D.538 – Qui a fait la lune ?

Par Joseph Sakala

En regardant la lune, un soir cet été, j’ai pensé à ce que la Bible nous recommande de faire, c’est-à-dire de vérifier toute chose. De ne jamais prendre pour acquis que quelque chose existe, mais de vérifier pourquoi elle existe. J’ai pensé immédiatement à Dieu qui nous demande : « A qui donc me feriez-vous ressembler ? Et à qui serai-je égalé, dit le Saint ? Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir. Pourquoi donc dirais-tu, Jacob, et pourquoi parlerais-tu ainsi, Israël : Mon état est caché à l’Éternel, et mon Dieu ne soutient plus mon droit ? Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence » (Esaïe 40:25-28).

Le texte ci-dessus nous déclare trois vérités majestueuses sur notre cosmos, chacune reflétant une véritable organisation scientifique ainsi qu’une œuvre divine de notre Créateur. L’omniprésence de Dieu a créé les extrémités de la terre. Il a également créé l’univers, a organisé les systèmes dans le cosmos, c’est-à-dire les galaxies, les étoiles, les planètes, les animaux et finalement les humains. Et tous Lui rendent hommage, car aucun procédé connu ne peut générer une organisation ou une complexité telle qu’une création spéciale par Dieu. Et l’explication biblique disant qu’Il a créé en ordre leur armée, et les appelle toutes par leur nom, est tout à fait justifiée et légitime.

La lune est justement une des créations spéciales de Dieu impliquant aussi la Terre. En effet, la présence et le but de la lune sont, parmi les créations, quelque chose qui ne peuvent pas être expliqués par la chance pure ou par un processus d’évolution. Seul le Créateur peut expliquer leur présence. Il existe des hommes qui essaient de tout expliquer sans l’intervention divine et qui, par la suite, ont élaboré une série incroyable de « vérités » que ces pseudo-scientistes nous ont inculquées depuis notre enfance. Je sais que cela vous apparaîtra fou, mais l’univers des livres de science n’a rien à voir avec la vérité biblique et la réalité physique. Ce qui importe, c’est la façon et la raison pour lesquelles tout fut créé. Et la raison, c’est le magnifique Plan de Dieu qui veut que tout humain se convertisse à Lui pour faire partie de la Famille divine avec laquelle Dieu pourra tout partager un jour. Et c’est cette vérité que nous prêchons.

Il existe des versets bibliques qui nous donnent nettement l’impression qu’il n’y a pas de « système solaire » ; que la terre n’est pas ronde et que le soleil et la lune sont de dimensions semblables et tournent en circuit au-dessus d’une vaste terre plate, etc. C’est ce que les prophètes de Dieu croyaient ainsi que tout le monde qui vérifiait les Écritures avant la venue de Copernic. Parce que, selon ces croyants, c’est ce que la Bible dit. Il serait trop long d’expliquer les détails de tout ceci dans ce message-ci, alors, je suis sûr que vous serez éventuellement ouvert(e) à comprendre que Satan a su étendre un vaste tissu de mensonges dans tous les domaines afin de discréditer la Parole de Dieu et faire croire qu’Elle n’a rien de scientifique. Ce sera le sujet d’un sermon futur que vous pourrez consulter et y croire ou pas, car vous êtes entièrement libres. C’est comme cela que Dieu vous a créés.

Après tout, les hommes de science nous disent que le matériel qui forme la lune est aussi vieux que le système solaire, soit 4,6 milliards d’années, selon eux. De plus la lune serait faite de matériel de la même origine que la Terre, ce qu’on essaie de prouver par les compositions d’oxygène isotopique distinctif des roches lunaires comme celles de la terre. Cependant, il faut croire aussi que l’homme est vraiment allé sur la lune pour avoir amené des échantillons de roche. Encore là, je peux accepter ou rejeter cette « vérité », mais quel serait le but de ceci, si je mettais mon salut en péril. J’aime mieux demeurer près de Dieu, car c’est Lui qui nous révèle toute chose.

On nous raconte aussi que notre lune, selon les « études » des hommes de science, serait la cinquième en grosseur dans notre « système solaire ». La lune mesurerait plus d’un quart de la grandeur de la terre. Cela entre pourtant en contradiction avec les plus élémentaires observations visuelles. L’on dit aussi qu’aucune autre planète n’a un satellite aussi colossal en proportion de sa grosseur. Notre lune maintiendrait la vie sur la terre, en provoquant les marées, qui empêchent les océans de devenir stagnants, tout en nettoyant les bords de la mer et des océans. Or, l’influence des marées par l’attraction lunaire est une absurdité que les scientifiques n’ont jamais été en mesure de prouver. Car, si la lune exerçait une telle attirance par une force d’attraction, il y a longtemps qu’elle se serait écrasée sur la terre… Donc, la lune a d’autres fonctions que Dieu explique dans Sa Parole.

Le quatrième jour de la recréation, Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18). Ce passage nous déclare que les deux luminaires ne sont pas de la même dimension, car Dieu dit qu’un est grand et l’autre est petit. Mais cela ne veut pas dire que le soleil soit quatre cents fois plus gros que la lune et qu’il existe un système dit « solaire ».

La lune produit la lumière pendant la nuit, et devient ultimement notre lumière de nuit. Aucun autre astre ne possède une lumière aussi brillante que notre lune. Il est intéressant de remarquer que le rayonnement lumineux de la lune est différent de celui du soleil, car le sol lunaire contient des globules vitrés, selon les scientifiques, qu’on ne retrouve pas sur la terre. Dieu savait évidemment comment enluminer cet astre, afin qu’il puisse dominer sur la nuit avec juste assez de réflexion de sa lumière. Ce parfait synchronisme, devient très difficile à expliquer, sauf par une création divine.

Cette petite connaissance devrait nous équiper pour répondre à certaines questions qui pourraient nous être demandées. Comme le disait si bien Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Dieu désire que nous utilisions les choses qui se voient, afin de leur révéler les choses qui ne se voient pas.

« Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres », nous déclare Paul, dans Romains 1:19-21. Donc, ceux qui croient mordicus à l’évolution sont devenus vains dans leurs raisonnements, et Dieu résiste aux orgueilleux.

« Mais toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:15-18. Pour nous cependant, soyons assurés que Dieu a vraiment fait la lune pour éclairer la nuit.

Finalement, le Saint-Esprit est la puissance énergisante omnipotente qui active et fait agir chaque système créé pour une raison spécifique. La deuxième loi naturelle veut que l’énergie devienne moins disponible en s’atrophiant avec le temps. Il s’agit de la loi de l’entropie. Mais encore là, seul le Créateur peut fournir l’énergie nécessaire afin d’activer ce qu’Il avait originalement créé et reprogrammer l’univers comme au commencement. Alors, lorsque nous levons les yeux en haut et regardons, nous sommes obligés de voir Dieu, le véritable Créateur de tout ce qui existe. David était un de ces hommes qui voyaient la gloire de Dieu partout, et c’est pourquoi il était un homme selon le cœur de Dieu.

Regardons ensemble les origines de David. Dans Ruth 4:13-17, nous lisons : « Ainsi Booz prit Ruth et elle fut sa femme ; et il alla vers elle, et l’Éternel lui fit la grâce de concevoir, et elle enfanta un fils ; et les femmes dirent à Naomi : Béni soit l’Éternel, qui ne t’a pas laissée manquer aujourd’hui d’un homme qui eût droit de rachat ; puisse son nom être conservé en Israël ! Qu’il console ton âme, et qu’il soit le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t’aime, a enfanté, et elle te vaut mieux que sept fils. Alors Naomi prit l’enfant, et le mit dans son sein, et elle lui tenait lieu de nourrice. Et les voisines lui donnèrent un nom, et dirent : Un fils est né à Naomi ; et elles l’appelèrent Obed ; ce fut le père d’Isaï, père de David. »

Lorsque David est devenu roi, il a sûrement été intrigué par les circonstances providentielles qui l’ont mené à son onction. On suppose qu’il avait lu Genèse 49:8-12 où on peut lire qu’un membre de la tribu de Juda serait roi sur Israël un jour. « Toi, Juda, tes frères te loueront ; ta main sera sur le cou de tes ennemis ; les fils de ton père se prosterneront devant toi. Juda est un jeune lion. Tu es revenu du butin, mon fils ! Il s’est courbé, il s’est couché comme un lion, comme un vieux lion ; qui le fera lever ? Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à lui, l’obéissance des peuples ! Il attache à la vigne son ânon, et au cep choisi le petit de son ânesse ; il lavera son vêtement dans le vin, et son manteau dans le sang des raisins. Il a les yeux brillants de vin, et les dents blanches de lait. »

David a dû être étonné de la merveilleuse grâce de Dieu en Ruth, la Moabitesse, sur sa descendance, en dépit de ce qui est écrit dans  Deutéronome 23:3 : « L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblée de l’Éternel. » Il a sans doute noté que Nahasshon, qui fut le grand-père de Booz, mari de Ruth, fut également le capitaine de la tribu de Juda, lorsque Moïse a mené les Israélites hors d’Égypte, dans Nombres 1:4-7. Et lorsque Moïse envoya douze espions pour évaluer la terre promise, il y eut avec eux un homme par tribu, le chef de la maison de ses pères. Et voici les noms des hommes qui les assistèrent : pour la tribu de Ruben, Elitsur, fils de Shedéur ; pour celle de Siméon, Shelumiel, fils de Tsurishaddaï ; pour celle de Juda, Nahasshon, fils d’Amminadab.

