D.380 – Choses bonnes à savoir

 

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur. » Malgré que ce livre soit bien connu pour son utilisation du mot « amour », des mots variés comme « sachez », « percevez » et « voici » sont également utilisés aussi souvent. Plusieurs de ces mots sont associés à Christ et Son salut. Dans 1 Jean 3:5, nous voyons : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui. » Et dans 1 Jean 3:14 nous lisons : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. »

C’est ainsi que nous percevons que nous aimons Dieu parce que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Cette connaissance nous apporte un grand réconfort ainsi qu’une grande assurance. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce » (1 Jean 5:13-14). Cette information devrait nous amener dans une vie de soumission dans Son service. « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:5-6).

Pareillement, dans 1 Jean 3:24, nous apprenons que : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. » Également, dans 1 Jean 4:13-14 : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. » Ceci nous donne confiance et beaucoup d’assurance dans nos prières et dans nos demandes. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

La culmination d’une vie marquée par le salut, l’assurance, l’encouragement et la victoire fera en sorte que nous allons être avec Lui et nous allons Lui ressembler. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Armé maintenant de toute cette connaissance, il devient de plus en plus facile d’apprendre à être content dans tout ce que nous accomplissons dans notre vie.

De nos jours, dans notre société, l’expression « être content ou satisfait » ne manifeste pas assez la disposition de notre réjouissance. L’usage moderne du mot content donne à cette attitude une connotation très peu motivante. Dans la langue grecque, par contre, ce mot indique l’autosuffisance chez une personne. C’est précisément ce sens que le Saint-Esprit a choisi de donner à Paul quand il déclara : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13).

Autant dans les Écritures que dans la littérature grecque, le mot « content » énonce cette aptitude à vaincre en toute circonstance qui pourrait s’opposer au but qu’une personne se serait fixé, peu importe les difficultés. Le contexte du passage plus haut en est un exemple parfait. Dans sa mission d’évangélisation, Paul avait sûrement connu la faim et l’abondance. Il savait aussi ce que c’était d’être une célébrité ou d’être dans l’obscurité. Il y avait des circonstances où il possédait au-delà des ressources jugées nécessaires pour accomplir la mission à laquelle Dieu l’avait appelé. Par contre, il vivait parfois la disette dans son œuvre, car ses ressources étaient plutôt minces. Mais peu importe la situation dans laquelle il se trouvait, Paul avait appris à être autosuffisant.

Un problème commun aux chrétiens, c’est qu’ils recherchent trop souvent uniquement la solution physique dans les circonstances difficiles, n’ayant pas encore appris à placer leur foi au bon endroit. Paul admet que, dans son propre cheminement, l’humilité prime aux yeux de Dieu : « De peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:7). Paul était aux prises avec un démon qui essayait continuellement de le souffleter par des égarements afin de le harceler dans sa mission d’évangélisation. C’était un envoyé du « prince de la puissance de l’air », cet esprit qui agit également dans les fils de la rébellion. Paul n’était pas à l’aise dans ce tourment, alors il demandait à Dieu d’intervenir afin qu’il puisse mieux Le servir.

Paul nous dit : « Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer. Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:8-9). C’est ainsi que Paul avait compris que c’est dans l’humilité que le véritable serviteur de Dieu est le plus efficace dans son travail. Les ressources de notre Dieu omnipotent doivent être continuellement suffisantes pour notre contentement. Alors : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Voilà quelle devrait être notre attitude en tout temps. L’autosuffisance chez le chrétien doit être à son comble : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:13). Dans sa lettre à Tite, Paul le salue ainsi : « À Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » En surface, ce verset 4 du livre de Tite, au chapitre 1, pourrait être considéré comme anodin, mais il fait partie d’une longue salutation contenant des bijoux qui méritent d’être étudiés. Regardons ensemble la façon que Paul lui adresse la parole dans Tite 1:1-3 : « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promis avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur. »

Tite était un très fidèle compagnon de Paul et l’avait accompagné dans plusieurs de ses voyages. Vers la fin de sa vie, Paul demande à Tite de continuer l’œuvre qu’il avait débutée à Crète, une île bien connue pour son état moral déplorable. Paul était probablement impliqué dans la conversion de Tite puisqu’il l’appelle « mon vrai fils dans notre commune foi ». Le lien de foi commune leur donnait un but réciproque qui demeure sans doute le même partagé avec tout véritable chrétien aujourd’hui. Paul le salue avec grâce, miséricorde et paix. La grâce est une manifestation de l’amour de Dieu envers le rebelle non méritant, ayant comme résultat le pardon et plusieurs bénédictions. Simplement parce « qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:24).

