D.580 – Un Dieu unique ou une trinité ? – Chapitre 2 – Notre Seigneur Jésus-Christ

Par Roch Richer

Chapitre 2

Notre Seigneur Jésus-Christ

Dans le document précédent, nous avons examiné ce que l’Éternel Dieu dit de Lui-même. Nous avons vu qu’Il déclare haut et fort qu’Il est le seul vrai Dieu et que, hors Lui, il n’y a pas d’autre Dieu.

Mais un jour, un certain homme se nommant Jésus, disant être le Christ, ou le Messie, c’est-à-dire, le Sauveur, est arrivé sur la scène terrestre en Se qualifiant de Fils de Dieu. Les sacrificateurs, les anciens et les scribes, scandalisés de ce qu’Il Se prenait pour le Fils de Dieu, en tirèrent le prétexte voulu pour l’assassiner en le faisant clouer sur une croix. Si certains d’entre eux crurent rendre un service à l’Éternel Dieu, d’autres agirent par envie, orgueil et jalousie, ignorant toutefois que le Dieu du ciel avait déjà tout planifié l’affaire afin d’exécuter la partie la plus importante de Son Plan de Salut pour l’humanité.

Alors, qui était ce Jésus né à Nazareth ? Était-Il le Messie annoncé depuis des siècles par les prophètes ? Et ce Messie pouvait-Il n’être qu’un simple homme ? « Messie » voulant dire « Sauveur », comment le sacrifice d’un simple homme aurait-il pu racheter les péchés de tous les autres hommes ? Il aurait fallu que cet homme ne commette aucun péché de toute sa vie. Était-ce possible ?

Depuis Adam et Ève, tous les hommes naissent avec un esprit que la Bible appelle « selon la chair », c’est-à-dire « charnel ». Or, voici ce que dit l’apôtre Paul à ce sujet : « Car ceux qui sont selon la chair, sont affectionnés aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, sont affectionnés aux choses de l’Esprit. Or l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix. Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la Loi de Dieu ; et aussi ne le peut-elle point. C’est pourquoi ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu » (Romains 8:5-8). L’affection de la chair vient du fait que l’on se laisse guider par l’esprit charnel. L’esprit de l’homme est incapable de se soumettre à la Loi de Dieu et, par conséquent, tous les êtres humains pèchent. « C’est pourquoi comme par un seul homme le péché est entré au monde, la mort y est aussi entrée par le péché ; et ainsi la mort est parvenue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Vu que tous les hommes ont péché depuis Adam, aucun ne pouvait être digne de racheter tous les autres êtres humains par le sacrifice de son sang. Or, il est pourtant écrit : « Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22). Mais alors, quel sang utiliser pour la rémission de tous les péchés du monde ? Quel sang pouvait avoir une valeur supérieure à toute l’humanité créée par Dieu et souillée par Satan ?

Le sang de Dieu !

Avant la fondation du monde, Dieu avait déjà Son Plan de Salut tout prêt. Il allait Se manifester dans la chair, porter le nom de « Jésus-Christ » et servir d’Agneau expiatoire sacrifié en répandant Son sang pour payer l’amende de nos péchés. C’était amplement suffisant. « Sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite, qui vous avait été enseignée par vos pères, non point par des choses corruptibles, comme par argent, ou par or ; mais par le précieux sang de Christ, comme de l’agneau sans défaut et sans tache, déjà ordonné avant la fondation du monde, mais manifesté dans les derniers temps pour vous » (1 Pierre 1:18-20).

Avant même que Dieu crée l’homme, déjà l’Agneau à sacrifier, Jésus-Christ, faisait partie du Plan : « De sorte qu’elle [la Bête] sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:8). Dieu n’a pas décidé de sacrifier le sang d’un autre, soit la deuxième Personne d’une trinité. Il S’est proposé quelque chose d’inouï : venir Lui-même sur terre répandre Son propre sang ! Étant donné que Dieu réside hors du temps, Il Se voyait déjà dans Sa manifestation physique et cela Lui a immédiatement plu : « Père, mon désir est touchant ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, laquelle tu m’as donnée ; parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24).

Évidemment, avant la création de l’univers, il s’agissait de la Parole de Dieu : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu : Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait. En elle était la vie, et la vie était la Lumière des hommes » (Jean 1:1-4). Quoiqu’un des mieux connus, ce passage est aussi l’un des moins compris. Parce que la majorité des gens le lisent en ayant en tête le concept d’une trinité, ils méconnaissent sa signification véritable.

N’ayant qu’une vision préconçue et faussée, ils ne se questionnent pas à savoir si ce passage peut être interprété d’une autre façon qui serait plus en accord avec le reste des Écritures, le Conseil de Dieu, c’est-à-dire, la Parole de Dieu, la Bible. Car, remarquez que, si Jean 1:1-4 ne confirme ni n’infirme le concept de la trinité, il y a cependant d’autres passages bibliques qui s’avèrent plus tranchés sur la question, comme nous allons le voir.

Tout d’abord, assurons-nous que cette Parole de Dieu est bien Jésus-Christ. Nous lisons donc au verset 14 : « Et la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, qui a été une gloire, comme la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité. »  Si la Parole a été faite chair et « que Dieu a été manifesté en chair » (1 Timothée 3:16), et que la Parole manifestée en chair est le Fils de Dieu, la conclusion est inéluctable : Jésus-Christ fut Dieu dans un corps humain. Jésus est ainsi une manifestation physique, et donc visible, de Dieu qui, dans Sa manifestation de Père, demeure entièrement spirituel et, par conséquent, invisible à nos yeux.

Qu’a fait Dieu, avant la fondation du monde, en préparation du sacrifice de l’Agneau divin ? Il a créé un Germe, c’est-à-dire, en langage moderne, un Embryon fécondé par la puissance de Son Esprit et qu’Il a tenu prêt pour le moment de Sa manifestation sur terre.

« Et parle-lui, en disant : Ainsi a parlé l’Eternel des armées, disant : Voici un homme, duquel le nom est Germe, qui germera de dessous soi, et qui bâtira le Temple de l’Eternel » (Zacharie 6:12). Dans l’Ancien Testament, « Germe » est le nom que Dieu donne à l’homme qui allait fonder Son Église. Dans le Nouveau Testament, on ne trouve pas le mot « germe », car on n’en a pas besoin depuis la naissance de Jésus.

« Ecoute maintenant, Jéhosuah, grand Sacrificateur, toi, et tes compagnons qui sont assis devant toi, parce que ce sont des gens qu’on tient pour des monstres, certainement voici, je m’en vais faire venir Germe, mon serviteur ! » (Zacharie 3:8). Germe allait devenir le nouveau souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédec pour remplacer les sacrificateurs, les lévites qui, rendus exécrables, Le crucifièrent.

« En ces jours-là, et en ce temps-là je ferai germer à David le Germe de justice, qui exercera le jugement et la justice en la terre » (Jérémie 33:15). Il s’agit cette fois, bien sûr, de la seconde venue de Christ. Il deviendra le Roi de toute la terre : « Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, que je ferai lever à David un Germe juste, qui régnera comme Roi ; il prospérera, et exercera le jugement et la justice sur la terre » (Jérémie 23:5).

« En ce temps-là le Germe de l’Eternel sera plein de noblesse et de gloire, et le fruit de la terre plein de grandeur et d’excellence, pour ceux qui seront réchappés d’Israël » (Ésaïe 4:2). Les réchappés d’Israël, ce sont le reste, ou le résidu dont Dieu parle en désignant les convertis, que ce soit d’Israël ou des nations des Gentils.

Là, posons-nous les questions suivantes : si la Parole est la deuxième Personne d’une trinité, pourquoi alors L’appeler « Germe » dans l’Ancien Testament ? À en croire les trinitaires, n’est-ce pas une Personne distinctes n’ayant pas eu de commencement ? Pourquoi l’Éternel parle-t-Il d’elle en employant le mot « Germe », c’est-à-dire, ne l’oublions pas, « embryon » ? Dieu aurait-Il commandé à la Parole, « deuxième Personne divine », d’entrer complètement dans un embryon infime et d’attendre que le Père le dépose dans le ventre d’une jeune vierge ? C’est pourtant le genre de non-sens auquel les trinitaires sont forcés de croire.

Comprendre que Dieu n’est pas une trinité de trois Dieux va nous aider à saisir ce qui s’est réellement passé.

« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:5-8).

Lors de Sa résurrection, Jésus a hérité d’un corps glorieux aux possibilités sans limites. Dieu le Père est ce Jésus dans un corps humain. Il aurait pu Se manifester sur terre dans ce corps glorieux dès le commencement et ce n’eut point été une usurpation ; Il aurait été égal en puissance à Sa manifestation spirituelle, comme Il l’est devenu depuis Sa résurrection. Mais cela n’aurait pas servi Son Plan de salut. Dieu a donc consenti à habiter un corps humain ordinaire en anéantissant toute Sa puissance et en devenant à la ressemblance des hommes extrêmement limités. Cela Lui a fourni l’opportunité d’apprendre l’obéissance, car : « Quoiqu’il fût le Fils de Dieu, il a pourtant appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8). N’ayant personne au-dessus de Lui, Dieu n’a jamais eu à obéir à quiconque. Mais Dieu ne souffre pas d’orgueil et Il a accepté de S’humilier en prenant chair humaine en Jésus-Christ. Si Jésus avait préalablement été une deuxième Personne dans une trinité, n’aurait-Il pas éternellement obéi à la Première Personne ? Conséquemment, Il n’aurait pas eu à apprendre l’obéissance sur terre, car la question ne se serait jamais posée.

Mais le Fils est le Père venu sur terre afin de Se montrer aux hommes : « Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils [Jésus, Emmanuel, Dieu parmi nous], qu’il a établi héritier de toutes choses ; et par lequel il a fait les siècles [Il a créé le temps] ; et qui étant la splendeur de sa gloire, et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant fait par soi-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très-hauts » (Hébreux 1:1-3).

Christ fut la splendeur de la gloire de Dieu et l’empreinte physique de la Personne de Dieu : « Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15), « Desquels le Dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c’est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l’Evangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point » (2 Corinthiens 4:4). Christ est la véritable image vivante, humainement corporelle, du Dieu spirituel invisible. Il n’est assurément pas une deuxième Personne dans une trinité de Dieux.

Chose paradoxale, les hommes ont tendance à croire que c’est Dieu qui est à l’image des êtres humains et qu’Il ne pourrait donc pas être à la fois au ciel et sur terre, car un homme ne pourrait être à deux endroits en même temps. Ce faisant, ils ne se rendent pas compte qu’ils amoindrissent énormément la puissance et les capacités infinies de Dieu. Or voici ce que Jésus nous a dit à ce sujet : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Comment Jésus aurait-Il pu affirmer, au présent, être au ciel s’Il est une Personne séparée du Père ? L’affirmation n’est possible que si Jésus est l’incarnation du Père sur terre. Dieu, au moment de cette Parole de Christ, était le Père au ciel et, en même temps, le Fils sur terre et ce, par le partage d’un seul et même Esprit.

Paul l’a déclaré avec précision : « Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ. Car toute la plénitude de la Divinité habite en lui corporellement » (Colossiens 2:8-9). Les raisonnements des hommes les amènent à concevoir toutes sortes de théories et de philosophies religieuses uniquement basées sur la réflexion de l’esprit humain incapable de percevoir ce qui est spirituel. Ils émettent donc des éléments théoriques bien en dessous de la vérité, et tout cela dans le but de fuir leurs obligations d’obéissance à Dieu, de manière à poursuivre leur mauvais train de vie. Voilà pourquoi ils se sont forgé un florilège d’idées fausses sur ce qu’est Dieu et Jésus-Christ. Or, ce que nous venons de lire devrait être limpide : par Son Esprit, Dieu habitait complètement Jésus-Christ, comme Il l’a dit : « Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé, qui est l’objet de mon amour, je mettrai mon Esprit en lui, et il annoncera le jugement aux nations » (Matthieu 12:18). L’Esprit de Christ était l’Esprit de Dieu dans son entièreté. Il n’y avait donc aucune place pour un esprit humain et charnel en Jésus ; Il n’en avait évidemment pas besoin. « Car celui que Dieu a envoyé annonce les paroles de Dieu ; car Dieu ne lui donne point l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Et cela explique pourquoi, même tenté en toute chose, comme nous, Jésus n’a jamais péché, car, étant Dieu dans la chair, Il avait la capacité de ne jamais pécher.

