D.551 – Une réponse de la Parole de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Les deux sectes dominantes chez les Juifs du temps de Jésus furent les Saducéens et les Pharisiens. Alors que les deux proclamaient croire à l’inspiration divine des Écritures, les deux refusaient de croire que Jésus était vraiment le Messie.

Durant la dernière semaine que Jésus passa à Jérusalem, il y eut une confrontation doctrinale majeure. Chaque groupe essayait de prendre Jésus au piège dans un débat doctrinal. Pour les Saducéens qui rejetaient la doctrine de la résurrection, Jésus leur dit, dans Matthieu 22:31-33 : « Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine. » Pourtant, ces trois hommes de Dieu étaient morts et Jésus devait alors les ressusciter !

« Les pharisiens, ayant appris qu’Il avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent. Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:34-40).

Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea également. (Voir le texte du premier paragraphe.) Ils n’osèrent plus le questionner parce que Jésus a utilisé le Psaume 110:1-6 de David pour leur clouer le bec. « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. »

Le mot Seigneur utilisé ici vient du mot Adonaï (Dieu Tout-Puissant), prouvant ainsi que Jésus était, non seulement le Messie, mais également qu’Il était humain et divin, descendant de David, mais aussi le Seigneur de David. L’argument de Christ était fondé sur une seule parole des Écritures, définitive et pleine d’autorité. Les pharisiens ne pouvaient pas rejeter Son argument sans pour autant rejeter les Écritures qu’ils affirmaient fermement croire devant toute la population.

En général, les parisiens ne croyaient pas que Jésus était le Messie, malgré qu’ils avaient toutes les preuves disponibles pour le prouver. Ils avaient le Psaume 118:26-28 qui disait : « Béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel ! Nous vous bénissons, de la maison de l’Éternel. L’Éternel est Dieu, et il nous a éclairés ; liez avec des cordes la bête du sacrifice, et l’amenez jusqu’aux cornes de l’autel. Tu es mon Dieu, je te célébrerai. Mon Dieu, je t’exalterai. » Ce passage est une déclaration clé dans ce Psaume messianique qui fut accompli, du moins en partie, lorsque Jésus entra dans la ville de Jérusalem, assis sur un âne, une semaine avant Sa mort et Sa résurrection.

Jésus annonçait par cette entrée mémorable l’accomplissement de la prophétie de Zacharie 9:9 : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton Roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » « Le lendemain, une grande troupe qui était venue pour la fête, apprenant que Jésus venait à Jérusalem, prit des rameaux de palmiers, et sortit au-devant de lui, en criant : Hosanna ! béni soit le roi d’Israël, qui vient au nom du Seigneur ! » (Jean 12:12-13). Plusieurs chrétiens, encore aujourd’hui, commémorent cet événement le jour qu’ils appellent le Dimanche des rameaux.

Mais plusieurs personnes, aujourd’hui comme autrefois, doutent que Jésus était le Messie et Le répudient complètement en criant de Le mettre à mort. Mais Jésus savait que cela arriverait, et c’est pourquoi Il a déclaré, dans Luc 13:34-35 : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre habitation va vous rester déserte, et je vous dis en vérité, que vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

Cette prophétie s’appliquait spécialement à la nation dans son ensemble, mais ce principe s’applique également aux individus. Lorsque quelqu’un est appelé par le Père et L’accueille avec joie, l’Esprit de Christ pénètre dans son cœur, ce Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). Et ainsi cet individu pourra également proclamer « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Mais pour ce qui est des faux ministres qui viennent vous prêcher n’importe quoi, Jude nous déclare : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:11-13).

Jude compare ces trois mauvais exemples dans l’Ancien Testament à certains leaders dans les églises du Nouveau Testament qui utilisent leur influence pour faire le mal. Caïn fut le premier fils d’Adam et Ève, et il a eu toutes les opportunités nécessaires afin d’exceller. Malgré cela, il a choisi la voie qui, non seulement l’amena à tuer son frère, mais qui fut également responsable d’une culture de rébellion contre Dieu. Son meurtre fut précédé d’une désobéissance flagrante qui s’exprima lorsque la famille est venue offrir son sacrifice au Créateur.

Dans Genèse 4:3-7, nous lisons : « Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ; mais il n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui. »

Pourquoi Dieu a-t-Il eu égard à l’offrande d’Abel et non a celle de Caïn ? La réponse se trouve dans Hébreux 11:4 : « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle. » Abel offrit des premiers-nés de son troupeau, tandis que Caïn offrit des fruits de la terre. Il n’est pas écrit que les fruits offerts par Caïn étaient de mauvaise qualité. De plus, offrir des fruits n’était pas inférieur à offrir du bétail puisque les instructions de Dieu à Moïse au sujet des offrandes incluaient les prémices de la terre comme les prémices du bétail. Personnellement, je crois qu’il s’agissait de l’attitude de Caïn en opposition à celle d’Abel. Caïn aurait pu offrir la même offrande d’animaux que son frère qu’il n’aurait pas été plus agréé, car c’est son attitude qui était mauvaise. Mais c’est une spéculation de ma part fondée sur ce qu’on peut déduire de ce que Dieu a dit à Caïn dans le texte plus haut.

Le livre de la Genèse ne nous donne pas beaucoup de détails, mais il est très clair que la première famille devait suivre des instructions. Même après avoir péché contre Dieu, Genèse 3:21 nous dit que : « l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit. » Pour faire ces robes, Dieu a dû sacrifier des animaux afin de les revêtir. Caïn avait adopté un style de vie qui détourna son cœur de l’obéissance aux instructions de Dieu. Il était fermier et fournissait de la nourriture pour plusieurs, mais lorsque vint le temps d’offrir des sacrifices, il n’obéissait pas aux instructions divines. Je pense plutôt que Dieu savait que Caïn avait un mauvais cœur, car il était déjà prédisposé au meurtre. Ce genre de prédisposition ne survient pas tout d’un coup.

Et cette rébellion l’a amené à croire qu’ : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 14:12). Et finalement, il a tué son frère Abel.

Malheur à ceux qui ont suivi la voie de Coré (voir Jude 1:11). Jude nous décrit le comportement de Coré contre Moïse. Dans Nombres 16:1-5, nous lisons : « Or, Coré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, fit une entreprise avec Dathan et Abiram, fils d’Éliab, et On, fils de Péleth, enfants de Ruben ; et ils s’élevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d’Israël, des principaux de l’assemblée, qu’on appelait au conseil, des hommes de renom. Ils s’assemblèrent donc contre Moïse et contre Aaron, et leur dirent : Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés, et l’Éternel est au milieu d’eux ; pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel ? Moïse, entendant cela, se jeta sur son visage. Et il parla à Coré et à tous ceux qui étaient assemblés avec lui, en disant : Demain matin, l’Éternel fera connaître qui est à Lui, et qui est consacré, et il le fera approcher de lui ; il fera approcher de lui celui qu’il aura choisi. »

Pendant cette période de temps, Moïse et Aaron étaient les porte-paroles de l’Éternel, exerçant autorité et pleines instructions venant de Dieu. Les Saintes Écritures prennent cette place aujourd’hui. Coré et les deux cent cinquante princes de l’assemblée qu’on appelait au conseil, des hommes de renom, avaient décidé qu’ils étaient aussi saints que Moïse. Ils disaient : « Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés » (Nombres 16:3). C’était beaucoup plus qu’un simple soulèvement pour le contrôle du leadership de l’assemblée. Car Israël venait tout juste de passer par des miracles majeurs, l’ouverture de la Mer Rouge, la manne qui descendait du ciel chaque jour pour nourrir le peuple, l’eau qui leur venait constamment du rocher, et ils venaient de recevoir les Dix Commandements, et ils construisirent le tabernacle pour Dieu.

Le peuple avait rejeté le compte-rendu de Josué et de Caleb au sujet de la terre promise par Dieu, et il rouspétait continuellement. Dans Nombres 14:3-4, ils disaient : « Et pourquoi l’Éternel nous conduit-il vers ce pays, pour y tomber par l’épée ? Nos femmes et nos petits enfants y seront une proie. Ne vaudrait-il pas mieux pour nous, de retourner en Égypte ? Et ils se dirent l’un à l’autre : Établissons un chef, et retournons en Égypte. » Un exemple parfait de la courte vue des hommes sans l’Esprit de Dieu. L’Éternel était vraiment en colère contre eux. Alors, Coré a tenté d’annuler le plan de direction de Dieu en se rebellant contre Moïse qui avait été établi sur le peuple par l’autorité divine. Aujourd’hui, cela serait l’équivalent d’insister pour que la science, ou la philosophie, ou la théologie, soient aussi saintes que le Texte Reçu des Écritures !

La méthode divine d’éprouver cette rébellion était assez simple. Chaque leader devait préparer sa propre interprétation de la Parole de Dieu, et l’Éternel ferait connaître qui est à lui et qui est consacré, et Il le fera approcher de Lui ; Il fera approcher de Lui celui qu’Il aura choisi. « Mais si l’Éternel crée une chose toute nouvelle, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutisse avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants au Sépulcre, vous saurez que ces hommes ont méprisé l’Éternel. Et dès qu’il eut achevé de prononcer toutes ces paroles, le sol qui était sous eux, se fendit ; et la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec leurs familles, et tous les hommes qui étaient à Coré, et tout leur bien. Ils descendirent, eux et tout ce qui leur appartenait, vivants au Sépulcre, et la terre les couvrit ; et ils périrent du milieu de l’assemblée. Et tout Israël, qui était autour d’eux, s’enfuit à leur cri; car ils disaient : Prenons garde que la terre ne nous engloutisse ! Et un feu sortit, de la part de l’Éternel, et dévora les deux cent cinquante hommes qui offraient le parfum » (Nombres 16:30-35).

