Bill Gates et Anthony Fauci : les tueurs en série les plus prolifiques de l’histoire ?

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

28 octobre 2021

Anthony Fauci a récemment dit que les Américains pouvaient célébrer Noël cette année si tous étaient vaccinés.

Je laisse le soin à Helen Buyniski de raconter l’histoire :

« Le conseiller médical en chef des États-Unis, Anthony Fauci, a déclaré aux familles américaines qu’elles peuvent passer les fêtes ensemble – pourvu qu’elles soient vaccinées. Mais qui lui donne l’autorité de décider, et pourquoi les gens l’écoutent-ils encore, de toute manière ?

« “Si vous êtes vacciné et que les membres de votre famille sont vaccinés … vous pouvez célébrer les fêtes,” a magnanimement déclaré le prétendu pape du Coronavirus ce dimanche-ci, dans une entrevue avec Martha Raddatz d’ABC. “Vous pouvez passer l’Halloween et certainement fêter l’Action de Grâce avec votre famille et Noël avec votre famille.”

« Quelle bonne pensée de sa part ! Mais le bon docteur n’a pas donné son approbation de son propre chef – ce fut Raddatz qui, arborant un froncement de sourcils, a sollicité son opinion quant à ce qui serait permis aux Américains dans le but de voir leurs familles. Qui, à part ces commentateurs de la télé chargés de l’obéissance de pantomime, attendait réellement la permission écrite de Fauci pour fêter l’Action de Grâce, Noël et l’Halloween avec leurs familles ? À coup sûr, les Américains, connus pour leur propension à l’indépendance, sont plus que capables de décider avec qui ils passeront les fêtes.

« Après dix-huit mois embourbés dans un jeu pervers de “Simon dit”, avec les autorités médicales, néanmoins, il n’est pas du tout clair à savoir si les Américains sont encore capables de prendre leurs propres décisions. Les codes complexes de comportement comme de porter le masque si debout et ne pas porter le masque si assis (sauf entre les bouchées) – et n’oubliez pas de montrer vos papiers vaccinaux à la porte ! – qui gouvernent maintenant le comportement public dans des endroits comme la Ville de New York ont mis l’accent sur les superstars qui obéissent aux règles, alors que ceux qui pensent de manière indépendante, et qui étaient jadis admirés, sont maintenant ignorés et diffamés. Ce n’est que dans le monde de la publicité qu’il est encore OK de “penser différemment”– pour le reste d’entre nous, il y a un masque pour ça.

« Même si le pays a commencé à perdre foi dans le pape Fauci, extraordinaire cow-boy du virus (et parjure avéré), l’endroit où il se tenait jusqu’à tout récemment dans l’inconscient collectif, en distribuant au compte-gouttes ses avis contradictoires sur les masques et l’immunité collective, demeure vacant chez un grand nombre. La nature déteste le vide, et un an et demi à se concentrer sur un entraînement d’une savante impuissance est difficile à secouer.

« Mais ce trou fait par Big Brother dans l’esprit de l’Américain moderne n’est pas vraiment nouveau – il a ses parallèles dans l’Âge des Ténèbres – l’ère de la terreur religieuse, le domaine des paysans dominés par la peur et illettrés, forcés de s’en remettre à une classe de prêtres chargée de retenir toute la connaissance qu’on ne pouvait confier au peuple pour qu’il la lise lui-même.

« Le médecin en blouse blanche remplace l’ecclésiastique aux atours élaborés, prescrivant la parole d’un Dieu Pharmaceutique à ceux qui cherchent désespérément guidance, mais qui sont incapables de lire les “écritures”. Ces livres saints ont depuis été remplacés par les études scientifiques qui, comme nous le rappelle le magazine Forbes, sont bien au-dessus de notre entendement. En vérité, oubliez de faire votre propre recherche, parce que tenter de lire de pareils textes “pourrait vous amener des souffrances incommensurables et inutiles”.

Est-il possible de restaurer le sentiment d’indépendance à une population qui l’a volontairement abandonné pour la peur d’un virus dont le taux de survie est à plus de 99 %, qui a élevé au statut de messie une canaille en mal de publicité et tenté de dépouiller tous et chacun de ceux qui s’objectent à leurs références professionnelles ?

« Seul le temps le dira, mais entretemps, si vous vous trouvez à attendre de façon obéissante que l’homme à la blouse blanche vous donne le feu vert pour continuer à poursuivre votre vie, vous faites peut-être partie d’une secte du jour du jugement dernier. »

« Secte du Jour du Jugement dernier » est le terme pouvant le mieux décrire tout le narratif Covid. Il m’apparaît tout à fait incompréhensible que tant d’Américains – au sein comme en dehors de l’église – aient perdu tout sens de la raison de manière si volontaire et tellement rapidement, ainsi que leur responsabilité personnelle, la Liberté individuelle, sans mentionner le courage.