Dans un passage dévastateur pour les trinitaires, Jésus révéla une criante vérité à Ses disciples quant à la nature de Sa relation avec le Père. Lisons Jean 14:7 à 11 en y intercalant des commentaires : « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père ; mais dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Cela semblait pourtant clair, mais n’oubliez pas que les apôtres n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit et ils n’arrivaient pas à saisir l’instruction qu’Il leur donnait. Continuons : « Philippe lui dit : Seigneur ! montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Philippe n’avait pas compris ce que Christ venait tout juste de dire, alors Jésus Se montra encore plus spécifique : « Jésus lui répondit : je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as point connu ? » Vous, lecteur, lectrice, avez-vous saisi ?!! Jésus dit carrément que Le voir, c’est automatiquement voir le Père ! Évidemment, puisqu’Il est le Père manifesté dans la chair ! « Philippe, celui qui m’a vu, a vu mon Père ; et comment dis-tu : montre-nous le Père ? » C’était l’évidence même ! Philippe avait Dieu le Père en face de lui. Cela sautait aux yeux, et pourtant, encore aujourd’hui, un grand nombre de croyants ne comprennent pas cette Parole de Dieu. « Ne crois-tu pas que je suis en mon Père, et que le Père est en moi ? » Cette Parole n’est pas à interpréter comme n’étant qu’une façon allégorique de dire que le Père et le Fils vivent en parfaite symbiose. Il s’agit de bien davantage. C’est littéral : le Père vit en dedans de Jésus-Christ et vice versa. Dans les deux manifestations de Dieu, il n’y a qu’un seul et même Esprit, une seule pensée. Lorsque Christ parlait, c’était littéralement le Père qui parlait par Lui. « …les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais le Père qui demeure en moi, est celui qui fait les œuvres. » N’est-ce pas d’une clarté saisissante ? Dieu faisait Son œuvre au moyen de Jésus, Son véhicule, Son instrument physique, et Il parlait par Sa bouche. « Croyez-moi que je suis en mon Père, et que le Père est en moi, sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres. »

Il semble que le cerveau humain ait beaucoup de difficulté ou de réticence à concevoir l’unicité de Dieu. Mais il est prêt à accepter un mensonge aussi grossier et absurde que le concept de trinité. Jésus n’a jamais été la deuxième Personne d’une trinité divine. Il est venu au monde en tant qu’homme, à la ressemblance de tous ceux qui naissent dans la chair : « Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru, que je suis issu de Dieu. Je suis issu du Père, et je suis venu au monde [Germe fut implanté dans le ventre de Marie, puis Il naquit] ; et encore, je laisse le monde, et je m’en vais au Père » (Jean 16:27-28). « Issu de Dieu » ou « issu du Père », c’est la même chose.

« Jésus donc criait dans le Temple enseignant, et disant : et vous me connaissez, et vous savez d’où je suis ; et je ne suis point venu de moi-même, mais celui qui m’a envoyé, est véritable, et vous ne le connaissez point. Mais moi, je le connais : car je suis issu de lui, et c’est lui qui m’a envoyé » (Jean 7:28-29). Dans ce passage, relevons deux points que les gens survolent sans les voir. D’abord, Jésus dit qu’Il n’est pas venu de Lui-même. S’Il était une deuxième Personne dans une trinité, cela voudrait dire qu’Il a été forcé, obligé de venir sur terre. Le Père a-t-Il commandé à la Parole de Se rendre sur terre, à l’intérieur d’un embryon pour ensuite Se donner en sacrifice ? S’Il n’avait pas été obligé, Il serait venu de Lui-même, non ?

Bien sûr en évacuant de notre esprit le concept néfaste de la trinité, il n’y a pas ce genre d’imbroglio, car l’on sait alors que Dieu a décidé Lui-même de venir sur terre en prenant un corps de chair humaine. Ce corps n’est pas venu de lui-même, il est issu de Dieu qui l’a nommé « Jésus », « le Christ », « Emmanuel », « Dieu parmi nous ».

Quant au second point, Jésus affirme être issu du Père. S’Il avait été une deuxième Personne divine éternelle, Il ne serait pas issu du Père étant donné Son caractère éternel. Il ne serait pas né de Dieu, mais de Lui-même, ce que les Écritures n’avalisent pas. Comment aurait-Il pu appeler la « première Personne » Son Père ? Mais selon la Bible, Dieu a créé un Germe issu de Lui et l’a habité en tant que Sa manifestation physique, Son prolongement dans le monde terrestre ; Il en a fait Son Fils Premier-né et Son Temple : « Jésus répondit, et leur dit : abattez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. Et les Juifs dirent : on a été quarante-six ans à bâtir ce Temple, et tu le relèveras dans trois jours ! Mais il parlait du Temple, de son corps » (Jean 2:19-21).

Que Jésus dise qu’Il pouvait relever le Temple de Son corps ne peut s’expliquer que d’une seule manière : Il était le Père qui a ressuscité ce corps. S’il avait été une deuxième Personne dans une trinité, Il aurait dû dire : « …dans trois jours, mon Père le relèvera ».

Voici maintenant un autre petit verset qui en dit long et va dans le sens de ce que nous voyons partout ailleurs dans les Écritures. « Et Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis, avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8:58). Les pharisiens venaient de citer Abraham ; alors Jésus leur dit qu’Il était vivant avant même Abraham. Rappelons qu’Il était apparu à Abraham sous la forme d’un certain Melchisédec, souverain Sacrificateur du Très-Haut, et dont Paul a dit qu’Il était sans père, sans mère, sans généalogie. Il vaut la peine que nous lisions ce passage : « Car ce Melchisédec, était Roi de Salem [la Jérusalem céleste], et Sacrificateur du Dieu souverain, qui vint au-devant d’Abraham lorsqu’il retournait de la défaite des Rois, et qui le bénit, et auquel Abraham donna pour sa part la dîme de tout. Son nom signifie premièrement Roi de justice [titre qui n’appartient qu’à Dieu – Germe de justice], et puis il a été Roi de Salem [Roi de la Jérusalem céleste], c’est-à-dire, Roi de paix [encore un titre exclusif à Dieu]. Sans père, sans mère, sans généalogie [seul le Dieu unique est ainsi parce qu’Il n’est issu de personne, car], n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie, mais étant fait semblable au Fils de Dieu, il demeure Sacrificateur à toujours » (Hébreux 7:1-3).

Ce Melchisédec n’était manifestement pas un homme ; et puisqu’Il n’avait pas eu de commencement de jours, ce ne pouvait être que Dieu Lui-même. Il apparut à Abraham sous une forme humaine qui ressemblait… à qui ? À Jésus-Christ ! Comme si Dieu avait testé par avance ce dont Il aurait l’air dans Son corps de Rédempteur ! Ainsi, Abraham se trouva en présence physique de Dieu par ce Melchisédec qui était, en l’occurrence infiniment plus âgé que lui.

Alors, lorsque Jésus dit aux pharisiens « avant qu’Abraham fut, je suis », Il ne faisait que reprendre Sa propre Parole qu’Il avait dite à Moïse, plusieurs siècles auparavant : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous » (Exode 3:14).

Si Dieu n’a pas de commencement de jours, qu’Il S’appelle « Je suis » et qu’Il n’a pas de fin de vie, cela équivaut à dire : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, QUI EST, QUI ETAIT, et QUI EST A VENIR, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Jésus le répète dans Apocalypse 21:6, puis dans Apocalypse 22:13 où Il ajoute quelque chose : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » Jésus-Christ affirme qu’Il est le premier ? Allons voir ce que dit l’Éternel dans l’Ancien Testament :

« Ainsi a dit l’Eternel, le Roi d’Israël et son Rédempteur, l’Eternel des armées ; je suis le premier, et je suis le dernier ; et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Et qui est celui qui ait appelé comme moi, qui m’ait déclaré, et ordonné cela, depuis que j’ai établi le peuple ancien ? qu’ils leur déclarent les choses à venir, les choses, dis-je, qui arriveront ci-après. Ne soyez point effrayés, et ne soyez point troublés ; ne te l’ai-je pas fait entendre et déclaré dès ce temps-là ? et vous m’en êtes témoins ; y-a-t-il quelque autre Dieu que moi ? certes il n’y a point d’autre Rocher ; je n’en connais point … Ainsi a dit l’Eternel ton Rédempteur, et celui qui t’a formé dès le ventre ; je suis l’Eternel qui ai fait toutes choses, qui seul ai étendu les cieux, et qui ai par moi-même aplani la terre » (Ésaïe 44:6-8, 24).

Ce passage est littéralement parsemé de preuves indiquant que Jésus-Christ est le seul vrai Dieu et qu’une trinité n’existe pas, sauf dans le monde imaginaire des hommes. Vous voyez ici que l’Éternel Dieu Se donne des titres et des qualificatifs qui appartiennent à Jésus-Christ : Rédempteur, le Premier et le Dernier, le Rocher. En déclarant qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Lui, tout en disant qu’il n’y a pas d’autre Rocher que Lui, l’Éternel affirme ainsi qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Jésus-Christ, notre Rédempteur et le Rocher de notre Salut.

Mais dans le cadre d’une trinité, que devient le Père ? Cela est impossible à expliquer par les trinitaires. Ce passage atteste explicitement que le Père est Jésus-Christ. Ésaïe le comprenait très bien, car il avait été inspiré d’écrire auparavant : « Car l’enfant nous est né, le Fils nous a été donné, et l’empire a été posé sur son épaule, et on appellera son nom, l’Admirable, le Conseiller, le Dieu Fort et puissant, le Père d’éternité, le Prince de paix » (Ésaïe 9:6). Si Jésus était la seconde Personne d’une trinité, Il ne pourrait pas porter le nom de « Père » parce que ce titre appartiendrait déjà à la « première Personne de la trinité ». Voilà donc une preuve additionnelle que le Christ est le Père dans un corps humain.

Reprenons l’analyse d’Ésaïe 44:6-8, 24. Nous voyons que le prophète décrit le principe de l’unicité divine : Dieu est l’unique Dieu, Il est le Roi, Il est le Rédempteur, Il est le Premier et le Dernier. Ces qualificatifs sont tous repris par Jésus-Christ dans le Nouveau Testament, car Il dit : « Ceux-ci combattront contre l’Agneau ; mais l’Agneau les vaincra ; parce qu’il est le Seigneur des Seigneurs, et le Roi des Rois ; et ceux qui sont avec lui, sont du nombre des appelés, des élus et des fidèles » (Apocalypse 17:14). Et : « Et sur son vêtement et sur sa cuisse étaient écrits ces mots : LE ROI DES ROIS, ET LE SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Paul a décrit Jésus ainsi à Timothée : « De garder ce commandement, en te conservant sans tache et irrépréhensible, jusques à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, laquelle le bienheureux et seul Prince, Roi des Rois, et Seigneur des Seigneurs, montrera en sa propre saison » (1 Timothée 6:14-15).

Nous voyons ensuite que Dieu est le seul Rédempteur. Or, « Rédempteur » veut dire « qui rachète, qui réhabilite » et, dans le dictionnaire, on nomme Jésus-Christ réputé être le Rédempteur. Mais si le mot « Rédempteur » apparaît une quinzaine de fois dans l’Ancien Testament, tous pour qualifier l’Éternel Dieu, il n’apparaît toutefois pas dans le Nouveau. Au lieu de cela, un grand nombre de passages disent que Jésus-Christ fut l’Agneau de Dieu ayant versé Son sang dans le but de racheter et de réhabiliter les hommes. Tout l’Évangile tourne autour de cet événement qui est le plus important du Plan de Salut de Dieu.

Puis, le Christ a dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier » (Apocalypse 1:11). Et Jean a écrit par la suite : « Et lorsque je l’eus vu, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : ne crains point, je suis le premier, et le dernier » (v. 17). Enfin, pour spécifier qu’il s’agissait bien de Lui, Christ a dit : « Ecris aussi à l’Ange de l’Eglise de Smyrne : Le premier et le dernier, qui a été mort, et qui est retourné en vie, dit ces choses » (Apocalypse 2:8). Et Il termine Son récit prophétique en disant : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:13).

Alors, dans la trinité, qui a raison, le Père ou le Fils ? Car les deux Se réclameraient de la même chose et revendiqueraient l’exclusivité de ces titres. Comment cela serait-il possible puisqu’ils seraient deux Personnes distinctes ? Qui est le « premier » ? Ils ne peuvent l’être tous les deux, le titre de « premier » ne pouvant être détenu que par une seule Personne. Qui est le seul « Rédempteur » ? Qui est le Roi ? Comment le Père pourrait-Il être le « Père » si Son Fils est le « premier » ? Force est de constater que le concept de la trinité mène à des impasses insolubles…

Nous devons reconnaître le fait que tous ces « problèmes » s’évanouissent facilement, en admettant que la Sainte Bible ne parle toujours, d’un couvert à l’autre, que d’une seule et unique Personne divine qui Se manifeste de diverses façons selon les besoins du Plan de Dieu.

Puis, Dieu dit, au verset 24 d’Ésaïe 44, qu’Il est le seul à avoir étendu les cieux et qu’Il a aplani la terre Lui-même. Or, nous voyons, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu : Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait. » Plus loin, nous constatons que cette Parole a été faite chair et qu’elle a habité parmi nous sous le nom de Jésus-Christ. « Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:9).

Maintenant, veuillez bien lire ce qui suit : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables de participer à l’héritage des Saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés au Royaume de son Fils bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des péchés. Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux [« qui seul ai étendu les cieux » – Ésaïe 44:24] et en la terre [« qui ai par moi-même aplani la terre » – idem], les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:12-17).

