D.331 – Apprécier la création de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Genèse 2:8-9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin. » Tout ce qui était dans le jardin fut préparé pour le plaisir de l’homme. Dans le laps de temps entre la création et la malédiction, Adam et Ève ont sûrement profité de la végétation, car : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin » (Genèse 2:15-16). Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et Il les fit venir vers Adam pour voir comment il les nommerait et ainsi tout nom qu’Adam donna à chacun des êtres vivants fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, aux oiseaux des cieux et à tous les animaux des champs.

Et l’Éternel Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Alors : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:21-25). Ils étaient très bien ensemble.

Mais bientôt ils ont péché en obéissant à Satan plutôt qu’à Dieu. Ils ont cru Satan lorsqu’il leur dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:5-6). En mangeant le fruit, leurs yeux s’ouvrirent ; et ils connurent quoi ? Qu’ils étaient nus comme des vers et qu’ils se sont simplement fait avoir par la séduction de Satan. Et ce qui devait former l’amour entre un mari et une femme, pour représenter l’amour entre Dieu et Ses enfants, a simplement viré au vinaigre. « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît son troupeau parmi les lis » (Cantique des Cantiques 6:3) est devenu une pensée vague.

C’était quand même la description d’une éventuelle réouverture des yeux chez le croyant, comme un cadeau de Dieu lorsque l’homme et la femme réaliseraient que, sans Dieu, ils étaient perdus. Mais par Son amour, Dieu S’est fait chair et a habité parmi nous, afin de nous offrir le salut gratuitement en détruisant l’œuvre de Satan et en payant la rançon pour Ses enfants. Et, dans le Seigneur, ils ont redécouvert la beauté de vivre et « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi. » Dans Son abondant amour pour Ses enfants, notre Seigneur promet de nous bénir encore, lorsqu’il nous déclare : « Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux » (Matthieu 6:28-29).

La véritable beauté de la création attend impatiemment pour nous instruire. Notre Père aimant le veut ainsi. La Création entière sera restaurée bientôt. « Le désert et le pays aride se réjouiront ! La solitude sera dans l’allégresse, et fleurira comme le lis. Elle fleurira, et elle sera dans l’allégresse ; elle poussera des cris de joie et des chants de triomphe ! La gloire du Liban, la magnificence de Carmel et de Saron lui est donnée. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu. Fortifiez les mains languissantes ; affermissez les genoux tremblants ! Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage et ne craignez plus ! voici votre Dieu ! La vengeance viendra, la rétribution de Dieu. Il viendra lui-même, et vous délivrera. Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront débouchées. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera de joie. Car des eaux jailliront au désert, et des torrents dans la solitude. Le lieu aride se changera en étang, et la terre altérée en source d’eau. Le lieu où les chacals avaient leur gîte, sera un parc de roseaux et de joncs » (Esaïe 35:1-7). C’est ainsi que le Seigneur nous invite à Le rejoindre dans le Royaume.

Les gens du monde ne comprennent pas ce qui s’en vient, mais nous, les convertis, avons reçu cette grande vérité que les travaux de Dieu se sont terminés à la création. Dans Hébreux 4:3, nous lisons : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant, Ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde. » Voilà une confirmation puissante dans le Nouveau Testament au sujet d’un exploit de la Genèse d’une création terminée. Peu importe le processus utilisé durant les six jours de la re-création, elle est terminée, éliminant par le fait même la théorie de l’évolution proposée par les athées. Donc : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:1-3).

Le compte-rendu de la Genèse ne peut être plus clair et spécifique, mais le fait qu’il se trouve dans la Genèse semble lui enlever de la valeur dans l’esprit de beaucoup de théologiens et d’hommes de science. Alors, ils préfèrent croire en une évolution continuelle s’étalant sur des millions de siècles. Mais Paul nous dit dans Hébreux : « Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:10). Paul n’essaie pas de défendre une création terminée comme telle, mais il assume déclarer une vérité connue de tous les convertis. En effet, le repos de Dieu de Ses œuvres de création devient un type prophétique du repos spirituel du chrétien converti lorsqu’il cesse de croire en ses propres œuvres de salut, quand il se fie entièrement au salut éternel créé sur la croix par Christ. Sur cette croix, juste avant de mourir pour nos péchés, Jésus S’écria : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30).

Et c’est ainsi que la rançon pour nos péchés fut payée. Le travail majestueux de notre rédemption fut accompli. Alors, pour ceux qui croient pouvoir se sauver tout seuls : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » (Hébreux 9:14). C’est pourquoi Jésus est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie, nous confirme Hébreux 9:15-17.