C’est comme si nous vivions dans une Twilight Zone [zone floue].

Quelqu’un ignore-t-il que Fauci est un petit monstre de Frankenstein faisant le pas de l’oie, créé dans les sous-sols d’un laboratoire du Big Pharma contrôlé par le Darth Vader de l’Empire du Mal lui-même, Bill Gates ?

Pour faire parodie aux femmes d’Israël qui chantèrent un cantique à David et à Saül (1 Samuel 18:7) : « Staline et Hitler ont frappé leurs millions, et Gates et Fauci leurs dix millions ».

Heureusement, de plus en plus de gens de par le monde s’éveillent face à l’histoire infernale de Gates qui sème le meurtre et la destruction partout où il va.

De Londres :

« Des protestataires crient au “Meurtrier” pendant que Gates est conduit à une rencontre sur Downing Street avec son coursier Boris Johnson. »

Regardez vous-mêmes la vidéo.

Ces protestataires de Londres avaient parfaitement raison : Bill Gates EST un meurtrier. Et il n’y aurait qu’un pas à franchir pour dire que le tandem tyrannique de Gates et de Fauci pourrait être les tueurs en série les plus prolifiques de l’histoire.

J’encourage fortement les lecteurs à étudier ce rapport en profondeur : il s’appelle The Vaccine Death Report. Le sous-titre est Evidence of Millions of Deaths and Serious Adverse Events Resulting from the Experimental COVID-19 Injections.

Voici l’Introduction :

OBJET

L’objet de ce rapport est de documenter le fait que, dans le monde entier, des millions de gens sont morts, et que des centaines de millions d’effets secondaires sérieux sont survenus suite aux injections de la thérapie génique ARN-messager expérimentale.

LES FAITS

Nous ne visons qu’à présenter des faits scientifiques et à nous éloigner des déclarations sans fondement. Les données sont claires et vérifiables. On peut trouver plus de cent références pour toute l’information présentée, laquelle nous vous fournissons comme point de départ pour une investigation ultérieure.

COMPLICITÉ

Les données suggèrent que nous sommes peut-être actuellement témoins de la plus grande tuerie en série organisée dans l’histoire de notre monde. La sévérité de la situation nous pousse à poser cette question cruciale : nous lèverons-nous pour la défense de milliards de gens innocents ? Ou mettrons-nous notre profit personnel au-dessus de la justice et nous montrer complices ? Des réseaux d’hommes de loi de par le monde préparent des poursuites en actions collectives pour intenter des procès contre ceux qui servent ce programme criminel. À tous ceux qui ont été complices jusqu’ici, nous disons : il est encore temps de vous détourner et de choisir le côté de la vérité. S’il vous plaît, faites le bon choix.

MONDIAL

Même si ce rapport se concentre sur la situation aux États-Unis, il s’applique également au reste du monde, car le même genre d’injections expérimentales avec des taux de décès similaires – et des systèmes comparables de corruption dans le but de cacher ces chiffres – sont employés mondialement. Par conséquent, nous encourageons toutes les gens autour du monde à partager ce rapport. Que ce soit le réveil de toute l’humanité.

L’étendue et la sévérité des effets à long terme des injections de la thérapie génique expérimentale sont en grande partie inconnus. Mais si les effets à court terme peuvent nous servir d’indice de ce qui s’en vient pour les gens qui ont prit follement ce médicament expérimental, ils pourraient s’avérer extrêmement déplaisants.

Une fois de temps à autre, un rapport fait même surface dans le grand courant médiatique en ce qu a trait aux effets nuisibles de la piqûre SARS-CoV-2. En voici un du USA Today :

« Les effets secondaires à long terme du Covid-19 pourraient comprendre la perte de mémoire et d’autres dysfonctionnements cognitifs communément appelés “confusion du cerveau”, selon une étude émise qui a examiné 740 patients au Système Médical du Mont Sinaï.

« L’étude, qui a été publiée vendredi dans un journal médical révisé par les pairs, JAMA Network Open, a analysé des patients ayant contracté le Covid-19, pas les gens qui n’ont seulement reçu que le vaccin Covid-19.

« Les déficits cognitifs les plus communs que l’étude a identifiés furent l’encodage mémoriel et le rappel de la mémoire qui ressortaient respectivement à 24 % et à 23 % chez les participants.

