D.108 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 4

 

Dans l’antre du diable

Quatrième partie

28. Le salut par la grâce au moyen de la foi

Jetons un coup d’œil sur ce que Jésus a déclaré comme moyen d’obtenir le salut. Premièrement, Jésus montre clairement que la loi et les prophètes sont résumés en deux commandements seulement.

« Et l’un d’eux, qui était Docteur de la Loi, l’interrogea pour l’éprouver, en disant : 36Maître, lequel est le grand commandement de la Loi ? 37Jésus lui dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38Celui-ci est le premier et le grand commandement. 39Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les Prophètes » (Matthieu 22:35-40, VM).

Deuxièmement, Dieu déclare que si quelqu’un veut entrer dans le Royaume, il lui faut obéir et garder toute la loi divine. « Or quiconque aura gardé toute la Loi, s’il vient à pécher en un seul point, il est coupable de tous » (Jacques 2:10, VM). Voir également Matthieu 5:17-19.

« Alors voici, un Docteur de la Loi s’étant levé pour l’éprouver lui dit : Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? 26Et il lui dit : qu’est-il écrit dans la Loi ? comment lis-tu ? 27Et il répondit, et dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. 28Et Jésus lui dit : tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras » (Luc 10:25, VM).

Si nous péchons en transgressant la loi de Dieu, nous devons être punis parce que Dieu est juste. Personne ne peut entrer dans le Royaume porteur d’un péché quelconque, car la colère de Dieu est suspendue sur tous ceux qui ont péché. « Car vous savez ceci, que nul fornicateur, ni impur, ni avare, qui est un idolâtre, n’a point d’héritage dans le Royaume de Christ, et de Dieu. 6Que personne ne vous séduise par de vains discours, car à cause de ces choses la colère de Dieu vient sur les rebelles » (Ephésiens 5:5, VM). Tous ceux qui n’observent pas tous les commandements de Dieu sont sous une malédiction. « Mais tous ceux qui sont des oeuvres de la Loi, sont sous la malédiction ; car il est écrit : maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites au Livre de la Loi pour les faire » (Galates 3:10, VM). Le sort réservé en punition pour avoir violé la loi de Dieu est éternel. Voir Jean 5:29 ; Matthieu 25:1-46.

« Mais par ta dureté, et par ton cœur qui est sans repentance, tu t’amasses la colère pour le jour de la colère, et de la manifestation du juste jugement de Dieu : 6Qui rendra à chacun selon ses œuvres ; 7Savoir la vie éternelle à ceux qui persévérant à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité. 8Mais il y aura de l’indignation et de la colère contre ceux qui sont contentieux, et qui se rebellent contre la vérité, et obéissent à l’injustice » (Romains 2:5, VM).

« Le Fils de l’homme enverra ses Anges, qui cueilleront de son Royaume tous les scandales, et ceux qui commettent l’iniquité ; 42Et les jetteront dans la fournaise du feu ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. 43Alors les justes reluiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Qui a des oreilles pour ouïr, qu’il entende » (Matthieu 13:41-43, VM).

« Et qu’il vous donne du relâche à vous qui êtes affligés, de même qu’à nous, lorsque le Seigneur Jésus sera révélé du Ciel avec les Anges de sa puissance ; 8Avec des flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et contre ceux qui n’obéissent point à l’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ ; 9Lesquels seront punis d’une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par la gloire de sa force » (2 Thessaloniciens 1:7-9, VM).

Le standard de Dieu est la justice parfaite. Examinez-vous : avez-vous déjà menti, convoité, envié, volé, idolâtré, haï, désiré avec concupiscence, bu à l’ivresse, forniqué, été en colère contre quelqu’un sans cause (Matthieu 5:21-22), ou déjà appelé quelqu’un d’insensé ? Si vous avez fait une seule de ces choses, alors la punition de vos péchés est d’être jeté dans l’étang de feu.

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le Royaume de Dieu ? 10Ne vous trompez point vous-mêmes : ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni ceux qui commettent des péchés contre nature, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs, n’hériteront point le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6:9-10, VM).

« Celui qui vaincra, héritera toutes choses; et je lui serai Dieu, et il me sera fils. 8Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:7-8, VM).

« Car les oeuvres de la chair sont évidentes, lesquelles sont l’adultère, la fornication, la souillure, l’impudicité, 20L’idolâtrie, l’empoisonnement, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les disputes, les divisions, les sectes, 21Les envies, les meurtres, les ivrogneries, les gourmandises, et les choses semblables à celles-là ; au sujet desquelles je vous prédis, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le Royaume de Dieu » (Galates 5:19-21, VM).

« Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : 17Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, 18Le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, 19Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:16-19, VO).

Le standard de justice de Dieu est tellement élevé qu’il fera rendre compte même des paroles les plus oiseuses. « Or je vous dis, que les hommes rendront compte au jour du jugement, de toute parole oiseuse qu’ils auront dite » (Matthieu 12:36, VM). Ce niveau divin n’est pas une mesure physique qui n’aborde que la conduite ; c’est une mesure spirituelle qui juge le cœur des hommes. Même si vous n’avez pas agi selon vos pensées mauvaises, votre péché doit quand même être puni. Par exemple, si vous avez déjà convoité quelqu’un, vous avez alors commis l’adultère dans votre cœur (Matthieu 5:28). Si vous avez commis n’importe lequel des péchés ci-haut mentionnés, vous n’êtes pas tout seul. Le fait est que personne n’est capable d’observer la loi de Dieu de par ses propres efforts ; personne n’est juste, pas même un seul.

« Selon qu’il est écrit : il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu. 12Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles : il n’y en a aucun qui fasse le bien, non pas même un seul. 13C’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues, il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Leurs pieds sont légers pour répandre le sang. 16La destruction et la misère sont dans leurs voies. 17Et ils n’ont point connu la voie de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux. 19Or nous savons que tout ce que la Loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la Loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit coupable devant Dieu » (Romains 3:10-19, VM).

Le cas échéant que personne ne soit juste, personne ne peut donc se mériter la vie éternelle de par ses propres efforts. Alors, nous faisons face à un dilemme. Tous ceux qui ne gardent pas la loi de Dieu sont maudits. Dieu exige que nous soyons parfaitement justes et que nous gardions toute la loi, mais nous sommes incapables de le faire. Il semble qu’il n’y ait aucun moyen pour nous d’échapper à la malédiction de la loi et entrer dans le Royaume. Or, Dieu a résolu le dilemme en venant sur terre, en faisant une vie parfaite et ensuite, étant innocent de tout péché, se permettant d’être puni à notre place pour nos péchés. « Car il a fait celui qui n’a point connu de péché, être péché pour nous, afin que nous fussions justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21, VM). Si vous croyez au Seigneur Jésus-Christ, Sa vie parfaite vous sera imputée et, aux yeux de Dieu, vous deviendrez sans péché et justifiés (Galates 3:6-9). Vous n’êtes pas justifiés parce que vous êtes bons, mais parce que Christ est bon et a payé le prix de vos péchés. Si vous croyez en Jésus, Sa justice vous sera imputée. Il a pris sur Lui toute la punition de vos péchés, ce qui était exigé par la justice parfaite de Dieu, afin qu’ainsi Il puisse vous pardonner complètement, selon Sa miséricorde parfaite. La clé réside dans le fait que c’est par la foi en l’œuvre de Jésus-Christ, et NON par notre propre œuvre, que nous sommes sauvés.

« Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:21-27, VM).

« Que dirons-nous donc qu’Abraham notre père a trouvé selon la chair ? 2Certes, si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas envers Dieu. 3Car que dit l’Ecriture ? qu’Abraham a cru à Dieu, et que cela lui a été imputé à justice. 4Or à celui qui fait les oeuvres, le salaire ne lui est pas imputé comme une grâce, mais comme une chose due. 5Mais à celui qui ne fait pas les oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie le méchant, sa foi lui est imputée à justice. 6Comme aussi David exprime la béatitude de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les oeuvres, en disant : 7Bienheureux sont ceux à qui les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts. 8Bienheureux est l’homme à qui le Seigneur n’aura point imputé son péché » (Romains 4:1-8, VM).

Jésus nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction à notre place. Lui, qui ne connut point le péché, a été puni pour nos péchés.

« Or que par la Loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela paraît par ce qui est dit : que le juste vivra de la foi. 12Or la Loi n’est pas de la foi ; mais l’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. 13Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : maudit est quiconque pend au bois.) 14Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:11-14, VM).

Pourquoi Dieu ne nous a-t-Il tout simplement pas pardonnés sans avoir à venir sur terre et Se sacrifier pour nos péchés ? Parce que, de par Son caractère, Dieu est à la fois parfaitement juste et parfaitement miséricordieux.

« Et l’Éternel descendit dans la nuée, et se tint là avec lui, et cria le nom de l’Éternel. 6Et l’Éternel passa devant lui, et cria : L’Éternel, l’Éternel ! le Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, abondant en grâce et en fidélité, 7Qui conserve sa grâce jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, le crime et le péché, mais ne tient point le coupable pour innocent ; qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération » (Exode 34:5-7, VO).

La justice parfaite de Dieu réclame une punition complète pour le péché. La miséricorde parfaite de Dieu exige qu’Il nous pardonne nos péchés. Dieu doit parfaitement punir nos péchés et, en même temps, pardonner totalement nos péchés. Tâche apparemment impossible. Or, rien n’est impossible à Dieu. Dieu S’est puni à notre place, pour nos péchés, sur la croix, selon Sa justice parfaite. Ceux qui croient en Jésus-Christ sont alors pardonnés de tous leurs péchés et sont revêtus de la justice parfaite de Christ.

Si Dieu a planifié depuis le début de venir sur terre et de Se sacrifier pour nous en sachant que nous ne pouvions pas observer la loi, quelle est donc l’utilité de la loi ? Elle sert de pédagogue institué afin de nous enseigner que nous sommes pécheurs et avons besoin d’un sauveur. Jésus a rempli les exigences de la loi pour nous de manière à ce que, par la foi en Lui, nous puissions être justifiés. « C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché » (Romains 3:20, VM). Jésus n’a pas aboli la loi, Il en a accompli les exigences à notre place (Matthieu 5:17-18). Ceux qui essaient de se frayer un chemin par eux-mêmes jusqu’au Royaume ne se sont pas soumis à la justice de Dieu, mais se sont mis sous Sa malédiction. La véritable justice ne vient que par la foi dans le Seigneur Jésus-Christ (Romains 10:3-4 ; Jean 14:6).

« Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ. 17Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. 18Car si l’héritage est par la Loi, il n’est point par la promesse ; or Dieu l’a donné à Abraham par la promesse. 19A quoi donc sert la Loi ? elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la semence à l’égard de laquelle la promesse avait été faite ; et elle a été ordonnée par les Anges, par le ministère d’un Médiateur. 20Or le Médiateur n’est pas d’un seul : mais Dieu est un seul. 21La Loi donc a-t-elle été ajoutée contre les promesses de Dieu ? nullement. Car si la Loi eût été donnée pour pouvoir vivifier, véritablement la justice serait de la Loi. 22Mais l’Ecriture a montré que tous les hommes étaient pécheurs, afin que la promesse par la foi en Jésus-Christ fût donnée à ceux qui croient. 23Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la Loi, étant renfermés sous l’attente de la foi qui devait être révélée. 24La Loi a donc été notre Pédagogue pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. 25Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous le Pédagogue. 26Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (Galates 3:16-26, VM).

Ce n’est PAS par nos propres efforts à observer la loi de Dieu que nous sommes sauvés. C’est plutôt par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus-Christ par lequel nous naissons de nouveau. « Jésus répondit, et lui dit : en vérité, en vérité je te dis : si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut point voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3, VM). En naissant comme créature spirituelle nouvelle, notre vieille créature de chair a été crucifiée avec Christ sur la croix. « Sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit ; afin que nous ne servions plus le péché » (Romains 6:6, VM). Nous sommes maintenant en Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Corinthiens 5:17, VM).

Nous qui croyons en Jésus sommes des enfants adoptés de Dieu. Nous sommes choisis par Dieu pour l’adoption depuis bien avant la création. « Selon qu’il nous avait élus en lui avant la fondation du monde, afin que nous fussions saints et irrépréhensibles devant lui en charité. 5Nous ayant prédestinés pour nous adopter à soi par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Ephésiens 1:4-5, VM). « Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né entre plusieurs frères. 29Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-29, VM).

« Nous aussi, lorsque nous étions des enfants, nous étions asservis sous les rudiments du monde. 4Mais quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et soumis à la Loi. 5Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, et que nous reçussions l’adoption des enfants. 6Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père. 7Maintenant donc tu n’es plus serviteur, mais fils; or si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:3-7, VM).

Nous faisons maintenant partie du corps de Christ. « Or vous êtes le corps de Christ, et vous êtes chacun un de ses membres » (1 Corinthiens 12:27, VM). Nous, qui croyons en Jésus-Christ, nous sommes prédestinés à être glorifiés avec Christ. « C’est ce même Esprit qui rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17Et si nous sommes enfants, nous sommes donc héritiers : héritiers, dis-je, de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17, VM). « Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né entre plusieurs frères. 29Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-29, VM).

« Mais pour nous, notre bourgeoisie [citoyenneté] est dans les Cieux, d’où aussi nous attendons le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ ; 21Qui transformera notre corps vil, afin qu’il soit rendu conforme à son corps glorieux, selon cette efficace par laquelle il peut même s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21, VM).

« Voyez quelle charité le Père a eue pour nous, que nous soyons appelés les enfants de Dieu ; mais le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. 2Mes bien-aimés, nous sommes maintenant les enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’est pas encore manifesté ; or nous savons que lorsque le fils de Dieu sera apparu, nous lui serons semblables ; car nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2, VM).

Être glorifiés avec Christ en tant qu’enfants adoptés est une pensée trop merveilleuse pour être bien conçue. « Mais ainsi qu’il est écrit : ce sont des choses que l’œil n’a point vues ; que l’oreille n’a point ouïes, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, lesquelles Dieu a préparées à ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9, VM).

L’Église catholique enseigne que l’on doit ajouter des œuvres à la foi afin de mériter l’entrée dans le Royaume.[1]

« Si quelqu’un dit que ce n’est que par la foi seulement qu’un impie est justifié ; de manière à signifier qu’aucune autre coopération n’est requise afin d’obtenir la grâce de la justification, et qu’il n’est en rien nécessaire qu’il soit préparé et disposé par le mouvement de sa propre volonté ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon IX,13 janvier 1547.]

L’Église catholique a proféré une malédiction diabolique, quoiqu’inefficace, sur quiconque croit à l’évangile : i.e., que nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, que Jésus a payé la punition entière de nos péchés, et qu’il n’y a pas besoin d’œuvres quelconques pour mériter la justification. L’Église de Rome ne fait pas qu’avoir des enseignements différents de la Bible, elle est l’ennemi déclaré de la Parole de Dieu, de la méthode de salut de Dieu, et de Christ. Elle est vraiment l’antichrist.

« Si quelqu’un dit que les hommes sont justifiés, soit par la seule imputation de la justice de Christ ou par la seule rémission des péchés, à l’exclusion de la grâce et de la charité qui sont répandus dans leurs cœurs par le Saint-Esprit et qui leur sont inhérents ; ou même que la grâce, par laquelle nous sommes justifiés, n’est que la faveur de Dieu ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canon XI, 13 janvier 1547.]

Le thème de la Bible, c’est que Dieu veut que nous nous détournions du péché par la repentance ; Il n’entend pas que nous fassions pénitence pour expier nos péchés. Jésus a déjà expié pour nos péchés. Faire pénitence est la meilleure preuve que l’on n’a pas confiance en Jésus, Son sacrifice et Ses promesses de vie éternelle. L’Église de Rome professe que la punition temporelle pour les péchés est la grâce de Dieu.

« Le pardon des péchés et la restauration de la communion avec Dieu entraînent la rémission de la punition éternelle du péché, mais la punition temporelle des péchés demeure. Pendant qu’il supporte patiemment les souffrances et les épreuves de toutes sortes jusqu’au jour où il fera face à la mort avec sérénité, le chrétien doit lutter pour accepter cette punition temporelle du péché comme une grâce. Il doit lutter par des œuvres de miséricorde et de charité, ainsi qu’avec des prières dans les différentes pratiques de la pénitence, afin de se défaire complètement du “vieil homme” et revêtir “l’homme nouveau”. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1473 (1994) l’emphase est la nôtre.]

Comment la grâce de Dieu peut-elle être une punition quand le dessein même de la grâce de Dieu est de pardonner nos péchés pour que nous n’ayons pas à souffrir de la punition pour nos péchés ? Si le salut vient de la grâce de Dieu, il ne peut donc pas provenir d’une punition quelconque ou d’une expiation ou d’œuvres à exécuter. La grâce de l’Église catholique implique une punition et des œuvres,[2] cette grâce-là n’est pas la grâce de Dieu !

« Or si c’est par la grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus la grâce. Mais si c’est par les oeuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement l’œuvre n’est plus une œuvre » (Romains 11:6, VM).

Les canons officiels de l’Église catholique sont contraires à l’évangile de Christ. L’Église de Rome enseigne que les œuvres sont le moyen d’obtenir le salut et une grâce accrue. Comme Romains 11:6 le dit de façon fort claire, les œuvres et la grâce s’excluent mutuellement. L’on ne peut pas faire croître la grâce par les œuvres, sinon la grâce n’est plus la grâce. La grâce catholique n’est pas celle de Dieu. C’est un salut par les œuvres, c’est-à-dire, pas un salut du tout.

« Si quelqu’un dit que les bonnes œuvres de celui qui est justifié sont, en quelque sorte, des dons de Dieu, comme si elles n’étaient pas aussi selon les bons mérites de celui qui est justifié ; ou que ledit justifié, par les bonnes œuvres qu’il exécute au moyen de la grâce de Dieu et selon le mérite de Jésus-Christ, de qui il est un membre vivant, ne se mérite pas vraiment un accroissement de la grâce, la vie éternelle, et l’atteinte de cette vie éternelle — à condition, toutefois, qu’il meurt dans la grâce — et aussi en accroissement de gloire ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canon XXXII, 13 janvier 1547.]

Lorsque quelqu’un se tourne vers le Christ dans la foi, il se détourne du péché par la repentance. L’Église catholique romaine substitue la « pénitence » à la doctrine biblique de la « repentance ». Le salut dans l’Église de Rome en est un fort ténu. La doctrine catholique sous-entend qu’il n’y a pas d’assurance au salut, la forme de salut catholique (qui n’est pas du tout le salut) en est un que l’homme peu perdre par sa volonté.

[N. du T. : Nous tenons à faire une distinction, ici. Précisons que le chrétien peut perdre son salut en commettant le péché qui ne se pardonne pas par Dieu, le péché contre l’Esprit, le péché impardonnable. Cela n’a rien à voir avec la doctrine catholique qui sous-entend que l’on peut perdre son salut si l’on ne fait pas assez d’œuvres et de pénitences.]

Il est indispensable aux catholiques de faire constamment pénitence dans le but d’expier leurs péchés et maintenir leur salut afin de le regagner s’il est perdu. « En ce qui regarde ceux qui, par le péché, sont déchus de la grâce de justification reçue, ils peuvent à nouveau être justifiés (can. xxix), quand, Dieu les y inspirant par le Sacrement de la Pénitence, ils en auront conservé le rétablissement. »[3]

[N. du T. : Différentes doctrines sont avancées par les chrétiens pour expliquer notre position dans le salut que Dieu nous octroie gratuitement. Malheureusement, la grande majorité ne sont pas bibliques. Certains versets semblent leur donner raison, mais d’autres versets viennent les contredire. Cela est plutôt embarrassant pour des chrétiens qui veulent faire la volonté de Dieu et comprendre la vérité écrite dans Sa Parole. Par exemple, dans nombre d’Églises protestantes évangéliques, en réaction contre la doctrine de la « pénitence » catholique, l’on avance l’idée que le salut, une fois acquis, ne peut plus se perdre, car il serait alors de la responsabilité de Dieu de ne pas perdre ceux qu’Il appelle à Son Fils. Cette vision sous-entend que le chrétien n’a plus rien à faire. Certains vont même plus loin en reprenant l’idée de Jean Calvin que tous les hommes sont prédestinés à être, soit sauvés, soit condamnés, peu importe le choix qu’ils voudraient faire. Autrement dit, le libre choix n’existe pas pour l’homme. C’est la doctrine du Calvinisme. Dieu aurait préétabli que de nombreuses personnes sont d’hors et déjà destinées à brûler dans le feu de la géhenne. Voici un verset avancé pour tenter d’établir cette doctrine :

« Mais vous ne croyez point : parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit. 27Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. 28Et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. 29Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne les peut ravir des mains de mon Père. 30Moi et le Père sommes un » (Jean 10:26-30, VM).

Il n’y a évidemment pas de preuve de la prédestination calviniste dans ce verset. Il n’y est pas non plus question d’un salut inconditionnel du seul fait que nous ayons cru. Car il faut bien comprendre que croire seulement ne suffit pas.

« Tu crois qu’il n’y a qu’un Dieu ; tu fais bien ; les Démons le croient aussi, et ils en tremblent. 20Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi qui est sans les oeuvres est morte? » (Jacques 2:19-20, VM).

Ces versets nous disent que le fait de croire ne sauve pas automatiquement. Or, remarquez qu’il y est aussi mention d’œuvres. Mais de quelles œuvres s’agit-il ? Sont-ce les « œuvres de pénitence » ? L’apôtre a parlé avec abondance des œuvres de la foi.

« Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un s’il dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait point les œuvres ? la foi le pourra-t-elle sauver ? » (Jacques 2:14, VM).

« Car comme le corps sans esprit est mort, ainsi la foi qui est sans les oeuvres est morte » (Jacques 2:26, VM).

À l’encontre de ce que croient les partisans d’un salut inconditionnel, Jésus a été spécifique quant à savoir qui sont ceux qui entreraient dans le Royaume.

« Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n’entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 7:21, VM).

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements21Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; je l’aimerai, et je me manifesterai » (Jean 14:15, 21 VM).

« Car en Jésus-Christ ce qui est efficace ce n’est ni la circoncision, ni l’incirconcision, mais la foi agissant par la charité » (Galates 5:6, VO).

« Et ayant été consacré, il a été l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9,VM).

« Et celui qui garde ses commandements demeure en Jésus-Christ, et Jésus-Christ demeure en lui ; et par ceci nous connaissons qu’il demeure en nous, savoir par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24, VM).

Nous savons que les commandements dont il est question ici ne sont pas les commandements de la Loi de Moïse. Paul a été assez spécifique là-dessus. Mais alors de quelle loi s’agit-il ?

« Que si vous accomplissez la Loi royale, qui est selon l’Ecriture, tu aimeras ton prochain comme toi-même ; vous faites bien » (Jacques 2:8, VM).

Il s’agit donc de la loi nouvelle que Jésus-Christ est venu nous donner lors de l’institution de la nouvelle alliance. La Règle d’Or.

« Maître, quel est le grand commandement de la loi ? 37Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. 38C’est là le premier et le grand commandement. 39Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40, VM).

Dirons-nous donc alors que celui qui transgresse un de ces commandements a perdu son salut ? Bien sûr que non. Nous péchons tous, même si nous sommes convertis, et Dieu nous ouvre l’accès à Son trône pour que nous puissions Lui demander pardon et qu’Il applique sur nous le sang répandu une fois pour toutes par Son Fils pour effacer nos péchés. Ce que Dieu nous demande, c’est de persévérer dans l’attitude de foi en Christ, jusqu’à la fin, soit par la mort, soit par la transformation de notre corps lorsque Christ viendra en gloire.

« Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : la sévérité sur ceux qui sont tombés ; et la bonté envers toi, si tu persévères en sa bonté : car autrement tu seras aussi coupé » (Romains 11:22, VM).

« Et vous serez haïs de tous à cause de mon Nom ; mais quiconque persévérera jusques à la fin, sera sauvé » (Matthieu 10:22, VM).

« Mais qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé » (Matthieu 24:13, VM). (Notez le temps futur).

« Or, mes frères, je vous fais savoir l’Evangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et auquel vous vous tenez fermes ; 2Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez en quelle manière je vous l’ai annoncé ; à moins que vous n’ayez cru en vain » (1 Corinthiens 15:1-2, VM).

« Il vous a maintenant réconciliés, par le corps de sa chair, en sa mort, pour vous rendre saints, sans tache, et irrépréhensibles devant lui. 23Si toutefois vous demeurez en la foi, étant fondés et fermes, et n’étant point transportés hors de l’espérance de l’Evangile que vous avez ouï, lequel est prêché à toute créature qui est sous le ciel, et duquel, moi Paul, j’ai été fait le Ministre » (Colossiens 1:22-23, VM).

« Elle [la femme] sera néanmoins sauvée en mettant des enfants au monde, pourvu qu’elle persévère dans la foi, dans la charité, et dans la sanctification, avec modestie » (1 Timothée 2:15,VM).

Le salut est en effet conditionnel. Les œuvres que Dieu a préparées d’avance pour que nous les pratiquions (Éphésiens 2:10) sont, en quelque sorte, le baromètre de notre foi. Nous ne les pratiquons pas pour obtenir le salut, mais bien parce que nous avons le salut. Mais si nous cessons de pratiquer les œuvres de la Loi Royale, nous nous mettons en danger de commettre le péché impardonnable duquel, si nous ne nous réveillons pas, il n’y a plus de salut.

« Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés. 27Mais une attente terrible de jugement, et l’ardeur d’un feu qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27, VM).

Le verset le dit bien : « …après avoir reçu la connaissance de la vérité » ! Nous voyons, ici, qu’il est question de gens qui ont reçu le Saint-Esprit ! Lisons plus loin.

« De combien pires tourments pensez-vous donc que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui aura tenu pour une chose profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de grâce ? » (Hébreux 10:29, VM).

S’agit-il d’une personne non-convertie qui rejette le Saint-Esprit par ignorance de ce qu’elle rejette ? Bien sûr que non, Dieu ne tiendra pas rigueur à ceux qui ne savent pas de quoi est fait le salut. Il s’agit plutôt de la personne qui a reçu le Saint-Esprit, mais qui a négligé son salut au point de rejeter le Saint-Esprit.

« Or il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants du Saint-Esprit, 5Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir ; 6S’ils retombent, soient changés de nouveau par la repentance, vu que, quant à eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, et l’exposent à l’opprobre » (Hébreux 6:4-6, VM).

C’est exactement ce dont Jésus-Christ parlait quand Il dit : « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. 32Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais si quelqu’un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir » (Matthieu 12:31-32, VM).

Le malentendu général provient d’une très mauvaise interprétation de la Deuxième Résurrection, et du manque de distinction entre les « élus » et les « sauvés ». On croit que peu seront élus, et donc peu seront sauvés. On n’arrive pas à faire la distinction entre les « élus » qui seront de la Première Résurrection, et tous les ressuscités de la Deuxième Résurrection qui seront alors appelés à être sauvés et à avoir la vie éternelle, mais ne seront pas des élus. Dieu S’est appelé des Prémices. Ce sont les Élus de la Première Résurrection, celle qui est appelée « une meilleure résurrection » à cause de cela (Hébreux 11:35). Maintenant, revenons au sujet de ce livre.]

Les supposées bonnes œuvres des non-convertis dans l’Église catholique ne sont pas les œuvres de Dieu, ce sont le « fruit mauvais » de la désobéissance. Ces oeuvres sont contraires à la volonté de Dieu ; ce sont des œuvres sans foi, faites dans le but d’être justifiés selon des règles païennes comme celles de l’Église catholique. Les bonnes œuvres des sauvés, au contraire, ne sont pas un moyen d’obtenir justification ; ce sont le fruit du Saint-Esprit, faites avec un amour obéissant à Christ. Les bonnes œuvres des élus mettent les paroles de Jésus en pratique. Par contre, les œuvres des non-convertis sont exposées comme des fruits mauvais lorsque mises en lumière par l’évangile.

« Le bon arbre ne peut point faire de mauvais fruits, ni le mauvais arbre faire de bons fruits. 19Tout arbre qui ne fait point de bon fruit est coupé, et jeté au feu. 20Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. 21Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n’entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. 22Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton Nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton Nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton Nom ? 23Mais je leur dirai alors tout ouvertement : je ne vous ai jamais reconnus ; retirez-vous de moi, vous qui vous adonnez à l’iniquité. 24Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l’homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche ; 25Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur la roche. 26Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met point en pratique, sera semblable à l’homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable ; 27Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle est tombée, et sa ruine a été grande » (Matthieu 7:18-27, VM).

L’Eucharistie catholique est un sacrement que l’on dit essentiel à la satisfaction de Dieu. Celui-ci, de Son côté, a bien fait comprendre que le salut ne s’obtient pas par les œuvres, mais par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus-Christ. L’Église romaine possède un évangile différent de celui de Christ. Elle fait la même chose que firent les Juifs qui avaient ignoré les commandements et la grâce de Dieu et avaient installé leur propre religion en prétendant qu’elle constituait la seule voie de salut. En réalité, la doctrine catholique mène droit au feu de la géhenne. Si vous ajoutez du poison à de l’eau, ce n’est plus de l’eau, et si vous ajoutez des œuvres à la foi, ce n’est plus de la foi.

« Mais allez, et apprenez ce que veulent dire ces paroles : je veux miséricorde, et non pas sacrifice ; car je ne suis pas venu pour appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs » (Matthieu 9:13, VM).

« C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché. 21Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:20-27, VM).

« Christ devient inutile à l’égard de vous tous qui voulez être justifiés par la Loi ; et vous êtes déchus de la grâce » (Galates 5:4, VM).

« Mais Israël cherchant la Loi de la justice, n’est point parvenu à la Loi de la justice. 32Pourquoi ? parce que ce n’a point été par la foi, mais comme par les oeuvres de la Loi ; car ils ont heurté contre la pierre d’achoppement. 33Selon ce qui est écrit : voici, je mets en Sion la pierre d’achoppement ; et la pierre qui occasionnera des chutes ; et quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 9:31-33, VM).

« Car je leur rends témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans connaissance. 3Parce que ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant d’établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu. 4Car Christ est la fin de la Loi, en justice à tout croyant » (Romains 10:2-4, VM).

« Aussi personne ne met une pièce de drap neuf à un vieux habit ; car ce qui est mis pour remplir, emporte de l’habit, et la déchirure en est plus grande. 17On ne met pas non plus le vin nouveau dans de vieux vaisseaux ; autrement les vaisseaux se rompent, et le vin se répand, et les vaisseaux périssent ; mais on met le vin nouveau dans des vaisseaux neufs, et l’un et l’autre se conservent » (Matthieu 9:16-17, VM).

Les gens demandèrent à Jésus ce qu’ils devaient faire pour avoir la vie éternelle et Jésus leur répondit qu’ils avaient d’abord à croire en Lui.

« Travaillez, non point après la viande qui périt, mais après celle qui est permanente jusque dans la vie éternelle, laquelle le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, savoir Dieu, l’a approuvé de son cachet. 28Ils lui dirent donc : que ferons-nous pour faire les oeuvres de Dieu ? 29Jésus répondit, et leur dit : c’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:27-29, VM).

Les bonnes œuvres proviennent du salut, elles ne gagnent pas le salut. Les bonnes œuvres sont le fruit de la renaissance spirituelle. Le salut vient de la grâce de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Si quelqu’un croit qu’il doit ajouter des œuvres à sa foi dans le but d’être sauvé, cette personne ne croit pas vraiment en Jésus-Christ et la pleine suffisance de Son œuvre accomplie sur la croix.

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:8-10, VM).

L’Église catholique n’est pas du christianisme, il serait sans doute plus approprié de dire que c’est de « l’églisianisme » ou tout simplement de la religiosité. La doctrine catholique enseigne que tout jaillit de l’église, incluant la foi. Le catéchisme affirme que : « C’est par l’église que nous recevons la foi et la vie nouvelle en Christ par le Baptême. »[4]

La Sainte Bible, de son côté, déclare que la foi est un don de Dieu. Nous qui sommes sauvés, étions morts dans le péché, mais Dieu, par Son Esprit-Saint, nous a rendus à la vie par Sa grâce glorieuse. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés » (Éphésiens 2:1, VO). Il est impossible à un mort de faire quoi que ce soit. Un mort ne peut avoir la foi, il doit être rendu à la vie. L’homme n’a pas, de lui-même, l’idée de venir à Jésus ; Dieu doit l’y attirer. « Nul ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44, VM). Pour entrer dans le Royaume de Dieu, un homme doit naître de nouveau (Jean 3:3). Or, il n’est pas possible de se faire naître soi-même, Dieu doit le faire pour nous. « Il nous a de sa propre volonté engendrés par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18, VM). Ceux qui sont nés de nouveau ont été choisis par Dieu avant que le monde fut créé. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; 5Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5, VO). Ceux que Dieu a choisis aujourd’hui pour le salut n’ont rien fait pour mériter ce salut. Nous n’étions pas bons, nous avons simplement été choisis parce que Dieu a décidé, selon Son propre dessein, de nous choisir. « Qui nous a sauvés, et qui nous a appelés par une sainte vocation, non selon nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels » (2 Timothée 1:9, VM). « En qui aussi nous sommes faits son héritage, ayant été prédestinés, suivant la résolution de celui qui accomplit avec efficace toutes choses, selon le conseil de sa volonté » (Éphésiens 1:11, VM). Jésus a clairement spécifié à Ses disciples que ce ne sont pas eux qui L’ont choisi, mais Lui qui les a choisis. « Ce n’est pas vous qui m’avez élu, mais c’est moi qui vous ai élus, et qui vous ai établis, afin que vous alliez partout et que vous produisiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon Nom, il vous le donne » (Jean 15:16, VM).