Lorsque Jésus-Christ a créé toutes choses, c’était sous forme de la Parole. A-t-Il créé toutes choses sous la commande du Père ? Tenez compte de ce que Dieu a dit dans Ésaïe 44:7 : « Et qui est celui qui ait appelé comme moi, qui m’ait déclaré et ordonné cela ? » Personne n’a commandé à Dieu de créer toutes choses. Donc, Jésus-Christ est le Dieu Tout-Puissant. Dans ce passage de Paul aux Colossiens, Jésus est clairement présenté comme le Rédempteur, le seul vrai Dieu ayant pris une chair humaine et devenant, de ce fait, Sa propre image visible, car, dans Sa manifestation de Père, « Dieu est esprit » (Jean 4:24) et ne pouvait être en mesure de verser Son sang pour nos péchés qu’en prenant l’apparence humaine.

Il est le Créateur de toutes choses et pourtant, Il est le Premier-né des créatures rachetées, vu qu’Il a été ressuscité il y a quelque 2 000 ans. Il est avant toute chose, donc, le Premier, l’Alpha. Dans Hébreux 1:1-2, nous lisons : « Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses; et par lequel il a fait les siècles; » C’est en effet au cours de la semaine de la Création (Genèse 1) que Dieu a créé le Temps. Il est aussi écrit, des versets 8 à 10 : « Mais il est dit quant au Fils : ô Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité ; c’est pourquoi, ô Dieu [le Fils] ! ton Dieu [le Père] t’a oint d’une huile de joie [l’Esprit en toute plénitude] par-dessus tous tes semblables. Et dans un autre endroit : toi, Seigneur, tu as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont les ouvrages de tes mains. »

Par l’examen de tous ces passages qui se recoupent et se complètent les uns les autres, nous avérons la constante affirmation que Dieu est un Être unique, une seule Personne, qui a un jour revêtu la chair humaine, celle-là même qu’Il avait créée pour l’homme, en Se faisant Jésus-Christ par Sa Parole et la puissance infinie de Son Esprit. Ainsi, Jésus est le Père dans Son aspect physique humain et dans lequel Il a mis Son Esprit. Mais ces versets ne sont jamais cités par les trinitaires, soit parce qu’ils ne les comprennent pas, soit qu’ils les rejettent parce qu’ils constituent un danger pour leur concept, et ils s’enferment dans leur fausse notion étroite d’un Dieu en trois Personnes.

Venons-en maintenant à la naissance de Jésus : « Et l’Ange répondant lui dit : le Saint-Esprit surviendra en toi, et la vertu du Souverain t’enombrera [ou “te couvrira de son ombre”] ; c’est pourquoi ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). Dans cette annonce de la conception de Christ en Marie, l’Ange dit bien que c’est le Saint-Esprit qui survient en elle et que ce Saint-Esprit sera appelé le Fils de Dieu. Dans le concept de la trinité, c’est une impossibilité, car selon cette théorie, le Fils et le Saint-Esprit sont censés être deux Personnes distinctes. Mais selon la vérité biblique, Christ est le Saint-Esprit : « Or le Seigneur est cet Esprit-là ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3:17).

Il n’y a qu’une manière de comprendre ce qui a été déposé dans le ventre de Marie de façon à se trouver en parfaite harmonie avec toutes les Écritures. Dieu a inséré un embryon complet, de Son entière fabrication, dans l’utérus vierge de Marie. Pour ce faire, Dieu a recouru à Son infinie puissance, Son Esprit, non pas une Personne, mais une Puissance. Et cette puissance remplit l’embryon qui grandit par la suite, naquit, devint un enfant, puis un adulte. Cette puissance en Jésus Lui permit de passer au travers de toutes les attaques, de toutes les tentations et ce, sans aucune défaillance, car cette puissance, c’était Dieu agissant en Christ et parlant par Lui.

Jésus a parfois repris des choses qui furent d’abord émises par l’Éternel de l’Ancien Testament. Par exemple, Il a dit : « Car le Père ne juge personne ; mais il a donné tout jugement au Fils » (Jean 5:22). C’est d’ailleurs Lui, le Fils, qui sera assis sur le Grand Trône blanc du jugement de la Deuxième Résurrection (Apocalypse 20:11). Or, dans Psaume 9:7-8, nous lisons : « Mais l’Eternel sera assis éternellement ; il a préparé son trône pour juger ; et il jugera le monde avec justice, et fera droit aux peuples avec équité. » L’Éternel de l’Ancien Testament était la Parole de Dieu qu’entendaient les prophètes. Ce même Éternel S’est fait chair et fut vu et entendu par les apôtres et les disciples. Dieu Se manifesta d’abord en Parole, ensuite en chair et en os.

Étant donné que l’Ancien Testament regorge de passages où l’Éternel Se déclare le seul vrai Dieu, un Être divin unique, et qu’Il sera Celui qui S’assoira sur Son Trône pour juger, et que ce même jugement a été donné à Jésus-Christ, il n’y a donc qu’une seule conclusion possible : Jésus-Christ est le seul et unique Dieu.

Mais peut-être vous poserez-vous la question : « Jésus a dit que c’est le Père qui Lui a donné le jugement, comment peuvent-Ils ne pas être deux Personnes distinctes ? »

Le seul et unique Dieu de l’Ancien Testament est devenu Père et Fils lors de la naissance de Jésus dans le Nouveau Testament.

Cela permit à Jésus de dire des choses qui eussent été incompréhensibles autrement, comme lorsqu’Il dit à Ses disciples : « Je contemplais Satan tombant du ciel comme un éclair » (Luc 10:18). Cet événement fut décrit par Ésaïe (14:15), c’est-à-dire, bien avant que le corps de Jésus soit suscité. Mais si Jésus était avant Abraham, Il précédait encore davantage Ésaïe, car Il n’eut pas de commencement de jours.

Quand Jésus a dit à Nicodème : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), Il parlait de façon littérale. Dieu était à la fois au ciel en tant que Père et sur la terre en tant que Fils. Ceci entendu, lisons cette autre affirmation qu’Il lança à la foule qui Le suivait : « A cause de ceci le Père m’aime, c’est que je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais je la laisse de moi-même ; j’ai la puissance de la laisser, et la puissance de la reprendre ; j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10:17-18).

Les trinitaires ont-ils conscience de l’impasse dans laquelle les met ce passage ? Certes, tout le monde peut comprendre que Jésus avait le pouvoir de donner ou laisser Sa vie. Mais qu’en est-il de la reprendre ? Comment la soi-disant deuxième Personne d’une trinité pouvait-elle se ressusciter elle-même, puisqu’elle était morte ? Seul le Père au ciel pouvait Le ressusciter. Mais si ce Père est la première Personne d’une trinité, Christ ne peut pas dire qu’Il a la puissance de Se ressusciter, c’est-à-dire, de reprendre la vie de par Lui-même. Il lui eut donc fallu dire : « Le Père a la puissance de me redonner la vie. » Les morts ne peuvent se ressusciter eux-mêmes.

Si le Père et le Fils étaient deux Personnes distinctes, nous ne pouvons que concevoir que c’est le Père qui a ressuscité le Fils, et non pas le Fils qui S’est ressuscité Lui-même. Mais alors, le passage de Jean 10:17-18 semble gravement contradictoire et, conséquemment, soit que Jésus S’est trompé ou a menti, soit que le concept de trinité est faux. Or, nous savons que Christ ne ment jamais. Et nous savons aussi avec certitude que c’est bien le Père qui a ressuscité Jésus-Christ des morts :

« Mais aussi pour nous, à qui aussi il sera imputé, à nous, dis-je, qui croyons en celui [le Père] qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur » (Romains 4:24).

« Or si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts, vivifiera aussi vos corps mortels à cause de son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

« Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître en sa présence avec vous » (2 Corinthiens 4:14).

Assurément, le Père a ressuscité Jésus-Christ. Alors pourquoi Jésus a-t-Il dit avoir la puissance de Se ressusciter ? Il ne peut avoir menti et Il ne S’est pas trompé non plus, mais le concept de la trinité fait comme si et en donne l’apparence. Encore ici, l’unicité de Dieu explique parfaitement l’assertion de Christ qui a sans aucun doute émis cette Parole pour démolir de faux concepts comme celui de la trinité – de même que la vision trompeuse des Témoins de Jéhovah. Et ce passage devient clair et limpide tout en s’harmonisant tout-à-fait avec les Saintes Écritures. Revoyons à nouveau Jean 3:13 : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel ; savoir, le Fils de l’homme qui est au ciel. » Comment Jésus est-Il descendu du ciel ? Sous la forme d’un « Germe », un embryon humain dans lequel Dieu a habité de par Son Esprit immortel. Le corps de Jésus était mortel, mais Son Esprit était immortel, étant celui du Père. Qu’est-Il arrivé quand Jésus était sur la croix, juste avant de mourir ? « Et Jésus criant à haute voix, dit : Père, je remets mon esprit entre tes mains ! Et ayant dit cela, il rendit l’esprit » (Luc 23:46).

L’Esprit de Jésus était immortel et retourna à Dieu dans Sa manifestation de Père. Seul le corps humain de Christ mourut. Le corps que Dieu avait créé pour l’habiter et venir sur terre était maintenant sans vie. Mais trois jours et trois nuits plus tard, Dieu transforma ce corps qui gisait dans le sépulcre de Joseph d’Arimathée et y réinséra Son Esprit, le même Esprit, mais dans un corps renouvelé, fait de matière spirituelle, immortelle et céleste. Nous ne voyons donc qu’un seul Dieu ayant habité un corps humain physique ultérieurement transformé en corps immortel. C’est avec ce corps immortel que Jésus-Christ est aujourd’hui assis à la droite de Dieu.

Ainsi, Jésus avait parfaitement raison de dire qu’Il pouvait reprendre la vie, et c’est d’ailleurs ce qu’Il a fait.

Voici une autre affirmation de Jésus qui met les trinitaires en boîte : « Et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne les peut ravir des mains de mon Père. Moi et le Père sommes un » (Jean 10:28-30). Jésus dit que les chrétiens sont protégés entre Ses propres mains parce que le Père les Lui a donnés à garder. Mais du même souffle, Christ dit que les chrétiens sont entre les mains du Père et que personne ne peut les en tirer. Comment est-ce possible ? D’après le concept de la trinité, qui des deux soi-disant Personnes divines a les chrétiens entre ses mains ? Christ Se contredit-Il ? Pas du tout, Il donne immédiatement la réponse à cette énigme : « Moi et le Père sommes un » !

Cela vous rappelle-t-il un important verset que les faussaires ont banni de leurs versions bibliques frauduleuses ? Revoyons 1 Jean 5:7 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un. » Le Père et le Fils ne sont qu’une seule et même Personne divine possédant un Esprit qui est saint et puissant.

Quelques versets plus loin, dans Jean 10, Jésus dit : « Mais si je les fais [les œuvres de Son Père], et que vous ne vouliez pas me croire, croyez à ces œuvres ; afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père est en moi, et moi en lui » (Jean 10:38). Ce verset ne révèle son sens véritable que pris de manière littérale ; mais pour cela, il faut rejeter le concept d’une trinité. Le Père habite littéralement en Christ, lequel est Son image visible. Christ est le Père dans la chair. Le Père fait Son œuvre par le Christ. Cette interprétation est la seule qu’aucun autre verset ne vient contredire.

Voyons maintenant un passage que beaucoup de gens trouvent intrigant, car ils sont imprégnés de la préconception trinitaire qui fausse leur perception. Le soir où le Christ devait être livré aux principaux sacrificateurs et aux pharisiens par la trahison de Judas Iscariot, une compagnie de soldats et des huissiers se présentèrent à Lui pour le prendre. « Et Jésus sachant toutes les choses qui lui devaient arriver, s’avança, et leur dit : qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus le Nazarien. Jésus leur dit : c’est moi. Et Judas qui le trahissait, était aussi avec eux. Or après que Jésus leur eut dit : c’est moi, ils reculèrent, et tombèrent par terre. Il leur demanda une seconde fois : qui cherchez-vous ? Et ils répondirent : Jésus le Nazarien. Jésus répondit : je vous ai dit que c’est moi ; si donc vous me cherchez, laissez aller ceux-ci » (Jean 18:4-8).

Sans s’en rendre compte, cette cohorte, guidée par Judas, accomplit la prophétie que l’on retrouve dans Psaume 27:2 et qui dit : « Lorsque les méchants, mes adversaires et mes ennemis, m’ont approché, se jetant sur moi pour manger ma chair, ils ont bronché et sont tombés. » Mais pourquoi ont-ils reculé et tombé en entendant Jésus dire « c’est moi » ? Ici, la version française ne rend pas tout-à-fait ce que Jésus a dit. Dans la version King James Autorisée, Jésus dit : « I am he ». Le « he » est en italique dans le texte, ce qui veut dire, soit qu’il ne se trouve pas dans tous les manuscrits originaux grecs, soit qu’il s’agit d’un ajout destiné à respecter la stylistique de la langue anglaise. Donc, dans le texte grec original, Jésus répond : « Je suis », ce qui est une référence directe au Dieu de l’Ancien Testament qui Se présenta à Moïse par ce nom sans équivoque : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous » (Exode 3:14). Jésus avait tout-à-fait raison de dire qu’Il était Je suis puisqu’Il est le Dieu unique. Mais aux yeux des soldats, des huissiers, des sacrificateurs et des anciens venus Le chercher, cela constituait un blasphème invraisemblable. Ils en furent tellement choqués qu’ils en tombèrent à la renverse, accomplissant la prophétie l’ayant prédit.