Or, Nahasshon avait donné un mauvais rapport sur les conditions concernant la terre promise et il a péri dans le désert avec les autres ; seuls Caleb et Josué, de cette génération, ont eu la permission d’entrer dans la terre promise. « Tous les hommes qui ont vu ma gloire et les signes que j’ai faits en Égypte et au désert, et qui m’ont déjà tenté dix fois, et qui n’ont point écouté ma voix, ne verront point le pays que j’ai promis par serment à leurs pères. Et tous ceux qui m’ont méprisé, ne le verront point. Mais parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et m’a pleinement suivi, je le ferai entrer au pays où il est allé, et sa postérité le possédera » (Nombres 14:22-24). Pourtant, c’est Nahasshon, plutôt que Caleb qui fut considéré comme l’ancêtre de David.

Cela nous prouve que David, comme Ruth, comme Nahasshon — et comme chacun de nous — furent amenés dans la grande Famille du Roi, pas à cause de leurs mérites, mais plutôt à cause de Sa merveilleuse grâce ! Nous allons naître de nouveau parce que nous l’avons reçu avec beaucoup d’humilité. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance », nous confirme Tite 3:5-7.

Tout au long des siècles, la Bible fut mal interprétée sous l’inspiration de Satan. Et cette confirmation nous vient du chef des apôtres lui-même, lorsqu’il nous déclare : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3:15-17).

Il est d’une importance vitale pour chaque chrétien qui se déclare converti, de sonder et d’étudier les Écritures, car elles constituent notre seule autorité. Voici des preuves : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli », déclare Jésus, dans Matthieu 5:18. Et aux Juifs de Son époque : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? » (Jean 10:34-36).

Dans Jean 14:25-26, Jésus a déclaré : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Remarquez bien ce que Paul dit maintenant à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-17 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit, dans 2 Pierre 1:19-21 : « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. » En nous fiant aux Écritures, il est très important de ne pas les utiliser selon notre interprétation particulière, car ceci serait aussi dangereux que de les ignorer totalement.

Plusieurs prédicateurs ont tordu et tordent encore les Écritures en voulant leur faire refléter leurs propres sentiments, espérant ainsi se donner une autorité pseudo-biblique, selon leurs préjugés, au lieu de laisser le Seigneur dire ce qu’Il veut bien nous dire. Une telle distorsion des Écritures a généré une multitude de cultes et d’hérésies dans le passé, comme au présent. C’est essentiellement ce que Jésus voulait déclarer aux pharisiens, lorsqu’il leur dit, dans Matthieu 15:8-9 : « Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. »

Mais encore pire sont ceux qui enseignent avoir reçu une nouvelle prophétie directement de Dieu, alors qu’ils marchaient dans la forêt un matin, en affirmant ensuite avoir l’autorité de changer une prophétie déjà existante. « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris », confirme Dieu, dans Deutéronome 4:2. « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en Lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:5-6).

Les différents cultes du monde sont remplis d’hérétiques qui s’amusent à ajouter des passages bibliques selon leur volonté, afin de créer de la distorsion dans les Écritures. Mais ce qui est encore plus meurtrier, ce sont les libéraux qui tentent d’expliquer que certains éléments bibliques, comme la séparation de la Mer Rouge, ou le Déluge qui a réduit la totalité des humains à huit personnes seulement, ne sont que des mythes historiques. Apocalypse 22:18-19 nous dit pourtant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Cet acte de distorsion, qui renie la Parole de Dieu, fut l’équivalent du mensonge de Satan à nos premiers parents, lorsqu’il leur dit, dans Genèse 3:4-5 : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » C’est ainsi que le péché entra dans la vie des humains. Et la seule chose qu’ils on découvert par cette bizarrerie, c’est qu’ils étaient nus. Il ne faut pas être surpris que la Bible nous avertisse contre la sévérité de changer quelque chose dans la Parole de Dieu.

Ensuite, certains libéraux évolutionnistes ne croient pas que Dieu existe et se sont persuadés que la Bible est un livre rempli de mythes. Alors, voici un autre « mythe » sur la création par Dieu. Dans Job 38:2-7, nous lisons : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? », déclare Dieu à Job. Dieu aurait pu tout aussi bien poser ces mêmes questions aux athées d’aujourd’hui.

L’expression « poussaient ensemble des cris de joie » fut traduite de l’hébreu ruwa et peut signifier plusieurs choses. Il est traduit simplement par le mot « crier », comme dans Josué 6:20, lorsqu’il prit la ville de Jérico : « Le peuple poussa donc des cris, et l’on sonna des cors. Dès que le peuple entendit le son des cors, il jeta de grands cris, et la muraille s’écroula ; et le peuple monta dans la ville, chacun devant soi, et ils prirent la ville. » Dans Psaume 100:1-2, qui est un : « Psaume de louange. Vous, toute la terre, jetez des cris de réjouissance à l’Éternel ! Servez l’Éternel avec joie ; venez devant sa face avec des cris d’allégresse. » C’est un cri qui pourrait sûrement faire éclater une vitre, ou même des tympans d’oreilles.

Le contexte de Job 38 nous indique l’événement de la création de la terre par Dieu. Lorsque la terre, qui est destinée à recevoir un jour le trône de Dieu dans les âges éternels à venir, fut établie sur des fondations solides, le bruit colossal du chant des anges fut entendu dans l’univers entier. « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Nous allons, un jour, entendre ces anges chanter leurs louanges à Christ lorsque Jésus reviendra sur la terre. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

« Et quand les animaux rendaient gloire et honneur et grâce à Celui qui était assis sur le trône, à Celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient Celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:9-11).

« Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. Et les quatre animaux disaient : Amen. Et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent et adorèrent celui qui vit aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:11-14).

« Louez l’Éternel ! Louez l’Éternel dans les cieux ; louez-le dans les plus hauts lieux ! Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:1-6). Un jour, nous allons nous joindre aux anges dans cette merveilleuse louange à notre Seigneur Jésus.

Quelle joie nous ressentirons lorsque Jésus reviendra, et c’est sur cela que nous devrions tous nous concentrer. « C’est pourquoi, laissant les premiers principes de la doctrine de Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, et de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel, et c’est ce que nous ferons, si Dieu le permet » (Hébreux 6:1-3). L’expression les « œuvres mortes » paraît seulement deux fois dans le Nouveau Testament. La première fois dans le texte plus haut où il y a une référence aux œuvres dont le converti doit se détourner afin d’être sauvé.

La deuxième fois, c’est dans la même épître, dans Hébreux 9:14-15, où nous pouvons lire : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. » Ici, il est question des œuvres non profitables accomplies par le converti, mais qu’il doit cesser de faire.

Les œuvres mortes ne sont pas de bonnes œuvres, mais elles ne sont pas nécessairement mauvaises. Elles sont plutôt inefficaces, inutiles et ne comptent pour rien dans la vie du converti. Paul nous en cite quelques-unes dans 1 Corinthiens 13:1-3, lorsqu’il dit : « Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point la charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point la charité, je ne suis rien. Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. »

Le non converti pourrait même s’enorgueillir de toutes ses qualités, mais il devra s’en repentir lorsque le salut lui sera offert. Cependant, le converti devra remplacer ses œuvres mortes par de bonnes œuvres, par la puissance de l’Esprit du Dieu vivant. Dans Hébreux 9:14, nous lisons : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » Puissions-nous Lui soumettre perpétuellement tous nos efforts en reconnaissance de ce que Lui, le Dieu vivant, ne prend pas plaisir dans nos œuvres mortes, mais dans celles que nous faisons dans la charité ou dans l’amour.

Dieu prend plaisir à la prédication de l’Évangile du salut éternel, comme le fit remarquer l’apôtre Paul, lorsque Jean le Baptiste achevait sa course et disait : « Qui pensez-vous que je sois ? Je ne suis pas le Christ ; mais après moi, vient celui des pieds duquel je ne suis pas digne de délier les souliers. C’est à vous, hommes frères, enfants de la race d’Abraham, et à vous qui craignez Dieu, que cette parole de salut est adressée. Car les habitants de Jérusalem et leurs magistrats, l’ayant méconnu, ont accompli, en le condamnant, les paroles des prophètes, qui se lisent chaque jour de sabbat. Et sans avoir aucun motif de le mettre à mort, ils demandèrent à Pilate de le faire mourir. Puis quand ils eurent accompli tout ce qui a été écrit de lui, on l’ôta du bois, et on le mit dans un sépulcre » (Actes 13:25-29).

« Mais Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. C’est pourquoi il dit aussi dans un autre psaume : Tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption » (Actes 13:30-35).

Voici une occasion évidente où l’Évangile fut prêché même dans l’Ancien Testament. Le Saint-Esprit, au travers de David, avait promis qu’un jour le Fils de Dieu ressusciterait des morts. « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Le Seigneur Jésus a effectivement utilisé certains Psaumes pour prouver qu’Il était vraiment Dieu. En voici seulement deux exemples.

Regardons d’abord le Psaume 110:1 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. » Cité également par Jésus, dans Matthieu 22:43-46 : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. »

Voici le deuxième exemple, dans Psaume 82:6, où nous lisons : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. » Jésus l’a cité dans Jean 10:34-36 : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? »

Ce passage unique dans le Livre des Actes nous offre un autre élément tout à fait fascinant comme information, qui est souvent négligé. En identifiant le Psaume second en tant que tel, l’auteur, guidé par l’Esprit, nous déclare, en effet, que le Livre des Psaumes est là par ordonnance divine dès le début. Néanmoins, puisque chaque Psaume est un poème, avec chaque verset clairement identifié, ce Livre, le plus long de la Parole de Dieu, fut évidemment subdivisé en chapitres et en versets, aussi par inspiration divine. Il n’est donc pas surprenant que nous trouvions des exemples remarquables de similitude de style dans la structure de chaque Livre des Psaumes. Par exemple, les vingt-deux subdivisions de huit versets chacune dans le Psaume 119.

