D.494 – Mon heure n’est pas encore venue

Par Joseph Sakala

Aux pharisiens de son temps, Jésus a déclaré : « C’est moi qui rends témoignage de moi-même ; le Père qui m’a envoyé, rend aussi témoignage de moi. Ils lui disaient donc : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Jésus dit ces paroles dans le lieu où était le trésor, enseignant dans le temple ; et personne ne se saisit de lui, parce que son heure n’était pas encore venue. Jésus leur dit encore : Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez venir où je vais » (Jean 8:18-21). Ce passage est la septième fois dans l’Évangile de Jean où Jésus utilise l’expression « mon heure n’est pas encore venue », annonçant Sa mort prochaine. Même si c’était la raison première de Sa venue dans le monde, cet événement ne pouvait pas être précipité.

Lorsque Sa mère Lui dit : ils n’ont plus de vin, lors de la noce de Cana, Jésus lui répondit : « Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue » (Jean 2:4). Lorsque : « la fête des Juifs, appelée des Tabernacles, approchait … ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps est toujours venu. Le monde ne peut vous haïr ; mais il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Pour vous, montez à cette fête ; pour moi, je n’y monte pas encore, parce que mon temps n’est pas encore venu » (Jean 7:2-8).

Lorsque Ses ennemis ont tenté de se saisir de Lui à la fête des Tabernacles : « Jésus s’écriait donc dans le temple, enseignant, et disant : Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis. Je ne suis pas venu de moi-même, mais celui qui m’a envoyé est véritable, et vous ne le connaissez point. Moi, je le connais ; car je viens de sa part, et c’est Lui qui m’a envoyé. Ils cherchaient donc à se saisir de lui ; mais personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue. Cependant, plusieurs du peuple crurent en Lui, et disaient : Quand le Christ viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en fait celui-ci ? » (Jean 7:28-31). Même ceux qui croyaient en Lui disaient pourtant « quand le Christ viendra… » alors que Jésus était devant eux.

Même : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié). Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). Mais Son heure étant venue, Ses ennemis ont mis la main sur Lui et L’ont mis à mort. C’est alors que Jésus fut glorifié et que le Saint-Esprit fut donné.

Présentement, nous attendons un autre grand événement qui n’est pas encore venu. C’est encore Jean qui nous dit : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:1-3).

Lors de ce merveilleux moment à venir, Dieu aura : « mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:8-10).

Ces grandes promesses et d’autres également qui Lui sont associées n’ont pas encore été accomplies et le monde en général est loin de Lui être assujetti, et nous sommes loin d’être semblables à lui. Mais l’heure vient, tout comme au début : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité, » nous dit Jean 4:23-24. Le mot « adorateurs » est souvent utilisé dans les milieux qui se disent chrétiens. Il existe des services d’adorateurs, des chœurs de chant adorateurs, des équipes d’adorateurs, des manuels d’adorateurs, des séminaires d’adorateurs, etc. Cependant, l’instruction originale d’adoration biblique est très mal comprise. Dans les originaux grecs et hébreux, le mot « adoration » veut simplement dire « se prosterner ». Il est traduit de l’hébreu la toute première fois qu’il est utilisé.

Lorsqu’Abraham : « leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui ; et dès qu’il les vit, il courut au-devant d’eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre ; et il dit : Mon Seigneur, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point outre, je te prie, devant ton serviteur » (Genèse 18:2-3). Abraham reconnut immédiatement qu’il devait adorer Dieu et se soumettre à Sa volonté. La dernière fois que le mot « adorer » est utilisé, c’est dans Apocalypse 22:8-9 : « Et moi, Jean, je suis celui qui ai vu et entendu ces choses. Et après les avoir entendues et vues, je me jetai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit : Garde-toi de le faire ; car je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. » Seul Dieu, notre Créateur et Sauveur, est digne d’adoration et cette adoration doit se faire dans une soumission totale à Sa volonté.

Voilà pourquoi notre adoration doit être faite en esprit et en vérité. Notre esprit doit se soumettre à Dieu qui est Esprit, et ceci ne peut se faire que dans la vérité. Souvenez-vous des paroles de Jésus concernant le Saint-Esprit qu’Il a promis d’envoyer afin de vivre dans Ses disciples. « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Le Saint-Esprit allait exécuter cela en révélant la Parole de Dieu aux auteurs du Nouveau Testament, exactement comme Il l’a fait aux auteurs de l’Ancien.  « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21). Dans Sa dernière prière au Père enregistrée par Jean, Christ a prié pour nous en disant : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Donc, la vraie adoration est simplement de se soumettre à faire la volonté de Dieu telle qu’écrite dans Sa Parole, la Bible, en étant guidé par Son conducteur, le Saint-Esprit, et en glorifiant Christ.

« Jean lui rendit témoignage, lorsqu’il s’écria en disant : C’est ici celui dont je disais : Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu’il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce. Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1:15-17). Il est impossible d’épuiser les richesses de la grâce offerte par notre Seigneur Jésus-Christ. D’abord, nous avons reçu le salut. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:21-24). « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ; et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance », nous confirme Paul dans Romains 5:1-4.

Paul nous déclare également, dans 1 Corinthiens 15:10-11 : « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Soit donc moi, soit eux, nous prêchons ainsi, et vous avez cru ainsi. » « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant », nous déclare Hébreux 12:28-29.

Mais il y a encore plus, car nous avons besoin de la grâce dans les moments d’épreuves et d’opposition, afin de bien servir. Alors, dans ces moments : « … il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous », nous déclare Jacques 4:6-7. Les chefs des nations, les orgueilleux, devraient se rappeler que Dieu leur résiste, même s’ils ne s’en aperçoivent pas.

Tandis que, dans le cas de Paul, Dieu lui a dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Par la grâce, Dieu nous donne la force suffisante pour chaque nécessité et chaque besoin. « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9).

« C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité. Je ne le dis point par commandement, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour », nous exhorte Paul, dans 2 Corinthiens 8:7-8. L’apôtre Pierre se joint à Paul pour déclarer : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18).

