Combien d’habitants de Gaza ont été assassinés par Biden et Bibi ? Trente mille ? Plutôt deux cent mille !

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

14 mars 2024

Un jour, les historiens condamneront en langage plein de rancœur la façon par laquelle le gouvernement américain a pardonné, a facilité et s’est uni à Israël dans son massacre inhumain et génocidaire de la population civile innocente de Gaza. Et un jour prochain, le Juge de l’Univers condamnera Biden et Bibi à joindre les meurtriers de masse de l’histoire dans les profondeurs du sépulcre.

Qu’est-ce que Jésus a dit ? « Il lui vaudrait mieux qu’on lui mît une pierre de meule autour de son cou, et qu’il fût jeté dans la mer, que de scandaliser un seul de ces petits » (Luc 17:2).

Ces membres du Congrès et ces sénateurs américains qui ont fourni l’argent, les jets, les missiles et les bombes à Israël pour que celui-ci puisse exécuter ses actes meurtriers d’agression contre d’innocentes femmes, des enfants et des bébés auront leur propre pierre de meule. Comptez là-dessus !!

Les médias et les porte-paroles gouvernementaux persistent à régurgiter que le nombre de Palestiniens tués par Israël tourne autour de 30 000. Faites preuve de gros bon sens. Ce chiffre n’est qu’une fraction des gens qui ont été tués à Gaza. Pensez plutôt à 200 000 morts et vous serez plus près de la vérité.

Ralph Nader a écrit avec finesse :

Depuis que le Hamas a fait un raid contre la barrière de sécurité multi-gradée israélienne, le 7 octobre 2023, (un écroulement inexplicable des capacités défensives d’Israël), 2,3 millions Palestiniens sans aucune défense dans le minuscule enclave surpeuplé de Gaza ont reçu 60 000 bombes et missiles en plus du pilonnage incessant de tanks et de tireurs d’élite.

Le régime d’extrême droite de Netanyahu a renforcé son siège en déclarant, selon ses propres mots génocidaires, qu’il n’y aurait « pas de nourriture, pas d’eau, pas d’électricité, pas de combustible, pas de médicament. »

Le bombardement continu a détruit des édifices à appartements, des supermarchés, des camps de réfugiés, des hôpitaux, des cliniques, des ambulances, des boulangeries, des écoles, des mosquées, des églises, des routes, des réseaux électriques, des conduites d’eau essentielles – à peu près tout.

La machine de guerre israélienne, équipée par les Américains, a même déraciné des champs d’agriculture, y compris des milliers d’oliviers sur une ferme ; passé de nombreux cimetières au bulldozer ; bombardé des civils qui s’enfuyaient sous les ordres israéliens, et tout cela en faisant aussi obstruction aux camions apportant de l’aide humanitaire en provenance d’Égypte.

Vu qu’il n’y a pratiquement plus de soins de santé, pas de médicaments et que les maladies infectieuses se répandent particulièrement chez les nouveau-nés, les enfants, les infirmes et les vieillards, comment peut-on croire que les fatalités ne s’élèvent pas à plus de 30 000 ? Avec plus de 5 000 bébés qui naissent chaque mois dans les décombres, leurs mères étant blessées et sans nourriture, sans soins de santé, sans médicaments et sans eau propre pour chacun de leurs enfants, cela justifie le sévère scepticisme envers le compte officiel du Ministère de la Santé du Hamas.

Le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Hamas, qu’il aide depuis des années, partagent un intérêt commun à tenir au plus bas le taux de mortalité et de blessures. Mais pour des raisons différentes. Le Hamas garde les chiffres bas pour amenuiser les accusations de son propre peuple de ne pas le protéger et ne pas construire des abris. Le Hamas sous-estime grossièrement les crimes de guerre sauvages d’une superpuissance israélienne vengeresse occupant le territoire avec le plein soutien inconditionnel de la superpuissance militaire américaine.