Le deuxième Psaume est le premier Psaume messianique. Mais, en réalité, le Seigneur Jésus-Christ et Son glorieux Évangile du salut sont clairement présents dans chacun des cent cinquante Psaumes. Alors : « Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:11-12). Mais n’oublions jamais que Dieu a également fait la lune, la terre, les galaxies et l’univers entier qu’Il partagera un jour avec tous ceux qui se convertiront à Lui.

 




D.465 – Une création instantanée

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 148:2-6, un commandement est ordonné : « Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. » Certains intellectuels chrétiens tentent, de nos jours, de promouvoir le concept de ce qu’ils appellent un processus de création, qui est simplement un euphémisme pour une évolution théiste. Mais c’est une contradiction flagrante, car la création, par définition, fut surnaturelle et instantanée. La Bible le rend très clairement.

Le texte plus haut vient du merveilleux Psaume dans lequel la création entière est exhortée à rendre gloire à Dieu. Le soleil, la lune et tous les cieux sont inclus. Et ensuite, le véritable témoignage est donné. Aussitôt que Dieu a commandé, ils furent tous créés, pas sur une longue époque, mais illico, instantanément ! Le Psaume 33 y met encore plus d’emphase : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de Sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaumes 33:6-9).

Il y a également le témoignage du grand chapitre sur la foi. Le tout premier objet de la foi est présenté ainsi : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). C’est-à-dire que le soleil, la lune, les étoiles et les galaxies n’ont pas été faits avec des matériaux préexistants qu’on peut voir, mais par la parole qui est sortie de la bouche de Dieu. Il n’y a pas lieu de faire des compromis avec l’omnipotence de Dieu, ou avec Sa Parole puissante, pour prouver des inventions comme l’évolution théiste, la création progressive, car aucun processus naturel n’aurait pu générer la complexité et la beauté d’un système organisé comme la création.

Les évangélistes scientifiques, ainsi que les théologiens qui se sont laissé intimider par la philosophie impie de l’évolution, devraient être corrigés et non accommodés. Il n’y a pas de place pour le compromis dans la création divine. Et ceux qui sont prêts à croire cela font partie de la race élue. « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:9-10.

Il y a plusieurs choses merveilleuses qui nous attendent dans le royaume, si nous avons vraiment fait confiance à Jésus pour notre salut. Dans 1 Corinthiens 2:6-10, Paul nous confirme : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

Nous avons le salut éternel : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé » (2 Corinthiens 6:1-3). Cela veut dire que nous sommes libres de toute condamnation au jour du jugement. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous déclare Paul, dans Romains 8:1-2.

Nous avons déjà été justifiés par la mort de Jésus. Parce que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient, » nous certifie Paul, dans Romains 3:21-22. « Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:10).

L’apôtre Jean nous garantit de cette glorieuse vérité dans un merveilleux passage. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Finalement, nous avons la formidable assurance que Jésus est en train de prier pour nous. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel Souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux, » nous atteste Paul, dans Hébreux 7:25-26.

Jésus a fait cela pour tous ceux qui ont mis leur foi en Lui comme Sauveur et Seigneur. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Même une lecture superficielle de la création nous indique que tout a été créé d’une manière instantanée. Dieu a simplement créé l’univers à partir de rien, pour ensuite former rapidement sur la terre les éléments capables d’entretenir la vie pour l’homme, la créature que Dieu a voulu créer pour partager Son univers.

Tous les autres éléments, soit créatifs ou formatifs, semblent avoir été créés sur une courte période de temps, comme la formation des plants et les animaux. « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:16-18). Tout fut mis en place pour la création de l’homme, à l’image de Dieu, dans le but de partager Sa création. Même la création qui fut incontestablement formée, comme les continents et les océans, et surtout les humains qui, selon toute apparence, furent formés dans une seule journée de vingt-quatre heures. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante … Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish) » (Genèse 2:7, 22-23).

La création spontanée est particulièrement vraie lors de la création de la lumière. « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Aucune création lente et sporadique de la lumière venant des étoiles n’est mentionnée, ni un réchauffement graduel du soleil. Certains évangélistes qui prêchent le concept d’une vieille terre prétendent que Dieu avait lentement éclairé l’atmosphère de la poussière interstellaire, ce qui aurait permis à la lumière du soleil et des étoiles de pénétrer jusqu’à la terre. Mais si l’Écriture est notre autorité, tout s’est passé soudainement et surnaturellement, tout comme une nouvelle créature est créée à partir d’une créature morte spirituellement, lorsqu’une personne reçoit le salut.

La sanctification peut prendre une vie entière, mais : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19). Tout s’est fait instantanément, sans aucune transformation des ténèbres pour devenir lumière, au commandement de notre Créateur. Il faut être vraiment soumis à notre Créateur pour croire ces choses.

C’est ce que Pierre nous enseigne en commençant par les plus jeunes : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:5-9).

Malgré que ce livre ait été écrit aux chrétiens pendant un temps de persécution horrible, vous noterez que la plus grande partie concerne la soumission. Les croyants devaient être soumis aux gouvernements de ce monde aussi. Alors, dans 1 Pierre 2:13-17, l’apôtre déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi. »

Aux esclaves, Pierre dit : « Domestiques, soyez soumis à vos maîtres en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:18-20).

Aux épouses, Pierre leur dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte » (1 Pierre 3:1-6).

Regardez maintenant ce que le chef des apôtres déclare aux époux, dans 1 Pierre 3:7-9 : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible, en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point entravées. Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. »

Remarquez pour quelle raison Pierre exige ce respect : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Nous pouvons trouver un résumé de cette instruction dans 1 Pierre 3:8-12 : « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. »

Paul prêchait également dans ce même sens, lorsqu’il disait aux chrétiens à Rome : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:17-21).

Il y a cependant des exceptions à cette règle ; ce sont les doctrines primaires des Écritures. Le chrétien converti doit normalement rechercher la paix en toutes choses. Il devrait faire tout, sauf accepter le compromis, afin de vivre en harmonie. « Ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:9-12).

Un de ceux qui poursuivait la paix, et dont les oreilles du Seigneur étaient attentives aux prières, fut Jean le Baptiste. Car : « Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés. Et toute la Judée et les habitants de Jérusalem allaient à lui, et ils étaient tous baptisés par lui dans le fleuve du Jourdain, en confessant leurs péchés. Jean était vêtu de poils de chameau, il avait une ceinture de cuir autour de ses reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Et il prêchait en disant : Il en vient un après moi, qui est plus puissant que moi, et dont je ne suis pas digne, en me baissant, de délier la courroie des souliers. Pour moi je vous ai baptisés d’eau, mais Lui vous baptisera du Saint-Esprit » (Marc 1:4-8).

Parfois, nous avons tendance à croire que Jean le Baptiste était un homme sauvage qui offensait ceux qu’il essayait d’atteindre. Mais en réalité, le contraire était vrai, il était grandement respecté et très croyant. Certains se demandaient s’il devait être adoré. « C’est ici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des lévites pour lui demander : Qui es-tu ? Il le confessa, et ne le désavoua point ; il le confessa en disant : Je ne suis point le Christ. Qu’es-tu donc, lui demandèrent-ils ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent donc : Qui es-tu ? afin que nous rendions réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Il dit : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Ésaïe » (Jean 1:19-23).

Sa prédication sur le baptême de repentance pour la rémission des péchés était si efficace que tous venaient vers lui. « Alors le peuple lui demanda : Que ferons-nous donc ? Il leur répondit : Que celui qui a deux habits en donne à celui qui n’en a point ; et que celui qui a de la nourriture en fasse de même. Il vint aussi des péagers pour être baptisés ; et ils lui dirent : Maître, que ferons-nous ? Et il leur dit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. Les gens de guerre lui demandèrent aussi : Et nous, que ferons-nous ? Il leur dit : N’usez point de violence ni de tromperie envers personne, mais contentez vous de votre paye. » (Luc 3:10-14). Il adressait encore plusieurs autres exhortations au peuple en lui annonçant l’Évangile de paix. Plusieurs de ceux qui venaient vers lui se repentirent et furent baptisés.

Loin de manquer de crédibilité, le style oratoire de Jean était ce qu’on s’attendait d’un prophète. En effet, son ministère et son message était l’accomplissement de Malachie 4:5-6 où le prophète nous déclare, de la part de Dieu : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » Malachie nous parle d’Élie, dans 2 Rois 1:7-8, de qui le roi s’est informé : « Comment est cet homme qui est monté au-devant de vous et qui vous a dit ces paroles ? Et ils lui dirent : C’est un homme vêtu de poil, et ayant autour de ses reins une ceinture de cuir. Et il dit : C’est Élie, le Thishbite. »

Même les faux prophètes ont tenté d’imiter le style d’Élie et de Jean pour se gagner de la crédibilité. « Et il arrivera que si quelqu’un prophétise encore, son père et sa mère qui l’auront engendré lui diront : Tu ne vivras plus, car tu dis des mensonges au nom de l’Éternel ! Et son père et sa mère qui l’auront engendré, le transperceront quand il prophétisera. En ce jour-là, les prophètes seront confus, chacun de sa vision, quand ils prophétiseront ; et ils ne se revêtiront plus du manteau de poil pour mentir » (Zacharie 13:3-4). Le point étant que nous devrions passer notre message éternel de l’Évangile de Christ de manière à attirer le plus grand nombre de véritables convertis. Ce qui ne veut pas dire que nous devrions nous habiller comme Jean et Élie, car cela serait vraiment bizarre dans le monde d’aujourd’hui. Ni se pavaner avec nos richesses, comme certains faux prophètes, car les deux styles auraient pour conséquence de nous éloigner du véritable message de l’Évangile.

