Par Joseph Sakala
Nous vivons à une époque où les humains refusent tout conseil, car ils se croient parfaitement capables de diriger leur propre destinée sans aucune intervention extérieure. Cette mentalité perdure depuis les années 1960 avec, comme slogan « I’m number one ». Sans le réaliser, ceux qui ont adopté cette attitude mettaient de côté toute aide divine au sein de leur vie, sous prétexte que Dieu n’était plus nécessaire pour guider les humains, car ils pouvaient prendre leurs propres décisions tout seuls. En réalité, cette mentalité date de plus loin, au temps de la création des humains, lorsque Dieu leur a offert de les guider pour qu’ils mangent de l’arbre de vie au milieu du jardin. Mais la femme fut séduite par Satan à préférer l’arbre de la connaissance du bien et du mal afin de prendre sa propre décision sans l’aide de Dieu. Aujourd’hui, nous voyons les conséquences de cette attitude dans toutes les sphères de l’activité humaine.
Au temps de Paul, des Galates avaient accepté de tenter une autre expérience, celle de se faire diriger par l’Esprit de Dieu. Paul avait fondé plusieurs congrégations en Galatie pour amener bon nombre de gentils vers Christ. Mais, avec le temps, Paul s’est aperçu que ses enseignements commençaient à être minés par des convertis juifs qui insistaient sur la circoncision devant être exécutée avant que l’on ne baptise les païens au christianisme. Paul s’est donc vu dans l’obligation de les ramener à l’ordre en leur disant : « Avez-vous tellement perdu le sens, qu’après avoir commencé par l’Esprit, vous finissiez maintenant par la chair ? Avez-vous tant souffert en vain ? si toutefois ce n’est qu’en vain ! Celui donc qui vous communique l’Esprit, et qui fait des miracles parmi vous, le fait-il par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi ? » (Galates 3:3-5). Paul leur rappelle d’une manière directe qu’ils avaient reçu le Saint-Esprit afin de les guider lorsqu’ils eurent accepté le sacrifice de Jésus, et cela devait être suffisant pour les diriger vers le salut.
Les croyants d’aujourd’hui ont également reçu le Saint-Esprit ainsi que la rédemption. Ayant donc l’Esprit pour nous guider, pourquoi alors retourner aux rudiments de la chair pour être sauvés ? Pourquoi insister sur ce que nous pensions être la vérité dans le monde, où notre décision paraissait supérieure à celle venant de Dieu ? Les bonnes œuvres sont louables, mais elles doivent être une conséquence de notre conversion au salut et non un prérequis pour y arriver. Alors : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit, » leur déclare Paul, dans Galates 5:25. Et, dans Galates 5:16-17, il ajoute : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez ».
Le chrétien doit réaliser quel merveilleux privilège il possède d’avoir en lui la présence du Saint-Esprit dès sa conversion à Christ. Après Sa résurrection, Jésus est monté au ciel, mais Il nous a envoyé le Saint-Esprit afin que celui-ci vive en nous dans le but de nous guider. C’est ainsi que Dieu peut entendre la moindre de nos prières et, comme Paul nous le dit : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18). Donc, en plus de prier pour nos besoins, il faut aussi prier pour ceux des autres. Subséquemment, Paul ajoute, dans Éphésiens 6:19-20 : « Et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler ».
Par Jésus, nous avons tous accès au Père, au moyen du même Esprit. Paul nous dit, dans Philippiens 3:3 : « Car c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair ». Donc, le chrétien n’est plus le numéro un dans sa vie, c’est Dieu qui nous a donné Son Esprit afin de marcher assurément dans la vérité, selon Son dessein pour nous. Il faut ainsi nous souvenir des paroles de Paul qui nous a dit : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice » (Romains 8:9-10). Voilà notre assurance dans notre cheminement vers le Royaume.
Dans Jean 10:14, Jésus a dit : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles ». Le mot grec utilisé ici pour « berger » est synonyme de « pasteur ». Jésus disait donc : « Je suis le bon pasteur et le bon pasteur est prêt à sacrifier sa vie pour son troupeau ». Un bon pasteur est, en effet, celui qui dirige son troupeau vers un bon pâturage, parce qu’il connaît bien son troupeau et son troupeau le connaît bien également. Toutefois, ce terme ne s’applique pas uniquement à un responsable de congrégation religieuse. Le terme pourrait facilement s’appliquer à tous les individus, tels les Enseignants, les Officiers militaires, les Parents, etc., qui ont reçu des responsabilités de leadership. Dans tous ces cas, notre exemple et notre guide est notre bon Berger, notre bon Pasteur, notre bon Leader et Seigneur Jésus-Christ.
Avec cela à l’esprit, considérons maintenant d’autres belles références bibliques pour décrire notre bon Berger. Dans 1 Pierre 5:1-4, le chef des apôtres a dit : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire ».
Notons également ceci, dans Hébreux 13:20-21 : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ». Tout converti doit quelquefois être prêt à assumer la fonction de berger spirituel pour répondre à ceux qui cherchent à faire la volonté de Dieu. Le Seigneur Jésus est notre bon Berger et nous devons être Ses imitateurs en toutes choses. Mais pour accomplir cela, soyons des imitateurs de David qui se tournait toujours vers Dieu, comme dans le Psaume 119:33-34, pour Lui demander : « Éternel, enseigne-moi la voie de tes statuts, et je la garderai jusqu’à la fin. Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur ».
