D.112 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 8

 

Dans l’antre du diable

Huitième partie

47. Le rôle du Vatican dans l’instigation de la Première Guerre Mondiale

Le pape, qui s’affiche comme un homme de paix, est, en réalité, un homme de guerre qui instigua la Première Guerre Mondiale. L’Église catholique romaine a toujours ressenti une haine viscérale envers l’Église orthodoxe de l’Est. La Serbie est un pays à prédominance orthodoxe. Le pape Pie X, par le biais de ses diplomates, tenta de persuader l’Autriche/Hongrie de « punir » la Serbie.[1] Lorsque l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche/Hongrie, héritier présumé au trône d’Autriche et de Hongrie, fut assassiné à Sarajevo par un étudiant macédonien, Gravillo Princip, le 28 juin 1914, le pape sauta sur l’opportunité pour pousser l’Empereur catholique Francis Joseph d’Autriche/Hongrie à déclarer la guerre à la Serbie. Le chargé d’affaires bavarois du Vatican, le baron Ritter, écrivit ce qui suit à son gouvernement :

« Le pape est d’accord pour que l’Autriche traite sévèrement la Serbie. Il n’a pas une grande opinion des armées russes et françaises et il est d’avis qu’elles ne seraient pas d’une grande efficacité dans une guerre contre l’Allemagne. Le cardinal-secrétaire d’État ne voit pas quand l’Autriche pourrait faire la guerre si elle ne se décide pas maintenant. »[2]

Le 28 juillet 1914, l’Autriche/Hongrie déclarait la guerre à la Serbie, ce qui plongea toute l’Europe dans la Première Guerre Mondiale. À cause du rôle joué par le Vatican dans l’instigation de la Première Guerre Mondiale, les Alliés ne permirent pas sa présence à la table de conférence quand le traité de Versailles fut signé, en 1919.[3] Il est intéressant de constater que ce fut l’Italie, le plus catholique des pays européens, qui insista pour que l’on exclut le Vatican. Par l’article XV du pacte de Londres du 26 avril 1915, qui définit la participation de l’Italie dans la guerre, le baron Sonino exigea que les alliés s’opposent à toute intervention du Vatican dans les accords de paix.[4]

48. Le communisme catholique

Non seulement Rome initia-t-elle la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi l’instrument de la révolution bolchevique. Bien que l’Église catholique s’opposât publiquement au communisme, elle l’aida financièrement de façon secrète et encouragea à tout bout de champ la révolution communiste en Russie.[5] En avril 1917, Lénine et plusieurs de ses révolutionnaires clés furent transportés à travers l’Allemagne dans un des tristement célèbres trains fermés.[6] Diego Bergen, Allemand catholique romain formé à l’école jésuitique, fut l’homme principalement responsable des arrangements du voyage de Lénine à travers l’Allemagne vers la Russie.[7] Bergen devint plus tard ambassadeur de l’Allemagne au Vatican sous la République de Weimar et l’Allemagne d’Hitler.[8]

Bien sûr, le Vatican s’attendait à être payé de retour pour son aide financière et logistique aux communistes. Entre 1917 et 1924, le Vatican entreprit des accords secrets avec Lénine, lesquels assuraient le soutien du Vatican aux communistes si ceux-ci supprimaient l’Église orthodoxe russe et faisaient de l’Église catholique la religion officielle de Russie.[9] Les immenses richesses et possessions de terres de l’Église orthodoxe devaient être transmises à l’Église catholique romaine dans leur totalité.[10] En fin de compte, cependant, Lénine et ses successeurs dupèrent le Vatican en prenant son argent, mais en se rangeant du côté de l’Église orthodoxe.[11] Cela fit évidemment des communistes russes les ennemis du Vatican. Rome chercha vengeance en utilisant les Nazis pour envahir la Russie durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Les bonzes du Vatican échouèrent à la Première Guerre Mondiale. Ce qu’ils ne purent accomplir dans la guerre, ils le réalisèrent par l’intrigue et la diplomatie. Le Vatican et les communistes travaillent à nouveau étroitement ensemble vers leur but ultime de domination mondiale.[12] L’ancien Jésuite Alberto Rivera découvrit que le Général Jésuite de son époque était maçon et communiste.[13] Le pape Jean-Paul II est un communiste marxiste qui a continué la progression entreprise par les papes Jean XXIII et Paul VI en direction d’un catholicisme marxien.[14] Quoique Paul VI ait cultivé des liens étroits avec Moscou, Jean-Paul II a choisi un communisme catholique plus indépendant de Moscou. C’est sa cassure avec Moscou qui a causé la tentative d’assassinat à son égard, le 13 mai 1981.

Dans les premiers jours de la révolution communiste à Cuba, les évêques et les prêtres catholiques à Cuba dénoncèrent le communisme. De nombreux prêtres catholiques furent emprisonnés ou exilés par Fidel Castro. Toutefois, après l’attaque initiale des communistes sur les prêtres anti-communistes, l’Église catholique romaine, en tant qu’institution, se rapprocha beaucoup du régime communiste sous Castro. Depuis le début des années ’60, l’Église de Rome a fermement refusé d’élever la voix contre les crimes commis sous le régime communiste de Cuba. En fait, l’Église catholique a plutôt œuvré à aider les communistes cubains. Dans les années ’60, une lettre pastorale signée par la plupart des évêques catholiques cubains, mais pas par tous, condamna le blocus américain à l’endroit de Cuba et demanda au peuple de Cuba d’œuvrer à la bonne marche de la révolution communiste.[15] Certains prêtres catholiques refusèrent bravement de lire la lettre pastorale à leurs congrégations. L’Église catholique montrait ses vraies couleurs. Monseigneur Cesar Zachi était l’ambassadeur du Vatican à Cuba. Comme représentant officiel de l’Église catholique, Zachi soutint avidement le communisme de Fidel Castro. Zachi exalta les vertus de la révolution communiste et demanda sans discontinuer aux jeunes gens de Cuba de se joindre à la milice révolutionnaire communiste. Comme de fait, Fidel Castro fut invité d’honneur à la consécration épiscopale de Zachi.

Même quand ses propres prêtres catholiques sont battus et torturés, la hiérarchie catholique romaine ferme les yeux sur la brutalité des communistes cubains. Par exemple, Miguel Angel Loredo, prêtre catholique, fut arrêté par les Cubains et envoyé en prison. Il fut rudement battu par les gardes de la prison cubaine et hospitalisé. Lorsque les nouvelles de sa rossée se répandirent, un fonctionnaire cubain, Carlos Rafael Rodriguez, appela le nonce catholique, Cesar Zachi, au Ministère cubain des Affaires étrangères où il eut une conférence privée avec lui. Après la conférence, Zachi, en tant que porte-parole officiel à Cuba pour le compte du Vatican, annonça que la révolution avait été fort généreuse envers Loredo et l’avait bien traité puisqu’il n’avait pas été gardé en prison, mais dans une petite ferme où il se vouait au travail paisible de plantation de laitue et de radis. Par cette supercherie, l’Église catholique pervertit la vérité afin de cacher au monde le barbarisme du régime communiste.[16]

Le Vatican et les communistes cubains entretiennent des liens étroits depuis maintenant près de 30 ans. Fidel Castro fut invité d’honneur du pape Jean-Paul II au Vatican, en novembre 1996, et le pape a retourné la visite de Castro en se rendant à Cuba en janvier 1998. Les deux rencontres furent marquées par la cordialité, ce qui en dérouta plusieurs parmi la communauté cubaine étasunienne qui ne comprend toujours pas les liens étroits entre les communistes et le Vatican. Le pape Jean-Paul II a condamné l’embargo commercial contre Cuba. Dans une interview accordée au journaliste italien Jas Gawronski, Jean-Paul II a dit ceci en rapport avec le communisme : « Le communisme a connu des succès dans le siècle présent en réaction contre un certain type de capitalisme sauvage débridé que nous connaissons tous très bien. » Apparemment, il n’est pas l’anti-communiste que le monde de la presse voudrait nous faire croire.

Pas surprenant que l’Église catholique supporte les régimes communistes, car la philosophie politique qui filtre des encycliques papales et des édits de concile est que tous les biens sont communs à tous, et que la propriété privée doit être subordonnée à ce principe. C’est l’essence même du communisme et du fascisme. Dans un état communiste, le gouvernement est propriétaire de tout ; dans un état fasciste, le peuple est propriétaire des biens, mais le gouvernement contrôle ce qui est permis au propriétaire de faire avec son bien. Le pape Pie XI explique la position de l’Église romaine :

« Si la loi naturelle et divine est observée, l’autorité publique, pour le bien commun, peut spécifier plus précisément ce qui est admis et ce qui est illicite pour les propriétaires de biens dans l’utilisation de leurs possessions. L’histoire a prouvé que le droit de propriété, comme d’autres éléments de la vie sociale, n’est pas d’une rigidité absolue. »[17]

Le pape Pie XI déclare plus loin :

« Le socialisme incline et, jusqu’à une certaine mesure, approche des vérités que la tradition chrétienne [catholique] a toujours tenues pour sacrées ; car il ne peut être nié que ses exigences se rapprochent parfois grandement de celles sur lesquelles insistent avec justesse les réformateurs chrétiens de la société. » [Pie XI, Quadragesimo Anno, 109 (1931).][18]

La philosophie communiste de l’Église catholique romaine est inextricablement tissée dans la structure politique de l’Église de Rome. Ce n’est pas quelque chose que l’on pourra modifier par un changement à la tête du Vatican. Les doctrines de la religion catholique sont au cœur de sa philosophie politique collective communiste. Le léopard catholique ne transformera pas ses taches, parce qu’il ne le peut pas.

L’Armée républicaine d’Irlande (Irish Republican Army – IRA) est un exemple de l’influence communiste mondiale du Vatican. L’IRA a été fondée en 1969 en tant que bras terroriste clandestin du Sinn Fein, mouvement politique catholique romain dont l’action vise à soumettre l’Irlande protestante du Nord à l’autorité de la majorité irlandaise catholique romaine. L’IRA est guidée par la main caché des Jésuites. Les dogmes de l’IRA sont fondés sur la doctrine catholique et, par conséquent, l’IRA a une orientation résolument marxiste. Les activités terroristes criminelles de l’IRA comprennent les bombardements, les assassinats, le kidnapping, l’extorsion et le vol, qui sont perpétrés contre les chrétiens protestants vivant en Irlande du Nord et sous le gouvernement britannique.[19]

L’IRA est inter relié avec d’autres organisations terroristes communistes. Par exemple, le 6 mai 2002, il a été révélé que les Rebelles Communistes Marxistes de Colombie (RCMC) ont eu des réunions pendant au moins les premiers trois ans avec plus d’une douzaine de membres du Sinn Fein et de l’IRA qui leur ont fourni de l’information sur l’art de faire des bombes et les ont guidés dans d’autres activités de terreur. Dans un témoignage congressiste devant la Maison américaine des Représentants du Comité des Relations Internationales, le général colombien Fernando Tapias, directeur de l’équipe des dirigeants conjoints de Colombie, attribue à la formation de l’IRA chez les rebelles marxistes les bombardements de 320 tours électriques, 30 ponts et l’explosion de 46 voitures, ayant causé la mort de 400 policiers et officiers militaires colombiens. [20]

49. Les Nazis, inspirés des Jésuites

L’Église catholique est comme une cinquième colonne dans chaque pays où elle est située. « Cinquième colonne » est un terme employé pour décrire un groupe envoyé pour amollir le pays qu’on veut envahir. Par exemple, dans la France de la Deuxième Guerre Mondiale, la cinquième colonne catholique, appelée « Action catholique », opéra au nom des nazis avant et pendant l’invasion allemande de la France. L’Action catholique fit la propagation du fascisme vis-à-vis du peuple pour que celui-ci l’accepte et ne résiste pas à l’invasion de l’Allemagne. Elle fut plutôt efficace… la France tomba en 30 jours ! Pierre Laval, comte du pape et président du gouvernement de Vichy, dit ce qui suit à la Radio nationale de France, le 2 janvier 1943 : « Je souhaite la victoire de l’Allemagne. Il paraît étrange, n’est-ce pas, d’entendre le vaincu souhaiter la victoire du vainqueur. C’est que nous ne vivons pas une guerre comme les autres. Nous sommes dans une véritable guerre de religion ! Oui, une guerre de religion. »[21]

L’Action catholique convainquit si efficacement les catholiques belges que le fascisme était une bonne chose que huit belges sur dix ayant collaboré avec les Nazis allemands étaient catholiques.[22]

Le catholique romain Otto Strasser fut un des fondateurs du Parti nazi. Strasser révéla, dans son livre intitulé Hitler et moi, que l’infâme bouquin de propagande nazi Mein Kamf, censément écrit par Adolf Hitler, ne fut pas, en fait, rédigé par Hitler. D’après Strasser, Mein Kamf fut anonymement écrit pour Hitler par un prêtre Jésuite du nom de Bernhardt Stempfle.[23]

Hitler et ses nazis travaillèrent de concert avec le Vatican par l’intermédiaire des Jésuites. En 1933, l’Allemagne signa un concordat avec le Vatican. Franz Von Papen, représentant d’Hitler à la signature du concordat, déclara que « [l]es termes généraux du Concordat furent plus favorables que tous les autres accords similaires signés par le Vatican (…) le Chancelier Hitler me demanda d’assurer le secrétaire d’État papal (le cardinal Pacelli) [qui devint plus tard le pape Pie XII] qu’il musellerait immédiatement le clan anticlérical. »[24] Il y avait, à ce moment-là, 45 camps de concentration en Allemagne, détenant 40 000 prisonniers.[25] Apparemment, une partie des accords voulaient qu’Hitler balaie les forces anti-vaticanes et Rome allait soutenir l’Allemagne nazie. Ce devait être une Inquisition des temps modernes.

Après être devenu le leader fasciste d’Italie, Mussolini prit note d’une réunion qu’il eut avec le pape Pie XI dans laquelle il citait le pape qui aurait dit : « Je suis heureux que la comptabilité ait été rétablie entre le Parti fasciste et l’Action catholique. Mieux, les difficultés ont disparu pour les catholiques. Or, je ne vois, dans toute la doctrine fasciste — avec son affirmation des principes de l’ordre, de l’autorité et de la discipline — rien qui soit contraire aux conceptions catholiques. »[26]

Après avoir signé le concordat avec l’Allemagne nazie, le pape Pie XI se mit à y réfléchir. Il vit la guerre se profiler à l’horizon et décida de dénoncer publiquement Hitler et Mussolini.[27] Il s’arrangea pour rendre sa dénonciation publique le 12 février 1939, à la veille de la Deuxième Guerre Mondiale.[28] Cela aurait eu un effet dévastateur sur les plans de conquête de l’Europe des Allemands et des Italiens, parce qu’un tiers des Allemands étaient fervents catholiques, sans parler des millions d’autres catholiques partout en Europe. Toutefois, Pie XI devint soudainement très malade et mourut le 10 février 1939, moins de 48 heures avant qu’il ait prévu donner son discours public dénonçant le nazisme et le fascisme.[29] Bon nombre croient que Pie XI a été empoisonné. Toutes les copies du discours que se proposait de donner Pie XI furent détruites dans les minutes précédant sa mort. Même le manuscrit original écrit de sa main disparut mystérieusement du bureau papal.[30] Le Secrétaire d’État du pape, le cardinal Pacelli, était une des personnes ayant libre accès à l’étude papale.[31] Le cardinal Pacelli négocia le concordat avec l’Allemagne nazie et devint le successeur du pape Pie XI, le pape Pie XII. C’était un ardent supporteur des Nazis.

Hitler modela l’organisation de son Parti nazi sur celle de l’Église catholique. D’ailleurs, il déclara :

« J’ai beaucoup appris de l’Ordre des Jésuites (…) Jusqu’à maintenant, il n’y a rien eu de plus grandiose sur terre que l’organisation hiérarchique (sic) de l’Église catholique. J’ai transposé une bonne part de cette organisation dans mon propre parti. Je vais vous dévoiler un secret (…) Je suis en train de fonder un Ordre (…) dans les « burgs » de mon ordre, nous allons susciter une jeunesse qui va faire trembler le monde. »[32]

Hitler coupa court et expliqua qu’il ne pouvait en dire davantage. Il ne révéla pas l’identité de la redoutable organisation à ce moment-là. En fait, il se référait à la Schutzstaffel, plus connue en tant que les SS. Le général Walter Schellenberg, ancien chef du contre-espionnage allemand (Sicherheisdienst ou SD), expliqua, après la guerre :

« L’organisation SS (sic) a été constituée par Himmler selon les principes de l’Ordre des Jésuites. Leur réglementation et les Exercices spirituels prescrits par Ignace de Loyola ont servi de modèle que Himmler tenta de copier exactement. »[33]

Le général Schellenberg révéla que les échelons supérieurs des SS étaient envoyés en retraite une fois l’an au château de Wewelsburg, en Westphalie, pour participer aux « méditations » imaginées par Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites.[34] Hitler a dit : « Je peux voir en Himmler notre Ignace de Loyola ».[35] Gardez à l’esprit qu’Himmler était le Reichsfuhrer SS (Chef suprême des SS). Ce titre était considéré comme l’équivalent du « Général » des Jésuites.[36] Himmler était aussi en charge de la police secrète allemande, connue sous le nom de Gestapo. Le Général Jésuite, le comte Halke von Ledochowski, arrangea une unité spéciale au sein du Service Central de Sécurité SS où la plupart des postes principaux étaient comblés par des prêtres catholiques romains portant la chemise noire de l’uniforme SS. Le chef de cette unité spéciale était l’oncle d’Heinrich Himmler, qui était un prêtre Jésuite.[37] Les SS furent à l’avant-garde de l’inquisition contre les Juifs et autres ennemis de l’Église catholique en Allemagne, en supervisant l’extermination barbare de millions de gens.

Hitler, Goebbels, Himmler et beaucoup de membres de la vieille garde du Parti nazi étaient des catholiques romains. Nous devons souligner que chacun d’eux, comme une majorité du leadership nazi, avaient des ancêtres juifs ; la signification de ce fait sera abordée dans un chapitre subséquent. Franz Von Papen, ancien chancelier d’Allemagne, chambellan secret du pape et ressort moteur du concordat entre l’Allemagne et le Vatican, a dit : « Le Troisième Reich est le premier pouvoir mondial qui, non seulement reconnaît, mais met également en pratique les grands principes de la papauté. »[38]

Qu’est-ce que les apôtres de l’obéissance aveugle, les Jésuites, ont écrit en regard du mouvement nazi ? Ils soulignèrent à chaque occasion la réalité voulant que le Mouvement nazi et le catholicisme romain soient une seule et même chose. Par exemple, le théologien jésuite Michaele Schamaus, dans L’Empire et l’Église, sa série d’études de 1933 sur le sujet, a dit ce qui suit :

« L’Empire et l’Église est une série d’écrits qui devrait aider l’érection du Troisième Reich car il réunit un état national-socialiste au christianisme catholique (…) Le mouvement national-socialiste est une protestation des plus vigoureuses et massives contre l’esprit des 19e et 20e siècles (…) Un compromis entre la foi catholique et la pensée libérale est impossible (…) Rien n’est plus contraire au catholicisme que la démocratie (…) Le réveil de la signification de la “stricte autorité” ouvre à nouveau le chemin à la véritable interprétation de l’autorité ecclésiastique (…) La défiance contre la liberté se trouve dans la doctrine catholique du péché originel (…) Les commandements du national-socialisme et ceux de l’Église catholique ont les mêmes visées. »[39]

Kurt Gerstein, membre clandestin de l’opposition évangélique contre Hitler, devint officier SS dans le but de découvrir le secret des camps d’extermination et de le dire au monde. Il apporta son rapport au représentant personnel du pape à Berlin. Quand l’attaché du pape s’aperçut pourquoi Gerstein voulait le voir, il refusa de le recevoir. Il était primordial que le Vatican cache son implication. Il ne pouvait se permettre que quelqu’un parcoure le monde en disant que le pape connaissait le génocide et qu’il demeurait quand même silencieux. Le pape n’avait pas besoin que Gerstein lui dise ce qui se passait en Allemagne. Il y avait des dizaines de milliers de prêtres dans toute l’Europe. Ils voyaient des maisons vidées, des villages entiers déportés. Ils entendaient les confessions des SS nazis catholiques, et des renseignements de première main étaient envoyés au Vatican par ses propres diplomates.[40] Les prêtres catholiques, suivant les ordres reçus du Vatican, prenaient une part active dans l’extermination des Juifs.