« C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). La foi en Christ ne nous immunise pas contre les inquiétudes spirituelles ou la défaillance de l’esprit. Car cette condition pourrait être le résultat d’une frustration de notre propre nature, notre incapacité à aimer Dieu autant que nous devrions, de prier efficacement, de comprendre les Écritures, ou simplement de porter assez de fruit pour Lui. Nous pourrions avoir le sentiment que nos meilleurs efforts pour représenter Dieu dans notre entourage n’ont pas été efficaces et que très peu de gens, par leur comportement, témoignent en faveur de Christ par leur ministère. Parfois, nous questionnons Dieu à savoir pourquoi Dieu ne favorise pas ceux qui Lui obéissent, avec toutes les bénédictions et les circonstances plaisantes, alors que nous voyons les méchants prospérer. Et cela nous laisse frustrés et découragés.

Cependant, la réponse à notre dilemme est Christ ! Regardez vers Lui et Jésus peut régénérer le plus découragé des saints, car : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Cela nous aidera à persévérer lorsque nous apercevrons ce que Jésus a enduré : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes », nous déclare Pierre, dans 1 Pierre 2:23-25. Et Jésus a enduré tout cela, pas pour Lui-même ou juste pour Ses disciples, mais également pour nous : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:10). Oui, par Sa résurrection !

« Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Dans ce seul verset, nous découvrons quatre aspects du travail de Christ à notre égard. Alors que nous regardons chaque aspect, notons d’abord que c’est par Lui que nous sommes en Jésus qui est devenu toute chose pour nous.

La sagesse de Dieu. Paul écrivait à l’Église de Corinthe en Grèce. Les Grecs étaient très impressionnés par la sagesse, mais Paul leur déclare que Christ était la sagesse de Dieu. Une telle sagesse est également transmise à : « ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes » (1 Corinthiens 1:24-25).

La justice. Christ étant fait justice, Il devient une justice tout à fait suffisante pour nous. Cette justice imputée devant Dieu nous accorde également un accès devant Lui, une paix avec Lui et l’ultime gloire avec Lui.

La sanctification. En Christ, nous bénéficions, non seulement de Sa justice, mais nous sommes assurés aussi de Sa sainteté. Au travers de la puissance du Saint-Esprit, nous savons que nos vies seront constamment formées pour ressembler à Jésus-Christ, si nous demeurons fermes en Lui.

La rédemption. Christ fut fait rédemption pour nous, et c’était Son but  premier pour Ses disciples. Au travers de Son travail de rédemption, nous avons été complètement délivrés de la puissance du péché et nous serons un jour complètement délivrés aussi de la présence du péché.

Lorsque nous voyons ce que Jésus a fait pour nous, nous réalisons combien nous étions impuissants et comment Christ a agi fortement à notre égard : « Afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (v. 31). Alors : « pourquoi regardes-tu une paille qui est dans l’œil de ton frère, et tu ne t’aperçois pas d’une poutre qui est dans ton propre œil ? Ou, comment peux-tu dire à ton frère : Mon frère, souffre que j’ôte la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas une poutre dans le tien. Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment tu ôteras la paille qui est dans l’œil de ton frère », nous dit Jésus, dans Luc 6:41-42.

Cette question rhétorique posée par Jésus nous montre d’une façon incisive un péché commun à la plupart des chrétiens. Je parle du péché de notre propre justification, commis au nom de la moralité. Il est très facile de critiquer des frères et des sœurs chrétiens pour leurs déficiences morales ou éthiques, alors qu’on se justifie simultanément pour les mêmes déficiences ou encore pires. Paul avait saisi ce comportement et ne se gêna pas de dire : « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses » (Romains 2:1).

La véritable moralité est générée intérieurement, du cœur, par la gratitude et l’amour pour Jésus et Sa Parole, puis manifestée extérieurement dans une vie orientée sur Jésus et non centrée sur nous-mêmes. L’autojustification, par contre, est générée par un cœur orgueilleux et manifestée dans un esprit de critique. La moralité se juge, alors que ce genre de justification juge les autres. Cette inconsistance afflige tous les chrétiens jusqu’à un certain degré ; alors, il nous faut être spécialement alertes pour ne pas que cela se produise dans notre vie. Nous devrions condamner le péché, bien sûr, mais nous devrions au moins être intéressés à le corriger en nous, comme nous le sommes pour le corriger chez un frère.

« Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », dit Paul, dans Romains 14:10-13. Mais si, en fait, il faut ôter la paille qui est dans l’œil d’un frère, Paul nous déclare, dans Galates 6:1 : « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. »

« Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres », nous confie Paul, dans Galates 5:24-26. Lorsqu’une personne accepte Jésus comme Son Sauveur et Rédempteur, Celui qui le sauve de ses péchés, une merveilleuse chose a lieu. L’Esprit de Dieu entre littéralement dans son corps pour y vivre et pour guider cette personne dans sa nouvelle vie en Christ. Alors, cet individu est en Esprit, qu’il le ressente ou non. Dans Romains 8:9-10, Paul nous assure que : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. »

Le corps du croyant devient le temple dans lequel l’Esprit peut régner sur sa vie. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20. En plus de nous guider au travers des Écritures qu’Il a Lui-même inspirées et au travers des circonstances qu’Il ordonne : « l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17).

Dans 1 Jean 4:13, l’apôtre nous confirme : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit. » Regardons cette belle promesse que Jésus nous a faite avant de monter au ciel : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:16-20).

C’est ainsi que nous pouvons être remplis de toute la plénitude de Dieu. Une relation si merveilleuse transformera sûrement nos vies. Comme le dit si bien Paul, dans Galates 5:16-18 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. » Jésus nous voit du haut du ciel et Il S’occupe de nous avec le Père. « Car le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père ; car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement » (Jean 5:19).

Ce que le Père voit, le Fils le voit aussi, et ce que le Père fait, le Fils le fait aussi, car : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Dieu voit tout et : « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons » (Proverbes 15:3). Mais il est intéressant de noter qu’il n’y a que sept occasions dans son Évangile où l’apôtre Jean identifie spécifiquement que Jésus a vu un événement particulier et qu’Il a fait une action spéciale pour le régler. La première, ce fut lors de Son baptême où : « les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure » (Jean 1:37-39).