Le roi Salomon a pareillement dit à son fils : « Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu conserves avec toi mes commandements, tellement que tu rendes ton oreille attentive à la sagesse, et que tu inclines ton cœur à l’intelligence ; si tu appelles à toi la prudence, et si tu adresses ta voix à l’intelligence ; si tu la cherches comme de l’argent, et si tu la recherches soigneusement comme un trésor ; alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité » (Proverbe 2:1-7). Il est intéressant de noter que Salomon, tout comme David, insiste sur le mot « commandements ».
Dans tous les versets qui suivent, tirés du Psaume 119, David demande à Dieu de vérifier constamment son cheminement. Vous noterez également que, dans chaque cas, la requête de David est dirigée vers l’aide de Dieu sans aucune indication que David ait eu la capacité de découvrir ces vérités par lui-même. Alors, au verset 33, nous lisons : « Éternel, enseigne-moi la voie de tes statuts, et je la garderai jusqu’à la fin ». Au verset 34 : « Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur ». Au verset 35 : « Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements ; car j’y prends plaisir ». Au verset 37 : « Détourne mes yeux de regarder à la vanité ; fais-moi revivre dans tes voies ! » Au verset 36 : « Incline mon cœur vers tes témoignages, et non vers le gain ». Au verset 40 : « Voici, je soupire après tes commandements ; fais-moi revivre par ta justice ! ». Au verset 38 : « Ratifie à ton serviteur ta parole, laquelle est pour ceux qui te craignent ». Et au verset 39 : « Détourne de moi l’opprobre que je crains ; car tes ordonnances sont bonnes ».
Néanmoins, ayant prié pour obtenir l’intervention de Dieu, le roi David promettait d’agir selon ces instructions pour éclairer sa propre vie. Il avouait sa joie de suivre ces enseignements tout comme le roi Salomon disait à son fils : « Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu » (Proverbes 2:5). Que chacune de nos prières soit pareillement faite avec cette même humilité, en Lui demandant : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Vois si je suis dans une voie d’injustice, et conduis-moi dans la voie de l’éternité ! » (Psaume 139:23-24).
L’apôtre Jean nous dit ceci au sujet de Jean le Baptiste : « Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière » (Jean 1:8). Jean le Baptiste était possiblement l’homme le moins accepté de la Bible, mais il était néanmoins le premier chrétien, missionnaire, martyre, disciple et pasteur à conduire les premiers disciples vers Jésus le Christ. Dans son ministère, Jean reconnaissait la divinité de Jésus en baptisant des convertis pour le Christ, ayant même été emprisonné et martyrisé pour sa foi envers le Messie. Malachie fut le dernier prophète de l’Ancien Testament et il avait prédit, 400 ans auparavant, que Jean serait celui qui précéderait la venue de Jésus qui : « ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères » (Malachie 4:6).
Il est important de reconnaître que tous ceux que Dieu appelait pour une œuvre spéciale dans l’Ancienne Alliance, tel Abel, Abraham, Isaac, Jacob, David, les prophètes etc., ont tous reçus le Saint-Esprit et de ce fait seront de la Première Résurrection. Mais l’expression « chrétien » apparaît pour la première fois dans la Nouvelle Alliance lorsque les nouveaux convertis furent associés à Christ à Antioche. Donc, en réalité, Jean fut destiné à être le premier chrétien dans le Nouveau Testament : « Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin, ni boisson forte, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère ; il convertira plusieurs des enfants d’Israël au Seigneur leur Dieu » (Luc 1:15-16).
Lors de la visite de Marie, dès qu’Élisabeth eut entendu sa salutation, celle-ci déclara, dans Luc 1:44 : « Car la voix de ta salutation n’a pas plutôt frappé mes oreilles, que le petit enfant a tressailli de joie dans mon sein ». Cet homme était en effet tellement près de Dieu que plusieurs personnes croyaient qu’il était le Christ. Alors, l’apôtre Jean a jugé bon de le clarifier, dans Jean 1:6-8 : « Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière ».
Même Jésus lui a rendu cette attestation : « Qu’êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. Car c’est celui de qui il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera ton chemin devant toi. Je vous dis en vérité qu’entre ceux qui sont nés de femme, il n’en a pas été suscité de plus grand que Jean-Baptiste » (Matthieu 11:9-11). Parce que le message de Jean Baptiste annonçait la Divinité de Jésus. « Jean rendit encore ce témoignage, disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur lui. Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:32-34).
Les baptêmes de Jean étaient vraiment chrétiens. D’ailleurs, Jésus l’avait également choisi lors de Son baptême. Dans Marc 1:1-4, nous lisons : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Conformément à ce qui avait été écrit dans les prophètes : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera le chemin devant toi : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur ; aplanissez ses sentiers. Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés ». Luc 1:17 : « Et il marchera devant Lui dans l’esprit et avec la vertu d’Élie, pour tourner les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé ». Cela : « Afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés » (Luc 1:77).
Quand Jésus a déclaré à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20), chacun devenait un ministre de Christ. Chacun avait donc la mission d’en instruire d’autres en se servant du don que l’Esprit leur donnerait dès le Jour de la Pentecôte. Et c’est d’ailleurs ce qui est arrivé quand les premiers 120 se sont mis à prêcher par le biais de discours que les spectateurs pouvaient comprendre dans leur langue maternelle. C’est avec cela en tête que Paul exhortait les premiers chrétiens en leur disant : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit » (Romains 15:13).
