait créer des automates presque sans esprit pour suivre les ordres de l’élite, esclaves dépourvus de la volonté pour refuser d’être des super-soldats ou des chauffeurs.

Une note en passant : Le nombre d’enfants autistes (conséquemment adultes) incapables de prendre soin d’eux-mêmes explose. Y aura-t-il d’autres expériences humaines non autorisées en chemin ? Je peux déjà l’entendre : « Si nous insérons cette puce dans le cerveau de votre enfant autiste, les programmons et les rendons plus fonctionnels, il vivra mieux parce que, après tout, qu’arrivera-t-il une fois que vous serez partis ? »

Qui a besoin d’êtres humains ? De Reuters :

« EHOVOT, Israël – Des scientifiques d’Israël ont créé un modèle d’embryon humain à partir de cellules souches dans un laboratoire sans employer de sperme, sans œuf et sans utérus, jetant un coup d’œil unique sur les premiers stades du développement embryonnaire.

« Le modèle ressemble à un embryon âgé de 14 jours lorsqu’il acquière des structures internes, mais avant qu’il pose les fondations des organes corporels, selon l’équipe de l’Institut Weizmann de Science d’Israël.

« L’étude rejoint six autres modèles similaires d’embryons presque humains publiés un peu partout dans le monde par des équipes. »

Plus de domaines de recherche

Un léger coup d’œil dans la recherche pour résoudre le dilemme de l’immortalité nous conduit sur une variété de fronts : médicaments et suppléments anti-âge – dont certains que vous prenez sans doute ; la nanotechnologie comme les machines de réparation cellulaire ; le clonage et le remplacement de parties du corps ; la révision de gènes – si un cancer court dans la famille, on peut le réviser tout de suite ; le vieillissement – rajeunissement en enlevant les dommages de l’âge par l’utilisation de cellules souches et d’ingénierie tissulaire.

Quoi d’étonnant à ce que ces hommes aient peur du vieillissement et de la mort ! Je me sens mal pour eux. Leur vanité dirige leur exaltation désespérée d’être comme le Très-Haut, mais notre vie entière n’est qu’une vapeur d’eau.

« Qui toutefois ne savez pas ce qui arrivera le lendemain car qu’est-ce que votre vie ? ce n’est certes qu’une vapeur qui parait pour un peu de temps, et qui ensuite s’évanouit » (Jacques 4:14).

 

 




D.438 – La véritable adoration

Par Joseph Sakala

ne femme samaritaine a exprimé ceci à Jésus : « Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Jésus lui dit : Femme, crois-moi ; le temps vient que vous n’adorerez plus le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; pour nous, nous adorons ce que nous connaissons ; car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. Cette femme lui répondit : Je sais que le Messie, celui qu’on appelle Christ, doit venir ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle » (Jean 4:20-26). Alors que Jésus défendait à Ses propres disciples de dire à quiconque qu’Il était le Messie, Jésus profite de cette occasion pour l’annoncer à une païenne.

Le mot « adorer » est fréquemment utilisé de nos jours dans les cercles religieux, sans pourtant que soient appréciées les précisions spécifiquement établies pour l’adoration. Nous voyons des chorales d’adoration, des équipes d’adoration, des manuels d’adoration, des confréries d’adorations et j’en passe. Très souvent, la compréhension vitale d’adoration est incomprise. Dans l’hébreu original, comme dans le grec, le mot traduit « adorer » veut simplement dire se prosterner. Nous le voyons pour la première fois dans Genèse 18:1-2 : « Puis l’Éternel apparut à Abraham aux chênes de Mamré, comme il était assis à la porte de la tente, pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui. Et dès qu’il les vit, il courut au-devant d’eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre. » Abraham s’est prosterné en un acte de soumission pour manifester son désir de vouloir faire la volonté de l’Éternel.

La dernière fois que nous voyons le mot « adorer » utilisé, c’est dans Apocalypse 22:8-9 : « Et moi, Jean, je suis celui qui a vu et entendu ces choses. Et après les avoir entendues et vues, je me jetai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit : Garde-toi de le faire ; car je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. » Notez que l’ange n’accepte pas que Jean l’adore. Alors, si vous entendez parler qu’il y a eu l’apparition d’un ange, d’un saint ou d’une sainte quelconque qui aurait accepté de se faire adorer, méfiez-vous de ce genre d’apparition ! Seul Dieu, notre Créateur et Sauveur, est digne d’être véritablement adoré. Cette adoration comprend de se prosterner simplement devant Dieu en soumission totale pour faire Sa volonté. Voilà pourquoi l’adoration doit être « en esprit et en vérité ». Notre esprit doit se soumettre entièrement à Dieu qui est Lui-même Esprit, et cela ne peut se faire que dans la vérité.