Dans son ouvrage de 1937 appelé Grande Apologétique, l’abbé catholique Jean Vieujean déclare : « Pour accepter l’Inquisition dans son principe, il suffit d’avoir une mentalité chrétienne [catholique], et c’est ce qui manque à beaucoup de chrétiens… L’Église n’a pas de ces timidités. »[41]

La partie nord de l’Allemagne était à prédominance protestante. La source et la place forte du mouvement nazi en Allemagne, était donc en Bavière, au sud de l’Allemagne, qui était à prédominance catholique. Les catholiques romains allemands se joignirent en masse au Parti nazi et soutinrent le régime hitlérien avec enthousiasme. Les catholiques étaient habitués au gouvernement autoritaire dans leur vie religieuse, ce qui en fit naturellement de fervents supporteurs du gouvernement civil nazi autoritaire.[42] « Le catholique allemand soutint les guerres d’Hitler, non seulement parce qu’un tel support était obligatoire par les dirigeants nazis, mais aussi parce que ses leaders religieux l’y appelaient formellement (…) Par l’exemple et l’encouragement public, la presse et les organismes catholiques formulèrent leur engagement total à la cause de la nation. »[43]

50. L’Inquisition catholique romaine contre les Serbes

En Yougoslavie, durant la Deuxième Guerre Mondiale, le pendant fasciste des nazis d’Allemagne était les Oustachis. Les Oustachis étaient composés presque exclusivement de Croates catholiques romains. Lorsque l’Allemagne envahit la Yougoslavie, en 1941, Hitler installa Ante Pavelic à la tête d’un état fantoche croate grandissant. Pavelic fut le brutal fondateur des Oustachis. Aussitôt que Pavelic fut amené au pouvoir, le génocide des Serbes commença en Croatie. Les Oustachis furent responsables du génocide d’un nombre indéterminé de Juifs et de 750 000 Serbes au cour d’une période de quatre ans.[44] On donna à de nombreux Serbes l’opportunité de se convertir au catholicisme romain pour éviter l’exécution. Les Juifs, de leur côté, ne se virent point donner l’option de la conversion à cause de la politique du gouvernement croate catholique sur les non-Aryens. L’archevêque catholique Stepinac de Croatie signa et diffusa le circulaire officiel du gouvernement croate (#11.530 août 1941) expliquant la politique à l’encontre d’une permission de conversion des Juifs au catholicisme romain.[45] Les prêtres catholiques, principalement les franciscains, furent aux premières lignes du massacre des Juifs et des Serbes dans toute la Croatie, durant la guerre.[46]

Il était inscrit dans la politique et la pratique du gouvernement oustachi de balayer l’Église orthodoxe serbe. Si un Serbe ne se convertissait pas au catholicisme, sa propriété était confisquée et il était soit exécuté ou envoyé à un camp de prisonniers vers une mort retardée, mais non moins certaine. Les Oustachis catholiques romains torturaient souvent leurs proies avant de les assassiner brutalement. À Korenica, des centaines de personnes furent torturées à mort en ayant les oreilles et le nez coupés. Les tortures les plus fréquemment appliquées étaient la rossée, la disjonction des membres, les yeux crevés et les os rompus. Les hommes étaient forcés de tenir des briques brûlantes, danser sur du fil de fer les pieds nus, et porter une couronne d’épines. On leur plantait des aiguilles sous les ongles et on leur mettait des allumettes enflammées sous le nez. Plusieurs femmes furent écartelées et, pour varier le spectacle, les bras étaient disloqués au lieu des jambes. Il n’y a pas une cruauté que les brutes bestiales oustachis catholiques ne mirent pas à exécution.[47]

L’extermination des Serbes et des Juifs fut planifiée dès le début de l’établissement de la Croatie. Le 21 mai 1941, le « père » franciscain Simic dit à un général italien, en parlant de la prise de possession par Simic de l’autorité civile de Kinin, que Simic était là pour amener la politique du gouvernement oustachi qui consistait à « tuer tous les Serbes dans le plus court laps de temps possible. »[48]

Les prêtres catholiques figuraient de manière prédominante parmi les leaders fascistes croates. Les réunions fascistes étaient souvent précédées de services religieux catholiques, et les drapeaux catholiques étaient portés dans les processions fascistes.[49] Les prêtres catholiques romains encouragèrent le génocide. Banko Ustro, préfet de Gugojno, se rendit chez Silvije Frankovic pour confesser le meurtre de 14 Serbes. Frankovic dit à Ustro : « Une fois que vous en aurez liquidé quarante, venez ensuite au confessionnal et je vous les pardonnerai tous. »[50]

Le clergé catholique romain, au sein du gouvernement croate, dirigea activement l’Inquisition en Croatie. Abbot Dionis, chef du Département religieux, annonça, lors d’une réunion politique à Stanza : « Aujourd’hui, il n’est pas considéré comme un crime de tuer un enfant de sept ans s’il interfère avec notre gouvernement oustachi. »[51] Le père Bozidar Bralow, connu pour la mitrailleuse qui lui servait de compagne constante, fut accusé d’avoir dansé autour des cadavres de 180 Serbes massacrés à Alpasin-Most.[52] Des prêtres franciscains tuèrent des gens de manière individuelle, mirent le feu à des maisons et pillèrent les alentours à la tête de bandes oustachis en maraude.[53] Un reporter italien fut témoin d’un prêtre catholique (franciscain) exhortant de son crucifix une bande d’Oustachis déchaînés, au sud de Banja Luka.[54]

Le 22 juillet 1941, le fervent catholique Dr Mile Budak, ministre croate de l’Éducation et des Cultes, dit :

« Le mouvement des Oustachis est fondé sur la religion. Pour les minorités — les Serbes, les Juifs et les Gitans — nous avons trois millions de cartouches. Nous tuerons une partie des Serbes. Nous en transporterons une autre partie, et le reste sera forcé d’adopter la religion catholique romaine. Ainsi, notre nouvelle Croatie sera débarrassée de tous les Serbes de son milieu afin de devenir à cent pour cent catholique d’ici dix ans. »[55]

Non seulement le clergé catholique guida-t-il l’Inquisition, mais il prit également part dans l’exécution des Serbes et des Juifs. Le moine franciscain catholique, Miroslav Filipovic-Majstorovic, du monastère jouxtant Banja Luka, fut le commandant du camp de prisonniers de Jasenovac pendant quatre mois, à l’automne de 1941. Durant ce temps, il vit à ce que 40 000 personnes soient liquidées, en exécutant beaucoup lui-même de sa propre main. On l’appelait Fra Sotona (Frère Diable). Il n’était pas le seul franciscain dans le camp de prisonniers, il était assisté dans ses assassinats par : Brkljanic, Matkovic, Matijevic, Brekalo, Celina et Lipovac.[56]

Les autorités civiles se soumettaient aux prêtres catholiques quand il fallait décider du sort des Serbes. Par exemple, Ljubica Zivanovic, de Borono, en appella au chef de police de Borono de la vie de ses filles, qui avaient été envoyées au camp de prisonniers. Le chef, sachant que le gouvernement ne faisait qu’exécuter les souhaits du Vatican, la référa au prêtre catholique Andjelko Gregic. Gregic lui dit que, parce que ses filles n’avaient pas accepté de se convertir à la religion catholique romaine, il ne pouvait rien faire pour elles. Il dit aussi à Zivanovic qu’elle souffrirait du même sort que ses filles si elle ne se convertissait pas à la religion catholique romaine.[57]

Les Serbes étaient menacés de la peine de mort pour qu’ils se convertissent au catholicisme romain. En outre, les prêtres de l’Église catholique romaine exigeaient le paiement de 170 kunas pour la conversion.[58] Grâce à ce cachet, les prêtres romains se firent un gros pactole.

Le 30 mars 1998, le U.S. News and World Report identifia quelques membres du clergé catholique qui participèrent à l’Inquisition catholique romaine en Croatie :

« Il est de registre historique que l’Église catholique croate était étroitement mêlée aux Oustachis. Dès les premières années de la Deuxième Guerre Mondiale, les prêtres catholiques surveillèrent les conversions forcées des Serbes orthodoxes sous l’égide de l’état oustachi ; les frères franciscains diffusèrent la propagande. Plusieurs haut-officiers catholiques en Yougoslavie furent plus tard inculpés de crimes de guerre. Cela comprenait le Frère Dragutin Kamber, qui ordonna le massacre de près de 300 Serbes orthodoxes ; l’Évêque Ivan Saric, de Sarajevo, connu comme le « bourreau des Serbes » ; et l’évêque Gregory Rozman, de Slovénie, collaborateur nazi recherché. Un procès tenu par la Commission des Crimes de Guerre de Yougoslavie, en 1946, aboutit à l’accusation d’une demie douzaine de prêtres oustachis, parmi lesquels l’ancien franciscain Miroslav Filipovic-Majstorovic, commandant du camp de concentration de Jasenovac où les Oustachis torturèrent et massacrèrent des centaines de milliers de gens avec une brutalité qui choqua même les nazis. »

Dans toute la Croatie, il est rendu compte que seulement deux hommes dans la hiérarchie catholique protestèrent contre le génocide. Alois Misic, évêque catholique de Mostar, protesta contre le génocide dans sa lettre pastorale du 30 juin 1941, et J. Loncar, prêtre catholique de Zagreb, dans un sermon donné le 23 août 1941, dénonça les crimes homicides du gouvernement oustachi catholique. Loncar fut condamné à mort pour son action héroïque. La sentence fut plus tard commuée en emprisonnement à vie et aux travaux forcés.[59] Je ne sais pas ce qui est arrivé à Misic, si même il lui est arrivé quelque chose. Puisse l’histoire faire honneur à leurs actes de protestation.

Avro Manhattan, ancien commentateur à la BBC et expert en ce qui a trait au Vatican, résume ainsi la leçon à tirer de la Croatie dans la Deuxième Guerre Mondiale :

« [En Croatie] l’Église catholique [a érigé] un État en complet accord avec tous ses dogmes. Il en a résulté un monstre se déclarant la puissance armée de deux totalitarismes : le totalitarisme d’un État fasciste impitoyable et le totalitarisme du catholicisme (…) Le caractère unique de l’État catholique indépendant de Croatie repose précisément sur ceci : il fournit un modèle, en miniature, de ce que l’Église catholique, si elle en avait le pouvoir, voudrait voir se réaliser en Occident et, en vérité, partout. Ce devrait être, comme tel, soigneusement examiné. Car l’importance (…) est des plus grandes pour tous ceux qui aiment la liberté dans le monde. »[60]

L’archevêque Stepanic était en parfait accord avec les plans de génocide de Pavelic. Le journal personnel de Stepanic raconte que, le 16 avril 1941, il eut une réunion avec Pavelic dans lequel ce dernier affirma clairement son intention « de ne pas démontrer de tolérance envers l’Église orthodoxe serbe ».[61] Dans son journal personnel, Stepanic commenta que la déclaration de Pavelic indiquait chez lui un « catholique sincère ».[62] Ce soir-là, Stepanic donna un grand dîner en l’honneur de Pavelic et ses acolytes de haut niveau.[63] Le 28 avril 1941, une lettre pastorale de Stepanic fut lue dans toutes les chaires catholiques, appelant le clergé et les « fidèles » à collaborer à l’œuvre de leur leader, Pavelic.[64] Le jour même, 250 Serbes furent massacrés à Bjelovar.[65] Le fait que Stepanic est actuellement pressenti à la béatification en tant que « saint » de l’Église catholique s’avère une preuve évidente que Stepanic exécutait l’œuvre de Rome et que l’Église catholique n’a pas changé.[66]

Tout cela fut fait avec la reconnaissance et la bénédiction du pape lui-même. On peut établir qu’autour de février 1942, le pape Pie XII était pleinement informé des massacres serbes et, pourtant, il ne fit pas un geste pour les stopper et ils continuèrent sans diminuer. Le chapitre yougoslave de la Croix Rouge internationale envoya un courrier au Vatican pour livrer des documents sur l’holocauste catholique romain en Croatie ainsi qu’un plis officiel de Privislav Grizogono, ancien Ministre du Royaume de la Yougoslavie, dans l’espoir de voir le pape arrêter l’holocauste. Le Vatican savait probablement ce qui était livré et on repoussa à coups répétés les efforts du courrier pour livrer la documentation au pape. Le courrier, sachant l’importance de sa mission, trouva une manière de remettre la documentation directement aux mains du pape Pie XII lors d’une audience publique. Le plis, daté du 8 février 1942, provenant de l’ancien Ministre du Royaume de Yougoslavie, dit :

« Votre grâce, je vous écrit ceci d’homme à homme, de chrétien à chrétien. Depuis le premier jour de l’Indépendance de l’état de Croatie, les Serbes se font massacrer et ce carnage se perpétue jusqu’à aujourd’hui (…) Pourquoi vous écrivai-je ceci ? Voici pourquoi : dans tous ces crimes sans précédents, pire que païens, notre Église catholique y a également participé et ce, de deux façons. Premièrement, un grand nombre de prêtres, de clercs, de frères et la jeunesse catholique organisée ont participé activement à tous ces crimes, mais encore plus terrible, des prêtres catholiques sont devenus commandants de camps et, en tant que tel, ordonnèrent ou tolérèrent des tortures horribles, des meurtres et des massacres de gens baptisés. Rien de tout cela n’aurait pu être fait sans la permission de leurs évêques (…) Le devoir de l’Église n’est-il pas d’élever la voix : premièrement, parce que c’est une Église du Christ ; deuxièmement, parce qu’elle est puissante… »[67]

Pourquoi le pape ne stoppa-t-il pas la tuerie ? Très simple, parce que les Oustachis exécutaient ses ordres. C’était une tuerie inspirée du Vatican.

Les Serbes, pour la plupart, étaient et sont encore membres de l’Église orthodoxe byzantine, considérée par l’Église catholique de Rome comme une ennemie du romanisme qu’il faut détruire. Le Massacre des Serbes fut une autre des inquisitions orchestrées par l’Église romaine. On voit en le Dr Ivo Guberina, prêtre catholique, chef de l’Action catholique et garde du corps personnel de Pavelic, un exemple de l’attitude du clergé catholique envers les Serbes. Le 7 juillet 1941, Guberina déclara : « La Croatie devrait se purger le système de tout poison (les Serbes orthodoxes) de n’importe quelle façon, même par l’épée, et prendre ensuite toutes les mesures préventives. »[68] Le pape Pie XII, l’épiscopat catholique croate et l’Action catholique connaissaient depuis le début les conversions forcées, le génocide, la torture et les déportations.[69] Le génocide des Serbes et des Juifs n’était que l’accomplissement de la stratégie du Vatican. Le pape Pie XII accorda à Ante Pavelic, le fuhrer croate, une audience privée au Vatican, en 1941.[70] Le représentant personnel du pape, Marcone, fut envoyé en Croatie et fut en première ligne pour y témoigner des tortures et des massacres des Oustachis.[71] John Cornwell, après avoir passé en revue les archives catholiques, est d’opinion que Marcone avait « nettement été sélectionné pour apaiser et encourager. »[72] Le pape était si content des progrès de l’Inquisition croate qu’il accorda à Pavelic une autre audience en 1943.[73] Il ne saurait y avoir d’affirmation déclarant que le pape ne savait rien des massacres. Rappelez-vous que c’était en février 1942 que le chapitre yougoslave de la Croix Rouge internationale envoya un courrier qui remit au pape lui-même, personnellement, la documentation sur l’implication officielle catholique dans le génocide.

Pour ceux qui douteraient de l’exactitude de ces assertions, lisez ce qu’en dit John Cornwell. Il était convaincu que le pape Pie XII était innocent de toute accusation de complicité avec les nazis et les Oustachis. Il décida de fouiller la question avec l’intention d’écrire un bouquin faisant autorité qui mettrait en repos les allégations contre Pie XII. Il déclara : « J’étais convaincu que, si l’on révélait toute l’histoire, le pontificat de Pie XII serait justifié (…) Je demandai l’accès à du matériel crucial à Rome, rassurant ceux qui avaient la charge des archives appropriées que je me trouvais du bord de mon sujet [le pape Pie XII] (…) Au milieu de 1997, approchant le terme de ma recherche, je me retrouvai dans un état que je ne pourrais décrire que comme un choc moral. Le matériel que j’avais rassemblé, en prenant le plus large point de vue possible de la vie de Pacelli [le pape Pie XII], ne signifiait pas son exonération, mais une incrimination plus grande. En mesurant la carrière de Pacelli à partir du début du siècle, mes recherches racontèrent l’histoire de ses visées d’un pouvoir papal sans précédent qui, aux alentours de 1933, avaient mené l’Église catholique vers une complicité étroite avec les forces les plus sombres de l’époque. »[74]

51. Le Vatican cache des criminels de guerre nazis et oustachis

La preuve la plus évidente que l’holocauste de la Deuxième Guerre Mondiale a été le fait de l’Inquisition catholique romaine fut la conduite le l’Église de Rome après la guerre, alors qu’elle cacha et arrangea la fuite, hors des mains de la justice, des criminels de guerre nazis et oustachis. Dans leur livre, Unholy Trinity (Trinité impie), Mark Aarons et John Loftus révélèrent le contenu de documents, tenus jusqu’ici secrets, et qui exposent la complicité vaticane dans la fuite des criminels de guerre nazis. Plusieurs des documents furent obtenus par un vol audacieux perpétré dans les bureaux du père Krunolav Draganovic. Le père Draganovic prit possession des mains de l’évêque Alois Hudal du programme vatican courant sur la fuite des criminels de la Deuxième Grande Guerre Mondiale. Aarons et Loftus conclurent :

« Sous l’égide du pape Pie XII, les fonctionnaires du Vatican, tels que Monseigneur Giovanni Montini [plus tard pape Paul VI], supervisèrent une des plus grandes obstructions à la justice de l’histoire moderne (…) en facilitant la fuite de dizaines de milliers de nazis [criminels de guerre] vers l’Occident. »[75]

Le Vatican dirigea une longue filière de criminels de guerre nazis et oustachis. Beaucoup de ces criminels de guerre trouvèrent refuge au sein même du sanctuaire du Vatican. On leur donna de faux documents et on les dissimula dans des monastères et des couvents. Bon nombre aboutirent en Argentine sous la protection du dictateur catholique romain Juan Peron.[76]

L’agent Robert Mudd, du Corps de contre-espionnage de l’Armée des États-Unis, rapporta que les criminels de guerre croates allaient et venaient au Vatican, plusieurs fois par semaines, dans des automobiles avec chauffeur et portant la plaque d’immatriculation du corps diplomatique. À cause de cette plaque diplomatique et, de ce fait, de l’immunité diplomatique, on ne pouvait les arrêter.[77]

Ante Pavelic, l’ancien Fuhrer leader des Oustachis et responsable de l’extermination de Juifs sans nombre et de 750 000 Serbes, fut frauduleusement introduit au Vatican. Il s’y cacha déguisé en prêtre catholique. Il devint très ami avec Monseigneur Giovanni Battista Montini qui était alors Sous-secrétaire d’État du Vatican (en 1963, Montini fut couronné pape Paul VI). Autour de novembre 1947, le Vatican fit passer Pavelic en fraude de Rome à Buenos Aires.[78] Un rapport diplomatique daté de 1947 révèle qu’à l’arrivée de Pavelic à Buenos Aires, il fut accueilli par une suite de prêtres catholiques.[79] Lors du décès de Pavelic, en décembre 1959, le pape Jean XXIII prononça personnellement la bénédiction à son égard.[80]

Le Vatican protégea et arrangea la fuite des criminels de guerre nazis, comme Adolf Eichman, un des meurtriers de masse les plus notoires de l’histoire. Eichman était à la tête du Département SS des Affaires juives et fut chargé de tout l’holocauste. Le Vatican orchestra les évasions de Jose Mengele, le sadique Ange de la Mort d’Auschwitz, et de Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, en France, connu comme le « Boucher de Lyon ».[81]

Le Vatican s’occupa également de la fuite de Franz Strangl. Celui-ci était le commandant du tristement fameux camp d’extermination de Treblinka ; il présida au meurtre d’approximativement 900 000 détenus, en grande partie des Juifs. Le Vatican, par l’entremise de ses agents, arrangea l’évasion de Strangl du camp de prisonniers d’Autriche. Il fut alors dissimulé frauduleusement au Vatican même. Il y rencontra l’archevêque catholique Alois Hudal qui était chargé de la direction de la filière nazie qui fuyait la justice.[82] Hudal était assisté, dans l’établissement de cette filière, par Walter Rauff, ancien chef de l’Information SS et lui-même criminel de guerre nazi.[83]

L’ancien capitaine SS, Erich Priebke, fut accusé de la tuerie de mars 1944, près de Rome, de 335 civils, comprenant 75 Juifs. Le 22 juillet 1997, Priebke reçut une petite tape sur la main de cinq ans du tribunal militaire de Rome. Ce qui importe, dans le cas de Priebke, c’est qu’il admettait avoir été aidé par le Vatican dans son évasion du camp de prisonniers de guerre britannique et que Rome orchestra sa fuite de la justice vers l’Argentine.[84]