Donc, plus que de pourvoir à nos besoins physiques, Dieu supplée surtout à tous nos besoins spirituels tout au long de notre cheminement vers ce magnifique Royaume qu’Il nous promet. Dans le Nouveau Testament, ces besoins spirituels nous sont dévoilés dans les attributs mêmes de Dieu que voici : Dieu est amour. Le chrétien doit être rempli d’amour parce que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). Ensuite, le converti doit vivre en paix. Alors, Paul nous dit : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous » ((2 Corinthiens 13:11).
Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, dans laquelle nous devons grandir. Il ne faut jamais négliger cet aspect de notre cheminement : « Mais croissez dans la grâce [nous dit Pierre] et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Voilà pourquoi, dans 1 Pierre 5:10, le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables ».
Mais Dieu est également un Dieu de Paix. En s’adressant aux chrétiens qu’il avait instruit sur la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, et qui garde nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ, Paul déclare ceci aux Philippiens : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées ! Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de Paix sera avec vous ». (Philippiens 4:8-9). Car : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20).
Dieu est pareillement un Dieu de consolation. Dans 2 Corinthiens 1:3-5, Paul affirme : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ ». Dieu est autant un Dieu de Patience. « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse, » nous dit Paul, dans Hébreux 10:36. Par conséquent, dans Romains 15:5, il ajoute : « Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ».
Dieu est également un Dieu de gloire. Dans Actes 7:2, nous lisons : « Hommes frères et pères, écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il demeurât à Carran ». Donc : « Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 3:18. Et finalement, dans Éphésiens 1:3-5, Paul nous dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ».
Tout comme le soleil donne sa lumière pour éclairer la terre, c’est ainsi que Jésus est notre lumière spirituelle. Dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Dans le Psaume 119:105, le roi David fut inspiré d’écrire : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier ». Cependant, nous ne pouvons voir Sa lumière avec clarté qu’au travers de Sa Parole écrite. Sa Parole est alors véritablement une lampe, puisqu’elle contient et révèle une lumière qui en elle-même est une lumière. Sans les Saintes Écritures, ce monde serait toujours dans les ténèbres profondes, mais : « la révélation de Tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples » (Psaume 119:130).
C’est dans ce sens que Jésus est la Parole vivante et « toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:3-5). Nonobstant, Jésus était « la véritable lumière qui éclaire tout homme, [et] était venue dans le monde, elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il [Jésus] est venu chez les siens ; et les siens [Israël] ne l’ont point reçu » (vs 9-11). C’est pour cette raison que « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:18-20).
C’est de la sorte que la Parole écrite est dans le monde depuis des siècles, et la multitude des gens refusent de la suivre, ridiculisent sa véracité, et demeurent perpétuellement dans les ténèbres. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il [Jésus] leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Dans Jean 12:35-36, Jésus dit à ces croyants : « La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. »
La Parole de Dieu nous apporte continuellement Sa lumière pour une bien meilleure compréhension de Son plan envers l’humanité. Dès la semaine de la recréation de la terre, nous lisons, dans Genèse 1:3-4 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut ! Et Dieu vit que la lumière était bonne et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. » Ce témoignage de la part de Dieu a fortement inspiré David d’écrire ceci, dans Psaume 119:138-140 : « Tu as prescrit tes témoignages avec justice, et avec une grande fidélité. Mon zèle m’a miné, parce que mes ennemis ont oublié tes paroles. Ta parole est parfaitement pure ; c’est pourquoi ton serviteur l’aime. » Pour une meilleure compréhension, Hébreux 5:12-14 nous affirme : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » C’est-à-dire, faire la différenciation entre la lumière et les ténèbres.
Dans Néhémie 9:7-8, nous lisons : « Tu es l’Éternel Dieu, qui choisis Abram, et qui le fis sortir d’Ur des Caldéens, et qui lui donnas le nom d’Abraham. Tu trouvas son cœur fidèle devant toi, et tu traitas une alliance avec lui, pour donner à sa postérité le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phéréziens, des Jébusiens et des Guirgasiens ; et tu as accompli ta parole, car tu es juste. » David confirme cela dans Psaume 33:4-5, en disant : « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel. » Subséquemment, nous voyons dans Psaume 25:8-9 que : « L’Éternel est bon et droit ; c’est pourquoi il enseignera aux pécheurs le chemin qu’ils doivent suivre. Il fera marcher les humbles dans la justice ; il enseignera sa voie aux humbles. »
Dans Psaume 119:140, David déclare ceci à son Dieu : « Ta parole est parfaitement pure ; c’est pourquoi ton serviteur l’aime. » Et, dans Psaume 12:7, il ajoute : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. » Dans sa soumission à l’Éternel, David lui dit : « Ta justice est une justice éternelle, et ta loi n’est que vérité » (Psaume 119:142). Et, au verset 144 : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Parce que David avait donné sa vie à Dieu, il avoue également que : « Mon zèle m’a miné, parce que mes ennemis ont oublié tes paroles » (Psaume 119:139). Et, au verset 141, il souffre en disant : « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements. » Ainsi : « La détresse et l’angoisse m’ont atteint ; mais tes commandements sont mes plaisirs » (v. 143).
Ces beaux témoignages ont sûrement inspiré l’apôtre Jacques de nous dire : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel ; et qui, dès qu’il s’est regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:22-25). Toutefois, nous ne devons jamais nous en glorifier, car la gloire appartient toujours à Dieu.
