D.398 – Recherché – mort ou vif

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Par Joseph Sakala

Les amateurs de films western sont sûrement familiers avec ces affiches de bandit, alors que le shérif recherchait tel ou tel hors-la-loi qui tuait et dévalisait les banques. Sans compter les diligences tirées par des chevaux, transportant de l’or d’un endroit à un autre. Ces affiches offraient une récompense pour la capture du criminel, mort ou vif, peu importe. L’affiche confirmait la notion que le criminel recherché était tellement dangereux pour la sécurité de la société que son élimination par n’importe quel moyen était justifiée. Parfois, le Shérif se ramassait une « bande de justiciers », dans le but de poursuivre ce hors-la-loi.

Dans Proverbes 13:15, nous découvrons ceci : « Une raison saine donne de la grâce ; mais la voie de ceux qui agissent perfidement, est rude. » La vie n’était pas toujours facile pour un homme recherché. Cependant, très peu de nous nous considérerions comme des hors-la-loi méritant un poster avec notre visage imprimé dessus. Qui parmi nous a volé une banque ou une diligence, ou tué un homme dans un duel ? Pour la vaste majorité, nos offenses étaient trop minimes pour nous faire passer pour ces vilains hors-la-loi. La vérité, cependant, c’est que chacun de nous, individuellement et aux yeux de Dieu, avions été des meurtriers et des voleurs. Nous avons tous transgressé Ses Commandements et avons été responsables de la mort de Son Fils Jésus-Christ.

Jésus, en tant que notre Sauveur personnel, serait mort pour chacun de nous individuellement. Car : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui » (1 Jean 3:4-5). Nos péchés ont amené la sentence de mort sur chacun d’entre nous. Mais il existe une espérance pour nous, d’une conséquence bien meilleure que pour ces hors-la-loi du Far West. Eux étaient mis en prison ou exécutés. Tandis que Paul nous déclare : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

En dépit de nos transgressions passées, Dieu nous offre un bien meilleur choix que l’emprisonnement ou l’exécution. Au lieu de nous pourchasser avec une « bande de justiciers » ne cherchant que la vengeance, Dieu nous offre un programme de réhabilitation qui commence par une sorte d’exécution. La mort du vieil homme au-travers du baptême, mais seulement après notre repentance pour nos péchés. Cependant, après notre baptême, nous sommes engendrés disciples de Christ et nous recevons un programme de réhabilitation destiné à changer notre vie complètement. Notre focus est présentement orienté vers l’extérieur au lieu d’être continuellement orienté sur nous-mêmes.

Mais c’est beaucoup mieux, car : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35). Et le but de Jésus en venant dans le monde était de nous montrer que : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais Moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11). Cette vie abondante ne se limite pas à ceux qui ont donné leur vie à Christ maintenant, mais je vous conjure devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger tous les vivants et les morts, lors de Son apparition et de Son règne.

Lors de Son deuxième Avènement, Christ viendra juger les vivants et les morts. D’abord, Jésus évaluera ceux qui se sont tournés vers Sa promesse. De ceux qui sont morts en Christ, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

N’oublions jamais que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Alors, qu’arrivera-t-il des survivants de cette tribulation terrible qui s’abattra sur les habitants de la terre ? Ils seront instruits de génération en génération pendant mille années à vivre en paix en obéissant au Roi Jésus. Ceux qui n’ont jamais eu l’opportunité de connaître le véritable Dieu de la Bible… mais qui les instruira ? « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4). Voilà ceux qui les instruiront dans toute la vérité.

Personne n’aura besoin de se sentir comme un hors-la-loi, Dieu veut sauver tous ceux qui sont vivants maintenant, tout comme ceux qui n’ont jamais connu la vérité et qui attendent la Deuxième Résurrection après mille années afin d’accomplir Son plan majestueux pour l’humanité. Donc, préparez-vous tous à régner dès l’avènement de Jésus. Les Élus possèderont le Royaume et le contexte de cette merveilleuse promesse s’appliquerait spécifiquement à ceux que, de leur vivant, Christ aurait reconnus comme Ses serviteurs.

Cela nous rappelle une belle promesse de Jésus émise lorsqu’Il était encore parmi nous. Dans Jean 14:2-4, Jésus a déclaré : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. » Pour les pasteurs qui prêchent un enlèvement au ciel durant la grande tribulation, ils n’ont rien compris. Tournez ce passage comme vous voulez et vous ne trouverez pas le ciel indiqué nulle part par Jésus, lorsqu’Il dit : « Je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »

Jésus est en train, même aujourd’hui, de nous préparer cette place glorieuse. Mais un jour, cette place sera prête et Ses Élus la verront quand elle descendra du ciel, comme l’apôtre Jean la décrit si bien dans sa vision. « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:2-5).

Elle sera un palais merveilleux formé de plusieurs foyers, et Jean nous décrit quelques-unes de ses beautés dans Apocalypse 21:10-17, où l’ange : « me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin. Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c’étaient les noms des douze tribus des enfants d’Israël. A l’Orient, trois portes ; au Septentrion, trois portes ; au Midi, trois portes ; à l’Occident, trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. Et celui qui me parlait avait un roseau d’or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille. La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur ; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté ; sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales. Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange. »

Imaginez cette ville qui descend du ciel en forme de pyramide parfaite et qui s’en vient s’installer en permanence sur la terre qui deviendra le centre de l’univers pour l’éternité. Ensuite, l’ange nous donne une description de l’intérieur de la ville. « La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d’un or pur, semblable à un verre pur. Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute sorte de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe ; le second, de saphir ; le troisième, de calcédoine ; le quatrième, d’émeraude ; le cinquième, de sardonyx ; le sixième, de sarde ; le septième, de chrysolithe ; le huitième, de béryl ; le neuvième, de topaze ; le dixième, de chrysoprase ; le onzième, d’hyacinthe, et le douzième, d’améthyste. Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle, et la place de la ville était d’un or pur semblable à du verre transparent » (Apocalypse 21:18-21).

Malgré cela, ce n’est pas tout, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10). Alors, nous pouvons facilement déclarer avec Paul, dans Romains 8:18-21 : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. »

Dieu a réellement préparé un avenir éternel magnifique pour Ses enfants. Cependant, en attendant ce merveilleux moment, il faut  prêcher le salut et la résurrection. Dans Actes 4:31-33, nous lisons : « Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. » Il y a des multitudes aujourd’hui qui croient que la résurrection de Christ n’était que « spirituelle », en insistant que l’idée d’un corps mort revenant à la vie, après trois jours dans un sépulcre, n’a absolument rien de scientifique et reste donc impossible.

Mais ce n’est sûrement pas ce que les apôtres prêchaient avec grâce et grande puissance. Ils n’auraient sûrement pas été excités par une résurrection « spirituelle », puisque tous, Juifs comme Gentils, croyaient à la vie après la mort. Si cela avait été leur message, personne n’aurait douté et personne ne s’en serait occupé. Même les disciples, lorsqu’ils ont vu le Christ ressuscité : « eux, frappés de stupeur et d’épouvante, croyaient voir un esprit » (Luc 24:37). Mais Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Mais comme, dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence » (Luc 24:38-43).

Quand les disciples furent finalement convaincus de Sa résurrection corporelle, ils furent rapidement transformés en évangélistes courageux, étant même prêts à mourir pour déclencher Son message glorieux de salut. La résurrection fut, en effet, contraire à la loi scientifique et à toute expérience humaine, leur prouvant ainsi que le Seigneur était Lui-même le Créateur de la loi et l’Auteur de toute expérience humaine. Tous les autres fondateurs et leaders de religions humaines, anciennes ou modernes, sont eux-mêmes sujets à mourir. Cependant, Christ seul a triomphé de la mort. Seul le Créateur de la vie pouvait vaincre la mort, et la résurrection nous prouve que Jésus-Christ est le Créateur ainsi que le Sauveur. Donc, lorsque nous, tout comme les apôtres du début, proclamons la résurrection de Christ, nous savons que Son nom est au-dessus de tout autre nom et cela nous aide à témoigner avec grande puissance et grande grâce.

Il faut être prêts et capables de servir notre Seigneur en insistant sur le fait que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Paul semble nous dire que « l’homme de Dieu » n’est pas nécessairement un homme parfait et sans péché, mais un homme qui est prêt à enseigner, convaincre, corriger et former à la justice par nul autre que Dieu, le rendant bien équipé pour accomplir toute bonne œuvre dans n’importe quel âge. Et même Paul témoigne de ce fait dans 2 Timothée 3:15, où il utilise Timothée comme exemple en disant : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. »

Donc : « sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:1-7).

Mais en ce qui concerne Timothée, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:10-13). Beaucoup de chrétiens qui n’étudient pas les Écritures ne seront pas prêts, ni capables d’affronter ce grand défi dans les temps de la fin. Il faudra utiliser le pouvoir divin et la nature divine pour y arriver.

