D.338 – Croître dans la connaissance du Seigneur

heureux

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 1:10-14, Paul exhorte l’Église à se comporter : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Il y a plusieurs encouragements dans la Bible voulant qu’un enfant de Dieu vive de façon à refléter le caractère saint de Son Sauveur.

L’expression de « se conduire d’une manière digne » n’apparaît que trois fois dans le Nouveau Testament, dont une fois dans le texte plus haut et une autre fois dans Éphésiens 4:1-3 où Paul dit : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » La troisième fois se trouve dans 1 Thessaloniciens 2:12 où Paul déclare : « Vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. » Paul voulait que les Colossiens se comportent de façon à vivre leur vie d’un manière plaisante pour le Christ.

L’Église en Galatie était aux prises avec des membres qui essayaient encore de suivre l’ancienne loi des Juifs. Alors, Paul leur déclare : « Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:10-12). Paul insistait auprès des frères thessaloniciens : « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs. Car nous n’avons jamais employé de paroles flatteuses, comme vous le savez, ni agi par aucun motif intéressé ; Dieu en est témoin. Et nous n’avons point recherché la gloire qui vient des hommes, ni parmi vous, ni parmi les autres ; quoique nous pussions, comme apôtres de Jésus-Christ, peser avec autorité » (1 Thessaloniciens 2:4-6).

Puisque nous devons marcher dignement, nous devons également produire des fruits dignes du salut : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Cela ne devrait pas être surprenant pour nous, puisque Jésus Lui-même nous a dit que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement, » nous a déclaré Jésus avant de mourir, dans Jean 16:7-8.

Quand on pense que nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés et que nous sommes venus à Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Donc, à nous de nous revêtir du nouvel homme créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. Cette nouvelle personne est alors fortifiée afin de marcher dans la dignité. À nous de faire comme David et de nous ennuyer de la Parole de Dieu au point de la rechercher partout où elle se trouve.

Dans Psaume 119:81-84, David déclare : « Mon âme se consume après ton salut ; je m’attends à ta parole. Mes yeux se consument après ta promesse ; je dis : Quand me consoleras-tu ? Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. Combien dureront les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ? » Ceux qui aiment Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme et de toute leur force, et qui cherchent premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, comprennent ce qu’est la crainte de l’Éternel et trouvent la connaissance de Dieu.

Mais, malgré cette connaissance, les saints de Dieu sont souvent désorientés par le succès apparent des méchants. Et David ne faisait pas exception. Alors, il se posait des questions : « Mes yeux se consument après ta promesse ; je dis : Quand me consoleras-tu ? Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. Combien dureront les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ? Les orgueilleux m’ont creusé des fosses ; ce qui n’est pas selon ta loi. Tous tes commandements ne sont que fidélité ; on me persécute sans cause ; aide-moi ! Encore un peu, et ils me détruisaient sur la terre ; mais je n’abandonne pas tes commandements » (Psaume 119:82-87).

Parmi toutes ces plaintes, on voit cependant quand même cette continuelle croyance dans les promesses de Dieu. Malgré qu’il crût que ses jours n’étaient pas garantis, il s’attendait à ce que Dieu juge les méchants, car il savait que Ses commandements ne sont que fidélité. Sa dernière demande pourrait aussi bien être la nôtre également : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme » (Psaumes 119:88-90). Donc, il faut se rappeler que : « Toi qui, m’ayant fait voir plusieurs détresses et plusieurs maux, reviens me rendre la vie, et qui me fais remonter hors des abîmes de la terre. Tu accroîtras ma grandeur, et tu me consoleras encore » (Psaume 71:20-21). Sur ce fondement, nous avons l’assurance de Sa fidélité, et nous garderons la loi de Sa bouche.

Dans Hébreux 6:16-20, nous lisons : « Or, les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et leur serment pour confirmer une chose, termine tous leurs différends ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. »

Le mot « espérance », lorsqu’il est utilisé dans le Nouveau Testament, n’indique pas une simple attitude d’espoir, mais plutôt une attente joyeuse de quelque chose qui nous a été promis et qui arrivera sûrement. Notons spécialement les fois où le mot est utilisé avec un adjectif descriptif. Dans 2 Thessaloniciens 2:15-17, Paul nous dit : « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre. »

Nous découvrons que la bonne espérance nous est donnée avec une consolation qui va durer éternellement. Le Père et le Fils nous l’accordent par la grâce qui nous amène le salut. Ensuite, nous sommes instruits qu’ : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Cette espérance ne peut venir que par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ.