Paul abonde dans cette même émotion en déclarant : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde » (Galates 6:14). Même les gens du monde, quand ils utilisent des expressions comme « le point crucial dans cette affaire », admettent par inadvertance que tout revient à la croix de Christ, car le mot « crucial » vient du latin crux qui veut dire « croix ». La croix de notre Seigneur se situe au cœur de la chrétienté et également des opposants de celle-ci. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18).
C’est sur cette croix que Jésus a vaincu Satan, car : « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé [Satan], les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). Et c’est au pied de cette même croix, disait Paul, que : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Pareillement, en tant que chrétiens, nous sommes spirituellement crucifiés afin que Satan soit vaincu dans nos vies. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » nous dit Paul, dans Galates 5:24.
Cela devient éminemment rassurant pour nous : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:6-7). Plusieurs chrétiens semblent pourtant résister aux exigences de la vie ainsi qu’aux pensées de celui qui est totalement identifié au Christ, car l’attrait consistant à se glorifier dans les choses terrestres demeure toujours présent. Néanmoins, comme disait Paul, il vaut beaucoup mieux se glorifier dans la croix et demeurer crucifié avec Christ. Car Jésus Lui-même nous assure que : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour » (Jean 6:37-39).
Cette promesse de Jésus illustre la merveilleuse beauté de l’Évangile. Notre Seigneur Jésus reçoit volontiers tous ceux qui viennent vers Lui. Il ne cesse de dire : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Est-ce une contradiction ? Pas du tout, car les deux déclarations viennent de Jésus. Plusieurs Écritures nous enseignent que les véritables croyants sont choisis par Dieu et ensuite donnés à Jésus. Par contre, plusieurs autres Écritures nous indiquent qu’un individu peut librement accepter ou rejeter Christ, et il devient ainsi responsable de sa propre décision. Alors, pour certains individus, ça semble poser un problème.
Le Jour de la Pentecôte, Pierre a déclaré ceci, dans Actes 2:23 : « Ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir ». Et, un peu plus loin, dans Actes 4:26, 28, Pierre a également dit ceci : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint … Pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites ». C’est Dieu Lui-même qui avait prédestiné ces deux choses. Dans ces passages, la prédestination divine est entremêlée avec des décisions humaines, sans le moindre soupçon que ces concepts soient en conflit un avec l’autre.
Encore une fois, nous voyons que les pensées de Dieu sont plus élevées que nos pensées. Un peu comme avec une pièce de monnaie dont on ne peut voir qu’un seul côté à la fois. Dans la pensée du Seigneur, elles sont en harmonie, mais leur pleine compréhension est difficile, voire impossible à saisir par la pensée humaine. Nous devons donc rendre gloire à Dieu : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Le salut nous est donné gratuitement, sachant fort bien avec assurance que c’est Dieu Lui-même qui nous a choisis.
Voilà une bonne raison pour chaque chrétien de défendre l’Évangile avec conviction contre toute opposition. Comme Paul le disait si bien, dans Philippiens 1:16-17 : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile ». Aujourd’hui, bon nombre de « chrétiens » se sentent mal à l’aise de défendre l’Évangile avec conviction de peur d’offenser leurs amis non convertis, en honorant Jésus ou les Saintes Écritures. Mais Paul est complètement en désaccord avec une telle attitude. Car l’Évangile ne change pas. Alors, il faut tenir bon et corriger les attaques des adversaires. Voilà pourquoi, dans Philippiens 1:7, Paul déclare : « Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite ».
Dans le grec, le mot utilisé par Paul est apologia, terme légal utilisé par les avocats de la défense en faveur d’un accusé attaqué par l’avocat de la couronne. Ainsi, Paul nous dit qu’il est toujours prêt à se défendre d’une façon systématique, et scientifique si nécessaire, face à toute attaque contre l’Évangile et venant de ses adversaires. Puisque nous sommes co-ouvriers avec Paul dans ce travail, nous devons être constamment prêts à avoir une bonne réponse à toute question qui nous est posée. Comme disait Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15). Tout chrétien qui veut partager sa foi avec des non convertis a sûrement rencontré des gens qui ne croiront tout simplement pas au plan de salut sans avoir au préalable reçu des réponses satisfaisantes à certaines de leurs questions.
Nous devons donc nous familiariser avec les preuves, comme Jésus, après Sa résurrection, l’a fait avec Ses disciples : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu » (Actes 1:3). Pendant ces quarante jours, Jésus devait sûrement leur parler de Sa divinité, de Son pouvoir de sauver en tant que Créateur omnipotent, Celui qui a porté leurs péchés pour leur salut. Nous devons alors faire régulièrement nos recherches, comme les Béréens d’Actes 17:11-12, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre ».
Les apôtres Barnabas et Paul n’avaient pas peur de témoigner en se jetant au milieu d’une foule : « Et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie. Et à peine, en disant cela, purent-ils empêcher le peuple de leur offrir un sacrifice » (Actes 14:15-18).
Jésus a déclaré ceci à Ses disciples, dans Jean 15:16-17 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres ». Ne soyons pas comme cette semence, dans la parabole de Jésus, qui tomba sur un endroit pierreux où elle avait peu de terre ; et aussitôt elle leva parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais quand le soleil fut levé, elle fut brûlée et, parce qu’elle n’avait pas de racine, elle sécha. L’Évangile est vigoureusement attaqué de nos jours ; alors, que Dieu nous donne inlassablement le courage nécessaire d’être parmi ses défenseurs victorieux !