Dieu ne tolère aucun rejet de Son message. Mais comme le disait si bien David, dans Psaume 138:2 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. »

Et finalement : « Malheur à eux ! qui se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain » (Jude 1:11). Balaam était un caractère très complexe qui disait être habilité à communiquer avec Dieu. Alors : « les enfants d’Israël partirent, et campèrent dans les plaines de Moab, au delà du Jourdain de Jérico. Or Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu’Israël avait fait à l’Amoréen. Et Moab eut une grande peur de ce peuple, parce qu’il était nombreux ; et Moab fut effrayé en face des enfants d’Israël. Moab dit donc aux anciens de Madian : Maintenant cette multitude va tout dévorer autour de nous, comme le bœuf broute l’herbe des champs. Or, en ce temps-là, Balak, fils de Tsippor, était roi de Moab » (Nombres 22:1-4).

« Et il envoya des messagers à Balaam, fils de Béor, à Pethor, située sur le fleuve, au pays des enfants de son peuple, pour l’appeler, en disant : Voici, un peuple est sorti d’Égypte ; voici, il couvre la face de la terre, et il s’est établi vis-à-vis de moi. Viens donc maintenant, je te prie ; maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi. Peut-être que je pourrai le battre, et que je le chasserai du pays ; car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. Les anciens de Moab s’en allèrent donc, avec les anciens de Madian, ayant en leur main des présents pour le devin ; et ils vinrent à Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak » (Nombres 22:5-7).

Dans Nombres 22:8-13, Balaam leur répondit : « Demeurez ici cette nuit, et je vous rendrai réponse, selon que l’Éternel me parlera. Et les seigneurs de Moab demeurèrent chez Balaam. Or, Dieu vint à Balaam, et lui dit : Qui sont ces hommes que tu as chez toi ? Et Balaam répondit à Dieu : Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, a envoyé vers moi, pour me dire : Voici un peuple est sorti d’Égypte, et il couvre la face de la terre ; viens maintenant, maudis-le-moi ; peut-être que je pourrai le combattre, et que je le chasserai. Et Dieu dit à Balaam : Tu n’iras point avec eux, tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. Et Balaam se leva au matin, et dit aux seigneurs envoyés par Balak : Retournez en votre pays ; car l’Éternel a refusé de me laisser aller avec vous. »

Même l’apôtre Pierre nous parle de ces hommes : « Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:15). Allons voir le récit dans Nombres 22:20-23. « Et Dieu vint à Balaam la nuit, et lui dit : Si ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux ; mais tu ne feras que ce que je te dirai. Balaam se leva donc le matin, sella son ânesse, et s’en alla avec les seigneurs de Moab. Mais la colère de Dieu s’embrasa parce qu’il s’en allait ; et un ange de l’Éternel se tint dans le chemin pour s’opposer à lui. Or, il était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et l’ânesse se détourna du chemin et s’en alla dans les champs, et Balaam frappa l’ânesse pour la ramener dans le chemin. »

Dans Nombres 22:24-27, nous lisons : « Mais l’ange de l’Éternel se tint dans un sentier de vignes, qui avait un mur d’un côté et un mur de l’autre. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se serra contre la muraille, et elle serra contre la muraille le pied de Balaam, qui continua à la frapper. Et l’ange de l’Éternel passa plus avant, et s’arrêta dans un lieu étroit où il n’y avait pas de chemin pour se détourner à droite ni à gauche. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se coucha sous Balaam. Mais la colère de Balaam s’enflamma, et il frappa l’ânesse avec un bâton. » Manifestement, Balaam ne voyait pas l’ange de Dieu qui était pourtant devant lui. Puis, Dieu montra un peu d’ironie.

« Alors l’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : Que t’ai-je fait, que tu m’aies déjà frappée trois fois ? Et Balaam répondit à l’ânesse : C’est que tu t’es moquée de moi. Que n’ai-je une épée en ma main ! je t’aurais déjà tuée. Et l’ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis que tu existes jusqu’à ce jour ? Ai-je l’habitude d’agir ainsi à ton égard ? Et il répondit : Non. Alors l’Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et il vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et il s’inclina et se prosterna sur son visage. Et l’ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois ? Voici, je suis sorti pour m’opposer à toi, car tu suis un chemin pernicieux devant moi. Or l’ânesse m’a vu, et s’est détournée devant moi déjà trois fois ; et si elle ne se fût détournée de devant moi, je t’aurais même déjà tué et je l’aurais laissée en vie. Alors Balaam dit à l’ange de l’Éternel : J’ai péché ; car je ne savais point que tu te tinsses dans le chemin contre moi ; et maintenant, si cela te déplaît, je m’en retournerai » (Nombres 22:28-34).

Malgré cela, Balaam persista dans son projet de se rendre vers Balak. Ensuite, par trois fois il tenta de maudire Israël, mais chaque fois, au lieu de le maudire, il le bénissait, car cela venait de Dieu. Finalement, dans Nombres 24:12-13 : « Balaam répondit à Balak : N’avais-je pas dit aussi aux messagers que tu avais envoyés vers moi : Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais pas transgresser l’ordre de l’Éternel, pour faire du bien ou du mal de moi-même ; je dirai ce que l’Éternel dira ? » Au lieu de se repentir, Balaam se vantait de son habilité à savoir ce que Dieu voulait de lui. Alors, dans Apocalypse 2:14, cette doctrine s’est répandue dans l’Église de Pergame, où Jésus lui dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. »

Ceux qui détournent les dons de Dieu pour leur propre profit tombent sous une condamnation plus sévère. Même Jacques nous met en garde en déclarant : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Que le Seigneur nous protège contre les Balaam des églises. Paul nous dit plutôt que : « La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » (2 Corinthiens 13:13).

Il n’y a qu’un seul Dieu, Qui Se manifeste cependant à nous de deux façons, selon Son vouloir et Son désir. Il existe plusieurs passages où Dieu Se manifeste dans la vie du chrétien. D’abord, il y a la manifestation du salut, par le sang de Jésus, car : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:14-15).

Ensuite, vient la régénération : « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). Le salut et la régénération sont témoignés publiquement par l’ordre de Christ, dans Matthieu 28:19 : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » La ressource principale du croyant, c’est la prière.

Car Jésus : « est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit », nous déclare Paul, dans Éphésiens 2:17-22.

Nous devrions apprendre continuellement de Christ et témoigner pour Lui. Et : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). Nous avons donc Son assurance éternelle que Sa grâce, Son Amour et Sa communion avec nous seront toujours là.

Nous vivons présentement dans un territoire bien choyé. Car : « vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Au cœur même de notre lutte continuelle pour notre survie et pour notre victoire dans ce monde, il serait bien de reconnaître que nous vivons présentement en territoire ennemi.

Alors que nous reconnaissons que c’est par la Parole de Dieu que : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3), « nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Mais rappelons-nous que Satan demeure toujours : « le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:2-3). Le fait que nous soyons entourés de ténèbres ne devrait pas nous surprendre, car avant d’être délivrés par Sa grâce, nous aussi étions parmi ces ténèbres.

Jésus est venu : « Afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:77-79). Mais ce qui fut malheureux : « c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19).

Cette confrontation, qui a lieu dans les ténèbres, n’abolit pas le conflit que nous, les humains, entretenons avec les esprits, mais nous devrions toujours considérer que : « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Mais louons Dieu de nous avoir sortis des ténèbres pour nous amener dans Sa merveilleuse lumière.

Malgré que nous demeurions encore dans le monde, notre Roi : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Car dans cette lumière : « était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:4). Dans Jean 13:34-35, Jésus nous déclare : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Aucun chrétien ne pourrait remettre en question la prééminente importance de l’amour. « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). La plus grande vertu chrétienne, c’est l’amour. Les premier et deuxième commandements de la loi nous déclarent l’amour pour Dieu et l’amour envers notre prochain. Au pharisien qui est venu Lui demander : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Le nouveau commandement de Christ nous donne toutefois la définition de l’amour ! « C’est que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés. » Nous devrions observer de quelle façon Christ a aimé. En premier lieu, Son amour n’était pas éphémère. « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jean 13:1). Jésus a Lui-même défini l’amour de cette façon : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15).

Cependant, Christ n’est pas mort seulement pour Ses amis, mais pour tous les pécheurs, incluant Ses ennemis implacables. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). Par Sa résurrection !

« L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11). La mesure de l’amour fut la mort de Christ, imméritée, mais joyeusement offerte par Lui en substitution à nos péchés. Lorsque nous pensons que Son commandement de nous aimer les uns les autres est trop exigeant pour nous, comparons-le à Son amour pour nous.

« Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15). « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime point son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous tenons ce commandement de lui : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère » (1 Jean 4:19-21). Donc, nous devrions constamment vivre pour Lui.




D.018 – La Bête et le faux Prophète

 

Apocalypse 13:5-18

Par Joseph Sakala

Le 13ième chapitre de l’Apocalypse, que nous avons à peine effleuré dans le dernier message, nous dévoile un chiffre connu mondialement. C’est le 666. Voir ce chiffre sur notre plaque d’auto, ou comme numéro civique de notre maison, nous donnerait probablement des frissons. Parfois, je me demande pourquoi le chiffre 13 est considéré comme étant malchanceux. Est-ce simplement parce que le 666, ou le 6-6-6, se trouve dans le 13ième chapitre de l’Apocalypse… ? Nous savons que le chiffre 13 est associé aux sectes occultes dont les pratiques plongent souvent dans le satanisme. De nombreux films d’horreur ont été produits, fondés sur le mystère profond qui entoure ce chiffre et qui intrigue un très grand nombre de personnes.