Souvenez-vous toujours des paroles de Jésus concernant le Saint-Esprit qu’Il allait envoyer vivre dans Ses disciples. « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui Me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à Moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15). Et Il l’a fait de quelle manière ? En révélant la Parole de Dieu à ceux qui ont écrit le Nouveau Testament, exactement comme Il l’a fait pour l’Ancien. « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21).

Ceux qui pensent que la Sainte Bible n’est qu’une accumulation d’écrits rédigés par des hommes laconiques qui avaient décidé d’écrire un livre pour nous faire connaître un Dieu n’ont aucune idée de ce qu’ils avancent. Le fait de ne pas croire en Dieu et de L’enseigner enlève-t-il l’existence de Dieu ? « Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:3-4).

Dans Sa prière au Père avant d’être crucifié, Jésus a prié pour Ses brebis. « Je leur ai donné Ta Parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et Je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (Jean 17:14-19).

Un homme peut-il se sanctifier lui-même ? Impossible ! Seul Dieu, qui est Lui-même Saint, peut sanctifier un humain. Alors, ceux qui prétendent que Jésus n’était pas « Emmanuel » – Dieu parmi nous – font un menteur du seul Sauveur Jésus, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Toutes les religions du monde ont leurs dieux qu’elles adorent, mais la véritable adoration doit être continuellement dirigée vers le Créateur de tout ce qui existe. Elle doit être faite en toute humilité et en toute soumission dans le désir de vouloir faire Sa volonté telle que décrite dans Sa Parole, étant guidé par Son Saint-Esprit et, par le fait même, en glorifiant Christ. Regardons ensemble une autre occasion d’adoration.

Dans Genèse 22:5, nous lisons ceci : « Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous. » Nous avons tendance à croire qu’adorer Dieu veut dire Lui chanter des cantiques, Lui faire des témoignages de fidélité ou écouter un puissant sermon sur le Plan de Dieu pour l’humanité. C’est bien de faire cela, mais il est évident que ce n’est pas le cas dans le verset que nous venons de lire. Parce qu’Abraham avait l’intention d’offrir son fils Isaac comme sacrifice sur un autel, en accord avec le commandement qu’il avait reçu de Dieu. Et, de plus, Isaac était d’accord pour être sacrifié. Car : « Abraham prit le bois de l’holocauste, et le mit sur Isaac son fils. Puis il prit dans sa main le feu et le couteau, et ils s’en allèrent tous deux ensemble » (v. 6). Fait à noter ici, Isaac n’était pas un petit enfant, mais plutôt un jeune homme.

Ainsi, le mot « adorer » veut dire « se prosterner en toute obéissance à la volonté de Dieu », qui seul mérite d’être adoré. Donc, l’acte suprême d’adoration d’Abraham était de consentir volontairement à sacrifier son fils bien-aimé pour plaire à la demande de Dieu, sans hésitation aucune. Il avait tellement foi en cette demande de Dieu qu’Abraham a : « pensé en lui-même que Dieu pouvait même le ressusciter des morts. Aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19). C’est la raison pour laquelle il avait dit à ses deux serviteurs : « Nous adorerons, puis nous reviendrons vers vous. » Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que : « Abraham reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée » (Romains 4:11). Abraham n’eut ni doute ni crainte à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu. Cet homme était vraiment puissant dans la foi.

Dans le Nouveau Testament, le mot grec pour « adorer » veut également dire « se prosterner selon la volonté de Dieu ». Il apparaît pour la première fois lorsque, Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem. Dans Matthieu 2:2, ils dirent : « Où est le roi des Juifs qui est né ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. » Donc, il y a bien longtemps de cela, un grand homme sur la terre, s’est prosterné devant Celui qui est descendu du ciel avec deux anges à Ses côtés, pour lui rendre visite. Dans le Nouveau Testament, des mages de l’Orient sont venus se prosterner devant Celui qui est descendu du ciel, prenant une forme humaine, en Lui apportant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Le seul qui fut digne d’adoration.