Le principe divin serait de s’habiller et d’agir comme des porte-paroles crédibles qui transmettent la vérité de la Parole en toute honnêteté. « A ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur » (Tite 2:10). Faire notre part dans cette création instantanée afin d’en être les héritiers avec Jésus dans le plan majestueux de Dieu. Un des arguments bibliques favoris utilisés par certains chrétiens qui insistent au sujet d’une « vieille » terre nous vient de leur interprétation du verset qui va suivre. Malgré que l’enseignement biblique nous indique une création spontanée, eux interprètent ce verset comme nécessitant une période de temps indéfinie, au moins assez longtemps pour que les semences deviennent des plants portant leur propre semence. « Les plants diffèrent grandement et doivent avoir évolué durant l’histoire de la terre. » Voilà leur argument.

Pourtant, dans Genèse 1:11-13, nous lisons : « Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le troisième jour. » Donc, nous rencontrons plusieurs problèmes bibliques avec l’argument de ces gens. En voici quelques-uns. Les Écritures nous enseignent, dans Exode 20:11 : « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Seule une journée solaire de vingt quatre heures est bibliquement défendable.

Dans Genèse 1:11 : « Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. » Et dans Genèse 1:24 : « Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. » Il n’y a aucune référence à faire pousser une semence dans la terre jusqu’à sa maturité, mais plutôt une création spontanée de plants et d’animaux en abondance. De tels compromis bibliques sont impossibles et sûrement pas nécessaires. Il n’y a aucun fait dans la science qui soit incompatible avec une création instantanée de tout ce qui existe, et nous pouvons en être certains dans l’instruction biblique que nous recevons.

Et Dieu prend bien soin de Sa création. Dans Psaume 65:10-14, nous lisons : « Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. Tu couronnes l’année de tes biens, et les roues de ton char distillent l’abondance. Elles la répandent sur les pâturages du désert, et les coteaux sont parés de joie. Les campagnes sont revêtues de troupeaux, et les vallées sont couvertes de froment ; elles en triomphent, et elles en chantent. » Quels beaux témoignages au sujet de la providence divine sur Sa création. Cette figure poétique serait encore mieux appréciée dans certains pays comme la Nouvelle-Zélande où les troupeaux de moutons sont tellement abondants qu’ils semblent couvrir littéralement les pâturages de laine. Les troupeaux fournissent premièrement un vêtement sur les pâturages et ensuite des habits pour les hommes et les femmes.

Les vallées fertiles sont partout couvertes de blé doré qui, plus tard, fournit la nourriture pour les animaux ainsi que pour les humains. Les bruits de la terre sont comme une chanson dont la musique exprime tout avec éloquence. Pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, la gloire est attribuée à notre grand Créateur et fidèle Souteneur de tout. Jésus a aussi parlé des beaux vêtements de la création. « Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? » (Matthieu 6:28-30).

Alors : « Chantez la gloire de son nom ; louez-le, et lui rendez gloire ! Dites à Dieu : Que tes œuvres sont redoutables ! A cause de la grandeur de ta force, tes ennemis viendront se soumettre à toi. Toute la terre se prosternera devant toi ; elle chantera en ton honneur, elle chantera ton nom. (Sélah.) Venez, et voyez les œuvres de Dieu ; il est redoutable dans ce qu’il fait envers les fils des hommes. Il a changé la mer en terre sèche ; on passait à pied dans le fleuve ; là nous nous sommes réjouis en lui » (Psaume 66:2-6). Voilà la raison principale de la création soudaine de l’univers entier, afin de donner aux humains un endroit ayant comme but de créer le caractère nécessaire pour en prendre soin, selon Sa volonté.




D.456 – Création et nouvelle année

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Il est approprié pour les chrétiens de débuter la nouvelle année en se référant au commencement, lors de la première année. Le premier verset de la Parole de Dieu est également Son plus beau, puisque c’est la fondation sur laquelle tout le reste est construit. Même l’établissement divin du salut serait inutile sans Son œuvre de création, car comment le Créateur de toute chose pourrait-Il devenir Sauveur de toute l’humanité ? Si une personne croit réellement en Genèse 1:1, elle ne devrait avoir aucune difficulté à tout croire dans la Bible. Le premier espoir de tout chrétien est écrit dans Hébreux 10:39, comme suit : « Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. ».

C’est notre espérance en Dieu, car : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Le verset est vraiment compréhensible et scientifique en voyant l’espace (les cieux) et la matière (la terre) fonctionnant dans le cadre du temps depuis le commencement. Comme disent nos savants, ce continuum espace/matière/temps, même selon ces hommes de science, n’a pas toujours existé. Ce qui met un terme à l’idée que la création se poursuit — une colossale hérésie qui persiste dans le panthéisme révolutionnaire de la majorité des religions et philosophies anciennes et modernes. Or, tout fut créé et complété dans le passé.

Cette fondation de toutes les fondations est clairement la seule sur laquelle la vie peut être fondée. Une réalisation ferme vers une création spéciale, tel qu’enregistré littéralement dans la révélation de la Parole divine. Rien ne se crée tout seul et la théorie du « Big Bang » n’a pas eu lieu. Au contraire, tout fut l’objet d’une Création à partir de rien, nous déclare l’Écriture. Ainsi, la bonne façon de commencer une nouvelle année, c’est de croire réellement qu’au « commencement Dieu créa le ciel et la terre ». C’est le temps de rendre gloire et hommage à la Parole Divine, en proclamant que Dieu est le Créateur de tout ce qui existe. Mais surtout en croyant tout le reste de Sa Parole, ce qui va établir son succès dans la vie du chrétien.

La journée était belle et ensoleillée, parfaite pour se balader dans un beau parc fleuri. En s’approchant, on pouvait déjà sentir l’arôme de la variété des fleurs qui s’y trouvaient. Cette senteur ajoutait au bonheur de cette balade du matin. C’est triste de constater combien de gens se dépêchent dans la poursuite des activités de leur vie et ne prennent pas le temps de sentir les fleurs. Chaque individu recherche le succès dans toutes ses entreprises au point de négliger des choses aussi importantes, mais moins intrigantes. Ah, le succès ! Il peut être fuyant et certains ne l’atteignent pas vraiment dans leurs vies, parce qu’il est différent pour chaque individu.

Pour certaines personnes, il représente l’argent et l’indépendance financière. Pour d’autres, le succès est perçu dans la notoriété, la gloire, le pouvoir et l’influence exercée sur les autres. Et pour la majorité, il semble que le succès devient une vague notion, sans devenir réalité dans leur esprit. Mais qu’est-ce que le véritable succès ? Comment pourriez-vous le définir ? Est-ce une destination ou un cheminement vert un but ? Comment peut-on le savoir ? Où doit-on chercher pour trouver la réponse ? Le véritable converti à Christ doit commencer sa recherche avec la Parole de Dieu pour trouver les réponses à ces questions importantes de la vie.

Nous pourrions débuter dans Deutéronome où Moïse a enregistré les instructions de Dieu pour établir un pattern pour chaque individu, pour ce qui est de la paix, de la prospérité et du succès. Dans Deutéronome 28:1, Moïse dit au peuple : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Le seul critère était d’obéir à Dieu et accepter tous Ses commandements. À ceux et celles qui allaient être consentants à faire cela, voici les bénédictions que Dieu Lui-même S’engageait à leur accorder.

Nous les voyons bien écrites dans Deutéronome 28:2-10 : « Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; bénie sera ta corbeille et ta huche. Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. L’Éternel fera que tes ennemis, qui s’élèveront contre toi, seront battus devant toi ; ils sortiront contre toi par un chemin, et par sept chemins ils s’enfuiront devant toi. L’Éternel commandera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers, et dans tout ce à quoi tu mettras la main ; et il te bénira dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. L’Éternel t’établira pour lui être un peuple consacré, comme il te l’a juré, parce que tu garderas les commandements de l’Éternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies ; et tous les peuples de la terre verront que le nom de l’Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. »

Dans Deutéronome 28:10-14, Dieu poursuit en disant : « Et l’Éternel ton Dieu te fera abonder en biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, dans le pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner. L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. L’Éternel te mettra à la tête des peuples et non à leur queue ; et tu seras toujours en haut, et jamais en bas, quand tu obéiras aux commandements de l’Éternel ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui d’observer et de pratiquer, et que tu ne te détourneras, ni à droite ni à gauche, d’aucune des paroles que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir. »

Les bénédictions de cette liste étaient incroyables pour ceux qui obéissaient à la Parole de Dieu et observaient Ses commandements. L’abondance en toute chose et la paix dans le pays. Par malheur, la nation d’Israël refusa de mettre sa foi en Dieu et ce succès potentiel n’a jamais été réalisé. Avec ces merveilleuses promesses est venu un avertissement sévère pour ceux qui avaient décidé d’ignorer les instructions divines. Après avoir décrit tant de bénédictions, Dieu nous donne en détail les résultats misérables pour ceux qui décideraient de désobéir à Ses lois. Il nous décrit les conditions pitoyables dans toutes les facettes de leur vie. La désobéissance à Dieu aux belles promesses n’apporterait que des malédictions avec des conséquences comme la pauvreté, les fléaux, la faim et l’oppression par les autres nations.