Finalement, nous avons une espérance qui est activement vivante. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Nous allons revivre tout comme Jésus est ressuscité des morts, car Sa résurrection est notre assurance et notre espérance. Donc, notre espérance sous la grâce est garantie par Christ, car : « la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place » (Hébreux 7:18-19).

Ce n’était pas possible sous la loi de Moïse. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:11-13). Et l’œuvre de Christ est glorieuse par comparaison, elle est vraiment une ancre pour notre âme, car elle contient la Parole de la vérité.

Dans Psaume 119:160, nous lisons : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Très peu de livres survivent à leur première impression et ceux concernant la science sont démodés après quelques années. Mais un livre est éternel ! La Bible se maintient ! Même ses plus anciens chapitres sont encore précis et à date. Malgré les attaques des païens anciens et des évolutionnistes modernes, ce livre va continuer de durer. Jésus a déclaré : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Même après que tout sera mort et toutes les tirades des sceptiques seront oubliées, la Parole va rester. « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8).

Notez la répétition du témoignage à cet effet dans Psaume 119. Nous lisons par exemple, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Et, au verset 111 : « J’ai pris tes témoignages pour héritage perpétuel ; car ils sont la joie de mon cœur. » Dans Psaume 119:144, il est écrit : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Et finalement, dans Psaume 119:152 : « Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Donc la Parole de Dieu est fondée depuis toujours, héritée par les convertis à tout jamais, établie pour ceux qui seraient intéressés et durable à toujours. Dieu est éternel et Sa parole subsiste depuis le commencement.

Dans les derniers temps, les hommes pensent avec une certaine arrogance retrancher des Paroles de la Bible, mais Dieu nous met en garde : « Si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19). L’apôtre Pierre nous déclare : « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25). Cette puissance du consolateur est devenue évidente dès que Jésus est monté au ciel.

Dans Jean 16:7-11, il est écrit : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. » Le privilège d’annoncer l’Évangile aux non convertis devient un délice par la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Apporter les paroles de Dieu à un cœur préparé par le Saint-Esprit convaincra le monde de péché, de justice et de jugement.

Il les convaincra de péché, parce qu’ils ne croient point en Lui. « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:2). Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises (Jean 3:19). Le consolateur doit les convaincre d’une rébellion constante contre le ministère du Saint-Esprit alors qu’il les convaincra du besoin de salut par Christ. Car rejeter ce message, c’est blasphémer, ce qui devient impardonnable à la longue. « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31).

Le Saint-Esprit devra les convaincre : « De justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus » (Jean 16:10). Maintenant que Jésus est monté au ciel : « Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu » (Romains 3:10-11). Personne de visible, même pas vous et moi. Le Saint-Esprit doit convaincre les hommes que la droiture existe vraiment. Sans quoi, il serait impossible pour nous de comprendre pourquoi nous avons besoin d’être sauvés : « Du jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:11). Et ce n’est pas Satan qui va nous convaincre que le Fils de Dieu est mort sur le Calvaire pour nos péchés.

Il faut toujours rechercher une réponse à nos prières. Dans Psaume 138:1-3, David déclare : « Je te célébrerai de tout mon cœur ; je te psalmodierai en la présence de Dieu. Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » Ainsi, Dieu répond à nos prières de deux façons, soit d’une manière pratique selon les circonstances, ou directement et spirituellement : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:16-17).

Trop souvent, nous sommes tellement fixés sur le côté physique pour lequel nous prions intensément que, lorsque la réponse arrive, nous négligeons de reconnaître la bénédiction dans sa plénitude, même si nous voyons convenablement la réponse du côté pratique. Nous savons que Dieu S’est toujours engagé à pourvoir à nos besoins physiques, pourtant, nous doutons parfois de Sa puissance à pouvoir le faire. Alors, dans Luc 12:29-31, Jésus nous dit : « ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Paul nous confirme cette vérité dans Philippiens 4:18-19, en déclarant : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Néanmoins, toutes ces choses sont d’une importance minime face à l’immensité de l’éternité. Nos bonnes pensées et notre aptitude à donner de bonnes choses à nos enfants nous préparent au but ultime que Dieu a préparé pour nous ; alors, combien plus notre Père céleste donnera-t-Il le Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent ?