Le Ministère de la Santé est intentionnellement conservateur, disant que son taux de mortalité lui vient de rapports concernant uniquement les décès identifiés par les hôpitaux et les morgues. Mais à mesure que les semaines s’étirent en mois, les hôpitaux et les morgues foudroyés et handicapés n’arrivent plus à suivre les corps ou ne peuvent tenir le compte de ceux qui gisent sur le bord des rues, dans les ruelles et dans les décombres d’édifices. Le Ministère de la Santé demeure pourtant conservateur et le compte « officiel » de l’escalade des pertes et des blessures civiles continue d’être rapporté sans critique par les amis et les ennemis de ce terrorisme dévastateur de l’état israélien.

Il fut particulièrement étonnant de voir les groupes et les rédacteurs les plus progressistes utiliser journellement les mêmes chiffres du Ministère de la Santé du Hamas que les gouvernements et les groupes extérieurs soutenant la guerre à sens unique à Gaza. Tout cela en dépit des prédictions d’une catastrophe humaine dans la Bande de Gaza, chaque jour depuis le 7 octobre 2023, par des branches des Nations Unies, d’autres agences d’aide internationale assaillies sur le terrain, des comptes-rendus de témoins visuels chez le personnel médical, et de nombreux groupes israéliens pour les droits humanitaires et de braves journalistes locaux dans cette bande d’une dimension géographique comparable à Philadelphie. (L’entrée à Gaza des reporters et les journalistes occidentaux et israéliens non-guidés n’est pas permise par le gouvernement israélien.) (Voyez la lettre ouverte, intitulée Arrêtez la catastrophe humanitaire, au Président Joe Biden, le 13 décembre 2023, par seize groupes israéliens des droits humanitaires, qui est aussi apparue en entrefilet dans The New York Times.)

Vint ensuite, le 29 décembre 2023, un article d’opinion dans The Gardian de la présidente de la santé publique mondiale de l’Université d’Édinbourg, Devi Sridhar. Elle a prédit un demi-million de morts en 2024 si les conditions ne changent pas.

Tharoor cite Jan Egeland, chef du Conseil des Réfugiés de Norvège : « Nous devons être clairs : des civils à Gaza tombent malades de faim et de soif à cause des restrictions d’Israël à l’entrée » et « les provisions de sauvetage sont intentionnellement bloquées, et les femmes et les enfants en paient le prix. »

Martin Griffiths, principal fonctionnaire humanitaire des Nations Unies, a dit : « La vie est drainée de Gaza à une vitesse terrifiante. »

Le Secrétaire-général des Nations Unies, António Guterres, selon le Post, avertit qu’un « nombre inconnu de gens – que l’on croit s’élever à des dizaines de milliers – repose sous les décombres des buildings abattus par les frappes israéliennes. »

Volker Turk, haut-commissaire des droits humains aux Nations Unies, a dit : « Tous les gens de Gaza risquent une famine imminente. Ils boivent presque tous de l’eau salé et contaminée. Les soins de santé à travers le territoire fonctionnent à peine, » et « Imaginez seulement ce que cela veut dire pour les blessés et ceux qui souffrent d’éruption de maladies contagieuses… On croit qu’un grand nombre souffre déjà de la faim. »

L’UNICEF, le Comité de Secours International, le Croissant Rouge Palestinien et Médecins Sans Frontières disent tous que les mêmes conditions se détériorent rapidement.

Et pourtant, voyez ceci, dans cet article, le Post s’accroche encore au « plus de 30 000 personnes à Gaza ont été tuées depuis le début de la guerre incessante. »

Tout comme les mass-médias, beaucoup de gouvernements, même les médias indépendants et les critiques de la guerre s’attendent qu’entre 98 % et 99 % de la population entière de Gaza ait survécu – bien que de plus en plus de Palestiniens malades et blessés soient en train de mourir. C’est fatalement improbable.

Des comptes-rendus des gens sur le terrain, des vidéos et des photos de crises mortelles successives, plus la mortalité résultant du blocage et de la destruction de nécessités vitales, une évaluation plus probable, selon mon estimation, serait qu’au moins 200 000 Palestiniens auraient péri jusqu’à date et le nombre augmente à chaque heure.

Pensez-y. 200 000 innocentes femmes, des enfants, des bébés assassinés par Israël et l’Amérique en seulement cinq mois. Et la fin n’est pas en vue.