Regardons les résultats dans tous les pays du monde aujourd’hui et nous comprendrons pourquoi Dieu a inspiré Ésaïe de décrire les résultats de la désobéissance ainsi : « Au lieu de parfum, il y aura de l’infection ; au lieu de ceintures, des cordes ; au lieu de cheveux frisés, des têtes chauves ; au lieu de robes flottantes, des sacs étroits ; des cicatrices, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont par l’épée et tes héros par la guerre » (Esaïe 3:24-25). L’apôtre Paul fut inspiré de nous écrire : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Paul avait compris que le succès ultime était le Royaume de Dieu, mais l’ultime salaire du péché était la mort éternelle.

Alors, nous avons le choix, le parfum du Royaume ou l’infection de la mort. J’espère de tout cœur que ce sera : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). La recherche de l’identité peut pousser quelqu’un vers de grands succès ou de grandes tragédies ; par contre, pour le chrétien, la réponse se trouve bien décrite dans le verset plus haut. Nous sommes Ses Élus ! Or : « il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, » nous dit Matthieu 22:14. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé », nous déclare Jésus, dans Jean 15:19-21.

Quel privilège que nous soyons choisis pour porter Son nom ! Ambassadeurs de Sa cause et pour partager Sa gloire durant l’éternité. En effet : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:5-6). « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:17). « À la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6).

Le mot « accordée » est une forme spéciale du mot « grâce » utilisée ailleurs. Donc, on pourrait lire que nous avons été gratifiés et graciés par Dieu qui a établi des frontières absolues autour de nos vies en nous faisant Ses enfants. Tout cela parce que nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce. Car Il S’est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de Se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Nous avons été pardonnés. Heureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert ! « Voici, ma grande amertume est changée en prospérité ; tu as retiré mon âme de la fosse de destruction ; car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos » (Esaïe 38:17).

Dans Jérémie 31:34, nous pouvons lire : « Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Et si, par faiblesse, nous péchons : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Puisque nous sommes enfants de Dieu, nous ne devrions pas avoir de crise d’identité. Nous avons été choisis, prédestinés, acceptés, sauvés, pardonnés et sommes devenus Son peuple saint. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29).

En tant que chrétiens, notre but primordial devrait être : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). Donc, dans Son but visant notre sélection dans Sa famille, deux mots clés sont utilisés : « saint » (hagios) qui met l’emphase sur le sceau. Un homme saint ou une femme sainte appartiennent distinctement à Dieu, car ils sont mis à part pour l’usage de Dieu, séparés du séculier et consacrés au service du Seigneur. Tous ceux qui sont choisis sont choisis pour être saints. Les chrétiens à Colosse reçurent l’instruction de Paul de la sorte : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles » (Colossiens 3:5-7).

« Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection, » déclare Paul, dans Colossiens 3:8-14. Le point focal est donc sur le caractère.

« Sans blâme » se réfère à nos réputations. Cette caractéristique chez le chrétien ne sera complétée que dans le Royaume, à notre résurrection. Comme nous le déclare si bien Paul lorsqu’il nous confirme : « Il [Dieu] vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. » (1 Corinthiens 1:8). Cependant, nous avons présentement une implication à apporter, nous dit Paul dans Romains 12:1-2. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Le caractère de sainteté deviendra la raison d’être d’une vie sans blâme. « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » nous atteste Paul, dans Philippiens 2:15-16. Cette condition aura comme résultat : « la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6). « Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:10).

Quel merveilleux raisonnement ! La raison pour laquelle nous avons été choisis, prédestinés, sauvés et pardonnés était afin que nous devenions saints de caractère et sans blâme dans notre réputation, afin que, lorsque Dieu doit réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux que ce qui est sur la terre, nous soyons prêts à Le glorifier éternellement. Donc, portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi de Christ. Alors que Christ nous a libérés de tout esclavage légaliste, nous sommes maintenant sous une loi supérieure, la loi de Christ. Elle est appelée la loi de l’Esprit de vie. L’apôtre Paul nous l’explique ainsi, dans Romains 8:2-4 : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. »

La loi de Christ ne contient pas plusieurs ordonnances auxquelles nous sommes obligés d’obéir. Non, c’est une loi à laquelle nous voulons obéir par amour pour Christ. Puisque : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru » (Romains 13:10-11). Le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. L’apôtre Jacques nous déclare : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs » (Jacques 2:8-9).

Au lieu de nous amener dans l’esclavage humain : « celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait, » nous dit Jacques, dans Jacques 1:25. Car elle nous libère de l’esclavage du péché. Cette loi parfaite de liberté ne nous donne pas simplement le désir de plaire à Dieu, mais nous donne également le vouloir et la capacité de le faire. Ce n’est pas comme si nous étions maintenant sans loi et ainsi libre de nous complaire dans nos appétits charnels.

Paul nous parle ainsi de sa propre expérience dans sa nouvelle nature : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous assure Paul, dans Romains 3:21-26. Car Christ est la fin de la loi pour la justification de tout croyant. En effet, Moïse décrit ainsi la justice qui vient de la loi : l’homme qui fera ces choses, vivra par elles.

« Frères [et sœurs], vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, » nous dit Paul, dans Galates 5:13-14. Donc, croire en Christ devient aussi Lui obéir. Dans Nombres 21:7-9, nous pouvons lire : « Alors le peuple vint vers Moïse, et ils dirent : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, pour qu’il éloigne de nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. Moïse fit donc un serpent d’airain, et il le mit sur une perche ; et il arriva que quand le serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d’airain, et il était guéri. »

Cette histoire peut paraître incroyable, mais elle fut confirmée par nul autre que Jésus Lui-même : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-17). Une plaie de serpents venimeux avait infesté le camp d’Israël, comme un jugement divin, à cause de ses lamentation et de son ingratitude, et plusieurs sont morts. Mais lorsque les enfants d’Israël ont confessé leur péché et que Moise a prié pour leur délivrance, Dieu leur a donné ce remède unique.

Il n’existe aucune procédure naturelle qui puisse guérir une morsure mortelle d’un serpent venimeux simplement par un regard. Et il n’existe aucune explication naturelle pour le salut d’une âme empoisonnée par le péché, en plongeant le regard simplement sur le Fils de Dieu crucifié. Les deux sont des miracles puissants, le premier venant de Dieu pour être le précurseur prophétique de l’autre. Le symbolisme est étonnant. Le serpent d’airain dans le désert élevé sur une perche par Moïse représentait les serpents venimeux tués, mais il parlait aussi de Satan, car Dieu : « saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans … Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:2 et 10). Le symbolisme représente ici le jugement du péché et aussi son bannissement de la Création de Dieu.

Tout cela n’était cependant qu’un symbolisme. La véritable délivrance a requis que Christ soit fait péché pour nous, alors que Christ n’avait jamais péché. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Alors, le Fils de l’homme fut élevé sur une croix afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle, au lieu de la mort. « Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaumes 9:8-11).

Le jugement s’en vient pour chacun : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:27-28). Beaucoup de gens ne croient pas cela et, encore plus, ne semblent pas s’en soucier, mais le jugement s’en vient, soyez-en certains. Chacun devra rencontrer son Créateur, un jour. Cependant, tout est perdu si Dieu juge avec justice, car il n’y a point de juste, non pas même un seul. Parce que : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! » (Galates 3:10).

Néanmoins, Dieu était en Christ, réconciliant le monde en Lui-même. Comme le dit si bien Paul, dans 2 Corinthiens 5:19-21 : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. » Le Seigneur Jésus, le Fils unique de Dieu, notre Créateur/Rédempteur, a pris Son jugement sur Lui-même. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2.

Par conséquent : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23). Et c’est présentement le cas de la majorité du monde. Dieu peut juger avec droiture et en même temps sauver tous ceux qui reçoivent Christ par la foi, car : « Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Jésus-Christ est, non seulement notre Créateur et Juste Juge, mais également notre Rédempteur, notre Médiateur, notre Avocat et notre Sauveur.

Il est la Lumière de la Parole. Regardons ensemble la prière de David lorsqu’il était affligé : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. Je suis extrêmement affligé ; Éternel, fais-moi revivre selon ta parole ! Éternel, aie pour agréables les vœux que t’offre ma bouche, et m’enseigne tes ordonnances ! » (Psaume 119:105-108). Tout comme le soleil fournit la lumière physique au monde, ainsi Jésus en est la lumière spirituelle. Il l’a d’abord confirmé aux pharisiens, dans Jean 8:12 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Par contre, nous voyons distinctement Sa lumière, comme au travers d’une lampe, pour ainsi dire, par Sa Parole écrite. La Parole est alors une lampe qui nous guide qui possède et nous révèle la lumière, en toute vérité. Sans les Saintes Écritures, le monde serait dans des ténèbres profondes, mais grâce aux Écritures, Ses Paroles nous donnent la lumière. Comme l’a écrit si parfaitement David, dans Psaume 119:130 : « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Le Seigneur Jésus est la Parole vivante et, sans Lui, rien n’aurait été fait de ce qui a été fait. « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue », nous confirme Jean 1:4-5. Malgré qu’Il ait été la véritable lumière qui éclaire tout homme et femme qui naissent, lorsque Lui-même est venu dans le monde, ceux qui furent créés par Lui refusèrent de la recevoir.

Pourtant, nous savons que « celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises, » nous affirme l’apôtre, dans Jean 3:18-20. Et c’est pareil de nos jours, car malgré que la Parole soit venue dans le monde, le monde en général refuse toujours de L’accepter.