Armés de cette merveilleuse connaissance : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Alors que Dieu répond à tous nos besoins physiques, Son cœur et Son but sont de nous faire : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Voilà pourquoi Paul laisse éclater sa joie en disant : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a Élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). La Parole de Dieu a pour but de nous permettre de participer à tous Ses projets : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Le désir du Père, en répondant à vos prières, c’est que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:10-13).

Mais gardez toujours en mémoire que Sa louange spirituelle ne doit pas demeurer intérieure et particulière. Elle doit s’extérioriser par notre comportement envers les autres et par nos œuvres dans la foi. Voilà pourquoi l’apôtre Jacques nous déclare : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse » (Jacques 3:13). L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il dit : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Regardons ensemble comment Paul s’adresse aux Colossiens dans son épître : « Aux frères en Christ, les Saints et les fidèles à Colosses. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ » (Colossiens 1:2). Son épître est notamment édifiante pour ceux qui voudraient développer une relation très serrée avec notre Seigneur Jésus. Le premier chapitre nous fournit la raison principale pour laquelle nous sommes sauvés et les changements éternels qui se produisent lors de notre salut. « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles » (Colossiens 1:21-22).

Le chapitre deux nous fournit des avertissements au sujet de la bataille spirituelle qui prend place en vous : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:6-9).

Le chapitre trois nous fait voir notre responsabilité afin de prendre avantage de ce que Christ nous a fourni pour vivre en chrétien. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). Le chapitre quatre nous distribue des instructions pratiques à savoir comment vivre quotidiennement dans nos relations avec les autres. « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:5-6).

Paul continue dans sa lettre aux Thessaloniciens afin de les préparer pour le second avènement de Jésus. Dans Thessaloniciens 5:23-24, Paul déclare : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. » Nous notons que, dans cette première épître de Paul, il y a plus de références directes au second avènement de Jésus que dans tous ses autres écrits. Chacun de ces chapitres se termine par une référence directe à quelque aspect en relation avec Son grand salut tel qu’appliqué dans nos vies personnelles.

Dans le premier chapitre, Paul parle de Son avènement en relation avec le service. « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:9-10). Ensuite, au chapitre deux, Paul parle de gloire. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). Ensuite, Paul parle de stabilité, dans 1 Thessaloniciens 3:12-13, lorsqu’il leur dit : « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints. »

Le quatrième chapitre se termine par le plus puissant passage sur le retour de Jésus, alors qu’il leur déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (vs 13-17).

Ce passage est également utilisé par ceux qui prêchent un rapt secret, silencieux et subit des chrétiens par Jésus en cachette au ciel pendant sept ans. Regardons cet enlèvement. D’abord, Jésus descend au son d’une trompette de Dieu qui, selon moi, ne sera pas du tout silencieuse. Au contraire, elle sera très bruyante afin que tout le monde l’entende. Ensuite, les morts en Christ ressusciteront premièrement et nous serons changés immédiatement afin d’être enlevés avec eux sur des nuées. Pour monter au ciel ? Pas du tout ! Pour monter dans les airs, à la rencontre de Christ qui descend. Notez maintenant quand cela arrive. « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53).

Donc, Christ descend vers les nuages et nous montons vers Lui. Et pour ce qui est de ceux qui pensent aller Le rejoindre au ciel, je vous cite la Parole de Jésus Lui-même qui a déclaré, dans Jean 3:13 : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Où est leur enlèvement au ciel ? Ils font de Jésus un menteur, car l’Écriture ne peut pas être abolie. Tout cela est déclaré par Paul pour appuyer le fondement de notre fermeté chrétienne. Voilà la raison pour laquelle il nous dit, dans 1 Thessaloniciens 4:18 : « C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. » Finalement, au dernier chapitre, Paul termine en parlant de notre sanctification éternelle : comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi. Le deuxième avènement de Jésus est de toute première importance. Car c’est la motivation nous permettant de vivre une vie chrétienne dans le service, dans la stabilité, visant à gagner des âmes pour Christ, et notre sanctification, résultant en un salut éternel.

