Système de justice à deux étages – Justice ou juste nous ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juillet 2024

Par Jerry Barrett

« Dieu hait ces six choses, et même sept lui sont en abomination ; savoir, les yeux hautains, la fausse langue, les mains qui répandent le sang innocent ; le cœur qui machine de mauvais desseins ; les pieds qui se hâtent pour courir au mal ; le faux témoin qui profère des mensonges ; et celui qui sème des querelles entre les frères. »

Proverbes 6:16-19

Que cela nous soit sorti des lèvres ou de celles de quelqu’un de proche, nous avons tous entendu l’expression : « Si cela avait été moi, je serais allé en prison ». Quoique c’eût peut-être été une exagération dans les années passées, aujourd’hui, en ces temps de leadership tyrannique à Washington, D.C., la vérité est plus étrange que la fiction.

La figure de notre gouvernement fédéral, Joe Biden, a été employée comme pantin volontaire dans le torrent d’accusations et de condamnations criminelles des opposants politiques de son parti. Toutefois, les membres du Parti démocrate ont reçu passe gratuite quant à leur comportement.

Récemment, le Procureur général des États-Unis, Merrick Garland, a été accusé de mépris envers le Congrès pour avoir sciemment refusé de retourner les enregistrements audio du résident Biden alors qu’un conseil spécial le questionnait. Le département même que dirige Garland a refusé de poursuivre les charges criminelles.

C’est malheureux, mais ce département s’est mis en guerre contre l’ancien Président Donald Trump et ses conseillers. Peter Navarro est présentement en prison et l’on a dit à Steve Bannon de se rapporter à la prison le 1er juillet. La dernière personne à avoir été accusée d’outrage criminel fut Rita Lavelle, ancienne fonctionnaire environnementale au fédéral, en 1983. La dernière personne trouvée coupable d’outrage envers le Congrès fut G. Gordon Liddy dans la fameuse affaire du Watergate.

Congrès ou bande de criminels ?

En 1999, une publication politique en ligne appelée Capitol Hill Blue édita un article concernant les membres du Congrès de l’époque. Factuelle ou pas, la liste des crimes perpétrés par ces députés en exercice, qui avaient dûment été élus pour nous représenter, nous, le Peuple, est ahurissante.

Parmi ces crimes, on trouvait : 36 accusations d’abus conjugal ; 7 arrestations pour fraude ; 17 accusations d’avoir émis de faux chèques ; 71 ne pouvaient avoir de carte de crédit à cause de leur mauvais crédit ; 14 accusations sur des charges reliées aux drogues ; 8 arrestations pour vol à l’étalage ; 84 arrestations pour ivresse au volant, Ni les médias contrôlés, ni le Congrès ne feront de rapport sur ces déclarations. Il y a plutôt eu de nombreux articles de « fact checkers » qui déclarent que ces rapports sont des faux.

Comme l’auteur de cet article-ci l’a déclaré dans le passé, à combien de nos politiciens élus ferions-nous confiance pour qu’ils gardent nos enfants ? Et pourtant, les Américains continuent de placer ces mêmes fripouilles en poste de pouvoir depuis des années, voire des décennies.

Au-dessus de la loi ?

À l’insu de millions de payeurs de taxe, une caisse noire a été créée dans les années 1990 pour payer les victimes d’harcèlement sexuel, d’assaut et de discrimination. En 2017, le Bureau des Plaintes sortit l’information qu’il avait payé ces victimes pour un montant dépassant 17 millions $. Il ne s’agit pas d’un seul parti ou de l’autre, mais de tous !

Au début de 1992, la House Banking Scandal a révélé une multitude de membres de la Chambre à qui l’on avait permis des « chèques en bois » sans répercussion. En fin de compte, ce scandale impliqua plus de 450 représentants, dont vingt-deux furent distingués par le Comité d’Éthique de la Chambre.

Un représentant, républicain de l’Arkansas, émit près d’un millier de chèques sans fonds suffisants. Si vous ou moi signerions un chèque en bois, nous serions accusés de vol. Nous avons permis à nos maîtres politiciens de s’en tirer à bon compte.