[N. du T. : Juste au cas où nous voudrions tirer orgueil de ce que Dieu nous a choisis pour compter parmi Ses élus, rappelons-nous de ce que l’apôtre Paul a dit nous concernant :

« Car, mes frères, vous voyez votre vocation, que vous n’êtes pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. 27Mais Dieu a choisi les choses folles de ce monde, pour rendre confuses les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles de ce monde, pour rendre confuses les fortes ; 28Et Dieu a choisi les choses viles de ce monde, et les méprisées, même celles qui ne sont point, pour abolir celles qui sont. 29Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. 30Or c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui vous a été fait de la part de Dieu sagesse, justice, sanctification, et rédemption ; 31Afin que comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie au Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-30, VM).]

Considérez l’exemple de Paul. Comment Dieu l’a-t-Il choisi ? A-t-Il employé la douce persuasion ? Non, Il le cloua au sol, changea son cœur et commença à lui donner des ordres sur ce qu’il devait faire. Notez ce que Paul a dit immédiatement après avoir été terrassé : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » L’espace d’une seconde, de persécuteur de l’Église, Paul devint membre de l’Église, tout cela selon la volonté de Dieu qui le choisit et changea son cœur.

« Or il arriva qu’en marchant il approcha de Damas, et tout à coup une lumière resplendit du ciel comme un éclair tout autour de lui. 4Et étant tombé par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? 5Et il répondit : qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : je suis Jésus, que tu persécutes ; il t’est dur de regimber contre les aiguillons. 6Et lui tout tremblant et tout effrayé, dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : lève-toi, et entre dans la ville, et là il te sera dit ce que tu dois faire » (Actes 9:3-6, VM).

Comment a-t-Il sélectionné Ses apôtres ? Il leur commanda de Le suivre et ils quittèrent ce qu’ils étaient en train de faire pour le suivre. Gardez à l’esprit qu’à ce moment-là, Jésus était peut-être un pur étranger pour certains de ces hommes et, pourtant, ils obéirent tout de suite à Son commandement de Le suivre, sans hésitation ni questionnement. C’est la puissance surnaturelle de Dieu à l’œuvre.

« Et comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, savoir, Simon, qui fut appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer : car ils étaient pêcheurs. 19Et il leur dit : venez après moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. 20Et ayant aussitôt quitté leurs filets, ils le suivirent. 21Et de là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une nacelle, avec Zébédée leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. 22Et ayant aussitôt quitté leur nacelle, et leur père, ils le suivirent » (Matthieu 4:18-22, VM).

29. L’infaillibilité papale

L’Église catholique romaine affirme que son office d’enseignement, connu sous le nom de Magistère (Magisterium) de l’Église, a seul l’autorité d’interpréter la Parole de Dieu.

« La tâche de donner une authentique interprétation de la Parole de Dieu, soit dans sa forme écrite ou sous sa forme de Tradition, n’a été dévolue qu’au seul bureau vivant d’enseignement de l’église. Son autorité en la matière s’exerce au nom de Jésus-Christ. Cela signifie que la tâche de l’interprétation a été confiée aux évêques en communion avec le successeur de Pierre, l’évêque de Rome. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 85 (1994) — l’emphase est la nôtre.]

Non seulement l’Église catholique affirme-t-elle être la seule autorité pour interpréter la Parole de Dieu, mais elle clame également que l’interprétation du pape est infaillible.

« Le Siège de Saint-Pierre demeure toujours sans aucune tache d’erreur … c’est un dogme divinement révélé : le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire, lorsque, dans l’exercice de son office de pasteur de tous les chrétiens, par la vertu de son autorité apostolique suprême, il définit une doctrine regardant la foi ou les mœurs que doit maintenir l’Église universelle, possède, par l’assistance divine lui étant promise par Saint-Pierre, l’infaillibilité de laquelle le divin Rédempteur voulait que Son Église soit dotée en décidant la doctrine concernant la foi et les mœurs ; et, par conséquent, les décisions du Pontife de Rome sont, par elles-mêmes, et non par le consentement de l’église, irréformables. Mais quiconque — que Dieu nous en préserve ! — ose contredire notre ci-devant décision, qu’il soit anathème. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre IV, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).]

Certains disent que, pour qu’une déclaration papale soit faite ex cathedra, quelque chose doit être accompli par le pape en plus de faire la déclaration ecclésiastique officielle sur la foi et les mœurs. Cette position est sans fondement. Une fois que le pape fait, par acte officiel, une déclaration sur la foi et les mœurs, ce prononcé est, par définition, une déclaration ex cathedra. La doctrine catholique dit que de tels prononcés officiels par le pape, sur la foi et les mœurs, sont infaillibles. D’après le § 891 du catéchisme de l’Église catholique, l’infaillibilité s’étend au Magistère de l’Église de Rome, c’est-à-dire, quand les évêques agissent de concert avec le pape en proposant une doctrine, tel que dans un concile œcuménique.

« Le Pontife de Rome, chef du collège des évêques, jouit de cette infaillibilité en vertu de sa fonction quand, en tant que pasteur et enseignant suprême de tous les fidèles — qui confirment leurs frères dans la foi — il proclame par acte décisionnel une doctrine appartenant à la foi et au mœurs (…) L’infaillibilité promise à l’Église est aussi présente dans le corps des évêques lorsque, réunis avec le successeur de Pierre, ils exercent le Magistère suprême, en premier lieu dans un concile œcuménique. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 891 (1994).]

Le cardinal Joseph Ratzinger, directeur de la Congrégation du Vatican pour la Doctrine de la Foi et autorité en chef, juste après le pape, dans le domaine les doctrines catholiques, et considéré par bon nombre comme le cardinal le plus puissant de l’Église catholique, a déclaré ce qui suit, en août 1986, dans une lettre adressée au professeur Charles Curran de l’Université catholique de Washington, D.C. :

« L’enseignement du Concile Vatican II (…) ne confine pas, de toute évidence, l’infaillibilité du Magistère qu’au domaine de la Foi, ou aux décisions solennelles. Le Lumen Gentium dit : “…toutefois, quand les évêques, mêmes déployés de par le monde, maintiennent encore un lien de communauté entre eux et avec le successeur de Pierre, et enseignent de manière authentique en matière de Foi et de mœurs, en étant en accord sur le fait qu’une position particulière doit être maintenue comme définitive, alors ils enseignent la doctrine de Christ d’une manière infaillible.” (…) Dans tous les cas, les fidèles doivent, non seulement accepter le Magistère comme infaillible, mais se soumettre religieusement, par l’esprit et la volonté, à l’enseignement que le Souverain Pontife ou le collège des évêques énoncent sur la Foi ou les mœurs quand ils exercent le Magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de le proclamer par un acte décisionnel. »[5]

Les papes affirment être les successeurs de Pierre, dit premier des évêques infaillibles de Rome. Examinons la première déclaration de Pierre et notons la réponse de Jésus. Pierre renia le cœur de l’Évangile en déclarant que Christ n’avait pas besoin d’être crucifié. Jésus qualifia Pierre de « Satan » pour avoir suggéré une telle chose !

« Dès lors Jésus commença à déclarer à ses Disciples, qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des Anciens, et des principaux Sacrificateurs, et des Scribes ; et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. 22Mais Pierre l’ayant tiré à part se mit à le reprendre, en lui disant : Seigneur, aie pitié de toi ; cela ne t’arrivera point. 23Mais lui s’étant retourné, dit à Pierre : retire-toi de moi, Satan, tu m’es en scandale ; car tu ne comprends pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes » (Matthieu 16:21-23, VM).

La déclaration infaillible suivante de Pierre fut son triple reniement de Jésus.

« Or comme Pierre était en bas dans la cour, une des servantes du souverain Sacrificateur vint. 67Et quand elle eut aperçu Pierre qui se chauffait, elle le regarda en face, et lui dit : et toi, tu étais avec Jésus le Nazarien. 68Mais il le nia, disant : je ne le connais point, et je ne sais ce que tu dis ; puis il sortit dehors au vestibule, et le coq chanta. 69Et la servante l’ayant regardé encore, elle se mit à dire à ceux qui étaient là présents : celui-ci est de ces gens-là. 70Mais il le nia une seconde fois. Et encore un peu après, ceux qui étaient là présents, dirent à Pierre : certainement tu es de ces gens-là, car tu es Galiléen, et ton langage s’y rapporte. 71Alors il se mit à se maudire, et à jurer, disant : je ne connais point cet homme-là dont vous parlez. 72Et le coq chanta pour la seconde fois ; et Pierre se ressouvint de cette parole que Jésus lui avait dite : avant que le coq ait chanté deux fois, tu me renieras trois fois. Et étant sorti il pleura » (Marc 14:66-72, VM).

Il est évident que l’apôtre Paul ne croyait point que Pierre soit infaillible parce qu’il eut à le corriger sur une question importante de la doctrine chrétienne.

« Mais quand Pierre fut venu à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il méritait d’être repris. 12Car avant que quelques-uns fussent venus de la part de Jacques, il mangeait avec les Gentils ; mais quand ceux-là furent venus, il s’en retira, et s’en sépara, craignant ceux qui étaient de la Circoncision. 13Les autres Juifs usaient aussi de dissimulation comme lui, tellement que Barnabas lui-même se laissait entraîner par leur dissimulation. 14Mais quand je vis qu’ils ne marchaient pas de droit pied selon la vérité de l’Evangile, je dis à Pierre devant tous : si toi qui es Juif, vis comme les Gentils, et non pas comme les Juifs, pourquoi contrains-tu les Gentils à Judaïser ? 15Nous qui sommes Juifs de naissance, et non point pécheurs d’entre les Gentils ; 16Sachant que l’homme n’est pas justifié par les oeuvres de la Loi, mais seulement par la foi en Jésus-Christ, nous, dis-je, nous avons cru en Jésus-Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi de Christ, et non point par les oeuvres de la Loi ; parce que personne ne sera justifié par les oeuvres de la Loi » (Galates 2:11-16, VM).

Les prononcés de papes sont censés être infaillibles et irréformables. Quelle meilleure preuve que les décrets papaux ne sont pas infaillibles qu’une infaillibilité papale réfutant la doctrine d’une autre infaillibilité papale. En 1324, le pape Jean XXII émit la Bulle papale Qui Quorundam, dans laquelle il déclara que l’infaillibilité papale est « une œuvre du diable ».[6] Manifestement, l’Église catholique ne peut pas être et avoir été, ou gagner sur tous les tableaux. L’Église de Rome feint simplement d’ignorer l’embarrassante (mais officiellement infaillible) bulle papale Qui Quorundam.

Un examen de l’historique de l’Église catholique établit hors de tout doute que les déclarations de papes ne peuvent pas être infaillibles. Il y a une longue histoire de papes se contredisant les uns les autres sur les questions de la foi et des mœurs. Par exemple, le pape Adrien II (867-872) déclara que le mariage civil était valide, alors que le pape Pie VII (1800-1823) condamna les mariages civils comme invalides.[7]

Le pape Sixte V possédait une version refaite de la bible qu’il déclara authentique. Cependant, seulement deux ans plus tard, le pape Clément VII déclara que la bible de Sixte V était bourrée d’erreurs ; Clément ordonna donc que l’on écrive une autre bible.[8]

En 1423, le Concile de Bâle déposa le pape Eugène IV, en décidant qu’il était parjure, simoniaque et hérétique. Eugène IV, à son tour, convoqua son propre concile à Florence et déposa, anathématisa et excommunia les membres du Concile de Bâle. Le pape suivant, Nicolas V (1447-1455), annula les décrets d’Eugène contre le Concile de Bâle.[9]

Le pape Honoré I fut dénoncé, en 680, par le Sixième Concile, comme hérétique, et cette constatation fut confirmée par le pape Léon II.[10] Comment un pape peut-il être infaillible s’il est infailliblement jugé hérétique par un autre pape infaillible ? De plus, sous quelle autorité un pape subséquent peut-il décréter que son prédécesseur est hérétique si l’enseignement officiel de l’Église catholique veut que tous les papes soient exempts d’erreurs et que quiconque dit le contraire est anathème ? Incidemment, tous les papes mentionnés ci-haut sont sur la liste officielle des papes.

L’exemple le plus bizarre d’infaillibilité papale est l’accusation et la condamnation du pape Formose (891-896) comme hérétique par le pape Étienne VI (896-897). Le pape Formose mourut avant qu’Étienne VI devienne pape. Comment, demanderez-vous, le pape Étienne VI put-il accuser le pape Formose si celui-ci est mort avant qu’Étienne devienne pape ? La tombe n’est pas une barrière pour les papes ! Le pape Étienne VI fit tout simplement exhumer le cadavre de Formose, fit revêtir le corps des insignes papaux et interrogea personnellement le cadavre. Le silence de l’accusé scella son sort, et le corps fut traîné dans les rues de Rome et jeté dans le Tibre.[11]

Une autre illustration troublante de l’infaillibilité papale est le traitement fait à Jeanne d’Arc. Le 30 mai 1431, le pape Eugène IV fit brûler Jeanne d’Arc au bûcher sur la place publique de Rouen, en France, en tant qu’hérétique et sorcière pour avoir refusé de se soumettre à l’autorité de l’Église catholique de Rome.[12] Elle déclarait qu’elle n’était responsable que devant Dieu. Subséquemment, Jeanne d’Arc fut béatifiée par le pape Pie X, en 1909, et canonisée par le pape Bénédicte XV, en 1920.[13] Un pape infaillible brûla Jeanne d’Arc au bûcher en tant qu’hérétique et un autre pape infaillible la canonisa comme sainte.

Pour ajouter l’insulte à l’infaillibilité, selon la Loi canonique de l’Église catholique romaine : « Il n’existe ni appel ni recours contre une décision ou un décret du Pontife de Rome ».[14]

Bernard Fresenborg a été prêtre catholique pendant trente ans avant d’être sauvé par la grâce de Dieu. En 1904, il écrivit et publia un livre intitulé Trente ans en enfer, dans lequel il expliqua les conséquences de la doctrine de l’infaillibilité papale.

« Le catholicisme enseigne que le pape de Rome est infaillible et qu’il ne peut pas pécher, ni commettre d’erreur. Cette affirmation, si elle est vraie, place le pape de Rome, qui n’est ni plus ni moins qu’un être humain, sur le même pied que Jésus-Christ.

» La Bible dit : “ il n’y a point de juste, non pas même un seul.” Or, si l’affirmation du catholicisme disant que le pape est infaillible est vraie, alors la Bible est un mythe et une moquerie.

» Si la déclaration du catholicisme disant que le pape est infaillible est vraie, alors Dieu n’est pas un Dieu impartial, car s’Il est un Dieu impartial, Il n’aurait accordé à aucun de Ses mortels le don de pureté sans être prêt à accorder le même don à tous ceux qui le méritent, à tous ceux qui, par leur justice, se méritent cette grande distinction princière.

» Nous voulons utiliser un peu de bon sens et de philosophie pouvant être assimilés par n’importe quel homme et femme d’intelligence ordinaire.

» La Bible ne rapporte dans aucun verset ou chapitre que quiconque puisse atteindre, durant sa vie, le niveau d’infaillibilité. N’est-ce pas vrai ? Et si c’est vrai, alors l’affirmation du catholicisme disant que le pape de Rome est infaillible est un mensonge tissé sur le métier du diable.

» Nous voulons prouver à nos lecteurs que cette affirmation est fondée sur des assises fallacieuses, car le pape de Rome est élu par des cardinaux de l’Église catholique, tous humains, et souvent aussi immoraux que des démons ; dès lors, l’infaillibilité du pape repose dans des mains humaines, car c’est par ces cardinaux que le pape est créé et, par conséquent, vous verrez que l’infaillibilité du pape découle des votes de ces cardinaux, et non du pouvoir de Dieu Tout-Puissant ; il s’en suit donc que cette proclamation d’infaillibilité du pape repose dans les mains de ces cardinaux.

» Maintenant, pour illustrer cette condamnable doctrine et dénoncer sa fanatique ignorance, nous allons supposer que, lorsque le pape Pie X fut élu pape de Rome, si un autre prêtre eut reçu la majorité d’un vote des cardinaux, le pape Pie X n’aurait jamais été béni de ce don de Dieu, mais il ne l’aurait manqué que par une seule voix ; par conséquent, vous constatez que cette infaillibilité qui aurait reposé sur le pape Pie X lui aurait été enlevée à cause du vote d’un seul cardinal à son endroit.

» Donc, n’importe quel homme ou femme possédant “le gros bon sens” peut voir que Dieu Tout-Puissant n’a rien à voir avec la mise en poste du pape, et que cette infaillibilité ne repose que sur le pouvoir d’attraction du candidat à la papauté qu’il exerce sur les cardinaux, et c’est un fait indiscutable qu’il existe beaucoup de chicanes politiques dans l’élection d’un pape comme dans l’élection du juge de paix d’une municipalité.

» Nous voudrions savoir jusqu’où va cette infaillibilité des papes. Si un homme est infaillible, il ne peut pas commettre de faute, et je peux prouver à tout homme intelligent et à l’esprit tolérant que les papes de Rome n’ont fait, depuis des siècles, que des erreurs, et leurs fautes ont été, non seulement ruineuses pour ceux qu’ils professent enseigner, mais elles ont eu tendance à paralyser les justes ambitions de tout pays dans lequel leur influence s’exerçait. Si leur affirmation d’une infaillibilité papale est vraie, nous devons donc admettre que ce grand don vient de Dieu Tout-Puissant, et nous ne pouvons croire à un tel non-sens lorsque nous constatons le fait que ces papes sont élus par des cardinaux et que l’élection d’un pape dépend des tactiques et des machinations de ces cardinaux. Alors, je vous en prie, dites-moi comment un homme élevé sous la lumière éblouissante du protestantisme, ou qui en a vu l’intelligent projecteur pénétrer son âme, pourrait, ne serait-ce qu’un instant, croire en l’infaillibilité du pape ?

» Je crois sincèrement, en fait je sais, qu’ils sont des millions à croire cette doctrine condamnable, comme je puis honnêtement dire que je l’ai cru moi-même à un moment donné. Mais ceux qui y croient ont été élevés dans l’ombre ténébreuse des superstitions, et ma mission, en écrivant ce livre, est de balayer les toiles d’araignée de l’ignorance encombrant ces esprits rabougris et aider à leur montrer “l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde”, et si je puis servir à cette mission, je ne ferai pas qu’ouvrir les yeux des disciples du catholicisme, mais je renforcirai aussi la colonne vertébrale du protestantisme et les aiderai à stigmatiser cette doctrine idolâtre du catholicisme partout où elle osera montrer sa tête hideuse.

» Le grand danger d’enseigner que le pape est infaillible, c’est de faire de nos citoyens des voleurs et des meurtriers, car, si le catholicisme a raison d’enseigner à ses fidèles que le pape de Rome est infaillible, cette doctrine est en frais d’avoir une influence effroyable par ses effets, car à toutes les fois qu’un homme ou une femme croit en l’infaillibilité du pape, il doit croire à l’infaillibilité de toutes choses que crée le pape ; par conséquent, vous allez voir que cette doctrine va très loin par ses effets, parce que, si un pape est infaillible, les évêques qu’il crée sont infaillibles aussi, et si les évêques qu’il crée sont infaillibles, les prêtres qu’ils fabriquent sont également infaillibles, et chaque fois que nous enseignons à un pays cette abomination, nous avons une nation de gens qui croient qu’il n’y a pas un péché qu’ils puissent commettre, si odieux soit-il, qui ne soit pardonnable par la prêtraille, puisqu’ils ont appris à croire que toutes choses que crée le pape est infaillible, du fait même qu’elles ont été créées par le pape ; et à toutes les fois que vous prêchez une doctrine qui a de tels effets sur les habitants d’un pays, vous aurez une série d’individus qui commettront des crimes sans hésiter, car ils sont assurés qu’en mettant quelques dollars dans les coffres du prêtre, ils pourront voir leurs péchés pardonnés et, donc, chaque fois que vous poussez une nation à croire cela, vous vous retrouvez immédiatement avec un peuple de criminels.

» Selon mon appréciation, il est impossible pour un individu qui croit à une doctrine aussi damnable de devenir un pur citoyen américain patriotique. Maintenant, il peut sembler au lecteur que l’assertion est audacieuse et peut paraître trop hardie pour être bien fondée, mais je propose de vous démontrer qu’il n’y a là qu’une conséquence naturelle, et si nous échouons à clarifier ce point dans l’esprit du lecteur, nous ne lui demanderons pas d’y croire.

» En premier lieu, nous désirons dire que la religion catholique — si on peut la qualifier de religion — est fondée sur un roc de superstitions. Chacun des codes de sa doctrine ecclésiastique professe que le pape est infaillible et ne peut errer, ce qui est absurde. Et, non seulement absurde, mais un mensonge suppurant ! Car aucun homme ou aucune femme croyant aux enseignements de la Sainte Bible ne peut gober pareille doctrine ! Chaque fois qu’un homme ou une femme croit en l’infaillibilité du pape et croit que le pape ne peut errer, il ou elle voit le pape comme un surhomme, et nous savons que ce ne peut être le cas tant qu’il aura une étincelle de vie dans le corps. Nous sommes tous redevables du péché d’Adam, car le monde dans son entier porte la malédiction du péché d’Adam commis dans le jardin d’Éden.

» Or, nous voulons traiter le sujet avec des vérités et des faits tout simples pour qu’ils puissent être compris par le plus commun des mortels qui ne possèdent qu’une intelligence ordinaire.

» Maintenant, si le pape de Rome est infaillible, il est immortel, et si chacune des actions du pape est pure, alors tout ce qui est créé par lui doit être pur ; et si tel est le cas, j’ai été, à un moment donné, aussi pur que Jésus-Christ Lui-même puisque, pendant trente ans, j’ai été prêtre catholique romain et donc une créature engendrée par le pape catholique romain. Tout homme et toute femme d’intelligence moyenne sait que ni moi, ni aucun autre prêtre, n’avons été purs ; en fait, il n’est pas né l’homme qui peut se proclamer infaillible et pur tant que la vie habite son corps.

» Si les doctrines du catholicisme sont exactes, alors nous n’avons plus besoin d’un Dieu, car nous avons déjà un pape ; et si le pape Pie X mourait aujourd’hui, les cardinaux, aujourd’hui même ou dans un avenir très rapproché, éliraient un autre pape qui, selon cette doctrine, prendrait la place de Jésus-Christ Lui-même ; et si de pareilles doctrines sont véritables, la famille humaine de l’avenir et les millions à naître pourraient donc être sauvés aussi bien sans Dieu qu’ils le sont maintenant avec Lui, car le pape exécuterait lui-même cette mission.

» Ils sont des milliers — oui, des dizaines de milliers — qui envoient chaque année des mouchoirs et des breloques à Rome pour qu’ils soient bénis (?) par le pape, et qui croient que posséder quelque article béni (?) par ce vagabond présomptueux va leur éviter de subir la malchance, la maladie ou toute autre infortune qui parsème le chemin de l’homme.

» Or, si le pape de Rome a le pouvoir de bénir et sanctifier une pièce de vêtement, un anneau, ou tout objet inerte, il a sans aucun doute “la vraie affaire”, et si tel est le cas, la Bible est menteuse, l’évangile fallacieux et Dieu Tout-Puissant devient un laquais, et nous n’avons plus besoin d’un Dieu. À quoi nous attendre de disciples du catholicisme qui croient en cette doctrine infernale, et à quoi nous attendre d’une nation contrôlée par ceux qui enseignent et prêchent de telles abominations ?

» Une institution qui enseigne pareille ignorance, pareilles pratiques condamnables et pareil paganisme superstitieux, est une plaie et une malédiction dans tout pays, et l’homme ou le groupe d’hommes qui proclament que le pape est infaillible lancent “une impudente insulte à la face de Dieu”. »[15]

30. Les faux Christs

À l’image des leaders juifs qui ne révélèrent pas qu’ils violaient la Loi de Dieu par leur Tradition, les leaders modernes de l’Église catholique romaine ne disent pas aux gens qu’ils prêchent un autre évangile accompagné d’un autre Jésus. Le Seigneur nous avait avertis qu’il y aurait ce genre d’organisation.

« Car si quelqu’un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n’avons prêché ; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l’endurer ? » (2 Corinthiens 11:4, VM).

Les prêtres romains catholiques proclament que, quand ils consacrent le pain et le vin lors de la messe, ils sont le Seigneur Jésus-Christ.

« Le prêtre est le Christ, seul et unique Seigneur ; car les ministres qui offrent le Sacrifice, consacrent les saints mystères, non par leur propre personne, mais en celle du Christ … et ainsi, agissant en la Personne de Christ le Seigneur, ils changent la substance du pain et du vin en la véritable substance de Son corps et de Son sang. » [Catéchisme du Concile de Trente.][16]

Jésus a alerté Ses disciples pour qu’ils fassent attention à ceux qui viendraient en Son nom, déclarant être le Christ. Les nombreux prêtres catholiques qui clament « agir en la personne du Christ le Seigneur » sont un accomplissement clair et actuel de cette prophétie.

« Et Jésus répondant leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs » (Matthieu 24:4-5, VM).

Jésus a dit qu’Il serait visible dans le ciel lorsqu’Il reviendrait et nous met en garde contre ceux qui pointeraient du doigt de faux Christs et diraient que voici le Christ ou que le Christ est là. L’Église catholique focalise sur l’hostie consacrée en disant « voici le Christ » et pointe ses prêtres du doigt en disant « le Christ est là ». Jésus a prophétisé qu’il s’élèverait de faux Christs qui exécuteraient de grands signes et de grands prodiges qui en tromperaient plusieurs. L’Église catholique a trompé le monde en lui faisant croire que ses prêtres peuvent faire de grands prodiges en transformant le pain et le vin en notre Seigneur Jésus-Christ. Quand Christ reviendra sur terre, ce ne sera pas sous forme de petit morceau de pain dans les chambres secrètes des autels catholiques, Il sera visible comme l’éclair.

« Alors si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici ; ou, il est là ; ne le croyez point. 24Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes, qui feront de grands prodiges et des miracles, pour séduire même les élus, s’il était possible. 25Voici, je vous l’ai prédit. 26Si on vous dit : voici, il est au désert, ne sortez point ; voici, il est dans le lieu le plus retiré de la maison, ne le croyez point. 27Mais comme l’éclair sort de l’Orient, et se fait voir jusqu’à l’Occident, il en sera de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:23-27, VM).

Puisque l’Église catholique affirme que les prêtres sont un autre Christ et un autre Seigneur, cela ne devrait surprendre personne qu’elle déclare que ses prêtres possèdent la même autorité que le Seigneur pour pardonner les péchés. Les prêtres écoutent les confessions d’un peuple qui cherche l’absolution de ses péchés. Le confessionnal a été le site d’innombrables séductions de prêtres envers des femmes seules.[17]

« En vérité, les évêques et les prêtres, en vertu du sacrement des Saints Ordres, ont le pouvoir de pardonner les péchés. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1461, 1994.]

Même les scribes juifs comprenaient que seul Dieu a l’autorité de pardonner les péchés parce que le péché est la violation de la loi de Dieu. Voir Exode 32:33 ; Deutéronome 9:16 ; Josué 7:20 ; 2 Samuel 12:13 ; Psaume 41:4 ; Jérémie 3:25 ; Jérémie 50:14 et Luc 15:21.

« Et Jésus ayant vu leur foi, dit au paralytique : mon fils, tes péchés te sont pardonnés. 6Et quelques Scribes qui étaient là assis, raisonnaient ainsi en eux-mêmes : 7Pourquoi celui-ci prononce-t-il ainsi des blasphèmes ? qui est-ce qui peut pardonner les péchés, que Dieu seul ? 8Et Jésus ayant aussitôt connu par son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux mêmes, il leur dit : pourquoi faites-vous ces raisonnements dans vos cœurs ? 9Car lequel est le plus aisé, ou de dire au paralytique : tes péchés te sont pardonnés ; ou de lui dire : lève-toi, et charge ton petit lit, et marche ? 10Mais afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés, il dit au paralytique : 11Je te dis : lève-toi, et charge ton petit lit, et t’en va en ta maison. 12Et il se leva aussitôt, et ayant chargé son petit lit, il sortit en la présence de tous ; de sorte qu’ils en furent tous étonnés, et ils glorifièrent Dieu, en disant : nous ne vîmes jamais une telle chose » (Marc 2:5-12, VM).

Dans la hiérarchie catholique, les prêtres prennent le titre de Dieu le Père, en s’arrogeant le nom de « père ». Jésus a mis en garde contre le fait d’appeler quelqu’un « père » dans le sens spirituel du terme, car c’est un titre réservé à Dieu seul.

« Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, lequel est dans les cieux » (Matthieu 23:9, VM).

« Jésus dit ces choses ; puis levant ses yeux au ciel, il dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie » (Jean 17:1, VM).

« Et maintenant glorifie-moi, toi Père, auprès de toi, de la gloire que j’ai eue chez toi, avant que le monde fût fait » (Jean 17:5, VM).

« Afin que tous soient un, ainsi que toi, Père, es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous ; et que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 17:21, VM).

Le prêtre catholique déclare être le Seigneur Jésus et agir en tant que médiateur entre Dieu et l’homme.

« Le prêtre est constitué interprète et médiateur entre Dieu et l’homme, ce qui doit être considéré comme la fonction principale du sacerdoce. » [Catéchisme du Concile de Trente.][18]

Dieu dit autre chose. Il n’y a qu’un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et l’homme, soit Jésus-Christ.

« Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5, VM).

Il n’y a qu’un seul Christ ; par contre, il y a plusieurs antichrists. Tous les prêtres, les évêques, les cardinaux et les papes de l’Église de Rome ne sont pas Christs, ils sont antichrists.

« Jeunes enfants, c’est ici le dernier temps ; et comme vous avez entendu que l’Antechrist viendra, il y a même dès maintenant plusieurs Antechrists ; et nous connaissons à cela que c’est le dernier temps » (1 Jean 2:18, VM).

31. L’évêque de Rome

L’Église romaine enseigne que Pierre fut l’évêque de Rome.[19] Il n’existe absolument aucune preuve crédible pour supporter cette affirmation. En fait, il est plus que douteux qu’il ait même mis les pieds à Rome. Pierre était l’apôtre des Juifs. « Jacques, dis-je, Céphas, et Jean (qui sont estimés être les Colonnes) ayant reconnu la grâce que j’avais reçue, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions vers les Gentils, et qu’ils allassent eux vers ceux de la Circoncision » (Galates 2:9, VM). Rome était une ville de Gentils. Il n’aurait eu aucune raison de voyager à Rome. Paul, qui était l’apôtre des Gentils (voir Romains 11:13), salua plus de 25 chrétiens vivant à Rome, à la fin de sa lettre aux Romains, mais il ne salua pas Pierre (Romains 16). Si Pierre avait été de fait l’évêque de Rome, Paul l’aurait sans nul doute salué. Il ne salua donc pas Pierre parce que Pierre n’était pas à Rome. N.B. : Paul l’aurait même salué en premier, par respect pour son poste.

32. « Sur ce roc je bâtirai mon Église »

Voici une autre doctrine d’antichrist : l’enseignement disant que Pierre est le roc sur lequel Dieu a bâti Son Église, et que le pape, comme évêque de Rome, est le successeur de Pierre en tant que vicaire de Christ.[20] La tête de l’Église est réservée à Christ seulement. « Et c’est lui [Christ] qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM). Christ ne partagera pas Sa gloire, ni Son autorité, ni Sa position avec un autre, car Il a la prééminence en toutes choses. « Car tu ne te prosterneras point devant un autre dieu, parce que l’Éternel se nomme le Dieu jaloux ; c’est un Dieu jaloux » (Exode 34:14, VO). Les prophéties de l’Ancien Testament sur la venue de Christ indiquent que la pierre angulaire de l’Église sera une pierre céleste détachée sans l’aide d’aucune main, et l’Église grandira à partir de cette pierre pour devenir une large montagne qui couvrira toute la terre. Voir Daniel 2:34-45. Ce rocher prophétisé est le Christ. Par conséquent, un homme qui déclare être le roc de l’Église affirme donc être le Christ, parce que la Bible spécifie clairement que Christ est le roc, la tête de l’Église. Proclamer faussement être le Christ, la tête de l’Église, c’est accomplir les prophéties identifiant l’antichrist.