On voit la deuxième occasion dans Jean 1:45-51, où : « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. »

La troisième occasion se trouve dans Jean 5:5-9, où nous voyons qu’il : « y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. »

La quatrième occasion se passe lors de « la Pâque, la fête des Juifs, [qui] était proche. Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde » (Jean 6:4-12).

La cinquième occasion fut lorsque : « Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair. Or, les voisins et ceux qui avaient vu auparavant qu’il était aveugle, disaient : N’est-ce pas là celui qui se tenait assis, et qui demandait l’aumône ? Les uns disaient : C’est lui ; d’autres : Il lui ressemble ; lui disait : C’est moi-même. Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? Il répondit : Un homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, et en a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé, et t’y lave. Je suis donc allé, et me suis lavé, et je vois » (Jean 9:1-11).

La sixième intervention de Jésus fut lorsque Lazare, le frère de Marie, est mort et Jésus a vu pleurer celle-ci. Et Jésus pleura aussi. Dans Jean 11:34-44, Jésus lui dit : « Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. »

Finalement, la septième intervention est arrivée lorsque Jésus, mourant sur la croix : « voyant Sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19:26-27). Jésus voit toujours ceux qui souffrent, ceux qui ont de la peine, ceux qui ont faim, et c’est toujours Son heure pour intervenir dans la vie de Ses enfants. Après tout, Il est notre Père.




D.425 – Jésus et le blasphème

Par Joseph Sakala

Dans Marc 14:55-64, nous pouvons lire : « Or, les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir ; et ils n’en trouvaient point. Car plusieurs rendaient de faux témoignages contre Lui ; mais leurs dépositions ne s’accordaient pas. Alors quelques-uns se levèrent, qui portèrent un faux témoignage contre Lui, disant : Nous lui avons entendu dire : Je détruirai ce temple, fait de main d’homme, et dans trois jours j’en rebâtirai un autre, qui ne sera point fait de main d’homme. Mais leur déposition ne s’accordait pas non plus. Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu du sanhédrin, interrogea Jésus, et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi ? Mais Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni ? Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème ; que vous en semble ? Alors tous le condamnèrent comme étant digne de mort. »

Aujourd’hui, un grand nombre de théologiens, prétendant être des chrétiens, soutiennent que Jésus était simplement un grand homme, mais qu’Il n’avait jamais réclamé la divinité pour Lui-même. Mais le souverain sacrificateur n’avait aucun doute, car il l’a entendu de Ses propres lèvres. Lorsque le souverain sacrificateur Lui demanda directement : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni, Jésus qui, jusque là, avait gardé le silence, lui répondit en toute simplicité : Je le suis. Mais Jésus ajouta : « vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. » Le Sanhédrin L’a immédiatement condamné à mort, car le blasphème était considéré comme un crime capital. « Or un homme, appelé Joseph, qui était conseiller, homme de bien et juste ; qui n’avait point consenti à leur dessein, ni à leurs actes ; qui était d’Arimathée, ville de Judée, et qui attendait aussi le règne de Dieu… » (Luc 23:50-51). Cependant, le reste du sanhédrin avait consenti.

Jésus S’était déjà réclamé Fils unique de Dieu de différentes manières, mais cette affirmation-ci, faite devant les anciens du sanhédrin, fut absolument claire, leur donnant toute l’excuse qu’ils recherchaient. Car selon eux, un « simple » homme réclamant être le Dieu Tout-Puissant, cela constituait un blasphème. Alors, ils L’ont condamné à mourir. Mais ce n’était un blasphème que seulement si c’était vrai. À peine trois jours et trois nuits plus tard, Jésus a prouvé qu’Il disait vrai, car seul le Créateur de la vie pouvait triompher de la mort. « Et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par Sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 1:4). Son cercueil est vide et Il est monté vers le trône de Dieu au ciel. Dans Apocalypse 1:18, Jésus nous déclare : « Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. »

« En ce jour-là, on chantera ce cantique dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ; l’Éternel y met le salut pour muraille et pour rempart. Ouvrez les portes, et qu’elle entre, la nation juste et fidèle ! Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:1-3). Toi O Christ, l’amant de mon âme, es tout ce que je désire, le seul avec qui je veux marcher, le seul avec qui je veux être un. Paul aussi priait pour les fidèles : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:16-19).

Paul a avoué dans son propre témoignage que : « ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:7-11).

Christ est venu avec beaucoup d’amour pour guérir les malades, nettoyer les lépreux, ressusciter les morts et chasser les démons. Et après avoir instruit Ses disciples dans la vérité, Jésus les envoya en disant : « Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:8). Et Il ne l’a pas fait uniquement pour ceux qui Le suivaient, Il l’a fait pour tout ceux qui en avaient besoin, qu’ils aient répondu par amour ou non, et surtout pour ceux qui se sont retournés contre Lui et ont même demandé Son exécution. Pourtant, Il était sans péché : « et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14).

Même s’Il avait le pouvoir d’éviter le Calvaire, Son amour fut si grand qu’Il a volontairement accepté de donner Sa vie en sacrifice pour ceux qui L’ont envoyé là. Selon le témoignage de Pierre : « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Mais pour nous amener à Lui, un plan magistral a eu lieu dans lequel Dieu Lui-même a consenti à Se faire humain, un Sauveur (Jésus) venu sur terre pour mettre Son plan à exécution. Regardons ensemble comment Sa naissance a été prédite. « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels. C’est pourquoi il les livrera jusqu’au temps où celle qui doit enfanter enfantera ; et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d’Israël. Il se maintiendra, et il gouvernera avec la force de l’Éternel, avec la majesté du nom de l’Éternel son Dieu. Ils habiteront en paix, car alors il sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre. Et c’est lui qui sera la paix » (Michée 5:2-4).

C’est une prophétie remarquable prédisant avec précision, quelques 700 années avant même que cet événement arrive, que le futur Roi d’Israël allait naître dans le petit village de Bethlehem. Ensuite pour assurer Son avènement, le Grand Empereur Auguste devait absolument décréter un recensement majeur, nécessitant le déplacement de Joseph et de Marie vers Bethléhem afin que Son Fils puisse y naître. Que la prophétie implique une naissance est clair, non seulement à partir de l’expression « de toi sortira », mais également : « C’est pourquoi il les livrera jusqu’au temps où celle qui doit enfanter enfantera ; et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d’Israël » (Michée 5:3). Le verset précédent avait également prédit : « Maintenant assemble-toi par troupes, fille des troupes ! On a mis le siège contre nous. De la verge on frappera sur la joue le juge d’Israël » (Michée 5:1). Cela prédisait aussi Son rejet initial et Son exécution en tant que Sauveur.

La prophétie ne prévoit pas seulement Sa naissance à Bethléhem, Sa répudiation par Son peuple et Son couronnent éventuel comme Roi sur tout Israël (pas simplement sur la Judée), mais elle prédit également que ce Personnage remarquable était nul autre que Dieu Lui-même ! Car : « Il se maintiendra, et il gouvernera avec la force de l’Éternel, avec la majesté du nom de l’Éternel son Dieu. Ils habiteront en paix, car alors il sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre. Et c’est Lui qui sera la paix » (Michée 5:4). Jésus procédait éternellement du Père, Il n’est pas simplement devenu le Fils de Dieu lors de Sa naissance, Jésus procédait du Père éternellement.

Il y a encore une autre vérité impliquée dans le mot hébreu traduit par « procédé ». Ce mot est utilisé pour définir l’eau qui coule d’une fontaine, ou le rayonnement du soleil. Ainsi, la puissance éternelle du Père au-travers du Fils n’est rien d’autre que l’énergie qui procède dans la création totale : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Voilà le petit Enfant qui est né à Bethléhem.

Jésus était très populaire et, comme une grande multitude de gens allait avec lui, Il se tourna vers eux et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:26-27). Porter sa croix signifie quelque chose de bien différent que de porter les fardeaux ordinaires de la vie. Ces fardeaux-là sont communs à toute personne, mais le privilège de porter sa croix et de suivre Christ est la responsabilité uniquement du chrétien seulement, car elle identifie ceux qui ont un avantage spécial avec Christ.

La croix parle de mort par crucifixion, pas seulement des problèmes et même pas une autre sorte de mort, seulement la mort sur la croix. Il y a au moins cinq autres références dans les Évangiles défiant chaque véritable chrétien à porter sa croix, comme Christ à Son endroit d’exécution. Dans Matthieu 10:38-39, Jésus déclare : « Et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera. » Et, dans Matthieu 16:24 : « Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et me suive. » Dans Marc 8:34-35, nous lisons : « Et appelant le peuple avec ses disciples, il leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. »

« Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets point d’adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne commets point de fraude ; honore ton père et ta mère. Il répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix » (Marc 10:17-21).

« Or, Jésus disait à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; mais quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, celui-là la sauvera » (Luc 9:23-24).

« Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? Car si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. Et je vous le dis en vérité : Il y a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, qu’ils n’aient vu le royaume de Dieu. Environ huit jours après ces discours, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et monta sur une montagne pour prier. Et pendant qu’il priait, son visage parut tout autre, et ses habits devinrent blancs et resplendissants comme un éclair. Et voici deux hommes s’entretenaient avec lui ; c’était Moïse et Élie, qui apparurent avec gloire, et parlaient de sa mort qu’il devait accomplir à Jérusalem. Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil, et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui étaient avec lui. Et comme ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : Maître, il est bon que nous demeurions ici ; faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie ; car il ne savait pas bien ce qu’il disait. Il parlait encore, lorsqu’une nuée les couvrit ; et comme elle les enveloppait, les disciples furent saisis de frayeur. Et une voix sortit de la nuée, qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé ; écoutez-le. Et comme la voix se faisait entendre, Jésus se trouva seul ; et ses disciples gardèrent le silence, et ne dirent rien alors à personne de ce qu’ils avaient vu » (Luc 9:25-36).

Le chrétien doit être prêt, tout comme Son Maître, à donner sa vie pour le salut de quelqu’un. Ce n’est pas un concours unique mais une marche quotidienne. Comme Jésus l’a déclaré : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9:23). Il y a eu plusieurs chrétiens martyrisés, peut-être même tués ou crucifiés pour Christ dans la dispensation de Son Évangile. Pour la plupart, cependant, porter sa croix veut dire mourir pour soi et ses désirs personnels, afin de se tenir en réserve pour le Seigneur et Sa mission. L’apôtre Paul l’a exprimé parfaitement lorsqu’il a dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Ainsi, nous devrions être capables de déclarer avec Paul : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde » (Galates 6:14).

Maintenant que tout était préparé, il ne restait qu’une chose à accomplir. Dieu devait Se former une famille divine avec qui Il partagerait éventuellement l’univers entier en commençant par la terre. Dieu a entamé le divin processus en préparant la nouvelle terre à cette grandiose et magnifique aventure. Alors, dès le commencement : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:26-27).

« L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et il les fit venir vers Adam, pour voir comment il les nommerait, et que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam » (Genèse 2:15-22).

Et quelle fut la réaction d’Adam ? « Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:23-24). Notez que la femme sera nommée Isha par Adam, ce qui est simplement le féminin d’Ish. Voilà donc le premier mariage créé par Dieu, où l’Éternel lui donne une instruction directe de former une famille physique qui deviendrait éventuellement, après un enseignement divin, immortelle et éternelle. C’était le plan original et ce plan était très bon. Néanmoins, Satan avait d’autres plans : détruire ce merveilleux plan de Dieu. Et le Créateur Dieu ne pouvait pas le laisser faire.

Satan a quand même eu la permission de tordre ce beau plan dès le début en faisant que : « la terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Après avoir pris six jours et six nuits pour remettre tout en ordre : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Et le plan de Dieu pour le mariage de Ses enfants s’est poursuivi.

Beaucoup d’années plus tard, les Israélites pharisiens Lui ont demandé, afin de le tenter, ce que Jésus le Sauveur pensait de la question du divorce. La réponse de Jésus fut exactement la même que le Créateur au sujet du mariage. Dans Matthieu 19:4-6 : « Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. »

Mais les Pharisiens ont voulu poursuivre la discussion, et : « Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur  que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais Je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère » (Matthieu 19:7-9). Dieu n’a pas changé, c’est le cœur de l’homme qui a changé et Dieu a permis a Moise que vous puissiez répudier vos femmes pour cause d’adultère seulement.

Notez cependant ce que : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme uni à la femme, il ne convient pas de se marier. Mais il leur dit : Tous ne sont pas capables de cela, mais ceux-là seulement à qui il a été donné. Car il y a des eunuques qui sont nés tels, du ventre de leur mère ; il y en a qui ont été faits eunuques par les hommes ; et il y en a qui se sont faits eunuques eux-mêmes pour le royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre ceci, le comprenne » (Matthieu 19:10-12). Dans un cas tout à fait spécial connu seulement de Dieu, un homme et une femme au sein d’une relation de mariage peuvent vraiment devenir une seule chair, tout comme Adam et Ève sont devenus une seule chair après qu’Ève fut façonnée à partir de la côte d’Adam.

Paul explique la doctrine du mariage de manière plus complète lorsqu’il dit : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même, car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église » (Éphésiens 5:25-32).

Tout comme nous sommes des membres inséparables de Son corps, Dieu a formé chacun de nous inséparable, une seule chair avec son époux ou son épouse. Paul a utilisé le mot « quitter » voulant dire quitter entièrement ses parents pour être « joint » à son épouse. Ce mot ne laisse aucune place à un engagement moins que complet. Le couple, aux yeux du Créateur, doit être inséparable, tout comme les os et la chair sont inséparables. Paul nous dit : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39).

À tous ceux qui acceptent de vivre selon les enseignements de Son Église : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Cet appel est lancé à tout converti mature désirant la pureté et la victoire sur le péché durant l’éternité. Notre maturité en Christ débute au moment de notre repentance et le pardon de nos péchés, peu importe le nombre. Car : « la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier, » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:14-15.

En effet, le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:1-3). Ainsi, Son amour pour nous devient l’agent de la pureté de vie en nous. « O fontaine des jardins ! O puits d’eau vive, et ruisseaux du Liban ! Lève-toi, aquilon, et viens, vent du midi ! Souffle dans mon jardin, afin que ses aromates distillent. Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits délicieux ! » nous déclare Cantique des Cantiques 4:15. L’amour de Jésus est comme la fontaine des jardins, ouverte à tous ceux qui ont soif de son eau. C’est ce que Jésus essayait de faire comprendre à la femme au puits, dans Jean 4:13-14, lorsque : « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. »




D.319 – Le trône de la grâce

 –trone

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 4:14-16, nous découvrons : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Notre Seigneur Jésus peut amplement nous aider dans n’importe quelle situation, pour deux raisons. D’abord, en tant que la Parole qui a tout créé, Il peut tout faire. Ensuite, il a solutionné une fois pour toutes le dilemme du péché qui nous séparait de la sainteté de Dieu, en payant Lui-même la rançon pour notre salut.

Pour accomplir cela, Dieu fut obligé de Se faire homme afin, premièrement, qu’Il puisse vaincre les mêmes tentations auxquelles nous succombons. Dieu ne pouvait pas payer le prix pour nos péchés sans qu’Il devienne d’abord un homme. Ensuite, Jésus ne pouvait pas payer la rançon pour nos péchés s’Il avait Lui-même péché. Donc, Il devait être un homme, mais sans péché. Un critère qu’aucun homme ne pouvait satisfaire, car tous ont péché. Alors, Jésus fut tenté en tous points, comme nous. Cela ne voulait pas dire qu’à l’occasion Il avait le goût de succomber au péché. Ceci veut dire que Jésus fut tenté dans des circonstances les plus extrêmes, mais Il n’a jamais eu le goût de pécher. Il fut quand même tenté en toutes choses comme nous le sommes.

Jésus fut testé dans des circonstances extrêmes où les humains ne pouvaient être soumis, mais Il a toujours passé le test. Jésus ne pouvait pas flancher, parce qu’Il était Dieu et ne pouvait pas être tenté par le péché. Jésus n’était pas affligé de notre nature charnelle. Cela est maintenant connu des anges, des démons, et de Satan lui-même. Mais ça n’a pas empêché Satan d’essayer de le tenter. Néanmoins, Christ comprend chacun de nos besoins et Il est toujours capable de nous aider. Donc, allons avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).

Ainsi, n’ayons pas peur de Lui demander Son aide en toute chose. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Il est notre Souverain Sacrificateur : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:25-26). Et ce d’autant plus que nous vivons dans le monde, dans la chair et avec le diable pour nous tenter.

L’apôtre Jacques nous demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:13-15). La véritable sagesse vient d’en haut. Elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. La fausse sagesse, par contre, est terrestre, car elle vient du monde et non de Dieu. Elle est animale, parce qu’elle est dirigée par les sens. Elle est aussi  diabolique, car elle nous vient des puissances des ténèbres pour nous tenter. Alors, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal venant de cette fausse sagesse.

Quant à la sagesse d’en haut, elle porte en elle le fruit de la justice et elle se sème dans la paix pour ceux qui s’adonnent à la paix. La bonne nouvelle est que Dieu Se trouve de notre côté et S’oppose à la fausse sagesse. Donc, Il peut facilement nous mener vers la victoire sur le monde. L’apôtre Jean abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Ainsi, pour vaincre le monde, nous devons continuellement cultiver l’amour de Dieu dans nos cœurs et dans nos vies.

De la même façon, pour vaincre les désirs de la chair, il faut laisser le Saint-Esprit nous guider : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez, » nous dit Paul, dans Galates 5:17. Et, au verset 16, Paul ajoute : « Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » Nous savons que le but de Satan et de ses démons est de détruire le peuple de Dieu ; alors : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3:8).

Jésus a assuré la défaite de Satan en payant la rançon du péché pour nous : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Donc, ne nous inquiétons de rien. « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:8-18).

Alors, le dernier des dix Commandements est possiblement le plus difficile à obéir, puisqu’il nous dit de ne pas convoiter tout ce qui appartient au voisin. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Même Jésus a mis Ses disciples en garde contre la convoitise. « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).

Puis, Il dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). C’est la même chose pour celui qui convoite ce qui appartient à son prochain. Car cela commence par sa maison parce que la sienne n’est pas aussi belle, ensuite cela progresse vers sa femme, son serviteur et sa servante. « Pourquoi mon voisin a-t-il tant de choses alors que moi je dois me débrouiller avec si peu ? » Souvent, c’est que ses biens lui procurent une satisfaction temporaire, mais ne peuvent lui donner la vie éternelle. Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu.

Mais comment devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Et, au verset 25, Jésus poursuit en disant : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Finalement, Jésus arrive à la véritable solution. « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Combien de fois avons-nous lu ces instructions ? Pourtant, croyons-nous vraiment que Jésus puisse nous exaucer ?

Nous, chrétiens, spécialement nous qui vivons dans une société comme la nôtre, pouvons facilement tomber dans le piège d’être possédés par nos possessions, croyant parfois qu’elles nous sont données par Dieu comme récompense de notre bonne attitude. Alors, on se met à raisonner à propos des « vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7). Paul n’était pas vraiment impressionné par ceux qui étalaient leurs biens, comme le font certaines religions de nos jours.

Au contraire, car, dans Philippiens 4:11-13, Paul nous déclare : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie, » nous dévoile Paul. Dieu a promis de combler tous nos besoins. « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Si nous sommes de fidèles dispensateurs de ce qu’Il nous a accordé, alors Dieu nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Alors que Paul s’adressait au peuple, « il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes qui était assis ; il était invalide dès sa naissance et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul qui, ayant arrêté les yeux sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt, il sauta et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul venait de faire, s’écria et dit en langue lycaonienne : ‟Des dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous.” Et ils appelaient Barnabas, Jupiter, et Paul, Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole. Et même le prêtre de Jupiter, qui était à l’entrée de leur ville, vint devant le porche avec des taureaux et des bandelettes et voulait leur sacrifier avec la multitude » (Actes 14:8-13).

« Mais les apôtres Barnabas et Paul l’ayant appris, déchirèrent leurs vêtements, et se jetèrent au milieu de la foule, en s’écriant, et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie » (vs 14-17). Paul et Barnabas avait bien compris qu’il ne fallait jamais prendre le crédit pour rien, mais de toujours rendre gloire à Dieu.

Il y a une vaste abondance de preuves de l’énorme puissance et de la sagesse divine dans le cosmos comme dans la complexité de ce monde. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). De sorte que ceux qui rejettent Dieu comme Créateur sont carrément inexcusables. Pour s’ajouter à toutes ces preuves de Sa sagesse et de Son pouvoir, il existe la magnifique évidence de la grâce de Dieu dans la nature. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23).

Tout est sous la malédiction du péché imposée par Dieu lorsqu’Il dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).

Cette bonté de Dieu est évidente dans chaque victoire de la lumière sur les ténèbres, c’est-à-dire, du retour du printemps après l’hiver, ainsi que le triomphe de la vie sur la mort dans les arbres et dans l’herbe de la nature. Certains individus meurent et de nouvelles âmes naissent, et maintiennent   l’espérance. L’homme doit manger son pain à la sueur de son front, mais Dieu envoie quand même la pluie en son temps et la nourriture pousse. Malgré que l’homme doit manger les fruits avec peine tous les jours de sa vie, Dieu remplit son cœur de joie. Et Dieu fait tout cela afin que l’homme revienne vers son Créateur pour le salut.

Mais, pour le moment, l’homme agit comme s’il ne recevait rien et continue de tout juger, même Son Créateur. « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:3-6).

Dans son épître aux Philippiens, Paul finit sa lettre en les saluant ainsi : que « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Philippiens 4:23). Cette forme de salutation paraît treize fois dans le Nouveau Testament. Ceux qui étudient régulièrement la Bible savent que, dans les Saintes Écritures, la répétition est une façon intentionnelle du Saint-Esprit de mettre l’emphase sur quelque chose. L’apôtre Pierre nous dit que Dieu répand Sa grâce sur la création entière, simplement en gardant l’univers ensemble. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole [de Dieu], et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7).

Dans Psaume 19:2-4, le roi David a écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. » La toute puissance du Créateur se voit partout, n’en déplaise aux athées et aux évolutionnistes en général : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:20-22).

Dans sept des treize fois, cette grâce de notre Seigneur Jésus-Christ est dirigée vers vous. La grâce de Dieu est très personnelle. Car tout ce que Dieu a fait, c’était parce que Dieu nous aime au-delà de tout ce que l’imagination humaine peut saisir. Personne n’est au-delà du déversement de la grâce de Dieu. « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:11-14). Et si vous aimez Dieu, sachez que : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Malgré cela, Dieu nous dit, par la bouche de Jude, que plusieurs viendront pour changer la grâce en dissolution. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Il ne faut pas être étonné lorsque Paul parle ainsi de ces individus : « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:16). Par deux fois, Dieu focalise Sa grâce sur nos esprits : « Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints » (Romains 8:26-27).

Paul avait noté que : « la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1:14). Mais il insistait en disant que Sa grâce était destinée à être glorifiée en nous, « Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:12). Vous noterez que la plupart des prières que nous faisons se terminent par « amen ». Et c’est ainsi que ce doit être.

Dans Actes 20:32, regardons ce que Paul fait : « Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. » Plusieurs belles descriptions sont utilisées dans le Nouveau Testament pour illustrer la puissance de la Parole de Dieu, soit parlée ou écrite. Par exemple, le Seigneur Jésus est appelé Parole de Vie. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la Parole de Vie » (1 Jean 1:1). Et même Paul, parlant des Écritures, a rappelé aux Philippiens : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de Vie » (Philippiens 2:15).

Même Jésus appelait les Écritures, qui devaient être répandues dans le monde, la Parole du Royaume (Matthieu 13:19). L’apôtre Paul l’appelait : « la Parole de la Foi que nous prêchons » (Romains 10:8). En tant que Ses témoins et ambassadeurs, les Écritures, selon les Paroles de Paul, sont des Paroles de réconciliation. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:19). En Lui, vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et après avoir cru en Lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire.