Des règles pour vous, pas pour moi

Dans notre jeunesse, on nous a enseigné la Règle d’Or : « Faites aux autres ce que vous voulez que l’on vous fasse ». Malheureusement, ce n’est plus le cas. À la place, aujourd’hui, la nouvelle Règle d’Or est celle-ci : « Qui possède l’or fait les règles ».

Il y a un système de justice à deux étages en Amérique. Pendant que Nancy Pelosi et son époux Paul ont apparemment violé volontairement les lois sur les délits d’initiés, d’innombrables autres ont été condamnés et mis en prison pour avoir fait la même chose. Il n’y a là rien de neuf pour ceux qui prêtent attention aux nouvelles.

Pour qu’une société fonctionne d’une manière paisible, on requiert des masses qu’elles suivent les règles de la loi. La plupart de ces règles sont conçues dans « les meilleures intentions » au profit

Du New York Post

de la société dans son ensemble. Les chrétiens savent que les règles de Dieu sont établies pour notre propre bien. En suivant Ses règles, la société a de meilleures chances de survivre.

Influencés par les Écritures

Heureusement, nos pères fondateurs furent grandement influencés par les Écritures. Comme le déclare Proverbes 29:2 : « Quand les justes sont avancés, le peuple se réjouit ; mais quand le méchant domine, le peuple gémit. »

Dans un sondage du Centre de Banc de Recherche publié en avril 2020, on notait que la moitié des Américains croient que la Bible devrait influencer les lois américaines. Sans surprise, ceux qui se déclaraient agnostiques, athées ou juifs proclamaient en très forte majorité que la Bible ne devait avoir aucune emprise sur les lois.

Dans Romains 1:16-18, l’apôtre Paul a écrit : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, vu qu’il est la puissance de Dieu en salut à tout croyant : au Juif premièrement, puis aussi au Grec. Car la justice de Dieu se révèle en lui pleinement de foi en foi ; selon qu’il est écrit : or le juste vivra de foi. Car la colère de Dieu se révèle pleinement du Ciel sur toute impiété et injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. »

Les lois de Dieu supplantent les lois de l’homme

Nous devrions obéir aux lois de notre pays aussi longtemps qu’elles ne tentent pas d’usurper les lois de Dieu. Un certain nombre de fonctionnaires élus, de même que des entreprises, ont été ciblés à cause de leurs croyances chrétiennes, particulièrement en ce qui a trait au mariage qui ne doit exister qu’entre un homme et une femme. Parmi les sept choses que Dieu hait, des Proverbes 6, ce problème particulier pourrait être catégorisé comme étant « le cœur qui machine de mauvais desseins ».

Tous les non-croyants et les prétendus chrétiens qui proclament que l’avortement devrait être légalisé – comme ceux qui exécutent cet acte monstrueux – sont coupables d’être « les mains qui répandent le sang innocent » ; cette pratique ne se différencie pas du meurtre de quelqu’un.

Nous avons tous, à un moment ou un autre de notre vie, commis un mensonge blanc. De même, nous avons accompli parfois quelque chose qui était une grande prouesse dans notre vie et nous nous sommes vantés de notre succès. Même si nous voyons peut-être cela comme des transgressions mineures, ce sont des choses dont nous devons nous repentir et voir à ne jamais les répéter. Bien que ce ne soient pas des choses aussi viles qu’un meurtre, rappelez-vous que Dieu les déteste.

Fondées sur les principes bibliques, les valeurs de notre pays ont subi un déclin régulier. Les politiciens de toutes couleurs ont sans cesse trahi notre confiance et déshonoré notre république. Lorsque Joe Biden fit campagne pour les élections de 2020, il a déclaré qu’il serait l’unificateur de notre pays.

Au lieu de cela, Biden, ainsi que ses manipulateurs, a semé la discorde parmi les gens. Les deux partis politiques ont creusé un fossé entre ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas. Et la division au sein de notre pays ne cesse de grossir.