La deuxième épître de Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, a été adressée à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Pierre leur dit : « La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:2-4).

Certains passages de la Bible sont vraiment épatants. Celui cité plus haut en est un. À ceux que Dieu a appelés, Il promet tout ce qui a trait à la vie éternelle et à Sa divinité. Dieu nous donne tout ce qu’il nous faut pour vivre une vie productive. C’est Sa divine puissance transmise en nous par le Saint-Esprit qui rend tout cela possible. Afin de bien utiliser nos ressources, il nous faut continuellement grandir dans Sa connaissance. C’est seulement à ce moment-là que nous pouvons atteindre une mesure de Sa gloire et Sa vertu. Il nous consacre une partie de Son caractère puissant à mesure que nous reconnaissons qui Il est et ce qu’Il a fait. En réalisant cela, nous devenons participants de Sa nature divine.

C’est qu’au moment où nous recevons le salut, nous recevons également le Saint-Esprit toujours présent dans notre vie. À mesure que notre foi en Dieu augmente et que nous nous soumettons à l’œuvre de l’Esprit, notre nature devient plus conforme à la nature divine de Jésus. Cette appropriation de Sa puissance divine en nous vient de ces promesses précieuses, par Sa gloire et Sa vertu. Puisque Dieu nous les a promises, elles sont certaines et, au-travers d’elles, nous échappons â la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Il sera donc nécessaire d’aller chercher les preuves infaillibles dans les saintes Écritures pour nous aider dans notre travail.

Dans Actes 1:1-4, Luc, le médecin et l’évangéliste, nous parle : « sur toutes les choses que Jésus a faites et enseignées depuis le commencement, jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le Royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. » Pour les premiers chrétiens, la foi dans la divinité de Christ n’était pas qu’une supposition. Seul Dieu pouvait vaincre la mort, et ils savaient au-delà de tout doute que le corps de Jésus était ressuscité du sépulcre dans lequel Il fut placé. Ils l’ont vu, ils l’ont touché, ils ont mangé avec Lui, seuls et en groupes, derrière portes closes et dehors.

L’expression « preuves infaillibles » veut littéralement signifier « ayant plusieurs critères de certitude » et il est important que la Parole de Dieu s’applique ici uniquement à la résurrection de Christ. Il n’est pas trop de dire que la résurrection de Christ est le fait le plus certain de l’histoire et plusieurs gros volumes furent publiés attestant de la véracité de cet événement unique. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre pouvait déclarer : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:15-16). Les apôtres auraient-ils couru la chance d’être martyrisés et mis à mort pour préserver un mensonge ? C’eût été pure folie !

L’apôtre Jean a témoigné ainsi : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ; ) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-2). Jean l’a vu non seulement dans son corps ressuscité, mais également dans Son corps glorifié lorsque Jésus lui dit : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18).

Il est donc vrai que nous, tout comme les premiers chrétiens, devrons croire au Christ pour recevoir le salut, mais cette foi n’est pas un saut dans l’inconnu. C’est une foi raisonnable fondée sur les preuves infaillibles des Saintes Écritures, afin que nous puissions mettre notre confiance en Lui avec notre vie qui deviendra éternelle. Une bonne preuve infaillible serait de pouvoir répondre à la question : « Pourrions-nous échapper à Armageddon ? » Lorsque vous entendez le terme « Armageddon », quelles images formez-vous dans votre esprit ? Un astéroïde énorme qui vient frapper la terre ? Une guerre nucléaire qui ravage le globe entier ? Ou une épidémie qui viendra étouffer toute vie sur la planète ? Le terme est devenu synonyme de fin du monde et plusieurs pensent qu’il marquera la fin de toute vie ici-bas.

Mais que dit la Bible sur Armageddon ? Vous serez sûrement surpris d’apprendre que le mot « Armageddon » n’est utilisé qu’une seule fois dans votre Bible. C’est Jésus qui nous annonce : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu, et qu’on ne voie pas sa honte. Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (Apocalypse 16:15-16). Donc, Armageddon n’est pas  la fin du monde. C’est un endroit très important pour les étudiants de la Bible en vue de l’accomplissement d’une majestueuse prophétie.

Vers la fin de la grande tribulation, alors que nous serons rendus au  sixième fléau de la colère de Dieu : « Le sixième ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l’Euphrate ; et son eau sécha, pour que le chemin des rois de l’Orient fût préparé. Et je vis sortir de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 16:12-14). Et où ces armées se rassembleront-elles ? À Har Megiddo, qui veut dire « la montagne de Megiddo », un endroit où beaucoup de guerres ont eu lieu. Quand Napoléon Bonaparte a vu cet endroit, il s’est exclamé : « Un jour, toutes les armées de la terre se réuniront à cet endroit pour faire la guerre. »

Sans le savoir, il avait raison, car c’est ici que Dieu réunira toutes les armées du monde entier afin de les détruire d’un seul coup. Cette destruction n’amènera pas la fin du monde, mais la fin d’une époque ou ère. « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Sans l’intervention divine, à cause des armes nucléaires et des autres moyens de destruction par la voie de produits chimiques, aucune vie ne résisterait. Mais parce que Dieu va intervenir pour raccourcir ce temps, il y aura des survivants à cause des Élus. Notre Rocher de salut sera nul autre que Jésus.

Nous entendons souvent dire que Jésus est le Rocher de notre Salut. Pour quelle raison ? Parce que : « L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit » (Deutéronome 32:4). Alors, Dieu dit à Moïse : « Maintenant donc, écrivez ce cantique. Enseigne-le aux enfants d’Israël ; mets-le dans leur bouche, afin que ce cantique me serve de témoin contre les enfants d’Israël. Car j’introduirai ce peuple dans le pays au sujet duquel j’ai fait serment à ses pères, pays où coulent le lait et le miel, et il mangera, et sera rassasié et engraissé ; puis il se détournera vers d’autres dieux, et il les servira ; il me méprisera, et il enfreindra mon alliance. Et il arrivera, quand il souffrira des maux et des angoisses, que ce cantique déposera comme témoin contre lui, parce qu’il ne sera point oublié de la bouche de sa postérité. Car je connais sa nature, ce qu’il fait aujourd’hui, avant que je l’introduise au pays que j’ai juré de lui donner » (Deutéronome 31:19-21).

Relisez ce passage écrit alors que les enfants d’Israël se préparaient à entrer dans la Terre promise et appliquons ce qui fut prophétisé par Dieu. Israël s’est-il détourné vers d’autres dieux pour les servir ? « Et Moïse écrivit ce cantique en ce jour-là, et l’enseigna aux enfants d’Israël. Et l’Éternel commanda à Josué, fils de Nun, et lui dit : Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui introduiras les enfants d’Israël au pays que j’ai juré de leur donner, et moi, je serai avec toi. Et quand Moïse eut achevé d’écrire les paroles de cette loi sur un livre, jusqu’à la fin, il fit ce commandement aux Lévites qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, et leur dit : Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l’arche de l’alliance de l’Éternel votre Dieu. Et il sera là comme témoin contre toi ; car je connais ta rébellion et ton cou roide. Voici, pendant que je suis encore aujourd’hui vivant avec vous, vous avez été rebelles contre l’Éternel ; combien plus le serez-vous après ma mort ! » (Deutéronome 31:22-27).

Après leur avoir fait connaître leur rébellion future, Moïse leur déclare : « Faites assembler vers moi tous les anciens de vos tribus et vos officiers, et je prononcerai ces paroles à leurs oreilles, et je prendrai à témoin contre eux les cieux et la terre. Car je sais qu’après ma mort vous ne manquerez pas de vous corrompre et de vous détourner de la voie que je vous ai prescrite ; et que le malheur vous arrivera dans les jours à venir, parce que vous ferez ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, en l’irritant par les œuvres de vos mains. Et Moïse prononça aux oreilles de toute l’assemblée d’Israël les paroles de ce cantique jusqu’à la fin » (Deutéronome 31:28-30).

Notez quelques métaphores majestueuses démontrant Dieu comme notre grande Fondation. Dans Psaume 31:2-4, nous découvrons : « Éternel, je me suis retiré vers toi ; que je ne sois jamais confus ! Délivre-moi par ta justice ! Incline ton oreille vers moi ; hâte-toi de me délivrer ; sois mon rocher, ma retraite, ma forteresse où je puisse me sauver ! Car tu es mon rocher et ma forteresse ; pour l’amour de ton nom, tu me guideras et me conduiras. » Et, dans le Psaume 62:7-9, nous lisons : « Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé. En Dieu est mon salut et ma gloire ; mon fort rocher, mon refuge est en Dieu. Peuples, confiez-vous en Lui en tout temps ; répandez votre cœur devant lui ; Dieu est notre retraite. »

« Ils s’assemblent contre l’âme du juste et condamnent le sang innocent. Mais l’Éternel est ma haute retraite ; mon Dieu est le rocher de mon refuge. Il fera retomber sur eux leur iniquité, et les détruira par leur propre méchanceté ; l’Éternel notre Dieu les détruira » (Psaume 94:21-23). « Voici le roi régnera selon la justice, les princes gouverneront avec équité. Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé. Alors les yeux de ceux qui voient ne seront plus couverts, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives. Le cœur des hommes légers entendra la sagesse ; la langue des bègues parlera promptement et nettement. L’insensé ne sera plus appelé noble, et le trompeur ne sera plus nommé magnifique », déclare Esaïe 32:1-5.

Dans Esaïe 51:1-6, Dieu nous dit : « Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel ! Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, à la carrière d’où vous avez été tirés ! Regardez à Abraham, votre père, et à Sara qui vous a enfantés ; je l’ai appelé lorsqu’il était seul, je l’ai béni et l’ai multiplié. Ainsi l’Éternel va consoler Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il fera de son désert un Éden, et de sa terre aride un jardin de l’Éternel ; la joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, la louange et le chant des cantiques. Sois attentif, mon peuple ; toi, ma nation, prête-moi l’oreille ! Car la loi procédera de moi, et j’établirai mon jugement pour servir de lumière aux peuples. Ma justice est proche, mon salut arrive, et mes bras jugeront les peuples. Les îles espéreront en moi, et se confieront en mon bras. Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. »

Durant son séjour sur terre, Israël a continuellement reçu l’eau du rocher : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4). Mais Jésus est venu pour apporter une Nouvelle Alliance à Israël, Alliance qu’Il a confirmée par la bouche de Pierre lorsqu’il demanda à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 16:15-19).

Cependant, aux non croyants, Jésus a dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » En désobéissant à la Parole, ils se heurtent contre elle et c’est à cela qu’ils ont été destinés, nous déclare 1 Pierre 2:8. Jésus a ainsi dit : « Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc ; et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et ont fondu sur cette maison-là ; elle n’est point tombée, car elle était fondée sur le roc. » Et l’Israël de Dieu subsistera jusqu’à la fin des temps (Galates 6:16).




D.382 – L’homme doit se repentir

repentir

Par Joseph Sakala

Dans Romains 3:9-12, on peut lire : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Depuis le moment où Adam et Ève ont désobéi à leur Créateur dans le jardin, l’humanité a tenté de reléguer aux oubliettes l’acceptation consciente de la culpabilité. Adam a blâmé Dieu parce que la femme lui fut donnée par le Créateur. Ève a blâmé le serpent et, vous et moi, nous avons continué dans la même réplication depuis ce temps.

Et c’est précisément pourquoi la repentance est nécessaire au salut. Lorsqu’Adam s’est rebellé, la relation entre l’homme et Dieu s’est écroulée. « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:18-19). Laissée à elle-même, l’humanité n’a aucun espoir, car : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13).

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

La mort qui est entrée dans le monde à cause d’Adam n’a pas seulement amené la mort physique sur la création entière, mais une séparation de la vie de notre Dieu, tout en éliminant la possibilité pour nous de comprendre la nature de Dieu. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:22-25).

« Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). Pendant des millénaires, Dieu a enduré l’ignorance des hommes sur ce que Dieu était en train de préparer par Jésus-Christ. Il a fallu que nous ayons le Saint-Esprit pour comprendre, par la foi, la promesse étonnante de ce qui se passerait sur le Calvaire.

C’est que trois années et demie avant le Calvaire : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Et le temps de l’ignorance prit fin. « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Nous devons tous prendre la décision d’admettre que nous sommes pécheurs et désespérément dans le besoin d’être pardonnés par Dieu. Donc, en nous frappant la poitrine, disons Lui : « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! »

Dieu est un Créateur fidèle qui pardonne à tous Ses enfants. Dans 1 Pierre 4:17-19, nous lisons : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » C’est le seul endroit dans le Nouveau Testament qui identifie notre Créateur comme étant fidèle. Dieu avait un but spécifique en créant l’univers et tout spécialement l’homme, et Il va sûrement accomplir ce merveilleux but. Les Écritures nous dévoilent la fidélité de Dieu à répétition.

Pour ce qui a trait à l’univers physique : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Pour ce qui est de Ses promesses à Son peuple : « c’est parce que l’Éternel vous aime, et parce qu’il garde le serment qu’il a fait à vos pères, que l’Éternel vous a retirés à main forte, et qu’il t’a racheté de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Égypte. Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements, et qui rend la pareille en face à ceux qui le haïssent, pour les faire périr. Il ne diffère point envers celui qui le hait ; il lui rend la pareille en face » (Deutéronome 7:8-10).

Le Créateur fidèle est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ qui corrige Son Église à compromis dans les derniers jours, par ces parole majestueuses : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:14-16). Malgré le fait que certains croyants Lui seront infidèles, Il nous déclare que : « Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:12-13). Le livre triomphant de Sa Révélation nous vient directement : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre » (Apocalypse 1:5).

Et lorsqu’Il reviendra sur terre en puissance et en gloire, Jean : « vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Dans Apocalypse 21:5-7, nous lisons : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : ‟Voici, je fais toutes choses nouvelles.” Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Alors, puisque : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9), notre salut est sûr. Car, Celui qui vous a appelés est fidèle et Il le fera. En parlant de l’avènement de Jésus, Paul nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 15:48-53 : « Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »

Voilà une des plus belles promesses adressée aux Élus de Dieu, nous assurant que tous les croyants, soit vivants ou soit morts au retour de Christ, seront brusquement changés. Nos corps mortels seront instantanément transformés en corps incorruptibles et immortels, ne pouvant plus mourir une autre fois. Et ce changement, tel que décrit par Paul, se fera dans un clin d’œil, très rapidement. Ceci nous indique qu’il n’y a rien dans ce monde qui soit comparable à la rapidité avec laquelle ce changement miraculeux se fera. « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Est-ce qu’on vous enseigne que vous irez au ciel ? Moi je vois que la rencontre avec le Seigneur se fera dans les nuages seulement.

La Bible ne peut être plus claire. Alors que Jésus descendra du ciel vers la terre, au son de la trompette de Dieu, les morts en Christ tout au long des siècles ressusciteront premièrement avec des corps glorieux et immortels, et ceux qui seront encore vivants seront changés en recevant immédiatement des corps glorieux et immortels aussi. Et nous serons tous ensemble enlevés sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs. Notez bien que la rencontre avec Jésus ne se fera pas au ciel comme la plupart des vendeurs de salut le prêchent, mais dans les airs sur les nuages au-dessus de la terre. Nos corps glorieux seront semblables au corps glorieux de Jésus lors de Sa résurrection. C’est le Sauveur Jésus-Christ Lui-même : « qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Nous découvrons donc que Jésus a le pouvoir de créer de nouveaux corps pour nous en un instant, exactement comme au moment de la création de toutes choses. « Car il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle existe » (Psaume 33:9). Dans son épître aux Philippiens, nous lisons : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:1-6).

Cette congrégation a connu ses débuts lors d’une des nombreuses missions de Paul. Dans Actes 16:9-10, nous découvrons que : « Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. » Reconnaissant que cet appel venait du Seigneur, Paul a immédiatement réagi et partit vers la Macédoine.

La mission européenne de Paul débuta par la conversion : « d’une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. » Par la suite, Paul est allé à Thessalonique, Bérée et Athènes, où il endura beaucoup de maux et de persécutions. Mais le travail qui débuta à Philippes s’est poursuivi en s’étendant éventuellement sur tout le continent. Cette lettre, intensément personnelle de Paul aux Philippiens, contient les plus importantes vérités doctrinales des Écritures concernant Jésus ainsi que notre vie victorieuse en Christ. Le plan souverain de Dieu incluait l’Europe. Il a même prévu que les embûches gouvernementales ainsi que l’opposition personnelle fassent que le travail de Paul soit ultimement couvert de succès.

Pourtant, plusieurs chrétiens retracent de nos jours leurs ancêtres en Europe. De nombreuses missions mondiales évangéliques, tout au long des siècles, ont pris leur naissance en Europe. La conservation divine du Nouveau Testament fut confiée aux Grecs. Aujourd’hui, une majorité de chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier, mais une bonne partie de l’œuvre de Dieu débuta à Philippes comme un témoignage fidèle. Sans crainte et avec beaucoup de sacrifices, la bonne nouvelle de l’Évangile de Jésus-Christ fut prêchée dans la famille éventuelle de Dieu.

Dans Hébreux 3:1-4, nous lisons : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison. Or, il a été estimé digne d’une gloire qui surpasse celle de Moïse, d’autant que celui qui a construit la maison est plus digne d’honneur que la maison même. Car toute maison a été construite par quelqu’un ; or, celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. » La plus grande preuve d’une création surnaturelle se trouve dans la nature de la création elle-même.

Considérons la terre ; sa grandeur, sa masse, sa distance parfaite du soleil et de la lune, et sa composition chimique. Toutes ces choses sont critiques et limitées pour son bon fonctionnement, de façon que toute déviation dans l’ordre déjà établi ou dans les autres dominantes impliquées rend la vie impossible sur cette terre. Les planètes ainsi que les galaxies formées de molécules inorganiques sont d’un ordre grandiose plus simple en magnitude que le plus simple organisme vivant. Le merveilleux code génétique, qui gère la vie humaine et sa reproduction, est si complexe, et évidemment créé ainsi, que les ignorants diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6).

La vie à chaque niveau dévoile un ordre symétrique dans toutes les étapes de ses fonctions. Elle nous dévoile également une interdépendance entre ses parties, ce qui nous prouve qu’il y avait un design par un Créateur intelligent. L’évidence d’une création parle avec tellement d’éloquence que : « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables. » Mais parce qu’ils choisissent volontairement de désobéir, la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice.

« Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Colossiens 1:16-17. L’humanité ne peut se vanter, ni prendre aucun crédit de la création des choses, car c’est le Seigneur qui est digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car Il a créé toutes choses, et c’est par Sa volonté qu’elles existent, et ont été créées. « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point, » déclare David, dans Psaume 102:26-28.

Ce passage remarquable est cité dans Hébreux 1:10-12, lorsque Paul dit : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point », et cela nous indique clairement la fameuse loi de la thermodynamique ou loi d’entropie, où tout dans l’univers physique vieillit comme un vêtement. Dieu a tout créé au commencement, mais à cause du péché : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus littéralement dans Matthieu 24:35.

Cette loi universelle et scientifique est également anticipée par Esaïe 51:6, où Dieu dit : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais Mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. » C’est la loi de l’entropie pour la terre et ses habitants confirmée ici, et le concept de l’évolution clairement réfuté par les Écritures et la science divine. Notez cependant que, malgré que la terre vieillit et semble mourir, elle sera soudainement changée comme un vêtement. Le vieux vêtement sera changé pour un nouveau par une transformation de purification.

L’apôtre Pierre nous l’explique ainsi : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13). Puisque la terre périt présentement, elle sera soudainement purifiée. Son Créateur ne change jamais, Ses années ne finiront pas, mais Sa parole et Sa justice subsisteront à tout jamais.

Après la résurrection de Jésus, Il apparut aux apôtres pour leur indiquer quelle serait leur mission. Dans Jean 20:21-22 : « Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. » Avez-vous noté de quelle façon les apôtres ont reçu le Saint-Esprit ? Jésus a soufflé sur eux. Pendant trois ans, Ses disciples ont suivi Jésus dans Ses déplacements, ont entendu Ses instructions et ont participé à Son ministère. Ils abandonnèrent tout et Le suivirent. Ils ont vu Jésus ridiculisé, confronté, opprimé, souffrant la réjection des leaders religieux contre Lui, ainsi que par la majorité du peuple. Ses disciples étaient là pendant que Judas L’a trahi et s’est enfui. Ce leader bien-aimé, en Qui ils ont mis tout leur espoir, ils L’ont vu fouetté par des verges, frappé, craché dessus et, finalement, cloué à une croix pour mourir dans l’agonie, seul, abandonné même par Son Père.

Mais quelques jours plus tard, les disciples étaient assemblés : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie » (Jean 20:19-20). Il était vraiment ressuscité comme Il l’avait prédit. Et Il les a baptisés du Saint-Esprit. Nous sommes maintenant prêts à apprécier pleinement les paroles de ce texte. Jésus leur dit : « Comme le Père m’a envoyé, je vous envoie aussi, et regardez ce qu’ils M’ont fait. Mais même si la souffrance et les tribulations suivent, n’ayez pas peur. Ma paix et Mon Esprit seront toujours avec vous afin de vous assurer de votre ultime victoire. »

Si vous voulez devenir un de Ses disciples, envoyé comme Lui l’a été pour accomplir Son travail éternel sur terre, durant Son absence physique, vous devez vous attendre à recevoir des persécutions, mais aussi la Paix, la puissance et éventuellement la victoire d’une couronne éternelle, et devenir le fils ou la fille bien-aimé du Père. Dans Matthieu 3:16-17, il est écrit : « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans ce verset remarquable, Dieu le Père, du haut du ciel, introduit Son Fils bien-aimé au monde entier. C’est la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament, tout comme l’amour du Père envers Son Fils était le premier amour qui ait existé.

Jésus Lui-même fait allusion à cet amour lorsqu’Il dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Jean-Baptiste, qui préparait le chemin pour Jésus, baptisait avec l’eau. « Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et pendant qu’Il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur Lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il vint une voix du ciel, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Luc 3:21-22).

Nous voyons cet amour divin entre le Père, qui aime Son Fils, et Jésus qui nous explique pourquoi. « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:17-18). L’amplitude de l’amour du Père pour Son Fils bien-aimé incluait tout, sans limite. « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36).

« Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:20-22). Dieu a également parlé de Son Fils bien-aimé sur le Mont de la Transfiguration. Dans Matthieu 17:5-8, nous lisons : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. »

Pierre, qui était parmi les disciples sur la montagne, nous dit ceci, dans 2 Pierre 1:17-18 : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix Lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. » Ainsi, nous avons les témoignages du Père au ciel envers Son Fils, mais également des témoignages du Fils envers l’amour du Père, dans Jean 15:9-11, où Christ nous confirme : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. »

Sept témoignages venant du Père et sept témoignages venant du Fils. Assurément, le Père aimait le Fils d’un amour parfait et Il nous l’a prouvé, car : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Un tel amour envers des pécheurs non méritants ne mérite rien d’autres de nous qu’un repentir complet de notre part.




D.373 – Le salut offert aux Gentils

prier-ensemble

Par Joseph Sakala

Paul, que Dieu avait choisi pour l’évangélisation des Gentils, prêchait la circoncision du cœur et non celle de la chair pour obtenir le salut. « Mais quelques-uns de la secte des Pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu’il fallait circoncire les Gentils, et leur ordonner de garder la loi de Moïse. Alors, les apôtres et les anciens s’assemblèrent pour examiner cette affaire. Et comme il y avait une grande dispute, Pierre se leva, et leur dit : ‟Hommes frères, vous savez qu’il y a longtemps que Dieu m’a choisi d’entre nous, afin que les Gentils entendissent de ma bouche la parole de l’Évangile, et qu’ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit, aussi bien qu’à nous ; et il n’a point fait de différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi » (Actes 15:5-9).

Pierre poursuit son argument en leur disant : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons eu la force de porter ? Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, de même qu’eux. Alors toute l’assemblée se tut, et ils écoutaient Barnabas et Paul, qui racontaient quels miracles et quelles merveilles Dieu avait faits par eux, parmi les Gentils. Et après qu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi. Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ; et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ; afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles Mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses. Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité. C’est pourquoi j’estime qu’il ne faut point inquiéter ceux des Gentils qui se convertissent à Dieu » (vs 10-19).

Donc, même si Dieu avait fait une alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, elle devait s’étendre pour couvrir l’humanité entière. Dans Matthieu 5:43, Jésus a déclaré : « J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. » Jésus ne faisait pas seulement allusion à une visite sociale de courtoisie, Il parlait de plus que cela. Au temps de Jésus, les prisons étaient des endroits misérables et froids, sans le confort des geôles de nos jours. Pour survivre, les embastillés avaient alors désespérément besoin d’aide de l’extérieur, pour la nourriture, le linge, des couvertures de laine pour la nuit, etc. Paul lui-même avait passé du temps en prison à Rome et, dans sa lettre à Timothée, il lui dit : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Il pouvait au moins lire ces livres et parchemins tout en se couvrant de son manteau en attendant sa libération éventuelle.

En saisissant le véritable sens du mot « visiter », nous comprenons mieux le vrai sentiment imprégné dans les paroles de Jésus qui voulait divulguer un engagement envers les prisonniers, incluant la prédication de l’Évangile. Les évènements entourant la naissance de Jésus étaient considérés comme une visite par Zacharie, lorsqu’il fut rempli du Saint-Esprit et prophétisa ainsi, en disant : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur. Comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père, de nous accorder que, étant délivré de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:68-79).

Après la résurrection d’un enfant mort, les témoins de l’incident furent éblouis. « Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Un grand prophète s’est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple » (Luc 7:16). À la lumière de ce que nous apprenons présentement, considérons le véritable ministère de Paul aux Gentils. Avec notre connaissance accrue du terme « visiter », nous pouvons donc l’appliquer, de nos jours, pour vouloir exprimer comment Dieu, dans Sa miséricorde, regarde les Gentils dans le but de les aider à parvenir au salut. En faisant cela, Dieu S’est suscité parmi eux un peuple pour Son nom. Paul nous l’explique si bien, dans Romains 11:25-27, quand il déclare : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux ; c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église. Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera Mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. » Par Sa grâce, Dieu a fait le nécessaire pour nous aider à sortir de l’esclavage du péché, afin de mettre aussi le sceau de Son Saint Nom sur notre front.