« L’encodage mémoriel est le processus d’emmagasinage des entrées sensorielles en tant que mémoire, comme le rangement d’un numéro de téléphone dans votre tête en le répétant à haute voix à plusieurs reprises. Le rappel de la mémoire se réfère au fait d’accéder à des souvenirs qui sont déjà emmagasinés et les récupérer pour utilisation.

« D’autres effets secondaires communs incluent la vitesse de procédé (le temps qu’il faut à quelqu’un pour exécuter une tâche mentale), le fonctionnement d’exécution (associé à l’établissement et à la complétion des buts), ainsi que la phonémique et l’aisance de catégorie (l’habileté à proposer des mots basés sur certains critères).

« L’étude a aussi démontré certains symptômes communs insistants, comme des troubles de respiration, des maux abdominaux, de la fatigue, de la douleur, de l’anxiété et de la dépression. »

Bien sûr, les décès causés par l’énigmatique élixir de l’Empire du Mal élimineront les effets secondaires débilitants, comme les caillots de sang, les pertes de mémoire, la confusion cérébrale, les problèmes de respiration, les affections abdominales, la fatigue, la douleur, l’anxiété et la dépression, n’est-ce pas ?

Lorsque sera venu le temps où les monstres Gates et Fauci n’auront plus le droit de tourmenter la planète avec leur obsession fanatique de réduction de la population et leur enrichissement personnel, les familles de la terre pourront célébrer une autre fête. Et elles n’auront pas besoin d’un vaccin pour ce faire.




T.020 – La déception

Elle est la coupe de tous les humains. Ils se la partagent et boivent tour à tour. Le monde n’est que déception.

Quelle que soit la route, le besoin, l’expérience, elle est là à chaque tournant. Aussi implacable qu’une averse violente, lorsque l’on n’a pas pris de parapluie.

Elle est le lot de ceux qui espèrent, qui projettent toutes sortes de rêves et qui y croient de tout leur cœur.

Elle est inéluctable, même pour ceux qui ont bâti leur vie sur des sciences exactes, car même les sciences les plus exactes ne sont que néant.

Elle est toujours en gestation, prête à surgir pour ruiner les humains. Ils se retrouvent privés de tout, et même de leur raison de vivre.

La déception, c’est la découverte de l’erreur humaine. Le monde érige sa puissance et sa gloire sur toutes sortes d’erreurs. Un jour, il sera forcé de comprendre et la déception viendra s’abattre sur lui.

Désillusion, désappointement, découragement, désespoir. Voici les stades par lesquels elle nous fait passer. S’il n’y avait pas de Dieu, le désespoir se changerait en amertume, en repli sur soi, puis en mépris de la vie.

Mais avec Dieu, elle évolue en mansuétude, car celui qui est déçu par le monde se tourne vers Dieu pour s’oublier lui-même et ne plus espérer ce qui déçoit sans cesse.

Dieu fait passer l’Homme par bon nombre de déceptions, jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que la vérité et la stabilité n’existent pas ici-bas, dans le royaume des Hommes.

Chaque désenchantement déclenche une douleur, un malaise. Et l’Homme se presse d’aller vite chercher ailleurs. Mais même ailleurs, la même déception l’attend et l’attendra toujours.

Le seul endroit de l’univers où l’Homme est à l’abri de la déception, c’est au cœur de la Vérité. Mais où la découvrir ?

La Bible est faussée, celle que l’on nous vend dans les églises et dans les séminaires. Elle n’est plus ce qu’elle était, car l’Homme, sous l’emprise d’une folie orgueilleuse, est venu pour y introduire ses aberrations et ses sarcasmes.

L’église, lieu de vie et de paix destiné au partage de la Vérité, n’est plus ce qu’elle était. Elle est devenue la personnification de la dérision. On y trouve des mensonges et des leurres. On y voit beaucoup de déguisements et de flatteries. L’adulation a remplacé la justesse. Et la justice s’est substituée à l’ambition.

La science des Hommes a recouvert le monde, comme un grand drap opaque. Elle s’est imposée partout, en abrutissant toute la terre. Et c’est sur cette terre que nous mettons des enfants au monde, des enfants dont le regard ne peut traverser l’opacité des sciences mensongères.

La Vérité est oubliée, abandonnée comme un vieux trésor enfoui dans les décombres d’un grand navire au fond de l’océan. Personne ne la connait, seulement une poignée d’hommes et de femmes inconnus. Des croyants sincères embarqués chacun sur un petit radeau, ramant de toute leur force à contre-courant. Ils ont pris la peine de plonger sous l’océan et de chercher le trésor enfoui.