Comme les signes de Son Retour continuent à s’éclaircir de plus en plus, nous devons nous préparer. Jésus nous a dit, dans Matthieu 24:44 : « C’est pourquoi, vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous n’y penserez point. »

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Par Sandra Myers

Lorsque l’argent prend le pouvoir

L’influence de la richesse et des ressources dans notre société n’est pas nouvelle. Au fil de l’histoire, ceux qui ont eu accès aux ressources ont détenu pouvoir et influence sur les autres. Cependant, à travers les incessantes fusions d’entreprise, les rachats et toutes sortes d’autres formes de groupes d’investissement, il n’y a jamais eu autant de pouvoir concentré dans les mains d’une si petite poignée de gens.

Ces hommes sont les leaders d’une grande variété de firmes de gestion de portefeuilles, de fonds de protection, de firmes de capitaux privés, de fonds de richesse indépendante, des spécialistes du capital de risque, de boutiques bancaires d’investissement et d’organisations non-gouvernementales. Voici quelques noms : BlackRock, Blackstone, Elliott Management, Vanguard, Goldman Sachs, Citadel, Carlyle, Bridgewater et plus. Les hommes qui dirigent ces firmes sont devenus leurs propres dieux autodésignés – les contrôleurs financiers et les manipulateurs du monde. Quand une quelconque compagnie (ou un individu) ouvre ses portes aux investisseurs, ceux-ci ont toujours leur mot à dire à savoir comment l’argent est dépensé. L’investisseur devient le contrôleur et le détenteur des cordons de la bourse, avec le pouvoir, proverbial ou littéral, de vie ou de mort entre ses mains. Ce qui suit n’en est que quelques exemples.

Guerres par intermédiaires et monétisation

Un exemple qui se déroule présentement est le cas d’Elliott Investment Mangement, un fonds de protection activiste, qui a acheté récemment 11 % de Southwest Airlines (SWA). Accompagnant l’investissement, il y a eu un rapport soulignant les faiblesses et les échecs perçus par le comité de direction de SWA. Dans ce rapport, l’on « requiert » : « 1) d’améliorer le comité ; 2) de mettre à jour le leadership ; 3) d’entreprendre une revue d’affaire compréhensive » avec l’intention de créer de nouvelles campagnes de monétisation – c’est-à-dire, faire faire plus d’argent aux investisseurs.

Elliott Investment vit une faiblesse (des profits plus bas qu’attendus, des fusions de services durant les vacances laissant en rade plus de deux millions de passagers) chez SWA et se précipita pour l’exploiter. Acheter 11 % de la propriété est suffisant pour faire en sorte que les autres investisseurs se redressent et prennent des notes ; vient ensuite la bataille interne pour persuader d’autres investisseurs (des intermédiaires) à accepter leur nouvelle direction. Ce qui reste de l’ancien comité de directeurs et du leadership devra monter à bord ou on lui montrera la porte. Peut-être que SWA va maintenant commencer à charger un montant pour les bagages et à chercher de nouvelles façons de faire payer les consommateurs ?

Si vous ne voyagez pas, vous allez peut-être penser que cela ne vous concerne pas. Mais comprenez qu’il ne s’agit là que d’un seul exemple de ce qui va survenir dans pratiquement tous les domaines de votre vie. Monétisation et contrôle sont les mots clés. Poursuivez votre lecture…

Soins de santé : Ils sont unifiés, consolidés et centralisés, et ce n’est pas pour le mieux. Beaucoup de pratiques familiales privées, des docteurs spécialisés et des hôpitaux sont rachetés par des conglomérats institutionnels de soins de santé avec de gros investisseurs. Qu’est-ce que cela veux dire à votre égard ? L’unique but des investisseurs est de monétiser encore plus l’industrie. Sera-ce au coût de votre santé ? La Loi sur les Soins Abordables d’Obama avait déjà mis en place des commissions de décès pour déterminer la valeur des traitements médicaux à donner aux patients âgés et infirmes. Vous avez maintenant des investisseurs dont le seul vrai souci est de faire de l’argent. Les compagnies pharmaceutiques sont, elles aussi, sujettes aux mêmes exigences de leurs débiteurs, je veux dire, investisseurs.

