D.112 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 8

 

Dans l’antre du diable

Huitième partie

47. Le rôle du Vatican dans l’instigation de la Première Guerre Mondiale

Le pape, qui s’affiche comme un homme de paix, est, en réalité, un homme de guerre qui instigua la Première Guerre Mondiale. L’Église catholique romaine a toujours ressenti une haine viscérale envers l’Église orthodoxe de l’Est. La Serbie est un pays à prédominance orthodoxe. Le pape Pie X, par le biais de ses diplomates, tenta de persuader l’Autriche/Hongrie de « punir » la Serbie.[1] Lorsque l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche/Hongrie, héritier présumé au trône d’Autriche et de Hongrie, fut assassiné à Sarajevo par un étudiant macédonien, Gravillo Princip, le 28 juin 1914, le pape sauta sur l’opportunité pour pousser l’Empereur catholique Francis Joseph d’Autriche/Hongrie à déclarer la guerre à la Serbie. Le chargé d’affaires bavarois du Vatican, le baron Ritter, écrivit ce qui suit à son gouvernement :

« Le pape est d’accord pour que l’Autriche traite sévèrement la Serbie. Il n’a pas une grande opinion des armées russes et françaises et il est d’avis qu’elles ne seraient pas d’une grande efficacité dans une guerre contre l’Allemagne. Le cardinal-secrétaire d’État ne voit pas quand l’Autriche pourrait faire la guerre si elle ne se décide pas maintenant. »[2]

Le 28 juillet 1914, l’Autriche/Hongrie déclarait la guerre à la Serbie, ce qui plongea toute l’Europe dans la Première Guerre Mondiale. À cause du rôle joué par le Vatican dans l’instigation de la Première Guerre Mondiale, les Alliés ne permirent pas sa présence à la table de conférence quand le traité de Versailles fut signé, en 1919.[3] Il est intéressant de constater que ce fut l’Italie, le plus catholique des pays européens, qui insista pour que l’on exclut le Vatican. Par l’article XV du pacte de Londres du 26 avril 1915, qui définit la participation de l’Italie dans la guerre, le baron Sonino exigea que les alliés s’opposent à toute intervention du Vatican dans les accords de paix.[4]

48. Le communisme catholique

Non seulement Rome initia-t-elle la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi l’instrument de la révolution bolchevique. Bien que l’Église catholique s’opposât publiquement au communisme, elle l’aida financièrement de façon secrète et encouragea à tout bout de champ la révolution communiste en Russie.[5] En avril 1917, Lénine et plusieurs de ses révolutionnaires clés furent transportés à travers l’Allemagne dans un des tristement célèbres trains fermés.[6] Diego Bergen, Allemand catholique romain formé à l’école jésuitique, fut l’homme principalement responsable des arrangements du voyage de Lénine à travers l’Allemagne vers la Russie.[7] Bergen devint plus tard ambassadeur de l’Allemagne au Vatican sous la République de Weimar et l’Allemagne d’Hitler.[8]

Bien sûr, le Vatican s’attendait à être payé de retour pour son aide financière et logistique aux communistes. Entre 1917 et 1924, le Vatican entreprit des accords secrets avec Lénine, lesquels assuraient le soutien du Vatican aux communistes si ceux-ci supprimaient l’Église orthodoxe russe et faisaient de l’Église catholique la religion officielle de Russie.[9] Les immenses richesses et possessions de terres de l’Église orthodoxe devaient être transmises à l’Église catholique romaine dans leur totalité.[10] En fin de compte, cependant, Lénine et ses successeurs dupèrent le Vatican en prenant son argent, mais en se rangeant du côté de l’Église orthodoxe.[11] Cela fit évidemment des communistes russes les ennemis du Vatican. Rome chercha vengeance en utilisant les Nazis pour envahir la Russie durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Les bonzes du Vatican échouèrent à la Première Guerre Mondiale. Ce qu’ils ne purent accomplir dans la guerre, ils le réalisèrent par l’intrigue et la diplomatie. Le Vatican et les communistes travaillent à nouveau étroitement ensemble vers leur but ultime de domination mondiale.[12] L’ancien Jésuite Alberto Rivera découvrit que le Général Jésuite de son époque était maçon et communiste.[13] Le pape Jean-Paul II est un communiste marxiste qui a continué la progression entreprise par les papes Jean XXIII et Paul VI en direction d’un catholicisme marxien.[14] Quoique Paul VI ait cultivé des liens étroits avec Moscou, Jean-Paul II a choisi un communisme catholique plus indépendant de Moscou. C’est sa cassure avec Moscou qui a causé la tentative d’assassinat à son égard, le 13 mai 1981.

Dans les premiers jours de la révolution communiste à Cuba, les évêques et les prêtres catholiques à Cuba dénoncèrent le communisme. De nombreux prêtres catholiques furent emprisonnés ou exilés par Fidel Castro. Toutefois, après l’attaque initiale des communistes sur les prêtres anti-communistes, l’Église catholique romaine, en tant qu’institution, se rapprocha beaucoup du régime communiste sous Castro. Depuis le début des années ’60, l’Église de Rome a fermement refusé d’élever la voix contre les crimes commis sous le régime communiste de Cuba. En fait, l’Église catholique a plutôt œuvré à aider les communistes cubains. Dans les années ’60, une lettre pastorale signée par la plupart des évêques catholiques cubains, mais pas par tous, condamna le blocus américain à l’endroit de Cuba et demanda au peuple de Cuba d’œuvrer à la bonne marche de la révolution communiste.[15] Certains prêtres catholiques refusèrent bravement de lire la lettre pastorale à leurs congrégations. L’Église catholique montrait ses vraies couleurs. Monseigneur Cesar Zachi était l’ambassadeur du Vatican à Cuba. Comme représentant officiel de l’Église catholique, Zachi soutint avidement le communisme de Fidel Castro. Zachi exalta les vertus de la révolution communiste et demanda sans discontinuer aux jeunes gens de Cuba de se joindre à la milice révolutionnaire communiste. Comme de fait, Fidel Castro fut invité d’honneur à la consécration épiscopale de Zachi.

Même quand ses propres prêtres catholiques sont battus et torturés, la hiérarchie catholique romaine ferme les yeux sur la brutalité des communistes cubains. Par exemple, Miguel Angel Loredo, prêtre catholique, fut arrêté par les Cubains et envoyé en prison. Il fut rudement battu par les gardes de la prison cubaine et hospitalisé. Lorsque les nouvelles de sa rossée se répandirent, un fonctionnaire cubain, Carlos Rafael Rodriguez, appela le nonce catholique, Cesar Zachi, au Ministère cubain des Affaires étrangères où il eut une conférence privée avec lui. Après la conférence, Zachi, en tant que porte-parole officiel à Cuba pour le compte du Vatican, annonça que la révolution avait été fort généreuse envers Loredo et l’avait bien traité puisqu’il n’avait pas été gardé en prison, mais dans une petite ferme où il se vouait au travail paisible de plantation de laitue et de radis. Par cette supercherie, l’Église catholique pervertit la vérité afin de cacher au monde le barbarisme du régime communiste.[16]

Le Vatican et les communistes cubains entretiennent des liens étroits depuis maintenant près de 30 ans. Fidel Castro fut invité d’honneur du pape Jean-Paul II au Vatican, en novembre 1996, et le pape a retourné la visite de Castro en se rendant à Cuba en janvier 1998. Les deux rencontres furent marquées par la cordialité, ce qui en dérouta plusieurs parmi la communauté cubaine étasunienne qui ne comprend toujours pas les liens étroits entre les communistes et le Vatican. Le pape Jean-Paul II a condamné l’embargo commercial contre Cuba. Dans une interview accordée au journaliste italien Jas Gawronski, Jean-Paul II a dit ceci en rapport avec le communisme : « Le communisme a connu des succès dans le siècle présent en réaction contre un certain type de capitalisme sauvage débridé que nous connaissons tous très bien. » Apparemment, il n’est pas l’anti-communiste que le monde de la presse voudrait nous faire croire.

Pas surprenant que l’Église catholique supporte les régimes communistes, car la philosophie politique qui filtre des encycliques papales et des édits de concile est que tous les biens sont communs à tous, et que la propriété privée doit être subordonnée à ce principe. C’est l’essence même du communisme et du fascisme. Dans un état communiste, le gouvernement est propriétaire de tout ; dans un état fasciste, le peuple est propriétaire des biens, mais le gouvernement contrôle ce qui est permis au propriétaire de faire avec son bien. Le pape Pie XI explique la position de l’Église romaine :

« Si la loi naturelle et divine est observée, l’autorité publique, pour le bien commun, peut spécifier plus précisément ce qui est admis et ce qui est illicite pour les propriétaires de biens dans l’utilisation de leurs possessions. L’histoire a prouvé que le droit de propriété, comme d’autres éléments de la vie sociale, n’est pas d’une rigidité absolue. »[17]

Le pape Pie XI déclare plus loin :

« Le socialisme incline et, jusqu’à une certaine mesure, approche des vérités que la tradition chrétienne [catholique] a toujours tenues pour sacrées ; car il ne peut être nié que ses exigences se rapprochent parfois grandement de celles sur lesquelles insistent avec justesse les réformateurs chrétiens de la société. » [Pie XI, Quadragesimo Anno, 109 (1931).][18]

La philosophie communiste de l’Église catholique romaine est inextricablement tissée dans la structure politique de l’Église de Rome. Ce n’est pas quelque chose que l’on pourra modifier par un changement à la tête du Vatican. Les doctrines de la religion catholique sont au cœur de sa philosophie politique collective communiste. Le léopard catholique ne transformera pas ses taches, parce qu’il ne le peut pas.

L’Armée républicaine d’Irlande (Irish Republican Army – IRA) est un exemple de l’influence communiste mondiale du Vatican. L’IRA a été fondée en 1969 en tant que bras terroriste clandestin du Sinn Fein, mouvement politique catholique romain dont l’action vise à soumettre l’Irlande protestante du Nord à l’autorité de la majorité irlandaise catholique romaine. L’IRA est guidée par la main caché des Jésuites. Les dogmes de l’IRA sont fondés sur la doctrine catholique et, par conséquent, l’IRA a une orientation résolument marxiste. Les activités terroristes criminelles de l’IRA comprennent les bombardements, les assassinats, le kidnapping, l’extorsion et le vol, qui sont perpétrés contre les chrétiens protestants vivant en Irlande du Nord et sous le gouvernement britannique.[19]

L’IRA est inter relié avec d’autres organisations terroristes communistes. Par exemple, le 6 mai 2002, il a été révélé que les Rebelles Communistes Marxistes de Colombie (RCMC) ont eu des réunions pendant au moins les premiers trois ans avec plus d’une douzaine de membres du Sinn Fein et de l’IRA qui leur ont fourni de l’information sur l’art de faire des bombes et les ont guidés dans d’autres activités de terreur. Dans un témoignage congressiste devant la Maison américaine des Représentants du Comité des Relations Internationales, le général colombien Fernando Tapias, directeur de l’équipe des dirigeants conjoints de Colombie, attribue à la formation de l’IRA chez les rebelles marxistes les bombardements de 320 tours électriques, 30 ponts et l’explosion de 46 voitures, ayant causé la mort de 400 policiers et officiers militaires colombiens. [20]

49. Les Nazis, inspirés des Jésuites

L’Église catholique est comme une cinquième colonne dans chaque pays où elle est située. « Cinquième colonne » est un terme employé pour décrire un groupe envoyé pour amollir le pays qu’on veut envahir. Par exemple, dans la France de la Deuxième Guerre Mondiale, la cinquième colonne catholique, appelée « Action catholique », opéra au nom des nazis avant et pendant l’invasion allemande de la France. L’Action catholique fit la propagation du fascisme vis-à-vis du peuple pour que celui-ci l’accepte et ne résiste pas à l’invasion de l’Allemagne. Elle fut plutôt efficace… la France tomba en 30 jours ! Pierre Laval, comte du pape et président du gouvernement de Vichy, dit ce qui suit à la Radio nationale de France, le 2 janvier 1943 : « Je souhaite la victoire de l’Allemagne. Il paraît étrange, n’est-ce pas, d’entendre le vaincu souhaiter la victoire du vainqueur. C’est que nous ne vivons pas une guerre comme les autres. Nous sommes dans une véritable guerre de religion ! Oui, une guerre de religion. »[21]

L’Action catholique convainquit si efficacement les catholiques belges que le fascisme était une bonne chose que huit belges sur dix ayant collaboré avec les Nazis allemands étaient catholiques.[22]

Le catholique romain Otto Strasser fut un des fondateurs du Parti nazi. Strasser révéla, dans son livre intitulé Hitler et moi, que l’infâme bouquin de propagande nazi Mein Kamf, censément écrit par Adolf Hitler, ne fut pas, en fait, rédigé par Hitler. D’après Strasser, Mein Kamf fut anonymement écrit pour Hitler par un prêtre Jésuite du nom de Bernhardt Stempfle.[23]

Hitler et ses nazis travaillèrent de concert avec le Vatican par l’intermédiaire des Jésuites. En 1933, l’Allemagne signa un concordat avec le Vatican. Franz Von Papen, représentant d’Hitler à la signature du concordat, déclara que « [l]es termes généraux du Concordat furent plus favorables que tous les autres accords similaires signés par le Vatican (…) le Chancelier Hitler me demanda d’assurer le secrétaire d’État papal (le cardinal Pacelli) [qui devint plus tard le pape Pie XII] qu’il musellerait immédiatement le clan anticlérical. »[24] Il y avait, à ce moment-là, 45 camps de concentration en Allemagne, détenant 40 000 prisonniers.[25] Apparemment, une partie des accords voulaient qu’Hitler balaie les forces anti-vaticanes et Rome allait soutenir l’Allemagne nazie. Ce devait être une Inquisition des temps modernes.