Dans Psaume 148:5-6, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. » Dans ce Psaume central des cinq derniers Psaumes qui forment l’épilogue du livre, la création physique entière se voit exhortée à rendre louange à Dieu, en voyant l’univers entier dans sa perfection initiale. Tous les peuples de la terre, tous les anges, même les animaux vont louer le Seigneur. Mais plus que cela, d’une façon comprise par la foi, la création inorganique entière, le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les vents, tout devra Lui rendre gloire.

Même les eaux du début, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:6-7). Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Tout cela va continuer jusqu’à l’avènement des nouveaux cieux et de la nouvelle terre où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5).

Dieu n’est pas capricieux et Il ne changera pas ce qu’Il a créé. « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. Ce qui est, a déjà été, et ce qui doit être a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé » (Ecclésiaste 3:14-15). La terre devra cependant être purifiée par le feu. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix, » nous dit l’apôtre, dans 2 Pierre 3:13.

Ensuite, ce sera pour l’éternité où : « Il bâtit son sanctuaire comme les lieux très hauts, comme la terre qu’il a fondée pour toujours » (Psaume 78:69). Dieu a posé les fondations de la terre. « Il a posé la terre sur ses bases ; elle est inébranlable à jamais, » nous dit Psaume 104:5. Et : « ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité, » nous déclare Daniel 12:3. Ce sera un temps d’effervescence où le péché de la paresse n’existera plus.

Dans Proverbes 26:12-16, nous lisons : « As-tu vu un homme qui croit être sage ? Il y a plus à espérer d’un fou que de lui. Le paresseux dit : Le grand lion est dans le chemin ; le lion est par les rues. Comme la porte tourne sur ses gonds, le paresseux se tourne sur son lit. Le paresseux plonge la main dans le plat, et il a de la peine à la ramener à sa bouche. Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui savent répondre avec bon sens. » Ce sont les plus colorés versets du livre des Proverbes sur la paresse. Notons-en quelques autres :

Proverbes 15:19 : « La voie du paresseux est comme une haie de ronces ; mais le sentier des hommes droits est comme un chemin battu. »

Proverbes 21:25 : « Le souhait du paresseux le tue, parce que ses mains refusent de travailler. »

Proverbes 6:6-11 : « Paresseux, va vers la fourmi, regarde ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni surveillant, ni maître, elle prépare sa nourriture en été, et amasse durant la moisson de quoi manger. Paresseux, jusques à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu dormir, un peu sommeiller, un peu croiser les mains pour se reposer ; et la pauvreté viendra comme un coureur, et la disette comme un homme armé. »

Proverbes 10:26 : « Ce que le vinaigre est aux dents, et la fumée aux yeux, tel est le paresseux à ceux qui l’envoient. »

Proverbes 20:4 : « Le paresseux ne labourera point à cause du mauvais temps ; lors de la moisson il mendiera ; mais il n’aura rien. »

Celui qui a écrit les Proverbes avait très peu de sympathie pour les paresseux avec leurs problèmes inventés. Il semble avoir continuellement élaboré des termes afin de leur faire honte. La mollesse est une caractéristique carrément inexcusable chez quelqu’un, mais elle l’est encore moins chez le chrétien. « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:10-12).

Il vaut mieux avoir une bonne affliction que de demeurer inactif devant Dieu. Dans Psaume 119:71-73, nous lisons : « Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts. La loi de ta bouche m’est plus précieuse que des milliers de pièces d’or et d’argent. Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements. » Cela paraît un peu étrange comme témoignage, car l’affliction est souvent accompagnée de plaintes ou du découragement. Mais rarement par une marque de satisfaction ou de remerciement, comme dans ce texte. Néanmoins, à la longue, afin de développer du caractère, les afflictions sont bonnes pour nous, nous aidant à devenir un peu plus comme Christ.

Les afflictions nous préparent pour notre ministère à Son service dans l’âge à venir, où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). À la condition que nous soyons soumis à la volonté de Dieu. « Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole … C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole me rend la vie » (Psaume 119:67, 50).

De tels témoignages ont fait écho d’innombrables fois durant les siècles, par des hommes et des femmes de Dieu alors qu’ils et elles se sont approchés du Seigneur par Sa Parole de réconfort durant l’affliction, bien plus que durant les temps d’inactivité et de paresse. En effet, les afflictions ont même amené les non convertis au Seigneur. Car ils ne seraient jamais venus vers Lui lorsque tout allait bien. Mais poussés par le tourment et la réjection, ils étaient au bout de leur forces. « Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7:10).