L’immobilier : Il est raflé à gauche et à droite par les groupes d’investissement milliardaires. Il n’y a pas seulement que des gratte-ciel au centre-ville et des centres d’achat qui sont raflés, mais des maisons individuelles dans ce qui était des régions abordables. Les investisseurs d’entreprise ont happé 15 % des foyers américains à vendre, dans le premier quart de 2021, selon un article de Slate.com. Il en est de même des propriétés agricoles. Nous savons que Bill Gates est maintenant le plus gros propriétaire terrien des États-Unis. En aparté, l’agriculture ainsi que la fabrication et la production alimentaires ont été rachetés par les gros conglomérats qui sont à leur tour redevables envers leurs investisseurs.

Politique : Voilà un autre exemple de la façon de faire des candidats des débiteurs – en étant contrôlés par les investisseurs. Alors que nous nous dirigeons vers une autre élection présidentielle, voici quelques pensées à prendre en considération : Les chefs des compagnies d’investissement ont leur « poney » favori dans la course à la présidence, au sénat et au congrès. Ceux qui contrôlent la course, et en fin de compte nos propres vies, ce sont les investisseurs. Il importe vraiment peu à savoir qui est dans la course – démocrate, républicain ou indépendant. La course est réellement hors de notre contrôle. Un article de novembre 2020 de Forbes.com nous donne un petit aperçu du peu de contrôle que nous, le peuple, nous avons sur nos élections.

…le premier terme du premier président milliardaire de l’Amérique (Trump) arrive à sa fin, un groupe de camarades milliardaires ayant utilisé leurs fonds pour le faire sortir de son poste. Depuis juillet, plus de 70 milliardaires et leurs épouses ont donné à des comités soutenant l’ancien Vice-président Joe Biden des donations allant de milliers à des millions de dollars, tandis qu’à peine 27 milliardaires ont fait des dons aux efforts de réélection du Président Trump.

Les investisseurs possèdent tous ces hommes. Ceux-ci sont en dette pour toujours envers leurs donateurs investisseurs. Voilà pourquoi, au cours de la première semaine à son poste, Biden signa 24 Ordres Exécutifs. Nous savons que Biden n’a pas l’acuité mentale nécessaire pour prendre des décisions comme leader du monde libre. Il n’est qu’une formalité – un visage et une signature. Plusieurs personnes disent que c’est en réalité Obama qui mène le pays. Je dis que ce sont les financiers qui dirigent le pays et qu’Obama leur appartient aussi. Trump et Kennedy obéissent aussi à leurs maîtres. Le monde est dirigé par une petite clique d’hommes extrêmement riches. (Également : jetez un coup d’œil sur les derniers noms d’un grand nombre de fondateurs de caisses. Cela dit tout en soi-même.)

Résister au leurre

Ce ne sont là que quelques illustrations concernant la servitude aux produits de base dans nos vies. À de nombreuses reprises, Texe Marrs fut courtisé par des gens qui voulaient commanditer le ministère. Mais, par sagesse divine, Texe savait qu’il serait facile d’être trompé par le piège de s’en remettre aux argents de la commandite. Plus grave encore, Texe savait qu’on y attacherait des ficelles. Un commanditaire pourrait se sentir inconfortable avec un exposé que Texe aurait écrit ou discuté. Alors le commanditaire pourrait ensuite aviser Texe qu’il ne devrait pas parler de ce sujet sous peine de perdre son financement. Si vous en venez à dépendre de ce commanditaire et de sa contribution, vous ne pouvez plus permettre au Saint-Esprit de vous guider en TOUTES choses. Après tout, qui possède l’or fait les règles.

La plupart des aspects de votre vie sont maintenant sous le contrôle de formes diverses de firmes d’investissement. Nous sommes sujets aux caprices des Nouveaux Olympiens – des hommes auto-divinisés qui ont restreint le monde à leur amour de l’argent, et nos vies ont été réduites à nous amuser avec des produits de base anonymes, dévalués et marchandés comme autant de boisseaux de blé.