La miséricorde est le comportement de Dieu envers ceux qui sont dans la détresse. Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » La paix est le résultat direct de la restauration de l’harmonie entre Dieu et la personne qui a reçu le pardon. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1). Cette triple bénédiction nous vient de la part de  Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur ! Quel réconfort de pouvoir reconnaître et le Père et le Fils impliqué dans tous les aspects de notre salut ! Mais ce n’est que le début de la mission du chrétien. Ensuite, Jésus nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Ces paroles incomparables de Jésus furent prononcées à l’intention de Ses disciples en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée, peu avant Son Ascension au ciel. Pendant les quarante jours suivant Sa résurrection, Jésus les avait rencontrés plusieurs fois afin de les instruire. Dans Jean 20:21, « Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. » Le véritable sens de Son instruction à Ses disciples était : « Durant votre vie dans ce monde, utilisez mes instructions pour préparer d’autres disciples pour Moi parmi toutes les nations où vous vous trouverez. » Quelle mission merveilleuse Il a confiée à ce tout petit groupe de convertis ! Un petit troupeau qui a propagé la vérité tout au long des siècles à ceux que Dieu appelait pour les donner à Christ, parce qu’ils avaient le cœur bien disposé à écouter la Parole de Dieu.

Mais juste au moment où Jésus devait monter au ciel vers Son Père, sur le Mont des Oliviers, Christ a fait de ce commandement une réelle prophétie. « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous, » leur dit Jésus, « et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Une telle prophétie était quasiment impossible à accomplir par un groupe si petit et sans instruction universitaire. Néanmoins, vingt siècles plus tard, un petit groupe de véritables convertis continue Son œuvre à témoigner un peu partout dans le monde, souvent persécuté, dénigré, insulté et parfois martyrisé.

Ils font leur travail sans tambour ni trompette, mais les instructions de Jésus sont propagées dans presque tous les pays du monde. Parce que Jésus a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30). Cette œuvre, qu’on pourrait qualifier d’humainement impossible, se poursuit pourtant depuis 2 000 ans par la puissance du Saint-Esprit qui vit dans ces convertis, les poussant à servir Dieu fidèlement en étant témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Cette puissance du Saint-Esprit devait se répandre perpétuellement dans le merveilleux Plan de Dieu qui appelle Son Élu et, quand l’individu accepte de suivre Dieu librement et volontairement, le Père le confie à Jésus qui nous dit : « et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

C’est ainsi que chaque disciple devenait un véritable ministre de Christ, pouvant baptiser les nouveaux disciples au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et Satan ne pouvait les ravir de Sa main. Trois manifestations extraordinaires du même Dieu unique, de trois façons distinctes et directement impliquées dans la rédemption, le cheminement et l’ultime glorification de chaque croyant. « Car par lui [Jésus] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:18).

Un jour, la Grande Mission sera complète et tous les disciples de chaque pays et de tous les âges seront rassemblés devant Dieu lorsque la Jérusalem céleste descendra du ciel pour demeurer toujours sur cette terre. « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Revenons cependant au travail que nous devons exécuter en attendant ce formidable moment mentionné plus haut. À partir du moment où nous avons compris la grande mission que Dieu nous a octroyée, Jésus Lui-même nous dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:15). Cependant, cette relation entre nous et Jésus va au-delà de l’amitié. Le jour de Sa résurrection, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre.

Mais Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant ; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché. Et ils lui dirent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu’on a enlevé mon Seigneur et je ne sais où on l’a mis. » Et ayant dit cela, elle se retourna et vit Jésus debout ; mais elle ne savait point que c’était Jésus. Dans Jean 20:16-17 : « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Il est intéressant de noter que, durant tout Son ministère, Jésus n’a, en aucun cas, appelé Ses disciples « frères ».

Néanmoins, après Sa résurrection les premières recommandations adressées à Marie furent d’aller vers Ses frères pour leur annoncer qu’Il montait vers Son Père afin que Son sacrifice soit agréé par Lui. Jusqu’à Sa mort, Jésus les appela de différentes manières comme « Mes petits enfants », dans Jean 13:33, et même « mes amis », dans Jean 15:15. Ses disciples avaient sûrement une place spéciale dans Son cœur. Depuis Sa résurrection : « Jésus est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18).