Dans Colossiens 1:12-14, Paul nous exhorte à nous conduire d’une manière digne du Seigneur : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Le message central de l’Évangile demeure dans le sacrifice de Christ et dans Sa résurrection. Il y a cependant plus que cela en ce qui concerne notre salut. Ceci nous est expliqué dans Actes 26:18, où Paul nous dit que le salut a été accordé : « Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. »

Nous avons également été délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Et, comme disait si bien Paul : « Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste » (2 Timothée 4:18). Alors, nous attendons des cieux Son Fils, qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. Nous avons été transportés dans le Royaume éternel de Christ qui nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. « Examinez ce qui est agréable au Seigneur, » nous dit Éphésiens 5:8-10. En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce. « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:24-25).

Ce pardon et cette justification nous ont scellés pour le jour de la rédemption. « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Déjà nous avons un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire. Nous avons l’assurance de faire partie d’une meilleure résurrection (Hébreux 11:35). Dans cette vie, nous combattons contre les humains qui nous rejettent. Le commentaire de David semble ici approprié lorsqu’il dit : « J’ai été comme un monstre aux yeux de plusieurs ; mais toi, tu es ma forte retraite. Que ma bouche soit pleine de ta louange et de ta gloire chaque jour ! » (Psaume 71:7-8).




D.330 – Une obsession magnifique


etude-de-la-bible

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 9:18-19, Paul pose la question : « Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. » Et pour y arriver : « J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice, courent tous, mais un seul remporte le prix ? Courez de telle sorte que vous le remportiez » (1 Corinthiens 9:22-24).

Dans son épître aux Éphésiens, Paul avait noté que Christ avait donné des dons spécifiques à l’Église. Il leur explique, que : « C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:11-16).

C’est une magnifique obsession que chaque chrétien se doit de copier, selon que le Seigneur le consent. Paul n’était pas en train d’expliquer qu’un homme devrait agir en femme pour attirer les femmes vers le Seigneur, ou qu’une femme devrait agir en homme, pour attirer les hommes, ni que lui devienne humaniste pour attirer les humanistes. On ne devrait jamais diluer la doctrine de la foi ou les standards d’un chrétien afin d’en attirer vers les congrégations. Paul n’établissait pas ses propres lignes de conduite, soit pour les congrégations ou pour les chrétiens ; il donnait son témoignage personnel. Cependant, nous devrions être compréhensifs et sympathiques aux besoins de tous les gens de partout. Dans 1 Corinthiens 10:31-33, Paul dit : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Envers son évangéliste Timothée, il insiste : « Repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26).

Il faut toujours garder à l’esprit les parole de Paul dans 1 Corinthiens 3:7-9 où il déclare : « C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa récompense propre selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. » Alors, tout se résume à la divulgation de la vérité. Et le plus grand divulgateur, c’est Dieu. « Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:15. Alors, il ne faut jamais compromettre la vérité afin d’attirer un converti, car : « nous faisons la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

La passion de divulguer vient de Dieu, et Jésus l’accomplissait parfaitement. Dans Marc 12:32-34, nous lisons : « Et le scribe lui répondit : C’est bien, Maître, tu as dit avec vérité, qu’il n’y a qu’un Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui ; et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. Jésus voyant qu’il avait répondu en homme intelligent, lui dit : Tu n’es pas éloigné du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger. » Le contenu rédactionnel des productions télévisuelles devient, depuis 1960, de plus en plus radical et son emportement agressif vise principalement la religion. Et notez qu’il est rarement critiqué ; pourtant, son agressivité est de plus en plus intense. Existe-t-il une raison pour ces attaques passionnées ? Sûrement, car l’adversaire n’est pas content et il contrôle les médias.

Dieu a une vision passionnée au sujet de Son caractère et Son autorité unique sur l’univers. Dans Esaïe 45:5-7, Dieu déclare : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. » Après une telle déclaration de Dieu Lui-même, comment peut-on encore prêcher une trinité divine ? Et, au verset 18 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, Lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Toujours au singulier !

Nous ne pouvions pas connaître plus de détails sur Son grand travail comme Créateur, mais Dieu S’est fait connaître à nous en adoptant un corps humain dans la personne de Jésus (Sauveur) et en le plaçant dans le corps d’un vierge nommée Marie. Alors, dans Matthieu 1:23, nous lisons : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Voyez-vous deux personnes distinctes ici, ou deux manifestations de la même et unique personne ? Or, combien de personnes, se disant chrétiennes, prêchent deux personnes distinctes formant un seul et unique Dieu ? À la Samaritaine, Jésus a déclaré ceci : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Donc, « Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est véritable. Car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:33-34). Malgré cela, ces hommes continuent à prêcher que Dieu est une trinité. Ces ministres croient continuellement et obstinément qu’ils ne sont pas séduits.