Christ a toujours affirmé Sa divinité, de par Sa naissance et de par Sa provenance. Ses disciples la reconnurent, même avant d’avoir reçu le Saint-Esprit. Ils comprirent qu’Il était Dieu Lui-même venu en chair humaine. Après Sa résurrection, Il apparut plusieurs fois à Ses apôtres, mais à la première de ces fois, l’apôtre Thomas n’y était pas et demeura incrédule devant les autres qui lui affirmèrent que Christ leur était apparu. La seconde fois, Jésus S’adressa directement à Thomas qui dut reconnaître qu’il s’agissait bien du Seigneur. Lisons le passage et la réaction de Thomas.

« Puis il dit à Thomas : mets ton doigt ici, et regarde mes mains, avance aussi ta main, et la mets dans mon côté ; et ne sois point incrédule, mais fidèle. Et Thomas répondit, et lui dit : Mon Seigneur, et mon Dieu ! » (Jean 20:27-28).

Dans toutes les versions bibliques, les bonnes comme les mauvaises, le mot « Dieu » est écrit avec un D majuscule. On ne peut s’y méprendre, Jésus EST Dieu ! Même la fausse bible des Témoins de Jéhovah n’a pas osé mettre un d minuscule, comme elle l’a pourtant fait dans Jean 1:1. C’est dire la clarté du texte grec original. Toutefois, les Témoins ont trouvé une maladroite porte de sortie en déclarant qu’au moment de dire « et mon Dieu », Thomas se serait détourné de Jésus en levant la tête au ciel et en s’adressant au Dieu céleste. Cette supposition est enfantine et même malhonnête, car strictement rien dans le texte ne permet d’avancer cette hypothèse farfelue basée sur une fausse présupposition. Les Témoins ne sont peut-être pas trinitaires, mais cette religion maçonnique refuse de reconnaître Jésus en tant que Dieu unique manifesté en chair.

Or, la Bible est catégorique à ce sujet. Elle qualifie ce genre de dénégation comme étant antichristique. 1 Jean 4:2-3 dit : « Connaissez à cette marque l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse que Jésus-Christ est venu en chair, est de Dieu. Et tout esprit qui ne confesse point que Jésus-Christ est venu en chair, n’est point de Dieu ; or tel est l’esprit de l’Antechrist, duquel vous avez ouï dire qu’il viendra ; et il est même déjà maintenant au monde. » On pourrait arguer que ce seul passage ne confirme pas spécifiquement que Jésus est Dieu, mais seulement qu’Il est venu en chair.

Or, que veut dire « venu en chair ». Normalement, ce n’est pas ce que l’on dit d’un homme. Les hommes naissent en chair en provenance du néant. Seul Jésus est venu en chair, en provenance de Dieu, car Il est issu du Père. Et si nous complétons ce passage par celui-ci, nous voyons qui est Jésus : « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Il est indubitablement question de Jésus-Christ, ici. Et Paul dit qu’Il est « Dieu manifesté en chair ». Jésus est donc une manifestation de Dieu ! Pas une Personne distincte de Dieu. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié ce verset et nous avons constaté que les auteurs des fausses versions bibliques se sont sentis obligés de l’altérer subtilement afin de cacher aux lecteurs le fait que Jésus fut Dieu venu sur terre en forme d’homme. Il s’agit d’une faute grave et ces falsificateurs auront assurément à en répondre. Et la fraude ne s’arrête évidemment pas là.

« Desquels sont les pères, et desquels selon la chair est descendu Christ, qui est Dieu sur toutes choses, béni éternellement ; Amen ! » (Romains 9:5). Ce verset ne laisse aucun doute quant à la nature divine de Jésus-Christ, Dieu manifesté en chair. Mais les Témoins de Jéhovah persistent à le nier. Voyez comment ils traduisent le texte par le moyen de leurs manuscrits frauduleux : « …eux à qui appartiennent les ancêtres et de qui le Christ [est issu] selon la chair : Dieu, qui est au-dessus de tout, [soit] béni éternellement ! Amen. » Vous aurez noté que l’on a pris soin de détacher Dieu de Christ en enlevant « qui est ».

Dans la Préface de son édition de 1984, la bible des Témoins de Jéhovah, appelée Traduction du monde nouveau, reconnaît ceci :

« En 1969, le Comité de traduction [des Témoins de Jéhovah] fit publier une version interlinéaire intitulée The Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures. Cette version donne, sous le texte révisé par Westcott et Hort (édition de 1948), une traduction mot à mot en anglais. »

Wextcott et Hort furent deux charlatans anglais qui fabriquèrent des « manuscrits bibliques » dont se sont servis par la suite des théologiens véreux pour lancer sur le marché des versions bibliques dénaturées. Westcott et Hort étaient des occultistes faisant partie de sociétés secrètes ésotériques. Ils n’étaient pas chrétiens. Ce qui convenait parfaitement aux disciples de C.T. Russell, l’inventeur des Témoins de Jéhovah, car celui-ci était également un occultiste notoire, grand-maître franc-maçonnique au 33e degré dans la région de Chicago, USA. Il n’est pas besoin d’élaborer davantage sur les raisons pour lesquelles les Témoins de Jéhovah et leur bible ne sont pas chrétiens.

Arrêtons-nous un instant sur un autre verset qui révèle la divinité de Jésus : « Et que nous ne tentions point Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté, et ont été détruits par les serpents » (1 Corinthiens 10:9). À quel événement l’apôtre Paul faisait-il référence ? Il dit simplement ici que les Israélites de l’époque de Moïse ont tenté Christ. Pourtant, nous lisons, dans le passage de Nombres 21:6 : « Et l’Eternel envoya sur le peuple des serpents brûlants qui mordaient le peuple ; tellement qu’il en mourut un grand nombre de ceux d’Israël. » Le texte dit bien que c’est l’Éternel, Celui qui a dit et répété une multitude de fois qu’Il est seul et unique, qui envoya les serpents contre le peuple. Paul se serait-il trompé à ce point en associant cet événement à Christ ?

Un peu plus loin, dans Nombres 21:8, nous lisons ceci : « Et l’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, sera guéri. » Notez bien que l’Éternel a ici prédit Sa crucifixion ultérieure et l’a rappelée par la suite, juste avant Sa mise en croix : « Or comme Moïse éleva le serpent au désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé ; afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). D’une merveilleuse clarté.

Dans les épîtres de Paul, celui-ci citait souvent le Père et le Fils dans ses salutations. En voici un exemple : « Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ. Béni soit Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation » (2 Corinthiens 1:2-3). Nombre de gens qui croient en la trinité voient dans cette présentation deux Personnes divines bien distinctes, mais est-ce vraiment le cas ? Parce qu’il y aurait lieu de croire à une contradiction eu égard aux autres passages bibliques que nous avons déjà étudiés et qui établissent l’unicité évidente de Dieu.

Alors, que voulait dire Paul ? S’il avait cru à une trinité divine, vous remarquerez que, dans ce passage comme dans toutes ses autres présentations, l’apôtre « oublie » de mentionner le Saint-Esprit, ce qui s’avère étrange, considérant l’indissociabilité que les trinitaires donnent à leur trio de Dieux. (Voyez également Romains 1:7 ; 1 Corinthiens 1:3 ; Galates 1:3 ; Éphésiens 1:2 ; Philippiens 1:2 ; Colossiens 1:2 ; 1 Thessaloniciens 1:1 ; 2 Thessaloniciens 1:2 ; 1 Timothée 1:2 ; 2 Timothée 1:2 ; Philémon 1:3 et les autres épitres, comme Jacques 1:1 ; 2 Pierre 1:2 ; 2 Jean 1:3 et Jude 1:1.)

Non, l’apôtre Paul ne faisait nullement allusion aux deux premières Personnes d’une trinité. Il démontrait plutôt par quels aspects Dieu S’était manifesté à nous pour nous apporter le Salut. Dans Son amour, Dieu nous a d’abord suscités, créés ; puis, Il nous a rachetés des péchés qui nous avaient séparés de Lui, et cela a pu se faire « car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés, et il a mis en nous la parole [Christ] de la réconciliation. » (2 Corinthiens 5:19). Christ fut Dieu dans la chair. Dieu est littéralement EN Christ et cela Lui a réconcilié le monde. Dieu a mis en nous la Parole, pas la troisième Personne d’une trinité, mais bien Christ, Sa manifestation physique et visible, au moyen de Son Esprit, c’est-à-dire, Sa puissance agissante.

« Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père » (Galates 4:6). L’Esprit de Christ, ou l’Esprit de Dieu, c’est le même Esprit émanant d’un Dieu unique. Paul avait une compréhension consistante de Dieu. Il la transmit à son protégé Timothée à qui il confia : « Mais j’ai obtenu grâce, afin que Jésus-Christ montrât en moi le premier toute sa clémence, pour servir d’exemple à ceux qui viendront à croire en lui pour la vie éternelle. Or au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu seul sage soit honneur et gloire aux siècles des siècles, Amen ! » (1 Timothée 1:16-17). Paul parle d’abord de Christ ; puis, sans transition, il mentionne le Roi des siècles, ce que sera Christ à Son retour ; ensuite, Paul par de « Dieu seul sage ». Si Dieu et le Christ sont deux Personnes distinctes et que le Père est Dieu, et que Jésus est Dieu, lequel est le SEUL sage ? Cela pourrait sous-entendre que l’autre Personne ne l’est pas, n’est-ce pas ? Dans ce passage, Paul parle spécifiquement de Jésus-Christ qui lui a montré toute Sa clémence ; il s’en suit donc logiquement qu’il parle toujours de Christ en le qualifiant de Roi des siècles et de Dieu seul sage. Ainsi, selon Paul, Dieu le Père et Dieu le Fils ne sont qu’une même et unique Personne.

Et Paul explique plus loin à Timothée : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5). Les Écritures du Nouveau Testament soulignent à plusieurs reprises que Jésus est Dieu. Ici, Paul, en parlant du Père, dit qu’Il est le seul Dieu ; puis, parlant de Jésus, il dit qu’Il est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes. De quelle façon ? Le même Dieu est Médiateur sous Sa forme d’homme, c’est-à-dire, Jésus-Christ, Emmanuel, Dieu parmi nous.

Rien ne vient contredire le fait biblique que le Père et le Fils sont une seule et même Personne, l’Un étant Dieu sous Son aspect spirituel invisible, l’Autre étant le même Dieu sous Son aspect physique visible ; et ce dernier aspect fait le pont entre Dieu Tout-puissant et les hommes qu’Il a créés. Christ est le Médiateur, la Parole de réconciliation.

Christ est le Médiateur parce qu’Il est le Sauveur des hommes. Dieu sauve les hommes. Paul l’explique en ces termes à son assistant Tite : « Mais qu’il a manifestée en son propre temps, savoir sa parole [Christ, Dieu dans la chair lors de la naissance de Jésus sur terre], dans la prédication qui m’est commise, par le commandement de Dieu notre Sauveur : à Tite mon vrai fils, selon la foi qui nous est commune ; que la grâce, la miséricorde, et la paix te soient données de la part de Dieu notre Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur » (Tite 1:3-4).

Encore un problème de taille pour les trinitaires : Qui est le Sauveur ? Le Père ou le Fils ? Paul ne fait visiblement pas la différence que font les trinitaires. Pour Paul, Dieu, c’est-à-dire, le Père, et Jésus-Christ sont le Sauveur. Cela ne se peut pas s’il y a plusieurs Personnes en Dieu. Et Paul va même répéter cela plus loin dans son épître : « Mais quand la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour envers les hommes ont été manifestés [par le sacrifice de Jésus-Christ], il nous a sauvés ; non par des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon la miséricorde ; par le baptême de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit ; lequel il a répandu abondamment en nous par Jésus-Christ notre Sauveur » (Tite 3:4-6).

Il est encore plus clair que Paul, en se référant à Dieu, parle du Père qui a agi par Jésus-Christ, c’est-à-dire qu’Il nous a sauvés par Sa manifestation charnelle sacrifiée pour nos péchés. Ce genre de passage anéantit le concept de la trinité et la doctrine démoniaque faisant de Jésus un « petit dieu ». Les témoins de Jéhovah prétendent que Jésus est l’incarnation de l’ange Michel à qui Dieu aurait donné la mission de sauver les hommes. Mais que font-ils des passages que voici :

« Car auquel des Anges a-t-il jamais dit : tu es mon Fils, je t’ai aujourd’hui engendré ? Et ailleurs : je lui serai Père, et il me sera Fils ? Et encore, quand il introduit dans le monde son Fils premier-né, il est dit : et que tous les Anges de Dieu l’adorent. Car quant aux Anges, il est dit : Faisant des vents les Anges, et de la flamme de feu ses Ministres. Mais il est dit quant au Fils : ô Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité … Et auquel des Anges a-t-il jamais dit : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour le marchepied de tes pieds ? » (Hébreux 1:5-8, 13).

