D.328 – Le premier travail des humains

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par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:28, en parlant des humains que Dieu venait de créer, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Ce verset est souvent appelé le « Mandat Divin » et il est amplifié dans Genèse 9:7 où Dieu leur déclare : « Vous donc, croissez et multipliez ; peuplez en abondance la terre, et multipliez sur elle. » Le but de Dieu devient évident. Accepter la responsabilité d’amener toute la création en soumission à Dieu avec tous ses systèmes et créatures, dirigeant effectivement les ressources en les augmentant jusqu’au moment où la terre entière sera remplie des fruits de ce beau travail.

Dans le monde, nous avons besoin d’une description des fonctions au travail. Voici donc la première définition de tâches de l’homme, lorsque : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:8-9). Et, aux versets 15 à 17 : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Dans son rôle d’occupant initial, Adam devenait le serviteur de Dieu pour s’occuper de la terre entière. Il n’y avait pas d’instructions disant comment garder cette terre, mais seulement des ordres généraux du Maître au serviteur. Puisqu’il n’y avait pas d’instructions sur le fonctionnement des systèmes, Adam devait apprendre premièrement comment ce processus fonctionne (science), pour ensuite organiser et utiliser ces découvertes d’une façon productive (technologie), afin d’aider sa descendance à savoir comment honorer son Créateur. Cette information au sujet des inventions et des produits techniques devait être dispensée à tous, au travers des affaires, de l’éducation, de la communication, du transport etc.

Et finalement, l’information enseignant comment les inventions devaient être reçues afin que l’évaluation divine (« très bien bon serviteur ») soit dispensée sur l’art, la musique, la littérature, glorifiant et louant ainsi Dieu pour tout ce qu’Il avait fait en créant toutes choses. Cette responsabilité existe encore de nos jours, donc : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Ceci s’applique à l’humanité entière, mais elle devient encore plus évidente dans l’œuvre de Christ à Ses serviteurs fidèles. « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:9-10).

Le livre aux Colossiens commence avec une exaltation de notre Seigneur Jésus-Christ. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Mais notez maintenant ce que Paul ajoute : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20).

Remarquez bien ce que Paul nous déclare ensuite : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant Lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre » (Colossiens 1:21-23). Ce que Paul nous explique dans la suite devient un peu plus surprenant, c’est-à-dire que nous sommes inexorablement liés à Christ. Nos vies et nos destins sont devenus les Siens, et notre identification à Lui est totale.

Nous ne sommes pas simplement réconciliés à Dieu par Lui, nous sommes avec Lui en toutes choses. Notez premièrement que : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Colossiens 2:12). Plus que cela : « quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes » (Colossiens 2:13). Aussi certain que Christ fut ressuscité des morts, nous aussi serons nés de nouveau dans une nouvelle vie. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4).

Nous apprenons que notre vie est cachée avec Christ en Dieu. Être caché avec Christ, c’est être entièrement immergé, couvert, nos péchés cachés, notre identité masquée dans la Sienne, vraiment renouvelée dans la Sienne. Dieu nous accepte avec Christ, donc lorsque Christ, qui est notre vie, paraîtra, alors nous serons aussi manifestés avec Lui dans la gloire. Cette identification ne sera pas en vain, car nous sommes complets en Lui et, comme Il est pleinement Dieu, nous serons avec Lui en toutes choses. Mais avant d’atteindre cette réalité, nous avons des conflits à régler entre les serviteurs de Dieu.

Dans Psaume 8:6-9, le roi David déclare : « Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. » La mission de régner sur l’ouvrage de Ses mains n’a jamais été retirée par Dieu des mains de l’homme. Dans ce mandat, celui-ci demeure en autorité de diriger les entreprises humaines suivantes :

  • La découverte de la vérité dans la science, la recherche et l’exploration.
  • L’application de cette vérité dans l’agriculture, l’ingénierie, la médecine, la technologie, etc.
  • L’adaptation de cette vérité dans le commerce, le transport, le gouvernement humain, etc.
  • L’explication de la vérité dans les arts, la littérature et la théologie.
  • Et la transmission de la vérité dans l’éducation, la communication, et dans tous les foyers.

Quand l’autorité fut déléguée aux humains par le Créateur : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, avec l’échec d’Adam dans son œuvre initiale, l’homme a créé un conflit continuel au sein des efforts des humains sur tous les fronts. C’est pourquoi, dans Romains 8:22-23, Paul nous dit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. »

Car, dans Genèse 3:17-19, Dieu dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Et dans les versets 23 et 24 : « l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Cela n’a qu’augmenté ses conflits avec l’environnement. « Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs » (Genèse 3:18). Le péché et la mort sont simplement devenus pour l’homme des conditions de son existence. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Sans parler de l’ignorance des humains à détecter la vérité. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Donc, ce qui pousse les humains depuis tous les siècles, c’est de se servir soi-même, pas Dieu ni les autres. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

La capacité d’obéir à Dieu ne vient seulement qu’au travers de Celui qui nous a été donné, afin de créer une nouvelle création en nous. « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:17-24).

Un jour, tous ces faux chemins seront redressés avec l’avènement de Christ, mais, en attendant ce jour, notre mandat, en tant que convertis, demeure celui d’administrateurs sur la terre. Mais pas branchés sur n’importe quel sauveur, seulement sur Christ Jésus, notre Sauveur personnel. Dans Luc 1:46-48 : « Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. » Un des plus beaux titres de Jésus est « le Sauveur ». Ce titre paraît au-delà de vingt fois dans le Nouveau Testament et s’applique toujours à Christ car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Il paraît pour la première fois sur les lèvres d’une vierge nommée Marie, lorsqu’elle a réalisé qu’elle fut choisie pour être la mère du Sauveur. Il est significatif que le Sauveur ne puisse être nul autre que Dieu Lui-même. Notez l’expression de Marie, plus haut, en L’identifiant. Et ceci a poussé son esprit à se réjouir, tout comme le nôtre. Jésus devient notre Sauveur personnel, si nous avons Foi en Lui, tout comme Marie. Mais Il est également le Sauveur du monde, comme nous le découvrons dans Jean 4:41-42 où nous lisons : « Et un plus grand nombre crurent à cause de sa prédication. Et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ton récit, que nous croyons ; car nous avons entendu nous-mêmes, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde, le Christ. »

C’est confirmé par Jean qui déclare : « Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde » (1 Jean 4:14). Et Sa mort sur la croix est suffisante pour sauver tous ceux qui Le reçoivent comme Sauveur. Il y a huit autres versets dans le Nouveau Testament où « Sauveur » est synonyme de « Dieu ». La toute dernière se trouve dans Jude 1:25 où l’apôtre déclare : « A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen. »

Plusieurs personnes voient aujourd’hui l’homme Jésus comme un grand Enseignant et un exemple à suivre, mais elles rejettent Sa divinité. Bon nombre l’acceptent comme Dieu, mais refusent de croire qu’Il a pu être incarné pour devenir uniquement un homme parfait. Il est donc urgent que nous croyions que notre Créateur devait aussi devenir notre Sauveur, si nous croyons au Salut. Regardons ce que Paul a commandé à Timothée d’enseigner : « Nous endurons, en effet, tant de travaux et tant d’opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. Annonce et enseigne ces choses » (1 Timothée 4:10-11). Si nous acceptons et comprenons cela, nous pourrons nous réjouir avec Marie, en Dieu mon Sauveur ! Aujourd’hui cependant, je vous mets en garde, car on prêche un autre Jésus.

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul annonce aux Corinthiens : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Paul les mettait en garde contre les faux enseignants. Un chrétien ne devrait jamais suivre un leader religieux simplement parce qu’il prêche le nom de Jésus ou insiste aux assemblées pour qu’on « reçoive l’Esprit ». Jésus est très populaire dans les assemblées mondaines, mais il ne s’agit pas du véritable Jésus.

Le Jésus populaire peut être le bébé Jésus dans la mangeoire à Noël, ou l’ami Jésus dans une présentation de musique « gospel », ou le conseiller à succès Jésus parmi les penseurs positifs. Il peut même être le Jésus parmi les crooners chrétiens, ou le Jésus rythmique des rockeurs chrétiens, ou le Jésus réformateur des libéraux, mais aucun de ces Jésus ne fut prêché par Paul. Donc, pas le véritable Jésus qui sauve les hommes et les femmes de leurs péchés. En réalité, Jésus est notre Seigneur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

Jésus est mort pour nous et en Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Jésus est mort afin de réconcilier par Lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. Paul nous déclare, dans Éphésiens 1:20-23 : « Qu’il [Dieu] a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous. »

Finalement, Paul déclare à Timothée : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne » (2 Timothée 4:1). Non, le vrai Jésus n’est pas le Jésus populaire sur un T-shirt ou collé aux pare-chocs des politiciens et des chanteurs. Jésus fut : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Esaïe 53:3). « Et [la sagesse de Dieu] qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8).

Les hommes d’aujourd’hui méprisent autant le vrai Jésus que ceux du temps des apôtres. Ce n’est donc pas Lui qu’ils professent. Le Jésus moderne enseigne un évangile différent et une doctrine opposée à ceux du vrai Jésus des Saintes Écritures. Il est le Dieu tout puissant, l’homme parfait, le seul Sauveur, le Roi éternel et Seigneur de seigneurs. Les vrais ministres de Dieu, ne prêcheront jamais un Jésus imaginaire qui plaît à la chair, mais plutôt le véritable Christ de la création et du salut.

Plus nous avançons en âge, plus nous prenons le temps de méditer sur notre jeunesse remplie de toutes sortes d’activités. Il y eut d’abord les années d’études, les recherches personnelles diversifiées pour accroître nos connaissances au niveau scolaire. À cela s’ajoutèrent les activités sociales, les obligations familiales, sans oublier les différentes activités sans valeur réelle, qui minaient notre sommeil et ajoutaient à notre fatigue. Alors, nous prenions rarement le temps de faire une pause pour méditer sur les choses que nous considérons présentement utiles. Lors d’un de ces moments tranquilles, je me suis analysé intérieurement pour déterminer qui j’étais vraiment, ce que je faisais ici sur la terre, mais surtout où je me dirigeais dans ma propre vie.

La pensée qui traversa mon esprit fut que nous récoltons ce que nous semons. Ceci étant vrai, j’ai conclu qu’au jour du Jugement, le Seigneur me regarderait d’un air sérieux pour me dire que je ne méritais pas de faire partie de Son Royaume. Ce moment de contemplation s’est soudainement terminé et j’ai plongé de nouveau dans ma cédule de travail qui ne semblait pas se terminer. Néanmoins, au fil des années, pendant ces moments de méditation, les paroles du Seigneur me revenaient souvent. Lentement mais sûrement, j’ai réalisé qu’il y avait une voie dans la vie qui plaisait à Dieu, mais qui demandait un changement radical de mon comportement afin de vivre de cette façon.

Comme la majorité de mes copains de travail, je croyais que je pouvais y arriver seul avec quelques changements mineurs apportés à mon style de vie ! J’ai soudainement compris que cela ne se passait pas ainsi quand j’ai lu ces paroles de Jésus : « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Le but premier est donc d’avoir les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et sur Sa justice au lieu de fixer ce monde avec sa justice. Et si nous faisons cela, tout ce dont nous avons besoin, physiquement parlant, nous sera donné par-dessus comme un don de Dieu. Pourquoi toujours se soucier du lendemain, il faut s’occuper des soucis présents. Avec l’aide de Dieu, nous serons guidés vers les bonnes solutions.

Nous voyons notre société moderne s’écrouler de plus en plus chaque jour dans les conflits personnels, les guerres un peu partout, l’effondrement des valeurs morales et les démonstrations continuelles de révolte contre les gouvernements au niveau municipal, provincial et fédéral. Toutefois, il y a une connaissance disponible servant à solutionner les conditions chaotiques du monde d’aujourd’hui. Pourtant, la plupart des gens ne veulent pas prendre le temps de vraiment considérer les causes qui ont amené les conditions existantes, ni évaluer leur part dans ces conditions. Il est vrai qu’en tant qu’individus, nous ne pouvons pas changer le monde, mais ce que nous pouvons faire, c’est de nous changer nous-mêmes, en demandant à l’Esprit de Dieu de nous donner les outils nécessaires pour effectuer ce changement.

Il existe aussi une autre grande source que les individus peuvent utiliser pour accomplir leur conversion personnelle. Malheureusement, cette source est ridiculisée par la majorité de la population ; mais ceux qui tentent de l’utiliser découvrent que, si on veut suivre Ses instructions, elle nous amène, non seulement au bonheur immédiat, mais à la vie éternelle à la fin de notre vie physique. Cette source s’appelle la Bible qui nous donne une compréhension vitale sur ce qu’est la vie et notre rôle dans le rétablissement de toutes choses. Oui, la Bible nous dit carrément : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, Que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Dans vos moments de silence, est-ce que vous considérez comment vous êtes heureux dans les circonstances de votre vie, ou êtes vous encore frustré en-dedans ? Avez-vous un but uniquement dans votre vie physique, ou cherchez-vous également un but dans votre vie spirituelle ? Que vous soyez jeune ou vieux, débutant une carrière ou à un âge ou vous terminez votre voyage, peu importe, vous avez l’opportunité de donner un sens à votre vie en lisant votre Bible pour y découvrir une direction. Laissez Dieu vous guider dans votre nouveau voyage vers l’immortalité et la vie éternelle. Dieu est miséricordieux et étend Son appel à tous ceux qui veulent apprendre.

Sachez que le salut ne se gagne pas par ses propres efforts, il est donné gratuitement par Dieu afin que personne ne s’en vante. Votre salut a été payé par le sacrifice de Jésus qui en a acquitté la rançon. Si vous êtes prêts à accepter le sacrifice de Christ, il vous accueillera. Et lorsque le grand Roi paraîtra sur une nuée dans le ciel, vous saurez que votre délivrance est proche. Et lorsque le Royaume de Dieu paraîtra, vous recevrez votre couronne de gloire et vous recevrez votre grande récompense, celle de régner avec Christ pendant mille ans. Que Dieu vous guide dans la recherche de Son Royaume avec Jésus-Christ.