À telle enseigne que le chiffre 666 est devenu, avec le temps, un objet de superstition d’un côté, et de provocation de l’autre. On lui a collé une étiquette d’occultisme, et un grand nombre de satanistes s’amusent à l’afficher avec ou sans raison et à tout propos. Pour les amateurs de musique, on le voit particulièrement présent dans les divers éléments de la musique metal-rock. On le retrouve même sur la couverture de la New King James Version, version biblique anglaise basée sur les manuscrits corrompus d’Alexandrie, bien enchâssé dans la Triquetra, symbole kabbalistique imprimé sur le couvert et à l’intérieur. Pourtant cette version se veut une « amélioration » de la version autorisée de la King James 1611, qui fut une traduction anglaise des Textes Reçus (la Parole de Dieu).

Aujourd’hui, nous allons laisser Jésus nous dévoiler le secret derrière ce nombre étrange, ainsi que celui des deux Bêtes qui y sont associées. Dans le dernier message, nous n’avons étudié que les quatre premiers versets de ce 13ième chapitre, mais j’espère qu’ils nous ont éclairés sur un bon nombre de détails afin de mieux comprendre ce système qui sera en place de manière à ce que les prophéties des temps de la fin s’accomplissent.

Quel privilège pour nous, en tant que serviteurs de Jésus, de pouvoir connaître ces événements d’avance. Vous savez, il y a un dicton qui dit qu’un homme averti en vaut deux. En passant, cela s’applique aussi aux dames. Donc, Jésus désire que nous soyons avertis afin de demeurer vigilants comme deux, quand ces évènements épouvantables arriveront. Alors qu’un bon nombre de prédicateurs sur les temps de la fin sont mêmes prêts à dévoiler des dates supposément précises où la grande tribulation débutera, Dieu dit à Ses serviteurs de surveiller les signes qui annonceront l’avènement de Jésus dans la gloire. Deux Évangiles différents. Certains prétendent connaître les noms des deux Bêtes, et ne se gênent pas pour les dévoiler à ceux qui sont prêts à payer le prix pour cette « connaissance prophétique » si précieuse et tant recherchée.

Selon notre étude dans le message précédent, nous avons vu ce leader politique qui accédera rapidement au pouvoir. Regardons, maintenant, comment l’orgueil aiguillonnera cet homme qui sera dirigé par Satan lui-même. Apocalypse 13:5 : « Et on lui donna une bouche qui disait de grandes choses et des blasphèmes ; et on lui donna le pouvoir de faire la guerre pendant quarante-deux mois, » ou trois ans et demi. Un jour, Lucifer, avec le tiers des anges sous sa charge, s’est attaqué au trône même de Dieu pour Le déloger. Il voulait régner sur l’univers entier. Satan n’a pas réussi. Alors, lui et ses anges — appelés maintenant démons — furent précipités sur la terre, car leur place ne se trouva plus dans le ciel.

Ainsi, tout au long de l’histoire, en commençant avec Nemrod, cet archange déchu, devenu Satan, a inspiré certains hommes assoiffés de pouvoir à former un gouvernement mondial. Nemrod fut adoré comme un dieu. Cette adoration des rois s’est poursuivie dans tous les royaumes subséquents. Tous les grands chefs, soit politiques ou religieux, sans peut-être le déclarer publiquement, se prenaient pour des dieux. Les Césars l’ont fait ouvertement, en exigeant l’adoration de leurs citoyens. Mais le but principal de Satan est bien voilé, car en adorant ces hommes, le monde adorait également Satan qui les dirigeait dans leurs entreprises. Regardez autour de vous pour mieux constater que cette adoration des idoles devient encore plus intense de nos jours.

Nous allons voir que ce même phénomène se reproduira dans les temps de la fin. Apocalypse 17:12 : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire, » donc, un événement à venir ; « mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure. » Une « heure », ici, ne veut pas exprimer soixante minutes. Cette expression symbolise une période relativement courte, admettons, environ trois ans et demi. Verset 13 : « Ils [ces dix rois] ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête. » Encore une fois, nous voyons ressortir ce système babylonien où Satan inspirera un homme à réunir autant de pays que réalisable, dans l’ambition de former un gouvernement mondial. Tout cela dans le but unique de Satan d’être éventuellement adoré par la terre entière.

Nous savons tous que Dieu va, un jour, former un gouvernement mondial avec Christ en tête. Alors Satan, fidèle à lui-même, va tenter de former sa contrefaçon, en inspirant certains individus à former son gouvernement mondial avec l’Antichrist militaire à sa tête. Si nous prenons le temps d’étudier les évènements majeurs de l’histoire, nous découvrons que le meilleur outil utilisé comme rassembleur de personnes afin d’accomplir une cause commune a toujours été la religion poussée jusqu’au fanatisme. Bien orchestrée, la religion engendre le fanatisme qui produit l’énergie pour changer le cours des évènements historiques. Les guerres de religions ont toujours été les plus meurtrières, car elles réussissaient à mobiliser des millions de personnes contre d’autres millions de personnes. C’est ainsi que Satan a convaincu les humains de s’entretuer au nom de Dieu. Le nazisme était une RELIGION ! Le communisme était une RELIGION ! Le satanisme est une RELIGION ! Toutes ont leur propre série de fausses doctrines et de théories non prouvées, mais qui fanatisent leurs adeptes.

Avez-vous déjà remarqué que, dans toutes ces « religions », elles ont d’abord cette déclaration formelle qu’elles sont contre toute violence et que leur but primordial est de maintenir la paix parmi les nations ? Ensuite, elles réussissent à trouver un commandement discrètement caché en quelque part, qui ordonne à leurs fidèles d’anéantir les « incrédules », ainsi que les « infidèles » qui ne pensent pas comme eux. Pourtant, vous ne trouverez rien de semblable dans la véritable religion de la Bible ! Tandis que la foi fanatique pousse les gens à être sur la même longueur d’ondes que leur gouvernant. Connaissant parfaitement le fonctionnement de ce phénomène, Satan l’a toujours utilisé pour rassembler ceux qui ont voulu à tout prix réussir un projet qu’ils se sont fixé. Vous savez, rien ne change en ce bas-monde.

Plusieurs érudits de la Bible semblent être d’accord avec une dernière résurrection de l’Empire romain, composée d’un noyau de dix nations influentes qui vont se rallier derrière un chef puissant. Cette association orientera une méga puissance militaire et religieuse qui dominera sur cette région géographique de l’ancien Empire romain. Toutefois comme nous avons constaté dans le message précédent, cette dernière puissance ne sera pas une dernière résurrection de l’ancien Empire romain, mais plutôt une résurrection du système babylonien, commencé par Nemrod. Cette éminente puissance étendra son territoire beaucoup au-delà de l’ancien Empire, car elle englobera les trois autres pouvoirs militaires mondiaux, contemporains, mais déchus de leur puissance originelle au moment où ce dernier royaume recevra sa domination sur le monde. Voilà pourquoi l’on ne doit pas être surpris de voir autant d’historiens surveiller ce qui se passe présentement en Europe. Je ne parle pas simplement des bouleversements du côté est, mais surtout des changements qui s’effectuent rapidement dans la partie ouest, site de l’ancien Empire romain.

Déjà avec l’euro, ils ont leur monnaie unique. Jamais dans le passé, ces nations furent-elles aussi réceptives à adoucir leurs passions nationalistes afin de centraliser uniquement leurs accolements vers l’unification de l’Europe entière. Plusieurs commentateurs bibliques ont tenté d’identifier cette coalition prophétique de dix royaumes ou dix pays qui, à un certain moment donné, formeront cette alliance avec l’Antichrist. En 2009, cette grande communauté européenne est déjà formée de 27 pays, et d’autres veulent aussi y entrer ! Il devient donc évident qu’à l’heure actuelle, cela ne constitue pas encore la résurrection de l’Empire final. Mais cette union est certainement un prédécesseur de cet empire, car c’est la direction vers laquelle l’Europe se dirige depuis la Deuxième Guerre Mondiale.

Voici un article publié dans le journal montréalais La Presse, en 2003, venant de Express International :

LONDRES — Pour une Europe à trois ? La Grande-Bretagne envisage de présenter une proposition de réforme des organes de décision de l’Union européenne, prévoyant la création d’un « super conseil », réunissant la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France, sur le modèle de conseil de sécurité de l’ONU, indique le Financial Times. Ce projet, qualifié de « potentiellement explosif » par le journal, a toutes les chances de mécontenter les États-membres plus petits, comme l’Italie et l’Espagne, qui en seraient exclus. Les institutions actuelles pourraient être paralysées lorsque l’UE sera élargie à dix nouveaux États de l’Europe du Sud et de l’Est en 2004, craignent les responsables britanniques, selon le FT. Londres songe à créer un organe qui pourrait prendre des décisions en dehors des réunions plénières du conseil des ministres, qui comptera alors 25 membres. — (d’après AFP)

Nous voyons donc la possibilité d’un « super conseil » à TROIS, mal reçu par les États-membres en 2004. Et si un jour ce « super conseil » était porté à 10, que diraient les 17 autres ? Et si ce « super conseil » avait dans son sein la Russie et les États-Unis, non membres de l’Europe Unie, mais alliés fidèles du bloc européen ? Ceci créerait sûrement une division dans cette union. En parlant justement de cette situation au roi Nébuchadnetsar, Daniel lui explique : « Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront PAS UNIS l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile » (Daniel 2:43). Voilà pourquoi cette alliance si fragile sera de courte durée — à peine trois ans et demie.

