D.013 – Les puissances des ténèbres se déchaînent

 

Apocalypse 9:1-11

Par Joseph Sakala

Nous sommes présentement rendus au chapitre 9 de l’Apocalypse où le premier des trois derniers malheurs nous est dévoilé par la cinquième trompette. À chacune des quatre premières trompettes, nous avons étudié le côté physique ou littéral, ainsi que le côté symbolique caché par Dieu dans le texte. Juste avant d’arriver à cette cinquième trompette, Jean avait vu un évènement étrange dans le ciel. « Puis je vis et j’entendis un ange qui volait par le milieu du ciel, disant à haute voix : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause du son des trompettes des trois anges qui doivent encore sonner ! » (Apocalypse 8:13). Notez bien que ces trois malheurs sont destinés exclusivement aux habitants de la terre !

Le premier malheur nous donnera une description de la dernière montée phénoménale d’une puissance religieuse mondiale dans les temps de la fin. Elle sera dirigée par un Faux Prophète Antichrist.

Le deuxième malheur nous donnera les détails des préparatifs à la Troisième Guerre Mondiale qui sera provoquée par ceux qui contrôlent l’économie mondiale et auront accès à une puissance militaire mondiale pour établir un Nouvel Ordre Mondial durant cette même période. Elle sera dirigée par un Chef Politique Antichrist. Les deux systèmes seront sous la gouverne directe de Satan.

Le troisième malheur nous montrera, en grand détail, comment Dieu va S’y prendre pour détruire complètement et en même temps ces deux systèmes ou puissances mondiales sataniques en très peu de temps.

Contrairement à la croyance populaire exprimée par plusieurs érudits dans leurs écrits sur le sujet de la prophétie, être « antichrist » n’est pas une caractéristique dévolue à une seule personne. Un antichrist n’est pas un poste ou une position, ni même un titre ou quelque chose du genre. Donc, il ne s’agit pas de l’identité exclusive d’une seule personne. Être antichrist est une caractéristique, un état d’esprit, une manière de penser satanique qui est en révolte contre tout ce qui est Jésus-Christ ! Cela revient à dire que, non seulement la Bête et le Faux Prophète seront-ils des Antichrists, mais également tous ceux qui seront d’accord avec leurs doctrines et formeront la hiérarchie en dessous d’eux. Il devient fondamental que le lecteur comprenne très bien ces nuances importantes avant d’apposer des étiquettes sur qui que ce soit.

L’apôtre Jean a bien expliqué ceci dans ses épîtres quand il nous déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18). Au verset 22, Jean nous dit ceci : « Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils ». Alors selon Jean, une personne qui nie que Jésus est le Christ est non seulement un menteur, mais aussi un antichrist. Dans 1 Jean 4:3, l’apôtre nous dit clairement que : « Tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde ». Cet esprit d’antichrist agissait déjà dans le monde du temps de Jean.

Regardons ce que l’apôtre nous déclare dans 2 Jean 7 : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist ». Le nom de « Jésus-Christ » contient deux TITRES. « Jésus » qui veut dire Sauveur et « Christ » qui veut dire Messie, l’Oint de Dieu. Ce que Jean nous dit simplement, c’est que la personne qui NIE que le Sauveur Messie est venu vivre « en chair » humaine pour nous sauver, est un antichrist. Vous noterez que le terme « antichrist » n’apparaît pas dans l’Apocalypse. Dieu nous dévoile deux bêtes, une militaire et l’autre religieuse, dirigées par Satan lui-même. Cependant, le mot antichrist est mentionné à cinq reprises dans les épîtres de Jean. Ceci tend à confirmer ce que nous venons d’expliquer au sujet de la véritable définition biblique d’un antichrist. Vu qu’il était fort probable que Jean ait écrit ses épîtres après la rédaction de l’Apocalypse, il avait sans doute encore la Bête et le Faux Prophète en tête en créant le mot « antichrist », car ces deux individus seront également des antichrists. Mais il a voulu inculquer à ses lecteurs qu’être antichrist est un état plus courant qu’ils pensaient.

Revenons maintenant à notre cinquième trompette. Tout comme avec les quatre premières trompettes, nous allons continuer à étudier le côté littéral ainsi que le côté symbolique de chacun de ces malheurs. N’oublions pas, cependant, que les jugements décrits dans ce livre sont réels ! Ce sont des désastres terribles et horribles qui seront vraiment physiques. Mais le texte contient aussi une dimension symbolique ou spirituelle qu’il ne faut surtout pas négliger, car elle est dirigée vers un système diabolique identifié comme Babylone la Grande, qui sera complètement anéanti pour faire place au Royaume de Dieu. Il n’est pas plaisant de parler de ces jugements, mais ils demeurent néanmoins l’accomplissement de ce que les prophètes de l’Ancien Testament ont appelé « le Grand Jour de l’Éternel », un jour de fureur, de détresse, d’angoisse, de ravages et de destructions, comme on peut voir dans Sophonie 1:14-15.

Certaines personnes se demandent si les sceaux et les trompettes vont se produire exclusivement dans un ordre chronologique ou si deux ou trois de ces incidents pourraient également se produire en même temps. C’est extrêmement difficile à déterminer. N’oublions jamais que l’apôtre Jean a reçu cette vision dans l’ordre que Jésus avait déterminé de lui dévoiler. Jésus voit tous ces événements de la fin à partir du ciel, un peu comme s’Il regardait un tableau où toute l’histoire humaine se déroule devant Ses yeux. Mais du point de vue de l’éternité, Il voit tous ces événements au présent, autant l’incident d’Adam et Ève dans le Jardin d’Éden, à un bout du tableau, que la Jérusalem céleste qui descendra du ciel à l’autre bout, sans oublier toute l’histoire humaine qui se passe entre les deux.

C’est précisément ainsi que Dieu, qui ne vit pas dans le temps, voit tout au présent aujourd’hui. Vous pourriez Lui parler de n’importe quelle période de l’histoire et Il vous dirait toujours : « Je suis là ! » Pas « J’étais là ! », mais plutôt « Je suis ! ». Jésus a ouvertement déclaré Sa Divinité aux pharisiens en leur disant : « en vérité, en vérité je vous le dis, avant qu’Abraham fût, JE SUIS » (Jean 8:58). Les Saintes Écritures nous disent que Jésus « a été éprouvé en toutes choses sans jamais pécher » (Hébreux 4:15). Avez-vous déjà songé à la profondeur de cette merveilleuse déclaration de Jésus aux pharisiens ? Si Jésus n’était pas « la Parole Vivante du Père » dans la chair humaine, donc éternelle et divine, Jésus aurait commis le péché de mensonge. Mais Jésus savait qui Il était, et que la Parole qui vivait en Lui était éternelle. Jésus n’a donc PAS péché en faisant cette déclaration.

En conséquence, le temps fut créé pour nous. Pour Dieu, le temps n’existe pas, car Il vit dans l’éternité où il n’y a ni passé, ni futur, seulement le présent. Toujours le présent. Ceci est difficile à comprendre pour nous en tant qu’humains, parce que notre vie dans ce corps est relativement courte et nous supportons le passage du temps d’une manière qu’on pourrait désigner de « linéaire ». Nous devons vivre chaque seconde l’une après l’autre, sans pouvoir revenir sur elles, ni pouvoir les dépasser. Sans nous en rendre compte, le temps devient pour nous une prison au même titre que notre chair humaine. Nous sommes si bien habitués à nos limites, que nous ne pouvons ni ne voulons percevoir au-delà, car ça nous donne le vertige.

On dit que quelqu’un a vécu longtemps quand il dépasse 100 ans. C’est quoi 100 ans, pour Dieu ? Pour vraiment avoir une petite idée de l’éternité, ou de la vie en dehors du temps, il nous faut faire un effort de réflexion. Cela est toutefois possible, car « [Dieu] a fait toute chose belle en son temps ; même il a mis l’éternité dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin l’œuvre que Dieu fait » (Ecclésiaste 3:11). Subséquemment, sans que l’homme puisse comprendre le plan de Dieu au complet, Dieu a quand même mis dans son esprit le désir et l’espérance de vivre éternellement. Revenons toutefois à notre texte prophétique.

Voilà pourquoi il est si difficile pour nous, en tant qu’humains, de déterminer exactement à quel moment un événement a eu lieu ou aura lieu dans ce récit prophétique. Certaines choses suivent toutefois un cours logique. Par exemple, Jésus n’ouvre pas le septième sceau en premier et le quatrième sceau en deuxième. Les sceaux sont ouverts dans un ordre chronologique. Les sept derniers fléaux sont réservés pour la fin et non au début de la tribulation. Jésus ne revient pas avant la tribulation, mais à la septième et dernière trompette, juste avant le déversement des sept dernières coupes de la colère de Dieu. Il y a quand même une logique incontestable dans ces événements de la fin. Car Dieu, qui nous a créés et qui a conçu le temps, sait très bien comment écrire Sa Parole à l’intérieur de nos limites de compréhension avec, bien assurée, l’inspiration du Saint-Esprit.

Cependant, vous noterez que dans l’ouverture des sceaux, les jugements divins de la fin prophétique augmentent toujours en intensité, car ils sont concentrés entièrement à l’intérieur de cette période de trois ans et demi. Durant cette même période, les trompettes nous identifient les différentes facettes du jugement dans les chapitres 8 et 9. Quand nous arriverons aux sept fléaux de la septième trompette, nous verrons une augmentation additionnelle de l’intensité de l’agonie qui frappera la terre. Mais nous n’essaierons pas de déterminer la séquence exacte de chaque fléau, c’est-à-dire, si ces malheurs se suivront chronologiquement seulement ou si certains s’enchaîneront en même temps, ou se superposeront à d’autres. Car cette possibilité existe également, puisque c’est Dieu qui décidera du déroulement de cette séquence.

Ceci deviendra encore plus évident, surtout quand nous verrons Jésus arrêter,à un moment donné, le cours des événements prophétisés pour y insérer, à notre intention, des informations passées afin de nous expliquer pourquoi nous en sommes rendus ici dans l’histoire. Et ensuite, le récit reprendra son cours normal. Ce sont ces passages, injectés par Dieu pour rendre Sa prophétie plus claire, qui mêlent souvent ceux qui parcourent habituellement cette prophétie d’une façon littérale seulement, comme si tout devait se suivre uniquement dans un ordre chronologique.

Nous arrivons maintenant à cette cinquième trompette qui annonce le premier des trois derniers malheurs. Apocalypse 9:1 : « Et le cinquième ange sonna de la trompette, et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre… » Ce passage remarquable commence avec la chute d’une autre étoile. Pas sur les fleuves et les sources d’eau, comme à la troisième trompette, mais cette fois, sur la terre. Il est fort possible qu’une grande météorite pourrait tomber du ciel et causer des dégâts épouvantables sur la terre. L’histoire est pleine de ces météorites qui, en tombant sur notre sol, ont créé des situations chaotiques et catastrophiques. Dans la deuxième partie du verset 1, cependant, Jean nous dit : « …et la clé du puits de l’abîme fut donné à cet ange. 2Et il ouvrit le puits de l’abîme, et il monta du puits une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits. » Dans ce texte, cette deuxième étoile qui tombe du ciel est aussi un ange déchu qui reçoit la clé du puits de l’abîme. Ceci nous indique clairement qu’il y a aussi un côté symbolique et spirituel attaché à cette histoire.

Nous avons ici la description d’un ange déchu que chaque serviteur de Christ devrait reconnaître et qui reçoit une clé avec laquelle il pourra ouvrir le puits de l’abîme. Tournez avec moi dans Luc 8:26-28. Jésus entre dans le pays des Gadaréniens où un homme vient au devant de Lui, possédé par plusieurs démons. Au verset 29, Jésus commande à l’esprit impur de sortir de lui. Au verset 30, nous apprenons que cet esprit s’appelle Légion, ou environ 6 000 démons. Verset 31 : « Et ils le priaient de ne leur pas commander d’aller dans l’abîme. » C’est exactement le même mot que celui utilisé dans Apocalypse 9, au verset 1. Dans Luc 8:32-33, Jésus permet néanmoins à ces démons d’entrer dans un troupeau de pourceaux. Les pourceaux deviennent complètement fous et se précipitent en bas des pentes escarpées dans un lac où ils se noient. Notez, toutefois, que les démons ne tuent pas les pourceaux. Ils s’attaquent à leur cerveau, et ce sont les pourceaux eux-mêmes qui se jettent en bas des pentes.

Cette étrange histoire nous indique aussi la crainte épouvantable qu’ont ces démons d’être jetés dans cet abîme. Pourtant, c’est exactement là où ils seront jetés avec leur chef Satan pendant mille ans, quand Christ viendra établir Son Gouvernement Mondial sur cette terre. « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (Apocalypse 20:1-3). Jude, au verset 6, nous parle aussi de cet abîme dans lequel le Seigneur a réservé pour le jugement du Grand Jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges déchus qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure pour suivre Satan. Oh, ces démons savent que Dieu existe, et ils tremblent (Jacques 2:19).

Revenons maintenant dans Apocalypse 9:3. Nous sommes rendus proches du jugement de ce Grand Jour, quand cet ange reçoit l’autorité d’ouvrir cet abîme d’où sort une fumée comme d’une grande fournaise. Au verset 3, on peut lire : « Et de cette fumée, des sauterelles se répandirent sur la terre ; et on leur donna un pouvoir semblable au pouvoir qu’ont les scorpions de la terre. » C’est quoi au juste, des sauterelles à qui on donne un pouvoir semblable à celui des scorpions de la terre ? Je me souviens avoir vu, un jour, à la télé, un documentaire sur une invasion de sauterelles dans un champ de blé. C’était une véritable plaie qui descendit d’un ciel assombri par leur grand nombre. Et quand les sauterelles eurent fini, la récolte était complètement dévastée et anéantie.

C’est un peu cela que Jean essaie de décrire dans cette vision. Il voit une armée énorme de démons, invisibles à l’œil nu, comme des sauterelles relâchées de cet abîme, et qui reçoivent la permission pour un peu de temps de se répandre sur la terre pour tenter d’anéantir le plan de salut de Dieu pour l’humanité. Et, tout comme avec les pourceaux, les démons ne tuent pas. Il serait bon ici d’apporter une précision sur le fait qu’un démon ne peut pas tuer quelqu’un, même dans un cas établi de possession, peu importe ce que vous voyez dans les films d’horreur au cinéma. Dieu peut lui permettre de tourmenter l’esprit ou de maltraiter un individu, mais Dieu seul se réserve le droit de vie ou de mort sur un humain. Aucun démon n’a jamais reçu ce pouvoir. Donc, même dans les situations les plus tragiques, Dieu est toujours en charge !

Un homme a la prérogative d’en tuer un autre, dans le libre arbitre qui lui a été octroyé par Dieu. Mais dans ce choix qui lui est accordé entre faire le bien ou le mal, l’homme devra un jour répondre pour ses actes dans un jugement futur. Mais imaginez si les démons avaient le droit de tuer des humains ! Un humain à l’état naturel n’a aucun moyen physique ou mental de résister à la puissance supérieure d’un démon. Donc, il y a longtemps que l’humanité entière serait disparue ! Nous comprenons alors pourquoi Satan a été obligé d’élaborer son plan diabolique de Nouvel Ordre Mondial, (visant assurément l’anéantissement du genre humain), en l’étalant sur des millénaires. Mais souvenons-nous toujours que Satan peut seulement influencer l’homme à s’autodétruire, car il n’a jamais reçu l’autorité de le faire lui-même. Satan exerce son pouvoir maléfique sur l’esprit de ceux qui préfèrent marcher : « selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit [dégoûtant] qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2:2).

Étant le « prince de la puissance de l’air », Satan diffuse ses ondes dans l’air pour faire passer ses pensées directement dans le cerveau des individus. Voilà pourquoi ces personnes disent avoir entendu une voix qui leur disait de commettre des actes les plus horribles. Pourtant, ils sont les seuls à avoir entendu cette voix. Alors, dans les derniers jours, ces démons s’attaqueront à l’esprit des humains. Mais en étudiant le côté symbolique de ce passage, nous avons le droit de nous demander qui est ce personnage puissant, qui reçoit cette autorité de pouvoir déchaîner les puissances des ténèbres. « L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu [pour le moment] l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:9-10). Sa puissance lui viendra de Satan lui-même, comme on peut voir, mais avec la permission de Dieu. Il y a un lien, ici, avec ce que nous avons vu à la troisième trompette, au sujet de cette première étoile qui était tombée.

Si vous vous rappelez, la première étoile pourrait être identifiée à ce leader politique très puissant et qui changera sa politique et sa façon d’agir au début de cette période prophétique de trois ans et demi. Son geste va sûrement enrager des nations entières. Ici, dans la cinquième trompette, nous voyons une deuxième étoile qui tombe. Il serait alors question d’un leader religieux, apostat, possédé directement de Satan, et qui pourra utiliser ces puissances démoniaques pour accomplir son œuvre de Faux Prophète. Nous verrons beaucoup plus de détails sur cet homme plus loin dans cette prophétie.

Il serait trop facile à ce stade, d’attribuer ce poste de Faux Prophète à la papauté seulement, comme c’était devenu la coutume depuis plusieurs années. Gardons notre esprit ouvert et prenons le temps de vérifier toutes choses, sinon nous pourrions être drôlement surpris, un jour, d’apprendre l’identité de cet individu qui appuiera la Bête politique et ses armées puissantes. Les Écritures sont claires là-dessus. L’Église catholique, depuis plusieurs années, a tenté de faire revenir au bercail toutes les « brebis perdues » qui, tout au long des siècles, ont formé d’autres dénominations quand elles se sont détachées du catholicisme. À l’heure actuelle, cependant, la « Sainte Mère l’Église » a réussi un coup de maître, en faisant revenir à sa bergerie presque toutes ces dénominations « chrétiennes rebelles » par un mouvement œcuménique mondial. En l’an 2000, sans tambour ni trompette, dans la ville de Pittsburgh en Pennsylvanie, avec l’aval de l’ONU, une charte fut signée, réunissant le mouvement œcuménique avec tous les autres mouvements religieux du globe pour former un organisme mondial qui porte le nom de « Initiative des Religions Unies ».

Clarifions tout de suite que le mouvement œcuménique, sous l’égide de l’Église catholique, ne constituera PAS la dernière religion universelle que Dieu assimile à Babylone la Grande et d’où sortira le Faux Prophète. Le mouvement œcuménique est tout simplement le procédé que les instances talmudistes sionistes se sont donné pour rassembler le monde « chrétien » sous un même abri afin de pouvoir l’écraser lorsque viendra le temps d’instaurer le Nouvel Ordre Mondial et sa religion. Et cette religion sera catégoriquement le judaïsme talmudiste, kabbaliste et sioniste moderne, véritable descendant de la Religion à Mystères de Babylone. Ce fait est exceptionnellement important, afin de vraiment bien saisir la suite de notre interprétation de l’Apocalypse, sinon, nous allons passer complètement à côté, comme le font la forte majorité des religions dites « chrétiennes » de nos jours. Ce que nous lisons dans les journaux et ce qu’enseigne la majorité des églises protestantes et évangéliques ne sont que de la propagande pour détourner la vérité de nos yeux.

Ayant déjà leur charte pour former le « Nouvel Ordre Mondial » politique, les Nations Unies ont maintenant une organisation religieuse aussi, avec qui elles peuvent travailler afin d’assembler les différents groupes religieux et les amener à un consensus universel pour proclamer la tolérance et la « paix mondiale ». Tout nouveau groupe religieux est également invité à faire partie de cet organisme mondial en signant leur formulaire d’adhésion démontrant qu’il est d’accord avec la déclaration suivante :

« Nous, en tant que personnes de diverses religions et diverses expressions spirituelles et traditions autochtones de par le monde, nous établissons, par le présent document, l’Initiative des Religions Unies (URI), dans le but de promouvoir une coopération inter religieuse quotidienne et durable, de mettre fin à toute violence d’inspiration religieuse, et de créer des cultures de compassion, de paix, de justice et de guérison pour la Terre et pour les êtres vivants. »

C’est cette association religieuse qui sera utilisée comme outil principal par les puissances occultes sionistes pour unifier les divers courants religieux afin de les enrayer de manière globale. Cette ambiance de controverses religieuses sera idéale pour accueillir le Faux Prophète, quand il paraîtra avec des prodiges et des faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité. Une fois accepté d’un public entièrement séduit par ses prouesses et ses arguments mensongers, le monde va appuyer l’Antichrist politique et le judaïsme, en devenant « l’image de cette Bête » et la religion unique officielle, sera animé pour parler en faveur de cet homme de péché. Nous avons ici une contrefaçon parfaitement physique d’un événement spirituel. Autant Jésus était l’image du Père quand il est venu nous apporter l’Évangile du Royaume de Dieu, autant ce Faux Prophète sera l’image de cette Bête militaire qu’il viendra appuyer pour fonder le Nouvel Ordre Mondial.

Regardons ensemble la dualité qui existe dans cette prophétie. Son premier accomplissement est arrivé quand l’Empire romain a reçu sa blessure mortelle en l’an 476. L’Église catholique était la religion de l’empire à cette époque. Après sa chute, l’Église s’est structurée dans sa hiérarchie à l’image de cet empire, et son chef, le pape, s’est coiffé du titre de « Souverain Pontife », antérieurement réservé au César. Donc, par le fait même, cette Église est devenue l’image de cette bête, qu’elle servait du temps des césars. Cette religion devait temporairement faire le lien comblant la période située entre l’Empire romain déchu en 476, et la dernière résurrection de la Religion à Mystères, cette fois en habit judaïque, au sein de son Nouvel Ordre Mondial lors des temps de la fin.

Pour bien nous situer dans le temps et dans les événements, faisons un bref résumé du parcours de la Religion à Mystères à travers l’histoire, par le biais de son véhicule de prédilection : le judaïsme. Les deux jambes de la statue de Nébucadnetsar sont l’Empire romain. Mais toute la statue constitue la grande Babylone au fil des siècles. Ce qu’il est important de savoir en ce qui a trait à l’Empire romain, c’est qu’en réalité, il s’agissait d’un empire juif ! En effet, lors du règne des Césars, du temps de la Rome antique, c’est dans cette ville que se retrouvait la deuxième plus grande concentration de Juifs de l’époque, en dehors de la Judée. Or, les Juifs faisaient déjà ce qu’ils font encore aujourd’hui, c’est-à-dire qu’ils se sont emparés du pouvoir économique et, de ce fait, du pouvoir politique. Il y eut même un César pour se plaindre du fait que les Juifs rendaient les Romains esclaves de leur pouvoir ! Le judaïsme portait déjà en lui ses traditions talmudistes (alors Tradition orale) qui descendaient en ligne directe de la Religion à Mystères que les Juifs avaient rapatriée lors de leurs séjours en Égypte et à Babylone, pendant leur captivité. Donc, la Rome antique était juive, au même titre que New York, aujourd’hui, est devenue la plus grande concentration du pouvoir juif, que Londres est sous la coupe des Juifs, que Paris appartient aux Juifs, que Montréal est dirigée par les Juifs, etc. ! Le Talmud et la Kabbale juive sont des écrits où on a mêlé l’enseignement de la Torah (la Loi de Moïse) avec le gnosticisme babylonien et les traditions de Nemrod et Sémiramis. Durant presque quatre mille ans, la même idée a été conservée : la domination mondiale par la Religion à Mystères et ce, par le biais des Juifs.

Au fil des siècles, les Juifs se sont infiltrés dans tous les domaines de pouvoir, séculiers comme religieux. Ils ont inventé les sociétés secrètes pour endoctriner sournoisement les goyim et en faire leurs sbires afin de maîtriser le monde. Les Juifs ont également inventé des religions, dont les plus importantes furent l’islam et le catholicisme. Les Juifs se sont toujours arrangés pour que ces deux grandes religions soient perpétuellement en conflit ; cela leur a permis de se cacher derrière et de pouvoir œuvrer en sourdine, sans que personne ne les soupçonne. Incidemment, beaucoup de doctrines de ces religions découlent des idées talmudistes et, par le fait même, de la Religion à Mystères.

Les Juifs poursuivent un seul but : ne former qu’un seul et unique gouvernement mondial dont ils seront les Maîtres. Pour ce faire, ils doivent modeler la pensée des hommes selon un schéma bien précis. Et c’est ce qu’ils sont en train d’accomplir et de parachever en ces derniers temps. Un des moyens principaux pour modeler l’opinion, c’est par le biais des religions (un autre est par le moyen des médias ― la presse, les maisons d’édition, la télévision, la radio, Internet, etc.). C’est ainsi que la religion catholique n’est qu’un outil de propagande (tout comme l’islam) et elle est destinée à être discréditée (lisez déjà les entrefilets de plus en plus nombreux visant à dévoiler les scandales sexuels de la prêtraille). Le but visé est d’anéantir le christianisme. Remarquons tout de suite que les Juifs ne savent pas ce qu’est un chrétien véritable. Pour eux, catholiques, protestants, baptistes, pentecôtistes ou évangéliques sont tous à mettre dans le même bateau. Ils ne connaissent pas la Bible (entière) et ne savent pas ce qu’est le Saint-Esprit. C’est ainsi que, pour écraser les chrétiens, ils dirigent le monde « chrétien » dans un mouvement œcuménique afin de les rassembler tous sous la même enseigne. Ils pourront donc ensuite à loisir sortir tous leurs arguments pour discréditer le monde chrétien aux yeux de la population mondiale (par les scandales, par des accusations de fausses doctrines, dont le polythéisme catholique (trinité) ― qu’ils ont d’abord insérées eux-mêmes dans le christianisme institutionnalisé ― par des déclarations fracassantes et, enfin, par la force).

Alors, comprenons bien que la dernière religion mondiale ne sera pas le résultat de l’œcuménisme ! Les Juifs ne se plieront jamais à une religion de goyim. De plus, ils possèdent tous les moyens d’imposer leurs propres diktats. L’œcuménisme « catholique » n’est donc qu’un moyen pour rassembler les « chrétiens » de manière à faciliter leur anéantissement par la dernière religion mondiale : le judaïsme moderne que Dieu appelle Babylone la Grande, dans Son Écriture. Lorsque l’Église catholique sera anéantie, les Juifs feront croire que « la Grande Prostituée » et le « Faux Prophète » (le Pape) ont enfin été détruits et c’est alors que les Juifs sortiront leur Mashiach (Messie) de leur grand chapeau.

Donc, l’œcuménisme et le rassemblement de plusieurs pays pour former un Saint Empire romain ne sont que des leurres pour tromper la population qui n’y comprend pratiquement rien dans les Écritures et encore moins dans l’Apocalypse. Ne voyons pas les derniers royaumes comme des pays avec leurs frontières et leurs territoires bien déterminés. Les Juifs ne fonctionnent pas comme ça. Leur gouvernement est déjà mondial depuis longtemps. Nous avons affaire à une race internationale et son pouvoir est mis en réseau par tout le monde. Quand les Juifs déclareront leur gouvernement mondial, ils n’auront pas à demander la permission des diverses nations. Ils ne feront qu’officialiser un état de fait. Personne ne pourra s’y opposer, car tous les pouvoirs leur appartiendront (c’est déjà en grande partie le cas).

C’est ainsi que nous verrons apparaître soudainement la deuxième résurrection de la Grande Babylone par l’émergence d’une bête politique, militaire et économique, mais cette fois énormément plus puissante que jamais auparavant. Le début du processus fut entamé après la Deuxième Guerre Mondiale par les Nations Unies pour unifier l’Europe. Aujourd’hui, cette Union Européenne englobe 30 pays pour former une puissance mondiale avec une population d’au-delà de 500 millions, alors que la puissance des Etats-Unis semble carrément en chute libre. La prophétie nous indique clairement que cette Bête foulera tout sur son passage et deviendra le porte-étendard du Nouvel Ordre Mondial, identifié aussi par Dieu comme Babylone la Grande. Et tout comme du temps des césars, le judaïsme moderne mondial sera à son tour, aux temps de la fin, l’image de cette dernière bête, c’est-à-dire, la puissante juiverie internationale, et l’appuiera pendant son court périple de trois ans et demi. N’oublions surtout pas qu’il n’a jamais été question, dans la prophétie, que la religion mondiale des temps de la fin soit chrétienne ! Au contraire, elle est appelée la Grande Prostituée, une IMAGE parfaite d’une puissance militaire ANTICHRIST ! Et aujourd’hui, il n’y a pas plus antichrist que le mouvement sioniste international et toutes ses nombreuses sociétés plus ou moins secrètes.

Ainsi, l’antichrist politique et militaire sera secondé par un antichrist religieux, faux prophète et faux messie, issu soudainement du grand sanhédrin ayant écarté toutes les autres religions et philosophies du monde. Ne vous y trompez pas, le mouvement Nouvel Âge a pour fondement le kabbalisme de la Religion à Mystères du futur Nouvel Ordre Mondial. Il n’a donc rien de nouveau, car il n’est qu’une renaissance de la bonne vieille religion de Babylone depuis Nemrod. Ce mouvement religieux a comme but premier de préparer les gens à recevoir l’endoctrinement prochain au judaïsme international et de promouvoir, en façade, une coopération inter religieuse quotidienne et durable, de mettre fin à toute violence d’inspiration religieuse, de créer des cultures de compassion, de paix, de justice et de guérison pour la Terre et pour les êtres vivants, afin que le dernier Antichrist Faux Juif soit projeté sur le monde entier, ordonnant la dernière hiérarchie du pouvoir religieux satanique.

Dans un article de La Presse de Montréal, du mois d’avril de l’an 2000, un professeur au Cégep s’est inscrit à un cours en pédagogie à l’Université de Sherbrooke. Le nom du cours : La clé du Savoir. Le contenu : Croissance personnelle et exploration de son intérieur. C’est carrément l’enseignement du Nouvel Âge, nous déclare ce professeur. Donc, ce groupe qui se dit d’orientation religieuse est aussi engagé dans l’enseignement séculier. Et l’on vous donne un crédit universitaire pour apprendre cela. Qu’on ne se demande pas ensuite pourquoi certains professeurs enseignent toutes sortes de théories bizarres à leurs élèves. Ce prof a constaté, avec inquiétude, que le mouvement Nouvel Âge, loin de s’éteindre, s’étend simultanément dans les domaines les plus sérieux, comme les sciences sociales, la médecine et l’éducation. Ce monsieur déplore que certains étudiants à l’université, qui devraient être les premiers à défendre la science, croient plutôt dans la magie…! On en est rendu là !

Mais attendez de voir lorsque ces démons seront relâchés comme des sauterelles, pour appuyer ce gourou religieux faux prophète et menteur par excellence, dans sa prédication… ! Vous remarquerez toutefois que ces sauterelles reçoivent des instructions précises, au verset 4 : « Et il leur fut dit de ne faire aucun mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre… » C’est pourtant une nourriture très prisées des vraies sauterelles !Voilà une attestation évidente que ces sauterelles ne sont par littérales, mais bien le symbole de démons tourmenteurs d’esprit humain. « …mais seulement aux hommes qui n’ont pas le sceau de Dieu sur leurs fronts. » Le sceau des 144 000 ! Verset 5 : « Et il leur fut donné [à ces démons] non de les tuer, mais de les torturer durant cinq mois… » Le but n’est pas de tuer, mais de tourmenter l’esprit des gens, afin de les brouiller spirituellement. «..et leur torture était pareille à celle que cause le scorpion quand il pique l’homme. » Un jour, j’ai lu un article dans lequel un monsieur vietnamien décrivait les effets d’une piqûre de scorpion. La personne piquée, disait-il, doit absolument vivre une période d’angoisse et de souffrance d’environ vingt-quatre heures. Il n’y a rien pour soulager la douleur. Même une injection d’anti-douleur ne fait qu’empirer le mal. Il faut absolument l’endurer pendant ces vingt-quatre heures. C’est alors que la douleur commence à disparaître graduellement.

Jean utilise cette piqûre de scorpion pour décrire le terrible tourment mental qui sera causé aux humains durant les cinq mois de cette cinquième trompette. Ces démons auront comme tâche de séduire l’esprit des gens pour appuyer la cause de cet Antichrist religieux. Ce sera un véritable lavage de cerveau. Les gens qui s’intéressent aux choses occultes vous diront qu’ils entendent souvent des voix qui les encouragent à faire des choses complètement biscornues. Plus ils persistent dans ces séances, plus l’obsession devient forte, car ces mauvais esprits influencent la pensée des gens. Même s’il n’y a pas possession démoniaque complète, les personnes qui ouvrent leurs esprits aux activités occultes permettent inconsciemment à ces puissances d’entrer dans leur vie.

Le tourment causé peut devenir si fort qu’il peut pousser des gens à vouloir se suicider ou simplement faire des dépressions au point de vouloir mourir. Verset 6 : « En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ne la trouveront point ; ils désireront de mourir, et la mort les fuira. » N’oublions pas qu’au travers de tout cela, vous avez ces 144 000 qui symbolisent une foule de chrétiens convertis en train d’évangéliser pour Christ. Vous voyez, maintenant, pour quelle raison Ses serviteurs seront marqués et gardés par Jésus, selon Sa promesse ? Il y a même une restriction imposée par Dieu sur le temps. Les démons pourront tourmenter l’esprit de tous les humains non marqués du sceau de Dieu pendant cinq mois seulement.

D’un côté, ces gens entendront l’Évangile enseigné par des représentants des 144 000, qui dénonceront les fausses doctrines, les mensonges et toutes les théories farfelues et insensées qui leur ont été enseignées dès leur jeunesse. De l’autre côté, ils entendront tous ces démons qui feront tout en leur pouvoir pour les entretenir dans ces mensonges. Imaginez un instant le tiraillement mental, qui sera si fort que plusieurs risqueront de tomber dans la folie pure ! Mais quelle sera la frustration de ces démons en réalisant qu’ils n’auront aucun pouvoir sur l’esprit des chrétiens qui feront ce travail d’évangélisation ! Ces démons devront concevoir que les 144 000 auront la pensée de Christ, et qu’il leur sera impossible de combattre la pensée de Christ.

Pouvez-vous imaginer l’ampleur de cette bataille spirituelle dans laquelle chaque chrétien sera engagé à ce moment-là ? Et pourquoi une protection spéciale sera nécessaire ? Dieu a appelé des serviteurs pour servir, et non pour espérer sauver leur peau, en quelque part dans les nuages, pendant que le gros de l’évangélisation se fera ici-bas sur cette terre ! Durant cette guerre spirituelle, un grand nombre de gens se convertiront à Jésus, mais au risque de leur vie, car ce Faux Prophète Antichrist n’acceptera aucune opposition, ni aucune contradiction de ses idéologies. Au chapitre sept, nous avons vu cette grande foule de gens, convertis pendant cette tribulation, debout, dans leur robe blanche, ressuscités lors de l’avènement de Jésus et devant Son trône. (Apocalypse 7:9, 14).

Mais n’ayez crainte, pendant cette tribulation, les serviteurs de Dieu seront marqués et protégés. Jésus l’a promis ! Heureux ce serviteur que Christ, à Son retour, trouvera à son travail, car Il l’établira sur tous Ses biens (Matthieu 24:46-47).

Pour revenir à cette cinquième trompette, le travail de base pour amener le Mashiach vedette infernal se prépare depuis longtemps. Car la tendance populaire, depuis plusieurs années, est d’abandonner le « christianisme traditionnel » pour se lancer vers les groupes qui se concentrent sur la valorisation du soi et vers l’expansion de ses propres capacités spirituelles. Ce n’est pas par pure coïncidence qu’ils se forment de plus en plus de réunions et d’assemblées où l’on enseigne le Nouvel Âge et surtout la Kabbale. Ces assemblées connaissent une recrudescence marquée depuis ces dernières années. Nombreux sont les artistes célèbres qui y adhèrent ouvertement et qui le prêchent sans vergogne, même si à la base ces mouvements sont anti-chrétiens. Pendant ce temps, les congrégations chrétiennes diminuent continuellement et, dans certains cas, se vident entièrement.

Par la méditation, on enseigne à l’individu que rien ne lui est impossible. Chacun possède en soi le pouvoir, par la pensée, de diriger n’importe qui et même le monde entier. Cela porte le nom de « conscience ou pensée universelle ». Il s’agit de l’idée que tous les cerveaux et leurs pensées peuvent finir par se fondre ensemble et ne former qu’une entité ; une forme de télépathie collective avancée où chacun pourrait puiser un pouvoir sans limite. Imaginez la popularité qu’une telle promesse peut susciter chez quelqu’un. Qui ne désirerait pas une telle puissance ? On enseigne également que, par le pouvoir de notre esprit, l’on peut se brancher sur un « esprit puissant » que l’on peut même appeler par son nom. Étant maintenant à notre service, on peut l’utiliser pour accomplir tout ce que l’on désire. Cela ne vous fait-il pas penser à certaines religions orientales extrêmement populaires, où on enseigne qu’il n’y a aucune limite au « pouvoir qui dort en nous » ? Il faut simplement trouver le moyen de le déclencher. Ces groupes grandissent d’une façon phénoménale dans tous les pays occidentaux.

Pourtant, ceux qui suivaient Jésus, recevaient de Lui un enseignement complètement différent. « …Car sans Moi, vous ne pouvez rien faire », a-t-Il déclaré à Ses disciples dans Jean 15:5. Autant les gens, par le passé, recherchaient un encadrement religieux solide et chrétien, autant, de nos jours, les gens veulent une liberté sans encadrement où c’est l’individu qui décide. Cette nouvelle pédagogie garantit cette liberté en plaçant l’individu en charge de sa propre destinée, alors que Dieu est relégué aux oubliettes. Ce n’est pas un hasard que ce mouvement nouvel-âgiste moderne ait été suscité par une dénommée Mme Helena Blavatsky, grande prêtresse de la théosophie, et sorcière en magie noire reconnue mondialement. Cette dame a toujours prôné l’instauration de « la Religion à Mystères » dont tout le monde finirait par être initié. Son « ESPRIT GUIDE » qui l’a si habilement conseillée, se faisait appeler « Maître DK », allez savoir pourquoi…

La dernière apostasie dont Paul parle, dans 2 Thessaloniciens 2:3, est déjà commencée dans les églises chrétiennes, car elles transmettent beaucoup d’enseignements occultes qui ont été insérés depuis longtemps dans toutes ces religions comme étant chrétiens. Puisque très peu de gens vérifient la véracité de ces enseignements dans leur Bible, les membres de ces congrégations sont devenus tièdes et indifférents avec le temps. Ils quittent leurs congrégations pour devenir des chrétiens non pratiquants, et les églises se vident. Cette apostasie est en train de préparer le chemin à cet homme de péché qui viendra, NON au nom de Dieu, mais en son propre nom, pour la dernière séduction ultime. « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et elle fit mettre à mort tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête » (Apocalypse 13:15). Toute opposition au chef de cette fausse religion sera punie de mort.

Paul nous parle aussi de cette époque avant l’avènement de Jésus. Les Thessaloniciens croyaient que Jésus viendrait de leur vivant, à cause des enseignements de certains hommes, se disant envoyés par les apôtres, et qui séduisaient ces chrétiens. Pour les rassurer, Paul est inspiré de leur prophétiser exactement ce qui devait arriver AVANT le retour de Christ. Donc, concernant les temps de la fin, il leur déclare : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte [apostasie] soit arrivée auparavant, et que l’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition. L’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4).

Il doit donc arriver deux choses. Une apostasie, ou rejet de la vérité, et la parution de cet impie, fils de Satan, qui ira s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu. C’est là que Christ reviendra pour l’anéantir. On pourrait expliquer cette apostasie comme se faisant en deux étapes. La première serait le rejet de la vérité et l’adhésion d’une majorité aux lois dites de Noé qui seront rendues obligatoires sous la férule sévère de la religion unique judaïque moderne qui dévoilera enfin le Faux Prophète (le Mashiach). La deuxième serait la révolte des enfants de Dieu, pris au piège dans ce système judaïque, et qui se réveilleraient soudainement de leur tiédeur, et sortiraient subitement de ces églises du monde, choqués d’entendre toutes ces hérésies qui leur seront enseignées. Cette dernière serait sûrement poussée par le Saint-Esprit. La sortie de ces Laodicéens vers Christ provoquera une bonne partie du dernier grand martyr de cette grande tribulation.

Une précision s’impose ici au sujet de cet homme de péché. Pour les érudits de la Bible, le Temple de Dieu n’est pas un bâtiment. « Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, nous dit Paul, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est Saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17). Vous avez ici une description spirituelle de ce qu’est un converti à Christ. Mais ne perdons jamais de vue qu’il y a eu deux constructions physiques durant l’histoire d’Israël et qui ont été consacrées à Dieu, car pour eux c’était le Temple de Dieu. Même Jésus prêchait dans le Temple à Jérusalem, et c’est de ce même Temple qu’Il a chassé les vendeurs en leur disant : « Otez cela d’ici, et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché » (Jean 2:16). Jésus Lui-même leur dit qu’ils profanaient la maison de Dieu. Les deux Temples ont été détruits, et pour le moment, il n’y a pas de temple juif à Jérusalem.

Je ne vous apprends rien de nouveau en vous déclarant que le rêve de tout Juif sur cette terre est de voir un Temple construit à Jérusalem et qui sera aussitôt consacré à Dieu, tout comme les deux précédents. En ce moment, il y aurait un très puissant consortium international, dirigé par la famille Rothschild, qui aurait déjà entrepris tous les préparatifs pour la construction du troisième temple. Certains prétendent qu’on attend seulement que l’armée américaine soit amenée, petit à petit, jusqu’à Jérusalem pour bombarder le Dôme du Rocher musulman ; et alors pourra débuter la construction du temple. J’ai aussi lu qu’il y avait une autre solution pour régler ce problème, sans toucher au Dôme du Rocher, et qui sera expliquée dans notre 15ème message de cette série. Dans les deux circonstances, cependant, le début de la construction du temple est déjà planifié.

Plusieurs documentaires ont été présentés à la télévision depuis quelques années, démontrant clairement que tous les préparatifs sont déjà en place, non seulement pour la construction du bâtiment, mais aussi les vêtements des sacrificateurs, les ustensiles et tout ce qui touche aux rites religieux du temple. Il se fait même l’élevage d’une vache rousse pour les sacrifices. Sans parler des recherches scientifiques pour retracer par l’étude de l’ADN les descendants supposés de la tribu de Lévi ! Ces préparatifs n’ont pas été faits en vain, mais demeurent temporairement dans l’obscurité. Donc, surveillons cet évènement historique futur, car ce n’est qu’une question de temps. La prophétie nous annonce que c’est ce temple que l’Antichrist aura l’arrogance de profaner, avant l’avènement de Jésus. « C’est épouvantable, » allez-vous me dire, « qui va croire un tel homme ? » Pas les Élus de Dieu, ça je vous l’assure ! Je peux même vous le garantir. Mais certainement ceux qui se croient déjà dieux ! Et leur nombre atteint plusieurs millions dans le monde à l’heure actuelle.

Mais, vu les circonstances prophétiques, de quel Dieu s’agira-t-il, lors de la consécration du temple ? Les Juifs modernes, surtout le rabbinat, rejettent totalement Jésus-Christ et sa Nouvelle Alliance, qui contredisent leur sacro-sainte Tradition talmudiste. La Nouvelle Alliance nous dévoile Jésus comme étant le Messie, le Fils Unique de Dieu, et Son Oint, venu verser Son précieux sang, pour le salut de l’humanité. Donc, nous avons le droit de nous poser la question à savoir : À quel Dieu ce temple sera-t-il consacré, car ces Juifs attendent toujours le premier avènement de leur messie ?

Le temps approche rapidement où les gens devront se brancher, ou bien sur Dieu, ou bien sur « le dieu de ce siècle ». Ceux qui croiront survivre tout seuls, s’exposeront à un grave danger très souvent causé par l’isolement. L’humain n’est pas fait pour être seul, il lui faut une présence humaine, mais surtout celle de Dieu, s’il souhaite survivre spirituellement. C’est pourquoi Paul nous exhorte à ne pas abandonner notre assemblée. Mais Paul ne parle pas de n’importe quelle sorte d’assemblée ! « Car où il y a deux ou trois personnes assemblés EN MON NOM, Je suis là au milieu d’elles », nous dit Jésus dans Matthieu 18:20. Peu importe le nombre ; ce qui constitue une assemblée chrétienne, c’est quelques personnes branchées sur Jésus-Christ et sur la vérité. Car là se trouve la force de survie du chrétien : dans la fraternité avec des semblables, dans l’harmonie et la paix, sous la conduite entière du Saint-Esprit, qui donne au converti le vouloir de faire la volonté de Dieu. Une assemblée où ces trois éléments ne sont pas en évidence, et où seul le pasteur conduit, n’est pas une assemblée de Dieu, mais une assemblée d’homme.

Ce qui va ajouter de la puissance à ce Faux Prophète Antéchrist, c’est qu’il va s’adresser à des individus orientés sur eux-mêmes. Même en groupes nombreux, ils ne seront pas unis. Une foule d’égocentriques ne peut pas avoir un esprit d’unité. Satan le sait très bien. Alors, les doctrines de cet impénitent entêté leur paraîtront, non seulement logiques, mais aussi très convaincantes, grâce à son charme et à son charisme extraordinaire. Il sera un manipulateur excellent, car il sera dirigé par le maître manipulateur lui-même pour l’aider à aveugler l’esprit des gens ! Il aura droit à ses légions d’anges déchus, c’est-à-dire, les démons, relâchés pendant cinq mois et ce, avec la permission de Dieu. Et pour assister les démons dans leur séduction : « Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés » (2 Thessaloniciens 2:11-12). Condamnés ne fait pas allusion au feu de la géhenne, mais plutôt à être condamnés à subir les sept derniers fléaux de la colère de Dieu.

Sachez, mes amis, qu’il est très facile pour Dieu de savoir où une personne voudra se situer, spirituellement parlant. Tout ce qu’Il a à faire, c’est de lui donner une entière liberté d’agir. Il n’a qu’à lui donner assez de corde pour voir si elle va se pendre elle-même. Le premier malheur est entièrement orienté vers ce que les gens vont préférer, c’est-à-dire, le spiritisme, donc, une guerre entre les démons et l’esprit des humains ! Les convertis seront fidèles à l’instruction de Paul : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie [inspirée] des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement » (Ephésiens 4:14). Les non convertis voudront décider en faisant leur propre choix. Subséquemment, c’est comme si Dieu disait au monde : « Vous voulez vous tourner vers les esprits malins ? Alors, je vais vous en donner au point de vous dégoûter ! » C’est ce qui va d’ailleurs arriver. Le tourment de ces démons poussera les gens à désirer la mort. Jean décrit ce tourment décourageant de l’esprit comme celui que cause le scorpion quand il pique un homme. Voilà l’effet que ces faux enseignements auront sur ceux qui voudront bien croire les mensonges de cet homme de péché. Ces enseignements produiront une angoisse dans l’esprit et dans le cœur des gens, une angoisse qui détruit la foi.

Jésus avait raison de poser la question : « Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre ? » L’illusion que produira cette séduction est décrite d’une façon métaphorique et en symbole. Dans Apocalypse 9:7, nous voyons : « Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat ; il y avait sur leur tête comme des couronnes semblables à de l’or ; et leurs visages étaient comme des visages d’hommes. » Nous voyons ici une description de la nature de la propagande qui sera utilisée par ce leader religieux sur le monde, ainsi que son effet sur l’esprit des humains. Elle nous est donnée en symboles, comme à plusieurs autres endroits dans ce livre. Avec ce que nous savons déjà, ces symboles sont relativement faciles à interpréter.

Il serait bon de clarifier ici que, selon le Talmud babylonien, la « race juive » est la race des dominateurs, car les Juifs croient avec une conviction absolue que leur peuple est unique à posséder « l’étincelle divine » et se pensent investis de la mission, venant directement de Dieu, de dominer le monde. Satan s’est servi d’un commandement de Dieu pour leurrer les Juifs. En effet, ceux-ci croient encore aujourd’hui qu’ils ont pour mandat de devenir les maîtres du monde et qu’ils doivent assujettir les païens. Or, quand Dieu a commandé à Israël de s’emparer du territoire de la Terre Promise et de détruire les nations païennes des alentours, il s’agissait d’un ordre ponctuel qui ne devait pas durer éternellement. Une fois le territoire conquis, le commandement prenait fin. Néanmoins ces Juifs persistent dans leur conviction que lorsqu’ils installeront le judaïsme mondial, ils s’imposeront comme la « race divine » dirigeante ayant reçu de Dieu le mandat de conduire les païens selon leur système de Lois (Lois de Moïse pour les Juifs et Lois de Noé pour les goyim ― ou non Juifs. C’est peut-être ce que ces « couronnes d’or » pourraient signifier.

 « Couronnes d’or » dans les Écritures, est un symbole d’autorité ou de royauté. Au fur et à mesure que les gens entendront les enseignements et verront les prouesses de cet Antichrist religieux, l’influence de ces démons agira sur leur esprit, les poussant à croire de plus en plus ce Faux Prophète charismatique. « Et elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes » (Apocalypse 13:13). À la vue de tels prodiges, les habitants de la terre seront extrêmement impressionnés, surtout qu’ils croiront que ce pouvoir lui viendra directement de Dieu. Des « visages d’hommes » sont le symbole d’intelligence. Ses arguments spirituels, tirés de l’implacable Talmud, auront beaucoup de sens et sembleront même très intelligents, grâce à sa personnalité sympathique et rassurante. « Visages » au pluriel signifie que ce faux prophète sera appuyé par cette multitude de démons qui agiront sur l’esprit des gens, pour qu’ils gobent les enseignements de cette fausse religion.

Verset 8 : « Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femme, et leurs dents étaient comme des dents de lions. » Des « cheveux de femme » sont le symbole de quelque chose de suave, attrayant et fort  séduisant. Plusieurs croiront ses mensonges, car il leur offrira beaucoup d’avantages personnels pour les suborner, un peu comme nos chers politiciens durant une campagne électorale, mais sa propagande sera aussi comme des « dents de lion », un emblème de ce qui peut être acéré, cruel et effrayant aussi. C’est ce qui va commencer alors que les gens qui l’accompagneront fléchiront devant sa séduction. Ils s’apercevront à leurs frais que sa diplomatie deviendra éventuellement cruelle et violente. Ceux qui s’opposeront à lui seront tout simplement mis à mort sans cérémonie, comme durant les inquisitions.

Verset 9 : « Elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer ; et le bruit de leurs ailes était semblable au bruit de chariots à plusieurs chevaux qui courent au combat. » « Cuirasses de fer » sur la poitrine symbolise une dureté de cœur qui sera impénétrable. Ces démons seront sans merci et sans sentiment dans leur travail. Une fois le tourment commencé, ils seront sans pitié, ne laissant aucune porte de sortie à ces gens. Le « bruit des chars au combat » symbolise un pouvoir écrasant, c’est-à-dire, quelque chose qui sera tellement populaire qu’il sera impossible de le supprimer. Il y aura énormément de pression exercée sur les gens pour croire les déclarations de cet Antichrist religieux.

Les Anglais appellent cela « peer pressure », où les gens, entre eux, s’encouragent à croire quelque chose au point de dénigrer ou d’écraser ceux qui ne s’y entraînent pas. Pour ne pas faire rire de soi, il faut entrer dans le moule, sinon, l’on devient un paria. La majorité des fausses doctrines et des théories mensongères sont fondées sur ce principe. La procédure est relativement simple : l’autorité déclare quelque chose et tous ceux qui ne s’ajustent pas à cette directive se font railler, ridiculiser, et subissent la moquerie des autres. Finalement dans les cas extrêmes, les « coupables » peuvent être persécutés jusqu’à la mort, s’il le faut.

Le monde a vécu un phénomène semblable du temps d’Hitler et des nazis. Si vous avez vu des films sur la montée vertigineuse au pouvoir de cet homme, vous comprendrez comment ces choses ont pu se réaliser. Ils ont utilisé le pouvoir de la propagande pour attirer la jeunesse du temps, en faisant appel à leurs émotions pour écraser les Juifs, véritables responsables de la crise économique en Allemagne. Quand les émotions sont à fleur de peau, il est plus facile d’entraîner une foule de personnes qu’une seule. Simplement parce que les gens s’encouragent les uns les autres dans leurs croyances, qu’elles soient vraies ou fausses, et ce, par pur mimétisme ou par conformisme. Regardez ce qui se passe dans les réunions religieuses dans les stades sportifs, où on accueille 50 ou 60 mille personnes pour écouter un évangéliste.

Les Juifs ont EFFECTIVEMENT été les seuls responsables de la crise économique en Allemagne. Avant qu’Hitler ne parvienne au pouvoir, les Juifs possédaient déjà la majorité des commerces et des industries de l’Allemagne et ils s’arrangeaient pour que les goyim ne leur barrent pas le chemin ou ne leur fassent pas concurrence. Le gouvernement allemand de l’époque voulut redresser la situation et demanda aux Allemands de favoriser les produits de leurs congénères de race aryenne. Les Juifs se révoltèrent et toute la diaspora mondiale décréta un boycott universel des produits allemands. La crise économique allemande en fut le résultat. En prenant le pouvoir, Hitler et son parti national socialiste tentèrent de briser le monopole juif et la Deuxième Guerre fut déclenchée.

En Allemagne du temps d’Hitler, le recrutement de la jeunesse allemande se faisait au son de la musique des marches militaires de Wagner. De belles parades qui ont créé une armée très puissante, mais aussi des effets néfastes sur cette nation entière pendant plusieurs décennies ! Les gens, qui scrutent présentement les discours à l’emporte pièce d’Hitler au peuple allemand, sont complètement étonnés d’apprendre que l’on ait pu croire tout ce qu’il disait. C’est un phénomène inexplicable de l’histoire qu’une nation entière se soit laissée emporter par les enseignements étranges de cet homme. C’est pourtant un procédé prisé par ceux qui connaissent le fonctionnement de la programmation mentale d’une foule. Les mots clés et les intonations sont souvent plus importants que les idées lancées dans le contenu. Pourtant, ceci n’était qu’un avant-goût de ce qui doit arriver un jour. Regardez ce qui s’est passé en Europe depuis les vingt dernières années, et comment, d’une destruction épouvantable lors de la Deuxième Guerre Mondiale, a surgi une puissante économie mondiale de 30 pays, avec une population d’au delà de 500 millions d’habitants. Tout s’est fait calmement et sans que personne ne soupçonne quoi que ce soit.

Encore une fois, il devient évident qu’il faut nous débarrasser des fausses idées longuement prêchées sur une septième résurrection d’un « Saint Empire romain » dans notre étude des prophéties. La dernière apparition de la Bête dans l’Apocalypse constituera l’accomplissement total de la prophétie sur la grande statue, en commençant par Nébuchadnetsar et le royaume de Babylone, suivi des Mèdes et des Perses, renversés par Alexandre le Grand et finalement englobés totalement par l’Empire Romain. Les pieds d’argiles et de fer de la statue de Nébuchadnetsar sont sans doute la continuation de l’Empire romain, mais deviennent, avant tout, la dernière étape de l’Empire babylonien dans son ensemble, avec sa Religion à Mystères perpétuée dans le judaïsme moderne.

Regardons ensemble ce que Paul a prédit à Timothée, dans 1 Timothée 4:1 : « L’esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons. » Paul vient de frapper en plein dans le mille, ici ! Il nous prédisait exactement ce qui va se passer dans ce premier malheur annoncé par cette cinquième trompette.

Revenons à Apocalypse 9:10 : « Elles avaient des queues semblables à celles des scorpions, et à leurs queues un aiguillon ; et leur pouvoir était de nuire aux hommes pendant cinq mois. » Les aiguillons avec lesquels ils font du mal symbolisent les terribles conséquences ainsi que le tourment mental qui suivront cette propagande épouvantable de cinq mois, car elle s’attaquera à l’esprit des humains, les amenant presque au bord de la folie. Verset 11 : « Et elles avaient au-dessus d’elles un roi, l’ange de l’abîme, appelé en hébreu Abaddon, et dont le nom en grec est Apollyon (Exterminateur). » Nous voyons enfin le grand responsable de ce malheur clairement identifié ici. Satan, l’ange de l’abîme. Tout se fera sous le leadership de ce roi démoniaque et invisible.

Ce passage nous décrit en détail la montée en popularité de cet Antichrist Messie faux prophète sous le leadership de Satan lui-même avec ses démons relâchés en ces derniers jours terribles. Avec un peu d’imagination, nous pouvons facilement constater que nous vivons dans les derniers temps, car les signes précurseurs sont déjà là. Dans les années 1960, on a vu une poussée terrible vers le mal dans le monde. On a introduit des enseignements incontestablement démoniaques. D’abord, que Dieu était mort. On déclarait ouvertement qu’il fallait complètement renverser les vieilles traditions, ainsi que les vieux standards moraux. On encourageait les mouvements révolutionnaires pour discréditer tout ce qui était respecté jusque-là. Nous avons eu les « Flower children » avec la drogue prise ouvertement pour provoquer les autorités. Sans oublier les « love-in » avec le sexe libre, grand responsable des maladies sexuelles nombreuses, avec la propagation manifeste du sida comme « cerise » sur le sundae.

De tous ces bouleversements religieux fantastiques est issu le Nouvel Âge qui, au début, enseignait quelques bonnes choses pour attirer les adeptes. Mais quand on se met à étudier ce groupe en profondeur, nous voyons un retour aux bonnes vieilles pratiques occultes kabbalistes où l’on se laisse guider par les esprits pour découvrir le maximum de notre potentiel humain. Car, selon eux, ces esprits sont des enseignants de la vérité, des « anges de lumière » ! Les prophètes de nombreuses religions ont été ainsi approchés par certains de ces « anges de lumière ». Mahomet est un exemple classique. Le Nouvel Âge prétend que les maîtres intellectuels du passé sont disponibles pour vous instruire, savoir, comment devenir les maîtres du monde actuel. Rien n’est impossible à l’homme s’il se laisse diriger par ces esprits ! S’il se nourrit du fruit de leur connaissance, il découvrira qu’il est dieu et vivra éternellement !

Vous savez, cet enseignement n’est pas nouveau du tout. « Vous ne mourrez nullement, » a dit le serpent à Eve, « mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez [du fruit de cet arbre de connaissance que je vous offre], vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Alors, cet enseignement du Nouvel Âge date de loin ! Dans la Genèse, Satan s’est attaqué directement à nos premiers parents. Dans les temps de la fin, Satan utilisera tous ses démons pour s’attaquer à toute la descendance d’Adam et Ève.

Quand un individu commence à suivre ces doctrines de démons, l’effet sur sa personnalité devient terrible. Elles peuvent le pousser au désespoir, au découragement et même au suicide. Combien de gens ont commis des crimes crapuleux en entendant soi-disant la voix de Dieu qui leur disait d’agir ainsi ? Heureusement que ces cas sont assez rares, de nos jours, car Dieu retient ces puissances infernales pour le moment. Mais il viendra un temps où Dieu permettra qu’elles soient déployées sur la terre entière pendant une courte période de temps. Il va falloir que l’homme réalise enfin que sans Dieu, il n’est rien, il est perdu. Les jugements de Dieu viennent de Son amour, car le seul but que Dieu a en tête est de sauver Sa création et non de l’anéantir. Mais tout comme nos premiers parents, les humains ont toujours préféré apprendre par l’expérience, la fameuse « science empirique », au lieu d’obéir à Dieu.

Si les jugements augmentent en intensité, c’est pour faire comprendre aux humains qu’il y a des pénalités attachées à la croissance continuelle de la méchanceté sur cette terre. Si Dieu a permis certaines catastrophes dans le passé, c’était pour réveiller le monde à la réalité, pour son propre bien. Le jugement a pour but de saisir subitement l’esprit des gens pour les ramener à Dieu au travers de la repentance. Voici cinq effets, voulus par Dieu, qu’un jugement doit produire sur l’être humain :

1. Une catastrophe nous effraie. C’est ce qu’elle est supposée faire. Elle doit capter notre entière attention, un peu comme un enfant qui vient de faire un cauchemar épouvantable et qui vient se blottir dans les bras de ses parents à la recherche de protection. Ces catastrophes devraient également nous inciter à nous rapprocher de notre Père céleste pour avoir Sa protection.

2. Quand on est victime d’un tremblement de terre, ou d’un ouragan, on réorganise soudainement les priorités de notre vie. Dans ces moments pénibles, on entend souvent les gens dire : « Je ne prendrai plus jamais ma vie à la légère. » Ou bien : « Je vais professer ce qui est vraiment important dans la vie. »  Les gens se mettent à réévaluer leurs priorités. Ces événements deviennent comme un mégaphone venant de Dieu pour atteindre l’oreille d’un monde entièrement sourd. Vous savez, il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.

3. Une catastrophe nous corrige. Elle nous force à faire face aux choses déplaisantes que nous n’aimons pas vivre, à découvrir que nous ne sommes pas parfaits et que tout n’ira pas toujours bien pour nous. Dans le réel, nous le savons, mais nous n’aimons pas nous le faire dire. Une épreuve peut détruire certaines de nos illusions farfelues pour nous ramener précipitamment à la réalité. Nous commençons à penser plus clairement, comme Dieu pense, et en toute liberté, à vouloir vivre selon Ses lois, et pas les nôtres.