Regardons ensemble la belle salutation de la première épître de l’apôtre Pierre aux convertis dans la dispersion. 1 Pierre 1:1-2 : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » Les « étrangers », auxquels Pierre adressait cette épître, étaient vraiment des « pèlerins ». Il utilise le même mot grec, parepidernos, dans 1 Pierre 2:11-12, quand il leur dit : « Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres ».
Le mot veut simplement dire « un résident qui demeure à l’étranger », et le seul autre endroit où il est utilisé dans le Nouveau Testament, c’est dans Hébreux 11:12-13 où nous lisons : « C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter. Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre ». Nous honorons nos ancêtres qui ont jadis quitté leurs pays pour venir s’établir dans le Nouveau Monde afin de nous créer des foyers où il y avait de la prospérité, pour exprimer leur foi en toute liberté. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4).
Chaque croyant en Jésus-Christ est, en réalité, un pèlerin sur la terre, un ambassadeur pour Christ sur un sol étranger. Car : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). Nous formons alors une communauté de citoyens déjà inscrite au ciel, vivant sur la terre pour faire l’œuvre de Dieu jusqu’au moment où le Seigneur nous ramènera dans la demeure qu’Il prépare pour nous. Tant que nous sommes ici, nous sommes exposés aux douleurs et aux souffrances que Jésus a aussi endurées, mais Il pourvoit à tous nos besoins ; et nous devons Lui rendre gloire et actions de grâce comme les premiers pèlerins en terre nouvelle.
C’est ainsi que les chrétiens de la terre entière Lui doivent chaque jour des remerciements : « Afin que vous soyez enrichis en toute manière, pour accomplir toutes sortes de libéralités, qui fassent rendre à Dieu par nous des actions de grâces » (2 Corinthiens 9:11). « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:7). C’est ainsi que Paul, dans 1 Corinthiens 4:2, nous exhorte par ces paroles : « Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle ». La Parole de Dieu nous rappelle que : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère » (Romains 14:12-13).
Chaque véritable converti devient ainsi un dispensateur de la Parole : « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10). Ces versets sont là afin de nous rappeler constamment que la Parole de Dieu nous a été confiée afin de la partager, non pour notre propre salut, mais plutôt en tant que bon serviteur au service de notre Maître. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:13-14). Le test de notre œuvre ne sera pas fondé sur la quantité, mais sur la qualité de notre travail. Que tous les prédicateurs notent bien ces versets !
En tant que serviteurs de Christ, Dieu nous a pareillement confié certains biens matériels. Mais avec ces biens, nous avons également reçu des talents accompagnés de dons pour propager Son Évangile glorieux. Nous sommes en effet des ministres de Christ, comme Paul nous le déclare, dans 1 Corinthiens 4:1. Alors : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu ». Jésus Lui-même a fait allusion à notre ministère : « Et le Seigneur dit : Quel est donc le dispensateur fidèle et prudent, que le maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner au temps marqué la mesure ordinaire de blé ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera ! Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tout ce qu’il a » (Luc 12:42-44). Toutefois, Jésus nous met en garde en déclarant ceci, dans Luc 16:12 : « Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? ».
Le sens du mot grec « fidèles » veut dire « crédibles ». Jésus nous met au test à savoir si notre profession de chrétien est crédible. Sommes-nous vraiment fidèles dans l’enseignement de Sa Parole ? Voilà ce qui comptait pour Jésus quand Il a déclaré ceci, dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été ». La plus grande récompense pour nous sera de l’entendre dire : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Pour en arriver là, considérons ce que Paul a dit à son jeune ministre, dans 2 Timothée 3:14-15 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ ». Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (vs 16-17).
Quand Paul a écrit ces mots à Timothée, il faisant prophétiquement allusion à la grande apostasie qui précéderait l’immense tribulation et la persécution des derniers jours. Subséquemment, Paul savait que sa propre mort par exécution était proche, et que ces paroles pouvaient bien être ses dernières instructions à son jeune disciple, ainsi qu’à nous tous, fidèles serviteurs de Christ. Ce qui est remarquable, c’est que l’Esprit de Dieu lui fit utiliser l’exemple de sa propre vie pour témoigner de son grand ministère. « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (vs 6-8). Quelle remarquable conclusion à une vie chrétienne bien accomplie !
Paul résumait sa vie de la manière qui suit. Dans le domaine doctrinal : « J’ai enseigné selon la véritable Parole de Dieu ». Dans sa façon de vivre : « Soyez mes imitateurs comme je le suis de Christ ». Son but : « Honorer Dieu en ne faisant que Sa volonté ». Pour la foi : « Ma fidélité à Sa Parole et ce qu’Elle me demandait d’enseigner ». Pour la charité : « En démontrant l’amour qu’un véritable chrétien doit dégager ». Dans la patience : « Mes efforts de toujours endurer mes tribulations dans la joie ». Dans la persécution : « Combattre contre les injustices qu’on me faisait endurer ». Dans les afflictions : « Les souffrances et les tortures que j’ai endurées sans me plaindre ». Paul a manifesté ce témoignage chrétien pendant au-delà de 30 ans après sa conversion et pouvait donc, en toute humilité, citer sa propre vie en exemple pour enseigner la façon de vivre aux autres convertis.
Que le modèle de Paul soit pareillement le nôtre, afin que nos propres vies deviennent un bon exemple à suivre pour ceux qui nous observent. Les chrétiens qui sont remplis du Saint-Esprit annoncent la Parole de Dieu avec hardiesse. Ce fut le cas dès les débuts de l’Église, comme on peut lire ce qui arriva à Iconium, dans Actes 14:3, où : « Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles ». Mais d’où leur venait cette hardiesse ? Grâce à la présence du Saint-Esprit, comme on peut également le lire, dans Actes 4:13, où : « Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils [les gens) étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus ». Quand nous parlons avec l’autorité de Dieu, nous parlons toujours avec hardiesse.