Le courant est si fort. Tous les grands bateaux le suivent et naviguent les uns derrière les autres. Ils sont si imposants, ils semblent si solides. Et la puissance du courant les entraîne à toute vitesse. Mais où vont-ils ?

Ils prennent le large, ils disent connaître la voie. Les cours d’eau se jettent toujours dans la mer : « tous les chemins mènent à Rome », et « toutes les bonnes volontés mène à Dieu »… Mais leur dieu n’est pas Dieu. Leur unité est un mirage. Ils se jettent aveuglément dans la sombre étendue de leur perdition.

Tandis que les rameurs, qui bravent les flots, se dirigent tout droit vers la terre promise. Mais combien gagneront la rive ?

La déception est sournoise, elle attaque les rameurs taciturnes, aussi volontaires et sportifs eussent-ils été. Les croyants ne sont pas à l’abri de la déception. C’est souvent elle qui les fait changer de trajectoire.

Quand je subis une déception qui m’accable, je me dis que ce n’est pas Dieu qui me déçoit.

Je me déçois toujours moi-même, car je suis incapable d’être parfaite et parce que je ne suis pas supérieure à ma condition. Mais il faut que je me pardonne.

Les humains me déçoivent et je dois par avance connaître le cœur de l’Homme pour surmonter ma douleur. Il arrive qu’un proche me déçoive, alors je dois prendre du recul et me dire qu’il n’excepte pas à la description de Dieu sur la nature humaine. Je dois me dire que cette personne n’est pas Dieu, qu’elle est faite de chair comme moi, et que je ne peux prétendre n’avoir jamais déçu personne.

Je dois lui pardonner avant même d’être déçu. Spirituellement, cela s’appelle « veiller » : c’est en se préparant à l’éventuel assaut que l’on s’exerce à réagir selon le cœur de Dieu.

Et si la déception m’est infligée par mon frère ou ma sœur en Christ, je dois pardonner comme Dieu pardonne, et lui offrir ainsi une nouvelle chance : une occasion de ne plus me décevoir. Trop heureux de la saisir, il ou elle mettra tout en œuvre pour améliorer sa conduite et ainsi espacer les déceptions…

« La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout » (1 Corinthiens 13:4-7).

Ce n’est pas Dieu qui a créé la déception. Eve et Adam y ont goûté les premiers et ils se sont retrouvés seuls et plein de honte. Ils pensaient devenir des dieux, mais ils sont devenus ce que l’humanité est aujourd’hui. Des esprits confus dans le doute et la peur, inversant convictions et incertitudes. Des cœurs troublés qui se déçoivent sans cesse les uns les autres. Condamnés à errer indéfiniment.

Mais Dieu dans Sa grande Clémence n’a pas souhaité cela. Il a gardé précieusement le trésor de Sa sublime Vérité, il est intact et ouvert à tous ceux qui s’y intéressent de près. Ceux qui ont développé en eux-mêmes, grâce à l’Esprit Saint de Dieu, un amour grandissant pour la Vérité divine. Et au final, ils ne seront pas déçus.

Chaque nouvelle vérité est comme une gifle qui vient secouer et dépoussiérer les esprits. Sur le coup, cette gifle fait mal, elle apporte avec elle une dose de déception, de scandale même : « Quoi ? Comment ai-je pu être dupée depuis si longtemps ! »… Cette secousse soulève des sujets et remet en question énormément de choses. Mais elle est bénéfique. Elle nous rapproche de Dieu, de Sa connaissance et de Sa propre vision. Et surtout, elle nous éloigne du monde et du jugement qui tombera sur lui.

Il faut surmonter la déception première. Il ne faut pas en vouloir à Dieu, mais le remercier pour le privilège de prendre conscience de toute la supercherie, celle qui nous aurait causé – en demeurant dans le mensonge – une plus grande déception par la suite.

Mais surtout, la Vérité nous exempte de la pire désillusion, celle qui sera à la fin des temps si brutale pour le monde ; celle dont nous n’avons rien à craindre, nous qui ramons vraiment à contre-courant, selon le courant de Dieu.

Trop de personnes abandonnent en cours de route. Ce qui les déçoit les arrête net. Ils en veulent à Dieu. Inconsciemment, ils cherchent un responsable, car c’est moins dur pour eux, mais ils ne se remettent pas souvent en question. Nous avons toujours notre part de responsabilité dans les déceptions.

Si j’ai cru à un mensonge toute ma vie, il y a trois éléments : il y a celui ou celle qui m’a menti – mais qui souvent, étant piégé lui-même, ne s’en rend pas compte – ensuite, il y a moi, qui ai cru au mensonge. Et il y a aussi Dieu qui m’a laissé y croire.