4. Une grande épreuve nous humilie pour notre bien, car nous découvrons soudainement que nous ne sommes pas en charge. Nous ne sommes pas des petits dieux capables de tout contrôler dans notre vie. Nous découvrons nos faiblesses, nos folies ainsi que nos erreurs, alors que nous croyions toujours avoir raison. Nous commençons à ouvrir notre esprit et à dire bienvenue aux bons conseils des autres, mais surtout à rechercher la sagesse dans la Parole de Dieu.

5. Un jugement nous rassure quant à la présence de Dieu dans notre vie, et c’est très réconfortant. Allons voir cette belle prière du prophète Habacuc au chapitre 3, verset 2 : « Éternel, j’ai entendu ce que tu as fait entendre ; je suis saisi de crainte. Éternel ! dans le cours des années, fais revivre ton œuvre ; dans le cours des années fais-là connaître ! Dans ta colère souviens-toi d’avoir compassion ! » Nous apprenons, dans Sa Parole, que Dieu non plus n’aime pas les jugements. Il aimerait beaucoup mieux que le monde se tourne vers Lui, afin qu’il ne soit pas nécessaire d’exercer ces jugements. Ésaïe les appelle « son œuvre inconnue, et pour exécuter son travail, son travail inaccoutumé » comme on peut voir dans Ésaïe 28:21. Voilà pourquoi Dieu les fait aussi brefs que possible. Mais Il avertit amplement avant d’agir, Il est extrêmement patient et lent à la colère. Il rappelle avec force ce qui pourrait arriver, dans l’espoir que le monde porte attention à Ses Paroles. Il désire voir une transformation dans le cœur, avant que ces choses deviennent insupportables.

Tout ce que nous venons de voir nous prouve que nous avons un Dieu d’amour, lent à la colère et plein de miséricorde. Ne trouvez-vous pas étrange que les gens qui ne lisent pas la Bible soient les premiers à nous déclarer : « Le Dieu que j’adore est un Dieu d’amour qui n’enverrait jamais un jugement sur qui que ce soit ! » À ces gens, je dis que c’est par amour que Dieu juge. Il faut qu’Il juge afin d’éliminer le mal dans Sa création une fois pour toutes. Son seul et unique but est d’amener éventuellement sur cette terre la bénédiction universelle que Ses serviteurs ont toujours désirée tout au long de l’histoire humaine. Et ce livre de l’Apocalypse nous déclare avec certitude et sans l’ombre d’un doute, que Jésus, le seul qualifié pour ouvrir ces sceaux, va accomplir toute la volonté que Son Père a bien voulu nous dévoiler. C’est ainsi que le mal sera remplacé par le bien et les humains pourront enfin vivre dans un bonheur parfait pour l’éternité.




D.012 – Les anges de malheur

 

Apocalypse 8:1-13

Par Joseph Sakala

Jusqu’ici dans notre étude du livre de l’Apocalypse, nous avons vu Jésus dérouler lentement un parchemin pour nous dévoiler, un à un, ce qui était derrière chaque sceau qu’Il brisait. Étant l’Agneau de Dieu, Lui seul était digne de les ouvrir et ce, pour deux raisons. D’abord, Il a donné Sa vie afin de nous rendre le salut possible par Son sang versé. Dans l’Ancienne Alliance, le sang des animaux ne faisait que couvrir les péchés du peuple, tandis que, dans la Nouvelle Alliance, le sang de Jésus peut réellement effacer les péchés de celui qui donne sa vie à Christ. Deuxièmement, parce que, étant Dieu dans la chair, Il est aussi le seul capable d’apporter une solution à tous ces problèmes causés par les humains et qu’Il nous dévoile dans ce livre.

Nous avons aussi vu que le titre de ce parchemin est Le Mystère de Dieu. Si vous vous souvenez, au chapitre 10, au verset 7, Jésus nous annonce qu’au jour de la voix du septième ange, le dernier, quand il sonnera de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplira, comme Il l’avait annoncé à Ses serviteurs les prophètes. C’est alors que nous verrons exactement comment Dieu, l’Auteur de ce livre, établira une paix mondiale sur cette planète, car cette paix ne peut venir que par l’établissement de Son Royaume ici-bas.

Mais Dieu est déjà en train d’accomplir ce mystère depuis la création humaine, mais à l’état embryonnaire avec un petit groupe d’individus que Dieu a choisi individuellement jusqu’à présent et qu’Il appelle Ses prémices. Comment peut-on expliquer que nous puissions avoir la paix d’esprit au travers des épreuves qui nous arrivent à tous les jours, alors que la grande majorité des êtres humains vivent dans l’insécurité ? Parce que cette paix nous est divinement accordée par Sa grâce, par le pardon de nos péchés. Tandis qu’aux humains qui rejettent Sa grâce, la seule façon de les amener vers cette paix sera par la tribulation. Il va falloir que le monde réalise, un jour, que sa façon de solutionner les problèmes ne peut pas résulter en paix. La solution des hommes a toujours supporté la guerre, la misère et la souffrance. C’est ce que Jésus nous dévoile distinctement et d’une manière évidente dans cette troisième division de ce livre.

Nous avons déjà vu Jésus ouvrir six des sept sceaux nous divulguant plusieurs événements désastreux causés par la folie humaine. Nous avons également vu que tout ceci se passe durant un intervalle relativement bref d’à peine trois ans et demi, et pendant lequel les puissances occultes tenteront d’installer un Nouvel Ordre Mondial gouverné par eux. Une époque toutefois angoissante où plusieurs catastrophes se succèderont avec une telle intensité, que si Jésus Lui-même ne venait mettre fin à ce chamboulement épouvantable, aucun être humain n’y survivrait. Nous avons vu que cet Antichrist manipulateur va endormir le monde dans ce qui ressemblera à une paix, promise et assurée par lui, avec tous ses pactes politiques de non agression qu’il fera avec de nombreux pays. « Paix et sûreté ! » diront les gens, pendant une partie de cette période prophétique. Qu’est-ce que le monde pourra demander de plus ? Les temps se modifient, mais les mêmes tactiques diaboliques reviennent toujours.

Mais Paul nous avertit : « Car ils diront : Paix et sûreté ! Alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs surprennent la femme enceinte ; et ils n’échapperont point » (1 Thessaloniciens 5:3). Quand il contrôlera la situation politique, ce despote dévoilera son vrai caractère de dictateur sanguinaire. Le monde sera encore une autre fois précipité dans une guerre, mais cette fois elle sera globale. Et, comme dans toutes les guerres majeures de l’histoire, Jérusalem sera une fois de plus le point de mire. Ceux qui seront encore vivants durant cette période prophétique verront ce qu’un homme, possédé et dirigé par Satan lui-même, pourra faire quand Dieu enlève les restrictions lui permettant libre cours à toute sa méchanceté. Ce sera un intervalle unique dans l’histoire de l’humanité, et qui, grâce à Dieu, ne se reproduira plus jamais. Mais il sera gravé dans la mémoire humaine pour l’éternité.

Au chapitre 8, nous arrivons au septième sceau. Jésus l’ouvre et Jean nous dit, au verset 1 : « Quand l’Agneau eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure. 2Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et on leur donna sept trompettes. » Ce silence devrait nous rappeler une déclaration du prophète Habacuc : « Mais l’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa présence ! » (Habacuc 2:20). Ce silence vient contraster d’une façon dramatique avec tous ces cris de joie et ces louanges à Dieu et à Jésus que nous avons vus au chapitre 7, lancés dans cette vision par les martyrs qui étaient debout en robes blanches devant le trône de Jésus avec tous les anges.

Notez toutefois que ce sont exclusivement les ouvriers de la dernière heure que Jean voit dans cette partie de sa vision. Des martyrs qu’un des Anciens identifie ainsi : « Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes [à cause de leur martyre] dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:14). Dieu les place au même niveau que les martyrs d’Apocalypse 6:9-11 où on peut lire : « Et quand l’Agneau eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été mis à mort pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu [tout au long des siècles]. Et elles criaient à grande voix, en disant : Jusqu’à quand, ô Souverain, le saint et le véritable, ne jugeras-tu point, et ne vengeras-tu point notre sang sur ceux qui habitent sur la terre ? Et on leur donna à chacun des robes blanches, et on leur dit d’attendre encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères, qui devaient être mis à mort comme eux, fût accompli. » Ceux que nous venons de voir plus haut.

Or, soudainement, après tous ces chants de joie et de louanges, c’est le silence complet ! Un silence presque mystérieux, annonçant avec une anticipation intense que quelque chose d’exceptionnel doit arriver. Ce silence nous communique d’une façon extraordinaire la puissante autorité de Dieu. Tout l’univers doit attendre Son moindre geste royal. « Car c’est le jour de la vengeance de l’Éternel, l’année de la rétribution, pour faire droit à Sion » (Ésaïe 34:8). Et dans Ésaïe 63:4, Dieu déclare : « Car le jour de la vengeance est dans mon cœur, et l’année de mes rachetés est venue. » On ne peut pas faire autrement que de ressentir que Dieu va dès lors S’impliquer directement dans la condition mondiale pendant une année, pour en finir au plus vite avec ce Nouvel Ordre Mondial tenté par les hommes, mais devenu une catastrophe totale à peine deux ans et demi plus tard.

Finalement, au bout de cette demi-heure, ce geste royal se manifeste par sept anges puissants qui reçoivent chacun une trompette. Ce sont des anges très impressionnants, ayant autorité de se tenir debout devant le trône de Dieu. Ceci nous rappelle l’histoire de l’ange qui est venu annoncer à Joseph que Marie donnerait naissance à Jésus. Dans Luc 1:19, il s’identifie ainsi : « Je suis Gabriel, qui assiste devant Dieu. » On ne peut être absolument véridique, mais il y a une forte possibilité que ces sept anges soient des archanges qui reçoivent ici une responsabilité très importante. L’archange Michaël, qu’on peut voir en action dans le livre de Daniel, est certainement de leur nombre.

Dans le livre apocryphe d’Énoch, l’auteur nous donne les noms de ces sept anges. Ce livre, je vous le rappelle, ne fait pas partie du canon de la Bible (et avec raison), mais je vais vous citer leurs noms, comme ça, tout bonnement, pour ce que ça vaut. Et, quand vous les citerez à vos amis, on vous dira très instruits dans les Écritures… ! Alors, les voici : Uriel, Raphaël, Raguel, Michaël, Sarachiel, Gabriel et Phanuel. Vous noterez que chaque nom finit par « el », un diminutif de « Elohim » ce qui les identifie comme étant des anges de Dieu, très puissants.

Mais avant de sonner de leur trompette, nous voyons un autre événement dramatique enregistré au verset 3 : « Et il vint un autre ange qui se tint près de l’autel, ayant un encensoir d’or, et on lui donna beaucoup de parfums pour les offrir, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or, qui est devant le trône. 4Et la fumée des parfums, avec la prière des saints, monta de la main de l’ange, devant Dieu. » Plusieurs érudits du livre de l’Apocalypse identifient cet ange comme étant Jésus Lui-même. Pour quelle raison ? C’est que, dans l’Ancien Testament, si vous vous souvenez, quand les enfants d’Israël marchaient dans le désert, l’ange de l’Éternel les précédait. La nuit, il était dans la colonne de feu pour les réchauffer ; durant le jour, il était dans la nuée pour les protéger contre la chaleur du soleil. Ces gens croient que c’était Jésus avant Son incarnation dans la chair humaine qui conduisait Son peuple physique vers la Terre Promise.

Puisque, dans le Nouveau Testament, il est question de « l’Israël de Dieu », Son peuple spirituel, il serait fort sensé que Jésus assume, une fois de plus, un rôle d’Ange sacrificateur de l’Éternel offrant les prières de Ses serviteurs sur l’autel de Dieu. Au chapitre 1 de l’Apocalypse, nous avons vu que Jésus nous est présenté comme notre Grand Sacrificateur S’occupant de Son peuple. On peut aussi voir la même chose dans Hébreux 3:1, où Jésus est appelé le Souverain Sacrificateur de la foi que nous professons. Dans Hébreux 7:3, Paul nous donne une description de Jésus en parlant de Melchisédech, qui veut dire « Roi de justice », et il nous déclare que ce Roi de paix, qui est aussi un type de Jésus, « a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours. » Il était donc une préfigure de Christ en tant que Souverain Sacrificateur, même avant son incarnation dans la chair.

Dans Romains 8:34, Paul nous dit que « Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » en tant que notre Grand Sacrificateur. C’est exactement ce que cet ange sacrificateur fait dans Apocalypse 8:3-4. Il a un encensoir en or et on lui donne beaucoup de parfums, c’est-à-dire, de l’encens aux multiples arômes pour les offrir avec les prières des saints sur cet autel en or devant le trône de Dieu. Cette scène nous décrit d’une façon magistrale l’importance que Dieu accorde aux prières de Ses enfants.

Avez-vous parfois le sentiment que Dieu n’entend pas vos prières parce qu’elles ne sont pas immédiatement exaucées ? Détrompez-vous. D’après ces versets, les prières des Saints, surtout celles que vous faites pour les autres, sont comme un parfum agréable aux narines de Dieu. Elles sont un délice pour Lui, car elles Lui rappellent le caractère même de Jésus qui S’est donné, Lui aussi, en sacrifice pour payer la rançon de nos péchés ainsi que ceux des autres.

Mais chaque action amène une réaction, et c’est ce que nous voyons au verset 5 : « Ensuite, l’ange prit l’encensoir et le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre ; et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. » Donc, si l’encens mêlé aux prières des saints est un symbole demandant à Dieu d’agir, alors remplir ce même encensoir du feu de l’autel pour le jeter sur la terre est certainement le symbole d’une réponse à leurs prières de hâter l’avènement de Jésus pour établir Son gouvernement de paix ici bas. Vous souvenez-vous d’Apocalypse 4:5 où Jean, dans sa vision, voit ce qui se passe au ciel : « Et du trône sortaient des éclairs, des tonnerres et des voix » ?Ici, dans Apocalypse 8:5, nous voyons la même chose, mais avec un tremblement de terre ajouté.

Cela nous indique clairement que nous approchons de la fin du règne des hommes sous l’influence de Satan, et le commencement du grand nettoyage, en préparation de l’établissement du Royaume de Dieu sur terre. Allons voir au chapitre 11, verset 15, alors que le septième ange sonne de cette dernière trompette ; nous voyons que « les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ » et, dans la deuxième partie du verset 19, on voit encore « des éclairs, et des voix, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et une grosse grêle » ajoutée cette fois. Quand Dieu réagit, la punition augmente toujours en intensité. Dans le chapitre 11 où nous sommes présentement, le parchemin, ici, est complètement déroulé et cette septième trompette nous annonce les sept derniers fléaux de Dieu.

Il y a une prière que le peuple de Dieu Lui a toujours adressée, mais qui, à date, n’a jamais été exaucée. Noé l’a certainement prononcée. Abraham aussi, alors qu’en esprit, il contemplait la Cité Sainte. David l’a sûrement prononcée, probablement à maintes reprises. Dans le Nouveau Testament, les apôtres l’ont enseignée, parce qu’elle leur avait été enseignée par Jésus-Christ Lui-même. Quelle est cette  prière ? « Que Ton règne vienne et que Ta volonté, cher Père, se fasse sur cette terre comme elle se fait au ciel ! » On voit cela dans Matthieu 6:10. À la fin des jugements qui sont décrits dans ce livre, nous allons voir cette prière enfin exaucée.

Revenons présentement au septième sceau du chapitre 8. Nous sommes pleinement dans la tribulation, ici. Jésus nous a dit que la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent et qu’il n’y en aura jamais une autre pareille à celle-là. Nous sommes alors rendus au stade où, si ces jours n’étaient pas abrégés, personne ne pourrait survivre. C’est ce que nous voyons dans Matthieu 24:21-22. Au chapitre 8 de l’Apocalypse, en réponse aux prières des saints, durant tous les siècles, Dieu intervient maintenant Lui-même pour abréger ces jours. Verset 6 : « Alors les sept anges, qui avaient les sept trompettes, se préparèrent à sonner des trompettes. » Je dois vous avouer ici que nous arrivons maintenant à la partie la plus difficile à interpréter de ce livre. Voici pourquoi.

Les théologiens eux-mêmes ont de la difficulté à s’accorder à savoir si chaque jugement, décrit ici, reflète une chose littérale et physique, selon le sens strict des mots, ou si ces jugements sont symboliques et la représentation de quelque chose d’encore pire. Certains croient que ce pourrait carrément être les deux : littéral et symbolique. Dieu travaille souvent de cette façon. Il utilise l’image de quelque chose de littéral pour révéler autre chose. C’est ce que nous avons vu concernant les 144 000 dans le message précédent, si vous vous souvenez, qui signifient quelque chose de complètement différent des 144 000 Juifs littéraux. Dieu, pour nous décrire un événement invisible, va utiliser la description d’un événement physique. Dans NOTRE étude de cette prophétie, nous allons donc nous concentrer sur les deux aspects de chacun de ces jugements. Et, en passant, seuls ceux qui seront encore vivants à ce moment-là, sauront si les deux aspects devaient vraiment s’appliquer ou non. Parce que la connaissance des serviteurs de Dieu va encore augmenter.

Nous savons, par exemple, que le soleil est une étoile brillante qui réchauffe notre terre et ses habitants. Il fait fonctionner le reste du système solaire avec les autres planètes et leurs lunes. Mais le soleil est aussi utilisé, dans les Écritures, comme un symbole de justice et de vérité. Dans Malachie 4:2, le prophète nous parle de l’avènement de Jésus, et Celui-ci est appelé le « soleil de la justice ». Le feu est une chose littérale ; on peut se brûler et s’occasionner des plaies atroces par le feu. Mais le feu est aussi utilisé dans les Saintes Écritures comme un symbole de tourment et de jugement. Dans le livre de Joël, au premier chapitre, le prophète nous décrit avec une grande précision une invasion de sauterelles venues pour manger toute la verdure. Mais sa prophétie devient subitement la description d’une invasion de l’armée puissante de Babylone sur le territoire d’Israël.

Tout au long de son histoire, la nation d’Israël utilisait des trompettes pour annoncer, soit une fête, un malheur, la guerre, et même la chute des murs de Jéricho. Dieu de même utilise sept trompettes pour nous  annoncer sept jugements sévères. Sachez, chers amis, que les jugements n’ont rien de nouveau dans l’histoire. Occasionnellement, quand les humains outrepassent certaines limites morales, Dieu peut décréter qu’une catastrophe frappe subitement pour secouer le monde afin de le ramener à la réalité.

Le sida en est un exemple parfait, de ces catastrophes. Quand cette maladie affreuse est apparue pour la première fois, plusieurs l’ont qualifié de jugement venant directement de Dieu sur l’humanité pécheresse. Nous avons appris, par la suite, que ce virus fut développé dans un laboratoire de Chicago, pour contrôler et même anéantir une partie de la population non désirée par ceux qui veulent établir le Nouvel Ordre Mondial. Présentement, aux Etats-Unis, en 2009, parmi ceux qui souffrent du sida, 49 % sont de race noire. Les noirs sont-ils plus pécheurs que les autres races ou sont-ils devenus trop encombrants ? Croyez-vous aux coïncidences ?

Il serait bienveillant cependant de faire la distinction entre les fléaux que Dieu amènera éventuellement sur cette Terre, et les fléaux que l’homme, par sa méchanceté et sa convoitise, pour ne pas dire sa bêtise, fait subir à ses semblables. Le virus du Sida aurait été créé intentionnellement et soigneusement déversé au sein de la masse des singes verts en Afrique pour en camoufler la provenance. C’est un fléau artificiel, créé dans un but spécifique pour réduire la population gênante de la terre devenue trop incommodante. Il existe des puissances occultes qui se sont donné comme objectif de réduire la population du globe au quart de son nombre actuel. Cette diminution serait pour ces gens le chiffre plus adéquat pour mieux implanter et contrôler efficacement leur Nouvel Ordre Mondial.

Combien d’autres fléaux ont été ainsi créés, et sont gardés en provision ? Cela demeure un éminent secret très bien voilé pour le moment au commun des mortels. Ces différents virus sont cependant disponibles pour être utilisés, si nécessaire, au moment propice afin d’accomplir leur plan satanique. Rappelons-nous toujours que le but principal de Satan est de détruire complètement l’humanité. Ces virus sont une conséquence directe de la méchanceté de certains hommes, un ressentiment bien exploité par Satan. Elle est néanmoins permise par Dieu, pour que l’homme apprenne de ses bêtises, même si, pour le moment, ces fléaux ne sont pas décrétés par Dieu. Mais Satan possède d’autres outils de destruction, beaucoup plus subtils mais aussi efficaces.

Prenons la drogue comme autre exemple. Les multiples drogues sont devenues un véritable fléau chez les jeunes dans les écoles, ainsi que dans le milieu du travail. Pourtant, ce n’est pas un secret que la drogue détruit les cellules du cerveau et peut rendre l’humain pire qu’une bête. Les actes de cruauté horrible, sous l’effet de la drogue, sont devenus monnaie courante de nos jours. Lisez les journaux et écoutez les nouvelles, et vous serez convaincus. Mais que nous enseigne ce fléau ? Du côté littéral, il est physiquement dangereux. Personne n’a de doute là-dessus. Mais la drogue est un outil précieux pour Satan, car symboliquement ou spirituellement parlant, la drogue peut facilement créer un terrible danger de complaisance dans la personnalité de l’usager. Elle détruit d’abord son esprit. Il y a une philosophie qui circule (et très bien acceptée dans les médias) qu’un peu de drogue améliore la performance au travail. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu cela. Censément, elle stimulerait la créativité chez l’individu, et pourrait même améliorer sa performance sexuelle. On s’assure cependant de ne jamais mentionner les effets néfastes de la drogue.

Leurs astuces ne se terminent pas là. On pourrait souligner le Viagra, pilule miracle pour régler le problème érectile chez certains hommes. Ce médicament merveilleux, fabriqué par des apprentis sorciers, a littéralement révolutionné la performance sexuelle d’un bon nombre de ceux qui croyaient terminé cet aspect de leur vie amoureuse. On commence à peine à en découvrir les inconvénients néfastes pour la santé, sans parler des effets pervers. Combien ont succombé à des arrêts cardiaques provoqués par cette pilule miracle ? Quelles autres conséquences néfastes surgiront en surface, dans les années à venir, par une utilisation prolongée ? Personne n’ose le prédire. Une chose est certaine : tout médicament, fabriqué à même des substances chimiques produit des effets secondaires chez l’utilisateur, et que le corps médical est toujours prêt à tenter de rectifier avec un autre médicament issu d’un autre produit chimique. On n’introduit pas un corps étranger dans l’organisme sans qu’il n’y ait des conséquences parfois très graves.

Pour revenir à la drogue, c’est ainsi qu’on endort l’esprit des gens. L’utilisateur devient, avec le temps, de plus en plus centré sur lui-même, insensible aux besoins des autres, même de sa famille.  Trop souvent, le drogué devient complètement inconscient, voire indifférent, à ce qui se passe autour de lui. Nous vivons dans une génération de plus en plus axée sur le soi, chacun vivant dans sa petite coquille et dangereusement décroché de la réalité. Le chemin se prépare donc lentement, mais sûrement, pour ce grand séducteur. Au début, l’Antichrist va nourrir les ambitions égoïstes des gens en les endormant dans la croyance qu’il y aura une grande prospérité, grâce à une paix et une sécurité durable de par le monde. À cause de leur indifférence, les gens perdront tranquillement contact avec la réalité, sans se préoccuper de ce qui se passera réellement devant leurs yeux.

Vous savez, les temps changent, mais le monde demeure toujours pareil. Jésus n’a-t-Il pas dit aux pharisiens qu’ils savaient discerner quelle température il ferait, simplement en regardant l’aspect du ciel, mais ils étaient complètement ignorants à reconnaître Celui qui leur parlait ? Pourtant ces hommes instruits connaissaient les Écritures sur l’avènement du Messie. Ces pharisiens ne se droguaient pas. Satan a utilisé une autre technique avec eux. Ils se sont fixés sur la façon que le Messie devait venir, avec puissance et une grande gloire. Mais Jésus n’est pas venu de cette manière. Jésus est venu en toute humilité : « Il n’avait ni beauté ni éclat qui nous le fasse regarder, ni apparence qui nous le fasse désirer. Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme  devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Ésaïe 53:2-3).

Alors, les pharisiens L’ont complètement ignoré et rejeté. C’est avec cette sorte de simplicité que Satan les a eus. Aujourd’hui encore, les descendants « spirituels » des pharisiens – ils sont nombreux et se retrouvent dans une multitude d’organismes secrets – sont encore à attendre un messie humain qui va venir régner sur la Terre, à la tête du gouvernement unique du Nouvel Ordre Mondial. C’est ainsi qu’une vision satanique mensongère peut facilement se perpétuer pendant des siècles, voire même des millénaires. Voici ce qui arrive quand l’esprit humain orgueilleux se ferme à la vérité biblique, afin de ne poursuivre que sa volonté.

Les gens concentrés sur eux-mêmes deviennent des proies faciles pour les différentes sectes à saveur religieuse et ésotérique, qui ne leur promettent que du plaisir et des sensations fortes. Prenez le temps de noter comment, depuis une dizaine d’années, la télévision, les pièces de théâtre, les films au cinéma et les jeux vidéos sont axés de plus en plus sur l’excitation du spectateur pour l’orienter à se nourrir de ce qu’on veut bien lui donner comme amusement. Quand l’esprit s’intéresse aux peccadilles, l’individu devient lentement obscurci face aux événements majeurs importants. Lorsqu’une personne n’a plus de retenue, elle perd cette immunité morale lui permettant de combattre le mal, parce qu’elle ne le voit plus. Dans son esprit, le bien et le mal se mélangent tellement, que l’individu ne sait plus comment faire la distinction.

Dans Éphésiens 5:15, regardons ce que Paul déclare à des gens convertis: « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection [i.e., avec prudence], non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; 16Rachetez le temps [i.e., mettez sagement en valeur chaque opportunité qui se présente à vous] ; car les jours sont mauvais. 17C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » Les mots clés ici sont : « Quelle est la volonté du Seigneur ! » Entre vous et moi, est-ce cela que le monde en général veut entendre prêcher : quelle est la volonté du Seigneur ? Pour conserver leurs brebis, les religions ont adopté tellement de compromis dans leur pédagogie que le pauvre chrétien qui n’étudie pas sa Bible régulièrement et se fie simplement aux enseignements reçus dans les assemblées sans tout vérifier, peut aisément se laisser leurrer par une philosophie d’homme au détriment de la vérité divine.

Regardons le fléau de l’avortement, ce meurtre collectif d’enfants que l’on conçoit, mais à qui l’on refuse le droit de naître. Est-ce cela, la volonté du Seigneur ? Je suis entièrement capable de comprendre quand une dame me dit : « Je suis libre de décider ce que je ferai avec mon corps ! » D’accord. C’est entre elle et Dieu. Et avec son mari si elle en a un. Si elle ne veut pas d’enfant, soit ! Ce ne sont pas les contraceptifs qui manquent, il s’en vend partout. Mais décider d’avorter une fois enceinte, sous prétexte qu’elle possède aussi cette liberté, c’est autre chose ! Car cet enfant en elle n’est pas elle ! C’est un autre être vivant qui se développe dans son sein ! La femme n’a pas créé cet enfant, elle n’en est que la mère porteuse. Et pour Dieu, qui a créé la femme pour accomplir ce merveilleux travail, cet enfant est aussi vivant après trois semaines de conception qu’à l’âge de trois ans ! Donc, aux yeux de Dieu l’avortement est un meurtre, peu importe les lois d’un pays permettant l’avortement.

Nous voyons ici le côté littéral de l’avortement. Mais quel est son côté symbolique et sa conséquence ? Vous avez ici des individus, pas du tout différents aux yeux de Dieu de ceux des temps anciens qui lançaient leurs petits enfants dans le feu pour satisfaire le dieu Moloch ! C’était un acte purement égoïste perpétré par des gens centrés sur eux-mêmes, et consentant à faire la volonté de celui qui les inspirait à détruire leurs enfants. Et on appelait cela des pratiques religieuses. Mais nous sommes en 2009, allez-vous me dire, et nous avons beaucoup évolué ! Pas tant que ça. Vraiment pas tant que ça. Au lieu de lancer les petits enfants dans le feu durant les rites païens, on les avorte simplement avant qu’ils naissent. Seules les diverses méthodes utilisées sous le coup de l’inspiration ont changé.

Avec tout ceci en tête, commençons maintenant avec la première trompette. Apocalypse 8:7 : « Et le premier ange sonna, et il y eut une grêle et du feu mêlés de sang, qui tombèrent sur la terre ; et la troisième partie des arbres fut brûlée, et toute l’herbe verte fut brûlée. » Cet événement ressemble un petit peu à la septième plaie qui s’est abattue sur l’Égypte du temps de Moïse. Regardons ce qui s’est passé dans Exode 9:23-25 : « Moïse étendit donc sa verge vers les cieux, et l’Éternel fit tonner et grêler, et le feu se promenait sur la terre. Et l’Éternel fit pleuvoir de la grêle sur le pays d’Égypte. Et il y eut de la grêle, et un feu continu au milieu de la grêle, qui était si prodigieuse, qu’il n’y en avait point eu de semblable dans tout le pays d’Égypte, depuis qu’il était devenu une nation. Et la grêle frappa dans tout le pays d’Égypte tout ce qui était aux champs, depuis les hommes jusqu’aux bêtes. La grêle frappa aussi toutes les herbes des champs et brisa tous les arbres des champs. »

Là, nous voyons qu’une grêle accompagnée de feu se promenait sur la terre. Tandis qu’ici, dans l’Apocalypse, ces deux éléments sont aussi mêlés de sang ! Ceci n’est pas un phénomène nouveau. Les hommes de science ont enregistré des documents sur des « pluies rouges » par le passé. Ils ne peuvent pas les expliquer, sauf qu’elles ont laissé des mares rouges comme du sang après leur passage. On peut donc se demander si c’est réellement du sang dont il est question ici. Si oui, qu’arrivera-t-il aux serviteurs de Dieu lors de cette catastrophe ? La Bible nous dit qu’en Égypte : « Le pays de Gossen, où étaient les enfants d’Israël, fut le seul où il n’y eut point de grêle » (Exode 9:26). Dieu pourra-t-il encore une fois protéger Son peuple contre les ravages de cette première trompette ? Ceux qui ont la foi connaissent déjà la réponse à cette question.

Cette première trompette annonce la même sorte de plaie qu’en Égypte, mais qui causera énormément plus de destruction à cause de l’étendue du territoire frappé. Vous remarquerez également que ces quatre premières trompettes frapperont la création physique. On dirait que Dieu voudra absolument punir les humains pour toute leur destruction de l’environnement. Lors de la création des humains, Dieu avait tout préparé pour leur confort. « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Les humains ont cependant toujours fait le contraire de cette instruction. C’est comme si Dieu leur disait : « Vous voulez une terre détruite, alors vous l’aurez. » Il semblerait que c’est la seule chose que les hommes paraissent comprendre. Mais cette destruction n’est pas seulement littérale, elle est aussi symbolique. Elle nous enseigne quelque chose qui est complètement invisible aux yeux des gens.

Nous avons vu que, dans les Écritures, Dieu utilise parfois la terre comme symbole d’Israël. Israël devait être un exemple à suivre, ainsi qu’un modèle de stabilité pour les nations païennes des alentours. L’est-il, un modèle de stabilité, à l’heure actuelle ? Répondez vous-mêmes. Est-ce que l’Israël moderne serait les Israélites des Saintes Écritures ? Considérons d’abord un fait : Au moins 92 pour cent de ceux qui composent la masse mondiale des Juifs présentement ne sont pas des descendants de Juda, ni d’Héber, ni d’Abraham, ni même de Sem, le fils de Noé. Ils descendent d’Ashkénaz, le fils de Japhet. Leur identification « judaïque » est une usurpation séculaire. Les seuls descendants légitimes de Juda connus actuellement sont cantonnés en Éthiopie et sont surnommés les Karaïtes. Ils sont les seuls à rejeter en bloc le Talmud et la Kabbale, et à ne s’en tenir qu’à la Torah de Dieu. On les méprise d’ailleurs pour cela dans le monde juif.

Ce qui apparaît évident ici, c’est qu’en Israël moderne et dans le christianisme moderne, comme nous le voyons présentement, il s’agit du même Israël que celui décrit dans Ézéchiel 16, où le peuple de Dieu a fini par se prostituer avec les autres nations en empruntant leurs multiples rites païens. Ce chapitre 16 d’Ézéchiel couvre toute la prostitution d’Israël au fil des siècles jusqu’à aujourd’hui. Elle s’est transformée, avec le temps, en Babylone la Grande, mère des impudicités, en s’emparant éventuellement du christianisme institutionnalisé, tant catholique que protestant. Dans Ézéchiel 34, où il est question des « Pasteurs d’Israël » au temps de la fin, Dieu leur dit qu’Il va enlever SES brebis d’entre leurs mains. On peut donc déduire que les églises vont subir bientôt une onde divine de départs de gens convertis ! N’oublions jamais que les églises « chrétiennes » actuelles, présentement sous le joug du mouvement œcuménique, constituent l’avant-garde de la Grande Prostituée des derniers temps.

Il y a un parallèle qui nous saute soudainement aux yeux. Après la mort des premiers apôtres, l’Église fut envahie par de faux chrétiens qui finirent par jeter le Corps de Christ (les vrais disciples) hors des « assemblées officielles ». Jude, le frère de Jésus, n’a pas hésité à écrire ceci aux congrégations infectées : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 5). Ces impies ont créé un christianisme en dehors de l’Église de Christ, et où se prêche un autre évangile, au nom de Christ. Un évangile dépouillant Jésus de Sa divinité pour en faire un simple homme charismatique rempli du Saint-Esprit.

Cette invasion satanique des congrégations avait débuté même du vivant des apôtres, et Paul a été obligé de mettre les Corinthiens en garde contre ces envahisseurs qui polluaient déjà l’Église de Corinthe. Dans sa deuxième lettre à cette congrégation, Paul leur dit : « Car s’il venait quelqu’un qui vous prêchait un autre Jésus que celui que NOUS vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:4). Les ravages de ces impies qui prêchaient la non divinité de Jésus se faisaient déjà sentir dans cette congrégation dès les débuts de l’Église. On tentait de faire passer Jésus pour un simple homme doté de beaucoup d’Esprit, mais pas Dieu dans la chair.

L’apôtre Paul ne s’est pas gêné pour dénoncer ces envahisseurs qui polluaient la vérité en leur déclarant : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). De même aussi de faux Israélites (les Khazars) se sont emparé du judaïsme pour en évincer les vrais descendants physiques d’Israël et créer un monde juif en dehors d’Israël physique ! Donc, tant dans le domaine physique que dans le domaine spirituel, tout n’est qu’illusion satanique ! Quand on parle d’un plan machiavélique, c’en est tout un… Lorsque Jésus parle de faux Juifs (Apocalypse 2:9 ; 3:9), il est fort possible que cela s’appliquerait également sur les deux plans, soit en même temps ou indépendamment.

Donc, pour en revenir à la trompette, elle pourrait alors symboliser un jugement contre Israël, spirituellement pollué (la terre), contre ses grands leaders religieux (les arbres), et contre ses habitants (l’herbe). Plusieurs prophètes de l’Ancien Testament ont voulu attirer notre attention sur cette époque où Dieu, dans les temps de la fin, va juger Israël pour L’avoir abandonné au profit d’un autre dieu. Dans Sophonie 1:12 : « Et il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem, et que je châtierai ces hommes qui se figent sur leurs lies [pas leurs lits, leurs lies, i.e., ceux qui s’enivrent de vin], et qui disent dans leur cœur : l’Éternel ne fait ni bien ni mal. »

Lisez également les versets 14 à 18 pour vous assurer qu’on parle bien ici des temps de la fin. Sophonie déclare ceci : « Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche, et vient en toute hâte. La voix du jour de l’Éternel retentit ; là l’homme vaillant lui-même pousse des cris amers. C’est un jour de colère que ce jour-là ; un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ruine et de désolation, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour de trompettes et d’alarmes contre les villes fortes et contre les hautes tours. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Éternel. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent, ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la colère de l’Éternel ; et par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car c’est d’une entière destruction, c’est d’une ruine soudaine qu’il frappera tous les habitants de la terre. »

Une telle catastrophe de grêle et de feu mêlé de sang pourrait facilement frapper le tiers de la population dans le pays d’Israël. Comme nous dit si bien le prophète Jérémie : « Hélas ! c’est que cette journée est grande, et qu’il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps de détresse pour Jacob ! Pourtant il en sera délivré » (Jérémie 30:7). Mais ce sera vraiment un temps d’angoisse pour Jacob. Vous noterez que, tout au long de l’histoire de la nation d’Israël, Dieu ne les a jamais puni pour leur manque d’amour entre eux, ou pour leur violence envers d’autres, mais toujours quand ils se prostituaient avec les nations païennes sous l’emprise de Satan. C’est leur péché spirituel consistant à rejeter leur Dieu qui les amena toujours en captivité.

Revenons dans Apocalypse 8:8. « Et le second ange sonna de la trompette, et je vis comme une grande montagne tout en feu fut jetée dans la mer ; et la troisième partie de la mer fut changée en sang. 9Et la troisième partie des créatures qui étaient dans la mer, et qui avaient vie, mourut ; et la troisième partie des navires périt. » La première trompette attaque la terre, tandis que celle-ci s’en prend à la mer. Notez le singulier : pas les mers, la mer. Singulier. Cette grande montagne embrasée par le feu pourrait représenter plusieurs choses. Ce pourrait être une éruption volcanique qui déverserait sa lave destructrice dans la mer. Par exemple, le mont Etna, en Sicile, qui, d’après certains experts, tout récemment, serait prêt à faire éruption à n’importe quel moment. Certains érudits de la Bible croient que la mer dont il est question ici serait la mer Méditerranée. Ce sont des évaluations qui ont beaucoup de sens. Ce pourrait aussi être une grosse météorite qui tomberait du ciel dans cette mer. De toute façon, le tiers de la mer deviendra rouge comme le sang.

Il y a un événement qui se produit à l’occasion, dans la mer des Caraïbes et dont on n’entend pas souvent parler. C’est un minuscule organisme marin de couleur rouge qui se met subitement à se multiplier très rapidement pour des raisons encore inconnues des savants. Et ces scientifiques découvrent soudainement une grande surface de cette mer devenue rouge. Ils appellent cette manifestation « la marée rouge ». Je suis certain que quelques-uns de vous ont déjà entendu parler de ce phénomène qui demeure continuellement un mystère pour les hommes de science.

Le fléau de cette deuxième trompette tuera le tiers de tout ce qui vit dans la mer et l’impact de cette météorite, si c’en est une, pourrait être assez gros pour causer des vagues tellement hautes que le tiers des navires se briserait en mer et coulerait. Imaginez un instant les conséquences économiques d’un tel désastre sur le commerce maritime mondial. Ceci toutefois est une description littérale de cette grande catastrophe. Mais analysons aussi son côté symbolique.

Le symbole d’une grande montagne embrasée est aussi celui d’un gouvernement qui est en pleine révolution. Jérémie nous décrit Babylone comme étant une telle montagne. Allons voir dans Jérémie 51:24 ce qui est écrit : « Mais je rendrai à Babylone et à tous les habitants de la Chaldée, sous vos yeux, tous les maux qu’ils ont faits dans Sion, dit l’Éternel. 25Voici, je viens à toi, dit l’Éternel, montagne de destruction, qui détruisait toute la terre ! J’étendrai aussi ma main sur toi, et je te roulerai du haut des rochers, et je ferai de toi une montagne embrasée. » La mer, comme nous avons vu, symbolise aussi les nations païennes. Dans les derniers temps, cette montagne embrasée pourrait être cette puissance occulte qui, depuis plusieurs siècles prépare sa domination pour nous imposer un Nouvel Ordre Mondial sur la terre entière.

Attention, ici, le Nouvel Ordre Mondial ne sera pas un « Saint empire romain » ressuscité, tel que prêché depuis longtemps par plusieurs religions. Il s’agit carrément de la prise du pouvoir officiel et mondial par l’Empire juif, qui contrôle déjà tous les aspects de l’économie. L’interprétation des symboles reliés à la grande Babylone que nous employions antérieurement comme des signaux identifiant clairement la résurgence du Saint Empire romain sous la gouverne du Vatican ne tient plus la route. Le concept du « Saint Empire romain » fut créé pour être infiltré dans la théologie protestante et évangélique par les mêmes individus qui ont inventé le catholicisme, et ce afin de cacher l’émergence de l’extrême puissance financière des Juifs à la fin des temps.

Saviez-vous que le Sanhédrin juif est composé de 70 « sages » dont 10 sont à leur tête et les dirigent dans le but de coordonner la puissance mondiale juive et ce, depuis des millénaires ? Loin d’être disparu, ce sanhédrin est plus actif que jamais et plus puissant que les rois, les présidents et les premiers ministres de la terre. Il est donc tout à fait cohérent de croire que ces dix « sages » seraient les « dix rois » ou « dix cornes » de la Bête. « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête [militaire], pour une heure. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête » (Apocalypse 17:12-13). Comme par le passé ces 10 leaders religieux seront là pour influencer la bête militaire afin de mieux implanter leur Nouvel Ordre Mondial.

Selon la tradition talmudique, ce sont ces dix hommes qui nommeront le « messie » (l’Antichrist) quand ils jugeront que tous les éléments seront en place pour installer le Nouvel Ordre Mondial avec tout ce qu’il implique. Ainsi, l’Antichrist et son sanhédrin tenteront, avec leurs armées et leur main mise sur le pouvoir militaire, financier et économique, de conquérir toutes les nations de la terre qui seront sûrement en désaccord avec leur domination. Néanmoins elles ne seront pas toutes détruites, seulement le tiers. Notez que c’est toujours Dieu qui établit les limites, même dans ces moments extrêmement difficiles.

Apocalypse 8:10 : « Et le troisième ange sonna de la trompette, et il tomba du ciel une grande étoile, ardente comme un flambeau, et elle tomba sur la troisième partie des fleuves, et sur les sources des eaux. 11Et le nom de l’étoile était Absinthe ; et la troisième partie des eaux fut changée en absinthe ; un grand nombre d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères. » Cette grande étoile ardente pourrait fort bien être une grosse météorite, comme celle qu’on a vu, si vous vous rappelez, dans le film Armageddon ou Bruce Willis, heureusement, réussit à « sauver l’humanité ».

Mais d’après ce récit biblique, cette grosse comète, ou météorite, se séparera en entrant dans l’atmosphère terrestre. Et au lieu de frapper un seul endroit, ses morceaux se disperseront sur le tiers des rivières qui deviendront empoisonnées par les déchets radioactifs de cette comète. Ceux qui boiront cette eau mourront. Nous avons vécu un avant-goût d’une telle catastrophe, le 26 avril 1986, avec l’explosion d’un réacteur nucléaire à Tchernobyl. Quelque quinze mille ouvriers exposés aux radiations élevées sont morts en très peu de temps, et cinquante mille autres sont devenus invalides. Aujourd’hui, la plupart de ces handicapés sont âgés entre quarante-huit et cinquante-huit ans seulement. Était-ce un avertissement de Dieu aux hommes, au travers même d’une catastrophe causée par des erreurs humaines ? Saviez-vous que Tchernobyl, en russe, veut dire être « amer » ? Une coïncidence… ?

Mais n’oublions pas le côté symbolique aussi. Si la mer représente les nations païennes, les rivières symboliseraient des masses de populations toutes orientées dans une même direction, ou, si vous voulez, en accord avec le système, un peu comme une rivière qui coule toujours vers la mer. Une source d’eau symbolise une source de leadership, soit moral, politique ou philosophique. Une étoile, dans les Écritures, est utilisée, à l’occasion, comme le symbole d’un leader éminent. On utilise souvent cette expression pour décrire la popularité soudaine de quelqu’un en lui collant le qualificatif « d’étoile montante ». Mais cette étoile qui tombe symboliserait un personnage éminent qui renverse soudainement sa politique antérieure, donc, dans ce sens, il tombe dans l’estime de la population. Et cette action peut enrager le peuple. Ceux qui étaient amis par des alliances se tournent souvent les uns contre les autres. En politique, ces choses arrivent souvent, car une étoile montante peut descendre vite, très vite. Nous allons y revenir avec plus de détails, lors du règne de cette Bête qui monte de la mer, plus loin dans ce livre.

Apocalypse 8:12 : « Ensuite le quatrième ange sonna de la trompette ; et la troisième partie du soleil fut frappée, ainsi que la troisième partie de la lune, et la troisième partie des étoiles, de sorte que la troisième partie en fut obscurcie, et que la troisième partie du jour perdit sa lumière, et la nuit de même. » Allons voir une déclaration de Jésus à Ses disciples dans Luc 21:25 : « Et il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles ; et sur la terre, les peuples seront dans la consternation et ne sachant que devenir, la mer et les flots faisant un grand bruit. 26Les hommes seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui surviendront dans le monde ; car les puissances des cieux seront ébranlées. » Jésus nous donne une description de cette quatrième trompette. Il nous décrit le moment où le soleil, la lune et les étoiles perdront le tiers de leur brillance. Mais dans cette description physique, se cache un côté symbolique de cet événement.

Mais dans cette description physique, se cache un côté symbolique de cet événement. Nous verrons, dans notre message sur le 12e chapitre d’Apocalypse, que le soleil, la lune et les étoiles symbolisent l’Israël physique. Nous pouvons donc établir avec assurance ici, dans Apocalypse 8:12, qu’il est question de l’Israël moderne actuel des temps de la fin, un Israël complètement dénaturé, c’est-à-dire, la juiverie internationale.

Le plus haut poste, tel que le roi ou le président, serait identifié au soleil. Certains de vous ont sûrement entendu parler de Louis XIV qui ne s’est pas gêné pour se faire appeler le « roi soleil ». Il a même osé et eu l’audace de dire : « Après moi, le déluge ! » Désolé, le roi est mort et il n’y a pas eu de déluge ! Son subordonné, ou si vous voulez le deuxième en autorité, serait donc la lune. Ainsi, vous voyez ici la Bête militaire (le soleil) et le Faux Prophète religieux (la lune). Les étoiles symboliseraient de ce fait une hiérarchie dans cette autorité satanique.

Perdre le tiers de sa lumière serait alors une métaphore de quoi ? C’est que cette autorité en place ne brille plus autant, car sa conduite morale ayant beaucoup diminué, son jugement moral diminue aussi. Sa popularité baisse. Ceci sera sans aucun doute causé par la dénonciation incessante des deux témoins et des 144 000 qui ne se gêneront pas pour étaler au grand jour la véritable nature de ces dictateurs cruels ! Pour aider les gens à sortir de Babylone, il faudra prêcher fort contre les mensonges de l’Antichrist dont le cœur sera possédé par Satan. Le comportement de ce despote complètement guidé par le diable sera axé sur la séduction, la cruauté et la trahison même envers ceux qui étaient auparavant ses amis. Nous voyons cependant que Dieu lui impose une restriction même dans sa déchéance. Cet Antichrist ne pourra pas faire tout ce qu’il voudra. Il sera même limité dans son absence de justice.

Dans Apocalypse 8:13, Jean nous dit : « Puis je vis et j’entendis un ange qui volait par le milieu du ciel, disant à haute voix : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause du son des trompettes des trois anges qui doivent encore sonner ! » Ainsi cet ange qui volait, et qui avait une voix forte, est sûrement un archange qui annoncera les trois derniers malheurs à frapper les habitants de la terre —  pas les serviteurs de Dieu, les habitants de la terre. Au risque de me répéter, vous avez deux sortes de personnes identifiées dans l’Apocalypse. D’abord les serviteurs de Christ, à qui ce livre est destiné (vous le verrez dès le premier verset), ensuite, vous avez les non-croyants et rebelles, identifiés à six endroits différents comme les habitants de la terre.

Mais qui sont-ils ? Il est question ici d’individus qui ont perdu tout sens vertueux et qui sont orientés seulement vers les avantages physiques que cette vie peut leur procurer. Ils ont gobé tous les mensonges que Satan sème dans le monde depuis des millénaires. Leur esprit charnel est brûlé au fer rouge dans tous les domaines de la compréhension humaine populaire. Ayant perdu, ou peut-être n’ayant jamais professé aucun sens du discernement, il leur devient presque impossible de différencier le bien du mal. Ils seront à l’image de la société contemporaine à Noé, ne réfléchissant qu’à de nouvelles façons de faire le mal, sans contraintes. Nous voyons déjà un étalage de ces hommes dévoilés ouvertement aux Etats-Unis. Des hommes extrêmement cupides préoccupés par leurs volumineux salaires et leur boni annuel afin de maintenir leur haut standard de vie, sans scrupules, fraudeurs par excellence, incompétents à diriger les différentes grandes corporations à leur charge, tels les banques, les compagnies d’assurance, les fabricants d’autos et j’en passe.

En décrivant cette période à Timothée, Paul a frappé en plein dans le mille en lui déclarant : « Sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle [indifférents], implacables [fanfarons], calomniateurs, intempérants, cruels [se plaisant à en voir d’autres souffrir], ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété [des pseudo-chrétiens], mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Ils auront une apparence de religiosité, simplement pour masquer leur hypocrisie. Et quand ils se font prendre à leur jeu ils ne manifestent aucun remord envers ceux qu’ils ont fraudé de leurs épargnes. Le serviteur de Christ devra absolument s’éloigner de ces individus pour demeurer près de Dieu, nous dit Paul.

Ce qui arrivera après la mort ne les passionne assurément pas. « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! » Pour eux, Dieu n’existe pas. Ils sont entièrement centrés sur eux-mêmes. Ils choisissent même leurs amis en se fondant sur les avantages qu’ils peuvent en tirer. En autant qu’ils ont tout pour satisfaire leurs besoins, le but ou le sens de la vie deviennent des sujets absolument inutiles dans leurs discussions. Voilà pourquoi Jésus les compare à ceux qui vivaient à l’époque du Déluge où toutes les pensées des hommes étaient continuellement tournées vers le mal (Genèse 6:5).

Mangeons, buvons et amusons-nous sans restrictions, car après cette vie, c’est fini !  Ces gens ne savent même pas pourquoi ils sont nés ! Loin d’être des serviteurs de Dieu, là ! Mais ces trois derniers malheurs sont destinés, par Dieu, à les réveiller subitement. Si Dieu les permettra, c’est qu’Il sait avec certitude que c’est la seule façon de les amener possiblement à la repentance. Laissez-moi vous dire que s’il existait vraiment une autre façon de les revivifier, Dieu le ferait sûrement. C’est ahurissant de constater comment la nature humaine va interminablement utiliser tous les stratagèmes possibles pour éviter de faire face aux conséquences de ses transgressions. Mais Dieu, dans Son amour, ne laissera pas les humains se jeter dans le précipice. Il va tout faire pour les ramener malgré eux, même s’ils tiennent Son geste d’amour pour une authentique punition. Personne ne pourra subséquemment accuser Dieu de ne pas avoir fait Sa part pour sauver les humains.

N’oublions jamais que dans le plan original de Dieu, tous les humains étaient prédestinés à être un jour membres de SA Famille Divine. Il y avait un seul prérequis cependant, l’obéissance au Créateur. Et dès le commencement, nos premiers parents ont préféré obéir au « dieu de ce siècle » au lieu d’obéir au Dieu Créateur. Cet ange qui crie veut ramener à la réalité ces aveugles et ces sourds spirituels qui refusent carrément d’écouter et de discerner où l’humanité en est rendue. C’est précisément ce que ces trois derniers jugements vont faire. Par le passé, Dieu a permis que certaines catastrophes arrivent ici-bas, comme les éruptions volcaniques, les ouragans dévastateurs, les tornades meurtrières, les tsunamis, les tremblements de terre et même des pluies de météorites. Dieu ne S’amuse pas avec ces choses. Son but est toujours de réveiller le monde pour son propre bien. Mais dans ces derniers temps, Dieu permettra à ces jugements d’atteindre leur apogée et leur paroxysme parce que le temps se fait court.

N’oublions jamais que Jésus revient à la septième, ou dernière, trompette. Quelle consolation pour nous de savoir que, durant ce temps de tribulations, Jésus veillera sur Ses serviteurs. Christ enverra des millions d’anges, s’il le faut, pour nous garder et nous protéger contre ces malheurs. Avons-nous la foi de croire ce qu’Il a promis à l’Église de Philadelphie ? À celle qui avait gardé la parole de la persévérance en Lui (Apocalypse 3:10) ? Ou bien, cherchons-nous notre sécurité ailleurs, dans la puissance des hommes ? Le Psaume 91 au complet ne parle que de protection divine. Lisez-le :

1Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant.

2Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure !

3Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste.

4Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu.

5Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour,

6Ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi.

7Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi.

8Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants.

9Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile.

10Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente.

11Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies.

12Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

13Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon.

14Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom.

15Il m’invoquera et je l’exaucerai; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai.

16Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance.

Au verset 10, Dieu nous dit « Aucun malheur ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. » Tente, ici, veut dire « maison », et quand Dieu parle de maison, Il parle de famille. Cela veut dire qu’Il va protéger nos enfants aussi ! Avez-vous déjà pensé à cela ? De quelle façon ? C’est simple : « il ordonnera à ses anges » au verset 11, « de te garder [ou protéger] dans toutes tes voies. »

Est-ce si difficile à comprendre ? Je trouve inconcevable et même inacceptable que certains enseignants chrétiens, qui ne pensent qu’à sauver leur peau, soient prêts à abandonner leurs chers enfants en les laissant souffrir atrocement sur la terre durant la tribulation alors qu’ils se prélasseront, croient-ils, dans les nuages pendant sept années ! Où dans les Saintes Écritures ont-ils reçu une telle belle promesse ? Mais quelle sorte de Dieu d’amour ont-ils ? Mon Dieu d’amour ne me dit pas : « Aucun fléau n’approchera de ton nuage, alors que tu y flotteras pendant sept ans ! » Où serait ma joie de voir souffrir mes enfants et mes petits-enfants que j’aime tant ? Mon Dieu d’amour me dit : « aucune plaie n’approchera de ta maison. » Notre  protection est ici-bas, avec notre famille ! Voilà ce que mon Dieu d’amour me dit !

Ces anges ne sont-ils pas tous au service de Dieu ? « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Exercer un ministère, en langue biblique, veut simplement dire « servir ». On n’a pas idée de la puissance de Dieu et de Son amour envers ceux qui Lui obéissent, ceux qu’Il prépare maintenant pour le Royaume. Des gens honnêtes, simples, pas compliqués, que les « sages » appellent les choses folles du monde.

Mais l’apôtre Paul nous rassure ainsi : « Car [même] la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:25-29).

Patience, mes amis. Quelle surprise ils auront, quand ils nous verront régner un jour en tant qu’Élus dans le Royaume de Dieu. Mais pas avant que Jésus ait réglé, une fois pour toutes, tous les problèmes que les hommes détachés de Dieu ont causés, mais n’ont jamais été capables de solutionner. Je suis convaincu que nous avons tous hâte de voir ce jour merveilleux. Nous verrons enfin l’accomplissement de cette belle prière de tous les saints, tout au long de l’histoire de l’humanité :

« Oui, que Ton Royaume vienne, cher Père ! Et enfin que Ta volonté se fasse sur cette terre entière, comme elle se fait maintenant dans les cieux ! »




D.011 – Les Saints Martyrs et les 144 000

 

Apocalypse 6:9-17 à 7:1-17

Par Joseph Sakala

Veuillez, s’il vous plaît, vous reporter avec moi dans 1 Corinthiens 2, au verset 9, où Paul nous dit que les humains en général ne voient pas et ne comprennent pas les choses que Dieu a préparées pour ceux qu’Il aime. Mais, au verset 10, il nous déclare que Dieu nous les a révélées par l’Esprit, car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Demandons au Saint-Esprit d’éclairer chacun de nous dans notre lecture, pour bien comprendre la profondeur de ce que Jésus veut nous révéler. Qu’Il ouvre notre esprit à Sa Parole, et à Sa Parole seulement. Que Sa révélation soit alors pour nous une manifestation de l’amour de Dieu et non de Sa colère.

Dans cette vision qu’il avait reçue sur l’île de Patmos, Jean regarde alors que Jésus S’apprête à ouvrir le cinquième sceau du parchemin. Apocalypse 6:9 :

« Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la Parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. »

Vous noterez que Jean ne voit pas tous les chrétiens qui sont morts en Christ. Jésus ne lui en montre qu’une partie, c’est-à-dire ceux qui ont été immolés ou martyrisés à cause de leur témoignage. Et nous allons voir pourquoi. Jean, dans les années 90, voit toute l’histoire future se dérouler devant ses yeux. Et dans cette vision, tout se passe au présent. Cependant, dans cette prophétie, nous sommes rendus dans la tribulation, au cinquième sceau. C’est comme s’il y avait une pause, ici, pour nous montrer les ravages que l’esprit de l’Antichrist avait déjà fait contre certains chrétiens par le passé.

Satan a toujours animé ceux qui s’opposaient à Jésus, en les incitant à tourmenter et même à martyriser Ses serviteurs. Et, tout au long des siècles, plusieurs chrétiens ont dû subir le martyre parce qu’ils refusaient de renier Jésus. Ces ravages ont été déclenchés dès les débuts de l’Église. Mais, plus on en martyrisait, plus les survivants devenaient spirituellement forts, et prenaient la relève pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume. C’est ainsi que personne n’a jamais pu mettre fin à cette Église que Jésus avait fondée, tout comme Il l’avait Lui-même prophétisé dans Matthieu 16:18.

Nous n’apprendrons rien de nouveau à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire en vous déclarant que c’est par l’Église catholique que l’on a créé la plus grosse « machine » à persécution. En effet, en 1215, Innocent III organisa l’Inquisition, lors du Concile de Latran. En 1231, Grégoire IX institua formellement le Tribunal inquisitorialInquisitio Haereticae Pravitatis. En 1252, Innocent IV autorisa expressément l’emploi de la torture. Le juif marrane Thomas de Torquemada (1420-1498), dominicain espagnol et grand inquisiteur général pour toute l’Espagne, fut le plus célèbre despote de cette organisation. L’Inquisition aurait massacré de 50 à 100 millions de personnes au fil des siècles. Mais saviez-vous que l’Inquisition existe toujours de nos jours parce qu’elle n’a jamais été abolie ? Son nom a simplement été changé, mais pas sa fonction. En 1908, on lui fit porter le nom de « Saint Office », puis en 1965, elle est devenue la « Congrégation pour la Doctrine de la Foi ». Comme par hasard, le pape actuel, Benoît XVI, avant d’entreprendre son pontificat, était le dirigeant de cette Congrégation inquisitoriale !

À l’heure actuelle, plusieurs personnes dans le monde se tournent vers Jésus et se convertissent au christianisme. Mais ces nouveaux chrétiens sont souvent persécutés et même martyrisés, parce que les gouvernements de ces pays n’acceptent pas le christianisme. En Chine, en Iran, au Pakistan, au Soudan, en Arabie Saoudite, en Indonésie, en Corée du nord, au Nigeria, en Égypte et en Libye, ce n’est pas de tout repos que de parler de Jésus. Ces chrétiens vivent une persécution continuelle dans la crainte d’être dénoncés. Quand ils le sont, plusieurs sont torturés, et même martyrisés. Et nous ne sommes même pas rendus à la grande tribulation finale annoncée dans ce livre.

Ce ne sont pas tant les gouvernements séculiers que les puissances talmudistes influençant les dirigeants de ces pays qui sont les éminents responsables de cette persécution inlassable contre les chrétiens. Partout où cela leur est possible, la Bible et la doctrine véritable sont combattues. La vaste majorité des conflits armés furent carrément des guerres religieuses qui avaient, pour fond de toile principal, l’éradication de ces « hérétiques ». C’était vrai dans les siècles passés et demeure toujours vrai aujourd’hui. On en trouve la raison au cœur même du Talmud que les Juifs vénèrent plus que la Bible. Dans ce livre, de nombreux passages méprisants commandent la mort des chrétiens et l’abolition du culte rendu au Christ-Jésus ! Rien d’étonnant que les Juifs, galvanisés par ces versets sataniques, aient fait la guerre aux enfants de Dieu par tous les moyens que Satan a mis à leur disposition.