Comment les Témoins de Jéhovah peuvent-ils tenter de justifier leur fausse théorie suggérant que Jésus est l’Ange Michel incarné ? Ce passage est si évident qu’ils n’ont pas osé le changer dans leur bible. De plus, adorer un ange est de l’idolâtrie et seuls Satan et ses démons la recherchent. Les Anges de Dieu ne le permettent pas.

Dans la vision apocalyptique de l’apôtre Jean, un ange s’entretenait avec lui pour lui faire des révélations. Jean était fort impressionné et il dit : « Alors je me jetai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon de service, et le compagnon de tes frères qui ont le témoignage de Jésus, adore Dieu ; car le témoignage de Jésus est l’Esprit de prophétie » (Apocalypse 19:10).

Plus tard, un des sept anges qui portaient les fioles s’avança vers Jean pour lui décrire la Sainte Cité : « Et moi Jean, je suis celui qui ai ouï et vu ces choses ; et après les avoir ouïes et vues, je me jetai à terre pour me prosterner aux pieds de l’Ange qui me montrait ces choses. Mais il me dit : garde-toi de le faire ; car je suis ton Compagnon de service, et le Compagnon de tes frères les Prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce Livre ; adore Dieu » (Apocalypse 22:8-9).

Par contraste, Jésus acceptait volontiers de Se faire adorer. Beaucoup de gens se jetaient à Ses pieds, et rappelons cet épisode où Marie-Magdeleine Lui lavait les pieds de ses larmes et les essuyait avec ses cheveux tout en répandant sur Lui un parfum de haute qualité ; cela constituait un geste remarquable d’adoration et de demande de pardon que seul Dieu peut accorder. (Voir Jean 12:3 ; Matthieu 26:7-13 et Marc 14:3-9.)

Marie-Magdeleine reconnaissait en Jésus-Christ son Dieu et son Sauveur, comme l’apôtre Pierre, d’ailleurs : « Siméon Pierre, serviteur et Apôtre de Jésus-Christ, à vous qui avez obtenu une foi de pareil prix avec nous, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ »  (2 Pierre 1:1). Pierre ne fait aucune distinction entre Dieu, par ailleurs appelé le Père, et Jésus-Christ. Ce qu’il comprenait fort bien, c’est que Dieu est devenu notre Sauveur en prenant chair humaine sous la forme de Jésus-Christ.

C’est aussi de cette manière que nous devons comprendre la véritable nature de notre Seigneur Jésus-Christ, le Dieu unique qui est venu sur terre dans un corps humain de chair et de sang, dans lequel habitait l’Esprit divin, afin d’offrir ce sang précieux pour la rémission de nos péchés et nous réconcilier à Lui de manière à ce que nous soyons trouvés dignes d’accéder à la vie éternelle et de jouir de Sa présence aux siècles des siècles.

Que toute gloire lui soit rendue !

Dans le prochain chapitre, nous allons examiner les passages bibliques qui nous diront si le Saint-Esprit est la troisième Personne d’une trinité ou la Puissance même de Dieu dans Son action.

À suivre…




D.579 – Un Dieu unique ou une trinité ? – Chapitre 1 – L’Éternel Dieu

Par Roch Richer

Chapitre 1

L’Éternel Dieu

La Bible nous éclaire d’entrée de jeu sur l’origine de toutes choses. En effet, elle débute en disant : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ». L’univers a donc été créé par un Être divin possédant la puissance infinie d’exécuter toute Sa volonté.

Bien sûr, l’humanité étant ce qu’elle est, elle a vogué plus souvent qu’autrement dans le déni et a cherché à expliquer l’origine de l’univers par le moyen de toutes sortes de causes, soit en impliquant une multitude de dieux, soit des extraterrestres à l’intelligence supérieure à l’homme, ou encore une longue et lente évolution des espèces, sans Dieu, guidée seulement par le hasard.

Mais la complexité parfaitement coordonnée de tous les éléments vivants ou inertes de la matière physique composant cet univers montre la main d’un Être pensant supérieur ayant régi l’apparition de cette matière. Il est d’ailleurs ironique de savoir que ceux-là mêmes qui ont mis de l’avant la théorie de l’évolution n’y croyaient pas, sachant qu’il s’agissait d’un mensonge énorme. Mais ils étaient poussés par une élite mondialiste à tromper le monde dans le but de faire disparaître le culte rendu au Dieu Créateur. On sent évidemment l’influence soufrée de Satan en dessous de cette dénégation de Dieu.

De son côté, la Bible dit que c’est Dieu qui a créé les cieux et la terre. Mais Qui est cet Être possédant une pareille puissance ? Étant donné que seule la Bible révèle l’existence de Dieu, nous allons la fouiller pour découvrir ce que ce Dieu dit de Lui-même. Dans la Genèse, nous voyons que Dieu a parlé à Adam et Ève en personne, mais sans donner de détail sur la manifestation qu’Il employa. Plus loin dans les Écritures et dans le temps, Dieu parla avec Noé. Encore là, il n’est pas spécifié de quelle manière.

Avec Abraham et Moïse, Dieu parla face à face. En effet, dans Genèse 12:7, Dieu entra en contact avec le Chaldéen nommé Abram en lui apparaissant afin de lui faire part des promesses qu’Il entendait faire au futur patriarche. Nous ne savons toutefois pas quelle apparence Dieu prit. Cependant, dans Genèse 14, Dieu Se présente à Abraham sous l’apparence de Melchisédec, Sacrificateur du Dieu Fort, sans aucun doute une préfigure de ce dont Il aurait l’air en tant que Jésus-Christ. Ensuite, au chapitre 15, la Parole de Dieu est adressée à Abraham dans une vision. Au chapitre 17, Dieu apparut de nouveau à Abraham pour lui réitérer Ses promesses. Au chapitre 18, Dieu vient visiter Abraham en compagnie de deux de Ses anges et lui fait la promesse qu’il lui naîtrait un fils de Sara. Il avait alors apparence humaine.

Vous aurez bien remarqué, au fil du récit biblique, que Dieu emploie toujours le pronom « je » en Se référant à Lui-même. Et Il le fait tout au long des Écritures par la suite. N’est-ce pas étrange de Sa part, s’il s’agit de trois Personnes distinctes ? Comme si Dieu ne Se souciait pas que cela puisse nous induire en erreur en pensant qu’il n’y a, en réalité, qu’une seule et unique Personne divine au lieu d’une trinité…

Les partisans de la trinité s’objecteront probablement en citant Genèse 3:22 qui dit : « Et l’Eternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, sachant le bien et le mal ». Ici, Dieu emploie le pronom « nous » et les trinitaires en ont tiré une conclusion qui les conforte : Dieu est trois Personnes. Mais cette conclusion n’est-elle pas un peu hâtive ? Si « Dieu/trois Personnes » dit « nous » à cet endroit pour signifier Sa « trinitude », pourquoi ne le fait-Il pas dans tous les endroits de la Bible où il est question de Lui ? Pour être conséquentes avec elles-mêmes, ces trois Personnes divines ne devraient-elles pas toujours utiliser le « nous » en parlant d’elles, afin de pas confondre les lecteurs ?

Non, Genèse 3:22 ne veut pas dire que Dieu est une trinité. Mais alors, ce « nous » implique qui au juste ? À qui Dieu parlait-Il, s’Il est la seule et unique Personne divine ? Il faut toujours consulter les Écritures dans leur entièreté pour obtenir des réponses fiables aux questions que nous soulevons.

« Puis je regardai, » dit l’apôtre Jean, « et j’entendis la voix de plusieurs Anges autour du trône [de Dieu], et des animaux, et des Anciens, et leur nombre était de plusieurs millions » (Apocalypse 5:11). Jean eut une vision intemporelle du trône céleste de Dieu qui est entouré d’une myriade d’anges qu’Il a créés avant la fondation du monde universel. Ces anges étaient donc présents lors de la création du ciel, de la terre et de l’homme. Quand Dieu parla à Job de Sa création, Il dit : « Sur quoi sont plantés ses pilotis ? ou qui est celui qui a posé la pierre angulaire pour la soutenir, quand les étoiles du matin se réjouissaient ensemble, et que les fils de Dieu chantaient en triomphe ? » (Job 38:6-7).

C’est donc aux myriades d’anges que Dieu S’adressait dans Genèse 3:22, car eux aussi connaissaient le bien et le mal parce qu’ils avaient fait le choix du bien, alors que Satan et sa horde de démons avaient choisis le camp du mal.

Toutefois, partout ailleurs dans les Écritures, Dieu parle à des hommes, principalement à Ses prophètes et à Ses apôtres, et Il emploie le pronom « je ». Nous en voyons un des meilleurs exemples quand Dieu Se présenta à Moïse. Dans Exode 3:14, nous lisons : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Imaginez : trois personnes de la même famille qui se présenteraient à vous ne diraient évidemment pas « je suis » en parlant d’eux trois, mais bien « nous sommes » ; c’est de la plus fondamentale logique. Mais on voudrait nous faire croire que la logique ne s’applique pas à Dieu et que les « trois Personnes divines » se sont présentées à Moïse en se nommant « Je Suis ». Essayez d’appliquer ce même illogisme en lisant le passage suivant : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). Trois Dieux peuvent-ils parler de « ma face » plutôt que de « nos faces » sans manquer de cohérence ?

Que les trinitaires le reconnaissent ou non, ils ont d’autres dieux devant la face de Dieu. Ils en ont même des images taillées, ou statues, des images murales et des icônes qu’ils adorent dans leurs temples et leurs églises, sans vouloir comprendre que Dieu a dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut aux cieux [Dieu, les anges, le trône de Dieu, etc.], ni ici-bas sur la terre [les hommes, les animaux], ni dans les eaux sous la terre [les animaux marins]. Tu ne te prosterneras point devant elles [i.e. les représentations de ces choses], et ne les serviras point ; car je suis l’Eternel ton Dieu, le Dieu Fort, qui est jaloux, punissant l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5).

Dans cette Parole, avez-vous l’impression que Dieu parle au nom de trois Personnes ? Au contraire, l’unicité de Sa nature nous apparaît de façon péremptoire. Les images des églises catholiques et protestantes, comme le « christ en croix » montrant un homme malingre aux cheveux longs, ne sont-elles pas des images taillées basées sur l’imagination des hommes qui, en fin de compte, ignorent complètement de quoi avait l’air le Christ ? Et ils se prosternent devant ces statues et ces crucifix. Ils ont aussi fait de Marie la « Reine des cieux » qu’ils adorent et prient comme à une déesse, car à les croire elle serait la « Mère de Dieu », donc plus élevée que Dieu, alors que l’Éternel n’a ni mère ni père ! En fait, les catholiques ont quatre dieux dans leur trinité, « l’immaculée conception » étant au-dessus des autres. C’est leur délimitation de la « Sainte Famille ».

De toute évidence, Moïse ne voyait pas Dieu de la même manière, car il en parlait toujours comme d’une seule Personne. Dans les passages suivants, notez que Moïse ne parle de Dieu qu’en utilisant seulement le singulier

« Seigneur Eternel, tu as commencé de montrer à ton serviteur ta grandeur et ta main forte ; car qui est le Dieu Fort au ciel et sur la terre qui puisse faire des œuvres comme les tiennes, et dont la force soit comme tes forces ? » (Deutéronome 3:24). Puis, Moïse se montre encore plus clair : Dieu est un Être unique, une seule Personne :

« Ce qui t’a été montré, afin que tu connusses que l’Eternel est celui qui est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui » (Deutéronome 4:35).

Il n’y avait pas non plus de confusion dans l’esprit de David. Il savait que Dieu est un Être unique et non pas trois Personnes distinctes : « C’est pourquoi tu t’es montré grand, ô Eternel Dieu ! car il n’y en a point de tel que toi, et il n’y a point d’autre Dieu que toi, selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles » (2 Samuel 7:22). « Ô Eternel ! il n’y en a point de semblable à toi, et il n’y a point d’autre Dieu que toi selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles » (1 Chroniques 17:20). Tout ce que David avait entendu parler concernant l’Éternel Dieu ne référait qu’à une Personne unique et sans pareille.

Or, ce que les trinitaires refusent d’admettre, sans être en mesure d’expliquer pourquoi ce refus, c’est que trois Personnes en Dieu sont inévitablement trois Dieux. Le calcul est élémentaire et la conclusion logique est implacable. Les trinitaires sont donc polythéistes. Et ils donnent prétexte à toutes les autres religions non chrétiennes de discréditer toute l’Église de Christ au complet en l’accusant de polythéisme et qu’elle ne devrait pas se dire monothéiste. Pourtant, comme nous le voyons, la Bible n’enseigne que le monothéisme.