Nous verrons possiblement des coalitions se former entre certaines nations dans cette communauté et, en temps et lieux, il sortira dix têtes dirigeantes, subordonnant les autres. Sachez que ces alliances pourront se faire assez rapidement, quand les conditions seront propices, surtout en temps de crise internationale. Avec ceci en mémoire, retournons dans Apocalypse 13:5 pour voir agir cette Bête étrange. Elle profère des paroles arrogantes et des blasphèmes. Verset 6 : « Et elle ouvrit la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer contre son nom et son tabernacle, et contre ceux qui habitent dans le ciel. » Ça veut dire quoi, « blasphémer » ?

Quand vous entendez quelqu’un descendre toute la vaisselle du curé, dans une tirade coléreuse arrosée de commentaires arrogants, on appelle cela « sacrer ». Blasphémer veut dire s’élever au point de s’approprier personnellement des pouvoirs divins. C’est prétendre être dieu, et abaisser le vrai Dieu au niveau des objets de valeur inférieure. Par exemple, l’idolâtrie est un blasphème, car on adore autre chose que Dieu. Cette idolâtrie peut-être dirigée aussi bien vers soi, vers des personnes, ou vers des choses. Le monde s’est créé énormément d’idoles ! On en voit dans les sports, dans la politique, à la télé, au cinéma, ou carrément dans les possessions matérielles.

Cette Bête blasphémera parce qu’elle deviendra brusquement tellement puissante qu’elle prétendra détenir le même pouvoir que Dieu ! L’Antichrist se glorifiera comme dieu parce qu’il sera adoré pour ses prouesses. « Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête ; on adora aussi la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? » (Apocalypse 13:4). Cet antichrist s’attaquera verbalement à tous ceux qui n’accepteront pas ses prétentions. Il ridiculisera, par des paroles arrogantes, tous ceux qui appartiendront à Dieu et à Jésus-Christ. Il les détestera, car, étant guidés par le Saint-Esprit, ces saints rejetteront ses mensonges. Avez-vous déjà noté qu’un dictateur ne peut pas accepter d’être contredit ? Ceci est une caractéristique accolée aussi à toute autre personne orgueilleuse. Voilà pourquoi « Dieu lui-même résiste aux orgueilleux » (Jacques 4:6).

Un tabernacle, c’est un endroit où Dieu habite. Donc, blasphémer le tabernacle de Dieu, c’est dénigrer les saints, parce que nous sommes le tabernacle de Dieu dans la chair ! C’est exactement ce que Paul nous déclare dans Philippiens 3:20 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur Jésus-Christ, 21Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, » immortels ! Donc, même dans cette chair, notre habitation est déjà située, ou garantie, si vous voulez, au ciel, dans cette cité sainte qui descendra un jour sur la terre pour devenir notre demeure éternelle.

Cet Antichrist va blasphémer contre nous qui sommes le tabernacle vivant de Dieu, puisque nous serons très occupés au service de Jésus durant la grande tribulation. Il va nous détester davantage, car notre évangélisation, sous la protection divine, va porter abondamment de fruits ! Un très grand nombre abandonnera éventuellement l’antichrist religieux et faux prophète, ce menteur et séducteur qui appuiera la bête militaire, pour se convertir à Jésus. Alors, que fera l’Antichrist ? Verset 7 : « Il lui fut aussi donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. » Il utilisera le Faux Prophète pour dénicher ses ennemis afin de les persécuter.Mais de qui est-il question, ici ? Nous avons vu, dans Apocalypse 12, dans les versets 13 à 16, que les serviteurs de Jésus reçoivent une protection divine durant leur période d’évangélisation. Alors qu’au verset 17 de ce même chapitre, le dragon fait la guerre contre le reste de sa postérité. Ce sont les saints de l’ère de Laodicée qui seront ses pauvres victimes. Des chrétiens devenus tièdes à cause de leurs préoccupations personnelles qui primeront sur leur fidélité à faire l’œuvre de Christ.

La fin du verset 7, dans Apocalypse 13, nous indique que cette Bête recevra un pouvoir énorme, notez-le bien : « …sur toute tribu, langue et nation. » Verset 8 : « Et tous ceux qui habitent sur la terre, dont les noms ne sont pas écrits dès la création du monde dans le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé, l’adorèrent. » Avez-vous remarqué ? Il est question de ceux dont le nom n’a pas encore été écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau à ce moment-là ! Ces gens adoreront sûrement cet homme, puissant à l’extrême. Mais plusieurs se convertiront durant cette tribulation et seront inscrits dans ce Livre de Vie de l’Agneau qui était prédestiné à être immolé pour nous tous dès la fondation du monde. Ces nouveaux convertis refuseront dès lors d’adorer cet Antichrist. Alors, il leur fera la guerre dans le but de les anéantir.

Cette conversion à Jésus se fera néanmoins au coût de leur vie. Mais leur mort sera de courte durée car, au chapitre 7, verset 9, nous avons vu cette foule énorme debout devant le trône et devant l’Agneau, revêtue de robes blanches. Ce sont les ouvriers de la dernière heure, sortis vainqueurs de cette tribulation en lavant leurs robes dans le sang de l’Agneau. Ce sont ceux qui sont venus compléter le nombre de tous leurs compagnons de service qui furent mis à mort comme eux, depuis la fondation de l’Église par Jésus (Apocalypse 6:11).

Vous savez, mes chers amis, ceux qui prêchent que la grâce sera enlevée de sur la terre, durant la tribulation, sont des ouvriers trompeurs, déguisés en ministres de Christ ! Si la grâce n’était plus disponible, comment cette foule d’Apocalypse 7 pourrait-elle se convertir à Jésus durant la grande tribulation ? Pas de grâce, pas de salut ! Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Pour justifier leur enlèvement en quelque part pendant sept ans avant le début de la tribulation, ces télévangélistes enlèvent aussi toute grâce divine avec eux dans les nuages. Pourtant, l’Apocalypse nous enseigne quelque chose de complètement différent et énormément plus encourageant. Pour ce qui est de ces faux ministres, Paul nous déclare que leur fin sera selon leurs œuvres (2 Corinthiens 11:13-15). Je ne voudrais pas être à leur place.

Mais l’influence de cet Antichrist militaire s’étendra au monde entier. Étant donné la nature même du Nouvel Ordre Mondial, cette 4e Bête en est une mondiale, dirigée par la juiverie sioniste internationale. Elle ne se cantonne pas à un territoire seulement, ce qui n’est d’ailleurs pas son objectif. Elle ne vise rien de moins que la domination MONDIALE ! Rien d’autre ne saura la satisfaire. Bien que son trône se trouvera probablement à Jérusalem ou à New York (une Babylone moderne), et qu’elle a depuis longtemps le pied solidement posé à Londres, à Moscou, à Paris et dans toutes les grandes villes du monde, la puissance juive étend ses tentacules jusqu’aux confins de la terre et atteint les coins les plus reculés du globe.

En parlant de cette 4e Bête, essayons de ne jamais oublier que ses dirigeants juifs ne connaissent pas de frontières. La notion de pays leur est inconnue, même s’ils ont fait des pieds et des mains pour s’approprier le territoire d’Israël. Ils ont virevolté la malédiction de Dieu, qui les avait dispersés, en « bénédiction » leur permettant d’infiltrer tous les peuples, comme une « cinquième colonne », afin de les maîtriser et de s’emparer de leur économie, de leurs médias, de leur culture et de leur système politique. C’est inscrit dans leurs Traditions et c’est imprimé dans leurs gènes !

Imaginez, maintenant, ce que représentera cette coalition de dix rois dans ces temps de la fin, dont l’Angleterre, la Russie et les États-Unis feront partie. Qui sera comme la Bête et qui sera assez fort pour combattre contre elle ? (Apocalypse 13:4). Il y aura une catégorie de citoyens qui suivra aveuglément cette Bête. Dans Apocalypse 13:8, Jésus les appelle « les habitants de la terre ». Nous avons déjà vu cette expression utilisée dans Apocalypse 6:10. Mais qui sont ces habitants de la terre ? Ces gens représentent une classe sociale qui ne vit que pour le monde, c’est-à-dire, pour profiter de tous les avantages matériels ainsi que les plaisirs que cette vie procure. Les choses de Dieu et la vie à venir n’exercent aucun attrait sur ces individus. Ils ne sont pas nécessairement méchants, mais ils sont définitivement très confortables dans ce système babylonien. Leur attitude, avec le temps, se résume à ceci : « Mangeons, buvons et amusons-nous, car après la mort, tout est fini ! »

Par contre, il y aura un groupe qui va résister à la Bête. Il est identifié dans Apocalypse 13, au verset 6, comme ceux qui habitent dans le ciel ! Nous savons que Dieu, Jésus glorifié, et les anges sont présentement les seuls qui habitent dans le ciel. Jésus Lui-même a déclaré que : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Mais nous qui appartenons à Christ, « nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ » (Philippiens 3:20). Il est donc question ici de ceux dont le nom est déjà inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. Ce sont ceux qui forment le tabernacle de Dieu et en qui Jésus vit continuellement. Donc, le converti, même dans la chair humaine, a déjà sa citoyenneté inscrite dans le ciel. Nous verrons plus en détail ce Livre de Vie, alors qu’il en sera encore question plus loin dans l’Apocalypse.