La plus grande attaque inquisitoriale est réservée pour la toute fin des temps, où ceux qui se convertiront à Christ seront encore pourchassés avec une grande colère, car il ne restera que peu de temps à Satan. Dans Apocalypse 12:17, nous lisons : « Le dragon s’irrita contre la femme [l’Église], et s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ. » Également dans Apocalypse 13:7, nous lisons : « Il lui fut aussi donné [à l’Antichrist] de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné puissance sur toute tribu, langue, et nation. »

Dans les derniers temps prophétiques où les quatre chevaliers seront complètement déchaînés, Jésus nous fait voir tous ces martyrs déjà décédés, bien à l’abri sous l’autel de Dieu. Ils sont sous l’autel, car l’autel symbolise le lieu où ils ont été immolés pour Jésus. Ils sont là, attendant la résurrection pour rejoindre Jésus dans les nuages, lors de Son avènement. Mais au verset 10, Jean les entend plaider avec Dieu. C’est comme si leur sang criait vers Dieu.

« Ils crièrent d’une voix forte en disant : “Jusqu’à quand, Maître saint et véritable, tarderas-tu à juger et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ?” »

C’est comme si ces martyrs demandaient à Jésus : « Combien de temps encore, Seigneur, avant que Tu viennes régler le cas de tous ceux qui ont pris plaisir à répandre notre sang parce que nous avons voulu Te demeurer fidèles jusqu’à la mort ? » Regardons la réaction de Jésus cependant, au verset 11 : « Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore… »

Pourquoi et dans quel but ?

« … jusqu’à ce que soit complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. »

Notez cependant, qu’ils ne montent pas au ciel. Ils reçoivent plutôt une robe blanche, symbole de leur assurance de faire partie de la première Résurrection. Il est alors évident, selon ce verset, qu’il va y avoir un dernier martyre pour parachever ce nombre de convertis qui doivent mourir pour Christ.

Sachez que le martyre est toujours le résultat direct d’une bonne évangélisation, où les gens se convertissent à Christ en dépit des conséquences, étant donné qu’une bonne évangélisation dévoile la VÉRITÉ et dénonce le MENSONGE. C’est ce que nous allons saisir : une évangélisation mondiale, en plein milieu de la tribulation, par des serviteurs de Dieu ! Une évangélisation que l’Antichrist n’acceptera pas du tout. Surtout qu’il voudra, à un moment donné, se proclamer lui-même dieu ! Il décrétera alors une persécution machinale contre tous les convertis, en les martyrisant, s’il le faut, s’ils ne renient pas Jésus.

Mais ceux qui vont évangéliser, ne risquent-ils pas d’être martyrisés aussi ? C’est ici l’extraordinaire miracle promis par Christ que très peu de gens semblent avoir perçu. Pourtant, dans Apocalypse 3, au verset 10, Jésus nous a prédit qu’Il va nous garder durant cette période de tentation qui va venir s’abattre sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre. Pas les serviteurs de Dieu. Les habitants de la terre ! Quand Jésus dit qu’Il va nous garder, Le croyons-nous ?

Puisque Ses serviteurs évangéliseront les habitants de la terre, ils devront être protégés d’une façon toute spéciale, afin de pouvoir terminer leur travail. Mais, par leur prédication, ils vont réveiller une foule immense de gens qui étaient, jusque là, soit des « chrétiens d’églises » ― pas vraiment convertis, ou alors convertis, mais assoupis (l’Église de Laodicée) ― soit des non-croyants confortables dans le système actuel du monde (Jésus appelle ces derniers « les habitants de la terre »). Au risque de me répéter, ce terme apparaît six fois dans l’Apocalypse, et à chaque fois, c’est pour identifier des non-croyants. Pour Dieu, c’est quoi au juste, un non-croyant ? Croire que Dieu existe est très bien, mais même les démons le croient et ils tremblent (Jacques 2:19). Être un croyant, c’est croire ce que Dieu dit, et ensuite décider d’orienter la balance de sa vie sur Sa Parole.

Je ne voudrais offusquer personne, mais je me dois de vous faire remarquer qu’il y a une foule de non-croyants AU SEIN MÊME DES ÉGLISES ! Ce sont des gens qui, ayant un esprit naturellement porté vers le « religieux », se sont confortablement installés dans une douce routine de rituels et de doctrines (en grande partie fausses), sans plus se poser de questions. Ils assistent à la messe ou toute autre sorte de réunion hebdomadaire, chantent quelques cantiques, écoutent un sermon et leur obligation envers Dieu est accomplie pour une autre semaine. Croyant que leur salut est ainsi réglé, parce qu’ils mènent une vie « assez bonne » pour se mériter le ciel, ils ne sont plus disposés à entendre parler de questions qui pourraient s’avérer dérangeantes.

C’est de cette tiédeur qu’une grande foule devra être réveillée et qui composera les martyrs des temps de la fin. Jésus les appelle « les ouvriers de la dernière heure ». Ces gens comprendront enfin que : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le Royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7:21). Il faut, non seulement accepter la mort de Jésus comme la rançon de ses péchés, mais il faut vouloir décider de faire la volonté de Dieu au meilleur de sa capacité, car Dieu nous juge au cœur. En acceptant Jésus de cette façon, ces individus risqueront de perdre leur vie. Car, comme tout au long de l’histoire, l’Antichrist détestera aussi, au point de vouloir les tuer, ces chrétiens devenus bouillants pour la cause de Christ.

Voilà pourquoi les anciens martyrs sous l’autel reçoivent une robe blanche, signe qu’ils sont tous déjà vainqueurs et assurés de faire partie du Royaume. Ensuite, ils se font dire de patienter encore un peu, environ trois ans et demi, jusqu’à ce que soit complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères, qui devront être mis à mort, tout comme eux. Notez qu’ils ne sont pas ressuscités, ils continuent à demeurer sous l’autel.

Au verset 12, maintenant. Jean regarde, alors que Jésus ouvre le sixième sceau :

« Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre comme lorsqu’un figuier, secoué par un vent violent, jette ses figues vertes »

Nous voyons ici une description vive et colorée d’une situation épouvantable et très chaotique. La nature entière sera complètement bouleversée. Dieu commencera à S’impliquer personnellement dans la situation mondiale. Jésus avait très bien décrit un tel événement futur dans Matthieu 24:29.

« Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. »

Cela avait été prophétisé aussi dans l’Ancien Testament. Voici une prophétie donnée par Dieu à Joël : « Devant eux la terre tremble, les cieux sont ébranlés, le soleil et la lune s’obscurcissent, et les étoiles retirent leur éclat … Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne » (Joël 2:10, 31).

Nous avons ici la prédiction de Jésus et de Joël de ce sixième sceau, et même plus. Les esprits malins, appelés « les puissances des cieux », seront aussi ébranlés, nous déclare Jésus. Il viendra un temps où la nature entière sera bouleversée par un phénomène cosmique où la terre sera peut-être bombardée par une pluie de météorites, donnant l’impression que les étoiles aussi sont en train de tomber sur la terre.

Il est également question d’un grand tremblement de terre qui, fort possiblement, pressera l’éruption de plusieurs nouveaux volcans, peut-être même de ceux qui n’étaient plus actifs depuis longtemps. Vous rappelez-vous du grand nuage noir qu’avait causé l’éruption du Mont St. Helens, dans l’état de Washington, il y a quelques années de cela ? Imaginez, maintenant, quatre, cinq ou dix de ces volcans en éruption en même temps. Le soleil va certainement s’obscurcir et on ne verra plus la lune, le soir. Ajoutez à ceci les raz de marée et tsunamis causés par ce grand tremblement de terre, ainsi que cette pluie de météorites.

Luc ajoute un détail à ces catastrophes. Il nous déclare que plusieurs mourront de crises cardiaques durant cette période :

« Les hommes rendent l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. » (Luc 21:26).

Jean nous en décrit les conséquences dans Apocalypse 6:14 :

« Le ciel se retira comme un livre qu’on roule… »

On ne pourra même plus voir le ciel étoilé au travers de cette obscurité causée par la fumée des volcans. C’est comme si le ciel s’était retiré !

« …et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places… »

à cause du grand tremblement de terre. Ce sera assez pour causer des crises cardiaques à plusieurs. Au verset 15, Jean voit une prophétie d’Ésaïe en train de s’accomplir. Dans Ésaïe 2:21, le prophète de Dieu nous a déclaré :

« En ce jour, les hommes entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des pierres… »

Pour quelle raison ?

« …Pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour effrayer [ou secouer] la terre. »

Au verset 15 d’Apocalypse 6, Jean nous dit la même chose. Regardez :

« Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. 16Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône et devant la colère de l’Agneau. 17Car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Ils comprendront confusément que les « prophètes de malheur » prédisant l’apocalypse avaient peut-être raison, après tout. Et ils se croiront perdus. Ces individus penseront, comme certains qui se suicident, que la mort va mettre un terme à leurs problèmes, sans qu’ils aient à en subir les conséquences. Mais il est écrit qu’il est donné aux hommes de ne mourir qu’une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9:27). Non, le suicide ne règle absolument rien. Durant cette période de jugement suivant le Millénium, ces gens seront ressuscités et le comprendront, et je suis convaincu qu’ils vont sûrement s’en repentir. Dieu est bon.

Donc, durant la grande tribulation, la catastrophe sera tellement grande, que ça va vraiment prendre une protection divine pour empêcher qu’elle ne frappe Ses serviteurs. Rappelons-nous que nous sommes rendus, ici dans la prophétie, juste avant l’ouverture du septième sceau et le déclenchement des sept trompettes.

Nous arrivons, maintenant, au fameux chapitre 7 qui semble donner l’impression d’être la suite du chapitre 6, parce que les deux premiers mots sont « Après cela ». N’oublions jamais que ceci est une vision dans laquelle certains événements se suivent dans un ordre chronologique. D’autres, cependant, sont insérés par Jésus, selon Sa volonté, même s’ils ont eu lieu avant ! C’est un peu comme dans un film où le directeur décide de reculer dans le temps (un flash-back, si vous préférez), pour nous dévoiler une scène comportant des détails pertinents, pour ensuite revenir au présent où l’histoire continue son cheminement. Donc, ce que Jean nous dit simplement, c’est que Jésus avait décidé de lui faire voir ce qui suit à ce moment-là ! Alors, il dit : « Après cela ».

Pourtant, nous allons voir que cet événement a eu lieu en quelque part dans la grande tribulation. Quand au juste ? Je ne le sais pas, ce n’est pas spécifié. Ce qui est évident, au verset 1, c’est qu’à un moment donné, quatre anges seront postés aux quatre coins de la terre afin de retenir les quatre vents, pour les empêcher de faire des dégâts sur la terre, dans la mer et aux arbres. Ce sont quatre anges de Dieu et non des démons comme nous verrons au 8ème chapitre. Dans Apocalypse 7:2, Jean voit :

« Un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant ; il cria d’une voix forte aux quatre anges, à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : 3Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué d’un sceau le front [de qui ? Regardez bien] des serviteurs de notre Dieu. »

Donc, ceux à qui ce livre est destiné ! Vous verrez cela dès le premier verset (Apocalypse 1:1). Des chrétiens ! Ceux que Jésus reconnaît par l’amour qu’ils ont les uns pour les autres. Ceux à qui Il a promis SA protection personnelle. J’aimerais apporter une précision ici. Avez-vous noté l’expression « marqué d’un sceau » dans ce verset ? Ceci veut dire que, durant cette crise des temps de la fin, les humains seront divisés en deux camps. 1) Les serviteurs de Dieu qui seront marqués du sceau de Dieu pour accomplir Son travail durant la grande tribulation ; 2a) ceux qui sont déjà évangélisés mais qui sont devenus tièdes pour toutes sortes de raisons et qui devront, soit devenir bouillant, soit accepter la marque de la bête ; 2b) ceux qui sont parfaitement bien dans le monde et qui accepteront la marque de la Bête sans contester. Donc, ceux qui porteront la marque de Dieu et ceux qui porteront la marque de la Bête. Cette dernière marque sera très bien expliquée plus loin dans ce livre.

Verset 4 :

« Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus [s’il vous plaît, soulignez le mot « toutes » dans vos Bibles !] des fils d’Israël. »

Mais quel est le lien entre les serviteurs de Dieu et ces fils d’Israël ? Soyez très attentifs à ce qui va suivre. La nation d’Israël est très importante pour Dieu, dans Son plan de salut. Jésus Lui-même a déclaré que le salut vient des Juifs (Jean 4:22). Il faut spécifier ici que le salut vient DES Juifs et non PAR les Juifs, le DES soulignant la provenance. Le salut nous vient par Jésus, le seul nom donné sous le soleil par lequel nous devions être sauvés. Jésus était descendant de la tribu de Juda, de qui devait sortir le Messie. « Le sceptre [royauté] ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo [repos, pacificateur; à Lui [Jésus], l’obéissance des peuples » (Genèse 49:10). Jésus est venu nous apporter le repos et la paix. Le salut (Jésus) nous est ainsi venu des Juifs.

Donc, ce n’est pas par les Juifs eux-mêmes que l’on obtient le salut. Je mentionne ceci parce que la nuance est très importante. Car une multitude de propagateurs de mouvements pseudo-chrétiens et pro-sionistes sont en train d’arracher des fortunes à leurs fidèles pour les donner aux talmudistes d’Israël. Ils font ces choses dans le faux dessein d’accomplir des prophéties qui ont été fort mal interprétées. N’oublions jamais, cependant, que Dieu a fait une alliance avec Abraham, de qui est issue la nation d’Israël par Jacob. Et Dieu lui avait promis que toutes les nations de la terre seraient bénies au travers de sa descendance (Genèse 35:10-12). « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ » (Galates 3:16). Donc, cette descendance n’est nulle autre que Jésus, le seul par qui le salut passe.

Matthieu 10:5. Regardez ce qui arrive ici. Jésus envoie Ses douze apôtres, douze Judéens, pour aller prêcher la bonne nouvelle du Royaume. Examinez, maintenant, l’instruction précise qu’Il leur avait donnée.

« N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; 6allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. »

Matthieu 15:24. Je vous donne bien des versets ; notes-les, car il nous faut vérifier toutes choses. Jésus Lui-même, Celui qui a donné Sa vie pour sauver TOUS les humains, déclare ceci :

« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »

Sa préoccupation première était pour Israël, ce peuple de qui Jésus était descendant, et qui, au lieu de l‘accueillir, l’ont carrément rejeté. Ses apôtres devaient s’occuper des païens plus tard, comme on peut voir dans le livre des Actes et dans les épîtres de Paul.

Nous avons appris, dès le premier chapitre d’Apocalypse, qu’une bonne partie de ce livre nous est révélée en symboles. Vous avez donc des déclarations littérales, (i.e. selon le sens strict des mots) et vous avez des déclarations symboliques qui veulent dire autre chose. Là où les gens se mêlent, c’est lorsqu’ils essaient de faire passer leur propre interprétation d’un symbole comme étant la vérité. Doit-on mettre notre confiance dans un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Alors, ces gens enseignent le mensonge sans recourir à la Parole de Dieu pour le prouver. Résultat : la confusion ! Et Satan est content, content !

Le Révélateur de ce livre est Jésus ! Et personne d’autre ! Jésus est la Parole de Dieu, la seule. Alors, s’il vous plaît, vérifions toutes choses. Je pense que je ne le répéterai jamais assez souvent : vérifier toutes choses est primordial pour notre vie spirituelle ! Car Satan le séducteur est menteur et demeure le père du mensonge. Il est toujours là et il se plaît énormément à tromper les gens.

Par exemple : les sept Églises, avec leur nom identifié, dans Apocalypse 1:11, sont une déclaration littérale, claire et nette. Elles étaient là, en Turquie, vers la fin du premier siècle. Mais ces sept Églises ont une valeur symbolique, aussi. Le chiffre sept symbolise la plénitude et la perfection dans tout ce que Dieu entreprend. On voit cela tout au long de la Bible. Donc, symboliquement parlant, tout ce que Jésus corrige, dans ces sept Églises, s’applique aussi à toutes les Églises qui se disent chrétiennes. Ses instructions sont alors destinées à toutes les congrégations individuelles, durant tous les siècles de l’existence de l’Église. Et cela va se poursuivre jusqu’à l’avènement glorieux de Christ.

Mais pourquoi Jésus veut-Il corriger Ses serviteurs ? Pour une seule et unique raison. Afin d’amener à la perfection chaque homme et chaque femme de Dieu. Paul l’explique clairement à Timothée en lui déclarant : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Voilà pourquoi nous avons la Parole de Dieu pour nourrir notre esprit dans notre cheminement individuel vers le Royaume. Jésus Lui-même nous a dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:54-56). Donc, manger le corps de Christ veut littéralement dire se nourrir de Sa Parole. Oui, Jésus S’occupe vraiment de Ses serviteurs.

Continuons maintenant dans Apocalypse 7. Le chiffre cent quarante-quatre mille, avec les douze tribus nommées aux versets 4 à 8, est-il une déclaration « littérale » ? Si nous l’acceptons comme telle, alors il faut également accepter l’exactitude du chiffre cent quarante-quatre mille ainsi que le fait qu’ils ne sont tous que des Juifs. Parce que c’est ce qui est écrit et la Parole de Dieu est véritable. Pas cent quarante-deux mille neuf cent, pas cent quarante-cinq mille trois cent cinquante-huit. Mais cent quarante quatre mille, tous Juifs, sans aucun païen ! C’est littéral, ça ! Sinon, on pourrait insinuer que Jésus aurait pu se tromper. Il y a néanmoins des prédicateurs qui insistent sur l’interprétation littérale de ce chiffre. Je respecte leur droit, mais nous allons, comme d’habitude, vérifier toute chose.

Vous noterez que la tribu de Dan ne s’y trouve pas ! Juste le fait que Jésus ait volontairement enlevé la tribu de Dan, pour y substituer celle de Manassé, devrait nous indiquer qu’il faut plutôt rechercher la valeur symbolique de ces 144 000. Tournez avec moi dans Proverbes 25:2. Regardons ce qui y est écrit :

« La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses ; la gloire des rois, c’est de sonder les choses. »

Ne sommes-nous pas destinés à être des rois, un jour, si on se fie à Apocalypse 5:10 ? Jésus aurait-Il caché une vérité dans ce chiffre avec comme but que nous prenions le temps de découvrir sa vraie signification ? Regardons certains symboles au tout début de ce septième chapitre, avant de nous attaquer au chiffre 144 000. Apocalypse 7:1 : « aux quatre coins de la terre » par exemple, symbolise les quatre points cardinaux, et non que la terre soit carrée avec quatre coins. Je n’ai pas besoin de vous convaincre de cela. Nous voyons quatre anges qui retiennent certains événements qui doivent arriver sur la terre. Ils retiennent « les quatre vents de la terre ». Le vent symbolise une grande dévastation par sa puissance destructive. Nous avons tous vu à la télé ce que les ouragans, les tornades et les typhons peuvent faire.

Ces anges, donc, les empêchent, pour un temps, de faire leur ravage « sur la terre, sur la mer et sur les arbres. » La terre, la mer et les arbres sont utilisés ici comme des symboles aussi. Je ne sais pas si vous le saviez. Faites votre propre étude, et vous allez découvrir que le mot « terre » est souvent utilisé dans l’Ancien Testament comme un symbole pour identifier Israël. Car Israël est présenté comme une nation ayant eu de la stabilité, parce qu’elle avait Dieu à sa tête. Ceci est beaucoup moins évident à notre époque, mais nous verrons qu’un jour la situation de la Nation d’Israël sera complètement transformée quand son attitude envers Dieu changera. Revenons néanmoins à la prophétie. La nation était bien structurée et avait jadis une très solide fondation : la terre.

Tandis que la mer dans les Écritures est souvent utilisée pour définir les nations païennes, sans stabilité, car elles ne reconnaissaient pas l’autorité de Dieu. Elles adoraient des idoles et avaient leur propre concept de la justice qui les rendait instables à bien conduire les destinées humaines. L’apôtre Jacques aussi utilise la mer comme un symbole d’instabilité pour définir ceux qui manquent de foi et qui doutent.

« Car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre » (Jacques 1:6).

Les hommes sont, à plusieurs endroits, décrits comme étant des arbres. Dans le tout premier Psaume, on peut lire :

« Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants … 2Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel … 3Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison. »

Le roi Nébuchadnetsar avait été symbolisé comme étant un grand arbre, peu de temps avant ses sept années de folie. Les arbres sont des symboles d’hommes et de femmes ayant de l’influence et de l’autorité. Ils ressortent parmi la foule, tout comme un grand arbre dans une forêt. Qui n’a pas entendu l’expression : « Il est comme un chêne », en parlant d’un leader solide, ou d’une femme solide ?

Revenons au chapitre 7. Ces quatre anges ressemblent drôlement aux quatre premiers qui vont sonner de la trompette pour déclencher leurs ravages sur la terre, la mer et les arbres, mais ici, ils doivent attendre le temps qu’un groupe d’individus soit marqué du sceau de Dieu. L’ange qui doit les sceller est associé au soleil levant. Ceci fait allusion à une prophétie de Malachie 4:2 où Dieu nous dit :

« Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable. »

Vous avez ici une description poétique de l’avènement de Jésus, notre Soleil de la justice, venant avec puissance. Alors, le fait que les serviteurs de Dieu soient marqués, ici, a quelque chose à faire avec l’avènement de Jésus pour bientôt. Paul nous dit que nous avons été scellés pour le jour de la Rédemption par le Saint-Esprit de Dieu (Éphésiens 4:30). La présence du Saint-Esprit en nous est une marque indéniable que nous sommes des enfants de Dieu (Romains 8:16). Le Saint-Esprit est donc le sceau de Dieu. Mais ici, les serviteurs de Dieu, qui ont déjà le Saint-Esprit, reçoivent un autre sceau sur le front. Et nous allons voir pourquoi.

Deuxièmement, si nous acceptons les versets 4 à 8 d’Apocalypse 7 comme une description littérale seulement, nous avons un petit problème ! Au verset 4, 144 000 de toutes les tribus des fils d’Israël ; vous rappelez-vous, je vous ai fait souligner le mot « toutes » ? 144 000 de toutes les tribus des fils d’Israël sont supposés être marqués du sceau de Dieu ? Eh bien, Jésus semble avoir oublié ou avoir rejeté la tribu de Dan, pour y substituer celle de Manassé qui était le fils aîné de Joseph. Nous avons entendu toutes sortes de théories selon lesquelles la tribu de Dan avait été retranchée parce qu’elle s’était prostituée avec les nations païennes.

Je regrette, mais quand les Assyriens ont amené les dix tribus d’Israël en captivité, étaient-elles demeurées fidèles à Dieu ? Lisez leur histoire en commençant avec Jéroboam. Elles ont abandonné Dieu pour se prostituer avec les nations païennes. Les DIX ! Ensuite, les tribus de Juda et de Benjamin auraient dû apprendre leur leçon. Mais non. Après avoir vu ce qui s’est passé avec les dix tribus, Juda et Benjamin ont fait PIRE ! Et Dieu leur a envoyé les Babyloniens pour les amener aussi en captivité ! Cette histoire sur Dan ne tient pas ! Toutes les tribus se sont prostituées avec les nations païennes en tournant le dos au Dieu qui les avaient sorties d’Egypte pour les amener dans la terre promise à Abraham. Voilà ce qui arrive quand certains « érudits » se hasardent à mettre leurs propres interprétations sur les Saintes Écritures. Il nous faut donc chercher la valeur symbolique de ces 144 000 Juifs.

Laissez-moi un peu vous parler du chiffre 12 dans les Écritures. On voit partout dans ce chiffre le signe du peuple de Dieu ou quelque chose associé à lui, que ce soit dans l’ancienne ou la nouvelle alliance. On voit :

  • les 12 tribus d’Israël ;
  • les 12 pains de proposition ;
  • les 12 qui sont allé explorer la Terre promise ;
  • les 12 apôtres ;
  • la Jérusalem Céleste a 12 portes ;
  • et 12 fondements ;
  • sa mesure est de 12 000 stades ;
  • les 24 vieillards (2 fois 12) ;
  • et les 144 000 (12 fois 12 fois 1 000).

Apocalypse 21:12. Observez, ici, en parlant de la Jérusalem Céleste, qu’on peut lire :

« Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël. »

Dans Ézéchiel 48:30-35, le prophète voit, dans une vision, cette ville sainte, avec ses douze portes. Ici, on voit le nom attribué à chacune des douze portes. Et au verset 32, vous noterez le nom de Dan, sur le côté est, avec Joseph et Benjamin. Manassé n’a aucune porte avec son nom. Mais on a encore un petit problème… Où est la porte pour les païens convertis ? Il n’y a pas de treizième porte ! Vous notez ? Alors comment un païen converti pourrait-il entrer par une de ces portes dans cette Jérusalem céleste, un jour ? C’est simple : en devenant Juif !

Mais de quelle façon ? Pour Dieu, qu’est-ce qu’un véritable Juif, dans la Nouvelle Alliance ? Regardons ensemble la description biblique d’un Juif selon la Nouvelle Alliance.

« Le Juif, » nous dit Paul, « ce n’est pas celui qui en a le dehors ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. 29Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur [la conversion] ; selon l’Esprit et non selon la lettre. » (Romains 2:28).

Ce qui identifiait un Juif sous l’ancienne alliance physique, c’était la circoncision physique dans sa chair. Ce qui est intéressant à noter ici, c’est que le signe du Juif physique n’était pas évident au premier coup d’œil, car il ne se promenait pas nu, il était habillé ! Il fallait donc le reconnaître par les fruits de sa circoncision, laquelle se manifestait dans ses observances des lois et des ordonnances commandées au circoncis par l’Éternel. C’était des oeuvres de la LOI, et ceux qui refusaient de les observer étaient exclus de la nation d’Israël.

Ce qui identifie le Juif sous la nouvelle alliance spirituelle, c’est la circoncision de son cœur. De même, le Juif spirituel, membre du Corps de Christ, ne se reconnaît pas, lui non plus, au premier regard. Il doit donc démontrer les fruits de sa circoncision du cœur pour en rendre témoignage. C’est ce dont parlait Jacques en tant qu’œuvres de la FOI, dans son épître. Toutes ces œuvres de la foi se résument dans un seul commandement nouveau donné par Christ Lui-même : s’aimer les uns les autres comme Jésus nous a aimés (Jean 13:34).

Alors, autant le Juif de l’Ancienne Alliance se manifestait dans ses œuvres de la LOI, autant le Juif spirituel de la Nouvelle Alliance doit se manifester dans ses œuvres de la FOI. Car « la foi sans les œuvres est morte », nous dit Jacques (Jacques 2:26). Alors, comment peut-on reconnaître le Juif spirituel circoncis de cœur ? C’est Jésus qui établit le critère : « C’est à ceci que TOUS reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, SI vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35). Voilà le critère principal établi par Jésus, par lequel le monde doit nous reconnaître, et par lequel Dieu nous louange.

Voilà pourquoi, à la fin du verset 29 de Romains 2, Paul nous dit :

« La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »

Romains 11. Dans ce chapitre, Israël est comparé à un olivier franc. Regardons maintenant ce que Paul dit aux Romains convertis qui, auparavant, étaient considérés comme étant de l’olivier sauvage ou païen. À partir du verset 11, Paul explique comment les Juifs, qui sont tombés dans l’endurcissement, ont été retranchés de l’olivier franc, émondés, ôtés, et comment ceux de l’olivier sauvage ont été entés sur l’olivier franc, quand ils se sont convertis. Au verset 22, Paul déclare :

« Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés [Juifs non convertis qui ont été coupés], et bonté de Dieu envers toi [païen converti], si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché [comme eux]. »

Tous ceux qui sont entés sur cet olivier franc sont, par le fait même, Juifs spirituels ! Qu’ils soient Juifs ou païens, peu importe. Car, étant convertis, ils sont tous circoncis de cœur, descendants légaux d’Abraham et héritiers selon la promesse qu’il a reçue de Dieu.

Romains 9:6. Regardons ce qui est arrivé à l’Israël physique dans la Nouvelle Alliance.

« Ce n’est point à dire que la parole de Dieu soit demeurée sans effet. Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël. »

Wow !

« 7Et bien qu’ils soient la postérité d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants. »

Mais qu’est-ce qui arrive ? Voici la réponse au verset 8 :

« C’est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse [ceux qui se sont convertis] qui sont regardés comme la postérité. »

Réalisez-vous ce que Paul dit, ici ? Il dit aux Juifs que, pour faire partie d’Israël de la Nouvelle Alliance, chaque Juif non converti devra un jour se convertir à Christ. Essayez d’expliquer cela à un Juif (ou à un Israélien) ! Bonne chance ! Selon la Nouvelle Alliance, s’il n’est pas converti à Christ, il ne fait pas partie d’Israël spirituel ! Juif physique, oui, mais classé parmi les habitants de la terre, les non convertis.

Romains 11:23. En parlant de ces Juifs non convertis, Paul dit :

« Eux de même, s’ils ne persistent pas dans l’incrédulité [i.e., s’ils se convertissent], ils seront greffés ; car Dieu est puissant pour les greffer de nouveau. »

Au verset 24, il dit maintenant aux Romains :

« Si toi, tu as été coupé de l’olivier sauvage selon sa nature, et greffé contrairement à ta nature sur l’olivier franc, à plus forte raison eux [les Juifs] seront-ils greffés selon leur nature sur leur propre olivier [quand ils se convertiront !] »

En parlant maintenant de tous ces Juifs spirituels, convertis et circoncis de cœur, devenus enfants de Dieu selon Sa louange, Paul lui-même les appelle… comment ? Israël de Dieu ! Notez la salutation de Paul aux Galates à la fin de son Épître : « Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:16). Un nouveau nom ! Israël de Dieu, les vrais héritiers selon la promesse ! Cet héritage spirituel est un héritage éternel destiné aux ÉLUS de Dieu dans l’immortalité.

Il y a un passage extraordinaire dans Matthieu 10, sur la façon dont les apôtres devaient s’y prendre pour évangéliser. Dans les versets 5 à 15, Jésus les dirige seulement vers la Maison d’Israël. Il leur dit de prêcher que le Royaume est proche. Au verset 8, Jésus leur donne le pouvoir de guérir les malades, de ressusciter les morts, de purifier les lépreux et de chasser les démons. Donc, beaucoup de pouvoir. Ensuite, Jésus leur donne d’autres instructions et les met en garde, car ils ne seront pas bienvenus partout. Peu importe ! Au verset 14 :

« …lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles [parmi les Israélites], sortez de cette maison ou de cette ville [ne vous obstinez pas avec eux] et secouez la poussière de vos pieds [en voulant dire : n’apportez même pas leur poussière avec vous, je m’en occuperai plus tard]. »

C’est ce que les disciples ont fait ; ils ont obéi à Jésus. Nous arrivons maintenant au verset 21, où Jésus passe par-dessus des siècles, pour nous amener au temps de la fin, vers une évangélisation juste avant Son avènement. Il nous dit que les temps seront durs où…

« …le frère livrera son frère à la mort [pour sauver sa peau], et le père son enfant ; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. »

Signes des temps, vous ne trouvez pas ? Certains enfants semblent avoir un malin plaisir à tuer leurs parents, de nos jours, et pour toutes sortes de raisons farfelues.

« 22Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom… »

Ça s’en vient ; soyons prêts. Se déclarer chrétien sera risqué un jour, à cause de l’Antéchrist.

« … mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. 23Quand on vous persécutera dans une ville, [ne restez pas là] fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n’aurez pas achevé de parcourir les villes d’Israël, que le Fils de l’homme sera venu. »

Les douze apôtres originaux n’ont jamais accompli cette partie de la prophétie ! Elle est pour les temps de la fin !

Ce chapitre 7 de l’Apocalypse nous indique le moment de cette dernière grande évangélisation. Mais cette fois, pas par les douze apôtres, mais plutôt par 12 fois 12 fois 1 000 serviteurs de Dieu de par le monde entier. Une foule immense de chrétiens, évangélisant durant la tribulation, disant aux gens de sortir de cette Babylone. « Écoutez la voix de ceux qui fuient, qui s’échappent du pays de Babylone [ce système satanique moderne], pour annoncer dans Sion la vengeance de l’Éternel, notre Dieu, la vengeance de son temple [Son Église] » (Jérémie 50:28). « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17).

Une prédication exhortant les chrétiens encore pris dans les églises du monde d’en sortir, s’ils veulent échapper aux sept derniers fléaux. Alors, si quelqu’un vous dit qu’il fait déjà partie de ces 144 000, de grâce, ne le croyez pas ! À l’heure actuelle, personne n’a encore reçu cette marque. Elle est réservée aux serviteurs de Dieu à un moment crucial de l’histoire, durant la tribulation. Dans ce chapitre 7, ils sont identifiés comme faisant partie des tribus d’Israël, car ils sont tous circoncis de cœur, donc, Juifs spirituels, l’olivier franc. Nonobstant, des serviteurs de Dieu ! Ce sont des commandos spéciaux que Jésus Se choisira pour cette dernière évangélisation, au plus fort de la tribulation. Et ils seront marqués pour une raison toute spéciale, comme nous allons le découvrir.

Apocalypse 9. Dans ce chapitre, nous sommes projetés vers la cinquième trompette où un grand malheur se prépare. Les quatre premières trompettes avaient déjà fait leur ravage. Mais ce qui nous intéresse, ici, c’est le verset 4, où des êtres bizarres vont faire du mal aux hommes. Dieu leur permet de les tourmenter pendant cinq mois, comme vous pouvez voir au verset 5, mais avec une restriction toute spéciale. Regardons maintenant ce verset 4 :

« Il leur fut dit de ne point faire de mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de Dieu sur le front. »

Voyez-vous la raison de cette marque ? Pour identifier ceux qu’ils n’ont pas le droit de toucher. Quand Dieu dit : « Tu ne touches pas à mon serviteur », tu ne touches pas à Son serviteur !

Ceux qui évangéliseront, à ce moment-là, vivront la réalisation de cette promesse de Jésus à l’Église de Philadelphie, à ceux qui avaient gardé la parole de la persévérance en Lui. Ils seront protégés par des anges durant cette tribulation. Dans ces derniers temps, Dieu est en train de préparer des chrétiens, dans tous les pays du monde, pour cette évangélisation finale à la grandeur du globe. Et quel sera le résultat de leur enseignement ? Le cœur d’un grand nombre sera touché ! Des millions se convertiront à Jésus, eux qui Lui étaient auparavant indifférents et tièdes. L’Antichrist n’acceptera pas l’exode vers Christ de ces chrétiens qui se mettront à garder les commandements de Dieu, ayant reçu le témoignage de Jésus, comme on voit dans Apocalypse 12:17. Il ira faire la guerre à ce reste en ordonnant une persécution épouvantable contre eux. Pour prouver leur allégeance à Christ, un très grand nombre sera martyrisé. Ils seront les ouvriers de la dernière heure. Ils n’auront œuvré que peu de temps, mais de manière zélée au point de sacrifier leur vie pour Jésus.

C’est alors que le nombre des compagnons de service des premiers martyrs que nous avons vus sera maintenant complet.

Apocalypse 7:9. Jean voit une grande foule que personne ne pouvait compter, remarquez bien :

« …de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue [de partout dans le monde !]. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. »

Ils sont clairement identifiés par l’un des vieillards, au verset 14, comme étant :

« Ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. »

Une foule immense, convertie à Christ, durant la tribulation ! Certains eschatologistes prétendent qu’au départ de l’Église dans les nuages pendant sept années, avant la tribulation, l’Esprit de Dieu ne sera plus disponible sur la terre pendant ces sept ans. Pas d’Esprit, pas de grâce ! Aux prédicateurs qui prêchent que la grâce ne sera plus disponible sur la terre durant la grande tribulation, je pose une seule  question : Comment, sans la grâce, cette foule immense pourrait-elle se convertir à Christ ? Les voilà pourtant ressuscités dans cette vision, faisant partie de la première Résurrection et debout en robes blanches, tout comme les premiers martyrs dans (Apocalypse 6:11), et devant le trône de Jésus.

Mes chers amis, parce que ces gens affirment que c’est l’Esprit qui retient l’antichrist d’entrer en action, ils ont aussi besoin de cette fausse conception pour étayer leur assertion que les martyrs des derniers trois ans et demi ne sont pas l’Église ! « Des martyrs, qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:14), et qui ne sont pas de l’Église ? Quel SACRILÈGE de la part de ces ministres de Satan ! Il devient évident qu’en déclarant que ces martyrs avaient l’Esprit, ils seront donc une partie de l’Église. Ceci voudrait-il dire qu’une partie de l’Église « montera au ciel », avant la tribulation, et une autre partie de l’Église restera sur la terre, pendant la même période ? Pourtant, il n’y a qu’un seul enlèvement prédit dans la Bible ! Cette vérité détruit complètement tout leur enseignement pré-tribulationiste. C’est exactement ce que Jésus fait ici. Voyez-vous pourquoi ce grand martyre est associé aux 144 000, et dans le même chapitre ? Jésus l’a placé au bon endroit !

Jésus a commencé Son Église au jour de la Pentecôte avec une évangélisation exécutée par 120 de Ses serviteurs, 10 fois 12, que tous avaient entendu évangéliser dans leur propre langue maternelle. Ce dernier martyre est très significatif aussi, car durant ces jours terribles de la tribulation, alors que le monde sera au bord de la folie collective, Jésus, dans Son grand amour pour les humains, leur offrira le salut comme unique solution à leur indifférence. Jésus placera Ses deux témoins à Jérusalem, et une multitude de chrétiens se mettront à évangéliser pour Christ dans tous les pays du monde, chacun dans sa langue maternelle. Ceux qui se croyaient riches et disaient qu’ils n’avaient besoin de rien, s’apercevront jusqu’à quel point ils étaient aveugles, pauvres et nus. Un très grand nombre acceptera enfin d’ouvrir la porte à Jésus, qui n’a jamais cessé de frapper.

Cet acte de foi leur coûtera la vie, peut-être, mais Jésus leur donnera sûrement le courage nécessaire de passer au travers. Soyez-en assurés. Car ils auront compris qu’il ne faut pas craindre celui qui ne peut tuer que le corps seulement, mais pas l’âme. Ils croiront Jésus, plutôt, qui a dit : « Ceux que le Père m’a donnés, personne ne les arrachera de ma main. Car je les ressusciterai au dernier jour. » Voilà pourquoi, au verset 10, on les voit crier :

« …d’une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. 11Et tous les anges se tenaient autour du trône, des vieillards et des quatre êtres vivants, ils se prosternèrent sur leurs face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, 12en disant : Amen »

On dit, mes amis, que deux choses sont certaines, dans notre vie : les taxes et la mort. D’abord, vous avez la mort où l’Église catholique vous accorde l’extrême onction. Après cela, vous avez les taxes où nos chers gouvernements nous accordent l’extrême ponction. Mais quand Jésus nous dit qu’Il nous ressuscitera au dernier jour, notre éternité dans la paix et dans l’amour près de Lui est assurée ! Il dressera Sa tente sur nous, nous consolera et essuiera toute larme de nos yeux. Finie, la souffrance humaine, comme vous le verrez dans les versets 15 à 17.

Je ne sais pas combien de nous seront encore vivants, lors de cette tribulation, mais une chose est certaine, les serviteurs de Jésus auront un travail énorme à accomplir durant toute cette souffrance humaine. Ils seront marqués du sceau de Dieu sur le front. Ils recevront un don tout spécial du Saint-Esprit qui fera de chacun d’eux un évangéliste. Exactement comme les cent vingt au jour de la Pentecôte qui, soudainement, en ayant reçu le Saint-Esprit, se sont mis à évangéliser pour Jésus.

Avez-vous déjà pensé à cela ? Ils seront sur la terre, bien protégés, en train d’accomplir ce magnifique travail d’évangélisation, dans cette dernière étape laodicéenne de l’Église ! Ces serviteurs recevront, durant ce travail, une protection toute spéciale promise par Dieu.

Psaume 91. Regardez ce que Dieu nous dit ici, au verset 7 :

« Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint. »

Il n’est pas écrit : « Si tu es chanceux, tu as de bonnes chances de t’en sortir. » Dieu est clair ! « Tu ne seras pas atteint. » C’est une affirmation ! Verset 10 :

« Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. »

Nous ne vivons plus dans des tentes, nous vivons dans des maisons. Donc, aucun fléau n’approchera de votre maison. Mais de quelle façon Dieu fera-t-il un tel miracle ?

« Car il ordonnera [remarquez bien] à ses anges de te garder dans toutes tes voies … 14Puisqu’il m’aime, » a dit Jésus, « je le délivrerai ; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. »

Quand ? « Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse [la grande tribulation], je l’en retirerai et le glorifierai [la première résurrection] » (verset 15).

Voyez-vous d’où viendra cette protection spéciale ? Croyons-nous encore aux anges gardiens qui nous gardent même à l’heure actuelle dans toutes nos voies ? Ou bien si cette promesse de Dieu est devenue un petit peu quétaine et gênante, vous savez après tout, on est en l’an 2009… Matthieu 24:30. Et quand le signe de Jésus paraîtra dans le ciel, lors de Son avènement, Jésus enverra Ses anges, au verset 31, pour rassembler tous Ses élus dispersés aux quatre coins de la terre, car le travail sera TERMINÉ !

Lisez les versets 40 à 44 :

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champs, l’un sera pris et l’autre laissé ; 41de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. 42Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. 43Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quel veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. 44C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. »

Regardons le verset 45 :

« Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître [Jésus] établira sur ses gens, [pour les évangéliser] pour leur donner la nourriture [spirituelle si nécessaire] au temps convenable ? »

On ne parle pas de steak, patate et légume, ici ! On parle d’une nourriture spirituelle au temps convenable, alors que l’Antichrist bannira tout enseignement de la Bible sous peine de mort .

« 46Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi, » nous dit Jésus. « 47Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens. »

Et laissez-moi vous dire que Dieu en a, des biens ! L’univers entier Lui appartient, et Dieu veut le partager avec SES enfants immortels.

Revenons maintenant à Apocalypse 7. Oui, heureux ce serviteur que son Maître, à Son arrivée, trouvera faisant ainsi, en exécutant Son travail d’évangélisation. Je vous le dis en vérité, Il l’établira sur tous Ses biens. Alors, voilà pourquoi, au verset 12, tous Ses anges disent :

« La louange, la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance et la force, soient à notre Dieu [et Sauveur] au siècles des siècles ! Amen ! »




D.010 – Quatre chevaliers terribles

 

Apocalypse 6:1-8

Par Joseph Sakala

Jusqu’ici nous avons étudié les instructions de Dieu écrites à Ses serviteurs afin de les préparer et de les rassurer sur le fait que le message de l’Apocalypse leur est adressé exclusivement, mais aussi pour leur affirmer ce qui doit arriver dans les temps de la fin. Nous avons appris également que si les humains, en commençant par Adam et Eve, avaient choisi de se faire enseigner par Dieu, ce livre n’aurait pas été nécessaire. Mais puisque nos premiers parents ont préféré se laisser instruire par Satan en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Dieu a rédigé ce livre pour nous démontrer les conséquences problématiques de leur décision. Ce parchemin fut ensuite transmis à Jésus afin de le révéler, par Jean Son serviteur, aux futurs Élus de Son Royaume à venir. Nous arrivons ainsi à la partie de la prophétie qui concerne les « habitants de la terre », c’est-à-dire, ceux qui persistent à rejeter la Parole de Dieu pour s’attacher plutôt aux enseignements des hommes inspirés par « le dieu de ce siècle ».

Le sixième chapitre de l’Apocalypse nous dévoile une prophétie très importante de Paul aux serviteurs de Jésus au sujet de l’antichrist à venir. « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte [apostasie] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore avec vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé » (2 Thessaloniciens 2:3-7).

Malgré que Satan demeure « le dieu de ce siècle », Dieu retient toujours les événements des derniers trois ans et demi. Nous avons abondamment d’indices dans les Saintes Écritures pour croire que ce soit vraisemblablement par l’archange Michel, Son ange guerrier, le même qui a combattu contre Satan lorsque celui-ci voulut s’attaquer au trône de Dieu. Jésus nous en donne le récit dans Apocalypse 12:7-9. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Depuis ce temps, le but principal de Satan fut de détruire les humains que Dieu voulait créer à Son image pour faire partie de Sa famille. La besogne de Michel était donc devenue de retenir Satan dans son plan diabolique. Il semble improbable que « celui qui le retient » soit le Saint-Esprit étant donné que celui qui retient Satan sera enlevé par Dieu afin d’ouvrir le libre chemin à l’apparition de l’Antichrist. Les prétribulationnistes croient sincèrement que c’est le Saint-Esprit qui retient Satan, donc quand il sera enlevé, la terre entière sera privée de Sa puissance comme un don à ceux qui voudraient se convertir. Nous allons néanmoins découvrir dans cette prophétie qu’il y aura plusieurs milliers de gens qui seront convertis PENDANT la grande  tribulation. Bien qu’ils soient les ouvriers de la dernière heure, ils recevront aussi le Saint-Esprit, qui sera toujours là pour les guider.

Quand la méchanceté dans le monde sera à son apogée, celui qui retient l’antichrist sera donc enlevé afin de lui ouvrir le chemin. De ce fait Paul nous déclare aux versets 8-11 : « Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge. » Notez que pour en finir au plus vite, Dieu permettra que ces gens soient facilement corrompus par les mensonges de cet impie.

Nous ne sommes pas rendus aux jugements de Dieu ici dans le sens de « colère de Dieu », mais plutôt à une confirmation du peu de temps qu’il restera à Satan avant de cesser d’être le « dieu de ce siècle ». Car il est bibliquement démontrable que les derniers trois ans et demi NE SONT PAS la colère de Dieu. En effet, celle-ci arrivera APRÈS le retour en gloire de notre Seigneur Jésus-Christ pour enlever vers Lui, dans les airs, les Élus de Son Royaume. La colère de Dieu sera manifestée dans les sept derniers fléaux, donc APRÈS la Première Résurrection (voir Apocalypse 15:1 et 16:1).

Ce que nous verrons dans ce sixième chapitre, c’est Jésus nous dévoilant un par un les problèmes que les hommes ont créés et qu’Il viendra, Lui, solutionner une fois pour toutes. Les serviteurs de Dieu n’ont pas à craindre ce qui suit, parce que dans Apocalypse 1:3, Jésus dit à Ses serviteurs : « Heureux celui qui lit, et ceux qui écoutent les paroles de cette prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites. » Plusieurs personnes semblent perdre de vue que cette prophétie nous est révélée afin de nous donner l’espérance d’un avenir meilleur. Heureux et béni sera celui qui lira et qui prendra à cœur toutes ces instructions de Jésus à Ses serviteurs, afin de les mettre en pratique dans sa vie quotidienne.

Alors, ceux qui ont bien voulu écouter et garder les choses que Jésus nous a dit de changer dans les messages aux Églises seront, à leur tour, gardés ou protégés DURANT cette grande tribulation qui viendra s’abattre sur le monde entier dans les temps de la fin. Vous pouvez voir cela dans Apocalypse 3:10. Mais même ceux qui sont morts et n’ont pas vu la Grande Tribulation, leur bénédiction sera de voir vraiment Jésus, un jour, comme Jean L’a vu dans toute Sa gloire à venir. Nous ne sommes pas, à l’heure actuelle, plongés dans ces événements, mais Jésus nous dit que « le temps est proche. » Alors, chers amis chrétiens, surveillons attentivement ce qui se passe un peu partout dans le monde.

Je ne sais pas si vous l’avez déjà remarqué, mais avant un orage d’éclairs et de tonnerres, il y a toujours un étrange calme. Cependant, malgré ce calme, nous savons que l’orage va éclater, car tous les signes sont là, dans le ciel. Dans le Nouveau Testament, combien de fois Jésus a-t-Il dit à Ses serviteurs de surveiller les signes ? Pas les DATES ! Les SIGNES ! Alors, en regardant ce qui se passe simultanément un peu partout dans le monde présentement, il est tout à fait normal pour chaque serviteur de Christ de se demander : « Combien de temps reste-t-il encore avant que l’humanité entière soit amenée au bord du précipice de sa destruction ? » Sachez que Satan, le destructeur, a ceci comme but ultime pour les humains : anéantir complètement ceux que Dieu avait crées pour devenir Ses enfants dans Sa Famille Divine.

Les Saintes Écritures ne nous dévoilent aucune date, mais elles nous donnent des signes à surveiller. La Bible nous prédit depuis longtemps l’avènement de cette crise des temps de la fin. Jésus Lui-même a donné une description de ces évènements à quatre de Ses disciples, dans Marc 13:3 ; Pierre, Jacques, André et Jean, à qui Jésus a aussi donné l’Apocalypse, quelques 60 années plus tard. Ce que Jean a reçu sur l’île de Patmos était une description beaucoup plus détaillée de ce que Jésus lui avait dévoilé dans Matthieu 24, sur le Mont des Oliviers. Mais il y a une dualité dans cette prophétie de Jésus. Son accomplissement premier s’est soldé par une agression massive et impitoyable de l’armée romaine contre Jérusalem en l’an 70, par le général Titus. Après un long siège, la ville fut saccagée, les femmes violées, et le Temple complètement détruit. Son accomplissement ultime se terminera par l’avènement de Jésus dans la gloire, pour prendre possession du gouvernement de la TERRE ENTIÈRE.

Il est très important pour nous de comprendre cette dualité dans les prophéties, sinon on pourrait laisser la porte ouverte à la séduction. Il existe de nos jours une église qui prêche avec une pleine conviction que la prophétie donnée par Jésus à Ses disciples dans Matthieu 24 fut entièrement accomplie lors de l’attaque contre Jérusalem en l’an 70 et la destruction du temple. Même les Apôtres croyaient que Jésus établirait Son Royaume ici-bas après Sa résurrection. Juste avant Son ascension au ciel, « Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais Jésus leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de Sa propre autorité » (Actes 1: 6-7).

À ce moment précis, Jésus savait ce qui devait arriver, mais avait décidé de ne pas partager cette connaissance avec eux. Il a changé de propos pour leur parler plutôt « du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (v. 8). Quand Jésus a prononcé ces paroles, les gens se déplaçaient à pied, à dos de chameau ou en navire. Alors, témoigner pour Jésus jusqu’aux extrémités de la terre supposait, logiquement parlant, une assez longue durée de temps. Car Jésus leur avait déjà dit : « La moisson est grande ; mais il y a peu d’ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Luc 10:2).

Il devait donc se passer une période de temps non dévoilée que personne ne connaît, sauf Dieu et Jésus (la Parole même de Dieu vivant dans la chair humaine). C’est durant cette période qu’a pris naissance l’Église de Dieu, où Dieu allait appeler des ouvriers dans Sa moisson et où la GRÂCE serait gratuitement accordée à ceux qui étaient prêts à accepter la mort de Jésus comme le seul sacrifice par lequel ils étaient, non seulement réconciliés au Père en ayant le pardon de leurs péchés, mais recevraient aussi Son Saint-Esprit. N’oublions jamais qu’avant la venue de Jésus, la grâce fut dispensée à certains individus que Dieu appelait directement. Abel fut le premier à en bénéficier, suivi d’Énoch, Abraham, Isaac, Jacob, les saints prophètes, et d’autres que l’on peut voir dans l’Ancien Testament. Vous en trouverez une liste dans Hébreux 11. Mais voici que Jésus vient avec une Nouvelle Alliance dans Son sang.

Christ fonde Son Église le jour de la Pentecôte, en lançant un appel à la conversion à tous ceux qui allaient vouloir porter Son nom. Les premiers chrétiens furent d’abord des Judéens. Quelques années plus tard, en commençant par la famille de Corneille, la porte fut ouverte à tous les païens, de toute race et de toute nation. Chaque nouveau converti devait à son tour prêcher cette Bonne Nouvelle dans son entourage pour servir de témoignage à son Sauveur. C’est ainsi que la grâce de Dieu fut répandue tout au long des siècles à chaque chrétien. Cette grâce sera toujours disponible et répandue sur quiconque voudra se convertir à Christ, et ce jusqu’à ce que le dernier converti entre dans Son Église.

Je dois néanmoins vous mettre à nouveau en garde ici. Plusieurs groupes prêchent de nos jours que la grâce sera enlevée par Dieu sur cette terre durant la Grande Tribulation, ôtant ainsi toute possibilité de conversion à ceux qui voudraient venir vers Christ. Cet enseignement satanique couperait donc l’humanité entière de la possibilité de se tourner vers Dieu, alors que le but de la grande tribulation est d’attirer l’humanité vers son Créateur. Dieu veut sauver le monde, mais ces pasteurs voudraient voir le monde détruit complètement, sauf peut-être leur dénomination juste et pure. Mais c’est précisément le plan de Satan que de détruire l’humanité entière ! Cette sorte de « vérité » est catégoriquement non-biblique, et destinée spécifiquement à leur permettre de dominer sur leurs brebis, par la peur et la menace constante du feu de la géhenne pour les « insoumis ». Revenons cependant à l’Église.

Les membres de l’Église que Christ a fondée Lui servent de témoins depuis maintenant presque deux milles années. Pendant combien de temps encore ? Personne ne peut le prédire. Ce n’est pas écrit dans la Bible ! Tous ceux qui ont essayé de fixer une date se sont tous trompés ! Alors, de grâce, MÉFIEZ VOUS de ces MINISTRES qui dirigent par la peur et la menace, et qui fixent des dates afin de s’attirer des fidèles pour vendre leurs cassettes, leurs livres et autre littérature ! Mais Dieu leur déclare : « C’est le mensonge, que ces prophètes prophétisent en mon nom. Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné de charge, et je ne leur ai point parlé. Ce sont des visions de mensonge, de vaines prédictions, des tromperies de leur cœur, qu’ils vous prophétisent » (Jérémie 14:14). Lorsqu’on parle au nom de Dieu, ou qu’un prédicateur prétend avoir reçu la révélation d’une connaissance privilégiée qui n’est pas corroborée par la Parole de Dieu, on est alors un faux prophète à Ses yeux.

Cependant, quand Dieu aura déterminé le moment d’intervenir afin de terminer le travail que Jésus a commencé par Son Église, les événements vont sûrement se précipiter. C’est alors que débutera la période décrite dans l’Apocalypse, qui se conclura par l’avènement de Jésus. Si cette phase apocalyptique se poursuivait durant des décennies ou des siècles, comme certains érudits prétendent, elle n’accomplirait jamais son but de secouer l’humanité entière. L’histoire n’a absolument rien enseigné aux humains, car, de génération en génération, ils font continuellement les mêmes erreurs et récoltent les mêmes conséquences. Au fil des siècles, chaque catastrophe a certainement secoué ceux qui en étaient les victimes immédiates, mais ce qui n’arrive pas chez nous ne nous dérange pas pour autant, du moins pas pour longtemps. Et la vie continue…

Cet éloignement continuel des avertissements de Dieu de la part des humains n’a fait qu’endurcir leur cœur parce qu’ils sont toujours parvenus à passer au travers de ces calamités dispersées. Mais l’Apocalypse prédit tous ses malheurs en peu de temps, et ceci aura pour effet de réveiller tout le monde en même temps. « Car ainsi dit l’Éternel des armées : Encore une fois, dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec [terre] » (Aggée 2:6). « Je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité ; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, et les humains plus que l’or d’Ophir. Aussi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de l’ardeur de son courroux » (Ésaïe 13:11-13).

Durant cet intervalle apocalyptique, Jérusalem deviendra encore une fois le centre d’attraction. Ce sera un temps de crise mondiale jamais connue auparavant, provoqué par une économie entièrement bouleversée et bien orchestrée par le mouvement  sioniste,une élite puissante, maîtresse du Nouvel Ordre Mondial. Cette élite de Juifs n’est pas nombreuse, mais elle est rusée et extrêmement riche. Il y a longtemps qu’ils ont compris qu’il leur fallait se bâtir une armée parmi les goyim afin de mieux contrôler l’économie mondiale. C’est ainsi qu’ils sont à l’origine des nombreuses sociétés secrètes qui couvrent le monde et dont sont si fiers leurs membres. Les Illuminati, les Francs-maçons, les Rose-croix, etc. sont tous des inventions juives dans lesquelles ceux-ci ont injecté leurs fausses doctrines et leurs idées diaboliques.

Dans les derniers jours, le protectionnisme sera mis en place par les nations puissantes qu’ils dirigent comme des marionnettes, en adoptant des procédures très strictes, dans le but de protéger leurs travailleurs contre un chômage de plus en plus élevé. C’est d’ailleurs ce que nous voyons se préparer aux Etats-Unis où des millions d’emplois ont déjà été perdus depuis deux ans par la dégringolade subite de la bourse de New York, par les faillites monumentales des banques et les compagnies d’assurance, sans parler des fraudes pyramidales dont celle du juif Bernard Madoff de quelques 50 milliards de dollars. Il y aura des guerres civiles, des guerres raciales locales, des actes de terrorisme aboutissant à l’anarchie, et des guerres pour se saisir des réserves d’huile brute.

Le monde accueillera alors à bras ouverts un « sauveur » qui viendra mettre de l’ordre dans ces conflits mondiaux. Il signera des pactes de non agression avec plusieurs pays favorables à ses solutions, ainsi que des alliances profitables pour ramener l’ordre dans l’économie mondiale. Dans tous les siècles, les rois qui préparaient la guerre ont toujours cherché à signer des alliances de non agression avec leurs voisins immédiats, afin de protéger leurs arrières. Même le pays le plus puissant au monde a cherché à s’allier avec une soixantaine de pays de l’ONU avant d’attaquer l’Iraq. Cette tactique existe depuis des siècles entre les chefs très puissants du monde, afin de préparer leur gouvernement mondial.

Ce seront des alliances politiques diaboliquement bien conçues, pour duper les populations à croire dans un semblant de PAIX dans les endroits chauds et en pleine guerre. On parlera de paix et de sécurité partout. Ce « sauveur » sera un beau parleur, extrêmement charismatique, possédant toutes les solutions aux conflits en cours, mais un MANIPULATEUR hors pair. Partout où il passera dans ses nombreux voyages, les problèmes se régleront comme par magie. Ses solutions seront cependant de courte durée, mais lui donneront quand même le temps de se hisser au pouvoir d’une puissance planétaire, qui voudra s’emparer de tous les territoires afin de former UN NOUVEL ORDRE MONDIAL sous sa gouverne.

Une mise en garde est très importante, ici, car selon Les Protocoles des Sages de Sion, les problèmes du monde ont été sciemment provoqués par ceux-là mêmes qui vont proclamer le Nouvel Ordre Mondial un jour. Ce sont donc de faux problèmes qui commanderont de fausses solutions. Et l’ultime solution, pour les pouvoirs occultes qui commandent depuis tout près de 4 000 ans, c’est d’implanter UN gouvernement mondial, tel que Nemrod avait préconisé au début, sous l’inspiration satanique. Les pouvoirs occultes modernes croient en être enfin arrivés au bord de son émergence.

Les préparatifs en vue de ce gouvernement mondial, dirigé par un groupe puissant d’hommes, existent depuis bon nombre de siècles, mais ce n’est que depuis deux décennies qu’on entend ouvertement parler de sa mise en place, et de l’accomplissement éventuel de ce grand projet. Dans les chapitres 6 à 19 de l’Apocalypse, ce sont ces années de la Grande Tribulation que nous allons méticuleusement étudier. Cette prophétie est définitivement pour les temps de la fin, si on considère ce qui nous est dévoilé dans Apocalypse 9:16, au sujet d’une guerre impliquant des armées de 200 millions de combattants. C’était à peine la population de la terre ENTIÈRE, au moment où Jean avait reçu cette prophétie. Ce n’est que vers l’an 1850 que la population du globe terrestre a atteint UN MILLIARD d’habitants. Pas encore assez pour former des forces armées de 200 millions de soldats.

Une autre chose que Jésus avait prédite, c’est qu’au temps de l’accomplissement de cette prophétie, si les jours n’étaient pas écourtés, la race humaine serait entièrement anéantie (Matthieu 24:21-22). La possibilité d’accomplir formellement un pareil exploit n’est devenue une réalité qu’aux environs de 1970, quand le volume disponible d’armements nucléaires, bactériologiques et chimiques a rendu cette prophétie PLUS que POSSIBLE. De nos jours on ne parle presque plus d’armes nucléaires, mais ces bombes existent toujours. Elles sont de plus en plus petites, mais beaucoup plus puissantes. Les arsenaux chimiques et bactériologiques de plus en plus sophistiqués ne détruisent peut-être pas des bâtiments, mais peuvent éliminer énormément d’humains par des épidémies de toutes sortes, en très peu de temps.

Il existe présentement une arme très peu connue du public qui porte le nom de HAARP, une abréviation de High-frequency Active Auroral Research Program. Cet outil très dangereux, selon les hommes de science chevronnés, est présentement parfaitement opérationnel, ayant la capacité de déclencher des inondations, des sécheresses, des ouragans et des tremblements de terre. Subséquemment, du point de vue militaire, HAARP est actuellement considéré comme un outil de destruction massive. Sa potentialité première serait de conquérir un adversaire par la possibilité de déstabiliser l’agriculture d’une façon sélective, ou même l’écosystème d’un territoire au moyen d’une frappe choisie. Il y a de grandes possibilités que les changements brusques de la température de la terre n’ont présentement rien à voir avec le réchauffement de la planète, mais sont plutôt les résultats voulus d’expériences militaires.

