Le paysage religieux du Congrès révèle l’impotence et le manque de pertinence des institutions religieuses d’Amérique

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

9 janvier 2025

J’ai lu un reportage intéressant du Billings Gazette (Montana). Bien sûr, ce qui m’a sauté aux yeux dans la recherche de ce reportage, ce n’est pas ce que les rédacteurs du journal essayaient de transmettre.

Permettez que je cite quelques portions clés du rapport :

La composition religieuse du 119e Congrès montrera peu de changement par rapport au terme précédent, bien qu’il y ait quelques différences marquées entre les deux partis, selon une analyse du CQ Roll Call.

En moyenne, le Congrès continuera d’être plus religieux que le pays dans son ensemble, avec environ 95 % de législateurs du sénat et de la Chambre qui s’identifient à une foi religieuse. Le reste est, soit non religieux, soit ne spécifie pas de religion ou encore ne confie pas son affiliation religieuse.

Par contraste, un sondage effectué par le Pew Research Center l’année dernière a montré que moins de 70 % des Américains s’affilient à une foi religieuse.

« Le Congrès représente les Américains comme ils étaient il y a 20 à 30 ans, pas comme ils sont aujourd’hui, » dit Ryan Burge, professeur de science politique à l’Université de l’Est de l’Illinois qui a écrit au sujet de la religion en politique.

« L’avantage de la charge garde en poste les gens qui ont été élus … certains d’entre eux dans les années 1980, 1990, quand l’Amérique était un pays en très grande partie religieux, » dit Burge. « D’une certaine façon, ce n’est en quelque sorte qu’une bonne photo instantané de la différence générationnelle dans la religiosité américaine. »

Une très grande majorité des membres républicains – 98 % – s’identifie au christianisme. Par contraste, 75 % des démocrates ou ceux qui se réunissent avec eux font de même, avec toutefois une plus grande variété de croyances religieuses ou non religieuses.

Les chrétiens protestants, de tout le spectre confessionnel, continuent de composer la majorité des adhérents religieux du Congrès des deux partis, avec peu de déviation. Légèrement plus d’épiscopaliens et de méthodistes sont démocrates, alors que les baptistes penchent dans l’ensemble à être républicains.

La plus grosse dénomination chrétienne continue d’être le catholicisme romain. Les démocrates en comptent une part plus large avec 83 catholiques dans les deux chambres comparées aux 68 du GOP.

Cependant, le GOP est le foyer d’une plus grande variété de dénominations chrétiennes, incluant quelques traditions évangéliques et pentecôtistes que l’on ne retrouve pas chez les démocrates. Tous les Saints des Derniers Jours et les Mormons au Congrès sont républicains, comme les trois-quarts des 83 membres qui s’identifient aux chrétiens non confessionnels, ou simplement comme « chrétiens ».

Six membres des deux partis sont affiliés à l’une ou l’autre des confessions chrétiennes orthodoxes – deux de moins que dans le 118e Congrès.

De toute évidence, la Gazette tentait de monter en épingle les nuances de préférences religieuses entre les partis démocrate et républicain. J’ai trouvé ces différences insignifiantes.

La Gazette se montre précise en soulignant le déclin de la dévotion religieuse de l’Amérique depuis l’an 2000. Je souligne cette réalité depuis que le déclin a commencé. En fait, j’ai prédit le déclin dès le premier mandat de G. W. Bush.

Sur mon talkshow de radio national, je disais sans cesse :

« G. W. Bush détruit le christianisme évangélique en Amérique. Lorsque Bush aura quitté son poste, l’évangélisme américain ne ressemblera même pas au christianisme du Nouveau Testament. »

J’avais 100 % raison.

Le chrétien G. W. Bush a profondément lavé le cerveau des évangéliques en leur faisant accepter ses doctrines de guerre préventive et perpétuelle et sa surveillance étatique omniprésente. Sa guerre contre le terrorisme au Proche-Orient et sa création d’un Département de la Sécurité du Territoire, de la Loi des Patriotes, de la Loi des Commissions Militaires, etc., ont changé pour toujours la manière de penser spirituelle de tous les évangéliques du pays.