Après être devenu le leader fasciste d’Italie, Mussolini prit note d’une réunion qu’il eut avec le pape Pie XI dans laquelle il citait le pape qui aurait dit : « Je suis heureux que la comptabilité ait été rétablie entre le Parti fasciste et l’Action catholique. Mieux, les difficultés ont disparu pour les catholiques. Or, je ne vois, dans toute la doctrine fasciste — avec son affirmation des principes de l’ordre, de l’autorité et de la discipline — rien qui soit contraire aux conceptions catholiques. »[26]

Après avoir signé le concordat avec l’Allemagne nazie, le pape Pie XI se mit à y réfléchir. Il vit la guerre se profiler à l’horizon et décida de dénoncer publiquement Hitler et Mussolini.[27] Il s’arrangea pour rendre sa dénonciation publique le 12 février 1939, à la veille de la Deuxième Guerre Mondiale.[28] Cela aurait eu un effet dévastateur sur les plans de conquête de l’Europe des Allemands et des Italiens, parce qu’un tiers des Allemands étaient fervents catholiques, sans parler des millions d’autres catholiques partout en Europe. Toutefois, Pie XI devint soudainement très malade et mourut le 10 février 1939, moins de 48 heures avant qu’il ait prévu donner son discours public dénonçant le nazisme et le fascisme.[29] Bon nombre croient que Pie XI a été empoisonné. Toutes les copies du discours que se proposait de donner Pie XI furent détruites dans les minutes précédant sa mort. Même le manuscrit original écrit de sa main disparut mystérieusement du bureau papal.[30] Le Secrétaire d’État du pape, le cardinal Pacelli, était une des personnes ayant libre accès à l’étude papale.[31] Le cardinal Pacelli négocia le concordat avec l’Allemagne nazie et devint le successeur du pape Pie XI, le pape Pie XII. C’était un ardent supporteur des Nazis.

Hitler modela l’organisation de son Parti nazi sur celle de l’Église catholique. D’ailleurs, il déclara :

« J’ai beaucoup appris de l’Ordre des Jésuites (…) Jusqu’à maintenant, il n’y a rien eu de plus grandiose sur terre que l’organisation hiérarchique (sic) de l’Église catholique. J’ai transposé une bonne part de cette organisation dans mon propre parti. Je vais vous dévoiler un secret (…) Je suis en train de fonder un Ordre (…) dans les « burgs » de mon ordre, nous allons susciter une jeunesse qui va faire trembler le monde. »[32]

Hitler coupa court et expliqua qu’il ne pouvait en dire davantage. Il ne révéla pas l’identité de la redoutable organisation à ce moment-là. En fait, il se référait à la Schutzstaffel, plus connue en tant que les SS. Le général Walter Schellenberg, ancien chef du contre-espionnage allemand (Sicherheisdienst ou SD), expliqua, après la guerre :

« L’organisation SS (sic) a été constituée par Himmler selon les principes de l’Ordre des Jésuites. Leur réglementation et les Exercices spirituels prescrits par Ignace de Loyola ont servi de modèle que Himmler tenta de copier exactement. »[33]

Le général Schellenberg révéla que les échelons supérieurs des SS étaient envoyés en retraite une fois l’an au château de Wewelsburg, en Westphalie, pour participer aux « méditations » imaginées par Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites.[34] Hitler a dit : « Je peux voir en Himmler notre Ignace de Loyola ».[35] Gardez à l’esprit qu’Himmler était le Reichsfuhrer SS (Chef suprême des SS). Ce titre était considéré comme l’équivalent du « Général » des Jésuites.[36] Himmler était aussi en charge de la police secrète allemande, connue sous le nom de Gestapo. Le Général Jésuite, le comte Halke von Ledochowski, arrangea une unité spéciale au sein du Service Central de Sécurité SS où la plupart des postes principaux étaient comblés par des prêtres catholiques romains portant la chemise noire de l’uniforme SS. Le chef de cette unité spéciale était l’oncle d’Heinrich Himmler, qui était un prêtre Jésuite.[37] Les SS furent à l’avant-garde de l’inquisition contre les Juifs et autres ennemis de l’Église catholique en Allemagne, en supervisant l’extermination barbare de millions de gens.

Hitler, Goebbels, Himmler et beaucoup de membres de la vieille garde du Parti nazi étaient des catholiques romains. Nous devons souligner que chacun d’eux, comme une majorité du leadership nazi, avaient des ancêtres juifs ; la signification de ce fait sera abordée dans un chapitre subséquent. Franz Von Papen, ancien chancelier d’Allemagne, chambellan secret du pape et ressort moteur du concordat entre l’Allemagne et le Vatican, a dit : « Le Troisième Reich est le premier pouvoir mondial qui, non seulement reconnaît, mais met également en pratique les grands principes de la papauté. »[38]

Qu’est-ce que les apôtres de l’obéissance aveugle, les Jésuites, ont écrit en regard du mouvement nazi ? Ils soulignèrent à chaque occasion la réalité voulant que le Mouvement nazi et le catholicisme romain soient une seule et même chose. Par exemple, le théologien jésuite Michaele Schamaus, dans L’Empire et l’Église, sa série d’études de 1933 sur le sujet, a dit ce qui suit :

« L’Empire et l’Église est une série d’écrits qui devrait aider l’érection du Troisième Reich car il réunit un état national-socialiste au christianisme catholique (…) Le mouvement national-socialiste est une protestation des plus vigoureuses et massives contre l’esprit des 19e et 20e siècles (…) Un compromis entre la foi catholique et la pensée libérale est impossible (…) Rien n’est plus contraire au catholicisme que la démocratie (…) Le réveil de la signification de la “stricte autorité” ouvre à nouveau le chemin à la véritable interprétation de l’autorité ecclésiastique (…) La défiance contre la liberté se trouve dans la doctrine catholique du péché originel (…) Les commandements du national-socialisme et ceux de l’Église catholique ont les mêmes visées. »[39]

Kurt Gerstein, membre clandestin de l’opposition évangélique contre Hitler, devint officier SS dans le but de découvrir le secret des camps d’extermination et de le dire au monde. Il apporta son rapport au représentant personnel du pape à Berlin. Quand l’attaché du pape s’aperçut pourquoi Gerstein voulait le voir, il refusa de le recevoir. Il était primordial que le Vatican cache son implication. Il ne pouvait se permettre que quelqu’un parcoure le monde en disant que le pape connaissait le génocide et qu’il demeurait quand même silencieux. Le pape n’avait pas besoin que Gerstein lui dise ce qui se passait en Allemagne. Il y avait des dizaines de milliers de prêtres dans toute l’Europe. Ils voyaient des maisons vidées, des villages entiers déportés. Ils entendaient les confessions des SS nazis catholiques, et des renseignements de première main étaient envoyés au Vatican par ses propres diplomates.[40] Les prêtres catholiques, suivant les ordres reçus du Vatican, prenaient une part active dans l’extermination des Juifs.

Dans son ouvrage de 1937 appelé Grande Apologétique, l’abbé catholique Jean Vieujean déclare : « Pour accepter l’Inquisition dans son principe, il suffit d’avoir une mentalité chrétienne [catholique], et c’est ce qui manque à beaucoup de chrétiens… L’Église n’a pas de ces timidités. »[41]

La partie nord de l’Allemagne était à prédominance protestante. La source et la place forte du mouvement nazi en Allemagne, était donc en Bavière, au sud de l’Allemagne, qui était à prédominance catholique. Les catholiques romains allemands se joignirent en masse au Parti nazi et soutinrent le régime hitlérien avec enthousiasme. Les catholiques étaient habitués au gouvernement autoritaire dans leur vie religieuse, ce qui en fit naturellement de fervents supporteurs du gouvernement civil nazi autoritaire.[42] « Le catholique allemand soutint les guerres d’Hitler, non seulement parce qu’un tel support était obligatoire par les dirigeants nazis, mais aussi parce que ses leaders religieux l’y appelaient formellement (…) Par l’exemple et l’encouragement public, la presse et les organismes catholiques formulèrent leur engagement total à la cause de la nation. »[43]

50. L’Inquisition catholique romaine contre les Serbes

En Yougoslavie, durant la Deuxième Guerre Mondiale, le pendant fasciste des nazis d’Allemagne était les Oustachis. Les Oustachis étaient composés presque exclusivement de Croates catholiques romains. Lorsque l’Allemagne envahit la Yougoslavie, en 1941, Hitler installa Ante Pavelic à la tête d’un état fantoche croate grandissant. Pavelic fut le brutal fondateur des Oustachis. Aussitôt que Pavelic fut amené au pouvoir, le génocide des Serbes commença en Croatie. Les Oustachis furent responsables du génocide d’un nombre indéterminé de Juifs et de 750 000 Serbes au cour d’une période de quatre ans.[44] On donna à de nombreux Serbes l’opportunité de se convertir au catholicisme romain pour éviter l’exécution. Les Juifs, de leur côté, ne se virent point donner l’option de la conversion à cause de la politique du gouvernement croate catholique sur les non-Aryens. L’archevêque catholique Stepinac de Croatie signa et diffusa le circulaire officiel du gouvernement croate (#11.530 août 1941) expliquant la politique à l’encontre d’une permission de conversion des Juifs au catholicisme romain.[45] Les prêtres catholiques, principalement les franciscains, furent aux premières lignes du massacre des Juifs et des Serbes dans toute la Croatie, durant la guerre.[46]

Il était inscrit dans la politique et la pratique du gouvernement oustachi de balayer l’Église orthodoxe serbe. Si un Serbe ne se convertissait pas au catholicisme, sa propriété était confisquée et il était soit exécuté ou envoyé à un camp de prisonniers vers une mort retardée, mais non moins certaine. Les Oustachis catholiques romains torturaient souvent leurs proies avant de les assassiner brutalement. À Korenica, des centaines de personnes furent torturées à mort en ayant les oreilles et le nez coupés. Les tortures les plus fréquemment appliquées étaient la rossée, la disjonction des membres, les yeux crevés et les os rompus. Les hommes étaient forcés de tenir des briques brûlantes, danser sur du fil de fer les pieds nus, et porter une couronne d’épines. On leur plantait des aiguilles sous les ongles et on leur mettait des allumettes enflammées sous le nez. Plusieurs femmes furent écartelées et, pour varier le spectacle, les bras étaient disloqués au lieu des jambes. Il n’y a pas une cruauté que les brutes bestiales oustachis catholiques ne mirent pas à exécution.[47]

L’extermination des Serbes et des Juifs fut planifiée dès le début de l’établissement de la Croatie. Le 21 mai 1941, le « père » franciscain Simic dit à un général italien, en parlant de la prise de possession par Simic de l’autorité civile de Kinin, que Simic était là pour amener la politique du gouvernement oustachi qui consistait à « tuer tous les Serbes dans le plus court laps de temps possible. »[48]

Les prêtres catholiques figuraient de manière prédominante parmi les leaders fascistes croates. Les réunions fascistes étaient souvent précédées de services religieux catholiques, et les drapeaux catholiques étaient portés dans les processions fascistes.[49] Les prêtres catholiques romains encouragèrent le génocide. Banko Ustro, préfet de Gugojno, se rendit chez Silvije Frankovic pour confesser le meurtre de 14 Serbes. Frankovic dit à Ustro : « Une fois que vous en aurez liquidé quarante, venez ensuite au confessionnal et je vous les pardonnerai tous. »[50]

Le clergé catholique romain, au sein du gouvernement croate, dirigea activement l’Inquisition en Croatie. Abbot Dionis, chef du Département religieux, annonça, lors d’une réunion politique à Stanza : « Aujourd’hui, il n’est pas considéré comme un crime de tuer un enfant de sept ans s’il interfère avec notre gouvernement oustachi. »[51] Le père Bozidar Bralow, connu pour la mitrailleuse qui lui servait de compagne constante, fut accusé d’avoir dansé autour des cadavres de 180 Serbes massacrés à Alpasin-Most.[52] Des prêtres franciscains tuèrent des gens de manière individuelle, mirent le feu à des maisons et pillèrent les alentours à la tête de bandes oustachis en maraude.[53] Un reporter italien fut témoin d’un prêtre catholique (franciscain) exhortant de son crucifix une bande d’Oustachis déchaînés, au sud de Banja Luka.[54]

Le 22 juillet 1941, le fervent catholique Dr Mile Budak, ministre croate de l’Éducation et des Cultes, dit :

« Le mouvement des Oustachis est fondé sur la religion. Pour les minorités — les Serbes, les Juifs et les Gitans — nous avons trois millions de cartouches. Nous tuerons une partie des Serbes. Nous en transporterons une autre partie, et le reste sera forcé d’adopter la religion catholique romaine. Ainsi, notre nouvelle Croatie sera débarrassée de tous les Serbes de son milieu afin de devenir à cent pour cent catholique d’ici dix ans. »[55]

Non seulement le clergé catholique guida-t-il l’Inquisition, mais il prit également part dans l’exécution des Serbes et des Juifs. Le moine franciscain catholique, Miroslav Filipovic-Majstorovic, du monastère jouxtant Banja Luka, fut le commandant du camp de prisonniers de Jasenovac pendant quatre mois, à l’automne de 1941. Durant ce temps, il vit à ce que 40 000 personnes soient liquidées, en exécutant beaucoup lui-même de sa propre main. On l’appelait Fra Sotona (Frère Diable). Il n’était pas le seul franciscain dans le camp de prisonniers, il était assisté dans ses assassinats par : Brkljanic, Matkovic, Matijevic, Brekalo, Celina et Lipovac.[56]

Les autorités civiles se soumettaient aux prêtres catholiques quand il fallait décider du sort des Serbes. Par exemple, Ljubica Zivanovic, de Borono, en appella au chef de police de Borono de la vie de ses filles, qui avaient été envoyées au camp de prisonniers. Le chef, sachant que le gouvernement ne faisait qu’exécuter les souhaits du Vatican, la référa au prêtre catholique Andjelko Gregic. Gregic lui dit que, parce que ses filles n’avaient pas accepté de se convertir à la religion catholique romaine, il ne pouvait rien faire pour elles. Il dit aussi à Zivanovic qu’elle souffrirait du même sort que ses filles si elle ne se convertissait pas à la religion catholique romaine.[57]

Les Serbes étaient menacés de la peine de mort pour qu’ils se convertissent au catholicisme romain. En outre, les prêtres de l’Église catholique romaine exigeaient le paiement de 170 kunas pour la conversion.[58] Grâce à ce cachet, les prêtres romains se firent un gros pactole.

Le 30 mars 1998, le U.S. News and World Report identifia quelques membres du clergé catholique qui participèrent à l’Inquisition catholique romaine en Croatie :

« Il est de registre historique que l’Église catholique croate était étroitement mêlée aux Oustachis. Dès les premières années de la Deuxième Guerre Mondiale, les prêtres catholiques surveillèrent les conversions forcées des Serbes orthodoxes sous l’égide de l’état oustachi ; les frères franciscains diffusèrent la propagande. Plusieurs haut-officiers catholiques en Yougoslavie furent plus tard inculpés de crimes de guerre. Cela comprenait le Frère Dragutin Kamber, qui ordonna le massacre de près de 300 Serbes orthodoxes ; l’Évêque Ivan Saric, de Sarajevo, connu comme le « bourreau des Serbes » ; et l’évêque Gregory Rozman, de Slovénie, collaborateur nazi recherché. Un procès tenu par la Commission des Crimes de Guerre de Yougoslavie, en 1946, aboutit à l’accusation d’une demie douzaine de prêtres oustachis, parmi lesquels l’ancien franciscain Miroslav Filipovic-Majstorovic, commandant du camp de concentration de Jasenovac où les Oustachis torturèrent et massacrèrent des centaines de milliers de gens avec une brutalité qui choqua même les nazis. »

Dans toute la Croatie, il est rendu compte que seulement deux hommes dans la hiérarchie catholique protestèrent contre le génocide. Alois Misic, évêque catholique de Mostar, protesta contre le génocide dans sa lettre pastorale du 30 juin 1941, et J. Loncar, prêtre catholique de Zagreb, dans un sermon donné le 23 août 1941, dénonça les crimes homicides du gouvernement oustachi catholique. Loncar fut condamné à mort pour son action héroïque. La sentence fut plus tard commuée en emprisonnement à vie et aux travaux forcés.[59] Je ne sais pas ce qui est arrivé à Misic, si même il lui est arrivé quelque chose. Puisse l’histoire faire honneur à leurs actes de protestation.

Avro Manhattan, ancien commentateur à la BBC et expert en ce qui a trait au Vatican, résume ainsi la leçon à tirer de la Croatie dans la Deuxième Guerre Mondiale :

« [En Croatie] l’Église catholique [a érigé] un État en complet accord avec tous ses dogmes. Il en a résulté un monstre se déclarant la puissance armée de deux totalitarismes : le totalitarisme d’un État fasciste impitoyable et le totalitarisme du catholicisme (…) Le caractère unique de l’État catholique indépendant de Croatie repose précisément sur ceci : il fournit un modèle, en miniature, de ce que l’Église catholique, si elle en avait le pouvoir, voudrait voir se réaliser en Occident et, en vérité, partout. Ce devrait être, comme tel, soigneusement examiné. Car l’importance (…) est des plus grandes pour tous ceux qui aiment la liberté dans le monde. »[60]

L’archevêque Stepanic était en parfait accord avec les plans de génocide de Pavelic. Le journal personnel de Stepanic raconte que, le 16 avril 1941, il eut une réunion avec Pavelic dans lequel ce dernier affirma clairement son intention « de ne pas démontrer de tolérance envers l’Église orthodoxe serbe ».[61] Dans son journal personnel, Stepanic commenta que la déclaration de Pavelic indiquait chez lui un « catholique sincère ».[62] Ce soir-là, Stepanic donna un grand dîner en l’honneur de Pavelic et ses acolytes de haut niveau.[63] Le 28 avril 1941, une lettre pastorale de Stepanic fut lue dans toutes les chaires catholiques, appelant le clergé et les « fidèles » à collaborer à l’œuvre de leur leader, Pavelic.[64] Le jour même, 250 Serbes furent massacrés à Bjelovar.[65] Le fait que Stepanic est actuellement pressenti à la béatification en tant que « saint » de l’Église catholique s’avère une preuve évidente que Stepanic exécutait l’œuvre de Rome et que l’Église catholique n’a pas changé.[66]

Tout cela fut fait avec la reconnaissance et la bénédiction du pape lui-même. On peut établir qu’autour de février 1942, le pape Pie XII était pleinement informé des massacres serbes et, pourtant, il ne fit pas un geste pour les stopper et ils continuèrent sans diminuer. Le chapitre yougoslave de la Croix Rouge internationale envoya un courrier au Vatican pour livrer des documents sur l’holocauste catholique romain en Croatie ainsi qu’un plis officiel de Privislav Grizogono, ancien Ministre du Royaume de la Yougoslavie, dans l’espoir de voir le pape arrêter l’holocauste. Le Vatican savait probablement ce qui était livré et on repoussa à coups répétés les efforts du courrier pour livrer la documentation au pape. Le courrier, sachant l’importance de sa mission, trouva une manière de remettre la documentation directement aux mains du pape Pie XII lors d’une audience publique. Le plis, daté du 8 février 1942, provenant de l’ancien Ministre du Royaume de Yougoslavie, dit :

« Votre grâce, je vous écrit ceci d’homme à homme, de chrétien à chrétien. Depuis le premier jour de l’Indépendance de l’état de Croatie, les Serbes se font massacrer et ce carnage se perpétue jusqu’à aujourd’hui (…) Pourquoi vous écrivai-je ceci ? Voici pourquoi : dans tous ces crimes sans précédents, pire que païens, notre Église catholique y a également participé et ce, de deux façons. Premièrement, un grand nombre de prêtres, de clercs, de frères et la jeunesse catholique organisée ont participé activement à tous ces crimes, mais encore plus terrible, des prêtres catholiques sont devenus commandants de camps et, en tant que tel, ordonnèrent ou tolérèrent des tortures horribles, des meurtres et des massacres de gens baptisés. Rien de tout cela n’aurait pu être fait sans la permission de leurs évêques (…) Le devoir de l’Église n’est-il pas d’élever la voix : premièrement, parce que c’est une Église du Christ ; deuxièmement, parce qu’elle est puissante… »[67]

Pourquoi le pape ne stoppa-t-il pas la tuerie ? Très simple, parce que les Oustachis exécutaient ses ordres. C’était une tuerie inspirée du Vatican.

Les Serbes, pour la plupart, étaient et sont encore membres de l’Église orthodoxe byzantine, considérée par l’Église catholique de Rome comme une ennemie du romanisme qu’il faut détruire. Le Massacre des Serbes fut une autre des inquisitions orchestrées par l’Église romaine. On voit en le Dr Ivo Guberina, prêtre catholique, chef de l’Action catholique et garde du corps personnel de Pavelic, un exemple de l’attitude du clergé catholique envers les Serbes. Le 7 juillet 1941, Guberina déclara : « La Croatie devrait se purger le système de tout poison (les Serbes orthodoxes) de n’importe quelle façon, même par l’épée, et prendre ensuite toutes les mesures préventives. »[68] Le pape Pie XII, l’épiscopat catholique croate et l’Action catholique connaissaient depuis le début les conversions forcées, le génocide, la torture et les déportations.[69] Le génocide des Serbes et des Juifs n’était que l’accomplissement de la stratégie du Vatican. Le pape Pie XII accorda à Ante Pavelic, le fuhrer croate, une audience privée au Vatican, en 1941.[70] Le représentant personnel du pape, Marcone, fut envoyé en Croatie et fut en première ligne pour y témoigner des tortures et des massacres des Oustachis.[71] John Cornwell, après avoir passé en revue les archives catholiques, est d’opinion que Marcone avait « nettement été sélectionné pour apaiser et encourager. »[72] Le pape était si content des progrès de l’Inquisition croate qu’il accorda à Pavelic une autre audience en 1943.[73] Il ne saurait y avoir d’affirmation déclarant que le pape ne savait rien des massacres. Rappelez-vous que c’était en février 1942 que le chapitre yougoslave de la Croix Rouge internationale envoya un courrier qui remit au pape lui-même, personnellement, la documentation sur l’implication officielle catholique dans le génocide.

Pour ceux qui douteraient de l’exactitude de ces assertions, lisez ce qu’en dit John Cornwell. Il était convaincu que le pape Pie XII était innocent de toute accusation de complicité avec les nazis et les Oustachis. Il décida de fouiller la question avec l’intention d’écrire un bouquin faisant autorité qui mettrait en repos les allégations contre Pie XII. Il déclara : « J’étais convaincu que, si l’on révélait toute l’histoire, le pontificat de Pie XII serait justifié (…) Je demandai l’accès à du matériel crucial à Rome, rassurant ceux qui avaient la charge des archives appropriées que je me trouvais du bord de mon sujet [le pape Pie XII] (…) Au milieu de 1997, approchant le terme de ma recherche, je me retrouvai dans un état que je ne pourrais décrire que comme un choc moral. Le matériel que j’avais rassemblé, en prenant le plus large point de vue possible de la vie de Pacelli [le pape Pie XII], ne signifiait pas son exonération, mais une incrimination plus grande. En mesurant la carrière de Pacelli à partir du début du siècle, mes recherches racontèrent l’histoire de ses visées d’un pouvoir papal sans précédent qui, aux alentours de 1933, avaient mené l’Église catholique vers une complicité étroite avec les forces les plus sombres de l’époque. »[74]

51. Le Vatican cache des criminels de guerre nazis et oustachis

La preuve la plus évidente que l’holocauste de la Deuxième Guerre Mondiale a été le fait de l’Inquisition catholique romaine fut la conduite le l’Église de Rome après la guerre, alors qu’elle cacha et arrangea la fuite, hors des mains de la justice, des criminels de guerre nazis et oustachis. Dans leur livre, Unholy Trinity (Trinité impie), Mark Aarons et John Loftus révélèrent le contenu de documents, tenus jusqu’ici secrets, et qui exposent la complicité vaticane dans la fuite des criminels de guerre nazis. Plusieurs des documents furent obtenus par un vol audacieux perpétré dans les bureaux du père Krunolav Draganovic. Le père Draganovic prit possession des mains de l’évêque Alois Hudal du programme vatican courant sur la fuite des criminels de la Deuxième Grande Guerre Mondiale. Aarons et Loftus conclurent :

« Sous l’égide du pape Pie XII, les fonctionnaires du Vatican, tels que Monseigneur Giovanni Montini [plus tard pape Paul VI], supervisèrent une des plus grandes obstructions à la justice de l’histoire moderne (…) en facilitant la fuite de dizaines de milliers de nazis [criminels de guerre] vers l’Occident. »[75]

Le Vatican dirigea une longue filière de criminels de guerre nazis et oustachis. Beaucoup de ces criminels de guerre trouvèrent refuge au sein même du sanctuaire du Vatican. On leur donna de faux documents et on les dissimula dans des monastères et des couvents. Bon nombre aboutirent en Argentine sous la protection du dictateur catholique romain Juan Peron.[76]

L’agent Robert Mudd, du Corps de contre-espionnage de l’Armée des États-Unis, rapporta que les criminels de guerre croates allaient et venaient au Vatican, plusieurs fois par semaines, dans des automobiles avec chauffeur et portant la plaque d’immatriculation du corps diplomatique. À cause de cette plaque diplomatique et, de ce fait, de l’immunité diplomatique, on ne pouvait les arrêter.[77]

Ante Pavelic, l’ancien Fuhrer leader des Oustachis et responsable de l’extermination de Juifs sans nombre et de 750 000 Serbes, fut frauduleusement introduit au Vatican. Il s’y cacha déguisé en prêtre catholique. Il devint très ami avec Monseigneur Giovanni Battista Montini qui était alors Sous-secrétaire d’État du Vatican (en 1963, Montini fut couronné pape Paul VI). Autour de novembre 1947, le Vatican fit passer Pavelic en fraude de Rome à Buenos Aires.[78] Un rapport diplomatique daté de 1947 révèle qu’à l’arrivée de Pavelic à Buenos Aires, il fut accueilli par une suite de prêtres catholiques.[79] Lors du décès de Pavelic, en décembre 1959, le pape Jean XXIII prononça personnellement la bénédiction à son égard.[80]

Le Vatican protégea et arrangea la fuite des criminels de guerre nazis, comme Adolf Eichman, un des meurtriers de masse les plus notoires de l’histoire. Eichman était à la tête du Département SS des Affaires juives et fut chargé de tout l’holocauste. Le Vatican orchestra les évasions de Jose Mengele, le sadique Ange de la Mort d’Auschwitz, et de Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, en France, connu comme le « Boucher de Lyon ».[81]

Le Vatican s’occupa également de la fuite de Franz Strangl. Celui-ci était le commandant du tristement fameux camp d’extermination de Treblinka ; il présida au meurtre d’approximativement 900 000 détenus, en grande partie des Juifs. Le Vatican, par l’entremise de ses agents, arrangea l’évasion de Strangl du camp de prisonniers d’Autriche. Il fut alors dissimulé frauduleusement au Vatican même. Il y rencontra l’archevêque catholique Alois Hudal qui était chargé de la direction de la filière nazie qui fuyait la justice.[82] Hudal était assisté, dans l’établissement de cette filière, par Walter Rauff, ancien chef de l’Information SS et lui-même criminel de guerre nazi.[83]

L’ancien capitaine SS, Erich Priebke, fut accusé de la tuerie de mars 1944, près de Rome, de 335 civils, comprenant 75 Juifs. Le 22 juillet 1997, Priebke reçut une petite tape sur la main de cinq ans du tribunal militaire de Rome. Ce qui importe, dans le cas de Priebke, c’est qu’il admettait avoir été aidé par le Vatican dans son évasion du camp de prisonniers de guerre britannique et que Rome orchestra sa fuite de la justice vers l’Argentine.[84]

Le pape Pie XII fit politiquement pression pour permettre que ses représentants personnels puissent visiter les prisonniers, ostensiblement pour « subvenir à leurs besoins spirituels ». Le but réel était d’identifier et faire sortir en cachette les criminels de guerre nazis.[85] Le livre de l’Apocalypse dit que la prostituée de Rome a d’écrit sur le front : MYSTÈRE, BABYLONE LA GRANDE, LA MÈRE DES IMPUDICITÉS ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE (Apocalypse 17:5, VM). Rome est une mère et, comme telle, elle cherche à protéger ses enfants. Seuls les enfants romains sont les « abominations de la terre ». L’évêque Hudal, chef de la filière vaticane et conseiller intime du pape Pie XII, a dit ceci :

« Je remercie Dieu qu’Il [me permette] de visiter (…) les prisons et les camps de concentration et [d’aider les prisonniers] à échapper avec de faux papiers d’identité (…) J’ai cru de mon devoir, après 1945, de vouer toute mon œuvre charitable principalement aux anciens National-socialistes [nazis] et aux Fascistes, spécialement les soi-disant “criminels de guerre”. »[86]

Aarons et Loftus, après révision des documents officiels du Vatican et autres preuves, conclurent :

« Au lieu de faire passer des Juifs sans foyer en Argentine, les Filières firent passer clandestinement Eichman, Pavelic et Strangl, parmi tant d’autres. Au lieu de dénoncer l’évêque Hudal, le Vatican le remplaça par un opérateur moins visible, mais ô combien plus efficace et performant en la personne du père Draganovic. »

*   *   *

« Ce que fit le Vatican après la Deuxième Guerre Mondiale fut un crime. La preuve est sans équivoque : le Saint Siège aida des fugitifs à fuir loin de la justice internationale. Les Filières furent créées intentionnellement pour aider et encourager l’évasion de criminels de guerre nazis recherchés. »

*   *   *

« Nous ne trouvons aucun plaidoyer pouvant prôner l’ignorance : Pie XII était pleinement conscient des crimes d’Ante Pavelic. Et ce n’était pas un cas unique. Les Filières opéraient sans tenir le moindre compte des crimes contre l’humanité des fugitifs. »

*   *   *

« Les messages diplomatiques du pape révèlent un plan de protection et d’intercession auprès des criminels de guerre (…) le Vatican savait qu’il abritait des nazis de la guerre. »

« Nous ne trouvons aucun plaidoyer de conduite qui n’aie pas été autorisé : les Filières étaient une extension officielle de la diplomatie sous-jacente du Vatican (…) Il y eut virtuellement unanimité parmi les témoins survivants que Draganovic opérait grâce aux plus hauts niveaux d’autorisation (…) Les documents d’information de plusieurs nations confirment que les leaders au plus haut échelon du Vatican autorisèrent et dirigèrent la passation clandestine des criminels de guerre fugitifs. »[87]

52. Le butin nazi envoyé au Vatican

L’Église de Rome n’est pas qu’une mère des abominations, c’est aussi une prostituée. Comme toutes les prostituées, elle s’attend à être payée pour sa fornication, et elle fut drôlement bien payée pour ses services rendus aux états nazis. Le jour où l’Allemagne capitula, le 7 mai 1945, 288 kilos d’or, dont beaucoup furent extorqués aux Serbes et aux Juifs, furent déménagés de la Banque Nationale de Croatie et du Trésor d’État. Ils furent transférés au Vatican. Le père Krunilav Draganovic, qui conduisait les filières vaticanes, admit qu’une grosse partie de cet or aboutit dans ses mains. Il dit à la Commission des Crimes de Guerre en Yougoslavie qu’il distribua de cet argent aux soldats oustachis.[88]

Dans un mémo du 21 octobre 1946, récemment remis en circulation, des Services du Bureau Stratégique (OSS, précurseur de la CIA), l’agent Emerson Bigelow rapporta qu’un chargement d’or de la Croatie au Vatican fut partiellement intercepté par les Britanniques, mais que 200 millions de francs suisses (170 millions $ en devise U.S. actuelle) s’achemina apparemment jusqu’au Vatican où il fut gardé « en sécurité ». Le rapport déclare que cet argent était utilisé pour financer les criminels de guerre croates en exil.[89] Dans un mémo d’octobre 1945, Bigelow rapporta qu’un chargement de 80 millions de pièces d’or pillés auprès des Juifs, des Serbes et des Gitans passa clandestinement du régime fantoche nazi de la Croatie dans les mains du Vatican. Il affirma que la plus grande part du butin fut alors conduite du Vatican, par un canal financier vatican en direction de l’Espagne et de l’Argentine. Bigelow est d’opinion que le transfert ostensible des fonds hors du Vatican pourrait être un écran de fumée pour cacher le fait que l’argent est encore dans les coffres du Vatican.[90]

Un autre rapport d’information remis en circulation suivit l’argent de la Reichsbank de Berlin au Vatican, en passant par la Banque suisse.[91] Cet argent n’était qu’une partie des centaines de millions de dollars de la richesse extorquée aux Juifs par les nazis. Certains estiment que la commission du Vatican s’élèverait à 600 $ millions, mais ce chiffre pourrait facilement monter à plusieurs milliards de dollars.[92]

Une bonne partie du butin des nazis dut être changé, d’or, de bijoux et devises étrangères qu’il était, en lires italiennes. Selon un mémo de la diplomatie britannique daté du 17 octobre 1947, le père Mandic était le lien du Vatican qui arrangea le recel de la marchandise volée. Il opérait à partir de l’Instituto San Girolamo, séminaire catholique romain sur la Via Tomacelli, à environ un kilomètre et demi du Vatican.[93] San Girolamo était le centre des opérations du programme de filières clandestines du Vatican.[94]

 ___________________________________________________________

[1] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 116-117, 1975.

[2] Ibidem, p. 118.

[3] Ibidem, p. 122.

[4] Ibidem.

[5] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 124-125 (1983).

[6] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citant Salisbury, Black Night, White Snow, p. 405-407 1997.).

[7] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citant R. Payne, Life And Death of Lenin, p. 285-300, 1964.).

[8] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citantGermany and the Revolution in Russia 1915-1918 ; Documents from the German Foreign Ministry, édité par Z. A. B. Zeman, p. ix, 1958).

[9] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 124-125 (1983).

[10] Ibidem.

[11] Ibidem.

[12] Avro Manhattan, The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 281-82 (1986).

[13] Alberto Rivera, Alberto, Chick Publications, p. 28 (1979).

[14] Ibidem, p. 38, 281-82.

[15] Armando Valladares, Against All Hope, p. 281 (1986).

[16] Ibidem, p. 282.

[17] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 41, 1999 (citant Pie XI, Quadragesimo Anno, On Social Reconstruction, p. 25, 1931.).

[18] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 67, 1999.

[19] Jerry Seper, Colombia Rebels Met With Dozen IRA Chiefs, The Washington Times, 6 mai 2002.

[20] Ibidem.

[21] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 158, 1975.

[22] Ibidem, p. 135.

[23] Sidney Hunter, Is Alberto for Real ?, p. 36, 1988 (citant Andrew Sinclair, The Great Conspiracy, p. 9 et Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 138).

[24] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 130, 1975.

[25] Ibidem.

[26] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 169, 1999 (citant Peter C. Kent, The Pope and the Duce : The International Impact of the Lateran Agreements, p. 6, 1981).

[27] The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 88-89 (1986).

[28] Ibidem.

[29] The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 88-89 (1986).

[30] Ibidem.

[31] Ibidem, p. 97.

[32] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 164, 1975.

[33] Ibidem, et voir aussi Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications.

[34] Manfred Berthel, The Jesuits, History and Legend of the Society of Jesus, p. 8 (1984).

[35] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 167, 1975.

[36] Ibidem, p. 164.

[37] Ibidem, p. 168.

[38] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 165, 1975.

[39] Ibidem.

[40] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 283 (1994).

[41] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 166, 1975.

[42] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 163, (1999).

[43] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 163, 1999 (citant Gordon Zhan, German Catholics and Hitler’s Wars, p. 56, 1952.).

[44] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 5.

[45] Ibidem. p. 117.

[46] John Cornwell, Hitler’s Pope, the Secret History of Pius XII, p. 254 (1999).

[47] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 172, (1999).

[48] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 109.

[49] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 170, (1999).

[50] Ibidem, p. 110.

[51] Ibidem, p. 112.

[52] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 254 (1999).

[53] Ibidem.

[54] Ibidem.

[55] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 240.

[56] Ibidem, p. 137.

[57] Ibidem. p. 156.

[58] Ibidem, p. 161.

[59] Ibidem, p. 109.

[60] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 301-302, 1994 (citant Avro Manhattan, The Vatican’s Holocaust, Ozark Books, p. 9, 1986).

[61] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 253

[62] Ibidem.

[63] Ibidem.

[64] Ibidem.

[65] Ibidem.

[66] Ibidem.

[67] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 171 (1999).

[68] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 108.

[69] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 251 (1999).

[70] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[71] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 115.

[72] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 258 (1999).

[73] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[74] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. vii (1999).

[75] Ibidem, p. 310 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. xii-xiii, 1991.).

[76] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 322 (1994).

[77] Ibidem, p. 319 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 104, 1991.).

[78] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 311, 319, 1994 (citant en partie Scott Anderson, John Lee Anderson, Inside the League, Dodd, Mead & Company, p. 39, 1986.).

[79] U. S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 36, 30 mars 1998.

[80] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 323 (1994).

[81] Ibidem, p. 315, 321.

[82] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 312, 1994 (citant Gita Sereny, Into That Darkness… The Mind of a Mass Murderer, Picador, London, p. 289, 1977.).

[83] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 314 (1994).

[84] The Irish Times, 23 juillet 1997.

[85] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 313 (1994).

[86] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 313, 1994 (citant Hudal, Romische Tagebucher, p. 21, tel que cité dans Unholy Trinity, p. 37.).

[87] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 325-326, 1994 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 282-283, 1991.).

[88] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 36, 30 mars 1998.

[89] Ibidem, p. 36.

[90] The Guardian (de Londres), p. 19, 12 février 1998.

[91] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 34, 30 mars 1998.

[92] Voir The Herald (de Glasgow), Vatican on Spot Over Nazi Gold, p. 2, 5 décembre 1997.

[93] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[94] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 318-19, 1994 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 102-102, 1991.).




D.109 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 5

 

Dans l’antre du diable

Cinquième partie

35. Le vicaire du Christ est l’Antichrist

Le pape se considère le vicaire de Christ. Que signifie être un « vicaire » ? Le mot « vicaire » veut dire “celui qui agit à la place d’un autre”. Le mot français « vice » dérive du mot « vicaire ». Par exemple, le Vice-président agit à la place du Président dans les moments où le Président ne peut agir lui-même. La Bible parle de celui qui allait venir et tromper le monde en lui faisant croire qu’il agit à la place de Christ. On l’identifie comme l’antichrist. Le pape lui-même reconnaît qu’il est l’antichrist en clamant être le vicaire de Christ. « Vicaire de Christ » veut dire antichrist. Noah Webster définit le préfixe « anti » comme une préposition ne signifiant pas seulement « contre », mais aussi « à la place » du nom qui le suit.[1] Le Dictionnaire anglais d’Oxford[2] définit que « anti » signifie « opposé, contre, en échange de, au lieu de, représentant, rivalisant avec, simulant ». Antichrist veut donc dire quelqu’un qui est contre Christ et, en même temps, prétend prendre la place de Christ. Par conséquent, vicaire de Christ = antichrist.

Jésus a-t-Il promis que quelqu’un viendrait agir en Son nom ? Oui, le Saint-Esprit, pas le pape de Rome !

« Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous. 26Mais le Consolateur, qui est le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon Nom, vous enseignera toutes choses, et il vous rappellera le souvenir de toutes les choses que je vous ai dites » (Jean 14:25-26, VM).

« Toutefois je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jean 16:7, VM).

36. « 666 » — le nombre de la Bête

La Bible parle d’une bête dont le nombre est un nombre d’homme. Le nombre est 666. La Bible dit que 666 est, non seulement le nombre d’un homme, mais également le nombre de la bête. Nous en concluons que la bête est un homme dont le nom s’additionne pour donner 666.

Les lettres romaines (latines) sont aussi des nombres romains. Le latin, qui était la langue officielle de Rome et qui est aussi la langue officielle de l’Église catholique romaine, s’avère le premier endroit logique où chercher le nombre de la bête.

L’on ne doit pas simplement chercher trois 6 de suite, car le nombre de la bête est « six cent soixante-six ». Ce qui veut dire que le nom de la bête doit s’additionner pour faire un total de six cent soixante-six.

D’après Our Sunday Visitor, une publication officielle catholique, « les lettres inscrites à l’intérieur de la mitre du pape sont celles-ci : Vicarius Filii Dei, forme latine de “Vicaire du Fils de Dieu”. »[3] Quand un nouveau pape est couronné, c’est sous le vocable de Vicarius Filii Dei. Donc, le titre officiel du pape écrit en latin classique est Vicarivs Filii Dei. Veuillez noter que, dans le latin classique, il y a un V juste avant le S dans Vicarius, au lieu d’un U, parce qu’il n’y a que 23 lettres dans l’alphabet latin classique et qu’il n’y a pas de U, de J ou de W comme dans l’alphabet français.[4] En latin, pour faire le son U, on utilise le V.[5] La valeur des nombres latin est : D = 500, C = 100, L = 50, V = 5, I = 1. La valeur des nombres romains trouvés dans le titre latin du pape s’additionnent pour faire un total de 666. V (utilisé deux fois, 5 x 2 = 10) + C (100) + I (utilisé 6 fois, 1 x 6 = 6) + L (50) + D (500) = 666.

Lisez le passage suivant et vous allez voir que le Pontife de Rome, le soi-disant Vicaire du Fils de Dieu, y est décrit avec précision. Il apparaît comme un humble agneau, mais à l’intérieur, c’est un loup qui parle comme un dragon. Il a trompé bon nombre des habitants de la terre par le moyen de supposés miracles, comme la transsubstantiation du pain et du vin en Dieu, durant la messe catholique. Ceux qui n’adorent pas le Pontife de Rome et ne se soumettent pas à son autorité sont sous le coup d’un anathème catholique. Pendant l’Inquisition du Moyen-Âge, les gens qui se trouvaient sous cette anathème furent exécutés. Je crois que cette époque va revenir.

« Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème. 2Et la bête que je vis était semblable à un léopard, ses pieds étaient comme les pieds d’un ours ; sa gueule était comme la gueule d’un lion ; et le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité. 3Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie ; et toute la terre en étant dans l’admiration alla après la bête. 4Et ils adorèrent le dragon qui avait donné le pouvoir à la bête, et ils adorèrent aussi la bête, en disant : qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? 5Et il lui fut donné une bouche qui proférait de grandes choses, et des blasphèmes ; et il lui fut aussi donné le pouvoir d’accomplir quarante-deux mois. 6Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, blasphémant son Nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent au ciel. 7Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. Il lui fut aussi donné puissance sur toute Tribu, Langue et nation. 8De sorte qu’elle sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde. 9Si quelqu’un a des oreilles, qu’il écoute. 10Si quelqu’un mène en captivité, il sera mené en captivité ; si quelqu’un tue avec l’épée, il faut qu’il soit lui-même tué avec l’épée. Ici est la patience et la foi des Saints. 11Puis je vis une autre bête qui montait de la terre, et qui avait deux cornes semblables à celles de l’Agneau ; mais elle parlait comme le dragon. 12Et elle exerçait toute la puissance de la première bête, en sa présence, et faisait que la terre et ses habitants adorassent la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie. 13Et elle faisait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes. 14Et elle séduisait les habitants de la terre, à cause des prodiges qu’il lui était donné de faire devant la bête, commandant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait reçu le coup mortel de l’épée, et qui néanmoins était vivante. 15Et il lui fut permis de donner une âme à l’image de la bête, afin que même l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’auraient point adoré l’image de la bête, fussent mis à mort. 16Et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, prenaient une marque en leur main droite, ou en leurs fronts ; 17Et qu’aucun ne pouvait acheter, ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. 18Ici est la sagesse : que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête ; car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13:1-18, VM).

Jésus a averti Ses disciples à de nombreuses reprises contre ceux qui viendraient en Son nom.

« Et Jésus répondant leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs » (Matthieu 24:4-5, VM).

Le pape Jean-Paul II a fait une déclaration incroyable : que le pape est l’accomplissement de la promesse de Christ qu’Il serait avec nous jusqu’à la fin du monde. Jean-Paul II dit que Jésus est présent en personne dans Son Église, sous-entendant par là que Jésus est présent par le pape. Comme nous l’avons vu plus haut dans les passages de Jean 14:25-26 et 16:7, l’accomplissement de cette prophétie de Matthieu s’effectue par la présence du Saint-Esprit qui demeure dans chacun des croyants. Le pape proclame essentiellement qu’il est à la fois Jésus et le Saint-Esprit.

« Encore une fois, en ce qui concerne les noms : Le pape est appelé le “Vicaire du Christ”. Ce titre doit être considéré à l’intérieur de tout le contexte de l’Évangile. Avant de monter au ciel, Jésus a dit aux apôtres : “Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin du monde” (Matthieu 28:20). Quoique invisible, Il est présent en personne dans Son Église » [Pape Jean-Paul II].[6]

37. Le Saint-Père

Le pape s’approprie même le titre de Dieu le Père. Par exemple, le Catéchisme de l’Église catholique, à § 10, se réfère au pape Jean II comme du « Saint-Père, le pape Jean II ». Le pape passe par d’autre titres majestueux, tels que « Sa Sainteté ». Le pape Jean-Paul II lui-même admet que ces titres sont contraires à l’Évangile. Il cite même le passage de la Bible qui condamne une pareille pratique. Il explique simplement que les traditions catholiques des hommes autorisent tacitement cette violation des commandements de Dieu.

« Ne craignez pas que les gens m’appellent le “Vicaire du Christ”, ou qu’ils me disent “Saint-Père” ou encore “Votre Sainteté”, ou emploient d’autres titres du même genre qui semblent contraires à l’Évangile. Christ déclare : “N’appelez personne votre ‘Père’ sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père céleste. Ne vous faites pas non plus appeler ‘Docteurs’ : car vous n’avez qu’un Docteur, le Christ” (Mt 23:9-10).[7] Ces expressions ont toutefois évolué au cours d’une longue tradition, faisant partie de l’usage commun. L’on ne devrait plus être effrayés par ces mots. » [Pape Jean-Paul II].[8]

Le terme « Saint Père » ou « Père Saint » a été utilisé dans la Sainte Bible une seule fois. Jésus l’employa la veille de Sa crucifixion en référence à Dieu le Père. En prenant le nom de Dieu, l’on sous-entend avoir Sa position et Son autorité. Comme l’a dit Jésus dans Jean 14:28, Dieu le Père est plus grand que Jésus. En s’appropriant le titre de « Saint-Père », le pape se présente implicitement comme étant plus grand que Jésus-Christ.

« Et maintenant je ne suis plus au monde, mais ceux-ci sont au monde ; et moi je vais à toi, Père saint, garde-les en ton Nom, ceux, dis-je, que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:11, VM).

« Vous avez entendu que je vous ai dit : je m’en vais, et je reviens à vous ; si vous m’aimiez, vous seriez certes joyeux de ce que j’ai dit : je m’en vais au Père : car le Père est plus grand que moi » (Jean 14:28, VM).

Le titre même de « pape » est un mot latin qui signifie papa. C’est le terme employé par les petits enfants pour désigner leur père. En chaldéen, langue des Juifs du premier siècle, « papa » aurait été traduit par abba. Abba est utilisé trois fois dans la Sainte Bible. À chaque fois, abba se réfère à Dieu le Père.

« Et il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, transporte cette coupe arrière de moi, toutefois, non point ce que je veux, mais ce que tu veux » (Marc 14:36, VM).

« Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions Abba, c’est-à-dire, Père » (Romains 8:15, VM).

« Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père » (Galates 4:6, VM).

Notez la confiante humilité que comportent les passages ci-haut. Le pape de Rome veut que ses sujets s’humilient devant lui comme des enfants confiants. Il est le papa de leur foi. Il a pris le nom qui appartient de droit à Dieu en une tentative de détourner de Dieu les hommes vers lui. Le pape ne désire pas seulement la soumission à son autorité, mais il n’est pas rare que le pape humilie ses sujets en exigeant qu’ils lui baisent les pieds.[9]

« C’est pourquoi quiconque deviendra humble, comme est ce petit enfant, celui-là est le plus grand au Royaume des cieux » (Matthieu 18:4, VM).

« En vérité, je vous dis, que quiconque ne recevra pas comme un petit enfant le Royaume de Dieu, il n’y entrera point » (Marc 10:15, VM).

Les pasteurs de certaines dénominations protestantes ne sont pas sans blâme de ce côté-là. Bien qu’ils ne prennent pas le nom de « père », beaucoup se donnent le titre de « révérend ». Or, « révérend » est employé une seule fois dans les Saintes Écritures et il sert à décrire le nom du Seigneur Dieu Tout-Puissant.

« He sent redemption unto his people: he hath commanded his covenant for ever: holy and reverend is his name » (Psaume 111:9, AKJV).

« Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi son alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable » (Psaume 111:9, VO).

Le nom de Dieu est saint et révéré. Quel homme est digne d’être révérend ? Révérend veut dire être digne d’un respect rempli de crainte et de vénération.[10] La vénération de personnes est une coutume païenne étrangère au christianisme.

« Et Jésus les ayant appelés, leur dit : vous savez que ceux qui dominent sur les nations les maîtrisent, et que les Grands d’entre eux usent d’autorité sur elles. 43Mais il n’en sera pas ainsi entre vous ; mais quiconque voudra être le plus grand entre vous, sera votre serviteur. 44Et quiconque d’entre vous voudra être le premier, sera le serviteur de tous. 45Car aussi le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:42-45, VM).

Tous les hommes sont pécheurs, aucun n’est juste. Notre salut est un don de Dieu. Aucun homme ne peut revendiquer son salut ou sa place dans le Royaume de Dieu, parce qu’il n’a rien fait pour le mériter. Aucun homme ne devrait donc être révérend dans l’Église de Dieu.

« Selon qu’il est écrit : il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu. 12Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles : il n’y en a aucun qui fasse le bien, non pas même un seul. 13C’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues, il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Leurs pieds sont légers pour répandre le sang. 16La destruction et la misère sont dans leurs voies. 17Et ils n’ont point connu la voie de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:10-18, VM).

« Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi » (Romains 3:26, VM).

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9, VM).

« Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. 30Or c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui vous a été fait de la part de Dieu sagesse, justice, sanctification, et rédemption ; 31Afin que comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie au Seigneur » (1 Corinthiens 1:29-31, VM).

« Mais que celui qui se glorifie, se glorifie au Seigneur. 18Car ce n’est pas celui qui se loue soi-même, qui est approuvé, mais c’est celui que le Seigneur loue » (2 Corinthiens 10:17-18, VM).

Dieu ne partagera pas Sa gloire avec quiconque ! Dans le passage qui suit, Il établit d’abord que Son nom est l’Éternel (le même nom qui est saint, redoutable et révéré ou vénéré) et appuie ensuite sur le fait qu’Il ne donnera pas Sa gloire à un autre.

« Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles » (Ésaïe 42:8, VO).

38. Le mystère de l’iniquité

Une des raisons pour lesquelles Babylone la Grande, la Mère des impudiques et des abominations de la terre, est appelée « Mystère », c’est qu’elle personnifie le mystère de l’iniquité. Par mystère de l’iniquité, on entend le diable manifesté en chair par l’intermédiaire de l’antichrist. Ainsi donc, le pape doit être « possédé » par Satan lui-même. Dans 2 Thessaloniciens 2, Dieu se rapporte à l’antichrist comme étant l’homme du péché, le fils de perdition. Plus loin, dans le même chapitre, Dieu parle de l’esprit de l’antichrist en tant que « mystère de l’iniquité ». Que veut dire Dieu par « mystère de l’iniquité » ? L’opposé d’iniquité est piété. Bien que Dieu n’établisse pas expressément, dans 2 Thessaloniciens 2, ce qu’Il entend par mystère d’iniquité, Il explique ailleurs dans la Bible ce qu’est le mystère de la piété.

Dans 1 Timothée, chapitre 3, Dieu déclare que le mystère de la piété est, en partie, le fait que « Dieu a été manifesté en chair ». Puisque l’antichrist est à l’opposé de Dieu dans son caractère, mais qu’il cherche à remplacer Dieu, le mystère de l’iniquité doit donc être le diable manifesté en chair. Il est intéressant de constater que, dans le verset suivant le commentaire de Dieu sur le mystère de la piété, dans 1 Timothée, Il explique « qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; Défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes… » L’Église catholique romaine a adopté les deux doctrines, l’une interdisant aux prêtres catholiques de se marier et l’autre défendant de manger de la viande le vendredi saint.

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu. 5Ne vous souvient-il pas que quand j’étais encore avec vous, je vous disais ces choses ? 6Mais maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il soit révélé en son temps. 7Car déjà le mystère d’iniquité se met en train, seulement celui qui obtient maintenant, obtiendra jusqu’à ce qu’il soit aboli. 8Et alors le méchant sera révélé, mais le Seigneur le détruira par l’Esprit de sa bouche, et l’anéantira par son illustre avènement : 9Et quant à l’avènement du méchant, il est selon l’efficace de Satan, en toute puissance, en prodiges et en miracles de mensonge ; 10Et en toute séduction d’iniquité, dans ceux qui périssent ; parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:3-10, VM).

« Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire. 4 1Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. 2Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; 3Défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces » (1 Timothée 3:16-4:3, VM).

Ainsi, nous voyons que le mystère de l’iniquité est la manifestation du diable dans la chair. Y a-t-il d’autres versets qui supportent cette interprétation ? Si nous examinons Jean 6:70-71, nous voyons que Jésus parla de Judas comme d’un démon. « Jésus leur répondit : ne vous ai-je pas choisis vous douze ? et toutefois l’un de vous est un démon. 71Or il disait cela de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c’était celui à qui il devait arriver de le trahir, quoiqu’il fût l’un des douze » (Jean 6:70-71, VM). Judas était-il un démon ? En regardant l’évangile de Luc, nous voyons que le démon (Satan) était de fait entré dans Judas avant sa trahison envers Jésus. « Mais Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze » (Luc 22:3, VM). Nous constatons que le diable se manifesta en chair lorsqu’il entra dans Judas. Cette interprétation est confirmée par Jean 17:12 où Jésus Se rapporte à Judas comme du « fils de perdition ». « Quand j’étais avec eux au monde, je les gardais en ton Nom ; j’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et pas un d’eux n’est péri, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût accomplie » (Jean 17:12, VM). Le terme « fils de perdition » est le même que celui utilisé dans 2 Thessaloniciens 2:3 pour décrire l’antichrist. « Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé » (2 Thessaloniciens 2:3,VM).

L’homme du péché, le fils de perdition décrit dans 2 Thessaloniciens 2:3, ne peut être que le pape de Rome. Le mystère de l’iniquité doit être, par conséquent, que le pape de Rome, qui est le fil de perdition, est possédé par Satan comme le fut Judas qui était aussi le fil de perdition. Comme Christ était Dieu manifesté en chair, ainsi l’antichrist (le pape) est le diable manifesté en chair.

L’Église catholique enseigne que Pierre est le rocher sur lequel Dieu aurait construit Son Église, et que le pape, comme évêque de Rome, est le successeur de Pierre, chef de l’église et « vicaire de Christ ».[11] Cependant, la Bible est fort claire sur le fait que Jésus-Christ est la fondation et la Tête de l’Église, et non pas le pape. « Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM). Donc, le pape cherche à remplacer Christ alors qu’il S’y oppose. Il est l’antichrist.

De la même façon que Judas, mystère d’iniquité, prétendait être un loyal disciple de Jésus pendant qu’il travaillait à sa trahison (Luc 22:47-48), ainsi le pape, également mystère d’iniquité, prétend être un serviteur loyal de Jésus et trahit ses sujets pour les amener vers l’étang de feu (Apocalypse 20:10, 15). L’antichrist est à l’opposé total de Christ ; Celui-ci est le mystère de la piété, fidèle et véritable, qui ne nous oubliera jamais (Hébreux 13:5 ; Apocalypse 19:11).

39. Un temps, des temps et la moitié d’un temps

Le prophète Daniel eut une vision dans laquelle il aperçut quatre bêtes sortant de la mer.

« Et quatre grandes bêtes montèrent de la mer, différentes l’une de l’autre. 4La première était comme un lion, et avait des ailes d’aigle ; je regardais jusqu’au moment où ses ailes furent arrachées, et où elle fut élevée de terre, et dressée sur ses pieds comme un homme, et où un cœur d’homme lui fut donné. 5Et voici, une seconde bête semblable à un ours ; elle se tenait sur un côté, et avait trois côtes dans sa gueule, entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair. 6Après cela, je regardais et voici, une autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes d’oiseau ; cette bête avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. 7Après cela, je regardais dans mes visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes. 8Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant elle. Et voici, cette corne avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui proférait de grandes choses. 9Je regardai, jusqu’à ce que des trônes furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était comme des flammes de feu ; ses roues, comme un feu ardent » (Daniel 7:3-9, VO).

La signification de la vision fut expliquée à Daniel.

« Mon esprit à moi, Daniel, fut troublé au-dedans de moi, et les visions de ma tête m’effrayèrent. 16Je m’approchai de l’un des assistants, et je lui demandai la vérité sur toutes ces choses. Et il me parla et m’en donna l’interprétation. 17Ces quatre grandes bêtes sont quatre rois qui s’élèveront de la terre. 18Mais les saints du Souverain recevront le royaume éternellement, et jusqu’au siècle des siècles. 19Alors je voulus savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres et extraordinairement terrible, dont les dents étaient de fer et les ongles d’airain, qui mangeait, brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; 20Et touchant les dix cornes qui étaient sur sa tête, et touchant l’autre corne qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, cette corne qui avait des yeux et une bouche qui proférait de grandes choses, et qui avait une plus grande apparence que les autres. 21Je regardais comment cette corne faisait la guerre aux saints, et prévalait sur eux ; 22Jusqu’à ce que l’Ancien des jours vint, et que le jugement fut donné aux saints du Souverain, et que le temps arriva où les saints entrèrent en possession du royaume. 23Il me parla ainsi : La quatrième bête est un quatrième royaume qui existera sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, et la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume ; 24Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers et il abaissera trois rois. 25Il prononcera des paroles contre le Souverain, il opprimera les saints du Souverain, et pensera à changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps. 26Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, pour la détruire et la faire périr jusqu’à la fin. 27Et le règne, et la domination et la grandeur des royaumes qui sont sous tous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Souverain. Son royaume est un royaume éternel, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront » (Daniel 7:15-27, VO).

D’après leur ordre d’apparition historique, les bêtes étaient l’empire babylonien (le lion ailé), l’empire médo-perse (l’ours), l’empire grec (le léopard ailé à quatre têtes) et l’empire romain (la bête diverse et terriblement forte, avec des dents d’acier).

La quatrième bête, terrible et redoutable, qui représentait l’empire romain, avait dix cornes. Les cornes de la bête romaine étaient dix royaumes qui s’élevèrent de l’empire. Après l’an 476 après J.C., dix royaumes surgirent du sein de l’empire romain : 1) les Ostrogoths, 2) Les Visigoths, 3) les Francs, 4) les Vandales, 5) les Suèves, 6) les Alamanis, 7) les Anglo-saxons, 8) les Hérules, 9) les Lombards, 10) les Bourgognes.

Daniel mentionne que la petite corne va jaillir du sein des dix cornes et, dans le processus, trois des cornes (royaumes) seront arrachées devant elle. Daniel spécifie que cette petite corne aura des yeux comme les yeux d’un homme et une bouche qui proférera de grandes choses. Apparemment, cette nouvelle corne est l’antichrist, car Daniel explique que cette corne fera la guerre aux saints et les vaincra jusqu’à ce que Christ, que Daniel appelle « l’Ancien des jours », arrive. Daniel explique que la petite corne sera différente des dix autres cornes. Il est clair que la nature religieuse du royaume papal romain le rend différent des autres royaumes. Le royaume papal opprimera les saints du Très-Haut et pensera à changer les temps et la loi. Comme nous l’avons expliqué dans le chapitre des « Jours saints », l’Église catholique romaine a changé les temps en transportant le sabbat du septième jour de la semaine (samedi) au premier jour de la semaine (dimanche). En outre, tel qu’expliqué dans le chapitre « Les images taillées », l’Église romaine a également modifié les lois en effaçant le Deuxième Commandement interdisant de fabriquer des images taillées, et en séparant en deux le dernier Commandement pour compenser la perte d’un Commandement. Cette transformation des lois de Dieu est l’accomplissement de la prophétie de Daniel 7 regardant la bête, l’antichrist.

Daniel déclare que la petite corne avait une plus grande apparence que les autres cornes. Cela indique que l’antichrist a plus de pouvoir que les autres rois. En fait, on considérait le pape comme la source de l’autorité des rois. Durant l’âge des ténèbres, c’était le pape qui couronnait les rois en Europe. Les décrets papaux suivants illustrent clairement que le pape avait plus grande apparence que ses congénères.

« Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][12]

« Le Pontife de Rome possède la suprématie sur le monde entier. »[13] (l’emphase est la nôtre).

« Le pouvoir royal découle de l’autorité pontificale. » [Pape Innocent III.][14]

« Le pouvoir temporel doit être sujet au spirituel. » [Pape Boniface VII.][15]

Daniel indique que la persécution exercée par l’antichrist romain sur les Églises chrétiennes devait durer un temps, des temps et la moitié d’un temps. Pris isolément, ce passage ne dit pas de manière précise ce que signifie l’expression un temps, des temps et la moitié d’un temps. Pour décoder ce que Daniel voulait dire par cette phrase, il est nécessaire d’étudier les sections de la Bible qui traitent de la persécution de l’Église de Christ par l’Antichrist.

Dans l’Apocalypse, nous lisons le passage qui suit.

« Et un grand signe parut au Ciel, savoir, une femme revêtue du soleil, sous les pieds de laquelle était la lune, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. 2Elle était enceinte, et elle criait étant en travail d’enfant, souffrant les grandes douleurs de l’enfantement. 3Il parut aussi un autre signe au ciel, et voici un grand dragon roux ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; 4et sa queue traînait la troisième partie des étoiles du ciel, lesquelles il jeta en la terre ; puis le dragon s’arrêta devant la femme qui devait accoucher, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait mis au monde. 5Et elle accoucha d’un fils, qui doit gouverner toutes les nations avec une verge de fer ; et son enfant fut enlevé vers Dieu, et vers son trône. 6Et la femme s’enfuit dans un désert, où elle a un lieu préparé de Dieu, afin qu’on la nourrisse là mille deux cent soixante jours. 7Et il y eut une bataille au ciel : Michel et ses Anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses Anges combattaient contre Michel. 8Mais ils ne furent pas les plus forts, et ils ne purent plus se maintenir dans le ciel. 9Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le Diable et Satan, qui séduit le monde, fut précipité en la terre, et ses Anges furent précipités avec lui. 10Alors j’ouïs une grande voix dans le ciel, qui disait : Maintenant est le salut, la force, le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a été précipité. 11Et ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau, et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont point aimé leurs vies, mais les ont exposées à la mort. 12C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Mais malheur à vous habitants de la terre et de la mer ; car le Diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps. 13Or, quand le dragon eut vu qu’il avait été jeté en la terre, il persécuta la femme qui avait accouché d’un fils. 14Mais deux ailes d’un grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât de devant le serpent en son lieu, où elle est nourrie par un temps, par des temps, et par la moitié d’un temps. 15Et le serpent jeta de sa gueule de l’eau comme un fleuve après la femme, afin de la faire emporter par le fleuve. 16Mais la terre aida à la femme ; car la terre ouvrit son sein, et elle engloutit le fleuve que le dragon avait jeté de sa gueule. 17Alors le dragon fut irrité contre la femme, et s’en alla faire la guerre contre les autres qui sont de la semence de la femme, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:1-17, VM).

Nous voyons donc que la femme, qui représente l’Église, fut protégée pendant 1 260 jours. Quelle est la signification de ces 1 260 jours ? Le calendrier prophétique de Dieu est un calendrier lunaire dans lequel les 12 mois comportent 30 jours, totalisant ainsi 360 jours. « Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil connaît son coucher » (Psaumes 104:19, VO). Par exemple, si on regarde le récit divin du déluge de la Genèse, on voit que le déluge a débuté le dix-septième jour du deuxième mois et s’est terminé cinq mois plus tard, au dix-septième jour du septième mois. Dans le calendrier lunaire, cela donne exactement 150 jours (5 mois x 30 jours par mois = 150 jours). Dans Genèse 7:24, nous voyons que la durée du déluge fut de 150 jours exactement. Cela démontre l’utilisation par Dieu du calendrier lunaire. En fait, même aujourd’hui, nous divisons un cercle en 360 degrés, comme l’année lunaire qui a 360 jours.

« En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent » (Genèse 7:11, VO).

« Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:24, VO).

« Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat » (Genèse 8:4, VO).

D’après le calendrier prophétique de Dieu, trois ans et demi égalent 1 260 jours (30 jours/mois x 42 mois). Nous le voyons confirmé au verset 14 où Dieu révèle que la femme sera protégée du serpent pendant un temps (1) + des temps (2) + la moitié d’un temps (½) = 3½ temps. Qu’est-ce que 3 temps et demi ? C’est précisément trois ans et demi ou 42 mois ou 1 260 jours.

Les 1 260 jours ne représentent toutefois pas des jours littéraux. En réalité, ils représentent 1 260 ans. C’est le nombre d’années, à condition qu’un jour égale une année, comme dans Nombres 14:34 où Dieu ordonna que, dans Sa prophétie, un jour soit égal à un an. « D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. » Voir également Ézéchiel 4:6 : « Quand tu auras accompli ces jours-là, tu te coucheras en second lieu sur ton côté droit, et tu porteras l’iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours, un jour pour une année ; car je te compte un jour pour la durée d’une année. »

Nous voyons ces quarante-deux mois répétés plus loin dans l’Apocalypse.

« Mais laisse à l’écart le parvis qui est hors du Temple, et ne le mesure point ; car il est donné aux Gentils ; et ils fouleront aux pieds la sainte Cité durant quarante-deux mois. 3Mais je la donnerai à mes deux Témoins qui prophétiseront durant mille deux cent soixante jours, et ils seront vêtus de sacs » (Apocalypse 11:2-3, VM).

« Et ils adorèrent le dragon qui avait donné le pouvoir à la bête, et ils adorèrent aussi la bête, en disant : qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? 5Et il lui fut donné une bouche qui proférait de grandes choses, et des blasphèmes ; et il lui fut aussi donné le pouvoir d’accomplir quarante-deux mois. 6Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, blasphémant son Nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent au ciel. 7Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. Il lui fut aussi donné puissance sur toute Tribu, Langue et nation. 8De sorte qu’elle sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde. 9Si quelqu’un a des oreilles, qu’il écoute » (Apocalypse 13:4-9, VM).

Quand ces 1 260 ans se passent-ils ? L’empereur romain Justinien émit un décret, en l’an 533, faisant de l’évêque de Rome le chef de toutes les églises. Le décret prit effet en l’an de grâce 538, après que les trois rois furent réprimés. Les Hérules furent complètement dispersés en l’an 493, les Vandales en 534 et les Ostrogoths en 538 après J.C.. On peut mesurer l’ascendant du pape de Rome, selon la prophétie de Daniel, à partir de l’an 538, date où la dernière des trois cornes fut finalement déracinée et où Vigile prit fonction de pape sous la protection militaire de Bélisaire. La défaite des Ostrogoths et la mise en vigueur du décret de l’an 533 de Justinien firent du pape de Rome le chef de toutes les églises chrétiennes et le « correcteur des hérétiques ». À partir de cette date, la papauté commença à utiliser le pouvoir civil des gouvernements pour étendre la propagation de sa puissance ecclésiastique. Cela débuta ce que nous appelons aujourd’hui l’âge des ténèbres, quand Rome utilisa le levier de sa soi-disant autorité et ses supposés pouvoirs religieux pour contrôler les gouvernements et persécuter les Églises chrétiennes.

Si nous commençons notre calcul à partir de l’ascension du pape de Rome, nous débutons en l’an 538 après J.C., date où la dernière des trois cornes fut finalement arrachée, et nous poursuivons l’histoire pendant 1 260 ans pour couvrir une période de l’histoire si sombre, à cause des superstitions et de la brutalité de l’Église catholique romaine, que nous l’appelons, même aujourd’hui, « l’Âge des Ténèbres ». Nous arrivons alors à la date qui marque la fin de cet âge de ténèbres : 1798 (538 ap. J.C. + 1 260 ans = 1798 ap. J.C.).

Qu’est-ce qui, en 1798, marqua la fin de l’âge des ténèbres ? Le Général Berthier de l’armée de Napoléon envahit Rome, fit prisonnier le pape Pie VI et l’incarcéra jusqu’à sa mort. Cela libéra l’Italie et l’Europe de la tyrannie du « Saint Empire romain ». C’est la blessure mortelle que subit la bête.

« Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème. 2Et la bête que je vis était semblable à un léopard, ses pieds étaient comme les pieds d’un ours ; sa gueule était comme la gueule d’un lion ; et le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité. 3Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie ; et toute la terre en étant dans l’admiration alla après la bête » (Apocalypse 13:1-3, VM).

Notez que la blessure fut guérie. Quand la blessure de la bête fut-elle guérie ? Au Traité de Latran de 1929, par lequel Mussolini et Rome rétablirent le Vatican en tant que nation souveraine, avec le « Saint » Siège comme seule et exclusive autorité gouvernementale. L’Église catholique romaine est la seule religion qui soit aussi une nation souveraine. Voici une liste de quelques-uns des 27 articles du Traité de Latran.

Article 1

L’Italie reconnaît et réaffirme le principe établi dans le premier Article de la Constitution italienne, datée du 4 mars 1848, selon lequel la religion catholique romaine apostolique est la seule religion d’État.

Article 2

L’Italie reconnaît la souveraineté du Saint Siège dans les domaines internationaux comme attribut inhérent, en conformité avec sa tradition et les exigences de sa mission dans le monde.

Article 3

L’Italie reconnaît la pleine propriété, la domination exclusive, l’autorité et la juridiction souveraines du Saint Siège sur le Vatican, tel que constitué présentement, ainsi que toutes ses appartenances, dépendances et fondations, créant de la sorte la Cité du Vatican, pour le dessein spécial et sous les conditions référés ci-après.

Article 8

Considérant la personne du Souverain Pontife sacrée et inviolable, l’Italie déclare toute atteinte contre Sa personne, ou toute incitation à commettre une telle atteinte, punissable des mêmes punitions infligées pour toute atteinte similaire et incitations à commettre la même chose contre la personne du Roi.

Toutes offenses ou insultes publiques commises à l’intérieur du territoire italien contre la personne du Souverain Pontife, que ce soit en paroles, en actions ou par écrit, seront punies de la même manière que les offenses et les insultes faites contre la personne du Roi.

Tel que prophétisé dans Daniel 7:23-24, l’Église catholique romaine est une bête « différente » des autres bêtes. La malice de la bête romaine va continuer jusqu’à la fin de ce monde, quand Jésus va revenir.

« Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10, VM).

On retrouve la prophétie des 1 260 ans ailleurs dans l’Apocalypse. « Mais je la donnerai à mes deux Témoins qui prophétiseront durant mille deux cent soixante jours, et ils seront vêtus de sacs » (Apocalypse 11:3, VM). Qui sont les deux témoins de Dieu ? Quand on comprend que la période de temps est de 1 260 ans, il devient clair que les deux témoins ne peuvent être des hommes. Dans le verset suivant, il y a un indice servant à identifier les deux témoins. « Ceux-ci sont les deux oliviers, et les deux chandeliers, qui se tiennent en la présence du Seigneur de la terre » (Apocalypse 11:4, VM). Les deux témoins sont détaillés comme deux oliviers et deux chandeliers se tenant devant Dieu.

« Et il me dit : Que vois-tu ? Et je dis : Je regarde, et voici il y a un chandelier tout d’or, avec son réservoir au sommet, et portant ses sept lampes, avec sept conduits pour les sept lampes qui sont au sommet du chandelier. 3Et il y a près de lui deux oliviers, l’un à droite du réservoir, et l’autre à gauche. 4Et je pris la parole, et dis à l’ange qui me parlait : Que signifient ces choses, mon seigneur ? 5Et l’ange qui me parlait répondit et me dit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Et je dis : Non, mon seigneur. 6Alors il reprit et me dit: C’est ici la parole de l’Éternel, qu’il adresse à Zorobabel, disant : Ce n’est point par puissance, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées » (Zacharie 4:2-6, VO).

Les deux chandeliers et les deux oliviers sont la Parole de Dieu. Le langage utilisé dans Apocalypse 11 est symbolique ; il s’agit d’une prophétie sur la suppression de la Parole de Dieu durant les 1 260 ans du règne du pape lors de l’âge des ténèbres. La Parole de Dieu prophétisée en vêtement de sac pendant cette période. Pour un débat plus complet sur ce sujet, revoyez le chapitre « L’attaque catholique romaine contre la Parole de Dieu ».