Nous espérons tous que ces méthodes ne seront pas utilisées pour détruire l’humanité, mais un chef dément de la trempe d’Hitler, qui en possèderait et qui verrait soudainement son pays sur le bord de capituler, n’hésiterait sûrement pas à les utiliser. Si Jésus a prédit qu’Il devra écourter ces jours, c’est qu’Il doit certainement connaître des choses qui nous sont toujours cachées. Même si la séduction religieuse, les guerres, les famines, et les épidémies nous assaillent depuis des siècles, il devient évident que la prophétie décrite dans Apocalypse 6:1-8 représente une intensification de toutes ces choses jusqu’à les porter à leur comble, juste avant le 2ème Avènement de Jésus. C’est d’ailleurs ce que nous allons découvrir quand Jésus commencera à ouvrir les sceaux du parchemin.

Regardons maintenant l’ouverture des sceaux. Apocalypse 6:1 : « Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert un des sceaux, et j’entendis l’un des quatre animaux qui disait d’une voix de tonnerre : Viens, et vois. 2Or, je regardai, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur, et pour remporter la victoire. » Plusieurs opinions circulent au sujet de ce premier chevalier.

J’ai déjà lu un livre sur l’Apocalypse, il y a environ vingt-cinq ans de ça, intitulé The Great Rapture, ou Le grand enlèvement, un livre d’Hal Lindsey qui, à l’époque, m’avait beaucoup impressionné. Dans son exposé, l’auteur était convaincu que ce chevalier n’était nul autre que Jésus qui s’en venait secrètement ravir tous les chrétiens pour les enlever au ciel. Tandis qu’au chapitre 19, ce même Jésus revient pour détruire toutes les armées de la terre en grand Vainqueur pour établir Son Royaume. L’argument que cet évangéliste utilisait pour justifier son évaluation était que les deux chevaliers sont assis sur un cheval blanc et les deux portent également une couronne, quoiqu’un peu différentes.

J’aimerais néanmoins vous faire remarquer que, lors de la parution de ce premier chevalier, il n’a PAS de couronne. Une couronne lui est donnée et c’est alors qu’il part en vainqueur, pour vaincre. Donc, il reçoit cette couronne pour un temps limité, permis par Dieu. Il est quand même intéressant de noter que ce chevalier a une certaine ressemblance avec le Jésus du 19e chapitre. Les deux sont, en effet, assis sur un cheval blanc. Les deux portent effectivement une couronne. Les deux s’en viennent en conquérants pour vaincre. Ce chevalier RESSEMBLE à Jésus, mais ce n’est PAS Jésus. Il est la contrefaçon diabolique d’un messie. Rappelons-nous toujours que Satan est le « père du mensonge ».

Je sais que, jusqu’ici, je ne vous apprends rien. « Il s’agit sûrement de l’Antéchrist, » allez-vous me dire. Bien sûr, ce n’est pas le Christ, mais un antichrist ; ce n’est pas le Messie, mais leur Machiach ; ce n’est pas Dieu, mais un homme religieux déguisé en messie ! Or, comment allons-nous le reconnaître ? Quels seront ses signaux d’identité, afin que les serviteurs de Dieu puissent découvrir sa légitimité falsifiée ? Dans 2 Thessaloniciens 2:3, à la fin du verset, Paul l’appelle « l’homme du péché, le fils de la perdition. » Au verset 4, il continue en déclarant qu’il est « l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » Voilà ses PIÈCES  d’identité ! Dans Matthieu 24:4-5, Jésus nous avertit : « Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en Mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » L’avez-vous saisi ? Ces fraudeurs allaient venir au nom de Jésus, mais au lieu de prêcher que Jésus est le Christ, ils se déclareraient eux-mêmes Christ. Si on prend le temps, cependant, de vérifier toutes choses, on finit toujours par démasquer ces imposteurs religieux.

Plusieurs pasteurs ont continuellement utilisé ce passage pour prévenir leurs brebis contre une séduction religieuse. Mais Jésus parlait de SÉDUCTION, point à la ligne ! Peu importe qu’elle soit religieuse ou politique, une séduction détourne l’individu de la vérité. Quand un ministre du culte prêche au nom de Jésus, mais détourne l’attention des brebis vers lui-même en tordant le vrai sens des versets bibliques, il séduit ! Car Christ est mis de côté, et c’est le pasteur qui est adoré, comme si lui était le Christ. Relisez encore une fois la déclaration de Jésus. Dans cette même veine, si un politicien promet des choses aux électeurs pour se faire glorifier, il se prend alors pour le « sauveur » du peuple. Mais s’il ne tient pas ses promesses faites à ses citoyens, il séduit ! Car il reçoit la gloire, en utilisant une fraude ou une manipulation pour atteindre son but. Donc, SÉDUCTION égale FRAUDE, soit politique, financière ou religieuse.

Voilà pourquoi Jésus a parlé d’une autre sorte de séduction. Dans Jean 5:43, notez bien ce que Jésus dit, ici, aux Juifs : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. » Jésus a prédit que les gens seront un jour séduits par quelqu’un qui va venir en son propre nom, pas au nom de Jésus. Il va même se déclarer dieu ! Ce chevalier viendra, mais en son propre nom. Ceci, mes chers amis, est un Antichrist politique ! Du temps de Nemrod, ce dictateur fut adoré comme un dieu. Donc, il possédait le pouvoir politique et aussi le pouvoir religieux sur le peuple. Après sa mort, sous l’inspiration de Satan, son épouse Sémiramis l’a fait déifier. Alors, ses successeurs dirigeaient les destinées politiques et économiques du peuple, mais pour le côté spirituel on priait Nemrod.

Cette séparation du pouvoir s’est poursuivie tout au long des siècles, mais les dirigeants spirituels ont toujours tiré les ficelles du pouvoir dans les coulisses tout en soutenant l’homme politique au pouvoir. Les pharaons d’Égypte étaient adorés comme des dieux, mais ils se fiaient aussi sur leurs sorciers religieux lorsqu’ils s’adressaient au dieu soleil pour résoudre un problème majeur. Lisez vous-mêmes le récit dans le livre de Daniel où Nébucadnetsar, roi de Babylone, était constamment en désaccord avec les Chaldéens, grands prêtres des religions à mystères qui tentaient continuellement de le contrôler.

Donc, Satan s’est toujours servi d’hommes ambitieux qui convoitaient le pouvoir pour dominer sur des nations tout en utilisant ses sbires religieux pour dicter le comportement des politiciens en place. Dans les derniers jours, un messie [faux prophète] paraîtra et donnera son appui total au leader politique [la bête] pour accomplir sa sale besogne visant à créer une religion mondiale dans un Nouvel Ordre Mondial politique. Il va blasphémer contre Dieu en se déclarant lui-même dieu. Il imitera son maître qui avait déclaré un jour : « Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:14). Nous y reviendrons plus loin dans cette prophétie avec une description plus détaillée de cet imposteur. Sachez pour le moment que c’est l’homme du péché, qui sera possédé par Satan lui-même, qui lui accordera son pouvoir durant cette grande tribulation.

Vous remarquerez que ce chevalier a un arc, mais il n’y a AUCUNE mention de FLÈCHES. Il s’en vient conquérir sans verser de sang. De quoi est-il alors question ? Tout semble nous indiquer qu’il va vaincre par la ruse en séduisant l’esprit et la volonté des gens sans recourir à la destruction physique. Du moins, pas au début de son ministère satanique ! Voyez Daniel 11:21 : « A sa place il s’élèvera un homme méprisé, auquel on ne donnera pas l’honneur de la royauté ; mais il viendra inopinément, et il s’emparera de la royauté par des flatteries. » Et cela se fait comment ? Simplement par la tricherie, en utilisant le MENSONGE qui agit sur la naïveté des gens, SANS verser de sang. Ceux qui, en ce moment même, préparent l’apparition du faux messie qui sortira de leur rang, et qui mettent en place les derniers préparatifs pour l’émergence du Nouvel Ordre Mondial, s’efforcent par tous les moyens de discréditer Jésus-Christ en tant que véritable Messie, et ce, non seulement parmi les « habitants de la terre », mais également au sein même des églises dites « chrétiennes ». Ils rabaissent l’image de Jésus-Christ pour que les chrétiens chambranlants n’y croient plus et accueillent ainsi le Maschiach kabbalistique des Juifs sionistes. Dans Matthieu 24:24, en parlant des temps de la fin, Jésus a déclaré : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. »

Alors, comment ce chevalier pourrait-il séduire même les ÉLUS en venant, en plus, en son propre nom ? Mes chers amis, sachez que son chemin lui est déjà préparé depuis longtemps. Il n’aura qu’à terminer un travail occulte déjà commencé. Le monde est séduit discrètement tous les jours. Ouvrez votre télévision, et vous serez constamment bombardés par des idées frauduleuses, mélangées à un peu de vérité pour vous séduire. C’est la même chose avec les magazines et les journaux. Ils utilisent le mensonge pour vous vendre n’importe quoi, en tentant de vous convaincre que le produit annoncé va contribuer à votre bonheur, à votre liberté et sera même une bénédiction dans votre vie. Des articles et des communiqués sont savamment rédigés sur une foule de sujets portant souvent à controverse, afin de vous dicter votre manière de penser et vous éloigner toujours un peu plus de la vérité.

Voulez-vous quelques exemples de séduction ? La drogue séduit. Des millions de gens de tout âge ont été séduits pour expérimenter cette euphorie temporaire que la drogue produit. Pourtant, nous connaissons tous les ravages et les conséquences néfastes que cette séduction a déjà produits et continue toujours de produire. Les suicides arrivent souvent durant les périodes de ce qu’on appelle le down et le découragement peu de temps après l’emploi d’une drogue. Combien de gens utilisent des drogues pour se donner du courage dans l’exécution de leurs professions, prétendant même que la drogue élimine leurs inhibitions et améliore nettement leur performance au travail. Et dire que ce sont ces mêmes gens qui prétendent que la religion est la béquille des faibles. La cigarette séduit. Combien de gens se sont ramassés avec l’emphysème, le cancer des poumons ou de la gorge, parce qu’ils ont cru aux annonces qui les assuraient que fumer leur donnerait cette apparence mature pour les hommes, et sophistiquée pour les femmes ? Et l’on paie ces cigarettes le gros prix pour se tuer lentement.

Le parfum séduit. Regardez les annonces où l’on utilise les plus beaux modèles, hommes et femmes. Aucune obligation de se laver, arrosez-vous simplement de parfum et regardez le sexe opposé se placer soudainement en ligne pour vous caresser et vous faire des avances. Considérez les annonces de céréales. Chaque marque contient plus de vitamines et de protéines que son compétiteur, mais avec énormément moins de cholestérol. Et l’on utilise des petits enfants pour vous le confirmer et vous séduire. Car les enfants, vous savez, connaissent tout du cholestérol… ! Combien ont cru et croient inlassablement ces annonces dans le choix de leur déjeuner ?

Sur le planscientifique, le monde s’est fait avoir à tour de bras. Prenons la théorie de l’évolution. Jusqu’à ce jour et de l’aveu même de ses partisans les plus honnêtes, aucune preuve concluante n’a pu être produite (et ne le sera jamais), car elle contrevient carrément à plusieurs lois physiques, qui elles sont dûment prouvées. Le très populaire chaînon manquant dans l’évolution animale n’a jamais été trouvé, même si les chercheurs ne cessent d’en parler. La plus grande supercherie dans toute cette affaire, c’est que même leurs enseignants et leurs plus grands adeptes ne parlent jamais de l’évolution comme étant une réalité, mais toujours comme une théorie, donc une spéculation non prouvée.

Du côté religion, observez combien d’athées ont fondé des groupes où il n’est même pas question de Dieu. On exalte le soi et tout ce qui fait plaisir est permis, et leur gourou vit dans le grand luxe grâce à ses disciples qui l’adorent. Pourtant, ces gens prêchent en leur propre nom, comme Jésus a dit. Scrutez le Nouvel Âge qui prétend que vous êtes votre propre dieu, en vous assurant que vous possédez déjà des pouvoirs secrets en vous. Ils sont là, cachés, et vous n’avez qu’à les découvrir. Ces pouvoirs vous donneront la puissance de dominer sur d’autres et de les manipuler à votre guise. Voilà le secret du Secret ! Rien ne vous est impossible ! Tout ce que vous désirez peut se réaliser par une méditation appropriée. Vous n’avez qu’à vous brancher sur un esprit puissant, l’appeler par son nom, et il vous guidera dans votre conquête du pouvoir ! De telles doctrines sont injectées continuellement dans l’esprit de leurs disciples qui totalisent plusieurs millions, et le nombre de leurs nouveaux adeptes continue de grandir tous les jours.

Incroyable mais vrai, saviez-vous que plusieurs chrétiens ont décidé de mettre Jésus à l’écart pour s’attacher au Nouvel Âge ou à d’autres religions orientales qui, par la méditation, enseignent des doctrines semblables ? Combien de chrétiens font des expériences de groupe avec la parapsychologie, le ouija, le spiritisme, la cartomancie, les horoscopes et j’en passe. Vous pensez qu’un élu ne pourrait pas être corrompu par ces attirances ? Non, s’il reste accroché à Jésus et à Ses instructions. Mais quand on joue avec le feu, on risque drôlement de se brûler. Nous vivons dans un monde rempli d’ensorcellements et de déceptions. Je ne vous en ai présenté que quelques exemples. Ce chevalier sur son cheval blanc nous annonce pourtant que le pire est à venir.

Dans 2 Thessaloniciens 2:9, regardons ce que Paul nous déclare : « L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, 10Et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. » Au lieu de vouloir acquérir la vérité, ces gens préféreront le mensonge et la séduction. Ce n’est pas pour rien que l’on vous dit de vérifier toutes choses. De grâce, faites-le ! Imaginez, maintenant, que nous sommes arrivés à l’époque où Dieu enlève les barrières spirituelles, avec lesquelles Il retenait certains événements. Dieu permettra que l’enchantement et la mystification accomplissent leur œuvre jusqu’à leur comble dans l’esprit de ceux qui préféreront le mensonge à la vérité.

Non seulement voyons-nous cet individu rempli de la puissance de Satan corrompre les gens, mais, au verset 11, « Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; 12Afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés. » Il n’est pas question ici du feu de la géhenne, mais plutôt d’être condamnés à supporter cette tribulation épouvantable, et même à y mourir. Et, s’ils ne reviennent pas vers Dieu, à endurer aussi les sept derniers fléaux. Dieu Lui-même va précipiter les choses, pour en finir au plus vite. Nous allons voir plus de détails sur cet être méprisable un peu plus loin dans ce livre.

Apocalypse 6:3 : « Et lorsque l’Agneau eut ouvert le second sceau, j’entendis le second animal, qui disait : Viens, et vois. 4Et il sortit un autre cheval couleur de feu ; et celui qui le montait reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres ; et on lui donna une grande épée. » Ce chevalier est aisé à reconnaître, c’est la Guerre, les révolutions, l’anarchie. Plusieurs croient que ceci fait directement allusion à la Troisième Guerre Mondiale. Éventuellement, oui. Mais pas au début. Enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgent les uns les autres, fait plutôt référence à des guerres civiles provoquées dans le but spécifique de réduire la population d’un pays tout en enrichissant ceux qui vendent les armes aux belligérants. Ce sont ces guerres où l’anarchie règne et où on encourage des gens d’une caste à détester une caste adversaire, au point de se grouper en multitudes pour attaquer et tuer ceux qu’ils détestent dans leur propre pays. Ces affrontements sont destinés à extirper les richesses du territoire et à provoquer progressivement la faillite totale du pays en rendant les dirigeants complètement dépendants de ceux qui les alimentent en armements et en financement.

Il semble y avoir un mouvement mondial, à l’heure actuelle, qui incite les foules à l’anarchie et aux révolutions un peu partout. Nous avons vu cela, il y a plusieurs années, dans un endroit appelé Azerbaïdjan où même l’armée russe était incapable d’empêcher la tuerie. Nous avons eu plusieurs autres exemples, au El Salvador, au Nicaragua et en Afrique, entre les Hutus et les Tutsis. Il existe présentement sur Internet une prolifération de sites voués uniquement au terrorisme. Plusieurs milliers de gens visitent ces sites chaque mois. Le Groupe Islamique Armé (GIA), qui est actuellement en guerre ouverte contre le gouvernement algérien, diffuse des instructions détaillées à savoir comment fabriquer des bombes artisanales. Aux États-Unis, on ne peut même pas empêcher la population de visiter ces sites, parce que le premier amendement de leur Constitution leur donne libre accès à toutes ces informations.

Rappelons-nous ce qui s’est passé au Kosovo, avec cette haineuse épuration ethnique des Albanais par les Serbes. Tout semble sous contrôle pour le moment, mais ce n’est certainement pas fini, loin de là. Soulignons également les conflits qui perdurent en Afghanistan et en Irak, ainsi que la montée des attaques israéliennes contre les Palestiniens qu’ils veulent exterminer, ce que le monde en général ne sait pas. Ce sont des engagements militaires planifiés pour aboutir possiblement à un conflit majeur qui entraînera le monde entier dans son sillon. Remarquez la recrudescence des gangs de rue, dans toutes les grandes villes, où les factions opposées s’attaquent ouvertement, à grands coups de couteau, d’armes à feu, de barres de fer ou tout autre arme qui leur tombe sous la main. Ce chevalier représente la tuerie de gens sans restriction et sans contrôle. C’est ainsi que la paix sur la terre sera enlevée, par une anarchie quasi-totale, provoquée à plusieurs endroits en même temps.

Il serait bon de mentionner ici que la quasi-totalité des conflits majeurs du passé et du présent ont été préalablement planifiés par ceux qui veulent absolument forcer la mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Pour amener le monde à acclamer l’arrivée éventuelle de ce gouvernement unique, il FAUT, aux yeux des pouvoirs occultes actuels, que le présent système fonctionne de plus en plus mal. C’est ce qu’ils appellent Ordo ab Chaos, c’est-à-dire, l’Ordre sorti du Chaos ! Ne nous étonnons donc pas d’assister à une recrudescence des rivalités de toutes sortes, jusqu’à l’apogée de la crise devant aboutir hypothétiquement à ce fameux Nouvel Ordre Mondial. Ceci sera la « solution finale » de Satan pour parodier, pendant une courte durée, le Gouvernement du Seigneur Jésus, qui viendra, non seulement pour le détruire totalement, mais aussi pour y demeurer éternellement.

Alors, tout ceci nous amènera un jour à ce que Jean nous dit à la fin du verset : « …et on lui donna une grande épée. » Quand Jean a écrit cette révélation, les méga-bombes, les missiles téléguidés, les chars d’assaut spécialisés, les lasers, les avions à réaction, le projet HAARP et toutes les autres artilleries connues de guerres modernes et sophistiquées n’existaient pas. Il lui a fallu les décrire en termes que le public de son temps pouvait aisément comprendre. L’outil de destruction du temps de l’Empire romain était l’épée. Alors « une grande épée » symboliserait, prophétiquement parlant, l’ensemble de tous ces armements militaires puissants, capables de tuer plusieurs centaines de millions de personnes en très peu de temps. Il parle donc d’une période de l’histoire où les nations en folie se déchaîneront les unes contre les autres, dans une véritable guerre mondiale, sans restriction et sans aucun contrôle. Le temps d’une grande tribulation comme le monde n’a jamais connue et ne reverra jamais plus.

Apocalypse 6:5 : « Et quand l’Agneau eut ouvert le troisième sceau, j’entendis le troisième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. 6Et j’entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : Une mesure de froment pour un denier [le salaire d’une journée de travail], et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne gâte point l’huile ni le vin. » Plusieurs érudits de la Bible croient que ce verset fait allusion à une famine mondiale. La balance, ici, symbolise la nourriture qui sera pesée d’une façon très précise. La nourriture sera là, mais elle sera très dispendieuse. On ne pourra acheter qu’une mesure de blé pour le salaire d’une journée. Et parce que l’orge est moins dispendieuse, on pourra en acheter trois mesures pour le salaire d’une journée. À peine assez pour nourrir sa famille. Pourtant, les objets de luxe, symbolisés par l’huile et le vin, demeureront en abondance.

Cette situation fait donc référence à une surévaluation du prix de la nourriture, sans nécessairement nous parler d’une famine, telle que définie ailleurs dans les Écritures. Alors, qu’est-ce qui peut créer une situation comme celle qui est décrite ici ? L’inflation ! Une économie totalement à l’envers. C’est l’affreux système bancaire qui, comme toujours, en sera la cause. Un système où l’argent est créé à partir du néant, et où les intérêts sur les dettes contractées sont étouffants, tant au niveau individuel que national. C’est une incroyable escroquerie à l’échelle mondiale fomentée par ceux qui contrôlent l’argent depuis des siècles, ayant ainsi incité artificiellement la totalité des crises économiques ! La dernière, possiblement déjà entamée par ceux qui dirigent les grandes Bourses mondiales, et qui a provoqué plusieurs faillites nationales et internationales, sera assurément dévastatrice, comme nous pouvons déjà le constater. L’avenir s’annonce vraiment instable et turbulent.

On parle ici de panique dans les marchés alimentaires, à cause de la chute du dollar, une monnaie qui déprécie à vue d’œil, de jour en jour. Après la Première Guerre Mondiale, dans la République de Weimar, l’inflation en Allemagne était telle que les gens se rendaient au marché avec 10 000 marks allemands dans une brouette (pour amuser le monde) afin de pouvoir acheter un seul pain… ! L’inflation incontrôlable avait rendu l’argent presque sans valeur. Pas question d’épargner ; les ouvriers étaient payés immédiatement  après chaque journée de travail et là, ils se dépêchaient d’aller au marché pour s’acheter de la nourriture, parce que le lendemain, à cause de cette inflation galopante, on pouvait acheter encore moins avec le même montant d’argent.

Les objets de luxe, symbolisés, comme nous l’avons vu, par l’huile et le vin, étaient là. Mais personne n’en voulait ! On mange avant d’acheter du parfum ou des bijoux ! C’est dans une telle économie qu’Hitler a pu se hisser au pouvoir, en promettant aux Allemands un poulet dans chaque chaudron et une Volkswagen devant leur porte de maison. Nous connaissons tous la conclusion de cette histoire tragique. Celui qui contrôle la nourriture, contrôle l’économie. Quand on a faim, on ne mange pas le Frigidaire. On mange ce qui se trouve à l’intérieur. S’il est vide, il devient inutile, tout comme les autres objets de luxe.

Depuis plusieurs centaines d’années, des familles juives très puissantes érigent des systèmes bancaires dont le but premier est de s’emparer des richesses du monde. Aujourd’hui, les fruits sont quasiment mûrs. Les crises financières se succèdent les unes après les autres, les gouvernements s’endettent. Et qui, en bout de ligne, s’en met plein les poches ? Les Juifs. Faites vos propres recherches pour vous rendre irrémédiablement compte que les institutions financières et industrielles multinationales, ainsi que les grands médias du monde entier ont été, soit  fondés, ou sont contrôlés par des Juifs. Nommez-les : la Maison Rothschild, Kuhn & Loeb, Lehman Brothers, J.P. Morgan, la Famille Rockefeller, Sachmans, Warburg, la Warner Bros, Metro Goldwin Meyer, pour ne nommer que ceux qui nous viennent à l’esprit. La Réserve Fédérale américaine appartient au consortium de la Famille Rothschild, la Banque du Canada également…deux « succursales » de la Banque d’Angleterre qui appartient depuis longtemps à cette famille infernale.

Au chapitre 13, nous allons voir cette même situation de chaos financier se reproduire, mais dans un contexte entièrement différent, et vraisemblablement à l’échelle mondiale. Sous le règne de l’Antéchrist et à cause de la puissance qui lui sera accordée pour un temps, le monde entier sera soumis à un contrôle plein de restrictions. Ceux qui ne voudront pas coopérer avec lui, ne pourront ni acheter, ni vendre leurs denrées, sans recevoir sa marque d’approbation. Nous vivons présentement dans une société où l’économie fonctionne avec des cartes de débit ou de crédit. Dans un tel système, l’autorité en place n’aura qu’à bloquer les transactions des cartes d’une personne « rebelle au système » et, soudainement, elle ne pourra plus ni acheter ni vendre. Les biens seront là, mais il va contrôler l’économie, car Satan lui-même lui donnera son pouvoir. Et Dieu le laissera faire, pendant un temps.

Cependant, dans cette description littérale de ce 3ième chevalier, il y a un symbolisme spirituel bien caché dans la dernière partie du verset 6 où on peut lire : « mais ne gâte point [ou ne fais pas de mal à] l’huile ni le vin. » Durant cette crise, il y aura une disette de la Parole de Dieu, comme on peut lire dans Amos 8:11 : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur l’Eternel, que j’enverrai la famine sur le pays, non la famine du pain, ni la soif de l’eau, mais la famine d’ouïr les paroles de l’Eternel. » Il est donc question d’une famine spirituelle où plusieurs rechercheront la prédication de la Parole de Dieu, qui toutefois sera défendue sous peine de mort. Alors, comment pourront-ils l’entendre ? Seulement parl’entremise des serviteurs de Dieu à qui Christ Lui-même accordera Sa protection pour accomplir ce travail.

L’huile, dans les Saintes Écritures, symbolise le Saint-Esprit et le vin symbolise la nouvelle alliance établie par Jésus dans Son sang. Le véritable serviteur de Dieu possède ces deux éléments, car le Saint-Esprit lui a accordé ce don lors de sa conversion. Il doit donc marcher en nouveauté de vie dans cette nouvelle alliance apportée par Christ à ceux qu’Il prépare en tant qu’Élus dans Son Royaume. Ainsi, « ne gâte point [ou ne fais point de mal à] l’huile ni le vin » symbolise la protection des serviteurs de Dieu pendant le temps de leur évangélisation durant cette période exceptionnellement difficile qui nous est annoncée par ce cheval noir.

Nous arrivons maintenant au verset 7 d’Apocalypse 6 : « Et quand l’Agneau eut ouvert le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième animal, qui disait : Viens, et vois. 8Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide… » Le mot grec, ici, est chloros, donc on parle d’un cheval pâle verdâtre, couleur de chlore. « …et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer [hades, en grec, et qui veut dire « séjour des morts »] marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. » Et, dans ce verset 8, Jean nous identifie les quatre méthodes par lesquelles hades, ou le séjour des morts sera comblé.

Il y a d’abord l’épée, qui représente tout ce que nous avons vu au sujet du deuxième chevalier : guerres civiles provoquées, anarchie, assassinats, épurations ethniques qui aboutiront éventuellement au chaos mondial. Il est tout à fait normal qu’avec toute cette violence, non contrôlée, viendra aussi la famine générale, dans ces endroits affectés, car les gens meurent tout simplement de faim. Ils n’ont rien à manger ! N’oublions surtout pas cet outil dangereux appelé HAARP, présentement intégralement opérationnel, et qui possède la capacité de déclencher des inondations, des sécheresses, des ouragans. Son principal potentiel serait de conquérir tout adversaire par la possibilité de déstabiliser l’agriculture d’une façon sélective, ou même l’écosystème d’un territoire au moyen d’une frappe choisie.

Je ne peux toujours pas m’habituer à accepter tout ce gaspillage de nourriture qu’on voit un peu partout alors qu’un grand nombre de gens crèvent de faim. C’est comme si les individus ne réalisaient pas qu’il puisse y avoir une limite à toute cette abondance. Il y a un proverbe québécois qui dit : « Celui qui jette son pain en riant, le ramassera plus tard en pleurant. » Nous avons vu maints exemples de cela, dans les journaux et à la télé où, à cause d’une guerre civile dans un pays, la population meurt de faim alors que les armées s’emparent de toute la nourriture. Un jour, cela pourrait nous arriver aussi. Alors, ces cadavres non enterrés provoqueront sûrement des épidémies où même ceux qui ont un peu de nourriture meurent de toutes sortes de virus issus de ces épidémies. Jean appelle cela mourir « par la mortalité ». Ce seul mot couvre toutes les épidémies possibles. Et, en parlant d’épidémie, n’oublions surtout pas le sida, qui prend des proportions désastreuses en augmentant d’année en année, un peu partout dans la société contemporaine, mais surtout en Afrique depuis quelques années où de vastes campagnes de vaccination le répandent.

La quatrième façon nous parle de bêtes sauvages qui, en plus de s’attaquer les unes aux autres, viendront attaquer aussi les êtres humains. Ces prédateurs feront sans doute leurs ravages. Jean nous dit que ces quatre désastres auront le pouvoir sur la quatrième partie de la terre. Remarquez, il dit : « sur la quatrième PARTIE de la terre » et NON sur le quart de la population terrestre ! Il serait donc question ici d’un quart de la superficie de la terre, qui sera frappé par des guerres civiles, la famine, la peste et par les bêtes sauvages. Nous savons tous que la population de la terre n’est pas également distribuée. Le quart prophétisé ici, n’est pas identifié, car Dieu seul le connaît. Pour ce qui est du nombre des morts, seule la densité de la population dans la partie frappée le déterminera.

Cela veut simplement dire qu’en frappant seulement le quart de la superficie de la terre, ces fléaux pourraient éliminer jusqu’au tiers des humains et même davantage. Notez également qu’à ce stade, nous ne sommes pas encore rendus au plus fort de la Troisième Guerre Mondiale prophétisée au chapitre 9, où des armées composées de 200 millions de soldats tuerons le tiers des hommes sur la terre. Il sera donc question du tiers de ceux qui auront survécu jusque-là. Relisez Apocalypse 9:18 : « La troisième partie des HOMMES fut tuée par ces trois choses, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leur bouche. »

Il est quasiment impossible de concevoir jusqu’où la cruauté et la barbarie humaines seront poussées un jour. Ces quatre premiers sceaux font cependant référence à des forces qui sont déjà en place depuis des siècles sur cette terre. La séduction, la guerre, la famine et les épidémies existent depuis que certains hommes assoiffés de pouvoir tentent de tenir le monde entier dans un esclavage dirigé par une minorité qui veut imposer sa volonté. Encore une fois, nous voyons la très grande importance de reconnaître la dualité dans les prophéties. Car ces mêmes quatre éléments seront portés à leur comble dans ces dernières années de grande tribulation.

Tout ceci ne fait que confirmer ce que Paul a dit aux Romains, au sujet des hommes qui ne veulent pas faire face à la réalité, en rejetant la vérité pour ne faire que leur volonté. Dans Romains 1:24, Paul nous dit que Dieu les a livrés à leurs propres passions, à leur méchanceté sans restriction, parce qu’ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu. Dieu enseigne à Ses serviteurs à faire face à la réalité. Il veille constamment sur nous et Il nous accorde ce que nous Lui demandons, mais selon nos BESOINS, et non selon nos désirs ou notre convoitise. Si les hommes, toutefois, préfèrent le mensonge à la vérité, Dieu le permettra aussi, par l’entremise de cet Antichrist ensorceleur et grand manipulateur, avec ses fausses promesses accompagnées de puissantes illusions, telles que décrites par Paul. Si les hommes désirent systématiquement se détruire, tout en refusant de reconnaître le malheur qu’ils créent et le mal qu’ils commettent, alors Dieu permettra que l’anarchie générale s’installe, avec son désordre et ses conséquences.

Cela amènera éventuellement la quasi-destruction du monde par les armes conventionnelles, nucléaires, chimiques et bactériologiques. Si les hommes ne recherchent que le luxe et un très haut standard de vie, sans se soucier d’enrayer la pauvreté en partageant une partie de leurs biens, ils recevront alors ce qui vient avec une telle attitude. Une inflation galopante qui dévalorisera totalement la monnaie et provoquera une crise économique mondiale épouvantable. Si les hommes despotes veulent dominer sur leurs semblables, en utilisant un contrôle politique absolument outrancier, ils récolteront alors les guerres, les meurtres, les épidémies et la désolation. L’homme, par ses propres moyens, ne pourra jamais enrayer ces choses, car ce sont les conséquences inévitables de sa méchanceté et de sa FOLIE.

Les gens qui lisent l’Apocalypse ont parfois tendance à oublier que c’est Satan qui dirigera directement le Nouvel Ordre Mondial. Les dirigeants avec qui Satan travaille ne sont que de pauvres marionnettes qu’il manipule impunément et avec dédain à cause de leur cupidité. C’est sa « solution finale » dont le but ultime est de détruire l’humanité entière. Il a toujours menti aux hommes qu’il dirige, en leur promettant qu’ils régneront dans ce gouvernement unique. Mais nous savons aussi que Satan est le père du mensonge et, laissé en toute liberté, il ne s’arrêterait pas là. Il finirait par détruire l’humanité entière, y compris ses propres dirigeants, comme l’affront ultime à Dieu. Heureusement, à cause des Élus, Jésus VA intervenir, pour lui enlever tout son pouvoir et par le fait même lui administrer sa défaite finale, où Satan et sa cohorte de démons devront passer l’éternité à contempler la futilité de leur folie. Il y aura toutefois un court laps de temps, à la fin du Millénium, où Satan sera relâché pour son dernier baroud infructueux.

Regardons maintenant ce que Jésus nous déclare dans Jean 13:35 : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Petit verset très simple, mais qui contient pourtant la SOLUTION aux problèmes de l’humanité. Si chaque individu sur cette terre apprenait ce SEUL verset par cœur et se mettait à le PRATIQUER comme MODE de vie, aurions-nous encore des guerres avec des massacres d’innocents ? Verrions-nous tous ces crimes de violence conjugale, des mariages éclatés laissant toujours les pauvres enfants comme victimes ? Les meurtres, le racisme, la haine, le viol, l’adultère, les fraudes et les vols existeraient-ils ? Un être humain pourrait-il refuser d’aider un autre être humain en difficulté ? Une personne pourrait-elle insulter ou blesser une autre personne, sans même considérer de s’excuser et de lui demander pardon ?

Pourtant, ce petit verset sera le fondement de la solution utilisée par Jésus, un jour, pour régler tous les problèmes des êtres humains. Mais pourquoi pas aujourd’hui ? Simplement, parce que dans ce monde dirigé par Satan, les êtres humains ont développé des cœurs de pierre. Cette solution ne pourra devenir réalité qu’au moment où le Saint-Esprit changera les cœurs de pierre en cœurs de chair ! Ce n’est qu’au moment où la connaissance de Dieu remplira la terre, comme les eaux remplissent les mers, que le cœur des êtres humains pourra enfin être transformé. Quand Satan sera enchaîné pour mille ans et enfermé dans l’abîme avec ses démons, l’attitude des gens sera orientée sur le bien-être des autres. L’enseignement que les Élus apporteront aux survivants de la Grande Tribulation disposera l’esprit des individus à la conversion, et non à la rébellion comme dans le monde actuel.

Nous voyons, dans les Écritures, que Jésus va régner sur les nations avec une verge de fer, capable de punir les rebelles comme on brise les vases d’argile. Mais de quoi est-il question, ici ? Jésus S’en vient-Il défoncer les crânes de tous ceux qui ne veulent pas écouter ? Bien non ! Il va changer leur façon d’agir. Pourquoi une personne refuse-t-elle d’écouter et d’obéir ? Parce qu’elle est orgueilleuse et elle veut avoir raison à tout prix ! C’est ça, la complication à laquelle Jésus va S’attaquer premièrement. « C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Il va résister à ceux qui refuseront de s’humilier, et qui persisteront à se croire le nombril du monde. Cette sorte d’attitude ne passera pas le test, avec Jésus. Elle devra changer. Elle devra être enseignée.

Mais avant de pouvoir l’enseigner, il faut que le processus commence à se manifester chez l’enseignant. Un orgueilleux ne pourra jamais enseigner l’humilité. Nous savons que Dieu résiste aux orgueilleux. Et quand Dieu veut humilier quelqu’un qui refuse de s’humilier lui-même, laissez-moi vous dire qu’Il n’a rien à apprendre de personne ! Dieu peut S’organiser pour installer cet individu dans une situation tellement embarrassante, qu’il ne pourra pas faire autrement que de réaliser qu’il vient de se faire corriger par son Créateur. Dieu ne peut pas travailler avec un orgueilleux. C’est pourquoi Jésus nous a dit que « quiconque s’élèvera sera abaissé » (Matthieu 23:12). Tandis que si la personne travaille sur son humilité, Dieu Lui-même Se chargera de l’élever, nous dit Jésus. Alors, ce n’est qu’au moment où l’orgueil du monde entier sera brisé, et que l’humilité sera enfin installée dans les cœurs, que tous les malheurs cesseront.

Depuis les débuts de l’Église, Dieu prépare Ses prémices à accomplir ce travail. D’abord, chaque converti doit servir d’exemple dans son entourage par son comportement personnel avec les autres, afin de pouvoir enseigner ces choses à d’autres, lors du retour de Jésus. Nous ne pouvons nous asseoir sur nos lauriers. Dieu nous a appelés à servir. Au début du message, je vous ai déclaré que les serviteurs de Jésus n’ont rien à craindre de cette tribulation, car Jésus Lui-même nous a promis SA protection si, toutefois, nous gardons la parole de la persévérance en Lui et en aucun autre. Mes chers amis, ceci requiert une foi inébranlable en Jésus, et en aucun autre ! Les individus qui persistent à mettre leur foi dans un autre sauveur que Jésus risquent d’être drôlement désappointés un jour.

Ces quatre chevaliers ne seront pas bienvenus, mais par eux, nous découvrons aussi les raisons majeures de leur existence. Ils nous dévoilent l’origine ainsi que les conséquences de tous nos problèmes présentement. Ils nous démontrent également la futilité de l’homme à diriger sa destinée tant et aussi longtemps qu’il persistera à vouloir se prendre pour dieu. Toutefois, quand leur cas sera RÉGLÉ, c’est alors que cette petite instruction de Jésus de s’aimer les uns les autres, sera mise en évidence à l’échelle mondiale. C’est ainsi que la terre entière sera en PAIX et tous ses habitants aussi. Fini, le royaume des hommes ! Place enfin au Royaume de Dieu !




D.009 – Grande percée vers une solution merveilleuse

 

Apocalypse 5:1-14

Par Joseph Sakala

Dans le quatrième chapitre de l’Apocalypse, nous avons vu Jean qui, dans une vision, s’est retrouvé en présence du trône de Dieu au ciel. Il vit aussi la cour céleste avec les vingt-quatre vieillards et les quatre animaux. Dans ce cinquième chapitre, la scène se passe toujours au ciel, mais le thème de l’adoration change. Il passe de l’adoration du Créateur à l’adoration du Rédempteur.

C’est un devoir et un privilège pour nous d’adorer le Créateur pour tout ce qu’Il a fait pour nous, pour tout ce qu’Il nous a donné. Nous savons que la vie, nos talents et nos dons viennent de Sa puissance créatrice, mais le plus grand thème, dans les Écritures, demeurera toujours la Rédemption. Elle est absolument indispensable pour former éventuellement la Famille Divine immortelle. Subséquemment,  la Rédemption demeurera perpétuellement le thème primordial des Écritures pour nous dévoiler l’amour infini de Dieu pour Sa création. Le véritable chrétien devrait  méditer constamment sur cette grande réalité.

Dans Apocalypse 5:1, le regard de Jean se porte de nouveau vers le trône où il voit un objet étrange qu’il se met à nous décrire. « Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône, un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. 2Je vis aussi un ange puissant, qui criait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en délier les sceaux ? » Ce n’est pas que ce parchemin (ou livre) était difficile à ouvrir ; n’importe qui aurait pu le faire. Ce qui semblait impossible, c’était de trouver quelqu’un qui soit digne de le faire. Nous allons apprendre ce que ce mot digne veut dire dans ce contexte. Il est tout à fait naturel pour nous de nous poser des questions, ici. Que représente ce parchemin ? Pourquoi est-il scellé ? Pourquoi est-il écrit en dedans et en dehors — chose qui se faisait très rarement ? Qui est digne de l’ouvrir ? Quelles sont les qualités requises chez celui qui peut l’ouvrir ?

Ce parchemin était roulé avec sept sceaux placés à des endroits précis de telle façon que, en brisant un sceau, on ne pouvait lire que ce qui était dévoilé jusqu’au prochain sceau, mais pas plus loin. L’ouverture de ces sceaux se fait sur plusieurs chapitres, en commençant avec le chapitre 6. C’est alors que nous allons découvrir la signification des événements majeurs qui doivent avoir lieu sur cette terre. Il est important de noter ici que nous allons découvrir une dualité à plusieurs endroits dans cette prophétie. Par exemple, nous verrons des famines, des tremblements de terre, des bruits de guerre suivis de guerres, sans oublier la grande séduction satanique dans l’enseignement biblique.

Tous ces évènements ont eu lieu sur la terre même avant que Jean ait terminé de rédiger l’Apocalypse de Jésus-Christ. Plusieurs choses décrites dans les sceaux se sont aussi produites depuis la rédaction de ce livre de Révélation, donnant l’impression qu’une bonne partie de cette prophétie est déjà accomplie. Sachez, chers amis, que, tout au long des Écritures, nous découvrons des prophéties où il y a eu un premier accomplissement, pour annoncer aux rebelles qu’il y aurait plus tard une seconde manifestation, mais d’une intensité beaucoup supérieure à l’originale. Donc, le fait que plusieurs de ces évènements se soient déjà produits, nous prouve simplement la puissance de Dieu dans l’accomplissement de Ses prédictions. Mais le livre de l’Apocalypse est une description détaillée de tous ces évènements réunis ensemble, durant une période de trois ans et demi, avec une intensité telle que, si Jésus ne revenait pas pour y mettre un terme, aucun être humain ne pourrait survivre à cette hécatombe.

« Car alors il y aura une grande affliction, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais [une autre pareille]. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils [ces jours] seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Nous voyons une intensité épouvantable, dans cette description de la grande tribulation faite par Jésus à Ses disciples. Jésus revient Lui-même quelques soixante années plus tard, pour nous donner une description très détaillée de cette même courte période dans Sa Révélation à Jean.

Il faut absolument nous rappeler de cela dans notre étude de ce livre. Les gens qui prêchent que l’Apocalypse est terminée ou presque, parce que nous sommes témoins d’un très grand nombre de catastrophes depuis quelques années, détournent l’attention de la population, afin de leur voiler cette série de malheurs qui va prendre le monde complètement au dépourvu, quand les sceaux des temps de la fin seront vraiment déclenchés. Mais Dieu nous explique ces choses avec une grande précision. Donc, l’ouverture du parchemin se poursuit dans les chapitres 7, 8 et 9, et ce n’est qu’au chapitre 10 que nous allons voir le parchemin complètement ouvert ou déroulé.

Là, son septième ou dernier sceau nous annoncera les sept trompettes qui, soit dit en passant, n’ont pas encore sonné, et nous en donnera la signification. Les catastrophes passées, et celles que nous voyons présentement dans différents endroits du monde, ne sont qu’un préambule au déclenchement, dans les temps de la fin,de ces mêmes catastrophes, mais cette fois avec une accentuation jamais connue auparavant. Certains chrétiens se demandent, et avec raison, si Dieu va permettre que nous entendions littéralement ces trompettes. Gardons toujours à l’esprit que cette scène se passe au ciel, devant le trône de Dieu.

Le déclenchement des trompettes se fait par un ange « qui remplit un encensoir avec du feu de l’autel, et le jette sur la terre » (Apocalypse 8:5). Nous voyons par la suite une description éclatante de ce que chaque trompette doit produire comme malheur aux habitants de la terre. Ce qui devient important pour les serviteurs de Christ, ce n’est pas tant d’entendre littéralement la trompette que de savoir reconnaître la trompette, par la manifestation de son malheur. Cette reconnaissance des SIGNES indiquera aussi aux élus que l’arrivée de Jésus ne tardera pas et devrait sûrement leur donner le courage nécessaire de persévérer jusqu’à la fin de cette tribulation.

Ce n’est qu’au chapitre 10, au verset 7, que nous apprenons la raison d’être de ce parchemin. Dans Apocalypse 10:7, Jean se fait dire : « 6…qu’il n’y aurait plus de temps, 7Mais qu’aux jours où le septième ange ferait entendre sa voix, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’avait déclaré à ses serviteurs, les prophètes. » Voilà sa raison d’être ! Mais quel est ce Mystère que très peu de religions comprennent ? Apocalypse 11:15 : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à Son Christ, et il règnera aux siècles des siècles ». Le véritable mystère de Dieu s’accomplira au moment où Jésus viendra prendre possession de tous les royaumes des hommes de la terre, afin d’y installer le Royaume de Dieu.

Ceci demeure toujours un mystère pour toutes les religions qui prêchent à leurs membres qu’ils peuvent monter au ciel, alors que la pure vérité biblique nous dit que c’est Jésus qui revient sur la terre ! Combien de pasteurs et de curés ont lu les paroles suivantes de Jésus à leur congrégation durant un sermon : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre » (Matthieu 5:5). Il n’est pas écrit qu’ils hériteront du CIEL, mais bien de la TERRE. On cite la Parole de Dieu, et on prêche exactement le contraire. Les prières des Saints montent jusqu’au trône de Dieu, qui nous confirme une promesse extraordinaire. « Tu nous a faits Rois et Sacrificateurs à notre Dieu ; et nous [les Saints] régneront sur la TERRE » (Apocalypse 5:10).

Le Royaume de Dieu sera alors établi sur cette terre. Dans les Évangiles, Matthieu utilise l’expression « Royaume des Cieux » pour l’identifier, alors que les autres Évangélistes utilisent l’expression « Royaume de Dieu ». Il n’y a pas de contradiction ici, car les deux termes nous indiquent la provenance de ce Royaume (le ciel), ainsi que son appartenance (à Dieu). L’endroit où ce Royaume sera situé est très bien établi par plusieurs autres versets cités par Jésus, et abondamment répétés par Ses disciples dans leur prédication. Aucun verset dans la Bible, ne donne l’espérance à l’homme de pouvoir monter au ciel.

Donc, pour toutes ces religions, ce parchemin demeure un livre mystérieux, qu’on pourrait vraiment intituler Le Mystère de Dieu ! Parce que, en établissant Son Royaume sur cette terre, Jésus répondra enfin à toutes ces questions que les hommes se posent depuis des siècles et auxquelles ils n’ont trouvé aucune réponse ! Par exemple : pourquoi sommes-nous incapables de régler les grands problèmes de l’humanité ? Nous entendons continuellement parler des grands progrès de la technologie, des sciences, de la médecine, et surtout des communications depuis la création des ordinateurs et de l’Internet. Et l’on se donne des tapes dans le dos en disant : « Nous sommes tout près d’atteindre la perfection pour solutionner tous nos problèmes. » Mais quand nous prenons le temps d’analyser l’histoire, nous découvrons que les gros problèmes, avec lesquels nous sommes présentement aux prises chaque jour, sont exactement les mêmes avec lesquels les hommes et les femmes luttent depuis les temps anciens.

Le problème des guerres s’intensifie, les conflits entre êtres humains augmentent, les mariages éclatent comme jamais auparavant dans l’histoire, le crime, la méchanceté et les préjugés, ont toujours existé et existent encore davantage aujourd’hui, malgré toute cette nouvelle technologie des communications. Reculez aussi loin que vous voulez dans l’histoire et vous verrez que personne n’a jamais apporté une solution à aucun de ces problèmes. On dirait même qu’ils s’en vont en s’accroissant. Pourquoi sommes-nous incapables de solutionner ces problèmes de nos jours ? Ce parchemin nous offre de répondre à ces questions sérieuses en nous expliquant nettement pourquoi toutes ces choses existent. Mais ce parchemin nous ouvrira la porte également vers une solution merveilleuse !

Regardons la situation mondiale en général. Ça n’a aucun sens, à nos yeux. On ne peut pas comprendre comment l’homme peut se plaire à détruire son semblable avec autant de brutalité. Et l’on se dit, tout découragé : « Qu’est-ce qui se passe ? Quand Dieu viendra-t-Il effectuer le rangement dans toute cette confusion humaine ? Quand viendra-t-Il remplir Sa promesse de nous amener à une époque où les êtres humains pourront enfin vivre sans guerre, sans bain de sang, sans persécution, sans haine et sans préjugés ? Un temps où la tristesse et la mort n’existeront plus ? Où les larmes seront séchées et ne couleront plus jamais ? Comment Dieu va-t-Il S’y prendre ? » Les hommes ont toujours rêvé d’un monde en paix, d’une sorte d’utopie, mais jamais personne n’a pu apporter une solution efficace pour nous y amener. Pourtant, c’est la question à laquelle ce parchemin va répondre.

J’ai lu un article dans une revue où l’auteur donnait sa version d’un monde parfait. En tête de sa liste : Aucune tâche ménagère. Vous aurez deviné que l’auteure était une dame… Mais continuons sa liste extrêmement intéressante : Fini la drogue ; Des mariages réussis avec plus de temps à consacrer aux familles ; Une bonne éducation pour tous ; De l’eau claire et aucune pollution dans l’air ; Des autos vraiment conçues pour les familles ; Bonne santé pour tous ; Le bonheur parfait sans guerre ; et finalement, Un milieu de travail amical, style familial au sens où il n’y aura aucun préjugé.

Pour cette dame, ce serait un Monde parfait. Mais c’est exactement ce même rêve que les hommes espèrent réaliser par la science et la technologie ! Pourtant, ce parchemin nous révèle la façon dont Dieu va S’y prendre pour vraiment faire de ce rêve une réalité ! En y établissant Son Royaume, avec Christ et Ses élus en charge, pour régler enfin tous les problèmes que les hommes ont créés, sans ne jamais pouvoir les résoudre. Sans compter ceux qu’ils sont en train de créer secrètement pour nous amener au bord de la destruction totale de l’humanité, si Dieu n’intervenait pas pour couper court à cette période de barbarie et d’horreur.

Ce parchemin, nous dit Jean, était « écrit en dedans et en dehors. » Sachez que les anciens écrivaient rarement sur les deux côtés d’un parchemin parce que, normalement, un côté seulement était lisse pour recevoir l’écriture, tandis que l’autre côté était rude. Quand l’on écrivait sur les deux côtés, c’était pour indiquer que le message était complet et profusément tragique. Alors, ce parchemin nous donne une indication de l’étendue de ce qui sera révélé au fur et à mesure que les sceaux seront brisés. Ce sera un compte-rendu d’événements complexes et très sérieux. Le fait qu’il soit déjà écrit et dans la main droite de Dieu nous indique qu’il n’y a aucune manière de changer quoi que ce soit de ce qui est écrit dedans. Il représente une affirmation écrite par Dieu sur des circonstances certaines et impossibles à changer.

Ceci nous amène à penser un peu à ce que Pilate avait déclaré après avoir fait poser son inscription sur la croix, si vous vous souvenez : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit » (Jean 19:22). Et à cause de son autorité, personne ne pouvait changer son inscription. Mais vous allez me dire : « Et si le monde se convertissait subitement ? » Mes amis, il va falloir enlever nos lunettes roses ! Regardons ce qui se passe seulement depuis l’an 2000, avec les guerres insensées en Iraq et en Afghanistan et les attaques terroristes soutenues et sans retenue dans plusieurs pays du monde présentement. Examinons la présente crise économique actuelle causée par la cupidité des banquiers et les compagnies d’assurance avec leurs faillites internationales se chiffrant dans les centaines de milliards de dollars à cause de l’avidité flagrante des dirigeants que le monde entier tenait pour honnêtes. Sans compter les fraudes pyramidales qui fonctionnent depuis plusieurs années et qui ont éclaté subitement en 2008 pour laver les investisseurs de toutes leurs épargnes accumulées durant des années. Nous avançons lentement et sûrement vers une dépression pire qu’en 1929. C’est beau de rêver en couleur, mais le monde ne se dirige pas, mais vraiment pas, dans la bonne direction !

Dans Apocalypse 5:2, Jean entend cette invitation lancée à l’univers entier par cet ange puissant qui dit : « Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en délier les sceaux ? » En d’autres mots : « S’il y en a un, qu’il s’avance ! » Saviez-vous que c’est précisément cette même question qui est devenue la base même de la politique ? N’est-ce pas ce que nous demandons avant chaque élection ? « Qui sera digne de nous représenter ? Qui parmi ces candidats est le plus qualifié pour nous apporter les solutions aux problèmes qui nous harcèlent depuis des siècles ? Lequel est assez intelligent, lequel a les valeurs morales requises ? Qui est digne ? »

Au travers des siècles, il y en a eu plusieurs qui se sont portés volontaires. Le roi Nébuchadnetsar, de l’ancien empire babylonien, a prétendu être capable. Il s’en est même vanté. « N’est-ce pas ici la grande Babylone, que j’ai bâtie pour être la demeure royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? » (Daniel 4:30). Il en était convaincu, du moins c’est ce qu’il croyait. Mais quelques années plus tard, son empire fut renversé par les Mèdes et les Perses. Alexandre le Grand aussi croyait avoir accompli son but, mais à l’âge de trente-deux ans, il pleurait parce qu’il ne lui restait plus d’empires à conquérir… pauvre homme ! Dans son grand  découragement, il a sombré dans l’ivrognerie et la débauche, et il est mort très jeune. En quelques années, son empire original a aussi pris fin, et ses généraux l’ont séparé en quatre. Puis, Jules César a mené les légions de Rome sur tous les territoires connus de l’Europe, avec l’espoir d’établir un monde romain où la paix [la Pax romana] serait toujours en évidence. Éventuellement, ce royaume aussi est tombé aux mains des armées barbares du nord. Charlemagne l’a tenté en France. Napoléon aussi. Hitler, en son temps, croyait être le messie qui accomplirait et établirait un Reich de paix de mille années sous le règne allemand. Où, selon vous, a-t-il pu prendre une telle idée d’un Reich de paix de mille ans ? N’est-ce pas biblique, ça, un peu ?

Pourtant, tous ces hommes ont échoué d’une façon pathétiquement triste. Car aucun n’était digne ! Jean nous dit la même chose dans Apocalypse 5:3 « Et nul, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne pouvait ouvrir le livre, ni le regarder. » Même les hommes de paix connus pour leur grande sagesse, tels que George Washington, Abraham Lincoln, Gandhi et autres, n’ont pas réussi à nous amener la paix mondiale. Il n’est donc pas surprenant de voir la réaction de Jean au verset 4 : « Et moi, je pleurai beaucoup, de ce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le livre, ni de le lire, ni de le regarder. » Pauvre homme, il pleurait à chaudes larmes de voir que personne n’était qualifié, non seulement de l’ouvrir, mais même de le regarder !

Jetons un coup d’œil autour de nous. Aucun leader, aujourd’hui, n’a la moindre idée à savoir comment résoudre les problèmes qui s’accumulent, divisent l’humanité, et qui empêchent les individus de « s’aimer les uns les autres ». Non seulement n’ont-ils pas de solutions aux difficultés, mais dans la majorité des cas, ils travaillent à perpétuer ces problèmes. Ce sont des hommes tellement orgueilleux, qu’ils agissent en véritables dictateurs, surtout dans les pays que nous considérons encore comme des démocraties. Ces dirigeants sont devenus insensibles aux misères des peuples qui les ont pourtant élus pour bien les diriger. Ce sont des aveugles qui s’entourent de conseillers sourds, ne visant qu’à introduire leur Nouvel Ordre Mondial, qui asservira bientôt le monde entier dans une dictature jamais connue auparavant dans l’histoire de l’humanité.

Mais surprise ! Jean apprend soudainement que le problème est déjà résolu ! Verset 5 : « Et l’un des Anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux. » Le « lion de la tribu de Juda » et « le rejeton de David » sont deux titres juifs. Ils font référence aux prophéties de l’Ancien Testament qui prédisaient qu’un descendant de la tribu de Juda, et de la famille de David, régnerait un jour sur la terre entière pour apporter une solution à ses problèmes ! « Le sceptre [royauté] ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo [repos, pacificateur] ; à Lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). « En ce jour-là le rejeton d’Isaï [père de David], sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et Sa demeure sera glorieuse. » (Ésaïe 11:10).

Jésus, lors de Son retour, est destiné à être le Roi des rois de toutesles nations de la terre. Lorsque Jésus fut crucifié Ponce Pilate avait inscrit ces paroles au sommet de la croix sur laquelle Jésus-Christ fut supplicié : « Iesus Nazarenus rex Iudaeorum ». Il s’agit vous le savez bien, de la langue maternelle de Ponce Pilate.  Or, tout latiniste vous confirmera que la traduction correcte du latin « Iesus Nazarenus rex Iudaeorum », nous donne : « Jésus le Nazarénien, chef souverain des Judéens ». Il n’y a pas le moindre désaccord sur ce sujet parmi tous les spécialistes. Il faut néanmoins comprendre que c’est par esprit de dérision, que Ponce Pilate avait donné l’ordre de rédiger une telle inscription. Sur le point d’autoriser la crucifixion de notre Seigneur, Ponce Pilate voulut également se moquer de Lui.

Ponce Pilate savait pertinemment bien que Jésus-Christ avait été dénoncé, bafoué, puis renié par les dirigeants de la Judée qui, par la suite, tordirent même le chronique de Sa résurrection. Lorsque Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent pour voir le sépulcre, un ange leur annonça que Jésus était ressuscité. Alors, elles sortirent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent l’annoncer à Ses disciples.

Mais examinons bien ce qui s’ensuit : « Quand elles furent parties, quelques-uns de ceux de la garde vinrent à la ville et rapportèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. Et si cela vient à la connaissance du gouverneur, nous le gagnerons et nous vous tirerons de peine. Et les soldats, ayant pris l’argent, firent selon qu’ils avaient été instruits; et ce bruit a couru parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui » (Matthieu 28:11-15).

Nous savons également bien que le « chef souverain » des Judéens, à l’époque où cette inscription fut placée sur la croix, n’était autre que Ponce Pilate lui-même ! Alors, il ne faut pas lire dans cette inscription ironique que Ponce Pilate raisonnait réellement que Jésus-Christ était « le chef souverain des Judéens » qui devait le remplacer. Une pareille interprétation est absolument inconcevable. La Bible nous indique cependant clairement que Jésus, par la résurrection, triompherait de la mort ! Voilà ce qui enrage Ses ennemis encore de nos jours. Peu importe, car lors de Son second avènement Jésus sera le Souverain Chef de la terre entière.

Dire que, de nos jours, certains professeurs de théologie (pas de simples théologiens, mais les professeurs qui enseignent à ceux qui veulent devenir théologiens !) nous affirment que la résurrection de Jésus n’est pas vraie et n’a jamais eu lieue ! Sa résurrection n’existe que dans l’esprit de Ses fidèles ! Elle n’est que spirituelle ! Voilà ce que l’on enseigne sur Jésus dans les universités du monde, à l’heure actuelle ! Et pour ce qui est de Sa divinité, oubliez ça, nous disent ces « experts » bardés de leurs doctorats ! Pendant ce temps, Satan travaille avec acharnement à inciter les gens à s’engager dans toutes sortes de religions afin de se retrouver et découvrir leur vrai potentiel humain. Jadis, Satan avait déclaré ceci à Eve : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Vous avez ici la nouvelle orientation religieuse fortement suggérée aux nouveaux disciples qui aspirent à la divinité.

Cet enseignement, dont les origines ont pris naissance dans le jardin d’Éden, fut ensuite propagé par le Talmud babylonien anti-chrétien. De nos jours, c’est le Nouvel Âge qui en a pris la relève, et il s’est infiltré partout. On nous dit qu’en effet Dieu travaillait avec Jésus, mais qu’Il était seulement habité du Saint-Esprit comme vous et moi pouvons l’être ! Voilà la nouvelle connaissance théologique véhiculée par cette nouvelle élite ! Ces hommes affirment avec certitude que même les Évangiles n’ont pas été écrits par ceux dont ils portent le nom ! C’est fort, ça ! Selon eux, ce sont des disciples qui les auraient écrits après la destruction du temple qui a eu lieu en l’an 70 ! À croire, d’après eux, que Dieu aurait perdu le contrôle de Ses Écritures, au contraire de ce qu’Il avait promis. Heureusement que certains chrétiens furent doués d’une mémoire phénoménale, pour se souvenir exactement de tout ce que Jésus avait prêché, et ainsi ces disciples ont pu préserver ce qui constitue présentement les quatre Évangiles dans le Nouveau Testament. Et dire que le monde est en admiration devant toute cette « sagesse » purement humaine…

Les Saintes Écritures nous disent que le Messie allait être Celui qui triompherait de la mort par la résurrection. Il serait le Sauveur de l’humanité, et Celui qui viendrait établir le Royaume de Dieu sur cette terre. N’est-ce pas ce que nous avons vu, tantôt, à propos de la septième trompette qui sonnera ? Mais quand Jean se tourne pour voir ce lion conquérant de la tribu de Juda, il voit un pauvre Agneau immolé, au verset 6 : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. » Donc, il s’attend à voir un lion, mais voit plutôt un Agneau avec toutes Ses blessures mortelles. Saviez-vous que ces blessures sont toujours visibles sur le corps glorifié de Jésus ? Et elles le seront pour l’éternité comme le signe incontestable identifiant notre Rédempteur ressuscité ! Vous souvenez-vous comment Il avait montré Ses blessures à Thomas pour le convaincre qu’Il était vraiment ressuscité ? (Jean 20:27). Je ne sais pas si les gens qui nient la résurrection de Christ étudient la Bible, ou si seulement ils l’enseignent selon leur propre interprétation sans l’étudier.