Durant huit ans de présidence de G. W. Bush, les évangéliques sont devenus de pacifiques à guerroyeurs ; ils sont partis d’ardents adhérents de la liberté protégée par la Constitution à faibles défenseurs de l’intrusion et de l’usurpation gouvernementale inconstitutionnelle. J’irais même jusqu’à dire que l’étalage universel de non-résistance contre la tyrannie Covid-19 par les pasteurs et les églises fut en grande partie dû au lavage intense de cerveau qui a eu lieu lors des années Bush. Même chose pour le soutien actuel des évangéliques pour le génocide à Gaza. Qui pourrait, dans sa bonne santé mentale, soutenir le génocide – n’importe où ?

Mais le reste de l’objectif du reportage de la Gazette, je le trouve sans rapport. Les deux partis à Washington ont plus de similitudes que de différences. Par exemple :

Une très grande majorité des membres républicains – 98 % – s’identifie au christianisme. Par contraste, 75 % des démocrates ou ceux qui se réunissent avec eux font de même, avec toutefois une plus grande variété de croyances religieuses ou non religieuses.

Les chrétiens protestants, de tout le spectre confessionnel, continuent de composer la majorité des adhérents religieux du Congrès des deux partis, avec peu de déviation.

Que la majorité des membres de parti de foi chrétienne soit de 98 % ou de 75 %, cela demeure une très forte majorité. En plus, la Gazette reconnaît que les chrétiens protestants représentent une majorité des adhérents religieux des deux partis.

Je crois que c’est une complète perte de temps ou même un obscurcissement délibéré de la réalité que d’essayer de rendre un parti politique à Washington plus chrétien que l’autre. Ce que les statistiques du reportage de la Gazette démontrent très clairement, c’est que le paysage religieux du congrès américain révèle l’incompétence et la non-pertinence des institutions religieuses d’Amérique.

Sans tenir compte de leurs préférences religieuses, la vaste majorité des politiciens de D.C. sont engagés avec enthousiasme dans l’agenda de guerre perpétuelle – particulièrement les guerres au nom de l’Israël sioniste. Ils s’engagent avec enthousiasme à l’expansion du complexe militaro-industriel. Ils s’engagent avec enthousiasme à l’expansion de l’état policier de surveillance autoritaire. Ils s’engagent avec enthousiasme à maintenir un système économique basé sur la dette. Ils s’engagent avec enthousiasme à perpétuer et à élargir l’hégémonie de l’Amérique autour du monde – même aux dépends d’une autorité légitime, morale et civilisée.

Si l’on exige quoi que ce soit de la foi des confessions et des institutions chrétiennes, c’est bien de promouvoir la PAIX et la LIBERTÉ.

La guerre est l’antithèse de la paix ; l’autoritarisme est l’antithèse de la liberté. Sans regard à la différence confessionnelle, toute personne ou toute institution de personnes qui porte la bannière de Christ devrait être parmi les plus zélés et les plus ardents promoteurs de la paix et de la liberté.

Ensuite, comment les deux partis à Washington, D.C. – partis qui sont tous deux composés en très grande partie de gens qui s’identifient comme chrétiens – peuvent-ils promouvoir avec agressivité et constamment des guerres autour du monde, l’étendue démesurée du gouvernement et l’usurpation des vies privées et des libertés du peuples américain ici-même, à la maison ?

Soyons-en sûrs, un grand nombre de ces mécréants ne sont religieux que de nom seulement. Je pense que nous le savons tous. Mais beaucoup de ces internes de Washington pratiquent vraiment leur foi religieuse. Par « pratiquer », j’entends assister aux assemblées de l’église, lire la Bible et prier – au moins de manière à demi régulière.

Le Porte-parole à la Maison Blanche, Mike Johnson, a la réputation d’être un chrétien dévot et fidèle – un homme qui assiste de façon ostentatoire et fidèlement aux assemblées de l’église et prie, et lit la Bible chaque jour. Pourtant, cet homme est un fanatique néoconservateur guerroyeur du même acabit que les sénateurs Lindsey Graham et Tom Cotton. Et comme Graham, Cotton et presque tous les membres de la Chambre et du Sénat américains (sauf quelques exceptions comme Thomas Massie), Johnson appartient corps et âme au lobby israélien.

Qu’est-ce que cela vous dit ?

Cela me dit que les institutions religieuses auxquelles assistent ces criminels de Washington 1) soit ne disent rien des vérités de la Parole de Dieu qui se rapportent directement aux devoirs et aux obligations disant que ces leaders politiques doivent promouvoir la paix et la liberté ; 2) ou ils promeuvent publiquement les agendas impies de conflits militaires et de subjugation civile.

En d’autres mots, ce que montrent les découvertes de la Gazette, c’est que les institutions religieuses de l’Amérique dans leur ensemble sont devenues impotentes et impertinentes dans la proclamation des principes de paix et de liberté.

Ce que je disais dans mon talkshow radiophonique au début des années 2000 arrive exactement comme je l’avais prédit.

J’aurais souhaité avoir tort.




2024 : L’année où les évangéliques se sont associés aux démons

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

2 janvier 2025

« … or je ne veux pas que vous soyez participants des démons » (1 Corinthiens 10:20).

Le titre de l’article d’aujourd’hui est le même que le titre de mon message de dimanche dernier. J’invite les lecteurs à le regarder. Il s’agissait de mon message annuel de fin d’année. Le titre de cet article (et de mon message) résume succinctement ce qui est survenu à un large pourcentage d’évangéliques durant cette dernière année.

La plupart des évangéliques œuvrent sous l’illusion que le judaïsme moderne est la même chose que la religion des Israélites de l’Ancien Testament. Ce ne l’est pas. Le judaïsme moderne est la religion des Pharisiens qui détestaient Jésus-Christ jusqu’à Le crucifier (Actes 4:8-12) et persécutaient et assassinaient Ses apôtres et l’Église primitive. Le judaïsme moderne est un mélange de traditions orales (Matthieu 15:3-9) des Pharisiens qui rejetaient Christ et des enseignements occultes de la Kabbale et du Chabadisme.

Si vous avez étudié nos Israel Messages et nos Prophecy Messages, vous savez que l’Israël moderne n’est PAS l’Israël biblique ou prophétique, non plus que les Juifs Ashkénazes peuplant la Palestine ne constituent le Peuple Élu de Dieu.

Mais mettons un moment cette réalité de côté. Même si vous pensez que les Juifs Ashkénazes de Palestine sont le Peuple Élu de Dieu, cela signifie-t-il que vous deviez fermer les yeux et justifier leur méchanceté ? Yahvé Lui-même, Celui Qui choisit l’Israël de l’Ancienne Alliance, ne ferma pas les yeux et ne justifia pas sa méchanceté. Il détruisit complètement les nations de Juda et d’Israël pour leur méchanceté. Les Assyriens, les Babyloniens et les Romains furent les instruments du jugement de Dieu contre Son peuple élu.

Les chrétiens engendrés sont le peuple élu de Christ (Jean 6:70 ; Éphésiens 1:4 ; 2 Thessaloniciens 2:13). Est-ce que les évangéliques devraient fermer les yeux et justifier tout ce que les chrétiens professent faire ?

Si quelqu’un que vous connaissez et qui professe être chrétien commettait un meurtre prémédité, laisseriez-vous aller la chose en la justifiant ? Fermeriez-vous les yeux et justifieriez-vous qu’ils commettent des meurtres en série ? Justifieriez-vous et pardonneriez-vous que l’on mette le feu à des hôpitaux, des écoles et des églises ? Justifieriez-vous en fermant les yeux que l’on commette des actes de torture et de barbarisme sur des enfants et sur des bébés ? Justifieriez-vous en fermant les yeux que l’on torture et viole des petites filles, des jeunes femmes, ainsi que des vieilles dames et des vieillards ?

Évidemment pas.

Pourtant, c’est ce que font les Israéliens sur des douzaines de Palestiniens, des douzaines de fois CHAQUE JOUR ! Et les évangéliques ferment les yeux et justifient ces atrocités sous le faux prétexte que ces Israéliens sont « le peuple élu de Dieu ».

À ce point-ci, je crois fort approprié de citer le percutant message de Noël du pasteur de Bethléem, Munther Isaac :

L’an dernier, j’ai dit ceci : « Le silence est complice ». Nous avons dépassé cela depuis longtemps. La torpeur est une trahison contre l’humanité, contre vous et contre ceux de Gaza.

Et nous devons insister également sur le fait que tous ceux qui commettent des crimes de guerre doivent être tenus responsables. Nous ne pouvons normaliser l’immunité, l’impunité. Quel genre de monde et d’avenir laissons-nous à nos enfants si nous acceptons une réalité où les criminels de guerre se sauvent impunément ? Et, en fait, sont encouragés ? Un monde où ils se vantent ouvertement de leurs crimes, et plutôt que d’être amenés en justice, ils sont applaudis dans les salles du Congrès et défendus par les parlements européens ? C’est ce qui arrive aujourd’hui. Et ils osent encore nous faire la leçon sur les droits humains et la loi internationale.

Ils nous disent : « Jamais plus. »

Nous dire « Jamais plus » n’est qu’un slogan. En fait, honnêtement, ce ne sont que des mots vides. Parce que « jamais plus » devrait vouloir dire « jamais plus pour tous les peuples ». « Jamais plus » est devenu « encore une fois ». « Encore une fois » pour la suprématie. « Encore une fois » pour le racisme. Et « encore une fois » pour le génocide.

Et malheureusement, « jamais plus » est devenu « encore une fois » pour l’utilisation comme arme de la Bible et le silence, et la complicité de l’église occidentale. « Encore une fois » pour l’église côtoyant le pouvoir, l’église prenant parti pour l’empire.

Et donc aujourd’hui, après tout cela, une totale destruction et l’annihilation de Gaza rasée ; malheureusement, des millions de personnes sont devenues des réfugiés et des sans abri, et des dizaines de milliers ont été tués. Et pourquoi en est-on encore à débattre à savoir s’il s’agit d’un génocide ou pas ? Je n’arrive pas à y croire.

Même lorsqu’un leader d’église en appelle simplement à une enquête pour savoir si c’est un génocide, il est rappelé à l’ordre et il fait les manchettes.

Mes amis, les preuves sont claires. Tout le monde peut voir la vérité. La question n’est pas de savoir si c’est un génocide. La vraie question, c’est : « Pourquoi le monde et l’église ne l’appellent-ils pas un génocide ? »

Cela en dit beaucoup lorsque vous niez, ignorez et vous restreignez d’employer le mot génocide. Cela en dit beaucoup. En fait, cela révèle de l’hypocrisie. Sur vous qui nous serinez depuis des années au sujet de la loi internationale et des droits de l’homme. Cela révèle votre hypocrisie. Cela en dit gros sur la manière que vous nous considérez, nous, les Palestiniens. Cela en dit gros sur votre morale et sur vos standards d’éthique. Cela dit tout sur ce que vous êtes et comment vous vous détournez de la vérité lorsque vous refusez de nommer l’oppression pour ce qu’elle est.

Ou se pourrait-il – vu qu’ils n’appellent pas cela un génocide – se pourrait-il que, si la réalité était reconnue pour ce qu’elle est – qu’il s’agit bien d’un génocide – que ce serait un aveu de votre culpabilité ? Car cette guerre en fut une que beaucoup de gens ont défendue comme étant juste, et de l’autodéfense. Et maintenant, vous n’arrivez même plus à vous en excuser.

Le génocide prendra fin un jour. Et bientôt, espérons-nous et implorons-nous. Mais l’histoire va se rappeler où se tenaient les gens. L’histoire se rappellera ce qu’ils ont dit. Ils ne peuvent proclamer qu’ils ne savaient pas.

Voilà pourquoi nous insistons à dire qu’il s’agit davantage que de Gaza et de la Palestine. C’est beaucoup plus que ça. En Palestine, nous voyons l’intersection de la colonisation, de la suprématie, de la logique de « la puissance fait droit », du militarisme, du racisme et du fondamentalisme religieux. Tout cela vient ensemble en Palestine. La Palestine est une cause humaine et morale. Et pour l’église, comme l’a si bien dit un de mes amis, c’est une crise théologique.

Amen et amen, pasteur Isaac !

En vérité, à peu près tout le mal qui émane de Washington, D.C., ces jours-ci, est le résultat de la crise théologique des évangéliques : une crise flagrante de la vérité en ce qui a trait au faux Israël, le peuple de Dieu de la Nouvelle Alliance et l’enseignement des Temps de la Fin.

Les politiciens d’Amérique ont perdu leur conscience parce que les pasteurs de l’Amérique ont perdu leur conscience.

Ce que les Israéliens font en Palestine est l’œuvre des démons. Et les Israéliens qui font l’œuvre sont les ouvriers du diable. Et le gouvernement des États-Unis – la Maison Blanche et le Congrès américain – est lui-même engagé dans l’œuvre des démons et il est par là-même l’ouvrier du diable.

Et ce qu’il y a de pire, c’est que les évangéliques de l’Amérique se sont associés aux démons.

Or, en Syrie, où l’on pourvoyait aux chrétiens la liberté religieuse et la protection sous le gouvernement Assad, les chrétiens sont égorgés et massacrés par les groupements islamistes jihadistes et terroristes sunnis – groupes qui ont hâtivement conduit des milliers et des milliers de jeunes hommes et de jeunes femmes américains à être envoyés à leur mort par leur gouvernement afin de combattre dans la guerre au terrorisme.

Mais maintenant, ces mêmes groupes de terreur sont financés, entraînés, équipés et soutenus par le gouvernement américain – ce même gouvernement américain qui a envoyé des soldats américains à leur mort en combattant.

Le chef de facto de Damas d’aujourd’hui était un terroriste d’al-Qaeda/ISIS/al-Nusra avec 10 millions de dollars de mise à prix sur sa tête par le Département d’Etat des États-Unis. Cette prime est maintenant abrogée, bien sûr, puisque qu’il est le leader intermédiaire par procuration des Américains en Syrie.

Le terroriste islamiste sunni radical en Syrie force maintenant les chrétiens à renoncer à leur foi à la pointe du fusil, et les femmes sont achetées et vendues dans les marchés publics d’esclaves.

Et encore là, les évangéliques américains ferment les yeux et justifient ces œuvres démoniaques des ténèbres, car ils croient que tout cela bénéficie à Israël. Comment cela impacte leurs frères et sœurs en Christ n’a absolument AUCUNE conséquence.

En outre, le gouvernement américain arme, entraîne et équipe les groupes terroristes de tous les genres et les lance contre les populations chrétiennes partout dans le monde depuis des décennies – durant les administrations présidentielles démocrates comme républicaines.

Et là encore, les évangéliques d’Amérique se sentent à l’aise avec cela.

Si l’Amérique voulait sérieusement débarrasser le monde des organisations terroristes, elle abolirait la CIA (Bureau Central d’Investigation) parce que la CIA est la plus grosse organisation terroriste au monde. Elle fomente plus de conflits, plus de bouleversements, plus de remplacements, plus de morts et plus de destruction que toute autre organisation sur terre.

2024 a amené l’Amérique au point où il est tout-à-fait hypocrite de suggérer que Dieu devrait bénir l’Amérique. Le mieux que nous puissions faire est d’implorer Dieu qu’Il soit miséricordieux envers l’Amérique parce que, dans toute l’Amérique, les églises font ce que l’église de Corinthe faisait à l’époque de l’apôtre Paul. Ils prétendent prendre le repas du Seigneur pendant qu’ils festoient simultanément à la table des démons.

Comme l’a aussi dit l’apôtre Paul à l’Église de Corinthe dans le même passage de 1 Corinthiens :

« Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez être participants de la table du Seigneur, et de la table des démons » (1 Corinthiens 10:21).

Les perspectives ne semblent pas bien prometteuses, mais je prie pour que 2025 soit l’année où les évangéliques d’Amérique commencent à se dissocier des démons. S’ils ne le font pas, je crains que 2025 ne soit pas mieux que 2024 pour nos frères et sœurs chrétiens du Proche-Orient et d’Eurasie.

Ce ne sera pas mieux non plus pour l’Amérique.