En écrivant aux Hébreux, Paul leur dit : « Frères, je vous prie de supporter cette parole d’exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots » (Hébreux 13:22). Dans Sa lettre à l’Église de Philadelphie, Jésus leur dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Cependant, sans aucun doute, la plus belle manifestation de la Parole de Dieu se trouve dans Actes 14:3 : « Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. »

Il n’y a pas de thème plus grand dans la Bible que l’immérité, abondant et inépuisable salut par la grâce de Dieu en Christ. Et il est donc tout à fait correct que la Parole éternelle de Dieu soit reconnue comme la parole de sa grâce. Aucune autre religion ne peut promettre pareil don à ses fidèles. D’ailleurs le tout dernier verset de Sa Révélation se termine par ces mots : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). C’est le seul nom sous le ciel par lequel vous pouvez être sauvés.




D.318 – Jésus et Jonas


baleine

Par Joseph Sakala

Dans Jonas 2:1, il est écrit : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » Cette histoire de pêche fit les délices de plusieurs sceptiques pendant bon nombre d’années, mais elle fut confirmée par nul autre que Celui qui avait préparé le poisson. Jésus S’est servi de cet incident pour prouver aux leaders religieux de Son temps qu’Il était le Messie tant attendu. « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40). Imaginez mettre toute votre croyance en Jésus comme Messie, fondé sur une histoire de pêche à laquelle très peu de personnes croient.

Nous savons qu’au début, Jonas a refusé d’aller à Ninive où Dieu voulait qu’il prophétise. Jonas est-il mort suite à sa désobéissance à Dieu ? « Or, Jonas fit sa prière à l’Éternel son Dieu, dans le ventre du poisson. Et il dit : Dans ma détresse j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a répondu ; du sein du Sépulcre j’ai crié, et tu as entendu ma voix. Tu m’as jeté dans l’abîme, au cœur de la mer, et le courant m’a environné. Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi. Et moi je disais : Je suis rejeté de devant tes yeux ! Cependant je verrai encore le temple de ta sainteté ! » (Jonas 2:2-5). Non, malgré sa désobéissance, il avait saisi la puissance de Dieu et il a prié fort afin de voir un jour le temple de Sa Sainteté.

Un autre qui a prié fort, c’est David. Dans Actes 2:25-30, nous lisons : « Car David dit de Lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône. »

Mais retournons à Jonas qui finit sa prière avec : « Ceux qui s’attachent à des vanités trompeuses abandonnent Celui qui leur fait miséricorde ; mais moi, je t’offrirai des sacrifices avec chant de louange, j’accomplirai les vœux que j’ai faits. Le salut est de l’Éternel ! Alors l’Éternel commanda au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre » (Jonas 2:9-11). « Sauveur » est le véritable nom de Jésus qui est mort environ 900 ans plus tard, ce qui fut prophétisé par Jonas. Donc dans ce poisson, Jonas est un type de Jésus, en prophétisant Sa mort et Sa résurrection qui accomplissent ainsi le salut de l’humanité. Seule la grande puissance de Dieu pouvait préparer ce poisson, le diriger vers Jonas et, trois jours et trois nuits plus tard, lui permettre de prêcher la repentance aux âmes perdues de Ninive.

Ensuite, 900 années plus tard, Dieu Lui-même, en Jésus, est mort sur la croix pour les péchés du monde, fut enterré pendant trois jours et trois nuits et est ressuscité tel qu’Il l’avait prédit aux leaders religieux de Son temps. Cette fois, il fallut l’infinie puissance qui a créé l’univers pour ramener Jésus à la vie. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir, » déclare Paul, dans Éphésiens 1:19-21. « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas, » a déclaré Jésus, dans Matthieu 12:41.

Jésus a dit plusieurs choses que les gens de Son temps ne croyaient pas, ce qui nous fait penser aux individus de notre époque. Dans Matthieu 24:37-39, Jésus a déclaré : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Jésus a, non seulement prêché sur la création de toute chose, mais Il leur a fait part d’une autre vérité  qu’ils prenaient tous pour acquis, comme le mariage, lorsqu’Il leur déclara : « au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9). Le mariage fut créé par Dieu et non par l’homme.

Avant de prêcher sur le déluge, Dieu a tout d’abord planifié de sauver la race humaine au moyen de l’Arche qu’Il a fait construire par Noé pour sa famille. Le déluge sur lequel Jésus a prêché n’était pas « local », comme les moqueurs de notre époque le prétendent, mais Jésus l’a comparé à un événement mondial, tout comme Sa Deuxième venue. Ce n’était pas un petit déluge tranquille ou sélectif. « On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr » (Luc 17:27). Il est évident qu’Il fait ici référence au grand Déluge ! Là, nous lisons que la terre était remplie de violence : « Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:13). Mais dans tout cela le mariage devait subsister.

La terre était remplie de monde et le déluge fut si cataclysmique que : « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:23-24). Voilà ce que Jésus prêchait et croyait, sur le mariage pour la propagation de Sa famille divine, et ceux qui sont véritablement Ses disciples sont tenus de le prêcher également. Les effets destructeurs du déluge peuvent être vérifiés encore de nos jours, non seulement dans les récits bibliques, mais par les preuves abondantes dans les rochers et les fossiles sur toute la terre d’aujourd’hui.

Refuser toute cette évidence. comme le font nos intellectuels modernes, n’est que pure folie. C’est ce que Pierre nous déclare dans 2 Pierre 3:5-6 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. » Nous avons le témoignage de Jésus, le divin devenu humain, mais cette chose n’est pas plus acceptée du monde en général, à cause de son aveuglement volontaire.

Dans Hébreux 1:1-4, il est écrit que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Le titre de « Parole de Dieu » est donné à Jésus-Christ en tant que la « Parole Vivante », lorsqu’Il est venu nous la donner, mais également aux Saintes Écritures en tant que la « Parole Écrite ».

Analysons la dualité de ce titre de Jésus. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Lors de Son retour en puissance, Jésus est décrit ainsi par l’apôtre Jean : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Voilà Jésus décrit en tant que « Parole Vivante », Fidèle et Véritable.

Regardons maintenant Jésus décrit en tant que « Parole Écrite ». Dans Éphésiens 6:17, Paul déclare : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons ceci : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. » Dans ces deux références, comme dans toutes les autres de la Bible, les allusions à Christ comme Parole vivante ou Parole écrite, sont tellement bien synchronisées que les deux sont interchangeables. Jésus était humain et divin. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Avez-vous noté qui a été manifesté en chair ? Dieu dans la personne de Jésus et personne d’autres. Pas une seconde personne. L’apôtre Pierre nous dit que la véritable prophétie ne peut venir que de Dieu. « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21). Si Dieu est Esprit (Jean 4:24), il convient que le Saint-Esprit est également Dieu, sans pour autant être une autre personne distincte dans une trinité. Alors, quelle doit être notre comportement envers celui qui se surnomme « prophète » et qui affirme exactement l’opposé de ce que la Bible enseigne ? Devrions-nous le croire ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4).

Tout ce que Jésus disait venait directement du Père, donc Jésus était la Parole de Dieu dans une chair humaine. Dans 1 Jean 3:5, l’apôtre dit : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Jésus était humain et divin en même temps. Et l’Écriture ne peut pas être rejetée (Jean 10:35). Subséquemment : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). Aussi difficile que cela puisse paraître, Dieu et Jésus ne sont pas deux, mais la même Personne éternelle. « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8).

Regardons ensemble ce que le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire au sujet de la naissance de Jésus : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Gouvernement de Dieu] est mis sur Son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). On parle de Jésus ici : EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Jésus-Christ était le Créateur de tout ce qui existe.

Rendons grâce à notre Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:13-18).

L’Ancien Testament utilise plusieurs noms pour identifier le Créateur. Ésaïe L’identifie ainsi : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Ce seul verset nie toute possibilité que Dieu puisse être une trinité, avec trois personnes distinctes mais ne formant qu’un seul Dieu. Malgré cela, la généralité des réunions religieuses se disant « chrétiennes », croit et enseigne cette fausse doctrine. Pourtant, le Nouveau Testament ne laisse aucun doute à savoir qui est le Créateur. Le passage cité plus haut identifie Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:13). Poursuivons au verset 14 sur Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. »

Si, dans l’Ancien Testament, Dieu est Sauveur, Dieu n’est-Il pas le même qui a versé Son sang pour la rémission des péchés ? Regardons maintenant le passage favori où Jean identifie Jésus comme Créateur en disant : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Mais afin de pouvoir verser Son sang pour nos péchés, Dieu S’est formé un corps humain dans lequel Il a placé Sa Parole et l’a mise dans le sein d’une vierge appelée Marie. Et Marie enfanta un fils nommé EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Alors, dans Jean 1:10-11, nous voyons clairement que la Parole de Dieu : « était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus], le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. » C’est donc ainsi que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire manifestée dans un Fils unique venu du Père » (v. 14).

Aucun membre de la race humaine ne peut s’approprier cette description, sauf Dieu, qui S’est fait homme en la personne de Jésus-Christ. Voici le couronnement de cette gloire unique expliquée en toute simplicité quand l’auteur du livre aux Hébreux nous déclare : « Dieu [en forme d’Esprit] ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses. Par lequel aussi il a fait le monde ! Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa Parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:1-3).

Jésus-Christ est donc le Créateur et, ayant revêtu une forme humaine, Il a mis en application plusieurs de Ses talents créatifs. Beaucoup de Ses miracles impliquaient une création à partir de rien. Regardons ensemble comment, dans Jean 6:10-13, Jésus a accompli ce qui est impossible pour un simple humain. « Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains et, ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. » Connaissez-vous un simple humain qui en ait fait autant ?

Lors d’une autre occasion, on faisait des noces à Cana en Galilée et la mère de Jésus y participait. « Et Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin » (Jean 2:2-3). Situation qui pourrait facilement arriver, mais que fait Jésus ? « Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent » (vs 6-10). Avez-vous déjà vu quelqu’un changer de l’eau en vin sans même toucher aux urnes ? Seul le Créateur peut accomplir pareil exploit.

Lazare était mort et sa sœur Marie pleurait amèrement. Jésus S’y est rendu afin de la consoler. « Et il dit  Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire non plus que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que Tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:34-44).

Mais l’acte de création le plus important de Christ, c’est celui qu’Il accomplit chaque jour lorsqu’un pécheur se repent. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:16-21.

Dans Jean 7:14-15, il est écrit que : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises. » Ceci se passa vers le milieu de la Fête des Tabernacles et le calibre unique de Son enseignement doctrinal avait vraiment étonné les Juifs. Ils se posaient la question à savoir comment cet homme, qui n’avait jamais été enseigné par les scribes et les rabbins, pouvait avoir une connaissance aussi remarquable des Écritures. « Car Jésus les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29).

Regardons Sa réponse frappante aux scribes, dans Jean 7:16-18, alors que : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de Mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Jésus venait de leur annoncer qu’Il était le Porte-Parole de Dieu qui L’avait envoyé. Alors, quand Il parlait, Jésus ne parlait pas de Son propre chef. C’est Dieu le Père qui parlait par Sa bouche, donc Jésus n’était pas une deuxième personne dans une espèce de trinité, mais bel et bien « Emmanuel » Dieu Lui-même dans la chair humaine, qui parlait en Son propre nom.

Il y a deux facteurs à l’œuvre ici. D’abord, Sa compréhension le l’Ancien Testament fut encyclopédique, acquise de la même manière que tout autre étudiant de la Parole, par la prière et l’étude. Jésus avait fait cela dès Sa jeunesse. Vous souvenez-vous comment Ses parents Le cherchaient après la Fête des Tabernacles ? « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:45-52).

Mais au-delà de sa compréhension humaine de la Parole, Jésus avait Sa sagesse divine et Son autorité innée. Il était Dieu éternel dans la chair ainsi qu’un homme parfait dans Sa manifestation. Donc, non seulement pouvait-Il authentifier les Écritures anciennes lorsqu’Il enseignait, mais Jésus nous a également parfaitement transmis, au travers de Ses apôtres et des prophètes, les Écritures de la Nouvelle Alliance. Alors, dans Jean 20:30-31, nous apprenons que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. »