Mais dans ces deux symboles — le Lion de Juda et l’Agneau immolé — Jean voit l’union de deux thèmes qui traversent la Bible entière, dans les deux Testaments, l’Ancien et le Nouveau. Le lion est le symbole de la majesté, de la puissance, de la royauté et de l’autorité. Le lion est conquérant, tandis que l’agneau se soumet. Le lion rugit, l’agneau meurt. Ces deux symboles nous identifient alors Jésus comme Celui qui a vaincu par la soumission. Ces symboles font aussi le lien entre les promesses de Dieu à Israël et l’appel au salut par Son Église. Tout au long de la Bible, Dieu a promis toutes sortes de bénédictions à Israël, en commençant avec Abraham, à qui il dit : « Je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction … et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:2-3).

Toutes les promesses faites aux nations de la terre devaient passer par Abraham au travers d’Isaac et Jacob, qui est devenu Israël. Et ces promesses, physiques comme spirituelles, sont toujours là, mais en attente, pour le moment. Nous semblons oublier qu’avant de bénir spirituellement (salut), Dieu commence d’abord par bénir physiquement. Selon la promesse de Dieu à Abram, il n’y a pas de bénédiction physique possible pour les autres nations tant et aussi longtemps qu’Israël ne recevra pas sa bénédiction physique qui, jusqu’à ce jour, n’a pas encore été réalisée. Toutefois, suite à son endurcissement, Dieu a ouvert la porte du salut aux païens aussi.

Ce que Dieu prépare depuis la fondation de l’Église par Jésus, ce sont les prémices de Son Royaume à venir, Ses élus. Parmi ces prémices élues, se trouvent des Hébreux et des Gentils qui se sont convertis à Christ. Pas à toutes sortes de dieux mais à Christ, et j’insiste là-dessus. Car « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devons être sauvés » (Actes 4:12). Ne cherchez pas un autre Sauveur que Jésus. Ceux qui refusent de croire cela devront un jour l’apprendre. Pour le moment, beaucoup sont appelés au salut, mais peu sont ÉLUS pour régner avec Christ.

Ce n’est qu’après l’avènement de Jésus que toutes les Nations sur lesquelles les élus vont régner seront enseignées dans la vérité divine. Durant le millénium, ces nations, composées d’Hébreux comme de Gentils, seront faites d’êtres physiques et seront bénies physiquement. Ces bénédictions ne seront pas à l’image de ce qui se passe aujourd’hui où moins de 10 % des humains contrôlent 80 % des richesses terrestres, mais plutôt un temps où les bénédictions seront distribuées également. C’est durant cette période que la connaissance de Dieu remplira la terre, comme l’eau remplit le fond des mers. Dans une pareille atmosphère de bénédictions physiques, avec Satan et ses démons scellés dans l’abîme pendant mille années, l’enseignement de la Parole de Dieu sera bien reçu et les gens se convertiront en très grand nombre. La récolte sera assurément volumineuse dans l’Église de Christ.

Dans Romains 11:25, regardons comment Paul nous explique ceci clairement, en s’adressant aux chrétiens romains convertis, mais anciens païens. « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux ; c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église. 26Et ainsi tout Israël sera sauvé. » Il est question ici de salut, par l’Église de Christ, vers l’immortalité où, pour le moment, « beaucoup sont appelés mais peu sont Élus, » nous dit Jésus, dans Matthieu 22:14. Donc, cette multitude de Gentils qui doit entrer dans l’Église est un évènement futur, qui va surprendre le monde entier. Revenons cependant aux Juifs.

Les Juifs, lors du premier avènement de leur Messie, ont rejeté Jésus comme Sauveur. « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:11-13). Alors, Dieu a ouvert la porte du salut aux païens au travers de l’Église que Jésus est venu fonder. Dans Romains 11:15, en parlant d’Israël, Paul dit : « Car si leur rejet [temporaire] a été la réconciliation du monde, que sera leur rappel, sinon une résurrection des morts ? » Lors de leur conversion, l’immortalité leur sera aussi assurée, comme à tous les Gentils, et ils réaliseront enfin que la seule façon de faire partie du Royaume de Dieu sera par une conversion à Christ.

Au fur et à mesure que ce parchemin sera ouvert, Jésus, descendant d’Abraham par qui toutes les familles de la terre seront bénies, nous révélera le processus par lequel Dieu va sauver l’humanité, afin qu’au travers de l’Eglise, toutes les nations de la terre reçoivent leur bénédiction spirituelle aussi, exactement comme les prophètes l’avaient prédit. Ce que Jean va voir dans cette vision, c’est la restauration finale d’Israël, pas comme une nation physique, mais cette fois comme une nation glorifiée, convertie et devenue immortelle, à laquelle seront entés ou greffés tous les individus des autres nations de la terre qui se convertiront à Christ. Cette nation spirituelle est déjà en formation par l’Église que Christ est venu fonder, et elle porte le nom : « Israël de Dieu » (Galates 6:16). Au retour de Jésus, de cette Israël de Dieu sortiront, dans la Première Résurrection, les Élus éternels et immortels qui dirigeront toutes ces nations. Nous allons y revenir avec beaucoup plus de détails vers la fin de ce livre de l’Apocalypse.

En tant que Lion de Juda, Jésus va régner sur toute la terre avec une verge de fer. Il va falloir un jour, et une fois pour toutes, mettre fin à toute cette ânerie monstre que l’on appelle la guerre ! Les hommes disent : « Si tu veux avoir la paix, prépare la guerre ! » Regardez ce qui est écrit dans Psaume 2:4 : « Celui qui est assis dans les cieux s’en rira… » De quoi ?Et bien justement de ces hommes qui disent « si tu veux avoir la paix, prépare la guerre » ! « Le Seigneur se moquera d’eux. » Dieu les regarde calmement et Il rit. Verset 1 : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. » Sont-ils bloqués entre les oreilles ? Pourquoi ne peuvent-ils pas comprendre ? Verset 6 : « Et moi, dira-t-il, j’ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte. » Et, en S’adressant à Son Oint, Jésus, au verset 9 : « Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. » Voilà, mes chers amis, comment la guerre, sur cette terre, sera finalement abolie. C’est à Jérusalem, sur la colline nommée Sion, que Jésus va régner comme le Lion de Juda. Et les orgueilleux seront humiliés.

Mais pour les faibles et les humbles ayant besoin de Son secours, Jésus a aussi prouvé qu’Il était le Sauveur. Alors, ce Lion est aussi un Agneau ! L’Agneau de Dieu est rempli de miséricorde et de grâce pour ceux qui veulent obéir. À ces individus : « Jésus leur dit : Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11:25-26). « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il y a donc une éternité glorieuse dans l’immortalité offerte gratuitement aux serviteurs de Jésus. Mais pour ceux qui veulent demeurer rebelles et qui voudront le défier, attention : l’Agneau est aussi un Lion !

Apocalypse 5:6, dans la deuxième partie du verset, Jean note que l’Agneau a sept cornes. Dans les Écritures, les cornes sont des symboles de puissance et d’autorité. Le chiffre sept, ici, représente la plénitude ou la toute-puissance de Christ. Suite à Sa mort pour nous, Jésus pouvait avec assurance certifier : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). C’est pour cela que Jésus peut sauver parfaitement tous ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, car, étant toujours vivant, Il peut intercéder en leur faveur. C’est ce que l’on voit dans Hébreux 7:25.

Cet Agneau a également sept yeux, identifiés comme les sept esprits de Dieu. Ces sept esprits ont été expliqués dès le premier message, si vous vous souvenez, comme étant le symbole du Saint-Esprit dans toute Sa plénitude et Sa façon de fonctionner. Nous avons utilisé Ésaïe 11:2 pour l’expliquer. Nous savons que Jésus avait le Saint-Esprit sans limite. Jean nous le dit dans Jean 3:34. Les yeux nous indiquent alors l’intelligence, la vision et le discernement de Jésus ; et « sept yeux » égale plénitude, donc, on ne peut rien Lui cacher, Il voit tout. Seul Jésus possède cette connaissance et cette compréhension parfaite de tous les évènements majeurs qui ont eu lieu sur cette terre durant toute l’histoire humaine.

Sachant cela, nous pouvons mieux comprendre, maintenant, ce que Jean a déclaré dans Jean 2:25, quand il a dit que Jésus « n’avait pas besoin qu’on lui rendit témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. » Jésus voit directement au cœur, alors Il comprend parfaitement ce qui se passe dans chaque être humain. En tant que ses serviteurs nous n’avons pas à craindre d’aller vers Lui dans nos moments de tristesse et de souffrance. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Revenons présentement dans Apocalypse 5:7 : « Et il vint, et prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. » Seul Jésus était digne de prendre ce parchemin. Lui seul connaît la solution à tous les problèmes que ce livre va nous dévoiler. Lui seul connaît parfaitement l’humanité, pour être digne d’ouvrir les sceaux. Regardons maintenant ce qui se passe au verset 8 : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquels sont les prières des Saints. 9Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous as rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, 10Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. »

Quelle belle louange à Jésus ! Pour un instant, imaginez les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens qui observent le déroulement de l’histoire humaine depuis ses débuts. Chacun tient une harpe et des coupes de parfums qui symbolisent les prières des Saints qui sont d’une fragrance agréable aux narines de Dieu. Et l’Agneau immolé, Jésus, est au centre de leur adoration. La harpe, dans les Écritures, symbolise la musique de la création entière, pas juste la musique pour les êtres humains, mais la création entière. On peut voir à plusieurs endroits dans la Bible que les créatures vivantes ne seront pas les seules à adorer Dieu pour Son amour et Sa Rédemption. La création entière, i.e., les rochers, les arbres, les montagnes, les collines, les mers et les rivières, tout ce qui existe Lui rendra gloire ! Il y a beaucoup de références à cela, surtout dans les Psaumes.

Tout comme les cordes d’une harpe vibrent en harmonie au toucher des mains expertes d’un artiste doué, ainsi la création entière vibrera un jour dans cette adoration harmonieuse de Dieu, et ainsi chaque élément de cette création accomplira le but pour lequel Dieu l’avait créé. Les Anciens présentent aussi à Jésus les prières des Saints. C’est intéressant de constater que ces anges nous observent et ils voient que nous, qui sommes sauvés, nous continuons, par nos prières, à contribuer au travail de la Rédemption. Nous ne pouvons pas poser le fondement, car Jésus l’a déjà parfaitement posé, mais nous participons, par nos prières et les œuvres que Dieu a préparées pour nous, à son application directe sur d’autres gens qui ne sont pas encore convertis.

Dans 1 Timothée 2:1, Paul nous exhorte : « …avant toute chose, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes. » Pourquoi ? Parce que notre Sauveur : « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (v. 4). Voilà ce que les prières peuvent faire. Si nous nous soucions du salut des autres, qui ne sont pas encore convertis, et que nous prions pour eux, nous rendons possible l’application de ce travail de Rédemption dans le cœur de ces personnes. Cela devrait nous encourager à penser aux autres dans nos prières, car la prière est toute-puissante aux yeux de Dieu. Ceux et celles qui font partie d’un ministère de prière, vous ne réalisez pas jusqu’à quel point vous êtes importants, car vous faites partie de ce programme de Dieu pour la Rédemption de l’humanité. Il faut prier régulièrement, mais surtout pour les autres.

Dans Apocalypse 5:9, Jean nous dit que les Anciens entendent un cantique nouveau dans les prières de ces Saints. Imaginez que ces anges sont en train d’entendre chanter un cantique à Christ, pour exprimer une sensation qu’ils n’ont jamais ressentie. Ce cantique est nouveau pour ces anges, car ils n’ont jamais connu la Rédemption, n’ayant  jamais été convertis. Il serait bon de nous rappeler ici, que les anges ont été créés esprits et non physiques. Après leur création, ils n’avaient qu’un choix à faire pour compléter leur caractère. Soit d’obéir ou de désobéir à Dieu. Ceux qui ont choisi d’obéir sont toujours identifiés comme des anges de Dieu. On peut les voir dans Daniel 7:10, soit qu’ils servent Dieu, ou ils se tiennent près de Dieu en attendant Ses instructions.

Ceux qui ont désobéi et qui ont suivi Satan dans sa rébellion contre Dieu, sont devenus des démons qui attendent toujours le jour de leur jugement. Oh, ces démons croient toujours que Dieu existe, et ils en tremblent (Jacques 2:19) ! Saviez-vous qu’il existe, aujourd’hui, au moins une église « chrétienne » où chaque membre se fait baptiser dans le but de vivre une vie exemplaire aux yeux de Dieu, afin de sauver un ange déchu de son jugement éternel ? Pourtant Jésus nous a dit qu’il y a un « feu éternel, préparé au diable et à SES ANGES » (Matthieu 25:41). Si seulement ces « chrétiens » voilés pouvaient comprendre comment « Satan est celui qui séduit tout le monde »,particulièrement les religions de ce monde. (Apocalypse 12:9). Je doute malgré cela que ce soit pour bientôt, car cette dénomination est extrêmement riche et très juste à ses yeux.

Mais revenons aux anges de Dieu. N’ayant jamais eu à se convertir, ils sont donc obligés d’apprendre comment le processus de la grâce de Dieu est appliqué sur des pécheurs humains. Ils doivent surveiller l’application de cette merveilleuse transformation chez des hommes et des femmes qui, avant leur conversion, étaient rebelles, défiant Dieu en toute chose et n’accomplissant que leur propre volonté. Et là, ils voient Dieu les appeler, leur pardonner, et les réconcilier avec Lui par le sacrifice de Jésus pour les sauver.

Voilà le cantique nouveau qu’ils doivent apprendre en observant les Saints. Alors, pourquoi toute cette réjouissance au ciel ? À cause de la mort de Jésus et le miracle que Sa mort a pu produire. Ça semble bizarre de dire une chose pareille, car les anges connaissaient Son enseignement. Ils étaient au courant de Sa vie pleine de compassion pour les autres. Ils ont souvent vu Ses miracles et la puissance qui accompagnait Son enseignement. Maintenant, apprenant pourquoi Il est mort, ils comprennent aussi le pourquoi de cette merveilleuse louange rendue à Jésus-Christ de la part des saints, ce cantique nouveau.

Quand nous chantons des louanges à Dieu pour notre salut, il est fort possible que les anges ferment les ailes en signe d’humilité, car ils n’ont jamais connu ni la joie, ni cette sensation que le salut nous a fait ressentir lors de notre baptême. Avons-nous déjà pris le temps de méditer là-dessus ? Ce qui impressionne ces anges, c’est que la Parole de Dieu a consenti à s’humilier et S’est faite Agneau, pour être immolée et ainsi, par Son sang, Elle a racheté des hommes et des femmes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation, afin de régner, un jour dans Son Royaume. C’est d’ailleurs ce que nous apprenons dans l’exhortation de Paul quand il nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [à s’accrocher] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute-puissance], ayant [temporairement] pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Seul un Dieu d’amour pouvait consentir à une chose pareille.

Un chrétien ne devrait jamais prendre la Pâque sans méditer sur les paroles de 1 Pierre 1:18. Regardez ce que Pierre nous exprime : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, 19Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, 20Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous. » Et tout cela pour faire de nous un Royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu afin de régner un jour sur cette terre.

Nous, qui méritions la mort, avons reçu la vie au prix du sang de Jésus. Voilà pourquoi ce nouveau cantique. Le vieux cantique que ces anges chantaient glorifiait la création de Dieu. Ce nouveau cantique glorifie Son plan de Rédemption. Jésus nous a sortis de la boue pour nous installer sur le Roc. Par Sa mort sur la croix, Il a effacé notre indignité afin de nous couvrir de Sa dignité et de Son amour. Et à ceux qui sont prêts à persévérer jusqu’à la fin Jésus dit ceci : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Dans Apocalypse 5:11, voilà pourquoi, dans toute cette joie au ciel, nous en voyons d’autres se joindre à la fête ! Jean nous déclare : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. » C’était toute une réjouissance ! Verset 12 : « Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. » Sept belles confirmations de Sa dignité ! Verset 13 : « J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : À celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. »

Vous remarquerez que c’est le même scénario qui est présenté par Paul au sujet de l’Agneau immolé, dans sa lettre aux Philippiens (2:5-11), quand il leur dit : « …que Jésus-Christ, 6Lequel étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; 7Mais il s’est dépouillé lui-même… » de la puissance qu’Il possédait. Pas de Sa divinité, mais bien de Sa toute-puissance ! Nous n’avons pas été sauvés par un simple homme, nous sommes sauvés par Dieu qui S’est fait homme. Dieu dans la chair ! La Parole de Dieu S’est dépouillée de Sa toute-puissance pour prendre « la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes, » sans puissance, « 8Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Mais, parce qu’Il a été obéissant jusqu’à la mort, « 9C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. » Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, « 10Afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, 11Et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Dieu glorifié dans une chair humaine.Comme c’est clair !

Avant Son ascension au ciel, Jésus n’a pas été obligé de convaincre Ses apôtres de Sa divinité. Tous savaient qu’Il était Dieu dans la chair ! Thomas le Lui avait confirmé quand il a dit « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20:28) lorsqu’il a vu les trous dans Ses mains et Ses pieds, confirmant ainsi Sa résurrection, et Sa victoire sur la mort. Alors, quand Jésus leur a dit que tout pouvoir Lui avait été donné au ciel et sur la terre (Matthieu 28:18), Il a simplement confirmé qu’Il avait repris tout le pouvoir qu’Il possédait avant de venir sur cette terre, alors que la Parole de Dieu existait en forme de Dieu, égal à Dieu depuis l’éternité. C’est cela que Paul nous explique dans Philippiens 2:6-11.

Quel est donc le plan de Dieu ? Simplement d’amener l’humanité entière au salut et à l’adoration de son Rédempteur, Jésus ! Aussi fondamental que cela. Par malheur, la grande majorité des êtres humains ne paraissent pas vouloir comprendre que vivre dans des illusions ne peut pas procurer le bonheur. C’est essentiellement pour cette raison que la troisième division de l’Apocalypse devra s’accomplir, afin de ramener l’humanité hors de ses illusions et vers la réalité de Dieu. Les sept sceaux vont clairement nous décrire le processus qui sera utilisé.

Il n’y a que deux voies disponibles pour chaque être humain. Soit de dire : « Je suis dieu et je veux faire ma volonté », et Dieu sait s’ils sont nombreux ceux qui pensent ainsi de nos jours ; à celui-là, Jésus répondra : « Que ta volonté soit faite. » Ce sont ceux qui devront passer par la tribulation et que Jésus appelle « les habitants de la terre ». Inscrivez cette expression, car elle apparaît six fois dans l’Apocalypse, et chaque fois pour identifier les rebelles, qui devront apprendre qu’on ne pourra pas passer l’éternité à ne faire que sa propre volonté. Cela ne marche pas et ne pourra jamais marcher !

Ensuite, vous avez ceux qui ont choisi la voie de Dieu, ceux qui ont dit : « J’accepte Ton sacrifice de Rédemption, Seigneur ! Merci de m’avoir réconcilié avec le Père. Merci pour ce bonheur de faire partie de Ton Royaume ! » Ces serviteurs de Christ seront divinement protégés au travers de cette même tribulation. Ces convertis seront également parmi les Élus du Royaume au retour de Jésus.

Il y a une chose qui demeure certaine : toute cette confusion cessera, un jour, grâce à Jésus qui tient la clé de la solution humaine dans Sa main. C’est pour cette raison que Lui seul était digne d’ouvrir les sept sceaux de ce parchemin. Seul Jésus connaît la solution à tous ces problèmes, que cette multitude de faux messies ont créés au fil des siècles, tout en s’imaginant pouvoir régler les problèmes du monde. Tous ces hommes ont lamentablement échoué dans leur futilité à établir un gouvernement mondial dans la paix. Et le dernier essai à imposer le Nouvel Ordre Mondial que les puissants de ce monde tenteront de nous faire avaler sera le plus grand échec de toutes leurs créations diaboliques, car il ne subsistera que trois ans et demi. « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44).

Donc, Jésus Lui-même ouvrira les sceaux, pour nous dévoiler le contenu entier de ce qu’Il viendra Lui-même corriger et solutionner lors de Son retour, si bien prédit par Son serviteur Daniel. À cette merveilleuse nouvelle, au verset 14 d’Apocalypse 5, tout heureux, les quatre animaux disent : « Amen, » c’est-à-dire, enfin il en sera ainsi ! « Et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent et adorèrent celui qui vit aux siècles des siècles. »

Quand nous méditons sur la croix de Jésus et sur le corps mourant de Celui qui a souffert pour nos péchés, alors que Lui était sans péché, comment ne pas Lui rendre gloire avec un cœur ému et contrit ! Car, indignes que nous étions, grâce à Son sacrifice, Jésus nous a couverts de Son amour, de Sa dignité, de Sa fidélité, mais surtout de Sa Rédemption.




D.008 – Le Quartier général suprême de l’Univers

 

Apocalypse 4:1-11

Par Joseph Sakala

Nous avons vu, dans les lettres aux sept Églises, jusqu’à quel point Jésus aime Sa création, dont le but principal est de créer une famille divine, d’abord en donnant tous les moyens disponibles à Ses futurs élus serviteurs pour corriger ce qu’il faut corriger afin de Lui être agréable. Nous avons également vu Jésus guider les Siens, en les félicitant aussi pour ce qu’ils faisaient de bien et en les encourageant à continuer. Nous avons découvert l’abondance des bénédictions qui sont réservées aux vainqueurs prêts à persévérer jusqu’à la fin. Selon ce que nous avons étudié, l’Église, en tant que corps de Christ, devait utiliser les conseils et les instructions de Jésus, tout au long des siècles, pour les enseigner dans son entourage.

Au tout premier groupe de disciples qu’Il avait Lui-même instruit, Jésus avait déclaré ceci avant de monter au ciel : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé » (Matthieu 28:19-20). Si cette instruction de Jésus n’avait été donnée qu’aux Apôtres seulement, elle ne se serait jamais accomplie. Car, quand les premiers Apôtres sont morts, toutes les nations n’avaient pas encore été instruites. Mais notez, au verset 16, que Jésus ne S’adresse pas à des Apôtres. Il S’adresse à des disciples, des étudiants que Jésus avait Lui-même formés. C’est à ces disciples-là que Jésus dit d’aller instruire toutes les nations. Apôtre veut dire « envoyé ». Et pour ceux qui se convertiraient, ces disciples, devenus apôtres de Christ, avaient reçu le pouvoir de les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, formant ainsi d’autres disciples pour prendre la relève au fil des siècles.

Ensuite, leur instruction était d’apprendre à ces nouveaux convertis à Christ de garder tout ce que Jésus leur avait d’abord commandé, et de l’enseigner à leur tour à d’autres. C’est ainsi que les petites congrégations ont été formées dans les différentes villes. Pour les rassurer dans l’accomplissement de ce projet gigantesque, Jésus leur dit de travailler avec un cœur joyeux, car : « Voici, je suis [présent] avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde, Amen ! » (Matthieu 28:20). Notez les paroles « fin du monde » et non « fin de la terre », comme si la terre devait un jour éclater et disparaître. « Fin du monde » nous indique la fin d’une ère, celle de ce monde dirigé par Satan. Chaque congrégation avait alors reçu comme mission d’être le sel spirituel de la terre qui, par son comportement, apporterait une transformation tangible dans le bien-être de sa communauté.

Une congrégation chrétienne doit avoir une influence positive sur la société qui l’entoure, et non la société sur la congrégation. C’est ce que Satan voudrait bien réussir s’il le pouvait. Par l’évangélisation, soit collective ou individuelle, chaque congrégation devrait être une lumière dans ce monde de ténèbres. Cependant, les humains ont continuellement prouvé, par leur comportement, qu’ils ne voulaient rien savoir de Dieu. Voilà pourquoi ce qui va suivre sera permis par Dieu dans le but d’amener l’humanité au repentir, par le seul moyen que le monde a toujours utilisé pour régler ses problèmes : la guerre et la destruction ! Ordo ab Chao ! On amène de l’ordre au travers de situations extrêmement chaotiques. On détruit et on rebâtit. Très bon pour l’économie, semble-t-il, et la solution idéale pour réduire le chômage… selon les hommes. Qu’en est-il néanmoins de la grande souffrance humaine dans tout ça ? Ceci n’a jamais semblé être une préoccupation pour les hommes dominateurs assoiffés de pouvoir durant l’histoire humaine.

Nous allons toutefois voir qu’au travers de ce qui est prédit, le but suprême de Dieu est de sauver la race humaine en la laissant, pendant un certain temps, utiliser ses propres moyens de solution. Mais quand tout le désordre sera à son apogée, Christ va corriger les humains sévèrement afin de leur prouver, finalement, que L’HOMME SANS DIEU EST UNE NULLITÉ ! L’homme sans Dieu n’a ni avenir, ni solution ! Soit que l’homme se tourne éventuellement vers son Créateur afin de faire partie de Sa Famille Divine, ou l’homme rebelle cessera tout simplement d’exister. Il n’y a pas de troisième choix disponible. Nous verrons comment vers la fin de ce livre.

Au chapitre 4 de l’Apocalypse, nous entrons présentement dans la troisième division de ce livre. Si vous vous souvenez, au chapitre 1, verset 19, Jésus Lui-même nous avait dévoilé les trois divisions de Sa révélation. Il a dit à Jean : « Écris les choses que tu as vues… » C’est-à-dire, ce qu’il avait vu jusque-là, dans ce premier chapitre. Dans cette introduction Jean voyait Jésus au milieu de Ses Églises, symbolisées par sept chandeliers en or. Il lui dit d’écrire ensuite « …celles qui sont… », c’est-à-dire, où en étaient déjà rendues Ses Églises dans les années 90, à peine quelques soixante années après Son ascension au ciel. Dans les chapitres 2 et 3, nous avons vu Jésus expliquer à Ses serviteurs, dans les sept Églises, ce qu’ils devaient corriger tout en les félicitant pour les bonnes œuvres qu’ils accomplissaient.

Dans ces sept messages, Jésus nous identifiait tous les problèmes possibles qui pourraient affecter ou infecter les membres convertis d’une congrégation. Mais Sa prophétie était double, car Jésus a aussi identifié les problèmes qui viendraient perturber Son Église, durant toutes les phases par lesquelles Son Église passerait, au travers des siècles. Voilà pourquoi Jésus voulait absolument que l’on étudie ces lettres en profondeur : afin que nous puissions nous reconnaître, même aujourd’hui, dans les instructions qu’Il a données aux Églises, et changer ce que nous avons à changer. L’apôtre Paul fut inspiré de nous exhorter ainsi : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés [rejetés]. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés » (2 Corinthiens 13:5-6).

Finalement, Il dit à Jean d’écrire « …celles qui doivent arriver après celles-ci  » aux habitants de la terre. Il est très important pour nous de reconnaître ces trois divisions, car ceci nous aidera à mieux comprendre la véritable raison d’être de ce livre. Après avoir pris le temps d’expliquer aux Églises ce à quoi Il S’attendait d’elles, Jésus annonce maintenant à Ses serviteurs (pas au monde entier, à Ses serviteurs !) ce qui doit arriver dans la suite, à ceux qui refuseront de servir Dieu. Il est également important pour Ses serviteurs de comprendre que parmi ceux qui refusent de servir Dieu, Jésus parle d’une Église, celle qui, sortie de la Sienne, a été dénaturée par des loups ravisseurs qui, dès ses débuts se sont introduits dans toutes les différentes congrégations afin de charmer des convertis pour qu’ils viennent vers eux.

C’est précisément ce que Paul avait déclaré aux anciens alors qu’il les avait convoqués vers la fin de sa vie. Il leur affirma : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:28-30). Cela est arrivé dès le premier siècle, alors imaginez les ravages que Satan a réussis depuis vingt siècles.

Gardons toujours à l’esprit que chaque fois que Dieu prépare un plan d’action pour sauver l’humanité, Satan arrive inévitablement avec une contrefaçon pour tenter de détruire le Plan de Dieu. Et cela subsiste depuis que nos premiers parents ont choisi, inspirés qu’ils étaient par Satan, de s’alimenter à « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » au lieu de choisir « l’arbre de vie » afin d’être instruits par Dieu. Il n’est donc pas surprenant que, lorsque Jésus a fondé Son Église pour préparer Ses futurs Élus du Royaume divin à venir, Satan a immédiatement présenté sa contrefaçon pour tenter de renverser les doctrines de Dieu en y injectant ses propres doctrines, fausses mais populaires et faciles à suivre.

Ces impies sont venus, annonçant des doctrines pernicieuses pour attirer certains disciples après eux. Satan s’est très bien servi de ces hommes pour former éventuellement un mouvement œcuménique religieux mondial. Mais le dernier système religieux qui sera instauré sous le gouvernement du « messie juif » ne sera pas le mouvement œcuménique tel que nous le connaissons, mais un système moderne déjà très actif présentement dans les coulisses du véritable pouvoir, et qui bientôt condamnera totalement l’observance de toute autre religion que la sienne sous peine de décapitation, le christianisme étant tout particulièrement visé. L’actuel  mouvement œcuménique, parrainé par Rome, n’est qu’une façade, une brillante contrefaçon, inventée de toute pièce par nul autre que le maître séducteur lui-même : « …le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9).

Le christianisme actuel, dilué tout au long des siècles, est une fausse piste dont se servent les pouvoirs juifs pour tromper le monde chrétien et malheureusement beaucoup s’y laissent prendre, principalement au travers de l’eschatologie des églises protestantes et évangéliques. C’est ce dernier système sous le gouvernement du « messie juif » que Jésus appelle « la grande prostituée », parce que, dans les coulisses du pouvoir elle commettrait et accomplirait constamment sa fornication spirituelle avec tous les autres systèmes religieux, eux aussi sous l’emprise de Satan. Cette grande prostituée s’est plue dès ses débuts à toujours persécuter l’Église de Christ, en manipulant les autorités politiques en place. Elle le fit tout au long des siècles, et la prophétie nous indique qu’elle continuera de le faire avec encore plus d’acharnement dans les temps de la fin, avant d’être elle-même entièrement anéantie. Son dernier faux prophète, à la barre de son pouvoir, sera également détruit par le feu lors de l’avènement de Christ pour établir Son Gouvernement.

Malgré que ce livre soit écrit en symboles, les serviteurs de Dieu se doivent de le comprendre, parce qu’il y a une bénédiction attachée à sa compréhension ! Et chaque symbole nous est expliqué par Jésus en quelque part dans les Écritures. Les gens du monde paniquent parce qu’ils interprètent ces symboles à leur façon. Ainsi ce livre demeure toujours un mystère pour eux. Et ils ont peur… Regardez les films qu’on nous présente de nos jours dans les nombreuses salles de cinéma concernant les temps de la fin. C’est débile ! Ils sont remplis de toutes sortes de monstres littéralement extraits de l’Apocalypse et cela fait peur, vraiment peur ! Mais le chrétien n’a pas à craindre quoi que ce soit.

Dans Apocalypse 3:10, Jésus nous avait bel et bien promis « QU’IL NOUS GARDERAIT » à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier pour éprouver, regardez-le bien,les habitants de laterre ! Voilà SA BÉNÉDICTION ! J’aimerais que vous souligniez cette expression « habitants de la terre » dans votre Bible, s’il vous plaît. Soulignez-la, parce qu’elle apparaît six fois dans ce livre et dans chaque circonstance pour identifier CEUX QUI NE SONT PAS DES SERVITEURS DE DIEU ! Ceci dit, allons maintenant découvrir ce que Jésus veut nous donner comme instruction sur les épreuves par lesquelles les « habitants de la terre » devront passer avant l’établissement du règne de Christ sur cette terre.

Apocalypse 4:1 : « Après cela je regardai, » dit Jean, « et voici une porte était ouverte dans le ciel ; et la première voix que j’avais entendue, comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, dit : Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. » Il reçoit une invitation merveilleuse pour voir ce qui se passe au ciel par cette porte qui s’ouvre devant lui. Jean cependant, n’est pas le premier à savourer un tel privilège dans les Écritures ? Ésaïe, Ézéchiel et Daniel ont aussi eu des visions où ils ont expérimenté cet avantage étonnant de vivre ce que c’est que d’être sur la terre, et de pouvoir contempler ce qui se passe au ciel.

L’apôtre Paul a également expérimenté ce genre de vision qu’il nous décrit en toute simplicité dans 2 Corinthiens 12:1-6. « Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. »

Mais dans le cas de Jean, quelque chose est ajoutée. Il entend la même voix, comme le bruit d’une trompette, que l’on a vu dans Apocalypse 1:10, et cette fois, Jésus lui dit de monter au ciel pour voir ce qui va se passer sur la terre. Dans toutes les Écritures, Jean est le seul à recevoir une pareille invitation. Saviez-vous que les partisans du pré-tribulationisme interprètent ce verset comme s’il voulait dire que l’Église, symbolisée par Jean, est « enlevée » au ciel au début de « sept » années de tribulations ? Ils donnent pour seule raison que cela leur semble la seule explication « logique ». Cela  prend bien la « logique humaine », pour voir dans ce verset quelque chose qui ne s’y trouve absolument pas ! Il y a deux erreurs dans cette « logique humaine ».

D’abord la grande tribulation n’est nulle part reconnue dans les Saintes Ecritures comme une période de « sept » ans. Elle est partout clairement identifiée comme étant de trois ans et demi, ou « un temps, des temps et la moitié d’un temps ». En deuxième lieu, c’est Jean et non l’Église qui reçoit cette invitation de monter au ciel en vision seulement. Regardons avec les yeux grand ouverts ce que Jean nous dit dans Apocalypse 4:2 : « et aussitôt je [Jean] fus ravi en esprit ». Le but de cette invitation était clair et simple : fournir la possibilité à Jean de pouvoir écrire les choses que Jésus voulait lui faire voir sur les évènements des temps de la fin, cette troisième division de ce livre (Apocalypse 4:1).

Le seul commentaire sur lequel j’aimerais insister ici, c’est que le Révélateur de ce Livre est Jésus-Christ (Apocalypse 1:1), et non la « logique humaine ». Donc, à partir du chapitre 4, et jusqu’à la fin du livre, même s’il est demeuré sur la terre, sur l’île de Patmos, Jean, dans cette vision, nous décrit les événements se déroulant sur la terre, comme Jésus les voit à partir du ciel.

Essayez d’imaginer un moment que vous avez devant vous un grand tableau sur lequel toute l’histoire de l’humanité est en train de se dérouler. Je parle d’à partir d’Adam et Ève jusqu’à la Jérusalem céleste qui viendra s’établir sur la terre. Tout est là devant vous. Mais tout est au présent ! Car sur ce tableau, vous voyez le passé, le présent et le futur en train d’arriver, alors que vous êtes seulement un observateur au-dessus de tout cela. C’est d’ailleurs de cette façon que Dieu voit le déroulement de l’histoire humaine. Pour Lui, tout est au présent, et Il Se réserve le droit d’intervenir à tout moment, pour changer ou modifier n’importe quoi, selon Son bon plaisir. Le formidable Plan de Dieu va s’accomplir comme prévu, peu importe l’intervention continuelle provoquée par Satan afin de contrer ce Plan.

Qu’est-ce que tout cela veut dire, pour nous ? Simplement que, au fur et à mesure que nous allons avancer dans l’Apocalypse, nous ne pourrons plus regarder tous les chapitres comme des événements qui se suivent dans une séquence logique et selon une chronologie humaine. Nous allons plutôt les voir dans la séquence que Jésus a décidé de nous les dévoiler. Certains événements vont sûrement se suivre, mais nous allons voir, à un moment donné, le fil de l’histoire s’immobiliser subitement. Pourquoi ? Afin que Jésus puisse insérer des informations du passé, pour expliquer les raisons pour lesquelles l’histoire en est rendue ici. Ensuite, la séquence des événements reprend pour arrêter subitement une autre fois, afin d’injecter d’autres détails pertinents, pour ensuite reprendre son parcours de nouveau.

Nous voyons cela parfois dans les films au cinéma, où le directeur peut décider, à un instant donné, de nous ramener dans le passé, pour nous dévoiler des scènes nous expliquant pourquoi le fil de son histoire en est rendu là. Et nous trouvons cela tout à fait normal. Ensuite le film continue et reprend son cours normal de narration. De la sorte nous allons voir la même chose se produire dans ce livre de  l’Apocalypse et chaque étape de chaque pause sera bien expliquée. Quand Jésus regarde les choses du point de vue de l’éternité, Il ne voit pas une séquence d’événements organisée d’une façon prescrite comme nous, les humains, sommes habitués de les voir. Nous vivons dans une espèce d’engrenage qui ne peut pas être transformé. Par exemple, nous ne pouvons pas retourner en 1975, pas plus que nous pouvons avancer en l’an 2020.

Nous ne pouvons vivre que dans le présent, et attendre que chaque seconde s’écoule, une après l’autre, inexorablement. Mais pas Dieu, car Il n’est pas limité par le temps. Il vit dans l’éternité et, par conséquent, tout est présent devant Lui. Jésus pouvait donc dire, dans Jean 8:58 : « Avant qu’Abraham fût, je suis. » Présent ! À n’importe quel moment de l’histoire, la Parole de Dieu était là, au présent ! Voilà pourquoi il faut laisser Jésus nous guider et nous instruire tout au long de cette prophétie, sans jamais y insérer nos interprétations personnelles. Si l’on ne peut pas prouver une chose par les Saintes Écritures, vaudrait mieux admettre en toute humilité, que pour le moment nous ne comprenons pas encore cette chose, plutôt que de spéculer et d’être obligés de nous rétracter plus tard.

Rappelons-nous toujours qu’au ciel, une chose arrive seulement quand Dieu autorise sa manifestation, et parce qu’elle est devenue prête à se manifester. La logique de Dieu n’est pas notre logique. À nous, alors, d’accepter humblement de suivre la logique divine, si nous voulons comprendre Son message, à nous Ses serviteurs.

Quand Jean a vu cette porte ouverte au ciel, il a aussi reçu la permission de voir tout le reste de l’histoire humaine et ce, au temps présent. Donc, Jean a réellement vu l’avenir se dérouler devant ses yeux. Continuons maintenant avec cette révélation, pour voir, ou vivre même, ce que Jean a vécu dans cette cinquième dimension d’existence appelée le ciel. Apocalypse 4:2 : « Et aussitôt je fus ravi en esprit… » Voyez-vous, Jean n’a pas été enlevé physiquement, c’est une vision qu’il a reçue : « Je fus ravi en esprit … et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. 3Celui qui était assis, paraissait semblable à une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était entouré d’un arc-en-ciel, qui paraissait comme une émeraude. » La première chose qu’il voit, en plein centre de sa vision, c’est le grand trône avec quelqu’un assis dessus. Jean se trouvait subitement au QUARTIER GÉNÉRAL SUPRÊME DE L’UNIVERS !

Relisez doucement ce passage pour découvrir une vérité fascinante que Dieu veut transmettre directement à Ses serviteurs. Tout ce qui est décrit par Jean est d’une splendeur et d’une perfection digne de Dieu. Le trône, l’arc-en-ciel de différentes teintes de vert et Dieu Lui-même assis sur le trône nous dévoilent clairement ce que Dieu est, i.e., parfait, et ce sans même le voir. C’était une partie de la mission de Jésus de nous dévoiler le Père. Car : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Tout au long de Son ministère, Jésus nous a instruits tout en nous donnant une reproduction vivante du Dieu invisible.

Nous savons que Dieu est amour, mais c’est Jésus qui nous dévoile également que Dieu est parfait. Par conséquent, tout ce qui est directement lié à Dieu et Son trône est également parfait. Puisque tout enfant dans la Famille de Dieu doit vraisemblablement devenir un être immortel à Son image et à Sa ressemblance, Jésus nous a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Voilà le but de chaque futur Élu du Gouvernement de Dieu. Viser cette perfection divine afin de pouvoir se présenter devant le trône de Dieu. Ce trône sera alors le thème central du livre de l’Apocalypse. Il n’y a que cinq chapitres, dans ce livre, où le mot « trône » n’apparaît pas.

Il est très important pour nous de nous rappeler qu’en dépit de tout ce qui se passe sur cette terre, derrière tous les événements humains, il y a le gouvernement de Dieu qui veille et contrôle TOUT ! Tout ce que nous lisons dans les journaux, ou que nous voyons à la télé, aussi excitantes ou tristes que puissent être les circonstances, tout, d’une certaine façon, est relié à ce trône, duquel Dieu règne sur Son univers ! C’est le thème central du livre de la Révélation. Dieu est toujours en charge ; ne l’oublions jamais !

Il est considérablement malaisé pour les humains de croire cela, surtout à l’époque où nous vivons. Nous voyons tellement d’atrocités dans le monde que l’on serait porté à croire que Dieu a peut-être perdu le contrôle de Sa création. Mais le fait qu’il y ait un trône au ciel, nous indique avec certitude qu’il y a des absolus qui ne peuvent pas être modifiés ! Ils sont garantis par l’autorité de ce trône. Rien de ce que l’homme puisse accomplir ne pourra altérer ces absolus, d’aucune façon. Il existe des absolus dans la science, par exemple, avec lesquels les hommes de science sontobligés de travailler, pour éventuellement découvrir les lois qui les régissent. Et ils ne peuvent pas les contourner, même s’ils voulaient.

Prenons la loi de la gravité. Si quelqu’un décidait de sauter du haut d’un pont, il est impossible qu’il monte vers les nuages, même s’il est « gelé ben dur » ! Au contraire, il va descendre vite, très vite, pour subir les conséquences de son geste. N’en déplaise aux hommes de science, la relativité d’Albert Einstein n’est qu’une tentative de plus pour essayer de se soustraire aux absolus de Dieu. Si l’on nie qu’il y a des vérités absolues, tout étant « relatif », on peut alors faire dire n’importe quoi à… n’importe qui ! C’est ainsi que la philosophie d’un siècle devient hypothétiquement le sens commun du siècle suivant. La plupart des grandes théories qui sont véhiculées depuis au-delà d’un siècle demeurent perpétuellement des théories, même si notre société les considère comme des vérités réalisées.

C’est la même chose avec les lois morales. Elles ne peuvent pas être altérées, peu importe où la société en est rendue dans ses standards et dans ses aberrations. Dieu règne ! Le prophète Jérémie l’a très bien décrit, dans Jérémie 17:12-13, quand il a dit : « Le lieu de notre sanctuaire est un trône de gloire, un lieu élevé dès le commencement. 13Éternel, qui es l’attente d’Israël ! tous ceux qui t’abandonnent seront confondus ! » Comme c’est vrai, car le monde actuel vit dans la confusion spirituelle totale ! C’est ce trône de gloire que Jean a perçu. Jean a aussi vu quelqu’un assis sur le trône. Combien de fois avons-nous désiré savoir à qui ou à quoi Dieu ressemblait ? Mais que voyons-nous ici ? Simplement des couleurs… comme le jaspe, la sardoine et l’émeraude dans toute sa pureté !

Il est fort possible que les épîtres de Jean aient été écrites après ce livre de l’Apocalypse. Cela expliquerait pourquoi, dans sa première épître, au chapitre 1, verset 5, Jean nous dit : « …Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Il devait sûrement faire allusion à ces belles lumières qui reflétaient Sa majesté et Sa gloire. Dans sa lettre aux Galates, Paul explique les circonstances dans lesquelles Dieu est venu le chercher. (Lisez vous-mêmes Galates 1:11-20). Après sa conversion Paul nous déclare qu’il n’est pas monté vers les Apôtres à Jérusalem, mais il a passé du temps en Arabie, où il aurait été instruit par l’Esprit de Christ. Contemplons ensemble ce que Paul aurait vu dans sa vision, en parlant du Trône de Dieu : « qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir » (1 Timothée 6:16).

Soit dit en passant, ce seul verset détruit également une croyance extrêmement populaire, celle de pouvoir aller au ciel un jour. Paul nous parle ici de Dieu qui habite cette lumière, tout comme Jean, mais qu’elle est inaccessible à l’homme. En prenant le passage à partir du verset 15, on constate que « et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir » se réfère au « seul Souverain et Roi des rois » et non pas à la « lumière inaccessible », sinon le mot « vu » serait au féminin (vue). Attendu que nul homme ne L’a vu ni ne peut Le voir, il est donc impossible à l’homme d’aller au ciel, ni voir Dieu.

Voici ce que Dieu avait dit à Moïse, si vous vous souvenez, dans Exode 33:20 : « Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir et vivre. » Jean nous déclare ceci : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique [Jésus], qui est dans le sein du Père, est Celui qui L’a fait connaître » (Jean 1:18). Ce que les hommes ont vu, ce n’était pas la deuxième personne d’une trinité, mais plutôt la personnification physique du Dieu invisible. « C’est Jésus, qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15).

Jésus était tellement l’image visible du Père qu’Il a pu déclarer ceci à Philippe : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a [automatiquement] vu le Père » (Jean 14:9). Mais personne n’a jamais vu la face de Dieu en aucun temps. Ce que les disciples de Christ ont vu, c’était la manifestation physique de la Parole de Dieu vivant dans une chair humaine, et non la Parole de Dieu dans Sa véritable toute puissance « qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir » (1 Timothée 6:16). Toutefois, ce que l’homme peut voir, ce sont les manifestations de Son Être, qui nous dévoilent Ses attributs et Sa grande gloire. Jean a vu quelqu’un assis, mais n’a pas pu voir Sa face au travers de Ses lumières brillantes qui se dégageaient du trône.

Ézéchiel a vu la même chose que l’apôtre Jean. Le premier chapitre de sa prophétie nous décrit une vision semblable à celle de Jean. Mais Ézéchiel aussi ne peut pas nous donner une description claire de Dieu autre que toutes ces nombreuses couleurs magnifiques. Il déclare, finalement, au verset 28 de son premier chapitre : « Et la splendeur qui se voyait autour de lui, était pareille à celle de l’arc qui est dans la nuée en un jour de pluie. » Cette lumière éclatante qui entourait le trône était semblable à un arc-en-ciel, c’est à dire une image de la gloire de Dieu. Les couleurs par lesquelles Dieu Se manifeste ont, cependant, une grande signification. Il y a d’abord le jaspe qui symbolise un diamant, la plus belle des pierres, car le diamant a cette capacité de capter les rayons de la lumière pour les transmettre ensuite dans un brillant étalage ou prisme de couleurs. Le diamant parfait est donc le reflet de Sa sainteté et Sa perfection, deux attributs dominants de Dieu. En général, les diamants sont classés selon leur perfection. Alors, nous avons ici un diamant parfait reflétant Dieu dans toute Sa splendeur et dans toute Sa gloire.

La deuxième pierre est une sardoine d’une couleur rouge sang. Cette pierre nous fait immédiatement réfléchir à Jésus dont la caractéristique prédominante fut de consentir à verser volontairement Son sang pour la Rédemption de nos péchés. C’est la chose la plus étonnante dans l’histoire de l’humanité, qu’un Dieu puisse consentir à Se laisser immoler tel un Agneau pour Sa création. Un événement que très peu de gens peuvent croire ou comprendre, car un homme ne consentirait jamais à se laisser immoler pour quelque chose qu’il aurait créé. Pour un païen, c’est impensable ! Pourtant, c’était une décision qu’Il avait prise avant même la fondation du monde, comme on peut voir dans 1 Pierre 1:18-20.

La troisième pierre était semblable à une émeraude. Le trône était entouré d’un arc-en-ciel de plusieurs teintes de vert. Vert est la couleur de la nature, de la création. Le premier arc-en-ciel est apparu sur la terre après le déluge. Après cette tragédie terrible, Noé a vu un arc-en-ciel de plusieurs couleurs, exactement comme ceux que nous voyons de nos jours. Cet arc contenait une promesse de grâce de la part de Dieu en faveur de la nature. Jamais plus, a-t-Il dit, les eaux ne deviendront un déluge pour détruire toute chair. Alors, cet arc dans le ciel, avec ses différentes variations de vert, entourant le trône, nous dévoile le pouvoir du Saint-Esprit dans la restauration de la création de Dieu, grâce à Son amour (Genèse 1:3-31). Donc, ces trois couleurs que Jean a vues sont nettement une manifestation de Dieu en tant que Père, Fils et Saint-Esprit. Trois manifestations distinctes du même Dieu. Aucune suggestion de trinité ici ! Notez, dans Apocalypse 4:3, qu’il y a seulement une personne assise sur le trône, pas trois personnes distinctes ne formant qu’un seul Dieu.

Apocalypse 4:4 : « Autour du trône, il y avait vingt-quatre autres trônes ; et je vis sur ces trônes vingt-quatre Anciens assis, vêtus de vêtements blancs, et ayant sur leurs têtes des couronnes d’or. »

Jean voit une espèce de cour céleste où siègent vingt-quatre Conseillers de Dieu. Il y a toutes sortes de théories qui circulent au sujet de ces vingt-quatre Anciens. Certains prédicateurs prétendent, avec leur conviction habituelle, que ce sont des humains déjà sauvés et montés au ciel. Douze saints de l’Ancien Testament et douze du Nouveau Testament. Ils vont jusqu’à suggérer que ce serait peut-être douze prophètes et les douze apôtres originaux. Ceci n’a pas beaucoup de sens, car comment Jean aurait-il pu se voir parmi ces douze apôtres, au ciel, alors qu’il était encore vivant et sur la terre ? Conservons en mémoire que Jean n’est pas monté au ciel ! Il a eu une vision dans laquelle il voyait à partir du ciel. Il semblerait que ces érudits en seraient venus à leur conclusion parce que ces vingt-quatre anciens étaient revêtus de vêtements blancs, et portaient  des couronnes.

Mais ce qui est encore plus étonnant, c’est de voir ces érudits utiliser ce passage pour justifier leur théorie que ces vingt-quatre vieillards représenteraient l’Église enlevée avant la tribulation ! Avez-vous déjà remarqué que certains individus préfèrent les doctrines fondées sur la « logique humaine » ou sur une « théorie », plutôt que sur la Révélation de Jésus ?D’abord cettethéorie humaineva aussitôt à l’encontre de la déclaration biblique que Dieu « habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir » (1 Timothée 6:16). Sachez également que, dans les Saintes Écritures, les vêtements blancs et les couronnes sont là pour d’autres raisons aussi. Dans le livre de Daniel, par exemple, ce jeune prophète est convoqué par le roi Nébuchadnetsar pour lui expliquer son rêve sur cet arbre qui avait été abattu et dont la souche seulement demeurait.

Dans Daniel 4, le jeune prophète explique à Nébuchadnetsar que l’arbre symbolisait le roi lui-même en tant que dirigeant de Babylone et que sa couronne lui serait enlevée pendant sept années. Il perdrait aussi la raison et serait réduit à l’état d’animal, à manger de l’herbe des champs comme le bœuf, mais qu’au bout des sept années, son trône et son autorité lui seraient restaurés. Regardons au verset 17, alors que Daniel lui explique d’où lui vient cette connaissance : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints… » Ce que Daniel nous dit ici, c’est que d’autres personnages étaient impliqués dans ce jugement par Dieu sur le roi Nébuchadnetsar. Ils sont appelés veillants et saints. Le verset 17 continue : « …afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes. » C’est intéressant. Cela nous explique sans doute pourquoi certains politiciens se font élire malgré leur incompétence évidente à diriger, et pourquoi certains dictateurs sanguinaires sont demeurés en place pendant plusieurs années avant d’être détrônés. Un jour, toutefois, tous auront à rendre compte à Jésus de leurs agissements.

Un peu plus loin, au 7e chapitre de Daniel, celui-ci a une vision dans laquelle il décrit une scène qui se passe au ciel. Au verset 9 : « Je regardai, jusqu’à ce que des trônes [notez le pluriel] furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit. » Il nous décrit ensuite Ses vêtements, Ses cheveux et Son trône. Verset 10 : « Un fleuve de feu sortait et se répandait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient devant lui, » et remarquez ce qui suit, « le jugement se tint et les livres furent ouverts. » Encore une fois, nous pouvons voir d’autres trônes autour du trône de Dieu sur lesquels des juges participent dans les décisions et les jugements de Dieu. Au verset 26 du chapitre 7, nous lisons : « Puis viendra le jugement… » Donc, suite à une décision prophétique prise au sujet de l’Antichrist, comme c’est le cas ici, « on lui ôtera sa domination, pour la détruire et la faire périr jusqu’à la fin. » Ce passage nous décrit un évènement futur.

Sachez que Dieu utilise le terme fils de Dieu et l’applique aussi à des anges. Vous n’avez qu’à vérifier dans Job 38, où Dieu lui décrit Sa création originale de la terre. C’était un moment illustre : « Quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations » (Job 38:7). Notez que lors de la création de la terre aucun humain n’existait à ce moment là. Cette expression « fils de Dieu » a malheureusement donné naissance à une grande hérésie, judicieusement exploitée par ceux qui ont bien voulu l’utiliser pour vendre cette doctrine satanique, à savoir, que des démons auraient eu des relations sexuelles avec des femmes, pour donner naissance à une race méchante de géants. Ils ont joint Genèse 6:2 à Job 38:7 pour « prouver leur théorie ».

Il est vrai que l’expression « fils de Dieu » est utilisée dans Job 38:7 pour identifier des « anges de Dieu » qui « poussaient ensemble des cris de joie », pas des démons, donc une première faille dans cette fameuse théorie humaine. Mais le terme « fils de Dieu » est aussi employé pour identifier des humains. Dans la généalogie de Jésus, commençant dans Luc 3:23, nous voyons clairement, au verset 38, que cette généalogie nous ramène à Adam, fils de Dieu. Ce « fils de Dieu » fut équipé par Dieu pour se reproduire avec sa femme Eve. Dieu Lui-même leur a dit : « Croissez et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 1:28). Dans cette descendance, regardons ce que Jean nous dit de ceux qui se convertiraient à Christ : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu [Jésus], il leur a donné le droit d’être faits enfants [fils et filles] de Dieu » (Jean 1:12). Paul cite les paroles de Dieu, et nous exhorte à sortir de cette Babylone : « C’est pourquoi, sortez du milieux d’elle, et vous séparez, dit le Seigneur … Et Je serai votre Père, et vous serez Mes fils et Mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:17-18).

Mais qu’en est-il des anges ou des démons ? Peuvent-ils engendrer des enfants, petits ou géants ? En répondant à l’un, on répond à l’autre. Dans Matthieu 22, des sadducéens tentent de piéger Jésus au sujet d’une femme qui avait marié les sept frères d’une famille sans avoir engendré aucune descendance (vs 25-26). Même si ces hypocrites ne croyaient pas à la résurrection (v. 23), ils posent la question à Jésus, à savoir lequel de ces sept frères sera son mari après la résurrection pour lui faire un enfant. La réponse de Jésus est simple et directe, AUCUN ! Parce que, lors de la résurrection, il n’y aura plus de reproduction humaine parmi les ressuscités, car le nombre des humains dans le gouvernement de Dieu sera complet. Pour rendre davantage Sa réponse claire et précise Jésus leur dit : « Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel » (Matthieu 22:30). Sans sexe et incapables de se reproduire ! J’espère que ceci mettra le dernier clou dans le cercueil de cette hérésie si populaire.

Toute la descendance d’Adam et Eve a reçu une intelligence, transmise d’Adam, de génération en génération, appelée « l’esprit de l’homme » (1 Corinthiens 2:11). Pouvez-vous imaginer un seul instant que Dieu aurait permis à un démon d’engendrer un être humain ? Celui-ci aurait alors reçu un « esprit de démon » créé à son image et à sa ressemblance. Comment Dieu pourrait-Il mettre Son Esprit plus tard dans un tel enfant, et l’appeler Son fils ou Sa fille ? Cette doctrine purement satanique fut fondée par une religion qui prêche que les démons pourront être sauvés du jugement qui les attend, en passant par des humains à qui le salut est disponible.

Ma Bible me dit que le salut des démons est impossible, car leur sort est déjà fixé depuis leur révolte avec Satan contre Dieu et, par conséquent, leur jugement est incontestable. En parlant des rebelles qui seront éventuellement destinés à la destruction, Jésus leur dira : « Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges[déchus] » (Matthieu 25:41). Assez clair, merci ! Voyez-vous jusqu’où Satan peut tordre l’esprit humain de celui qui s’éloigne de Dieu pour tenter d’accomplir sa volonté ?

Revenons maintenant à notre récit dans Apocalypse 4. Alors, qui sont ces vingt-quatre Anciens ? Il est fort possible, selon toutes les indications que nous avons vues, que ce soit des anges placés là par Dieu depuis très longtemps, pour surveiller le déroulement de toute l’histoire de l’humanité. Ce sont vingt-quatre anges, très intelligents et puissants, associés de près au gouvernement de Dieu et capables de prendre de bonnes décisions pour conseiller Dieu dans certains jugements qu’Il décide Lui-même de décréter. N’oublions surtout pas que la décision finale appartient toujours à Dieu.

Ils portent leurs vêtements blancs car, comme on vient de le voir, ils sont saints et justes, choisis pour siéger sur des trônes autour du trône suprême de Dieu. Ils portent aussi des couronnes, parce qu’ils sont vainqueurs, étant demeurés fidèles à Dieu en refusant de s’associer à Satan quand celui-ci avait organisé sa rébellion des anges pour s’emparer du trône de l’univers. Lisez-le vous-mêmes dans Ésaïe 14:12-14 : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. » Nous avons ici une référence à la couronne que chaque vainqueur avec Christ portera aussi. Jésus Lui-même nous dit de tenir ferme ce que nous avons, afin que personne ne prenne notre couronne(Apocalypse 3:11).

Mais, dans Apocalypse 4, Jean voit aussi d’autres symboles. Au verset 5, il dit : « Et du trône sortaient des éclairs, des tonnerres et des voix ; et devant le trône brûlaient sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. Il y avait aussi devant le trône une mer de verre semblable à du cristal… » Gardons toujours en mémoire que ce sont des symboles, mais ils sont donnés pour nous instruire. Ce sont des images pour expliquer une manifestation de quelque chose de réel. Jean nous dit que du trône sortaient des éclairs, des voix et des tonnerres. Nous avons ici une manifestation directement associée à la transmission de la loi divine. Dieu S’identifie ici comme étant le Législateur absolu, tout comme sur le mont Sinaï, si vous vous souvenez. Là aussi, il y eut des tonnerres, des éclairs et une épaisse nuée, et la montagne trembla. Et, du sommet, l’Éternel dit à Moïse de monter. Ce devait être tout un spectacle. Le peuple pouvait bien trembler de peur ! Ces éclairs et ces bruits sont donc des symboles qui identifient Dieu en tant que Législateur absolu et Juge suprême !

Tout au long de la Bible, nous voyons Dieu plaider avec les humains, leur demandant d’ouvrir l’esprit à Son appel, et surtout d’écouter ce qu’Il dit pour leur propre bien. Mais les humains ne veulent pas écouter et Dieu doit maintenant permettre une série d’événements pour toucher physiquement le cœur des hommes, afin de les amener à la repentance. Dans cette troisième division de l’Apocalypse, Dieu annonce à Ses serviteurs quels seront Ses jugements contre ceux qui vontpersister à refuser Sa grâce. Si seulement le monde avait consenti à écouter Jésus, cette partie de l’Apocalypse n’aurait jamais été nécessaire. Mais Dieu doit agir, présentement, de la seule façon que les hommes peuvent comprendre afin de toucher leur cœur.

Quand j’étais jeune et que je désobéissais, ma mère me disait : « Je te pardonne, cette fois, mais que Dieu te garde, si tu récidives ! » Cette partie de l’Apocalypse sera alors le jugement de Dieu pour rappeler au monde qu’il Lui a désobéi encore, encore et encore, sans ne jamais se repentir. Jésus ne parle pas de Ses serviteurs, ici. Nous avons reçu toutes nos instructions dans les messages aux sept Églises. Nous savons également que, quand nous péchons, nous pouvons « aller avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Croyez-moi, la grande tribulation sera vraiment « le temps convenable » pour nous d’être secourus. Donc, à partir du chapitre 4, le message concerne les rebelles du monde, mais il est communiqué aux serviteurs de Jésus. Dieu appelle ces rebelles « habitants de la terre » pour contraster avec « serviteurs de Jésus ». Rappelez-vous toujours cela, car c’est une clé essentielle pour comprendre la raison de ce qui va suivre.

Nous verrons donc ces mêmes symboles de tonnerres, d’éclairs et de tremblements à plusieurs endroits, dans ce livre. Ils représentent des points de référence auxquels ce livre peut revenir encore et toujours pour nous signaler en sera rendue la méchanceté sur cette terre. Nous allons pareillement nous apercevoir qu’à chaque fois qu’un nouveau jugement sera signalé, un élément additionnel en intensité sera ajouté. Jean nous dit ensuite que devant le trône brûlent sept lampes ardentes. Elles sont identifiées comme étant les sept esprits de Dieu. Si vous vous souvenez, ces sept esprits de Dieu furent expliqués dès le premier message (D.001), comme étant le symbole de nul autre que le Saint-Esprit dans toute la plénitude de Sa puissance, Sa façon d’agir et de fonctionner. Votre référence se trouve dans Ésaïe 11:2. Ici, les sept lampes ardentes nous préparent pour la vengeance divine qui sera déployée dans les sept derniers fléaux. Pas les trompettes, les sept derniers fléaux !