Revenons, cependant, sur l’expression « Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde ». Nous avons ici une confirmation que, du point de vue du ciel, le temps n’a jamais été un facteur dans l’éternité. Nous savons tous que la mort de Jésus a eu lieu, il y a environ deux mille années, à une date spécifique dans le calendrier des hommes. Mais cet événement historique était prédestiné, comme un événement éternel, dès la fondation du monde. Donc, le sacrifice de Jésus sur la croix a eu un impact sur toute la création, dès la fondation du monde. Voilà pourquoi tous les saints de l’Ancien Testament ― que Dieu a appelés personnellement et qu’Il a bien voulu utiliser, pouvaient recevoir le Saint-Esprit ainsi que le pardon de leurs péchés !

Ainsi, par la foi, ils sont aussi sauvés par la croix, même si, historiquement parlant, la crucifixion n’a eu lieu que plusieurs siècles plus tard. Sinon, comment expliquer qu’Abraham, Isaac, Jacob, les prophètes et j’en passe, pourront faire partie de la Première Résurrection ? Pensez-y ! S’il vous plaît, chers amis, prenez le temps d’étudier Hébreux 11 au complet, afin de mieux comprendre comment, par la foi, tous les saints de l’Ancien Testament sont déjà inscrits dans le Livre de Vie et feront aussi partie de la Première Résurrection ! Ainsi, le chapitre 11 d’Hébreux au complet est précisément consacré à expliquer ce phénomène merveilleux.

Dans Apocalypse 13:9 nous lisons : « Si quelqu’un a des oreilles, qu’il écoute. » Trop souvent, ça pénètre d’un côté pour ressortir de l’autre. Jésus dit que si quelqu’un a des oreilles, qu’il écoute ! Ceci suppose que ce que l’on vient de voir doit être digéré par l’entendement pour pénétrer au cœur. Combien de fois Jésus a-t-Il utilisé cette expression durant Son ministère ! Il l’utilise pour clôturer chacune des lettres aux sept Églises. Par cette exhortation, c’est comme si Jésus nous disait : « Ouvrez grand vos oreilles, car ce qui suit est très important ! »

Verset 10 : « Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un tue avec l’épée, il faut qu’il soit tué lui-même par l’épée ; c’est ici la patience et la foi des saints. » Jésus nous assure, ici, que si quelqu’un rend une autre personne captive ou en prend une en otage pour en faire un esclave, cet homme deviendra lui-même captif à un moment donné. C’est la même chose pour ceux qui se plaisent à tuer, ils seront aussi tués. La vie est comme une roue qui tourne et qui revient toujours à son point de départ. Alors, ceux qui se plaisent à faire le mal, finissent toujours par récolter la conséquence de ce qu’ils ont semé. Mais il y a aussi, ici, une implication spirituelle : celle de rendre quelqu’un captif pour en faire un esclave dans l’erreur, et non dans la vérité de Dieu ! Tout ce qui est présentement enseigné dans les multiples religions du monde n’est pas nécessairement vrai et, par le fait même, ne vaut pas la peine d’être appris ! Le chrétien doit vérifier toute chose, avec la Bible en main, afin de savoir comment reconnaître ce qu’on doit garder comme vérité et ce qu’on doit rejeter comme erreur.

Les individus qui connaissent la vérité et qui, par cupidité, prêchent l’erreur, devront un jour rendre compte à Jésus pour leurs actions. Jésus ne cesse d’encourager Ses serviteurs, tout au long de ce livre. Il est évident que, durant la tribulation, un grand nombre d’humains iront en captivité physique et seront tués par les armées. Mais Jésus dit aux saints : « Ne vous découragez pas par ces choses. Demeurez fermes et, surtout, persévérez dans la foi. Je vous protégerai ! » Jésus nous dit simplement que la loi des conséquences ne peut pas être continuellement évitée. L’homme ne pourra pas toujours n’en faire qu’à sa tête, croyant pouvoir s’esquiver sans en payer le prix. Dieu n’a pas oublié ! On peut parfois avoir l’impression que le mal est en train de triompher, mais l’on ne se moque pas de Dieu ! La loi des conséquences ne peut pas être annulée, ni anéantie. « Attendez et patientez ! » nous dit Jésus. « Je me tiens à l’ombre et je veille sur les miens. » Tout cela sera terminé, un jour.

* * *

Au verset 11, Jean voit apparaître une autre Bête : « Puis je vis une autre bête monter de la terre, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. » Remarquez que cette Bête monte de la terre. À plusieurs endroits, dans la Bible, la terre est utilisée comme un symbole d’Israël. Voilà pourquoi certains érudits conçoivent que cet homme sera un Juif. C’est même absolument incontestable ! Il s’agit du Mashiach, le Faux Messie du Grand Sanhédrin juif, c’est-à-dire, un descendant d’Israël dont la généalogie supposée doit attester qu’il descend directement du roi David. On le voit symbolisé avec deux cornes, comme un agneau, mais il parle comme un dragon. Il ressemble en apparence à un agneau, qui est le symbole de Christ. Toutefois, il parle comme un dragon, symbole de Satan. Alors, c’est un faux christ ! C’est l’Antichrist religieux, un faux Juif, aussi identifié comme le Faux Prophète.

Qu’est-ce qui pourrait pousser ainsi un juif à prendre le haut du pavé ? Cela s’accorde pourtant fort bien avec ce que nous sommes en mesure de percevoir, toujours davantage, au fur et à mesure que les informations sortent concernant les écritures du Talmud et le mouvement sioniste mondial ! Toute la philosophie talmudiste – avant la lettre du Nouvel Âge – est profondément anti-chrétienne, et tire son origine des Mystères babyloniens dont elle s’est imprégnée. La dernière grande religion mondiale va nécessairement s’asseoir sur le judaïsme déformé, que Jésus a appelé avec raison « la Tradition des hommes ». Elle englobera toutes les autres religions teintées des mêmes mystères, et dont le Nouvel Âge est la dernière mouture. Le Talmudisme et toutes ces religions prônent depuis des millénaires l’émergence d’un « messie » humain. Pourtant, quand Jésus est venu, ils ont complètement passé outre. Néanmoins celui que ces juifs attendent toujours est sur le point de surgir en la personne de ce Faux Prophète ! Ils auront donc rejeté le Vrai, mais accepteront volontiers le Faux.

Apocalypse 13:12 : « Elle exerçait toute la puissance de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie. » Il reçoit beaucoup d’autorité, cet homme religieux, de la part du commandant politique, pour séduire les humains afin d’utiliser la religion pour rassembler la population afin qu’elle soit entièrement soumise à l’Antichrist militaire. C’est un outil que Satan a utilisé continuellement durant des siècles, même dans les « guerres saintes ». Dans la Bible, les cornes représentent le pouvoir conquérant, nous avons déjà vu cela. Les guerriers vikings les installaient sur leurs casques, pour intimider et semer la crainte parmi leurs ennemis.

Jésus, l’Agneau de Dieu, possède deux grands pouvoirs : celui de Souverain Sacrificateur et celui de Prophète par Excellence. En tant que Souverain Sacrificateur, Jésus dirige Ses serviteurs vers l’adoration du Père. En tant que Prophète, Jésus est à l’origine de toutes les prophéties inspirées à Ses serviteurs les prophètes, dans l’Ancien Testament. Cet imitateur de Christ recevra aussi deux pouvoirs (deux cornes). Il agira comme sacrificateur pour amener les « habitants de la terre » à aduler cet Antichrist militaire comme s’il était un dieu. Il prophétisera des mensonges auxquels les gens séduits s’accrocheront. Mais il sera un faux prophète dirigé, lui aussi, par Satan. La séduction sera si bien orchestrée qu’elle passera pour la vérité. Ne soyez pas surpris de cela, car à l’heure actuelle beaucoup de fausses doctrines sont enseignés comme étant vérité, tout en faisant discrètement passer la vérité de Dieu comme mensonge. « J’ai entendu ce que disent ces prophètes, » dit l’Éternel, « qui prophétisent le mensonge en Mon Nom en disant : J’ai eu un songe, j’ai eu un songe » (Jérémie 23:25). Ça ne vous fait-t-il pas penser à ce que trompettent certains télévangélistes en pleine télévision avec un trémolo dans la voix ?

À les entendre, alors qu’ils se pavanent devant les caméras, Dieu leur parle directement dans l’oreille pour nous apporter des prophéties nouvelles. Et ainsi ces prophètes ne se disent redevables envers personne, même pas envers la Parole de Dieu. Qu’en pense Dieu ? « Ainsi a dit l’Éternel des armées : N’écoutez point les paroles des prophètes qui vous prophétisent ! Ils vous font devenir vains ; ils prononcent la vision de leur cœur, et NON ce qui procède de la bouche de l’Éternel » (Jérémie 23:16). N’allez surtout pas croire que le Faux Prophète des temps de la fin prêchera au nom de Satan. Qui suivrait un tel homme ? Il aura l’apparence d’un homme de Dieu, mais ne le sera pas ! Ce sera un imposteur, un faux prophète caché derrière un écran de supposée vérité. Il ressemblera à un agneau, mais il parlera comme un dragon.