Dans Jean 15:1-5, Jésus a dit ceci à Ses disciples : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Le commandement de Jésus exigeait de demeurer en Lui afin de porter beaucoup de fruit. Dans Jean 14:25, Jésus leur dit : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. »

Dans Jean 14:8-11 : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père. Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les oeuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces oeuvres mêmes. » Regardons ce que Jésus ajoute dans les versets 12 à 14 : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »

Malgré ce que nous venons de lire : « Les chrétiens unitariens croient que Jésus Christ est le Fils de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Ils croient au caractère divin de sa mission et de ses doctrines. Ils croient que l’Évangile que Jésus proclama émane de Dieu. Que la connaissance ainsi obtenue, la moralité prescrite, l’esprit insufflé, l’approbation reçue, les promesses faites, les perspectives d’avenir manifestées, les récompenses offertes, les punitions encourues, tout cela provient du grand Yahvé (ou Jéhovah selon les traductions). Ils ne croient cependant pas que Jésus Christ est le Dieu Suprême. Ils croient que, bien qu’exalté bien au-dessus de toute autre créature intelligente, Jésus est un être distinct, inférieur et dépendant du Père Tout-Puissant » [par Samuel Barrett, 1825].

Non seulement Jésus dévoile que Lui et le Père est la même personne, mais Il nous confirme également que, si nous demandons quelque chose au Père en Son nom, c’est Jésus qui le fera. Jésus nous transmet donc Son pouvoir pour accomplir Son œuvre, tout comme Jésus a admis que lorsque’Il parlait, c’est le Père qui parlait par la bouche de Jésus. Autrement dit, Dieu le Père parlait au-travers de Sa propre chair humaine : Jésus-Christ. Et en parlant du Saint-Esprit, Jésus leur dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous » (Jean 14:15-17).

Donc, la promesse de Jésus, qui fut la Parole de Dieu vivant en être humain, était claire. Que l’Esprit de Dieu (le Consolateur), l’Esprit de vérité, vivrait en nous éternellement, parce que nous Le connaissons, mais que le monde ne peut pas recevoir maintenant, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point. Mais pour nous, dans Jean 14:20-21, Jésus ajoute : « En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. »

Le véritable converti doit toujours se souvenir que c’est un éminent privilège d’appartenir à Jésus, car Il nous dit que : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que Je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Notez que, dans tout cela, il y a une exigence, celle de garder Ses Commandements. Si nous faisons cela Dieu continuera de demeurer en nous et nous dans Son amour. Et, dans Jean 15:11, Jésus ajoute : « Je vous ai dit ces choses, afin que Ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. »

Non seulement devons-nous demeurer en Lui dans ce monde, mais également dans Son Royaume durant l’éternité. Avant de quitter Ses disciples Jésus leur a promis : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place [dans le Royaume]. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-3). Pour ceux qui ont encore des doutes, Jésus leur dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Jésus est le seul nom : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Mais malgré cela, déclare Paul : « il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère, » dit Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 4:3-5. C’est la onzième mention du mot « vérité » dans les deux lettres de Paul à Timothée. Paul ne lui écrivait pas sur l’importance d’être véritable en général, mais au sujet d’un corps spécifique d’informations concernant Jésus-Christ et Son importance vitale. Ainsi, « la vérité » était un thème très important dans les deux lettres de Paul à son jeune pasteur et, par extension, à tous les pasteurs appelés par Dieu.

Paul parle d’abord de la « connaissance de la vérité » requise pour le salut. Paul lui déclare : « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:3-6). Ensuite, il lui parle de la vérité en Christ : « pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité » (v. 7).

Puis, Paul lui déclare : « Je t’écris ceci, espérant d’aller bientôt vers toi, et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:14-16). « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie, » dit Paul à Timothée, dans 1 Timothée 4:1-6.

Paul insiste sur l’importance d’étudier la Bible comme Parole de Vérité. « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:15-18). Ainsi que leur véritable repentance qui requiert la confirmation de la vérité. « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:24-26).

Paul a aussi mis en garde Timothée contre les faux enseignants. « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là », dit Paul dans 1 Timothée 6:3-5. « …ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7).

La raison pour laquelle ils ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité, c’est que, désireux d’entendre des choses agréables et des doctrines confortables qui ne viennent en rien déranger leur quotidien douillet, ils s’amassent des doctorats selon leurs convoitises et ferment l’oreille à la vérité, et se tournent ainsi vers des fables. À Ses disciples, par contre, Jésus a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. » À Philippe qui lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit, Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:8-9). Mais à ceux qui disent comme Pilate : « Qu’est-ce que la vérité ? », c’est, soit qu’ils la recherchent, mais ne l’ont pas encore trouvée, ou soit qu’ils ne sont pas intéressés à faire le moindre effort pour la trouver. Croyez-vous toujours que toutes les religions sont bonnes et mènent au véritable Dieu ? Croyez-vous encore que vous puissiez être sauvés par Mahomet ou par Bouddha, par Hari Krishna ou tout autre faux dieu ? Ou alors par le faux Jésus que l’on prêche dans de nombreuses églises chrétiennes enseignant un autre évangile ?

Regardons cette belle salutation de l’apôtre Jean à l’Église : « L’Ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité, À cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité » (2 Jean 1:1-2). Le mot « vérité » apparaît plus souvent dans l’Évangile et les épîtres de Jean que dans tout autre livre du Nouveau Testament. Il devient alors évident qu’un des plus grands thèmes des Écritures de Jean est la vérité ! L’Éternel est en effet le Dieu de la vérité, car la parole de l’Éternel est droite et toute Son œuvre est faite avec fidélité. Jésus était l’incarnation même de la vérité dans une chair humaine lorsqu’Il a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

La vérité réside éternellement en Christ, car la Bible nous révèle qu’Il est le Créateur de tout ce qui existe et, par le fait même, Jésus est la définition de la vérité. Mais comment est-il possible que cette vérité puisse demeurer en nous et être avec nous durant l’éternité ? C’est impossible en l’homme naturel. Cela peut seulement arriver par le Saint-Esprit et c’est ce que Jésus nous a promis lorsqu’Il est monté au ciel vers Son Père. Regardons ensemble cette magnifique promesse de Christ quand Il a déclaré : « Je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:16-20).

Cela étant ainsi, avec le Saint-Esprit vivant toujours en nous, nos paroles, nos actions et nos vies entières devraient être constamment caractérisées par la vérité. « C’est pourquoi, » nous dit Paul, « ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres » (Éphésiens 4:25). À cela, l’apôtre Jean ajoute : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7).

Mais étant encore dans la chair, nous pouvons néanmoins pécher. Lorsque nous péchons : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ, » nous déclare Paul, dans Philippiens 4:7. Cette précieuse promesse est fondée sur Sa protection, établie dans notre cœur et dans nos pensées au-travers de Sa paix.

Essayez d’imaginer un cercle d’anges qui vous protège. Y croyez-vous ? Ou bien, sommes-nous comme le serviteur d’Élisée « qui se leva de grand matin et sortit ; et voici, des troupes, avec des chevaux et des chars, environnaient la ville. Et son serviteur lui dit : Hélas ! mon seigneur, comment ferons-nous ? Et Élisée pria et dit : O Éternel, daigne ouvrir ses yeux et qu’il voie ! Et l’Éternel ouvrit les yeux du serviteur, et il vit ; et voici, la montagne était pleine de chevaux et de chars de feu, autour d’Élisée » (2 Rois 6:16-17). Mais c’est aussi une guerre spirituelle que nous avons a combattre ! Et Paul lui-même a déclaré ceci, dans Romains 7:23 : « Mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. »

Si ce n’était pas de la paix, qui excède toute compréhension humaine, nous succomberions très rapidement à toute tentation de Satan. Or, il est possible d’être vainqueur, mais seulement avec Christ. Car : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16:33). La paix de Dieu est une paix surnaturelle, pas une fausse paix qui vient de la méditation transcendantale ou le rejet strictement humain du lion rugissant qui tente de vous dévorer. L’apôtre Pierre nous met en garde, dans 1 Pierre 5:8-9 : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. »

Cette paix nous vient directement de Jésus notre Seigneur, qui nous a déclaré : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27). Elle nous vient au-travers de Ses instructions afin que nous puissions avoir cette paix. Puisque cette paix surnaturelle nous vient directement de Dieu, elle nous vient par les Écritures et doit régner dans nos cœurs. Alors, Paul, dans Colossiens 3:5-7, nous demande : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. »

Il ne peut y avoir de vacillation, ni d’hésitation au sujet de la source, de l’autorité, de notre capacité ou de la stabilité de cette paix de Christ. Car la guerre qui fait rage dans nos membres ou dans notre corps peut dissiper la vision de la protection divine dans notre cœur et notre esprit. « Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ;  et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:6-8). Alors : « que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse » dit Paul, dans Colossiens 3:15-16.