La culpabilité de ce barbarisme repose devant plusieurs portes :

  1. Le boucher bigot et assoiffé de sang Benjamin Netanyahu (Bibi) et ses camarades antichrist du Parti Likoud israélien.
  2. Le criminel-en-chef sans âme et démentiel de l’Amérique, Joe Biden.
  3. Tous les politiciens de la Colline du Capitole des deux partis qui ont fourni l’argent, les jets, les munitions, les missiles et les bombes au gouvernement israélien.
  4. Les leaders du monde arabe, qui sont cyniquement restés à ne rien faire de manière apathique et ont refusé de venir en aide aux Palestiniens.
  5. La grande portion des citoyens américains qui se sont fait laver le cerveau par soixante-quinze ans de propagande sur la victimisation d’Israël, et qui croient faussement qu’Israël est une « démocratie » et un « ami » des États-Unis, et qui, par conséquent, soutiennent aveuglément Israël, malgré que ce soit un état sioniste démoniaque et meurtrier.
  6. Les pasteurs et les chrétiens évangéliques. Voilà les VRAIS coupables responsables du nettoyage ethnique et du génocide meurtrier d’Israël en Palestine.

L’adhésion aux notes d’inspiration sioniste de la Bible de Références Scofield, au tournant du 20e siècle, par les collèges, les séminaires et les universités évangéliques a inondé les chrétiens et les églises évangéliques du 20e siècle (et maintenant du 21e siècle) des doctrines antichristes –particulièrement les doctrines prophétiques – du « sionisme chrétien ».

Quelques 80 % des églises évangéliques d’Amérique, leurs écoles, leurs émissions radiophoniques et télévisées, leurs livres et leur littérature promeuvent cette théologie démoniaque. Il en résulte que l’opinion publique au sein de pratiquement toutes les institutions américaines a été poussée à accepter cette doctrine diabolique. Cela fait qu’Israël peut tuer 200 000 innocentes femmes, des enfants et des bébés (dont beaucoup sont des Palestiniens chrétiens) et le peuple américain dans son ensemble – particulièrement les évangéliques – n’en sont absolument pas émus, et même jubilent.

Pendant ce temps-là, des milliers d’Israéliens risquent eux-mêmes leur vie, leurs membres ou leur liberté en protestant au sujet du génocide de Bibi contre le peuple de Gaza.

D’après la Ligue Anti-Diffamation, groupement pro-Israël avec mission déclarée de combattre l’antisémitisme et autres formes de racisme aux États-Unis, Sionisme signifie supporter un état juif établi pour la protection des Juifs du monde entier.

Toutefois, beaucoup d’antisionistes [israéliens] comme Maya et les gens avec qui elle travaille considèrent le sionisme comme un mouvement suprématiste juif qui a nettoyé ethniquement la plus grande partie de la Palestine historique et fait systématiquement de la discrimination contre les Palestiniens qui demeurent, soit comme citoyens d’Israël, soit comme résidents des territoires occupés.

Mais depuis l’attaque mortelle du Hamas sur des civils israéliens et des avant-postes militaires, le 7 octobre, dans laquelle 1 139 personnes ont été tuées et près de 250 ont été retenues captives, les antisionistes israéliens ont été accusés de trahison pour avoir parlé des droits humanitaires des Palestiniens.

Beaucoup de gens ont demandé un cessez-le-feu permanent à Gaza pour mettre un frein à ce qu’ils voient comme une punition collective et un génocide du peuple palestinien.

Depuis le 7 octobre, les antisionistes israéliens disent vivre dans un environnement politique et social hostile. Bon nombre d’entre eux affirment que la police a sévit avec violence contre les protestataires anti-guerres, alors que d’autres ont reçu des menaces de la part d’Israéliens de l’extrême droite.

Roee, qui, comme Maya, n’a pas donné son nom de famille par crainte de représailles de la part de la société et des autorités israéliennes, est aussi un activiste juif israélien. En octobre de l’année dernière, il assistait à la petite démonstration de deux douzaines de personnes quelques jours après qu’Israël eut commencé à bombarder Gaza. Les démonstrateurs demandaient au Hamas de libérer tous les captifs israéliens et à Israël d’arrêter la guerre.

« La police nous a tous repoussés violemment en dedans de deux minutes, »  a dit Roee, 28 ans, à Al-Jazeera dans un café de l’ouest de Jérusalem.