Dans 1 Corinthiens 15:20, nous lisons : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts », afin que Ses disciples et tous ceux qui croiraient en Lui fassent un jour partie de la Famille Divine. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu » (Romains 8:14). Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui (v. 17).

Ce grand honneur accordé aux convertis découle du fait que Dieu nous a connus d’avance. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (v. 29). Dans Hébreux 2:11, il est écrit : « Car tous, et celui [Dieu] qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul [Jésus] ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères. » Quel merveilleux poste Dieu nous réserve dans Sa Famille, Frères et Sœurs de Jésus !

Il y a des choses qui sont parfois plus difficiles à comprendre et à croire que d’autres dans les Saintes Écritures. Imaginez Christ, le Souverain Créateur de toute chose, le Juge offensé, qui déclara que le salaire du péché est la mort. Ensuite, Il a volontairement sacrifié Sa vie pour payer la rançon de tous nos péchés alors qu’Il n’avait jamais péché, et Jésus nous appelle maintenant Ses frères. Nous aimerions sûrement Le considérer comme un frère, mais sommes-nous vraiment Ses frères ? Si Jésus parlait à quelqu’un au sujet de Ses frères, serions-nous inclus ? Cela semble vraiment trop beau pour être vrai, mais Jésus insiste là-dessus. À Ses disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Nous sommes donc Ses amis par un choix bien pensé de Sa part, même s’Il connaît mieux notre nature que nous sommes prêts à l’admettre en nous-mêmes. Jésus nous a démontré Son amitié par le plus grand acte d’amour qui soit, quand Il a consenti à mourir volontairement à notre place pour nos péchés. Car : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis » (v. 13). En plus de cela, au verset 16, Jésus promet à Ses amis : « ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Son amour pour nous surpasse tout amour humain. Dans Jean 15:9-10, Jésus ajoute : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. »

Jésus nous a littéralement « ordonnés » en tant que Ses ministres afin de porter beaucoup de fruits pour Lui et que notre fruit soit permanent. Quelle est notre réaction face à cette ordination et à Son amitié ? N’oublions jamais qu’au verset 14, Jésus a dit : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Et Il nous commande quoi ? « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (v. 17). Pourrions-nous oser faire moins que cela ?

Le moins que nous puissions faire, c’est de mettre en pratique l’exhortation de Pierre qui dit : « Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:13-16). Avis à ceux qui, pour s’enrichir, prêchent ce que les gens brûlent du désir d’entendre, au lieu d’insister sur la Parole de Dieu.

Il est relativement facile, durant cette époque moderne, que les différentes activités sportives, les concerts rocks ainsi que les multiples manifestations de parades sur la révolte soient capables de stimuler les émotions des gens. Les émotions peuvent cependant être bonnes ou mauvaises, tout dépendant de la cause vers laquelle elles sont dirigées. Dans l’exhortation de Pierre, cet apôtre de Christ nous demande d’être stimulés par nos souvenirs des belles et précieuses promesses de Dieu. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

Aux versets 8 et 9, Pierre ajoute : « Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. » Néanmoins, au verset 15, Pierre dit : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. » Mais autre chose doit également motiver notre zèle, comme Paul le disait à Timothée : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:6-7). Chaque converti a reçu des dons de Dieu qui doivent être utilisés avec sagesse pour continuer l’œuvre de Christ.

Finalement, Pierre nous dit que la raison principale de ses deux épîtres était de stimuler les esprits purs par la voie du souvenir. Dans 2 Pierre 3:1-2, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. » Son but était de mettre les chrétiens en garde contre les déclarations des non croyants qui pourraient agir comme  démolisseurs de la foi de certains convertis dans les derniers jours.

Pierre continue : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:3-7).

Les élus des derniers jours devraient être prêts à répondre aux accusations des moqueurs. La meilleure façon d’y arriver, c’est par l’étude fréquente de la Bible afin d’avoir l’esprit plein des Écritures adéquates pour cela. Il est bon de mémoriser plusieurs versets si possible, afin d’avoir les arguments à portée de la main par la voie du souvenir quand c’est nécessaire. Ce contact continuel avec la Parole de Dieu saura motiver notre esprit et notre cœur pour le dialogue spirituel en tout temps. Soyons heureux et contents pour toute la connaissance que Dieu nous donne, avec l’assurance que Dieu sera toujours là pour nous inspirer à l’utiliser dans l’accomplissement de Son œuvre par nous. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’’il est, » nous dit 1 Jean 3:1-2. Que l’Esprit vous guide, chacun et chacune dans votre propre cheminement vers ce merveilleux Royaume que Christ viendra établir bientôt sur cette terre.