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4, VM).

« Le roi fera tout ce qu’il voudra ; et il s’enorgueillira et s’élèvera au-dessus de tout dieu ; il proférera des choses étranges contre le Dieu des dieux ; et il prospérera jusqu’à ce que la colère soit consommée, car ce qui est décrété sera exécuté. 37Il n’aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à l’amour des femmes ; il n’aura égard à aucun dieu ; car il s’élèvera au-dessus de tout » (Daniel 11:36-37,VO).

Il n’y a qu’un Chef de l’Église ; celle-ci n’est pas un monstre à deux têtes. Proclamer être le roc de l’Église, c’est nier implicitement que Christ est le roc de l’Église. Nier que Jésus est le roc de l’Église, c’est nier que Jésus est le Christ. Nier que Jésus est le Christ est une doctrine spécifiquement identifiée dans 1 Jean 2:22-23 comme étant un enseignement de l’antichrist.

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’Antechrist qui nie le Père et le Fils. 23Quiconque nie le Fils, n’a point non plus le Père ; quiconque confesse le Fils, a aussi le Père » (1 Jean 2:22-23, VM).

Dans Matthieu 16:16, Pierre a dit que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus a dit que sur ce roc Il bâtirait Son Église. Ce passage, souvent employé par l’Église catholique pour soutenir son affirmation que le pape règne sur l’Église de Dieu, n’appuie pas Pierre en tant que roc, mais plutôt Christ. Jésus demanda à Ses disciples : « Qui croyez-vous que je suis ? » quand Pierre répondit qu’Il était « le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Cette réponse révèle le roc sur lequel Dieu allait bâtir Son Église, Jésus-Christ, et non Pierre. Mais le pape, en disant que c’est Pierre qui est le roc, nie que Jésus est le roc, le Christ, le Fils du Dieu vivant. Le déni papal du Christ est l’accomplissement de la prophétie qui se trouve dans 1 Jean 2:22-23, et qui identifie l’antichrist comme celui qui niera que Jésus est le Christ. Essentiellement, le pape déclare que Pierre est le roc et, de ce fait, il est le Christ, et que lui-même, en tant que supposé successeur de Pierre, il est aussi le Christ. La Bible révèle que le pape est l’antichrist !

« Et Jésus, venant aux quartiers de Césarée de Philippe, interrogea ses Disciples, en disant : qui disent les hommes que je suis, moi le Fils de l’homme ? 14Et ils lui répondirent : les uns disent que tu es Jean Baptiste ; les autres, Elie; et les autres, Jérémie, ou l’un des Prophètes. 15Il leur dit : et vous, qui dites-vous que je suis ? 16Simon Pierre répondit, et dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17Et Jésus répondit, et dit : tu es bienheureux, Simon, fils de Jonas : car la chair et le sang ne te l’a pas révélé, mais mon Père qui est aux cieux. 18Et je te dis aussi, que tu es Pierre, et sur cette pierre j’édifierai mon Eglise ; et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:13-18, VM).

Christ est le Chef de l’Église, pas Pierre ! Voir Éphésiens 5:23 ; Colossiens 1:18. Si Pierre avait été le rocher de l’Église de Dieu, pourquoi Jésus l’aurait-Il appelé Satan quelques instants après qu’Il aurait fait de Pierre le fondement de l’Église ? Le passage suivant est le signe que ceux qui veulent avoir Pierre comme rocher se retrouvent avec quelqu’un qui comprenait les choses de l’homme et non celles de Dieu.

« Mais lui s’étant retourné, dit à Pierre : retire-toi de moi, Satan, tu m’es en scandale ; car tu ne comprends pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes » (Matthieu 16:23, VM).

De plus, le Saint-Esprit fait connaître jusqu’à quel point le pape est antichrist, car Pierre, censément le premier pape catholique, aurait commencé son règne en reniant le Christ par trois fois pour accomplir la prophétie de 1 Jean 2:22-23. Voir Matthieu 26:31-75.

Le rocher de l’Église catholique n’est pas Dieu. Ce rocher n’est qu’un homme tentant de prendre la place de Dieu.

« Car leur rocher n’est pas comme notre Rocher, et nos ennemis en sont juges. 32Car leur vigne est du plant de Sodome et du terroir de Gomorrhe ; leurs raisins sont des raisins vénéneux, ils ont des grappes amères ; 33Leur vin est un venin de dragons, et un cruel poison d’aspics » (Deutéronome 32:31-33, VO).

« Il dira : Où sont leurs dieux, le rocher en qui ils se confiaient » (Deutéronome 32:37, VO).

Pierre, à qui Jésus parlait, comprit très bien ce qu’Il signifiait quand Il dit « sur ce roc je bâtirai mon Église ». Le roc était Jésus. Dans les passages suivants, Pierre se réfère sans cesse à Jésus comme de la pierre rejetée par les constructeurs et devenu la pierre angulaire. Jésus est le seul nom sous le ciel par lequel nous puissions être sauvés de la punition des péchés, non pas Pierre, ni le pape.

« Sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. 11C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. 12Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12, VM).

« C’est pourquoi il est dit dans l’Ecriture : voici, je mets en Sion la maîtresse pierre du coin, élue et précieuse ; et celui qui croira en elle, ne sera point confus. 7Elle est donc précieuse pour vous qui croyez ; mais par rapport aux rebelles, il est dit : la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la maîtresse pierre du coin, une pierre d’achoppement, une pierre de scandale. 8Lesquels heurtent contre la parole, et sont rebelles ; à quoi aussi ils ont été destinés » (1 Pierre 2:6-8, VM).

Lisez les passages suivants et décidez vous-mêmes qui est le Rocher de l’Église.

« Et qu’ils ont tous bu d’un même breuvage spirituel : car ils buvaient de l’eau de la pierre spirituelle qui les suivait ; et la pierre était Christ » (1 Corinthiens 10:4, VM).

« Étant édifiés sur le fondement des Apôtres, et des prophètes, et Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin » (Éphésiens 2:20, VM).

« Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11, VM).

« Mon âme, repose-toi sur Dieu seul, car mon attente est en lui. 7Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé » (Psaumes 62:6-7, VO).

« L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit » (Deutéronome 32:4, VO).

« Nul n’est saint comme l’Éternel ; car il n’en est point d’autre que toi, et il n’y a point de rocher comme notre Dieu » (1 Samuel 2:2, VO).

« Il dit : Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! 3O Dieu, mon rocher, vers qui je me retire ; mon bouclier et la force qui me délivre, ma haute retraite et mon asile ! mon Sauveur ! tu me garantis de la violence » (2 Samuel 22:2-3, VO).

« Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! » (Psaumes 18:3, VO).

« Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » (Psaumes 18:32, VO).

« Psaume de David. Je crie à toi, Éternel ! Mon rocher, ne sois pas sourd à ma voix, de peur que si tu gardes le silence, je ne devienne semblable à ceux qui descendent dans la fosse » (Psaumes 28:1, VO).

« Incline ton oreille vers moi ; hâte-toi de me délivrer ; sois mon rocher, ma retraite, ma forteresse où je puisse me sauver ! 4Car tu es mon rocher et ma forteresse ; pour l’amour de ton nom, tu me guideras et me conduiras » (Psaumes 31:3-4, VO).

« Je dirai à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? » (Psaumes 42:10, VO).

« Du bout de la terre, je crie à toi, quand le cœur me manque ; conduis-moi sur ce rocher, qui est trop élevé pour moi » (Psaumes 61:3, VO).

« Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, et le Dieu Très-Haut leur rédempteur » (Psaumes 78:35, VO).

« Il m’invoquera, disant : Tu es mon Père, mon Dieu et le rocher de mon salut » (Psaumes 89:27, VO).

« Mais l’Éternel est ma haute retraite ; mon Dieu est le rocher de mon refuge » (Psaumes 94:22, VO).

« Venez, chantons à l’Éternel ; jetons des cris de joie au rocher de notre salut » (Psaumes 95:1, VO).

« Selon ce qui est écrit : voici, je mets en Sion la pierre d’achoppement ; et la pierre qui occasionnera des chutes ; et quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 9:33, VM).

« Il est semblable à un homme qui bâtissant une maison, a foui et creusé profondément, et a mis le fondement sur la roche : de sorte qu’un débordement d’eaux étant survenu, le fleuve est bien allé donner contre cette maison ; mais il ne l’a pu ébranler ; parce qu’elle était fondée sur la roche » (Luc 6:48, VM).

« Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l’homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche » (Matthieu 7:24, VM).

« La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale de l’angle » (Psaumes 118:22, VO).

« Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem » (Ésaïe 8:14, VO).

« C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16, VO).

« Et Jésus leur dit : n’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : la pierre que ceux qui bâtissent ont rejetée, est devenue la maîtresse pierre du coin ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux. 43C’est pourquoi je vous dis, que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et il sera donné à une nation qui en rapportera les fruits. 44Or celui qui tombera sur cette pierre en sera brisé ; et elle écrasera celui sur qui elle tombera » (Matthieu 21:42-44,VM).

Les preuves provenant des Saintes Écritures sont si claires que même le pape Jean-Paul II a trouvé nécessaire d’admettre que Jésus est le Rocher sur lequel l’Église de Dieu est bâtie.[21] Ce n’est qu’une autre des nombreuses déclarations contradictoires de l’Église catholique romaine.

En proclamant que Pierre était le roc, le pape a renié Jésus en tant que rocher, ce qui revient à nier que Jésus est le Christ. Le pape a accompli la prophétie de 1 Jean 2:22-23, qui dit que l’antichrist niera que Jésus est le Christ. Alors qui le pape dit-il être le Christ ? La réponse nous vient lorsque nous comparons ce que la Sainte Bible dit à propos du Christ et ce que le pape dit. Qu’est-ce que ça signifie quand nous disons que Jésus est le Christ ? Cela veut dire qu’Il est l’Oint, « Dieu avec nous ». Dans Matthieu 1:23, Jésus est appelé « Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS ». Or, le pape déclare qu’il est Dieu avec nous. « Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre)].[22] Jésus-Christ est notre « avocat envers le Père » (1 Jean 2:1, VM). En fait, Il est le « seul Médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Timothée 2:5, VM). Cependant, le pape se réclame du titre de Souverain Pontife. « Pontife » veut littéralement dire « poseur de pont » ; ce qui comporte que le pontife est celui qui fait le pont ou l’intermédiaire entre Dieu et l’homme. Le pape a déclaré : « Il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain, » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302]. Ajoutons que l’Église catholique enseigne que Marie et les saints servent aussi d’avocats pour nous devant le trône de Dieu. « L’intercession [des saints] est leur service le plus élevé dans le plan de Dieu. Nous pouvons et devrions leur demander d’intercéder en notre faveur et en la faveur du monde entier. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 2683, 1994.] Jésus-Christ est « le chef et le consommateur de la foi » (Hébreux 12:2). « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9, VM). Or, le pape statue que la foi vient de l’homme et doit être liée à des œuvres, i.e., commencées et terminées par l’homme, non par Jésus. L’Église catholique professe même que des œuvres faites après la mort, par les autres, sont efficaces au salut des défunts. « Leur âme … est lavée après la mort par les punitions du purgatoire ; et qu’ainsi ils peuvent être soulagés de ces punitions par les moyens ci-devant, savoir, les sacrifices de la messe, les prières, les aumônes et autres œuvres de piété, qui sont habituellement exécutées par le fidèle pour d’autres fidèles, selon l’institution de l’Église. » [Concile de Florence, 1439.][23] Jésus-Christ est le « bienheureux et seul Prince » (1 Timothée 6:15, VM). Le pape Innocent II se proclamait propriétaire de l’univers entier en tant que « SOUVERAIN TEMPOREL DE L’UNIVERS ».[24] Le pape Boniface VIII déclara ceci : « Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, avons un seul et même consistoire, et je suis apte à faire presque tout ce que peut faire Dieu. Par conséquent, comment m’appellerez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][25] Encore aujourd’hui, le pape porte une triple couronne parce qu’il proclame régner en tant que roi sur le Ciel, l’Enfer et la Terre. Jésus est le « souverain et grand Sacrificateur » de Dieu Tout-Puissant (Hébreux 4:14). Le pape affirme être le souverain et grand sacrificateur. Comme nous l’avons déjà mentionné, le pape se réclame du titre de Souverain Pontife. Il est le successeur des empereurs romains qui étaient une série de Souverains Pontifes (Pontifex Maximus),[26] titre donné au grand prêtre des religions païennes de Rome.[27] Jésus est plus grand que les rois de la terre (Psaumes 89:28). Toutefois, le pape proclame qu’il possède l’autorité sur les rois de la terre. « Le Pontife romain possède la suprématie sur la terre entière. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).] Jésus est le « Seigneur de tous » (Actes 10:36). Pourtant, le pape déclare que tous doivent se soumettre à lui : « Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302].[28] Le pape réclame tous les attributs de Christ pour lui-même. Il a essentiellement renié que Jésus est le Christ et s’est imposé comme étant le Christ. La Sainte Bible identifie un tel homme comme l’antichrist (1 Jean 2:20-23).

Les Écritures disent que l’antichrist niera le Fils et, implicitement, niera le Père (1 Jean 2:20-23). Le pape se reconnaît clairement comme l’antichrist en niant expressément le Père. Le pape usurpe le titre de « Saint-Père ». Voir le Catéchisme de l’Église catholique, au § 10. Saint-Père est un titre qui n’apparaît qu’une seule fois dans toutes les Saintes Écritures et il est réservé à Dieu le Père (Jean 17:11).

33. Christ n’est pas divisé

La Bible nous met en garde de suivre des hommes au lieu du Christ. Notez que Paul critiqua ceux qui disaient « moi, je suis de Céphas ». Céphas est le chaldéen de Pierre. L’Église catholique proclame que le pape est le successeur de Pierre en tant qu’évêque de Rome. Elle dit être « de Céphas ». D’autres supposées confessions chrétiennes sont « de » telle personne ou « de » telle autre. Nombre de ces dénominations sont les filles prostituées de la grande mère prostituée, l’Église catholique romaine (Apocalypse 17:5).

« Or je vous prie, mes frères, par le Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, que vous parliez tous un même langage, et qu’il n’y ait point de divisions entre vous, mais que vous soyez bien unis dans un même sentiment, et dans un même avis. 11Car, mes frères, il m’a été dit de vous par ceux qui sont de chez Chloé, qu’il y a des dissensions parmi vous. 12Voici donc ce que je dis, c’est que chacun de vous dit : pour moi, je suis de Paul ; et moi je suis d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. 13Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? 14Je rends grâces à Dieu que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; 15Afin que personne ne dise que j’ai baptisé en mon nom. 16J’ai bien aussi baptisé la famille de Stéphanas ; du reste, je ne sais pas si j’ai baptisé quelque autre. 17Car Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour évangéliser, non point avec les discours de la sagesse humaine, afin que la croix de Christ ne soit point anéantie » (1 Corinthiens 1:10-17, VM).

34. L’Antichrist s’assoyant comme Dieu dans Son Temple

Satan désire être comme le grand Dieu. Ses plans ont été déjoués par Dieu lorsque Celui-ci le précipita des cieux sur la terre.

« Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. 14Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. 15Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! » (Esaïe 14:13-15, VO).

« Il parut aussi un autre signe au ciel, et voici un grand dragon roux ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; 4et sa queue traînait la troisième partie des étoiles du ciel, lesquelles il jeta en la terre ; puis le dragon s’arrêta devant la femme qui devait accoucher, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait mis au monde. 5Et elle accoucha d’un fils, qui doit gouverner toutes les nations avec une verge de fer ; et son enfant fut enlevé vers Dieu, et vers son trône. 6Et la femme s’enfuit dans un désert, où elle a un lieu préparé de Dieu, afin qu’on la nourrisse là mille deux cent soixante jours. 7Et il y eut une bataille au ciel : Michel et ses Anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses Anges combattaient contre Michel. 8Mais ils ne furent pas les plus forts, et ils ne purent plus se maintenir dans le ciel. 9Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le Diable et Satan, qui séduit le monde, fut précipité en la terre, et ses Anges furent précipités avec lui. 10Alors j’ouïs une grande voix dans le ciel, qui disait : Maintenant est le salut, la force, le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a été précipité. 11Et ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau, et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont point aimé leurs vies, mais les ont exposées à la mort. 12C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Mais malheur à vous habitants de la terre et de la mer ; car le Diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps. 13Or, quand le dragon eut vu qu’il avait été jeté en la terre, il persécuta la femme qui avait accouché d’un fils. 14Mais deux ailes d’une grande aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât de devant le serpent en son lieu, où elle est nourrie par un temps, par des temps, et par la moitié d’un temps. 15Et le serpent jeta de sa gueule de l’eau comme un fleuve après la femme, afin de la faire emporter par le fleuve. 16Mais la terre aida à la femme ; car la terre ouvrit son sein, et elle engloutit le fleuve que le dragon avait jeté de sa gueule. 17Alors le dragon fut irrité contre la femme, et s’en alla faire la guerre contre les autres qui sont de la semence de la femme, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:3-17, VM).

Lorsque sa rébellion contre Dieu échoua au ciel, il décida d’essayer d’établir son trône sur terre. Comme Satan le fit quand il trompa Ève, il promet maintenant à ses serviteurs qu’ils deviendront comme Dieu. La Sainte Bible nous avertit qu’il y en aura un qui s’assoira dans le temple de Dieu en proclamant avoir l’autorité de Dieu. C’est exactement ce que fait le pape en se qualifiant de chef de l’Église catholique. Église catholique veut dire église universelle.[29] C’est Dieu, et non le pape, qui est le Chef de l’Église universelle.

« Or, mes frères, nous vous prions pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion en lui, 2De ne vous laisser point subitement ébranler de votre sentiment, ni troubler par esprit, ni par parole, ni par épître, comme si c’était une épître que nous eussions écrite, et comme si le jour de Christ était proche. 3Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:1-4, VM).

Qu’est-ce que le temple de Dieu ? Chaque chrétien individuellement et tout le corps des chrétiens composent le temple de Dieu.

« Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 17Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est saint, et vous êtes ce Temple » (1 Corinthiens 3:16-17, VM).

« Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes ; 20Car vous avez été achetés par prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps, et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20, VM).

« En qui tout l’édifice posé et ajusté ensemble, s’élève pour être un Temple saint au Seigneur » (Éphésiens 2:21, VM).

L’organisation catholique romaine a la prétention de se déclarer l’Église universelle de Dieu [Corps de Christ] avec le pape à sa tête. Mais comment l’organisation romaine peut-elle être l’Église de Dieu alors qu’elle est bondée à craquer d’idoles ?

« Et quelle convenance y a-t-il du Temple de Dieu avec les idoles ? car vous êtes le Temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : j’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:16, VM).

« Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, être à table au temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas induite à manger des choses sacrifiées à l’idole ? » (1 Corinthiens 8:10, VM).

Le leader de l’organisation catholique romaine, le pape, clame, non seulement qu’il est le leader des catholiques romains, mais également que l’entrée dans le Royaume dépend de la soumission à son autorité.

« Nous déclarons, statuons et définissons qu’il est absolument nécessaire au salut de tous les êtres humains qu’ils se soumettent au Pontife de Rome. » [Bulle Unum Sanctum, pape Boniface VIII, 1302.]

Une doctrine comme celle-là révèle l’antichrist chez le pape. Par cette déclaration, il sous-entend avoir la position et l’autorité de Dieu Tout-Puissant. Or, Jésus a dit de façon très nette qu’étant Dieu, Il était le seul chemin menant au Royaume.

« Jésus lui dit : je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6, VM).

« C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. 12Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:11-12, VM).

Le pape ne fait pas que déclarer avoir l’autorité de sauver, il affirme aussi être assis à la place de Dieu Tout-Puissant avec une autorité et une infaillibilité égales à celles du Seigneur Jésus-Christ.[30] Pas seulement dans le domaine spirituel, mais dans tous les domaines. Le pape se réclame du pouvoir au-dessus de tous les gouvernements de la terre. Durant la cérémonie de sacre, le pape est couronné par ces paroles : « Prends la tiare ornée d’une triple couronne, et sache que tu es le père des princes et des rois, et le gouverneur du monde. »[31]

« Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appelleriez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][32]

« Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][33]

« Cette seule et unique Église, par conséquent, n’a pas deux têtes, comme un monstre, mais un seul corps et une seule tête, à savoir, Christ et son vicaire, le successeur de Pierre. » [Bulle Unum Sanctum, pape Boniface VIII, 1302 (l’emphase est la nôtre).]

« Le Pontife de Rome possède la suprématie sur le monde entier ; et il est le successeur de Saint-Pierre, Prince des Apôtres, et il est le véritable Vicaire de Christ, et Tête de toute l’Église, et Père et Enseignant de tous les chrétiens ; et tout pouvoir lui a été donné en Saint-Pierre par Jésus-Christ notre Seigneur, pour régner, nourrir et gouverner l’Église universelle (…) C’est l’enseignement de la vérité catholique de laquelle personne ne peut dévier sans perdre la foi et le salut. Et puisque, par le droit décisif de la primauté apostolique, un seul Pontife romain est placé au-dessus de l’Église, Nous enseignons en plus et déclarons qu’il est le juge suprême des fidèles (…) personne ne peut rouvrir le jugement du Siège apostolique, car il n’y a pas d’autorité supérieure. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).]

« Le pouvoir royal découle de l’autorité pontificale. »[34] [Pape Innocent III.]

« Le pouvoir temporel doit être sujet au pouvoir spirituel. »[35] [Pape Boniface VIII.]

Le pape proclame sa suprématie sur le monde entier, mais lorsque les disciples demandèrent à Jésus qui était le plus grand dans le Royaume des cieux, Il n’a pas répondu « Pierre ». Il a dit que celui qui se rendrait humble comme un petit enfant serait le plus grand (Matthieu 18:1-4). Christ est la Tête de l’Église, pas Pierre ou son supposé successeur, le pape.

____________________________________________________

[1] Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canons XXIV & XXX, 13 janvier 1547.

[2] Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canons XXIV & XXX, 13 janvier 1547.

[3] Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canons XIV, Des déchus et leur restauration, 13 janvier 1547.

[4] Catéchisme de l’Église Catholique, § 168 (1994).

[5] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania (Mégalomanie ecclésiastique), p. 148 (1999).

[6] Dave Hunt, A Woman Rides The Beast, Harvest House Publishers, p. 113 (1994).

[7] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 94 (1966).

[8] Ibidem.

[9] Dave Hunt, A Woman Rides The Beast, Harvest House Publishers, pp. 188-190 (1994).

[10] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 93 (1966).

[11] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, pp. 92-93 (1966).

[12] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 591 (1991). Voir aussi Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 117 (1994).

[13] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 117 (1994).

[14] Code de Loi canonique, Canon 333 § 3, p. 119 (1983).

[15] Bernard Fresenborg, Thirty Years in Hell, pp. 171-179 (1904). http://www.jesus-is-lord.com/thirty.htm .

[16] Ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape Pie V, 1566, Tan Books, p. 258, 1982.

[17] Voir Chiniquy, The Priest, the Woman, and the Confessional (Le prêtre, la femme et le confessionnal), Chick Publications.

[18] Ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape Pie V, 1566, Tan Books, p. 331, 1982.

[19] Catéchisme de l’Église catholique, § 882, 1994.

[20] Catéchisme de l’Église catholique, § 881-882, 1994.

[21] Jean-Paul II, Crossing the Threshold of Hope (Passage au seuil de l’espoir), p. 11, 1994.

[22] Alberto Rivera, Double Cross (Croix double), Chick Publications, p. 27, 1981 (citant Lettres de la grande encyclique du pape Léon XIII, p. 304, Benziger Brothers (1903).

[23] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 183 (1983).

[24] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 41 (1983).

[25] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 [citant Les registres de Boniface III, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et Encyclopédie Catholique, Presse Encyclopedia (1913)].

[26] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 72, 1966.

[27] Collier’s Encyclopedia, volume 19, p. 239 (1991).

[28] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 [citant Les registres de Boniface III, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et Encyclopédie Catholique, Presse Encyclopedia (1913)].

[29] Catéchisme de l’Église Catholique, § 830-831, 1994.

[30] Catéchisme de l’Église Catholique, § 2034-2035, 1994.

[31] Alberto Rivera, Les quatre chevaliers, Chick Publications, p. 25, 1985 (citant Avro Manhattan, L’impérialisme du Vatican au 20e siècle, p. 76.). Voir aussi John W. Robbins, Mégalomanie ecclésiastique, p. 132 (1999).

[32] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les registres de Boniface VIII, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et l’Encyclopédie catholique, Presse Encyclopedia (1913).).

[33] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27, 1981 (citant Lettres du pape Léon XIII de la grande encyclique, p. 304, Benziger Brothers (1903).

[34] G. A. Ripler, New Age Bible Versions, p. 134 (1993).

[35] Ibidem.




D.105 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 1

 

Dans l’antre du diable

Première partie

« Pourquoi se mutinent les nations, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se trouvent en personne, et les princes consultent ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons, disent-ils, leurs liens, et jetons loin de nous leurs cordes. 4Celui qui habite dans les cieux, se rira d’eux ; le Seigneur s’en moquera »

(Psaume 2:1-4, VM)

Tiré de la huitième édition révisée

Copyright © 1999, 2002 by Edward Hendrie

Traduction : Roch Richer

Copyright © 2003, par Mission : Moisson des Élus.

L’auteur accorde, par la présente, une permission limitée de copie et de diffusion de ce livre, en tout ou en partie, pourvu qu’aucune altération matérielle ne soit apportée au texte et que les extraits quelconques identifient le titre et l’auteur du livre et qu’ils notifient qu’ils ne sont que des extraits d’un ouvrage plus élaboré. Une permission exprès doit être obtenue de l’auteur afin de pouvoir charger un prix au livre qui soit supérieur au coût direct occasionné par la copie et l’expédition du livre.

Tout autre droit réservé.

Toutes les références aux Écritures sont tirées de la version David Martin (VM) et de la Version d’Ostervald (VO), à moins d’autre indication.

Courriel : edwardmh@intergate.com

Sites web : www.antichristconspiracy.com

« À Dieu, seul sage, notre Sauveur, soit gloire et magnificence, force et empire, dès maintenant et dans tous les siècles ! Amen ! »

(Jude 25, VM).

Introduction

Ce livre est une œuvre d’amour envers les catholiques romains. L’Église catholique romaine a trompé des millions de gens sur la question du salut éternel. Certaines personnes préféreraient que je demeure silencieux face à la malfaisance religieuse du Vatican. Je répondrai simplement comme Paul : « Suis-je donc devenu votre ennemi, en vous disant la vérité ? » Galates 4:16, VO).

Jésus est en offense devant ceux qui sont aveuglés par les ténèbres de la doctrine romaine (1 Pierre 2:6-8). Jésus a révélé que ceux qui sont destinés à la destruction ne voient pas l’évangile. Les leaders religieux catholiques romains spirituellement aveugles conduisent leurs ouailles vers l’étang de feu.

« Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? 13Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. 14Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:12-14, VO).

Ce livre est écrit pour ouvrir les yeux de ceux qui sont destinés au salut, mais qui ont été temporairement séduits par les doctrines de la religion catholique romaine, et pour révéler au monde chrétien le loup ravisseur vêtu d’habits de brebis qui rôde au milieu d’eux.

Le Saint-Esprit avait prédit que beaucoup laisseraient la foi en Jésus-Christ, étant séduits par des doctrines de démons :

« L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; 2Par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2, VO).

Les chrétiens ne doivent faire aucun compromis avec le monde. La mission que le Seigneur nous a confiée est de prêcher la Parole de Dieu, de reprendre et de censurer ceux qui se sont éloignés de la saine doctrine de l’Évangile de Jésus-Christ :

« Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, 2Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. 3Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, 4Et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:1-4, VO).

« Une réprimande ouverte vaut mieux qu’une amitié cachée. 6Les blessures faites par celui qui aime, sont fidèles ; mais les baisers de celui qui hait sont trompeurs » (Proverbe 27:5-6, VO).

« Celui qui reprend quelqu’un, finira par être préféré à celui qui flatte de sa langue » (Proverbe 28:23, VO).

« Ne reprends point un moqueur, de peur qu’il ne te haïsse ; reprends un homme sage, et il t’aimera. 9Instruis un sage, et il deviendra encore plus sage ; enseigne un homme de bien, et il croîtra en science. 10Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence » (Proverbe 9:8-10, VO).

« Si la sentinelle voit venir l’épée et ne sonne pas de la trompette, en sorte que le peuple ne se tienne pas sur ses gardes, et que l’épée vienne enlever la vie à quelqu’un d’entre eux, celui-ci aura été surpris à cause de son iniquité, mais je redemanderai son sang à la sentinelle … 8Lorsque je dis au méchant : “Méchant, tu mourras certainement !” si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra à cause de son iniquité, mais je te redemanderai son sang. 9Si au contraire tu avertis le méchant, pour le détourner de sa voie, sans qu’il s’en détourne, il mourra à cause de son iniquité ; mais toi, tu sauveras ta vie » (Ézéchiel 33:6, 8-9, VO).

1. La conspiration

La conspiration est un concept qui subit une propagande de défaveur, au grand plaisir de Satan et ses subordonnés, qui ne sont que trop heureux d’avancer l’idée que, si quelqu’un croit qu’il y a une conspiration dans le monde contre Jésus-Christ et Ses disciples, ce ne peut être qu’un radical en marge de la société, ou pire. La plupart des gens ont peur d’être marginalisés et, donc, ils évitent de parler de conspiration. Les gens essaient d’interpréter les événements comme le fruit de coïncidences, alors qu’en fait ils ne peuvent être expliqués de manière adéquate que comme le produit d’arrangements antérieurs des conspirateurs qui en ont combiné et coordonné l’action. Dieu a révélé qu’il existe une conspiration religieuse.

« Il y a un complot de ses prophètes au milieu d’elle : ils seront comme des lions rugissants qui ravissent la proie ; ils ont dévoré les âmes ; ils ont emporté les richesses de la gloire ; ils ont multiplié les veuves au milieu d’elle. 26Ses sacrificateurs ont fait violence à la loi, et ont profané mes choses saintes ; ils n’ont point mis de différence entre la chose sainte et la profane ; ils n’ont point donné à connaître la différence qu’il y a entre la chose immonde et la nette, et ils ont caché leurs yeux de mes sabbats, et j’ai été profané au milieu d’eux. 27Ses principaux ont été au milieu d’elle comme des loups qui ravissent la proie, pour répandre le sang et pour détruire les âmes, pour s’adonner au gain déshonnête. 28Ses prophètes aussi les ont enduis de mortier mal lié : ils ont des visions fausses, et ils leur devinent le mensonge, en disant, Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel ; et cependant l’Éternel n’avait point parlé » (Ézéchiel 22:25-28, VM).

« Et l’Éternel me dit : Il y a une conjuration entre les hommes de Juda et entre les habitants de Jérusalem. 10Ils sont retournés aux iniquités de leurs ancêtres qui ont refusé d’écouter mes paroles, et ils sont allés après d’autres dieux pour les servir. La maison d’Israël et la maison de Juda ont violé mon alliance, que j’ai traitée avec leurs pères » (Jérémie 11:9-10, VO).

Dans le passage suivant, nous voyons comment les leaders religieux conspirèrent contre Jésus.

« Alors les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens du peuple s’assemblèrent dans le palais du souverain sacrificateur nommé Caïphe, 4Et délibérèrent ensemble de se saisir de Jésus par adresse et de le faire mourir » (Matthieu 26:3-4, VO).

Les leaders religieux excitèrent le peuple qui persuada ensuite le gouverneur romain, Ponce Pilate, de crucifier Jésus. « Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent au peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus » (Matthieu 27:20, VO). Les méthodes utilisées par les adversaires de Dieu n’ont pas changé. Aujourd’hui, les leaders religieux antichrists contrôlent les mass médias qu’ils emploient pour faire de la propagande chez les gens afin qu’ils poussent les politiciens à exécuter leurs ordres contre Dieu et Son Oint.

Cette conspiration contre le SEIGNEUR et Son Oint s’est envenimée depuis la chute de l’homme au jardin d’Éden et comprend les rois et les dirigeants de la terre.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaume 2:1-4, VO).

Bien que cette monstrueuse conspiration implique des hommes, elle n’est pas dirigée par un homme. « Car nous n’avons point à combattre contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les Seigneurs du monde, gouverneurs des ténèbres de ce siècle, contre les malices spirituelles qui sont dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12, VM). L’axe de cette diabolique conspiration est ce terrible dragon nommé Satan. C’est l’adversaire du Dieu Tout-Puissant. Il est aussi l’adversaire de toute la création de Dieu. Satan a essayé de pousser Jésus à l’adorer, mais Jésus a cité la Parole de Dieu et a dit à Satan que l’on doit adorer Dieu seul.