Au verset 6, Jean voit comme une mer de verre semblable à du cristal sur lequel repose le trône de Dieu. Nous avons vu comment cette scène au ciel avec son arc-en-ciel de différentes teintes de vert nous dévoilait la perfection de Dieu. Car Dieu est parfait et tout ce qui est directement relié à Lui est aussi parfait. Le cristal est utilisé comme un symbole pour expliquer la clarté dans toute sa perfection à cause de son éminente transparence. Ce mot « cristal » est aussi utilisé comme comparaison pour identifier une eau vive qui sortira un jour du trône de Dieu. Dans Apocalypse 22:1 nous lisons : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau ».

Cette mer de cristal nous décrit l’ambiance dans laquelle Dieu vit et règne sur Son univers. C’est cette même pureté et sainteté qui doit être confiée à quiconque voudrait se présenter devant Dieu sur cette mer de cristal. Sans cette sainteté, il est impossible de Lui être agréable. Mais elle nous est déjà rendue possible par le sacrifice de Jésus qui, par Sa mort et Son sang versé, nous a réconciliés au Père en nous rendant agréables à Ses yeux. Regardons ensemble la merveilleuse manière que Paul nous décrit ce miracle. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:8-10).

C’est Dieu Lui-même qui nous amènera à la perfection. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaumes 138:8 : « L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » Ce formidable verset est directement relié au perfectionnement des saints. Pour ceux qui demeureront près de Dieu, le Seigneur S’assurera que Ses serviteurs se rendront au Royaume. Pierre nous déclare également ceci, dans 1 Pierre 2:9 : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. » Le véritable chrétien ne devrait jamais avoir un doute là-dessus, parce que Paul aussi nous rassure ainsi dans Philippiens 2:13 : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. »

Revenons dans Apocalypse 4:6. Dans la deuxième partie du verset 6, Jean continue en déclarant : « …et au milieu du trône et autour du trône, quatre animaux pleins d’yeux devant et derrière. 7Le premier animal ressemblait à un lion ; le second animal ressemblait à un veau ; le troisième animal avait le visage comme un homme ; et le quatrième animal ressemblait à un aigle qui vole. 8Et les quatre animaux avaient chacun six ailes, et à l’entour et au-dedans ils étaient plein d’yeux ; et ils ne cessaient, jour et nuit, de dire : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu tout-puissant, qui était, qui est, et qui sera ! »

Ce sont des créatures bizarres ; comme des animaux, mais ayant six ailes et couverts d’yeux sur tout le corps, même sous les ailes ! Qui sont-ils ? Si vous lisez le premier chapitre d’Ézéchiel, le prophète nous décrit quelque chose de semblable dans sa vision. Il les appelle des « chérubins ». Ésaïe pareillement nous décrit des créatures semblables. Lui, les appelle des « séraphins » (Ésaïe 6:2), qui veut dire les brûlants, les ardents. Selon les Juifs, ce sont deux catégories d’anges puissants exerçant un ministère extraordinaire en rapport avec la sainteté divine et la purification du péché. Certains ont six ailes, d’autres quatre, tout dépendant des fonctions qu’ils exercent. Ézéchiel nous donne une description des visages, c’est-à-dire, d’un lion, d’un bœuf, d’un aigle et d’un homme. Jean voit les mêmes quatre visages. Le chiffre « quatre » dans les Écritures, est un symbole de gouvernement mondial, notez cela. Ces quatreangesou créatures sont subséquemment associées d’une façon directe, au fonctionnement du gouvernement de Dieu sur Sa création, aux quatre coins de la terre. Nous allons découvrir comment Satan s’est, une fois de plus, emparé de cette vérité pour y superposer sa contrefaçon d’un gouvernement mondial en inspirant des hommes cupides, sans cœur et assoiffés de pouvoir, à concevoir un système analogue gouvernemental sans la nécessité d’y avoir Dieu à sa tête.

Nous, les humains, nous ne sommes pas vraiment qualifiés quand il s’agit d’administrer la création naturelle. L’histoire nous le prouve : tout ce que l’homme a touché, jusqu’à date, il a réussi à le détruire, le corrompre ou l’endommager. Mais nous avons ici quatre anges qui comprennent la complexité de la création et qui assistent Dieu dans l’intendance de ce monde naturel dans lequel nous vivons. Les yeux dont ils sont couverts symbolisent le discernement, la vision et la connaissance. Rien n’échappe à leurs regards, car ils voient tout et rapportent tout au trône de Dieu. Les faces symbolisent les parcours considérables des multiples responsabilités associées à l’homme, sur cette terre créé par Dieu. Voilà pourquoi chacun sera jugé selon ses actes.

Les ailes symbolisent la rapidité dans leur déplacement. Juste avant de recevoir la prophétie des soixante-dix semaines, Daniel priait Dieu pour son peuple. Dans Daniel 9:20-21, nous lisons : « Et je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d’Israël, et je présentais ma supplication à l’Éternel mon Dieu, pour la sainte montagne de mon Dieu ; je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. » Avec la théorie de la relativité introduite par M. Albert Einstein, l’humanité est toujours convaincue que la vitesse de la lumière est le summum de notre potentiel de déplacement. Les anges, par contre, se déplacent à la vitesse de la pensée. Le symbolisme accordé aux ailes dans les Écritures n’est qu’une manifestation visuelle d’une réalité située bien au-delà de ce que nous avons présentement comme compréhension dans le domaine de la nature physique. Elle nous informe que les futurs Élus de Dieu, immortels sous le règne de Jésus, pourront pareillement se déplacer à la vitesse de la pensée pour administrer un jour l’univers. C’est ce qu’on peut facilement déduire concernant des êtres qui ne sont limités ni par la matière physique, ni par la contrainte du temps. Hors du temps, les distances elles-mêmes n’ont plus d’importance et s’effacent.

Ce sont ces quatre anges, ou animaux, qui appelleront les quatre chevaliers, au chapitre 6. Chacun dira à Jean : « Viens, et vois ! » pour ensuite diriger ce chevalier vers une activité humaine causant des cataclysmes abominables. Néanmoins même si ces activités, à première vue, nous paraissent répugnantes, le véritable travail de ces quatre animaux est de conduire la création entière vers l’adoration de son Créateur. De quelle façon ? On peut dire que la nature adore son Créateur quand elle accomplit l’intention pour laquelle Dieu l’avait créée. Ceci s’applique encore plus aux humains avec qui Dieu veut partager Son univers entier, un jour. Une fleur, par exemple, adore son Créateur quand elle se déploie et dégage son parfum. Mais combien de fleurs, me direz-vous, ont fleuri sans que jamais personne ne les sente ? Quel gaspillage ! Faux ! Si l’homme ne les a pas senties, Dieu les a senties. Rien ne se perd.

Une des tâches de ces quatre animaux serait de découvrir cette perfection dans la création que Dieu lui a destinée, et ensuite, de signaler cet événement à Dieu aussitôt qu’il se manifeste. Avez-vous déjà analysé une fleur de près, contemplé la structure de son design, la complexité et la beauté déployée en elle, par la sagesse et la puissance de Dieu ? Ces quatre anges font précisément cela, mais avec tout ce qui existe dans la nature. Ceci pourrait alors expliquer pourquoi nous les voyons continuellement rendre gloire à Dieu, chaque fois qu’ils voient jaillir une nouvelle manifestation de cette création. Juste de contempler la nature devrait nous pousser, en tant que chrétiens, à adorer Dieu de la même façon que ces quatre anges. Mais c’est presque impossible de rendre continuellement gloire à Dieu, vous allez me dire. Je vais vous surprendre.

Saviez-vous que plusieurs véritables chrétiens rendent gloire à Dieu d’une manière continuelle ? Ils Lui disent « merci » pour les moindres petites choses qui leur arrivent. Tout ce qu’ils font, ils l’offrent à Dieu, et ce, d’une façon tout à fait normale plusieurs fois par jour, parce qu’ils en ont simplement pris l’habitude. Écoutez-les parler ! Le nom de Jésus revient très souvent dans leur conversation. Il est en plein centre de leur vie. Et ce sont des chrétiens heureux ! Ils ou elles ne le font même pas pour impressionner qui que ce soit. C’est carrément devenu une seconde nature dans leur comportement normal.

Au verset 9, nous lisons : « Et quand les animaux rendaient gloire et honneur et grâce à celui qui était assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, 10Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : 11Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » La gloire de Dieu se révèle continuellement dans Sa création. Son désir incontestable, c’est que chaque être humain puisse ainsi contempler Sa gloire pour mieux L’adorer.

C’est ce qui se passe au ciel, selon cette vision accordée à Jean, comme nous venons de voir. Cette adoration n’est pas une louange machinale et irréfléchie, à l’image d’un jouet que l’on remonte. Ces anges crient leurs louanges avec joie parce qu’ils découvrent sans cesse de nouvelles choses, qui leur dévoilent constamment un autre aspect ou une nouvelle facette de la sagesse et de la puissance de Dieu. Ils Le louent alors pour ce qu’Il est. La louange à Dieu devrait donc se manifester aussi dans le comportement du chrétien ; elle doit être évidente dans sa façon de vivre et d’agir avec les membres de sa famille, avec ses amis, au travail, ainsi qu’avec les gens de son entourage.

Pour clore ce message, j’aimerais vous offrir cinq façons de rendre gloire à Dieu au travers de Jésus notre Sauveur. Je suis convaincu que vous pourriez en découvrir plusieurs autres, mais en voici cinq.

  1. D’abord, il faut voir Jésus comme le centre de notre vie, comme Celui qui a vraiment reçu tout pouvoir au ciel et sur la terre. De Le reconnaître réellement comme le Rocher de notre salut, qui ne nous laissera jamais tomber, peu importe l’épreuve.
  2. Cette façon de vivre nous amènera à vouloir partager cette joie avec d’autres gens prédisposés par Dieu à vouloir la partager avec nous. Nous devenons ainsi membres d’une famille élargie, où personne n’est exclu à cause de sa couleur, de sa nationalité ou de ses convictions. Dieu ne fait pas acception de personne.
  3. Cette attitude créera en nous un amour naturel envers les autres comme jamais auparavant. On ne vient pas au monde avec cela. Cette sorte d’amour inconditionnel se développe par la puissance du Saint-Esprit, et cela prend du temps. Notre vie familiale aussi deviendra enrichie par notre assurance dans la conviction que c’est Jésus qui œuvre continuellement en nous. Le chrétien devient alors de plus en plus joyeux dans toutes ses activités.
  4. Cette joie chez le chrétien pourrait se manifester en lui donnant le goût de partager son bonheur, en aidant d’autres de mille et une façons, selon ses capacités bien entendu. Un sourire, un mot d’encouragement bien placé, un bon conseil, consoler quelqu’un dans sa peine, et j’en passe. Il y a tellement de façons d’aider, et qui ne coûtent pas un sou. Un peu d’imagination suffit. Pourquoi ne pas chanter ou simplement siffler en travaillant. Cela aussi pourrait devenir contagieux.
  5. Finalement, cette sorte de louange affermit le chrétien en ce que les promesses de Dieu et Ses bénédictions nous sont réservées et assurées. Tout ce que nous avons à faire, c’est de persévérer dans la foi jusqu’à la fin.

Rendons gloire à ce grand Dieu de sagesse, même s’Il vit dans cette merveilleuse lumière inaccessible à l’homme, pour le moment, et invisible à nos yeux. Mais rendons gloire aussi à Jésus que les hommes ont vu dans Sa manifestation humaine, et que des milliards d’anges adorent présentement. À nous, maintenant, de Lui dire : « Donne-nous, Jésus, à Tes frères et sœurs bien aimés de T’aimer et d’apprendre à Te louer et T’adorer de la même façon que ceux qui Te servent au ciel ! »




D.005 – Sardes, l’Église des morts-vivants

 

Apocalypse 3:1-6

Par Joseph Sakala

Cette lettre à Sardes est une mise en garde de la part de Jésus à l’égard de Ses serviteurs. Nous allons découvrir ce qui peut arriver à une congrégation chrétienne qui s’éloigne progressivement de la simplicité de l’enseignement que Jésus est venu nous apporter de Son Père. Christ est venu pour nous montrer, par Son exemple, comment devenir une lumière dans ce monde, en utilisant fidèlement Ses instructions pour les enseigner à d’autres qui auraient le cœur disposé par Dieu à les entendre. Ceci ne peut se faire que par la liberté que la nouvelle alliance est venu nous donner ; une liberté avec laquelle le chrétien, qui s’est donné entièrement à Christ, doit maintenant utiliser la Parole de Dieu, et seulement la Parole de Dieu, pour instruire, mais en évangélisant aussi par son exemple.

Jésus est venu fonder une Église dans laquelle l’amour, manifesté les uns envers les autres, devait être le critère principal pour reconnaître le chrétien. « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35). Et cet amour devrait être si contagieux, comme nous l’avons vu dans un message précédent, que d’autres voudront nous imiter, pour devenir, à leur tour, une lumière dans leur entourage.

Vous noterez que l’amour ne se prêche pas, il se vit ! Il doit émaner de l’intérieur du chrétien. Ce qui est malheureux, c’est que, tout au long des siècles, plusieurs individus, assoiffés de pouvoir, ont réussi à séduire beaucoup de brebis pour former leurs propres bergeries. Jude, le frère de Jésus, l’avait pourtant prédit dès les débuts de l’Église, quand il a écrit ceci aux convertis : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Des gens séduits, inspirés par Satan, prêchant que, sous la grâce, on ne pouvait plus pécher. Et ainsi, ce qui était l’Église primitive de Jésus du premier siècle, est devenu, avec le temps, une multitude de dénominations religieuses « chrétiennes », utilisant malgré cela la Sainte Bible, mais toutes en contradiction les unes avec les autres. C’est que la simplicité des commandements de Jésus fut remplacée par la complexité des traditions formulées par des hommes, car il apparaît que, plus c’est compliqué, plus ça colle à l’intellect humain. Et ainsi, les grands intellectuels ecclésiastiques de toutes les églises pavoisent en se targuant d’être les seuls à pouvoir décortiquer les règles complexes que les érudits ont élaborées depuis des siècles.

Mais quel était le véritable but de Jésus en fondant Son Église ? Pas compliqué du tout ! Simplement de former des convertis orientés sur ce qu’Il a prêché et où le ministère, avec les brebis, œuvrerait en harmonie dans leur cheminement vers le Royaume. Pourtant, à peine soixante ans après l’ascension de Jésus au ciel, l’Église de Sardes se mourait. Ne trouvez-vous pas bizarre que ces sept Églises de l’Apocalypse, qui existaient en même temps et dans le même pays, pouvaient être si complètement différentes les unes des autres ? Elles étaient toutefois toutes des Églises de Dieu. Pourquoi Sardes était-elle devenue si différente de Philadelphie ? Très peu d’Églises chrétiennes le savent, car elles ne prennent pas le temps d’étudier et de comprendre la profondeur des instructions que Jésus, dans cette Révélation, voulait donner à Ses congrégations. Alors, la majorité des églises ne le prêchent pas !

La grande majorité des religions chrétiennes sautent par-dessus ces instructions de Jésus aux Églises pour se diriger vers les Quatre Chevaliers, les deux Bêtes, les deux Témoins, les 144 000 et la Troisième Guerre Mondiale qui prendra fin à Armageddon (montagne de la déroute). La Troisième Guerre Mondiale sera plutôt l’outil utilisé par les Juifs pour écraser l’Islam et anéantir le Vatican en faisant croire que le pape est le faux prophète et que l’Église catholique est la grande prostituée. C’est ensuite qu’émergera leur Mochiash qu’ils feront passer pour le Messie attendu, et c’est ainsi que leur Nouvel Ordre Mondial sera institué pour les derniers trois ans et demi du règne de l’humanité. Un règne de courte durée avant l’implantation éternelle du véritable Gouvernement de Dieu.

Cela semble beaucoup plus intéressant que l’étude des sept Églises ! Et n’oublions surtout pas cet « enlèvement de l’Église » en quelque part dans les nuages censé arriver sept années avant le début de la colère de Dieu… ! Nous allons néanmoins étudier cette Église, justement pour découvrir ce qu’il faut faire pour empêcher qu’une pareille chose puisse se produire chez les véritables chrétiens d’une congrégation. J’inclus ici toute réunion de personnes et qui se disent chrétiennes, peu importe leur confession. N’oublions jamais que ces messages aux Églises sont adressés aux serviteurs de Jésus, peu importe où ils se trouvent, et non au monde en général. Nous voyons cela dans Apocalypse 1:1. Ne l’oublions jamais !

Ouvrons donc notre esprit bien grand à ce que Jésus veut nous dire. Notre protection divine, durant les tribulations, en dépend. Je vous le promets : cette protection vous sera très bien expliquée, puisqu’elle fait partie intégrante de cette Révélation de notre Seigneur. Tout ce que je vous demande, c’est de persévérer dans la foi jusqu’à la fin de votre vie. Laissons Jésus nous instruire clairement parce que c’est Lui qui est le Révélateur.

Dans 2 Timothée 4:2, Paul dit à Timothée de prêcher la Parole et d’insister sur cette Parole, que certains individus y soient favorables ou non. Pourquoi ? Au verset 3 : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine [celle qui avait été prêchée par Jésus et les apôtres], mais où, désireux d’entendre des choses agréables [i.e., ce qui fait leur affaire], ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises. » Bien oui ! Imaginez que Paul, sous l’inspiration du Saint-Esprit, avait prophétisé cette éventuelle pollution de la saine doctrine par Satan, à Timothée dès les années 60 du premier siècle. Un temps où les traditions remplaceraient les commandements de Dieu dans les assemblées dites chrétiennes.

Nous vivons présentement à une époque où « docteur » est égal à « sage », n’importe quelle sorte de soi-disant docteur. Pourtant, Jésus avait mis Ses disciples en garde en leur disant : « Et ne vous faites point appeler docteur ; car vous n’avez qu’un seul Docteur, le Christ » (Matthieu 23:10). Jésus a ensuite poursuivi Son enseignement avec cette belle instruction dans les versets. 11-12 : « Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Paul nous déclare que Dieu va confondre ces sages un jour. Avec quoi ? « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre  les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes » (1 Corinthiens 1:27). Dieu nous dit ceci : « Voici à qui je regarde ; à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à Ma Parole » (Ésaïe 66:2). Dieu fait nettement allusion à Ses convertis qu’Il inspirera Lui-même par Son Esprit. Les humbles dans la foi !

Pour ceux qui ne jurent que par ces docteurs, Paul nous dit qu’ils « fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:4). En d’autres mots : « Parles-moi seulement de ce que je désire entendre ! Ça, c’est beaucoup plus agréable que de croire en Jésus ». Pourtant Jésus nous demande d’évangéliser ce qu’Il nous a enseigné. Le chrétien doit croire ce que Jésus nous a déclaré, incluant la promesse de Sa protection à l’heure de cette tribulation, ou tentation qui va venir s’abattre sur le monde entier, dans les temps de la fin ! Très peu de gens ont cette sorte de FOI.

Allons maintenant visiter cette Église située à Sardes. Sardes fut jadis une des plus grandes villes du monde de son époque. Elle était la capitale de l’ancien royaume de Lydie. Durant le 6ième siècle avant Jésus, elle avait pour roi un dénommé Crésus, extrêmement riche et dont le nom demeure bien connu, même de nos jours. Quand j’étais jeune, on disait « riche comme Crésus ». Aujourd’hui, les jeunes diraient peut-être « riche comme Bill Gates ». Sardes était située sur le flanc d’une montagne, à environ 500 m au-dessus d’une vallée.

À cause de son emplacement, elle fut considérée comme un véritable bastion contre tout assaut militaire. À plusieurs reprises, des armées ont tenté de l’attaquer, mais sans succès. À deux reprises, toutefois, elle est tombée aux mains de ses assaillants. Elle fut prise, la première fois, en l’an 549 av. J.-C., par Cyrus, le roi de Perse, dix ans à peine avant qu’il ne s’attaque à Babylone. La deuxième fois, elle est tombée aux mains des Grecs. Dans les deux cas, Sardes fut prise parce qu’elle était tellement certaine de ses barricades qu’elle n’avait pas protégé sa muraille adéquatement. Dans le cas des Grecs, une bande de commando est entré durant la nuit, par la barrière principale qui fut laissée sans surveillance ! Et, en toute liberté, les Grecs ont réussi à saccager la ville.

Sardes avait une réputation caractérisée par le laisser-aller. L’Église, fondée par Paul dans cette ville, passe, dans les années 90, pour la moins attrayante des sept congrégations auxquelles ces lettres avaient été adressées. Dans Apocalypse 3, Jésus n’a aucune félicitation à leur offrir. Au verset 1, Il dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de Sardes… » Remarquez que Jésus S’adresse toujours à l’ange qui veille sur l’Église et surveille ses activités. « Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles… » La façon par laquelle Jésus Se présente à chacune de Ses Églises nous donne une bonne indication de ce dont cette Église avait besoin. Ici, Il S’identifie comme Celui qui a les sept Esprits de Dieu. Ce symbole, si vous vous souvenez, avait été expliqué dans le tout premier message (D.001) en utilisant Ésaïe 11:2. Les sept Esprits sont nul autre que le Saint-Esprit dans la plénitude de Sa façon de travailler. Et cette Église avait désespérément besoin d’être rechargée par le Saint-Esprit afin de reprendre vie.

Les sept étoiles représentent les anges des sept Églises. Cette Église de Sardes devait se rappeler que seul Jésus est le Seigneur de toutes les congrégations de Son Église. Il n’est pas laissé aux membres de diriger l’Église de Christ en y installant leurs propres formes de gouvernement ou en déterminant eux-mêmes la nature de son ministère et de son enseignement. Dans une de ses prières, le roi David avait déclaré ceci : « Tu es proche, ô Éternel, et tous tes commandements sont la vérité » (Psaumes 119:151). Donc, la nation d’Israël devait se fier aux commandements de Dieu pour l’honorer dans la vérité. Néanmoins, Jésus leur a clairement dit : « Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes » (Matthieu 15:8-9).

Dieu avait donné la Torah à Moïse, qui comprend les cinq premiers livres de la Bible et qui contient les Lois et les Commandements que Dieu voulait qu’Israël observe. Mais les enseignants y ont ajouté le Talmud aménagé des traditions que le peuple devait observer aussi. Ainsi Jésus discourait avec le peuple, mais S’attaquait aussi directement aux pharisiens qui instruisaient davantage dans les différentes traditions que dans les instructions divines. La responsabilité de diriger l’Église incombe à Christ. C’est Christ qui est la tête de Son Église, c’est Lui qui Se tient au milieu des sept chandeliers et qui travaille au travers de Ses pasteurs. Le pasteur, à son tour, doit s’assurer que ses enseignements sont inspirés uniquement de la Parole de Dieu. Il doit aussi s’entourer de personnes fiables pour bien le conseiller, afin de prendre de bonnes décisions pour la congrégation qu’il dirige.

Cette vérité, si bien enseignée par Paul, avait malheureusement été délaissée et oubliée à Sardes, quelque 30 années après la mort de Paul. Dans toutes ces lettres, ce qui caractérise une congrégation est révélé dans ses œuvres. Voilà pourquoi Jésus utilise l’expression « Je connais tes œuvres. » Et Jésus utilise ces expressions pour ensuite les identifier. À Sardes, semble-t-il, on faisait des œuvres pour impressionner les gens. La congrégation avait une bonne réputation, mais, à toute fin pratique, derrière cette façade, elle était morte. La plupart de ses membres n’étaient plus croyants. Ils étaient devenus des chrétiens peu pratiquants et traditionalistes, se disant libres d’accepter leur religion comme bon leur paraissait.

C’est ce qui arrive inévitablement si une personne considère sa foi comme simplement une religion qui se pratique lors des assemblées hebdomadaires seulement, laissant aux membres de vivre le reste de la semaine comme bon leur semble. Jésus fut très sévère avec les pharisiens de Son temps qui accusaient les disciples de ne pas se laver les mains avant de manger. Eux aussi mettaient beaucoup plus d’emphase sur les traditions physiques (Talmud), que sur la Loi (Torah). « Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9).

Aujourd’hui, nous voyons des assemblées où toutes les activités sont régies par la hiérarchie qui dicte et contrôle tout. Ce sont des cercles fermés où le pasteur est maître. On y enseigne des portions de la Bible, mais qui, trop souvent, sont tordues afin d’accommoder la doctrine principale du groupe. Alors, on assiste fréquemment à des spectacles où un individu, saisi par « l’esprit », se met soudainement à parler une langue incohérente qu’il ne reconnaît pas lui-même et qui nécessite le service d’un « spécialiste » pour interpréter ses paroles. Pendant ce temps, d’autres, saisis par « l’esprit », se roulent par terre comme des animaux. D’autres groupes trouvent bon de se flageller jusqu’au sang pour plaire à Dieu. Ce sont des traditions qui prennent préséance sur l’enseignement biblique de l’Évangile de Christ.

Ce n’est sûrement pas ce que Jésus a demandé à Ses disciples. Ce genre de démonstrations impressionne peut-être le monde, mais déplaît à Dieu. Jésus ne voulait certainement pas que Son Église vienne à s’enfoncer dans de telles pratiques. C’est pourquoi, à Sardes, Jésus leur dit : « …tu as la réputation d’être vivant, mais tu es mort. » Notez que Jésus S’adresse à l’ange pour passer le message aux membres, et Il va directement au nœud du problème. Vous avez ici des chrétiens qui se disaient disciples de Christ, se pensaient croyants, mais qui énonçaient des disciplines devenues traditionnelles d’où n’émane aucune lumière animée par le Saint-Esprit.

Il y a beaucoup d’églises comme cela, de nos jours. Il y a à peine quelques années, leurs bâtiments étaient pleins de fidèles aux réunions. Aujourd’hui, elles gardent des centaines de noms sur leur registre, mais seulement quelques braves croyants y participent d’une façon régulière. Les gens semblent s’intéresser à d’autres choses. Je me souviens, il y a plusieurs années de ça, on avait produit un film, à Hollywood, intitulé « The Zombies ». C’était des cadavres, si vous vous rappelez, qui se promenaient lentement, donnant l’impression d’être vivants, mais qui, en réalité, étaient morts. En lisant cette lettre à Sardes, nous avons nettement l’impression de faire affaires avec une Église de zombies ou de morts-vivants quoique affichant une façade spirituelle devant ceux de l’extérieur.

Il y eut un temps, toutefois, où cette Église était vivante et remplie de gens convertis. Elle faisait de bonnes œuvres et s’occupait de ceux qui étaient dans le besoin. Elle s’était même établi une bonne réputation dans ce domaine. Mais quelque chose avait lentement changé tout cela. Paul nous explique comment une telle condition peut envahir une congrégation. Il nous déclare : « Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point la charité, je suis comme un airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. 2Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes [ça donne quoi ?] ; si je n’ai point la charité, je ne suis rien » (1 Corinthiens 13:1-2). En d’autres mots, que me donnerait de vous parler d’amour si je n’en dégage pas à votre égard dans mon comportement envers vous ? Vous pourriez me dire : « Ne me dites pas que vous m’aimez, montrez-le moi ! » Et vous auriez raison.

Cette Église avait jadis accompli un grand ministère, avec beaucoup d’impact dans cette ville. Mais lentement, ce ministère s’était dissipé et maintenant, dans les années 90, plus rien ! Comment peut-on en arriver là ? Sachez, mes amis, qu’une congrégation est en danger de mort lorsqu’elle se met à glorifier son passé, et quand ses souvenirs deviennent plus importants que ses œuvres présentes. Elle est en danger de mort quand le côté matériel prend le dessus sur le côté spirituel. Quand on se met à aimer le système traditionnel en place plus que l’amour enseigné par Jésus ! Cette Église à Sardes était devenue tellement dépourvue de vie que plus personne ne voulait mettre l’épaule à la roue. Que les autres s’en occupent ! De toute façon, l’on n’est pas sauvé par les œuvres. Pourquoi s’impliquer, alors ?

Il est quand même intéressant de noter la différence entre Sardes et les autres Églises que nous avons étudiées jusqu’ici. À cause de leur comportement excentrique, les Juifs ne les accusaient pas, même s’il existait une grande colonie de Juifs dans la ville. Ils ignoraient tout simplement cette congrégation. Qui sait, peut-être qu’ils ne savaient même pas qu’elle existait, dans les années 90. Il n’y avait pas de faux apôtres, comme nous avons vu à Éphèse, probablement parce qu’il ne restait plus assez de personnes à séduire. Aucun Nicolaïte, de qui l’on devait se méfier ! Aucune femme séductrice, comme à Thyatire ! Même pas de fomenteurs de troubles pour brouiller les assemblées. Rien ! Une petite congrégation donnant l’impression d’être heureuse dans ses traditions.

Mais qu’est-ce qu’on fait avec une Église qui se meurt ? Jésus ne perd aucun temps pour leur dire. Il est extrêmement intéressant de noter, ici, que Jésus ne rejette pas cette Église, en lui disant : « Je ne veux plus rien savoir de toi. » Non, cette Église Lui appartenait toujours et Jésus voulait lui dire quoi faire afin de la ranimer.

D’abord, dans Apocalypse 3:2, Il lui dit : « Sois vigilant… ». C’est-à-dire, réveille-toi et regarde ta condition, donne-toi une camouflet en quelque part pour te stimuler. C’est exactement la même instruction que Paul avait donnée aux Éphésiens. Voyez dans Éphésiens 5:14 ce que Paul leur dit : « Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. » L’Église d’Éphèse s’en allait aussi vers cette direction. Cette congrégation à Sardes devait faire face à son échec. Elle devait ressentir les dégâts de cette stagnation qui s’y était installée. Certains devaient se poser des questions : « Qu’est-ce qui ne va plus ? Pourquoi les réunions sont-elles devenues si ternes et sans éclat ? Pourquoi si peu de fraternisation ? Pourquoi les gens ont-ils si hâte de quitter les lieux immédiatement après l’assemblée ? Pourquoi restent-ils chez eux, au lieu de venir aux réunions ? » Dans son état actuel, Sardes avait de gros problèmes.

Revenons dans Apocalypse 3. Ensuite, Jésus leur dit, au verset 2 : « …et affermis le reste qui s’en va mourir ; car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant Dieu. » Jésus S’adresse ici à ceux qui demeuraient toujours dans la foi, mais qui étaient maintenant dans la minorité. C’est à ce reste que Jésus parle, de ne pas se laisser mourir. Jésus les supplie de reprendre leurs bonnes œuvres, du moins ce qui en restait, avant qu’ils ne meurent eux aussi. Ils étaient rendus à un point où leurs efforts semblaient corrects, certes, mais pas leurs motifs, à cause de l’infection spirituelle venant de ceux qui se sont laissés endormir. Ces pauvres chrétiens essayaient de maintenir la réputation qu’ils avaient déjà possédée, en faisant des œuvres juste pour impressionner les autres. Mais Jésus n’est pas d’accord, et leur dit de continuer à faire de bonnes œuvres, mais pour les bons motifs, par amour pour Lui, et non pour impressionner ou pour se glorifier.

Que dire, aujourd’hui, des congrégations figées dans leur routine de petits rituels où, chaque semaine se répètent les mêmes gestes, confortables et rassurants parce qu’ils ne dérangent rien dans leur culte ? La soif de connaître la vérité biblique, sans être étanchée, fut si bien occultée avec le temps, qu’on ne soupçonne même plus si elle existe encore chez ces chrétiens. Leurs dirigeants vont jusqu’à mépriser la recherche de la vérité, en arguant que « la connaissance enfle, mais l’amour vivifie » ! Parce que ces chrétiens ne saisissent pas le contexte dans lequel Paul a déclaré ceci, ces pauvre gens sont prêts à tous les compromis, afin de ne pas froisser ceux qui leur enseignent des mensonges.

Tout au long des Écritures, nous découvrons que Dieu nous juge, pas nécessairement d’après ce que nous faisons, mais plutôt d’après les motifs pour lesquels nous faisons certaines choses. Il nous juge au cœur pour connaître le but réel de notre comportement ! Il regarde si nos œuvres se font par amour pour Lui, sans nous préoccuper de savoir si les gens vont les remarquer. Dieu veut savoir si elles se font par gratitude pour tout ce qu’Il a fait pour nous, sans nous glorifier nous-mêmes. Jésus voulait qu’à Sardes, on réapprenne à faire des œuvres par amour pour Lui. Un point, c’est tout !

Voilà ce dont cette Église à Sardes avait désespérément besoin : servir Christ, simplement par amour pour Lui. Regardons maintenant ce que Jésus leur dit au verset 3 : « Souviens-toi donc de ce que tu as reçu et entendu, garde-le, et te repens. » Grâce à ceux qui les avaient précédés, et qui avaient supporté l’œuvre, ils ont entendu l’Évangile, ils ont reçu le message de Jésus et de Sa mort sur la croix pour leurs péchés. Ils ont reçu le message de Sa résurrection, rendant ainsi le salut disponible à toute l’humanité. Par la prédication, ils ont appris que Jésus était toujours disponible pour les fortifier par Son Esprit. Parce qu’ils avaient réagi à la puissance du Saint-Esprit, ils se sont convertis à Christ.

C’est ce que Jésus voulait voir revivre en eux, à ce moment-là. Mais comment ? Jésus leur donne la solution : « Garde ce que tu as reçu et repens-toi. » Simple, allez-vous me dire. Pas si simple, cependant, à mettre en pratique. Ceci voulait dire avoir le courage de se regarder honnêtement dans leur miroir spirituel et de reconnaître vraiment leur mauvaise attitude. Cela voulait aussi dire de se repentir de leur façon biaisée d’évaluer certaines pratiques dans leurs réunions. C’est la même chose aujourd’hui. On ne peut pas être d’accord avec tout ce qui se fait dans chaque assemblée de chrétiens. Mais on doit éviter de faire des évaluations personnelles et spontanées parce que certaines choses ne correspondent pas à nos attentes. Laissons Jésus décider si elles sont acceptables à Ses yeux. C’est Son Église, pas la nôtre.

N’oublions jamais que chaque chrétien fait partie du Corps de Christ, avec un ministère à remplir. Et un jour, il devra répondre à Jésus pour son comportement dans son ministère. Ceux qui se déclarent pasteurs seront aussi jugés sur leur façon d’exercer leur ministère et la manière de diriger le troupeau que Jésus leur a confié. C’est un grand honneur que Dieu accorde à un disciple de Christ d’enseigner Son peuple. Voilà pourquoi le travail du ministre doit se faire selon les doctrines de Dieu sans y entrelacer ses doctrines personnelles. De ce fait, Jacques nous exhorte de méditer fermement sur cette grande responsabilité que Dieu nous accorde en déclarant : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Et, au verset 13, Jacques ajoute : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. » Et l’ange de la congrégation veille sur ce qui se passe, et rapporte tout à Christ. Rien ne Lui échappe.

Vous souvenez-vous de l’histoire de Jacob, dans Genèse 28:12-14, où nous lisons : « Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. » Ce passage nous indique que Dieu est au courant de tout ce qui se passe sur cette terre.

Notez bien ici la lignée de bénédictions par laquelle le salut devait passer à l’humanité entière. D’abord par Abraham, un homme qui avait cru en Dieu. Ensuite par Abraham à son fils Isaac. D’Isaac à son fils Jacob, devenu Israël. De cette postérité devait naître le Messie, Jésus, de la tribu de Juda, et qui devait fonder Son Église. Par cette Église, Jésus était le seul choisi de Dieu à pouvoir offrir le salut. « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Donc, il faut absolument passer par Jésus pour appartenir à l’Israël spirituel, qui peut seul amener un individu à l’immortalité. À ceux qui se sont engagés à obéir à la Parole de Dieu, Paul les salue ainsi : « Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:16).

Alors soumettons-nous à Jésus en laissant Ses enseignements pénétrer profondément dans nos cœurs. Laissons le Saint-Esprit faire Son travail, car Il est beaucoup mieux qualifié que nous. C’est ce que Sardes aussi avait besoin de mettre en pratique. Alors, Jésus lui rappelle de se souvenir de ce qu’elle avait reçu, de se repentir et d’obéir. La dernière chose qu’Il lui dit au verset 3, pour la secouer, est : « Que si tu ne veilles pas, je viendrai vers toi comme un larron, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai vers toi. » Il y a beaucoup de passages, dans la Bible, qui nous donnent cet espoir de l’avènement de notre Seigneur et comment tout va se passer. Mais surtout comment Il viendra sans avertissement pour recueillir Ses élus, les futurs dirigeants de Son Royaume.

Rappelons-nous, toutefois, de la parabole de Jésus sur les vierges sages et les vierges folles, car cette parabole semble s’appliquer parfaitement à ceux qui ont laissé le Saint-Esprit S’éteindre lentement à Sardes. C’est un avertissement direct de Jésus à ceux qui de nos jours aussi pensent que le retour de Jésus est si loin qu’on pourrait se permettre d’endormir notre foi, et que l’on aura tout le temps voulu d’allumer nos lampes à temps pour ranimer notre zèle. C’est un petit jeu dangereux que ces gens jouent. Le retour de Jésus est notre seul espoir, c’est l’ancre à laquelle tout disciple converti doit absolument s’accrocher. C’est l’assurance vers laquelle l’Église, l’Épouse de Christ, se dirige aussi, et ce, depuis sa fondation en l’an 31.

Avez-vous déjà réalisé qu’à l’heure actuelle, de nombreux chrétiens, des élus de cette première résurrection, sont morts et se reposent en terre ? Ils attendent patiemment cet événement magnifique d’être réunis avec Jésus lors de Son retour. Mais voici à Sardes une Église qui avait déjà perdu cette espérance de Son avènement. Le spectacle de l’arrivée de leur Seigneur avec gloire et puissance, où tout œil Le verra, était refoulé au fond de leur esprit. Alors, Jésus leur dit, à la fin de ce premier siècle, qu’Il viendra comme un voleur dans le but de les stimuler au réveil. Il ne faut pas être surpris, vous savez, de ces paroles de Jésus.

Alors qu’Il était avec Ses disciples sur le Mont des Oliviers, notre Seigneur leur a donné des prophéties sur plusieurs des événements des temps de la fin. Ces mêmes événements se retrouvent dans ce livre de l’Apocalypse, mais avec beaucoup plus de détails. Après leur avoir tout expliqué au sujet de Son avènement, Il leur a aussi déclaré qu’au moment où Il leur donnait toute cette information, même Lui ne savait pas le jour exact de Son retour, et ce, simplement parce que le Père ne Lui avait pas révélé cette information à ce moment-là.

Méfions-nous alors des spéculateurs qui « annoncent » ce que Jésus ne nous a pas encore dévoilé. Jésus a Lui-même déclaré qu’Il ne parlait pas de Son propre chef, mais qu’Il ne disait que ce que le Père Lui disait de dire. Dans Jean 14:10, Jésus a déclaré ceci : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les oeuvres que je fais. » Alors, Jésus ne spéculait pas. Il a dit, cependant, qu’au moment de Son retour, tout comme au temps de Noé, les hommes exécuteront exactement les mêmes choses qu’avant le déluge et ne se douteront de rien. Et soudainement, Il sera là. Pour les gens qui ne connaissent pas les signes de Son avènement, Jésus viendra sûrement comme un voleur, sans aucun avertissement.

Au verset 42, de Matthieu 24, Jésus a dit à Ses fidèles : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. » Être alertes et rester éveillés ! À peine quelques soixante années plus tard, Il est obligé de répéter la même chose aux chrétiens de Sardes, parce qu’ils l’avaient oublié. Alors je me permets de nous le rappeler gentiment, 1 900 années plus tard. Pourquoi ? Parce que, plus que jamais dans le passé, Jésus veut que nous aussi restions éveillés et que nous soyons sur nos gardes, alors que nous sommes encore plus près de Son avènement.

Prophétiquement parlant, il y a une période dans l’histoire où la condition prédominante dans l’Église ressemblait à celle caractérisée par Sardes. Elle se situe vers la fin du 16ième siècle jusqu’au milieu du 18ième siècle, donc immédiatement après l’illustre période de la Réforme qui fut l’œuvre personnelle de Martin Luther. J’aimerais y revenir un peu. Durant la période de la Réforme, l’Église s’est soudainement réveillée de sa mort spirituelle du Moyen Âge, pour reprendre vie.

Quand Martin Luther a découvert la grande vérité que nous sommes justifiés par la foi, il s’est mis à prêcher cette bonne nouvelle un peu partout en Allemagne. La bonne nouvelle s’est propagée comme une traînée de poudre, dans toutes les nations du nord de l’Europe. Quand les gens ont réalisé la grandeur de la liberté que l’évangile leur apportait, toute l’Europe fut embrasée par cette vérité. On pourrait comparer leur joie et leur enthousiasme à ce que l’on a vu sur le visage des Allemands de l’Est lors du démantèlement du Mur de Berlin, si vous vous rappelez. Je pense que la dernière fois que les gens ont ressenti autant de surexcitation, ce fut lors de la chute des murs de Jéricho. C’est ainsi que, du temps de Luther, l’évangile a fait tomber les murs de l’esclavage spirituel, par la puissance de la Parole de Dieu.

Les Réformateurs ont recommencé à prêcher la vérité sur Jésus, ainsi que sur la puissance du Saint-Esprit. Martin Luther l’a fait en Allemagne, le Comte Ulrich Zwingli en Suisse, Jean Calvin à Genève, et John Knox en Écosse. Tous se sont mis à prêcher la justification par la foi ; tous prêchaient que le sacrifice de Jésus était suffisant pour sauver, dans la mesure où on acceptait Jésus en tant que Sauveur personnel. Les Saintes Écritures nous disent qu’il faut aussi persévérer avec Lui dans la foi jusqu’à notre mort. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Notez que Jésus parle d’un événement futur pour le chrétien, à la condition de persévérer jusqu’au bout. La récompense des Élus sera cependant inimaginable.

Cette bonne nouvelle s’est répandue très rapidement, mais elle n’a malheureusement persisté que pendant une période relativement courte. Ceux qui sont familiers avec cette Réforme doivent se poser des questions à savoir pourquoi ce grand feu de l’évangélisation s’était éteint si vite après la mort de ses réformateurs. Simplement parce qu’ils ont tous commis la même erreur fatale. Leurs Églises ont commencé à chuter, même de leur vivant, car ils ont négligé la pureté du protectorat en Jésus-Christ pour rechercher cette sécurité ailleurs. Ils ont plutôt autorisé le gouvernement de leurs pays à exercer la surveillance et la protection de leur foi.

Imaginez : on enseignait la foi en Dieu, mais on recherchait la protection humaine. On prêche une chose, mais on fait exactement le contraire. Luther est allé chercher sa protection chez les princes allemands contre la puissance de Rome. En Suisse, Zwingli s’est associé avec le gouvernement de son pays en liant ses églises directement à l’État. Calvin l’a fait en tentant de convertir la ville de Genève en théocratie. Et John Knox a fait la même chose que Zwingli, mais en Écosse. Tous ont commis la même erreur fatale. Où était Jésus, dans tout cela ? On prêchait Jésus, on invoquait la puissance du Saint-Esprit dans des sermons enflammés à l’emporte-pièce en assurant les congrégations de Sa merveilleuse protection. Mais, intérieurement, ils n’y croyaient pas !

Cela a eu pour conséquence que Satan a pu enfermer les nouveaux convertis de la Réforme dans une série d’enclos confessionnels : l’anglicanisme, le luthéranisme, le calvinisme, le mennonisme, et puis, plus tard, le baptisme, le méthodisme, le pentecôtisme et bien d’autres, ad nauseam. Cela a aussi permis aux Jésuites de s’infiltrer, au fil des siècles, dans le monde protestant et de réaliser ce qui avait été planifié lors du Concile de Trente (1534). Les Jésuites reçurent comme mandat du pape de combattre l’hérésie par la Contre-réforme afin de récupérer les églises « égarées ». Tout ceci pour les ramener dans le giron catholique, au moyen du mouvement œcuménique, ce à quoi nous assistons aujourd’hui.

Et que dire de l’insidieuse infiltration juive sioniste au sein même des églises chrétiennes existantes, sans compter celles qui sont créées de toute pièce par eux, et ce afin de les amener à devenir les vassales des sionistes internationaux ? Ce poison est en train de détourner les chrétiens de Jésus-Christ pour les offrir, pieds et poings liés, au Moshiach, futur messie juif qui cherchera à anéantir ces mêmes chrétiens !

En effet, saviez-vous que plusieurs dénominations chrétiennes, aujourd’hui, ne croient même plus que Jésus est assez puissant pour les protéger, sur cette terre, durant les tribulations ? On prêche plutôt un enlèvement, en quelque part dans les nuages, avant la tribulation, pour les protéger pendant sept ans. La Bible nous indique clairement que la période de tribulation sera de trois ans et demi, toutefois des hommes, se disant ministres de Dieu, ont réussi à endormir des troupeaux de fidèles à croire qu’un enlèvement pour leur protection sera dans les nuages, et cela trois ans et demi avant même le début de cette grande tribulation. C’est incroyable ce que ces hommes charismatiques ont pu faire gober aux gens qui ne cherchent qu’à sauver leur peau. Pourtant, Jésus Lui-même nous déclare : « Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la trouvera » (Matthieu 16:25). La vraie vie ne se trouve que dans l’immortalité disponible par Jésus seulement.

Quelle différence entre ces Réformistes et les Apôtres ! Ces derniers savaient d’où venait leur protection, quand on leur défendait de prêcher Jésus en les menaçant de mort. « Mais Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29). Ceci avait tellement touché Gamaliel, pharisien et docteur de la Loi, qu’il a pris la défense des apôtres. Utilisant une sagesse et une logique sans doute inspirée par le Saint-Esprit, Gamaliel a réussi à calmer les accusateurs. Regardez cette vérité qu’il a déclarée dans la deuxième partie du verset 38 : « …si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; 39Mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. »

Les apôtres savaient où était leur lieu de refuge : près de Jésus, et nulle part ailleurs. Tout le reste était secondaire, pour eux. Ils avaient mis leur foi en Lui, tandis que les réformateurs se sont tournés vers les hommes, pour s’inventer ce refuge. Ainsi, le système des Églises d’état fut adopté.

Saviez-vous que depuis Henry Vlll, la Reine ou le Roi d’Angleterre est aussi automatiquement le chef de l’Église anglicane ? Et le leader religieux, l’archevêque de Canterburry, est sous les ordres du Roi ou de la Reine. À la longue, cette pratique politique a eu comme résultat de dessécher l’évangile de son contenu spirituel. Il n’y avait plus de vie dans les congrégations des réformistes. Le credo était correct comme façade, mais son impact était, à toute fin pratique, disparu, et les Églises se sont mises à se vider. Jésus avait été remplacé par des doctrines et des traditions d’hommes et, selon la prophétie de Gamaliel, ces congrégations ont aussi commencé à se détruire.

C’est qu’en étant sous la charge du gouvernement, les pasteurs sont devenus de simples employés civils. C’était l’état qui déterminait le secteur dans lequel le pasteur devait présider sur les baptêmes, les mariages et les cérémonies de sépulture, et ce, de tous les citoyens de son arrondissement. Cela occupait tellement le pasteur qu’il avait très peu de temps disponible pour s’occuper des choses spirituelles, telles que la préparation de ses sermons, de conseiller les fidèles, ou même de faire son étude biblique personnelle. Et, lentement, la mentalité de Sardes s’est installée dans les congrégations.

Évidemment, les États, étant porteurs des idées du babylonisme et, étant dirigés de près ou de loin par le pape, l’influence du Vatican se faisait sûrement sentir au sein même de ces nations dites réformées. C’est ainsi que le credo des églises protestantes vint graduellement à ressembler au credo catholique. Voilà pourquoi de nos jours, on peut entendre un Billy Graham, considéré comme le « plus grand évangéliste du 20ème siècle », dire ouvertement que, selon lui, Jean-Paul II est la « figure de proue » du monde chrétien ! On est rendu très loin des 95 thèses de Martin Luther !

Mais Jésus n’abandonne jamais Son Église, et Il ne l’a pas fait avec Sardes non plus en effectuant une croix sur cette congrégation. Regardons ensemble les trois belles promesses qu’Il fait aux chrétiens qui Lui demeurent fidèles même dans une assemblée chrétienne qui se meurt. La première se trouve au verset 4 d’Apocalypse 3, où Jésus déclare : « Tu as aussi à Sardes quelque peu de personnes qui n’ont point souillé leurs vêtements, et qui marcheront avec moi en vêtements blancs, car ils en sont dignes. » Quelques-uns sont demeurés solides à Christ. Dans les Écritures, le vêtement blanc porté par un être humain symbolise toujours la Rédemption. Dans le septième chapitre de ce livre, on voit une grande foule de personnes qui ont passé par la grande tribulation. Elles ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau (Apocalypse 7:14).

Il est question dans ce passage de l’Église ayant une attitude laodicéenne, qui sera bien évidente dans les derniers temps, et qui sortira de sa tiédeur léthargique durant la tribulation. Les « ouvriers de la dernière heure », selon la parabole, que nous avons parfois enviés parce qu’ils n’ont fait qu’une heure pour avoir le même salaire que ceux qui ont peiné durant des années. Le salaire ici symbolisant le salut. J’espère que nous ne les envierons plus, car ceux qui fourniront un effort de courte durée, le feront au prix de leur vie, les tièdes devenus soudainement chauds et bouillants, mais que la Bête haïra et fera mettre à mort.

Quand on y pense sérieusement, j’ai du chagrin pour ces gens-là. Mais ce qui m’émeut encore davantage, ce sont tous ces millions de chrétiens qui croient en cet enlèvement « avant les tribulations » ! Car j’ai crainte qu’ils deviennent tièdes aussi, par découragement, quand ils verront réellement que cette promesse de la part de leurs gouvernants était un mensonge bien orchestré par ceux qui les ont séduits par le souhait d’un salut facile, sans aucune collaboration spirituelle du « sauvé ». Saviez-vous que ça ne fait que deux cents ans environ, que cette doctrine est prêchée par des hommes sans scrupules, pour vendre leurs livres sur le sujet ? Mes chers amis, il n’y a pas un seul verset dans la Bible pour prouver clairement un enlèvement avant la tribulation. Je vous mets au défi : trouvez m’en un et apportez-le moi ! Avant la tribulation ! Jésus ne l’a jamais  prêché, ni Ses apôtres. Jésus a parlé d’un enlèvement qui, n’ayez crainte, sera très bien expliqué, un peu plus loin dans cette série de messages.

Nous vivons à une époque où le monde voudrait tout avoir, mais sans aucun sacrifice. Satan a sauté sur cette attitude des gens pour leur donner ce qu’ils veulent. Un salut facile en leur proposant ceci : « Si la saine doctrine devient trop difficile à suivre, donne tout simplement ton petit cœur à Jésus et tu es déjà sauvé, peu importe ce que tu fais ». Pour ceux qui pensent qu’ils n’ont qu’à descendre une série de marches dans un stade de baseball, sous le coup de l’émotion, pour recevoir le salut, je regrette de possiblement vous décevoir. Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44).

Donc, le processus est relativement simple, mais son exclusivité appartient à Dieu le Père. C’est Lui qui sonde le cœur de l’individu et l’attire vers Christ. Si l’individu accepte, il doit à son tour donner sa vie à Christ. Il devient ainsi réconcilié avec Le Père, et appartient dès lors à Jésus. Vous avez ici un engagement, non de quelques instants sous le coup de l’émotion, mais un contrat avec Lui pour l’éternité. C’est un contrat dans lequel le chrétien doit persévérer dans la foi pour le reste de sa vie, coûte que coûte. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé », nous dit Jésus, dans Matthieu 24:13. « Et je le ressusciterai au dernier jour », nous rassure Jésus, à la fin du verset de Jean 6:44. Pas sept ans avant le dernier jour !

Nous savons tous, en parlant du sang de l’Agneau, dans Apocalypse 7:14, qu’il est impossible de laver, et surtout de blanchir, un vêtement dans du sang. Le vêtement blanc est subséquemment un symbole de Rédemption et de Salut par la grâce de Dieu. Allons voir une autre référence à cette Rédemption dans Ésaïe 1:18 : « Venez maintenant et débattons nos droits, dit l’Éternel. Quand vos péchés seraient comme le cramoisi, ils seront blanchis comme la neige ; quand ils seraient rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine. » Voilà le miracle merveilleux que le sang de l’Agneau peut accomplir.

Aux chrétiens fidèles de Sardes, Jésus leur dit qu’ils marcheront avec Lui en vêtements blancs parce qu’ils en sont dignes. Ils ne sont pas dignes parce que leur vie était sans péché ou meilleure que celle des autres. Mais, à cause de leur repentance, leurs péchés furent lavés dans le sang de l’Agneau et ils sont maintenant dignes, car ils sont justifiés par Christ. Voilà le don gratuit disponible à tous ceux qui sont prêts à mettre leur foi en Lui. Nous savons qu’il est impossible de gagner notre salut par nos œuvres. Nous devons cependant faire de bonnes œuvres, par gratitude envers Jésus pour le pardon de nos péchés grâce à Lui. Car : « la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:26). Voilà ce qu’on appelle les œuvres de la foi, et non la foi par les œuvres. Complètement différent comme attitude.

La deuxième promesse de Jésus se trouve dans Apocalypse 3:5 « Celui qui vaincra sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie… » Malheureusement, certains lisent ceci en se demandant : « Si je ne vis pas une vie parfaite, depuis ma conversion, mon nom pourrait-il être effacé ? » Il faut lire ce qui est écrit, et non spéculer sur ce que nous pensons être écrit. Jésus ne menace personne ici à Sardes. Il S’adresse à des gens qui avaient peut-être des doutes sur leur salut à cause de certaines choses qu’ils ont faites et dont ils avaient honte. Qui ne s’est jamais posé de telles questions ? Alors, il est bienveillant pour le chrétien de s’examiner régulièrement, à savoir s’il est toujours dans la foi (2 Corinthiens 13:5).

Un véritable chrétien sait quand il agit mal, mais il sait aussi qu’il peut s’approcher du trône de Dieu en tout temps pour Lui demander pardon. « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). À ceux-là, Jésus leur donne la plus belle assurance-vie possible. Il dit à ceux qui vaincront ainsi que, s’ils ont foi en Lui jusqu’à la fin de leur vie, il est impossible que leur nom soit effacé du Livre de Vie. C’est la plus belle promesse que Jésus puisse nous faire. Si nous tenons bon jusqu’à la fin, il est impossible de ne pas faire partie de Son Royaume.

Regardons maintenant la troisième promesse, dans la deuxième partie du verset 5, où Jésus ajoute : « …et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Je ne crois pas que nous réalisions la profondeur de ce que Jésus nous dit ici. En parlant du monde, Jésus a déclaré ceci : « Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu. C’est pourquoi les choses que vous aurez dites dans les ténèbres seront entendues dans la lumière ; et ce que vous aurez dit à l’oreille, dans les chambres, sera prêché sur les maisons » (Luc 12:2-3). Nous avons déjà des exemples de l’accomplissement de cette prophétie de Jésus exposant les puissances occultes inspirées par le « dieu de ce siècle » qui préparent dans les ténèbres un Nouvel Ordre Mondial pour dominer sur l’humanité entière.

Un jour, à leur tour, les gens non convertis verront leurs péchés, ainsi que leurs mauvaises œuvres, exposés devant tout le monde, au vu de tous. Mais pas les élus ! Car celui qui vient à Jésus et se convertit reçoit d’abord le pardon de tous ses péchés passés et, au fur et à mesure qu’il fléchit, qu’il pèche, parce que nous sommes tous des pécheurs, il sait que le trône de Dieu est toujours là, disponible pour lui pardonner, pour le justifier et garder son vêtement blanc à cause du sang de Christ. Et tout est effacé.

Si nous nous repentons, saviez-vous que Dieu ne peut pas refuser de nous pardonner ? C’est ça, Son alliance de grâce avec nous ! Mais si quelqu’un refuse de se repentir, le péché impardonnable est toujours là. Quand Jésus a dit qu’Il confessera notre nom devant Son Père, et devant Ses anges, c’est qu’à Son retour, à Son avènement, lorsqu’Il établira son gouvernement ici-bas, Il va nous présenter à ceux que nous allons diriger et enseigner. Il leur dira alors : « Tous ceux-ci de la première résurrection étaient des pécheurs comme vous, mais ils se sont repentis. Ces anciens pécheurs, ces anciens souillés au caractère indigne sont tous devenus blancs comme neige. Je veux maintenant que l’univers entier le sache : ils sont à Moi ! » Et nous serons à Lui pour l’éternité. Voilà la promesse que Jésus nous fait, si nous persévérons jusqu’à la fin. Nous serons vainqueurs avec Lui. La même chose est arrivée à Jacob quand il a demandé à Dieu de le bénir. « Et il [Dieu] lui dit : Quel est ton nom ? et il répondit : Jacob. Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël [qui lutte avec Dieu] ; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as vaincu » (Genèse 32:27-28). Quand nous luttons avec Dieu nous sommes toujours vainqueurs. Et personne ne pourra nous arracher de Sa main.

Et, comme dans toutes les autres lettres, Il termine en disant, au verset 6 : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » Avez-vous remarqué le pluriel ? Pas seulement celle-ci, mais toutes ces Églises de par le monde entier. Jésus choisit bien Ses mots quand Il parle. Rappelons-nous que toute Écriture est profitable pour ceux qui ont la vie de Jésus en eux, et qui veulent grandir en grâce et dans la connaissance du Seigneur. Demeurons toujours près de Lui, prêts à nous repentir quand nous péchons. Mettons en tout temps notre foi en Lui, au lieu d’essayer de tout régler par nos propres moyens. Christ est là. Il nous surveille. Il nous aime, car Il veut absolument nous voir dans Son Royaume.

N’oublions jamais que notre Salut nous vient par Son sacrifice sur la croix. Gardons toujours dans nos cœurs le souvenir qu’Il est notre Seigneur et Sauveur. C’est ce que l’Église de Sardes avait besoin de redécouvrir. Faisons en sorte que ce qui est arrivé à Sardes ne se produise jamais dans notre vie de chrétien. Gardons nos cœurs toujours ouverts à ce que Jésus veut nous enseigner, et ainsi nous resterons vigilants et prêts pour Son avènement.




D.004 – Thyatire, l’Église mondaine

 

Apocalypse 2:18-29

Par Joseph Sakala

En étudiant les sept lettres de l’Apocalypse, il est important pour le chrétien de se rappeler deux choses à leur sujet. D’abord, elles sont un magnifique tableau nous étalant les attitudes individuelles qu’on pourrait identifier à n’importe quelle époque de l’histoire de l’Église. Aujourd’hui, chaque congrégation pourrait facilement se reconnaître dans une de ces catégories. Si nous prenions le temps de méditer, chaque chrétien pourrait se considérer comme ayant, du moins en partie, le comportement ou l’attitude d’une de ces Églises. Pas nécessairement celle de Thyatire, mais certainement une des sept.

En deuxième lieu, il faut reconnaître la nature prophétique de ces lettres, car elles couvrent aussi l’attitude de l’Église en général, au travers des siècles, provoquée par les circonstances historiques par lesquelles elle a dû passer. Ce que l’Église a dû subir au travers des âges l’a sans doute influencée et ce, à partir de sa fondation par Jésus jusqu’à Son avènement dans la gloire. Nous allons étudier ici la quatrième de ces lettres, celle destinée à Thyatire.

Thyatire était située à quelque cinquante-cinq kilomètres au sud-est de Pergame. C’était une petite ville, mais un centre commercial actif. Elle se trouvait sur l’une des routes majeures de l’Empire romain. Et, par conséquent, beaucoup de métiers étaient pratiqués dans cette ville. Tout comme de nos jours, ces gagne-pain étaient formés en associations ou syndicats, tels que les menuisiers, les teinturiers, les marchands, les corroyeurs, ainsi de suite.

Dans Actes 16:14, Paul nous parle d’une dame nommée Lydie qui était marchande de pourpre à Thyatire. Il était très difficile de trouver du travail dans cette ville, à moins d’appartenir à l’une de ces unions. Il faut se rappeler de ces choses, car ceci devient un facteur très important pour mieux comprendre et apprécier ce qu’aborde Jésus dans cette lettre.