D.262 – Sa magnificence

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Par Joseph Sakala

Le roi David louange ainsi la magnificence de Dieu dans Psaume 138:2-8 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande. Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! »

La Parole de Dieu n’est pas plus grande que Dieu, mais elle est plus grande que toute autre parole, et c’est ce qui la rend magnifique. Le nom de Dieu symbolise tout ce qu’Il est et tout ce qu’Il fait, et mérite la louange suprême de toutes Ses créatures. En tant que convertis, nous connaissons Son nom, ce qu’Il est et ce qu’Il fait, au travers de Sa Parole. Le dévoilement complet de Son caractère incontestable, Ses manifestations d’amour et Sa miséricorde ne peuvent être discernés que par Sa Parole. Donc, Sa Parole nous fait connaître qui Dieu est. Et c’est ce que Jésus, la Parole de Dieu dans la chair, est venu faire. Alors, l’apôtre Jean déclare : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:11-14).

Alors, qui était Jésus ? Une deuxième personne dans une trinité ? Pas du tout ! Jésus était la personnification et la manifestation physique de la Parole de Dieu dans la chair humaine. Lorsque Jésus ouvrait la bouche pour instruire, c’est la Parole du Père que les gens entendaient. Regardons ensemble la réaction de Jésus, dans Jean 14:8-10, quand : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait Lui-même les œuvres que je fais. » Subséquemment, lorsque Jésus parlait, c’était réellement la Parole de Son Père que les gens entendaient. C’est ce que Jésus voulait expliquer à Philippe. « Nous ne sommes pas deux, nous sommes un. Le Père est en moi et moi je suis dans le Père. » Jésus était donc le porte Parole de Dieu, Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23).

Si nous croyons en Son nom, nous pouvons Le recevoir en nous en toute confiance par Sa Parole de Vérité. C’est par cette même Parole que nous recevons Sa miséricorde, Son pardon, Son amour et Sa grâce qu’Il nous a donnés gratuitement. Celui qui renie Son nom conteste Sa Parole et méprise la promesse de Son salut. Cet individu ne Lui dira jamais : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). Il n’acceptera en aucun cas la déclaration de Jésus à Son Père que : « Ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Et surtout pas que : « la Parole de Dieu est vivante, efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12).

Par contre, le véritable serviteur de Dieu accepte volontairement que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel » (Psaume 19:8-11). Et surtout que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Que le Seigneur nous fortifie, afin d’avoir un cœur et un esprit toujours disposés à adorer Dieu et Sa Parole, dans tout ce qu’Il nous dit, en croyant et en obéissant à Ses promesses et Ses commandements.

Il y aura toujours des moqueurs qui accuseront les chrétiens de mettre trop d’emphase sur la Bible. Dommage pour eux, car il est impossible de mettre trop d’emphase sur la Parole écrite de Dieu, car c’est par Elle que nous découvrons toute la magnificence de notre Créateur. Trop de prédicateurs se donnent des permissions avec la Parole de Dieu sans vraiment réaliser dans quelle galère ils s’embarquent pendant leur prédication. Dans leur poussée pour impressionner leur auditoire, nous les voyons ajouter des doctrines qui ne font aucunement partie de la Parole de Dieu. Il serait souhaitable que ces gens lisent les instructions de Jésus-Christ Lui-même, dans Apocalypse 22:18, lorsqu’Il déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. »

Cet avertissement sobre, à la toute fin de la Bible, nous indique clairement que les Saintes Écritures sont complètes. Toute transgression serait un péché grave par le pseudo prophète qui se présenterait comme ayant reçu de Dieu une révélation nouvelle. Cet avertissement s’applique également à la Bible entière et non seulement à l’Apocalypse. C’est l’évidence même, si nous prenons en considération la promesse de Jésus à Ses disciples, dans Jean 14:26, lorsque Christ leur a dit : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Toutes les instructions de Dieu à Sa famille divine sont déjà inscrites dans Sa Bible.

Et, dans Jean 16:13-15, Jésus ajouta : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à Moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Cette révélation spéciale de Jésus aux apôtres et aux prophètes du Nouveau Testament allait constituer le fondement de Son Église et complèterait la Parole écrite de Dieu lorsque le dernier de ces apôtres décéderait. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé avec la rédaction de l’Apocalypse par Jean.

L’apôtre Pierre avait reçu de Jésus les clés du Royaume au moment où Jésus demanda à Ses disciples, dans Matthieu 16:15-19 : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Notez que les clés ont été confiées à Pierre en tant que chef des apôtres et non le chef de l’Église. Les clés devaient ouvrir l’accès au Royaume des cieux à ceux qui se convertiraient, et non donner la droit de monter au ciel. Les convertis deviendraient les Élus de ce Royaume, puisque : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Où est la promesse d’aller au ciel, ici ?

Pierre devait également organiser la rédaction du Nouveau Testament qui allait contenir toutes les instructions concernant ce que Pierre lierait sur la terre et qui serait lié dans les cieux ; et tout ce que Pierre délierait sur la terre et qui serait délié dans les cieux. Les apôtres et les prophètes ont très bien accompli leur tâche puisque, dans Éphésiens 2:19-22, Paul nous dit : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » Paul lui-même avait tellement bien prêché qu’il fut arrêté et était en prison lorsqu’il a écrit cela.

De cette prison, il avait écrit aux Éphésiens : « C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous. C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer les richesses incompréhensibles de Christ parmi les Gentils, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » Éphésiens 3:1-11).

Quand Jean a terminé d’écrire le livre de l’Apocalypse, il était très vieux et tous les autres apôtres et prophètes contemporains étaient morts, martyrisés pour l’Évangile. Alors, la Parole écrite de Dieu fut dès lors complète et aucune nouvelle révélation ne serait nécessaire avant le retour de Jésus. Donc, le vrai serviteur de Christ ferait bien de se contenter de ce qui existe déjà, pour son propre cheminement vers le Royaume des cieux à venir bientôt. Mettons aussi beaucoup d’emphase sur les mots de la Bible et non sur les concepts établis par certains prédicateurs. Dieu a correctement inspiré ceux qui ont écrit le Nouveau Testament de transmettre toute Sa pensée, sans modifier certains mots pour les accommoder.

Dans Matthieu 24:24-25, Jésus nous a mis en garde : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. » Donc, les véritables Élus ne seront pas séduits, parce qu’ils suivront littéralement les instructions écrites de Jésus, dans les derniers jours. Bon nombre de faux prophètes se sont pointés tout au long des siècles et les véritables convertis les ont toujours démasqués. Ce sera ainsi dans les derniers temps, car la Bible contient tout ce qu’il nous faut pour combler nos besoins spirituels. Plus nous approchons du moment du retour de Christ, plus nous devrons nous abstenir des choses que le monde désire et convoite pour se satisfaire.

Dans 1 Pierre 2:10-12, le chef des apôtres déclare : « Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. » Le commandement de s’abstenir apparaît seulement dans le Nouveau Testament, mais, en trois occasions, il est spécialement applicable aux chrétiens d’aujourd’hui.

On le trouve la première fois dans 1 Thessaloniciens 4:3-5 où Paul déclare : « C’est ici en effet, la volonté de Dieu, que vous soyez sanctifiés, que vous vous absteniez de la fornication. Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. » Le mot grec pour « fornication » est utilisé ici pour définir toute activité sexuelle hors du mariage. L’exhortation du commandement n’est pas simplement d’être modéré dans les relations sexuelles hors mariage, mais de pratiquer une abstinence totale. Cette exhortation est encore plus indispensable à notre époque que jamais auparavant, depuis les jours de l’Empire romain. Surtout à une époque où les plus grands transgresseurs sexuels sont malheureusement les dirigeants de ces dénominations.

Mais ce n’est pas tout. Paul nous exhorte à nous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. Le chrétien doit éviter les situations qui pourraient initier des désirs charnels qui mènent à la fornication et les activités connexes. Donc, les hommes et les femmes convertis doivent être doublement prudents. Dans 1 Thessaloniciens 5:14, Paul dit : « Nous vous en prions aussi, frères, reprenez ceux qui sont déréglés, consolez ceux qui ont le cœur abattu, supportez les faibles, et soyez patients envers tous. » Et, au verset 22, Paul ajoute : « Abstenez-vous de toute apparence de mal. » Paul va jusqu’à nous demander de reprendre un frère ou une sœur, si leur façon d’agir paraît déréglée, afin de ne pas être en scandale devant les non convertis.