[N. du T. : Quant au dernier sujet abordé ici, concernant les « deux témoins », nous divergeons d’interprétation avec M. Hendrie, quoique la sienne soit assez répandue dans les cercles chrétiens réformistes. Nous vous référons à un autre article écrit là-dessus : La signification des « Deux Témoins » par J. L. Haynes.[16] Vous serez plus en mesure de vous faire une idée exacte de ce que la Bible dit.]

40. Le Vatican maudit Dieu

Dans le livre de l’Apocalypse, il est écrit que la bête blasphémera contre Dieu.

« Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, blasphémant son Nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent au ciel. 7Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. Il lui fut aussi donné puissance sur toute Tribu, Langue et nation. 8De sorte qu’elle sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:6-8, VM). Voir aussi Apocalypse 13:1 ; 17:3 ; Daniel 7:20, 25 ; 11:26, 37.

Quelle meilleure preuve que le pape est l’antichrist que de le voir faire pleuvoir des malédictions sur Dieu ? À travers les enseignements officiels de l’Église catholique, il y a des anathèmes contre quiconque est en désaccord avec les enseignements officiels de l’Église de Rome. Dans la plupart des cas, la doctrine catholique est en opposition directe avec la Parole de Dieu. Les malédictions de l’Église romaine sont dès lors directement dirigées contre Dieu. Par exemple, dans la malédiction catholique suivante, quiconque croit que Jésus a payé entièrement la punition pour les péchés est anathème (maudit). Que ce Jésus-là soit l’Agneau de Dieu venu sur terre pour enlever les péchés du monde, c’est le cœur de l’Évangile ! Maudire la Parole de Dieu, c’est maudire Dieu. Jésus est Dieu — la Parole faite chair (Jean 1:1-14).

« Si quelqu’un dit que Dieu remet toujours la punition entière ainsi que la culpabilité, et que seule la foi est requise comme acquittement des pénitents qui perçoivent que le Christ a payé pour eux; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Doctrine sur le Sacrement de la Pénitence, Canon XII, 25 novembre 1551.]

Ceux qui croient en Jésus sont lavés, non seulement de certains péchés, mais de tous les péchés.

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est en la lumière, nous avons communion l’un avec l’autre, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7, VM).

« Le lendemain Jean vit Jésus venir à lui, et il dit : voilà l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29, VM).

Quelle meilleure preuve que l’Église catholique est l’antichrist que de la voir maudire Christ ?

« Vous savez que vous étiez Gentils, entraînés après les idoles muettes, selon que vous étiez menés. 3C’est pourquoi je vous fais savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus doit être rejeté ; et que nul ne peut dire que par le Saint-Esprit, que Jésus est le Seigneur » (1 Corinthiens 12:2-3, VM).

La persécution que l’Église catholique a amoncelée sur le dos de l’Église de Christ tout au long de l’histoire est, en fait, une persécution faite à l’endroit de Christ Lui-même. Lorsque Saul, qui devint plus tard Paul, persécutait l’Église, Dieu le terrassa et lui demanda pourquoi il Le persécutait — Dieu (Actes 9:4-5). Les croyants choisis en Christ sont le corps de Christ. « Or vous êtes le corps de Christ, et vous êtes chacun un de ses membres » (1 Corinthiens 12:27, VM). Jésus est dans les croyants et les croyants sont en Lui (Jean 14:20 ; 17:20-23). Il n’y a qu’un seul corps spirituel de Christ, avec Jésus à sa tête (Colossiens 1:18). Les malédictions amassées sur le dos de Jésus par le Vatican prouvent que l’Église catholique romaine n’est pas une Église chrétienne. « …nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus doit être rejeté » (1 Corinthiens 12:3).

Un autre exemple démontrant que l’Église catholique blasphème contre Dieu se trouve dans la déclaration catholique du Concile de Trente concernant les mérites et les œuvres.

« Quiconque dit que la justice reçue n’est pas préservée ou accrue devant Dieu par les bonnes œuvres ; mais que les dites œuvres ne sont tout simplement que le fruit et le signe de la justification obtenue, et non la cause de son accroissement, qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon XXIV, 13 janvier 1547.]

Cette malédiction est dirigée directement contre Jésus-Christ et Son évangile parfait. Les Saintes Écritures font ressortir à de nombreuses reprises que les œuvres sont le fruit du salut. Ces mêmes œuvres, toutefois, ne méritent pas le salut par elles-mêmes. Le salut est le don immérité de Dieu.

« (Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, par sa grande charité de laquelle il nous a aimés;) 5Lors, dis-je, que nous étions morts en nos fautes, il nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce duquel vous êtes sauvés. 6Et il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ ; 7Afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce par sa bonté envers nous par Jésus-Christ. 8Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:4-10, VM).

L’Évangile de Jésus-Christ dit que nos péchés sont remis une fois pour toutes par le sacrifice de Jésus sur la croix. Il n’y a plus d’autres sacrifices requis pour nos péchés.

« Or c’est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, savoir par l’oblation qui a été faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. 11Tout Sacrificateur donc assiste chaque jour, administrant, et offrant souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés. 12Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15Et c’est aussi ce que le Saint-Esprit nous témoigne, car après avoir dit premièrement : 16C’est ici l’alliance que je ferai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur, c’est que je mettrai mes Lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; 17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. 18Or où les péchés sont pardonnés, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:10-18, VM).

La doctrine catholique, cependant, maudit Dieu pour S’être offert Lui-même une seule fois pour la rémission de tous les péchés.

« Si quelqu’un dit que, après que la grâce de la justification ait été reçue, la culpabilité est remise à tous les pécheurs pénitents, et que la dette d’une punition éternelle est effacée de telle sorte qu’il ne reste plus de dette d’une punition temporelle à acquitter, soit dans ce monde-ci ou dans le prochain au Purgatoire, avant que l’entrée du Royaume des Cieux ne (lui) soit ouverte ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon XXX, 13 janvier 1547.]

La Sainte Bible a pour thème que les péchés nous sont remis pour toujours par la grâce de Dieu, non par les œuvres quelconques que nous faisons. Le salut par la grâce de Dieu exclut les saluts par les œuvres de l’homme. Il ne peut y avoir non plus un mélange de grâce et d’œuvres. Car le salut par la grâce, de par sa signification même, exclut la possibilité d’œuvres pouvant mériter le salut. « Or si c’est par la grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus la grâce. Mais si c’est par les oeuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement l’œuvre n’est plus une œuvre » (Romains 11:6, VM). Abraham n’a pas oeuvré pour obtenir son salut, il a cru en Dieu, et cela lui fut imputé à justice.

« Que dirons-nous donc qu’Abraham notre père a trouvé selon la chair ? 2Certes, si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas envers Dieu. 3Car que dit l’Ecriture ? qu’Abraham a cru à Dieu, et que cela lui a été imputé à justice. 4Or à celui qui fait les oeuvres, le salaire ne lui est pas imputé comme une grâce, mais comme une chose due. 5Mais à celui qui ne fait pas les oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie le méchant, sa foi lui est imputée à justice. 6Comme aussi David exprime la béatitude de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les oeuvres, en disant : 7Bienheureux sont ceux à qui les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts. 8Bienheureux est l’homme à qui le Seigneur n’aura point imputé son péché » (Romains 4:1-8, VM).

Dieu Se rit des malédictions de l’Église de Rome. « Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:4, VO). Les malédictions de l’Église catholique sont sans effet, mais Dieu ne prend pas pour autant le blasphème à la légère. La doctrine romaine n’est qu’une perversion de l’évangile et cette organisation, ainsi que toutes celles qui suivent son exemple, sont sous le coup de la malédiction de Dieu. Celui-ci a placé une malédiction sur quiconque corrompt l’évangile de Christ et, à l’encontre des malédictions catholiques, celles de Dieu ont grand effet. « Mais quand nous-mêmes vous évangéliserions, ou quand un Ange du Ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème. 9Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : si quelqu’un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème » (Galates 1:8-9, VM).

41. L’Inquisition

L’Église catholique romaine n’est pas qu’une religion, c’est aussi un gouvernement souverain. Et pas n’importe quel gouvernement. C’en est un qui proclame son autorité sur le monde entier. Le pape déclare être assis à la place de Dieu Tout-Puissant, avec une autorité et une infaillibilité égales au Seigneur Jésus-Christ.[17] Et pas seulement dans les matières spirituelles, mais aussi dans tous les domaines séculiers. Le pape se proclame autorité sur tous les gouvernements de la terre. Lors de la cérémonie du sacre, le pape est couronné selon les paroles suivantes : « Prends la tiare ornée de la triple couronne, et sache que tu es le père des princes et des rois, et le gouverneur du monde. »[18]

« Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appelleriez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][19]

« Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][20]

« Le Pontife romain possède la suprématie sur le monde entier. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).]

« Le pouvoir royal découle de l’autorité pontificale. » [Pape Innocent III.][21]

« Le pouvoir temporel doit être sujet au spirituel. » [Pape Boniface VIII.][22]

Quiconque nie que le pape a l’autorité de Dieu sur les gouvernements de la Terre est maudit par l’Église catholique. Durant l’Inquisition du Moyen-Âge, de tels « hérétiques » furent confiés aux gouvernements serviles et obéissants pour qu’ils soient torturés et exécutés. L’Inquisition s’avérait la persécution en masse de ceux que l’Église catholique percevait pour ses ennemis. Parce qu’il est facile de démontrer que la doctrine catholique est un faux évangile avec un faux Christ, l’Église catholique perdit toujours des adeptes là où il y avait liberté d’expression et de religion. Par conséquent, les seules fois où l’Église catholique s’est développée furent quand elle contrôlait les gouvernements et employait leur force pour balayer les religions compétitrices. Avec l’appui des gouvernements, l’Église catholique établit dès lors un monopole religieux. La survie même de l’Église de Rome exige la force du gouvernement pour s’assurer que les opposants à sa religion satanique faite de main d’homme soient réduits au silence. Les chrétiens sont la cible principale de l’Église catholique.

Comme je l’ai déjà mentionné dans ce livre, il y a une conspiration contre le Seigneur et Son Oint.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:1-4, VO).

L’Oint de l’Éternel, c’est à la fois Christ et Son Église. Au moment où une personne croit en Jésus, elle est ointe du Saint-Esprit et devient un avec Christ.

« Or celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu. 22Qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l’Esprit en nos cœurs » (2 Corinthiens 1:21-22, VM).

Les croyants deviennent un seul corps avec Jésus. Celui-ci a dit : « …je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:20, VM).

Jésus est la Tête de cette Église, qui est Son Corps. « Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM).

Il n’y a qu’un Dieu et Il est dans tous les croyants qui composent Son Corps. « Un seul Dieu et Père de tous, qui est sur tous, parmi tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:6, VM). « Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes » (1 Corinthiens 6:19, VM).

Tous ceux qui croient en Jésus sont membres de Son Église et sont un avec Jésus et Son Père. « Et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a établi sur toutes choses pour être le Chef de l’Eglise ; 23Qui est son Corps, et l’accomplissement de celui qui accomplit tout en tous » (Éphésiens 1:22-23, VM). « Car nous sommes membres de son corps, étant de sa chair, et de ses os » (Éphésiens 5:30, VM). « Car comme nous avons plusieurs membres en un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; 5Ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ ; et chacun réciproquement les membres l’un de l’autre » (Romains 12:4-5, VM). « Etant soigneux de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. 4Il y a un seul corps, un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance de votre vocation » (Éphésiens 4:3-4, VM).

Si Son Église est persécutée, cela équivaut à persécuter Jésus-Christ Lui-même. Lorsque Saul (qui devint plus tard Paul) persécutait l’Église de Christ, Jésus le terrassa de son cheval et lui demanda : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? 5Et il répondit : qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : je suis Jésus, que tu persécutes ; il t’est dur de regimber contre les aiguillons » (Actes 9:4-5, VM). Ainsi, persécuter les chrétiens, c’est persécuter le Seigneur et Son Oint !

Il n’y a pas de plus grand persécuteur de l’Église de Jésus dans toute l’histoire du monde que le Système catholique romain. L’Église catholique romaine est à la tête de la conspiration mondiale contre le Seigneur et Son Oint.

Les chrétiens sont persécutés depuis la crucifixion du Christ. Les Romains se montraient en général tolérants envers les religions des autres cultures, en autant qu’elles étaient approuvées par l’état. Rome possédait un conseil de prêtres qui avait charge des activités religieuses de Rome et qui faisait circuler l’acceptabilité de toute croyance religieuse.[23] Les membres de ce premier conseil œcuménique étaient appelés pontifes.[24] « Pontife » veut dire « poseur de pont ». Les pontifes se considéraient intermédiaires entre Dieu (ou les dieux, comme ce devait être le cas) et l’homme.[25] Aux environs de l’an 31 avant J.C., César Auguste se déclara à la tête du conseil des prêtres.[26] L’empereur de Rome fut dès lors considéré comme le Souverain Pontife (Pontifex Maximus),[27] qui était le grand prêtre des religions païennes de Rome.[28] Il fut également adoré comme dieu.[29] Le pontife romain ne tolérait pas que l’on rende culte à un autre dieu que lui. Par conséquent, les chrétiens furent persécutés parce qu’ils suivaient le vrai Dieu, Jésus-Christ.

Le pape de Rome est le successeur des empereurs romains. Il porte le même titre que ces empereurs, i.e., Souverain Pontife. Le pape prétend aussi tenir le rôle de Dieu sur Terre. Il proclame que l’on doit se soumettre à lui pour pouvoir entrer dans le Royaume. Tous ceux qui osent défier son autorité sont maudits et persécutés. L’Église catholique tourmenta les chrétiens pendant toute l’Inquisition parce qu’ils refusaient de se soumettre au pape.