Mais il y a des individus à qui Dieu a enlevé le voile et a fait connaître Sa véritable nature en continuant à S’identifier au singulier. À ces individus, Il Se reconnaît en déclarant que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa Personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante… » (Hébreux 1:1-3). Par Jésus, Son héritier, Dieu le Père déclare : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Comme c’est simple !

Après avoir donné Sa vie pour nos péchés : « …c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20). Imaginez que Dieu, en Se faisant homme, a délégué à Son Fils le pouvoir de Se faire connaître, ce que Jésus a fait, mais les hommes ont rejeté cette magnifique connaissance. Ils ont préféré croire les déclarations d’hommes athées parlant d’une évolution étalée sur des milliards d’années, avec l’homme qui descend du singe que Jésus aurait également sauvé par Son sacrifice.

Pourtant, la vérité est claire dans Romains 5:12 : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » À tous les chrétiens qui croient à l’évolution, posez-vous donc ces questions : le salut par le sacrifice de Christ pourrait remonter jusqu’où dans l’échelle évolutionniste ? Le Neandertal aurait-il droit au salut ? L’Homo erectus aussi, peut-être ? Mais jusqu’où Dieu devrait-Il remonter ? Voyez comme le concept de l’évolution est en pleine contradiction avec le Plan de salut de Dieu !

Avant de transmettre la « viande » aux humains, Dieu choisit Ses individus en leur offrant le lait « logique ». « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » L’exhortation est dirigée vers les nouveaux convertis qui ont récemment mis leur confiance dans la Parole de Dieu qui leur fut prêchée sur Christ, leur déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:2-5.

À cause du miracle expérimenté de la régénération, le nouveau chrétien doit donc renoncer à toute sorte de malice, de fraude, de dissimulation, d’envie et de médisance et partager, comme un enfant, le lait spirituel et pur, afin qu’il croisse par son moyen. Le mot utilisé par Pierre pour « Parole » n’est pas le mot usuel grec logos, mais plutôt logikos, duquel nous avons le mot « logique ». Il est utilisé une seule autre fois par Paul dans le Nouveau Testament où il est traduit « raisonnable » dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Donc, Pierre parle de partager le lait spirituel qui est logique et sans malice. Cela ne peut être autre chose que la Parole incorruptible, éternelle, la Parole de Dieu qui nous a régénérés, que Jésus nous a révélée. Jésus était sûrement logique lorsqu’Il a révélé cette vérité, dans Jean 14:6 où : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » Pierre a également déclaré : « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:22). Ces attributs doivent donc s’appliquer aussi à Sa Parole écrite. Les Écritures ne sont pas remplies de secrets que seuls des illuminés ou des individus spécialement entraînés peuvent interpréter.

L’Écriture est sincère, déclarant précisément ce qu’elle veut nous dire. Elle n’est pas naïve, mais entièrement logique, fournissant ainsi la nourriture pour les enfants en Christ, afin qu’ils croissent par son moyen. Malheureusement, force est de constater que, dans les églises, dites chrétiennes, la logique spirituelle fait cruellement défaut et l’interprétation des Écritures prend trop souvent l’allure d’une grande bouffonnerie, d’où des doctrines loufoques et des rites ridicules qui ne tiennent pas debout et contredisent les Écritures, à la grande honte des pasteurs qui encouragent ce phénomène.

La prochaine étape de cette délégation de la vérité, est de devenir des dispensateurs des mystères de Dieu. Dans 1 Corinthiens 4:1-3, Paul déclare : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain ; et je ne me juge pas non plus moi-même. » Les mots « serviteur » ou « ministre de Dieu » décrivent un officier qui, sous l’autorité supérieure, exerce une fonction d’après les bornes légales établies par son maître. Cette fonction décrit très bien les ministres de Jésus qui doivent également être Ses imitateurs. « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

« Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen », déclare l’apôtre, dans 1 Pierre 4:10-11. Les limitations de l’exercice de l’autorité exigée chez les Corinthiens se bornaient à dispenser les mystères de Dieu, mais, au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle.