Prenons le temps d’y penser un peu. Nous aurons ici une sorte de trinité satanique se faisant passer pour divine. Satan essaie toujours d’imiter Dieu, mais en contrefaçon, pour séduire. Comment s’y prendra-t-il pour réussir ce coup magistral ? Simplement en réduisant Dieu au niveau d’une trinité de trois personnes distinctes ne formant qu’un seul Dieu. Un beau « mystère » que personne ne peut expliquer, et encore moins ceux qui le prêchent ! Trois personnes ayant toujours existé, n’ayant jamais eu de commencement. La simple logique devrait nous indiquer que ceci est impossible. Dieu Lui-même nous dit : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi » (Ésaïe 44:6). Il n’est pas écrit : « Nous trois sommes le premier et nous trois sommes le dernier » ! Dans Apocalypse 22:13, Jésus déclare ceci : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin ». Soit que le Jésus de l’Apocalypse, maintenant glorifié, à qui « toute puissance a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18) et le Père sont la même personne, ou bien il y a une contradiction dans la Parole de Dieu.

Mais Satan a fait encore mieux en séduisant la « chrétienté traditionnelle » entière à prêcher que même le Saint-Esprit est une autre personne, distincte des deux autres, mais faisant partie aussi de cette trinité divine. Pourtant vous ne trouverez nulle part dans la Bible le Saint-Esprit déclarer : « Je suis le premier et je suis le dernier ». Satan avait pourtant besoin de faire croire cette supercherie, pour préparer le monde en vue de son faux messie. D’abord, vous avez cette Bête politique qui sera adulée comme si elle était Dieu le Père. Vous avez ensuite ce faux prophète religieux qui sera le porte-parole de la première Bête, tout comme Jésus était le Porte-parole de Dieu aux hommes. Mais il sera un faux christ, celui-là. Et finalement, vous avez le dragon, Satan lui-même, dans le rôle invisible de l’esprit, se faisant passer pour un ange de lumière, et qui sera la puissance spirituelle qui animera ces deux individus maléfiques.

Ce faux prophète sera le leader d’un mouvement religieux mondial dans lequel les adeptes se prendront aussi pour des dieux. Mais comment va-t-il réussir ce coup magistral ? Sachez que le travail est déjà en branle et marche très bien, merci ! Ce faux prophète ne viendra que pour terminer le travail magistral de ses prédécesseurs. Déjà, de nos jours, vous avez le Nouvel Âge, ainsi que plusieurs religions orientales où tous les pouvoirs sont axés sur le soi. Dieu, pour eux, n’est simplement qu’une puissance qui remplit l’univers. Chaque individu peut se brancher sur cette puissance pour devenir un avec elle par la méditation transcendantale. C’est ainsi que chacun devient lui-même dieu. À la mort, cette « puissance » se déplace dans un autre corps par la réincarnation et ce, d’une façon continuelle. Alors pourquoi demeurer près de Dieu pour recevoir un jour l’immortalité ? Ils l’ont déjà ! Ils sont déjà dieu, prétendent-ils, au travers de cette série de réincarnations sans fin !

Ce faux prophète n’aura qu’à établir sa suprématie sur tous ceux qui penseront ainsi et il le fera d’une façon remarquable. Verset 13 : « Et elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. » Laissez-moi vous dire que ces miracles vont attirer l’attention d’un très grand nombre, et seront associés à Dieu et non à Satan. Le monde adore voir des miracles ! Voilà la séduction parfaite, car les miracles sont toujours associés à Dieu. Cela a toujours existé. Et on citera les versets de la Bible où Élie a fait la même chose par la puissance de Dieu ! Le Faux Prophète agira vraiment en prophète. Les prophètes anciens faisaient également des miracles pour établir leur crédibilité. C’est de cette façon qu’ils démontraient l’autorité que Dieu leur avait confiée. Moïse et Élie ont fait de grands miracles.

De plus, ce grand rabbin malfaisant, étant juif orthodoxe, se drapera de son supposé grand savoir des Écritures pour embobiner le monde et se servira ensuite du Talmud (la Mishna) et de la Kabbale (le Zohar) pour donner la chasse à tous ceux qui adoreront Jésus-Christ. Interrogez les gens autour de vous et vous constaterez que la grande majorité croit que les rabbins et les Juifs orthodoxes connaissent l’Ancien Testament sur le bout des doigts. Mais, en réalité, ils ne le consultent plus depuis longtemps, l’ayant délaissé pour leurs Traditions d’homme. Posez ensuite la question aux mêmes gens à savoir ce qu’est le Talmud. Encore une grande majorité avouera l’ignorer complètement ! Alors, imaginez comment ils recevront les enseignements de ce Faux Prophète juif alors qu’il semblera parler avec une autorité « supérieure » à celle de Jésus-Christ ! Ils seront ébahis !

Prenons justement le concept de la « trinité chrétienne ». Les Juifs s’en serviront éventuellement pour démontrer, BIBLIQUEMENT, que le « christianisme » est une religion polythéiste ! Et qui pourra leur donner tort ? Y avez-vous pensé ? Il y a déjà de ces accusations provenant du milieu juif orthodoxe alors que le Rabbin en chef de Rome, Riccardo Di Segni, qui disait, lors de la Journée de Dialogue Judéo-chrétien tenue, le 17 janvier 2002, dans l’amphithéâtre du Séminaire Pontifical Romain, dans une réunion organisée par le Diocèse de Rome : « En ce qui a trait au culte monothéiste, cela ne soulève apparemment aucun doute quant aux religions majeures. » Le judaïsme, le christianisme et l’islam ne sont-ils pas définis, dans le langage postconciliaire nous étant devenu aujourd’hui familier, comme les “trois religions monothéistes majeures” ? En fait, Di Segni ne voit aucune difficulté à définir les musulmans comme des monothéistes stricts et même circoncis.

Mais quant aux chrétiens, il y a des doutes. « Au point où nous en sommes, il est nécessaire d’apporter une clarification concernant la théologie juive qui, sur le sujet du monothéisme et sur la manière dont il est vécu par le christianisme, soulève un débat qui s’avère avant tout un dilemme. Le point en question est de savoir si l’établissement de la divinité de Jésus peut être compatible avec le concept monothéiste pour un non-Juif (parce qu’il ne l’est absolument pas pour un Juif). » En d’autres termes : le Juif qui deviendrait chrétien, croyant ainsi en la divinité de Jésus, cesserait d’être monothéiste pour devenir idolâtre.

Peut-on dire la même chose d’un non-Juif ? Est-ce que croire en la divinité de Jésus est un péché d’idolâtrie, une violation du premier précepte de la Loi de Noé ? Di Segni conclut : « Si l’on doit appliquer le système de Lois Noachiques de manière littérale, elle [la peine de mort] devrait s’appliquer à tous pour que les Noahides puissent l’observer. En outre, la peine de mort s’appliquerait à tout ce qui traite de l’interdiction du culte aux dieux étrangers, en regard du monothéisme. » [Les Noahides et le Rabbin en chef de Rome, Riccardo Di Segni, par le père Francesco Ricossa, Soladitium, édition française, No. 53, juillet 2002.]

Démontrant donc, par les Écritures, que la trinité est une fausseté, combien de gens ces Juifs orthodoxes réussiront-ils à détourner de leurs églises chrétiennes ? Pourtant, ils auront raison dans leur raisonnement et leurs arguments. Cependant, ils en profiteront ensuite pour discréditer toute la religion chrétienne dans son ensemble. Cela débutera et/ou augmentera l’apostasie prédite par l’apôtre Paul. Mais cette rhétorique ne suffira pas.

Au chapitre 11, nous avons vu les deux témoins qui feront descendre le feu du ciel. Alors, pour établir SA crédibilité, ce faux prophète devra, lui aussi, faire des choses extraordinaires. Paul nous dit que le diable peut aussi faire des miracles. Même Jésus, dans Matthieu 24:24, nous dit : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. » Jésus nous déclare ceci avec une confiance inébranlable que cela ne sera pas possible avec Ses véritables élus. Il faudra donc être très, très, très prudents afin de ne pas croire que tout miracle vient de Dieu. Le chrétien devra vérifier toutes choses, car Satan lui-même fera des miracles pour mousser sa cause.

Regardez le verset 14 : « Et elle séduisait les habitants de la terre, par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de dresser une image à la bête, qui après avoir reçu le coup mortel de l’épée, était encore en vie. » C’est quoi, « dresser une image » ? L’homme a été créé à l’image de Dieu. Afin de devenir un enfant de Dieu, et immortel, il doit être en accord avec son Créateur, c’est-à-dire, sur la même longueur d’ondes. L’Antichrist va se prendre pour dieu. Donc, le faux prophète devra former une foule énorme de personnes à l’image de ce petit dieu ! Ceux qui se croient déjà dieux seront donc des proies aisées, étant facilement séduits par tous ces prodiges. Ils seront alors d’accord avec sa façon de diriger, étant sur la même longueur d’ondes que lui !

Ce faux prophète aura probablement ses quartiers généraux à Jérusalem, pour mieux surveiller les agissements des deux témoins. Verset 15 : « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête… » Le mot animer veut dire « exciter » ou « pousser quelqu’un à agir ». Un peu comme la jeunesse hitlérienne, avant la Deuxième Guerre Mondiale. Cette foule à l’image de la Bête sera poussée à convaincre les gens de leur entourage d’être en accord avec la politique de cet Antichrist militaire. Une propagande bien orchestrée, mais qui ne séduira pas tout le monde même non converti, car il y aura toujours des gens pour s’opposer à n’importe quel système ! Ceux qui ne seront pas d’accord, seront dénoncés et mis à mort.

C’est ce que nous voyons dans la deuxième partie du verset 15 : « …afin que l’image de la bête parlât, et elle fit mettre à mort tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête. » Ne pas vouloir adorer l’image de la bête équivaudra à refuser de faire partie de cette religion mondiale. Le judaïsme futur se prépare déjà par la passation de décrets prévoyant l’obligation d’adopter les fameuses « Sept Lois de Noé » que tous les habitants non-juifs de la terre devront observer sous peine de mort par décapitation ! Les guillotines et les camps de concentration sont prêts à entrer en opération ! Il y aura donc une nette démarcation entre ceux qui adhèreront à cette religion, et les serviteurs de Christ qui refuseront. Ce faux prophète pourra donc mettre à mort tous ceux qui s’opposeront à ses doctrines. Cela nous rappelle d’abondance ce qui se passait durant les croisades, où les croisés du pape voulaient absolument convertir tout le monde au catholicisme. Et ceux qui refusaient étaient immédiatement mis à mort, sans procès ni cérémonie.

Pour un temps, l’Antichrist militaire sera très aimé, voire adoré, surtout au début de son mandat. Qui sait s’il ne sera pas l’acteur principal œuvrant à résoudre le conflit au Moyen-Orient entre les Arabes et les Juifs ? Un conflit qui dure depuis des décennies ! Tout semble nous indiquer, selon la prophétie, que les Juifs auront enfin la permission de bâtir leur temple à Jérusalem sur le Mont Moriyya. Tous les matériaux pour cette construction sont déjà prêts, donnant aux Juifs le droit de recommencer les sacrifices d’animaux, ainsi que leurs rites d’adoration dans le temple. Mais l’Antichrist religieux mettra fin à cette alliance au bout d’un certain temps. C’est alors qu’il montrera ses vraies couleurs au monde en s’exaltant lui-même au rang de dieu.

Il ne faudra pas être surpris de son geste. Si vous étudiez l’histoire, vous découvrirez que tous les grands chefs religieux et politiques, les pharaons, les empereurs, les dictateurs, les césars et les rois, se sont toujours pris pour des dieux. Certains peut-être moins ouvertement que d’autres, mais intérieurement, l’idée leur circulait sûrement dans l’esprit, la nature humaine étant ce qu’elle est.

Ce faux prophète, possédé par Satan lui-même, aura l’arrogance, à un moment donné, non seulement de se proclamer dieu, mais il ira profaner le temple en s’assoyant sur le Trône de la Miséricorde, dans le Saint des saints. Jésus a appelé cet acte arrogant « l’abomination de la désolation » ou le blasphème extrême contre Dieu ! Cet impudent et épouvantable personnage se proclamera ouvertement « Dieu sur terre », plus grand que Jésus-Christ Lui-même ! Dans 2 Thessaloniciens 2:3-4, Paul aussi nous décrit ce que cet impie, cet homme de péché fera. « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, 4L’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. »

Sous l’Empire romain, le César en place exigeait la loyauté et l’adoration de tous ses citoyens. Il était coiffé de la puissance militaire, mais aussi de la puissance divine. Toute désobéissance à cette exigence d’adorer César était donc punissable de mort, très souvent sans procès. Ce faux prophète, assisté de son armée de fidèles à l’image de la Bête, fera la même chose. Dans Apocalypse 13:16, nous voyons ce faux prophète établir un contrôle d’appui au système économique : « Et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, prenaient une marque à la main droite, ou au front. » C’est une marque d’appartenance au système économique qui sera en place. Il devient donc évident que, durant une période de temps, le commerce, dans ce système économique, sera sous le contrôle rigide des quartiers généraux de la Bête.

La technologie pour accomplir cela existe déjà, car, de nos jours, presque tout se fait déjà par ordinateur. Si vous avez une carte de crédit, toute l’information sur vous est enregistrée sur la petite bande magnétique à l’endos de votre carte. On connaît votre capacité de payer, combien vous achetez par année, et où. Vous ne pouvez rien leur cacher ! Ils savent tout ! Mais ces cartes se perdent, ou elles sont souvent volées pour frauder. La technologie existe déjà pour transférer toute cette information dans une micro-puce que l’on peut implanter sous la peau de votre main ou même dans le front. Et on n’a qu’à passer un lecteur électronique sur la peau pour récupérer l’information requise.

La technologie dans ce domaine est si avancée que cette micro-puce peut être retracée partout sur terre par relais satellites. Une fois implantée sous la peau, le gouvernement pourrait retrouver n’importe qui où qu’il soit. Nous sommes rendus au temps où, selon George Orwell, « Big Brother » surveillera et compilera toutes les données qui vous concernent et pourra les utiliser comme bon lui semble. On a mis sur pied présentement un porte-monnaie électronique, actuellement en phase d’essai, qui sera appelé à remplacer totalement l’argent liquide. Sous forme de carte à puce, ce « porte-monnaie » mémorisera également des données pertinentes sur notre identité facilement récupérables.

Outre le fait d’être un nouveau dénonciateur électronique de nos déplacements et de nos emplettes, le porte monnaie électronique, combiné avec la disparition de l’argent liquide, rendra les individus totalement dépendants des moyens de paiement électroniques. Dès lors, une future dictature mondiale n’aura qu’à « débrancher » des systèmes informatiques un individu jugé incommodant, et celui-ci n’aura plus la possibilité d’acheter de quoi se nourrir ou se déplacer. C’est incroyable comme nous sommes proches de ces temps de la fin. Et tout se fait si discrètement que le commun des mortels ne réalise même pas où notre société se dirige.

Verset 17 : « Et personne ne pouvait acheter ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. » Vous savez, au premier siècle, les chrétiens devaient choisir entre « Jésus est Seigneur » ou déclarer « César est Seigneur ». Plusieurs furent tués parce qu’ils refusaient de prêter allégeance à César. Avec cette implantation future sous la peau de la main droite ou sur le front, le système pourra contrôler toutes les activités financières des individus. Durant la Grande Tribulation, il n’y aura que deux marques en vigueur. Il y aura la marque de Dieu sur le front des Serviteurs de Dieu (Apocalypse 7:3). Ensuite il y aura la marque de Babylone sur les « habitants de la terre » (Apocalypse 13:16). Qui sera alors Seigneur : Jésus ou la Bête ? Chacun devra décider, car il n’y aura pas de troisième choix possible ! Soit que la personne choisisse Dieu ou elle choisira Satan (Babylone). Cette marque est donc spirituelle et non physique. Subséquemment, la puce n’est pas la marque de la bête, elle ne sera qu’un outil de contrôle sur la population ainsi qu’un moyen de repérer facilement les « rebelles ». La véritable marque de la bête sera l’adhésion au système babylonien et son Nouvel Ordre Mondial.

Pourquoi faudra-t-il que les chrétiens refusent cette marque ? Parce que la marque identifiera ceux qui adoreront Satan au lieu de Dieu en adhérant au Nouvel Ordre Mondial. Comment le Faux Prophète l’imposera-t-il aux gens ? C’est ici qu’entrent en scène les « Sept Lois de Noé » bientôt obligatoires. Il se pourrait que, pour obtenir la micro-puce, il faille jurer observer les 7 lois noachiques, dont la première stipule qu’il est interdit d’adorer quiconque sauf Hashem, le dieu des Juifs. Il devient évident que beaucoup de non convertis tomberont dans le panneau, croyant que c’est de l’Éternel Dieu qu’il sera question. Je vous donne un lien de Wikipedia qui explique un peu ce qu’est Hashem, le nom que les Juifs orthodoxes donnent à Dieu, mais, bien entendu, il ne s’agit pas du vrai Dieu :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiddoush_Hashem

Alors, automatiquement, tous les chrétiens seront détectés et, si possible, guillotinés ! Mais Dieu réserve des surprises à ces Juifs… Pour ceux qui refuseront de prêter allégeance à Satan et son système, on leur coupera simplement tout crédit dans ce système économique. Notre société s’en va lentement vers un système où l’argent est de moins en moins utilisé et où presque toutes les transactions se font par cartes de manière virtuelle. Avec le crédit bloqué, ces gens ne pourront ni acheter, ni vendre. Pour ce qui est de payer comptant, avec une société sans argent, où tout se fera par ordinateur, l’argent deviendra une commodité inexistante, si le nouveau porte-monnaie électronique s’avère un succès. Notez, toutefois, que cette marque est associée au nom de la Bête OU au nombre de son nom. Le nom de la Bête est simple, c’est le système babylonien dirigé par Satan lui-même. Cette marque cependant est aussi associée au nombre de son nom.

Verset 18 : « C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » 6-6-6 ! Dans l’Ancien Testament le chiffre 666 est associé à Adonikam qui veut dire « le Seigneur se lève » (Esdras 2:13). Adonikam était le fondateur d’une famille dont certains membres (666) revinrent de Babylone avec Zorobabel et Esdras pour rebâtir la muraille et le temple de Jérusalem, après la chute de Babylone. Quand toutes les familles ont signé le « Renouvellement de l’Alliance », contenant les résolutions pour l’entretien du culte, Néhémie changea le nom d’Adonikam pour Adonija, qui veut dire « Yahvé est Seigneur » (Néhémie 10:17). Serait-il possible que ce même titre « le Seigneur se lève » soit associé symboliquement à cet Antichrist religieux, le « faux seigneur qui se lèvera » dans les temps de la fin pour séduire les peuples ? Celui-là ne dira sûrement pas que « Yahvé est Seigneur » !