Dans les débuts de l’Église, les nouveaux convertis priaient constamment afin de pouvoir proclamer la Parole de Dieu avec hardiesse. Nous en voyons un exemple parfait dans le cas de Pierre et de Jean, même lorsqu’ils étaient menacés. Dans Actes 4:29-31, nous lisons cette prière de Pierre : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse ».
Lorsque Paul a fondé la congrégation à Éphèse, il parla avec assurance. « Puis entrant dans la synagogue, il y parla avec hardiesse pendant trois mois, discourant avec persuasion sur les choses du royaume de Dieu » (Actes 19:8). Paul exhortait les chrétiens à faire la même chose : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler » (Éphésiens 6:18-20). Notez que Paul était en prison lorsqu’il a écrit cette lettre aux Éphésiens.
Paul était tellement zélé pour prêcher le message de Christ que même la prison et la mort ne pouvaient le faire dévier de son but. Dans Philippiens 1:20-21, Paul nous déclare que : « Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain ». Dans le livre aux Hébreux, nous voyons plusieurs traits de caractère de gens cités en exemple. Alors, nous aussi nous pouvons déclarer : « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Voilà d’où notre zèle devrait toujours provenir.
Regardons ensemble une belle histoire où Dieu nous montre comment il bénit ceux qui s’approchent de Lui. Dans 1 Chroniques 4:9-10, nous lisons : « Jaebets était plus honoré que ses frères ; sa mère l’avait nommé Jaebets (douleur), en disant : C’est avec douleur que je l’ai enfanté. Jaebets invoqua le Dieu d’Israël, en disant : Si tu me bénis et que tu étendes mes limites ; si ta main est avec moi, et si tu me préserves du malheur, en sorte que je ne sois pas dans la souffrance ! Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé ». La Bible ne parle pas de ses parents ni de ses descendants. Seul Jaebets est inclus dans la liste des généalogies à cause de sa prière. Même si sa prière semble être centrée sur lui, Dieu l’a exaucée parce qu’il a invoqué le Dieu d’Israël. Son nom était bien choisi, car sa mère l’a enfanté dans la douleur. Même si sa demande fut accordée, il est douteux que sa prière serve de modèle au chrétien sur la façon de prier Dieu.
La prière que Jésus a donnée à Ses disciples comme modèle nous fournit un guide plus exact. « Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux ; Ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin » (Luc 11:2-4). Dans cette prière, nous ne disons pas « bénis moi », mais plutôt « que Ton règne vienne », suivi de « que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Puisque notre prière est personnelle, Jésus ne nous demande pas de prier pour un grand territoire, mais nous dit simplement « donne-nous chaque jour notre pain quotidien ». Notons au passage que le « Notre Père » constituait un plan, une sorte de canevas, une liste d’éléments à élaborer, un résumé que Jésus donna comme exemple à Ses disciples qui Lui avaient demandé comment prier (v. 1). Il ne s’agissait pas d’une litanie à répéter mot à mot en finissant par ne plus penser à ce qu’on dit à force de répétition !
Néanmoins, Dieu bénit parfois une prière centrée exclusivement sur nous-mêmes, mais elle doit également être centrée sur Dieu dans notre intention. Jaebets avait sûrement cette intention lorsqu’il a demandé d’être béni, car il désirait marcher avec Dieu. L’apôtre Jacques nous donne alors cette instruction : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs » (Jacques 4:4-8).
Nous reconnaissons un humain par les amis qu’il fréquente. Ceci n’est pas simplement biblique, mais facilement observable dans le comportement quotidien des gens. Les amis s’ajustent quotidiennement. « Comme le fer aiguise le fer, ainsi un homme en aiguise un autre. Celui qui garde le figuier, mangera de son fruit ; ainsi celui qui garde son maître sera honoré. Comme dans l’eau le visage répond au visage, ainsi le cœur d’un homme répond à celui d’un autre homme » (Proverbes 27:17-19). L’exhortation de Jacques nous indique le grand contraste entre l’amour de Dieu et l’amitié que le monde produit. L’apôtre Jean nous explique pourquoi : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).
Les véritables amis s’aiment. À Ses disciples, Jésus a dit : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:14-17). C’est simple. Si j’aime Jésus et que vous aimez Jésus, nous devrions nous aimer pareillement puisque nous aimons Jésus.
Les véritables amis se soutiennent et nous : « N’abandonnons point notre assemblée [les uns avec les autres], comme quelques-uns ont coutume de faire, mais exhortons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le Jour » (Hébreux 10:25). Jésus Lui-même nous dit : « Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en Mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:20). Le véritable converti ne marche pas selon le conseil des méchants, et ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et ne s’assied pas au banc avec des moqueurs. Paul nous dit clairement, dans 2 Corinthiens 6:14-15 : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord [peut-il y avoir] entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? » Les convertis à Christ doivent rechercher d’autres convertis à Christ pour fraterniser.