C’est ainsi que les Églises étaient affermies dans la foi et elles croissaient en nombre de jour en jour. Mais Paul enseignait également de donner pour secourir ceux qui étaient moins fortunés. Dans Actes 20:35-37, Paul dit : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient. Affligés principalement de ce qu’il avait dit qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau. »

Après plusieurs années, Paul se rappelait encore ces choses : « Et ayant en Dieu cette espérance, que la résurrection des morts, tant des justes que des injustes, qu’ils attendent aussi eux-mêmes, arrivera. C’est pourquoi je travaille à avoir toujours une conscience sans reproche, devant Dieu et devant les hommes. Or, après plusieurs années, je suis venu pour faire à ma nation des aumônes et des offrandes » (Actes 24:15-17). Il prêchait toujours le Royaume et dispensait les mystères de Dieu. Et nous pareillement nous prêchons ce qui nous a été enseigné par les ministres fidèles à la Parole.

Rendons grâces au Père qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science, » nous dit Paul, dans Colossiens 2:2-3.

Nous utilisons la Parole de Dieu pour convaincre les incrédules. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres, » nous déclare Paul, dans Romains 1:20-21. En conséquence, les seules exigences pour être de bons serviteurs aujourd’hui, c’est de connaître la Bible pour réfuter les efforts de ceux qui nient les mystères de Dieu. Nous vous prions de nous encourager dans ce domaine, en distribuant la vérité que nous partageons avec vous.

Satan ne sera pas content de vos efforts et va tenter de créer la guerre entre ceux qui prêchent. La plupart d’entre nous avons vu les cercles qui se forment lorsqu’on laisse tomber une pierre dans l’eau. Cela illustre assez bien ce qui est arrivé à cause de l’assaut des ministres de Satan dans les congrégations pour embrouiller le monde, sans oublier les théories des athées et la science naturelle pour brouiller la vérité. Galates 5:8-9 nous dit que : « Cette suggestion ne vient point de Celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. »

Lorsque nous rencontrons un problème, rappelons-nous de ces paroles écrites par David dans Psaumes 11:3-7 : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais Son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face. » Jésus nous a bien averti contre le levain des faux ministres avec leurs fausses doctrines, dans Matthieu 16:11-12, lorsqu’Il dit : « Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder. »

Cette instruction nous est donnée afin que nous concentrions nos efforts sur la cause réelle du problème et non sur les symptômes. Il est tentant de nous concentrer uniquement sur les symptômes : l’avortement, la pornographie, la promiscuité flagrante, les MTS toujours en croissance, le divorce facile, le crime en surcroît, la corruption en politique et j’en passe, qui sont tous réels et terriblement destructifs. Mais la cause véritable se trouve dans l’éducation du monde qui est anti-Dieu, anti-justice, anti-autorité et la croyance athée en la science naturelle de plus en plus répandue. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Voilà où se trouve la cause réelle et notre enseignement spirituel doit refléter cette vérité, ainsi que notre opposition au prince des ténèbres.

Notre monde « intellectuel » a besoin de l’évidence pour dénoncer le fléau causé par l’athéisme. Les leaders chrétiens n’ont pas seulement besoin d’être instruits bibliquement, mais également de combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Ce travail prend du temps, mais sa récompense est sans limites. Dans Jérémie 23:29-31, Dieu dit : « Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ? C’est pourquoi voici, dit l’Éternel, j’en veux aux prophètes, qui se dérobent mes paroles l’un à l’autre. Voici, dit l’Éternel, j’en veux aux prophètes qui parlent d’eux-mêmes et qui disent : ‟Il a dit”. » Une des expressions les plus pittoresques des Écritures est celle du marteau qui brise le roc. Dans ce texte, cependant, le roc est littéralement la montagne, quoique l’effet du marteau soit de briser en pièces. En hébreu, le mot utilisé veut dire « disperser » comme la dispersion mondiale des enfants de Dieu.

Il était même utilisé pour la dispersion à partir de Babel où : « l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:8-9). Le mot « dispersion » est encore plus significatif dans la prophétie de Zacharie où le prophète dit : « Épée, réveille-toi contre mon pasteur, contre l’homme qui est mon compagnon, dit l’Éternel des armées ! Frappe le pasteur, et les brebis seront dispersées ; et je tournerai ma main contre les petits » (Zacharie 13:7). Ce verset fut cité par Jésus au dernier souper lorsqu’Il Se l’appliqua à Lui-même. « Alors Jésus leur dit : Je vous serai cette nuit à tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées » (Matthieu 26:31).