Pour ce qui est des fois où le peuple de Dieu a souffert dans les temps anciens, il fut dit : « Dans toutes leurs détresses il [Dieu] a été en détresse, et l’ange de sa face les a délivrés ; Lui-même il les a rachetés dans son amour et dans sa miséricorde ; il les a soutenus, et les a portés sans cesse aux jours d’autrefois » (Esaïe 63:9). « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés, » nous dit Hébreux 12:11.

L’important dans tout cela, c’est que vous croyiez en Dieu et que vous soyez prêts à tout endurer pour Lui. Car Dieu fait continuellement des miracles même s’ils ne sont pas inscrits dans la Bible. Dans Jean 20:30-31, nous apprenons que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. » L’Évangile de Jean est un livre spécifiquement écrit afin d’amener des convertis à Christ et au salut. Il est structuré autour de sept miracles sélectionnés de façon à nous montrer Sa création, ainsi que des « signes » que nous devrions surveiller. Allons les découvrir dans une petite étude.

  1. Il y a eu une noce à Cana. « Et Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:2-11).
  2. Dans Jean 4:46-54 : « Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, les serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit ce second miracle à son retour de Judée en Galilée. »
  3. Dans Jean 5:5-9, nous voyons : « Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. »
  4. Dans Jean 6:5-14, nous lisons : « Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. Et ces gens, voyant le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète qui devait venir au monde. »
  5. « Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent à la mer, et étant entrés dans la barque, ils voulaient aller au-delà de la mer à Capernaüm ; il faisait déjà obscur, et Jésus n’était pas encore venu vers eux. Comme il soufflait un grand vent, la mer élevait ses vagues. Or, quand ils eurent ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus qui marchait sur la mer, et s’approchait de la barque, et ils eurent peur. Mais il leur dit : C’est moi, n’ayez point de peur. Ils le reçurent donc avec plaisir dans la barque et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient » (Jean 6:16-21).
  6. « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair» (Jean 9:1-7).
  7. Lazare était mort. « Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:35-45).

Chacun de ces miracles demandait une puissance surnaturelle. Le livre de Jean contient également plusieurs affirmations sur la divinité de Jésus. Il y a sept déclarations de « Je Suis », ainsi que plusieurs exhortations à croire en Lui. Comme, par exemple, la plus populaire, dans Jean 3:16-18, où Jean déclare : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »

Finalement, Jean nous donne une description détaillée du dernier repas de Jésus avec Ses disciples, Sa crucifixion, Sa résurrection et la déclaration de Thomas qui doutait de Sa résurrection jusqu’à ce qu’il l’ait vu et déclaré « Mon Seigneur et mon Dieu ». Pour devenir des témoins efficaces de Christ, nous devons entamer la même procédure que les apôtres. Il devient donc très significatif pour nous de croire à la Création de toute chose, car Dieu a parlé et tout fut créé. Ensuite, que ce même Dieu S’est manifesté à nous, il y a 2 000 ans, en chair afin de mourir pour nous et payer la rançon du péché. C’est ce que Jean nous dit dans Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Au verset 14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Mais rappelons-nous toujours que la Parole : « était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » (vs 2-5). Le monde attendait le Messie, mais Jésus ne fut vraiment pas bien reçu. « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (vs 9-13).

Les évidences des miracles démontrant la vérité sur Sa divinité, sont arrivées à leur apogée par la preuve évidente de Sa résurrection. Dans Jean 20:1-9, nous lisons : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts. »

Jésus Lui-même a déclaré : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie. Je ne reçois point ma gloire de la part des hommes ; mais je sais que vous n’avez point en vous-mêmes l’amour de Dieu. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? » (Jean 5:39-47).

Cependant : « il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. » Je ne sais pas si Nicodème a saisi ce que Jésus lui avait déclaré, mais tout au long des siècles, tout ce que Jésus enseignait a servi efficacement à recevoir Christ comme Sauveur et Seigneur.

En lisant cet exposé sur Jésus, nous réalisons que seul notre Sauveur a pu accomplir autant de miracles pour nous qui croyons, mais ce n’est pas tout. Tout en nous aimant, Dieu est mort pour nous ! Avez-vous déjà vu pareille chose où le Créateur du monde ait consenti à mourir pour Ses créatures parce qu’il y avait une rançon à payer et aucun être humain n’était capable de la payer parce que tous ont péché ? Alors, Lui seul pouvait le faire afin que nous ayons la vie éternelle, savoir ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité.