Système de justice à deux étages – Justice ou juste nous ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juillet 2024

Par Jerry Barrett

« Dieu hait ces six choses, et même sept lui sont en abomination ; savoir, les yeux hautains, la fausse langue, les mains qui répandent le sang innocent ; le cœur qui machine de mauvais desseins ; les pieds qui se hâtent pour courir au mal ; le faux témoin qui profère des mensonges ; et celui qui sème des querelles entre les frères. »

Proverbes 6:16-19

Que cela nous soit sorti des lèvres ou de celles de quelqu’un de proche, nous avons tous entendu l’expression : « Si cela avait été moi, je serais allé en prison ». Quoique c’eût peut-être été une exagération dans les années passées, aujourd’hui, en ces temps de leadership tyrannique à Washington, D.C., la vérité est plus étrange que la fiction.

La figure de notre gouvernement fédéral, Joe Biden, a été employée comme pantin volontaire dans le torrent d’accusations et de condamnations criminelles des opposants politiques de son parti. Toutefois, les membres du Parti démocrate ont reçu passe gratuite quant à leur comportement.

Récemment, le Procureur général des États-Unis, Merrick Garland, a été accusé de mépris envers le Congrès pour avoir sciemment refusé de retourner les enregistrements audio du résident Biden alors qu’un conseil spécial le questionnait. Le département même que dirige Garland a refusé de poursuivre les charges criminelles.

C’est malheureux, mais ce département s’est mis en guerre contre l’ancien Président Donald Trump et ses conseillers. Peter Navarro est présentement en prison et l’on a dit à Steve Bannon de se rapporter à la prison le 1er juillet. La dernière personne à avoir été accusée d’outrage criminel fut Rita Lavelle, ancienne fonctionnaire environnementale au fédéral, en 1983. La dernière personne trouvée coupable d’outrage envers le Congrès fut G. Gordon Liddy dans la fameuse affaire du Watergate.

Congrès ou bande de criminels ?

En 1999, une publication politique en ligne appelée Capitol Hill Blue édita un article concernant les membres du Congrès de l’époque. Factuelle ou pas, la liste des crimes perpétrés par ces députés en exercice, qui avaient dûment été élus pour nous représenter, nous, le Peuple, est ahurissante.

Parmi ces crimes, on trouvait : 36 accusations d’abus conjugal ; 7 arrestations pour fraude ; 17 accusations d’avoir émis de faux chèques ; 71 ne pouvaient avoir de carte de crédit à cause de leur mauvais crédit ; 14 accusations sur des charges reliées aux drogues ; 8 arrestations pour vol à l’étalage ; 84 arrestations pour ivresse au volant, Ni les médias contrôlés, ni le Congrès ne feront de rapport sur ces déclarations. Il y a plutôt eu de nombreux articles de « fact checkers » qui déclarent que ces rapports sont des faux.

Comme l’auteur de cet article-ci l’a déclaré dans le passé, à combien de nos politiciens élus ferions-nous confiance pour qu’ils gardent nos enfants ? Et pourtant, les Américains continuent de placer ces mêmes fripouilles en poste de pouvoir depuis des années, voire des décennies.

Au-dessus de la loi ?

À l’insu de millions de payeurs de taxe, une caisse noire a été créée dans les années 1990 pour payer les victimes d’harcèlement sexuel, d’assaut et de discrimination. En 2017, le Bureau des Plaintes sortit l’information qu’il avait payé ces victimes pour un montant dépassant 17 millions $. Il ne s’agit pas d’un seul parti ou de l’autre, mais de tous !

Au début de 1992, la House Banking Scandal a révélé une multitude de membres de la Chambre à qui l’on avait permis des « chèques en bois » sans répercussion. En fin de compte, ce scandale impliqua plus de 450 représentants, dont vingt-deux furent distingués par le Comité d’Éthique de la Chambre.

Un représentant, républicain de l’Arkansas, émit près d’un millier de chèques sans fonds suffisants. Si vous ou moi signerions un chèque en bois, nous serions accusés de vol. Nous avons permis à nos maîtres politiciens de s’en tirer à bon compte.

Des règles pour vous, pas pour moi

Dans notre jeunesse, on nous a enseigné la Règle d’Or : « Faites aux autres ce que vous voulez que l’on vous fasse ». Malheureusement, ce n’est plus le cas. À la place, aujourd’hui, la nouvelle Règle d’Or est celle-ci : « Qui possède l’or fait les règles ».

Il y a un système de justice à deux étages en Amérique. Pendant que Nancy Pelosi et son époux Paul ont apparemment violé volontairement les lois sur les délits d’initiés, d’innombrables autres ont été condamnés et mis en prison pour avoir fait la même chose. Il n’y a là rien de neuf pour ceux qui prêtent attention aux nouvelles.

Pour qu’une société fonctionne d’une manière paisible, on requiert des masses qu’elles suivent les règles de la loi. La plupart de ces règles sont conçues dans « les meilleures intentions » au profit

Du New York Post

de la société dans son ensemble. Les chrétiens savent que les règles de Dieu sont établies pour notre propre bien. En suivant Ses règles, la société a de meilleures chances de survivre.

Influencés par les Écritures

Heureusement, nos pères fondateurs furent grandement influencés par les Écritures. Comme le déclare Proverbes 29:2 : « Quand les justes sont avancés, le peuple se réjouit ; mais quand le méchant domine, le peuple gémit. »

Dans un sondage du Centre de Banc de Recherche publié en avril 2020, on notait que la moitié des Américains croient que la Bible devrait influencer les lois américaines. Sans surprise, ceux qui se déclaraient agnostiques, athées ou juifs proclamaient en très forte majorité que la Bible ne devait avoir aucune emprise sur les lois.

Dans Romains 1:16-18, l’apôtre Paul a écrit : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, vu qu’il est la puissance de Dieu en salut à tout croyant : au Juif premièrement, puis aussi au Grec. Car la justice de Dieu se révèle en lui pleinement de foi en foi ; selon qu’il est écrit : or le juste vivra de foi. Car la colère de Dieu se révèle pleinement du Ciel sur toute impiété et injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. »

Les lois de Dieu supplantent les lois de l’homme

Nous devrions obéir aux lois de notre pays aussi longtemps qu’elles ne tentent pas d’usurper les lois de Dieu. Un certain nombre de fonctionnaires élus, de même que des entreprises, ont été ciblés à cause de leurs croyances chrétiennes, particulièrement en ce qui a trait au mariage qui ne doit exister qu’entre un homme et une femme. Parmi les sept choses que Dieu hait, des Proverbes 6, ce problème particulier pourrait être catégorisé comme étant « le cœur qui machine de mauvais desseins ».

Tous les non-croyants et les prétendus chrétiens qui proclament que l’avortement devrait être légalisé – comme ceux qui exécutent cet acte monstrueux – sont coupables d’être « les mains qui répandent le sang innocent » ; cette pratique ne se différencie pas du meurtre de quelqu’un.

Nous avons tous, à un moment ou un autre de notre vie, commis un mensonge blanc. De même, nous avons accompli parfois quelque chose qui était une grande prouesse dans notre vie et nous nous sommes vantés de notre succès. Même si nous voyons peut-être cela comme des transgressions mineures, ce sont des choses dont nous devons nous repentir et voir à ne jamais les répéter. Bien que ce ne soient pas des choses aussi viles qu’un meurtre, rappelez-vous que Dieu les déteste.

Fondées sur les principes bibliques, les valeurs de notre pays ont subi un déclin régulier. Les politiciens de toutes couleurs ont sans cesse trahi notre confiance et déshonoré notre république. Lorsque Joe Biden fit campagne pour les élections de 2020, il a déclaré qu’il serait l’unificateur de notre pays.

Au lieu de cela, Biden, ainsi que ses manipulateurs, a semé la discorde parmi les gens. Les deux partis politiques ont creusé un fossé entre ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas. Et la division au sein de notre pays ne cesse de grossir.

Comme les signes de Son Retour continuent à s’éclaircir de plus en plus, nous devons nous préparer. Jésus nous a dit, dans Matthieu 24:44 : « C’est pourquoi, vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous n’y penserez point. »

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Par Sandra Myers

Lorsque l’argent prend le pouvoir

L’influence de la richesse et des ressources dans notre société n’est pas nouvelle. Au fil de l’histoire, ceux qui ont eu accès aux ressources ont détenu pouvoir et influence sur les autres. Cependant, à travers les incessantes fusions d’entreprise, les rachats et toutes sortes d’autres formes de groupes d’investissement, il n’y a jamais eu autant de pouvoir concentré dans les mains d’une si petite poignée de gens.