La lampe sous nos pieds, la lumière de la Parole écrite, fut dans le monde depuis déjà 1 900 années et les humains continuent de la rejeter et de la ridiculiser. Et le monde est toujours dans les ténèbres. Pourtant, au peuple de Son temps : « Jésus leur dit : La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. Et bien qu’il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent point en lui » (Jean 12:35-37).

La Parole de Dieu apporte toujours la lumière. Ses premières paroles dans la recréation de la terre furent : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Et chaque fois que Dieu parle, Il voit la lumière et Il constate que la lumière est très bonne.




D.277 – L’Évolution est-elle une religion ?

evolution

Par Joseph Sakala

De nos jours, avec toutes les découvertes scientifiques, il devient de plus en plus clair que la « théorie » de l’évolution est devenue la religion moderne des gens instruits, qui l’ont fait avaler à la majorité des gens moins instruits. Écoutons les « sages » paroles de Charles Darwin, reconnu par un grand nombre comme le « père » de l’évolution : « Lorsque j’étais jeune homme sans idée préconçue, je formulais constamment des questions et des suggestions sur tout ce qui existait et, à mon grand étonnement, mes idées furent adoptées sur le champ. Le monde en a fait une religion ». Charles Darwin a admis que ses théories et ses suggestions ont véritablement créé une religion.

On pourrait se demander : « Comment l’évolution peut-elle être considérée comme une religion ? N’est-elle pas basée sur la science ? » Cela devrait, mais voici le véritable problème. L’évolution est fondée sur une foi aveugle plutôt que sur l’évidence consistante de la science. Une religion est un intérêt, un principe, un système de croyances auxquels on s’attache par la foi. Si nous utilisons une définition populaire de la foi comme étant : « Une ferme croyance dans quelque chose, sans aucune preuve », alors même les évolutionnistes modernes sont remplis de foi. Par conséquent, la religion de l’évolution, fondée sur cette sorte de foi, est dénuée de tout semblant de preuve, mais basée sur des théories humaines qui sont assurément sans dépositions certifiées.

Regardons ensemble une des principales doctrines de l’évolution formant une grande partie de sa fondation. On déclare : « Si le surnaturel ne peut pas être mesuré par les scientifiques, nous devons alors rejeter Dieu ou le surnaturel comme source possible de l’origine de la vie ». Cette déclaration s’avère aussi « logique » que de certifier : « Puisque vous ne pouvez pas mesurer où votre chat était la nuit derrière, vous devez alors conclure que votre chat n’existait pas pendant sa cavale nocturne ». Le fait que les hommes de science n’ont pas encore inventé les instruments pour pouvoir mesurer le Créateur Dieu, cela ne veut pas automatiquement dire que le Créateur Dieu n’existe pas ! Au contraire, l’évidence scientifique courante en physique et en astronomie dirige ces intellectuels, et la science elle-même, vers une origine surnaturelle de l’univers. Depuis dix ou quinze ans, même les plus sceptiques parmi les agnostiques ont dû admettre que l’univers ne pouvait pas exister par lui-même, uniquement selon les lois de la physique.

L’évidence d’un acte de création, que certains appellent le « Big Bang », va en augmentant, année après année. Même les hommes de science commencent à accepter qu’il n’y a pas eu d’éternité passée de la matière, ni d’éternité passée de l’univers. Il a fallu qu’il y ait un début, ou une détonation éventuelle, causant l’existence de notre univers à un certain moment. Pas comme nous voyons l’univers présentement, mais plutôt comme un premier pas dans la création. Tout ce que Dieu fait prend du temps même si ce n’est qu’un instant, selon Son bon plaisir. Pourtant, Dieu avait décidé de recréer la surface de la terre pendant six jours de 24 heures selon Son bon plaisir, avant de se reposer le septième, que Dieu a créé pour l’homme et qui se poursuit jusqu’à ce jour.

Même la création des anges a eu lieu avant la création de l’univers, si on se fie à Job 38:4-7, où Dieu questionne Job ainsi : « Où étais-tu quand Je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » Donc, si les anges ont savouré ce spectacle sensationnel en chantant, ces anges existaient déjà !

Les instruments à bord de la Station spatiale internationale, actuellement en orbite autour de la terre, semblent démontrer un univers rapidement en expansion (selon ces scientifiques, mais non prouvable). Si on pouvait calculer à reculons, jusqu’au moment précis de la création originale, les hommes de science estiment le temps à quelques 14 milliards d’années. Et si c’était 13 milliards ou 11 milliards ? Ils lancent des chiffres comme ça, tout bonnement, et les gens gobent ces « vérités » comme si c’était calculé avec précision. Peu importe, au moins ils acceptent qu’il y ait eu un début à un moment précis.

Donc, l’univers a définitivement eu un commencement et n’existait pas avant ce moment, comme nous venons de le confirmer bibliquement dans Job 38. La fameuse théorie de la relativité d’Albert Einstein démontrait que l’espace, le temps et la matière avaient un commencement. Durant la vie d’Einstein, ces choses étaient considérées prouvables à environ 90 %. De nos jours, les hommes de science considèrent le commencement de l’univers prouvable, même s’ils rejettent la possibilité d’un Dieu Créateur. Ceci veut dire clairement que l’univers a, en effet, eu un commencement.

La Bible nous dévoile formellement que la matière et l’énergie de l’univers ont soudainement été créées à partir de rien. Est-ce qu’une telle déclaration viole les lois de la physique ? Absolument ! Donc, ceci sollicite une origine surnaturelle et c’est exactement ce que Dieu nous déclare dans Sa Parole. Dans Hébreux 11:3, nous découvrons que : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient [l’univers], n’ont pas été faites de choses visibles [de matière préexistante] ». Ainsi, tout ce qui existe présentement fut créé par Dieu, par Sa puissance invisible et surnaturelle. Jérémie 10:12 nous confirme que : « C’est Lui qui a fait la terre par Sa puissance ; qui a fondé le monde par Sa sagesse ; qui a étendu les cieux par Son intelligence. »

La religion de l’évolution renie le surnaturel parce que les évolutionnistes prétendent qu’ils ne peuvent pas mesurer le surnaturel. Néanmoins, avant que les scientifiques puissent calculer la distance et la trajectoire de la lune, celle-ci existait déjà. Or, toutes leurs mesures scientifiques nous dirigent vers la preuve que l’univers a eu un début et son existence se situe hors des lois de la physique. Ceci en soi nous prouve le « surnaturel ». Si la conclusion logique des évolutionnistes est que le surnaturel n’existe pas, il faut également conclure que l’univers n’existe pas et, par le fait même, les évolutionnistes non plus. Donc, cette doctrine principale de la fausse religion de l’évolution est improuvable et se fonde sur une foi aveugle. Par conséquent, nous découvrons que la théorie de l’évolution demeure toujours une théorie et non un fait.

Par contre, la Parole de Dieu nous enseigne qu’à un moment donné après la création originale, la terre était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux (Genèse 1:2). Dieu ne l’a sûrement pas créé ainsi, puisque, dans Ésaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte [tohu bohu], mais qui la forma pour être habitée: Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » ! Alors, Dieu a même recréé la surface de la terre en six jours pour l’homme et sa descendance. Après leur esclavage en Égypte, Dieu a donné dix commandements à Son peuple d’Israël, sur deux tables de pierre. Et, dans Exode 31:17-18, Dieu leur dit : « C’est un signe entre Moi et les enfants d’Israël à perpétuité ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, mais au septième jour il a cessé et s’est reposé. Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. »

Ce repos ou Sabbat fut créé pour toute la Famille divine. Voilà pourquoi nous lisons ceci, dans Hébreux 4:9-11 : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. [Notez comment ces deux mots, qui veulent dire la même chose, sont maintenant dans la même expression.] Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos. » 2 Timothée 3:16-17 nous dit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. » Mais cette Écriture toute spéciale des Dix Commandements fut donnée directement à Moïse par Dieu, pour Son peuple. Alors, dans Deutéronome 9:10, Moïse leur déclare : « Et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. »

Ainsi, parmi toutes les Saintes Écritures, Dieu avait choisi d’écrire cette partie sur deux tables de pierre, non par un de Ses prophètes, mais par Son propre doigt ! Il est donc essentiel que ces paroles du Créateur Lui-même soient prises sérieusement et littéralement. Il est intéressant de noter que les Dix Commandements furent structurés autour d’une semaine, dans laquelle Dieu a tout recréé sur la terre pendant six jours, et S’est Lui-même reposé le septième jour, qui pourtant fut créé pour l’homme. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Depuis ce jour, tous les humains observent un calendrier hebdomadaire et comptent le temps en semaines, simplement parce que Dieu l’a fait ainsi ! Même ceux qui renient cette semaine de six jours de recréation, doivent l’observer, car leur rythme biologique fut construit ainsi par Dieu. Jésus Lui-même a déclaré, dans Marc 2:27, que : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. » Puisque Dieu a placé tellement d’emphase sur Sa création littérale, nous devrions également croire Sa Parole, pour mieux participer à cette création et rejeter carrément la théorie de l’évolution sans la nécessité d’un Dieu. Même David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 14:1 : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. [À cause de cela], ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. »

En dépit de toutes leurs prétentions et leur intellect scientifique, ceux qui renient l’existence d’un Dieu créateur sont, selon Dieu, des insensés. « Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel » (Psaumes 14:3-4). Paul abonde dans le même sens, dans Romains 3:11-17, lorsqu’il déclare : « Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. »

Cette emphase à répétition nous indique ce que Dieu ressent envers ceux qui osent questionner Sa réalité, juste parce qu’Il est invisible. Dieu est même venu Se montrer à eux en chair humaine, et ils ne L’ont pas accepté. C’est déjà mal de désobéir à Ses Commandements et rejeter Son amour, mais c’est de la pure folie que de nier ouvertement que Dieu existe ! La Bible nous décrit les effets d’une chute affreuse par le rejet de la véritable création pour une évolution purement humaniste. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles, » nous dit Paul, dans Romains 1:21-23.