Quelques semaines plus tard, Roee et son amie Noa, qui ne veut pas non plus que son nom de famille soit révélé, assistaient à une autre démonstration silencieuse en dehors d’un poste de police à Jérusalem. Ils avaient mis des rubans adhésifs sur leur bouche pour dénoncer les arrestations considérables de citoyens palestiniens d’Israël qui avaient aussi demandé la fin de la guerre contre Gaza.

Mais encore là, les policiers chassèrent les protestataires israéliens et les frappèrent à coups de matraques.

« Je pense qu’il est clair que la police nous a reconnus. Peu importe les signes que nous portons. Ils nous connaissent. Ils savent que nous sommes gauchistes et que nous sommes des “traîtres” ou quelque soit d’autre qu’ils nous qualifient, » dit Noa à Al-Jazeera.

Beaucoup d’activistes anti-guerres israéliens ont également été diffamés et « doxxés » – terme donné aux gens dont l’identité et l’adresse sont révélés sur les médias sociaux par ceux qui espèrent les intimer au silence.

Bien qu’on exige de la plupart des Israéliens qu’ils s’engagent dans l’armée après l’école secondaire, les activistes anti-guerres ont refusé de prendre part à l’occupation continue de leur pays en Cisjordanie où les raids et les arrestations se sont intensifiés depuis octobre, ou à la guerre à Gaza. Deux jeunes Israéliens qui ont publiquement refusé de se joindre à l’armée purgent actuellement de courtes sentences dans une prison militaire.

Einat Gerlitz, non-sioniste membre de Mesarvot, organisation sans but lucratif fournissant du support social et légal aux objecteurs de conscience israéliens, dit qu’il y a plus de gens ont refusé le service militaire depuis le commencement de la guerre à Gaza, mais que ce n’est pas tout le monde qui le dit ouvertement.

« L’armée ne divulgue pas les chiffres … parce qu’il est dans l’intérêt de l’armée de s’assurer que [le refus du service militaire] soit un sujet dont on ne parle pas dans la sphère publique. Le gouvernement et l’armée travaillent très fort pour glorifier le service militaire ; ils veulent donc que les objecteurs de conscience attirent le moins d’attention possible, » dit la jeune femme de 20 ans.

Même si elle est elle-même heureuse d’avoir rendu public son point de vue – elle a passé 87 jours en prison en 2022 pour avoir refusé de servir dans l’armée israélienne (FDI) – elle ajoute que de nombreux autres n’ont rien rendu public par crainte des réactions sociales ou de représailles.

(Source)

Je peux répondre de la manière que les Israéliens pro-paix sont battus, emprisonnés ou pire par la police militaire israélienne, car il y a des chrétiens israéliens (et des chrétiens palestiniens) qui regardent mes messages en ligne et m’écrivent régulièrement au sujet des persécutions qu’ils endurent de la part de l’armée israélienne à cause de leurs croyances chrétiennes.

Les évangéliques pro-Israël d’Amérique devraient retirer le Livre des Actes de leur Bible, parce qu’ils soutiennent les descendants antichrists des Pharisiens et des Juifs du 1er siècle en persécutant, en battant, en emprisonnant et en assassinant nos frères et nos sœurs chrétiens en Palestine de la même façon que leurs ancêtres antichrists persécutaient, battaient, emprisonnaient et assassinaient nos aïeux chrétiens du 1er siècle, dans le Livre des Actes.

Et, le temps que vous avez pris pour lire cet article, d’autres douzaines de femmes, d’enfants et de bébés palestiniens ont été assassinés par le gouvernement sioniste israélien de concert avec notre gouvernement sioniste américain.

200 000 et le compte augmente.




« Nous sommes tous des Palestiniens, maintenant »

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

11 mars 2021

Au cours de la dernière année, le narratif falsifié du Covid a confiné des milliards de gens et fait perdre des millions d’emplois partout dans le monde. Bill Gates et son malicieux petit lèche-bottes Anthony « Heil Hitler » Fauci, de même que le CDC et l’OMS, ont fermé des centaines de milliers d’entreprises, transformé des pasteurs et des églises en brebis idiotes et appauvri des millions de gens. Et comme je l’ai noté dans mon article de la semaine dernière, le narratif falsifié du Covid a résulté en la mort de 10 000 enfants africains par mois.

En aparté, vous devriez regarder cette brève vidéo montrant Anthony « Heil Hitler » Fauci tentant d’instiller le même genre de confinement et de fermeture effrayants dix ans auparavant. Même scénario. Même tactiques. Même joueurs.

Regardez la vidéo ici.

Si Gates et Fauci y parviennent, les États-Unis et le reste du monde vont demeurer en mode confinement effrayant pendant encore au moins un an ou deux. S’ils pouvaient y arriver, leurs confinements dureraient indéfiniment.

Et si horrifiant les confinements Covid peuvent-ils avoir été pour tout le monde, nous devons prendre le temps de réfléchir au confinement de quatorze ans que deux millions de Palestiniens endurent aux mains de l’Israël sioniste – un confinement qui défie l’imagination et repousse les limites de l’humanité.

Je parle du peuple palestinien qui vit dans la plus grande prison à ciel ouverte du monde, dans la Bande de Gaza – une étroite bande de terre d’environ 40 kilomètres de long et 225 km carrés.

Voici l’histoire :

Même si le reste du monde peut se plaindre avec raison de la manière que les misérables confinements causés par le Covid ont affecté nos vies, ayez une pensée pour les deux millions de Palestiniens emprisonnés dans le blocus brutal et illégal d’Israël.

« Nous sommes tous des Palestiniens, maintenant », disent certaines personnes, alors que les peuples autour du monde sont sous le confinement du Covid-19 et sans emploi. Bien que la référence soit pertinente, les Palestiniens de Gaza sont sous le confinement le plus sévère du monde depuis quatorze ans.

À mesure que file 2021, il devient sans cesse plus clair que les confinements autour du monde affectent les gens de façon douloureuse et mortelle et ce bien au-delà des effets déjà terribles de revenus coupés et d’isolement.

Donc, imaginez ce genre de vie,qui ne s’étire pas sur une période de quelques semaines ou quelques mois, mais pendant toute l’année, année après année, sans en voir la fin, rendant l’existence invivable.

Et même s’il n’y a absolument aucune raison valable qu’Israël emprisonne deux millions de gens, cela continue, année après année, en violation des obligations d’Israël sous la loi internationale, comme le note l’Agence des Nations Unies sur le Travail Humanitaire pour les Réfugiés en Palestine (UNRWA).

Les coupures d’électricité, les pénuries de gazoline et de gaz naturel, les dramatiques manques de nourriture, la croissance retardée des enfants, cinquante pourcents de chômage, et 96 % d’eau non potable, voilà la réalité de Gaza depuis des années.

Pensez à un hôpital fonctionnel avec des machines de dialyse, des unités de soin intensif qui marchent, etc. Et maintenant imaginez-le dont l’électricité est limitée ou coupée depuis quatorze ans, et après trois guerres. C’est Gaza.

Et chaque année, à cause des restrictions israéliennes sur l’importation, Gaza possède moins d’un mois de réserves de médicaments essentiels (48 % en 2019, 42 % en janvier 2021). En décembre 2019, par exemple, 58 % des médicaments de chimiothérapie et 41 % des médicaments de dialyse de rein étaient en rupture de stock.

Le confinement de Gaza a fait un grand nombre de chômeurs, incapables de voyager, et a empêché les diplômés d’université, ayant des bourses d’étude pour l’extérieur, de compléter leurs études.

Des choses dangereuses comme des couches, des souliers, du papier A4, du bétail, des semences, des réfrigérateurs, des machines à laver, du tissu, des ampoules électriques, des instruments de musique, des crayons, des vêtements… et plus encore, ont été explicitement interdites d’entrer.

Israël a également mis les Palestiniens « à la diète » en incendiant ou en kidnappant les fermiers et les pêcheurs, en démolissant les puits et les citernes, en détruisant ou en volant les bateaux de pêche, en incendiant ou en répandant des produits chimiques sur les fermes.

Pendant mon séjour à Gaza, j’ai documenté les tirs en direct des mitraillettes des tireurs d’élite israéliens, me trouvant régulièrement moi-même sous le feu des tirs, et ce parfois sur de longues périodes.

Les soldats israéliens visaient-ils des « terroristes » ? Non, il y avait des fermiers et des familles, y compris des vieillards et des femmes. Aucun ne posait de menace pour Israël.