Apocalypse 2:18. Comme toujours, Jésus dit à Jean d’écrire à l’ange de l’Église. Ce verset 18 nous indique qu’un jugement, soit sévère, soit favorable, s’en vient. « Voici ce que dis le Fils de Dieu… » Jésus utilise pour la première et la seule fois, dans ce livre, le titre de « Fils de Dieu » pour S’identifier. Jésus fait cette déclaration d’une façon claire et directe, car « Fils de Dieu », ici, veut dire sorti ou « ISSU de Dieu le Père » (Jean 16:27-28), et engendré par Son Esprit (Matthieu 1:20), sans aucune participation humaine. Nous avons ici la preuve parfaite rendue à son plus simple dénominateur, que ce que les religions ont adopté comme une trinité n’est en réalité qu’un Seule personne S’identifiant, soit comme Père, soit comme Fils, étant Dieu et Esprit. Cela, Jésus Lui-même nous l’a dévoilé en disant : « Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Donc, la doctrine de la trinité, c’est à dire Dieu en trois personnes distinctes, est une fausse conception de ce que Dieu est, purement humaine et non prouvable par la Bible.

Au risque d’en insulter plusieurs, Marie n’était pas la mère de Dieu ! Elle a déclaré ceci à l’ange Gabriel, dans Luc 1:38 « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». Dès ce moment, Marie apprenait précisément son rôle en tant que la servante fidèle du Seigneur, celle que Dieu avait choisie pour porter Son Fils Unique et en prendre soin comme toute bonne mère. Aucun de nous ne peut faire une telle affirmation, car nous sommes tous fils ou fille de deux autres être humains. Jésus, par contre, fut le résultat divin d’une Immaculée Conception, jamais vue avant ni après Sa naissance. Donc, Jésus le fait ici, pour insister sur Sa divinité. En tant que Fils issu de Dieu, Il Se décrit comme Celui « qui a les yeux comme une flamme de feu », des yeux qui peuvent facilement transpercer les façades, les déguisements, les prétentions et les impostures des gens, pour se diriger directement au cœur de ce que les gens font.

« …et les pieds semblables à un cuivre très fin, » capables d’écraser le péché et de punir sévèrement toute injustice, si nécessaire. Ces deux jugements seront nécessaires, à Thyatire, car cette Église était devenue la plus corrompue des sept congrégations présentées dans ces deux chapitres. Tout comme dans les autres Églises, au début tout allait bien. Au verset 19, Jésus leur dit : « Je connais tes œuvres, ta charité, ton ministère, ta foi, et ta patience ; et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. » Toutes de bonnes évaluations, et qui s’enchaînaient, en plus ! La charité les conduisait à servir fidèlement dans leur ministère chrétien, tandis que la foi mène à la patience, à la constance et à la persévérance ; quand on aime Dieu, on veut servir Son peuple… c’est le signe par lequel l’amour se manifeste ! Quand on a la foi, on va persévérer, car la foi nous fait comprendre que Dieu est toujours en charge et que tout se poursuit selon Son plan pour nous. Et nous allons persévérer parce que nous avons cette assurance que Dieu ne permettra rien qui soit au-delà de nos forces.

Voici une Église qui, à ses débuts, aimait Dieu et servait Son peuple. Les membres avaient foi en Lui. Ils persévéraient dans tout ce qu’ils faisaient. Ils s’entraidaient mutuellement, ce qui attirait de nouveaux disciples qui les imitaient. Et ainsi l’Église grandissait. Si nous avions vécu à Thyatire dans ses débuts, nous aurions été très touchés par cette Église. Une congrégation remplie d’activités, composée de gens merveilleux, soucieux les uns des autres. Que pouvait-on demander de mieux ? Elle devait avoir beaucoup d’attrait dans la communauté, car, en croissant en nombre, Jésus lui dit que ses dernières œuvres étaient encore plus nombreuses que les premières.

Mais au verset 20, on voit les yeux brûlants et les pieds de cuivre fin entrer en action. C’est que, vers la fin des années 80, des atrocités se sont infiltrées dans la congrégation et ont commencé à changer cette Église. « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu souffres que la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigne et séduise mes serviteurs… » Il y avait dans cette Église, une femme avec un caractère très dominant. Jésus l’appelle « Jézabel ». Ceci n’était pas son vrai nom, mais le Seigneur appelle les gens selon leur caractère. Nous avons vu Jésus faire cela avec Simon qu’Il a appelé « Pierre ». Tout comme avec cette secte que Jésus identifie comme des Nicolaïtes à Éphèse et Pergame, Il utilise le nom de Jézabel pour identifier cette femme qui se disait prophétesse.

Dans cette circonstance, Jésus choisit le nom de la plus méchante femme de l’Ancien Testament pour identifier cette dame à Thyatire. La vraie Jézabel était la fille du roi de Sidon, qui avait épousé le roi Achab d’Israël. Elle était très dominante, mais devait être aussi très belle, car, non seulement a-t-elle réussi à lui faire adorer Baal, mais elle a aussi séduit Achab pour lui faire ériger une idole à Astarté, la déesse de la fertilité. Elle a popularisé l’adoration de Baal en Israël qui, combinée avec celle d’Astarté, finissait toujours par des orgies. Pour y ajouter du piquant, Jézabel utilisait des prostitués, mâles et femelles, pour animer les réjouissances d’adoration. Cela plaisait beaucoup aux dix tribus du Nord, au point de devenir la religion du royaume. La Bible nous déclare que plus de huit cents prophètes de Baal et d’Astarté mangeaient régulièrement à sa table (1 Rois 18:19).

C’est Jézabel qui donna l’ordre de tuer Élie, quand celui-ci eut fait égorger les 450 prophètes de Baal, au Mont Carmel, après que le feu du ciel soit descendu, et qu’il ait consumé le sacrifice, le bois et l’eau sur l’autel ainsi que dans les fossés (1 Rois 18:38-40). Imaginez un instant, cet homme de Dieu qui a eu le courage de faire face à tous ces faux prophètes, et qui s’est sauvé, les jambes à son cou, quand cette femme l’a menacé de mort. Jézabel était dominatrice, immorale,  séductrice et sans pitié.

Voici pourquoi Jésus a choisi son nom pour décrire cette femme dominante à Thyatire. Elle se faisait passer pour une prophétesse. Remarquez qu’il n’y a absolument rien de mal pour une femme à prophétiser. On le voit dans l’Ancien Testament et même dans le Nouveau. Voyez avec moi dans Actes 21:8. Durant un de ses voyages, Luc nous dit : « Le lendemain, Paul et nous qui étions avec lui, étant partis, nous vînmes à Césarée ; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept diacres, nous logeâmes chez lui. » Si vous vous souvenez, Philippe était l’un des sept premiers diacres qui avaient été choisis dans l’Église dans Actes 6:5. On le voit ici devenu évangéliste. Maintenant, au verset 9 : « Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient. » Fantastique ! Les femmes peuvent prophétiser. Il était tout à fait bienséant pour une femme de prophétiser, si elle avait ce don.

Donc, dans le cas de cette dame à Thyatire, le problème n’était pas son sexe, mais plutôt ce qu’elle enseignait ! Regardons dans la deuxième partie d’Apocalypse 2:20. Jésus déclare que, par son enseignement, elle séduisait Ses serviteurs « pour les engager dans la fornication, et leur faire manger des choses sacrifiées aux idoles, » vraisemblablement pendant leurs orgies. Cette femme enseignait à la congrégation que ce comportement était tout à fait acceptable pour les chrétiens. Pourquoi ? À cause des unions syndicales dans la ville… ! Je m’explique. Pour trouver un bon travail à Thyatire, les chrétiens devaient appartenir à l’un de ces syndicats qui contrôlaient tout le commerce. Le pauvre artisan avait très peu de chance de devenir prospère dans une telle société. Et, comme la plupart des membres de ces unions étaient composés de païens, leurs réunions fréquentes étaient un mélange d’adoration d’idoles suivie d’un festin.

Ces corps de métiers se rencontraient souvent pour fraterniser et pour partager un repas ensemble. Jusqu’ici, ça va. Mais ces réunions se tenaient habituellement dans un de leurs temples. La réunion débutait par une cérémonie religieuse où l’on offrait des libations aux dieux païens et le repas lui-même était composé de viandes qui avaient été offertes à ces idoles. La position officielle de l’Église était qu’un chrétien ne devait pas assister à ces repas. Cela constituait, en effet, le nœud du problème, car pour travailler, il fallait faire partie de l’une de ces unions. Les syndicats, en retour, mettaient énormément de pression sur les épaules des membres afin qu’ils participent à ces activités sociales et religieuses qui finissaient souvent par des orgies. Alors le chrétien devait faire un choix.

Or, cette dame dans l’Église professait qu’il était tout à fait honnête de participer à ces activités païennes, parce qu’il fallait travailler pour gagner sa vie, et que Dieu comprendrait leur problème en fermant les yeux sur tout ce qu’ils faisaient. Sa philosophie était semblable à celle qu’on entend trop souvent de nos jours : « Les affaires sont les affaires ! » Si le travail vient en conflit avec les principes chrétiens, alors on écrase les principes chrétiens parce qu’il faut gagner sa vie.

Au fond de cette fausse idée, se cachait une ruse satanique pour leur faire manquer de foi en Dieu, qui est le Grand Pourvoyeur de Ses enfants. Durant Son ministère, Jésus avait bien spécifié de ne pas nous inquiéter pour les choses matérielles. « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Jésus rappelle donc à ces chrétiens de Thyatire de mettre leur foi en Dieu, qui peut facilement ouvrir les portes que les syndicats tentaient de leur fermer.

Évoquant donc ce raisonnement devenu très populaire, certaines personnes se permettent de tricher, de mentir, et même de frauder sous prétexte qu’il faut gagner sa vie. « Dieu comprendra tout ça ! » Cette sorte d’attitude s’est malheureusement introduite, de nos jours, dans plusieurs églises aussi, qui acceptent certaines activités et comportements déréglées en abaissant leurs standards au niveau de ceux de la société. Ces congrégations acceptent l’homosexualité comme étant simplement un style de vie alternatif, exclusif à ceux qui le pratiquent, et étant tout à fait acceptable, que ce soit parmi leurs membres et même leurs pasteurs. Certains groupes ordonnent publiquement des homosexuels avoués ! Ils tolèrent la fornication et l’adultère aussi, comme étant un choix personnel entre adultes consentants… ! Ensuite, pour mieux se justifier, on cite des versets comme : « Dieu est amour », pour disculper leur conduite tout en donnant l’impression que l’amour de Dieu va les sauver dans leurs péchés.

Jésus, cependant, tient cette Église à Thyatire responsable de son manque de discipline, en tolérant que cette femme, Jézabel, puisse les séduire ainsi. Donc, les Églises aujourd’hui, qui acceptent ces astuces comme étant normales, souffrent exactement du même problème que cette Église du premier siècle ! Vous remarquerez que dans la lettre à Pergame, ainsi que dans celle-ci, Jésus associe l’immoralité sexuelle avec l’idolâtrie. Cela peut paraître surprenant, mais, en réalité, un comportement conduit inévitablement à l’autre. Je n’ai pas besoin de vous convaincre que la fornication et l’adultère transgressent des commandements de Dieu. En aucun endroit dans la Bible, Dieu permet ces activités. Alors, quand quelqu’un viole délibérément, et je dis bien délibérément, l’autorité de Dieu, à toute fin pratique, Dieu n’est plus son Dieu ! Et comme on ne peut pas vivre sans Dieu, ces gens s’en trouvent un autre… Alors, tout ce qui rend leur vie acceptable devient de ce fait leur nouveau dieu !

Ceci ne s’applique pas seulement au plaisir et au sexe. Ce peut être la richesse, la soif du pouvoir, une ambition désordonnée ou la gloire. Le point que Jésus veut amener ici, c’est que le lieu de travail de quelqu’un peut très souvent devenir, pour lui, l’endroit de sa plus grande tentation. C’est là que se créent les pressions pour faire des compromis qui peuvent aller à l’encontre des standards établis par Christ. Les compagnies recherchent en général vos talents et non votre âme. Elles s’intéressent à votre travail ardu et non à vos convictions spirituelles. C’est alors au chrétien de décider si son travail peut se marier avec ses croyances ou si, à un moment donné, il doit s’asseoir avec son patron, pour régler certains procédés qui sont tolérés au travail. Les patrons sont habituellement très réceptifs aux suggestions venant de leurs bons employés parce qu’ils veulent les garder.

C’était devenu le cas à Thyatire. Des chrétiens devaient choisir entre le travail et le standard immoral qu’on leur imposait, ou obéir à Dieu. N’oublions surtout pas qu’il n’y avait pas, au premier siècle, des Droits de la Personne, ou le Comité paritaire, ou « J.E. » pour les défendre. Et, en plus, il y avait cette femme dans l’Église qui les encourageait à faire toutes sortes de compromis. Mais Jésus est patient, très patient, et n’attend que le repentir, car sévir, pour Lui, est la dernière alternative : celle qu’Il aimerait à tout prix éviter. C’est pourquoi, au verset 21, Il dit : « Et je lui ai donné du temps, afin qu’elle se repentît de sa fornication ; et elle ne s’est point repentie. » C’est donc son attitude rebelle et arrogante qui sera alors la cause principale de son jugement.

La punition imposée par Christ est le reflet de ce que l’idolâtrie et l’immoralité provoquent toujours, et elle est imposée de trois façons, au verset 22. D’abord, elle est dirigée vers Jézabel elle-même : « Voici, je vais la jeter sur un lit de douleur… » Il y a quasiment de l’ironie et du sarcasme, ici. C’est comme si Jésus lui disait : « Tu aimes les lits, alors je vais t’en donner un. Mais au lieu d’un lit de plaisir, ce sera un lit d’agonie et de souffrance. » Ce lit deviendra pour elle sa seule chance de réaliser pleinement la conséquence de son comportement, dans l’espoir de l’amener, peut-être, au repentir.

Ensuite, on voit la deuxième façon de sévir, au verset 22 : « …et ceux qui se livrent à l’adultère avec elle, seront dans une grande affliction, s’ils ne se repentent de leurs actions. » Il est question ici de ceux qui ont, non seulement écouté ses enseignements, mais qui pratiquaient aussi l’immoralité et, par conséquent, l’idolâtrie avec elle. La grande affliction fait référence aux maladies vénériennes qui sont souvent la conséquence de telles activités. Les condoms n’existaient pas au premier siècle, tandis que la gonorrhée et la syphilis étaient très bien connues et répandues, même à cette époque ! Avec cette différence que la pénicilline n’existait pas non plus… Les souffrances endurées avant de mourir étaient atroces.

Aujourd’hui, la plaie moderne du sida vient s’ajouter à toutes les autres maladies transmises sexuellement depuis ce temps. Il est quand même intéressant de noter que les MTS en général peuvent être traitées avec des anti-biotiques que la médecine a pu créer dans les différents laboratoires de recherche. Mais le sida est un peu spécial. Ce virus fut aussi créé et développé dans un laboratoire à Chicago par une équipe scientifique secrètement subventionnée par le gouvernement américain, mais cette fois dans un but diabolique visant à contrôler la population de la terre.

Les puissances qui veulent introduire le Nouvel Ordre Mondial ont déjà établi le nombre idéal de population désirée afin de mieux « gouverner ». Ce virus administré comme un vaccin peut dégager une maladie qui fera mourir une personne en dedans de deux ans. Le virus fut d’abord introduit en Afrique dans le but de constater les véritables effets sur la population noire. La maladie est présentement plus ou moins contrôlée, mais en absorbant une quantité énorme de médicaments sous forme de « cocktail ». Cette maladie réintégrera néanmoins la prophétie biblique dans son utilisation extrême par les puissances occultes comme aveuglement ultime dans leur tentative de domination mondiale.

Il y a cependant un élément spirituel attaché à cette correction par Jésus à l’Église de Thyatire. Dans la Bible, une femme représente aussi une église, soit celle que Christ a fondée et qui deviendra Son épouse, soit toute autre église qui est séduite par le « dieu de ce siècle ». Jézabel représente une fausse église, et tout chrétien converti qui se lie avec elle commet un adultère à l’endroit de Jésus à qui le chrétien doit entière fidélité. Alors, quand Jésus dit que ces gens « seront dans une grande affliction, s’ils ne se repentent de leurs actions », cela nous indique que, dans les derniers jours, les fautifs qui persisteront dans cet état devront passer par la grande tribulation sans aucune protection divine, s’ils ne se repentent pas de leurs actions.

Nous arrivons maintenant au troisième groupe, au verset 23, où Jésus dit : « Et je ferai mourir ses enfants… » L’expression « ses enfants » représente la génération suivante. Il serait alors question de ceux qui, non seulement étaient spirituellement d’accord pour pratiquer cette débauche, mais qui étaient prêts à polluer l’esprit des autres en l’enseignant, tout comme cette Jézabel. Donc, cela devient évidemment une question de perpétuation de ces fausses doctrines dans les générations subséquentes. Ceux qui s’engagent dans de telles pratiques, au point même de l’enseigner, compromettent ainsi leur propre vie spirituelle, puisque le danger éventuel se situe dans l’absence de remords, ce qui peut rendre la repentance pour cette personne extrêmement difficile, sinon impossible. La conséquence d’une telle attitude pourrait l’amener à la mort spirituelle, ainsi que l’éventuelle destruction dans le feu de la géhenne.

Mais ce n’est pas ce que Jésus désire. Remarquez à la fin du verset 22, où Jésus déclare que ces choses vont arriver seulement s’ils ne se repentent pas de leurs œuvres. Notre Seigneur ne peut pas Se repentir pour eux, mais Il laisse toujours la porte ouverte au repentir. Il n’y a pas de limite à la miséricorde de Dieu. Je ne sais pas si le deuxième et le troisième groupe se sont repentis. J’espère de tout cœur que oui. Malheureusement, dans le cas de cette Jézabel, Jésus nous dit, au verset 21, qu’elle ne voulait point se repentir. Sa décision fut donc prise en toute liberté.

Jézabel symbolise alors toute église ayant une bonne connaissance des Écritures mais qui, malgré cela, agit à l’encontre des instructions divines, pour professer plutôt ce qui plaît aux brebis qui enrichissent les coffrets de cet organisme. Alors son jugement est certain. On peut voir l’impact de ce jugement au verset 23, où Jésus dit : « …et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs ; et je rendrai à chacun de vous selon ses œuvres. » Nous verrons le véritable impact de ce que Jésus dit ici lorsque la Bête et le Faux Prophète seront en place pour tenter d’implanter le Nouvel Ordre Mondial de force, secondé par sa fausse religion, aux habitants de la terre.

Le jugement et la discipline ont toujours pour but de purifier l’Église. Elle devient ainsi spirituellement plus forte ; pas nécessairement plus nombreuse, mais spirituellement plus forte. Les membres fortifiés commencent à reconnaître plus aisément les mauvaises tendances qui pourraient contribuer à les faire s’enliser dans le « pattern » de la société ambiante. Ils commencent à développer le courage nécessaire pour nager à contre courant. C’est ce que Jésus voulait de cette congrégation à Thyatire. Christ donne cette instruction à toutes Ses Églises, afin qu’elles ne craignent pas de sévir contre ceux qui détruisent la discipline dans une congrégation en semant la division.

Aux Romains, Paul a écrit ceci : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:17-18). Cependant, un bon pasteur doit utiliser cette autorité avec sagesse, guidé par Jésus. Le résultat évident d’une telle purification réveillera ceux que Christ appelle « les colonnes » dans l’Église, les futurs Élus dans Son gouvernement futur (Apocalypse 3:12).

Ces chrétiens seront également aux aguets afin de ne pas laisser l’immoralité, tant physique que spirituelle, s’infiltrer parmi le troupeau. Les congrégations doivent comprendre que les bons pasteurs font la volonté de Christ, pendant que Lui sonde les reins et les cœurs. Les reins, dans la Bible, font référence au siège des émotions, qui sont la source de nos sentiments et de nos larmes. Quelqu’un a déclaré, un jour, que « les pierres aux reins sont simplement la cristallisation des larmes qui n’ont pas encore coulé. » N’est-ce pas magnifique… ? L’endurcissement empêche les larmes de faire leur travail. Les émotions bien gérées, cependant, leur facilitent la voie pour mieux couler. Avez-vous déjà remarqué comme on se sent bien après avoir pleuré à chaudes larmes, sans se retenir ? Comment tout le stress disparaît soudainement ? Pour ce qui est du cœur, il représente l’amour, ou la source des bons choix et des décisions sages que nous allons prendre.

Ce que Jésus veut faire comprendre aux convertis, lorsque nous Le voyons agir en jugement, c’est qu’il est grand temps de mettre de l’ordre dans nos émotions ainsi que dans nos choix et dans nos décisions. Chacun sera récompensé selon ses œuvres, bonnes ou mauvaises. Ceci est une référence directe à Apocalypse 22:12, où Jésus utilise les mots « mon salaire », qui veut simplement dire « rendre à chacun selon ses œuvres ». Chacun est donc responsable de ses choix et l’on ne pourra jamais mettre le blâme sur personne, sauf sur soi-même ! Par conséquent, jamais personne ne pourra nous ravir de la main de Jésus, tant et aussi longtemps que nous décidons fermement de demeurer en Lui (Jean 10:27-28).

En étudiant l’Église de Thyatire dans son contexte prophétique, elle représente ce qui est arrivé au christianisme entre le 6e et le 16e siècle, parfois identifié comme « le millenium du diable », mais mieux connu, historiquement, comme le Moyen Âge. C’est l’époque où l’église dominante de Rome s’est beaucoup corrompue en ajoutant un très grand nombre de pratiques purement païennes, aux enseignements chrétiens déjà en décadence. Pour augmenter le nombre de ses convertis ainsi que ses finances, elle a encouragé l’adoration des « images saintes », des icônes et des statues dans les églises. Plusieurs pratiques religieuses, inconnues au premier siècle, se sont infiltrées dans les églises durant cette période de l’histoire. L’église romaine s’était beaucoup mêlée de politique aussi, au point où son pouvoir était souvent sollicité par les chefs de pays.

Ce « christianisme » était devenu une très grande et très puissante religion. C’est durant cette période que l’évêque de Rome s’est approprié le nom de « pape », s’étant coiffé de toute l’autorité de Souverain Pontife, un titre jadis exclusif au César de l’Empire romain. Dès les débuts, le pape a commencé à exercer son pouvoir, même sur les empereurs et les rois, se déclarant dorénavant le « souverain pontife », à l’image de l’Empire romain. C’est pendant cette époque que la hiérarchie de l’Église fut établie comme un système gouvernemental, au lieu de celui de serviteur du peuple, tel qu’établi par Jésus au premier siècle. Mais durant cette même période de corruption, le commun des chrétiens voulait servir Christ et faisait des œuvres de foi par amour pour Lui ! Les fidèles étaient sincères, c’est la tête qui était pourrie.

« Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni adoucies avec l’huile » (Ésaïe 1:5-6). Ces paroles, que Dieu avait dirigées vers Son peuple d’Israël, s’avèrent une description parfaite de ce que cette puissante église de Rome est devenue. Quand nous regardons les autres églises qui se sont formées en rébellion contre Rome, elles  ont temporairement eues leur période de gloire, mais l’œuvre de Satan a fait ses ravages sur elles aussi, à cause du même problème où éventuellement la tête est devenue malade et le cœur languissant.

Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! De très bonnes choses ont aussi été accomplies durant ce millénaire de ténèbres. Beaucoup de monastères, construits durant ces années, servaient très souvent comme hôpitaux ou refuges pour les pauvres et les misérables. Les moines transcrivaient les livres de la Bible afin de les rendre accessibles aux intéressés de La Parole. Quelques-uns des plus beaux cantiques chantés aujourd’hui ont été composés durant cette époque. Les vrais chrétiens, tout au long des siècles, se sont toujours comportés avec beaucoup de respect et sincérité envers Jésus, peu importe leur dénomination religieuse. Mais le système, ou la hiérarchie, est subséquemment devenu corrompu, à cause de l’orgueil des dirigeants et leur soif de pouvoir. C’est à ce système que Jésus S’attaque, dans les chapitres 17 et 18, et qu’Il identifie comme une grande prostituée assise sur une bête écarlate qui dominera sur les rois de la terre, dans les derniers jours.

Jésus est venu pour prêcher le Royaume de Dieu. Il nous a aussi apporté le moyen unique pour y parvenir, et Son Église devait être au service des autres pour propager Ses enseignements, avec amour et humilité. Jésus-Christ n’est pas venu pour fonder des hiérarchies financières dans le but de dominer et exploiter leurs brebis sous le voile de la religion. Ceci n’a jamais été la volonté de Christ ! C’est le dieu de ce siècle qui a aveuglé l’esprit de ces incrédules, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ (2 Corinthiens 4:4). C’est la convoitise et la domination sur les masses, sous l’inspiration de Satan, qui a rendu les religions exactement le contraire du but original pour lequel Jésus avait fondé Son Église.

Quand nous observons l’évangile extrêmement dilué qui est prêché un peu partout de nos jours, on ne peut faire autrement que de constater l’accomplissement de cette prophétie de Paul, dans 2 Corinthiens 4:4. Satan est « le prince de la puissance de l’air », nous dit Paul dans Éphésiens 2:2. Il est celui qui utilise les ondes pour y injecter ses pensées afin d’influencer l’esprit de ceux qui se plaisent à faire leur propre volonté plutôt que celle de Dieu. Écoutez vous-mêmes ce qui se prêche aujourd’hui et posez-vous la question à savoir si ces gens sont éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ. Notez les variétés d’objets que les télévangélistes tentent de vous vendre dans leur campagne de salut, soit pour vous guérir, vous faire gagner une loterie ou simplement pour recevoir un montant d’argent d’une source inattendue. C’est un évangile fondé sur la convoitise à recevoir et non sur l’amour à aider son prochain.

Mes chers amis, seule la Bible peut vous éclairer sur l’Évangile de Christ. S’il vous plaît, étudiez la Parole de Dieu. Lire n’est pas assez ! Il faut l’étudier, tout en priant l’Esprit de Dieu de vous éclairer. C’est l’instruction primordiale que chaque chrétien devrait continuellement tirer de ces messages de Christ aux sept Églises dans ce livre. Voilà pourquoi Jésus a choisi cette Église à Thyatire, parce qu’elle devait servir d’exemple des choses à éviter pour garder une congrégation pure et hors de ce système mondain. Je vous réserve une énorme surprise à savoir qui sera cette grande prostituée, dans les temps de la fin…

Regardons maintenant ce que Jésus leur déclare au verset 24 : « Mais à vous, et aux autres qui sont à Thyatire, à tous ceux qui ne professent pas cette doctrine, et qui n’ont point connu, comme ils disent, les profondeurs de Satan, je dis : Je ne mettrai point sur vous d’autre charge. » C’est une parole merveilleuse de Jésus, le reflet de Sa pensée et pleine de sensibilité à leur égard ! Car plusieurs dans cette congrégation sont demeurés fidèles à Christ, même au travers des atrocités spirituelles qui s’étaient infiltrées dans la congrégation. Remarquez, cependant, l’expression « les profondeurs de Satan ». Ceci nous indique que, lorsqu’une Église se laisse glisser vers une moralité malsaine, impure et indécente, elle sera inévitablement aux prises avec ce que cet esprit malsain lui inspirera.

Comme quoi, par exemple ? Les membres se mettent à questionner certaines doctrines devenues trop exigeantes et moins populaires. Par curiosité, on entreprend paisiblement de s’intéresser plutôt à la parapsychologie, à l’ésotérisme, à la cartomancie, aux horoscopes et au spiritisme, souvent avec l’aide d’un(e) médium. Et on va jusqu’à prétendre qu’il n’y a rien là ! Croyez-moi, ces pratiques sont très populaires, de nos jours, et elles sont probablement endossées et pratiquées par certains de vos amis chrétiens à votre insu ! Ces gens aiment se sentir guidés dans ces choses spéciales et secrètes. Bel exemple de fornication spirituelle de style « Jézabel » ! Le Nouvel Âge, par exemple, intrigue les nombreux nouveaux prospects avec des révélations qui seraient transmises par des esprits puissants, capables de leur révéler des informations non disponibles aux gens ordinaires. Ces esprits qui connaissent parfaitement tout votre passé peuvent facilement révéler des choses sur vous à ces médiums qui, sans vous connaître, peuvent vous étaler des vérités que vous pensiez totalement secrètes. Et les gens deviennent tout emballés par ces révélations.

Les gens qui deviennent tout excités par ces nouvelles découvertes ne connaissent sûrement pas les origines lointaines de ces pratiques. Ce sont les mêmes qui furent amenées par Nemrod et Sémiramis du temps de la première Babylone d’il y a 4 000 ans. Ce sont des pratiques occultes contre lesquelles Sem, le fils de Noé, a combattu avec acharnement, en perpétuant le culte du Vrai Dieu. Mais ces rites secrets se sont transmis au travers des âges par l’entremise d’abord de l’ancienne Égypte (le culte mithraïste), ensuite par l’élite d’Israël (le judaïsme talmudique et kabbalistique), dans les nombreux mystères du catholicisme, chez les Illuminati, la franc-maçonnerie, et le culte rosicrucien. Sans oublier une multitude d’autres sociétés secrètes et religions toujours actives de nos jours. Il n’y a donc « rien de nouveau sous le soleil ».

Voilà ce que Jésus appelle « les profondeurs de Satan ».

Dans 1 Corinthiens 2:10, Paul nous dit « …car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » À chaque fois que Dieu fait quelque chose de bon, Satan se met à l’imiter en créant une contrefaçon. Il attire ainsi les gens avec des imitations de ce qui devrait normalement produire le bonheur. Et il le fait d’une façon tellement alléchante, que les gens se disent : « Si ça nous procure tant de plaisir et de bonheur, comment cette chose pourrait-elle être mal ou péché ? » Mais ce bonheur et ce plaisir est-il vraiment réel ou simplement temporaire ?

Il y a de ces petits « bonheurs » subtils qui, sans qu’on le réalise, cachent d’horribles effets insoupçonnés. Des enchaînements parfois si bien cachées que, lorsque les gens les subissent, ils sont incapables d’en comprendre l’origine tangible dans les gestes bizarres qu’ils posent et ils recommencent perpétuellement le cycle d’actions de « bonheurs » instantanés qui occasionnent et leur déclenchent inlassablement les mêmes conséquences désastreuses. Le cercle vicieux satanique par excellence !

Combien d’individus se sont laissés séduire croyant que, parce qu’ils sont sous la grâce, forniquer ou commettre l’adultère à l’occasion n’est pas si grave que cela, en autant que c’est bien caché et entre adultes consentants… ? Et que dire de voler ou frauder, des pratiques de plus en plus populaires chez des exécutifs « nés de nouveau » dans les grandes corporations de nos jours ? Quelle hypocrisie ! Quel affront épouvantable envers notre Sauveur dans leur prétention d’être un serviteur de Christ, poste qu’ils se déshéritent !

J’aimerais que quelqu’un puisse me montrer, versets bibliques en main, où Jésus est d’accord avec de telles activités, même dans la Nouvelle Alliance… ! Au contraire, au verset 25, Jésus dit à Thyatire : «  Mais tenez ferme seulement ce que vous avez, jusqu’à ce que je vienne. » Ici, pour la première fois dans ces lettres, notre Seigneur met de l’emphase sur Sa venue. À ceux qui sont branchés sur Christ, Il leur dit : « Accrochez-vous à ce que vous avez. Retenez ce que vous avez de bon. Ne vous laissez pas séduire par le comportement dégradant des autres. » Soyez vigilants, car il serait extrêmement difficile de vivre pour Christ dans une Église mondaine. Il serait quasiment impossible de maintenir les bons standards de moralité. Voilà pourquoi Jésus dit : « Retenez ce que je vous ai enseigné, jusqu’à ce que je vienne. » En d’autres mots, persévérez dans la pureté spirituelle jusqu’à la fin !

Verset 26 : « Car à celui qui aura vaincu, et qui pratiquera mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai puissance sur les nations. 27Il les gouvernera avec un sceptre de fer, et comme on brise des vases d’argile, ainsi que je l’ai moi-même reçu de mon Père. » Nous avons ici une référence directe au règne de Jésus sur cette terre, mieux connu comme le Millenium. Il n’est pas encore question du temps où les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront en place, il est question plutôt d’un temps où le règne de Christ sera établi avec autorité pour restaurer l’ordre sur une terre qui vient de subir la pire crise de son histoire ; un temps où un certain degré de jugement sera exercé sur les rebelles, comme on brise des vases d’argiles. Jésus nous dit qu’Il a reçu ce pouvoir de Son Père. Nos puissants avocats pour la défense des rebelles se trouveront soudainement sans travail.

Notre travail à nous sera d’instruire ces survivants de la grande tribulation, à savoir, comment vivre selon les Lois de Dieu et selon Sa justice, car le péché sera encore présent dans la nature humaine, même si Satan est lié et impuissant durant ces mille années. La mort éternelle sera également là, pour ceux qui refuseront nettement d’accepter le salut. Mais le salut sera offert gratuitement par Jésus aux véritables repentants. Ces individus formeront les futures nations immortelles au service de Dieu. Mais à chaque élu du Royaume à venir Jésus nous dit : « je lui donnerai puissance sur les nations ». Les élus gouverneront alors sur ces nations converties. Apocalypse 21:24 : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. » Fini les élections aux quatre années pour perpétuer un système satanique qui détruit au lieu d’édifier.

Au verset 28, Jésus devient spécifique : « Et je lui donnerai l’étoile du matin [à celui qui vaincra] » Quel symbole magnifique ! Vous savez, pour voir l’étoile du matin, il faut absolument se lever alors qu’il fait encore noir. Allons voir une belle prophétie, à ce sujet, dans Malachie 4:2. Dieu y dit : « Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons… » Notre Seigneur va revenir avec puissance et une grande gloire. Il sera comme le soleil qui apparaît dans la noirceur pour éclairer un monde entier qui, jusque là, était dans les ténèbres. Nous savons tous que le soleil est une étoile, la plus proche de notre planète. En plus de sa lumière, il nous fournit une multitude de choses nécessaires pour notre survie. Il fait pousser les fruits, les légumes, les arbres fruitiers. Il est même la source de notre vitamine C.

Apocalypse 22:16, à la toute fin du verset : « Je suis … l’étoile brillante du matin. » Jésus est notre soleil qui nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour notre vie spirituelle et physique ! Il va revenir pour établir Son gouvernement ! Et qui seront Ses rois et Ses sacrificateurs ? Ce sont des êtres jadis imparfaits, mais qui se sont convertis à Jésus avec la foi en Son sacrifice de Rédemption. Ce sont des individus prêts à se laisser mouler par l’Esprit de Dieu, ayant cette facilité à se repentir quand ils transgressent une loi de Dieu. C’est ça, un chrétien ! À Son retour c’est Jésus qui va nous rendre parfaits, en nous ressuscitant. C’est Jésus « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Voilà le moment de notre perfection.

Finalement, au verset 29 d’Apocalypse 2, regardez ce qu’Il dit : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » et notez le pluriel. Pas seulement à cette Église, mais à toutes les Églises. Ces promesses et ces avertissements sont là pour nous diriger dans tout ce qui se passe dans nos assemblées avec d’autres chrétiens, ainsi que dans nos vies personnelles. Vous savez, tout ce qu’on entend entre par l’oreille seulement, mais ce qu’on écoute, pénètre dans le cerveau et se dirige au cœur. Voilà pourquoi Jésus utilise toujours le mot écoute et non pas seulement « entendre ».

Jésus répète ces mots à la fin de chaque lettre pour nous faire saisir qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas écouter. Si vous vous rappelez, Jésus a dit aux Éphésiens : « Ne laissez pas votre amour pour moi se refroidir ». Ne perdez jamais ce premier amour. À Smyrne, Il a dit : « Ne craignez pas les persécutions venant de ce monde. Ayez foi en moi. » À Pergame, Il a dit : « Ayez confiance dans Ma Parole pour vous garder forts dans la foi. » Et à Thyatire, Il dit : « Évitez l’adultère sexuel et spirituel. Évitez les deux, afin de maintenir votre haut standard de moralité. »

Ce sont des lettres extrêmement importantes, mais encore plus à l’époque dans laquelle nous vivons présentement. Il faut surtout les garder à l’esprit, afin de continuer à mouler notre caractère chrétien, sûrement plus aujourd’hui qu’au premier siècle. Car il reste peu de temps à Satan, et il le sait très bien. Par conséquent, les temps dans lesquels nous vivons maintenant seront très explosifs et extrêmement dangereux. Regardez ce qui se passe un peu partout dans le monde ces jours-ci. Heureusement pour nous, le SAINT-ESPRIT est là, et ne demande rien de mieux que nous L’utilisions, afin de nous donner tous les outils nécessaires pour parvenir au Royaume.

Et c’est ce que je souhaite à chaque serviteur fidèle de Jésus.




D.003 – Smyrne, la persécutée ; Pergame, la séduite

 

Apocalypse 2:8-17

Par Joseph Sakala

Quand nous contemplons ce qui se passe dans le monde depuis quelques temps, nous avons nettement l’impression que le chrétien devrait vivre chaque jour avec le journal dans une main et la Bible dans l’autre. On dirait que l’un requiert l’autre pour comprendre. Le journal devrait normalement avoir comme objectif premier de nous faire part des événements visibles qui ont lieu à différents endroits sur la terre. Mais une mise en garde devient absolument nécessaire ici, car les journaux, et tous les médias en fait, sont manipulés depuis au-delà d’un siècle, de telle manière que les gens n’ont pas vraiment accès aux nouvelles véridiques. Pratiquement tout est décanté au compte goutte par les grandes puissances qui contrôlent les agences d’information.

Gardons toujours à l’esprit que les journaux restent le premier outil de propagande que les individus de « la synagogue de Satan » se sont ingéniés à manipuler dans le but de fausser l’information en général. De plus, les grandes agences de presse (AFP, Reuter, APC, etc.), soit internationales ou nationales, leur appartiennent. Pour de plus amples informations, consultez les Protocoles des Sages de Sion. Heureusement, l’Internet fait encore exception jusqu’à maintenant et c’est par ce moyen que Dieu nous révèle les événements mondiaux qui collent également à Sa Parole et Sa Prophétie. Cependant, il faut faire preuve de discernement, car il y a incontestablement n’importe quoi sur Internet ! Il devient subséquemment la responsabilité de chaque personne de vérifier toute chose.

Alors, les événements majeurs, que l’on pourrait avantageusement comparer aux prophéties de la Bible, sont soigneusement camouflés et occultés par les médias aux yeux de la masse des citoyens par les manipulateurs des nouvelles. Satan ne veut absolument pas que les gens soient éveillés aux prophéties. Peu importe, cependant, car la Bible va au-delà des événements qui nous sont révélés, et même ceux qui nous sont cachés. Elle pénètre dans le domaine invisible où c’est la sagesse de Dieu qui détermine ce qui prendra place sur cette terre.

Pour bien comprendre le monde dans lequel nous vivons, il faut alors étudier ces deux domaines, visible et invisible. La compétence de l’Apocalypse est d’ouvrir ce domaine qui nous est invisible, d’une façon toute particulière. En étudiant ce livre magnifique, nous allons apprendre, non seulement ce qui doit arriver sur cette terre, mais aussi ce qui se passe dans la vie des chrétiens maintenant, alors que les évènements des derniers jours se préparent déjà en coulisse.

Ceci nous est présenté sous forme de lettres envoyées par Jésus à Ses sept Églises qu’Il avait Lui-même choisies. Car ces lettres nous étalent certaines attitudes que chaque chrétien doit éviter, ou bien corriger. Elles nous déclarent aussi les choses que Christ veut que nous fassions dans notre cheminement spirituel. N’oublions jamais que ces sept Églises existaient en même temps, dans le même pays, et étaient toutes des Églises de Dieu. Situées à quelques centaines de kilomètres les unes des autres, ces congrégations étaient pourtant complètement différentes à cause de l’influence de la société qui les entourait. Ceci est une preuve évidente qu’aucune congrégation n’est à l’abri d’une telle influence. C’est alors le rôle de chaque chrétien de combattre ces influences environnantes.

Les conditions existantes dans ces Églises, dès la fin du premier siècle, nous dévoilent aussi les étapes par lesquelles l’Église entière devait passer, dès ses débuts et ce, jusqu’à l’avènement de Jésus. Toutes ces choses seront portées à notre attention, car Jésus S’occupe d’abord de Son Église avant de nous dévoiler le reste de la prophétie. Les convertis sont l’armée du Seigneur et comme toute armée bien adaptée, elle doit connaître la véritable mission de son existence et de son utilité, sinon elle combattrait dans les ténèbres. Notre véritable mission doit être claire et Jésus veut S’assurer que Son armée combattra dans la lumière vers un but spécifique qui est le Royaume à venir.

De plus, il est primordial que les généraux d’armée sachent prendre connaissance des tactiques de l’ennemi en présence. C’est pour cette raison que le Grand Général en chef, Jésus-Christ, dévoile à Ses soldats les actions stratégiques de l’ennemi à combattre, Satan et ses hordes, démoniaques et humaines. L’armée qui découvre les manœuvres de l’ennemi a toutes les chances de remporter la victoire. Paul nous a dit qu’il avait combattu le bon combat et que la victoire lui était acquise. À nous, maintenant, à faire de même en étudiant attentivement le Plan de campagne de notre Général toutes étoiles, Jésus-Christ !

Reportons-nous à présent à Apocalypse 2:8. Si vous vous souvenez, dans le message précédent, nous avons étudié l’Église d’Éphèse qui avait un problème : elle avait perdu son premier amour. Poursuivons, maintenant, avec Sa lettre à Smyrne.

Smyrne la persécutée

Smyrne était une belle ville sur le bord de la mer Égée, située à environ 60 kilomètres au nord d’Éphèse. Elle était l’une des villes les plus prospères de cette province d’Asie. Au fond de la ville, à l’intérieur des terres, se trouvait une colline appelée Pagos. Plusieurs temples païens furent érigés autour de son sommet, formant un cercle donnant l’impression d’une couronne. En effet, la ville fut appelée La couronne de l’Asie. Cela explique pourquoi Jésus fait référence à une autre sorte de couronne, un peu plus loin dans cette lettre.

Vous noterez que tout au long de Ses exhortations aux Églises, Jésus Se sert de chaque détail pertinent dans les villes concernées afin d’encourager les Siens. Smyrne était un des grands centres d’adoration de l’Empereur. Vers l’an 26, durant le règne de César Tibère, un temple fut érigé en son honneur. Imaginez maintenant ces chrétiens qui, une fois par année, devaient choisir entre déclarer que Jésus est Seigneur ou que César est Seigneur. C’était le test d’allégeance par lequel chaque citoyen de cette ville devait passer. Alors, l’Église vivait sous une pression énorme, souvent persécutée parce qu’elle refusait d’invoquer que César était Seigneur.

Il y avait aussi une grande communauté juive dans cette ville, qui témoignait ouvertement son agressivité envers ces chrétiens. Au verset 9, Jésus aborde immédiatement ce problème en leur disant : « Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté (quoique tu sois riche)… » Selon cette évaluation, nous percevons une Église sous pression. Smyrne, en passant, veut dire « myrrhe ». Ce nom convient bien à l’état de cette congrégation, car la myrrhe est un parfum dont l’odeur est relâchée par la pression. Voilà une Église écrasée par la persécution venant de son entourage. Il était alors très ardu d’être chrétiens à Smyrne car ils vivaient constamment entre deux extrêmes. Lors des assemblées, ces disciples manifestaient beaucoup d’amour dans l’Église. Donc, dans ce sens, elle était riche. Cela devait fortement affermir ces chrétiens dans leur foi. Tandis qu’à l’extérieur, dans la ville, il y avait toujours cette hostilité persistante, cruelle et soutenue venant des Juifs. Donc, ces chrétiens vivaient entre ces deux extrêmes.

Remarquez, maintenant, comment Jésus Se révèle à eux au verset 8 : « Voici ce que dit le Premier et le Dernier, qui a été mort, et qui a repris la vie. » Il S’identifie par des extrêmes ! « Le Premier et le Dernier », « le mort et le vivant ». Il Se présente véritablement comme le Seigneur même des extrêmes ! Il est le Maître en charge de tous les événements et de toutes les conditions entre les deux extrêmes aussi. Vous rappelez-vous ce qu’Il a dit à Ses disciples juste avant Son ascension au ciel ? « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Il est le Seigneur universellement.

Cette déclaration de leur Sauveur a certainement dû encourager ces chrétiens, surtout venant de la bouche même de Jésus. La première chose qu’Il leur dit, au verset 9, c’est « …je connais ta tribulation… » Ils étaient dans la détresse, écrasés de tout bord et de tout côté. Il faut admettre une réalité évidente ici. Le but premier de Satan est d’enrayer systématiquement tous les enfants de Dieu à cause de la grande promesse qui les attend dans le Royaume. Subséquemment toute occasion qui se présente pour accomplir ce but lui est favorable et il en profite pleinement. Les guerres, les purifications ethniques, les révolutions et tout acte terroriste sont pour Satan un endroit idéal pour manifester sa colère en inspirant ces atrocités à ceux qui lui sont réceptifs. Donc, c’est aussi ce que les Églises ont dû endurer en Europe sous le régime communiste, alors qu’on les poursuivait avec acharnement et sans relâche, les empêchant de se réunir pour rendre gloire à Dieu.

La deuxième chose que Jésus leur exprime c’est : « …je connais ta pauvreté… » Mais qu’est-ce qui pouvait les rendre pauvres ? Smyrne était pourtant une ville prospère. C’était sans aucun doute cette persécution, où l’on saccageait leurs maisons et l’on volait leurs biens. Ceci fut chose commune dans toutes les persécutions de l’histoire, et celles contre l’Église ne font pas exception. Et, en plus de cela, ces chrétiens devaient se contenter de faire des travaux minables au salaire minimum, car c’est vraisemblablement tout ce qui leur était rendu disponible. Mais l’amour qu’ils avaient les uns pour les autres, soutenu par leur fraternisation chaleureuse malgré les conditions extérieures, les rendait riches, selon Jésus. Pour Jésus, c’est la seule richesse qui compte, celle qui vient d’un cœur rempli d’amour pour Dieu, ainsi que pour les frères et les sœurs. Ces chrétiens de Smyrne disposaient de cette sorte d’amour.

La troisième chose que Jésus leur dit au verset 9 : « je connais les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan. » Il y avait une campagne de salissure contre ces chrétiens par l’élite pharisaïque de ces Juifs, fondée sur des mensonges, des calomnies et des ouï-dire. Vous rappelez-vous quand Jésus a dit, dans Jean 6:54, « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle… » ? Ces chrétiens communiaient en prenant le pain et le vin, pour célébrer la résurrection de Jésus et la vie éternelle qui nous vient par cette résurrection. Avons-nous oublié que nous sommes réconciliés au Père par la mort de Jésus ? Mais nous sommes sauvés par Sa vie ! Sa résurrection ! On voit cela dans Romains 5:10. Pas de résurrection, pas de salut. Tout comme Jésus avait déclaré à Nicodème, dans Jean 3:5-6 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Il faut littéralement naître de nouveau, immortel dans une résurrection, pour pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu.

Ces chrétiens du premier siècle obéissaient à ce commandement de Jésus de se nourrir de la Parole de Dieu, parce qu’ils l’ont compris. Or, parce qu’ils déclaraient ouvertement qu’ils mangeaient le corps de Christ et buvaient Son sang, on les traitait de cannibales. Les gens les regardaient avec dédain, tout horrifiés, les accusant même de manger la chair de leurs morts ! Les langues malpropres, vous savez, ont toujours existé…

Imaginez la pression endurée par ces chrétiens. Demeurant fidèles à Christ, ils refusaient aussi de visiter les temples païens pour rendre hommage à César et à ses dieux. Donc, on les appelait athées, et on les traitait avec arrogance et mépris. Ces Juifs les entendaient souvent déclarer qu’ils s’aimaient les uns les autres. C’était un autre commandement de Jésus. Alors, on les accusait de se réunir pour s’adonner à des orgies remplies de pratiques sexuelles immorales ! Ce sont ces calomnies qui étaient à l’origine des persécutions. Elles leur venaient constamment de ces faux Juifs. Oh, ces Juifs étaient des descendants physiques d’Abraham, et ils avaient leur synagogue à Smyrne, mais, tout comme les pharisiens qui harcelaient Jésus sans cesse, et à qui Jésus avait dit qu’ils avaient le diable pour père, ces Juifs persécutaient maintenant les disciples de Christ.

Les Juifs talmudistes, imprégnés de leurs traditions, ont toujours rejeté Jésus comme étant le Messie. Alors, pour eux, adorer Jésus-Christ était une hérésie méritant la mort ! C’est ce qu’ils pensaient à l’époque de Jean et c’est ce qu’ils déclarent encore aujourd’hui ! Cette ligne de pensée, inspirée par nul autre que Satan, leur a bien servi pour persécuter les véritables disciples de Jésus durant tous les siècles jusqu’à ce jour. C’est d’ailleurs ce point névralgique de discorde qui amènera la grande persécution des temps de la fin que nous aurons l’occasion d’étudier plus loin dans notre examen de l’Apocalypse.

Ces Juifs qui n’étaient pas circoncis de cœur (Romains 2:28-29), étaient toutefois vendus corps et âme aux idées talmudiques. C’était la preuve évidente qu’ils n’avaient pas la perspicacité spirituelle d’Abraham. Alors Jésus les appelle une « synagogue de Satan », loin d’être de véridiques descendants d’Abraham. Saviez-vous que la disposition la plus pénible à redresser dans l’esprit d’un accusateur, ce sont les ragots, les calomnies, et la diffamation qu’ils dirigent vers quelqu’un ? Car l’accusé se trouve dans un inévitable dilemme : s’il se défend, on dit qu’il se justifie ; s’il se tait, alors tout ce qu’on a dit de lui doit être vrai. Pris d’un bord comme de l’autre. Voilà ce que ces chrétiens de Smyrne vivaient inlassablement, mais ils supportaient tout dans la foi. Toutefois le pire demeurait à venir.

Au verset 10, Jésus leur dit : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés. » Voici la première fois que Jésus utilise le mot « diable » dans ce livre de la révélation. Christ leur dit qu’Il est le Premier et le Dernier, mais Il va permettre que ces choses arrivent, et que le diable en mette quelques-uns en prison. Lisez un peu l’Histoire et vous verrez que les prisons romaines étaient des endroits terribles. Quand on était trop nombreux, pour faire de la place aux nouveaux prisonniers, on exécutait quelques-uns de ceux qui s’y trouvaient déjà. On était loin de nos prisons modernes où, pour faire de la place aux nouveaux venus, on en sort d’autres après avoir purgé à peine le tiers ou le sixième de leur sentence. Pas à Smyrne !

Mais Jésus leur déclare trois choses encourageantes afin de les consolider. La première : quelques-uns seulement seraient mis en prison, afin d’être éprouvés. Nous avons parfois l’impression que Dieu va certainement apprendre quelque chose sur nous par ces épreuves. C’est faux ! Dieu connaît déjà nos cœurs ; Il sait ce que nous pouvons endurer avant même que nous soyons courbaturés. Pensez-vous que Dieu aurait permis à Satan d’éprouver Job comme il l’a fait, s’Il n’avait pas su d’avance que Job passerait au travers ? N’oublions jamais que : « Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Non, Dieu connaissait Job. Dieu n’apprend absolument rien, mais nous, oui !

L’épreuve est pour nous, afin de nous former, nous raffermir dans la persévérance et pour nous faire voir notre croissance spirituelle. Elle est là pour faire développer notre certitude en Dieu, par le biais de notre foi. Dans l’épreuve, c’est comme si nous étions soudainement dépouillés de tous les supports artificiels sur lesquels nous pouvions nous appuyer, pour Lui dévoiler enfin jusqu’à quel point nous avons appris à ne nous appuyer que sur Jésus. L’épreuve nous enseigne à dépendre entièrement de notre Sauveur. Voilà son but : elle nous fait grandir dans notre préparation à régner un jour.

La deuxième chose que Jésus leur dit, au verset 10, c’est que ce sera pour un temps limité : « …et vous aurez une affliction de dix jours. » Nous ne connaissons pas les circonstances exactes dans lesquelles certains chrétiens avaient été emprisonnés, mais puisque Jésus l’a clairement dit, c’est sans doute arrivé à Smyrne. Il est fort envisageable que le conflit entre ces faux Juifs et les chrétiens relevait directement de la Loi vs la Grâce. Les Juifs des synagogues tenaient mordicus à la Loi de Moïse, non pas à cause de la Loi en tant que telle, mais parce qu’ils y avaient bâti au préalable tout un système de pouvoir. Et ils se servaient de ce système pour écraser le peuple. Donc, il leur fallait absolument museler ces chrétiens qui venaient brouiller leur eau en libérant les convertis du peuple d’un joug abondamment accablant.

Ce qui est cependant encourageant, c’est que le Seigneur avait déjà établi un temps limite, et l’épreuve ne pouvait pas aller au delà de cette limite. Nulle puissance sur cette terre, incluant celle du diable, n’avait le pouvoir de les faire souffrir onze jours. Jésus avait établi le nombre à dix et quand Il dit dix, c’est dix ! C’est ce qu’Il fait aussi, d’ailleurs, avec toutes nos épreuves. Il fixe un temps, et déjà Il nous prépare à nous en sortir. « Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien » (Jacques 1:3-4). Dieu paraît associer patience avec perfection, vertu que tout chrétien doit éventuellement développer. C’est d’ailleurs l’exhortation même de Jésus quand il nous a déclaré, dans Matthieu 5:48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait ». S’il vous plaît, méditez là-dessus, quand vous avez des épreuves. Cela vous aidera.

Lorsque Jésus a dit que tout pouvoir Lui avait été donné dans le ciel et sur la terre, ce n’était pas une plaisanterie de Sa part ! Jésus savait exactement ce qu’Il disait. Quand Il nous dit qu’Il ne nous laissera pas souffrir au-delà de nos forces, Le croyons-nous vraiment, ou voyons-nous encore ce petit bébé fragile, rempli du Saint Esprit, certes, mais seulement humain pour nous défendre ? Si oui, nous avons encore du chemin à faire dans notre cheminement spirituel ! Beaucoup de chemin à parcourir.

La troisième chose que Jésus leur dit, à la fin du verset 10 : « Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » Son intention, bien sûr, était d’établir un contraste avec cette couronne de l’Asie que nous avons vue au début. Vous souvenez-vous de ces temples païens bâtis sur le sommet du mont Pagos ? Ils formaient une couronne terrestre, signe de statut, de fierté et d’orgueil accordé à cette ville. Mais Jésus leur promet quelque chose de bien meilleur : une couronne de vie éternelle ! Une couronne de gloire !

Il n’y a aucune comparaison possible entre les souffrances que nous endurons présentement et la gloire que Dieu nous prépare. Paul nous déclare : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:18-19). Paul nous déclare pareillement que nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire (2 Corinthiens 4:17). La Parole de Dieu nous rassure quant au fait que nous sommes constamment encouragés dans nos afflictions et que ces épreuves sont en train de former quelque chose de très précieux en nous, afin de recevoir éventuellement cette gloire éternelle.

Prophétiquement parlant, ce que cette petite Église a dû endurer représente aussi la grande époque des persécutions et des martyrs chrétiens jusqu’à l’an 320, lors du couronnement de Constantin, le premier soi-disant empereur chrétien. J’insiste sur l’expression « soi-disant chrétien », car nous y reviendrons un peu plus loin. Dès les années 50, l’Église de Rome avait déjà été corrompue par plusieurs fausses doctrines au point qu’il n’y restait que peu de véritables chrétiens. Simon le Magicien avait déjà fait ses ravages après avoir été rabroué par Pierre à Jérusalem, alors qu’il voulait acheter la puissance du Saint-Esprit. (Actes 8:9, 18-23). Ses adeptes ont persécuté les Apôtres par leur jeu en coulisse, faisant martyriser un grand nombre de vrais chrétiens. Paul lui-même fut maltraité par ces Juifs, qu’il eut à combattre après sa propre conversion durant tout le reste de sa vie.

Cette période est historiquement identifiée comme l’âge des martyrs. Remarquez que ce ne fut pas la seule période où des chrétiens furent martyrisés. Il y en a eu dans tous les siècles, même au 20ième siècle, et beaucoup au 20ième siècle. Ce qui rendait cette première période si épouvantable, ce sont les façons atroces utilisées pour torturer ces pauvres chrétiens. Je vous ferai grâce des détails, mais il y a un livre, écrit par un M. Fox, intitulé Fox’s Book of Martyrs, qui explique tout en détail, pour ceux qui ont des estomacs capables de digérer de telles histoires. Dans Hébreux 11:37, Paul ne fait qu’effleurer certaines méthodes qui avaient été utilisées.

Un des grands martyrs, à Smyrne, était un évêque du nom de Polycarpe. En l’an 155 après J.-C., à l’âge de 86 ans, on l’avait condamné à être brûlé au bûcher. Savez-vous pourquoi ? Il a refusé d’évoquer que César est Seigneur ! Et il y a tenu mordicus jusqu’au bout. Avant que le feu ne consume son corps, il fit un éloquent témoignage sur son amour pour Christ. Pour l’empêcher de continuer, il fut tué d’un coup d’épée. Polycarpe n’a pas eu peur de donner sa vie pour Jésus. Pour cet homme, son lieu de refuge était en Jésus, entièrement convaincu que sa vie lui serait rendue, un jour, pour l’éternité. Dans sa jeunesse, Polycarpe avait personnellement connu l’apôtre Jean. Il est fort possible qu’il ait même entendu de ses lèvres le récit de cette révélation que nous sommes en train d’étudier.

Durant cette époque de persécutions, il y eut aussi dix édits ou ordonnances de la part des différents empereurs afin de persécuter les chrétiens. Donc, la prophétie était double. Certains disciples à Smyrne ont été emprisonnés pendant dix jours, mais durant cette phase historique jusqu’à Constantin, dix édits de persécution ont également été proclamés contre tous les chrétiens. Le premier fut ordonné par Domitien, en l’an 96 après J.-C., suivi de neuf autres jusqu’à Dioclétien, qui abdiqua en l’an 305 pour être succédé par Constantin.

Au verset 11, Jésus S’adresse aux individus dans l’Église : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises… » Remarquez le pluriel. Vous noterez, dans toutes ces lettres, que ce que l’Esprit déclare à chaque Église doit être écouté et suivi par toutes les Églises. Et aujourd’hui, ceci s’applique à toutes les Églises de par le monde entier. Pouvez-vous imaginer quelle belle société existerait sur cette terre si toutes les églises du monde mettaient en pratique ces instructions de Christ ? Ce serait le bonheur, mais hélas… Ensuite, Jésus termine en disant : « Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort. » Quelle assurance magnifique pour nous de savoir que, si nous obéissons à Dieu, Jésus nous fait la promesse formelle d’une vie éternelle où la seconde mort ne pourra pas nous toucher !

Ceux qui persisteront à dire : « Je ne veux rien savoir de Christ ! Je veux qu’Il S’enlève de ma vie », auront leur récompense aussi. Jésus respectera leur décision, mais ces individus ne pourront jamais faire partie du Royaume de Dieu. « Or je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent [pas] hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50). Ce Royaume sera réservé exclusivement aux immortels. Cependant, la fin de ce livre nous confirmera quel sera le sort réservé aux rebelles. Et je vous assure que ce ne sera pas une vie éternelle dans un feu qui ne consume pas. Une souffrance sans fin en « enfer » n’est PAS ce que la Bible enseigne. Une mort éternelle, coupée de la grâce de Dieu et de Son amour, OUI !

Chacun est libre, et à chacun de choisir. Mais à ceux qui veulent entendre et obéir, Jésus nous dit : « Vous n’avez rien à craindre, je vous donnerai l’immortalité. Vous serez éternellement avec moi. » C’est ce qu’Il vient de nous dire dans Apocalypse 2:11. Avec cette assurance, la joie de Paul était telle que, dans Romains 8:38, il déclare : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, 39Ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Chaque chrétien est de ce fait appelé à être fidèle à Dieu jusqu’à la mort, peu importe de quelle manière viendra cette mort. Voilà ce que signifie donner sa vie à Christ ! Ceux qui furent martyrisés étaient-ils moins consacrés que ceux qui ont été protégés ? Au contraire, Paul nous dit qu’ils n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection (Hébreux 11:35). La souffrance, pour eux, était devenue secondaire. La résurrection était le seul but dans leur esprit. Ils se sont tournés vers Christ qui leur a donné la force d’endurer et de témoigner pour Lui. Je suis convaincu que leurs souffrances ne sont pas allées au-delà de leurs forces. Le but de Jésus n’est pas de nous faire souffrir ou nous laisser souffrir, mais plutôt de Lui prouver que nous sommes prêts à cheminer jusqu’au bout pour Lui.

Pergame la séduite

Poursuivons, maintenant, avec l’Église de Pergame. Dans Apocalypse 2:12, Jésus dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants. 13Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites où Satan a son trône. » Nous voyons, par cette déclaration, qu’il y a tout un contraste entre cette Église et celle de Smyrne. Cette dernière endurait la persécution et le martyre ; Pergame faisait face à la séduction et à la corruption, comme nous allons le voir.