Et, dans les versets 24 à 27, Paul poursuit en affirmant : « C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre, qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. » Certains athées prétendent détenir une bonne moralité, malgré que leur critère de moralité soit bien différent de celui de la Bible.

Peu importe, lorsque certains de leurs agissements paraissent admirables et justes à leurs propres yeux, ils sont coupables du péché d’incrédulité, qui est le plus grand péché contre Dieu. Car la seule façon de pouvoir accéder au Royaume de Dieu, c’est par la foi. « Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Les athées ne cherchent pas Dieu, car, reniant Son existence, ils ne peuvent pas avoir foi en Lui. Avec toutes les innombrables preuves de l’existence de Dieu dans la création et au travers de l’histoire, et surtout dans Sa présence sur la terre en la personne de Jésus et Son œuvre de salut, il serait complètement insensé pour ces individus de plonger aveuglément dans l’éternité à la rencontre du Dieu qu’ils rejettent et renient.

Très peu de personnes semblent s’intéresser à l’histoire. La majorité vous dira : « À quoi ça sert ? » D’abord, ceux qui refusent cette connaissance sont condamnés à répéter les mêmes erreurs. C’est dommage que ce sujet soit sous-estimé par plusieurs. L’éducation moderne l’a relégué aux oubliettes, les étudiants craignent ce sujet et les politiciens, les intellectuels et les journalistes s’en servent très peu. Il est ironique que même les historiens et ceux qui valorisent l’histoire ne semblent pas toujours saisir l’importance véritable de ce merveilleux sujet. L’histoire est probablement le domaine le plus négligé au sein de notre société. Très peu de professeurs enseignent la vérité inspirante concernant le but définitif d’étudier l’histoire. Et quelle est cette vérité ? Simplement que l’histoire nous prouve l’existence de Dieu ! Est-ce que cette déclaration vous surprend ? Pourtant, Dieu nous déclare clairement que c’est Lui qui surveille et guide les évènements mondiaux. Par la bouche de Son prophète Ésaïe, Dieu dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme Moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore. Je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10).

Le roi David comprenait très bien le rôle prodigieux de Dieu dans l’histoire. Dans Psaume 33:8-11, David déclare: « Que toute la terre craigne l’Éternel ! Que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. L’Éternel dissipe le conseil des nations, il met à néant le dessein des peuples. Mais le conseil de l’Éternel subsiste à toujours ; les desseins de Son cœur durent d’âge en âge. » Les Saintes Écritures sont pleines de prophéties dont certaines ont été accomplies, mais nous attendons l’accomplissement de beaucoup d’autres. Ainsi, le fait que les révélations de Dieu soient devenues des réalités tangibles nous prouve que Sa Parole a subsisté tout au long des siècles sans jamais régresser.

L’apôtre Paul a déclaré cette même vérité aux érudits grecs à Athènes. Dans Actes 17:22-25, nous lisons : « Alors Paul, se tenant au milieu de l’aréopage, dit : Hommes athéniens, je remarque qu’en toutes choses vous êtes singulièrement religieux. Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. » Et, au verset 26, Paul ajoute : « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation. »

Paul venait d’annoncer le véritable Dieu à ces athées qui, sans le dire ouvertement, devaient sûrement croire à l’évolution. Car ils se sont créé une multitude de dieux pour accomplir cette évolution et la soutenir. Ces hommes instruits comprenaient l’histoire ancienne de l’escalade et la chute de civilisations entières, déterminées par leurs dieux. Ils reconnaissaient que l’histoire était le produit de la puissance et la volonté de ces dieux. Ils acceptaient également qu’une bonne partie de leur histoire était écrite par ceux qui invoquaient ces dieux avant même son accomplissement, par des hommes choisis par leurs dieux pour la révéler. Ils avaient reconnu qu’à certains moments, même l’histoire fut modifiée au cours de son déroulement.

Mais Paul venait de les informer que toute cette histoire était contrôlée, non par leurs dieux, mais le Dieu Inconnu que Paul leur annonçait. Si les évènements historiques étaient quelque peu modifiés par Dieu, cela veut dire que lorsque nous étudions l’histoire, nous découvrons ce qui se passait dans l’Esprit de Dieu lors de son accomplissement. Ceci est une preuve évidente que les livres d’histoire dans les bibliothèques, les bouquins que nous avons compulsés et étudiés à l’école, ainsi que ceux qui sont oubliés sur des tablettes et qui accumulent la poussière, contiennent identiquement des preuves de l’existence de Dieu. Ainsi, lorsque nous regardons les choses selon cette perspective, l’histoire devient alors un fascinant et puissant instrument de croissance spirituelle. Mettons Dieu à l’épreuve pour prouver Sa puissance.

Considérons une étude en profondeur de la Babylone ancienne, de la Perse, de la Grèce et de l’Empire romain. Utilisons la Bible comme un livre de référence dans notre étude. Nous serons abasourdis de découvrir que les évènements historiques correspondent parfaitement avec ce qui avait été prédit des siècles auparavant dans la Bible. Concentrons-nous d’abord sur une prophétie écrite dans le livre de Daniel au chapitre 2, et comment elle s’est avérée dans le monde de la réalité. Il s’agit d’une succession d’empires dominants de la civilisation humaine, débutant au septième siècle avant Jésus-Christ, et qui est maintenant reconnue par la majorité des historiens.

Le premier fut l’Empire de Babylone, la puissance dominante de la terre au septième siècle avant Jésus. L’empire est soudainement devenu dominant lorsque son roi Nébucadnetsar a conquis les armées assyriennes et, par la suite, a envahi la Syrie et le royaume de Juda. Le second empire dominant fut l’Empire médo/perse qui, sous l’intendance innovatrice de Cyrus le Grand, a vaincu les Babyloniens pour ensuite dominer sur tout le territoire longeant la mer Méditerranée. La troisième civilisation dominante fut l’Empire grec par Alexandre le Grand au quatrième siècle avant Jésus, et qui fut maintenu par ses quatre puissants généraux après la mort subite d’Alexandre à Babylone, en l’an 323 av. J.-C.

La quatrième et la plus puissante civilisation mondiale avant la venue de Jésus, fut l’Empire romain devenu très puissant au premier siècle avant Jésus et qui a dominé sur la civilisation occidentale, prenant possession de tous les territoires accumulés par les trois royaumes précédents. Mais l’Empire romain avec toute sa puissance, s’est écroulé à son tour en l’an 476. Est-ce que Babylone a cessé d’exister pour autant à partir de ce moment ? Pas du tout ! Il reste encore les pieds de la statue avec leurs dix orteils, qui formeront une dernière résurrection de Babylone la Grande. Et lorsqu’elle paraîtra, ce sera pour trois ans et demi avant d’être anéantie pour toujours, par Jésus lors de Son avènement dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu. Dans Apocalypse 17:8 Jean écrit : « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme, et s’en aller en perdition ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’est plus [officiellement], bien qu’elle soit ». Mais où se cache-t-elle ? Poursuivons…

 Il n’y a plus d’Empire romain depuis des siècles. La succession de ces quatre empires fait néanmoins la chronique de nombreux livres dans les bibliothèques du monde. Il est évident que d’autres peuples, plusieurs influents et impressionnants, existaient en même temps que ces quatre. Mais ces quatre étaient les civilisations dominantes de leur temps, formant la colonne vertébrale de l’histoire ancienne. Un très grand nombre de livres nous dévoilent les détails précis de la montée et de la déchéance historique éventuelle de chacun de ces quatre  royaumes. Toutefois, la Bible avait prédit l’énorme puissance et la déchéance éventuelle de tous ces empires, et cela bien avant qu’ils deviennent une réalité. Le prophète Daniel a écrit son livre au sixième siècle avant Jésus.

Lisez le premier chapitre, et vous obtiendrez la description du saccage de Jérusalem par le roi Nébucadnetsar de Babylone, en 587 avant Jésus, et la déportation des Juifs comme esclaves vers Babylone. Les documents officiels d’historiens nous relatent ces mêmes évènements avec la même précision, mais cette fois d’une façon purement historique. Parmi les Juifs capturés par les armées du roi se trouvait un jeune garçon nommé Daniel, ayant un don pour interpréter les songes et qui est rapidement devenu un confident du roi.

Peu de temps après son retour à Babylone, le roi eut un songe troublant et en a demandé l’interprétation à ses prêtres et magiciens. Mais aucun ne put le faire. Daniel 2 explique comment Daniel fut amené auprès du roi afin de lui expliquer son rêve. Vous noterez que le roi avait refusé de dévoiler son rêve, car il ne voulait pas que Daniel, ni les prêtres et les magiciens inventent une interprétation quelconque du songe. Malgré cela, Dieu a révélé et le songe et son interprétation à Daniel, et le jeune prophète l’a expliqué en grand détail à Nébucadnetsar. Avant de commencer, Daniel lui dit : « Ce secret m’a été révélé, non qu’il y ait eu en moi plus de sagesse qu’en aucun des vivants, mais pour que l’interprétation en soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. » Prenez le temps de lire attentivement cette explication dans Daniel 2:31-35.