Les soldats israéliens prenaient aussi pour cible des travailleurs et des enfants qui ramassaient des décombres et du métal dans les maisons bombardées ou démolies, les transportant habituellement sur des charrettes tirées par des ânes, vers des endroits où on pouvait les vendre pour réutilisation dans la construction.

Lorsque je voyageais du centre ou du sud de Gaza sur la route côtière, le taxi partagé dans lequel j’étais passait à travers Wadi Gaza, une petite vallée qui était parfois submergée par l’odeur fétide de plus de 90 millions de litres d’eaux usées non traitées ou partiellement traitées qui était quotidiennement drainées vers la mer.

Parce que Gaza ne peut pas traiter ses eaux usées, et qu’il ne lui est pas permis d’importer le matériel requis pour entretenir ou améliorer ses citernes de retenue des eaux usées, il ne reste comme solution que de les envoyer dans la mer. Sinon, les bassins de retenue des eaux usées débordent sur les régions résidentielles.

Protestant contre le confinement de Gaza, la « Grande Marche du Retour » de mars 2018 à la fin de 2019 a vu 214 Palestiniens tués par Israël, incluant 46 enfants, et il y eut 36 100 blessés, y compris près de 8 800 enfants, selon les Nations Unies.

Imaginez les gros titres si cela s’était produit en Russie ou en Syrie.

Ceux qui sont confinés par le Covid-19 ne vivent qu’une petite fraction de ce que les Palestiniens de Gaza endurent depuis si longtemps. J’espère qu’en fin de compte plus de gens puissent être émus et exigent qu’Israël mette fin à ce confinement de quatorze ans de Gaza.

Les personnes qui ont lu le livre monumental de l’historien israélien renommé Ilian Pappe, The EthnicCleansing of Palestine, savent que le traitement barbare fait aux habitants de Gaza par le gouvernement israélien n’est que la continuité du barbarisme qui est commis sans arrêt contre le peuple palestinien depuis 70 ans.

Mais ce barbarisme, ce génocide et, oserai-je dire, cet holocauste (Israël a assassiné plus de cinq millions de Palestiniens innocents depuis décembre 1947, ce qui, dans mon livre à moi, le qualifie d’holocauste) perpétré contre le peuple palestinien par l’Israël sioniste ne veut absolument rien dire pour la vaste majorité des chrétiens évangéliques d’Amérique. Les évangéliques sont ensorcelés par un esprit démoniaque de séduction portant le nom de sionisme chrétien, alias le dispensationnalisme de Scofield.

L’intensité de cet enchantement maléfique sous lequel les évangéliques sont tombés est si hypnotisant qu’ils ne se soucient même pas qu’un grand nombre des Palestiniens qui sont tués, mutilés, torturés, battus, affamés et emprisonnés soient des frères et des sœurs en Christ – des camarades chrétiens !

J’entends des pasteurs évangéliques dire que la raison pour laquelle ils se soumettent au masque obligatoire, c’est parcompassion pour leurs camarades humains.

S’IL VOUS PLAÎT !

Où est leur compassion pour leurs propres frères et sœurs chrétiens en Palestine qui vivent une persécution abjecte aux mains du gouvernement païen sioniste chaque jour de leur vie ? Où est leur compassion pour les enfants et les adolescents chrétiens palestiniens que les soldats israéliens prennent régulièrement comme cible pour se pratiquer ? Où est leur compassion pour les femmes et les filles chrétiennes palestiniennes qui se font violer et battre – et dont les avortons sont massacrés – par les soldats israéliens ? Où est leur compassion pour les jeunes hommes chrétiens palestiniens qui sont torturés, emprisonnés, mis dans des camps de travaux forcés et assassinés par les soldats israéliens ? Où est leur compassion pour les familles chrétiennes palestiniennes qui ont vu leurs maisons brûler et bulldozer, leur terre volée (terre sur laquelle ils vivent depuis des centaines d’années) et leurs moyens de subsistance détruits par les soldats israéliens ?

Ces pasteurs américains qui se soumettent volontiers à l’obligation du masque et du confinement de l’antichrist ne démontrent pas de compassion chrétienne ; ils démontrent une couardise crasse.