Souvenez-vous que le diable a deux façons d’agir : ou bien il vous écrase par de l’hostilité et la persécution, ou bien il vous séduit pour vous attirer dans une situation dangereuse. Ou bien c’est par la violence d’un lion rugissant, ou bien c’est par la séduction, se faisant passer pour un ange de lumière. Deux confections vieilles comme le monde, mais qui ont toujours fonctionné. Voici ce qu’il a fait à Pergame. Satan a utilisé la séduction pour miner cette petite Église, par des enseignements et des pratiques corrompus. Jésus S’identifie, ici, comme ayant une épée aiguë à deux tranchants. Nous avons étudié ce symbole dans le premier message (D.001), mais dans Hébreux 4:12-13, le symbole est encore mieux identifié comme étant nul autre que la Parole de Dieu. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte. »

Notez ce symbole et ces versets, car chaque fois que le symbole revient, il veut toujours dire la même chose. Jésus peut donc nous réveiller à la réalité au point de nous faire comprendre ce que nous n’avons jamais compris auparavant. Jésus peut aussi nous faire voir les choses comme Dieu les voit. Il peut nous motiver en touchant directement notre cœur. Vous rappelez-vous, le jour de la Pentecôte, quand Pierre a eu fini de parler, et comment les gens avaient été vivement touchés au cœur ? Ce fut au point de s’écrier : « Hommes frères, que ferons-nous ? » (Actes 2:37). C’est ça, la puissance de Sa Parole ! Elle touche la raison, la conscience et surtout le cœur ! Elle nous mène vers la conversion et le salut.

Pergame était la capitale romaine de cette province d’Asie. Située à environ 80 kilomètres au nord de Smyrne, elle était aussi un centre d’adoration païen. Il y avait un temple pour honorer César. Mais Jésus identifie Pergame comme l’endroit où était le trône de Satan ! À la fin du verset 13, Jésus dit que la demeure de Satan, ou son quartier général, si vous voulez, était situé dans cette ville. Plusieurs érudits de la Bible sont d’accord avec cette évaluation, parce que, sur une colline surplombant la ville, il y avait un genre de « trône-autel » pour adorer leur dieu des dieux, Zeus. Zeus est un des nombreux noms d’emprunt de Satan, et qui descend directement du culte de Nemrod. C’est d’ailleurs le nom que les Romains donnèrent à Nemrod, et dont Satan se servait pour se faire adorer.

C’était un trône de près de quarante pieds [12,3 m] de haut que chaque citoyen pouvait facilement voir d’un peu partout. Ce trône était tellement vénéré que Jésus appelle ce grand centre d’adoration païen « le trône de Satan ». Dans les années 1880, un archéologue allemand, qui travaillait à Pergame, a fait déménager ce trône en Europe. Aujourd’hui, vous pouvez le voir dans le Musée de Pergame situé dans Berlin Est. Imaginez ! Cela fait au-delà de cent ans que ce trône est situé là ! Quand Hitler et ses nazis ont saisi le pouvoir, en Allemagne, devinez où était situé son quartier général… Berlin Est. Satan déménage son trône là où ça fait son affaire pour utiliser ceux dont il se sert pour détruire les humains. Il est le dieu de ce monde et, pour le moment, le vrai Dieu, le Dieu Tout Puissant le permet.

Jésus félicite cette Église, au verset 13, quand Il déclare : « …et tu retiens mon nom… » Sur ce point, ils sont demeurés forts. Ils avaient gardé la foi en la divinité de Jésus et Le prêchaient avec conviction et ce, malgré toutes les influences corrompues qui les entouraient. Saviez-vous que presque toutes les hérésies véhiculées aujourd’hui découlent ou prennent leurs racines dans le refus d’admettre la divinité de Jésus ? Cette hérésie circulait déjà au premier siècle. Le Nouvel Âge et les Témoins de Jéhovah n’ont rien inventé. Ceux qui niaient la divinité de Jésus, au premier siècle, portaient simplement un nom différent, c’est tout.

Le gros du travail de Satan, depuis la première venue de Jésus, fut de dénoncer Sa divinité. Car il savait qu’en réussissant ce tour de force il ouvrirait la porte à un salut personnel sans l’intervention divine. C’est d’ailleurs la doctrine principale du Nouvel Age extrêmement populaire en 2008, où chacun est devenu son propre dieu, annulant par le fait même la nécessité d’un Sauveur. Leur raisonnement est simple : Dieu ne peut pas pécher ! Alors, si je suis dieu, je n’ai pas à me repentir du péché et le sacrifice de Jésus fut inutile. C’est incroyable combien de millions de personnes ont adhéré à cette croyance et sont devenus membres de cette église, attachés à cette doctrine purement satanique. Mais l’Église de Pergame est demeurée fidèle dans cette croyance en la divinité de Jésus.

Deuxièmement, Jésus leur dit : « …tu n’as pas renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. » « Antipas » veut dire contre tous. Nous n’avons pas beaucoup de détails sur cet homme, sauf qu’il aurait probablement été le premier martyr durant cette persécution romaine à Pergame. Cependant, selon la tradition (et j’ai bien dit la tradition), ce chrétien aurait tenu tête à ses persécuteurs en refusant de renier Christ et en tenant ferme à la doctrine sur la divinité de Jésus. À cause de cela, les soldats romains avaient décidé d’en faire un exemple pour intimider les autres.

Très bientôt, les véritables chrétiens seront confrontés aux mêmes ordonnances de renier Jésus-Christ. Sous le Nouvel Ordre Mondial, déjà en préparation dans les coulisses du pouvoir, les Sept Lois de Noé ― fausses lois inventées par les conspirateurs talmudistes ― seront instituées à l’échelle mondiale. Or, la première loi interdira tout culte rendu à un autre dieu que celui des Juifs de la Synagogue de Satan. Il sera donc formellement interdit d’adorer Jésus en tant que Christ et Sauveur, sous peine de décapitation par la guillotine. C’est sérieux ! Les guillotines sont déjà entreposées dans des camps militaires ! Revenons néanmoins à la prophétie de Jésus.

À Pergame, les païens adoraient un bœuf en fonte, qui était une représentation d’un de leurs dieux. On y insérait des viandes par une ouverture en arrière du bœuf et on allumait un feu sous l’animal pour rôtir ces viandes. Selon la tradition, ils ont lié Antipas et l’ont placé dans ce bœuf par cette ouverture. Ensuite, ils ont allumé un feu sous le bœuf pour le chauffer à blanc. Voilà le prix qu’Antipas a dû payer pour avoir tenu ferme contre tous ses persécuteurs. Mais Jésus l’appelle Son fidèle martyr. Il lui donne le même nom par lequel Il est Lui-même identifié dans Apocalypse 1:5 ! Témoin ou martyr fidèle ! La récompense d’Antipas sera grande dans le Royaume.

La majorité des membres de cette congrégation à Pergame était convertie et correcte. Mais, dans les années 90, deux choses minaient déjà cette Église. La première, c’était que certaines gens s’étaient attachés à la doctrine de Balaam. Lisez vous-mêmes l’histoire de cet homme dans Nombres, aux chapitres 22 à 24. Balaam était un faux prophète, embauché par Balak, roi de Moab, pour maudire Israël. Mais chaque fois qu’il essayait de le faire, il ne le pouvait pas, car l’Esprit de Dieu était sur lui et, quand il ouvrait la bouche pour maudire, il se mettait à bénir Israël. Méchant problème ! On peut voir la puissance du Saint-Esprit en action ici. Dieu ne lui permettait tout simplement pas de maudire Son peuple. Alors, pour atteindre le but pour lequel il avait été embauché, il a engagé de belles filles moabites pour séduire les jeunes hommes israélites, et pour se livrer à la débauche avec eux. Ces jeunes femmes invitaient le peuple aussi à participer aux sacrifices de leurs dieux. Elles ont donc réussi à les amener à pécher par la corruption. C’est ce que vous voyez dans Nombres 25:1-2.

La contrefaçon de ceci, à Pergame, était l’acceptation par certains membres de forniquer ensemble. Ces gens étaient confortables avec cette pratique, niant même la nécessité de se marier. C’était cela, la doctrine de Balaam que Jésus dénonce carrément au verset 14. Et comme si cela n’était pas assez, un autre petit groupe s’était infiltré dans la congrégation, au verset 15, également dénoncé par Jésus : les Nicolaïtes, dont le nom veut dire « vainqueurs du peuple ». Non seulement avaient-ils adopté la doctrine de Balaam, mais ils l’ont amplifiée en dominant sur certains disciples. De quelle façon ? Ils se disaient les bénéficiaires des révélations intimes de Dieu, non disponibles aux autres chrétiens, parce qu’ils avaient une relation toute spéciale avec Lui.

C’est exactement cet argument qu’utilisent les Juifs talmudistes de la kabbale. Selon eux, la kabbale est la révélation des vérités secrètes que Dieu aurait cachées dans la Torah, et qui ne sont révélées qu’à certains rabbins initiés. Aujourd’hui nous trouvons des pasteurs avec cette attitude kabbaliste, remplis de leurs révélations intimes de Dieu, dans à peu près toutes les églises du monde, autant chez les évangéliques que les protestantes, sans oublier le catholicisme. Ce sont nos Nicolaïtes modernes avec précisément les mêmes arguments pour dominer sur leurs congrégations. Certains messies  du 20ième siècle ont tellement bien dominé sur leurs fidèles qu’ils les ont amenés à la mort. Souvenez-vous de Jim Jones, David Korech, l’Ordre du Temple Solaire et autres…

Ces Nicolaïtes de Pergame prétendaient remplacer le sacerdoce lévitique et, se disant « convertis » à Christ, ils se sont ainsi infiltrés dans l’Église. Ces gens utilisaient leur pouvoir de séduction pour dominer sur les plus faibles, ainsi que pour satisfaire leur appétit sexuel. Ils incitaient les chrétiens à ne pas observer les décisions qui avaient été prises à la réunion apostolique qui avait siégé à Jérusalem, en l’an 50. La liberté, disaient-ils, leur en donnait le droit. Toujours cette fameuse liberté tordue qui revient pour se donner des droits qui ne viennent pas de Dieu. La vérité nous libère du péché, mais ne nous donne jamais le droit de pécher !

Au troisième siècle, les gnostiques (ces gens qui savent tout), avaient une secte de Nicolaïtes qui prônait aussi la liberté de la chair. Les spécialistes de ces doctrines, de nos jours, n’ont rien inventé. C’est toujours le même Satan qui utilise les mêmes sortes de personnes pour tenter de contrer le Plan de Dieu. Vive la loi du moindre effort ! Et les gens accourent vers ces sectes, profondément convaincus qu’on peut être sauvé dans nos péchés. Certains ont même le culot de prêcher que le péché impardonnable n’existe PAS. Ces hommes outragent la parole de Jésus qui a déclaré : « Mais quiconque aura blasphémé contre le Saint-Esprit, n’en obtiendra jamais le pardon ; mais il sera sujet à une condamnation éternelle » (Marc 3:29). Jésus S’adressait aux mêmes observateurs de la Tradition talmudique de Son temps, dont bon nombre, au fil des siècles, sont devenus des dirigeants ecclésiastiques modernes. Des pasteurs qui parlent de la Grâce, mais qui enchaînent le peuple par des ordonnances et des lois qu’ils n’observent pas eux-mêmes. Certains vivent même d’une manière dissolue, si on en juge d’après les scandales publiés dans les journaux.

Regardons ce que Jude, le frère de Jésus, dit de ces gens au verset 4 : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution… » Étant sous la grâce, leur statut spécial avec Dieu, disaient-ils, leur permettait de commettre ces bavures en toute liberté. Mais Jude nous dit que leur condamnation est écrite depuis longtemps, car en changeant la grâce de Dieu en débauche, ou dissolution, ils « … renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Regardez maintenant ce qu’il dit de ces impies au verset 19 : « Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit. »

Avez-vous déjà réfléchi à la possibilité que certains pasteurs ne sont même pas convertis à Christ et vous prêchent leur version humaine de la Parole de Dieu ? C’est fort, ça ! S’il vous plaît, chers amis soulignez ce verset. Soyons sur nos gardes. N’ont pas le Saint-Esprit tous ceux qui prétendent le posséder. Le Saint-Esprit se manifeste dans les actions, les œuvres et le comportement de l’individu dans lequel Il vit. « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16). Sondez les esprits, comme nous dit Jean, pour voir quel esprit anime ceux qui veulent vous séduire. N’ayez pas peur de leur faire passer le test à savoir si leur comportement est biblique ou satanique.

Vous savez, les années changent, mais pas ces doctrines tordues. Dans les temps modernes, on a vu les Jim Jones, David Korech, et certain groupes Mormons et compagnie exercer une suprématie totale sur les femmes de leurs églises. La prêtraille catholique, les jésuites, les faux évangélistes, les rabbins et tutti quanti exercent depuis des siècles un ascendant tyrannique sur leurs ouailles. Ils ont tous prouvé jusqu’où la cupidité et la soif de pouvoir peuvent pousser un « pasteur » charismatique à agir, que se soit au point de vue doctrinal, économique, social ou sexuel. Jones, Korech et compagnie n’ont même pas été les pires. Ces hommes, pourtant, se disaient irréprochables, au-dessus de toute accusation possible, parce qu’ils avaient une « relation directe » avec Dieu. Ils dominaient ainsi en dictateur sur leurs disciples, se donnant même le droit de coucher avec leurs femmes. Pourtant, Jésus n’a-t-Il pas dit : « Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur » ? Pas votre dominateur, votre serviteur ! Mais serviteur comme Jésus était Serviteur, avec douceur, mais aussi avec fermeté et surtout avec droiture face à la Parole de Dieu !

Ceci n’était pas le cas à Pergame, avec ces dominateurs que Jésus expose. Au verset 16, Il leur dit : « Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. » S’il faut corriger, Christ peut corriger. Mais c’est leur repentir qu’Il désire avant tout. Prophétiquement parlant, Pergame représente la période de l’ascension de Constantin au pouvoir jusqu’à l’établissement de la papauté, au 6ième siècle. C’était la période des grands conciles, comme celui de Nicée et d’autres, pour déterminer la vraie doctrine sur la personne de Christ. On avait établi comme doctrine les deux natures de Christ, c’est-à-dire, divine et humaine, à part entière et en même temps. C’était au quatrième siècle. C’est bizarre qu’au début du 21ième siècle, certains ont des problèmes à accepter cette doctrine.

Sous Constantin, les persécutions ont cessé. Et il y eu un mariage entre l’Église et l’état. En passant, Pergame veut dire « mariage » ; les mots monogame et bigame viennent de la même racine. Malgré cette vision de la croix dans le soleil, Constantin n’était pas un vrai chrétien. Il adorait le dieu soleil ; il a donc pris plusieurs pratiques païennes pour les injecter dans l’Église où elles furent introduites progressivement sous forme de célébrations religieuses chrétiennes. Une précision s’impose ici. Cette Église que Constantin a mariée à l’état, n’était plus que l’ombre de ce que Jésus avait fondé le Jour de la Pentecôte. Sauf quelques convertis qui devaient se cacher constamment durant toutes ces persécutions successives, elle n’était plus le Corps de Christ depuis longtemps. Il s’agissait d’une église polluée par les ravages des loups ravisseurs.

« Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravisseurs, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:29-30). Ce que Paul avait prédit aux anciens d’Éphèse est arrivé, par ceux qui depuis plusieurs générations avaient pollué et dilué la vérité. Cette église romaine au 4ème siècle était donc très minée par le travail de sape de la paganisation du christianisme, ce que Constantin est simplement venu achever. Il était donc facile pour lui de faire accepter cette mouture satanique de la tradition des hommes.

De cette façon, les païens pouvaient facilement se « convertir » sans complètement abandonner leurs vieilles pratiques religieuses. C’est ainsi que Constantin, le Souverain Pontife de son temps, était le chef politique de l’Empire romain, ainsi que le chef de cette religion formée à l’Image de son royaume. Cette chrétienté diluée était devenue très populaire et fut considérée comme la religion de tout l’empire. Et, dans ce sens, elle est aussi devenue un royaume semblable aux autres royaumes du monde. Mais pour maintenir cette puissance, l’Église catholique est devenue très stricte et dominatrice sur ses fidèles. Ceci a évidemment causé beaucoup d’abus de pouvoir, sans oublier les énormes souffrances infligées à ceux qui refusaient de se soumettre à cette autorité.

Mais revenons à Pergame. Au verset 17, Jésus dit : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises ». Pas seulement celle-ci, mais aux sept Églises. Le chrétien doit corriger tout ce qu’il reconnaît comme pouvant être son propre problème dans ce qui est dévoilé à ces Églises. Notre croissance spirituelle est le résultat direct de ce que nous avons accepté de changer par la correction. « À celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit. »

À ceux qui obéiront aux avertissements de ces lettres, Jésus promet deux bénédictions : 1) la manne cachée et 2) ce nom nouveau représentant une intimité très personnelle avec Jésus. Dans Jean 6:32, Il nous parle de cette manne, ce « pain de Dieu est celui qui est descendu du ciel et qui donne la vie au monde. » Au verset 51, Jésus déclare : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. » Donc, cette manne cachée représente cette promesse de l’immortalité pour l’individu en qui Jésus vit ! Ce qu’on mange entre dans notre corps et devient une partie de nous. Il faut donc se nourrir de la Parole de Dieu, afin qu’Elle puisse aussi faire partie de nous ! Alors, étudiez la Bible et vivez selon SON enseignement !

Accompagnant cette manne, il y a ce caillou blanc avec un nom nouveau écrit dessus. Les Romains utilisaient les cailloux blancs comme la marque d’une faveur spéciale. Le nom nouveau dont Jésus parle devient alors un signe de grande intimité, car Lui seul et celui ou celle qui le reçoit connaîtront le nom inscrit dessus. Ce nom sera donc propre à ce chrétien et à cette chrétienne pour l’éternité. Si nous demeurons fidèles à Jésus, jusqu’à la fin, en corrigeant ce que nous avons à changer, nous aurons cette intimité avec Jésus, dans l’immortalité.

Ceux qui ont un lien sincère avec quelqu’un à qui l’on peut confier des choses intimes, sachant que cela va demeurer là, connaissent déjà en partie comment cela sera. Mais cette fois, ce sera avec le Maître à qui l’univers entier a été confié ! Et cette intimité ira en grandissant dans cette fraternité éternelle avec Lui. Voilà ce que Jésus désire pour chacun de nous.




D.002 – L’Église qui a perdu son premier amour

 

 Apocalypse 2:1-7

Par Joseph Sakala

Vous souvenez-vous du mur de Berlin que l’U.R.S.S avait érigé après la Deuxième Guerre Mondiale et comment cette forteresse avait représenté, pendant une quarantaine d’années, le symbole d’une guerre froide entre les deux puissances mondiales du temps ? Démolir ce mur par les Américains aurait certainement déclenché la Troisième Guerre Mondiale. Or, tout à coup, ce mur est tombé sans conflit et sans guerre, mais plutôt dans l’atmosphère d’une grande fête de libération. Ce phénomène avait pris le monde tellement par surprise que, même aujourd’hui, les historiens sont divisés pour expliquer la rapidité et la facilité avec laquelle tout s’est passé.

Cet incident majeur dans l’histoire contemporaine devrait sûrement nous indiquer que cet événement ne venait pas des hommes, car aucun des deux pouvoirs impliqués dans cette guerre froide n’a osé s’approprier l’exclusivité de son exécution. Mais la vérité est tout autre. D’abord l’implantation du communisme, qui a érigé ce mur, a pris naissance durant la révolution bolchevique lors de la Première Guerre mondiale par le bolchevisme russe qui fut une invention des Juifs talmudistes. Plusieurs historiens sont d’accord pour dire que 80 % de l’élite des révolutionnaires bolcheviques étaient Juifs.

Après la Deuxième Guerre Mondiale le mur de Berlin fut érigé dans le but de contrecarrer le pouvoir Américain en Europe. Quarante ans après l’érection du mur, la fin du régime communiste fut aussi décidée par ces mêmes instances gouvernementales cachées et le mur devait subséquemment disparaître. Comme l’a déjà dit un Juif célèbre, le communisme et le judaïsme, c’est du pareil au même. Le régime communiste en U.R.S.S. et en Allemagne de l’Est fut donc un banc d’essai en vue du Nouvel Ordre Mondial en préparation depuis presque deux siècles. Alors, il sera judaïque, donc, automatiquement communiste en association étroite avec l’Europe entière. Nous y reviendrons plus loin dans la prophétie.

La démolition du mur est arrivée spontanément et sans avertissement officiel apparent. Aucune réunion de politiciens ou de décideurs ne semblait être à son origine. Voilà pourquoi il se peut que certains politiciens aient été pris au dépourvu par l’effondrement du Mur de Berlin. C’est tout simplement que ces marionnettes ne sont pas au courant de tout ce qui se trame derrière la scène. Mais les tireurs de ficelles, eux, savaient parfaitement ce qu’ils faisaient. En quelque part, dans les coulisses du pouvoir occulte, une bataille invisible est engagée depuis des millénaires, et une victoire semblait acquise pour l’humanité qui a visiblement ébranlé les fondations politiques de l’Europe.

Tout ceci devient encore plus intéressant quand on réalise que c’est cette même guerre invisible que nous sommes en train d’étudier et qui nous est dévoilée dans ce livre de l’Apocalypse. Dès le début de ce livre, nous voyons l’Église que Christ a fondée le Jour de la Pentecôte placée sur la première ligne de bataille dans les tranchées du combat contre cet ennemi invisible. Paul avait déclaré ceci aux Éphésiens : « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par Sa force toute puissante. Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes » (Éphésiens 6:10-13). Voilà où devait se situer le véritable combat du chrétien depuis la fondation de l’Église, et qui se poursuit sans cesse jusqu’à ce jour.

Lisons les instructions de Jésus à Jean, alors que cet apôtre L’avait vu dans cette puissante vision qui nous ouvre ce livre en trois étapes. Apocalypse 1, verset 19 : « Écris les choses que tu as vues… » : c’est la première étape, celle que nous avons étudiée dans le premier message et qui constitue l’introduction aux évènements dont ce livre va traiter. Continuons « …celles qui sont… » : c’est la deuxième étape, celles qui existaient déjà dans les Églises que Jésus avait choisies comme exemples et que nous allons étudier en détail. « …et celles qui doivent arriver après celles-ci. » : la troisième étape qui couvre le déroulement des évènements à partir du chapitre 4 jusqu’à la fin du livre.

Jésus continue : « 20Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma droite, et des sept chandeliers d’or, le voici : [et Jésus explique le mystère] les sept étoiles sont les anges des sept Églises ; et les sept chandeliers que tu as vus, sont les sept Églises. » Notez que le mot  « étoile » est associé à un ange et « chandelier » à une Église. Le mot étoile est le même que Dieu a utilisé alors qu’il demanda à Job : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence … Quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:4,7) Ce sont des symboles déployés par Jésus, et qui représentent toujours la même chose chaque fois qu’ils sont utilisés tout au long de cette prophétie.

Dans les chapitres 2 et 3, nous découvrons ces lettres remarquables dictées par Jésus à Jean, et rédigées aux sept Églises. Plusieurs personnes aimeraient peut-être que l’on saute par-dessus ces lettres, pour aller directement dans les récits plus intéressants, semble-t-il, où les événements des derniers jours nous sont décrits. Ce serait une grave erreur que de faire cela. Pourquoi ? Notre Seigneur a placé Son Église dans le monde comme un instrument de contrôle pour déterminer où en est rendue l’histoire humaine. Nous sommes l’armée de Christ avec laquelle Il travaille directement pour avoir ce « feedback ». Dans Sa prière au Père, quelques heures avant de mourir, Jésus a déclaré : « Je leur ai donné Ta Parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin » (Jean 17:14-15). Ses disciples ne devaient pas se cloîtrer à l’écart du monde, mais devaient demeurer dans le monde pour faire Son œuvre et, en cours de processus, grandir aussi  spirituellement. Et tout cela sous la protection divine contre les astuces du diable.

Jésus appelle Son Église « la lumière du monde » et « le sel de la terre ». Dans 1 Timothée 3:15, Paul appelle l’Église « la colonne et l’appui de la vérité ». Voici la fonction et la véritable mission de l’Église sur cette première ligne de bataille. Elle doit exercer son témoignage ainsi qu’une certaine influence, si minime soit-elle, dans ce monde séduit par Satan, en tant qu’exemple à suivre, même dans les affaires mondiales, puisque certains de ses membres font partie des affaires mondiales. La société demeure toujours le reflet de ses croyances, appuyée par la spiritualité de sa majorité. Si le niveau de spiritualité est élevé, vous avez une société plus juste, avec des gouvernements plus honnêtes.

Par contre si le niveau est bas, vous avez alors une société en décadence, guidée par des gouvernements moins honnêtes, parce que ceux qui dirigent ces gouvernements sont issus de cette même société. Inutile d’élaborer sur le fait que le niveau de la société actuelle est vraiment très bas, car elle s’est éloignée de manière exponentielle du système de valeurs établi par Dieu. Elle atteindra des bas-fonds spirituels semblables à ce qui devait se passer juste avant le déluge. Dans Matthieu 24:37, Jésus nous dit ceci : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » L’influence de la société moderne axée sur ses propres valeurs se fait douloureusement sentir dans les églises chrétiennes.

N’oublions jamais que ces sept Églises que nous allons étudier en détail existaient en même temps, dans le même pays et étaient des Églises de Dieu. Situées à quelques centaines de kilomètres les unes des autres, ces petites congrégations étaient pourtant complètement différentes, à cause du comportement de la société qui les entourait. Il devient donc évident que cette société influençait indirectement la conduite des Églises. Aucune congrégation de chrétiens n’est à l’abri de ces choses. Mais cela ne devrait pas empêcher un converti d’être une lumière, en accomplissant l’œuvre de Dieu dans le monde qui l’entoure.

Donc, Jésus n’a qu’à surveiller les attitudes dans toutes les Églises pour savoir comment va le reste de la société environnante. Ce serait alors un égarement spirituel que de passer par-dessus ces lettres. Vous noterez aussi que Jésus ne donne pas d’instruction ici à la société en général. Il S’adresse directement aux Siens, qui seront les élus futurs de Son gouvernement. Donc, le livre de l’Apocalypse est destiné exclusivement à Ses serviteurs pour être compris, afin d’obéir à toutes Ses instructions. Nous voyons Jésus en train de corriger certaines choses dans chaque l’Église, tout en l’encourageant et en l’instruisant à savoir comment exercer une meilleure influence dans la société qui l’entoure. On peut alors se poser la question : pourquoi seulement sept Églises ? Et pourquoi ces sept en particulier ?

Sachez qu’elles ont été soigneusement sélectionnées parce qu’elles étaient caractéristiques de ce que Jésus voulait parfaitement nous souligner. Il y avait plusieurs autres Églises en Asie, au moment où Jean a écrit ces lettres. Elles auraient pu aussi bien être choisies. Mais Jésus a opté pour ces sept, qui n’étaient même pas les plus connues en Asie. Elles ont pourtant été désignées par Christ parce qu’elles représentaient les conditions qui devaient prévaloir dans toutes les étapes de l’Église, dès son commencement, et ce jusqu’à l’avènement du Seigneur.

Chaque Église qui confesse Jésus comme son Sauveur devrait donc se reconnaître comme ayant, à certains moments, au moins un des problèmes cités par Jésus et qui doivent être corrigés. Le problème peut être typique de la congrégation entière ou seulement de quelques individus dans cette congrégation. Donc, le problème peut être collectif ou individuel. Peu importe, car dans le choix fait par Jésus, chaque congrégation peut quand même se reconnaître en quelque part dans ces sept modèles identifiés ici, à un moment donné dans son cheminement. Et chaque chrétien converti aussi. Le critère du cheminement d’un chrétien n’appartient pas au pasteur d’une congrégation, mais à Jésus directement. Subséquemment, celui qui instruit sera jugé plus sévèrement s’il déroge de ces critères déjà établis, et aura sûrement des comptes à rendre à Christ un jour.

Alors, ces paroles de la prophétie sont données aux serviteurs de Jésus parce qu’elles concernent d’abord toutes les Églises que Jésus veut garder sur la voie du Royaume. Sept, comme nous avons déjà vu, est le chiffre de la plénitude et de la perfection. Donc, Jésus identifie ici pour Ses disciples le cheminement de toute l’Église, durant toute son histoire. Il identifie aussi les choses que les congrégations et les convertis à Christ auront à corriger durant les différentes étapes de leur croissance spirituelle vers le Royaume. N’oublions surtout pas que toute la révélation fut écrite pour ces sept Églises. Chacune devait lire et comprendre le livre au complet, c’est-à-dire, toute cette vision donnée à Jean. Pas nécessairement dans chaque petit détail, mais certainement dans son ensemble.

Aujourd’hui, nous devrions rendre gloire à Dieu d’avoir conservé cette Révélation pendant tous ces siècles afin de continuer d’instruire chaque serviteur de Christ alors que nous approchons de plus en plus de la fin de cette ère sous la domination de Satan. Car, en tant que convertis, si nous portons vraiment attention à ce que Jésus dit aux Églises, nous allons sûrement nous reconnaître dans certains éléments qui s’appliquent à notre cheminement, et que Jésus veut corriger. Et l’on pourrait dire la même chose de toute congrégation qui se déclare chrétienne.

Un dernier commentaire avant de nous engager dans le texte même. Les Églises, ici, sont appelées des « chandeliers » ou porteuses de lumière. Elles ne sont pas la lumière, mais elles doivent la porter vers d’autres par leur enseignement dans la Parole de Dieu. Cette lumière, bien sûr, c’est la vérité qui se trouve en Jésus et que Dieu veut donner à toute la race humaine. L’homme, à l’état naturel, ne peut pas comprendre les choses de Dieu. Pour comprendre, il lui faut absolument l’Esprit de Dieu en lui. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Paul est très clair là-dessus, dans 1 Corinthiens 2:10.

De ce fait, aucune université mondaine, grande ou petite, ne possède cette connaissance de la vérité que l’Église a reçue, et qu’elle doit transmettre au monde. C’est à l’Église qu’incombe la responsabilité de prêcher la vérité, tout en étant la lumière morale qui doit briller dans ce monde de ténèbres. Rappelons-nous que la responsabilité de chaque chrétien n’est pas simplement de se débrouiller du mieux qu’il peut en se réunissant, à l’occasion, avec d’autres chrétiens afin de survivre jusqu’à l’avènement de Christ. Être chrétien consiste à faire beaucoup plus que ça. Notre comportement devrait avoir une influence sur notre entourage immédiat. S’il est bon, tant mieux. S’il est mauvais, Jésus dit de le corriger. Les lettres à ces sept Églises le démontrent d’une façon merveilleuse. Car le véritable chrétien est toujours dans un état de développement et de changement. Il doit avancer, sinon il recule.

Gardons toujours en mémoire que ces messages que nous allons étudier sont adressés exclusivement à des Églises de Dieu, donc à des chrétiens, disciples de Christ. Nous verrons que, dans les années 90 où Jean a reçu cette vision, une seule congrégation était demeurée entièrement fidèle à Jésus et, par conséquent, ne reçoit que Ses félicitations. Les autres obtiennent des louanges pour le bien qu’elles accomplissent, mais aussi des exhortations à changer ce qui ne va plus. Les problèmes que Jésus identifie dans ces lettres sont tellement réels que toute communauté chrétienne pourrait se reconnaître en quelque part comme ayant quelque chose à se reprocher. Si ces problèmes existaient déjà dans les années 90, combien davantage aujourd’hui, après dix-neuf siècles de séduction continuelle par Satan ! Les ministres qui dirigent les congrégations chrétiennes devraient donc avoir une très grande implication dans les exhortations de Jésus aux Églises afin de n’enseigner que la Parole de Dieu. Sinon, Jésus les tiendra coupables de leurs agissements. Ayant reçu plus, ils seront jugés plus sévèrement.

Avec le fractionnement multiplié des dénominations, tout au long des siècles, nous avons aujourd’hui des milliers de confessions se déclarant chrétiennes, mais qui sont ouvertement en contradiction les unes avec les autres et avec l’Évangile originel de Jésus. Ceci, mes chers amis, ne vient pas de Dieu, car Dieu n’est pas pour la confusion, mais pour la paix, comme nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 14:33. C’est Satan qui a réussi ce coup de maître en faisant appel à des hommes cupides qui recherchent le pouvoir et la domination sur leurs fidèles. Le chrétien ne doit pas suivre un tel homme, puisque le but de Satan est de détruire l’Église que Christ a fondée le jour de la Pentecôte.

Cette lutte acharnée existe depuis que Lucifer a appris qu’en tant que porteur de lumière aux humains, il demeurerait néanmoins leur serviteur et non leur maître. Paul nous dit : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous [les anges] des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Mais n’ayez crainte, car il ne réussira pas. Jésus n’est pas en peine, car Son Église est composée d’individus que Dieu le Père a appelés et qui, lors de leur conversion, furent donnés à Jésus. Dans Jean 6, au verset 44, Jésus Lui-même a dit ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. »

Ce sont ces individus qui forment le Corps de Christ et dont Jésus est la Tête. « Or, vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier » (1 Corinthiens 12:27). « Et c’est Lui [Jésus] qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). De ce fait, l’Église n’est pas un bâtiment ou une hiérarchie d’hommes. L’Église est composée de serviteurs de Jésus qui ont consacré leur vie à Son service. Cette simple logique devrait aussi nous indiquer que tous les chrétiens ne sont pas au même endroit, appartenant à une seule dénomination !

Aucun humain ne placerait tous ses oeufs dans le même panier, Dieu encore moins ! Les serviteurs de Christ sont éparpillés un peu partout dans le monde, effectuant leur part pour annoncer ce que Jésus est venu nous prêcher. Chacun le fait selon le don que l’Esprit lui a donné, lors de sa conversion. Certains le font en petite congrégation, alors que d’autres le font par une évangélisation personnelle, conseillant un individu à la fois. Ces chrétiens ne sont jamais seuls, car ils sont toujours en contact avec Jésus et les uns avec les autres. Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 14:18 « Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. » Et, dans Matthieu 18:20 : « Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles. »

Voilà aussi une définition biblique de ce qui constitue une assemblée chrétienne selon Jésus. Premièrement, deux ou trois convertis forment déjà une assemblée. S’il y en a plus, tant mieux. Mais il y a un autre critère nécessaire afin que la présence de Jésus y soit : il faut être assemblés au nom de Christ, c’est-à-dire, ceux qui appartiennent à Christ avec d’autres qui se dirigent dans cette direction. Dans une telle assemblée, même les petites divergences d’opinion se résolvent assez rapidement, surtout quand l’Esprit de Dieu est invoqué pour éclairer ces chrétiens réunis. Avec ceci bien ancré dans notre esprit, revenons maintenant dans l’Apocalypse.

Vous noterez aussi que chaque lettre est adressée à l’ange de cette Église. Il y a toutes sortes de spéculations à savoir qui est l’ange d’une Église. Nous voyons les anges identifiés comme messagers, ailleurs dans le Nouveau Testament. Ceci est aussi son sens dans l’Apocalypse. Nous allons voir le mot « ange » apparaître plusieurs fois en dehors de ces sept Églises, dans ce livre, et chaque fois il sera question d’un être céleste que nous connaissons sous le nom d’ange, et qui accomplit une fonction spécifique pour Dieu. Quelques-uns pensent que c’est une référence au pasteur de la congrégation. C’est peu probable, car dans toutes les congrégations du Nouveau Testament, vous ne verrez jamais un seul leader identifié dans les épîtres. Le leadership est toujours au pluriel : un pasteur entouré d’anciens, de conseillers et de disciples. C’est l’effort collectif de plusieurs qui, au long des siècles, a fait toute la différence dans chaque Église. Et la suggestion, ici, c’est que chaque congrégation avait un ange assigné à elle et dont la responsabilité était de veiller sur cette congrégation.

L’ange ne dirige pas la congrégation, il veille sur elle. Il surveille ses activités durant ses réunions, toujours prêt à apporter son témoignage à Jésus. Donc, notre Seigneur est parfaitement au courant de tout ce qui se passe, quand Ses serviteurs se réunissent. Souvenez-vous de cela lorsque vous vous réunissez au nom de Christ. Soyez assurés que vous êtes dirigés par le même Esprit. L’apôtre Jean nous déclare ceci : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu. Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui [l’esprit] de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:1-3).

Alors, ces sept lettres vont chacune à l’ange qui a la responsabilité d’aider le leadership humain à comprendre la pensée de Jésus. Plus le leadership est réceptif à la volonté de Jésus, plus il est facile pour l’ange d’accomplir son travail. Allons voir Hébreux 1:14 et regardons ensemble ce que Jésus a inspiré à Paul d’écrire au sujet de ces anges : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir [Dieu] et envoyés [sur terre] pour exercer un ministère en faveur [de qui ?] de  ceux qui doivent hériter du salut ? » Voilà le véritable but des assemblées chrétiennes : comprendre la pensée de Jésus afin de vivre selon Ses instructions. Plus nous avancerons dans ce livre, plus nous découvrirons le travail fantastique de ces anges pour protéger les serviteurs de Dieu. Donc, dans ce domaine invisible, qui est pourtant réel, il y a des anges gardiens assignés à veiller sur chaque chrétien, ainsi que sur chaque assemblée des serviteurs de Dieu, réunis pour mieux connaître la volonté du Seigneur.

Dans Apocalypse 2:1, Jésus déclare à Jean : « Écris à l’ange de l’Église d’Éphèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or. » Vous noterez que dans toutes les lettres aux Églises, Jésus commence Ses salutations en utilisant les symboles qu’Il nous a déjà donnés au premier chapitre. Donc ici, Il utilise immédiatement le symbole qu’on vient tout juste de voir. La première chose que Jésus veut faire comprendre à cette Église, c’est qu’Il est le Seigneur de toutes Ses Églises. Il est au milieu d’elles, surveillant les chandeliers. Et puisqu’Il tient les sept étoiles dans Sa main droite, Jésus a également un contrôle complet sur les anges de chaque Église. Donc, un contrôle et un accès total au leadership de chaque assemblée chrétienne sur cette terre.

Paul avait fondé cette Église d’Éphèse, comme vous pourrez vous-mêmes le constater dans Actes 19. Quand il arriva à Éphèse, il a trouvé bon nombre de disciples qui avaient été instruits par un grand orateur nommé Apollos, dans cette Église primitive. « Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l’Asie, vint à Éphèse. Il y trouva quelques disciples et leur dit : Avez-vous reçu le Saint-Esprit, lorsque vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit » (Actes 19:1-2). Ils ne connaissaient que le ministère de Jean le Baptiste. « Alors Paul dit : Il est vrai que Jean a baptisé du baptême de la repentance, en disant au peuple de croire en Celui qui venait après lui, c’est-à-dire, au Christ Jésus. Ce qu’ayant entendu, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Et après que Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit descendit sur eux, et ils parlaient diverses langues, et prophétisaient. Et ils étaient en tout environ douze hommes » (Actes 19:4-7). Ainsi fut formée cette petite Église d’Éphèse.

Vous noterez que, même à Éphèse, lors de la descente du Saint-Esprit sur ces convertis, un grand miracle s’est produit. Environ douze hommes n’ont pas parlé en langues, mais se sont mis à parler diverses langues connues pour prophétiser. Plus tard, Paul a lui-même travaillé avec eux pendant plus de deux ans. Et, plusieurs années plus tard, il leur envoya le jeune Timothée. Les deux lettres de Paul à Timothée lui ont été envoyées alors qu’il travaillait à Éphèse. La tradition veut que Jean, après avoir écrit l’Apocalypse, soit allé lui-même à Éphèse où il a passé les dernières années de sa vie.

Éphèse n’était pas la capitale de cette province romaine, mais elle était la ville la plus importante à cause de son commerce, une espèce de croisée des chemins de l’Empire romain. Elle était connue dans tout l’empire grâce à son temple dédié à la déesse Artémis (pour les Grecs) ou Diane (pour les Romains). Ce temple était plus grand que deux terrains de football et fut classé comme une des sept merveilles du monde. On peut encore contempler ses ruines, même aujourd’hui. Donc, Éphèse avait une grande influence, dans ce monde romain.

Dans Apocalypse 2:2, Jésus commence à évaluer cette Église. Il leur dit qu’ils étaient des disciples engagés et persévérants, des chrétiens actifs ; ils prenaient leur foi au sérieux et produisaient de bonnes œuvres. Ils s’occupaient de ceux qui étaient dans le besoin, secouraient les malades et Dieu sait combien d’autres activités. Jésus les félicite pour cela. Ils ne pouvaient pas supporter les faux ministres : ils les ont éprouvés ! Ils ont testé certains prédicateurs qui se faisaient passer pour des apôtres, mais ne l’étaient même pas. Ils savaient où ils allaient et défendaient bien leur foi. Ils ne gobaient pas n’importe quelle prédication ; au contraire, ils vérifiaient tout ce que ces itinérants leur servaient, et ils les ont trouvés menteurs ! Néanmoins la dernière fois que Paul a visité cette Église, il les a avertis qu’ils auraient éventuellement des problèmes.

Dans Actes 20:17, on peut lire : « Mais il [Paul] envoya [une missive] de Milet à Éphèse, pour faire venir les anciens de l’Église. » Vous voyez le pluriel ? Le pasteur avec son équipe. Paul leur a livré un message d’adieu rempli d’émotions, car il savait qu’il ne les reverrait peut-être plus. Au verset 28, il les exhorte en disant : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église du Seigneur qu’il s’est acquise par son propre sang. 29Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravisseurs qui n’épargneront point le troupeau ; 30Et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. » Des ministres de Satan dans l’assemblée annonçant un autre Jésus et un autre évangile.

Paul avait découvert ces mêmes symptômes à Corinthe, où Paul leur dit : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:2-4). Alors, il connaissait le problème que l’Église d’Éphèse aurait à confronter face aux ministres de Satan et leurs doctrines pernicieuses, dans le but d’attirer les disciples après eux.

Il les met donc en garde contre ces individus et Jésus les félicite d’avoir écouté Paul. Comme nous avons vu, ils vérifiaient tout et refusaient nettement l’enseignement de plusieurs. Ils ont même éprouvé ceux qui se disaient apôtres et les ont trouvés menteurs. Ah, si les chrétiens d’aujourd’hui éprouvaient tous ceux qui se disent apôtres de Christ pour déterminer quel esprit les anime ! Éphèse était une congrégation solide à qui on ne pouvait pas faire avaler n’importe quelle doctrine ! Je me demande si certains télévangélistes auraient fait le poids, à Éphèse… Je dis bien « certains », parce qu’il y en a qui sont sincères et j’ai beaucoup de respect pour eux.

Mais comment faire pour tester une doctrine ? Quel est le critère par lequel une doctrine doit passer pour être crédible ? Regardons ce que Paul a déclaré aux anciens d’Éphèse : « Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce » (Actes 20:32). L’enseignement doit être entièrement fondé sur les Écritures, c’est-à-dire, la Parole de Sa grâce, celle de Dieu, un point, c’est tout ! Si la doctrine ne peut pas se prouver dans les Écritures, elle coule, elle est fausse ! Dorénavant, si vous êtes devant une situation où vous devez assurément choisir entre la Parole de Dieu et une doctrine d’homme, sachez : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4).

Saviez-vous que, si cette vérification était pratiquée par tous les chrétiens, on aurait beaucoup moins de dénominations et de fraction dans les confessions ? Sans parler des scandales honteux qu’on trouve trop souvent publiés à la une des journaux, sur certains dirigeants de ces dénominations. Si les gens avaient pris le temps d’analyser les enseignements de Jim Jones, ou de David Korech, ou du Temple Solaire de cette façon, combien de vies auraient pu être sauvées ?

Jésus félicite les Éphésiens d’avoir fait cela. Notez que Jésus ne leur dit pas : « Soyez gentils, il ne faut pas juger les autres, ce n’est pas chrétien. Un peu d’arsenic dans votre Kool-Aid spirituel n’est pas si dramatique que cela… » Au contraire, Jésus leur rappelle que c’était le bon enseignement qu’ils avaient reçu de Paul et Il les félicite d’avoir écouté ! Je pense qu’il est grand temps que nous fassions la même chose avec tout ce qui se prêche un peu partout par certains messieurs sans scrupules, sur l’Internet et à la télévision ! Il est grand  temps de passer ces messieurs au test, si nous voulons recevoir les félicitations de Jésus, un jour. Car, en ce moment, la saine doctrine est de plus en plus bafouée, questionnant même la mission messianique de Jésus dans un nombre croissant de confessions chrétiennes et les membres sont devenus trop négligents pour s’en apercevoir. Dans certaines églises, on va jusqu’à commencer à nier Christ ! Or, la négation de Christ, c’est l’œuvre antichristique !

La troisième chose pour laquelle Christ les félicite se trouve dans Apocalypse 2:3 : « Tu as souffert, tu as eu de la patience, et tu as travaillé pour mon nom, et tu ne t’es point découragé. » Ils n’étaient pas des déserteurs. Ils étaient plutôt persévérants, solidement ancrés dans leurs croyances, déterminés et fidèles à témoigner de la vérité qu’ils avaient reçue. Jusqu’ici, Jésus les grade avec un A+ dans leur bulletin spirituel ! Malheureusement, ceci n’est pas la fin de l’histoire.

Je ne sais pas en quelle année Paul a fondé cette Église, mais nous sommes rendus dans les années 90 et, au verset 4, nous voyons cette même Église aux prises, maintenant, avec un grave problème. « Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné la première charité. » Elle avait abandonné son premier amour. C’est tellement sérieux, pour Christ, qu’à la fin du verset 5, Il leur dit que s’ils ne corrigent pas ce problème : « …j’ôterai ton chandelier de sa place. » Ceci ne veut pas dire que les membres individuels de cette congrégation seraient condamnés au feu de la géhenne. Pas du tout ! Ce que Jésus leur disait, c’est qu’en tant que groupe, ils cesseraient d’être une lumière pour Christ dans leur entourage. Un chandelier qui ne dégage plus sa lumière est inutile. Sans le repentir, cette Église n’aurait plus aucune influence spirituelle dans sa communauté. Voilà le message que Jésus voulait faire passer aux Éphésiens.

Il existe malheureusement beaucoup trop de ces congrégations dans le monde où les membres se rencontrent, semaine après semaine, comme des automates, chantent des cantiques à Dieu, et retournent chez eux pour accomplir leurs petites besognes, espérant que personne ne les dérange. Quand ils se rencontrent, ils se parlent à peine et ne prennent pas le temps de se connaître. Cette quasi indifférence mine l’amour des gens et lentement la lumière du groupe s’éteint. Jésus nous dit que ce qui cause un tel problème, c’est la perte du premier amour. Et il faut le corriger.

Qu’est-ce donc que le premier amour ? Vous rappelez-vous ce que nous avons ressenti pour Jésus la première fois que nous l’avons vraiment connu ? Cette sensation de découvrir qu’Il nous aimait, et nous avait libéré du joug de nos péchés… Nous étions si heureux que nous n’avions d’yeux que pour Lui ! Regardez un couple d’amoureux et remarquez leurs yeux comme ils pétillent. Vous leur parlez et ils vous entendent à peine. Ils ne font que penser l’un à l’autre. C’était la même chose avec Jésus : notre cœur était rempli de gratitude pour tout ce qu’Il nous avait pardonné. Nous étudiions la Bible et nous en mangions. Parfois, lorsque nous méditions sur Lui, des larmes de joie se mettaient à couler et cette joie débordait sur les frères et les sœurs. C’est ça, le premier amour. Dans cet état d’euphorie, nous étions zélés pour entreprendre n’importe quel ministère, pour servir dans l’Église et aider les autres. C’était le moins que nous puissions faire pour Jésus.

Mais, lentement, avec le temps, ce zèle peut subir un transformation imperceptible s’il n’est pas sauvegardé. La personne a soudainement d’autres préoccupations qui deviennent plus importantes. Certains chrétiens se sont fait avoir tellement de fois par des profiteurs qu’ils hésitent à s’engager, par crainte de se faire prendre une autre fois. Réaction tout à fait normale, mais qui devrait développer la sagesse chez le chrétien, et non l’amertume. Comment reconnaître si nos mauvaises expériences nous ont aidé à grandir spirituellement ou si elles ont commencé à saper notre premier amour, en laissant des séquelles négatives sur notre caractère ? Voici trois signes pour nous aider à identifier les dégâts. (Il y en a d’autres, mais je vous en donne trois) :

Le premier signe se manifeste à l’intérieur même de l’individu. Il perd lentement son enthousiasme, parce que les assemblées religieuses ont perdu leur impact. Ceci est trop souvent le résultat quand le contenu du message est dilué. Ce qui était auparavant inspiré par les Saintes Écritures, devient un sermon routinier, machinal et terne. Mes chers amis, vérifiez ce qu’on vous prêche. Quand la Parole de Dieu est utilisée pour des fins personnelles et non pour instruire dans la vérité, le chrétien ne devrait pas demeurer dans une telle congrégation. Satan avait infiltré les congrégations de l’Église de Christ dès ses débuts dans le but de détruire le message de Jésus.

Les apôtres avaient un travail énorme à protéger le peuple de Dieu contre ces incursions dans les assemblées des chrétiens. Imaginez les ravages que Satan a pu faire jusqu’à ce jour. La fraternisation est toujours à recommander, mais pas dans n’importe quelle condition. Il devient de plus en plus évident qu’étudier votre Bible, en faisant régulièrement des études personnelles, serait beaucoup plus profitable. Voilà le premier signe qui pourrait vous éloigner de votre Sauveur et votre premier amour. Ne laissez jamais ceci vous arriver !

Le deuxième signe : on aime moins les autres pour toutes sortes de prétextes. Pourtant, la grande révélation donnée dans les Écritures nous indique que la raison première pour laquelle nous aimons les autres, c’est parce que Jésus nous a aimés le premier ! Et que nous a-t-Il dit ? « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35) ; et « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:12).

Si nous perdons conscience de ceci, nous cessons peu à peu de reconnaître que Christ vit également dans les autres convertis, et l’amour risque de s’essouffler lentement. La personne se met à critiquer pour tout et pour rien, à juger les autres selon ses propres normes et à se plaindre. Elle devient très sélective dans le choix de ses amis et elle perd cette compassion du début pour les autres. Paul nous déclare : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » (2 Corinthiens 13:5).

Le troisième signe. La personne commence à se déposséder de cette perspective équilibrée d’elle-même. Elle commence à se donner de plus en plus d’importance. Au lieu de faire ce qui plaît à Jésus, elle insiste pour faire ce qui lui plaît à elle-même d’abord. Doucement, mais sûrement, elle devient « soupe au lait », incapable d’accepter aucune critique, ni aucune correction. Elle, et seulement elle, a raison. Cette attitude crée des divisions chez les chrétiens, et c’est exactement ce que Satan souhaite. « Pourquoi s’occuper des autres ? Pourquoi être gentil avec eux ? Qu’ils se débrouillent ! Qu’on me laisse tranquille ! » Et avec le temps, la personne devient centrée sur elle-même !

Voilà ce qui se passait déjà chez quelques disciples à Éphèse. Quelle bénédiction pour nous d’avoir cette instruction pour empêcher, justement, que ceci puisse se produire dans notre vie. Et si, parfois, l’on se reconnaît dans l’un de ces symptômes, merci Seigneur de nous donner cette possibilité de corriger cette situation avant qu’il ne soit trop tard ! Nous ne devrions jamais être insultés d’apprendre que nous avons quelque chose à « dompter » dans notre comportement. Le travail du chrétien est de se ressaisir, de redresser son problème avec l’aide du Saint-Esprit et de continuer son cheminement dans la persévérance vers le Royaume.

Ce qui peut tuer une congrégation, c’est quand plusieurs membres commencent à manifester ces trois symptômes. Des petites cliques impénétrables se forment dans la congrégation, composées de ceux qui pensent et réagissent d’une certaine façon, refusant toute entrée à ceux qui ne sont pas acceptables à leur palier. C’est alors que l’atmosphère dans les assemblées se refroidit, son influence diminue, son zèle disparaît,  sa lumière s’éteint, et Satan danse. Il ne reste à Jésus qu’à enlever le chandelier et dire à l’ange : « Attends qu’une autre congrégation se forme ailleurs et qui voudra fidèlement agir selon Mes instructions, et tu iras veiller sur elle. »

Que faut-il faire pour empêcher cela ? Jésus nous donne la solution dans trois gestes simples : souviens-toi, repens-toi et reviens vers moi (verset 5). Et voilà ! Le premier geste : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu… » « Souviens-toi comment c’était quand tu m’as connu. Souviens-toi, » dit Jésus, « de la joie que tu ressentais et de cette intimité que nous avions l’un pour l’autre. Souviens-toi comment tu venais vers moi dans tes moments de crise et de problème pour solliciter mon aide. Te souviens-tu avec quelle facilité tu pouvais prier et le plaisir que tu ressentais d’être avec les frères et sœurs ? Comment tu aimais étudier la Bible et te faire instruire ? Te souviens-tu comment tu faisais des pieds et des mains pour ne pas manquer une occasion de fraterniser ? Te souviens-tu ? Te souviens-tu ? Pense, médite et souviens-toi donc d’où tu es déchu. »

Le deuxième geste, au verset 5 : « …repens-toi… » « Change ta façon de penser ! Qu’est-ce qui a pris place, dans ton esprit, pour me remplacer ? Qu’est-ce qui a pris place dans ta vie pour t’éloigner de moi ? » Perdre son premier amour identifie toute congrégation où le pasteur, qui devrait paître les brebis de Jésus, s’éloigne mollement de l’Évangile de Christ pour y injecter des ordonnances d’hommes. Abondamment de prêcheurs et de télévangélistes enseignent des commandements selon leur dénomination et en sont devenus très riches. Combien de fois les a-t-on entendu prêcher aux brebis de ne pas s’attacher à l’argent, sans réaliser que Paul les vise directement quand il a déclaré : « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:10).

Est-ce l’ambition, l’orgueil, où simplement la cupidité qui est devenu leur motivation ? Jésus leur dit de cessez de se fier uniquement sur leurs connaissances et sur leurs aptitudes à exercer un impact sur les autres ! Malheureusement, cette tendance peut se propager aussi chez le chrétien qui se met à faire passer ses propres ambitions devant son engagement à Christ. Il est bien d’avoir des ambitions, mais pour être dignes aux yeux de Jésus, elles ne doivent jamais passer devant notre engagement à Christ, même avec notre famille. « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi » (Matthieu 10:37). « Repens-toi, » dit Jésus, « et remets-moi au centre de ta vie et au centre de toutes tes activités. »

Le troisième geste du verset 5 : « …et fais tes premières œuvres… », nous dit Jésus. « Utilise tes expériences pour aider les autres avec sagesse et avec les yeux ouverts. Aide ceux qui ne peuvent vraiment pas s’aider. Conseille ceux qui sont enlisés dans leurs problèmes sur la façon de mieux se débrouiller afin de s’en sortir. Instruis ceux qui voudraient s’impliquer dans l’œuvre, mais ne savent pas exactement comment, que ce soit dans l’Église ou dans la communauté, afin de briller de nouveau ! Je t’ai appelé pour être une lumière dans ce monde de ténèbres. Sois Mon ambassadeur dans l’œuvre que J’ai débutée. »

Vous rappelez-vous combien vous aimiez étudier la Bible ? On se levait même la nuit pour le faire ! Et avec quelle facilité nous pouvions prier ? Prier même pour qu’un stationnement se dégage tout près de l’endroit où nous allions ? Je ne sais pas pour vous, mais je le fais encore. Et ça marche ! Combien nous réagissions avec amour et compassion envers ceux qui souffraient ? Comme nous louions Dieu pour tout ce qu’Il nous donnait ? Et avec quel entrain nous chantions en travaillant ? Jésus dit de recommencer à faire cela !

Au verset 6, Jésus dit quelque chose d’un peu étrange : « Toutefois tu as ceci, c’est que tu hais les actions des Nicolaïtes, lesquelles je hais aussi. » Mais pourquoi n’a-t-Il pas mentionné ceci alors qu’Il les félicitait au début ? Pourquoi ici ? Simplement pour donner à ces Éphésiens un point de départ, c’est-à-dire, un endroit où commencer dans le processus de retrouver leur premier amour. Il y a beaucoup de controverse sur ces Nicolaïtes. Jésus en parle aussi dans Sa lettre à Pergame où nous allons ultérieurement élaborer davantage à leur sujet. Mais Jésus dit aux Éphésiens de continuer dans cette direction et à s’opposer à leurs œuvres, ce qui indique que leur passion n’était pas toute disparue. Il leur restait encore ceci de leur premier amour : ils détestaient les pratiques de ces Nicolaïtes.

Les Nicolaïtes étaient des adeptes des doctrines de Balaam, dans l’Ancien Testament, si vous vous rappelez. Et quelques-uns de ces adeptes se sont infiltrés dans l’Église d’Éphèse. Ils enseignaient aux chrétiens (lisez attentivement ceci) qu’ayant été libérés du péché par la grâce, ils pouvaient présentement se permettre de pratiquer l’immoralité comme les païens, sans pour autant craindre d’en subir les conséquences ! Allons voir dans Jude, verset 4. Jude adresse sa lettre à tous ceux qui sont appelés, autant à Éphèse qu’ailleurs ; donc, ce verset s’applique à Éphèse aussi. On peut y lire : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Paul a aussi dit, en regard de cette fausse doctrine de permissivité : « Que dirons-nous donc ? demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? A Dieu ne plaise ! Car nous qui sommes morts au péché, comment y vivrons-nous encore ? » (Romains 6:1-2).

Ces gens disaient aux Éphésiens que la vérité les avait libérés du péché. On pouvait alors être un bon chrétien tout en continuant les pratiques sexuelles du monde. Misère ! On se croirait quasiment en l’an 2008 ! Surtout avec ce qu’on nous sert sur la grâce par nos Nicolaïtes modernes. Combien de fois ai-je entendu : « Sous la grâce, impossible de pécher ». Et ceux à Éphèse qui s’opposaient à leur doctrine étaient considérés comme des prudes animés d’une fausse piété. Ces gens prétendaient jouir d’un statut spécial avec Dieu qui leur permettait d’agir ainsi. Ah oui ? Montrez-moi ce statut spécial dans votre Bible, s’il vous plaît ? Je vous mets l’eau à la bouche. Attendez dans la lettre à Pergame pour voir ce que ces gens à statut spécial faisaient…

Mais Jésus leur dit : « Retenez cette haine contre de telles pratiques. Voici ce qui vous reste de votre premier amour, nourrissez cet haine de leurs œuvres parce que je les hais aussi. Continuez à tenir ces pratiques abominables en aversion, mais recommencez surtout à pratiquer vos bonnes œuvres du début aussi. Gardez précieusement l’Évangile que Je vous ai offert alors que j’étais encore parmi vous et fuyez ces hommes qui s’élèveront parmi vous et qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux.. »

Dans Apocalypse 2 :7, Jésus fait un dernier appel à l’Église, mais qui contient aussi une promesse : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » Sommes-nous prêts à ouvrir volontairement notre esprit pour accepter d’écouter ces paroles de Christ ? Sommes-nous prêts à mettre en pratique ce que nous venons de lire, et de vaincre avec Lui ? À ceux-là, Jésus dit : « À celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu. » Cet arbre de vie était dans le jardin d’Éden, au début. Adam et Ève étaient libres d’en manger avant de pécher. Néanmoins, suite à leur péché, Dieu n’a pas arraché cet arbre. Il a mis des chérubins puissants pour le garder. Mais Adam et Ève ont été chassés du Jardin, pour les empêcher de revenir et d’en manger. Cet arbre revient encore à la fin de ce livre. Là, nous voyons des cieux nouveaux et une nouvelle terre et, au milieu de la ville, l’arbre de vie. Notre Seigneur est Lui-même cet arbre de vie ! « Je suis la vie, » a-t-Il déclaré, dans Jean 11:25. Cet arbre est donc le symbole de Jésus, le SEUL par qui l’immortalité est disponible.

Si nous pensons souvent à Lui, nous puiserons notre force en Lui. C’est une force qu’Il nous donne volontiers et qui nous aidera à affronter le stress et les assauts de chaque jour. Mangeons librement de cet arbre de vie. Écoutons ce que Jésus a à nous dire. Soyons prêts à agir. Nous verrons fleurir notre vie spirituelle et nous aurons plus de facilité à passer au travers de nos épreuves. L’arbre de vie fera cela pour nous. Soyons toujours en communion avec Jésus, notre Christ ressuscité qui veille sur nous.

Posons-nous souvent ces questions : « Est-ce que j’aime encore Jésus ? Est-ce que mon amour pour Lui s’en va en grandissant comme jamais auparavant ? » Si oui, nous comprendrons qu’il y a quelque chose de vraiment particulier dans ce nom de Jésus, un nom synonyme de douceur : Christ, Maître, Sauveur. C’est comme l’arôme exquise d’une fleur après la pluie. Les rois et les royaumes passeront, vous savez, mais il y a quelque chose d’extraordinaire dans ce nom de Jésus qui demeure toujours comme un doux parfum dans nos cœurs, chaque fois que nous nous approchons de Lui.

Que les cieux et la terre louent Son nom !