Dans 1 Corinthiens 2:11-13, Paul dit : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. » Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir comment se fait-il que certaines personnes peuvent lire des passages bibliques et les trouver confus, difficiles à comprendre, même ridicules, alors que d’autres, parfois moins « instruits », reçoivent une grande compréhension de ces mêmes passages ?

La réponse, c’est que le premier groupe n’est animé seulement que par l’esprit du monde ou esprit charnel, tandis que le deuxième est animé par l’Esprit qui vient de Dieu, pour savoir les choses qui nous ont été données de Dieu. Mais comment faire la distinction entre les deux groupes ? Aux Éphésiens, Paul l’explique ainsi : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Tandis que le deuxième groupe est composé de ceux qu’enseigne l’Esprit de Dieu, expliquant les choses spirituelles aux spirituels, ayant reçu le Saint-Esprit lorsqu’ils ont mis leur foi en Christ pour le pardon des péchés et le salut. Après tout, c’était le Saint-Esprit qui avait inspiré les Écritures dès le tout début. « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21). Rappelons-nous toujours que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Même au sujet de ses propres paroles divinement inspirées, Paul a dit : « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:12-13).

Alors, c’est le même Esprit, vivant dans chaque croyant, qui illumine et confirme toute Écriture au chrétien qui lit ou qui entend ces Écritures. Cela veut simplement dire que : « L’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). En effet, Jésus avait promis ceci à Ses disciples : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

L’Esprit fait cela par les Écritures qu’Il a Lui-même inspirées et qui sont bondées de bénédictions pour ceux qui veulent étudier les Écritures avec un cœur croyant et obéissant. Aux Thessaloniciens, Paul déclare : « Je vous conjure par le Seigneur, que cette épître soit lue à tous les saints frères » (1 Thessaloniciens 5:27). Il n’existe probablement aucun mot plus abusé dans notre société actuelle que le mot « saint ». De nos jours, ce mot semble dégager une certaine hypocrisie, qui devient alors un bon objet de ridicule par une foule de gens. Néanmoins, il demeure, bibliquement parlant, d’une grande signification, utilisé souvent en rapport avec Dieu Lui-même, Son Esprit et Ses anges. Puisque « saint » est également utilisé pour des endroits, comme nous le voyons dans Hébreux 9:12, où Christ, étant venu : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. »

Le mot « saint » n’a pas forcément une connotation morale ; son véritable sens est simplement « mis à part », en parlant d’un peuple, d’un objet ou d’une personne dédiée à Dieu et à Son service. Paul s’adresse ainsi à l’Église de Corinthe : « A l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés [mis à part] en Jésus-Christ, qui sont appelés Saints, et à tous ceux qui invoquent, en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre » (1 Corinthiens 1:2). Les chrétiens sont dans l’ensemble une « sainte fraternité » pour Dieu, peu importe leur façon individuelle d’agir, en autant qu’elle est conforme à la volonté divine. Même s’ils forment collectivement une sainte fraternité, Dieu juge chaque membre séparément dans son cheminement respectif.

Donc, il incombe à chaque saint de se comporter de façon à honorer le nom qu’il porte. Voilà la raison pour laquelle Paul nous dit : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Notons que, dans la Bible, une sainte fraternité s’applique de manière identique aux femmes et aux hommes, ainsi qu’aux croyants de l’Ancien et du Nouveau Testament. Cette fraternité doit se soumettre les uns aux autres dans le respect et l’amour.

Pierre nous décrit cette belle interaction qui doit exister aussi entre maris et femmes, dans 1 Pierre 3:1-6 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes, lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits. Mais que leur ornement consiste dans l’homme caché dans le cœur, c’est-à-dire dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu ; car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

Le mot « soumission » ne veut pas dire ici se soumettre à une dictature comme certains hommes semblent vouloir lui accorder le sens. Voilà pourquoi, au v. 7, Pierre ajoute : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [du côté physique], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie, afin que vos prières ne soient point entravées. » L’exhortation éternelle de Dieu demeure toujours pareille tout au long des siècles. « Mais comme Celui qui vous a appelés, est Saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis Saint. Et si vous invoquez comme votre Père Celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez hérité de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:15-19).

Le but réel de notre cheminement personnel vers le Royaume de Dieu se résume sûrement à ceci : Soyons prudents en tout et comprenons quelle est la volonté du Seigneur. Ne faisons pas d’excès, ni dans le manger ni dans le boire, car ces choses mènent au dérèglement. Mais soyons remplis de l’Esprit, heureux et heureuses au travail, en chantant, en sifflant et en louant le Seigneur dans notre cœur. Rendons grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Et soumettons-nous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Au retour de Jésus, peu importe où nous serons, nous allons tous nous rencontrer sur les nuées, près de Jésus et, par la suite, nous serons toujours avec Lui. Nous voyons dans tous ces versets que le salut est maintenant ouvert à tous ceux qui veulent faire la volonté de Dieu.

Aux pasteurs, le chef des apôtres donne cette instruction, dans 1 Pierre 5:2-5 : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. » Il s’adresse ensuite aux jeunes : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » Malgré que cette épître fut écrite aux chrétiens durant un temps de persécutions terribles, l’apôtre Pierre insiste sur la soumission en toute humilité.

Les disciples de Christ doivent être soumis aux gouvernements. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pierre 2:13-17). Mais son instruction ne se termine pas là.

Dans 1 Pierre 2:18-20, Pierre poursuit : « Domestiques [travailleurs dans les différentes industries], soyez soumis à vos maîtres [vos patrons] en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. » Répétons qu’aux femmes dans l’Église, Pierre donne l’instruction suivante : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse » (1 Pierre 3:1-2). Par sa douceur, la femme, devient alors un élément extraordinaire de la réussite d’un mariage.

Aux maris, Pierre déclare : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [physiquement parlant], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie [éternelle] ; afin que vos prières ne soient point entravées [gênées] » (1 Pierre 3:7). La conduite du mari doit être telle que l’épouse puisse vivre heureuse dans son mariage grâce à sa conduite sage. S’adressant à tous les chrétiens, Pierre les exhorte ainsi : « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière. Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:8-12).

Le but ultime de Pierre est de nous guider afin que nous ressemblions à Jésus. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Paul nous encourage aussi dans le même sens que Pierre. Aux convertis à Rome, Paul déclare : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:18-21). Difficile à faire parfois, mais la récompense en vaut le coup.

Il existe parfois des limitations à la règle, mais le chrétien doit normalement s’abstenir de briser la paix. Il doit tout faire, sauf le compromis, afin de vivre en harmonie. Le chrétien doit toujours être compatissant, fraternel, miséricordieux, bienveillant, ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. La doctrine ancienne « œil pour œil et dent pour dent » a été rejetée par Christ pour Ses disciples. L’instruction est plutôt d’être courtois et « humble en esprit ». Aimer les autres avec l’attitude de servir avec amitié plutôt qu’être servi. En effet, le chrétien qui aime la vie et veut voir des jours heureux doit éviter les médisances et les calomnies. La paix doit toujours primer dans le cœur du converti.

Une très grande récompense attend ceux et celles qui manifestent cette attitude. Dieu nous promet d’hériter de la bénédiction de l’immortalité et de vivre heureux pendant l’éternité. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles sont attentives à notre prière. Comme tout bon père de famille qui veut du bien à ses enfants obéissants, Dieu attend le moment propice pour ouvrir les écluses du ciel avec des bénédictions inimaginables. Mais Dieu nous délivre également de toute crainte qui peut ou pourrait gâcher notre activité quotidienne, en attendant de recevoir les promesses de Dieu. Ayons la même attitude que le roi David qui nous rassure en disant : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs » (Psaume 34:5).

En ce monde, plusieurs choses peuvent créer la crainte dans nos cœurs. La crainte de manquer de nourriture et d’un abri, la crainte de la guerre si près de nous présentement, la crainte d’être rejetés par notre entourage et même par notre famille, la crainte de l’inconnu et une foule d’autres craintes. Certaines sont banales, mais elles sont toutes sérieuses pour la personne qui en est victime. La bonne nouvelle de l’Évangile peut cependant nous libérer de toute crainte. Rappelons-nous que la crainte entra dans le monde en même temps que le péché. Dans Genèse 3:9-10, il est écrit : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » Pourtant, avant de pécher : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25). Vous noterez que le péché et la honte sont toujours reliés.

Le deuxième endroit où la Bible fait référence à la crainte, c’est lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1). Le Seigneur nous protège et pourvoit à tous nos besoins. Comme disait si bien David : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4). Dans le Nouveau Testament, nous découvrons les mots « ne craint pas » plusieurs fois sur les lèvres de Christ. Quand les phobies s’emparent de nous, ou que les craintes nous découragent, la délivrance est toujours proche lorsque nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6).

L’apôtre Pierre va encore plus loin en déclarant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:14-15). La plus grande frayeur chez tout individu est la crainte de mourir. Mais le Seigneur nous délivre même de cette crainte puisque Jésus a vaincu la mort par une résurrection. Dans Son corps glorifié, Jésus nous déclare ceci, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [la tombe] et de la mort. » Jésus contrôle présentement tout dans l’univers.

Juste avant de monter au ciel, notre Seigneur a réuni Ses onze disciples : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis [au présent] avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Ce travail se poursuit dans l’humilité et la soumission à Christ depuis ce temps par Ses ministres. Et sachez que Jésus surveille Son Église et Il vit dans chacun de ceux qui proclament Sa Parole, peu importe où ils se trouvent sur cette terre. Voilà pourquoi Dieu Se plait à faire grâce aux humbles qui Le servent dans la foi et dans la persévérance.

L’apôtre Jacques exhorte les serviteurs de Christ en déclarant : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la Parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère. Car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:16-20). Que chaque converti au Seigneur accomplisse son œuvre selon le ou les dons qu’il a reçu du Saint-Esprit. Et n’ayez crainte, Jésus nous assure de Sa protection pendant cette œuvre fantastique à proclamer le salut à ceux qui viennent en contact avec nous.

Et gardez continuellement dans votre esprit cet espoir énoncé par Jésus Lui-même dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Poursuivez en sauvegardant et en enseignant tout ce que Jésus vous a commandé et n’ayez aucune crainte, car, lorsque Jésus reviendra sur terre, la récompense sera extraordinaire, au-delà de toute espérance. Mais avant qu’Il ne revienne, il nous faut croire qui était véritablement Jésus. Beaucoup de religions essaient présentement de vous vendre un Jésus dilué. N’en croyez rien, allez à la source de votre information, votre Bible.

Dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Voilà le verset qui nous confirme l’incarnation du Créateur de toutes choses, la Parole éternelle de Dieu. C’est aussi confirmé lorsque Jean déclare : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Notez comme la Parole était dès le commencement avec Dieu, en même temps. Même un enfant sait quand on est trois, un doit précéder l’autre, mais jamais en même temps.

Donc, Dieu S’est incarné en homme et est venu vivre parmi nous. Mais, malgré cela : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:11-13). Il n’y a aucune échappatoire légitime, Jésus de Nazareth était le Dieu Créateur, engendré en homme parfait et Sauveur de monde. Cela est également confirmé dans la déclaration de Mathieu 1:23 : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. »

Il n’était pas en partie homme et en partie Dieu, ou parfois homme et parfois Dieu. Lorsque Dieu a consenti à Se faire homme, Il a vraiment vécu dans un corps humain pendant Son séjour sur la terre. Alors, dans Hébreux 10:5-7, nous voyons : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. » Voilà pourquoi Paul exhorte chaque chrétien : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8).

L’apôtre Jean nous met en garde sur la façon de reconnaître ceux qui ont et ceux qui n’ont pas l’Esprit de Dieu en eux. « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3). Chacun de ceux qui se déclarent chrétiens doit faire son choix. Mais lorsque Christ reviendra, Jean nous dit : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:3). Et la Parole vivante sera toujours notre Seigneur, vivant éternellement avec nous.




D.325 – Courir vers Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 18:10, nous découvrons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite. » Quand une personne réalise qu’elle est perdue spirituellement et que seul Christ peut la sauver, elle ne devrait pas tarder un seul moment à venir immédiatement vers Christ. Les Saintes Écritures nous dévoilent plusieurs passages dans le Nouveau Testament où des hommes ont littéralement couru vers Jésus. Un beau passage se trouve dans Marc 5:2-6, où nous lisons : « Et aussitôt que Jésus fut descendu de la barque, un homme, possédé d’un esprit immonde, sortit des sépulcres et vint au-devant de lui. Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes. Car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers ; et personne ne le pouvait dompter. Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres. Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant Lui. »

Notez maintenant ce qui est arrivé dans Marc 5:7-13 : « Et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs. Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors de cette contrée. Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. Et tous les démons le priaient en disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus le leur permit. Alors ces esprits immondes étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer ; or il y en avait environ deux milles. »

Nous voyons clairement une possession démoniaque dans cette histoire. La chose importante, c’est que Jésus S’adresse directement aux démons et non à l’homme possédé. Ensuite, Jésus permet aux démons d’entrer dans les pourceaux qui se précipitent immédiatement dans la mer. Suite à ce grand miracle, les gens qui ont été témoins devaient sûrement se réjouir. Allons voir les versets.16 à 17 : « Et ceux qui avaient vu cela, leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux. Alors ils se mirent à le prier de se retirer de leurs quartiers. » Voir mourir 2 000 pourceaux était une véritable tragédie financière et le miracle de Jésus fut vite oublié.

Allons voir un autre incident où quelqu’un est venu vers Jésus en courant. Jésus prêchait au peuple : « Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu’il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » (Marc 10:13-14). Jésus a profité de cette magnifique occasion pour enseigner l’humilité à Ses disciples, en leur déclarant : « Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le Royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (v. 15). Et ayant pris les enfants entre ses bras, Il leur imposa les mains et les bénit.

Dans Marc 10:17, nous lisons : « Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant Lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » Malheureusement, sa sincérité diminua quand il apprit le coût de son zèle, car le zèle sans sacrifice est mort tout comme la foi sans les œuvres. Par contre un autre homme riche était prêt à payer le prix.

Dans Luc 19:1-6, nous lisons que : « Jésus étant entré à Jéricho passait par la ville. Et un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. » La conversion de Zachée était sincère et il l’a démontré par une vie changée et orientée vers le sacrifice.

Après la sépulture de Jésus, Marie de Magdala est allée voir le tombeau du Seigneur le dimanche matin. Mais elle est revenue en courant vers les disciples, leur annonçant que la tombe était ouverte. « Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:3-8).

Il y a une grande leçon d’humilité et de respect dans ce beau passage que beaucoup de chrétiens ne saisissent pas, si ce n’est le fait que Pierre et Jean avaient très hâte d’arriver au sépulcre. Notez que les deux disciples courent vers Christ, mais Jean étant plus jeune courait plus vite et arriva le premier. Jean avait déjà compris que Pierre était destiné à devenir le chef des apôtres, alors il demeura près de la porte, attendant que Pierre puisse entrer le premier. Quelle belle marque de respect et d’humilité envers l’autorité. Et étant entré, remarquez que Pierre vit à terre les bandelettes qui enveloppaient Jésus et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Ce merveilleux verset détruit complètement la « doctrine » catholique du suaire de Turin où, semble-t-il, apparaissent le dos et le devant de Christ, comme s’Il avait été placé dans le sépulcre tout nu avec seulement le suaire pour le couvrir.

Pourtant, la Bible nous indique clairement que le corps de Jésus fut couvert de bandelettes qui l’enveloppaient ; et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Donc, le suaire couvrait seulement le visage de Jésus et, par conséquent, il n’est sûrement pas cette fausse icône que des millions de « chrétiens » ont adoré depuis sa découverte soudaine par l’église catholique à un moment opportun de son histoire.

Mais revenons à ceux qui décident de plein cœur de courir vers le Sauveur de l’humanité ; ceux qui cherchent vraiment le salut en Son nom en voulant Le servir, Lui et nul autre. Ceux qui ont véritablement compris que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Désolé de désappointer ceux qui, en toute honnêteté, attendent le salut par Bouddha, Allah, Krishna, l’évolution et tous les autres dieux que les humains se sont inventés tout au long des siècles, et qui utilisent leurs ministres pour répandre leur « vérité ».

Remarquez bien qu’ils ont le droit de le faire. Mais ce qui est important pour le serviteur de Dieu, c’est de s’assurer s’il a aussi le droit de le faire. « Nullement ! [nous dit Paul, dans Romains 3:4] mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Nous croyons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite » (Proverbes 18:10).

Nous vivons présentement dans un monde qui est au bord de sa propre destruction. La crise économique touche la planète entière et les nations sont agitées. Même les nations reconnues comme très puissantes et quasi inébranlables sont présentement endettées bien au-delà de leur capacité de rembourser leurs créanciers et les populations s’inquiètent. Le monde entier se demande où cela va aboutir et comment nos dirigeants réussiront à nous en sortir. Mais pour ceux qui ont consenti volontairement à se tourner vers Dieu et mettre leur foi entièrement en Lui savent que l’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. Nous n’avons qu’à contempler les exploits de l’Éternel, les ravages qu’Il a permis de se faire sur la terre au fil des siècles. Mais, après un temps, Dieu faisait toujours cesser les combats et rompait la puissance de ceux qui voulaient dominer sur les autres.