« Le diable le transporta encore sur une fort haute montagne, et lui montra tous les Royaumes du monde et leur gloire ; 9Et il lui dit : je te donnerai toutes ces choses, si en te prosternant en terre, tu m’adores. 10Mais Jésus lui dit : va Satan : car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4:8-10, VM).

Satan n’abandonna pas. Il trouva, en fin de compte, quelqu’un qui accepta son offre. L’homme qui consentit à l’offre de Satan est appelé, dans la Bible, l’antichrist. Nombreux sont ceux qui croient que l’antichrist n’est qu’un seul homme qui paraîtra dans le futur. La Bible, toutefois, dit qu’il y a plusieurs antichrists, et ils étaient déjà là du temps des apôtres. Antichrist est, en réalité, la description d’une personne quelconque qui œuvre contre Christ et cherche à Le remplacer.

« Jeunes enfants, c’est ici le dernier temps ; et comme vous avez entendu que l’Antechrist viendra, il y a même dès maintenant plusieurs Antechrists ; et nous connaissons à cela que c’est le dernier temps » (1 Jean 2:18, VM).

« Et Jésus répondant leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs » (Matthieu 24:4-5, VM).

La Bible décrit un antichrist comme étant une bête. Voir Apocalypse 13:1-18. Le présent livre va exposer l’identité et la religion de cette bête. L’antichrist n’est pas une bête au sens physique, qui dévore de la chair, c’est une bête spirituelle qui dévore les âmes. Son apparence physique est celle d’un ministre de justice. Comme le président est le titre d’une personne qui n’est que l’un d’une succession de présidents, de même l’antichrist est le titre d’une succession d’antichrists. Dans Sa Bible, Dieu nous met en garde contre la roublardise de Satan et de ses ministres antichrists :

« Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. 14Et cela n’est pas étonnant : car Satan lui-même se déguise en Ange de lumière. 15Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15, VM).

Jésus nous a avertis de prendre garde à ceux qui, au-dedans, sont des loups ravisseurs, mais qui, par l’apparence extérieure, voudraient nous faire croire qu’ils sont d’inoffensives brebis. L’antichrist, suivant cette formule éprouvée, a tenté de cacher sa véritable identité en revêtant des habits de brebis.

« Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. 16Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 17Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 18Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 19Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. 20Vous les connaîtrez donc à leurs fruits.» (Matthieu 7:15-20, VO).

Cependant, c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Les paroles et l’œuvre de l’antichrist l’exposent pour le loup spirituel qu’il est.

« Il n’y a point de bon arbre qui produise de mauvais fruit, ni de mauvais arbre qui produise de bon fruit. 44Car chaque arbre se connaît par son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne cueille pas des raisins sur un buisson. 45L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle» (Luc 6:43-45, VO).

Si vous êtes un disciple du saint Fils parfait de Dieu, Jésus-Christ, alors Satan et son antichrist vous haïssent. « Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5:8, VM). Dieu a néanmoins un moyen par lequel l’on peut éviter d’être la proie de Satan : « Soumettez-vous donc à Dieu. Résistez au Démon, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7, VM). Pour résister au diable, l’on doit d’abord connaître ses plans et ses méthodes. Ce livre a pour but de présenter, par le fruit mauvais ressortant des paroles et des œuvres mêmes de l’antichrist, ses méthodes et ses plans de domination du monde.

2. La religion de Satan

Un des plans d’attaque favoris de Satan s’exécute par la religion. Satan aime la religion et a infusé dans sa religion des règles faites par les hommes et inspirées par lui. De Son côté, Dieu haït les religions humaines. Jésus ne mâcha pas Ses Paroles quand Il exprima Son dégoût envers les leaders religieux de l’époque d’Israël, qui se rebellèrent contre Dieu et établirent un système religieux fondé sur une tradition qui entrait en conflit direct avec la sainte Loi de Dieu.

« Encore qu’il n’honore pas son père, ou sa mère, il ne sera point coupable ; et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition. 7Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé de vous, en disant : 8Ce peuple s’approche de moi de sa bouche, et m’honore de ses lèvres ; mais leur cœur est fort éloigné de moi. 9Mais ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes » (Matthieu 15:6-9, VM).

Les leaders religieux d’Israël avaient mis sur pied tout un régime de règles et de pratiques traditionnelles et, ce faisant, ils avaient ignoré les vœux de Dieu.

« Et quiconque jure par le ciel, jure par le trône de Dieu, et par celui qui y est assis. 23Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin ; et vous laissez les choses les plus importantes de la Loi, c’est-à-dire, le jugement, la miséricorde et la fidélité ; il fallait faire ces choses-ci, et ne laisser point celles-là. 24Conducteurs aveugles, vous coulez le moucheron, et vous engloutissez le chameau. 25Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat ; mais le dedans est plein de rapine et d’intempérance. 26Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors aussi soit net. 27Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous êtes semblables aux sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts, et de toute sorte d’ordure. 28Ainsi vous paraissez justes par dehors aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité » (Matthieu 23:22-28, VM).

Les scribes et les pharisiens s’échinaient et trimaient dur afin de se gagner des disciples, mais, du fait que leur religion ne venait pas de Dieu, ayant été créée par des hommes, non seulement leurs disciples n’entraient-ils pas dans le Royaume, mais eux-mêmes n’y entraient pas plus.

« Mais malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez le Royaume des cieux aux hommes : car vous-mêmes n’y entrez point, ni ne souffrez que ceux qui y veulent entrer, y entrent. 14Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous dévorez les maisons des veuves, même sous le prétexte de faire de longues prières, c’est pourquoi vous en recevrez une plus grande condamnation. 15Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ! car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et après qu’il l’est devenu, vous le rendez fils de la géhenne, deux fois plus que vous » (Matthieu 23:13-15, VM).

Ce que Satan a fait avec les Juifs de ce temps-là, il le fait aujourd’hui. Seulement, aujourd’hui, Satan s’est fabriqué une religion en contrefaçon du christianisme. Le point culminant de ce faux christianisme se trouve dans l’Église catholique romaine. Celle-ci a repris le flambeau de la désobéissance des mains de l’Israël physique et a continué la conspiration contre Dieu. Ce livre va établir, hors de tout doute raisonnable, que l’Église catholique romaine est le siège de l’antichrist et l’un des principes directeurs d’une conspiration dirigée contre le Christ. Les doctrines catholiques romaines ne sont pas qu’un substitut factice du christianisme, elles en sont l’antithèse, elles sont contre les doctrines de Christ. Satan a toutefois séduit le monde en lui faisant croire que le catholicisme romain est la religion du Christ. Cependant, il est en fait la religion de l’antichrist.

Paul a mis les premiers disciples en garde contre les loups en habits de brebis qui s’infiltreraient dans l’Église. La véritable menace contre l’Église de Dieu ne vient pas de l’extérieur de l’Église, mais de l’intérieur même de l’Église.

« Car je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups très dangereux, qui n’épargneront point le troupeau. 30Et qu’il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines corrompues dans la vue d’attirer des disciples après eux » (Actes 20:29-30, VM).

Dieu a réservé une place à ces tricheurs religieux. Ils seront jetés dans les ténèbres, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents (Matthieu 8:12 ; 24:51).

3. La Parole de Dieu

Comment peut-on savoir si un leader religieux est un homme de Dieu ou un homme du péché ? Une des façons est de voir s’il porte du bon fruit ou du mauvais fruit. Qu’entend-on par fruit ? Dieu nous dit, dans la Sainte Bible, que le fruit d’une personne est perceptible dans ce qu’elle dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Luc 6:45, VM).

Or, sans la Parole de Dieu, il est impossible de distinguer le bon fruit du mauvais. Si nous devons faire des distinctions morales entre le bien et le mal, il est nécessaire de consulter le livre écrit par le Créateur de toutes choses, pour le bien comme pour le mal.

Jésus enjoignit les gens du monde à ne pas simplement L’appeler Seigneur, mais à faire aussi ce qu’Il disait (Luc 6:46). Cependant, avant de pouvoir faire ce qu’Il dit, encore faut-il connaître d’abord Ses Paroles contenues dans la Sainte Bible. Il faut suivre l’exemple des Béréens et comparer toute doctrine religieuse à la Parole de Dieu. Les Béréens furent considérés par Dieu comme plus nobles que les autres parce qu’ils cherchaient dans les Écritures pour vérifier si la doctrine de Paul et Silas s’accordait avec elles. Voir Actes 17:10-11.

La Parole de Dieu est unique parce qu’Il S’y révèle Lui-même à l’homme. La Sainte Bible énonce que :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu: 2Elle était au commencement avec Dieu. 3Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait » (Jean 1:1-3, VM).

« En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des péchés. 15Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. 16Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. 17Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:14-17, VM).

L’évangile de Jean statue que Dieu (la Parole, le Créateur) est venu sur terre en chair : Jésus-Christ.

« Et la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, qui a été une gloire, comme la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:14, VM).

Dans la Sainte Bible, Dieu le Père établit clairement que Son Fils, Jésus, est Dieu.

« Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité » (Hébreux 1:8, VO).

La Sainte Bible n’est pas comme n’importe quel autre livre, elle est unique, elle a été écrite par Dieu à travers des hommes.

« Toute l’Ecriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice » (2 Timothée 3:16, VM).

« Considérant premièrement ceci, qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne procède d’aucun mouvement particulier. 21Car la prophétie n’a point été autrefois apportée par la volonté humaine, mais les saints hommes de Dieu étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21, VM).

« Lesquelles aussi nous proposons, non point avec les paroles que la sagesse humaine enseigne, mais avec celles qu’enseigne le Saint-Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. 14Or l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:13-14, VM).

4. La création et le salut par la Parole de Dieu

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Comment les a-t-Il créés ? Il les a créés par Sa Parole. « Et Dieu dit … et il fut ainsi. » Voir Genèse 1:2-2:25. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles.» (Hébreux 11:3, VO).

« Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. 7Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. 8Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! 9Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaume 33:6-9, VO).

La Sainte Bible établit clairement que, non seulement Dieu crée-t-Il par Sa Parole, mais Il sauve aussi éternellement par Sa Parole.

« Vu que vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, savoir par la parole de Dieu, vivante, et permanente à toujours. 24Parce que toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe est séchée, et sa fleur est tombée ; 25Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée » (1 Pierre 1:23-25, VM).

« Vu même que dès ton enfance tu as la connaissance des saintes Lettres, qui te peuvent rendre sage à salut, par la foi en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15, VM).

« Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 14Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? 15Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! 16Mais tous n’ont pas obéi à l’Evangile ; car Esaïe dit : Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication. 17La foi donc est de l’ouïe ; et l’ouïe par la parole de Dieu » (Romains 10:13-17, VM).

5. Dieu préserve Sa Parole

La Parole de Dieu est le chemin du salut. Dieu ne nous aurait pas laissés sans moyen pour notre salut. Les passages suivants des Écritures nous attestent que Dieu a promis que Sa Parole serait préservée pour toujours.

« Car je vous dis en vérité, que jusqu’à ce que le ciel et la terre soient passés, un seul Iota, ou un seul trait de lettre ne passera point, que toutes choses ne soient faites » (Matthieu 5:18, VM).

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35, VM).

« Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. 8Toi, ô Éternel, tu les garderas, tu nous préserveras de cette race à jamais ! » (Psaume 12:7-8, VO).

« Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée » (1 Pierre 1:25, VM).

« L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8, VO).

« O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux » (Psaume 119:89, VO).

6. L’attaque catholique romaine contre la Parole de Dieu

Satan sait fort bien que la Parole de Dieu mène au salut. Il sait également que Dieu a promis de préserver Sa Parole, et qu’il serait donc futile d’essayer de détruire cette Parole de Dieu. Par conséquent, au lieu de tenter de détruire la Parole de Dieu, Satan a institué une stratégie à deux griffes pour ôter les Écritures des mains des gens. La première griffe de cette stratégie fut de rendre la possession et la lecture de la Sainte Bible hors-la-loi. Lorsqu’au fil des ans, cette stratégie fut devenue inefficace, Satan institua sa seconde griffe qui est de nier que Dieu ait préservé Sa Parole, et d’offrir des simulacres de bibles en remplacement de la Bible, ainsi que de tromper les gens en leur faisant croire que ces contrefaçons sont ce qu’ils peuvent obtenir de plus près de la véritable Parole de Dieu.

L’Église de Rome sait que, si les gens peuvent lire eux-mêmes la Parole de Dieu, ils vont découvrir que les traditions et les doctrines catholiques sont, non seulement une addition aux Écritures, mais violent les Écritures. Tout au long de son histoire, l’Église catholique a essayé d’enlever la Parole de Dieu des mains du peuple. Par exemple, au Concile de Terragone, en 1234 après J.C., l’Église catholique romaine interdit à quiconque toute possession de quelque partie que ce soit de l’Ancien ou du Nouveau Testament et ce, en toute langue romane (portugais, espagnol, catalan, provençal, français, rhéto-roman, italien, sarde, ou roumain). Le concile commanda que quiconque possédait une Bible devait l’amener chez l’évêque catholique local pour qu’elle soit brûlée. En 1229, au Concile de Toulouse (sous la présidence du pape Grégoire IX), l’Église catholique romaine interdit aux laïques de posséder les Saintes Écritures ou de les traduire en « langue vulgaire » (langue commune au pays). En 1551, l’Index Inquisitorial catholique de Valence défendit que la Sainte Bible soit traduite en espagnol ou tout autre « langue vernaculaire » (langue indigène). En 1559, l’Index Librorum Prohibitorum (Index des livres prohibés) de l’Église catholique exigea une permission émanant de l’Église catholique pour lire la version catholique de la Bible ; toutes les versions chrétiennes de la Bible étaient interdites. Le 8 septembre 1713, le pape Clément XI émis sa Constitution Dogmatique, Unigenitus, qui, en partie, condamnait comme une erreur l’enseignement disant que tout le monde pouvait lire les Écritures Sacrées. Le 5 mai 1824, le pape Léon XII publia son encyclique Urbi Primum qui exhortait les évêques à rappeler à leurs ouailles de ne pas lire la Bible. Le 24 mai 1829, le pape Pie VIII émis l’encyclique Traditi Humilitati qui enjoignait les catholiques à surveiller la propagation des Bibles traduites en langues vernaculaires parce que ces Bibles mettaient en danger les enseignements « sacrés » de l’Église catholique. Le 8 mai 1844, le pape Grégoire XVI lança son encyclique Inter Praecipuas dans laquelle il accusait les sociétés bibliques de comploter contre la foi catholique en fournissant des Bibles au commun du peuple à qui il prêtait le nom « d’infidèles ». Le 25 janvier 1897, le pape Léon XIII émis sa Constitution Apostolique Officiorum ac Munerum qui interdisait toute version de la Bible en langue vernaculaire. Le Code catholique du Canon de la Loi de 1918, Index des Livres Prohibés, Canon 1385, § 1, interdit la publication de toute édition des Saintes Écritures sans « censure ecclésiastique » catholique préalable. Le Code catholique du Canon de la Loi de 1983, Canon 825, § 1, interdit la publication des Écritures Sacrées sans la permission du Siège apostolique ou de la Conférence des évêques.

Les doctrines officielles de l’Église catholique interdisant la publication, la possession ou la lecture de la Sainte Bible, n’étaient pas une simple suggestion, elles furent mises en vigueur. Par exemple, le 6 octobre 1536, à Vilvorde (près de Bruxelles, en Belgique), on brûla William Tyndale sur un bûcher.[1] Son crime avait été de traduire les Saintes Écritures en anglais et de rendre des copies disponibles aux gens en violation des règles édictées par l’Église catholique romaine.[2]

Les ancêtres de l’Église catholique rôdaient déjà dans le coin à l’époque des apôtres, arrachant les Saintes Écritures des mains du peuple.

« Et regardez la patience du Seigneur comme une preuve qu’il veut votre salut ; comme Paul, notre frère bien-aimé, vous en a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée ; 16Ainsi que dans toutes ses Lettres, il parle de ces points, dans lesquels il y a des choses difficiles à entendre, que les ignorants et les mal-assurés tordent, comme ils tordent aussi les autres Ecritures, à leur propre perdition. 17Vous donc mes bien-aimés, puisque vous en êtes déjà avertis, prenez garde qu’étant emportés avec les autres par la séduction des abominables, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3:15-17, VM).

7. Les bibles de contrefaçon de Satan

Avec l’avènement de la presse à imprimer, aux alentours de 1455, qui rendirent les Bibles accessibles au commun des hommes, il devint évident aux yeux de Satan qu’il ne pourrait pas empêcher la masse des gens de se procurer la Parole de Dieu. Donc, il sortit sérieusement la seconde griffe de son attaque contre la Bible. Il offrit des Écritures contrefaites. La Bible révèle un plan entrepris par Satan dès le commencement pour brouiller la Parole de Dieu. Dieu commanda à Adam de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

« Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. 17Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17, VO).

Dans Genèse 3:1-5, le serpent cite Dieu de travers, changeant les Paroles de Dieu ; il dupe Ève et la pousse à manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal en lui demandant si Dieu lui avait commandé de ne pas toucher à aucun arbre du jardin. Quand Ève répondit, elle cita aussi Dieu de travers en disant qu’Il leur avait commandé de ne pas même toucher au fruit, alors que Dieu leur avait simplement interdit d’en manger. Dieu dit à Adam que s’il mangeait du fruit, il mourrait. Satan contredit Dieu en répliquant : « Vous ne mourrez nullement ! » Les choses basculèrent à partir de ce moment-là.

« Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! 2Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; 3Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; 5Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5, VO).

De la même façon qu’il le fit au Jardin d’Éden, Satan essaie aujourd’hui de confondre les gens à propos de ce que Dieu a dit : « Quoi ! Dieu aurait dit… » Le Dr Lawrence Dunegan, pédiatre, assista à une conférence donnée le 20 mars 1969, lors d’une assemblée de pédiatres réunie par la Société Pédiatrique de Pittsburgh. Le Dr Richard Day (décédé en 1989) était le conférencier. À l’époque, le Dr Day était professeur de pédiatrie à l’École médicale du Mont Sinaï de New York. Antérieurement, le Dr Day avait rempli le poste de Directeur médical de la Fédération de Planification Parentale d’Amérique. Le Dr Dunegan connaissait bien le Dr Day et le décrivit comme un personnage reconnu dans « l’ordre ». Le Dr Dunegan n’expliqua pas ce qu’il entendait par « l’ordre », mais, en se fondant sur la conférence, il est évident qu’il s’agissait d’une puissante société secrète composée de subalternes au service de Satan. Durant la conférence, le Dr Day révéla de nombreux plans sataniques desquels les membres de « l’ordre » étaient d’accord pour dire qu’ils changeraient la société chrétienne des États-Unis pour qu’elle devienne païenne. Une des stratégies était d’introduire de nouvelles versions bibliques. À l’époque de la conférence de 1969, cette stratégie avait déjà été implantée depuis longtemps. Le Dr Day indiquait que le succès final de cette stratégie était en vue, alors que désormais elle serait implantée avec une vigueur renouvelée. Le Dr Dunegan explique :

« La religion fut un autre point de discussion. Celui qui parlait était un athée reconnu. Et il [le Dr Day] dit : “La religion n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Un paquet de gens semble avoir besoin de la religion, avec ses mystères et ses rituels ; ils auront donc une religion. Mais, de nos jours, les religions majeures doivent subir une mutation parce qu’elles ne sont pas compatibles avec les transformations à venir. Les vieilles religions vont devoir disparaître. Spécialement le christianisme. Une fois que l’Église catholique romaine sera abattue, le reste du christianisme suivra facilement. Alors une nouvelle religion pourra être acceptée pour l’usage de tout le monde. Elle incorporera quelque chose de toutes les anciennes pour la rendre plus facile à accepter par les gens de manière à ce qu’ils s’y sentent à l’aise. La plupart des gens ne seront pas tellement préoccupés par la religion. Ils vont réaliser qu’ils n’en ont pas besoin.

“Afin d’y arriver, la Bible devra être modifiée. Elle sera réécrite pour s’harmoniser à la nouvelle religion. Graduellement, des mots clés seront remplacés par de nouveaux mots possédant différentes nuances de signification. Alors, le sens attaché à ce nouveau mot pourra être près de l’ancien mot — et, au fil du temps, d’autres nuances de signification de ce mot pourront être soulignées. Et, ainsi, graduellement, ce mot sera remplacé par une autre mot.” Je ne sais si cela est bien clair. Mais il m’est avis que tout dans les Écritures ne doit pas être réécrit, seulement les mots clés remplacés par d’autres mots. Et la variabilité des significations attachées à un mot quelconque peut être employée comme outil pour changer l’entière signification de l’Écriture, et, par conséquent, la rendre acceptable pour cette nouvelle religion. La plupart des gens ne sauront pas faire la différence ; et ce fut un de ces moments où il répéta : “Les rares qui percevront la différence ne seront pas assez nombreux pour que cela compte.” »[3]

Conformément à la conspiration ci-haut mentionnée, Satan et ses subalternes offrent aujourd’hui tout un assortiment de diverses versions bibliques qui changent et tordent la Parole de Dieu. La Parole de Dieu nous est offerte, de nos jours, sous la forme de la version David Martin et de la version d’Ostervald, pour la langue française, et la version Autorisée de la King James, en langue anglaise. Toutes les autres versions bibliques sont souillées de la main de Satan et ses sbires, incluant la version Louis Segond ou la version anglaise New King James. « …et vous pervertissez les paroles du Dieu vivant, de l’Éternel des armées, notre Dieu » (Jérémie 23:36, VO). Les versions bibliques corrompues ne sont essentiellement que des variantes de la bible catholique.[4] Ce qui est déplorable, c’est que la majorité des soi-disant leaders de l’église d’aujourd’hui ont consenti à se servir de ces bibles contrefaites de Satan.

Voici une liste partielle des versions frauduleuses de bibles : Version de Jérusalem (VJ), Version des Moines de Maredsous (VMM), Version Chouraqui (VC), Version J. N. Darby (JND), Version Louis Segond (VLS), Version Synodale (VS), Version Bible du Semeur (VBS), Version en Français Courant (VFC), Version Traduction Œcuménique de la Bible (TOB), Version Parole Vivante (VPV), Version Bayard 2001 (VB), etc.

Les versions de David Martin et de Jean Frédéric Ostervald sont des traductions françaises de l’Ancien Testament hébreu massorétique (traditionnel), tandis que les nouvelles versions bibliques sont issues d’un amalgame inférieur et corrompu du Septuagint (ancien testament grec), du Pentateuque samaritain, de rouleaux de la Mer Morte et une variété d’autres transcriptions. Le Septuagint utilisé aujourd’hui a été traduit par Origène (185-254 après J.C.) qui fut évolutionniste unitarien.[5] Origène croyait à la réincarnation et niait l’existence de l’étang de feu.[6]

Il y a environ 4 489 manuscrits grecs du Nouveau Testament connus aujourd’hui.[7] De ceux-ci, 170 sont des fragments de papyrus datant du second au septième siècles ; il y a 212 manuscrits onciales (en lettres capitales) datant du quatrième au dixième siècles ; il y a 2 429 manuscrits en lettres minuscules datant du neuvième au seizième siècles ; et il y a 1 678 livres de leçons pour la lecture publique et qui contiennent des extraits du Nouveau Testament.[8] La majorité de ces manuscrits sont en harmonie et composent ce qu’on appelle le Textus Receptus (Texte Reçu). Il y a eu la découverte récente d’un petit fragment du plus ancien des manuscrits connus du Nouveau Testament, non inclus dans le compte ci-dessus, daté de l’an 66 après J.C., et qui s’accorde avec le Textus Receptus. Le Nouveau Testament des versions d’Ostervald et de Martin est basé sur le Texte Reçu grec, alors que les nouvelles traductions sont fondées sur un très petit nombre de manuscrits corrompus comprenant les textes grecs catholiques romains du Vaticanus et du Sinaiticus, et quelques autres textes dont l’origine demeure un mystère.

Le manuscrit Sinaiticus, auquel on se réfère souvent par la première lettre de l’alphabet hébreu, Aleph, est écrit sous forme de livre (codex), et sur vélum.[9] Il contient de nombreux livres apocryphes comme le Berger d’Hermès, la Didaché, et l’Épître de Barnabas.[10] Le Sinaiticus a été découvert dans un panier de vidanges du monastère Ste-Catherine, sur le Mont Sinaï, en février 1859.[11] Le Sinaiticus est couvert d’altérations systématiquement répandues dans chaque page et effectuées par au moins dix réviseurs différents.[12] Les altérations sont évidentes aux yeux de quiconque veut examiner le manuscrit.[13] La plupart des révisions du texte ont été faites au cours des sixième et septième siècles.[14]

Le manuscrit Vaticanus, souvent nommé par la lettre « B », tire son origine de la bibliothèque du Vatican, d’où son vocable.[15] Le Vaticanus a été dévoilé pour la première fois en 1841 ; quant à savoir si sa transcription est plus ancienne, ce n’est pas clair.[16] Ce qui est clair, c’est que ce manuscrit omet de nombreuses portions des Écritures expliquant des doctrines chrétiennes capitales. Le Vaticanus omet Genèse 1:1 jusqu’à Genèse 46:28 ; les Psaumes 106 jusqu’à 138 ; Matthieu 16:2-3 ; Romains 16:24 ; les épîtres pauliniens ; l’Apocalypse ; et tout le texte après Hébreux 9:14.[17] Pas surprenant que le Vatican produise un manuscrit qui omet la portion du livre aux Hébreux qui dénonce la messe comme étant complètement inefficace, et qu’elle supprime Apocalypse 17 qui révèle que Rome est le siège de « Mystère, la grande Babylone, la mère des impudicités et des abominations de la terre » (v. 5). Veuillez noter que les deux manuscrits principaux utilisés par les concepteurs des nouvelles versions bibliques se trouvent sous les soins et la garde de l’Église catholique romaine.

Les manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, qui composent moins de 1 % des anciens manuscrits existants, diffèrent de façon significative du Texte Reçu. Le Vaticanus omet au moins 2 877 mots ; il ajoute 536 mots ; il substitue 935 mots ; il transpose 2 098 mots ; et il modifie 1 132 mots ; ce qui fait un total de 7 578 divergences verbales avec le Texte Reçu. Le Sinaiticus est encore plus corrompu, ayant près de 9 000 divergences avec le Texte Reçu.[18]

John Burgon, Doyen de la Faculté de Westminster et éminent érudit du grec textuel de son époque, a dit ce qui suit à propos des manuscrits Vaticanus et Sinaiticus :

« L’impureté du texte exhibé par ces codex n’est pas une question d’opinion, mais un fait (…) Dans les évangiles seulement, le Codex B (Vatican) saute des mots ou des éléments de phrase entiers en pas moins de 1 491 occasions. Il porte à chaque page les traces d’une transcription peu soigneuse. Le codex Sinaiticus abonde d’erreurs repérables à l’œil nu et à un point sans parallèle, mais, heureusement, plutôt inhabituelles dans des documents d’importance de première qualité. À plusieurs occasions, 10, 20, 30, 40 mots sont laissés tombés de manière très insouciante. Des lettres et des mots, même des phrases entières, sont fréquemment écrits par-dessus, ou commencés et immédiatement raturés ; et il y a cette gaffe grossière par laquelle un élément de verset est omis sous prétexte qu’il se termine avec les mêmes mots qu’un élément de verset précédent, ce qui survient pas moins de 115 fois dans le Nouveau Testament.[19] »

Les manuscrits Vaticanus et le Sinaiticus sont tellement corrompus que le doyen Burgon était tout désorienté quant à donner une explication à savoir pourquoi des érudits textuels les acceptaient comme valides. Il en conclut que ces manuscrits avaient « exercé un ascendant tyrannique sur l’imagination des critiques, et on ne peut adéquatement parler que d’une superstition aveugle.[20] » Voici l’évaluation du doyen Burgon du nouveau texte grec, produit largement à partir des manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, et qui est à la base des nouvelles versions bibliques [N. du T. : Il s’agit probablement du texte Nestle-Aland].

« Le texte grec qu’ils ont inventé s’avère désespérément dépravé d’un bout à l’autre (…) Il a été délibérément fabriqué (…) Le grec sous-jacent … est une chose entièrement nouvelle, c’est un article manufacturé dans son entier (…) Le nouveau texte grec est bourré d’erreurs du début à la fin (…) Honte aux hommes incompétents qui se sont trouvés à s’occuper, en une heure mauvaise … à falsifier le Texte grec inspiré (…) Qui osera prédire tout le tort qui s’en suivra, si le “nouveau” texte grec … devait être utilisé ! »[21]

La traduction latine de la bible est appelée Vulgate latine. Incidemment, l’Église catholique employa Jérôme pour actionner le commutateur. Le texte latin, qu’on appelle aujourd’hui la Vulgate latine, est fort différent de la Vulgate latine traditionnelle. Jérôme utilisa les textes grecs corrompus d’Alexandrie, qu’il traduisit en latin, et auxquels il ajouta 14 livres apocryphes ; l’Église catholique appela la nouvelle traduction latine de Jérôme : Vulgate latine.[22] Ce texte corrompu de la Vulgate latine est la bible officielle de l’Église catholique et est à la source de la traduction biblique anglaise jésuitique de la Douay-Rheims.

Comment les nouvelles versions de la bible sont-elles devenues si corrompues ? Les personnalités cachées derrière les nouveaux textes ont un agenda nouvel-âge occulte. Les compilateurs et les traducteurs des nouvelles éditions sont, non seulement non chrétiens, mais ils sont aussi anti-chrétiens. Les compilateurs des textes grecs corrompus, virtuellement employés dans toutes les nouvelles versions, sont Brooke Foss Westcott et Fenton John Anthony Hort. Protestants de nom, ils étaient de facto catholiques romains. Hort niait l’infaillibilité des Saintes Écritures, ne croyait pas à l’existence de Satan, ne croyait pas à une punition éternelle, ni ne croyait au sacrifice de Christ.[23] Toutefois, Hort croyait à la théorie de l’évolution de Darwin, et il croyait au purgatoire, ainsi qu’à la régénération baptismale.[24] Il haïssait les États-Unis et souhaita leur destruction, durant la Guerre civile, parce qu’il s’agissait d’un communiste détestant toute forme de démocratie.[25]

Westcott était également catholique romain dans ses croyances.[26] Comme Hort, il rejetait l’infaillibilité des Saintes Écritures.[27] Il considérait le récit de la Genèse comme une simple allégorie.[28] Il ne croyait pas aux récits bibliques des miracles de Jésus.[29] Cependant, il croyait volontiers aux prières faites aux saints et au culte à Marie.[30] Du point de vue politique, Westcott était un tout dévoué socialiste.[31]

Westcott et Hort furent tous deux nécromanciens, membres d’un club occulte appelé La Guilde des Esprits.[32] Westcott fonda également un autre club qu’il nomma Hermès.[33] Selon la luciférienne H. P. Blavatsky, Hermès et Satan sont un seul et même personnage.[34] Hort considérait les chrétiens évangéliques comme dangereux, pervers, malsains et confus.[35] Le texte grec de Westcott et Hort fut en grande partie fondé sur les manuscrits catholiques romains frauduleux Vaticanus et Sinaiticus.[36]

Pour assister Westcott et Hort dans leur révision, on fit appel au Dr G. Vance, unitarien qui niait la déité de Christ, l’inspiration des Saintes Écritures, et la Déité (Jésus-Christ, Dieu le Père et le Saint-Esprit).[37] Le Cardinal jésuite catholique romain Carlo Maria Martini, prélat de Milan, fut l’éditeur du texte grec corrompu.[38] Martini croyait en la nouvelle philosophie nouvel-âge que l’homme peut devenir divin.[39] Rappelez-vous, c’est le même mensonge que Satan proféra pour tromper Ève afin qu’elle mange du fruit défendu : « … vous serez comme des dieux » (Genèse 3:5, VO).