La Bible nous parle du sort pitoyable de ces hommes qui se considèrent des dieux et qui tentent de créer un piteux royaume sur terre.

« Car que profiterait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il fait la perte de son âme ? » (Marc 8:36).

Pour le reste d’entre nous, la Bible nous avertit contre le pouvoir du riche et d’être détenus par nos « investisseurs ».

Une question à considérer

Notre vote comptera-t-il dans les prochaines élections ? J’appelle ces ultra-riches les Nouveaux Olympiens, car dans les récits mythologiques, les dieux se divertissaient avec les simples mortels qui dansaient comme des marionnettes, des jouets servant leur amusement. Je demande à l’Esprit de Dieu qu’Il nous guide et enlève les écailles de tromperie couvrant nos yeux, qu’Il nous donne la sagesse et nous rapproche de notre Sauveur.




D.291 – Persécutés pour la justice

justice

Par Joseph Sakala

Avez-vous déjà été persécuté(e) parce que vous vouliez obéir à Dieu ? Si oui, ne soyez pas surpris ! Dans Luc 6:22, Jésus nous dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » Il apparaît invraisemblable que nous puissions être heureux alors que nous sommes persécutés. La plupart des gens qui se disent chrétiens sont réticents à faire quelque chose qui pourrait les rendre moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela peut mener au rejet et à la souffrance physique. Pourtant, Jésus nous dit que c’est la façon de trouver le vrai bonheur.

Jésus n’a pas dit que la bénédiction viendrait par la souffrance suite à un acte d’instabilité, une négligence ou la commission d’un péché. Jésus a plutôt dit, dans Matthieu 5:10 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Ce principe est amplifié par Pierre qui déclare : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Il est douloureux d’être rejeté comme un malin, surtout quand on s’efforce sincèrement de faire du bien pour honorer Dieu. C’était l’expérience vécue par l’aveugle que Jésus venait de guérir. Les autorités religieuses, au lieu de se réjouir du miracle, l’ont rejeté. Regardons ensemble cet étonnant passage biblique, dans Jean 9:32-41 : « On n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste. »

Peu importe les accusations des pharisiens, ce qui prime ici, c’est que cet homme voyait maintenant ! Ces chefs religieux avaient le don de persécuter les serviteurs de Christ. Dans Actes 13:50-52, nous lisons : « Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité, et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit. » Cette même situation existe présentement dans plusieurs pays où la prédication de l’Évangile est punissable d’emprisonnement et même de mort. Qui sait, peut-être que bientôt il en sera également ainsi en Amérique du Nord. Que le Seigneur nous donne le dynamisme et le courage de faire l’œuvre pour laquelle nous avons été appelés.

C’est formellement ce que l’apôtre Pierre nous dit : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement. Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » (1 Pierre 2:21-25). Nous devons donc l’honorer même dans la souffrance, avec joie et sans compromis, car Christ a aussi souffert pour nous.

La Parole de Dieu nous assure cependant que, si nous obéissons à Ses Lois et à Ses instructions, nous aurons des bénédictions, même dans un monde déchu. Dieu Se révèle à nous dans Sa Parole. Donc, le fait de reconnaître les définitions des mots dans la Bible nous est critique afin de connaître Dieu Lui-même. Heureusement pour nous, la Bible définit les mots qu’elle utilise pour la première fois. Que veut dire « bénir » ou « bénédiction » ? Nous avons notre propre conception d’une définition. Toutefois, la première fois que le mot fut bibliquement utilisé, c’est lorsque Dieu créa toute vie dans les eaux, ainsi que la multitude des oiseaux de toutes espèces. Dans Genèse 1:22, nous lisons : « Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers, et que les oiseaux [se] multiplient sur la terre. »

Ensuite, dans Genèse 1:28-29, lors de la création des êtres humains, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. » Notez bien que, dans les deux cas cités, l’expression « croissez et multipliez » suit immédiatement « et Dieu les bénit ». Donc, le fait de se multiplier est une façon par laquelle Dieu bénit. Dans le cas des humains, l’implication serait que d’avoir des enfants est une bénédiction et Dieu a ajouté d’avoir l’autorité sur les bénédictions.