Salomon, fils de David, élevé dans le véritable monothéisme, reconnaissait parfaitement lui aussi l’unicité de Dieu, comme d’ailleurs tous les prophètes avant et après lui, ainsi que les apôtres ayant touché la plume. Dans tout ce que ces hommes ont écrit, sous l’inspiration directe de Dieu, il n’y a pas la moindre allusion à trois Personnes en Dieu.

« Il dit : Ô Eternel Dieu d’Israël ! il n’y a point de Dieu semblable à toi dans les cieux en haut, ni sur la terre en bas ; tu gardes l’alliance et la gratuité envers tes serviteurs, qui marchent de tout leur cœur devant ta face … Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Eternel qui est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre » (1 Rois 8:23, 60).

En s’exprimant dans ses Psaumes, David ne laissait aucun doute quant à sa croyance en un Dieu unique et sans équivalent, c’est-à-dire, un seul Être et non pas trois Personnes étrangement fusionnées dans une trinité d’Êtres : « Seigneur, il n’y a aucun entre les dieux qui soit semblable à toi, et il n’y a point de telles œuvres que les tiennes » (Psaume 86:8). Les dieux dont parle David étaient les idoles que les nations s’étaient fabriquées suivant leur imagination. Il ne s’agissait pas de dieux réels, car ils n’existaient pas. « Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses, tu es Dieu, toi seul » (v. 10).

Croyez-vous que David se servait d’une « image » spiritualisée pour s’adresser à trois Personnes ? Dieu était-Il donc incapable d’inspirer David et tous les autres écrivains des Écritures à expliquer correctement le concept d’une trinité, si celui-ci était la vérité ? Pourquoi Dieu Se serait-Il exprimé d’une manière qui semble trompeuse ? La réponse est simple : en vérité, il n’y a pas trois Dieux ou un collectif de trois Personnes soudées en une « trinité ». Car si tel était le cas, croyez-le bien, Dieu aurait parfaitement su l’exprimer sans aucune ambigüité.

Voyons encore ce que l’Éternel inspirait à Ses prophètes : « Maintenant donc, ô Eternel notre Dieu ! délivre-nous de la main de Sanchérib, afin que tous les Royaumes de la terre sachent que toi seul es l’Eternel » (Ésaïe 37:20).

Les défenseurs de la trinité tiennent-ils compte de tout le Conseil de Dieu pour établir leur croyance ? Évidemment non, car ils auraient à s’expliquer sur des passages vraiment problématiques pour eux, comme celui-ci : « Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, et mon serviteur aussi, que j’ai élu ; afin que vous connaissiez, et que vous me croyiez, et que vous entendiez [dans le sens de comprendre] que c’est moi. Il n y a point eu de Dieu Fort avant moi, qui ait rien formé, et il n’y en aura point après moi. C’est moi, c’est moi qui suis l’Eternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. C’est moi qui ai prédit ce qui devait arriver, c’est moi qui vous ai délivrés, et qui vous ai fait entendre l’avenir et il n’y a point eu parmi vous de dieu étranger qui ait fait ces choses ; et vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, que je suis le Dieu Fort. Et même j’étais dès qu’il y a eu de jour, et il n’y a personne qui puisse délivrer de ma main ; je ferai une chose, et qui est-ce qui m’en empêchera ? » (Ésaïe 43:10-13). Il est tout de même assez extraordinaire de voir jusqu’à quel point Dieu insiste sur Sa singularité, Son unicité ! Remarquez : en prenant pour acquis la trinité, ce passage révélateur demeure obscur. Mais en étudiant ce qu’il dit réellement, l’on voit un Dieu qui nous enseigne Ses manifestations, pas Ses Personnes. En substance, l’Éternel prophétisa Sa venue subséquente parmi les enfants d’Israël. « Mon serviteur que j’ai élu » – Jésus-Christ – « soyez mes témoins et comprenez qu’il s’agit de moi ! » Et Dieu de répéter encore et toujours qu’Il est le seul et unique Dieu Fort. Il n’est ni deux ni trois Personnes.

Il donne une preuve supplémentaire ensuite en disant : « C’est moi, c’est moi qui suis l’Eternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. » Dieu dit qu’Il est Son propre serviteur (Jésus-Christ dans la chair) et qu’Il est ainsi le seul Sauveur. Nous savons tous que Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous sauver. Pourquoi l’Éternel de l’Ancien Testament dit-Il qu’Il est le Sauveur si ce n’est qu’Il est Lui-même Jésus-Christ ? Nous élaborerons ce sujet particulier dans un autre chapitre.

Dieu savait assurément que les hommes fabriqueraient de fausses doctrines comme celle de la trinité – doctrine qui sévissait depuis au moins l’époque de Nemrod et de Sémiramis de la Babylone ancienne. Voilà pourquoi Il a pris soin d’insister avec beaucoup de vigueur et de répéter  abondamment qu’Il est l’unique Personne divine et qu’il n’y en a pas d’autre. Il est le seul Créateur de même que le seul Sauveur.

« Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a point d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quoique tu ne me connusses point. Afin qu’on connaisse depuis le soleil levant, et depuis le soleil couchant, qu’il n’y a point d’autre Dieu que moi. Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre … Car ainsi a dit l’Eternel qui a créé les cieux, lui qui est le Dieu qui a formé la terre, et qui l’a faite, lui qui l’a affermie ; il ne l’a point créée pour être une chose vide, mais il l’a formée pour être habitée. Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre … Déclarez, et faites approcher, et même qu’on consulte ensemble ; qui est-ce qui a fait entendre une telle chose dès longtemps auparavant ? qui l’a déclarée dès lors ? n’est-ce pas moi l’Eternel ? or il n’y a point d’autre Dieu que moi ; il n’y a point de Dieu Fort, Juste et Sauveur, que moi » (Ésaïe 45:5-6, 18, 21).

Si Dieu avait parlé au nom de trois Personnes, Il aurait dit « nous » au lieu de « moi ». « Il n’y a point d’autre Dieu que moi » ne peut signifier qu’une chose : Dieu est unique et la seule Personne divine. On voit encore ici que Dieu insiste avec beaucoup de persistance sur Son unicité et Son pouvoir de Se réclamer seul Dieu. Comment aurait-Il pu être plus clair ? Dieu l’a déclaré à Ésaïe et aux autres prophètes en prévision des doctrines mensongères qui allaient plus tard se répandre dans presque tout le christianisme, dont la principale est sans contredit la « trinité », faux concept destiné à déformer la nature de Dieu, Ses caractéristiques et surtout Son éventail de manifestations.

À la lecture de ces passages de la Bible, on ne pourra reprocher à Dieu de ne pas avoir suffisamment appuyé sur Son unicité. Tous les prophètes disent la même chose, ainsi que les apôtres après eux. De plus, Jésus-Christ l’a déclaré sans mystère, car Il est ce même Dieu manifesté dans la chair. « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Ce passage de la première épître de Paul à son fidèle assistant est une plaie vive et mortelle infligée à la doctrine de la trinité et à la doctrine des Témoins de Jéhovah qui ne croient pas que Jésus soit Dieu. Pourtant, c’est une traduction fidèle des Textes Reçus originaux. Mais dans leur parodie d’Écritures, voici ce que les Témoins de Jéhovah (TdJ) ont écrit : « Oui, il faut l’avouer, il est grand, le saint secret de cette piété : “Il a été manifesté dans la chair, a été déclaré juste dans l’esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans [le] monde, a été enlevé dans la gloire. »

Vous aurez remarqué que plusieurs changements viennent altérer la bonne compréhension du passage. En le lisant, qui pourrait dire que Dieu est venu en chair sur terre sous le nom de Jésus-Christ ? La bible catholique de Jérusalem et la version Louis Segond ont pratiquement le même phrasé flou avec le pronom « il » ou le démonstratif « celui », tous deux impersonnels, pour remplacer « Dieu », car il apparait trop évident aux yeux des catholiques et des TdJ que Dieu et Jésus-Christ sont une seule et même Personne, Jésus-Christ étant Dieu Lui-même ayant revêtu une chair humaine.

Dans Ésaïe 46:9, il est écrit : « Souvenez-vous des premières choses qui ont été autrefois : car c’est moi qui suis le Dieu Fort, et il n’y a point d’autre Dieu, et il n’y a rien qui soit semblable à moi. » En plus de répéter encore une fois qu’Il est le seul vrai Dieu, l’Éternel affirme ici qu’il n’y a rien ni personne qui soit semblable à Lui. Il n’y a donc point de deuxième ou de troisième Personne qui Lui soit semblables. Or, dans une soi-disant « trinité », les trois Personnes devraient être semblables les unes aux autres, n’est-ce pas ? Mais nous ne le dirons jamais assez : Dieu est le seul Être divin.

Ainsi, Dieu S’est manifesté en chair parce qu’Il avait annoncé par Ésaïe : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; voici, une Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son Nom EMMANUEL » (Ésaïe 7:14). Nous voyons l’accomplissement de cette prophétie dans le premier chapitre de l’Évangile selon Matthieu, ainsi que la signification du nom « d’Emmanuel » : « Or tout ceci est arrivé afin que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par le Prophète, en disant : Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:22-23). Dieu manifesté en chair pour être avec les hommes ! Dieu ne pouvait Se présenter devant les hommes dans toute Sa gloire, et c’est ce dont Il a informé Moïse quand celui-ci a demandé à voir Sa gloire : « Puis il dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car nul homme ne peut me voir, et vivre » (Exode 33:20). Dieu a donc planifié de Se faire un corps humain qu’Il allait revêtir pour visiter Ses créatures et accomplir la partie cruciale de Son Plan de Salut.

Il a ainsi accompli les prophéties qu’Il annonçait : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et délivré son peuple » (Luc 1:68). L’Éternel Dieu de l’Ancien Testament, le seul et unique Être divin, vint sur terre dans la chair pour délivrer Ses Élus de leurs péchés. Manifestement, Zacharie, père de Jean-Baptiste, en proclamant cette louange, n’avait en tête qu’une seule et unique Personne divine. Il comprenait que son fils était le prophète du Très-Haut, né pour annoncer la venue du Dieu Sauveur.

À la fin du monde, qui va venir régner sur terre en installant le Royaume des cieux ? « En vérité je vous dis, qu’il y a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, jusqu’à ce qu’ils aient vu le Fils de l’homme venir en son règne » (Matthieu 16:28). Il est évident pour toute la chrétienté que c’est Jésus-Christ qui va régner sur terre dans le Royaume. Mais voyez un détail additionnel qui apparaît dans le passage parallèle de Luc 9:27 : « Et je vous dis, en vérité, qu’entre ceux qui sont ici présents, il y en a qui ne mourront point jusqu’à ce qu’ils aient vu le règne de Dieu. » Ici, Jésus parle du règne de Dieu. Croyez-vous qu’il y ait contradiction ? Si oui, il est probable que vous ne compreniez pas pourquoi Dieu a fait écrire quatre évangiles par quatre hommes différents.

Précisons avant tout que ce ne sont pas les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, mais l’Évangile de Dieu directement inspiré au moyen de Son Esprit Saint. Ce que nous aurions tendance à considérer comme des contradictions, telle que la différence que nous voyons dans les deux passages précités, sont en fait des précisions volontairement inscrites par Dieu dans un but de clarification de la saine doctrine divine. Dans ce cas-ci, nous voyons que le règne de Jésus-Christ est le règne de Dieu, ce qui conforte encore l’affirmation biblique que Dieu n’est qu’une seule Personne, Dieu et le Fils de l’homme étant un. C’est ce que l’apôtre Paul a savamment expliqué à sa manière aux membres de l’Église de Philippes :

« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:5-8).

Paul décrit ce que Dieu a planifié avant les âges, avant même la fondation du monde, c’est-à-dire, racheter les hommes de leurs péchés en venant sur terre répandre Son âme à la mort, comme l’a prophétisé Ésaïe : « C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été mis au rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs » (Ésaïe 53:12).

Pour effectuer cela, Dieu S’est fabriqué un corps de chair et de sang dans lequel Il est venu côtoyer les hommes faits à Son image. Et ce corps fut Sa propre image physique, et de ce fait, visible, car Dieu, dans Sa nature spirituelle, est conséquemment invisible : « lequel [Jésus-Christ] est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15), car Christ/homme a vu Son corps ressuscité et monter au ciel en tant que Premier-né de Dieu le Père. Donc, Jésus/homme fut le prolongement physique et visible de Dieu devenu ainsi Père. Le Père et le Fils sont toutefois animés d’un seul et unique Esprit puisque le Fils procède directement du Père. Un seul Esprit pour les deux manifestations de Dieu.

Dans ses salutations aux Églises, Paul mentionne souvent le Père et Son prolongement, Jésus-Christ/homme. Ainsi, ce qui semble aux yeux des hommes charnels deux Êtres distincts, sont en réalité deux aspects distincts du même Être divin unique : le Père dans Sa dimension spirituelle et le Fils, c’est-à-dire, le Père dans Sa dimension physique, Son image visible.