De ces trois choses, l’Homme en retient souvent deux : l’auteur du mensonge et « le bon Dieu », qui finalement ne s’avère pas être aussi bon que ça, puisqu’Il semble s’être « tenu à l’écart ». Et le troisième point semble avoir été complètement omis : sa propre responsabilité dans l’histoire.

Voilà la vérité : Dieu, qui est Souverain et règne au-delà du temps et de l’espace –  puisqu’Il n’y est pas soumis – n’est pas responsable du mensonge, ni du naufrage du grand navire dont j’ai parlé plus haut. Si le trésor de Vérité a été submergé sous les flots et est devenu quasiment invisible, inaccessible pour tant de naufragés, c’est par l’entremise de l’ange déchu et de sa cohorte de démons.

Dieu n’a pas créé le truchement, Il ne cherche pas à S’imiter Lui-même en créant des contrefaçons contradictoires avec Sa Parole. Il ne cherche pas à perdre les humains. Il n’est pas espiègle.

Le maître dans l’art de la ruse, c’est le diable, Son ennemi juré. Satan sait qu’il ne peut pas atteindre Dieu, alors pour l’atteindre, il s’en prend à ce qu’Il a de plus précieux : d’abord Ses enfants, prunelle de Ses yeux, puis toute Sa Création. Voilà le moyen de Satan pour atteindre le cœur de Dieu.

Mais le Seigneur de l’Univers est au-dessus du temps et de l’espace. Il connaît et prévoit tout à l’avance, dès la fondation du monde… Il poursuit Ses desseins suprêmes, selon Son calendrier et non selon celui du monde.

Il assiste à toutes les déceptions, sans en être l’Auteur. Il assiste, Il secoue ou console, selon le niveau de connaissance et de compréhension de la personne désillusionnée. Se jettera-t-elle dans une nouvelle illusion, ou se jettera-t-elle dans les bras du Père ?

Je me jette dans les bras de mon Père, car mon âme connaît bien des secousses. La terre tremble sous mes pieds. Je n’ai nulle part où aller. Je suis déçue, toujours déçue, et fatiguée. « Jusqu’à quand ? », s’écrit mon cœur meurtri et plein de rage.

Jusqu’à quand devrai-je vivre entourée de fausseté ? Jusqu’à quand ces déboires ? Combien de temps les supporterai-je ? Ma sensibilité est telle que rien ne m’endurcit. Au contraire, chaque pierre lancée sur mon cœur le rend encore plus tendre. Et le monde est si dur.

Mais voilà ce que me dit mon Seigneur :

« Que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

C’est le moyen qu’Il me donne pour surmonter la déception et vaincre ma douleur, ainsi que la tentation de m’endurcir et de m’envenimer. Mais comment contrôler ses propres pensées ? Comment garder la bonne trajectoire ?

J’improvise des chants, prières réconfortantes que j’exprime en élevant la voix. Je les chante partout, en vacant aux tâches domestiques, en conduisant, en marchant, ou en louant simplement mon Dieu, tandis qu’il fait nuit et que personne ne m’écoute.

Je le fais à chaque fois que je me sens trop fragile, trop petite, quand la terre s’ouvre sous mes pieds et que je ne peux pas regarder en bas. Je le fais quand la tristesse me submerge, à cause du monde tel qu’il est, à cause de ma vie trop insignifiante pour l’instant, pour contribuer comme je le voudrais à bâtir un monde sans déception.

Et le Seigneur me donne par mes chants la force de croire à ce Royaume vertueux et incorruptible qui s’en vient. La force de compter sur Lui et de surmonter toutes mes déceptions.

« Vous entretenant par des Psaumes, des cantiques et des chansons spirituelles ; chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur » (Ephésiens 5:19).

« Rendant toujours grâces pour toutes choses au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ à notre Dieu, et Père » (Ephésiens 5:20).

Que le Seigneur garde Ses enfants de se tromper de cible et de tomber dans l’aigreur.

Que notre pardon surplombe l’opacité de ce monde restreint qui retient la Vérité captive, sans en laisser l’accès aux masses insouciantes.

N’oublions pas que nous-mêmes, avant de ramer à contre-courant, nous étions des leurs et que nous buvions la même coupe.

Que Dieu nous donne la bonne coupe à boire, celle du sang de Son Sacrifice. Par cette coupe et par Sa Parole, nous nous purifions de nos fautes, des mensonges et des impuretés.

Que notre Sauveur nous délivre dans chacune de nos déceptions et nous aide à regarder vers l’avant.

Qu’Il nous guide dans le chemin, qui mène à Son Royaume.

« Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:12-14).

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle