D.400 – Les hommes méchants

homme-mechant

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 24:19-20, Dieu nous déclare : « Ne t’irrite point à cause de ceux qui font le mal ; ne porte point envie aux méchants ; car il n’y a pas d’issue pour celui qui fait le mal, et la lampe des méchants sera éteinte. » Bon nombre de personnes se souviennent du 11 septembre 2001. Les États-Unis n’avaient pas été attaqués chez eux depuis la Guerre Civile et le pays presque agonisant fut collé aux téléviseurs devant l’atrocité soi-disant causée par des terroristes. Des menaces de rétribution furent émises contre les coupables proclamés de cet attentat, mais en vain. « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin » (Marc 13:7).

Selon les Écritures, rien n’arrêtera la colère et la méchanceté des hommes contre les principes établis par Dieu. Jean 15:18-19 nous dit : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. » Mais demeurons calmes : « Car nous connaissons Celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31).

Pour plusieurs d’entre nous, le défi, c’est que nous oubliions que l’ennemi n’est pas seulement un groupe de terroristes quelconque, et il y a eu de nombreux adversaires durant les siècles.  Mais : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9). Si nous sommes constamment bouleversés par les derniers évènements de méchanceté étalés à pleine page couleur chaque jour dans les nouvelles, nos âmes n’auront jamais la paix que Christ nous a laissée avant de monter au ciel.

C’est la joie du Seigneur qui nous procure la force : « de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » (1 Timothée 6:18-19). Quand nous perdons cette paix, Satan est content, car cela nous distrait de garder les yeux fixés sur le Royaume de Dieu. Jésus a pourtant insisté, dans Son enseignement : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Si nous nous préoccupons des mêmes séductions que le monde, comment pourrons-nous garder nos yeux sur le Royaume ? Or, c’est notre Dieu qui pourvoira à tous nos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. Peut-être, dans les jours où les choses méchantes viennent brouiller votre mémoire, feriez-vous mieux de suivre Paul lorsqu’il nous déclare : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:2-4).

Malgré cela, on pourrait parfois se demander pourquoi nous endurons des souffrances que nous croyons non méritées. Dans Psaume 10:1-4, nous lisons : « Pourquoi, ô Éternel, te tiens-tu loin, et te caches-tu au temps de la détresse ? Le méchant, dans son orgueil, poursuit les malheureux. Ils sont pris par les artifices qu’il a médités. Car le méchant se glorifie du désir de son âme ; le ravisseur blasphème contre l’Éternel, et l’outrage. Le méchant dit avec arrogance : Il ne fera point d’enquête ! Toutes ses pensées sont qu’il n’y a point de Dieu. » Ou bien le méchant : « dit en son cœur : Je ne serai point ébranlé, jamais il ne m’arrivera de mal » (Psaume 10:6). Au contraire : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi » (Psaume 10:17-18).

Ce cri fit écho dans toutes les générations, émanant de ceux qui ont été persécutés pour leur foi. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? Mais, à cause de toi, nous sommes mis à mort tous les jours, et regardés comme des brebis destinées à la boucherie. Lève-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi, ne nous rejette pas à toujours ! Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ? Car notre âme est abattue jusque dans la poussière ; notre ventre est attaché à la terre. Lève-toi, viens à notre aide, et rachète-nous à cause de ta bonté ! » (Psaume 44:21-27).

Pourtant, la souffrance des justes Élus est un des grands mystères de la vie. Comment un Dieu d’amour et de puissance peut-Il permettre autant de souffrances sur Sa création ? Le fait demeure, cependant, qu’il n’y a pas de souffrance non méritée. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

La raison pour laquelle il y a tant de souffrance dans le monde, c’est qu’il y a péché dans le monde. Même si l’expérience singulière de souffrance ne correspond pas à un péché en particulier, nous sommes tous pécheurs devant Dieu, donc méritant d’un jugement devant un Dieu Saint. Ce n’est pas la souffrance qui est non méritée, mais la grâce et la miséricorde de Dieu. Paul déclare à Tite : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7).

Il est vrai que tout péché occasionne de la souffrance, mais toute souffrance ne provient pas automatiquement du péché commis. S’il est écrit dans la Bible qu’heureux sont ceux qui souffrent au nom de Jésus-Christ, peut-on dire qu’ils ont « mérité » cette souffrance ? Pas du tout, ils ont refusé de pécher ! Mais ils souffrent à cause de la méchanceté de ceux qui n’acceptent pas Jésus. Autre exemple : la jeune fille de dix ou douze ans qui se fait violer par des soldats ennemis pendant une guerre a-t-elle vraiment mérité de souffrir cela ? Pas elle, mais elle se trouve dans une situation où les soldats ont péché et devront un jour en rendre compte, tandis qu’elle est simplement une victime innocente dans ce sordide événement.

Il n’y a qu’une seule personne dans toute l’histoire dont la souffrance fut absolument non méritée et Jésus l’a soufferte pour nous. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit ; par lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison ; qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d’âmes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3:18-20). Nos souffrances sont méritées, mais elles sont aussi contrôlées, car : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

Il y a plusieurs bonnes raisons pourquoi Dieu permet à un fidèle converti de souffrir. Cependant, même si le converti ne peut pas discerner la raison particulière au moment de la souffrance, Pierre nous dit pourtant : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:13-16).

La souffrance de ce chrétien n’est pas « méritée » comme on mérite une punition, mais apparaît comme une grâce de Dieu qui accomplit quelque chose en lui ou elle. Ce n’est donc pas pour ses péchés qu’il souffre alors, mais comme participant à la souffrance de Christ. On pourrait alors dire que cette souffrance est méritée comme l’on mérite un cadeau. Nous avons chacun besoin d’un véritable consolateur vers qui nous pouvons nous tourner dans les temps difficiles, et Dieu nous le donne. Il n’y a rien de plus satisfaisant dans la vie que de pouvoir compter sur un ami fidèle et bon lorsque nous avons besoin d’être consolé, conseillé ou simplement écouté. Ce besoin se fait sentir dès l’enfance chez l’individu et se poursuit jusque dans sa vieillesse. Qui ne voudrait pas avoir un ami avec qui partager ses joies et son bonheur, mais qui serait également là quand les choses ne vont pas aussi bien ?

Le livre des Proverbes nous offre des pensées saisissantes sur l’amitié. Un individu qui a des amis doit lui-même être pareillement un ami. Car : « Celui qui a beaucoup de compagnons les a pour son malheur ; mais il y a tel ami plus attaché qu’un frère » (Proverbes 18:24). Notez que le verset dit que celui qui désire avoir beaucoup de compagnons les aura pour son malheur car les compagnons ne sont pas toujours de véritables amis. Tant qu’ils peuvent vous exploiter, ils sont là, mais quand vous êtes vraiment dans le besoin, où sont-ils ? Disparus ! C’est précisément à ce moment-là que nous réalisons qui sont nos véritables amis.

Le véritable ami sera toujours disponible, surtout dans le besoin. Et Salomon dit qu’un tel ami est plus attaché qu’un frère de sang. Éprouvez vos amis en les mettant parfois au test, simplement pour découvrir la profondeur de leur amitié. C’est ainsi que nous découvrons s’ils sont superficiels ou réels. Les véritables amis restent liés dans toutes les circonstances, soit bonnes, soit mauvaises. Proverbe 17:17 nous dit que : « L’intime ami aime en tout temps, et il naîtra comme un frère dans la détresse. » Considérez aussi ce qui est écrit dans le Proverbe 27:9-10 : « L’huile et le parfum réjouissent le cœur ; telle est la douceur d’un ami dont le conseil vient du cœur. Ne quitte point ton ami, ni l’ami de ton père, et ne va point dans la maison de ton frère au jour de ta détresse ; car un bon voisin qui est près vaut mieux qu’un frère qui est loin. »

Au-travers tous ces versets, nous découvrons un thème commun. Que l’amitié est une possession précieuse qui devient un véritable trésor dans un moment de crise. Très souvent, nos amitiés se développent comme le résultat de facteurs hors de notre contrôle. Nous n’avons pas choisi nos frères et sœurs, le choix fut celui de nos parents. Néanmoins, les liens que nous formons à l’extérieur deviennent souvent forts, d’une grande valeur et uniquement appréciés. Nous ne formerons pas nécessairement des amis de ceux qui travaillent au même endroit avec nous. Pourtant, parce que nous passons plusieurs heures par jour avec eux, certains liens d’amitié se développent naturellement. C’est la même chose dans les diverses associations sportives et sociales où nous sommes membres, ou dans une congrégation religieuse que nous fréquentons. Nous ne les avons pas spécifiquement recherchées, mais parce que Dieu a mis ces personnes sur notre chemin, nous profitons de ces occasions pour partager certains intérêts, certaines valeurs spirituelles et divers buts. Avec eux, nous développons facilement des amitiés en adorant et en servant Dieu ensemble.

Tout au long de notre vie, il est surprenant de voir en méditant sur notre passé, combien « d’amis » sont venus et sont passés dans notre vie. Cependant, il en reste un peu avec qui nous avons déployé des efforts additionnels afin d’approfondir une amitié qui nous a liés davantage. Il est possible que nous ayons été les premiers à leur tendre la main, ou peut-être ce sont eux qui l’ont fait. Peu importe la façon qu’ils sont devenus nos amis, ceux avec qui nous sommes les plus proches sont souvent ceux avec qui nous avons passé des périodes de crise et de besoin. Mais il fut un temps où cela était virtuellement impossible, parce que toute chair était devenue corrompue devant Dieu.

Dans Genèse 6:11-14, nous lisons : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. » Parmi ceux qui insistent à dire que le Déluge de la Genèse ne peut être dans l’histoire réelle, deux raisons évidentes ressortent plus que toutes autres.

La première, le naturalisme, demande un développement graduel de tout ce qui existe sur une longue période prolongée, de simple à complexe. Ainsi, le dépôt mondial de milliards de fossiles n’aurait pas pu être rapidement enseveli par un cataclysme global tel que décrit dans la Bible. En deuxième lieu, ceux qui pourraient accepter le message de la Bible sont consternés et épouvantés par la soudaine et horrible destruction de la planète par un Dieu « d’amour ». Ainsi le Déluge, disent-ils, a dû être un événement local plutôt qu’un jugement courroucé tel que décrit dans la Bible. Ceux qui embrassent cette pensée insistent sur le fait que « mon Dieu » ne ferait jamais une chose pareille.

La première rationalisation relève que toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création et que la Bible doit être prise à la lumière d’une évolution simplement naturelle. La seconde rationalisation ignore carrément la Sainteté de Dieu, assumant que Dieu n’avait pu agir ainsi que par pure colère et non par un autre motif. « L’Éternel des armées sera glorifié par le jugement, le Dieu saint sera sanctifié par la justice » nous déclare Esaïe 5:16. Ils ignorent également l’instruction biblique, dans Éphésiens 5:6, où Paul dit : « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. »

Ces détracteurs sont incapables de comprendre que la colère de Dieu et Son amour peuvent se manifester ensemble dans un même événement. Ne connaissant pas les Écritures, ils ignorent la fonction de la Deuxième Résurrection et croient que ceux qui sont morts dans le Déluge sont exterminés à jamais ou vont brûler dans un feu éternel qui ne consume pas. Les premiers rejettent les preuves sur la terre. Les seconds rejettent l’évidence de la Parole de Dieu. Le premier groupe rejette les faits selon la science et le second groupe tord les Écritures.

Les deux groupes ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur qui est béni éternellement. (Romains 1:25). Les deux groupes tombent malheureusement dans : « la voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 16:25). Ces gens cherchent la prospérité et le contentement plutôt que de plaire à Dieu. Dans 1 Timothée 6:6-10, nous lisons : « Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. »

Dans ces jours de grandes ventes où la pression est sur l’achat des gadgets technologiques dernier cri, ainsi que les objets pouvant nous fournir du confort, la vertu chrétienne du contentement est une commodité rare. C’est devenu une malédiction chez les chrétiens dits « nés-de-nouveau », car c’est ce qu’on prêche dans plusieurs dénominations. La prospérité matérielle est considérée comme divinement approuvée chez les prospères de la société spirituelle. Cependant, au lieu d’être une bénédiction, une telle affluence devrait être considérée comme une épreuve, car Jésus a déclaré : « il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié » (Luc 12:48).

Paul fut le chrétien le plus fidèle qui ait vécu. Pourtant, il est mort sans le sou dans une prison romaine. Son propre témoignage au sujet des possessions standards de la vie était : « je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Dans le contexte de ce verset, l’apôtre Paul mettait son jeune évangéliste en garde contre la prospérité de ceux qui prêchaient, parmi tant d’autres choses, que le gain est divin et qui pensaient que la prospérité matérielle était la preuve d’une prospérité spirituelle.

Paul annonce à Timothée : « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne se soumet point aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur » (1 Timothée 6:3-11).

Des gains matériels ne produisent aucune justice divine. Au contraire, la justice divine n’est un gain que si elle est accompagnée de contentement en Christ. Car même le plus pauvre serviteur de Dieu devient riche. « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » nous déclare Paul, dans Hébreux 13:5-6.

Colossiens 3:17 nous dit : « Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Le mariage a toujours tenu une place élevée dans le Plan de Dieu. Dès le commencement, le but de Dieu au sein du mariage était de procréer des enfants. Genèse 1:27-28 nous dit : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Mais le mariage devait également éliminer la solitude chez l’homme. « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Dieu considérait un tel état comme très bien. « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Donc, le mariage a été créé par Dieu et c’était très bon. Mais lorsque le péché entra en situation par la rébellion d’Adam et que la malédiction universelle en fut devenue le résultat, cela a sûrement créé une nouvelle relation maritale pleine de problèmes et de conséquences potentiels. À cause de leur désobéissance : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu n’avait pas créé l’enfantement dans la douleur, ni la domination par l’homme, mais nous constatons que les deux conséquences vécues dans certains mariages, comme nous le voyons d’ailleurs aujourd’hui, sont le résultat du péché.

Non seulement le mariage fut affecté par la malédiction, mais Satan lui-même se fait un véritable plaisir de détruire le mariage. Immédiatement après le blasphème, nous voyons introduites de nombreuses pratiques qui sont devenues préjudiciables à un bon mariage. Dans Genèse 4:17-19, nous pouvons lire : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. Puis Irad naquit à Hénoc, et Irad engendra Mehujaël, et Mehujaël engendra Methushaël, et Methushaël engendra Lémec. Et Lémec prit deux femmes : le nom de l’une était Ada, le nom de l’autre Tsilla. » De la lignée de Caen commença la pratique de la polygamie.

Plusieurs années après le Déluge, nous pouvons lire : « Or, Noé commença à cultiver la terre et planta de la vigne. Et il but du vin, et s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente » (Genèse 9:20-21). Mais dans Genèse 9:22-23, nous découvrons : « Et Cham, père de Canaan, ayant vu la nudité de son père, le rapporta dehors à ses deux frères. Mais Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent tous deux sur leurs épaules, et marchant en arrière, ils couvrirent la nudité de leur père ; et comme leurs visages étaient tournés, ils ne virent point la nudité de leur père. » Alors : « Noé, réveillé de son vin, apprit ce que son fils cadet lui avait fait. Et il dit : Maudit soit Canaan ! il sera serviteur des serviteurs de ses frères » (Genèse 9:24-25). Vous remarquerez que la malédiction tomba sur Canaan et non pas sur Cham. Pendant que Noé dormait, Canaan aurait sexuellement agressé son grand-père.

Même Abram a également participé à un acte extra marital qui, malgré qu’il n’a pas été condamné, fut dommageable pour son mariage. Dieu lui a promis une descendance très prospère. « Or, Saraï, femme d’Abram, ne lui avait point donné d’enfant ; et elle avait une servante égyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abram : Voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je des enfants par elle. Et Abram obéit à la voix de Saraï » (Genèse 16:1-2). Mais ce n’est pas Agar qui devait lui donner une descendance, c’est Saraï. Et lorsqu’elle accoucha, Dieu lui a dit de nommer l’enfant « Isaac », qui veut dire « rire » parce qu’elle avait ri. Dieu a quand même le sens de l’humour.

Après cela, nous lisons d’autres passages au sujet de toutes sortes de perversions : l’homosexualité à Sodome et Gomorrhe, la fornication, le viol, l’inceste, la prostitution et la séduction. Mais quelle est la solution à ces attaques continuelles contre la famille ? Il faut absolument suivre les données dans les Écritures concernant un mariage divin. Une étude des passages sur l’influence de Satan en vaudrait vraiment la peine. Le chrétien doit faire des recherches sur les véritables causes de la méchanceté des hommes et des femmes et ne pas toujours agir de façon à être « politiquement correct ».

Lorsque vous observez votre entourage, avez-vous parfois l’impression de ne pas marcher au même pas que le reste de la société ? Est-ce que vous vous demandez pourquoi vous êtes parmi la minorité encore capable de vivre selon vos valeurs et vos principes ? La plupart des gens n’aiment pas les conflits. En tant que chrétiens, nous prions pour la paix. Nous voulons vivre en harmonie avec tout le monde. Cependant, nous réalisons que les autres ont des opinions qui diffèrent beaucoup des nôtres, mais nous ne les détestons pas pour cela. Pourtant, certaines personnes nous détestent à cause des valeurs que nous gardons chères. Pourquoi les valeurs que nous embrassons nous rendent-elles « politiquement incorrects » ?

Comme chrétiens, nous ne voulons pas causer de problèmes à notre entourage et nous ne voulons pas offenser personne, mais nous croyons qu’il y a nettement une différence entre le bien et le mal. Donc, chaque jour, nous sommes devant deux situations. Devrions-nous rester tranquilles sans dire un mot, ou devrions-nous nous accrocher aux Écritures et dire la vérité ? En lisant notre Bible, il devient évident quelle approche nous devrions prendre. Et nous trouvons amplement de versets pour illuminer notre chemin. Nous découvrons plusieurs exemples de chrétiens qui s’accrochent solidement à leurs croyances et qui tiennent rigidement aux principes et aux valeurs enseignés dans la Bible. Ce que nous découvrons, ce sont des chrétiens qui connaissent la vérité et qui ont la ferme conviction de leur foi, des chrétiens possédant le courage de prendre des décisions, c’est-à-dire, de nager contre le courant.

Leurs valeurs ont été internationalisées et la force de leurs convictions les ont rendus héros et héroïnes face à la persécution et même à la mort, à l’occasion, avec détermination et sans broncher. Nous avons des exemples comme Josué et Caleb, Esther, Daniel, David, Shadrac, Méshac et Abed-Négo, et plusieurs autres. Quand nous étudions les Écritures, notre choix devient facile à faire. C’est celui de se tenir debout, de parler selon nos convictions et d’aller surtout contre le courant d’accommodement. Il ne faut surtout pas se cacher. Le véritable chrétien ne fait pas de compromis, peu importe les conséquences, car, si nous renions Christ, Christ nous reniera aussi.

Le chrétien devra généralement prendre le chemin le moins parcouru et, si nous prenons cette décision, nous serons souvent parmi les gens « politiquement incorrects », mais nous serons en bonne compagnie, car c’est là où Christ Se retrouvait. Il n’a jamais  péché. Il aimait Ses ennemis et priait pour eux. Il est venu leur apporter un message de paix et d’espoir. Mais à la toute fin, Il fut crucifié pour ce qu’Il est venu enseigner, par les méchants qui ont refusé Son message de salut. L’histoire est remplie d’exemples de prophètes, d’apôtres et de disciples de Christ qui ont souffert la persécution, le martyre et qui furent même mis à mort pour être demeurés debout pour enseigner des choses auxquelles ils ont cru. Les chrétiens suivront l’exemple que Christ leur a établi et, s’ils sont vraiment convertis, ils seront entendus par ceux que Dieu appelle maintenant au salut.

Si nous croyons que la Parole de Dieu est notre guide, qu’elle est l’autorité finale entre le bien et le mal et que nous devrions vivre notre vie selon cette Parole, nous ne serons pas populaires. Nous serons plutôt attaqués par ceux qui voudront réorganiser ce que nous sommes et ce que nous croyons. Les politiquement corrects tenteront de nous changer à leur image du monde et poursuivront leur but avec acharnement. Ils étiquetteront ce que nous dirons comme étant dangereux, mais, lorsque nous le ferons, nous ne devrions pas nous écraser. Au contraire, nous devrions tenir ferme et résister à l’envie de nager avec la vague, même si cela est plus facile et plus populaire. Nous devrons tenir bon à ce qui est déterminé comme correct selon la Parole de Dieu.

Ce n’est pas assez de se tenir tranquille, car si nous n’avons pas le courage et la détermination de parler, qui le fera ? Nous sommes les défenseurs de la vérité. William Penn a un jour déclaré : « La vérité demeure la vérité, même si tout le monde est contre, et le mensonge demeure mensonge, même si tout le monde est pour ». Ses paroles sont toujours vraies, surtout aujourd’hui. Nos enfants et les enfants de nos enfants seront affectés par ce que nous faisons aujourd’hui. Ne perdez pas inutilement votre temps à convertir le monde, Dieu S’en chargera bientôt. Prêchez plutôt l’Évangile à ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre et à faire la volonté de Dieu.

Nos familles devront être bâties sur une solide fondation de principes divins. Enseignons nos enfants, en paroles et par notre exemple, à savoir que la Parole de Dieu est le fondement de la connaissance et qu’il faut vivre en harmonie avec cette sorte de vie. Nos familles doivent savoir qu’il existe des absolus, qu’il y a définitivement une différence entre le mal et le bien et que nous ne ferons pas de compromis avec ces choses. Voilà, chers frères et sœurs, le témoignage que Dieu attend de chacun de nous dans notre évangélisation personnelle.




D.329 – La racine du péché

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Par Joseph Sakala

Dans Genèse 3:1, nous lisons : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! » La première entrée du péché dans le monde s’est faite par la suggestion subtile de Satan à Ève que la Parole de Dieu risquait de ne pas être vraie et manquait d’autorité. Aux versets 2 et 3 : « la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Ève a même ajouté qu’il ne fallait pas y toucher non plus.

Après cette réponse, vient l’accusation directe de Satan traitant Dieu de menteur : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (vs 4-5). Depuis ce temps, la racine fondamentale de tout péché est le rejet de la Parole de Dieu par incrédulité implicite. Donc, le jugement de Dieu sur les péchés des humains sera directement lié au rejet de Sa Parole. Aux Juifs incrédules, Jésus a déclaré ceci : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi » (Jean 5:43-46).

Jésus a également déclaré : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:47-50). À propos de la deuxième résurrection, nous lisons ceci, dans Apocalypse 20:11-12 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

Les livres mentionnés ici par lesquels ces morts seront jugés selon leurs œuvres sont les livres de la Bible qui contiennent la Parole de Dieu. Donc, vous avez ici l’accomplissement de la prophétie de Jésus, que la parole que Christ a annoncée, c’est elle qui les jugera au dernier jour, car ce sera le dernier jour avant la destruction des rebelles dans la troisième résurrection. Ce sera la deuxième mort de ceux-ci et de laquelle il n’y aura aucune possibilité d’une autre résurrection. Chacun sera jugé pour ses péchés, comme le dit si bien Abdias : « Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations ; on te fera comme tu as fait ; tes actes retomberont sur ta tête. Car comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi toutes les nations boiront continuellement ; elles boiront, elles avaleront, et elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Personne ne se souviendra de ceux qui seront détruits par le feu.

En principe, ce que Jésus avait déclaré, c’est que l’Ancien Testament (la Loi de Moïse), comme le Nouveau Testament (la Loi de Christ) serviront comme Parole pour juger les nations devant le Grand Trône Blanc. C’est ce que nous lisons dans Apocalypse 20:12 où Jean déclare : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts … Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » La majorité des églises prêchent que cette résurrection sera pour la destruction des méchants. Mais ils omettent tous le petit bout de phrase qui dit : « On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Si cette résurrection n’était seulement que pour la destruction, pourquoi Dieu ouvrirait-Il le livre de vie ? Pour la réponse, je vous recommande d’étudier notre article D.025 Le Jugement du Grand Trône Blanc.

En parlant des Dix Commandements, l’apôtre Jacques a déclaré ceci : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Puisqu’une seule transgression nous rend coupable de péché et que le salaire du péché est la mort, il est évident qu’aucune œuvre humaine ne peut sauver une personne. Seul le sacrifice de Christ par Son sang versé a pu payer la rançon du péché, car Christ n’a jamais péché. Puisque l’incrédulité est l’essence du péché, la foi en la Parole de Dieu et au sacrifice de Christ conduit au pardon, au salut et à la justification de chaque converti à Christ.

Dans 1 Corinthiens 15:21-22, Paul déclare : « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Les évangélistes modernes ont trouvé bon d’accommoder leurs brebis en manipulant les Écritures. Ce comportement cause de sérieux dommages à la compréhension des Écritures en permettant un choix de compromis laissant au lecteur de décider si les passages qui parlent de science ne contiennent que la vérité. Selon cette hypothèse, le problème créé chez le chrétien est celui que la mort aurait précédé le péché. La Bible enseigne clairement : « Que le salaire du péché c’est la mort » (Romains 6:23). La mort est donc le résultat du péché. Dans Genèse 2:16 : « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Le péché amène toujours la mort. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Et, suite au péché : « …la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Il est évident que ce passage biblique ne parle pas de la mort spirituelle, puisqu’il est question ici de la résurrection et de la rédemption de nos corps. Tout comme le péché d’Adam a amené la mort à toute la création, ainsi la résurrection de Christ a apporté la victoire sur la mort. Mais il existe encore un problème pour ceux qui prêchent que la mort existait avant le péché. Si la mort existait avant Adam, alors la mort de Jésus n’est pas le salaire du péché. Comment donc la mort de Christ a-t-elle pu payer la rançon pour nos péchés ? Si la mort n’est pas directement liée au péché d’Adam, alors la vie n’est pas directement liée à la mort et la résurrection de Christ. Donc, la foi du chrétien serait vaine. Ne croyez surtout pas à cette doctrine de démon ! Je vais vous poser une seule question : quel péché existait avant la création du monde ? Le péché de Satan lorsqu’il a voulu saisir le trône de Dieu !

Ce n’est pas loin du blasphème que d’enseigner qu’un Dieu omniscient et omnipotent, d’amour et de grâce, aurait effectué Sa création au travers d’une « vérité » pareille. La Bible nous déclare : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

L’effet évolutionnaire des athées, qui prêchent une évolution naturelle de milliards d’années avant la rébellion d’Adam, est une doctrine cachée par laquelle Jésus aurait payé la rançon du péché de Satan et de ses démons aussi, ce qui n’est pas biblique du tout. Elle est carrément en contradiction avec la Parole de Dieu et Son caractère révélé. Satan est déjà jugé et son jugement de destruction est final. Nous sommes liés à ce que Dieu nous déclare, que cela plaise ou non à la majorité des gens qui sont passionnément en désaccord. Satan étant déjà jugé, l’autre domaine où il agit fortement est la perversion sexuelle pour détruire tous les humains de la terre.

En parlant de ceux qui ont perverti la bonne sexualité que Dieu avait établie dans Son merveilleux plan pour les humains, Jude parle d’un groupe d’individus : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:7-8). Ces rêveurs pervertis, en plus de souiller la chair, sont devenus tellement arrogants qu’ils méprisent ouvertement ceux qui voudraient appliquer les instructions de Dieu dans les lois du pays. Même l’archange Michael a suivi les directives de Dieu à la mort de Moïse. Au v. 9, Jude déclare : « Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. »

Ces individus sont devenus complètement dépravés dans leurs agissements. Le message entier de Jude se concentre sur ceux qui résistent, distordent, endommagent et dénigrent le travail du peuple de Dieu. Dans le contexte défini par Jude, ces « rêveurs » sont des aliénés inattentifs, se promenant dans les églises en tentant de légaliser leur pornographie pour se justifier ; ils atteignent souvent des postes d’autorité et d’influence pour mieux propager leur perversion. Ils agissent carrément en contrefaçon de la mission établie par le ministère de Dieu pour établir les pré-requis nécessaires afin d’arriver au Royaume de Dieu.

En parlant de ces individus, l’apôtre Pierre rassure les convertis en déclarant que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité » (2 Pierre 2:9-12). Ce sont des paroles dures, mais une description juste de ceux qui osent se braquer contre notre Créateur omnipotent et omniscient.

Le roi David avait entièrement raison d’écrire que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux Son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent Mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel » (Psaume 14:1-4). Il est complètement futile de dialoguer avec ces gens, car leur esprit tordu est loin de Dieu.

Cependant, en tant que ministres de Christ, notre mission est de suivre les instructions de Paul à Timothée lorsqu’il lui a dit : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:2-4). Avez-vous remarqué que ceux qui prêchent des fables aux brebis affichent tous des doctorats de nos jours ! Si vous voulez savoir qui ces docteurs prêchent, écoutez-les le dimanche à la télé, car la preuve est dans leur comportement. Ils prêchent tous la possibilité d’un enlèvement au ciel avant une tribulation de sept années, « prouvée » dans leurs brochures à 24,95 $. Voilà où nous en sommes rendus dans la société actuelle ; alors les derniers temps sont proches.

Dans 1 Jean 2:28-29, l’apôtre déclare : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en Lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant Lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui. » Ce livre, la Bible, nous fournit un trésor de preuves nous démontrant la réalité des changements invisibles acquis dans une vie renouvelée. Nous allons découvrir deux sortes de preuves : une basée sur l’expérience personnelle et l’autre basée sur la découverte spirituelle. Voici d’abord une liste fondée sur l’expérience acquise du converti en Christ.

  • L’obéissance aux commandements de Dieu tel que décrit par Jean : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:1-5).
  • Nous découvrons Dieu dans nos vies selon l’instruction de Jean dans 1 Jean 2:12-14 : « Petits enfants, je vous écris, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de Son nom. Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin. Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. »
  • Nous découvrons aussi ce qu’est un antichrist. Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous dit : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. »
  • La véritable connaissance nous est partagée de ce qu’est un chrétien. Dans 1 Jean 3:1-3, l’apôtre déclare : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »
  • Nous découvrons ce qu’est la justice de Dieu. « Quiconque demeure en lui, ne pèche point; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste » (1 Jean 3:6-7). Et, au verset 9, Jean ajoute : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Il y a dans ces magnifiques versets le véritable but de la vie du chrétien. Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Notez cependant que « soyez » est au futur, pas dans sa conjugaison, mais dans son implication comme un but fixé qui doit se réaliser éventuellement. Vous avez donc la solution ici pour accomplir cette mission. Pour naître de Dieu, il faut demeurer en Lui et, lorsque ce miracle sera accompli, c’est alors que nous ne commettrons plus de péché. En attendant, nous avons toujours le trône de la miséricorde de Dieu où nous pouvons approcher avec assurance pour obtenir Son aide.
  • Nous avons l’amour pour les frères et sœurs en Christ. Dans 1 Jean 3:16-21, nous lisons : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. »
  • Le Saint-Esprit en nous. Dans 1 Jean 4:13-19, l’apôtre nous dévoile : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. »
  • Notre amour pour Dieu se reflète dans notre comportement. Dans 1 Jean 5:2-7 : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »

Et maintenant nous avons cette confidence spirituelle de Sa part :

1 Jean 2:20 « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. »

1 Jean 2:29 « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

1 Jean 3:1 « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. »

1 Jean 3:2 « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

1 Jean 3:15 « Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

1 Jean 5:13 « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. »

1 Jean 5:19 « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. »

1 Jean 5:20 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Ces preuves sont dévoilées au converti. Elles sont données pour assurer le cœur et l’esprit du croyant de sa sécurité en Christ. Cette liste écrite par Jean n’est pas complète, mais peut absolument nous servir de référence, afin de garder notre concentration et nos pensées sur l’évidence tirée directement de la Bible. Alors, lorsque vous compterez vos bénédictions, souvenez-vous également de celles-ci.