S. Franklin Longsdon fut assigné par Dewey Lockman, de la Fondation Lockman, pour écrire les directives concernant la traduction de la New American Standard Bible (traduction anglaise de la bible). Longsdon prépara les directives, mais, après de longues études et beaucoup de prières, il écrivit à Lockman que la NASB était terriblement mauvaise et qu’il renonçait à tout lien avec la version biblique de la NASB.[40]

La version la plus populaire parmi les nouvelles bibles est la New International Version (NIV) [N. du T. : pour la langue anglaise. En français, il s’agit de la Louis Segond, très apparentée à cette version anglaise]. Le Dr Virginia Mollenkott, directrice du style textuel de la NIV, est une lesbienne reconnue.[41] Le président du Comité de l’Ancien Testament de la NIV, le Dr Woudstra, est considéré comme sympathisant envers les intérêts et les pratiques des sodomites. L’éditeur en chef de la NIV vanta le fait que la NIV démontre que c’est une grave erreur de croire que, pour naître de nouveau, il faille avoir foi en Jésus en tant que Sauveur. Il pensait également que les textes de la Bible exprimant que Jésus est Dieu n’étaient pas clairs ni décisifs.[42]

Rupert Murdoch possède les droits exclusifs sur la NIV.[43] On a décrit Murdoh comme un internationaliste et un pornographe.[44] Le magazine Time a qualifié Murdoch d’une des quatre personnes les plus puissantes du monde, et avec raison, puisqu’il possède un empire de médias qui comprend la Twentieth Century Fox, la Fox Television, des fournisseurs de câble télévisuel, des satellites, des journaux et des stations de télévision dans toute l’Amérique, en Europe et en Asie.[45] Le pape a accordé à Murdoch le titre de « Chevalier Commandeur de St-Grégoire » pour sa promotion des intérêts de l’Église catholique romaine.[46]

La version New King James (NKJV) et la version 21st Century King James (KJ21) sont particulièrement trompeuses. [N. du T. : En langue française, nous attirons votre attention sur la version 2001 de la Louis Segond.] Elles tentent de tirer profit de la précision de la version King James Autorisée de la Sainte Bible (AV) en accolant King James à leur titre. Leurs auteurs déclarent que leurs bibles sont simplement une mise à jour de la King James. Toutefois, leurs copyrights les trahissent. Ce qu’ils ne disent pas aux gens, c’est qu’afin d’obtenir un copyright sur un livre qui est du domaine public, comme la Bible King James, par exemple, l’on exige qu’ils apportent une révision substantielle au texte, de manière à le distinguer clairement de l’original. Essentiellement, ce doit être un tout nouvel ouvrage littéraire. Sinon, l’éditeur de la révision ne peut réclamer de copyright. La NKJV et la KJ21 sont deux livres avec copyrights ; ce qui signifie qu’ils doivent être substantiellement différents de la Bible King James Autorisée 1611. Pourtant, pour vendre la nouvelle bible, ils disent au public qu’elle est vraiment la même que l’ancienne Bible King James, et qu’ils n’ont fait que mettre à jour le langage archaïque afin qu’il soit plus lisible.

[N. du T. : En langue française, il n’y a pas de version qu’on appellerait « Nouvelle Ostervald » ou « Nouvelle David Martin Révisée », ces deux versions du Texte Reçu ayant été conservées dans leur intégralité et avec soin. Mais on peut tirer un parallèle avec les différentes versions de la Louis Segond où des « révisions » successives sont produites régulièrement.]

Les éditeurs des versions NKJ et KJ21 manquent de franchise lorsqu’ils proclament que leurs nouvelles versions ne sont pas nouvelles du tout, mais simplement des mises à jour plus faciles à lire que la version originale Autorisée de la King James (AV). La NKJV a opéré plus de 100 000 changements de mots par rapport à la AV, supprimant 2 289 mots seulement dans le Nouveau Testament. La NKJV a enlevé le mot « Lord » (Seigneur) 66 fois, enlevé le mot « God » (Dieu) 51 fois, et enlevé le mot « Heaven » (ciel) 50 fois. Or, les Publications Nelson Thomas ont le culot d’annoncer que « Rien n’a été changé excepté pour rendre la signification originale plus claire ».[47]

Les éditeurs de la KJ21 proclament ceci :

« La version 21st Century King James (KJ21®) n’est pas une nouvelle traduction ni une révision, mais une mise à jour de la version de la King James (KJV) de l’an 1611. Bien qu’aucune tentative n’ait été faite pour “améliorer” le message intemporel ou le style littéraire de la KJV, les mots qui sont soit archaïques ou obsolètes, et qui ne sont plus compris par les lecteurs de la Bible, ont été remplacés par des équivalents courants soigneusement sélectionnés.[48] »

Les éditeurs de la KJ21 énoncent que, pour maintenir la précision et rendre la KJ21 fidèle à l’originale AV, ils ont même conservé les « thee » et les « thou », etc. En fait, ils ont fait bon nombre de changements inutiles au texte qui rendent leur bible moins limpide et moins compréhensible. [N. du T. : Le même phénomène se vérifie facilement avec les versions françaises. La Louis Segond, quoique plus récente, est d’une lecture moins claire que la Ostervald et la Martin. De nombreux passages sont obscurcis par l’emploi d’un français tortueux. L’épître aux Romains en est un exemple frappant.] Si on lit le texte de la KJ21, on voit que des conjonctions ont été ajoutées là où il n’y a pas besoin, et que l’ordre des mots est changé dans certains passages, non pour le rendre plus clair, mais pour qu’ainsi la révision soit considérée substantiellement différente de la King James Autorisée. Ils se devaient de faire des transformations importantes pour obtenir un copyright sur leur publication. Dit en toute simplicité, la KJ21 n’est là que pour rapporter de l’argent. Les éditeurs mentent quand ils déclarent que la KJ21 n’est pas une révision, mais une mise à jour. George Shafer a effectué une vérification par ordinateur des versets des quatre évangiles, en comparant la KJ21 avec la AV originale. Il a découvert que la KJ21 avait modifié 2 200 des 3 779 versets.[49] C’est un changement équivalant à environ 60 % des versets dans les quatre évangiles. Pourquoi ont-il apporté autant de modifications, puisqu’ils disaient n’avoir à faire qu’une mise à jour ? Souvenez-vous qu’ils doivent apporter des changements substantiels s’ils veulent obtenir un copyright, mais ils veulent également vendre leurs bibles infectées.

On lit, dans la préface de la KJ21 : « La KJ21® est unique parmi les Bibles modernes en ce qu’elle est plus près de la version originale de la King James Autorisée que n’importe quelle autre Bible avec copyright au vingtième siècle. Contrairement à toutes les autres Bibles modernes, elle seule garde la puissance, la beauté et le langage poétique de la glorieuse version de la King James.[50] » Les éditeurs de la KJ21 nous disent, en fait, qu’ils ont changé la puissante et belle Bible King James à un degré moindre que les autres nouvelles versions bibliques avec copyright. Ces éditeurs semblent admettre que le levain des altérations à la Bible King James est pour le pire et, donc, qu’ils en ont moins fait. « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9). Il ne faut qu’un petit peu de poison pour empoisonner un puits. Ces nouvelles versions bibliques sont un poison spirituel.

Les éditeurs de la KJ21 et ceux de la NKJV se fendent en quatre pour louer la précision et la beauté littéraire de la Bible King James. Si elle est si précise et si belle, pourquoi la changer ? La réponse : pour L’ARGENT ! « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:10, VO). Les nouvelles versions bibliques sont mauvaises.

Les textes des nouvelles versions bibliques, comme la version de Jérusalem, manifestent l’agenda antichrist païen de leurs éditeurs. Dans Ésaïe, il y a un passage parlant de Lucifer qui se réfère à lui comme de « Lucifer, fils de l’aurore ». Dans la version de Jérusalem, le passage d’Ésaïe est changé.

Version Ostervald

 Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? (Ésaïe 14:12 VO)

Version de Jérusalem

Comment es-tu tombé des cieux, astre du matin, fils de l’aurore ? Comment as-tu été jeté par terre, toi qui vassalisais toutes les nations ? (Ésaïe 14:12 VJ)

Pour ce passage, les changements sont au moins aussi évidents dans les versions anglaises. Nous vous laissons constater par vous-mêmes :

Version Autorisée de la King James

 How art thou fallen from heaven, O Lucifer, son of the morning! how art thou cut down to the ground, which didst weaken the nations! (Isaiah 14:12 AV)

New International Version (NIV)

How you have fallen from heaven, O morning star, son of the dawn! You have been cast down to the earth, you who once laid low the nations! (Isaiah 14:12 NIV)

 Notez que la NIV [comme la version de Jérusalem] a changé le sujet du passage de « Lucifer » à « morning star » [« astre du matin »]. Quelle est la signification de ce changement ? Dans Apocalypse 22:16, Jésus Se nomme Lui-même “l’étoile brillante du matin.” Voyez-vous ce qu’a fait Satan ? Jésus est l’“astre du matin” dans le passage d’Ésaïe de la NIV et de la version de Jérusalem. Satan a pris un passage référant à sa propre destruction et l’a tordu dans la NIV et la Jérusalem pour décrire la destruction de Jésus, qui est le Seigneur Dieu Tout-Puissant.

Dans Apocalypse 20:12, les grands et les petits se tiennent devant Dieu qui siège sur le grand trône blanc. Toutefois, dans toutes les versions corrompues, en anglais comme en français, Satan accomplit son but ultime en enlevant Dieu de Son trône ; dans ces nouvelles versions, toute mention de Dieu assis sur Son trône est oblitérée. Les petits et les grands se tiennent simplement devant le trône.

Un autre exemple des distorsions de Satan de la Parole de Dieu, dans les nouvelles versions de la bible, se trouve dans Luc. Dans la Bible David Martin, la relation de Marie et de Joseph avec Jésus se décrit comme suit : « Et Joseph et sa mère… » Tandis que dans pratiquement toutes les autres versions modernes, comme la Louis Segond, on décrit ainsi la relation de Marie et Joseph avec Jésus : « Son père et sa mère… » Nous savons que Joseph n’était pas le père de Jésus, parce que Marie, quand elle était encore vierge, conçut Jésus par le Saint-Esprit. Dieu est le Père de Jésus ! Jésus est le Fils de Dieu, pas le fils de Joseph. « …ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35).

Bible David Martin

Et Joseph et sa mère s’étonnaient des choses qui étaient dites de lui. (Luc 2:33, VM)

Version Louis Segond

Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. (Luc 2:33, VLS)

 D’un bout à l’autre des versions bibliques corrompues, les passages qui prouvent la déité de Jésus sont effacés ou changés. Par exemple, les traducteurs de la plupart des nouvelles versions ont enlevé l’affirmation de Jésus, dans Apocalypse 1:11 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ». De plus, la Louis Segond et les autres nouvelles versions de la bible ont effacé le mot « Dieu » de 1 Timothée 3:16, employant le pronom « celui » à sa place. 1 Timothée 3:16 révèle clairement que Jésus est Dieu. Les nouvelles versions de la bible, cependant, ont enlevé la révélation que Jésus est Dieu, dans ce passage.

Bible David Martin

Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire. (1 Timothée 3:16, VM)

Version Louis Segond

Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire. (1 Timothée 3:16, VLS)

Dans Éphésiens 3:9, la Sainte Bible identifie Jésus comme le Créateur de l’univers. Toutefois, dans la Louis Segond [comme dans la Jérusalem et les autres], on a rayé la référence à Jésus.

Bible David Martin

 Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ… (Éphésiens 3:9, VM)

Version Louis Segond

…et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses… (Éphésiens 3:9, VLS)

 Même là où les nouvelles versions n’effacent pas les mots, elles en changent l’ordre pour obscurcir le message limpide. Par exemple, dans le passage suivant, tiré de 2 Corinthiens 5:19, la version de Jérusalem obscurcit le message que « Dieu était en Christ ».

Bible David Martin

 Car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. (2 Corinthiens 5:19, VM)

Version de Jérusalem

Car c’était Dieu qui, dans le Christ, se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant sur nos lèvres la parole de la réconciliation. (2 Corinthiens 5:19, VJ)

Un autre exemple d’attaque des nouvelles versions bibliques sur la déité de Jésus se trouve dans le passage d’Ésaïe 7:14. Dans la Sainte Bible David Martin, il y a une prophétie disant que Dieu naîtrait miraculeusement d’une vierge et qu’Il serait appelé Emmanuel (ce qui veut dire “Dieu avec nous”). Voir Matthieu 1:23. Sur le comité de traduction de la version biblique Revised Standard, il y avait un (soi-disant) érudit juif, H. M. Orlinsky de l’Institut Juif de New York, qui ne croyait pas à la déité de Jésus.[51] Pas étonnant, donc, que dans le passage d’Ésaïe de la RSV, comme dans bien d’autres bibles falsifiées [ex. : Jérusalem et Louis Segond] on a effectué un changement pour qu’Emmanuel ne naisse pas d’une vierge, mais d’une « jeune fille ».

Bible David Martin

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, une vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel. (Ésaïe 7:14, VM)

Version Louis Segond

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.. (Ésaïe 7:14, VLS)

En 1996, le pape Jean-Paul II annonça que l’évolution était compatible avec les croyances chrétiennes. Bien que l’évolution soit compatible avec le catholicisme, elle n’est pas compatible avec le christianisme ; l’évolution est irréconciliable avec le christianisme et en est même l’antagonisme. En 1998, le pape atténua sa position en annonçant que l’évolution seule ne pouvait rendre compte de l’existence de l’homme. Toutefois, il ne répudia pas sa position pro-évolutionniste. La Parole de Dieu décrit Adam comme ayant été « fait une âme vivante ». La Louis Segond suit néanmoins la philosophie évolutionniste du monde et tripote la Parole de Dieu pour dire qu’Adam « devint une âme vivante ». Dans la Louis Segond, l’homme n’a pas été créé, mais est plutôt « devenu ». Cette pente évolutionniste s’accorde parfaitement avec les enseignements de l’Église catholique romaine.

Bible David Martin

 Comme aussi il est écrit: le premier homme Adam a été fait en âme vivante; et le dernier Adam en esprit vivifiant. (1 Corinthiens 15:45, VM)

Version Louis Segond

 C’est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. (1 Corinthiens 15:45, VLS)

La théorie de l’évolution n’est pas seulement contraire à la Parole de Dieu, en plus, elle ne se fonde pas sur une science véritable ; son origine provient des croyances païennes religieuses. D’après les lois établies de la science, l’évolution est une impossibilité. La seconde loi de la thermodynamique, aussi connue sous le nom de loi de l’entropie, dit que toute matière, vivante ou inanimée, va d’un état d’ordre à un état de désordre. La théorie de l’évolution renverse cette séquence et déclare qu’avec le temps, les organismes partent d’un état de désordre vers un état d’ordre ; du plus simple au complexe. Pour illustrer le conflit existant entre l’évolution et les lois de la science, supposons que l’on écrive chaque lettre du nom de quelqu’un sur des cartons séparés. Si l’on lançait ces cartons du haut d’un second étage, elles se dissémineraient et tomberaient au sol dans un ensemble chaotique. La dispersion des cartons pendant le temps qu’ils tombent au sol démontre la loi de l’entropie. L’évolutionniste dirait que la raison pour laquelle les cartons ne sont pas tombés au sol en ordre, en épelant correctement le nom de la personne, c’est qu’ils n’ont pas eu le temps nécessaire pour se mettre en ordre. L’évolutionniste suggèrerait que l’on monte dans un avion et qu’on lance les cartons lorsque l’avion atteindrait une altitude de 3 000 mètres. Selon la théorie de l’évolution, plus les cartons auront été longtemps dans les airs, plus ils auront le temps de s’organiser et d’épeler le nom de la personne dans le bon ordre quand ils arriveront finalement au sol. D’après la loi de l’entropie, ainsi que du gros bon sens, donner aux cartons davantage de temps pour tomber au sol ne fait qu’accroître le désordre. L’évolutionniste, cependant, contrairement aux lois de la science et du gros bon sens, voudrait que vous croyiez que plus les cartons seront longtemps à tomber, plus ils seront ordonnés une fois au sol.

La théorie de l’évolution est la graine qui germa en communisme et en socialisme. Hitler, Lénine, Staline et Trotski ont tous été convertis à la théorie de l’évolution. L’évolution fut le fondement philosophique de leurs actions et la justification de leur brutalité maniaque. Lorsque quelqu’un devient croyant de l’évolution, il ne lui reste qu’un pas à franchir pour devenir croyant de la révolution communiste. S’il n’y a pas de pourvoyeur de vie, il n’y a pas de pourvoyeur de loi, personne ne m’a fait, je n’appartiens à personne et, dès lors, il n’y a ni bien ni mal. Donc, il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais à voler, agresser, torturer, assassiner, même des millions de gens.

Dieu condamne l’idolâtrie. Lorsque Paul a dit aux gens assemblés sur le Mont de Mars que leurs épitaphes prouvaient qu’ils étaient « trop dévots », les scribes de la Louis Segond et de la version de Jérusalem changèrent la rebuffade en compliment ; le même passage dans les « nouvelles versions améliorées » dit donc que ces gens étaient « les plus religieux des hommes » (VJ). Cette nouvelle mauvaise traduction soutient le culte des idoles pratiqué dans l’Église catholique romaine.

Bible David Martin

 Paul étant donc au milieu de l’Aréopage, leur dit : hommes Athéniens ! je vous vois comme trop dévots en toutes choses. (Actes 17:22, VM)

Version Louis Segond

 Paul, debout au milieu de l’Aréopage, dit : Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. (Actes 17:22, VLS)

Le diable infernal a laissé son empreinte indiscutable sur les nouvelles versions de la bible. Il a utilisé l’expression « le Saint de Dieu » pour décrire Jésus, dans Marc 1:24 et Luc 4:34. Dans ces versets, un démon qui habitait un homme, supplia Jésus de le laisser tranquille et déclara : « …je sais qui tu es, le Saint de Dieu. » (Marc 1:24 ; Luc 4:34, VM). Jésus réprimanda immédiatement le démon en lui disant « … tais-toi ; et sors de cet homme » (Marc 1:25 ; Luc 4:35). Le démon sortit alors de l’homme. Notez qu’à de nombreuses autres reprises, Jésus chassa les démons possédant des gens et qu’à chaque fois, les démons L’identifiaient comme étant le Fils de Dieu. Voir Matthieu 8:29 (« Jésus Fils de Dieu ») ; Marc 5:7 (« Jésus, Fils du Dieu souverain »); Luc 8:28 (« Jésus Fils du Dieu Souverain ») ; voyez aussi Luc 4:41 (« Christ, le Fils de Dieu »). Ce n’est que dans Marc 1:24 et dans Luc 4:34 que Jésus est identifié par les démons comme le « Saint de Dieu ».

Il y a deux versets bien définis dans la Sainte Bible où l’apôtre Pierre identifie expressément Jésus comme le « Christ, le Fils du Dieu vivant. » Un de ces versets se trouve dans Matthieu 16:16, l’autre est dans Jean 6:69. Les nouvelles versions bibliques ont transformé le langage de Jean 6:69 de « Christ, le Fils du Dieu vivant » à « le Saint de Dieu. » Non seulement ce changement dans le verset obscurcit-il le fait que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, mais c’est aussi une preuve indubitable que les nouvelles versions de la bible sont l’œuvre du diable. La véritable paternité des nouvelles versions bibliques est exposée lorsque nous lisons les mêmes mots employés par un démon pour décrire Jésus (le Saint de Dieu) en substitution à la révélation de l’identité de Jésus (Christ, le Fils du Dieu vivant), qui Lui a été donnée par Son « Père qui est aux cieux. » Voir Matthieu 16:16. Dieu Tout-Puissant dit au diable de se tenir tranquille quand il décrivit Jésus comme étant « le Saint de Dieu », pourtant, le diable ne pense qu’à désobéir à Dieu en poussant Pierre, dans ses nouvelles versions bibliques, à dire les mêmes mots que Dieu lui avait ordonnés de ne pas répéter.

Bible David Martin

 Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. (Jean 6:69, VM)

Version de Jérusalem

Nous croyons, nous, et savons que tu es le Saint de Dieu. (Jean 6:69, VJ)

Jésus est décrit ailleurs dans la Sainte Bible comme le « le Saint » (voir Psaume 16:10 ; Actes 3:14), et « le Saint d’Israël » (voir Ésaïe 30:12 ; Jérémie 50:29), mais Il n’est appelé « le Saint de Dieu » que dans deux passages de la Bible (Marc 1:24 et Luc 4:34) et les deux passages rendent compte des paroles prononcées par les démons. Le diable sait certainement que Jésus est « Christ, le Fils de Dieu ». Voir Luc 4:41. Alors pourquoi le diable utilise-t-il le titre de « Saint de Dieu » pour décrire Jésus, tel que raconté dans Marc 1:24 et Luc 3:34, et pourquoi met-il ce titre à la place de celui de « Christ, le Fils du Dieu vivant » dans Jean 6:69 dans ses nouvelles bibles ? Parce que le diable est l’esprit impur de l’antichrist et que ses modifications des passages pré-cités dans ses nouvelles bibles sont une dénégation implicite que Jésus est le Christ. Voir 1 Jean 4:3. « Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’antéchrist qui nie le Père et le Fils. 23Quiconque nie le Fils, n’a point non plus le Père ; quiconque confesse le Fils, a aussi le Père » (1 Jean 2:22-23, VM). Comme l’Église catholique a un différent Jésus, elle a aussi un différent Pierre que celui qui est dans la Sainte Bible. En effaçant la révélation que Jésus est le Christ, le Pierre catholique de Jean 6:69 des versions catholiques de la bible a tacitement nié que Jésus est le Christ.

Selon le folklore catholique, le Pierre catholique est censé être le premier pape de l’Église catholique. Elle déclare que son Pierre est le roc sur lequel l’église est construite, et non Jésus. Dans un autre verset, Matthieu 16:13-18, même dans les nouvelles versions bibliques, Pierre affirme que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus explique que sur ce rocher (« le Christ, le Fils du Dieu vivant »), Il bâtira Son Église. Néanmoins, les autorités catholiques proclament que le roc est leur Pierre, non Jésus. Encore une fois, nier que Jésus soit le roc est une dénégation implicite que Jésus est le Christ, signifiant par là que le pape est l’antichrist accomplissant la prophétie dans 1 Jean 2:22-23.

Le rocher, c’est le Dieu Tout-Puissant. En déclarant que Pierre est le roc et qu’ainsi ils sont les successeurs de Pierre, ils affirment être le Dieu Tout-Puissant ! Cela semble incroyable, mais lisez la déclaration officielle du pape : « Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appellerez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Unum Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre)].[52]

Le pape Jean-Paul II appelle Jésus « le Saint de Dieu » dans sa lettre Dominicae Cenae : « Il y a un lien étroit entre cet élément de l’Eucharistie et sa sainteté, i.e., c’est un acte saint et sacré. Saint et sacré parce qu’en lui, il y a la présence continuelle et l’action de Christ, “le Saint” de Dieu » [Lettre Dominicae Cenae du Souverain Pontife Jean-Paul II à tous les évêques de l’Église sur le mystère et le culte de l’Eucharistie]. Un des passages faisant l’objet d’une note de bas de page pour l’expression « le Saint de Dieu », dans la lettre, est Jean 6:69. Le passage même où la Parole de Dieu décrit Jésus en tant que « Christ, le Fils du Dieu vivant », l’antichrist l’utilise avec autorité pour l’appeler « le Saint de Dieu ». Le pape emploie les mêmes mots que le diable qui les a insérés dans le passage de Jean 6:69 de ses bibles contrefaites. Voir Marc 1:24 et Luc 4:35.

Il y a de nombreux autres exemples du tripotage de Satan de la Parole de Dieu et de ses tentatives de faire passer ces falsifications pour plus exactes que l’original. Depuis le début, la stratégie de Satan consiste à « ravi[r] la parole semée en leurs cœurs » (Marc 4:15). Dans la version de Jérusalem, le verset de Matthieu 23:14 manque ; c’est le verset qui critique les scribes de faire de longues prières prétentieuses, comme le font aujourd’hui les prêtres catholiques. « Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous dévorez les maisons des veuves, même sous le prétexte de faire de longues prières, c’est pourquoi vous en recevrez une plus grande condamnation » (Matthieu 23:14). Les scribes qui effacèrent ce verset avaient intérêt à enlever un passage qui leur promettait de recevoir une plus grande condamnation.

[N. du T. : Dans la bible de Jérusalem, il y a un renvoi de bas de page au bout du verset 13. La note, en caractères très petits, se lit comme suit : « Add. V. 14 : “Malheur à vous scribes et Pharisiens hypocrites, qui dévorez les biens des veuves, tout en affectant de faire de longues prières : vous subirez de ce fait une condamnation plus sévère”, interpolation empruntée à Mc 12 40; Lc 20 47, et qui porte à huit le chiffre intentionnel de sept malédictions, cf. 6 9+. » Aucune explication n’est fournie à savoir pourquoi le verset est retiré de sa place originelle et caché en bas de page !]

Matthieu 18:11 est effacé du texte de la version de Jérusalem, du Semeur, Synodale, etc., car il déclare : « Car le Fils de l’homme est venu pour sauver ce qui était perdu. » [N. du T. : Le même truc vicieux est utilisé comme dans l’exemple précédent.] Actes 8:37 est aussi rayé du texte de la Jérusalem. « Et Philippe dit : si tu crois de tout ton cœur, cela t’est permis ; et l’Eunuque répondant, dit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu » (Actes 8:37, VM). Dans le verset de 1 Jean 5:7 de toutes les versions corrompues, Satan a complètement enlevé la référence d’un Dieu unique manifesté de trois manières. Il tente d’effacer ses traces en prélevant une partie du verset 8 en la faisant passer pour le verset 7, espérant que personne ne s’apercevra du verset manquant. On devrait plutôt lire : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un » (1 Jean 5:7, VM). [Ce verset cause des maux de têtes aux catholiques et à tous ceux qui croient en une trinité divine, i.e., trois personnes en une, trois Dieux en un.]

Les versets suivants ont été complètement oblitérés de la version de Jérusalem et bien d’autres : Matthieu 17:21 (« Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne. »VM) ; Marc 9:44 (« Là où leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point »VM) ; Marc 9:46 (« Là où leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point »VM) ; Marc 11:26 (« Mais si vous ne pardonnez point, votre Père qui est aux cieux ne vous pardonnera point aussi vos fautes »VM) ; Luc 17:36 (« Deux seront aux champs : l’un sera pris, et l’autre laissé»VM) ; Luc 23:17 (« Or il fallait qu’il leur relâchât quelqu’un à la fête »VM) et Actes 28:29 (« Quand il eut dit ces choses, les Juifs se retirèrent d’avec lui, y ayant une grande contestation entre eux. »VM)

Les nouvelles versions bibliques cachent même l’objet de la foi qui nous vaut le salut éternel. Dans Jean 6:47, le passage de la version Martin dit : « En vérité, en vérité je vous dis : qui croit en moi a la vie éternelle. » La bible de Jérusalem dit, dans sa version de Jean 6:47 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. » Remarquez que la version de Jérusalem n’exige que de croire. Croire en quoi ? Croire en qui ? La bible de Jérusalem donne la possibilité à l’Église catholique de dire que croire en l’Église de Rome (avec les œuvres) amène le salut. Jésus a toutefois dit que ce n’est qu’en croyant en Lui que l’on obtient le salut éternel.

La bible de Jérusalem, la Louis Segond, ainsi que les autres versions bibliques nouvel-âge ont substitué au mot « fautes » le mot « péchés » dans Jacques 5:16. C’est en conformité avec la doctrine de l’Église catholique sur la confession des péchés par le prêtre afin d’être pardonné.

Bible David Martin

Confessez vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre ; afin que vous soyez guéris ; car la prière du juste faite avec véhémence est de grande efficace. (Jacques 5:16, VM)

Version Louis Segond

Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. (Jacques 5:16, VLS)

Dieu nous a appelés à être serviteurs les uns des autres comme Jésus qui a donné l’exemple en donnant Sa vie. Or, dans les nouvelles versions, le mot « serviteurs » est changé en « esclave », dans Matthieu 20:26 et dans Romains 6:22 [Voir la bible du Semeur et Louis Segond]. Dieu ne nous a pas appelés à l’esclavage, mais à la liberté ; or, cette liberté ne doit pas être employée comme occasion de pécher, mais de servir les autres. « Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité » (Galates 5:13, VM). Le thème du Nouveau Testament de Jésus-Christ est que ceux qui croient en Jésus sont libérés de l’esclavage du péché ; nous sommes vraiment libres ! Il ne veut plus que nous retournions sous le joug pesant des ordonnances de la loi et être esclaves de la peur, Il veut que nous Le servions dans l’amour. La position catholique dit que le pape est chef suprême et que la soumission à son endroit est obligatoire au salut. Dieu nous a avertis vis-à-vis de tels hommes : « Car en prononçant des discours fort enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, et par leurs impudicités, ceux qui s’étaient véritablement retirés de ceux qui vivent dans l’erreur ; 19Leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on est réduit dans la servitude de celui par qui on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19, VM). Nous ne sommes pas les esclaves de Dieu, car Il nous appelle Ses « amis » (Jean 15:15). Comme l’attestent les passages suivants, nous n’avons pas reçu un esprit de servitude, mais nous avons reçu l’Esprit d’adoption par lequel nous crions « Abba, c’est-à-dire, Père » (Romains 8:15-17, VM).

« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. 29Chargez mon joug sur vous, et apprenez de moi parce que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. 30Car mon joug est aisé, et mon fardeau est léger » (Matthieu 11:28-30, VM).

« Et Jésus disait aux Juifs qui avaient cru en lui : si vous persistez en ma parole, vous serez vraiment mes disciples. 32Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8:31-32, VM).

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36, VM).

« Mais maintenant que vous êtes affranchis du péché, et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sanctification ; et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22, VM).

« Parce que la Loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la Loi du péché et de la mort » (Romains 8:2, VM).

« Tenez-vous donc fermes dans la liberté à l’égard de laquelle Christ nous a affranchis, et ne vous soumettez plus au joug de la servitude » (Galates 5:1, VM).

« Et ce fut à cause des faux frères qui s’étaient introduits dans l’Eglise, et qui y étaient entrés couvertement [furtivement] pour épier notre liberté, que nous avons en Jésus-Christ, afin de nous ramener dans la servitude » (Galates 2:4, VM).

« Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité » (Galates 5:13, VM).

« (Parce que les créatures sont sujettes à la vanité, non de leur volonté ; mais à cause de celui qui les y a assujetties) elles l’attendent, dis-je, dans l’espérance qu’elles seront aussi délivrées de la servitude de la corruption, pour être en la liberté de la gloire des enfants de Dieu» (Romains 8:20, VM).

« Comme libres, et non pas comme ayant la liberté pour servir de voile à la méchanceté, mais comme serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16, VM).

Les nouvelles bibles ne font pas qu’égarer les lecteurs concernant leur position vis-à-vis Dieu, elles les trompent également sur la façon qu’ils devraient agir. Par exemple, la Bible fait sans ambages des remontrances à propos de l’orgueil. Lisez les passages suivants et vous vous rendrez compte que Dieu hait l’orgueil !

« La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse » (Proverbe 8:13, VO).

« L’orgueil est-il venu, aussitôt vient l’ignominie ; mais la sagesse est avec les humbles » (Proverbe 11:2, VO).

« La bouche de l’insensé est une verge pour son orgueil ; mais les lèvres des sages les gardent » (Proverbe 14:3, VO).

«  L’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine » (Proverbe 16:18, VO).

La bible du Semeur et la bible en Français Courant, entre autres, nous avisent cependant d’éprouver de la fierté, de l’orgueil, en échangeant le mot « glorifier » [qui a ici le sens de « réjouir »] pour « éprouver de la fierté » [terme édulcoré pour « éprouver de l’orgueil »]. Dieu a dit clairement, dans les passages précédents, que l’orgueil est un péché que Dieu réprimande en termes puissants.

Bible David Martin

 Or que le frère qui est de basse condition se glorifie en son élévation. (Jacques 1:9, VM)

Version du Semeur

 Que le frère pauvre soit fier de ce que Dieu l’élève. (Jacques 1:9, VBS)

Bible David Martin

 Or que chacun examine ses actions, et alors il aura de quoi se glorifier en lui-même seulement, et non dans les autres. (Galates 6:4, VM)

Version du Semeur

Que chacun examine son propre comportement. S’il y découvre quelque aspect louable, alors il pourra en éprouver de la fierté par rapport à lui-même et non par comparaison avec les autres. (Galates 6:4, VBS)

Les corrupteurs de la Parole de Dieu ont même changé le passage qui se rapporte à eux-mêmes. Dans la bible du Semeur, ils ont troqué le verbe « falsifier » pour « accommoder … pour tirer profit », dans 2 Corinthiens 2:17. Le passage, « car nous ne falsifions pas la parole de Dieu, comme font plusieurs », a été changé dans la Semeur qui dit « nous ne sommes pas comme tant d’autres qui accommodent la Parole de Dieu pour en tirer profit ». [Dans la version de Jérusalem, on emploie le verbe « trafiquer ».] Le passage dans la Bible Martin établit que, dès les débuts de l’Église, il y en avait déjà qui corrompaient la Parole de Dieu. Satan ne pouvait tout simplement pas permettre que ce fait soit reconnu dans les Écritures, donc, il changea ce passage dans ses bibles de contrefaçon.

Du fait que les éditeurs des nouvelles bibles ne croient pas que la Bible est la Parole de Dieu, mais seulement un bouquin possédant un bon message, certains d’entre eux ont remplacé le mot « évangile » par l’expression « bonne nouvelle ». Le mot « évangile » signifie littéralement « Parole de Dieu ».[53] Or, passage après passage, certaines nouvelles versions bibliques changent « évangile » pour « bonne nouvelle ».

Bible David Martin

 Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée. (1 Pierre 1:25, VM)

Version de Jérusalem

 Mais la Parole du Seigneur demeure pour l’éternité. C’est cette Parole dont la Bonne Nouvelle vous a été portée. (1 Pierre 1:25, VS)

La Bible elle-même a carrure de dictionnaire, définissant les termes à mesure qu’ils apparaissent. De fait, dans Romains 10:14-17, elle détermine le mot « évangile » comme étant « la Parole de Dieu ». Ce sens est obscurci dans les nouvelles versions bibliques.