Comment a-t-Il pu faire cela ? Simplement en semant la confusion chez l’oppresseur et en organisant les opprimés. C’est comme si Dieu leur disait : « Cessez de vous inquiéter inutilement et reconnaissez que Je Suis Dieu. Ainsi Je serai exalté parmi les nations, Je serai exalté par toute la terre. Dites : L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » C’est ce que David a proclamé, il y a 3 000 ans de cela. Dans Psaume 46:2-6, David déclare ceci : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes. Sélah (pause). Le fleuve et ses canaux réjouissent la cité de Dieu, le lieu saint des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. »

Dans le monde actuel, les gens cherchent à se faire construire des refuges, parce qu’ils n’ont pas confiance en la puissance de Dieu. Si seulement les gens pouvaient mettre leur foi en Dieu, car : « Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9:9-11). Quel réconfort et quel soulagement pour ceux qui, dans ces jours d’incertitude, se souviennent de cette magnifique promesse de notre Grand Créateur !

Voici maintenant Sa promesse faite aux Élus durant la grande tribulation, et lors de la noce de Jésus avec Son Église (épouse), après Son Avènement dans la gloire. « Car tu as été le refuge du faible, le refuge du pauvre en sa détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre le hâle, quand le souffle des puissants était comme la tempête qui frappe une muraille. Tu abats le tumulte des étrangers, comme tombe le hâle dans une terre aride ; comme le hâle sous l’ombre d’un nuage, le chant des puissants est rabaissé. Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations » (Ésaïe 25:4-7).

Notre refuge est puissant et sécurisé. David Lui rend ce témoignage : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! Mon Dieu en qui je m’assure ! » (Psaume 91:1-2). Et Dieu lui répond ainsi : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies » (Psaume 91:5-11).

Non seulement notre refuge nous procure sécurité et protection, mais aucun autre refuge ne suffira. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16). Cependant, ceux qui Le refuseront comme refuge devront subir Son Jugement. Au verset 17, Dieu dit : « Je prendrai le droit pour règle et la justice pour niveau ; et la grêle emportera le refuge de tromperie, et les eaux inonderont l’asile de mensonge. Votre alliance avec la mort sera abolie, et votre accord avec le Sépulcre ne tiendra point. Quand le fléau débordé passera, vous serez foulés par lui. » Je crois que Dieu a réservé ce passage pour ceux qui prêchent l’enlèvement au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau.

L’apôtre Pierre, ayant été témoin de la résurrection de Jésus, a confronté les dirigeants juifs ainsi que le peuple au sujet de leur erreur monumentale d’avoir rejeté leur Messie. « Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous. Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:10-12).

Notre véritable refuge, notre fondement inébranlable n’est nul autre que notre Sauveur et Seigneur Jésus, vers qui nous allons pour trouver notre protection, et qui nous rassure sur l’espérance en face de nous. « C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée. Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:17-20).

Dans Deutéronome 31:6-8, Moïse dit au peuple qui devait entrer dans la terre promise : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. C’est l’Éternel qui marche devant toi ; il sera lui-même avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne sois point effrayé. » La promesse que Dieu ne laissera ou n’abandonnera point Son peuple paraît plusieurs fois dans les Écritures. Elle est donnée ici au travers de Moïse aux enfants d’Israël, ainsi qu’à Josué afin de les préparer pour entrer dans la terre promise à Abraham par Dieu, plusieurs siècles auparavant. Dieu a toujours été leur refuge quand ils obéissaient à Ses commandements.

Essentiellement, ce fut la même promesse que Dieu fit à Jacob alors qu’il commençait à assumer le rôle que Dieu lui avait préparé. Dans Genèse 28:15, Dieu dit à Jacob : « Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays. Car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. » La même promesse fut directement répétée à Josué lorsque Dieu lui dit : « Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:4-6).

Le roi David a transmis cette promesse à son fils Salomon lorsqu’il lui donna la responsabilité du royaume et de bâtir un temple majestueux. « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. Et voici les classes des sacrificateurs et des Lévites, pour tout le service de la maison de Dieu ; et tu as avec toi, pour toute l’œuvre, tous les hommes de bonne volonté, experts pour toute sorte de service ; et les chefs et tout le peuple sont prêts à exécuter tout ce que tu diras » (1 Chroniques 28:20-21). Nous pouvons nous réjouir pareillement de cette même promesse aujourd’hui.

Dans Hébreux 13:5-7, l’apôtre Paul dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. » C’est sûrement une éminente assurance pour tous les chrétiens : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Dans Apocalypse 21:1-5, l’apôtre Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, fini les souffrances, fini les deuils à cause de la perte d’un être cher, fini les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et d’angoisse à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par la résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-52, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus pour nous annoncer cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 années avant la naissance de Jésus. Tout au long de l’histoire, plusieurs millions de personnes ont vécu dans des pays où une religion d’état était imposée. Quelques-unes de ces religions sont passées presque inaperçues dans leur influence sur la population, tandis que d’autres furent très sévères. Même à notre époque, malgré la tendance moderne vers le laïcisme, plusieurs nations maintiennent une religion d’état. Alors, seriez-vous prêts à vivre dans un pays avec une religion d’état qui vous serait imposée ? Les empires anciens — en Égypte, en Perse, en Sumer, en Grèce et à Rome — avaient des religions d’état qui considéraient leurs chefs divins, ayant une autorité absolue sur la vie de leurs citoyens.

Dans l’Empire romain, la peine capitale était imposée à tout citoyen qui refusait d’adorer l’empereur en tant que dieu. Du premier au troisième siècle apr. J.-C., dans l’Empire romain, ceux qui s’appelaient chrétiens furent persécutés par l’état. La persécution débuta par l’empereur Néron en 64 apr. J.-C. Elle fut poursuivie avec violence sous Domitien de 90 à 96 apr. J.-C. et par la suite sous Decius et Valérien. Elle a atteint son summum sous les empereurs Dioclétien et Galérius. Durant la période entre 303 et 313 apr. J.-C., elle fut connue comme la Grande Persécution, où plusieurs chrétiens furent martyrisés. Puis, soudainement, l’empereur Constantin a mis fin au martyr vers l’an 322, alors qu’il s’est « converti » au christianisme lors d’une guerre où il a vu une croix dans le ciel et entendu une voix qui disait : « Par cette croix tu vaincras. »

Après sa victoire, Constantin cessa de persécuter les chrétiens et, suite à cette décision, la religion a pris une grande ampleur dans le royaume. Et vers 380 apr. J.-C. cette religion diluée et infestée de plusieurs doctrines païennes a donné comme résultat que les anciens persécutés sont subitement devenus les persécuteurs. L’empereur romain Théodosius qui régna de 379 à 395 apr. J.-C. a émis un édit appelé « Cunctos Populos », connu aussi sous le nom de « l’Édit de Thessalonique ». Cet édit proclama le christianisme comme la religion officielle de l’Empire romain. Des missions furent organisées pour convertir le royaume au nouveau christianisme, et ceux qui refusaient étaient exécutés sur place sans aucun recours aux tribunaux. Les pratiques « païennes » et les endroits de réunions étaient interdits par l’état.

Les véritables convertis qui refusaient de suivre l’orthodoxie du traité de Nicée furent sévèrement poursuivis et persécutés. Durant une bonne partie du deuxième millénaire, l’Église catholique romaine a pratiqué plusieurs inquisitions pendant lesquelles les rebelles qui pratiquaient d’autres cultes furent confiés aux autorités et sommairement accusés d’être hérétiques à cette version catholique du christianisme. Au seizième siècle, le roi Henri VIII sépara l’Église anglaise de l’Église catholique romaine et se proclama chef suprême de l’Église anglicane.

Il avait le pouvoir absolu, supprimant toute dissension au niveau religieux, exécutant tous ceux qui lui résistaient. Son « Acte de Succession » exigeait que tout adulte dans le royaume reconnaisse que son premier mariage à Catherine d’Aragon était illégitime, ainsi que son second mariage à Anne Boleyn. L’emprisonnement était la pénalité pour ceux qui refusaient de reconnaître cette loi. Un des pouvoirs du roi était de contrôler ou de restreindre les activités de la religion selon ses propres idées et de transférer les avoirs de plusieurs églises dans les coffrets du roi. Au vingtième siècle, le Shinto était la religion nationale du Japon où son empereur Hirohito était adoré comme un dieu, pourtant il est mort. Dans d’autres pays, l’islam étant la religion nationale, on est devenu très intolérant envers les autres religions.

Dans les nations occidentales, les générations ont grandi durant une période libre laïcisée, pensant qu’une religion d’état n’est pas possible. Seulement penser cela montre que les gens ignorent des milliers d’années d’histoire, ainsi que des prophéties bibliques sur les temps de la fin. Penser ainsi est naïf. La prophétie nous met en garde contre la persécution par un état très puissant appuyé par une grande religion. Jésus Lui-même nous a dit, dans Matthieu 24:9-13 : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de Mon nom. Alors plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. »

Avez-vous remarqué le futur dans cette expression ? Tout comme par les siècles passés, la Bible prédit l’émergence d’un empire très puissant appuyé par une religion qui voudra dominer sur le monde entier. C’est à ce moment que le Dieu des cieux établira Son Royaume qui sera dirigé par Christ et Ses Élus pendant 1 000 ans. Oui, Jésus viendra établir Son Royaume de Paix prédit depuis des millénaires, et qui ne sera jamais renversé.