Soyons reconnaissants comme Paul qui, dans Philippiens 4:10-13, nous confie : « Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie. » Le mot « content », dans notre langage moderne, a une connotation négative, donnant l’impression que l’on n’a que peu d’ambition.

Tandis que, dans le grec – que le Saint-Esprit a choisi pour ce passage – il exprime une autosuffisance capable de vaincre les circonstances qui s’opposent au but que quelqu’un s’est fixé pour le poursuivre en dépit des difficultés. Paul avait expérimenté la faim et l’abondance. Il savait fort bien accepter l’obscurité comme la célébrité dans sa mission. Parfois, il avait plus que les ressources nécessaires pour accomplir ce que Dieu lui demandait de faire, mais d’autres fois, les ressources se faisaient rares. Peu importe, Paul avait appris à être autosuffisant. Et c’est la même chose pour chaque chrétien converti aujourd’hui. Car cette autosuffisance vient également de ce même Dieu qui nous appelle.

Notre problème est que, trop souvent, nous cherchons exclusivement la solution physique et nous négligeons la solution que Jésus nous fournit par Sa grâce. Voici ce que Jésus a dit à Paul : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Les ressources de notre Dieu omnipotent sont suffisantes pour tout accomplir. « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13:5). Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Et c’est à ce Dieu que nous devrions offrir la véritable adoration.




D.340 – Adoration des idoles

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Par Joseph Sakala

Dans Habakuk 2:18-20, le prophète dit : « A quoi sert l’image taillée, pour que le sculpteur la taille ? A quoi sert l’image de fonte, docteur de mensonge, pour que l’ouvrier qui l’a faite place en elle sa confiance, en fabriquant des idoles muettes ? Malheur à celui qui dit au bois : Réveille-toi ! et à la pierre muette : Lève-toi ! Enseignera-t-elle ? Voici, elle est couverte d’or et d’argent, et il n’y a aucun esprit au-dedans d’elle ! Mais l’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa présence ! » Quelle folie chez ceux qui adorent des idoles de bois et de pierre sans vie en elles, même si on les recouvre d’or et d’argent ! Peuvent-elles vivre pour devenir des enseignants ? Même un enfant ne croirait pas une telle absurdité. Pourtant, des milliards d’adultes, considérés comme intelligents, adorent ces images taillées sans même le réaliser dans leur séduction.

Par exemple, tel est le cas chez de nombreux professeurs d’université. Dans tous les pays du monde, ces fiers pourvoyeurs de fausse science endoctrinent l’esprit des jeunes avec la croyance aberrante que des substances inorganiques ont pu devenir, d’une façon magique, des substances vivantes primaires et, éventuellement, s’organiser par une évolution progressive pour devenir finalement des humains. Notez qu’aucun de ces « érudits » n’oserait suggérer que le simple bois et la pierre puissent soudainement devenir humains. Même les anciens idolâtres ne l’ont pas prétendu. Ces savants présument uniquement que le temps, beaucoup de temps, a pu créer la possibilité de développer des humains à partir d’une substance élémentaire, ce que même les anciens philosophes ne pouvaient imaginer. Leur notion insolente débute un peu comme ceci : « Au commencement, il y avait l’hydrogène… »

Ils ne se moqueront pas toujours de Dieu. La vie ne peut venir que de Celui qui est déjà vivant : Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. L’idole en bois du païen est aussi scientifique que les prototypes évolutionnaires de nos athées intellectuels modernes. Aucun d’eux n’a la prédisposition ni le pouvoir de créer la vie. « Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, un ouvrage de mains d’homme. Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux, et ne voient pas. Elles ont des oreilles, et n’entendent pas ; elles ont un nez et ne sentent pas ; des mains, et ne touchent pas; des pieds, et ne marchent pas ; elles ne rendent aucun son de leur gosier » (Psaume 115:4-7). Et Dieu termine en disant : « Ceux qui les font, et tous ceux qui s’y confient, leur deviendront semblables » (v. 8). Avez-vous déjà entendu un Bouddha prêcher ? Pourtant, au delà d’un milliard d’humains l’adorent !

Dieu seul peut créer la vie et peut même nous instruire au travers de Sa création. Dans Job 12:7-9, nous lisons : « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? » Ce beau passage biblique devrait alors régler toute initiative d’adorer des idoles, non ? Absolument, mais seulement si le monde est disposé à croire ce que la Parole de Dieu nous déclare. Néanmoins, depuis le péché de nos premiers parents, les humains ont toujours voulu déterminer ce qu’ils voulaient adorer. Ils avaient résolu de prendre la responsabilité de déterminer eux-mêmes ce qui était bien et ce qui était mal. Et cette adoration a pris de nombreuses formes tout au long des siècles, car il existe toutes sortes d’idolâtries très subtiles, mais très efficaces, que Satan a continuellement utilisées et utilise encore de nos jours. Un de ces domaines, c’est la musique.

Dans Ézéchiel 28:13-14, Dieu nous dit ceci de l’archange Lucifer : « Tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. » Donc, nous découvrons que, parmi les talents de Lucifer, la belle musique était à sa disposition pour instruire les humains en leur apportant la lumière de la Parole de Dieu. Dans Ézéchiel 28:14, Dieu déclare : « Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. » Il avait reçu la tâche d’être le porteur de la lumière de Dieu aux humains. D’ailleurs, Lucifer veut dire « porteur de lumière », mais quelque chose est survenu soudainement dans son comportement.

Dans Ézéchiel 28:15-17, Dieu continue : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. » À cause de sa beauté, il est possible qu’il se soit mis à conjecturer que les humains l’adoreraient comme un dieu. Mais quelle ne fut pas sa surprise d’apprendre : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous [les anges] des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Ce porteur de lumière était destiné à servir ceux qui doivent hériter le salut : les humains que Dieu a créés à Son image et à Sa ressemblance !

Est-ce à ce moment que Lucifer s’est révolté contre son Créateur au point de vouloir s’attaquer au trône de Dieu ? Le prophète Ésaïe nous donne un compte-rendu de sa rébellion alors que Dieu le questionne ainsi : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Depuis ce temps, Lucifer, le plus bel archange de Dieu, est devenu Satan le diable, l’adversaire de Dieu. Alors, chers amis, ne faites plus l’erreur d’inter-changer les noms de Lucifer et de Satan. Lucifer était l’archange de Dieu, tandis que Satan est un contradicteur temporaire de Dieu, voulant maintenant détruire l’humanité. Satan utilise la musique comme un des nombreux dispositifs du processus de cette destruction. L’histoire nous indique clairement que chaque génération a développé sa propre musique qui convenait bien à son style de vie. Quelqu’un né dans les années 1940 se souvient sûrement de l’ère de la musique « big band ». Au début des années 1950, c’était l’époque « country » avec ses plaintes et ses peines chantées au son de la mélodie. Vint la période de la mixtion des pièces classiques, suivi du « rock‘n’roll » et de l’âge électronique de notre époque. C’est ainsi que chaque génération de chanteurs a produit sa complainte particulière pour plaire à l’auditoire qui les a adorés comme des idoles. Vous devez sûrement vous souvenir du « punk rock » et tous les autres « rocks » — rock psychédélique, rock underground, rock heavy metal, acid rock, etc. — pour identifier les époques d’affaissement ou de rébellion contre les lois sociales et morales des pays.

Cette période fut ponctuée d’un habillement excentrique, du « body piercing » et de ses coiffures multicolores à l’emporte-pièce pour vraiment choquer, provoquer et rejeter ce qu’on appelait les normes établies par la société, et cela a fonctionné à merveille pour bouleverser les foules par ces jeunes en rébellion. Plus récemment, mais également troublant, le phénomène qu’on appelle « rap music » fut développé sur des tons raciaux et fondé sur la configuration que chaque « vedette » voulait présenter. Les groupes violents ont adapté leur style d’expression, ponctué de staccatos répétitifs, avec des paroles remplies de blasphèmes, de colère et d’images de situations violentes projetées pour provoquer l’auditoire. Ce « chant » est devenu incroyablement populaire, attirant des multitudes de fans de toutes les races qui en firent ensuite leur propre culture.

De nos jours, la musique n’est plus toute country ou tout rock & roll ou tout rap, malgré que ces trois styles semblent encore dominer la scène musicale. Il y a pareillement la musique « chrétienne », particulièrement dans la culture évangélique. Nous avons de plus en plus de postes de télé chrétienne, des boutiques pour vendre leur musique, des concerts avec des montages de mélodies gospel et des groupes rock chrétiens prétendant à une liaison biblique. L’industrie musicale est devenue énorme, ayant une croissance explosive depuis que la nouvelle technologie électronique a rendu sa distribution plus facile. Seulement en 2011, cette ingéniosité a généré un revenu mondial d’au delà de 67 milliards de dollars.

Cela illustre très bien comment nous, les humains, aimons la musique de notre génération, la musique de notre culture ainsi que la musique de notre foi. Il semble que le Créateur a mis cette tendance en nous, car, quand nous sondons les Écritures, nous découvrons que la musique a joué un rôle saillant dans l’adoration de Dieu. Nous voyons plusieurs références aux instruments de musique avec des chants et des hymnes dans l’Ancien et le Nouveau Testaments. Le livre des Psaumes est une belle collection de chants d’adoration. Il devient alors évident qu’il existe une bonne et une mauvaise utilisation de la musique. Si la musique élève notre esprit afin de promouvoir des pensées positives tout en mettant de la joie dans nos vies, alors c’est une bonne musique.

Si, par contre, la musique nous déprime ou fait la promotion d’un comportement licencieux, violent ou chaotique, elle devient sûrement une mauvaise influence. Tout comme le mensonge incite le menteur à une mauvaise conduite, ainsi les paroles d’une mauvaise musique peuvent également inciter les auditeurs à réagir d’une façon inacceptable et devraient alors être évitées. Le roi Salomon, qui aimait beaucoup la musique, a dit ceci, dans Ecclésiaste 7:5 : « Mieux vaux entendre la répréhension du sage, que d’entendre la chanson des insensés. » Donc, essayons d’éviter les chansons des insensés, afin de nous concentrer plutôt sur les activités qui nous inspirent et remontent notre moral, incluant dans le choix de notre musique.

Il y aura un jour une très grande séduction mondiale où un homme, adversaire de Dieu, s’élèvera au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. Jésus nous a préparés depuis longtemps pour l’apparition de cet impie en commençant par avertir Ses propres disciples, il y a près de 2 000 ans de cela. Dans Marc 13:1-2, nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple, un de ses disciples lui dit : Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! Et Jésus, répondant, lui dit : Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. »

Dans les versets 3 à 6, nous lisons : « Et comme il était assis sur le mont des Oliviers, vis-à-vis du temple, Pierre, Jacques, Jean et André Lui demandèrent en particulier : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Dans Sa prophétie aux disciples, dans ce chapitre 13, Jésus nous déclare au moins quatre fois de « prendre garde ». Le fait d’avoir dit cela quatre fois donne abondamment d’importance à Son discours et requiert notre entière attention.

Dans la vie, nous faisons souvent face à une situation où nous croyons que l’argent pourrait régler tous nos problèmes. Satan utilise ces occasions pour nous offrir des opportunités de gagner beaucoup d’argent sans trop d’efforts. Certains tombent dans le piège et ne réalisent pas que l’argent gagné trop facilement devient dangereux. « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur, » dit Paul, dans 1 Timothée 6:10-11. Rappelez-vous continuellement de ceci : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie » (1 Corinthiens 10:13-14).