Le pape Pie XII fit politiquement pression pour permettre que ses représentants personnels puissent visiter les prisonniers, ostensiblement pour « subvenir à leurs besoins spirituels ». Le but réel était d’identifier et faire sortir en cachette les criminels de guerre nazis.[85] Le livre de l’Apocalypse dit que la prostituée de Rome a d’écrit sur le front : MYSTÈRE, BABYLONE LA GRANDE, LA MÈRE DES IMPUDICITÉS ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE (Apocalypse 17:5, VM). Rome est une mère et, comme telle, elle cherche à protéger ses enfants. Seuls les enfants romains sont les « abominations de la terre ». L’évêque Hudal, chef de la filière vaticane et conseiller intime du pape Pie XII, a dit ceci :

« Je remercie Dieu qu’Il [me permette] de visiter (…) les prisons et les camps de concentration et [d’aider les prisonniers] à échapper avec de faux papiers d’identité (…) J’ai cru de mon devoir, après 1945, de vouer toute mon œuvre charitable principalement aux anciens National-socialistes [nazis] et aux Fascistes, spécialement les soi-disant “criminels de guerre”. »[86]

Aarons et Loftus, après révision des documents officiels du Vatican et autres preuves, conclurent :

« Au lieu de faire passer des Juifs sans foyer en Argentine, les Filières firent passer clandestinement Eichman, Pavelic et Strangl, parmi tant d’autres. Au lieu de dénoncer l’évêque Hudal, le Vatican le remplaça par un opérateur moins visible, mais ô combien plus efficace et performant en la personne du père Draganovic. »

*   *   *

« Ce que fit le Vatican après la Deuxième Guerre Mondiale fut un crime. La preuve est sans équivoque : le Saint Siège aida des fugitifs à fuir loin de la justice internationale. Les Filières furent créées intentionnellement pour aider et encourager l’évasion de criminels de guerre nazis recherchés. »

*   *   *

« Nous ne trouvons aucun plaidoyer pouvant prôner l’ignorance : Pie XII était pleinement conscient des crimes d’Ante Pavelic. Et ce n’était pas un cas unique. Les Filières opéraient sans tenir le moindre compte des crimes contre l’humanité des fugitifs. »

*   *   *

« Les messages diplomatiques du pape révèlent un plan de protection et d’intercession auprès des criminels de guerre (…) le Vatican savait qu’il abritait des nazis de la guerre. »

« Nous ne trouvons aucun plaidoyer de conduite qui n’aie pas été autorisé : les Filières étaient une extension officielle de la diplomatie sous-jacente du Vatican (…) Il y eut virtuellement unanimité parmi les témoins survivants que Draganovic opérait grâce aux plus hauts niveaux d’autorisation (…) Les documents d’information de plusieurs nations confirment que les leaders au plus haut échelon du Vatican autorisèrent et dirigèrent la passation clandestine des criminels de guerre fugitifs. »[87]

52. Le butin nazi envoyé au Vatican

L’Église de Rome n’est pas qu’une mère des abominations, c’est aussi une prostituée. Comme toutes les prostituées, elle s’attend à être payée pour sa fornication, et elle fut drôlement bien payée pour ses services rendus aux états nazis. Le jour où l’Allemagne capitula, le 7 mai 1945, 288 kilos d’or, dont beaucoup furent extorqués aux Serbes et aux Juifs, furent déménagés de la Banque Nationale de Croatie et du Trésor d’État. Ils furent transférés au Vatican. Le père Krunilav Draganovic, qui conduisait les filières vaticanes, admit qu’une grosse partie de cet or aboutit dans ses mains. Il dit à la Commission des Crimes de Guerre en Yougoslavie qu’il distribua de cet argent aux soldats oustachis.[88]

Dans un mémo du 21 octobre 1946, récemment remis en circulation, des Services du Bureau Stratégique (OSS, précurseur de la CIA), l’agent Emerson Bigelow rapporta qu’un chargement d’or de la Croatie au Vatican fut partiellement intercepté par les Britanniques, mais que 200 millions de francs suisses (170 millions $ en devise U.S. actuelle) s’achemina apparemment jusqu’au Vatican où il fut gardé « en sécurité ». Le rapport déclare que cet argent était utilisé pour financer les criminels de guerre croates en exil.[89] Dans un mémo d’octobre 1945, Bigelow rapporta qu’un chargement de 80 millions de pièces d’or pillés auprès des Juifs, des Serbes et des Gitans passa clandestinement du régime fantoche nazi de la Croatie dans les mains du Vatican. Il affirma que la plus grande part du butin fut alors conduite du Vatican, par un canal financier vatican en direction de l’Espagne et de l’Argentine. Bigelow est d’opinion que le transfert ostensible des fonds hors du Vatican pourrait être un écran de fumée pour cacher le fait que l’argent est encore dans les coffres du Vatican.[90]

Un autre rapport d’information remis en circulation suivit l’argent de la Reichsbank de Berlin au Vatican, en passant par la Banque suisse.[91] Cet argent n’était qu’une partie des centaines de millions de dollars de la richesse extorquée aux Juifs par les nazis. Certains estiment que la commission du Vatican s’élèverait à 600 $ millions, mais ce chiffre pourrait facilement monter à plusieurs milliards de dollars.[92]

Une bonne partie du butin des nazis dut être changé, d’or, de bijoux et devises étrangères qu’il était, en lires italiennes. Selon un mémo de la diplomatie britannique daté du 17 octobre 1947, le père Mandic était le lien du Vatican qui arrangea le recel de la marchandise volée. Il opérait à partir de l’Instituto San Girolamo, séminaire catholique romain sur la Via Tomacelli, à environ un kilomètre et demi du Vatican.[93] San Girolamo était le centre des opérations du programme de filières clandestines du Vatican.[94]

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[1] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 116-117, 1975.

[2] Ibidem, p. 118.

[3] Ibidem, p. 122.

[4] Ibidem.

[5] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 124-125 (1983).

[6] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citant Salisbury, Black Night, White Snow, p. 405-407 1997.).

[7] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citant R. Payne, Life And Death of Lenin, p. 285-300, 1964.).

[8] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citantGermany and the Revolution in Russia 1915-1918 ; Documents from the German Foreign Ministry, édité par Z. A. B. Zeman, p. ix, 1958).

[9] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 124-125 (1983).

[10] Ibidem.

[11] Ibidem.

[12] Avro Manhattan, The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 281-82 (1986).

[13] Alberto Rivera, Alberto, Chick Publications, p. 28 (1979).

[14] Ibidem, p. 38, 281-82.

[15] Armando Valladares, Against All Hope, p. 281 (1986).

[16] Ibidem, p. 282.

[17] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 41, 1999 (citant Pie XI, Quadragesimo Anno, On Social Reconstruction, p. 25, 1931.).

[18] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 67, 1999.

[19] Jerry Seper, Colombia Rebels Met With Dozen IRA Chiefs, The Washington Times, 6 mai 2002.

[20] Ibidem.

[21] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 158, 1975.

[22] Ibidem, p. 135.

[23] Sidney Hunter, Is Alberto for Real ?, p. 36, 1988 (citant Andrew Sinclair, The Great Conspiracy, p. 9 et Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 138).

[24] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 130, 1975.

[25] Ibidem.

[26] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 169, 1999 (citant Peter C. Kent, The Pope and the Duce : The International Impact of the Lateran Agreements, p. 6, 1981).

[27] The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 88-89 (1986).

[28] Ibidem.

[29] The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 88-89 (1986).

[30] Ibidem.

[31] Ibidem, p. 97.

[32] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 164, 1975.

[33] Ibidem, et voir aussi Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications.

[34] Manfred Berthel, The Jesuits, History and Legend of the Society of Jesus, p. 8 (1984).

[35] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 167, 1975.

[36] Ibidem, p. 164.

[37] Ibidem, p. 168.

[38] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 165, 1975.

[39] Ibidem.

[40] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 283 (1994).

[41] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 166, 1975.

[42] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 163, (1999).

[43] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 163, 1999 (citant Gordon Zhan, German Catholics and Hitler’s Wars, p. 56, 1952.).

[44] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 5.

[45] Ibidem. p. 117.

[46] John Cornwell, Hitler’s Pope, the Secret History of Pius XII, p. 254 (1999).

[47] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 172, (1999).

[48] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 109.

[49] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 170, (1999).

[50] Ibidem, p. 110.

[51] Ibidem, p. 112.

[52] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 254 (1999).

[53] Ibidem.

[54] Ibidem.

[55] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 240.

[56] Ibidem, p. 137.

[57] Ibidem. p. 156.

[58] Ibidem, p. 161.

[59] Ibidem, p. 109.

[60] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 301-302, 1994 (citant Avro Manhattan, The Vatican’s Holocaust, Ozark Books, p. 9, 1986).

[61] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 253

[62] Ibidem.

[63] Ibidem.

[64] Ibidem.

[65] Ibidem.

[66] Ibidem.

[67] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 171 (1999).

[68] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 108.

[69] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 251 (1999).

[70] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[71] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 115.

[72] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 258 (1999).

[73] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[74] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. vii (1999).

[75] Ibidem, p. 310 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. xii-xiii, 1991.).

[76] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 322 (1994).

[77] Ibidem, p. 319 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 104, 1991.).

[78] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 311, 319, 1994 (citant en partie Scott Anderson, John Lee Anderson, Inside the League, Dodd, Mead & Company, p. 39, 1986.).

[79] U. S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 36, 30 mars 1998.

[80] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 323 (1994).

[81] Ibidem, p. 315, 321.

[82] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 312, 1994 (citant Gita Sereny, Into That Darkness… The Mind of a Mass Murderer, Picador, London, p. 289, 1977.).

[83] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 314 (1994).

[84] The Irish Times, 23 juillet 1997.

[85] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 313 (1994).

[86] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 313, 1994 (citant Hudal, Romische Tagebucher, p. 21, tel que cité dans Unholy Trinity, p. 37.).

[87] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 325-326, 1994 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 282-283, 1991.).

[88] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 36, 30 mars 1998.

[89] Ibidem, p. 36.

[90] The Guardian (de Londres), p. 19, 12 février 1998.

[91] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 34, 30 mars 1998.

[92] Voir The Herald (de Glasgow), Vatican on Spot Over Nazi Gold, p. 2, 5 décembre 1997.

[93] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[94] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 318-19, 1994 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 102-102, 1991.).




D.111 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 7

 

Dans l’antre du diable

 Septième partie

45. La Compagnie de Jésus (les Jésuites)

Nul doute que nous allons voir le retour de la persécution inquisitoriale des chrétiens par l’Église catholique. Un des principaux ordres sacerdotaux de l’Église romaine à oeuvrer fiévreusement pour l’institution d’une autre grande inquisition, ce sont les Jésuites. Les « Compagnons de Jésus » furent établis par Ignatius de Loyola. Celui-ci était leader d’une organisation secrète occulte connue sous le nom d’Alumbrados (Illuminati en espagnol).[1] Le 15 août 1534, Loyola démarra une organisation sœur des Alumbrados, qu’il appela la Compagnie (ou Société) de Jésus, mieux connue aujourd’hui sous l’appellation des « Jésuites ». Loyola fut arrêté par l’ordre dominicain des Inquisiteurs catholiques qui s’inquiétaient de son influence et de son pouvoir grandissant par toute l’Europe. Du fait de ses alliés influents parmi les principautés européennes, on lui accorda une audience avec le pape. Loyola rendit allégeance au pape et accepta d’exécuter les ordres de la papauté partout dans le monde. Le pape Paul III approuva formellement les Jésuites en tant qu’ordre religieux catholique, dans sa bulle papale de 1540, Regimini Militantis Ecclesiae.[2]

Les Jésuites sont l’armée secrète de l’Église de Rome et l’on se réfère souvent à eux comme de la « milice du pape ». En effet, le leader des Jésuites est appelé le « Général Jésuite ». Il est différent des autres leaders d’ordres catholiques parce que le Général Jésuite est indépendant des évêques et des cardinaux catholiques, car ne répondant qu’au pape directement. À cause du pouvoir et de l’influence du Général Jésuite, on lui prête le nom de « Pape Noir ». On lui suppose l’autorité d’absoudre les gens des péchés de bigamie, de meurtre, ou de tout autre nuisance faite au prochain, en autant que la chose n’est pas divulguée publiquement et cause ainsi scandale.[3] Le pape Grégoire XII autorisa les Jésuites à faire du commerce et des opérations bancaires, ce qui a rendu l’ordre riche.[4] Les papes ont menacé d’excommunication les princes, les rois et quiconque interférerait avec les Jésuites  (Latae Sententiae).[5] Dans un des travaux faisant le plus autorité en matière de Jésuites, J. Huber, professeur de théologie catholique, a écrit ceci : « Voici un fait prouvé : les Constitutions [des Jésuites] répètent cinq cent fois que l’on doit voir le Christ en la personne du Général [Jésuite]. »[6]

Les Jésuites ont une longue et sordide histoire d’obligations morales tordues sur l’éthique pratique et circonstancielle. Par exemple, Dieu commande, sans faire d’exception : « Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain » (Exode 20:16, VO). Les Jésuites, de leur côté, permettent l’utilisation de termes ambigus pour éconduire un juge, ou carrément du mensonge sous serment si le témoin fait une restriction mentale.[7] Les Jésuites enseignent que, si une jeune fille est enceinte, elle peut obtenir un avortement si la grossesse apporte le déshonneur sur elle ou sur un membre du clergé.[8] Ils ne s’arrêtent pas là, une autre maxime jésuitique déclare : « Si un Père, cédant à la tentation, abuse d’une femme et qu’elle publie ce qui est arrivé, et, à cause de cela, le déshonore, ce même Père peut la tuer pour éviter la disgrâce. »[9] Ce n’est pas la seule cause de justification pour le meurtre. Les Jésuites enseignent de plus que « [un] moine ou un prêtre peut tuer ceux qui sont prêts à le diffamer, lui ou sa communauté. »[10]

L’immoralité n’est pas unique à l’ordre des Jésuites. Les doctrines catholiques permettent toutes sortes d’éléments d’éthique circonstancielle. Thomas d’Aquin, plus importante source de doctrines économiques et théologiques de l’Église catholique, affirme qu’il est légal et, donc, pas un péché, pour un homme de voler la propriété d’un autre afin de combler ses besoins de base. Le point de vue d’Aquin était que toutes choses sont des biens communautaires et, par conséquent, il n’est pas péché de prendre la propriété d’un autre quand on en a besoin.[11] C’est, en effet, la position officielle de l’Église de Rome aujourd’hui, tel qu’exprimé par le Concile Vatican II. « Si quelqu’un est dans une extrême nécessité, il a le droit de se procurer ce dont il a besoin à partir des richesses des autres. »[12] Comparez cela au huitième commandement de Dieu : « Tu ne déroberas point » (Exode 20:15, VO).

Les Jésuites sont des persécuteurs zélés des chrétiens ou de tous ceux qu’ils considèrent ennemis du Vatican. Les Jésuites font le vœu solennel de détruire les chrétiens protestants et d’anéantir tout gouvernement qui offre protection à ces chrétiens.[13] Ils sont ennemis naturels de la liberté et tout leur système est fondé sur une obéissance irréfléchie, aveugle et impitoyable. Ignace lui-même écrivit à ses Jésuites du Portugal : « Nous devons voir le noir comme du blanc si l’église le dit. »[14] Les Jésuites sont les ambassadeurs subversifs de l’Église catholique, amenant le chaos et la ruine dans toutes les nations où ils s’infiltrent. Ils croient que « l’Église catholique a le droit et le devoir de tuer les hérétiques parce que ce n’est que par le feu et l’épée que l’hérésie peut être extirpée (…) Le repentir ne peut leur être accordé pour les sauver, comme le repentir n’est pas permis pour sauver les criminels civils ; car le plus grand bien de l’église est l’unité de la foi, et cela ne peut être préservé que si les hérétiques sont mis à mort. »[15]

Alberto Rivera, ancien prêtre jésuite, fut sauvé par la grâce de Dieu et sortit de la prêtrise jésuitique. Les Jésuites firent de nombreuses tentatives pour le tuer avant qu’il ne puisse révéler leurs secrets. Il survécut aux attentats à sa vie et exposa en long et en large les sinistres méthodes et les motifs inavouables des Jésuites. Lisez l’extrait suivant du Serment secret des Jésuites, que fait un prêtre jésuite lorsqu’il est élevé à une position de commande. Alberto Rivera dut faire ce serment quand il était Jésuite. Le serment est précédé d’un préambule apparemment récité par un confrère jésuite d’une autorité plus haute :

« Vous avez appris, dans votre devoir d’espion, à réunir tous les renseignements, les faits et les informations possibles sur les activités de tous ; à vous insinuer au sein même du cercle familial des protestants et des hérétiques de toutes classes et de toutes sortes, à vous infiltrer chez les marchands, les financiers, les hommes de loi, à l’intérieur des écoles et des universités, dans les parlements et les législatures, dans les magistratures et les conseils d’état ; en somme, vous avez appris à être “tout à tous”, pour l’amour du pape dont nous sommes les serviteurs jusqu’à la mort (…) Vous devez servir un temps déterminé à titre d’instrument et à titre d’exécutant, selon les ordres de vos supérieurs, car celui qui dirige doit d’abord avoir consacré ses labeurs dans le sang des hérétiques ; car “sans effusion de sang aucun homme ne peut être sauvé.”

» Moi, ……………………………., je fais maintenant le serment devant Dieu Tout-Puissant, la très sainte Vierge Marie, le saint archange Michel, saint Jean-Baptiste, les saints apôtres, l’apôtre saint Pierre, l’apôtre saint Paul, les saints du ciel et devant vous, mon Père spirituel, Supérieur Général de la Compagnie de Jésus, fondée par Saint-Ignace de Loyola, dans le pontificat du pape Paul III et perpétué jusqu’à présent de par le ventre de la vierge, la matrice de Dieu et la verge de Jésus-Christ, déclare et fais le serment que Sa Sainteté, le Pape, est le Vice-régent du Christ, et qu’il est le vrai et unique chef de l’Église Catholique ou Universelle, et ce par toute la terre ; et que, en vertu des clés qui ouvrent et qui ferment, remises à sa Sainteté par mon Sauveur, Jésus-Christ, il possède le pouvoir de déposer les rois hérétiques, les princes, les états, les communautés d’états et les gouvernements, tous illégaux sans sa confirmation sacrée, et qu’ils peuvent sans danger être détruits.

» Par conséquent, je défendrai de toutes mes forces cette doctrine et les droits et coutumes de Sa Sainteté contre tout usurpateur d’autorité hérétique et protestant, ou tout spécialement l’Église luthérienne d’Allemagne, de Hollande, du Danemark, de Suède, de Norvège et la nouvelle prétendue autorité de l’Église d’Angleterre et d’Écosse, branches du même arbre, s’il en est (…) Je renonce maintenant et désavoue toute allégeance due à un quelconque roi hérétique, ou prince ou état nommément protestant ou libéral, ou obéissance à n’importe quelles de leurs lois, de leurs magistrats ou de leurs officiers.

» En outre, je promets et déclare solennellement, nonobstant le fait que je sois dispensé de toute religion hérétique pour la propagation des intérêts de ma Mère l’Église, de garder secrètement et privément tous les conseils de ses agents, comme ils m’en instruiront en temps voulu, et de ne pas les divulguer directement ou indirectement, en paroles, par écrit, ou en quelque circonstance ; mais à exécuter tout ce que vous, mon père spirituel, me proposerez, me donnerez comme charge ou découvrirez en moi (…)

» Je fais également serment que je ne formulerai pas d’opinion propre, ni n’aurai de restriction mentale, à l’image d’un cadavre [perinde ac cadaver], et que j’obéirai à chacun des commandements que je recevrai de mes supérieurs de la Milice du pape et de Jésus-Christ.

» Je fais serment que je me rendrai dans toutes les parties du monde, quelles qu’elles soient, sans un murmure, et me soumettrai à toutes les choses qui me seront communiquées (…) Je fais serment de livrer une guerre impitoyable à tous les hérétiques et à tous les protestants, ouvertement ou secrètement, et en toute occasion favorable, selon ce qu’on exigera de moi. Je fais le serment d’utiliser tous les moyens qui se présenteront à moi pour les exterminer, et ce sans tenir compte de l’âge des victimes, de leur sexe et de leur condition. Je fais le serment de les brutaliser, de briser leurs membres, de les faire pendre, de les faire passer par le feu, de les faire mourir par strangulation, de les enterrer vivants, d’ouvrir le ventre de leurs femmes enceintes et d’écraser le crâne de leurs enfants, afin que leur race exécrable soit détruite à tout jamais.