Bien qu’il y ait de nombreuses personnes chrétiennes sincères qui soient victimes des fausses doctrines du sionisme chrétien (j’en fus moi-même victime jadis), il n’y a aucun doute que l’homme qui a été employé par les forces du mal pour laver le cerveau des évangéliques d’Amérique avec les doctrines démoniaques du sionisme chrétien, C. I. Scofield, était lui-même un escroc, un filou, un voleur, un abuseur d’enfant, un déserteur de femme, un criminel coupable et un homme totalement frauduleux (faites vos recherches).

Ce n’est pas une coïncidence si les mêmes évangéliques qui ont succombé à Scofield succombent également à Trump. Les deux hommes avaient le même caractère dépravé, et les deux hommes étaient des pantins des sionistes. Plusieurs suggèrent même que le réel Président lors des quatre dernières années a été l’hyper sioniste Jared Kushner [un Juif], le beau-fils de Trump. Ces personnes sous-entendent que Trump n’était simplement que le petit laquais de Kushner. C’est certainement possible, étant donné le compte-rendu ultra sioniste de Trump quand il était en poste.

Et avec ceci en tête, on peut également spéculer que le vrai Président actuel n’est pas Joe Biden, mais Kamala Harris, la méga-sioniste – avec son mari sioniste Douglas Emhoff qui est maintenant aussi à la Maison Blanche.

Pour les chrétiens qui sont assez honnêtes pour désirer la vérité de la Parole de Dieu au sujet d’Israël, j’ai une série de 29 messages en trois sets sur DVD expliquant la vérité fondamentale regardant Israël– passé et présent. Cette série de trois sets est intitulée The Israel Package. Comprendre les vérités mises de l’avant dans cette série de messages est absolument essentiel pour saisir la vérité des prophéties bibliques.

La plupart des évangéliques ont été dupés à croire qu’Israël est enveloppé dans la prophétie et que la prophétie est enveloppée dans Israël. C’est une erreur monumentale. Voilà pourquoi je dis que, pour comprendre la prophétie, on doit d’abord comprendre les vérités expliquées dans cette série de messages.

Commandez les trois sets de The Israel Package en cliquant ici.

En outre, je viens de lancer un bref mais crucial message intitulé God’s Divorce FromIsrael maintenant disponible sur DVD.

Ce message explique la vérité biblique que Dieu Yahvé a officiellement (au tribunal céleste) divorcé de Son épouse de l’Ancien Testament : la nation d’Israël. De plus, Il a pris une NOUVELLE épouse : l’Église du Nouveau Testament. La destruction de Jérusalem, en l’an 70 apr. J.-C., fut l’acte final de divorce d’avec Israël.

Par conséquent, aux yeux de Dieu, l’amour obsessionnel que les évangéliques éprouvent envers le faux état moderne d’Israël n’est rien de plus que de l’adultère spirituel et de l’idolâtrie.

Commandez le message sur DVD God’s Divorce FromIsrael en cliquant ici.

Comme je l’ai souligné dans l’article de la semaine dernière, Israël est le laboratoire de tout ce qu’il y a de tyrannique. Israël est un laboratoire pour les confinements Covid et les vaccins expérimentaux. Israël est un laboratoire pour l’état policier militaire. Et Israël est un laboratoire pour les grandes prisons à ciel ouvert.

En d’autres mots, Israël est le terrain d’essais et d’expérimentation pour les actions tyranniques qui seront prises aux États-Unis – ce qui a déjà commencé, d’ailleurs. Et personne sur terre n’a autant souffert comme cobayes humains que le peuple palestinien en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.

Le narratif falsifié du Covid imposé au peuple américain cette dernière année montre que les totalitaires sont prêts à sortir les expériences tyranniques du laboratoire (Israël) et à les répandre dans tout l’Occident – spécialement aux États-Unis.

En vérité, « nous sommes tous maintenant des Palestiniens ».

Et ce qui est répugnant, c’est que les mêmes chrétiens évangéliques qui tournent un œil aveugle vers la tyrannie continuelle d’Israël contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie tournent aussi un œil aveugle vers la tyrannie du Covid contre leurs propres concitoyens ici, en Amérique.

C’est tout sauf de la compassion.