Notez également que cette domination fut accordée seulement aux êtres humains et non aux animaux. Donc, pour les humains, « bénédiction » se comprend par avoir une progéniture et régner sur la terre. Mais pourquoi Dieu a-t-Il choisi la procréation et la domination comme des véhicules de bénédictions ? La raison est surprenante, car c’est afin que nous puissions participer à Sa nature. Dès la Genèse, nous découvrons clairement que Dieu est le seul Créateur et Dominateur sur Sa création entière. En déléguant la procréation aux humains ainsi que la domination sur les animaux, Dieu nous a accordé une mesure de participation à Sa créativité ainsi qu’à Son règne sur la création. Cependant, à cause du péché de nos premiers parents, Dieu a ordonné qu’il y ait confiscation temporaire du bonheur qui aurait été pourvu par Dieu s’ils avaient choisi de manger de l’Arbre de Vie. Or, c’est bien à cause du péché qu’il y a eu confiscation temporaire. Car, s’ils avaient mangé de l’Arbre de vie, il n’y aurait pas eu de confiscation du bonheur, mais sa perpétuation éternelle.

Donc, dans Genèse 3:16-19 : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Telle était la conséquence de leur péché. La douleur dans les accouchements pour la femme, au lieu du bonheur à produire des enfants. Et pour l’homme, au lieu de dominer sur la terre, il en mangerait les fruits avec peine, et produirait son pain à la sueur de son visage. La Bible ne laisse aucune possibilité de protestation. Le péché amène toujours un jugement et non une bénédiction. En plus de cela, Genèse 1 nous démontre clairement que les bénédictions viennent de la bonté de Dieu. Adam et Ève n’ont rien fait pour gagner les bénédictions que Dieu avait librement consenti à leur donner. Par conséquent, Dieu peut librement choisir de ne pas bénir. Ainsi, toute bénédiction qui nous plait est un privilège et non un droit.

Puisque la séduction venait du serpent : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15). Ce verset est souvent cité comme la première proclamation d’un Évangile de miséricorde divine par Jésus en opposition à la malédiction de Satan que devait supporter l’humanité à cause du péché. Et depuis lors, les Enfants de Dieu (Sa postérité) sont persécutés par les fils de Satan (la postérité du serpent). Dans Genèse 1:28, nous découvrons que l’accouchement de la femme était censé être une bénédiction, car : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. »

Mais, suite au péché : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu a quelque peu frustré le plaisir de l’accouchement. Mais est-ce que Dieu a cessé toutes Ses bénédictions ? Pas du tout ! Considérons le contexte dans lequel est placée la promesse, dans Genèse 3:15, lorsque Dieu a parlé au serpent : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Dieu avait installé Adam et Ève dans un paradis terrestre à Éden où tout leur était disponible sans aucun effort de leur part. Tout ce qu’ils avaient à faire était d’entretenir ce jardin  formidable et de profiter de tous ses bienfaits.

Malheureusement, après leur péché, nous lisons que l’Éternel Dieu : « Chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:24). Entre ces deux évènements, nous voyons que Satan, sous la forme d’une serpent, a séduit Adam et Ève et a dominé sur eux. Quelle est donc la signification de la promesse future de l’écrasement de la tête du serpent ? La promesse de Dieu prédisait carrément un retour au moment où Satan n’avait pas encore séduit nos premiers parents. Vers un retour au paradis, à l’accès à l’arbre de Vie et à toutes les bénédictions que Dieu avait prédestinées à Sa Famille Divine, dans le bonheur et l’immortalité.