Reprenons Colossiens 1:15 en allant jusqu’au verset 17 : « Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. »

Ce passage contient une foule d’informations prouvant que Jésus n’est pas une deuxième Personne distincte dans une trinité de Dieux, mais bien l’unique Dieu Lui-même. Après avoir établi qu’Il est l’image visible du Dieu invisible, remarquez ensuite que ce Jésus-Christ est le Créateur de toutes choses. Or, nous avons vu que Dieu dit, dans de nombreux passages de l’Ancien Testament, qu’Il est le Créateur de toutes choses. Si le Père et le Fils étaient deux Personnes distinctes, il y en a une des deux qui mentirait en Se disant le Créateur de toutes choses. De plus, si Christ est avant toutes choses, comment pourrait-Il être aussi avant le Père ?

En comprenant correctement ce passage, la conclusion saute aux yeux : le Père et le Fils sont la même Personne divine Se manifestant sous deux aspects différents.

Paul l’exprima avec constance et certains des passages qu’il a écrits s’avèrent gênants pour les traducteurs des fausses versions bibliques. Lisons le passage suivant qui a été fidèlement traduit par David Martin des Textes Reçus : « Or lui-même Jésus-Christ, notre Seigneur, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné une consolation éternelle, et une bonne espérance par sa grâce, veuille consoler vos cœurs, et vous affermir en toute bonne parole, et en toute bonne œuvre  » (2 Thessaloniciens 2:16-17).

Dans ces versets, Paul mentionne Jésus-Christ et Le qualifie de Dieu et Père. Il utilise ses verbes au singulier pour bien signifier qu’il parle d’une seule Personne. Les verbes sont-ils réellement conjugués au singulier dans le Texte Reçu original ou s’agit-il d’une erreur ? Dans la Version King James Autorisée, les verbes sont également au singulier et nous savons que cette version est tirée aussi des Textes Reçus. Mais dans les autres versions, comme la Jérusalem catholique et la Louis Segond, qui ne s’inspirent pas du Texte Reçu, mais des manuscrits alexandrins gnostiques, les verbes sont au pluriel.

Version de Jérusalem : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, ainsi que Dieu notre Père, qui nous a aimés, et nous a donné, par grâce, consolation éternelle et heureuse espérance, consolent vos cœurs et les affermissent en toute bonne œuvre et parole. »  Le Fils et le Père sont présentés comme deux Personnes distinctes ; puis, « a aimés » et « a donné » sont des actions uniquement attribuées au Père ; mais ensuite, les verbes pluriels « consolent » et « affermissent » sont appliqués au Fils et au Père comme étant deux Personnes. Et aucune explication n’est offerte pouvant justifier ce changement.

Quant à la version Louis Segond avec commentaires Scofield, les versets se lisent comme suit : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, consolent vos cœurs et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole. » La même façon de traduire a été suivie afin d’éviter que le lecteur comprenne l’unicité de la Personne divine. Mais une note de marge a été ajoutée et voici ce qu’elle dit : « litt. console… et affermisse ; cp 1 Th. 3:11 »

Par cette note, les traducteurs de la Louis Segond confirment que le Texte Reçu est authentique et ils reconnaissent leur forfait ! Ils savent que le texte original met les verbes au singulier et atteste ainsi que Jésus est le Père, mais ils ne purent tolérer cette contradiction envers leur fausse doctrine de la trinité.

Étudions également 1 Thessaloniciens 3:11 auquel ils se réfèrent. Dans la Bible David Martin, il est écrit : « Or notre Dieu et notre Père, et notre Seigneur Jésus-Christ, veuille nous ouvrir le chemin pour nous rendre auprès de vous. » Il est net dans l’esprit de Paul que Dieu, le Père et le Seigneur Jésus-Christ sont trois manifestations d’une seule et même Personne, car sinon, l’on devrait croire que Dieu et le Père sont deux Personnes différentes, ce qui est absurde. Et si l’on rajoute le Saint-Esprit en tant qu’Individu divin séparé, nous nous retrouvons avec une « quadrité » et non plus avec une trinité.

Évidemment, ce verset est encore trafiqué dans la version de Jérusalem catholique : « Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus aplanissent notre chemin jusqu’à vous. » Et toujours pas de note explicative pour rendre compte de ce changement subtil mais important. Dans la Louis Segond : « Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus, aplanissent notre route pour que nous allions vers vous ! » Même fraude, mais avec une note marginale qui se lit comme suit : « **Dans le grec, le verbe est au singulier, ce qui implique l’unité entre le Père et le Fils ; voir 2 Th. 2:17. » Cette note sibylline avoue que le texte grec original met le verbe au singulier, mais ne donne aucune raison de l’avoir traduit au pluriel en français. Donc, « impliquer l’unité » ou l’unicité, « entre le Père et le Fils » serait une mauvaise chose puisque cela ébranlerait sérieusement le concept de la trinité. C’est tout ce que l’on peut conclure de cette note. La forfaiture est commise sans explication parce que sa raison est inavouable sans se faire accuser d’ajouter ou de soustraire aux Écritures. Les versions bibliques frauduleuses sont des ouvrages honteux de falsification de la Parole de Dieu.

Voici maintenant l’exemple le plus célèbre – et vous êtes sans doute déjà au courant. Il se trouve dans la première épître de Jean, chapitre 5, aux versets 7 et 8 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l’Esprit, l’eau, et le Sang ; et ces trois-là se rapportent à un. »

Pour les adeptes de la trinité, ce passage est sans doute un des plus problématiques de la Bible originale. Il en est de même pour les Témoins de Jéhovah (TdJ), mais pour une raison différente. Le verset 7 dit carrément que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont trois aspects, trois caractéristiques de la même Personne divine. Si cela signifiait qu’il y a trois Personnes en Dieu, pourquoi alors les auteurs des versions corrompues l’ont-ils enlevé ? Il n’y aurait pas de raison. Ce passage prouve que Dieu est une Personne unique et, de plus, il montre sans l’ombre d’un doute que la Parole, Jésus-Christ, est Dieu, ce que ne digèrent pas les TdJ qui disent que Jésus n’est pas Dieu, mais « un dieu ».

Commençons notre examen de ces versets en citant la Traduction du monde nouveau des TdJ : « 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l’Esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord. » Voici maintenant la version catholique de Jérusalem : « 7 Il y en a ainsi trois à témoigner : 8 l’Esprit, l’eau, le sang, et ces trois-là sont d’accord. » Enfin, la version Louis-Segond : « 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l’Esprit, l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord. »

Comme vous pouvez le constater, en vérité, on est loin des textes originaux. Tout lecteur sérieux et le moindrement attentif peut s’apercevoir que quelque chose ne va pas dans ces versets ridiculement courts, comparativement aux autres versets de la Bible. Le verset 7 est indubitablement absent parce que, en réalité, on a tronqué le verset 8 en mettant sa première partie en remplacement du verset 7 authentique. C’est en lisant le vrai passage complet qu’on se rend compte de la fraude monumentale. L’affaire est d’ailleurs si gênante que la bible de Jérusalem a ressenti le besoin d’offrir un semblant d’explication en bas de page, et qui se lit comme suit :

« Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des manuscrits grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulg., et qui semble une glose marginale introduite plus tard dans le texte : “Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois sont un.” »

Une incise est une proposition générique courte insérée dans une autre. Mais repassons ce petit chef-d’œuvre de falsification des Écritures. Qu’est-ce qui leur permet d’avancer que le texte est « surchargé par une incise … absente des manuscrits grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulgate » ? De quels manuscrits grecs anciens parle-t-on ? Et quels sont les meilleurs manuscrits de la Vulgate ? Et si cette « incise » est véritablement absente des manuscrits grecs authentiques de la Parole de Dieu, pourquoi ressentir le besoin d’en parler ici ? Si l’incise est une fraude, pourquoi en rendre compte dans une note ?

Tout d’abord, cette « incise » n’en est pas une ; ce passage fait partie intégrante de la Parole de Dieu (plus de 5 000 documents originaux conservés au fil des siècles). Mais elle n’apparaît pas dans les « manuscrits grecs anciens » dont parle la bible de Jérusalem, car il s’agit des quelques manuscrits alexandrins gnostiques corrompus découverts récemment (moins d’une dizaine de documents frauduleux) que l’on veut faire passer pour authentiques parce qu’ils sont plus vieux que les manuscrits du Texte Reçu. Mais en quoi leur ancienneté leur confère-t-elle plus de crédibilité ? Ces manuscrits ne se sont pas détériorés parce que les chrétiens de l’Église de Christ ne les consultaient pas. Et ils ne les consultaient pas parce qu’ils les savaient peu fiables, faussés, en provenance d’Alexandrie, fabriqués par des copistes juifs trempant dans des croyances gnostiques païennes. Donc, n’étant pas utilisés, ces manuscrits se conservèrent plus longtemps que les manuscrits authentiques fiables de la Parole de Dieu que les chrétiens utilisaient régulièrement et recopiaient périodiquement après usure.

Par conséquent, plus de 5 000 manuscrits rendent correctement le texte de la Bible et ce passage particulier de l’épître de Jean, tandis que les manuscrits frauduleux l’omettent et/ou le trafiquent. C’est de la logique la plus élémentaire, mais les loups ravisseurs qui occupent les hauts postes de la hiérarchie ecclésiastique de la chrétienté se garderont bien de vous le dévoiler.

Terminons ce chapitre par deux passages se trouvant à la toute fin des Écritures et où un phénomène semblable se produit encore.

« Et je ne vis point de Temple en elle ; parce que le Seigneur Dieu Tout-puissant et l’Agneau en est le Temple » (Apocalypse 21:22).

Le verbe « être » est à la troisième personne du singulier, ce qui démontre bien que Dieu le Père et l’Agneau est la même Personne. La bible de Jérusalem a préféré contourner le problème en reformulant le verset : « De temple, je n’en vis point en elle ; c’est que le Seigneur, le Dieu Maître-de-tout, est son temple, ainsi que l’Agneau. » Vous remarquerez que l’on a gardé le verbe au singulier, mais ce faisant, on a pris soin de déplacer l’Agneau après le verbe et ainsi on ne peut attribuer le verbe qu’au Père. La version Louis Segond a suivi le même modèle, étant inspirée des mêmes manuscrits. Idem pour la traduction des Témoins de Jéhovah.

Chose intéressante, on peut constater que les copistes des manuscrits alexandrins frauduleux – et par extensions les traducteurs desdits manuscrits – ont commis des « erreurs » en négligeant de modifier certains passages dont celui-ci que nous voyons dans Apocalypse 22:3-4. Lisons d’abord la Bible David Martin :

« Et toute chose maudite ne sera plus, mais le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront ; et ils verront sa face, et son Nom sera sur leurs fronts. »

Après avoir spécifié Dieu et l’Agneau, les articles sont au singulier. Cela s’harmonise avec toutes les Écritures et il est impossible d’y voir une trinité. Ce qui est toutefois étonnant, c’est que la version Louis Segond respecte les manuscrits originaux sans trop les déformer : « Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leur front. » Il est ainsi confirmé que Dieu et l’Agneau est une même Personne.

On ne s’étonnera pas non plus de voir que les TdJ respectent le singulier des articles, car ils ne croient pas à la trinité. Mais ils ont néanmoins laissé le fait que l’Agneau est Dieu. Leur traduction demeure quand même infidèle aux manuscrits authentiques : « Et il n’y aura plus aucune malédiction. Mais le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans [la ville], et ses esclaves le serviront par un service sacré ; et ils verront sa face, et son nom sera sur leur front. » Qu’il nous soit permis de vous contredire, Témoins, mais les serviteurs de Dieu ne seront pas des « esclaves ». Veuillez aussi remarquer que « par un service sacré » a été rajouté.

Par contre, les traducteurs de la bible de Jérusalem ont été moins « négligents » dans leur œuvre de falsification et ont osé camoufler l’unicité de Dieu : « De malédiction, il n’y en aura plus ; le trône de Dieu et de l’Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l’adoreront ; ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »  Le simple fait d’avoir ajouté « de Dieu » après « les serviteurs » empêche le lecteur de percevoir l’unicité de Dieu. Ainsi, le sous-entendu d’une trinité est implicitement suggéré.

Les traducteurs de la bible des TdJ et ceux de la bible de Jérusalem ne tiennent nullement compte du sérieux avertissement que donne le Seigneur aux versets 18 et 19 du même chapitre : « Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre. »

En lisant ces sévères mises en garde, comment les copistes et les traducteurs des multiples versions bibliques corrompues ont-ils pu ne pas trembler devant la perspective de la punition que leur vaudra leurs mauvaises actions ? Que leur venait-il à l’esprit en lisant ces lignes divinement menaçantes ? Dieu ne pouvait-Il pas être assez clair pour qu’ils se mêlent de « l’aider » à formuler Sa doctrine ? Ils verront un jour ce qui les attend…

Dans le prochain chapitre, nous étudierons des passages qui font plus spécifiquement la lumière sur le statut et la nature de notre Seigneur Jésus-Christ.