Tenez-vous loin des manipulateurs qui vous font une belle façon pour mieux vous exploiter. Dans Luc 16:8, nous lisons : « Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avait agi avec habileté ; car les enfants de ce siècle sont plus prudents dans leur génération, que les enfants de lumière ». Ce verset semble indiquer que Jésus était d’accord avec le serviteur injuste qui manipule les gens honnêtes et naïfs afin de s’enrichir à leurs dépens. Le Seigneur n’approuve pas cette façon d’agir, pas plus que la convoitise du monde. Jésus nous exhorte simplement à être prudents avec notre argent tout comme le manipulateur qui tente de nous l’enlever. Par contre, Jésus nous dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur » (Matthieu 6:19-21).
Le manipulateur n’a comme but que de s’enrichir pour assurer son avenir financier. Ce qui est malheureux, c’est que plusieurs de ces manipulateurs se sont formé des congrégations religieuses qu’ils conduisent en tant que pasteurs et même comme apôtres. Il serait beaucoup plus sage d’utiliser l’argent que Dieu nous donne dans le but de faire du bien à ceux qui sont vraiment dans le besoin, ce qui pourrait les rapprocher de Dieu dans la foi. En faisant ainsi, nous nous amassons une richesse au ciel qui durera éternellement. Paul dénonçait les manipulateurs, dans 1 Corinthiens 6:5 : « Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? » Ce mot « honte » vient du grec entrope, au sens de « se tourner vers l’intérieur de soi-même » ou « égoïsme » par la manipulation des autres. Paul l’utilise une seule autre fois, dans 1 Corinthiens 15:34, où il leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. »
La manipulation est un outil très dangereux, surtout quand il est utilisé pour se cacher derrière une façade où l’on use du nom de Dieu pour arracher la nourriture aux pauvres de la congrégation afin d’enrichir celui qui utilise la sagesse du monde en tordant des versets bibliques dans ses instructions. Cela devient tout simplement de la confusion spirituelle. Certains utilisent la science pour dénoncer la création par Dieu au profit de l’évolution, ce qui a mené le monde entier au désordre et à la confusion actuelle dans le domaine de la spiritualité. Les mouvements Nouvel Age ont énormément de succès à prêcher qu’une personne peut se tourner vers l’intérieur de soi pour puiser la force nécessaire afin de tout régler. Bien différent de ce que Paul nous enseigne dans 2 Corinthiens 5:17-18, où il nous déclare : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation ». Cela est d’autant plus vrai que Jésus nous a dit : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5).
Le ministère de la réconciliation nous pousse vers l’extérieur dans le but d’aider les autres. L’apôtre Pierre nous dit : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). La loi de l’inversion spirituelle des hommes est transformée, nous dit Paul dans Romains 8:2 : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ». En aidant les autres, vous grandissez pour renouveler votre vie : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).
Une des grandes doctrines du christianisme est de savoir que le Saint-Esprit vit en nous. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Dieu est Esprit et peut littéralement vivre en nous. Voilà pourquoi Paul nous dit : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:14-19).
C’est avec cette connaissance que Jésus pouvait rassurer Ses disciples en leur disant : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). Ce que Jésus leur annonçait, c’est que, malgré Son ascension au ciel, Son Esprit vivrait en nous pour nous guider. Voilà pourquoi, dans Galates 2:20, Paul nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi ».
Paul rassurait également les Colossiens en leur disant : « [Chers frères et sœurs] à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:27-28). Aux Éphésiens, il les exhorte à rendre gloire à Dieu : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Ces exhortations nous sont également destinées, car à celui qui avait interrogé le Christ sur ce sujet : « Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). Quel beau privilège, et quelle belle responsabilité que Jésus nous concède !
Chaque chrétien doit s’analyser lui-même pour découvrir son rôle dans cette évangélisation personnelle. Puisque : « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:11-13). Notez que Paul spécifie clairement que ces dons nous sont donnés pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère et pour l’édification du corps de Christ.
Le but ultime derrière tout cela, c’est : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (vs 14-16). Que voulait dire Paul par « à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes » ? La compréhension de la Bible devrait pourtant nous raffermir dans la vérité divine au point de permettre plus aisément au converti de reconnaître ceux qui pratiquent la séduction afin de s’attirer des brebis par leur adresse et leur charisme.
Les chrétiens d’aujourd’hui sont tous menés par le Saint-Esprit au travers de toute la saine doctrine. Mais dans bon nombre d‘églises, des doctrines trompeuses sont véhiculées provenant des raisonnements humains et qui réduisent éventuellement les chrétiens modernes au niveau du petit enfant spirituel à qui il apparaît qu’il reste tout à apprendre. La seule façon de combattre ce fléau spirituel est de vérifier toute chose. L’honnêteté apparente du pasteur n’est pas une assurance de la véracité de ce qu’il prêche dans ses sermons. Cette mise en garde de Paul nous indique très clairement que cette pratique visant à séduire artificieusement existait déjà au premier siècle.
Le don d’enseigner est d’une importance particulière pour atteindre le but que nous fixe Paul ici. Au départ, ce don fut accordé aux premiers apôtres et quelques autres appelés par Dieu, comme Paul, Barnabas, Jude, Marc, Luc et Timothée qui ont vraiment reconnu le Christ ressuscité. Pierre avait insisté là-dessus lorsque le temps fut venu de trouver un remplaçant à Judas. « Il faut donc que, des hommes qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où le Seigneur a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection » (Actes 1:21-22). Mais éventuellement, Paul fut ajouté pour porter l’évangile aux païens. Aux nouveaux convertis à Corinthe, il dit : « Ne suis-je pas apôtre ? Ne suis-je pas libre ? N’ai-je pas vu Jésus-Christ notre Seigneur ? N’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ? Si je ne suis pas apôtre pour les autres, je le suis au moins pour vous ; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur. C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent » (1 Corinthiens 9:1-3).