L’amour de l’argent, c’est-à-dire, la cupidité et l’avarice, est une véritable idolâtrie et nous la voyons manifestée dans le domaine de la religion où trop de « pasteurs » utilisent leur autorité pour s’enrichir rapidement en dominant sur leurs troupeaux. D’abord, dans Marc 13:5, Jésus nous avertit de ne pas nous laisser séduire par des hommes se donnant une autorité spirituelle avec leurs visions prophétiques. Car il viendra beaucoup d’enseignants charismatiques qui déclareront être le Christ. Prenez garde, car ce comportement séduira un grand nombre. Les véritables convertis ne seront pas séduits, car 1 Thessaloniciens 4:16-17 nous instruit que : « le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Le deuxième avertissement s’applique à des gens charismatiques qui, séduits par Satan, croiront faire la volonté de Dieu en persécutant les véritables chrétiens qui n’interprètent pas les Écritures à leur manière. Alors, dans Marc 13:9-11, Jésus à dit : « Mais prenez garde à vous-mêmes ; car ils vous traduiront devant les tribunaux et les synagogues ; vous serez fouettés, et vous comparaîtrez devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, pour me rendre témoignage devant eux. Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations. Or, quand ils vous mèneront pour vous livrer, ne soyez point en peine par avance de ce que vous aurez à dire, et ne le méditez point ; mais dites ce qui vous sera inspiré à cette heure-là ; car ce ne sera pas vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit. »

Dans Jean 16:33, Jésus déclare : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Paul a déclaré la même chose dans 2 Timothée 3:12-13 : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant [eux-mêmes] séduits. » Le troisième avertissement est dirigé vers les faux-christs et les faux-prophètes. Jésus nous exhorte en déclarant : « Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible. Mais prenez-y garde ; voici, je vous ai tout prédit » (Marc 13:22-23). La majorité de ceux qui sont impressionnés par les prodiges et la magie seront en effet séduits.

Les Élus ne seront pas séduits, s’ils se rappellent les paroles de Jésus que ni des miracles, ni des exorcismes, ni des prodiges ne suffiront pour séduire les élus, si ceux qui les produisent sont des ouvriers non méritants, puisque Jésus nous dit que nous les reconnaîtrons à leurs fruits, leurs œuvres. Regardons les paroles de Jésus, dans Matthieu 7:22-23 : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Observez les télévangélistes qui se vantent de vous guérir avec leurs potions magiques, qui vous promettent de gagner amplement d’argent avec leur linge sacré. Êtes-vous vraiment impressionnés par les multiples miracles qu’ils accomplissent chaque semaine à la télévision ? Vous noterez également que tout est gratuit, mais n’oubliez surtout pas de leur envoyer votre généreuse offrande !

Et dire que des gens sincères sont presque à genoux à adorer ces hommes devenus de véritables idoles par leur charisme et leurs promesses pour accommoder leur auditoire. Nous arrivons maintenant à la quatrième mise en garde contre ceux qui prédisent le jour de Son retour. Pourtant, Jésus a clairement dit, dans Marc 13:32-33 : « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. » Un tel avertissement est plein de valeur dans la mesure où certains évènements qui sont prophétisés doivent arriver en premier, sinon il n’y aurait pas lieu de veiller et de prier.

Dans le même discours selon Luc, Jésus nous a donné un avertissement final dans Luc 21:34-36, en disant : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux [les non convertis] qui habitent sur la face de la terre. Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme. » Satan place continuellement toutes sortes d’idoles devant le monde, afin de les adorer, car adorer une idole, c’est adorer Satan qui se tient toujours debout derrière elle.

Ici je trouve très pertinent de souligner que ceux qui s’agenouillent devant un crucifix ou des statuts d’églises se rendent coupables de la même idolâtrie que les anciens païens qui se bâtissaient des idoles ! Non seulement les « Jésus » sculptés sur ces crucifix n’ont rien à voir avec le vrai Jésus, mais cela contrevient à un commandement que la plupart des « chrétiens » connaissent… Dieu n’a-t-Il pas donné ce commandement, dans Exode 20:4 : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

Et comme nous avons vu, ces idoles prennent toutes sortes de formes, soit les « stars » de la musique, le pouvoir politique et ceux qui s’enflent d’orgueil parce qu’ils en sont devenus les vedettes. Vient ensuite l’amour de l’argent, les idoles du sport, la convoitise de toujours posséder davantage, qui est aussi une idolâtrie, et j’en passe. On ne peut pas adorer Bélial et Dieu en même temps ! Soit un ou l’autre, mais pas les deux. Le monde continuera à avoir ses idoles jusqu’au retour de Jésus, mais les élus ne doivent pas être de ce nombre. Nos yeux devraient toujours être fixés sur Dieu et Son Royaume à venir sous la direction de Jésus. Voilà pourquoi : « Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver durant la grande tribulation, et de subsister devant le Fils de l’homme. » C’est ce que je souhaite à tous ceux et celles qui ont lu cet article.