En deuxième lieu, l’accomplissement de la promesse que Christ Lui-même, par Sa vie, Sa mort et Sa résurrection viendrait mettre fin au règne de Satan en nous ouvrant le chemin pour profiter de toutes les bénédictions prévues, qui prendront une éternité à épuiser. Et l’ironie dans tout cela, c’est que Dieu avait promis ce retour au paradis par les enfantements très douloureux de la femme, au travers de sa postérité, (Christ). Pourtant cette douleur dans l’accouchement devait être le véhicule de sa malédiction. C’est ce que Paul nous explique dans 1 Timothée 2:13-15 : « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté. »

Malgré le fait qu’Adam ne connaissait pas l’accomplissement de cette prophétie de Genèse 3:15, il semble avoir compris cette restauration par le biais des grossesses parce que, dans Genèse 3:20 : « Adam appela sa femme, Ève [vie], parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. » Donc, à chaque converti qui croit aux promesses de Dieu et qui demeure fidèle à Christ, voici ce qui l’attend lors du retour de Jésus : « Je te le dis en vérité aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43). Mais en attendant ce merveilleux moment, l’humanité déchue passe encore par les malédictions, qui sont les conséquences de ses péchés.

Nous les voyons dès la Genèse quand Dieu dit à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Ensuite Dieu dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Nous voyons cette malédiction s’appliquer à tous les descendants d’Adam, et ce jusqu’au déluge. Dans Genèse 5:28-29, il est écrit : « Lémec vécut cent quatre-vingt-deux ans, et engendra un fils. Et il l’appela Noé [repos], en disant : Celui-ci nous consolera de notre œuvre, et de la peine qu’impose à nos mains la terre que l’Éternel a maudite. » Donc, par Noé et sa famille, Dieu a déployé Sa miséricorde. Alors, nous voyons un autre descendant d’Adam, le roi David, qui loua Dieu comme si la malédiction avait été levée. Dans Psaume 8:5-7, David écrit : « Je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. » Comment ce descendant d’Adam pouvait-il parler ainsi ? Eh bien, c’est qu’il devait sûrement prophétiser ! En effet, David parlait de la venue future de Jésus-Christ. C’est par Son sang pur et sans tache que le salut allait devenir disponible à l’humanité entière.

L’auteur du livre aux Hébreux était parfaitement d’accord et a confirmé cette prophétie en Christ, dans Hébreux 2:7-10, où nous lisons : « Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; Tu as mis toutes choses sous Ses pieds. Car Dieu Lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses Lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. »

Cet aspect de la prophétie se réalisera assurément, puisque Paul nous déclare ceci, dans 1 Corinthiens 15:20-28 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ [Ses Élus], à son avènement. Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance. Car il [Christ) doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort. Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que Celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à Celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. »

Cette bénédiction extraordinaire s’appliquera à tous ceux qui seront nés de nouveau, immortels, et ayant une résidence éternelle dans la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel. Dans Apocalypse 22:1-4, Jean déclare :  « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. » Dans Marc 10:29-30, Jésus a dit : « Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. »

Nous verrons la totalité de la Famille immortelle de Dieu, lorsque Dieu le Père descendra du ciel dans cette Ville Sainte qui se posera sur la terre et qui deviendra le Quartier Général de l’univers entier. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le Tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:3-5).

Dans Apocalypse 22:5-7, Jean nous décrit cette Ville Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. Voici, Je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre » !

Pourquoi Dieu a-t-Il consenti à ajouter de la douleur à l’enfantement de la femme et de la difficulté au règne des hommes sur la terre ? Dieu l’a fait, non pour nous empêcher de devenir trop confortables sur cette terre, mais plutôt pour que nous désirions la restauration éternelle des bénédictions prédestinées à la Famille divine au travers de Christ. Ce fut un acte de miséricorde de la part de Dieu en vue des allégresses éternelles à venir. Nous savons, par les Écritures, que Satan tentera de nous envoyer des persécutions jusqu’à la toute fin de son règne, afin de nous décourager dans notre cheminement vers le Royaume.

Dans Luc 6:22 Jésus nous a dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » C’est Satan qui est le grand instigateur de toutes ces choses. Mais l’apôtre Pierre nous rassure en disant carrément : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:9-10). C’est ce que je souhaite à chaque serviteur de Dieu qui lira ce message.