Le dernier des apôtres originaux fut Jean qui eut le bonheur de recevoir la Révélation de Jésus, vers la fin du premier siècle, à propos des évènements des temps de la fin et du second avènement de Jésus pour fonder le Royaume de Dieu sur la terre. Le Nouveau Testament fut aussi écrit durant ce premier siècle pour nous servir de témoignage direct sur la façon de parvenir au salut. Dans 1 Corinthiens 13:8, Paul nous déclare que : « La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront [éventuellement] abolies, et les langues cesseront, et la science sera abolie ». Mais avant d’y arriver, Jésus Lui-même nous a avertis, dans Matthieu 24:11-13 : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé ».
Donc, le don d’évangéliser continuera d’être offert jusqu’au retour glorieux de Christ afin de toucher le cœur de ceux qui cherchent Dieu. Paul nous explique que cela se fait par : « Soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie » (Romains 12:7-8). Aux Corinthiens, Paul l’éclaircit de la sorte : « Et Dieu a établi dans l’Église, premièrement les apôtres, secondement les prophètes, en troisième lieu les docteurs, ensuite ceux qui opèrent des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues » (1 Corinthiens 12:28).
En plus de la direction du troupeau, plusieurs pasteurs ont également reçu le don d’enseigner, don qu’ils doivent utiliser avec sagesse et fidélité. Tout cela revient à ce que Jésus nous a commandé dans la grande mission dévolue aux premiers apôtres : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Puisque c’est Jésus qui a créé toutes choses au début, tout doit se faire selon le Plan Divin : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).
Dans son épître aux Hébreux, Paul leur rappelle cette toute puissance de Jésus : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Ce don d’enseigner devrait subséquemment être utilisé dans tout enseignement, peu importe la matière. Il serait souhaitable pour chaque chrétien de prendre cette habitude de méditer régulièrement à ce sujet. David le faisait quand il priait à l’Éternel et fut inspiré de nous le dire ainsi : « Fais-moi connaître la voie de tes commandements, et je parlerai de tes merveilles » (Psaumes 119:27). Ce Psaume remarquable contient 176 témoignages ou prières concernant la Parole de Dieu. Nous voyons les mots « méditer » ou « méditation » utilisés huit fois, nous indiquant l’importance de cette pratique avant de s’engager à l’enseigner aux autres.
La méditation concernant la Parole de Dieu devient alors essentielle, car elle est plus facile à enseigner quand nous saisissons la profondeur de Ses préceptes. Voici quelques exemples. Au verset 15, David nous dit : « Je méditerai tes ordonnances, et je regarderai à tes sentiers ». Au verset 23, David déclare : « Les puissants mêmes se sont assis et ont parlé contre moi ; mais ton serviteur médite tes statuts ». Et, au verset 48 : « J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts ». Dans le verset 78, David prie ainsi : « Que les orgueilleux soient confus, qui m’oppriment sans sujet ! Moi, je méditerai sur tes commandements ». Dans le verset 97, il déclare son amour envers Dieu : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour ». Et finalement, aux versets 99 et 100 : « J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements ».
Il existe cependant une contrefaçon de la véritable méditation : la soi-disant méditation transcendantale ou les autres conformations de mysticismes. Ces autres configurations encouragent les adeptes à se nettoyer l’esprit complètement afin de leur permettre de « voyager ». Tandis que la méditation au sens biblique nous exhorte à nous concentrer sur la magnifique grandeur de la création divine dans l’anticipation d’y participer un jour éternellement. Une telle méditation nous prépare à faire partie du grand et merveilleux plan de Dieu et de l’énorme récompense qui nous est destinée. Et cela plait à Dieu. Car : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5).
Dans l’Ancien Testament, Israël avait la tribu de Lévi — que Dieu avait désignée spécifiquement — pour offrir quotidiennement les multiples sacrifices afin de couvrir les péchés du peuple. Ceci a été pratiqué jusqu’à l’avènement de Christ. « Mais lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi ; car, après avoir dit d’abord : Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:12-17). L’ancien sacerdoce est donc terminé. Seul le sacrifice de Christ demeure éternellement afin de nous identifier à Lui par la foi comme étant acceptable à Dieu pour notre salut.
Néanmoins, il existe un nouveau sacerdoce, un sacerdoce spirituel offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, qui sommes maintenant Ses ministres, offrions des sacrifices qui soient acceptables et qui plaisent à Dieu. Le premier de ces sacrifices nous est donné par Paul, dans Romains 12:1 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable ». Trois autres sacrifices acceptables nous sont indiqués dans le dernier chapitre du livre aux Hébreux : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16).
Notre offrande continuelle de louange à Dieu, en toute circonstance, est également notre reconnaissance de Sa sagesse et de Sa bonté, comme étant des sacrifices acceptables. De faire les bonnes œuvres que Dieu a préparées pour chacun de nous, pas pour gagner notre salut, mais plutôt par reconnaissance d’un salut reçu gratuitement, est acceptable aux yeux de Dieu. Finalement, la communication, c’est à dire le partage de ce que nous avons reçu, avec les autres, est également un sacrifice acceptable et saint. C’est notre plus grand privilège en tant que Son sacerdoce, de Lui offrir ces sacrifices d’une manière continuelle. Que Dieu vous bénisse tous, chacun individuellement dans l’accomplissement de vos œuvres dans la fidélité et dans votre cheminement vers Son Royaume à venir bientôt.