Au ministère de Tite, Paul insiste : « À ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur. Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée » (Tite 2:10-11). Et, dans 1 Corinthiens 10:32-33, Paul nous dit : « Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Un véritable converti ne peut pas se permettre d’être négligeant dans cette guerre contre son âme.

Voilà pourquoi, dans 1 Pierre 5:8-9, le chef des apôtres nous dit carrément : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. » Alors, même dans nos sorties chez d’autres chrétiens, Dieu nous demande de L’honorer, car : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).

Et quand nous sommes malades, croyons-nous que Dieu guérit encore de nos jours ? L’apôtre Jacques a écrit ceci : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? Qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (Jacques 5:14-15). En examinant de près ce passage biblique, il devient évident que l’ingrédient principal dans la prière efficace est la foi. Il est également important que la prière soit faite au nom du Seigneur. Alors, quand ces exigences sont rencontrées, un miracle se produit. Le malade est sauvé, car le Seigneur Lui-même le relèvera et, s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés.

La foi est aussi primordiale pour entrer dans le repos du Seigneur. Hébreux 4:1-6 nous déclare : « Craignons donc que la promesse d’entrer dans Son repos nous étant laissée, quelqu’un de vous ne paraisse y avoir renoncé. Car l’heureuse promesse nous a été faite aussi bien qu’à eux ; mais cette parole qu’ils avaient entendue ne leur servit point, parce que ceux qui l’entendirent, n’y ajoutèrent point de foi. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde. Car l’Écriture a parlé ainsi quelque part, du septième jour : Dieu se reposa le septième jour de tous ses ouvrages ; et ici encore : Ils n’entreront point dans Mon repos !  Puis donc qu’il ne laissera pas d’y en entrer quelques-uns, et que ceux à qui l’heureuse promesse a été premièrement faite, n’y sont point entrés, à cause de leur incrédulité. »

Une personne qui doute tombe éventuellement dans l’incrédulité. Et cette incrédulité devient mortelle pour sa foi. Mais ceux qui mettent toute leur confiance en Dieu gardent également cette foi d’entrer dans le repos de Dieu car : « Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (vs 7-10).

Nous découvrons plusieurs exhortations à prier dans la foi. Jésus Lui-même nous dit ceci, dans Matthieu 21:22 : « Et tout ce que vous demanderez en priant, si vous croyez, vous le recevrez. » Les prières sans la foi sont rarement exaucées. Voici un autre exemple, dans Jacques 1:5-6 : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. » Et encore, dans Marc 11:24, Jésus nous dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. »

Chaque Écriture doit cependant être prise dans son contexte biblique. La foi que le converti doit illustrer indiquera une conviction spirituelle que Dieu exaucera. Mais encore plus, la foi que Dieu, en tant que Créateur, est capable de répondre à notre prière, d’abord en tant que Jésus (Sauveur) et également comme la manifestation de la Parole de Dieu dans la chair. On ne peut pas séparer Dieu de Jésus pour en faire deux personnes distinctes, car Jésus et le Père sont UN. Si quelqu’un doute, toutefois : « Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:7-8). Il manque de détermination et cela devra être corrigé.

La véritable foi biblique doit se manifester dans notre foi en Dieu comme étant le Créateur omnipotent. Il est impossible pour un individu d’être créationniste et évolutionniste en même temps. Car c’est : « Par la foi, [que] nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Un athée ne peut pas accepter cela ! Pas plus que cette déclaration de Jésus : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:16-18).

Par contre, celui qui croit en Lui n’est pas condamné. À ceux-là, Jean dit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1 Jean 3:21-22). Grâce à la magnificence de notre Créateur et Sauveur, même avec ce qui se passe autour de nous dans tous les domaines, le chrétien pourra résister au diable en étant ferme dans la foi. Préparons-nous à consoler ceux qui auront le cœur abattu, à supporter les faibles dans la foi et à être patient envers tous.

Les temps seront extrêmement durs durant cette tribulation de trois ans et demi, car Satan sait que son temps pour séduire le monde entier achève et il tentera de commettre tout ce qui lui sera possible pour détruire les enfants de Dieu. Ayons foi en Jésus et dans Ses promesses de protection, et nous ne serons jamais déçus, car Dieu est toujours fidèle à Lui-même. À nous de faire notre part fidèlement et Dieu S’occupera du reste. C’est ainsi que la magnificence de Dieu se révèlera continuellement dans notre vie pendant que nous cheminerons avec foi et conviction vers Son Royaume.