Bible David Martin

 Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? 15Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! 16Mais tous n’ont pas obéi à l’Evangile ; car Esaïe dit : Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication. 17La foi donc est de l’ouïe ; et l’ouïe par la parole de Dieu. (Romains 10:14-17, VM)

Version Louis Segond

Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? 15Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! 16Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Ésaïe dit-il : Seigneur, Qui a cru à notre prédication ? 17Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ (Romains 10:14-17, VLS)

Alors que la Sainte Bible est sans faille, les nouvelles bibles sont bourrées d’erreurs. Ces erreurs prouvent qu’elles ne peuvent être la Parole de Dieu. Par exemple, la VJ, la VLS, la VBS et virtuellement toutes les nouvelles versions assimilent la prophétie de Marc 1:2 à Ésaïe, alors qu’en fait, la citation ne vient pas d’Ésaïe, mais de Malachie 3:1. La prophétie d’Ésaïe n’est pas citée avant Marc 1:3. Les versions de David Martin et de Jean Frédéric Ostervald ne commettent pas la même erreur ; dans la Martin, les deux prophéties sont correctement présentées dans Marc 1:2 : « Selon qu’il est écrit dans les Prophètes… » Incidemment, il y a une note de bas de page à Marc 1:1, dans la version du Semeur qui déclare que « L’expression le Fils de Dieu est absente de certains manuscrits ». Cette note de bas de page de la version du Semeur est carrément trompeuse, car cette expression figure dans approximativement 99 % des manuscrits. Le 1 % qui ne possède pas cet élément de phrase sont les manuscrits corrompus d’Alexandrie. Cette note de bas de page n’est qu’un autre des exemples où Satan attaque la déité de Jésus-Christ. On trouve ces notes de bas de page d’un bout à l’autre des versions de Jérusalem, Louis Segond, du Semeur, en Français Courant et autres nouvelles bibles qui s’attaquent à l’authenticité des repaires des passages de la Bible.

Bible David Martin

Le commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ; 2Selon qu’il est écrit dans les Prophètes : voici, j’envoie mon messager devant ta face, lequel préparera ta voie devant toi [Malachie 3:1]. 3La voix de celui qui crie dans le désert est : préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers [Ésaïe 40:3]. (Marc 1:1-3, VM)

Version Louis Segond

Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. 2Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le prophète : Voici, j’envoie devant toi mon messager, Qui préparera ton chemin [Malachie 3:1] ; 3C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers [Ésaïe 40:3]. (Marc 1:1-3, VLS)

 Une des attaques favorites perpétrées par les défenseurs des nouvelles versions est la déclaration que le mot « Pâques » [Easter, en anglais], dans Actes 12:4, est un exemple de mauvaise traduction effectuée par les traducteurs de la King James Autorisée [ou de la David Martin]. Ils affirment que le mot pascha devrait être traduit par « la Pâque » [Passover, en anglais] et non par « Pâque » [comme dans « les Pâques »].

Bible David Martin

En ce même temps le Roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de ceux de l’Eglise ; 2Et fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean. 3Et voyant que cela était agréable aux Juifs, il continua, en faisant prendre aussi Pierre. 4Or c’étaient les jours des pains sans levain. Et quand il l’eut fait prendre, il le mit en prison, et le donna à garder à quatre bandes, de quatre soldats chacune, le voulant produire au supplice devant le peuple, après la fête de Pâque. (Actes 12:1-4, VM)

Version Louis Segond

Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l’Église, 2et il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean. 3Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. — C’était pendant les jours des pains sans levain. —4Après l’avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l’intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. (Actes 12:1-4, VLS)

Les soi-disant érudits bibliques commencent leur argumentation sur le bon pied, mais tombent ensuite dans la sagesse des hommes. Ils notent avec exactitude que Pâques [Easter] est un mot dérivé de l’adoration et du culte de la reine des cieux païenne « Astartée » ou « Ishtar ».[54] Pâques était, et est encore, une fête païenne printanière qui comprenait des symboles de la fertilité comme les œufs et les lapins.[55] Pâques n’a rien du tout à voir avec la Pâque ou avec la résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. C’est l’Église catholique romaine qui, en mélangeant les festivités païennes avec l’histoire chrétienne, a séduit les gens en les poussant à croire que le Christ est ressuscité des morts le dimanche de Pâques. Parce que Pâques est, en fait, une fête païenne, les nouvelles versions traduisent le mot grec pascha d’Actes 12:4 par « la Pâque » [Passover], pensant que Dieu ne pouvait assurément pas se référer à une fête païenne dans Ses Saintes Écritures. Dans Actes 12:4, toutefois, Dieu n’utilise pas le mot pascha pour décrire une fête chrétienne ou juive, Il décrit les intentions d’Hérode. Celui-ci était païen et il n’aurait pas été inhabituel qu’il désirât attendre que sa chère fête de Pâques païenne soit terminée avant d’amener Pierre devant le peuple.

Bien que « la Pâque » soit une des possibilités françaises pour traduire pascha, elle serait tout simplement erronée dans le contexte d’Actes 12:4. La traduction la plus fidèle est « Pâques » [la version Martin 1744 ne met pas le « s » à la fin du mot, mais il s’agit bien de la fête païenne] qui est bien la traduction que l’on retrouve dans la Sainte Bible. Pascha est un mot d’origine chaldéenne et signifie soit la Pâque ou la fête païenne de Pâques. On peut démontrer facilement que la traduction pédantesque et plutôt estudiantine de ces prétendus érudits modernes est erronée. Ils prennent pour acquis que pascha doit être traduit par « la Pâque » dans Actes 12:4, en ne se fondant que sur le seul fait que pascha signifie la Pâque dans tous les autres passages bibliques où il apparaît. Ils négligent complètement la traduction alternative française de « Pâques » pour rendre pascha.

Cependant, pascha ne peut pas vouloir dire la Pâque dans Actes 12:4 parce qu’Hérode avait l’intention de garder Pierre jusqu’après pascha. Dans ce passage, pascha doit donc signifier Pâques, parce que la Pâque juive avait déjà eu lieu quand Pierre fut arrêté pendant les jours des Pains sans levain. Le quatorzième jour du premier mois du calendrier juif est la Pâque (Lévitique 23:4-5 ; Exode 12:17-18). La Pâque est immédiatement suivie des sept jours des Pains sans levain (Lévitique 23:6-7 ; Exode 12:15-16). Du fait que la Pâque se commémore avec du pain sans levain (Exode 12:17-18), on se réfère à elle et les sept jours des Pains sans levain en tant que la fête des Pains sans levain (Matthieu 26:17 ; Marc 14:1, 12 ; Luc 22:1-7 ; Lévitique 23:6 ; Exode 12:17-20). En combinant la Pâque avec la fête des Pains sans levain, on obtient huit (8) jours de pains sans levain qui s’étendent du quatorzième jour (la Pâque) jusqu’au 21e jour du premier mois du calendrier juif (Exode 12:18).

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. 5Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; 6Et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. 7Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. 8Vous offrirez à l’Éternel, pendant sept jours, des sacrifices faits par le feu. Le septième jour il y aura une sainte convocation; vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23:4-8, VO).

Dans Actes 12:4, nous voyons que Pierre fut mis sous bonne garde pendant les jours des Pains sans levain qui suivaient la Pâque. Celle-ci venait d’avoir lieu. Parce que la Pâque avait déjà eu lieu à ce moment-là, ça n’a aucun sens que le passage dise qu’Hérode avait l’intention de retenir Pierre jusqu’après la Pâque juive. La fête païenne de Pâques, d’un autre côté, suit toujours la Pâque et n’était pas encore arrivée. Hérode voulait donc garder Pierre jusqu’après la fête païenne de Pâques. Par conséquent, la traduction du Roi Jacques et celle de David Martin sont correctes lorsqu’elles traduisent pascha par « Pâques » [Easter], et les traducteurs modernes ont tort de traduire pascha par « la Pâque » [Passover].

Les traducteurs des nouvelles versions bibliques sont plus soucieux de changer et tordre les Paroles de Dieu dans le dessein de s’accorder avec l’opinion publique que de les utiliser pour transformer le monde. Par exemple, la Parole de Dieu est claire sur le fait que la terre est la création de Dieu, qu’elle est fixe et qu’elle ne peut bouger. « Vous, tous les habitants de la terre, tremblez tout étonnés pour la présence de sa face ; car la terre habitable est affermie, sans qu’elle soit ébranlée » (1 Chroniques 16:30, VM). « L’Éternel règne, il est revêtu de magnificence ; l’Éternel est revêtu de force, il s’en est ceint : aussi la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaume 93:1, VM).

De prétendus scientifiques, toutefois, en sont venus à la conclusion que la terre orbite autour du soleil. Nicolas Copernic est mort en 1543, le jour où son livre, De la révolution des corps célestes, fut publié. La plupart des gens ne savent pas que Copernic n’est pas à l’origine de la théorie disant que la terre tourne autour du soleil. Aristarque de Samos (310-230 avant J.C.) fut la première personne connue à avoir stipulé que la terre fait une rotation quotidienne sur un axe et orbite annuellement autour du soleil. Le modèle d’Aristarque fut rejeté jusqu’à la publication du livre de Copernic. Il y eu d’abord une forte résistance face au système héliocentrique [helios, « soleil » en grec] de Copernic. Cependant, avec le temps, le point de vue héliocentrique, avec la terre et les autres planètes faisant le tour du soleil, se gagna l’acceptation populaire. La théorie héliocentrique déplaça la terre du centre de la création et défia toute l’ancienne autorité de la Bible regardant la terre et son origine. Sous le modèle héliocentrique, la terre est supposée tourner sur son axe à une vitesse d’environ 1 600 k/h à l’équateur, pendant qu’elle est censé voyager en même temps à la vitesse approximative de 105 600 k/h (ce qui serait 30 fois la vitesse d’une balle de fusil) dans sa révolution autour du soleil une fois par an. L’héliocentrisme est l’ancêtre de la théorie de l’évolution.

Tycho Brahe (1546-1601), né trois ans après la mort de Copernic, fut le plus brillant astronome de toute l’histoire. Ses observations et ses modèles établirent que la terre est stationnaire et que le soleil révolutionne autour de la terre, avec les autres planètes tournant autour du soleil. Par des expériences objectives, des scientifiques ont confirmé les découvertes de Brahe. Aujourd’hui, beaucoup d’équations astronomiques, employées pour lancer et diriger les satellites, prennent la terre stationnaire pour acquise. Satan a supprimé avec succès le fait que, en 1898, le physicien A. A. Michelson (1852-1931) et le chimiste E. W. Morley (1838-1923) ont prouvé que la terre ne bouge pas. La série d’expériences de Michelson/Morley, utilisant un interféromètre pour mesurer les rayons du soleil, établirent que la terre est stationnaire.[56] Tout au long de l’histoire, des scientifiques ont conduit des expériences qui donnaient à chaque fois, non seulement des résultats découlant d’une terre en état stationnaire, mais indiquaient l’immobilité de la terre, partant des expériences de polarisation de la lumière de E. Muscart, en 1872, aux expériences d’induction mutuelle de Théodore de Coudres, en 1889, et les expériences Touton-Noble de 1903.[57] Les preuves que la terre est stationnaire nous entourent. Par exemple, en assumant le modèle héliocentrique d’une terre voyageant à plus 1 600 k/h à l’équateur, si quelqu’un prend l’avion de New York à Miami, le temps que l’avion arrive à Miami, après deux heures de vol à partir de New York, à cause de la force Coriolis, Miami se retrouvera 3 200 kilomètres plus à l’est. Or, en réalité, le vol arrive en temps à Miami et sans que le pilote ait à s’ajuster à la rotation de la terre. La raison pour laquelle le pilote n’a pas à s’ajuster à la rotation de la terre, c’est que la terre ne tourne pas, elle est stationnaire, comme Dieu l’avait dit dans Sa Sainte Bible. Ceux qui adoptent l’idée que la terre tourne apportent comme argument que l’atmosphère se déplace avec la terre et qu’ainsi cela conserve à l’avion son synchronisme avec la terre. Le problème de cet argument, c’est que personne n’a jamais mesuré ou même identifié cette force mystérieuse qui conserve à l’avion son synchronisme avec la rotation de la terre. La raison pour laquelle la force n’a jamais été découverte, c’est qu’elle n’existe pas. Cette force mystique (ou plutôt fictive) n’existe pas parce qu’on en n’a pas besoin ; la terre ne bouge pas.

Non seulement la terre est-elle stationnaire, mais elle est aussi au centre de la création de Dieu. En 1976, Y. P. Varshi fit une étude approfondie de la distribution des quasars [étoiles de très grande luminosité] et publia ses conclusions dans le Astrophysics and Space Science Journal. Varshi fut forcé, preuves à l’appui, de conclure que : « L’interprétation cosmologique du décalage vers le rouge du spectre des quasars mène encore à un autre résultat paradoxal : savoir, que la terre est au centre de l’Univers ».[58] Varshi calcula que les chances que la distribution des quasars autour de la terre arrivent par hasard étaient de une sur 3 x 1086.

Malgré la fait que la Parole de Dieu établisse clairement que la terre est inamovible, les nouvelles versions bibliques espèrent changer les paroles de Dieu pour s’harmoniser avec ce qu’elles croient être « le fait scientifique » que la terre tourne sur son axe et, en même temps, orbite autour du soleil. Dans 2 Rois, Dieu révèle un miracle qu’Il exécuta en faisant en sorte que l’ombre faite par le soleil sur le cadran solaire d’Achaz se détourne et recule de dix degrés :

« Et Ésaïe répondit : Ceci t’est donné par l’Éternel, pour un signe que l’Éternel accomplira la parole qu’il a prononcée : L’ombre s’avancera-t-elle de dix degrés, ou retournera-t-elle en arrière de dix degrés ? 10Et Ézéchias dit : C’est peu de chose que l’ombre s’avance de dix degrés : non, mais que l’ombre retourne en arrière de dix degrés. 11Et Ésaïe le prophète cria à l’Éternel ; et l’Éternel fit retourner l’ombre par les degrés par lesquels elle était descendue au cadran d’Achaz, dix degrés en arrière » (2 Rois 20:9-11, VM).

Or, si vous acceptez que ce que Dieu dit dans Sa Parole est vrai, i.e., que la terre ne peut bouger, il faut donc que ce soit le soleil qui ait reculé de dix degrés. En fait, dans Ésaïe 38:8, Dieu révèle que c’est exactement ce qui s’est passé, le soleil a reculé de dix degrés par les mêmes degrés qu’il avait déjà parcourus. Pour que le soleil recule de dix degrés par les mêmes degrés qu’il avait déjà parcourus, le soleil doit s’être déplacé dans le ciel sur son chemin ordinaire avant son recul. En conséquence, la terre est stationnaire et le soleil tourne autour de la terre.

« Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil. Et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:8, VM).

Dans la version NIV (New International Version), les traducteurs ne croyaient pas à la Parole de Dieu ; ils ont donc changé le passage d’Ésaïe 38:8 pour déclarer que ce n’était pas le soleil qui retourna dans sa course, mais que c’est la « lumière » du soleil qui recula dix degrés sur « l’escalier » de Achaz. En clair, ils ont transformé le verset pour s’accorder avec la perspective héliocentrique de l’univers. En modifiant le passage pour dire que la lumière recula au lieu du soleil lui-même, les traducteurs de la NIV ont camouflé le fait que le soleil se meut et ont autorisé l’explication que la terre aurait renversé sa rotation, faisant en sorte que la lumière du soleil recule.

[N. du T. : Dans la version Louis Segond avec les Commentaires Scofield, une note de bas de page se lit comme suit, en référence au verset 8 : « Les moqueurs ont affirmé qu’il est impossible à la terre d’interrompre et de renverser sa rotation sans que le monde n’en soit détruit. Mais il s’agit là d’un miracle. Le Créateur n’est pas limité par les lois physiques qu’Il a Lui-même instituées. » Or, le verset même de la Louis Segond contredit cette note !]

En outre, ils ont entièrement effacé le miracle de l’événement en statuant que l’ombre recula de dix degrés sur un escalier, plutôt que dix degrés sur un cadran. [On retrouve ce même « escalier », au lieu d’un cadran, dans la version en Français Courant.] L’ombre projetée par un pilier peut monter et redescendre en raison de la course normale du soleil traversant le ciel ; toutefois, l’ombre jetée sur un cadran solaire ne peut reculer sans que le soleil ne revienne sur sa course miraculeusement.

Les éditeurs des nouvelles versions bibliques déclarent que leurs bibles sont basées sur les plus vieux manuscrits disponibles. Tout d’abord, les plus vieux manuscrits accessibles sont disponibles parce qu’ils n’ont pas été usés. La raison en est qu’ils étaient manifestement corrompus et que l’Église de Dieu refusait de les utiliser. Les manuscrits durant l’ère de l’Église primitive étaient employés et, par conséquent, ils s’usaient, ce qui nécessitait des copies fraîches. Et parce qu’on en avait besoin dans l’Église, on les multiplia et on les dissémina. Les transcriptions exactes du Nouveau Testament disponibles surpassent en nombre les versions corrompues selon un ratio d’approximativement 100 pour 1. Les manuscrits précis sont des textes fréquemment utilisés. Il y a eu récemment la découverte d’un petit fragment du plus ancien manuscrit du Nouveau Testament connu. Ce manuscrit a été daté de l’an 66 après J.C. en utilisant un appareil à fort grossissement et une technique de balayage au laser. Le fragment contient Matthieu 26:22, avec l’expression grecque kekastos auton qui est traduite avec précision, dans la Martin, par « chacun d’eux ».[59] La version de Jérusalem et la Louis Segond emploient un manuscrit grec corrompu qui exhibe l’expression grecque heis hekastos, qui est traduite par « chacun » dans les deux versions.[60] Encore une fois, les preuves mettent en évidence l’exactitude des Saintes Bibles David Martin et d’Ostervald.

Les défenseurs des nouvelles bibles proclament que les doctrines essentielles de la Foi chrétienne sont exprimées dans les nouvelles versions, même si elles ont été rayées ou changées dans beaucoup de passages. James H. Son, auteur du livre The New Athenians (Les nouveaux Athéniens), apparente la logique de cette argumentation au fait d’enlever un signal d’arrêt à une intersection routière à la circulation dense et justifier ensuite ce geste en assurant que les autres signaux de la ville n’ont pas été touchés. Même si la signalisation ne contenait qu’un mot, elle s’avérait d’une importance capitale pour ceux qui arrivaient à l’intersection, tout comme chaque Parole de la Bible est d’une importance capitale pour ceux qui la lisent. Dieu n’a pas manqué de dire, dans la Sainte Bible, que chaque Parole de Dieu est importante. « Et Jésus lui répondit, en disant : il est écrit : que l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4,VM). Incidemment, la doctrine de Luc 4:4 est absente dans les nouvelles bibles. La Louis Segond, par exemple, délaisse la dernière partie de la phrase et déclare seulement : « Jésus lui répondit : Il est écrit : L’Homme ne vivra pas de pain seulement » (Luc 4:4, VLS). Les nouvelles versions laissent leurs lecteurs dans l’ignorance de ce que l’homme doit se procurer à part du pain.

« Il t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » (Deutéronome 8:3, VO).

« Toute la parole de Dieu est épurée; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge » (Proverbe 30:5, VO).

Examinez le passage de Galates 3:16 où Dieu souligne l’importance de chacun de Ses mots. Dans ce verset, Dieu explique le sérieux de la distinction entre le singulier « sa semence » et le pluriel « aux semences ».

« Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ » (Galates 3:16, VM).

Si l’on jette un coup d’œil sur les passages de la Bible Martin référant aux promesses faites à Abraham, on voit qu’en fait Dieu se rapporte à la « semence » d’Abraham au singulier.

Bible David Martin

 …et toutes les nations de la terre seront bénies en ta semence, parce que tu as obéi à ma voie. (Genèse 22:18, VM)

Version Français Courant

…Tes descendants s’empareront des cités de leurs ennemis. 18À travers eux je bénirai toutes les nations de la terre parce que tu as obéi à mes ordres. (Genèse 22:17-18, VFC)

 

Bible David Martin

 J’établirai donc mon alliance entre moi et toi, et entre ta postérité après toi en leurs âges, pour être une alliance perpétuelle ; afin que je te sois Dieu, et à ta postérité après toi. (Genèse 17:7, VM)

Version Français Courant

Je maintiendrai mon alliance avec toi, puis, après toi, avec tes descendants, de génération en génération, pour toujours : ainsi je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi. (Genèse 17:7, VFC)

Les promoteurs des nouvelles versions bibliques affirment qu’ils ne font que mettre à date le langage archaïque de la David Martin ou de la Bible King James Autorisée. Ils ne sont pas francs. Le français de la Bible David Martin n’est pas archaïque, il est précis. [N. du T. : Les formes de verbes sont plus diversifiées et laissent moins de place à l’inexactitude. Ce n’est pas parce que l’on ne les utilise plus beaucoup aujourd’hui qu’elles ont perdu de la force et de la précision. Les mots du Nouveau Testament se retrouvent dans l’Ancien et ainsi, les symboles s’expliquent avec plus d’acuité. Les titres accordés à Jésus sont écrits dans leur entier et partout où les originaux hébreux et grecs l’exigent.] Dans la Bible King James [et la Bible Martin], la précision du texte place le lecteur au cœur de la narration. Le lecteur peut dire si la personne est l’objet de l’action ou le sujet causant l’action.

Un des arguments utilisés par les promoteurs des nouvelles versions bibliques, c’est que celles-ci seraient plus faciles à lire que les Bibles Martin ou King James Autorisée. Certains passages sont difficiles à comprendre, mais ce n’est pas une excuse pour changer la signification du passage juste pour les rendre plus lisibles. Le Dr Donald Waite l’a très bien résumé : « Certaines personnes disent qu’elles aiment une version en particulier parce qu’elles la trouvent plus lisible. Or, la lisibilité est une chose, mais est-ce que la lisibilité se conforme à ce qui est dans le langage original grec ou hébreu ? Vous pouvez obtenir beaucoup de lisibilité, mais si cela ne s’harmonise pas avec ce que dit Dieu, c’est sans valeur. Dans la Bible King James Autorisée, [la Bible David Martin et la Bible d’Ostervald], les mots s’harmonisent avec ce que Dieu a dit. Vous pouvez trouver cela difficile à lire, mais étudiez-les. C’est difficile dans l’hébreu et dans le grec, et peut-être même dans le français de la David Martin. Mais l’échanger simplement pour que ce soit plus facile, ou l’interpréter plutôt que de la traduire, c’est mauvais. Vous avez toutes sortes d’interprétations, mais nous ne voulons pas de ça dans une traduction. Nous voulons avoir exactement ce que Dieu a dit en hébreu et en grec, ramené en français. »[61] En outre, ce n’est tout simplement pas vrai que les nouvelles versions bibliques sont plus faciles à lire. Selon une étude de lisibilité, la King James Autorisée se lit à partir du niveau scolaire de 5e année, tandis que la NKJV et la NASB se lisent à partir du niveau scolaire de 6e année, et que la NIV ne se lit qu’à partir de la 8e année.[62] Quand on lit la Sainte Bible, on doit comprendre que « …l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:14, VM). Si un passage est dur à comprendre, priez pour en obtenir la compréhension et étudiez la Bible pour avoir la réponse. Laissez la Parole de Dieu s’expliquer elle-même.

Dieu a promis de toujours préserver Sa Parole (Psaume 12:6-7), que pas un iota ni un trait de lettre de sa loi ne passerait (Matthieu 5:18), et que le ciel et la terre passeraient, mais que Ses Paroles ne passeraient point (Matthieu 24:35). Les promoteurs des nouvelles versions bibliques tiennent Dieu pour menteur. Ils affirment que la Parole de Dieu n’a pas été préservée. Ils admettent qu’ils ne savent pas quelle version est la vraie Parole de Dieu. Si vous leur demandez de vous présenter la Parole de Dieu, ils vous diront qu’une partie de Sa Parole a été perdue à jamais, mais qu’ils peuvent produire un texte dont ils essaieront de vous convaincre qu’il s’approche de la Parole de Dieu. Or, Dieu a statué avec emphase : « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée » (1 Pierre 1:25, VM). « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4, VO).

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[1] Les Garett, Wich Bible can we Trust?, p. 16 (1982) ; Voir également Collier’s Encylopedia, volume 22, p. 563.

[2] Ibidem.

[3] Dr Lawrence Dunegan, New Order of Barbarians (1990), http://www.thewinds.org/library/order1.html (du 24 mars 2002).

[4] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 141-148 (1993).

[5] Gerardus D. Bouw, Geocentricity, p. 120 (1992).

[6] Ibidem.

[7] Les Garrett, Wich Bible Can We Trust?, p. 82 (1982).

[8] Ibidem.

[9] Samuel C. Gipp, An Understandable History of the Bible, p. 70 (1987).

[10] Ibidem.

[11] Ibidem, p. 71.

[12] Ibidem, p. 70.

[13] Ibidem, p. 71.

[14] Ibidem, p. 70.

[15] Ibidem, p. 71.

[16] Ibidem.

[17] Ibidem, p. 72.

[18] Les Garrett, Wich Bible Can We Trust?, p. 151 (1982).

[19] Ibidem.

[20] Ibidem.

[21] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 433 (1993), citant le doyen Burgon, La révision révisée.

[22] Samuel C. Gipp, An Understandable History of the Bible, p. 82 (1987).

[23] Ibidem, p. 116-130 (1987).

[24] Ibidem.

[25] Ibidem, p. 126-129.

[26] Ibidem, p. 131-168.

[27] Ibidem.

[28] Ibidem.

[29] Ibidem.

[30] Ibidem.

[31] Ibidem.

[32] Ibidem, p. 405.

[33] Ibidem, p. 400.

[34] Ibidem.

[35] Ibidem, p. 406.

[36] G.A.Riplinger, New Age Bible Versions, p. 435 (1993).

[37] Ibidem, p. 432.

[38] G.A. Riplinger, The Language of the King James Bible, p. 66 (1998).

[39] Ibidem, p. 132 (citant Carlo Martini, In the Thick of the Ministry, p. 42, la Presse liturgique, Collegeville, Minn., 1990).

[40] James H.Son, The New Athenians, p. 96 (1992).

[41] G. A. Riplinger, The Language of the King James Bible, p. 114 (1998).

[42] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 2 (1993).

[43] G. A. Riplinger, The Language of the King James Bible, p. 128 (1998).

[44] Ibidem.

[45] Ibidem.

[46] Ibidem.

[47] Moody Monthly, juin 1982, couverture arrière.

[48] http://www.kj21.com/.

[49] http://www.whidbey.net/~dcloud/fbns/21st.htm

[50] http://www.kj21.com/.

[51] Les Garrett, Wich Bible Can We Trust?, p. 49 (1982).

[52] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les registres de Boniface VIII, Les Archives du Vatican, L. Fol. 387 et L’Encyclopédie catholique, Presse Encyclopédia (1913).

[53] Gail Riplinger, The Language of the King James, pp. 47-50 (1998).

[54] Alexander Hislop, The Two Babylons, pp. 103-113 (1916).

[55] Ibidem.

[56] Marshal Hall, The Earth is not Moving, p. 97 (1991).

[57] Gerardus Bouw, Geocentricity, pp. 254-56 (1992).

[58] Ibidem, p. 303 (1992).

[59] G.A. Riplinger, The Langage of the King James Bible, p. xv (1998).

[60] Ibidem, p. xv.

[61] Donald Waite, Defending the King James Bible, pp. 241-242.

[62] Ibidem, p. 159.




D.067 – L’Antéchrist vient d’abord

 

La Dernière Trompette

 

2 Thessaloniciens 2:1-3

Par Tim Warner

Tiré d’un article paru en anglais à l’adresse Internet suivante :

http://www.answersinrevelation.org/011.pdf

Traduction de Roch Richer

Dans 2 Thessaloniciens 2, Paul aborde directement le problème qui précipita son épître. L’excitation de certains croyants thessaloniciens disant que les tribulations achevaient et que l’enlèvement était imminent fut traité de manière décisive par Paul.

2 Thessaloniciens 2

1Pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui,

2Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ [ou le jour du Seigneur] était proche.

3Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition.

Ces versets affirment que l’enlèvement, que Paul relie à nouveau avec le « jour du Seigneur », ne peut arriver avant que deux signes majeurs ne soient accomplis. Au verset 1, Paul employa l’expression « notre réunion avec lui » pour décrire l’enlèvement. Jésus utilise la même expression, exprimée par « ils rassembleront ses élus », dans Matthieu 24:31. En corrigeant l’erreur des Thessaloniciens, Paul les réfère une nouvelle fois au Discours du Mont des Oliviers. Les deux choses dont Paul dit qu’elles doivent advenir avant le « jour du Seigneur » sont deux des moments forts du Discours de Jésus au Mont des Oliviers.

PAUL – 2 choses qui précèdent l’enlèvement JÉSUS – 2 choses qui précèdent l’enlèvement

« …car il faut que la révolte soit arrivée auparavant… »

« Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:9-13).

« …et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition … jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. »

« Quand donc vous verrez dans le lieu saint l’abomination de la désolation, dont le prophète Daniel a parlé (que celui qui lit fasse attention) » (Matthieu 24:15).

La preuve est criante à savoir que Paul faisait allusion au Discours du Mont des Oliviers. Il corrigea l’erreur disant que le jour de Christ approchait d’eux et que l’enlèvement pouvait survenir à tout moment, en les rapportant aux choses mêmes que Jésus dit devoir précéder Son avènement après les tribulations. Encore ici, nous voyons un modèle de conformité de la part de Paul vis-à-vis du Discours fait au Mont des Oliviers, au lieu de l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste en opposition à l’enseignement de Christ. Cette déclaration de Paul est claire, nette et directe. Nous ne devons pas nous laisser tromper par ceux qui disent que la venue de Christ pour nous réunir à Lui est « imminente ». Il dit distinctement que cela n’arrivera pas avant la « révolte » (ou apostasie) et que n’apparaisse l’homme du péché [l’Antéchrist]. En conséquence, l’enlèvement n’est pas imminent avant la fin des tribulations, tout comme Jésus l’avait dit dans Son Discours au Mont des Oliviers.

Matthieu 24

15Quand donc vous verrez dans le lieu saint l’abomination de la désolation dont le prophète Daniel a parlé (que celui qui le lit fasse attention) …

29Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées.

30Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire.

31Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout.

32Or, comprenez la similitude prise du figuier : Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. 

33Vous aussi de même, quand vous verrez toutes des choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte [ou est imminent].

Il y a parfait accord entre Jésus et Paul en ce qui regarde l’enlèvement. Et cet accord ne démontre qu’un seul rassemblement post-tribulationiste des élus de Jésus.

De nombreux pré-tribulationistes ont une mauvaise conception ce 2 Thessaloniciens 2:2 parce que plusieurs versions modernes traduisent par « était arrivé » ou « était là » ou « était déjà là »[1] au lieu de « était proche » comme dans la version d’Ostervald [Texte Reçu].

2 Thessaloniciens 2

2Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche.

Le mot grec peut vouloir dire « était là » ou « proche » [imminent]. A. T. Robertson, probablement le plus éminent spécialiste du grec de notre époque, dans sa fameuse étude étymologique, Robertson’s Word Pictures, déclare ce qui suit :

« Dans 1 Thessaloniciens 4:13 – 5:3, Paul dit nettement que Jésus reviendra comme un larron dans la nuit et il a démontré que les morts ne seraient pas délaissés lors de l’enlèvement. Mais, de façon évidente, quelqu’un proclama posséder une épître personnelle venant de Paul et soutenant le point de vue que Jésus arrivait immédiatement [« comme si le jour du Seigneur était déjà là »] (|hôs hoti enestêken hê hêmera tou kuriou|). Indicatif parfait actif de |enistêmi|, ancien verbe, placer en, mais intransitif dans ce sens-ci, pour se tenir en ou à ou près. Donc « est imminent » (Lightfoot). Le verbe est commun dans les papyrus. »

Puisque Paul continua en disant que certaines choses doivent arriver avant le « jour de Christ » et « notre réunion avec lui », il disait donc clairement que l’enlèvement n’était pas encore imminent. Le contexte soutient cette compréhension, et la version d’Ostervald rend la chose correctement.

[1] N. du T. : Versions bibliques tirées des manuscrits d’Alexandrie.




D.017 – L’Antéchrist militaire à venir

 

Apocalypse 12:18 ; 13:1-4

Par Joseph Sakala

 

Dans le chapitre 12 du livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean avait vu un grand dragon rouge avec sept têtes et dix cornes. Sur les têtes, il y avait sept couronnes. La majorité des érudits bibliques sont d’accord pour dire que ce symbole identifie clairement le système romain fondé par Romulus, son premier empereur. Cependant, ce que prétendent les « érudits » doit être remis en question. Ce système unique devait passer par sept phases de transformation, durant son histoire, sans jamais perdre son titre de romain. Donc, chaque phase représentait un royaume spécifique portant sa propre couronne. La sixième phase de ce royaume était celle des Césars, avec Julius couronné Grand Pontife et Imperator, en 44 av. J.-C. Ce règne des césars a duré jusqu’en 476 apr. J.-C., alors que cette sixième tête avait reçu sa « blessure mortelle ». Mais, tout comme ses phases précédentes, le système au complet est un exemplaire produit de Satan qui le contrôle.

Au chapitre 13, Jean voit une manifestation complètement différente de cette même Bête. Il y a une révélation ici, destinée à nous faire comprendre que notre concentration antérieure sur la Bête devrait se porter maintenant sur la véritable interprétation des prophéties de l’Apocalypse et du livre de Daniel. Ceci devrait également nous indiquer que la Bête au chapitre 13 n’est PAS l’Empire romain ressuscité ! C’est l’ancien empire de Babylone qui ressuscitera dans toute cette statue que Nébucadnetsar a vue en songe, mais cette fois dans toute sa gloire. Et ceux qui le transportent aujourd’hui ne sont plus romains et ne sont pas même européens. Ce sont des « citoyens internationaux » comme il ne s’en est jamais trouvé dans toute l’histoire de l’homme.

Posons-nous simplement cette question : « Sont-ce les Romains qui, à l’heure actuelle, dirigent le monde ? » Bien sûr que non ! Ce sont les Juifs qui ont le pouvoir, et ils l’avaient déjà du temps de César Cicéron : « En 59 avant notre ère, Cicéron eut à défendre Lucius Flaccus notamment contre ses accusateurs juifs ; la description que fait l’illustre orateur de l’influence, de la puissance et des procédés des juifs de Rome dans le prétoire nous donne à penser que, s’il revenait sur terre, au XXe siècle, pour y défendre un révisionniste, il n’aurait pour ainsi dire pas un mot à changer sur ce point dans sa plaidoirie du Pro Flacco » [Robert Faurisson, Introduction aux écrits révisionnistes (1974-1998).]

Dans Apocalypse 12:18, on voit ce dragon qui se tint « debout sur le sable de la mer… » Au chapitre 13, verset 1, Jean continue : « Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème. » Nous avons l’impression ici que Jean nous parle de la même chose qu’au chapitre précédent. Il n’en est pas ainsi, car aviez-vous remarqué que les diadèmes ou couronnes, sont maintenant sur les cornes et NON sur les têtes ? Sur les têtes, il y a un nom de blasphème. Le système entier est dirigé par Satan ; donc, il est tout à fait normal que chaque tête porte un nom de blasphème. Mais ici, nous voyons les couronnes transférées sur les dix cornes de la septième et dernière tête. Donc, Jean reçoit une vision de la dernière résurrection de l’Empire de Babylone dans les temps de la fin.

Cet élément est très important pour nous, car il départage les évènements qui se sont passés tout au long de l’histoire de ceux que la prophétie nous réserve spécifiquement pour la toute fin du monde. Certains eschatologistes ne veulent y voir qu’une seule et unique manifestation de la Bête. Certains prétendent que toute cette prophétie est déjà accomplie depuis des siècles, ne rattachant qu’au catholicisme tout ce qui concerne la Bête. Ces gens ont ainsi figé leur compréhension prophétique depuis longtemps. Plusieurs parmi eux n’ont absolument rien changé dans leur enseignement depuis Martin Luther ! Ils font donc fi de ce que l’ange Gabriel avait déclaré à Daniel, de ce que la connaissance prophétique devait augmenter à mesure que la fin des temps approchait. « Et toi, Daniel, cache ces paroles et scelle ce livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs le parcourront et la connaissance augmentera » (Daniel 12:4).

En demeurant ancrés ainsi dans leur interprétation séculaire, ces gens ont tout simplement fermé leur esprit à toute compréhension nouvelle des prophéties. Et en fin de compte, en tenant mordicus à ce qu’ils connaissent déjà, et en gardant leur esprit fermé, ils ne comprennent pas grand-chose à la Parole prophétique. Plutôt que de tout mettre sur le dos du Vatican, il faut comprendre qu’il y a au moins une strate de pouvoirs occultes au-dessus de la Rome actuelle et des nations en tant qu’entités indépendantes. Donc, gardons également à l’esprit que l’Antichrist religieux (le faux prophète) entrera en action quand l’Initiative des Religions Unies lui aura largement ouvert le chemin. Les gens croiront que ce sera le résultat voulu de tous, amenant toutes les filles œcuméniques des dénominations chrétiennes dans son giron. Mais le véritable but de ce mouvement est d’inclure toutes les autres religions non chrétiennes aussi. C’est ce qu’ils font depuis l’an 2000. Il faut par conséquent comprendre que la dernière religion ne sera pas le simple résultat de l’œcuménisme dit « chrétien » seulement, mais plutôt l’émergence parmi ce mouvement de la religion judaïque dans toute sa force babylonienne.

Revenons néanmoins à notre Bête politique militaire. Jean voit cette Bête sortir de la mer qui, comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, est un symbole identifiant les nations païennes dans les Écritures. Cette apparition de la Bête politique est simplement une autre manifestation de Satan, mais cette fois comme une puissance malfaisante sur la terre, dans les temps de la fin.

Dans le chapitre 12, cette Bête représentait l’Empire romain du premier siècle et qui était l’instrument du diable pour fonder la puissance mondiale de l’époque. Le roi Hérode régnait sur les Juifs dans ce royaume, et quand il apprit que la naissance du Messie était proche, il eut peur d’être détrôné de son poste prestigieux. Il a donc tenté de tuer Jésus dès Sa naissance. Ce ne sont pas les Romains ou leur représentant en Judée (Ponce Pilate) qui voulaient faire mourir Jésus, ce sont les dirigeants Juifs, pharisiens en tête, qui détestaient Son enseignement. Les Évangiles sont très clairs là-dessus. Ce sont les membres du Sanhédrin juif qui cherchèrent à se faire donner le droit de tuer Jésus-Christ. Ponce Pilate s’en est lavé les mains et a remis Jésus entre les pattes des rabbins.

Apocalypse 13:2, maintenant : « Et la bête que je vis ressemblait à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme la gueule d’un lion. Et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir. » Nous voyons alors cette même puissance satanique ici, mais à un moment complètement différent de l’histoire.

Dans le 7ième chapitre du livre de Daniel, nous allons voir des liens étroits en relation avec cette Bête des temps de la fin. Daniel aussi avait vu des bêtes sortir de la mer. Quatre en tout : une était comme un lion, une autre comme un ours, et une troisième semblable à un léopard. Exactement les mêmes symboles vus par Jean dans l’Apocalypse et dont les trois premiers animaux forment maintenant une composante de la Bête d’Apocalypse 13. Mais Daniel a également vu une quatrième Bête, terrible, épouvantable et très puissante. Elle était complètement différente des trois autres, et elle avait sur sa tête dix cornes. Dans Apocalypse 13, nous venons de voir que les couronnes sont présentement sur les dix cornes de cette dernière Bête. Elle est tellement différente qu’elle est maintenant devenue l’amalgame des quatre bêtes de Daniel 7. Mais qui est cette Bête ?

Il y a présentement une bête non-juive qui sert de paravent à la Bête de l’Apocalypse, cette Bête si différente des autres bêtes qui l’ont précédée ou qui lui sont contemporaines. Une Bête juive terrible qui a déjà beaucoup dévoré la terre et ses habitants. Laissons Jésus nous instruire en allant voir ce qu’Il avait prédit dans ce songe de Daniel pour les temps de la fin. Ces Écritures nous sont données afin de mieux comprendre les événements mondiaux, mais surtout pour comprendre ce que Dieu est en train de faire, et comment Jésus est depuis longtemps personnellement impliqué au ciel dans le cours de l’histoire. Ce 7ième chapitre de Daniel nous dévoile des événements prophétiques qui vont sûrement vous surprendre, car ils sont complètement différents de ce que nous avions compris dans le passé.

L’ange Gabriel avait déclaré à Daniel que, dans les temps de la fin, notre connaissance de ces événements prophétiques augmenterait. Alors, tout en gardant notre esprit ouvert, commençons au verset 1 afin d’établir le fondement de notre compréhension supplémentaire. Daniel 7:1 : « La première année de Belchatsar, roi de Babylone, Daniel, étant sur sa couche, eut un songe et des visions en sa tête. Puis il écrivit le songe ; il en dit le sommaire. »

Alors, Daniel reçoit cette vision vers la fin de l’Empire babylonien. C’était la première année du règne de Belchatsar, le dernier roi de Babylone. Nous sommes à quelques années avant le fameux incident où ce roi, durant un grand festin, voit le doigt d’une main qui se met à écrire sur la chaux de la muraille de la grande salle du palais. Ce même soir, les Mèdes et les Perses envahissaient la ville de Babylone, renversant le royaume et tuant Belshatsar. Alors, cette vision de Daniel lui est donnée environ trente à trente-cinq ans après le rêve de Nébuchadnetsar sur la grande statue, au chapitre 2.

Plusieurs érudits de la Bible croient encore que ces quatre bêtes, dans Daniel 7, ne sont qu’une interprétation historique des quatre royaumes qui devaient se succéder selon la statue dans le songe de Nébuchadnetsar au chapitre 2. Pendant des années, plusieurs congrégations ont associé ces quatre animaux de Daniel 7 aux empires de Babylone (le lion), des Mèdes et des Perses (l’ours), des Grecs (le léopard à quatre têtes), et finalement l’Empire romain (avec sept têtes et dix cornes). Ce n’était pas mal de croire ces choses, car cette compréhension apparaissait tout à fait plausible à ce moment-là.

Regardons ce chapitre 7 de plus près maintenant, afin de découvrir qu’il s’agirait plutôt d’une prophétie décrivant les conditions qui prévaleront chez certaines nations dans les derniers jours, quelques décennies avant le retour de Jésus. Ces événements devraient beaucoup nous intéresser, puisque nous approchons de ces derniers jours. Daniel 7:1 : « La première année de Belshatsar, roi de Babylone, Daniel, étant sur sa couche, eut un songe et des visions en sa tête ». Il reçoit alors ce songe vers la fin de l’Empire babylonien.

Daniel 7:2 : « Daniel prit la parole, et dit : Je regardais, dans ma vision, pendant la nuit, et voici, les quatre vents des cieux se levèrent avec impétuosité sur la grande mer. » La grande mer, dans les Saintes Écritures, nous situe à la mer Méditerranée. Beaucoup de versets identifient cette mer qui forme la frontière occidentale d’Israël, ainsi que l’ancien territoire de l’Empire romain, le plus puissant des quatre royaumes anciens. Les quatre vents des cieux, qui créent beaucoup de tumulte, nous indiquent que la vision est centrée sur un engagement militaire acharné pour le contrôle des environs de cette région méditerranéenne.

Verset 3 : « Et quatre grandes bêtes montèrent de la mer, différentes l’une de l’autre. » Ces quatre animaux représentent les nations dominatrices qui seront les acteurs principaux dans cette bataille pour le contrôle de ce territoire. Veuillez noter que ces nations sont identifiées comme des animaux et non comme les parties d’un homme, tel que nous l’avons vu au chapitre 2. Dans son rêve, Nébuchadnetsar voyait les nations avec ses yeux d’homme, dans leur gloire extérieure et dans toute leur pompe. Mais, quand Dieu regarde les nations, il est intéressant de constater qu’Il les compare souvent à des animaux. Et la description de Dieu est juste ! Nous pouvons voir ces nations grogner, gronder et se mordre, même et surtout, aujourd’hui ! Écoutez les débats de la chambre des communes, à la télé, ou encore les débats aux Nations Unies. Les pays réagissent souvent en vraies bêtes les unes face aux autres.

Daniel 7:4 : « La première était comme un lion, et avait des ailes d’aigle ; je regardais jusqu’au moment où ses ailes furent arrachées, et où elle fut élevée de terre, et dressée sur ses pieds comme un homme, et où un cœur d’homme lui fut donné. » Qui est cet animal qui se lève soudainement debout ? Selon la perspective historique de plusieurs érudits, ceci serait la Babylone de Nébuchadnetsar, la nation même où vivait Daniel lors de ce songe. Mais il y a plusieurs choses qui nous indiquent que cela ne serait pas la bonne explication de cette première bête. D’abord, la date même de cette vision va à l’encontre de cette interprétation. Souvenons-nous que la vision a eu lieu la première année de Belshatsar qui fut le dernier roi de Babylone. Pourtant, Daniel voit cet animal sortir de la mer, nous indiquant une prophétie sur un événement futur ou à venir. Historiquement parlant, le royaume de Babylone existait déjà depuis des décennies et son plus puissant roi, Nébucadnetsar, était déjà mort. Le royaume, sous Belshatsar, était même sur le point de tomber aux mains des Mèdes et des Perses. Il est donc tout à fait illogique que Daniel puisse recevoir cette vision future pour annoncer quelque chose qui, non seulement existait déjà, mais qui était même sur le point de se terminer bientôt !

Deuxièmement, la langue utilisée dans ce chapitre 7 nous suggère aussi que ce chapitre 7 n’est pas une autre interprétation du chapitre 2 sur la statue. Ce qui est remarquable, dans ce livre de Daniel, c’est que les chapitres 2 à 7 sont écrits en araméen, langue que Jésus parlait et qui est très proche de l’hébreu. Tandis que le chapitre 1, ainsi que les chapitres 8 à 12 sont écrits en hébreu, tout comme le reste de l’Ancien Testament. Il est alors fort possible que cette section (2 à 7) du livre de Daniel ne concerne que les nations païennes et non les Juifs. Le chapitre 2 serait donc une prophétie sur le début des quatre royaumes païens majeurs qui, en partant du royaume de Babylone, devaient se succéder sur cette terre. Tandis que le chapitre 7 nous amènerait à la fin de ces quatre royaumes, surtout à la manifestation du dernier royaume muni d’une puissance épouvantable et appuyé par Satan lui-même.

Troisièmement, dans Daniel 7:12, nous lisons ceci, suite à la destruction finale de la quatrième bête : « Quant aux autres bêtes [les trois premières], la domination leur fut aussi ôtée, quoiqu’une prolongation de vie leur eût été accordée jusqu’à un temps déterminé. » Nous savons, selon l’Apocalypse, que son temps déterminé est de trois ans et demi. La version Martin se termine par : « …quoiqu’une longue vie leur eût été donnée jusqu’à un temps et un temps [deux ans].» Ceci nous indique que les trois premières bêtes, contemporaines de la quatrième, auront le droit de fonctionner avec une certaine autonomie, accordée pendant les deux premières années du règne de cette quatrième bête, mais seront entièrement assimilées à la dernière bête durant le reste de son règne de trois ans et demi. Au retour de Christ, les quatre bêtes formant cette dernière résurrection de Babylone la Grande perdront leur domination.

En étudiant l’histoire des quatre premiers royaumes mondiaux qui se sont succédés, aucun de ces royaumes n’a bénéficié d’une prolongation de vie. Le royaume médo-perse a complètement écrasé ce qui restait de Babylone pour en faire sa propre possession. Alexandre le Grand a fait la même chose lorsqu’il vainquit ce qui restait du puissant royaume médo-perse pour l’annexer à son royaume. Et quelques siècles plus tard, l’Empire romain a fait la même chose à ses victimes sans leur accorder aucun prolongement de vie. Mais la quatrième bête de Daniel 7 sera formée d’une Europe très puissante qui devra séduire l’Angleterre, la Russie et les États-Unis à s’unir à son projet de domination mondiale par la manipulation, l’hypocrisie et son charisme. Donc, son but sera d’abaisser l’importance de ces trois pouvoirs mondiaux sans les ruiner ni les démanteler, mais plutôt par une assimilation progressive dans son système afin d’utiliser leur puissance à son avantage.

Voilà pourquoi, dans la reproduction finale de cette quatrième bête, nous découvrons les éléments les plus forts des trois premiers royaumes dans Apocalypse 13:2 où nous lisons : « Et la bête que je vis ressemblait à un léopard [les États-Unis avec leur puissance militaire de frappe rapide] ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours [l’URSS qui écraserait tout sur son passage], et sa gueule comme la gueule d’un lion [la plus forte partie du lion, ou l’Angleterre qui dominait par le système monétaire]. Et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir ». Et Satan vient ajouter à tout cela alors que s’élèvera un homme méprisable, un leader politique qui viendra inopinément, et il s’emparera de la royauté par des flatteries.

Dans Daniel 8:24-25, nous découvrons que : « Sa puissance s’accroîtra, mais non pas par sa propre force. Il fera des ravages extraordinaires ; il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints. Et par son habileté [infernale], il fera réussir la fraude dans sa main. Il s’enorgueillira dans son cœur, et à l’improviste il fera périr beaucoup de gens ; il s’élèvera contre le Prince des princes ; mais il sera brisé sans le secours d’aucune main. »

Donc, cette épouvantable puissance devrait venir à une époque située juste avant le retour de Jésus dans la gloire. Car voici ce qui arrivera au verset 11 de Daniel 7 : « Je regardai alors, à cause du bruit des paroles orgueilleuses que la corne proférait ; je regardai jusqu’à ce que la bête fut tuée et que son corps périt, et qu’elle fut livrée au feu pour être brûlée ». Cela ressemble drôlement à ce qui va se passer au retour de Jésus venu combattre contre les armées de la terre. Apocalypse 19:20 nous dit : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète … tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. » Cet exposé est vraiment une prophétie décrivant des évènements des temps de la fin. Mais revenons à nos animaux du récit de Daniel.

Quatrièmement, il n’y a rien dans l’histoire de Babylone qui corresponde à cette première bête. Certains érudits prétendent que ce lion dont les deux ailes furent arrachée et qui se lève debout, maintenant, comme un homme, avec un cœur d’homme, fait référence à la folie de Nébuchadnetsar où son pouvoir lui fut enlevé, ou arraché si vous voulez, pendant sept ans. Nous savons, en effet, que ce roi est devenu fou pendant sept ans et il a vécu dans les champs comme un animal. Pendant cette période, son royaume lui fut effectivement enlevé à cause de l’orgueil qu’il avait dans le cœur. Mais si vous vous souvenez, au bout des sept années, la raison lui revint, et il fut restauré sur son trône avec encore plus de puissance jusqu’à sa mort. Vous noterez, cependant, que le lion du chapitre 7 ne reprend pas ses deux ailes comme le roi Nébucadnetsar avait repris son pouvoir.

Finalement, tout ceci était dès lors arrivé à Nébucadnetsar au moins vingt ans avant cette vision de Daniel au chapitre 7. Il est donc contestable que cet événement futur relatif à ce lion au chapitre 7 nous soit donné comme une prophétie expliquant un événement déjà passé ! Ce qui est terminé devient de l’histoire et n’a sûrement pas besoin d’être prédit. Ces détails nous indiquent fortement que ce lion représente une puissance future qui, au moment de la prophétie n’existait pas encore sur la terre.

Tout, jusqu’ici, semble nous dévoiler que ce lion symbolise alors le déclin d’une puissance mondiale à la fin des temps, et ce au moment où il y aura un combat pour la maîtrise du territoire autour de la mer Méditerranée. Selon cette vision, il s’agirait d’une époque assez près de l’avènement de Jésus sur cette terre. Le déclin de cette puissance future nous est indiqué par ses ailes qui lui sont arrachées. Les ailes ne tombent pas, elles lui sont arrachées ! Donc, la puissance militaire de cet animal lui sera enlevée.

L’animal se met debout, comme un homme, et reçoit maintenant un pouvoir intellectuel. Il exercera aussi une certaine moralité dans son comportement, si on en juge par le fait qu’un cœur d’homme lui sera donné. Puisque nous sommes dans les derniers temps, tous ces signes devraient nous identifier une telle puissance déchue de notre époque. Quand on médite sur les signes, on ne peut faire autrement que d’y voir un certain parallèle avec l’Empire britannique depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Je ne voudrais pas faire de ceci une doctrine, ni une affirmation absolue, car nous savons que la prophétie ne nous a pas été donnée pour prophétiser ; elle nous a été donnée pour nous instruire, plutôt, à savoir comment surveiller les signes de son accomplissement éventuel.

empire-britanique

Si nous sommes vraiment dans les temps de la fin ― et nous avons plusieurs indications pour nous le signaler ― sachons que Jésus nous demande, en tant que Ses serviteurs, de reconnaître ces signes qui s’offrent à nous. Alors, sans être catégoriques, regardons certains faits connus avec les yeux grands ouverts. Je ne vous inculque rien de nouveau quand je vous déclare que le lion est depuis quelques siècles déjà le symbole emblématique de l’Empire britannique. Les deux ailes symbolisent sa puissance antérieure, avec sa rapidité de frappe contre tous ses ennemis. Sa flotte maritime, si vous vous souvenez, était reconnue comme invincible ; elle était appelée « la Reine des Mers ». Rappelons-nous également que les « ailes » dans les Saintes Écritures sont un symbole de protection. Dès son émergence en tant que puissance mondiale, l’Empire britannique s’est érigé en nation protectrice sur tous les peuples qu’elle a conquis pour s’établir en un authentique « Commonwealth ».

Néanmoins, selon cette vision, les ailes du lion lui sont arrachées. Ceci nous indique un changement drastique chez cette puissance au cours de son histoire. Ce qui auparavant était une grande puissance militaire devient une puissance intellectuelle et politique. Cela ressemble drôlement à ce qui est arrivé à l’Empire britannique. Nous avons tous été témoins, au long des années, des événements qui ont débarrassé cette puissance militaire de toutes ses grandes possessions. Elle a libéré presque tous les pays sous sa domination. Éventuellement, les uns après les autres, tous ces peuples se sont affranchis et se sont détachés de la « protection » britannique devenue plus oppressive qu’autre chose. Ses ailes furent donc arrachées, et la relation entre le protectorat d’Angleterre et ses colonies a changé.

L’Angleterre, comme on la connaît maintenant, est devenue une nation qui, selon ses agissements, semble mettre de plus en plus l’emphase sur ses accomplissements politiques. Suite à ses négociations diplomatiques, ses couronnements sont devenus beaucoup plus importants pour elle que ce qui fut acquis jadis par sa puissance militaire. Donc, le chapeau lui siérait présentement très bien, d’après cette prophétie.

Mais continuons pour voir si le reste de cette prophétie correspond aussi à cette nouvelle compréhension. Allons voir ce deuxième animal au verset 5 de Daniel 7 : « Et voici, une seconde bête semblable à un ours ; elle se tenait sur un côté, et avait trois côtes dans sa gueule, entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair. » L’évaluation historique de cet animal, si vous vous rappelez, était généralement attribuée à l’Empire médo-perse, qui a vaincu Babylone vers l’an 539 av. J.-C.. Mais il y a des anomalies qui vont à l’encontre de cette évaluation. Daniel 8:1 : « La troisième année du règne du roi Belshatsar, » donc, deux ans après son songe du chapitre 7, Daniel a eu une autre vision dans laquelle il se voit à Suse, capitale de la province d’Élam, tout près de la frontière de la Perse.

Au verset 3, il voit un bélier avec deux cornes, une plus haute que l’autre, prêt à traverser la frontière pour attaquer Babylone. Ce bélier est clairement identifié au verset 20 : « Le bélier que tu as vu, qui avait deux cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses, » c’est-à-dire Darius et Cyrus. Donc, dans cette vision, Dieu identifie cet Empire médo-perse à un bélier et non à un ours. Dieu n’est pas un Dieu de confusion. Alors, il est invraisemblable que Dieu ait utilisé deux animaux si différents comme symbolisme pour identifier le même empire, c’est-à-dire, une fois comme un ours et deux ans plus tard comme un bélier. Le but de Dieu est de nous faire comprendre la prophétie et non de semer la confusion chez Ses serviteurs.

Nous voyons cet ours qui se tenait sur un côté, ce qui semblerait indiquer une division entre les Mèdes et les Perses, avec ces derniers en position dominante. Plusieurs érudits hébreux sont d’accord pour dire que le vrai sens, dans l’araméen, n’est pas que cet ours se tenait sur un côté dans une position dominante, mais plutôt qu’il s’est créé une domination. En d’autres mots, cet ours exercerait une domination sur plusieurs par la force et la violence pour établir son autorité. Ceci serait beaucoup plus son sens littéral en araméen. Il nous faut alors découvrir une puissance mondiale contemporaine à la première puissance britannique, mise « officiellement » au rancart en cédant temporairement sa place.

Encore une fois, si l’on devait reconnaître cette puissance de nos jours, elle ressemblerait drôlement à l’URSS qui fut, depuis ses débuts, identifiée à un ours. Au plus fort de son règne, elle était formée de plusieurs républiques acquises par la violence d’Yvan le Terrible qui avait créé une domination russe avec une main de fer sur les nations avoisinantes. Durant ses jours de gloire, l’URSS a certainement tenté de dominer ce territoire autour de la mer Méditerranée. Cet ours a sûrement accompli ce qui lui avait été dit de se lever et de manger beaucoup de chair aussi. Nous n’avons qu’à suivre son histoire sanglante et son acharnement à propager le communisme dans le monde entier. Ses tactiques préférées furent le renversement du système en place par la révolution et la désinformation, donc diviser pour vaincre.

ours-communiste

Ses manœuvres mensongères bien connues ont coûté la vie à des millions d’humains, au long des années. Seulement sous le règne de Staline, il y a eu au moins 25 millions de victimes russes qui s’opposaient au régime communiste en URSS ! Cet ours a donc mangé beaucoup de chair, et ce dans son propre pays. Pour ce qui est des trois côtes dans sa gueule, le symbolisme n’est pas très clair pour le moment. Elles pourraient cependant représenter les trois états baltiques de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie, car ces trois états n’étaient pas des pays satellites comme les autres, mais plutôt une partie intégrante de l’Union soviétique. Remarquez que ceci n’est pas avancé comme une vérité absolue gravée dans le roc. Mais elle mérite quand même notre considération au temps où nous vivons.

Allons maintenant voir le troisième animal, au verset 6 du chapitre 7 : « Après cela, je regardais et voici, une autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes d’oiseau ; cette bête avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. » Encore une fois, ceci était interprété comme étant la représentation de l’Empire grec d’Alexandre le grand qui a dominé après l’Empire médo-perse. Mais au chapitre 8, verset 5, nous voyons l’Empire grec clairement identifié comme un bouc, avec une grande corne entre les yeux. Certains érudits insistent à dire que les quatre têtes du léopard représenteraient la division de l’Empire, après la mort d’Alexandre, par ses quatre généraux. Historiquement parlant, cela est en effet arrivé, comme on peut le voir au chapitre 8, verset 8. Regardez ce qui est écrit : « Le bouc [Alexandre] grandit extrêmement, mais quand il fut puissant, sa grande corne se brisa [Alexandre est mort très jeune] et à sa place, il en surgit quatre considérables, vers les quatre vents des cieux. » On parle ici des quatre divisions du royaume. Mais nous savons tous que ceci est arrivé après la mort d’Alexandre. Tandis qu’au chapitre 7, au verset 6, nous voyons ce léopard avec ses quatre têtes dès sa sortie de la mer, c’est-à-dire, au tout début de son existence, au moment même où la domination lui fut donnée.

Qui serait alors cet animal dans les temps de la fin ? Vous noterez que les animaux dans cette prophétie extraordinaire, sont nommés dans l’ordre de leur déchéance. Alors, après le déclin de l’Empire britannique et celui de l’U.R.S.S., quel pays jouit présentement de la domination mondiale sur les autres ? Les États-Unis ! Une puissance mondiale, prête à faire la guerre à tout adversaire déclaré par le Pentagone. Nous savons qu’elle a une rapidité de frappe épouvantable avec ses avions spécialisés, sans oublier sa capacité de déplacer ses soldats en hélicoptères très rapidement vers les lieux de conflits. Donc, les quatre ailes du léopard lui vont comme un gant pour décrire la rapidité de sa puissance militaire.

Mais qu’en est-il de ses quatre têtes au moment où la domination lui fut donnée ? Avez-vous déjà visité le Mémorial national du Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud ? Vous verrez devant vos yeux, gravé sur ce mont, les visages de quatre présidents des États-Unis, George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln, considérés par les Américains comme les pères fondateurs de cette grande nation. Ce beau symbole est là, bien logé sur cette montagne depuis des décennies, attendant simplement d’être identifié au moment où les États-Unis sont devenus la puissance mondiale actuelle. Tout comme ce léopard qui, en sortant de la mer, avait déjà ses quatre têtes.

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Vous admettrez que les États-Unis sont très intéressés à ce qui se passe présentement dans cette région de la Mer Méditerranée. Surtout avec leur participation dans la création de l’Union européenne depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Cette année, en 2009, le nombre de participants dans son union est soutenu à 27 pays, une puissance économique d’au-delà de 500 millions d’habitants. Donc, jusqu’ici, nous avons vu trois puissances nationales qui se disputent la maîtrise de cette région, avec les États-Unis comme nation dominante pour le moment. Sachez que même en déclin, l’Angleterre et la Russie surveillent cette région de très près et demeurent continuellement des puissances militaires bien connues.

Donc, même si ces royaumes sont identifiés un après l’autre, ce ne sont pas des royaumes successifs, échelonnés sur des siècles, comme ceux de la statue de Nébucadnetsar. On parle ici de puissances contemporaines se disputant le contrôle de ce territoire en même temps. Nous sommes cependant à l’époque où les États-Unis, quoique en chute libre, demeurent continuellement et manifestement la puissance dominante de la terre.

Regardons maintenant Daniel 7, aux versets 7 et 8 : « Après cela, je regardais dans mes visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes. 8Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant elles. Et voici, cette corne avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui proférait de grandes choses ». 

Mais qui est cette petite corne qui avait « des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui proférait de grandes choses ?». Sachez, chers amis, que le Grand Sanhédrin est coiffé par 10 rabbins qu’on qualifie de « sages ». Selon la tradition, doit un jour sortir de ce groupe d’élite de dix rabbins leur fameux Mashiach, le Faux Prophète antichrist biblique qui appuiera la quatrième bête politique. Celle-ci sera dirigée par un antichrist militaire, qui sera lui-même appuyé par dix rois très puissants. Est-ce que ces dix rabbins seront les dix rois ? Qui sait, mais ils possèdent déjà en secret toute la puissance pour se qualifier ! Seul l’avenir nous le confirmera.

Les trois premières bêtes sont des royaumes « païens », mais la quatrième bête est beaucoup plus puissante que les trois premières et les dirige. En effet, la Juiverie internationale est comme un tripode dont les jambes sont enfoncées à Londres (depuis le 18e siècle), à Moscou (depuis la Révolution bolchevique de 1917) et à New York (depuis la fin du 19e siècle où ils émigrèrent en grande masse). De ces trois centres, elle étend ses tentacules sur le monde entier et enserre toutes les populations sous sa dictature qui est sur le point d’émerger à ciel ouvert.

Mais, me direz-vous, les Juifs d’à présent ne sont sûrement pas une nation païenne ! Je répondrai qu’au contraire, ils forment sans doute la nation la plus païenne à avoir foulé le sol de cette terre. Non seulement sont-ils porteurs, par leurs livres de traditions (le Talmud et la Kabbale), de tous les rites païens de la Religion à Mystères de Babylone, mais en plus, les Juifs sont présentement composés à plus de 92 % des descendants d’une nation qui n’a jamais eu de rapport avec l’ancien Israël, c’est-à-dire que ce sont des Khazars, descendants d’Ashkénaze, petit-fils de Japhet !

Donc, la petite corne de cette quatrième bête représente ce leader politique, scrupuleusement choisi par ceux qui contrôlent déjà l’économie planétaire afin d’établir leur Nouvel Ordre Mondial. Revenons maintenant au thème principal de ce chapitre 7, centré maintenant sur cette quatrième bête, qui sera complètement « différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée », et qui paraîtra soudainement dans les temps de la fin. Une bête « terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ». Plusieurs érudits bibliques croient avec conviction qu’elle sera la résurrection finale de l’ancien empire romain.

Néanmoins nous avons déjà vu que les trois autres bêtes dans Daniel 7 sont identifiés comme des royaumes contemporains, savoir l’Angleterre, l’URSS et les États-Unis. Chacun ayant régné, pendant un temps, en tant que puissance mondiale. Donc, cette quatrième bête sera également la quatrième puissance contemporaine, toutefois complètement différente des trois autres. Pour avoir une meilleure conception de cette quatrième bête, retournons à l’explication de Daniel sur la statue à Nébucadnetsar. Dans Daniel 2:38, le prophète explique au roi que : « Dieu a remis entre tes mains les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et il t’a fait dominer sur eux tous ; c’est toi [Nébucadnetsar] qui es la tête d’or. » Le roi de Babylone est donc très clairement identifié ici ainsi que son royaume. À remarquer que l’or est un métal précieux, mais c’est aussi le plus malléable, le plus mou.

Daniel continue néanmoins au verset 39 : « Et après toi il s’élèvera un autre royaume [argent], moindre que toi. » Dieu fait une évaluation spirituelle du deuxième royaume comme étant moindre, tout comme l’argent porte une valeur moindre que l’or quoiqu’il soit déjà plus dur. L’identification de ce royaume nous est donné dans Daniel 8:20 : « Le bélier que tu as vu [Daniel 8:1-4], qui avait deux cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses ». L’histoire même nous confirme que Babylone fut envahie et vaincue par les Mèdes et les Perses en l’an 539 av. J.C. Ce royaume a annexé tous les territoires de Babylone aux siens pour devenir, à son tour, le royaume mondial de son temps et il a subsisté jusqu’à 333 avant J.C.

Et dans la deuxième partie de Daniel 2:39, Daniel dit au roi : « …puis un troisième royaume, qui sera d’airain et qui dominera sur toute la terre ». Une autre fois nous voyons l’évaluation de ce royaume spirituellement en décadence, tout comme l’airain porte une valeur moindre que l’argent et que sa dureté est supérieure. Ce royaume est identifié comme un bouc avec une corne. Dans Daniel 8:21, nous lisons : « Et le bouc velu, c’est le roi de Javan ; et la grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi. » Nous voyons la description de ce royaume dans Daniel 8:5-7. Cela fut accompli lorsque Alexandre le grand, en 333 av. J.C., vainquit le royaume médo-perse pour l’annexer à toutes ses autres conquêtes pour devenir, à son tour, le royaume mondial de son époque. Cependant, Alexandre est mort très jeune et son royaume fut divisé entre ses quatre généraux. Mais, vers l’an 44 av. J.C., un quatrième royaume commençait à faire ses ravages.

Ce fut l’Empire romain gouverné par Julius César qui, avec ses armées puissantes, conquit tous les territoires de ses prédécesseurs pour devenir le seul gouvernement mondial du temps. Ceci venait confirmer ce que Daniel avait dit au roi : « Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces » (Daniel 2:40). Le fer est un métal sans grande valeur que l’on trouve en abondance, mais il est très dur et résistant, surtout lorsqu’il a été trempé. Il rouille et se corrompt toutefois beaucoup plus vite que les métaux précédents. Ceci complète de ce fait la prophétie sur les quatre premières puissances de l’antiquité qui devaient dominer sur la terre de 608 av. J.C. jusqu’à l’an 476 apr. J.-C., quand l’Empire romain fut envahi et reçut sa blessure mortelle par les Vandales, les Ostrogoths et les Hérules. Bon nombre de gens ont prêché sur plusieurs résurrections de ce royaume romain, sous le voile du Saint Empire Romain. La vérité cependant est tout autre.

Ce que plusieurs de ces gens oublient, c’est que certaines prophéties sont données pour s’exécuter deux fois. La première fois en plus petit, comme précurseur à une exécution monumentale lors d’une seconde fois. Voilà ce que cette prophétie sur le système babylonien nous annonce. La première fois dans l’antiquité avec cette succession de quatre royaumes consécutifs : babylonien, médo-perse, gréco-macédonien et romain. L’ultime réalisation finale fut donnée à Daniel au chapitre 7 avec quatre bêtes ou puissances contemporaines dans les temps de la fin et qui seront anéanties par Christ Lui-même lors de Son retour en puissance. Subséquemment, la prophétie sur le système babylonien ne se termina pas avec la chute de l’Empire romain, même s’il a sombré profondément dans les ténèbres occultes afin de se réorganiser.

La succession de métaux servant à décrire la statue de Nébucadnetsar, allant du plus précieux au plus vil, tend à démontrer d’abord la maîtrise de Dieu qui contrôle la destinée de l’homme et qui décide Lui-même qui est au pouvoir. Ensuite, elle démontre la dégradation des mœurs et de la culture au fil des siècles en même temps que le développement de la puissance brute des empires du monde. Voilà ce que Satan peut produire avec des humains séduits et axés sur la cupidité et le pouvoir absolu. Malgré cela, Dieu veille sur Sa création, car, laissés à eux-mêmes, les humains auraient déjà réussi à s’autodétruire. C’est ce que leur désobéissance à Dieu à eu comme conséquence, et la situation ne cesse de se détériorer.

Voilà que Dieu nous projette maintenant jusqu’aux temps de la fin, où le système qui a pris naissance à Babel surgira subitement, et cette fois pour tenter de s’emparer de la terre entière. Nous voyons ceci dans Daniel 2:41-43 où le prophète de Dieu explique au roi Nébucadnetsar le phénomène des pieds et des orteils de la statue. Ce qui suit présentement comme explication n’est pas une extension de l’Empire romain, mais bel et bien de toute la statue du système babylonien au complet. « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Dieu nous transporte au temps de la fin du monde pour nous identifier le dernier royaume avant le retour de Jésus, englobant la statue entière, symbole du système babylonien satanique de jadis, mais soudainement surgi des ténèbres et, cette fois, extrêmement puissant. Son évaluation par Dieu est spirituellement jugée comme inférieure au fer, étant devenue un mélange de fer et d’argile. Ses valeurs morales seront inexistantes, amenant une grande apostasie contre Dieu et Sa Parole pendant trois ans et demi. Mais ce royaume sera quand même très puissant grâce à des alliances humaines, recevant sa puissance de Satan lui-même. Ces alliances humaines se font depuis des siècles par ceux qui contrôlent le système monétaire et l’économie mondiale. La quatrième bête dont Daniel parlait au chapitre 7 est nulle autre que l’Empire juif moderne, sioniste et international assis à Londres, à Moscou et à New York !

En contrôlant le système bancaire, il dominera sur l’économie de tous les pays dans son giron. Heureusement que le règne de ce dernier empire sera de courte durée, mais il commettra malgré cela des ravages épouvantables pendant trois ans et demi. La bête militaire aura également l’appui de dix hommes extrêmement puissants, et entièrement séduits par Satan. L’ange Gabriel a déclaré ceci à Jean : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure » (Apocalypse 17:12). Une heure ne signifie pas nécessairement 60 minutes, mais plutôt une durée relativement courte que nous verrons expliquée quand nous serons au chapitre 17 de l’Apocalypse.

Alors, Daniel avait conclu son interprétation au roi Nébucadnetsar ainsi : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume [le dernier, celui de Jésus-Christ] ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre [Jésus] s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. » Vous noterez que la pierre (Jésus), vient frapper la statue dans les pieds (Daniel 2:34), détruisant ainsi le système babylonien au complet. N’oublions pas que Jésus fut la pierre d’angle que les bâtisseurs (les Juifs talmudistes) ont rejetée (Matthieu 21:42), mais Il reviendra dans toute Sa force pour anéantir le futur régime juif sioniste que Dieu appelle Babylone la Grande.

Mais avant le retour de Jésus, attendons-nous à voir une puissance militaire comme le monde n’en a jamais vue, un empire de fer qui mangera, brisera et foulera aux pieds tout ce qui se trouvera sur son chemin. Dans les temps de la fin, l’expression de « fouler aux pieds » ce qui restait semblerait nous indiquer une puissance militaire telle que cet Antichrist politique et militaire réussira à subjuguer par la manipulation, ou maîtriser, les trois puissances antérieures que nous venons de voir dans Daniel 7, en s’accaparant de ce qui restera de leur pouvoir par une ruse satanique, afin de les inclure dans les rangs de cette quatrième bête pour tenter d’implanter son Nouvel Ordre Mondial.

En apparence, la bête semble présentement être au repos, mais elle attend le moment propice pour accomplir, malgré elle, ce passage prophétisé par Daniel. Dans les coulisses du pouvoir satanique, il y a une abondance de préparatifs mis en marche actuellement pour organiser son apparition soudaine. En quoi cet Empire des temps de la fin sera-t-il complètement différent de tous les autres empires qui l’avaient précédé ? En plus de sa structure déjà puissante par ses multiples alliances économiques, cette Bête sera aussi fusionnée aux trois autres grandes puissances quelque peu diminuées que nous venons de voir. Elle foulera tout sur son passage pour dévorer le monde. Quel est donc le pouvoir capable de fondre la puissance de ces empires en une seule entité ? Ici, mes chers amis, il ne faut plus rechercher le pouvoir d’une seule nation indépendante particulière, mais plutôt le lien commun à toutes les nations. Je parle du pouvoir terrible et sans frontières des sociétés occultes fondées par Satan, qui dirigent la politique de tous les pays depuis fort longtemps. Le diable était la puissance derrière la construction de la Tour de Babel. Son véritable pouvoir, quoique caché, est d’autant plus dangereux et puissant qu’il agit dans les ténèbres. La Quatrième Puissance, l’Empire juif moderne sioniste et international, assis à Londres, à Moscou et à New York, est entièrement sous son emprise.

Par le moyen de toutes sortes d’alliances, cet Empire juif couvre aujourd’hui le monde entier de ses tentacules et ce, dans toutes les sphères de la société humaine. Au travers des sociétés occultes qu’il s’est créées, il s’est emparé de tout l’argent, de la force de travail du peuple, de la pensée religieuse, de la vie sociale et culturelle, etc. Il dirige présentement le fonctionnement de la terre pour l’amener à son but ultime : le Nouvel Ordre Mondial. Il est la puissance invisible qui a créé le Système babylonien décrit dans l’Apocalypse. Sa puissance économique se trouve en Angleterre (le lion) où se situe le cœur des richesses bancaires mondiales chez la Maison Roschtchild, à la Cité de Londres. Sa puissance politique se trouve en ex-URSS (l’ours), où se concentre le khazarisme (faux juifs talmudistes sionistes), et où il a jadis rendu fonctionnel ses principes fondamentaux : le communisme et le socialisme, qui ne sont que d’autres noms pour qualifier le judaïsme moderne. Sa puissance militaire se concentre aux USA (le léopard) qui possèdent l’armée et les armements les plus sophistiqués de la terre. Ils sont aussi les plus gros vendeurs d’armes du monde entier, surtout dans les causes qui leur sont chères.

L’Angleterre, même dépouillée de sa gloire passée, possède encore assez de pouvoir politique pour refuser l’adoption de l’Euro, monnaie obligatoire parmi les 26 autres membres de cette union. La Russie, deuxième puissance à chuter lors du démantèlement du fameux mur de Berlin, ne fait pas officiellement partie de cette union même si elle entretient des liens très étroits avec l’Europe de nos jours. La troisième puissance, les États-Unis, domine encore présentement sur la scène mondiale, et se croît destinée par Dieu à dominer sur le monde entier. Pourtant selon la prophétie, c’est la quatrième bête (Babylone la Grande) qui foulera aux pieds tout sur son passage quand elle recevra officiellement la domination. La force centrale de la résurrection de cette dernière tête du système diabolique sera formée d’une coalition de dix rois ou chefs de territoire. On a déjà tenté de diviser la terre en dix territoires distincts pour accommoder leur but de former un seul gouvernement mondial. Dans cette dernière coalition de 10 rois, le lion, l’ours et le léopard de Daniel 7 feront partie de cette union, abaissés en autorité et dirigés par l’Antichrist militaire. Nous y reviendrons un peu plus loin dans cette prophétie.

Alors, quelque chose doit arriver aux États-Unis pour causer une situation où ce pays, si puissant en 2009, devra s’allier un jour à l’Europe. Regardez ce qui vient de se passer aux États-Unis depuis deux ans et vous avez déjà votre réponse. Il existe un vieux proverbe arabe qui dit : « Avant de détruire une nation orgueilleuse, Dieu la rend d’abord extrêmement puissante ». Alors, que pouvait-il arriver aux États-Unis pour briser leur attitude hautaine et invincible ? Une crise économique telle que tous les marchés boursiers ainsi que ceux du monde entier chuteraient en même temps. Saviez-vous que cette puissance mondiale, qui passe pour le pays le plus riche de la terre, est aussi le plus endetté ? Et c’est la Chine qui finance présentement une grande partie de son endettement. Avec ses engagements militaires en Afghanistan et surtout en Iraq, il s’agirait simplement que ses « alliés » se rétractent de leur implication financière et militaire pour lui laisser seule le fardeau financier de toute cette aventure dans laquelle elle s’est engagée avec autant d’empressement.

La crise financière est brusquement devenue réalité avec les banques en faillite, suivies des compagnies d’assurances, des gros fabricants d’autos et le gouvernement s’est rapidement endetté de trillions de dollars pour financer toutes ces corporations. La direction catastrophique vers laquelle se dirige présentement l’Amérique, nous indique formellement que cette grande puissance mondiale pourrait facilement se retrouver bientôt dans la situation précaire où elle aura à demander à s’allier à l’Europe : « Une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte … Elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes. » (Daniel 7:7). Notez s’il vous plaît, qu’au moment où cette bête reçoit la domination, elle porte déjà ses dix cornes. Tout comme les États-Unis ont reçu leur domination alors que les quatre têtes du léopard étaient déjà sur l’animal.

Donc, cette Bête doit sortir des ténèbres déjà coiffée de ses dix cornes, rapidement et en grande puissance, afin de prendre le monde entier par surprise. Les sept têtes de cette Bête ne sont pas successives, mais contemporaines. L’Angleterre une tête, l’URSS une tête, les Etats-Unis quatre têtes, et la septième tête sera le quatrième royaume qui viendra compléter le système babylonien des temps de la fin. Allons maintenant au verset 8, où Daniel nous déclare : « Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles ». Daniel regarde la septième tête et voit cette corne apparaître parmi les 10 cornes. À ce stade de la prophétie, oubliez la papauté. Il est nettement question ici de l’Antichrist militaire !

Daniel regarde cette dernière résurrection de la bête et cette dernière ou septième tête porte déjà dix couronnes. Et comme il regarde ces dix cornes « un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des [10] premiers » (Daniel 7:24). Ceci est l’Antichrist militaire tant espéré pour ramener l’ordre dans le chaos économique mondial. Il sera « un huitième roi ; mais il vient des sept [têtes] » (Apocalypse 17:11). Il dirigera cette septième tête, mais ne sera pas un de ses élus. Il sera placé là directement par Satan au moment propice. Son règne sera de courte durée, et même « les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps [trois ans et demi]. Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, pour la détruire et la faire périr jusqu’à la fin » (Daniel 7:25-26). Dans le message précédent, nous avons vu qui seront ces saints livrés en sa main pendant trois ans et demi. Mais au bout de cette courte période, Jésus reviendra pour lui ôter sa domination et faire périr à tout jamais le système diabolique qu’il dirigera.

N’étant plus que l’ombre de leur illustre passé, l’Angleterre et la Russie se cherchent désespérément des alliés. Et, selon la prophétie, les Etats-Unis devront aussi chuter pour céder la place à ce quatrième animal. Regardons ce que l’ange Gabriel dit à Daniel, au verset 23 de ce chapitre 7 : « La quatrième bête est un quatrième royaume qui existera sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, et la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume ». Une confédération de dix têtes dirigeantes qui formeront une alliance dans un temps de crise mondiale, pendant les temps de la fin. « 24Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers [cet Antéchrist militaire] et il abaissera trois rois. » Vous avez ici l’explication de cette petite corne au verset 8, qui ressort du milieu des dix, et qui a les yeux d’un homme, et qui parle avec arrogance. Les trois rois de ces nations jadis puissantes qu’il va abaisser seront assimilés à cette Bête, ou par cette Bête, et deviendront une partie de son système.

Retournons, maintenant, dans Apocalypse 13, au verset 2 : « Et la bête que je vis ressemblait à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme la gueule d’un lion. » Avez-vous remarqué que l’ordre dans lequel les animaux sont mentionnés ici est inversé par rapport à ce que nous avons vu dans Daniel 7 ? Le léopard devient le premier, l’ours demeure deuxième et le lion est maintenant troisième. Le quatrième animal englobe les trois, réunis à lui maintenant, pour former une résurrection finale de la Bête babylonienne qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. « Et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir. » Elle deviendra donc la puissance extrêmement dominante sur ce territoire de la Méditerranée, mais également ailleurs de par le monde. Une puissance jamais vue durant toute l’histoire de l’humanité.

Nous avons vu, au verset 1 de ce chapitre, que cette Bête a sept têtes et dix cornes, et les diadèmes sont sur les dix cornes, c’est-à-dire, les dix derniers rois, et non sur les sept têtes. Les têtes portent des noms de blasphème. Au verset 3, Jean voit « une de ces têtes comme blessée à mort ; mais cette plaie mortelle fut guérie, et toute la terre étant dans l’admiration, suivit la bête. Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête ; on adora aussi la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? »

Pour mieux comprendre de qui nous parlons ici, ainsi que le symbolisme derrière les têtes, les cornes et les couronnes sur les cornes, allons voir Apocalypse 17, pour plus d’information à son sujet. Regardons ensemble ce que Jean a écrit au verset 8 : « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme, et s’en aller en perdition ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’est plus, bien qu’elle soit. »

Cela identifie clairement cette même Bête que nous avons vue au chapitre 13, où tout le monde est en admiration devant ses exploits extraordinaires. Mais nous venons de voir deux sortes de personnes mentionnées dans ce verset 8. D’abord les serviteurs de Christ, ceux dont les noms sont déjà inscrits dans le Livre de Vie et qui ne seront pas étonnés du tout ! Vous savez, un homme averti en vaut deux. Par contre, vous avez les autres, que l’ange appelle « les habitants de la terre » et qui seront très étonnés de voir avec quelle précipitation cette Bête va reparaître. Cette Bête qui était et qui n’est plus, mais qui doit monter de l’abîme, correspond très bien à cette Bête d’Apocalypse 13:3, qui a cette blessure mortelle sur une de ses têtes.

Donc, pour le moment, elle n’est plus, mais sa blessure mortelle sera guérie et elle reparaîtra une dernière fois. Si cette Bête représentait l’Empire romain du temps de Jean, il devient tout à fait logique que cette Bête qui monte de l’abîme représente la restauration finale de ce même système de l’Europe occidentale dans les temps de la fin. Je dis bien « si », mais est-ce bien le cas ? Après la chute de l’Empire romain, selon la statue, nous avons vu comment le système babylonien a sombré dans les ténèbres afin de mieux se préparer pour sa dernière apparition. C’est ce qui fut accompli au long des siècles avec beaucoup de détails. Nous voyons présentement tous les éléments de cette restauration déjà en place, mais en partie uniquement. Le travail en coulisse se poursuit pour préparer cette dernière résurrection, et ce à la vue du monde entier, sans que personne ne semble être au courant.

Dans Apocalypse 17:9, l’ange nous en explique un peu plus : « C’est ici l’intelligence qui possède de la sagesse. » Cela veut simplement sous-entendre que la véritable compréhension de la prophétie est retenue aux individus qui ne sont pas éclairés par le Saint-Esprit. L’esprit humain ne peut sonder que les choses naturelles pour n’en arriver qu’à des conclusions humaines. Tandis que l’Esprit de Dieu nous donne de comprendre les profondeurs des choses de Dieu. L’apôtre Paul nous le confirme ainsi, dans 1 Corinthiens 2:10-11 : « Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est [que par le moyen de] l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. »

Alors, Jean continue, dans Apocalypse 17:9 : « Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. » Je vous pose alors la question suivante : Quelle ville est bâtie sur sept montagnes ? La ville de Rome sans aucun doute. Je vous exhorte cependant à lire notre article La Cité aux sept montagnes de l’Apocalypse, où vous verrez que la cité aux sept montagnes, durant la dernière résurrection du système babylonien ne pourra pas être Rome, mais deviendra Jérusalem, également bâtie sur sept montagnes, et où la dernière abomination prophétisée par Paul aura lieu. Je vous prierais de lire notre article s’il vous plaît.

L’apôtre Paul nous a annoncé ceci dans 2 Thessaloniciens 2:3-4 : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et [faux messie] celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » Ceci ne peut pas être au Vatican à Rome mais bien dans le Saint des saint d’un temple à Jérusalem où sera situé le trône de la miséricorde, comme dans les temples passés. Gardez vos yeux sur Jérusalem, une ville pareillement construite sur sept montagnes, et où un temple sera également construit bientôt, car tous les matériaux sont déjà prêts. Il ne reste présentement qu’à déterminer son emplacement. Néanmoins, au moment où cet antichrist ira s’asseoir comme dieu sur ce trône de miséricorde dans le Saint des saints, ses jours seront sûrement comptés et sa fin sera identiquement proche.

Revenons cependant à Jean qui, au cœur du système romain, se fait dire par l’ange Gabriel, dans Apocalypse 17:10: « Ce sont aussi sept rois, cinq sont tombés ; l’un vit, et l’autre n’est point encore venu, et quand il sera venu, il ne doit durer que peu. » De quoi est-il donc question ici ? Les sept montagnes sont identifiées comme sept rois ou royaumes dans ce système romain. Au moment où Jean a reçu cette révélation, dans les années 90, cinq de ces rois étaient déjà tombés. Un existait. Mais un autre devait venir plus tard pour ne rester que peu de temps. Ces cinq rois qui sont tombés ne pouvaient pas représenter les empires de Justinien, en 554 ; Charlemagne, en 774 ; Otto le Grand, en 962 ; Charles Quint, en 1520 ; et Napoléon, en 1805.

C’étaient des événements futurs et non passés ! N’oublions pas que l’ange dit à Jean que cinq sont déjà tombés. Dans les années 90, l’ange dit à Jean que ces cinq rois dans le système dans lequel il vivait n’existaient plus ! Mais où pouvons-nous aller pour l’explication de ce verset ? Dieu cache bien les choses. Ici, c’est l’historien romain, nommé Tite-Live, mort en l’an 17 de notre ère, qui nous donne la réponse, alors que Jésus était encore un jeune homme. Tite-Live avait clairement identifié les cinq systèmes de l’Empire romain qui avaient existé avant son temps.

Le premier commença avec Romulus, vers 750 av. J.-C. Romulus avait réussi à réunir une série de villes-états, ayant chacune son roi, pour former un empire régional romain dirigé par un seul roi. Cela déplut aux rois qui venaient de perdre leur autorité et ce système fut de courte durée. En remplacement des rois, les citoyens décidèrent, par vote, d’élire des consuls pour diriger le royaume. Donc, un deuxième système. Avec le temps, ces consuls furent succédés par des dictatures qui étaient issues de la population et qui ont saisi le pouvoir, créant le troisième système. Cet état de chose ne pouvait pas durer longtemps. Alors, ces dictateurs furent éventuellement renversés par le peuple et remplacés par un quatrième système dirigé par un décemvir, ce terme voulant dire un « conseil de dix magistrats ». Mais cette forme de gouvernement a aussi échoué, avec le temps, et les Romains ont tenté un cinquième système en élisant des tribuns pour diriger le royaume, un système qui a duré jusqu’à l’avènement du premier césar.

Voilà donc les cinq formes de rois, ou royaumes, qui avaient existé avant la venue de Jésus, toutes issues de la même bête romaine et qui étaient tous tombés. Nous sommes rendus maintenant vers la fin du premier siècle et l’ange dit : « Un existe. » C’était donc la formule impériale d’empereurs de Rome qui existait à ce moment-là. Elle avait commencé avec Jules César qui, en l’an 44 av. J.-C., avait été établi Grand Pontife et Imperator de Rome, donnant ainsi naissance à un sixième système au royaume débuté par Romulus. Cette série de césars a continué dans ce royaume jusqu’à l’an 476 après J.-C., quand le dernier césar fut déposé de son trône. C’est à ce moment-là, que la Bête a reçu sa blessure mortelle. Ceci mettait fin, comme nous avons vu, au quatrième royaume prophétisé dans la statue du songe de Nébucadnetsar.

Notez que la blessure au système babylonien ne met pas fin à ses jours et qu’il ne meurt pas, il reçoit une blessure mortelle qui sera guérie un jour, lors de l’avènement du dernier chef militaire et antichrist. L’ange nous dit que le septième n’est pas encore venu, mais quand il viendra, il ne restera que peu de temps. Il n’a jamais été question dans cette prophétie, que la dernière résurrection en serait une de l’Empire romain. Ce sera une résurrection du système babylonien dont l’Empire romain ne fut qu’une partie jusqu’en 476 apr. J.-C. De cette dernière résurrection sortira cependant un leader politique parmi les dix cornes ou rois. Au verset 11 du chapitre 17, cet Antéchrist est appelé « un huitième roi », mais il est du nombre des sept. Un huitième roi issu de cette septième et dernière résurrection de Babylone la Grande.

Chose également à noter, le verset 10 parle de sept rois sans spécifier s’ils sont des Romains et n’identifie pas l’Empire romain comme tel. L’historien romain, nommé Tite-Live, nous décrit une suite de systèmes mis en place seulement, sans les identifier spécifiquement par nationalité. Ceci me porte à croire que lors des divers stades de la gouvernance romaine, il se passait en arrière-scène, les mêmes stratagèmes qui se produisent de nos jours. Les Juifs dominaient l’État de cette époque comme ils dominent aujourd’hui les divers gouvernements de la terre !

Je voudrais rappeler à nos lecteurs que le gouvernement et le peuple juif datent d’une époque antérieure aux Romains, aux Grecs, aux Mèdes et aux Perses, et même à la Babylone de Nébucadnetsar. Car veuillez noter que David et Salomon ont régné avant ce roi de Babylone. Bien avant Nébucadnetsar, Jacob et ses fils allèrent s’installer en Égypte où ils côtoyèrent les Égyptiens pendant 430 ans. À cette époque lointaine, l’Égypte était déjà imprégnée des rites babyloniens hérités des Chaldéens du temps de Nemrod. Les Égyptiens exercèrent donc une première influence sur la culture religieuse des Israélites. Le culte rendu aux faux dieux a débuté là, en Égypte. Puis, Dieu a suscité un libérateur en la personne de Moïse à qui Il donna également des lois et des préceptes à observer par toute la nation d’Israël. Pendant un certain temps, les enfants de Jacob observèrent ces lois, mais la graine du paganisme babylonien était déjà plantée comme une ivraie malfaisante et Israël se montrait régulièrement rebelle aux ordonnances de l’Éternel.

Des hommes de Dieu se succédèrent pour ramener continuellement les enfants d’Israël sur le droit chemin. Sous la direction de Samuel, le peuple voulut avoir un roi pour régner sur lui, à l’image des gouvernements païens. Et Samuel oignit Saül avec qui le règne des rois d’Israël commença bien mal. Puis, Dieu choisit David, un homme selon Son cœur, et le peuple d’Israël se mit à prospérer grandement, David allant de victoire en victoire sur les ennemis d’Israël. Ensuite, Salomon lui succéda et la nation atteint son apogée. Toutefois, Salomon se corrompit avec ses femmes et ses concubines tirées des nations étrangères et se mit à adorer les faux dieux. Le paganisme babylonien revint en force.

Après la mort de Salomon. Il y eut un schisme et les douze tribus se séparèrent, dix tribus formant le Royaume d’Israël (ou Royaume du Nord) en délaissant les ordonnances de Dieu, et les deux autres formant le Royaume de Juda (ou Royaume du Sud). Voyant l’infamie du Royaume du Nord, Dieu les amena en captivité en Se servant du peuple des Assyriens. À partir de ce moment, Israël fut dispersé à travers les nations païennes et les historiens se cassent la tête, encore aujourd’hui, pour les retrouver.

Le Royaume de Juda, quant à lui, persista quelques temps dans le culte envers l’Éternel avant de se corrompre autant, sinon plus, que ses frères d’Israël. Dieu décida donc de les amener aussi en captivité, en Se servant cette fois des Chaldéens, ou Babyloniens, qui se trouvaient alors sous le règne du roi Nébucadnetsar. La captivité devait durer 70 ans, selon la prophétie que Dieu avait donnée au prophète Jérémie.

Ces 70 ans de captivité ne furent pas une bonne leçon pour tout le peuple. Le sacerdoce était particulièrement corrompu et c’est dans cette période cruciale qu’il en profita pour amalgamer la Religion à Mystères de Babylone à la Torah que Dieu avait donnée à Moïse. Ce fut le début de la fameuse « Tradition orale » qui allait devenir, plusieurs siècles plus tard, le Talmud et la Kabbale et qui eut dès lors préséance sur la Parole de Dieu. C’est dans ces traditions sataniques que l’on trouve les concepts de Babylone mélangés aux interprétations fallacieuses que les rabbins ont faites de la Loi de Moïse et des prophètes.

Depuis ce temps-là, les générations de descendants « juifs » ont toujours transporté la Religion à Mystères avec eux, lui donnant périodiquement des façades diverses afin de l’adapter aux goûts du jour et tromper les non-juifs où ils demeuraient en ghettos plus ou moins fermés. Durant la Rome antique, la diaspora juive qui y habitait était très puissante, car elle s’était emparé des pouvoirs financiers de la même manière qu’elle le fait encore aujourd’hui. Rien d’étonnant à cela : les Juifs suivent les instructions données dans leurs Traditions orales, leur Talmud et leur Kabbale depuis des millénaires !

Les Chaldéens sont disparus de la surface de la terre depuis longtemps, mais Satan n’en a cure. Il possède un peuple encore bien plus efficace pour transporter sa religion, un peuple caché sous des dehors de « peuple élu ». En effet, qui oserait soupçonner le « peuple élu » d’être le véhicule de la Religion à Mystères de Babylone ? C’est pour cette raison que nous ne devrions jamais perdre de vue que Dieu parle continuellement du système babylonien, peu importe qui l’a véhiculé en surface. Nous constatons de plus en plus que tout n’est qu’apparence dans les gouvernements du monde, et ce ne sont pas ceux qui s’affichent devant les écrans de télévision qui détiennent nécessairement le véritable pouvoir. Les gouvernements d’aujourd’hui sont en majorité composés de fantoches et de marionnettes qui obéissent à des instances occultes babyloniennes qui les mettent en place. Même les nombreuses interprétations des églises ne sont malheureusement basées que sur la surface des choses. Alors, soyons prudents et éveillés.

Revenons dans Apocalypse 13. Une chose étrange arrive, maintenant, dans la deuxième partie du verset 3. Le système babylonien revient à la vie, car la blessure mortelle de la bête est guérie, pour reparaître dans l’histoire. Il n’est donc pas surprenant que le monde entier sera étonné par la rapidité avec laquelle cette Bête apparaîtra. Quand nous étudierons le dix-septième chapitre de l’Apocalypse au complet, nous apprendrons des choses étonnantes sur cette forme impériale du gouvernement romain mais surtout sur cette dernière résurrection du système babylonien. Ayant reçu sa puissance, ainsi qu’une grande autorité de Satan lui-même, cet homme fera des prodiges pour épater le monde entier. Les solutions qu’il apportera aux problèmes du temps, seront acceptées avec la pleine conviction qu’il n’y en a pas d’autres ou de meilleures nulle part. Le monde sera tellement impressionné par sa sagesse et son charisme qu’il sera littéralement adoré, comme on peut voir au verset 4 d’Apocalypse 13.

Les gens, vous savez, ont toujours aimé adorer leurs idoles et leurs héros. Alors, parce que cet homme est conduit par Satan lui-même, il devient évident qu’en l’adorant, ils adoreront le dragon par le fait même, car tout son pouvoir lui viendra de Satan. Le territoire sur lequel il va régner sera devenu tellement contrôlé avec puissance qu’en effet, les gens diront : « Qui est semblable à la Bête et qui peut combattre contre elle ? » Voyez-vous comment il deviendra aisé d’adorer un homme que l’on voit pour rejeter le Dieu Tout-Puissant que l’on ne voit pas ? Pourtant, Lui seul est toujours digne de recevoir toute adoration ! C’est ce que l’humanité devra apprendre, et soyez assuré qu’elle l’apprendra sans aucun doute.

Nous allons débuter avec le verset 5, dans le prochain message, pour voir les accomplissements de cet individu, et qui seront permis par Dieu. Pour quelle raison ? Pour amener l’humanité entière au point où elle devra elle-même réaliser que, sans le Dieu Tout-Puissant, tout est perdu ! Il n’y aura plus d’espoir pour eux, avec leurs solutions humaines.

Réjouissons-nous, serviteurs de Jésus, de connaître toutes ces choses, afin de ne pas être pris au dépourvu lorsqu’elles arriveront. Remercions Dieu constamment dans nos prières pour la protection qu’il nous a promise alors que les habitants de la terre devront souffrir pour apprendre ce qui leur était pourtant gratuitement accessible. Mais louons Dieu surtout parce que nous connaissons la fin de cette histoire. Cette histoire tragique !

Louons-Le pour toutes les bénédictions éternelles qui nous attendent. Rendons-Lui gloire et honneur pour toute cette connaissance et pour toute cette assurance qui nous est fournie dans Sa Parole.

Finalement, louons Jésus, notre Sauveur et Grand Frère, qui reviendra un jour établir le Royaume de Dieu sur cette terre, pour rendre justice à tous les opprimés et accorder la paix éternelle à toutes les nations qui apprendront enfin à Le connaître.