» Je fais le serment d’utiliser contre eux des moyens moins évidents si cela devient nécessaire, tels que l’empoisonnement, le poignard, l’arme à feu, ou toute autre arme jugée pertinente… et ce sans tenir compte du rang social des victimes ou de l’autorité qu’ils détiennent dans la société, et en toute obéissance à tout agent du pape ou à toute autre personne faisant partie de la direction de la Société de Jésus. »[16]

Franz Wernz, Général Jésuite de 1906 à 1915, déclara que « l’Église peut condamner les hérétique à la mort, car tous les droits qu’ils possèdent ne leurs sont accordés que par l’effet de notre tolérance, et ces droits ne sont donc qu’apparents et non réels. »[17]

Les prêtres jésuites sont sujets à certains « exercices spirituels » qui ont été imaginés dès le début par Ignace de Loyola. Durant les exercices spirituels, le sujet est possédé et contrôlé par un démon.

« Nous imprégnons en lui des forces spirituelles qu’il trouvera extrêmement difficile d’éliminer plus tard, forces plus durables que n’importe quel principe ou doctrine ; ces forces peuvent surgir en surface, parfois des années après qu’elles aient même été mentionnées, et deviendront si impératives que la volonté se trouvera incapable d’y opposer le moindre obstacle et devra suivre leurs irrésistibles impulsions. »[18]

Entre 1569 et 1605, les Jésuites orchestrèrent pas moins de onze complots contre l’Angleterre protestante, dont, entre autres, des invasions, des rébellions et des assassinats. Chacun est connu par le nom du leader de la traîtrise : Ridolfi, Sanders, Grégoire XIII, Campion, Parsons, Duc de Guise, Allen, Throgmorten, Parry, Babington, Sixte V, Philippe II d’Espagne, Yorke, Walpole, Southwell et Guy Fawkes.[19]

Dans le « Complot Babington » de 1586, les Jésuites, ainsi que d’autres catholiques planifièrent de tuer la Reine protestante Élizabeth I, de placer Marie Stuart la catholique, Reine d’Écosse, sur le trône d’Angleterre et d’amener celle-ci sous la coupe du pape de Rome. Ce complot fut découvert et Marie fut exécutée pour les malheurs suscités.[20]

Après l’échec du complot de Babington, le pape, ligué avec Philippe II d’Espagne, fomenta l’invasion de l’Angleterre dans le but de l’amener sous contrôle papal. En 1588, l’Espagne envoya les 136 vaisseaux de son Armada espagnole contre l’Angleterre. Le Dieu Souverain de l’Univers souleva une tempête monstre qui dévasta l’Armada et permit à l’Angleterre de défaire l’Espagne avec seulement 30 vaisseaux après une bataille maritime de huit heures.[21]

Le 5 novembre 1605, les Jésuites conduisirent des conspirateurs catholiques romains à planifier l’assassinat du Roi Jacques I et de tout le Parlement anglais en faisant exploser la Chambre des Lords. Ils installèrent 20 barils de poudre à fusil sous la bâtisse de la Chambre. Le plan visait à faire exploser le bâtiment lorsque les Lords, les Communes et le roi seraient tous assemblés, le 5 novembre 1605, lors de l’ouverture du Parlement.[22] Le complot fut cependant découvert et les conspirateurs capturés. Aujourd’hui, on appelle simplement cet événement le « Complot Gunpowder ».[23] Le 5 novembre est une fête nationale en Angleterre, car elle commémore l’échec de la conspiration catholique dans le Complot Gunpowder . La fête s’appelle le Guy Fawkes Day ; Guy Fawkes était l’un des conspirateurs du Complot Gunpowder .[24]

Les subversions des Jésuites à l’intérieur des nations a fait en sorte que 56 pays les ont bannis, quoique plusieurs de ces pays aient levé le ban depuis. En 1759, les Jésuites furent bannis de tout l’Empire portugais.[25] Le 6 avril 1762, le Parlement français émettait l’acte d’accusation suivant :

« Ledit Institut [Jésuites] est inadmissible par sa nature en tout État policé, comme contraire au droit naturel, attentatoire à toute autorité spirituelle et temporelle et tendant à introduire dans l’Église et dans les États, sous le voile spécieux d’un Institut religieux, non un Ordre qui aspire véritablement et uniquement à la perfection évangélique, mais plutôt à un corps politique dont l’essence consiste en une activité continuelle pour parvenir par toutes sortes de voies indirectes, sourdes ou obliques d’abord à une indépendance absolue et successivement à l’usurpation de toute autorité… [La doctrine des Jésuites est qualifiée, en conclusion, de] perverse, destructive de tout principe de religion, et même de probité, injurieuse à la morale chrétienne, pernicieuse à la société civile, attentatoire aux droits de la nation, à la nature de la puissance royale, à la sûreté même de la personne sacrée des souverains et à l’obéissance des sujets, propre à exciter les plus grands troubles dans les États, à former et à entretenir la plus grande corruption dans le cœur des hommes. »[26]

En 1764, les Jésuites furent mis hors-la-loi en France et, en 1767, ils furent bannis de l’Espagne.[27] La pression militaire et politique fut telle de la part des nations européennes sujettes aux subversions des Jésuites que le pape Clément XIII décida, le 3 février 1769, de dissoudre l’Ordre. La nuit précédant l’exécution de la dissolution, toutefois, il se sentit soudainement mal et mourut. Juste avant sa mort, il put s’écrier : « Je me meurs… C’est qu’il est fort dangereux de s’attaquer aux Jésuites ! »[28] Son successeur, le pape Clément XIV, subit également d’énormes pressions politiques pour dissoudre les Jésuites, mais il résista trois ans jusqu’à ce que la tension politique lui força finalement la main. Clément XIV émit le bref papal de dissolution Dominus ac Redemptor, le 16 août 1773.[29] Le pape Clément XIV, sachant très bien la signification d’un tel acte pour la papauté, s’exclama : « Je me suis coupé la main droite. »[30] D’autant plus que Clément savait fort bien qu’en signant leur arrêt de mort, il signait en même temps le sien. Peu après que fut signé le bref, les lettres I.S.S.S.V. apparurent sur les murs du palais du Vatican.[31] Clément comprit immédiatement la signification et l’expliqua résolument : « In Settembre, Sara Sede Vacante », qui, traduit en français, donne ceci : « En Septembre, Sera (le) Siège Vacant », autrement dit, le pape sera mort en septembre.[32] Le pape Clément XIV fut empoisonné et mourut le 22 septembre 1774.[33]

Il est intéressant de constater que c’est tout juste trois ans après que Clément XIV ait dissout les Jésuites que l’organisation subversive des Illuminati fut censément fondée par un Jésuite de formation nommé Adam Weishaupt, en 1776.[34] Weishaupt était juif et professeur de droit canon à l’Université Ingolstadt, qui était une université jésuitique et le centre de la contre-réforme jésuite.[35] L’ancien prêtre jésuite, Alberto Rivera, déclare que l’organisation occulte des Illuminati ne fut pas fondée par Weishaupt, comme bon nombre le croient, mais, en fait, fut établie bien avant lui. En vérité, les Illuminati sont la réincarnation des anciens Alumbrados, dont Ignace de Loyola, celui-là même qui avait fondé les Jésuites, fut le leader de son époque.[36] Les Illuminati furent affermis par Lorenzo Ricco, le Général Jésuite, en 1776, en utilisant son disciple, Adam Weishaupt, comme prête-nom pour la nouvelle organisation (qui n’avait vraiment rien de neuf).[37] Les Jésuites, à peine supprimés par le pape en 1773, trouvèrent nécessaire d’instituer les Illuminati, lesquels constituaient une alliance entre les Jésuites et la très puissante Maison bancaire juive ashkénaze des Rothschild. Le but initial de Weishaupt fut de venger les Jésuites de la suppression papale en déracinant toute religion et en renversant les gouvernements du monde, les amenant sous un gouvernement mondial unique contrôlé, bien sûr, par les Illuminati, sous l’autorité de leur dieu. Le gouvernement mondial est communément appelé chez les Illuminati le « Nouvel Ordre Mondial ». Le dieu des Illuminati est Satan.[38]

Eric Jon Phelps explique, dans son livre Les assassins du Vatican :

« Ces 41 ans [entre leur suppression, en 1773, par le pape Clément XIV et leur rétablissement par le pape Pie VII, en 1814] furent des années d’or pour la Société de Jésus. Car les Fils de Loyola punirent tous leurs ennemis, y compris les prêtres dominicains, perfectionnèrent les oeuvres internes entre eux et la Franc-maçonnerie, en créant des alliances avec la Maison Rothschild par l’établissement des Illuminati ; punirent et absorbèrent les Chevaliers de Malte (…) Ils employèrent l’orthodoxe Catherine de Russie et le luthérien Frédéric de Prusse pour conquérir et diviser la Pologne, rendant la Bulle de Suppression du pape sans effet dans cette contrée catholique romaine. Ils causèrent la Révolution française, décapitèrent un roi bourbonien et une reine des Habsbourg comme punition pour avoir été expulsés de France et d’Autriche. Grâce au franc-maçon Napoléon, ils évincèrent les Bourbons du trône d’Espagne et les Bragances de leur trône au Portugal. Ils essayèrent même d’arracher la Palestine des mains des musulmans, comme les anciens Croisés. »[39]

« Les victoires les plus importantes de la Compagnie furent à la fois politiques et religieuses. Elle pénétra profondément dans l’Église orthodoxe russe et l’Église luthérienne allemande. Spécialement son Université Tubigen. Politiquement, elle prit le contrôle de la Couronne et de la Banque d’Angleterre. C’est la raison pour laquelle l’Angleterre, grâce au Vicomte Palmerston, n’irait plus faire la guerre contre la France, mais conduirait les guerres d’opium du pape contre le peuple de Chine (exactement comme la Compagnie, grâce à ses commissionnaires de la CIA et de la Maffia dirige présentement une vaste opération de drogue contre le peuple de l’empire américain “hérétique et libéral”) (…) Les Jésuites s’emparèrent également de la papauté et du Vatican, ainsi que des propriétés de l’église de par le monde et, pour cette raison, le pape/césar, occupant l’office sacré de la papauté de Satan, ne supprimera plus jamais la Compagnie de Jésus ! »[40]

L’organisation secrète des Illuminati fut la main cachée derrière la brutale Révolution française durant laquelle 300 000 personnes furent massacrées dans une orgie de violence impie.[41] Moses Mordecai Marx Levi, alias Karl Marx, était sataniste et membre de la « Ligue des Justes », une branche des Illuminati.[42] En 1847, Marx fut chargé par les Illuminati d’écrire le Manifeste du communisme, qui est un tracé de leurs plans de domination mondiale.[43] Il n’y avait rien de nouveau dans le Manifeste du communisme, ce n’était qu’un plagiat des plans déjà entamés par Weishaupt et son disciple, Clinton Roosevelt (parent éloigné de Franklin Delano Roosevelt).[44] Entre 1600 et 1750, les Jésuites contrôlaient plus d’un quart de million d’aborigènes ignorants du Paraguay, au sein d’environ 30 communes qu’ils appelaient « réductions ».[45] Les Jésuites étaient maîtres de ces pauvres esclaves dont le labeur rendit les prêtres extrêmement riches. Les leçons apprises dans les « réductions » furent mémorisées dans le manifeste communiste.

Le 20 décembre 1781, il y eut réunion entre Weishaupt et la hiérarchie de la Franc-maçonnerie au Congrès de Wilhelmsbad.[46] En juillet 1782, on arriva à un accord permettant de combiner les Illuminati et les Maçons.[47] La Franc-maçonnerie servait de parfait terrain de recrutement pour les Illuminati. Comme ces derniers, la Maçonnerie était munie de stades d’initiation qui désensibilisaient graduellement la personne initiée et permettaient à la hiérarchie d’estimer l’adaptation de la personne avançant à un degré plus élevé. L’initiation au degré de Chevalier du Royal-Arche (7e degré du Rite de York et 13e degré du Rite écossais) exigeait que l’initié boive du vin dans la moitié supérieure d’un crâne humain et fasse un serment par le sang de ne révéler aucun secret de la Maçonnerie, de mentir et de faire tout en son possible pour venir en aide à un compagnon maçon en le dégageant des conséquences de tout crime commis, incluant le meurtre et la trahison. Le Manuel de la Franc-maçonnerie déclare qu’un maçon « doit dissimuler tous les crimes de ton frère maçon (…) et serais-tu appelé à témoigner contre un frère maçon, soit certain de lui servir de bouclier (…) Ce peut être un parjure, il est vrai, mais tu remplis tes obligations. »[48]

John Robison, professeur de philosophie naturelle, qui fut Secrétaire général de la Société Royale d’Édimbourg et franc-maçon d’influence, a été un des leaders intellectuels de son époque. Il fut témoin de l’influence des Illuminati et des Jésuites au sein de la Franc-maçonnerie. En 1798, il publia un livre intitulé Proofs of a Conspiracy (Preuves d’une conspiration). Dans son livre faisant autorité, le professeur Robison déclara ce qui suit en regard de l’amalgame des Franc-maçons et des Illuminati : « Une association a été formée dans le dessein express de déraciner toutes les religions établies et renverser tous les gouvernements existant en Europe. J’ai vu cette association se déployer avec zèle et systématiquement jusqu’à ce qu’elle devienne quasi irrésistible : et j’ai vu que les leaders les plus actifs de la Révolution française étaient membres de cette association et menaient leurs premiers mouvements selon ses principes et au moyen de ses instructions et de son assistance préalablement requises et obtenues. »[49]

Le professeur Robison révéla, dans son livre, avoir été témoin que les Jésuites commencèrent leur interférence chez les franc-maçons après avoir été supprimés par le pape, en 1773. Il affirma que les Jésuites utilisaient la Franc-maçonnerie comme moyen de maintenir leur pouvoir.[50] Le professeur Robison déclara que l’influence des Jésuites sur la Franc-maçonnerie fut considérable. Le contrôle jésuitique de la franc-maçonnerie fut si complet que les Jésuites modifièrent même de nombreuses cérémonies promotionnelles et des degrés de la maçonnerie.[51]

Pour s’assurer que les crimes commis par les Maçons ne soient pas poursuivis, les Loges maçonniques recrutèrent activement des membres des communautés législatives et légales. À cause de cela, les communautés ne devraient pas permettre à aucun maçon d’avoir un poste de shérif, de juge, de procureur ou d’enquêteur de police. Lorsqu’on entend parler d’une attitude apparemment inexplicable de la police, d’un juge, d’un procureur ou de n’importe quel politicien qui permet à un criminel d’être libéré, on ne devrait pas négliger la main cachée de la Maçonnerie. Par exemple, Albert Pike, le « Souverain Grand Commandeur de l’Ancien Rite Écossais Accepté de la Franc-maçonnerie de la Juridiction Sud, U.S.A. », fut jugé coupable de trahison. Mais, le 22 avril 1866, le Président Andrew Johnson accorda à Pike un pardon complet. Le jour suivant, Pike visita le président à la Maison Blanche. Le Général Gordon Granger était présent à la réunion de 1867 et fut convoqué à témoigner devant le Congrès des États-Unis pour attester de la réunion. Le général Granger déclara que Johnson et Pike discutaient de Maçonnerie et qu’il comprit, d’après la conversation, que Pike était le supérieur de Johnson dans la Franc-maçonnerie. Peu après cela, le 20 juin 1867, une délégation de maçons accorda à Johnson du quatrième au 32e degrés du Rite écossais de la maçonnerie, dans sa chambre à coucher de la Maison Blanche.[52]

Millard Fillmore, treizième président des États-Unis et ancien maçon, a dit que « la fraternité maçonnique piétine nos droits, déjoue l’administration de la justice et lance un défi à tout gouvernement qu’elle ne contrôle pas ».[53] Un comité conjoint de la législature du Massachusetts enquêta sur la Franc-maçonnerie, en 1834, et conclut qu’elle était « un gouvernement indépendant distinct au sein du gouvernement, et au-dessus du contrôle des lois et du pays par le biais de son secret. »[54]

Albert Pike, pontife théologien de la maçonnerie, a écrit : « Il est certain que sa vraie prononciation n’est pas représentée par le mot Jéhovah ; et, donc, que ce n’est pas le véritable nom de la Déité, ni de la Parole Ineffable. »[55] Or, la Parole de Dieu déclare clairement que Jéhovah est le nom de Dieu. « Et qu’ils connaissent que toi seul, qui t’appelles l’Éternel [Jéhovah, dans l’hébreu original], tu es le souverain de toute la terre » (Psaume 83:19, VO).

Si les maçons ne reconnaissent pas Jéhovah comme Dieu, qui donc est leur dieu ? Le dieu des maçons est Lucifer, comme c’était le nom de Satan avant sa rébellion contre Dieu et avant qu’il soit chassé du ciel. Albert Pike a dit que « la doctrine du Satanisme est hérésie ; et la pure et véritable religion philosophique est la croyance en Lucifer, l’égal d’Adonaï, le Dieu des Ténèbres et du Mal. »[56] Adonaï est le mot hébreu de l’Ancien Testament pour nommer Dieu. Non seulement Pike admet-il que Lucifer est le dieu de la franc-maçonnerie, mais, en plus, il blasphème Dieu en L’appelant « le Dieu des Ténèbres et du Mal ».

Pike a écrit le manuel théologique officiel de la maçonnerie, intitulé Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite (Moralité et dogme de l’Ancien Rite Écossais Accepté). La Sainte Bible est claire quant au fait que Dieu a créé Adam (Genèse 2:7). Dans Moralité et dogme, Pike blasphème Dieu en qualifiant le Créateur d’Adam de « Prince des Ténèbres ».[57]

La Sainte Bible déclare, dans Genèse 2:17, que Dieu défendit à Adam de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Pike blasphème encore Dieu en se rapportant à Dieu comme aux « Démons » qui interdirent à Adam de manger du fruit de la connaissance du bien et du mal.[58] La Sainte Bible dit que Dieu créa Ève. Pike continue son blasphème en appelant Dieu « les Démons » qui ont créé Ève.[59]

Pike fait le portrait du serpent (Satan) comme d’un « Ange de Lumière » qui amena Adam à transgresser ce que lui dirent « les Démons » et donna donc à Adam « les moyens de vaincre ».[60] Pike appelle le péché d’Adam et Ève les moyens de vaincre Dieu. Alors que Dieu vit dans la désobéissance d’Adam contre Lui le moyen par lequel l’homme a chuté, ce qui exigea de Dieu qu’Il vienne sur terre et rachète l’homme (Romains 5:12-21). Christ a remporté la victoire sur Satan pour tous ceux qui croient en Jésus (1 Corinthiens 15:54-58 ; 1 Jean 5:4 ; Apocalypse 15:2). Même s’il est vrai que Satan peut se transformer en ange de lumière (voir 2 Corinthiens 11:14), le but de Pike en appelant Satan « Ange de Lumière » était de le distinguer de Dieu qu’il appelait « le Prince des Ténèbres ».

Les doctrines de la Franc-maçonnerie sont influencées dans une large mesure par la doctrine et l’histoire catholiques romaines. En 1754, les 25 premiers degrés du Rite écossais de la Franc-maçonnerie furent écrits par les Jésuites au Collège des Jésuites de Clermont, à Paris, dans le dessein de remettre au pouvoir, sur le trône d’Angleterre, la Maison des Stuart que contrôlaient les Jésuites.[61] Il y a une série de degrés dans la hiérarchie du Rite de York maçonnique que l’on appelle l’Ordre des Chevaliers du Temple. Les Chevaliers du Temple furent fondés en 1118 après J.C.. Les Templiers reçurent le décret papal en tant qu’ordre catholique (l’Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ), en 1128, et sont reconnus comme les premiers croisés catholiques romains. On appelait les Templiers la « Milice du Christ ». Pike déclara que les Templiers, comme toutes les sociétés secrètes, possédaient deux doctrines, une pour le public, l’autre cachée du public et seulement révélée aux initiés dans la société secrète.[62] Pike affirme qu’ils « trompaient ainsi les adversaires qu’ils voulaient supplanter ».[63] On suit la même stratégie aujourd’hui dans les activités caritatives publiques de l’Église catholique romaine et l’Ordre maçonnique ; or, elles oeuvrent secrètement en vue de la domination démoniaque du monde. Bien qu’en surface les Templiers semblaient engagés dans un service altruiste, ils étaient initiés grâce à une cérémonie exigeant d’eux qu’ils rejettent le Christ en crachant sur un crucifix. Puis, on leur ordonnait d’adorer Satan qu’on leur présentait sous forme d’une idole barbue [le Baphomet].[64] Bien que le pape Clément V ait été personnellement informé de la conduite blasphématoire des Templiers, il n’entreprit aucune action jusqu’à ce que leurs activités soient publiquement connues. C’est alors que la pression politique lui força la main et les Templiers furent supprimés.[65] D’après Albert Pike, Jacques de Molay, Grand Maître des Templiers, fut arrêté et, pendant qu’il était en prison, fonda les premières loges de la Franc-maçonnerie à Naples, à Édimbourg, à Stockholm et à Paris.[66] De Molay périt au bûcher, en 1314, sous les ordres de Philippe IV, roi de France, et du pape Clément V.[67] Albert Pike certifie que le roi de France, Philippe IV, et le pape Clément V furent assassinés peu après en vengeance pour la suppression des Chevaliers du Temple.[68] La branche des jeunes hommes de la franc-maçonnerie moderne est nommée en l’honneur de Jacques de Molay.

La plupart des sociétés secrètes sont construites de telle sorte que ceux qui se trouvent dans les échelons inférieurs de l’organisation sont tenus dans l’ignorance des plans stratégiques généraux de la société. Dans les années 1860, Giuseppe Mazzini, directeur mondial de la franc-maçonnerie Illuminati, et Albert Pike, Souverain Grand Commandeur du Conseil suprême Sud, décidèrent de ne former qu’un seul conseil suprême de l’Ordre maçonnique.[69] Pike devait recevoir l’autorité dogmatique avec le titre de Souverain Pontife de la Franc-maçonnerie Universelle, et Mazzini héritait de l’autorité exécutive avec le titre de Souverain Chef de l’Action Politique. Ils appelèrent ce nouveau degré de la franc-maçonnerie le Nouveau Rite Réformé Palladien. Leur plan consistait à garder ce nouveau rite suprême inconnu au sein de la maçonnerie et des membres en général. Les initiés au Rite Palladien devaient être choisis parmi ceux du 33e degré. Ces membres choisis devaient jurer le secret complet sur l’existence même de ce nouveau rite suprême. Le but du Rite Palladien était de gouverner toute la maçonnerie mondiale par une organisation internationale. Les membres de la maçonnerie en général ne furent toutefois pas informés de la stratégie plus large. Les centres d’opération du Rite Palladien furent situés à Charleston, Rome et Berlin.

Peut-être était-ce à cause des activités révolutionnaires italiennes de Mazzini en opposition à l’Église catholique romaine, mais celle-ci considéra, à un moment donné, l’adhésion à la Franc-maçonnerie comme une offense passible d’excommunication.[70] Les sociétés secrètes et l’Église catholique vivent périodiquement des schismes et des réconciliations. Souvent, le point en litige est de savoir si le Vatican aura le contrôle sur la société en question. Si le Vatican perçoit qu’une société secrète possède un pouvoir politique, économique ou religieux, Rome la considérera comme une rivale et lui fera la guerre. Si, à l’exemple des Jésuites, la société se soumet à l’autorité de Rome, alors le Vatican n’est que trop heureux d’accueillir une nouvelle prostituée dans son bordel. Il semble que ç’ait été le cas en ce qui a trait à la Franc-maçonnerie. La loi canon de l’Église catholique a été révisée et la section prohibant l’adhésion à la maçonnerie a été annulée. La révision de la loi canon de l’église a été accomplie par le pape Jean XXIII. [71] L’ancien Jésuite Alberto Rivera révèle qu’avant qu’il ne quitte l’ordre des Jésuites, il a découvert que le Général Jésuite (connu comme le « Pape Noir ») était, non seulement membre du parti communiste d’Espagne, mais aussi un Maçon.[72] Beaucoup, dans l’Église catholique, se sont alarmés, au fil des ans, des liens maçonniques d’Angelo Giuseppe Roncalli (pape Jean XXIII) et de Karol Wojtyla (pape Jean-Paul II).[73] Ces liens portent maintenant leur fruit dans l’alliance entre la Franc-maçonnerie et le Vatican. Ce genre de confédération entre de puissantes sociétés est comme une danse de serpents, il n’est pas toujours très clair aux yeux de l’observateur extérieur à savoir qui dirige qui. L’information glanée du sanctuaire interne du Vatican par l’ancien Jésuite Alberto Rivera indique que c’est Rome qui contrôle.

William Schnoebelen, ancien prêtre satanique et membre des Illuminati, fait ressortir que, afin de continuer à avancer au sein de la hiérarchie satanique, il lui était nécessaire de devenir Maître Maçon et de recevoir les saints ordres pour devenir prêtre catholique.[74] Schnoebelen croyait qu’il était strictement interdit aux catholiques d’être Maçons. Il demanda au leadership satanique comment il pouvait être à la fois prêtre catholique et Maçon. « L’opposition entre les catholiques et les Maçons est superficielle, en réalité, » expliquèrent-ils. « Aux plus hauts degrés, ces deux sectes convergent. Bien sûr, les simples gradés ne peuvent comprendre cela, parce qu’ils sont gardés dans l’ignorance. Tous les cultes opèrent selon le “besoin de savoir”. »[75] Du fait qu’il était marié, il devint prêtre dans l’Ancienne Église Catholique Romaine (A.É.C.R.). L’A.É.C.R. est un groupe séparé du Vatican, qui possède des saints ordres valides, qui célèbre la messe depuis des siècles et permet au sacerdoce de se marier. Il déclara que la liturgie catholique de la messe est fondamentalement un rituel magique occulte. Il est dès lors facile pour les satanistes de la modifier légèrement afin d’en faire un rituel de magie noire accompli.[76]

George Lanz von Liebenfels était un occultiste autrichien qui fonda une version allemande des Chevaliers du Temple, à Vienne, en 1907, l’appelant « l’Ordre des Nouveaux Templiers ».[77] Liebenfels choisit la svastika (croix gammée) comme emblème de sa nouvelle organisation.[78] Un des élèves de Liebenfels était un loyal catholique romain du nom de Adolf Hitler.[79] En 1932, Liebenfels écrivit à l’un de ses initiés que Hitler développerait un jour une organisation qui ferait trembler le monde.

Le royaume de Satan est infesté de conflits et de rébellions et c’est pourquoi ses organisations sont parfois en conflit. Par exemple, les Illuminati visent comme objectif la destruction de tout gouvernement et toute religion ordonnés, y compris le catholicisme. Cependant, nous voyons les Illuminati et ses organismes subordonnés œuvrer main dans la main avec le Vatican dans plusieurs domaines. Ignace de Loyola fut arrêté à quelques reprises par les officiers de l’Inquisition avant de jurer allégeance au pape et que les Jésuites deviennent un ordre catholique. Les Chevaliers du Temple, reconnus comme la « Milice du Christ » et, donc, l’armée du pape, furent en fin de compte supprimés par le roi Philippe IV de France et le pape Clément V qui exécutèrent au bûcher le Grand Maître (Jacques de Molay) et les autres leaders des Templiers. La Deuxième Grande Guerre Mondiale est un bon exemple de la nature chaotique et fluide du royaume de Satan. Staline et Hitler commencèrent la Guerre comme alliés, mais, plus tard, les communistes russes et les nazis d’Allemagne furent emprisonnés dans une horrible guerre. Or, aujourd’hui encore, après la guerre, les nazis et les communistes coopèrent en visant à renverser le gouvernement des États-Unis. De nombreux membres des organisations nazies sont également communistes. Le Royaume de Dieu est fondé sur l’amour, manifesté par le service altruiste désintéressé. Le royaume de Satan est basé sur la haine et l’ambition aveugle, se manifestant par des conflits au sein des organisations et entre elles. Les gouvernements et les organismes qui travaillent en vue du gouvernement et de la religion uniques mondiaux de Satan ont une haine permanente de Christ et des chrétiens. Satan veut briser les liens de la loi de Dieu.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:1-4, VO).

Le 7 août 1814, les Jésuites furent rétablis comme ordre catholique par le pape Pie VII.[80] John Adams écrivit à Thomas Jefferson [deux Présidents américains], en 1816 : « Je ne suis pas très heureux de la renaissance des Jésuites… Une nuée d’entre eux va se présenter sous davantage de déguisements, tels des bohémiens, des imprimeurs, des écrivains, des éditeurs, des maîtres d’école, etc. Si jamais une organisation de gens s’est méritée une condamnation éternelle, sur cette terre et en enfer, c’est bien la Société de Loyola. Pourtant, avec notre système de liberté de religion, nous ne pouvons que leur offrir refuge. »[81] Thomas Jefferson répondit à Adams : « Comme vous, je m’objecte au rétablissement des Jésuites, qui font en sorte que la lumière cède la place aux ténèbres. »[82]

En 1835, Samuel Morse, le grand inventeur du télégraphe, fit écho aux inquiétudes de Jefferson et d’Adams ; il décrivit comme suit les Jésuites et la menace qu’ils faisaient peser sur les États-Unis :

« Et les Américains ont-ils besoin qu’on leur dise ce que sont les Jésuites ? S’il y a encore des ignorants, qu’on les informe sans délai de leur histoire : il n’y a pas de temps à perdre : leur œuvre est devant vous dans les événements quotidiens : c’est une société secrète, une sorte d’ordre maçonnique, avec des caractéristiques surajoutées de l’odieux le plus révoltant et un millier de fois plus dangereux. Ils ne se confinent pas à une classe de la société ; ils ne sont pas que des prêtres, ou prêtres d’une seule foi religieuse, ils sont aussi marchands, hommes de loi et éditeurs, hommes de toutes professions et sans profession, ne portant pas d’étiquette extérieure (dans ce pays-ci) par laquelle on puisse les reconnaître ; ils sont dans tous les coins de votre société. Ils peuvent assumer tous les personnages, de l’ange de lumière au ministre des ténèbres, pour parvenir à leur fin unique, le service pour lequel ils ont juré de commencer à tout moment, n’importe où, et pour n’importe quel service, commandé par le général de leur ordre, détachés de tout lien de famille, de communauté, de pays, de tout lien ordinaire qui lie les hommes ; vendus corps et âme pour la vie à la cause du Pontife de Rome. »[83]

Les inquiétudes de Morse, Jefferson et Adams étaient justifiées ; une fois rétablis comme ordre catholique, les Jésuites ne perdirent pas de temps, durant le 19e siècle, et ils fomentèrent des révolutions partout dans le monde, en tentant de mettre au pouvoir les despotes oppressifs qu’ils pourraient contrôler. Ils furent, à un moment ou l’autre, expulsés de Russie (1820), de Belgique, du Portugal (1834), des états italiens (1859), d’Espagne (trois fois – 1820, 1835 et 1868), d’Allemagne (1872), du Guatemala (1872), du Mexique (1873), du Brésil (1874), de l’Équateur (1875), de Colombie (1875), du Costa Rica (1884) et de France (deux fois – 1880 et 1901).[84] Ils causèrent la Guerre civile de Suisse, en 1847, ce qui provoqua leur bannissement, en 1848.[85] À ce jour, la Constitution suisse (article 51) prohibe la présence des Jésuites partout sur le territoire Suisse.[86] Ce ne sont qu’un échantillon des soixante-dix pays et plus desquels les Jésuites ont été expulsés pour avoir dirigé des activités subversives. Cette subversion jésuitique se poursuit toujours aujourd’hui, ayant occasionné le bannissement des Jésuites d’Haïti, en 1964, et de Birmanie, en 1966.[87] Jusqu’à nos jours, ils sont instigateurs des révolutions communistes en Amérique du Sud. Le tout nouveau communisme jésuitique en Amérique du Sud est appelé « Théologie de Libération ».

Toutes les nations devraient apprendre les leçons tirées de l’expérience de l’Angleterre protestante et comprendre la menace que Rome et les Jésuites posent pour tout pays libre. L’Église catholique romaine utilise les superstitions religieuses pour usurper l’autorité et miner l’indépendance des états. Le roi Henry VIII rejeta le joug de Rome et déclara qu’il serait désormais le chef de l’église d’Angleterre. L’erreur du roi Henry VIII est par trop évidente. Car il n’y a de Chef de l’Église de Dieu que Jésus-Christ. Le pape se courrouça de l’insolence du Roi Henry. Toutefois, le pape n’était pas en colère parce que le roi s’était proclamé, de manière blasphématoire, de l’autorité du Christ en tant que chef de l’Église, mais parce que le roi l’avait remplacé lui, le souverain pontife de Rome, comme chef de l’église. Le roi d’Angleterre était cependant trop puissant politiquement pour que le pape puisse entreprendre quelque changement de situation en Angleterre et, conséquemment, le monarque d’Angleterre est, jusqu’à ce jour, le chef de l’Église d’Angleterre (connue sous le nom d’Église Anglicane ou Épiscopale). L’Église Épiscopale est l’une des filles de la mère romaine des prostituées (Apocalypse 17:5). En mai 1538, le pape savoura sa revanche pour la séparation de l’Église d’Angleterre d’avec Rome ; il excommunia tous ceux qui, en Irlande, reconnaissait la suprématie de l’Église d’Angleterre ou d’un quelconque pouvoir ecclésiastique ou civil comme étant plus grand que celui de l’Église catholique de Rome. Les événements sont racontés dans le classique Livre de Foxe des Martyrs :

 « Quelque temps après cela, le pape envoya en Irlande (directement à l’archevêque d’Armagh et à son clergé) une bulle d’excommunication contre tous ceux qui avaient reconnu, ou auraient dû reconnaître, la suprématie du roi au sein de la nation irlandaise ; soulevant une malédiction contre tous ceux-là, et les leurs qui, dans les quarante jours, ne reconnaîtraient pas à leur confesseur qu’ils avaient agi mal à propos ce faisant.

« L’archevêque Browne en prit note dans une lettre datée de Dublin, mai 1538. Une partie de la forme de confession, ou de serment, envoyée à ces papistes irlandais, va comme suit : “Je déclare d’ailleurs que celui ou celle, père ou mère, frère ou sœur, fils ou fille, mari ou femme, oncle ou tante, neveu ou nièce, serviteur ou servante, maître ou maîtresse, et tout autre, les relations les plus proches ou les plus chères, amis ou connaissances ou qui que ce soit, maudit s’il considère ou considérera dans les temps à venir, quelque pouvoir ecclésiastique ou civil comme étant au-dessus de l’autorité de notre Sainte Mère l’Église ; ou s’il obéit, ou obéira dans les temps à venir, à un quelconque opposant ou ennemi de notre Mère l’Église ou contraire à elle à qui j’ai fait le serment suivant : ainsi Dieu, la Sainte Vierge, Saint-Pierre, Saint-Paul et les Saints Évangélistes, aidez-moi…” etc. Cela est parfaitement en accord avec les doctrines promulguées par les Conciles de Latran et de Constance, qui expriment expressément qu’aucune faveur ne doit être démontrée aux hérétiques, ni la foi leur être conservée; qu’ils doivent être excommuniés et condamnés, et leurs domaines confisqués, et que les princes sont obligés, par serment solennel, de les déraciner de leurs dominions respectifs. »[88]

Les attaques politiques et religieuses de Rome contre l’Angleterre protestante continuèrent jusqu’en 1641 et au-delà ; en cette année-là, la bête de Rome planifia une insurrection meurtrière en Irlande. L’objectif de la conspiration barbare visait à assassiner tous les protestants de l’Irlande, sans exception. Dans ce cas-ci, comme dans bien d’autres cas, nous retrouvons les Jésuites en première ligne de la charge meurtrière et maniaque. Les Jésuites apposèrent leur infernal imprimatur sur le massacre en le débutant le jour anniversaire de leur fondateur, Ignace de Loyola. Lorsque la poussière fut enfin retombée après le génocide, Rome avait exterminé 150 000 innocents, hommes, femmes et enfants confondus. Ce massacre illustre le danger que constitue une majorité catholique dans un pays. Peu importe qui semble tenir les rênes politiques, quand le gouvernement légal est acoquiné avec Rome, on va y vivre en enfer. Rome est passée maître dans l’insurrection de masse par l’incitation de barbares qui ont vendu leur âme aux superstitions du Culte catholique. Je ne saurais mieux en parler que le livre qui fait autorité en la matière, le Livre Foxe des Martyrs, je vais donc en tirer un large extrait faisant le récit du massacre :

« Dans la planification de cette horrible conspiration, on visa à ce que l’insurrection générale eut lieu en même temps dans tout le royaume et que tous les protestants, sans aucune exception, soient assassinés. Le jour de ce massacre horrifiant fut fixé au 23 octobre 1641, anniversaire d’Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites ; et les chefs conspirateurs firent les préparatifs nécessaires au conflit projeté dans les principales parties du royaume.

« Pour que ce plan détestable puisse réussir presque infailliblement, les papistes opérèrent les artifices les plus distingués ; et leur attitude, lors de leurs visites chez les protestants, semblaient à l’époque d’une plus grande gentillesse que ce qu’ils avaient démontrée jusque là, dans le but de réaliser d’une manière complète les traîtres desseins inhumains qu’ils méditaient contre eux.

« L’exécution de cette conspiration sauvage fut repoussée jusqu’à l’approche de l’hiver afin que l’envoi possible de troupes provenant d’Angleterre s’avère plus problématique. Le cardinal Richelieu, ministre français, avait promis aux conspirateurs un support considérable en hommes et en argent ; et de nombreux officiers irlandais avaient fortement assuré leurs frères catholiques qu’ils se rangeraient de leur côté aussitôt que commencerait l’insurrection.

« La veille du jour convenu pour amener à exécution l’horrible plan était maintenant arrivé quand, heureusement pour la métropole du royaume, la conspiration fut découverte par l’irlandais Owen O’Connelly, pour qui le Parlement anglais vota 500 £ en récompense de son service signalé, ainsi qu’une pension de 200 £ pour le reste de sa vie.

« Le complot fut découvert au moment opportun, car, quelques courtes heures plus tard, la cité et le château de Dublin eurent été pris par surprise. Or, les juges de la cour de cassation n’eurent que le temps de s’installer, ainsi que la cité, en position de défense. Lord M’Guire, principal leader de la conspiration à cet endroit, ainsi que ses complices furent saisis le même soir dans la cité ; dans leurs places d’hébergement, on trouva des épées, des hachettes, des merlins, des marteaux et d’autres instruments de mort qui avaient été préparés pour la destruction et l’extirpation des protestants dans cette partie du royaume.

« Ainsi la capitale fut heureusement préservée ; mais la portion sanguinaire de la tragédie projeté ne pouvait plus être prévenue. Les conspirateurs avaient pris les armes dans tout le royaume tôt le matin du jour fixé et tous les protestants qui se trouvaient sur leur chemin furent immédiatement assassinés. On ne prit garde ni à l’âge, ni au sexe, ni à la condition de la personne. La femme pleurant son mari dépecé et prenant ses enfants sans défense dans ses bras, fut transpercée avec eux et périt du même coup. Le vieillard, le jeune homme, le vigoureux comme l’infirme, tous subirent le même sort et furent mêlés à la ruine commune. En vain fuyaient-ils le premier assaut, la destruction avait libre cours partout et rattrapait à chaque tournant les victimes prises en chasse. En vain recourait-on aux relations, aux compagnons, aux amis ; tous les liens étaient dissous ; et la mort était administrée de la main même de celui de qui on venait implorer la protection. Sans provocation, sans opposition, les Anglais estomaqués, vivant en grande paix et, le croyaient-ils, en pleine sécurité, furent massacrés par leurs plus proches voisins, avec qui ils avaient entretenu une relation continue de gentillesse et de bons offices. Qui plus est, même la mort était la punition la plus légère infligée par ces monstres à forme humaine ; toutes les tortures que la cruauté gratuite puisse inventer, toutes les douleurs prolongées du corps, l’angoisse de l’esprit, l’agonie du désespoir, ne pouvaient satisfaire leur revanche excitée sans préjudice et ne provenant pas d’une juste cause, de toute manière. Une nature dépravée, une religion perverse, même encouragée par la licence extrême, ne peut atteindre un degré de férocité tel que celui de ces barbares sans merci. Le sexe faible lui-même, naturellement tendre envers ses propres souffrances et plein de compassion envers celles des autres, a imité ses robustes compagnons en pratiquant tout genre de cruauté. L’enfant même, enseigné par l’exemple et encouragé par l’exhortation de ses parents, distribua ses faibles coups sur les carcasses décédées des enfants anglais sans défenses.

« L’avarice des Irlandais ne fut pas suffisante pour produire le moindre frein à leur cruauté. Leur frénésie fut telle que le bétail qu’ils avaient saisi et, par la rapine, avaient fait leur, fut, en raison de ce qu’il portait le nom d’Anglais, massacré gratuitement, ou, lorsque couvert de blessures, retourné dans la forêt pour y périr lentement dans de longs tourments.

« Les spacieuses habitations des propriétaires de plantations furent brûlées et rasées. Et là où les infortunés propriétaires s’étaient barricadés dans leur maison et s’étaient préparés à la défendre, ils périrent dans les flammes avec leur femme et leurs enfants.

« Voilà une description générale de ce massacre sans parallèle ; mais il nous reste, vu la nature de cet ouvrage, à en faire le détail.

« Les papistes bigots et impitoyables n’avaient pas sitôt commencé à imbiber leurs mains de sang qu’ils renouvelèrent l’horrible tragédie jour après jour, et les protestants de toutes les parties du royaume tombèrent victimes de leur furie en une mort d’une cruauté sans précédent.

« L’Irlandais ignorant fut le plus fortement incité à exécuter ce travail infernal par les Jésuites, prêtres comme frères, qui, quand le jour de l’exécution de ce complot fut agréé, recommandèrent, dans leurs prières, de faire diligence en regard du grand dessein, lequel, disaient-ils, tendrait grandement à faire prospérer le royaume et l’avancement de la cause catholique. Partout, ils déclaraient aux gens du peuple que les protestants étaient des hérétiques et que l’on ne devait souffrir qu’ils vivent plus longtemps parmi eux ; en ajoutant qu’il n’était pas plus péché de tuer un Anglais que de tuer un chien ; et que les protéger ou les secourir était un crime de la plus impardonnable nature.

« Les papistes ont assiégé la ville et le château de Longford, et les habitants de cette dernière, se rendant à condition qu’on leur fasse quartier, les assiégeants les attaquèrent aussitôt que les citoyens apparurent, et de la façon la plus impitoyable, alors que leur prêtre, comme signal de départ du massacre, étripa d’abord le ministre protestant anglais ; après quoi ses disciples tuèrent tout le reste, en pendant certains, en poignardant et tirant sur d’autres, et l’on fendit la tête d’un grand nombre avec des haches fournit à cet effet.

« La garnison de Sligo fut traitée de la même manière par O’Connor Slygah qui, pour que les protestants quittent leur position, promit de les épargner et de les mener en sécurité dans les montagnes de Curlew, vers Roscommon. Mais il les emprisonna d’abord dans une geôle repoussante, ne leur allouant que du grain pour toute nourriture. Après quoi, alors que les papistes se réjouissaient en s’enivrant, d’autres arrivant pour féliciter leurs méchants frères pour leur victoire sur ces créatures malheureuses, les protestants qui restaient furent amenés par les carmélites et furent, soit tués, ou précipités par-dessus le pont dans le courant rapide où ils se noyèrent bientôt. On ajoute que cette méchante compagnie de Frères-blancs se rendit en procession solennelle, quelque temps après, au bord de la rivière pour l’asperger d’eau bénite, prétendant ainsi laver et purifier la rivière des souillures et de la pollution du sang des corps morts des hérétiques, comme ils appelaient les infortunés protestants qui furent massacrés de manière inhumaine à cette époque-là.

*   *   *

« Dans la baronnie de Terawley, les papistes, à l’instigation des frères, contraignirent une quarantaine de protestants anglais, dont certains étaient des femmes et des enfants, à choisir entre mourir par l’épée ou être jetés dans la mer. Ceux qui choisirent le dernier sort, furent donc forcés, par la menace des armes de leurs persécuteurs, de s’enfoncer dans l’eau où, leurs enfants dans les bras, ils pataugèrent d’abord jusqu’au menton avant de sombrer et périr ensemble.

« Dans le château de Lisgool, au-dessus de cent cinquante hommes, femmes et enfants furent brûlés vifs ensemble ; et dans le château de Moneah, pas moins d’une centaine furent passés au fil de l’épée. Un grand nombre fut également assassiné au château de Tullah qui avait été livré à M’Guire à condition de faire quartier ; mais aussitôt que ce vilain de bas étage eut pris possession des lieux, ils ordonna à ses compagnons de tuer le peuple, ce qui fut exécuté avec la plus grande cruauté.

« Beaucoup d’autres trouvèrent la mort de la manière la plus horrible, laquelle ne pouvait avoir été inventée que par des démons plutôt que par des hommes. Certains d’entre eux furent couchés, le milieu du dos posé sur l’essieu d’un chariot, les jambes pendant au sol d’un côté et, de l’autre côté, la tête et les bras. Dans cette position, un des sauvages fouettait la misérable chose sur les cuisses, les jambes, etc., pendant qu’un autre lançait des chiens furieux qui mettait en pièces les bras et le haut du corps ; et ils étaient dépossédés de leur existence de cette manière terrible. Un grand nombre furent attachés à la queue des chevaux et les bêtes étaient lancées au grand galop par leur conducteur, la pauvre victime étant traînée jusqu’à expiration. D’autres furent suspendus à de hauts gibets et, le feu mis sous eux, ils terminèrent leur vie étouffés en partie par la pendaison et en partie par la fumée dense.

« Le tendre sexe ne pouvait échapper à la moindre cruauté projetée par ses persécuteurs impitoyables et furieux. Beaucoup de femmes de tout âge furent mise à mort de la plus cruelle façon. Certaines, tout particulièrement, furent attachées dos à de gros poteaux et, déshabillées jusqu’à la taille, puis les monstres inhumains leur coupaient le sein droit avec des cisailles, ce qui, évidemment, plongeait ces femmes dans les plus atroces supplices ; et elles furent laissées dans cette position jusqu’à ce que la perte de leur sang les fasse expirer.

« Telle était la sauvage férocité de ces barbares que même les enfants à naître étaient tirés du sein de leur mère pour subir leur rage. De nombreuses malheureuses mères furent pendues nues aux branches des arbres et, leur corps ouvert, leur progéniture innocente leur était arrachée et jetée aux chiens et aux porcs. Et, pour ajouter à l’horreur de la scène, ils obligeaient les maris à être spectateurs avant de souffrir eux-mêmes.

« À la ville d’Issenskeath, ils pendirent au-dessus de cent protestants écossais, ne leur démontrant pas plus de miséricorde qu’envers les Anglais. M’Guire, se rendant au château de cette ville, désira parler avec le gouverneur. Lorsqu’il fut admis, il brûla immédiatement les registres du comté qui y étaient gardés là. Puis, il exigea 1000 £ du gouverneur et, après l’avoir reçu, il l’obligea à entendre la messe et à jurer qu’il continuerait à y assister par la suite. Et, pour compléter son barbarisme horrifiant, il ordonna que sa femme et ses enfants soient pendus devant lui ; hors cela, il massacra au moins une centaine d’habitants. Plus d’un milliers d’hommes, de femmes et d’enfants furent conduits par différentes compagnies au pont de Portadown qui était brisé en son milieu, et on les força à se jeter dans l’eau, et ceux qui essayaient de se rendre sur la rive étaient frappés sur la tête.

« Dans une même partie du pays, au moins quatre mille personnes furent noyées à différents endroits. Les papistes inhumains, après les avoir déshabillées, les conduisaient comme des bêtes vers le point fixé de leur destruction ; et si quelques-uns, à cause de la fatigue ou d’une infirmité naturelle, ralentissaient le pas, ils les piquaient du bout de leurs épées ou de leurs piques ; et pour frapper de terreur la multitude, ils en tuaient certains en route. Bon nombre de ces pauvres misérables s’efforcèrent, quand on les lança dans l’eau, de se sauver en nageant jusqu’à la rive, mais leurs inflexibles persécuteurs empêchèrent leurs tentatives en les rejetant à l’eau.

« En un endroit, cent quarante Anglais, après avoir été conduits pendants des kilomètres tout nus à une température des plus sévères, furent tous assassinés à la même place, certains pendus, d’autres brûlés, quelques-uns tirés à bout portant et beaucoup d’entre eux ensevelis vivants ; et leurs tourmenteurs se montrèrent si cruels qu’ils ne souffrirent pas de les laisser prier avant de leur avoir volé leur misérable existence.

« D’autres compagnies prétextèrent de leur faire bénéficier d’un sauf conduit, et procédèrent amicalement dans leur voyage ; mais lorsque les traîtres papistes eurent amené leurs victimes au point convenable, ils les massacrèrent tous de la manière la plus cruelle.

« Cent quinze hommes, femmes et enfants furent acheminés, par ordre de Sir Phelim O’Neal, au pont de Portadown où ils furent tous forcés de se jeter à l’eau et se noyèrent. Une femme, nommée Campbell, ne trouvant aucune possibilité de s’échapper, agrafa rapidement un des chefs papistes dans ses bras et le maintint si fort qu’ils coulèrent tous deux et se noyèrent.

« À Killyman, ils massacrèrent quarante-huit familles, parmi lesquelles vingt-deux furent brûlées ensemble dans une maison. Le reste fut soit pendu, tiré à bout portant ou noyé.

« À Kilmore, les habitants qui consistaient en quelques deux cent familles, furent tous victimes de leur rage. Plusieurs d’entre eux furent incarcérés jusqu’à ce qu’ils confessent où ils avaient mis leur argent ; après quoi ils furent mis à mort. Tout le pays n’était qu’une vaste scène de boucherie et plusieurs milliers de gens périrent en peu de temps par l’épée, par la famine, par le feu, par l’eau, et par tout autre moyen cruel que la rage et la malice pouvaient inventer.

« Ces vilains sanguinaires offraient une grande faveur à certains en les achevant immédiatement ; mais ils ne souffraient d’aucune manière qu’ils prient. Ils en emprisonnèrent d’autres dans d’immondes donjons, installant de pesantes chevilles à leurs jambes et les gardaient jusqu’à ce qu’ils meurent de faim.

« À Casel, on mit tous les protestants dans un donjon dégoûtant où on les garda ensemble pendant plusieurs semaines dans la misère noire. À la fin, ils furent relâchés pour que plusieurs fussent cruellement mutilés et laissés sur les grands chemins pour y périr à loisir ; d’autres furent pendus et quelques-uns furent enterrés dans le sol à la verticale, en ne laissant que la tête sortie, et les papistes, pour accroître leur misère, les traitaient avec dérision pendant leurs souffrances. Dans le comté d’Antrim, ils assassinèrent neuf cent cinquante-quatre protestants en une seule matinée ; et après cela, environ douze cents autres dans le comté.

« Dans une ville appelée Lisnegary, ils enfermèrent vingt-quatre protestants dans une maison et mirent ensuite le feu, les brûlant tous ensemble en contrefaisant leurs cris en signe de dérision pour les autres.

« Entre autres actes de cruauté, ils s’emparèrent de deux enfants appartenant à une femme anglaise et, devant elle, leur sortirent la cervelle ; après quoi ils jetèrent leur mère à la rivière où elle se noya. Ils servirent le même traitement à de nombreux autres enfants, pour la plus grande affliction de leurs parents et à la disgrâce de la nature humaine.

« À Kilkenny, tous les protestants furent mis à mort sans exception ; et certains d’entre eux d’une manière si cruelle qu’on n’y aurait probablement jamais pensé auparavant.

« Ils battirent une femme anglaise avec un barbarisme tellement sauvage qu’il ne lui restait presque plus d’os intacts ; après cela, ils la jetèrent dans une fosse ; mais, non content de cela, ils prirent son enfant, une fillette d’environ six ans, et, après lui avoir ouvert le ventre, la lancèrent à sa mère pour qu’elle languisse jusqu’à ce qu’elle périsse. Ils forcèrent un homme à aller à la messe, après quoi ils l’éventrèrent et le laissèrent ainsi. Ils en scièrent un autre en deux, coupèrent la gorge de son épouse et, après avoir extirpé la cervelle de leur enfant, un nouveau-né, le jetèrent à une truie qui le dévora goulûment.

« Après avoir commis ces horribles cruautés et bien d’autres, ils prirent la tête de sept protestants, dont une parmi elles était d’un ministre pieux, et ils les alignèrent à la croisée du marché. Ils mirent un bâillon dans la bouche du ministre, puis incisèrent les joues jusqu’aux oreilles et, tenant une page de la Bible devant lui, ils lui ordonnèrent de prêcher, car sa bouche était assez grande. Ils firent encore bien des choses par voies de dérision et exprimèrent la plus grande satisfaction d’avoir ainsi assassiné et exposé les malheureux protestants.

« Il est impossible de concevoir le plaisir que ces monstres ressentirent à exercer leur cruauté et à accroître la misère de ceux qui tombaient entre leurs mains quand ils les massacrèrent en leur disant : “Que ton âme aille au diable !” Un de ces mécréants entrait dans une maison avec les mains pleine de sang et se vantait que c’était du sang anglais, et que son épée avait piqué la peau blanche des protestants, même jusqu’à la garde. Lorsque n’importe quel d’entre eux avait tué un protestant, les autres venaient recevoir gratification en coupant et en mutilant le corps ; après quoi ils le laissaient exposé pour qu’il soit dévoré par les chiens ; et quand ils en avaient massacré bon nombre, ils pavoisaient que le diable leur était redevable de lui envoyer tant d’âmes en enfer. Mais il n’est pas étonnant qu’ils aient traité ainsi les chrétiens innocents, alors qu’ils n’hésitaient nullement à commettre un blasphème contre Dieu et Sa très Sainte Parole.

« À un endroit donné, ils brûlèrent deux Bibles protestantes et dirent ensuite qu’ils avaient brûlé les flammes de l’enfer. Dans l’église de Powerscourt, ils brûlèrent la chaire, les bancs, les coffres et les Bibles lui appartenant. Ils s’emparèrent d’autres Bibles et, après les avoir trempées dans l’eau sale, ils en frappèrent la figure des protestants en disant : “Nous savons que vous aimez les bonnes leçons ; en voici une excellente pour vous ; revenez demain et vous aurez un aussi bon sermon que celui-ci.”

« Ils traînèrent certains protestants par les cheveux dans l’église où ils les déshabillèrent et les fouettèrent d’une façon abominable, leur disant en même temps que, s’ils revenaient le lendemain, ils entendraient le même type de sermon.

« À Munster, ils mirent à mort plusieurs ministres de la façon la plus choquante. Un, tout particulièrement, fut déshabillé complètement nu et, en le dirigeant devant eux, le piquèrent avec des épées et des dards jusqu’à ce qu’il tombe et expire.

« À certains endroits, ils arrachaient les yeux et coupaient les mains des protestants et les laissaient ainsi dans les champs pour qu’ils errent le reste de leur existence. Ils obligèrent de nombreux jeunes hommes à amener de force leurs parents âgés à la rivière où on les noya ; ils forcèrent les épouses à assister à la pendaison de leur mari ; et les mères à trancher la gorge de leurs enfants.

« À un lieu donné, ils obligèrent un jeune homme à tuer son père, puis ils le pendirent immédiatement. À un autre endroit, ils forcèrent une femme à tuer son mari, ensuite, ils contraignirent son fils à la tuer, après quoi ils lui tirèrent une balle dans la tête.

« À un endroit appelé Glasgow, un prêtre du pape, accompagné de certains autres, amena quarante protestants à se réconcilier avec l’Église de Rome. Ils ne l’eurent pas sitôt fait qu’il leur dit qu’ils étaient maintenant dans la bonne profession de foi et qu’il allait les empêcher de tomber à nouveau et redevenir des hérétiques en les envoyant hors de ce monde, ce qu’il fit avec ses semblables en leur coupant la gorge.

« Dans le comté de Tipperary, plus de trente protestants, hommes, femmes et enfants, tombèrent entre les mains des papistes qui, après les avoir complètement dénudés, les assassinèrent avec des pierres, des piques, des épées et autres armes.

« Dans le comté de Mayo, environ soixante protestants, dont quinze étaient des ministres, furent amenés en sécurité à Galway, selon un accord passé par un certain Edmund Burke et ses soldats ; mais ce monstre inhumain tira en chemin son épée, comme un avis envers le reste de sa troupe qui suivit immédiatement son exemple et ils tuèrent tout le monde, certains étant poignardés, d’autres transpercés de piques de part en part, et quelques-uns noyés.

« Dans le comté de Queen, un grand nombre de protestants furent mis à mort de la plus choquante façon. Cinquante ou soixante furent placés ensemble dans une maison à laquelle on mit le feu et ils périrent dans les flammes. Beaucoup furent déshabillés nus et attachés à des chevaux par des cordes nouées à la taille, et ils furent traînées dans les marécages jusqu’à expiration. Quelques-uns furent pendus par les pieds sur des crochets plantés dans des poteaux ; et, dans cette posture misérable, on les laissait périr. D’autres furent attachés à des troncs d’arbres avec une branche en haut. Par-dessus cette branche pendait un des bras qui supportait en grande partie le poids du corps ; et une des jambes était retournée et attachée au tronc alors que l’autre pendait droite. Dans cette posture épouvantable et difficile, ils demeuraient tant que la vie le permettait, spectacle plaisant à leurs persécuteurs assoiffés de sang.

« À Clownes, dix-sept hommes furent enterrés vivants ;  et un Anglais, sa femme, ses cinq enfants et sa servante furent tous pendus ensemble, après quoi ils furent jetés dans un fossé. Ils en pendirent beaucoup par les bras aux branches d’arbres, avec un poids attaché à leurs pieds ; d’autres étaient pendus par le milieu du corps, et on les laissait ainsi jusqu’à ce qu’ils meurent. Quelques-uns étaient pendus à des moulins à vent et, quand ils étaient à moitié mort, les barbares les coupaient en pièces avec leurs épées. D’autres, hommes, femmes et enfants, étaient lacérés à coups de hache en diverses parties du corps et on les laissait baigner dans leur sang afin qu’ils périssent là où ils gisaient. Ils avaient pendu une pauvre femme à un gibet avec son enfant, un nouveau-né de moins de douze mois, qu’ils avaient attaché par le cou aux cheveux de sa mère, et ils finirent ainsi leur courte mais misérable existence.

« Dans le comté de Tyrone, pas moins de trois cents protestants furent noyés en une seule journée ; et de nombreux autres furent pendus, brûlés et mis à mort de toutes sortes de façons. Le Dr Maxwell, recteur de Tyrone, vivait à l’époque près d’Armagh, et souffrit beaucoup à cause de ces sauvages impitoyables. Cette personne, dans son examen fait sous serment devant les commissaires du roi, déclara que les papistes irlandais lui appartenant avaient détruit, en quelques fois et en un seul endroit, 12 000 protestants qu’ils assassinèrent de manière inhumaine à Glynwood, dans leur itinéraire en provenance d’Armagh.

« Alors que la rivière Bann n’était pas guéable et que le pont était brisé, les Irlandais y forcèrent à différentes reprises un grand nombre de protestants non armés et sans défense, et, au bout des piques et des épées, en poussèrent violemment un millier à se jeter dans la rivière où ils périrent misérablement.

« La cathédrale d’Armagh n’échappa pas non plus à la furie barbare, car elle fut malicieusement mise en feu par leurs leaders et rasée jusqu’au sol. Et pour extirper, si possible, la race même de ces malheureux protestants qui vivait dans Armagh ou aux alentours, les Irlandais commencèrent par brûler leurs maisons, puis rassemblèrent plusieurs centaines de ces gens innocents, jeunes et vieux, sous prétexte de les conduire de façon sécuritaire à Colerain, alors ils leur tombèrent dessus traîtreusement en chemin et les assassinèrent de manière inhumaine.

« D’autres barbaries du même genre que celles que nous venons de détailler furent pratiquées sur les infortunés protestants dans presque toutes les parties du royaume ; et quand on estima après coup le nombre de ceux qui avaient été sacrifiés pour contenter les âmes diaboliques des papistes, cela monta à plus de cent cinquante mille. »[89]

Ce génocide fut planifié et orchestré à partir du Vatican. Il fut exécuté par le leadership des Jésuites et d’autres prêtrailles subordonnées à la bête de Rome. Que celui qui a des yeux voit au-travers de la pieuse façade de Rome. Que celui qui a de la sagesse comprenne le danger posé par Rome et les Jésuites. L’Église catholique romaine ne change jamais.

46. La conspiration du Vatican contre les libertés des États-Unis

Peu après leur rétablissement, les Jésuites concentrèrent leurs efforts de conspirateurs en direction des États-Unis. Pour bien saisir les motifs jésuitiques, on doit comprendre la position unique des États-Unis et la menace potentielle qu’ils posent à tous les despotes, incluant le pape. La fondation des États-Unis commença une époque nouvelle de l’histoire. Nous nous sommes débarrassés de notre roi terrestre et avons déclaré que le Seigneur serait notre Roi. Nous avons renversé ce que firent les anciens Juifs. Les Juifs, au début, n’étaient pas dirigés par un roi, le règne terrestre étant une pratique païenne. Les Juifs étaient initialement dirigés par Dieu et administrés par un juge. Ils essayèrent de faire de Gédéon leur roi, mais il refusa en leur disant que l’Éternel régnerait sur eux.

« Et les hommes d’Israël dirent à Gédéon : Règne sur nous, toi et ton fils, et le fils de ton fils ; car tu nous as délivrés de la main des Madianites. 23Mais Gédéon leur répondit : Je ne dominerai point sur vous, et mon fils ne dominera point sur vous ; c’est l’Éternel qui dominera sur vous » (Juges 8:22-23, VO).

Quelques années plus tard, les Juifs en appelèrent à Samuel qui, à cette époque, était juge en Israël. Le peuple dit à Samuel qu’il voulait être dirigé par un roi au lieu d’un juge. Une des méthodes de Satan qu’il utilisa ici avec les Juifs, et qu’il utilise encore aujourd’hui aux États-Unis, est de corrompre le leadership du pays pour que le peuple en soit dégoûté et sollicite un changement de gouvernement. Les Juifs demandaient un roi parce que les fils de Samuel, que ce dernier avait fait juges en Israël, étaient pourris et se laissaient corrompre. Samuel croyait qu’il avait été rejeté, mais Dieu dit à Samuel « ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté ». Dieu avertit les Juifs qu’un roi terrestre ne ferait que leur apporter de grandes calamités, mais le peuple persista. Dieu acquiesça à leur souhait et les calamités s’abattirent effectivement sur les Juifs, juste comme Dieu l’avait prédit.

« Quand Samuel fut devenu vieux, il établit ses fils pour juges sur Israël. 2Son premier-né s’appelait Joël, et le second Abija ; et ils jugeaient à Béer-Shéba. 3Et ses fils ne marchèrent point dans ses voies, mais ils s’en détournèrent pour rechercher le gain ; et ils prenaient des présents, et pervertissaient le droit. 4Alors tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent vers Samuel à Rama ; 5Et ils lui dirent : Voici, tu es devenu vieux, et tes fils ne marchent point dans tes voies ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme en ont toutes les nations. 6Et cette parole déplut à Samuel, parce qu’ils avaient dit : Donne-nous un roi pour nous juger ; et Samuel pria l’Éternel. 7Et l’Éternel dit à Samuel : Obéis à la voix du peuple, en tout ce qu’ils te diront ; car ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté, afin que je ne règne point sur eux. 8Conformément à toutes les actions qu’ils ont faites, depuis le jour où je les ai fait monter hors d’Égypte jusqu’à ce jour, et de même qu’ils m’ont abandonné et ont servi d’autres dieux, ils agissent aussi de même à ton égard. 9Maintenant donc, obéis à leur voix ; seulement ne manque point de protester contre eux, et de leur déclarer comment le roi, qui régnera sur eux, les traitera. 10Alors Samuel dit toutes les paroles de l’Éternel au peuple, qui lui avait demandé un roi. 11Et il dit : Voici comment vous traitera le roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, et ils courront devant son char ; 12Il les prendra aussi pour en faire ses chefs de milliers, et ses chefs de cinquantaines ; pour labourer ses champs, pour récolter sa moisson, et pour faire ses instruments de guerre, et l’attirail de ses chars. 13Il prendra aussi vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières, et des boulangères ; 14Il prendra aussi vos champs, vos vignes et vos oliviers les meilleurs, et les donnera à ses serviteurs. 15Il lèvera la dîme de vos grains et de vos vignes, et la donnera à ses eunuques et à ses serviteurs ; 16Il prendra vos serviteurs et vos servantes, et l’élite de vos jeunes gens, et vos ânes, et les emploiera à ses ouvrages ; 17Il dîmera vos troupeaux, et vous serez ses esclaves. 18Vous crierez, en ce jour-là, à cause de votre roi, que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point. 19Mais le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel, et ils dirent : Non ! mais il y aura un roi sur nous, 20Et nous serons, nous aussi, comme toutes les nations ; et notre roi nous jugera, et sortira devant nous, et conduira nos guerres. 21Et Samuel entendit toutes les paroles du peuple, et les rapporta aux oreilles de l’Éternel. 22Et l’Éternel dit à Samuel: Obéis à leur voix, et établis-leur un roi. Et Samuel dit aux hommes d’Israël : Allez-vous-en chacun en sa ville » (1 Samuel 8:1-22, VO).

Lorsque les États-Unis déclarèrent leur indépendance vis-à-vis du roi terrestre George d’Angleterre, nous fûmes replacés sous le règne de Dieu. Après la victoire de la Guerre d’Indépendance, certaines personnes voulaient faire de George Washington notre roi, mais, comme Gédéon, il refusa de même prendre la chose en considération. Le pape ne peut pas tolérer un pays sans un roi sous son autorité, il veut régner sur le monde et cela inclut les États-Unis.

Samuel Morse a révélé qu’il y avait une conspiration politique catholique contre les États-Unis sous le couvert d’une mission religieuse, dans son ouvrage de 1835, Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States (Conspiration étrangère contre les libertés des États-Unis).[90] La liberté dont jouissent les États-Unis de par leur forme de gouvernement républicain est considéré comme une menace directe envers les gouvernements despotiques du monde, y compris le Vatican.

Quelle menace posent les États-Unis aux tyrannies du monde ? Samuel Morse répond à la question :

« On se demande : “ Pourquoi la Sainte Alliance s’intéresserait-elle à la destruction de la liberté transatlantique ? ” Je réponds : l’influence silencieuse, mais puissante et croissante, de nos institutions en Europe, c’est là une raison suffisante. Juste l’exemple de prospérité que nous exhibons en contraste frappant avec le despotisme esclavagiste de l’ancien monde, infesté de prêtres et croulant sous le poids des taxes, est suffisant pour maintenir ces pays dans une perpétuelle agitation. Comment en serait-il autrement ? Est-ce qu’un malade, attendant depuis longtemps une cure, apprendra qu’il y a un remède pour lui et ne désirera pas se le procurer ? Est-ce que quelqu’un habitué à croire qu’un donjon est un habitat naturel, apprendra, au-travers de ses barreaux élimés qu’un homme peut être libre, et ne luttera pas pour obtenir sa liberté ? Et qu’est-ce que les peuples d’Europe retiennent de ce pays-ci ? Ils sont témoins de l’expérience fructueuse d’un gouvernement libre ; un gouvernement pour le peuple ; sans règles de jure divino (de droit divin) ; n’ayant aucune classe privilégiée héréditaire ; un gouvernement faisant preuve d’un bon ordre et d’obéissance aux lois, sans police armée ni tribunal discrétionnaire ; un gouvernement sans dette ; un peuple industrieux, entreprenant, florissant dans tous ses avantages ; sans monopole ; un peuple religieux mais sans établissement ; moral et honnête sans les terreurs d’un confessionnal ou d’une inquisition ; un peuple non lésé par la liberté effrénée de la presse et la liberté d’opinion ; un peuple qui lit ce qui lui plaît, et pense, juge et agit par lui-même ; un peuple qui jouit de la plus grande sécurité illimitée de la personne et de la propriété ; chez qui les conspirations domestiques sont inconnues puisque le pauvre et le riche sont égaux face à la justice ; un peuple sociable et hospitalier ; déployant toutes ses énergies dans des projets au bénéfice du public et du privé sans autre contrôle que la patience mutuelle. Un gouvernement contrastant en tout point avec les gouvernements absolus doit s’engager avec grande sollicitude envers les dirigeants et les peuples de l’ancien monde. Chaque révolution survenue en Europe dans ce dernier demi-siècle est, à un degré ou un autre, la conséquence de notre propre révolution glorieuse. Les grandes vérités politiques promulguées dans le monde sont le fruit des désordres, des conspirations et des révolutions de l’Europe, de la Révolution française jusqu’à présent. Ce sont les affres de la vie intérieure brisant les liens des ténèbres avec lesquels la superstition et le despotisme avaient jusqu’ici lié les nations luttant pour entrer dans la lumière d’un âge nouveau. Le despotisme peut-il savoir tout cela et ne pas faire le nécessaire pour combattre ce mal ? »[91]

Aucun pouvoir européen n’a la puissance de conquérir les États-Unis. Comment espèrent-ils donc détruire ce grand pays ? Samuel Morse révéla une des stratégies du Vatican, en ligue avec les monarchies de l’Europe, qui se servirent de la subversion plutôt que de la conquête. Ils planifièrent d’envahir les États-Unis avec un flot d’immigrants catholiques romains.[92] C’est une stratégie que l’on peut encore constater de nos jours. En 1855, le Duc de Richmond admit la conspiration, qu’il expliqua de cette manière :

« [Les États-Unis] seront détruits, on ne doit pas permettre qu’ils existent (…) et tant qu’ils existeront, aucun prince ne sera en sécurité sur son trône ; et les souverains d’Europe en sont conscients, et ils ont déterminé leur destruction en venant à un consensus à ce sujet, et ils ont décidé de quelle manière y parvenir ; et ils y réussiront éventuellement par la subversion au lieu de la conquête. Tant que la plèbe et le surplus de population des différentes nations d’Europe seront envoyés dans ce pays, il servira de réceptacle aux mauvaises gens et aux populations mécontentes de l’Europe, quand ils ne seront pas requis comme soldats, ou fournis aux navires, et les gouvernements européens favoriseront ce cours des choses. Cela créera un surplus et une majorité de populace de basse extraction qui est si facilement excitée, et elle apportera avec elle ses principes et, neuf fois sur dix, elle adhèrera encore à ses anciennes formes de gouvernement, de lois, de coutumes et de religion, et elle les transmettra à sa postérité et, dans bien des cas, les propagera chez les indigènes. Ces hommes deviendront des citoyens et, par la Constitution et les lois, seront investis du droit de vote. Les différents degrés de la société seront alors créés par voie d’élévation de quelques-uns et de dégradation de beaucoup d’autres, et ainsi une population hétérogène sera formée, parlant différents langages, et possédant diverses religions et différents sentiments, et les faire agir, penser et ressentir de la même façon dans les affaires politiques sera comme de vouloir mêler l’huile et le feu, d’où la discorde, la dissension, l’anarchie et la guerre civile qui s’ensuivront ; et quelque individu populaire assumera le gouvernement et restaurera l’ordre et les souverains d’Europe, les immigrants et beaucoup d’indigènes le soutiendront. »[93]

Gardez à l’esprit que la citation ci-haut a été écrite en 1855. Depuis lors, les Jésuites et leurs compagnons conspirateurs papaux ont utilisé cette même stratégie pour corrompre graduellement le gouvernement des États-Unis afin qu’il agisse comme les tyrannies du monde. Comme l’explique le Dr John Robbins :

« La pensée économique catholique romaine, telle que développée par les papes dans leurs encycliques et dans leurs Conciles de l’Église/État catholique, a contribué, quand elle n’en était pas la source unique, à plusieurs formes d’organisations politiques et économiques anticapitalistes durant la longue hégémonie de l’Église/État romaine. On retrouve parmi ces formes :

1.       le féodalisme et le socialisme corporatif en Europe pendant le Moyen-Âge ;

2.       le fascisme en Italie, en Espagne, au Portugal, en Croatie et en Amérique latine au vingtième siècle ;

3.       le nazisme en Allemagne au vingtième siècle ;

4.       l’interventionnisme et la redistribution étatique en Occident, y compris aux États-Unis pendant le vingtième siècle ;

5.       et la théologie de libération en Amérique latine et en Afrique au vingtième siècle.[94]

Le pape proclame sa domination sur tous les rois et les royaumes. Il veut diriger le monde. Toutefois, il ne peut diriger un pays comme les États-Unis où il n’y a pas de roi. Pour atteindre son but de domination du monde, il doit donc détruire les États-Unis, comme nous le savons. Le pape et ses camarades despotes ne peuvent pas encore nous conquérir par la force des armes ; ils ont donc mis en place notre destruction graduelle par la ruse d’une mission religieuse. Comme le fameux cheval de Troie, l’immigration jésuitique aux États-Unis est, en réalité, une invasion par l’armée secrète du pape. Au milieu des années 1800, la puissance qui se montrait la plus intéressée à la destruction des U.S.A. était l’Autriche qui subventionna l’invasion en Amérique du Nord des Jésuites dont la mission était de miner secrètement notre république. Morse mentionna ceci à propos de la conspiration :

« Oui, ces tyrans étrangers s’activent soudainement à combiner et à promouvoir la grande activité du pape dans ce pays ; et cela après avoir été convaincus, ou, plus exactement, après leur avoir rafraîchi la mémoire sur la véracité du fait que le pape est entièrement opposé à la liberté républicaine. »[95]

Les déclarations officielles de l’Église catholique aux Etats-Unis, qui remontent à plus de 100 ans, confirment le fait que l’Église de Rome est antagoniste de la liberté : « Si les catholiques viennent à atteindre une majorité suffisante au pays, la liberté religieuse prendra fin. C’est ce que disent nos ennemis et c’est ce que nous croyons » [The Shepherd of the Valley, journal officiel de l’évêque de St-Louis, 23 novembre 1851.][96] « Aucun homme n’a le droit de choisir sa religion » [New York Freeman, journal officiel de l’évêque Hugues, 26 janvier 1852.][97] « L’Église … n’accepte ni ne favorise à aucun degré, la liberté dans le sens protestant du terme » [Monde catholique, avril 1870.][98]

Le 8 décembre 1864, le pape Pie IX fit diffuser une lettre encyclique, Quanta Cura, contenant le Syllabus Errorum dans laquelle il condamna la liberté de conscience comme étant « une folie insensée » et la liberté de la presse comme « une erreur pernicieuse, qu’on ne saurait assez détester ».[99] Pie IX y déclare encore : « Aucun homme n’est libre d’adopter et de professer que la religion à laquelle il croit est vraie, en se laissant guider à la lumière de la raison. »[100] Le pape Grégoire XVI (1831-1846) considérait la liberté de conscience et de la presse comme des concepts absurdes et mauvais, non seulement au sein de l’église, mais aussi dans la société en général.[101]

Comment pareil complot peut-il exercer un effet subversif sur les libertés des États-Unis ? L’institution catholique romaine n’est-elle pas seulement une religion ? Samuel Morse explique :

« La papauté est un système politique, despotique dans son organisation, anti-démocratique et anti-républicain, et ne peut dès lors coexister avec le républicanisme américain.

« Le ratio de croissance de la papauté est en proportion directe avec la décroissance de la liberté civile.

« La prédominance de la papauté aux États-Unis équivaut à la destruction certaine de nos institutions.

« La papauté, de par son organisation, est entièrement sous le contrôle d’un SOUVERAIN DESPOTE ÉTRANGER. »[102]

Le fondement de l’Église de Rome repose sur l’obéissance aveugle ; le fondement des États-Unis repose sur la LIBERTÉ ! Comme Richard Thompson, ancien Secrétaire de la Marine, l’a déclaré dans son livre intitulé The Papacy and the Civil Power (La papauté et le pouvoir civil) : « Rien n’est plus évident, si les principes de l’Église de Rome viennent à prévaloir. Notre Constitution tomberait nécessairement. Les deux ne peuvent exister de pair. Ils sont en antagonisme ouvert et direct sur la théorie fondamentale de notre gouvernement et de tous les gouvernements populaires partout. »[103] La papauté doit détruire la Constitution des États-Unis afin d’imposer sa volonté et proclamer son droit de propriété sur l’Amérique. Le Premier Amendement de notre Constitution américaine déclare que « le congrès ne passera aucune loi relative à l’établissement obligatoire d’une religion, ou l’interdiction du libre exercice de ladite religion. » Ce principe seul fait des États-Unis un ennemi mortel du Vatican. Le pape Pie IX déclare aussi, dans son Syllabus Errorum de 1864 : « L’Église [romaine] doit être en union avec l’État, et l’État doit être en union avec l’Église [romaine] (…) Il est nécessaire, même au temps présent, que la religion catholique soit tenue pour seule religion de l’État, à l’exclusion de toutes les autres formes de culte. »[104] L’Église catholique romaine ne tolèrera pas de liberté de religion ; son histoire démontre son intolérance envers les autres religions et l’avenir, malheureusement, ne fera que confirmer cette intolérance.

Le pape Martin V (1417-1431) ordonna au roi de Pologne d’exterminer les Hussites. Les Hussites étaient disciples de Jan Hus, chrétien réformateur tchèque qui a été condamné au bûcher par les autorités catholiques, en 1418. Lire les paroles du pape Martin V nous martèle dans la tête que le Vatican est un ennemi de la liberté et de tous les principes du protestantisme.

« Sachez que les intérêts du Saint-Siège et ceux de votre couronne font qu’il est de votre devoir d’exterminer les Hussites. Rappelez-vous que ces personnes impies osent proclamer les principes d’égalité ; ils soutiennent que tous les chrétiens sont frères et que Dieu n’a pas donné à des hommes privilégiés le droit de diriger les nations ; ils maintiennent que le Christ est venu sur Terre pour abolir l’esclavage ; ils appellent les gens à la liberté, c’est-à-dire, à l’annihilation des rois et des prêtres. Pendant qu’il en est encore temps, tournez vos forces contre la Bohême ; brûlez, massacrez, faites partout des déserts, car rien ne saurait plaire davantage à Dieu, rien ne saurait être plus utile à la cause des rois, que l’extermination des Hussites. »[105]

Aux États-Unis, les gens sont libres et souverains, sujets à Dieu seulement, et les fonctionnaires du gouvernement sont les serviteurs du peuple. D’un autre côté, dans l’Église catholique, le pape se proclame du droit divin de diriger en toute suprématie sur tous les mortels et les rois, et les gens sont des esclaves obéissant à ses commandements en tant que « Vicaire infaillible du Christ ». Les deux systèmes ne peuvent évidemment coexister, ils sont à des pôles complètement opposés. Si Rome veut régner, elle doit détruire les États-Unis.

Le marquis de Lafayette était convaincu de la conspiration romaine. Il a dit que « si les libertés du peuple américain sont un jour détruites, elles seront tombées par les mains du clergé catholique. »[106]

La manifestation la plus frappante de la conspiration catholique survint en 1861, quand la Guerre Civile éclata aux États-Unis. Abraham Lincoln, grâce à un réseau d’information en temps de guerre à nul autre pareil, sut la cause de la guerre civile : le pape de Rome et ses serviteurs venimeux, les Jésuites.

« Cette guerre n’aurait jamais vu le jour sans la sinistre influence des Jésuites. Nous devons à la papauté de voir aujourd’hui notre sol rougi du sang de nos fils les plus nobles. Quoiqu’il y ait eu une grande différence d’opinions entre le Sud et le Nord sur la question de l’esclavage, ni Jeff Davis, ni aucun des dirigeants des Confédérés auraient osé attaquer le Nord, n’eut été qu’ils se soient fiés aux promesses des Jésuites que, sous le masque de la démocratie, l’argent et les armes des catholiques romains, même de France, étaient à leur disposition s’ils nous attaquaient. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[107]

« Dès le commencement de notre guerre civile, il y a eut, non pas une alliance secrète, mais publique entre le pape de Rome et Jeff Davis. Le pape et ses Jésuites ont conseillé, supporté et dirigé Jeff Davis dans le pays, à partir du premier coup de fusil, à Fort Sumter, tiré par le farouche catholique romain Beauregard. Ils l’aident en mer en guidant et soutenant le féroce pirate catholique romain, Semmes. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[108]

« Il en est des leaders sudistes de cette guerre civile comme de la grande et des petites roues de nos chars de chemin de fer. Ceux qui ignorent les lois de la mécanique seront portés à penser que les grandes roues fortes et bruyantes qu’ils voient constituent la puissance motrice, mais ils sont dans l’erreur. La véritable puissance motrice ne se voit pas ; elle ne fait pas de bruit et se cache dans le noir, derrière ses parois d’acier. La puissance motrice, ce sont les quelques chaudières d’eau bien dissimulées et chauffées en vapeur, et qui sont elles-mêmes opérées par le doigt silencieux, petit, mais sûr du conducteur. Les gens du peuple voient et entendent les grosses roues bruyantes des chars des Confédérés : ce sont les Jeff Davis, Lee, Toombs, Beauregard, Demmes, etc., et ils croient honnêtement qu’ils sont la puissance motrice, la cause première de nos troubles. Mais c’est une erreur. La vraie puissance motrice est occultée derrière les murs épais du Vatican, les collèges et les écoles de Jésuites, les couvents de nonnes et les confessionnaux de Rome. » Abraham Lincoln.[109]

Lincoln déroba sa connaissance d’une conspiration catholique au public dans sa crainte qu’une révélation puisse débuter une guerre religieuse sanglante.

« Je plains les prêtres, les évêques et les moines de Rome aux États-Unis lorsque le peuple réalisera qu’ils sont en grande partie responsables des pleurs et du sang répandu dans cette guerre. Je cache ce que je sais parce que, si les gens savaient la vérité toute nue, cette guerre se transformerait en guerre religieuse et, aussitôt, revêtirait un caractère dix fois plus sanguinaire et sauvage. Elle deviendrait impitoyable, comme c’est le cas de toute guerre religieuse. Ce serait une guerre d’extermination des deux côtés. Les protestants, et du Nord et du Sud, s’uniraient assurément pour exterminer les prêtres et les Jésuites s’ils pouvaient entendre ce que le professeur Morse m’a dit des complots ourdis dans la cité même de Rome pour détruire cette république, et s’ils apprenaient comment les prêtres, les sœurs et les moines qui foulent quotidiennement notre sol sous prétexte de prêcher leur religion, en instruisant le peuple dans leurs écoles, en prenant soin des malades dans les hôpitaux, ne sont rien d’autres que des émissaires du pape, de Napoléon et des despotes d’Europe, pour miner nos institutions, aliéner le cœur de nos gens de notre Constitution et de nos lois, détruire nos écoles et préparer un règne d’anarchie comme ils l’ont fait en Irlande, au Mexique, en Espagne et partout où il y a des gens qui veulent être libres. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[110]

Abraham Lincoln savait que l’Église catholique romaine est un ennemi des États-Unis qui ne fait pas de compromis.

« Les Mormons et les prêtres Jésuites sont tout uniment les ennemis sans compromis de notre Constitution et de nos lois ; mais le plus dangereux des deux est le Jésuite — le prêtre romain, car il sait mieux comment dissimuler sa haine derrière un masque d’amitié et de bonté publique ; il est mieux entraîné à commettre les actions diaboliques les plus cruelles pour la gloire de Dieu. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[111]

« Car il m’apparaît maintenant évident que, sauf quelques exceptions, chaque prêtre et tout bon catholique romain est un ennemi déterminé de la liberté. » Abraham Lincoln, 1961.[112]

Non seulement l’Église catholique romaine fut-elle responsable de la Guerre Civile, mais les Jésuites inspirèrent et planifièrent l’assassinat de Lincoln. Celui-ci savait que sa mort était déterminée par Rome et les Jésuites, et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils réussissent à le tuer.

« Tant de complots ont déjà eu lieu contre ma vie que c’est vraiment un miracle qu’ils aient échoué lorsqu’on considère que la grande majorité d’entre eux furent tentés par la main experte des meurtriers catholiques romains, bien évidemment formés par les Jésuites. »[113]

La transcription du jugement sur l’assassinat de Lincoln, publié par Ben Pitman, contient la preuve nette que le complot pour assassiner Lincoln est né à Rome et a été entretenu dans la maison de Mary Surratt, 561 H Street, Washington, D.C.. Il y avait un flot continuel de prêtres catholiques qui se donnaient rendez-vous dans cette maison lorsque l’assassinat fut tramé. Les prêtres étaient les amis personnels et les pères confesseurs de John Wilkes Booth, John Surratt, M. et Mme Surratt. Sans aucune exception, tous ceux qui furent impliqués dans le complot d’assassinat de Lincoln et l’évasion de Booth étaient catholiques romains.[114]

Des démarches élaborées furent entreprises par l’Église romaine pour assister John Surratt dans son évasion. Surratt était à Washington, le 14 avril 1865, à aider Booth dans ses préparatifs d’assassinat, lequel fut exécuté par Booth le jour même. Le prêtre catholique Charles Boucher déclara sous serment quelques jours seulement après le meurtre, que John Surratt lui fut envoyé par un autre prêtre catholique, le « Père Lapierre ». Boucher le cacha jusqu’à la fin de juillet. De juillet à septembre, il fut caché par Lapierre à Montréal. Dans le trajet sur le steamer Montréal entre Montréal et Québec, Lapierre garda Surratt enfermé sous verrou dans sa cabine. Le 15 septembre 1865, Lapierre et Surratt prirent le steamer océanique Peruvian en direction de l’Europe. Le médecin du Peruvian, L. I. A. McMillan, affirma sous serment que le prêtre catholique Lapierre lui présenta Surratt sous le nom d’emprunt de « McCarthy », et que Lapierre garda Surratt enfermé dans sa chambre sur le bateau jusqu’à ce que celui-ci accoste en Europe. Lapierre était le chanoine de l’évêque Bourget de Montréal. Le chanoine d’un évêque est son homme de confiance ; il mange avec lui, l’assiste de ses conseils et reçoit ses avis à chaque étape de sa vie. Selon les lois de l’Église catholique romaine, les chanoines sont aux évêques ce que les bras sont au corps.[115]

Après avoir fait disparaître Surratt du Canada vers l’Europe, où croyez-vous qu’on le retrouva finalement ? On le retraça sous l’alias de « Watson » dans la 9e compagnie des zouaves du pape qui étaient les gardes du corps personnels du pontife de Rome. Lorsque les États-Unis retrouvèrent Surratt, le pape fut contraint de lui retirer sa protection et Surratt fut ramené aux États-Unis pour y subir son procès. Les preuves de la culpabilité de Surratt étaient accablantes, mais il y eut un jury faisandé parce que trois des jurées étaient catholiques et que « leurs confesseurs leur avaient dit que le saint père, le pape Grégoire VII, avait solennellement déclaré de manière infaillible que “tuer un hérétique n’est pas un meurtre” ».[116] Le gouvernement des U.S.A. fut obligé de relâcher Surratt. Les politiciens cachèrent aux yeux du public américain la part de l’Église catholique romaine dans l’assassinat de Lincoln. Comme l’explique l’ancien prêtre catholique, Charles Chiniquy :

« La grande erreur fatale du gouvernement américain dans l’accusation des assassins d’Abraham Lincoln fut de voiler l’élément religieux de ce terrible drame. Mais il fut soigneusement évité tout au long du procès. Peu après l’exécution des meurtriers, je me rendis incognito à Washington pour débuter mon enquête. Je ne fus pas peu surpris de constater que pas un seul homme du gouvernement ne voulut discuter de la chose avec moi sauf si je donnais ma parole d’honneur que je ne dévoilerais jamais leur nom. Je vis avec une profonde détresse que l’influence de Rome était presque suprême à Washington. Je ne puis trouver le moindre homme d’état qui oserait affronter cette infâme influence et la combattre de front. »[117]

Le Vatican est une nation indépendante et souveraine, avec sa propre monnaie, son Secrétaire d’État et ses ambassadeurs. Une fois qu’une personne est baptisée dans l’Église catholique, elle devient membre de cette église. Lorsqu’elle est confirmée, « elle devient citoyen de l’Église, apte à assumer les responsabilités de cette citoyenneté et défendre sa foi contre ses ennemis. »[118] Une fois confirmé, le nouveau citoyen doit être « prêt lorsqu’il est appelé à combattre pour la foi de Christ ».[119] Les citoyens de l’Église romaine doivent posséder « la force morale et la capacité physique pour leur permettre, dans un combat spirituel, de lutter vaillamment et de résister à leurs plus méchants adversaires ».[120] Il devient alors un « vaillant combattant, il devrait être prêt à endurer avec un esprit indomptable tous les adversaires pour le nom du Christ ».[121] Par contraste, Jésus a dit clairement que Son Royaume n’était pas de ce monde, car le Royaume de Dieu est du domaine spirituel.

« Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici-bas » (Jean 18:36, VO).

Le royaume de Satan, par contre, est de ce monde. Il a des citoyens par tout le monde. Quand un citoyen doit faire un choix entre obéir à son pays et obéir au pape, d’après la doctrine officielle romaine, il doit obéir au pape. La Loi et le Dogme canonique catholique ont préséance sur la constitution du pays. Tous les fonctionnaires des gouvernements étatiques et fédéraux doivent jurer ou affirmer leur support à la Constitution des États-Unis,[122] mais, en ce qui concerne l’Église catholique romaine, l’allégeance d’un catholique au pape passe en premier. En effet, en 1199 après J.C., le pape Innocent III émit la bulle papale Vergentis in Senium dans laquelle il faisait équivaloir « l’hérésie » de violer les édits papaux et les doctrines catholiques romaines à une trahison.[123] En 1231, le pape Grégoire IX publia la bulle papale Excommunicamus dans laquelle il fixa officiellement la punition de « l’hérésie » contre l’Église catholique comme étant la peine de mort.[124]

Durant la Guerre civile, le Vatican fut la seule nation à reconnaître la souveraineté des États Confédérés du Sud. Comment cela affecta-t-il les soldats catholiques de l’Union, sachant qu’ils combattaient une cause s’opposant à leur leader spirituel qui, croyaient-ils, avait l’autorité d’empêcher leur entrée au ciel ? Beaucoup de catholiques luttèrent avec bravoure et distinction, d’autres abandonnèrent la cause et devinrent traîtres.

« Nous avons sûrement de braves et fiables officiers et soldats catholiques romains dans nos armées, mais ils sont une minorité insignifiante lorsque comparés aux traîtres catholiques contre lesquels nous avons à nous surveiller jour et nuit. Le fait est que l’immense majorité des évêques, prêtres et laïques catholiques sont rebelles dans l’âme, quand ils ne peuvent l’être de fait ; sauf quelques rares exceptions, ils sont publiquement en faveur de l’esclavage. » Abraham Lincoln, 1861.[125]

Mettez en contraste le Général catholique Sheridan, que Lincoln décrivit comme « valant une armée entière par son habileté, son patriotisme et son courage héroïque »,[126] et le Général catholique Meade qui semble avoir placé son allégeance à Rome au-dessus de son allégeance aux États-Unis. Lincoln en raconte un épisode :

« Meade est demeuré avec nous et gagna la sanguinaire bataille de Gettysburg. Mais comment aurait-il pu la perdre, alors qu’il était entouré de héros tels que Howard, Reynolds, Buford, Wadsworth, Cutler, Slocum, Sickles, Hancock, Barnes, etc. ? Mais il est évident que son romanisme surpassa son patriotisme après la bataille. Il laissa échapper l’armée de Lee quand il eut pu aisément lui couper la retraite et le forcer à se rendre après avoir perdu près de la moitié de ses soldats dans les trois derniers jours du carnage. Lorsque Meade fut sur le point de donner l’ordre de la poursuite, après la bataille, un étranger entra en hâte dans ses quartiers, et cet étranger était un Jésuite déguisé. Après dix minutes de conversation avec lui, Meade prit des arrangements de poursuite tels que l’ennemi put s’échapper sans presque être touché, n’ayant perdu que deux fusils ! » Abraham Lincoln.[127]

Le soutien du Vatican envers les Confédérés était conséquent avec sa position sur la question de l’esclavage. Du sixième au vingtième siècle, il fut d’instruction courante de l’Église catholique que l’esclavage social, économique et institutionnel était moralement légitime. L’Église catholique romaine a approuvé le droit de propriété d’un homme sur un autre et le travail obligatoire d’un esclave pour le bénéfice exclusif de son propriétaire qui peut vendre cet esclave à un autre.[128] En 655, le Neuvième Concile de Tolède décréta que les enfants des prêtres, qui n’étaient demeurés ni célibataires ni chaste, deviendraient esclaves permanents de l’Église catholique. En 1012, le Concile de Pavie émit un décret similaire. Ces décrets furent incorporés à la Loi canonique de l’Église catholique romaine. En 1089, au Synode de Melfi, Urbain II mit en vigueur le célibat des prêtres en accordant aux autorités séculières le pouvoir de faire esclave les épouses des prêtres. Ce décret fut également introduit dans la Loi canonique de l’Église catholique de Rome.[129] Aux 15e et 16e siècles, les papes accordèrent à maintes reprises aux rois du Portugal et d’Espagne la permission entière et libre de capturer et de rendre perpétuellement esclave le peuple des territoires conquis.[130] En 1548, le pape Paul III émit le motu proprio suivant, abordant la question de l’esclavage à Rome :

« Chaque personne des deux sexes, romaine ou non, séculière ou cléricale, peu importe le rang de dignité, le statut, le décret, le franc-quartier, ou la condition qu’elle puisse avoir, peut librement et en toute légalité acheter et vendre publiquement quelque esclave que ce soit et de quelque sexe que ce soit, et établir des contrats à leur sujet comme il est coutume de faire en d’autres endroits, et les retenir publiquement comme esclave et faire usage de leur travail, et les obliger à faire le travail qui leur est assigné. Et avec l’autorité apostolique et par la copie conforme du présent document, nous ordonnons et décrétons à perpétuité que les esclaves qui s’enfuient au Capitole et en appellent de leur liberté ne seront d’aucune manière affranchis des liens de leur servitude, mais que, en dépit de leur fuite et de leur appel, ils seront retournés en esclavage à leurs propriétaires, et il semble approprié qu’ils soient punis comme fuyards ; et nous interdisons strictement à nos bien-aimés fils qui sont, pour l’heure, conservatori de ladite cité, d’assumer de leur propre autorité d’émanciper lesdits esclaves — qui ont fui comme décrit précédemment et ont fait appel de leur liberté — de leurs lien d’esclavage, indépendamment de ce qu’ils aient été faits chrétiens après leur asservissement, ou qu’ils soient nés esclaves même de parents esclaves chrétiens. »[131]

À la vue de la position catholique sur l’esclavage, il n’est pas surprenant d’apprendre que Roger Taney, Juge en chef de la Cour Suprême des États-Unis qui soutint, dans la décision Dread Scott, que les esclaves noirs n’ont aucun droit à la liberté par voie constitutionnelle, était un catholique romain. Beaucoup sont à croire que la décision Dread Scott prise par Taney fut un des principes catalyseurs de la Guerre civile.

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[1] Manfred Barthel, The Jesuits, History and Legend of the Society of Jesus, p. 16 (1984).

[2] Encyclopédie Collier, vol. 13, p. 550 (1992).

[3] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 29 de l’édition anglaise (1975).

[4] Ibidem.

[5] Ibidem.

[6] Ibidem, p. 26.

[7] Ibidem, p. 64.

[8] Ibidem, p. 65.

[9] Ibidem, p. 65.

[10] Ibidem, p. 65.

[11] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 32, 1999 (citant Summa Theologiae, ii-ii, 7e article).

[12] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 40, 1999 (citant Le Concile Vatican II, Gaudium et Spes, Pastoral Constitution on the Church in the Modern World, p. 69, 1965).

[13] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 14, 1987.

[14] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 26, 1975.

[15] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 14, 1987 (citant Marianus de Luce, S.J., professeur en Loi canon, Université grégorienne de Rome, Institut de la Loi Publique Ecclésiastique, avec recommandation personnelle du pape Léon XIII, 1901).

[16] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 12, 1981. Voir aussi Edwin A. Sherman, The Engineer Corps of Hell, carte du catalogue de la Bibliothèque du Congrès # 66-43354, p. 118 (1883) ; Congressional Record, House Bill 1523, cas de contestation d’élection de Eugene C. Bonniwell contre Thos. S. Butler, 15 février 1913, pp. 3215-16 ; Burke McCarty, The Suppressed Truth About the Assassination of Abraham Lincoln, pp. 14-16.

[17] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 166-167, 1975.

[18] Ibidem, p. 21 (citant H. Boehmer, professeur à l’Université de Bonn, Les Jésuites, (1910).

[19] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 118, 1987.

[20] Ibidem.

[21] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 104-117, 1987. Voir aussi l’Encyclopédie Collier, volume 9, p. 97 (1991) ; Les Garrett, Wich Bible Can We Trust? P. 60 (1982).

[22] Encyclopédie Collier, volume 9, p. 620 (1991).

[23] Ibidem, volume11, p. 536.

[24] Ibidem, volume 12, p. 192.

[25] Ibidem, volume 13, p. 550.

[26] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 69 (1975).

[27] Encyclopédie Collier, volume 13, p.550 (1991).

[28] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 70, (1975).

[29] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991) ; Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 70, (1975).

[30] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 73, (1975).

[31] Ibidem, p. 70.

[32] Ibidem, p. 70-71.

[33] Ibidem, p. 71.

[34] Encyclopédie Collier, volume 12, p. 516 (1991).

[35] Sidney Hunter, Is Alberto for Real?, p. 21 (1988) ; Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 35, (1975).

[36] Sidney Hunter, Is Alberto for Real?, Chick Publications, p. 21-23 (1988).

[37] Eric Von Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 206 (2001).

[38] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, p. 79 (1990).

[39] Eric Jon Phelps, Vatican  Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 205 (2001).

[40] Ibidem.

[41] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, pp. 81-91 (1990).

[42] Des Griffin, Fourth Reich of the Rich, p. 62 (1976).

[43] Ibidem.

[44] Ibidem, p. 59-62.

[45] Eric Jon Phelps, Vatican  Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 167-77 (2001).

[46] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, pp. 82 (1990).

[47] Ibidem.

[48] Jim Shaw (franc-maçon au 33e degré, Chevalier Commandeur de la Cour d’Honneur, Honorable Maître Sortant de la Loge Bleue, Maître Sortant de Tout les Corps du Rite Écossais) et Tom McKenney, The Deadley Deception, Freemasonry Exposed by One of Its Top Leaders, p. 137 (1988).

[49] John Robison, Proofs of a Conspiracy, p. 7 (1798).

[50] Ibidem, p. 4.

[51] Ibidem, p. 12.

[52] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, p. 123 (1990).

[53] Ibidem, p. 108.

[54] Ibidem.

[55] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 205 (1871).

[56] Des Griffin, The Fourth Reich of the Rich, p. 70, 1993.

[57] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 566 (1871).

[58] Ibidem, p. 567.

[59] Ibidem.

[60] Ibidem.

[61] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of My Friends”, p. 180 (2001).

[62] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 817 (1871).

[63] Ibidem, pp. 817-18.

[64] Gary H. Kah, En Route To Global Occupation, http://www.biblebelievers.org.au/masonic.htm .

[65] Ibidem.

[66] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 820 (1871).

[67] Encyclopédie Collier, volume 14, p. 122 (1992).

[68] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 821 (1871).

[69] Gary H. Kah, En Route To Global Occupation, http://www.biblebelievers.org.au/masonic.htm .

[70] Sodalitium, « The Pope of the Council » – partie 19 : Jean XXIII et la Maçonnerie, octobre-novembre 1996, http://watch.pair.com/pope-mason.html .

[71] Code de Loi Canon, p. xii (1983).

[72] Alberto Rivera, Alberto, p. 28 (1979).

[73] Sodalitium, « The Pope of the Council » – partie 19 : Jean XXIII et la Maçonnerie, octobre-novembre 1996, http://watch.pair.com/pope-mason.html .

[74] William et Sharon Schnoebelen, Lucifer Dethroned, p. 54-58 (1993).

[75] Ibidem, p. 56.

[76] Ibidem, p. 141.

[77] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, p. 161 (1990).

[78] Ibidem.

[79] Ibidem.

[80] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991).

[81] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 75 (1975).

[82] Ibidem.

[83] Samuel Finley Breese Morse, Imminent Dangers to the Free Institutions of the United States Through Foreign Immigration ads the Present State of the Naturalization Laws, p. 9-10 (1835).

[84] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550(1991).

[85] Ibidem.

[86] Ibidem, aussi Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 39 (1975).

[87] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991).

[88] Foxe’s Book of Martyrs, édité par William Byron Forbush, http://www.ccel.org/foxe/martyrs/fox117.htm .

[89] Ibidem.

[90] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 285 (1985), réédité à partir de l’édition de 1886.

[91] Samuel Finley Breese Morse, Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States : the Numbers of Brutus, p. 19-21 (1835).

[92] Samuel F. B. Morse, Imminent Dangers to the Free Institutions of the United States Through Foreign Immigration, (1835).

[93] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of My Friends”, p. 305-06, 2001 (citant J. Wayne Laurens, The Crisis : or, the Enemies of America Unmasked (1855).

[94] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 30 (1999).

[95] Samuel F. B. Morse, Imminent Dangers to the Free Institutions of the United States Through Foreign Immigration and the Present State of Naturalization Laws, p. 8-9 (1835).

[96] Charles Chiniquy, Fifty Years int the Church of Rome, Chick Publications, p. 285 (1985) réédité à partir de l’édition de 1886.

[97] Ibidem.

[98] Ibidem.

[99] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 55 (1994), citant J. H. Ignaz von Dollinger, The Pope and the Concile, p. 21 (Londres 1869).

[100] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 143 (1999).

[101] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p.123 (1994).

[102] Samuel Finley Breese Morse, Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States : the Numbers of Brutus, p. 118-119 (1835).

[103] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 285 (1985) réédité à partir de l’édition 1886.

[104] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 143-144 (1999).

[105] Ibidem, p. 134.

[106] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 288 (1985) réédité à partir de l’édition de 1886.

[107] Ibidem, p. 296.

[108] Ibidem, p. 299.

[109] Ibidem, p. 305.

[110] Ibidem, p. 297.

[111] Ibidem, p. 300.

[112] Ibidem.

[113] Ibidem, p. 302.

[114] Ibidem, p. 311.

[115] Ibidem, p. 314.

[116] Ibidem.

[117] Ibidem, p. 312.

[118] Alberto Rivera, The Four Horsemen, Chick Publications, p. 7, 1985 (citant Jessie Corrigan Pegis, A Practical Catholic Dictionary, p. 67, 1957).

[119] Catéchisme du Concile de Trente, ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape St-Pie V, 1566, TAN Books, 1982, p. 208.

[120] Ibidem, p. 211.

[121] Ibidem, p. 212.

[122] U.S. Constitution, article VI.

[123] Edwards Peters, Inquisition, p. 48, 1989.

[124] Ibidem, p. 56.

[125] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 295 (1985) réédité à partir de l’édition de 1886.

[126] Ibidem, p. 298.

[127] Ibidem.

[128] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 137 (1999).

[129] Ibidem, p. 139.

[130] Ibidem.

[131] Ibidem, p. 140-41, (1999).