Le songe du roi était détaillé et très impressionnant. Il avait vu une statue immense d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant le roi et son aspect était terrible, et elle était divisée en quatre parties distinctes. Mais quelque chose saute aux yeux et je veux le partager avec vous. En réalité, si l’on compte bien en lisant le passage qui suit, la statue n’est divisée en quatre que de manière apparente. Car, remarquez bien, on dirait qu’il y a une cinquième division : 1) or ; 2) argent ; 3) airain ; 4) fer et 5) fer & argile. Plusieurs dénominations ont commis l’erreur de croire que cette cinquième partie était une extension de la quatrième, soit une émergence éventuelle de l’Empire romain. Mais c’est inexact. Il s’agit carrément de la cinquième émergence de Babylone et non une seconde émergence de Rome. La statue entière représente Babylone la Grande.

Dans Apocalypse, quand Christ dit que « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme… », Il ne parle pas de Rome, mais bien de Babylone la Grande. Donc, après que l’Empire romain eut disparu, en l’an 476, ce n’est pas Rome qui reçut la blessure mortelle, mais bien Babylone la Grande en son entier. Pendant des siècles, il n’y eut pas d’empire digne de ce nom, alors que l’Empire médo-perse avait succédé immédiatement à l’Empire babylonien ; que l’Empire grec eut succédé immédiatement à l’Empire médo-perse et que l’Empire romain eut succédé immédiatement à l’Empire grec. Il y a donc une cassure en 476, qui a fait croire au monde que Babylone était bel et bien morte. Cependant, à partir de ce moment, elle agissait et agit toujours en cachette jusqu’à aujourd’hui, dans les sociétés secrètes et surtout au sein de la société des talmudistes. Son projet clé sera de former un Nouvel Ordre Mondial afin de dominer cette fois sur toutes les nations de la terre.

Aux temps de la fin, c’est la Statue Entière qui ressuscitera au grand jour, sous une nouvelle forme, différente des autres bêtes, et réellement internationale. « Et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’était plus [officiellement], bien qu’elle apparaisse soudainement. » Elle sera plus puissante et terrible que les quatre empires précédents combinés. mais sa moralité sera vraiment infecte, sans aucune valeur spirituelle aux yeux de Dieu. Son Faux Prophète sera vraisemblablement l’empire financier juif et sioniste, dominé par un faux messie et son sanhédrin. C’est la grande prostituée que Jésus nomme la Synagogue de Satan, ou la juiverie internationale. La Bête politique qu’elle chevauchera, sera une alliance formée de dix rois puissants venant d’Europe et/ou d’ailleurs, pas précisément reconnaissables présentement.

Il y aura dix rois, ou dix royaumes, c’est biblique. Mais pourquoi ces dix royaumes doivent-ils nécessairement être restreints à dix pays modernes ? Un roi domine sur un royaume, toutefois un royaume peut contenir plusieurs pays (ex. : le Royaume-Uni, ou l’ancien Commonwealth). Les différents empires furent dominés par un roi (le ROI Nébucadnetsar, le ROI Cyrus, etc.). Dieu emploie le mot « roi » et non « empereur » pour décrire celui qui domine sur un empire. Or, ces rois régnaient sur bien plus qu’un seul pays. Sans savoir présentement qui seront ces dix rois, il est fort possible que la terre soit éventuellement divisée en dix territoires, sur chacun desquels régnera un roi qui ne sera rien d’autre qu’un des dix rabbins principaux du Grand Sanhédrin. Au-dessus de ces dix rois-rabbins, et élu par eux, il y aura le Moshiashl’Antichrist et homme de perdition. Apocalypse 17:13 nous confirme : ils ont un même dessein et donneront leur puissance et leur autorité à la bête politique et militaire. Pour une dernière fois, le pouvoir religieux dominera sur le pouvoir militaire, qui tentera même de combattre contre le Christ et Son armée lors de Son retour.

Tout nous indique que cette Bête religieuse sera sûrement appuyée par la puissance militaire des États-Unis, le plus fort empire que le monde ait jamais porté, sans oublier la force militaire européenne qui dort présentement. Regardez néanmoins comment Israël se sert continuellement de l’armée américaine pour faire son sale boulot un peu partout dans le monde ! Bientôt le continent européen se joindra à la super puissance militaire, qui sera tellement forte que, indirectement, les gens adoreront : « le dragon [Satan], qui avait donné son pouvoir à la bête [militaire] ; on adorera aussi la bête [militaire], en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? »+ (Apocalypse 13:4). Surveillons de près les évènements mondiaux, afin de pouvoir un jour reconnaître la formation officielle de cette résurrection finale.

Récapitulons : La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer. Quand l’Empire romain s’est écroulé en l’an 476, Babylone venait de recevoir sa blessure mortelle et n’était plus, mais attend toujours sa dernière résurrection, qui ne durera que trois ans et demi. Voilà l’effigie de ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile (voir versets 32-33). Mais, aux versets 34-35, Daniel déclare au roi : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. » Donc, le Système babylonien tout entier sera détruit d’un seul coup par Jésus, aux cris des lamentations de tous ceux qui marchandaient avec le système.

Apocalypse 18:9-11 nous le confirme : « Et les rois de la terre, qui ont commis fornication, et qui ont vécu dans les délices avec elle, la pleureront et se frapperont la poitrine à cause d’elle lorsqu’ils verront la fumée de son embrasement. Ils se tiendront loin, dans la crainte de sa torture, et ils diront : Malheur ! malheur ! La cité, la grande Babylone, la ville puissante, car sa condamnation est venue en une heure ! Et les marchands de la terre pleureront et se lamenteront à son sujet, parce que personne n’achètera plus leurs marchandises. » Prenez le temps d’étudier le chapitre 18 au complet pour découvrir l’ampleur de sa destruction en si peu de temps. Quand Dieu frappe, il frappe vite et fort. Ce passage biblique est devenu une prophétie mondiale, dont la plus grande partie n’est pas encore accomplie.

Cette prophétie de la statue était la vision d’un système politique qui débuta avec le plus puissant roi de Babylone et se terminera lors du retour de Christ pour installer le Royaume de Dieu sur la terre entière. Dieu décréta que Nébucadnetsar était la tête en or fin sur ce système appelé Babylone la Grande. Aux versets 41-43, Daniel poursuit : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Finalement, dans les versets 44-45, Daniel ajoute : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et son interprétation en est certaine. » C’est l’accomplissement de cette partie de la prophétie que les enfants de Dieu attendent patiemment dans la prière et l’espérance. La partie accomplie est un fait reconnu et confirmé dans les livres d’histoire. Dieu avait révélé au roi, par la bouche de Daniel, comment les 2 500 années suivantes de l’histoire se passeraient. Car les civilisations médo-perse, grecque et romaine, au moment de cette prophétie, étaient à peine au début de leur gloire future.

Toutefois, Dieu révélait à Nébucadnetsar, au travers de cette immense statue, quelles seraient les futures civilisations mondiales dominantes, portant des noms différents, mais qui dans l’ensemble s’appelleraient Babylone. Comment pouvons-nous savoir que Dieu faisait référence spécifiquement à ces quatre empires ? Parce que l’histoire documentée de plusieurs millions de pages sur ces quatre empires s’est déroulée exactement comme Dieu l’avait prophétisé dans Daniel 2, ainsi que dans d’autres prophéties dans le livre de Daniel. Prenons Daniel 8 comme exemple. Ici, Dieu nous révèle le 2ème Empire mondial décrit par une poitrine et des bras en argent dans Daniel 2. Cet empire serait formé par une alliance de deux peuples distincts, s’unissant pour établir la seconde civilisation dominante. Si vous connaissez l’histoire de Perse, vous savez que ce fut l’union des Mèdes et des Perses qui leur donna la puissance de vaincre les Babyloniens et ajouter tout leur territoire aux acquis déjà en place pour ainsi établir l’Empire perse. Néanmoins, sa valeur spirituelle aux yeux de Dieu était moindre que l’Empire babylonien, tout comme la valeur de l’argent est moindre que celle de l’or.

Dieu a révélé des détails similaires sur les Empires grec et romain, même si leur puissance mondiale dominante n’allait être évidente que deux ou trois cents ans plus tard. Si vous étudiez le livre entier de Daniel, vous découvrirez qu’il est plein d’histoire, écrite bien avant son accomplissement actuel. Non, mes chers amis, l’évolution ne réglera absolument rien dans la société actuelle. Par contre, la Bible est bondée de détails sur l’implication de Dieu dans les affaires humaines tout au long de l’histoire ; et Daniel 2 est simplement un exemple. Avec tout ce qui se passe un peu partout dans le monde présentement, préparons-nous à voir la réalisation impeccable d’un très grand nombre de prophéties anciennes, prédites par ce Dieu auquel les athées évolutionnistes ne croient pas, mais à qui ils devront entièrement se soumettre un jour.

Toutefois, l’avènement prochain de Jésus, cette pierre qui, dans Daniel 2, s’est détachée sans aucune aide pour frapper la statue dans les pieds, viendra détruire le système babylonien au complet, sans possibilité future de renaître. Cet étonnant événement à venir nous prouvera davantage, non seulement l’existence de Dieu, mais aussi la seule solution possible pour amener une paix mondiale sur cette terre pendant mille années sous la direction de Jésus et Ses Élus. Alors, la théorie de l’évolution disparaîtra, mais la réalité de la création se poursuivra telle que confirmée par la Parole de Dieu, dans Ésaïe 46:9-10, lorsque Dieu a dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme Moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore. Je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute Ma volonté ».