Ces hommes sont les leaders d’une grande variété de firmes de gestion de portefeuilles, de fonds de protection, de firmes de capitaux privés, de fonds de richesse indépendante, des spécialistes du capital de risque, de boutiques bancaires d’investissement et d’organisations non-gouvernementales. Voici quelques noms : BlackRock, Blackstone, Elliott Management, Vanguard, Goldman Sachs, Citadel, Carlyle, Bridgewater et plus. Les hommes qui dirigent ces firmes sont devenus leurs propres dieux autodésignés – les contrôleurs financiers et les manipulateurs du monde. Quand une quelconque compagnie (ou un individu) ouvre ses portes aux investisseurs, ceux-ci ont toujours leur mot à dire à savoir comment l’argent est dépensé. L’investisseur devient le contrôleur et le détenteur des cordons de la bourse, avec le pouvoir, proverbial ou littéral, de vie ou de mort entre ses mains. Ce qui suit n’en est que quelques exemples.

Guerres par intermédiaires et monétisation

Un exemple qui se déroule présentement est le cas d’Elliott Investment Mangement, un fonds de protection activiste, qui a acheté récemment 11 % de Southwest Airlines (SWA). Accompagnant l’investissement, il y a eu un rapport soulignant les faiblesses et les échecs perçus par le comité de direction de SWA. Dans ce rapport, l’on « requiert » : « 1) d’améliorer le comité ; 2) de mettre à jour le leadership ; 3) d’entreprendre une revue d’affaire compréhensive » avec l’intention de créer de nouvelles campagnes de monétisation – c’est-à-dire, faire faire plus d’argent aux investisseurs.

Elliott Investment vit une faiblesse (des profits plus bas qu’attendus, des fusions de services durant les vacances laissant en rade plus de deux millions de passagers) chez SWA et se précipita pour l’exploiter. Acheter 11 % de la propriété est suffisant pour faire en sorte que les autres investisseurs se redressent et prennent des notes ; vient ensuite la bataille interne pour persuader d’autres investisseurs (des intermédiaires) à accepter leur nouvelle direction. Ce qui reste de l’ancien comité de directeurs et du leadership devra monter à bord ou on lui montrera la porte. Peut-être que SWA va maintenant commencer à charger un montant pour les bagages et à chercher de nouvelles façons de faire payer les consommateurs ?

Si vous ne voyagez pas, vous allez peut-être penser que cela ne vous concerne pas. Mais comprenez qu’il ne s’agit là que d’un seul exemple de ce qui va survenir dans pratiquement tous les domaines de votre vie. Monétisation et contrôle sont les mots clés. Poursuivez votre lecture…

Soins de santé : Ils sont unifiés, consolidés et centralisés, et ce n’est pas pour le mieux. Beaucoup de pratiques familiales privées, des docteurs spécialisés et des hôpitaux sont rachetés par des conglomérats institutionnels de soins de santé avec de gros investisseurs. Qu’est-ce que cela veux dire à votre égard ? L’unique but des investisseurs est de monétiser encore plus l’industrie. Sera-ce au coût de votre santé ? La Loi sur les Soins Abordables d’Obama avait déjà mis en place des commissions de décès pour déterminer la valeur des traitements médicaux à donner aux patients âgés et infirmes. Vous avez maintenant des investisseurs dont le seul vrai souci est de faire de l’argent. Les compagnies pharmaceutiques sont, elles aussi, sujettes aux mêmes exigences de leurs débiteurs, je veux dire, investisseurs.

L’immobilier : Il est raflé à gauche et à droite par les groupes d’investissement milliardaires. Il n’y a pas seulement que des gratte-ciel au centre-ville et des centres d’achat qui sont raflés, mais des maisons individuelles dans ce qui était des régions abordables. Les investisseurs d’entreprise ont happé 15 % des foyers américains à vendre, dans le premier quart de 2021, selon un article de Slate.com. Il en est de même des propriétés agricoles. Nous savons que Bill Gates est maintenant le plus gros propriétaire terrien des États-Unis. En aparté, l’agriculture ainsi que la fabrication et la production alimentaires ont été rachetés par les gros conglomérats qui sont à leur tour redevables envers leurs investisseurs.

Politique : Voilà un autre exemple de la façon de faire des candidats des débiteurs – en étant contrôlés par les investisseurs. Alors que nous nous dirigeons vers une autre élection présidentielle, voici quelques pensées à prendre en considération : Les chefs des compagnies d’investissement ont leur « poney » favori dans la course à la présidence, au sénat et au congrès. Ceux qui contrôlent la course, et en fin de compte nos propres vies, ce sont les investisseurs. Il importe vraiment peu à savoir qui est dans la course – démocrate, républicain ou indépendant. La course est réellement hors de notre contrôle. Un article de novembre 2020 de Forbes.com nous donne un petit aperçu du peu de contrôle que nous, le peuple, nous avons sur nos élections.

…le premier terme du premier président milliardaire de l’Amérique (Trump) arrive à sa fin, un groupe de camarades milliardaires ayant utilisé leurs fonds pour le faire sortir de son poste. Depuis juillet, plus de 70 milliardaires et leurs épouses ont donné à des comités soutenant l’ancien Vice-président Joe Biden des donations allant de milliers à des millions de dollars, tandis qu’à peine 27 milliardaires ont fait des dons aux efforts de réélection du Président Trump.

Les investisseurs possèdent tous ces hommes. Ceux-ci sont en dette pour toujours envers leurs donateurs investisseurs. Voilà pourquoi, au cours de la première semaine à son poste, Biden signa 24 Ordres Exécutifs. Nous savons que Biden n’a pas l’acuité mentale nécessaire pour prendre des décisions comme leader du monde libre. Il n’est qu’une formalité – un visage et une signature. Plusieurs personnes disent que c’est en réalité Obama qui mène le pays. Je dis que ce sont les financiers qui dirigent le pays et qu’Obama leur appartient aussi. Trump et Kennedy obéissent aussi à leurs maîtres. Le monde est dirigé par une petite clique d’hommes extrêmement riches. (Également : jetez un coup d’œil sur les derniers noms d’un grand nombre de fondateurs de caisses. Cela dit tout en soi-même.)

Résister au leurre

Ce ne sont là que quelques illustrations concernant la servitude aux produits de base dans nos vies. À de nombreuses reprises, Texe Marrs fut courtisé par des gens qui voulaient commanditer le ministère. Mais, par sagesse divine, Texe savait qu’il serait facile d’être trompé par le piège de s’en remettre aux argents de la commandite. Plus grave encore, Texe savait qu’on y attacherait des ficelles. Un commanditaire pourrait se sentir inconfortable avec un exposé que Texe aurait écrit ou discuté. Alors le commanditaire pourrait ensuite aviser Texe qu’il ne devrait pas parler de ce sujet sous peine de perdre son financement. Si vous en venez à dépendre de ce commanditaire et de sa contribution, vous ne pouvez plus permettre au Saint-Esprit de vous guider en TOUTES choses. Après tout, qui possède l’or fait les règles.

La plupart des aspects de votre vie sont maintenant sous le contrôle de formes diverses de firmes d’investissement. Nous sommes sujets aux caprices des Nouveaux Olympiens – des hommes auto-divinisés qui ont restreint le monde à leur amour de l’argent, et nos vies ont été réduites à nous amuser avec des produits de base anonymes, dévalués et marchandés comme autant de boisseaux de blé.

La Bible nous parle du sort pitoyable de ces hommes qui se considèrent des dieux et qui tentent de créer un piteux royaume sur terre.

« Car que profiterait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il fait la perte de son âme ? » (Marc 8:36).

Pour le reste d’entre nous, la Bible nous avertit contre le pouvoir du riche et d’être détenus par nos « investisseurs ».

Une question à considérer

Notre vote comptera-t-il dans les prochaines élections ? J’appelle ces ultra-riches les Nouveaux Olympiens, car dans les récits mythologiques, les dieux se divertissaient avec les simples mortels qui dansaient comme des marionnettes, des jouets servant leur amusement. Je demande à l’Esprit de Dieu qu’Il nous guide et enlève les écailles de tromperie couvrant nos yeux, qu’Il nous donne la sagesse et nous rapproche de notre Sauveur.