[Note de Joseph Sakala : « Depuis la blessure mortelle infligée à la 6e tête, en 476 A.D., c’est l’image de la bête (l’Église catholique) qui s’est coiffée du titre de Souverain Pontife. Elle gardera ce titre jusqu’au moment de la 7e résurrection de l’Empire romain, (guérison de la blessure mortelle). À ce moment-là, la Religion Mondiale, déjà en place depuis sa création, en l’an 2000 aux Nations Unies, deviendra officiellement l’image de cette Bête politique et militaire, des temps de la fin. Cette dernière résurrection de l’Empire romain, sera de courte durée. Elle nous mènera, cependant, vers l’accomplissement de l’Apocalypse. Ce qui suit nous montre clairement le pouvoir que l’Image de la Bête a reçu de Satan lui-même, et a mis à exécution au long des siècles. »]

Quoique la persécution des chrétiens ait eu lieu sans répit depuis le premier siècle, en 1179, le pape Alexandre III et le Concile de Latran recommandèrent fortement l’utilisation de la force et établirent des incitatifs à la violence contre les chrétiens comme, par exemple, une rémission de deux ans de pénitence pour ceux qui tuaient un « hérétique ». En 1231, le pape Grégoire IX institua formellement le tribunal inquisitorial papal (inquisitio haereticae pravitatis). En 1252, le pape Innocent IV autorisa expressément l’emploi de la torture qui était déjà, à ce moment-là, pratique opérationnelle dans l’Église catholique depuis des siècles.[30] On appelait « hérétiques » les ennemis de l’Église catholique romaine. Ces soi-disant « hérétiques » était souvent torturés, mutilés et brûlés sur un bûcher.[31] Leurs biens étaient confisqués, condamnant leurs descendants à une vie de pénurie.[32] Thomas d’Aquin (1225-1274), saint catholique, a écrit : « Il est plus méchant de corrompre la foi de laquelle dépend la vie de l’âme que d’altérer le système monétaire qui ne pourvoit qu’à la vie temporelle ; ainsi donc, si les faux monnayeurs et autres malfaiteurs sont justement condamnés à mort, à plus forte raison les hérétiques seront-ils justement massacrés une fois condamnés. »[33]

Lors de l’Inquisition, des dizaines de millions de gens furent tués en tant qu’ennemis de l’Église catholique. En un jour seulement (le 24 août 1572), entre 50 000[34] et 100 000[35] huguenots (les protestants français) furent massacrés à Paris, durant le Massacre de la Saint-Barthélemy. Le pape Grégoire XIII reçut la nouvelle avec grande joie et, en grande procession, alla à l’Église St-Louis pour rendre grâces. Il ordonna à l’Hôtel de la Monnaie papale de frapper de la monnaie en commémoration du massacre. La monnaie illustrait un ange portant une croix dans une main et une épée dans l’autre, devant lui s’enfuyaient une bande de huguenots, l’horreur dépeinte sur leur figure. Apparaissait sur la pièce l’inscription « Ugonottorum Stanges 1572 » (Massacre des Huguenots 1572).[36]

Comme les leaders religieux juifs l’avaient fait avec Jésus, l’Église romaine se tournait d’habitude vers les autorités séculières pour administrer la peine de mort aux chrétiens. En 1542, le pape Paul III établit un office inquisitorial au Vatican qu’on appela « Sainte Inquisition Romaine et Universelle » dans le but de stopper la progression du protestantisme.[37] En 1908, le pape Pie X laissa tomber le mot « Inquisition » comme titre de l’office et on vint à le connaître sous le simple nom de « Saint-Office ».[38] Le 7 décembre 1965, cet office fut rebaptisé « Congrégation pour la Doctrine de la Foi ».[39] Le titre semble assez anodin, mais il y a une longue histoire sanglante attachée à cet office ; en fait, les supplices publics des « hérétiques » sur les bûchers étaient appelés autodafés ou « actes de foi ».[40] La Congrégation pour la Doctrine de la Foi existe toujours aujourd’hui dans l’Église catholique et se réunit une fois la semaine, avec le pape qui y préside périodiquement.[41] L’office occupe encore le Palais de l’Inquisition adjacent au Vatican.[42] Le Grand Inquisiteur actuel est l’ancien archevêque de Munich, le cardinal Joseph Ratzinger.[43] À cause de l’importance de sa position en tant que chef de la mise en application du dogme, Ratzinger est considéré par plusieurs comme le cardinal le plus puissant de l’Église catholique.[44]

Lord Acton, estimé historien du dix-neuvième siècle sur le catholicisme romain, est à la source de la célèbre citation suivante sur les rois et les papes : « Le pouvoir tend à corrompre et le pouvoir absolu corrompt absolument. » Il ajouta ceci : « La papauté conçut le meurtre et le massacre sur l’échelle la plus large et aussi la plus cruelle et inhumaine. Ils [les papes] furent, non seulement des assassins de masses, mais firent du principe de l’assassinat une loi de l’Église catholique et une condition de salut. [La papauté est] le suppôt de Satan se cachant derrière le Crucifix. »[45]

Certains pourraient croire que le Concile Vatican II a changé la direction de l’Église catholique, qu’elle n’est plus la prostituée aux abominations assoiffée de sang qu’elle a été jadis. Vatican II est, en réalité, une supercherie venimeuse. Dans Vatican II, les chrétiens protestants, que l’on qualifiait anciennement « d’hérétiques », sont maintenant appelés « frères séparés ». La tromperie démoniaque apparaît au grand jour quand on réalise que Vatican II n’a pas révoqué la moindre bulle ou le moindre anathème émis contre les chrétiens par les papes ou les conciles du Vatican passés. En vérité, Vatican II réaffirma les canons et les décrets des conciles précédents, incluant le Second Concile de Nicée, le Concile de Florence et le Concile de Trente.[46] Le Concile de Trente à lui seul compte plus de 100 anathèmes contre les chrétiens et les croyances chrétiennes. Les chrétiens sont toujours sous le coup des innombrables malédictions de l’Église catholique romaine, et le « Saint-Office », qui mit à exécution les nombreuses inquisitions antérieures, est toujours en opération. De même qu’un léopard ne peut modifier ses taches, le Vatican ne peut pas non plus changer ses voies diaboliques. « Un More changerait-il sa peau, ou un léopard ses taches ? Alors aussi vous pourriez faire le bien, vous qui êtes dressés à faire le mal » (Jérémie 13:23, VO). L’Église catholique ne change jamais. La doctrine officielle de l’Église catholique demeure qu’il n’y a pas de salut hors de l’Église catholique romaine. Aux yeux de l’Église de Rome, les chrétiens protestants ne sont bons qu’à jeter en enfer, même s’ils nous appellent « frères séparés ». La citation suivante est tirée de § 846 du catéchisme de 1994 de l’Église catholique.

« Se basant sur les Écritures et la tradition, le Concile enseigne que l’Église, maintenant pèlerin sur la terre, est nécessaire au salut : le seul Christ est le médiateur et le chemin du salut ; il se présente à nous dans son corps qui est l’Église. Il affirma explicitement la nécessité de la foi et du Baptême, et, ainsi donc, affirma en même temps la nécessité de l’Église dans laquelle les hommes entrent par le Baptême comme par une porte. Par conséquent, ne peuvent être sauvés ceux qui, sachant que Dieu trouva l’Église catholique nécessaire par Christ, refuseraient, soit d’y entrer, soit d’y rester. »[47]

La déclaration officielle récente du Vatican, Dominus Iesus, qui a été rédigée par l’expert en chef de la doctrine du Vatican, le cardinal Joseph Ratzinger, montre clairement que l’Église catholique n’était pas sincère lorsqu’elle statua, dans le Concile Vatican II, que le Vatican considérait les chrétiens protestants comme des « frères séparés ». Dans le Dominus Iesus, l’Église catholique déclare que les « communautés ecclésiales » qui ne reconnaissent pas le mystère de l’Eucharistie (i.e., que Dieu Tout-Puissant est pleinement présent en forme de pain et de vin) ne sont pas vraiment des églises.

« Donc, il n’existe qu’une seule Église du Christ, laquelle subsiste par l’Église catholique gouvernée par le successeur de Pierre et par les Évêques en communion avec lui. Les Églises qui, bien que n’étant pas en communion parfaite avec l’Église catholique, demeurent unies à elle par le moyen de liens étroits, c’est-à-dire, par succession apostolique et une Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières (…) D’un autre côté, les communautés ecclésiales qui n’ont pas préservé l’Épiscopat valable et la véritable substance intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises dans le sens propre du terme. » [Déclaration “Dominus Iesus” sur l’Unicité et l’Universalité salvatrice de Jésus-Christ et de l’Église, Rome, des Bureaux de la Congrégation de la Doctrine de la Foi, 6 août 2000 (l’emphase est la nôtre).]

Ceux qui argumenteront que Dominus Iesus n’est que l’assertion d’un cardinal à Rome, devraient lire la déclaration de ratification. Le pape censé infaillible, en toute connaissance et de par sa supposée autorité apostolique, a confirmé la déclaration. « Le Souverain Pontife Jean-Paul II, à l’Audience du 16 juin 2000, autorisa le soussigné cardinal Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en toute connaissance et de par son autorité apostolique, ratifia et confirma cette Déclaration, adoptée en Session Plénière, et ordonna sa publication. »

42. Le culte de Satan au Vatican

La messe catholique est une moquerie envers Jésus et un culte mystérieux envers Satan. C’est pourquoi Dieu appelle la grande prostituée une église à « Mystère ». La hiérarchie vaticane rend également culte à Satan de manière directe. Comme le souligne le livre de l’Apocalypse, le Vatican est devenu une habitation de démons et de toutes sortes d’esprits immondes (Apocalypse 18:2). L’ancien archevêque catholique, Emmanuel Milingo, révéla devant le Congrès International de Fatima 2000 sur la Paix Mondiale, à Rome, les 18 au 23 novembre 1996, que le culte à Satan était pratiqué à l’intérieur même des murs du Vatican.[48] L’ex-Jésuite Malachi Martin, érudit fort respecté et d’une considérable renommée, et que l’on tient pour expert au sujet du Vatican, écrivit une nouvelle intitulée Windswept House (Une maison balayée par le vent). Il écrivit qu’il dut rédiger le livre comme une nouvelle, mais qu’elle était fondée à 85 % sur des faits. Une des révélations renversantes de son livre démontre qu’il y a des sodomites et des satanistes parmi les cardinaux de Rome. Il raconte aussi l’occurrence réelle d’une « messe noire » satanique à laquelle participaient des membres de la hiérarchie vaticane.[49] Martin dit ceci concernant les allégations de l’archevêque Milingo :

« L’Archevêque Milingo est un bon évêque et son affirmation qu’il y a des satanistes à Rome est absolument exacte. Quiconque est le moindrement au courant des affaires d’état du Vatican, au cours des derniers 35 ans, sait très bien que le prince des ténèbres a eu, et a toujours, ses subrogés à Rome. »[50]

L’aspect le plus effrayant de ces révélations, c’est qu’elles ont été complètement passées sous silence par les journaux et les magazines à grande circulation aux États-Unis [et ailleurs]. Cela donne une indication du contrôle qu’exerce le Vatican sur la presse américaine. Le reporter de l’Associated Press à son bureau du Vatican, Dan Walkins, quand on le questionna sur le manque de couverture à propos de nouvelles aussi sensationnelles, n’eut aucune explication acceptable à donner à savoir pourquoi il ne couvrit pas l’histoire.[51]

 ________________________________________________________________

[1] Noah Webster. American Dictionary of the English Language (première édition 1828) republiée par la Fondation pour l’Éducation chrétienne américaine, San Francisco, Californie.

[2] Oxford University Press (1979).

[3] Our Sunday Visitor, 18 avril 1915. La publication est encore éditée aujourd’hui : 200 Noll Plaza, Huntington, Indiana, 46750, (800) 348-2440.

[4] D. P.Simpson, Cassell’s Latin Dictionary, p. 621, 1968.

[5] Collier’s Encyclopedia, volume 1, p. 592-96 (1991).

[6] Jean-Paul II, Crossing the Threshold of Hope, p. 12, 1994.

[7] Tiré de la version biblique catholique de Jérusalem.

[8] Ibidem, p. 6.

[9] E. g., W. Grinton Berry, Foxe’s Book of Martyrs, p. 357.

[10] Noah Webster, American Dictionary in the English Language (1ière édition 1828) réédité par la Fondation pour une Éducation chrétienne américaine, San Francisco, Californie. Voir aussi The Random House Dictionary of the English Language, édition intégrale 1973.

[11] Catéchisme de l’Église Catholique, § 881-882 (1994).

[12] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27, 1981 (citant The Great Encyclical Letters of Pope Leo XIII, p. 304, Benziger Brothers (1903).

[13] Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870.

[14] G. A. Ripler, New Age Bible Versions, p. 134 (1993).

[15] Ibidem.

[16] Pour la version anglaise : http://www.historicism.com/Haynes/2witness.htm

[17] Catéchisme de l’Église Catholique, § 2034-2035, 1994.

[18] Alberto Rivera, Four Horsemen, Chick Publications, p. 25, 1985 (citant Avro Manhattan, Vatican Imperialism in the 20th Century, p. 76).

[19] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les Registres de Boniface VIII, Archives du Vatican, l. Fol. 387 et l’Encyclopédie catholique, Presse Encyclopedia (1913).).

[20] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27, 1981 (citant Lettres de la Grande Encyclique du pape Léon XIII, p. 304, Benziger Brothers (1903).).

[21] G.A. Ripler, New Age Bible Versions, p. 134 (1993).

[22] Ibidem.

[23] Gerardus D. Bouw, Geocentricity, p. 153 (1992).

[24] Ibidem.

[25] Ibidem.

[26] Ibidem.

[27] Ralph W. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 72, 1966.

[28] Collier’s Encyclopedia, volume 19, p. 239 (1991).

[29] Stewart Perownow, Roman Mythology, p. 125-26, 1969.

[30] Collier’s Encyclopedia, volume 13, p. 38 (1991).

[31] Encyclopedia Americana, volume 15, p. 195 (1998).

[32] Ibidem.

[33] Collier’s Encyclopedia, volume 13, p. 38 (1991).

[34] Collier’s Encyclopedia, volume 3, p. 644 (1991).

[35] Edmond Paris, Convertissez-vous ou mourez ! Chick Publications, p. 5.

[36] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 100, 1966.

[37] Corrado Pallenberg, Inside the Vatican, p. 180-81, 1960.

[38] Encyclopedia Britannica, volume 6, p. 329, 1998.

[39] Encyclopedia Americana, volume 15, p. 194 (1998).

[40] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 261, 1994.

[41] Collier’s Encyclopedia, volume 13, p. 40 (1991).

[42] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 261, 1994.

[43] Ibidem.

[44] Ibidem.

[45] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 113 (1999).

[46] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 89, 1994, (citant Austin Flannery, o. p., gen. éd., Vatican II, The Conciliar and Post Conciliar Documents, rev. éd. [Costello Publishing 1988], vol. 1, p. 412).

[47] Catéchisme de l’Église Catholique, § 846 (1994) — l’emphase est la nôtre.

[48] The New American, Dark Dealings in the Vatican?, p. 24, 3 mars 1997.

[49] The New American, The Catholic Church in Crisis, p. 39, 9 juin 1997.

[50] The New American, Dark Dealings in the Vatican?, p. 24, 3 mars 1997.

[51] Ibidem.