Si on combine tous ces versets, ils semblent vouloir dire : « Ce n’est pas tant Ma parole comme le puissant marteau du ciel qui fait sauter la montagne et la disperse partout. » Ce passage est inséré en plein milieu d’une sentence de Jérémie sur les faux prophètes en Israël, mettant en contraste leurs mensonges avec la Parole puissante de Dieu. C’est peut-être une parabole de la parole vivante, qui était également le Rocher qui les suivait dans le désert et qui était leur berger aimant. Puisque le rocher fut dispersé, les pierres vivantes furent aussi éjectées du rocher. Les brebis dispersées du troupeau, lorsque le berger fut frappé, deviennent alors : « Ceux donc qui avaient été dispersés, [et qui] allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole », dans le monde entier (Actes 8:4).

Mais n’oublions pas l’adversaire qui tente de détruire la Parole en causant sa dilution. Alors, il devient évident que la force de l’enseignement doit toujours exister. Dans la bataille entre David et Goliath, l’adversaire disposait d’une épée et d’une lance. David avait Dieu et un petit caillou. Nous avons donc David qui représente la Parole de Dieu et, de l’autre côté, Goliath et ses faux dieux. Dans 1 Samuël 17:44-47 : « Le Philistin dit encore à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains. »

Notre Seigneur nous a enseigné de nous attendre à l’instabilité dans le monde jusqu’à Son retour. Dans Matthieu 24:4-5 : « Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » Jésus les avait mis en garde que, même si un ministre parle au nom de Jésus, il pourrait séduire les gens. « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors, je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:21-23).

Un ministre qui prêche la possibilité de pouvoir aller au ciel, ou qu’on puisse être enlevé au ciel dans une parousie, sept années avant le début de la grande tribulation, ou encore que Dieu est une trinité alors que la Bible prêche le contraire, ne fait pas la volonté de notre Père qui est au ciel. Donc, soyez sur vos gardes ! Parfois, il semble que nous ayons besoin de nous faire rappeler par des circonstances évidentes que ce monde n’est plus notre demeure ! Le peuple de Dieu devrait plutôt se souvenir qui est son maître : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit  Tu es Mon Fils ; aujourd’hui Je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier, » déclare David, dans Psaume 2:7-9.

Parfois, les circonstances physiques ne sont pas encourageantes et l’on est porté à douter. « Car j’ai porté envie aux insensés, voyant la prospérité des méchants. Car ils ne sont point liés jusqu’à leur mort, et leur force est en son entier. Quand les mortels sont en peine, ils n’y sont point ; ils ne sont point frappés avec les humains » (Psaumes 73:3-5). Mais David nous rassure en disant : « Ne t’irrite pas contre les méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Car ils seront bientôt fauchés comme l’herbe ; ils se faneront comme l’herbe verte. Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira » (Psaumes 37:1-5).

« Ne porte pas envie à l’homme violent, et ne choisis aucune de ses voies. Car celui qui va de travers est en abomination à l’Éternel ; mais il est l’ami de ceux qui sont droits. La malédiction de l’Éternel est dans la maison du méchant ; mais il bénit la demeure des justes. Il se moque des moqueurs ; mais il fait grâce aux humbles. Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:31-35). Car : « Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:4). Rappelons-nous plutôt : « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:3-6).

Ces versets nous encouragent à combattre contre les imaginations des hommes alors que nous avons la vérité divine. Ils nous aident à corriger ceux qui oseraient détruire les Écritures et les preuves qu’il y a un Créateur et que nous sommes Sa création. Le monde occidental a embrassé une attitude anti-Dieu et anti-évangile pour se lancer dans l’athéisme évolutionnaire. C’est un mensonge terrible, mais nous savons qui est le père du mensonge. La bataille est très spécifique dans le monde d’aujourd’hui. Dieu S’est choisi néanmoins des « guerriers » pour engager la bataille contre l’ennemi, en prêchant la vérité. Nous vous invitons donc à vous joindre à notre Mission, en nous supportant par vos prières d’intercession.