Il devra alors être identifié ou reconnu « selon ses œuvres » ! Remarquez que le nom de famille de l’Antichrist dans l’Apocalypse est inconnu, jamais identifié nulle part dans les Écritures ! Il ne portera pas le nom d’Adonikam, qui avait signé le renouvellement de l’Alliance pour l’entretien du culte au vrai Dieu. Seul son nombre est donné : 666. Alors, la chose la plus ridicule qu’on pourrait faire, serait d’identifier le nom d’une personne avec le six cent soixante-six ! Plusieurs l’on tenté, en utilisant la valeur numérique de certaines lettres dans l’alphabet romain ou grec. Avec ce truc, on a cru pouvoir identifier plusieurs antichrists connus.

Je vous en donne quelques-uns. Il y avait Romulus, fondateur de Rome et de l’Empire romain subséquent ; Néron et Caligula avaient, paraît-il, le chiffre 666 en quelque part dans leur nom ; sans oublier Domitien, qui a déclenché la première des dix persécutions contre les chrétiens, en l’an 96 ; ensuite, nous avons Mahomet, Oliver Cromwell, les réformistes John Knox et Martin Luther, plusieurs papes, Mussolini et Adolphe Hitler. Imaginez qu’on a même réussi à coller ce stigmate à Henry Kissinger et Mikhaïl Gorbatchev. Tous ces hommes ont, semble-t-il, des noms qui peuvent se convertir numériquement en six cent soixante-six.

Vous savez, mes chers amis, cela n’a aucun sens d’utiliser cette méthode numérique, parce que la Bible nous indique comment identifier cette Bête ! D’abord, il faut de la sagesse et de l’intelligence pour calculer son nombre. Pas une calculatrice ! Si on pouvait le faire avec une calculatrice, la sagesse et l’intelligence ne seraient vraiment pas nécessaires ! Mais d’où nous vient la sagesse et l’intelligence ? Ne les recherchez pas dans le monde : « Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence » (Proverbes 2:6). Armés de cette précieuse connaissance regardons ensemble l’indice principal pour faire ce calcul.

Dans la deuxième partie du verset 18, il est écrit : « car c’est un nombre d’homme » L’avez-vous saisi ? Il n’est pas écrit que c’est le nombre d’un homme, mais bel et bien un nombre d’homme ! Pas du tout la même chose ! C’est un chiffre qui est associé à l’homme et non pas au nom d’un homme. Mais de qui ou de quel homme est-il question ici ? Si le nom de la Bête est Babylone, le nombre de son nom doit être la Grande Prostituée ou Son Image. Ce chiffre révèle le caractère de celui qui le portera. Il y a donc une valeur spirituelle associée à ce chiffre, et qui nous fera découvrir qui est cet homme. Nous connaissons déjà son titre : Faux Prophète. Donc, on devra utiliser la sagesse et l’intelligence de Dieu pour l’identifier. Dieu a inspiré Jean de nous dire : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4:1). Combien plus faudra-t-il reconnaître le dernier Faux Prophète lorsqu’il paraîtra !

Donc, si vous voyez un individu qui agit comme s’il était dieu, se déclarant posséder des pouvoirs énormes, et enseignant aux gens de pouvoir tout faire, vous êtes en face d’un homme ! C’est un menteur, même s’il fait descendre le feu du ciel ! Sa pensée et ses prétentions sont le reflet du chiffre de l’homme : 6 ! S’il se déclare le Messie tant attendu tout en « ne confessant pas que Jésus [Sauveur] Christ [Messie] est venu en chair » (1 Jean 4:3), cet homme est un faux messie, et il n’est sûrement pas de Dieu ! C’est un 6 ! Jésus Lui-même nous a dit : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs » (Matthieu 7:15). Mais Jésus nous donne un petit truc pour les exposer. Au verset 16, Jésus déclare simplement : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits [leurs œuvres] ».

Le chiffre de Dieu est 7 ! Il est associé à Dieu dès la création, dans le nombre de jours que Dieu avait décidé d’utiliser pour créer le monde. Ce nombre est toujours demeuré pour identifier la longueur de nos semaines. Dieu avait donné comme instruction de laisser la terre se reposer la septième année. Les humains devaient aussi libérer leurs esclaves au bout de sept années de service, sans oublier la relâche des dettes contractées envers un autre. Ce livre de l’Apocalypse en est plein avec ses messages aux Sept Églises. Le livre lui-même scellé de sept sceaux. La tribulation sera écourtée au bout de sept trompettes dont la dernière contient les sept fléaux de la Colère de Dieu. Même « la lumière du soleil sera sept fois plus grande, pareil à la lumière de sept jours, lorsque l’Éternel bandera la plaie de son peuple » dans ces moments de crise épouvantable des temps de la fin (Ésaïe 30:26). Sans parler des Sept Esprits qui symbolisent le Saint-Esprit de Dieu dans toute sa plénitude (Ésaïe 11:2 ; Apocalypse 1:4 ; 3:1 ; 4:5 ; 5:6).

La perfection et la gloire de Dieu sont définies dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit : 777 !

Tandis que le triple échec de la Bête, le faux Prophète et Satan se définit dans ce chiffre d’homme attribué à l’Antichrist : 666 !

Ainsi, Jean veut nous montrer comment le diable travaille. 777 = vérité ! 666 = mensonge ! Aussi simple que cela. Le but de Satan est d’organiser le comportement des humains en utilisant le mensonge. Cela produit toujours la violence. Alors, quand un gouvernement devient totalitaire, ayant comme objectif de contrôler les actions et les œuvres de ses citoyens, la réaction devient violente. Regardez à la télé ce qui se passe actuellement, un peu partout dans le monde. La tendance est de plus en plus à la révolte envers les lois et à l’anarchie. Avec l’anarchie, la violence devient encore plus évidente et les puissances occultes l’alimentent réellement pour établir leur Nouvel Ordre Mondial. Un gouvernement qui portera un nombre d’homme, 666. Tandis que la Bible nous prédit le retour de Jésus pour établir le Gouvernement de Dieu. Un gouvernement qui portera le nombre de notre Sauveur : 777.

Cet Antichrist militaire entrera en scène à un moment où la population exigera un retour à l’ordre et à la justice. Et il utilisera son grand charisme pour les séduire. Il semblera avoir toutes les solutions pour ramener la sécurité et une vie normale là où il n’y aura que des bouleversements dans la société. Tous les corps policiers et les armées seront soudainement placés à sa disposition, et c’est ainsi qu’il leur donnera un semblant de paix. Mais ce dictateur tentera également d’organiser leurs croyances et leur comportement. Éventuellement, une telle action produira la déception, car rien ne déçoit plus qu’une fausse religion, mais ce sont les outils favoris de Satan. Il agit toujours de deux façons : soit par l’intimidation ou la coercition, ou soit par la séduction. Soit par la force, ou par la fantaisie. Soit qu’il utilise la brutalité ou qu’il utilise le mensonge. Un ou l’autre. Et de temps à autre, un mélange des deux.

Ce que ce texte nous enseigne, c’est que lorsque la situation deviendra violente, attendez, endurez et soyez patients. Christ va venir régler tout ça. Le règne de l’Antéchrist ne pourra pas durer. À un moment donné, il va outrepasser son mandat et sa fin viendra à la façon d’un ouragan, très rapidement. Quand il mentira, nous dit Dieu, pensez, évaluez et vérifiez toutes choses. Je pense que je ne le répéterai jamais assez souvent.

Quand un individu postule d’avoir des dons surnaturels et sollicite qu’on lui accorde une obéissance aveugle, cet homme n’est pas de Dieu. C’est un simple homme : un 6 ! S’il prophétise le contraire de ce qui est écrit dans la Parole de Dieu, même s’il exprime avoir reçu de nouvelles prophéties directement de Dieu, c’est un faux prophète : un autre 6 ! La Bible est complète, et ses dernières prophéties nous ont été données par Jésus Lui-même dans ce livre de l’Apocalypse. Si quelqu’un vous prêche le contraire, il n’est pas poussé par le Saint-Esprit, mais plutôt par l’esprit du malin : un autre 6 ! Ne l’écoutez pas, et surtout ne le suivez pas ! Il est un échec total : 666 ! Et si ce chef dénigre le Gouvernement de Dieu et veut établir un Nouvel Ordre Mondial dirigé par des hommes pour le remplacer, son Nouvel Ordre Mondial sera également un échec total : 666.

Son comportement complet ne sera que le fruit d’une sagesse et d’une intelligence humaine. Il sera donc faux et facilement identifiable par le véritable serviteur de Christ qui saura utiliser la Parole de Dieu comme sagesse et intelligence. Soyons alors fidèles à Dieu en toutes choses, entièrement convaincus que la vraie perfection ne se trouve seulement que dans le ministère de Jésus. Laissons-nous guider par le Saint-Esprit vers le Royaume que Dieu nous prépare avec Jésus. Une réussite totale : 777 ! Alors que, de tous côtés, nous percevons l’empressement essoufflant avec lequel les événements se préparent, de grâce, fixons notre regard sur Christ, comme jamais auparavant dans l’histoire.

Le message essentiel de ce chapitre est de conditionner chaque chrétien continuellement, afin de demeurer loin du mensonge et près de Dieu en tout temps. Donc, de persévérer avec Jésus peu importe ce qui arrivera. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Quelle promesse rassurante venant de la bouche même de notre Sauveur. Voilà la mission véritable du serviteur fidèle de Jésus-Christ.