Donc, à suivre…




D.578 – Un Dieu unique ou une trinité – Introduction

Par Roch Richer

Introduction

Tout au long de son histoire, l’homme s’est posé cette question : Qui est Dieu ? Ou de manière plus vague, peut-être : Qu’est-ce que Dieu ? Un grand nombre de philosophes de toutes les civilisations et de toutes les cultures ont tenté de répondre à cette question. Des sages et des hommes religieux ont lancé toutes sortes d’idées et formé un nombre incroyable de religions. Mais comparativement bien peu d’entre eux ont vraiment consulté la Personne concernée, c’est-à-dire, Dieu Lui-même afin d’avoir une réponse sans équivoque. Or, depuis Moïse, il y a des Écritures qui révèlent le vrai Dieu. Celui-ci les a inspirées à des hommes qui devinrent Ses prophètes et Ses messagers sur terre.

« Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses » (Hébreux 1:1-3). Donc, si nous voulons savoir qui est Dieu, il est des plus judicieux de s’en remettre aux prophètes, aux apôtres et surtout à Jésus-Christ qui est l’empreinte de la Personne de Dieu (v. 3). Autrement dit, c’est en s’armant de la Sainte Bible que nous pouvons répondre à cette question. Dieu ne S’est révélé nulle part ailleurs. Et si beaucoup de livres et de textes divers ont été rédigés à propos de la Divinité, seuls ceux qui se rapportent fidèlement à la Parole de Dieu ont de la valeur. Tous les autres ne sont que de la propagande imaginative destinée à tromper. Car beaucoup d’écrivains religieux ne possédaient pas, et ne possèdent pas aujourd’hui, le Saint-Esprit de Dieu pour les guider dans la vérité, et ils se laissent, consciemment ou non, influencer par les idées tordues de Satan, le Diable, qui trouve intéressant de fausser la nature de Dieu, de l’amoindrir et même de la cacher aux yeux des hommes.

Au fil des siècles, un invraisemblable éventail de propagande a été répandu dans les diverses organisations religieuses et a teinté les cultures humaines en poussant les hommes à rendre culte à toute une panoplie de faux dieux qui n’ont jamais existé que dans l’imagination fertile des hommes.

Malheureusement, les églises qui se disent aujourd’hui chrétiennes ne font pas exception, loin de là, et elles ont bientôt cédé aux pressions de loups ravisseurs infiltrés qui ont changé la saine doctrine de Dieu pour la remplacer par de fausses doctrines empruntées au paganisme.

S’érigeant en autorités suprêmes de l’Église, ces ministres de Satan ont dénaturé la Parole de Dieu et ont obligé par l’intimidation les membres de leurs congrégations à croire aveuglément à leurs dogmes frauduleux et à leur doxa mensongère rédigés dans un langage alambiqué dont le but est de cacher leur vide de sens.

Car l’œil vraiment attentif finit par apercevoir que leurs différentes doctrines ne forment pas un tout parfaitement homogène, comme peut l’être la saine doctrine de l’Évangile de Christ, mais plutôt un ramassis hétéroclite d’éléments qui ne se soutiennent pas les uns les autres et qui souvent se contrecarrent tout en contredisant le Discours divin coordonné à la perfection.

Nous faisons face à l’affrontement entre, d’une part, la pensée humaine de ceux qui se sont haussés au niveau « d’autorités théologiques » grâce au soutien de nombreux suppôts de Satan et, d’autre part, la pensée divine écrite qui inspire des hommes ayant préalablement reçu le Saint-Esprit de Dieu afin de comprendre la signification spirituelle exacte de Saintes Écritures qui échappent complètement à l’entendement des hommes charnels précités.

Les campagnes de propagande mensongère auxquelles nous assistons sans notre consentement et que nous voyons étalées dans les médias et le monde politique d’aujourd’hui ne datent pas d’hier et ne sont que la continuité de ce qui s’exerce depuis bien longtemps dans les cercles du monde religieux. Dès les tout débuts de l’Église primitive, l’Adversaire, le Diable, le lion rugissant cherchant à dévorer, s’est mis à tourner autour des congrégations fondées par Christ et Ses apôtres. L’Église lui apparut comme un ennemi potentiel implacable. Satan s’est rapidement mis en branle et a lancé l’attaque sur deux fronts : 1) la hiérarchie de l’Église et 2) la Parole écrite de Dieu.

Inspiré de Dieu, l’apôtre Paul prophétisa cette attaque, car il écrivit : « Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant : car Satan lui-même se déguise en Ange de lumière. Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Une fois infiltrés dans le clergé, qu’allaient faire ces hommes malveillants ? « Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons ; enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée » (1 Timothée 4:1-2).

Assurément, le Saint-Esprit avait prévenu Paul de ce qui allait arriver dans les siècles subséquents, et Paul prit soin d’en avertir les frères : « Car je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups très dangereux, qui n’épargneront point le troupeau. Et qu’il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines corrompues dans la vue d’attirer des disciples après eux » (Actes 20:29-30).

Réfléchissons un instant à ces paroles. D’après Paul, et sous l’inspiration directe du Seigneur, au sein même des congrégations qu’il avait fondées, il allait se lever des pasteurs mal intentionnés, mais fort probablement charismatiques, se présentant en hommes de Dieu pieux et savants dans les Écritures, et qui prendraient en charge la direction du troupeau. Cette prise en main a bel et bien eu lieu au fil des siècles suivants, alors que des hommes avides de prestige et de pouvoir s’emparèrent des commandes de l’Église et en chassèrent peu à peu les véritables enfants de Dieu. Ils cherchèrent à donner de l’expansion à cette nouvelle mouture de l’Église (qui n’était déjà plus l’Église) et ordonnèrent des conciles afin d’établir la stratégie permettant d’attirer des disciples après eux. Ces hommes sans scrupules et surtout sans l’Esprit-Saint pour les conduire ne se soucièrent pas de l’Évangile de Christ et introduisirent des doctrines corrompues, tirées du paganisme que la plupart d’entre eux n’avaient jamais délaissé.

Or, une de ces doctrines païennes concernait la nature de la Divinité. Il fallait tenter d’introduire la vision païenne, fort ancienne et acceptée des civilisations précédentes, d’une trinité divine, et l’adapter aux enseignements de la Sainte Bible chrétienne. Ainsi, les nouveaux convertis au « christianisme » ne seraient pas dépaysés, retrouvant presqu’intact leur culte à leurs vieilles idoles. Ainsi, les renégats à la tête de ce christianisme altéré pourraient continuer à adorer leurs faux dieux sans éveiller les soupçons.

Drapés de leur manteau d’autorité intouchable, ces nouveaux théologiens, les « pères de l’église », statuèrent que Dieu est formé d’un trio de Personnes divines – Père, Fils et Saint-Esprit – et nommèrent cela la « Trinité ». Depuis lors, la vaste majorité des croyants ont adopté ce dogme qu’ils n’arrivent pas à comprendre et encore moins à expliquer et tous ceux qui s’opposaient furent qualifiés d’hérétiques (nous dirions aujourd’hui « complotistes ») et un grand nombre furent brûlés au bûcher ou torturés par toutes sortes de procédés. Les méthodes de coercition de l’homme ont peut-être changé au fil des siècles, en se raffinant dans l’horreur, mais les buts visés par la haute hiérarchie n’ont pas changé, et nous voyons encore aujourd’hui l’application de diverses méthodes imposant une multitude de mensonges à faire avaler au peuple. Depuis des milliers d’années, le modus operandi inspiré par Satan opère dans le cœur des hommes mauvais assoiffés de puissance et incapables de se plier aux vraies doctrines de Dieu.

Aujourd’hui plus que jamais, les églises sont infestées de loups ravisseurs qui induisent les membres en erreur et les rendent incapables de discerner la vérité biblique. Même des vrais pasteurs de Dieu s’y sont laissés prendre et enseignent sincèrement une théologie bancale. Oh, ils citent de vrais versets de la Bible, mais ils ne se servent pas de toute la Parole de Dieu pour couvrir un sujet. Ils délaissent une grande partie de la Bible, car il y a des passages qui contredisent leurs enseignements et leurs professeurs de théologie ne leur ont pas appris à faire appel à tout le Conseil de Dieu, c’est-à-dire, la Bible au complet. Les « pères de l’église », qui ont succédé aux apôtres et aux premiers chrétiens, ont agi de manière contraire au procédé scripturale enseigné par Dieu pour étudier Sa Parole. Alors que notre Seigneur et Ses apôtres nous ont montré qu’il nous faut adapter notre compréhension à ce que disent les Écritures, ces premiers loups ravisseurs ont tenté d’adapter les Écritures à leur vision personnelle païenne préconçue et inspirée du diable.

Ce qui nous amène au second front de l’attaque de Satan contre l’Église : la falsification des Écritures. Car celles-ci étant rédigées avec un raffinement et une précision tels qu’il est impossible de les utiliser pour soutenir une fausse doctrine, il a fallu au diable qu’il rédige sa propre version des Écritures. La Parole de Dieu étant sous la protection divine, Satan ne pouvait y toucher. Il ne suffisait pas aux faux docteurs d’ignorer les versets gênants et de les biffer de leur théologie, ils croyaient devoir se forger leurs propres « manuscrits anciens » en y apportant toutes les modifications nécessaires afin de cacher la vérité et d’étayer leurs doctrines corrompues.

Satan ne peut détruire la vérité, car Dieu est la Vérité ; et il ne peut toucher à la Parole de Dieu, car la Parole est Dieu. Cependant, il a pu confectionner des faux manuscrits qui, en fin de compte, ne constituent pas les Écritures saintes divinement inspirées, mais ont un air juste assez crédible pour passer comme telles aux yeux des yeux non avertis. Ils empêchent ainsi les croyants d’avoir accès à la vérité. Donc, les versions bibliques corrompues se sont multipliées, surtout depuis le dernier siècle, et elles inondent le marché religieux. Pendant ce temps, la vraie Parole de Dieu dans une version intègre est beaucoup plus difficile à trouver.

La nature véritable de Dieu est un des éléments les plus importants de la saine doctrine et les chrétiens ont grand intérêt à la bien comprendre afin de savoir Qui est leur Créateur et Qui est leur Sauveur. Lorsque Dieu dit qu’Il est le seul et unique Dieu, Il entend exactement ce qu’Il dit.

Pour dissimuler le fait que Dieu est une seule et unique Personne S’étant manifesté de plusieurs façons, les faux docteurs ont manipulé les Écritures, enlevant des versets, et même des passages complets, en remplaçant des mots par d’autres qui, bien que semblables, changent le sens d’un verset, en ôtant d’autres mots et en reformulant des versets pour qu’ils aillent dans le sens de leurs idées préconçues. Tout cela sous le prétexte fallacieux de « moderniser » la Sainte Bible.

Vous vous demandez sans doute pourquoi des « théologiens » auraient fait une chose pareille. Pourquoi tromper les croyants ? De plus, si c’était vrai, ne l’aurait-on pas compris dès le départ ? N’est-ce pas prendre la masse des croyants pour des naïfs ? Pour répondre à ces questions, rappelons d’abord ce qu’a dit Paul à leur sujet : « Car tels faux apôtres… » commence-t-il par dire dans 2 Corinthiens 11:13 ; mais de qui parle-t-il ? Voyons au verset 4 : « Car si quelqu’un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n’avons prêché ; ou si vous receviez un autre Esprit [celui de Satan] que celui que vous avez reçu [le Saint-Esprit], ou un autre Evangile [celui inscrit dans les manuscrits frauduleux] que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l’endurer ? » Donc, ces faux apôtres, s’étant emparés des postes ecclésiastiques élevés de l’Église, « sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres de Christ » ; ils se font passer pour des hommes de Dieu ayant autorité sur les croyances dogmatiques, « et cela n’est pas étonnant ; car Satan lui-même [leur vrai maître] se déguise en ange de lumière. Ce n’est donc point un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice » en portant toutes sortes de titres religieux plus ronflants les uns que les autres, mais n’ayez crainte et soyez patients, car Dieu agira à leur égard et « leur fin sera conforme à leurs œuvres. »

Ces faux ministres ont donc pour père et maître le Diable, car celui-ci leur a promis mers et monde s’ils lui obéissaient dans son plan de démolition. Il les a infiltrés dans les congrégations originelles de l’Église dans le but qu’ils forment une « cinquième colonne » au sein même du christianisme et ces églises ont rapidement cessé d’être des Églises de Dieu pour devenir des églises mondaines paganisées.

Mais les vérités divines des Saintes Écritures n’ont jamais disparu, conservées qu’elles furent par la main protectrice de Dieu, leur Auteur, qui les a préservées soigneusement pour tous Ses enfants tout au long des siècles. Nous allons jeter un regard objectif sur un maximum de passages bibliques qui évoquent de près ou de loin la nature de Dieu en tant que Père, Parole et Saint-Esprit.