D.316 – Le point crucial

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important

Par Joseph Sakala

Dans Galates 6:14, Paul nous dit : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. » Lorsque les gens parlent d’un point crucial, ils admettent carrément, sans même s’en rendre compte, la centralité de la croix de Christ, car c’est du latin crux que vient le mot « croix ». La croix de Christ est placée en plein au cœur du christianisme, mais peut aussi être en opposition au même christianisme. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18).

C’est sur la croix que Jésus a vaincu Satan, car ; « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant [ainsi] dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). C’est en effet sur cette croix que nous devons être crucifiés spirituellement, si Satan doit être vaincu dans nos vies. « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous dit si bien Paul dans Galates 2:20.

Or, ceux qui appartiennent à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit et que nous ne soyons plus asservis au péché. La crucifixion est extrêmement douloureuse. « Quant à moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc anéanti ! Puissent ceux qui vous troublent être retranchés ! Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, » nous déclare Paul dans Galates 5:11-14.

Plusieurs chrétiens résistent aux exigences de maîtrise sur l’esprit et sur le corps qu’un tel engagement entraîne par notre identification avec Christ. Ils voudraient plutôt se glorifier dans les choses terrestres. Néanmoins, comme il est préférable de ne se glorifier, comme Paul, que dans la croix et dans la foi au Fils de Dieu qui l’a aimé ! Pourquoi ne pas plutôt se tourner vers le bon Berger qui n’abandonnera jamais Son troupeau et qui était même prêt à donner Sa Vie pour lui ?

Dans Jean 10:14-16, Jésus a déclaré : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. » Le mot grec pour « berger » est le même que pour « pasteur ». Jésus disait, en effet, « je suis le bon pasteur, et le bon pasteur est prêt à donner sa vie pour ses brebis. » Un bon pasteur est prêt à diriger son troupeau dans de bons pâturages ; il connaît son troupeau et il est même prêt à donner sa vie pour lui afin de le protéger. Combien de pasteurs sont prêts à faire cela pour leurs troupeaux ?

Néanmoins, cela n’est pas simplement un terme utilisé pour le leader d’une congrégation religieuse. Le terme est suffisamment large pour inclure tous les individus, enseignants, officiers militaires, parents, professeurs etc., qui ont des responsabilités de leadership. Dans un tel cas, notre Bon Pasteur, notre Bon Leader, c’est Jésus-Christ. Avec ceci en mémoire, considérez quelques autres références bibliques qui s’attachent à notre bon Berger : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).

Notez également ce qui est écrit dans Hébreux 13:20-21 : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Chaque chrétien, du moins à l’occasion, doit assumer la fonction d’un berger spirituel envers un autre, donc, chaque chrétien devient une brebis spirituelle. Le Seigneur Jésus est notre bon Berger, et nous faisons bien de Le suivre en toute chose. Car il est impossible pour nous de réaliser jusqu’à quel point Dieu a de l’amour pour nous.

Dans Romains 5:7-9, il est écrit : « Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. » Pendant plusieurs générations, les « chrétiens » libéraux se sont moqués de la doctrine biblique voulant que la mort de Christ puisse servir comme sacrifice de substitution pour les péchés du monde entier. Car, comme la plupart des religions, leur croyance prend pour acquis que chaque individu est responsable de son propre salut qui doit être gagné par les bonnes œuvres.

Certains suivent un code éthique très rigide, d’autres invoquent une attitude mentale par la méditation vers une progression à un niveau supérieur. Alors que certains mettent toute leur emphase sur l’amour, d’autres croient simplement qu’éventuellement le bien vaincra le mal. Tous cependant dépendent des habiletés humaines pour gagner leur salut. Toutefois, la Bible enseigne catégoriquement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Selon la déclaration du début, « Christ est mort pour nous » et cette expression « pour nous » apparaît constamment dans le Nouveau Testament. En voici quelques exemples : « Lui [Dieu], qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:32).

Dans 1 Corinthiens 5:7, Paul dit : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. » Dans Galates 3:13, Paul déclare que : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous. » Alors, marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces.

Quand Paul parle de bouffonnerie et de plaisanterie, il n’entend pas l’humour bon enfant que nous pouvons partager les uns avec les autres devant une situation comique. Il faut comprendre que Paul parlait de ce genre de saletés que l’on entend trop souvent dans les shows télévisés ou les spectacles de nos humoristes modernes qui se permettent aujourd’hui de rire de tout et de n’importe quoi pour faire rire leur auditoire, quitte à lancer des insanités qui eussent été impensables il y a à peine quelques décennies. Les grosses farces sur Dieu et le sexe semblent particulièrement prisées d’un public de plus en plus païen. Mais revenons à notre sujet.

« En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, » déclare Paul dans Tite 2:13-15. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages et, maltraité, ne faisait point de menaces, mais S’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris.

Nous avons connu la charité en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:3-6). Et c’est par Lui que nous sommes sauvés. Dans  Romains 5:8-9, nous lisons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. »

Des libéraux chrétiens ont donc, pendant plusieurs générations, ridiculisé la doctrine biblique affirmant que la mort de Christ a servi de sacrifice substitut pour le monde entier. Comme toutes les autres religions, leur forme prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut, lequel elle pourrait se mériter par ses bonnes œuvres et l’observance religieuse. Quelques-uns ont un code d’éthique très strict et parlent d’une attitude mentale qui doit atteindre des niveaux supérieurs par la méditation. D’autres ne mettent l’emphase que sur l’amour seulement, ou simplement que le bien fait par quelqu’un efface le mal. Tous prétendent que les œuvres humaines peuvent nous sauver.

Cependant, la Bible enseigne clairement que le salaire du péché, c’est la mort (Romains 6:23), mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Il a fallu que Christ meure pour nous afin que nous recevions ce don, et cela est répété continuellement dans le Nouveau Testament. Romains 8:32 nous affirme : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » 1 Corinthiens 5:7 nous exhorte ainsi : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. »

Regardons ce que Paul nous déclare, dans Galates 3:13-14 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. » Il faut marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, » dit Paul à Tite dans Tite 2:14.

L’apôtre Jean nous dit que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Jésus est notre Roi et Il a autorité sur nous. Le roi Salomon a écrit, dans Ecclésiastes 8:4 : « Où est la parole du roi, là est la puissance ; et qui lui dira : Que fais-tu ? » En scrutant l’histoire, nous voyons que cette autorité fut transmise à tous ceux qui ont eu l’occasion de dominer sur des peuples ou des nations. Un exemple parfait d’un monarque absolu fut Nébucadnetsar, roi de Babylone. Voici comment le prophète Daniel s’est adressé à lui pour lui expliquer un rêve. « Toi, ô roi tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le règne, la puissance, la force et la gloire ; Il a remis entre tes mains les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et il t’a fait dominer sur eux tous » (Daniel 2:37-38).

Donc, ce roi de Babylone avait le droit de dominer sur tout, mais ce droit lui venait de Dieu. Car c’est le Dieu des cieux qui lui a donné le règne, la puissance, la force et la gloire. Alors, la parole de ce roi, comme d’ailleurs celle de tous les autres rois, avait beaucoup de pouvoir et le roi ne répondait à aucune autorité terrestre sauf celle de Dieu, qui lui a confié ce pouvoir. Paul nous le confirme en nous disant : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures : car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu, et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu » (Romains 13:1).

Plusieurs rois ont dû apprendre cette vérité suite à leur désobéissance à l’autorité reçue et en dominant en tyrans sur le peuple qui leur fut confié. Car ils ont découvert que Dieu peut également leur enlever rapidement le pouvoir quand ces dictateurs en abusent. Regardez simplement ce qui est arrivé en Égypte, en Libye et ce qui se prépare en Syrie. Même le grand roi Nébucadnetsar a dû s’humilier pour reprendre son pouvoir après une correction de sept ans envoyée par Dieu. Néanmoins, à ce roi, le prophète Daniel a expliqué ce qui arrivera un jour à tous ces rois.

Car il y a un Roi qui ne régressera jamais : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs » (1 Timothée 6:15). Jésus-Christ Lui-même a affirmé : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Et un jour tous les êtres au ciel et sur la terre Lui garantiront : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). En ce jour : « le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

Celui qui : « était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:13-16). La Parole de ce Roi est si puissante qu’Elle a pu amener à l’existence l’univers entier. Sa Parole pouvait calmer un vent violent et pouvait même appeler de la mort à la vie Lazare.

« Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en Lui, et Amen en Lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22.

Dans le premier chapitre de la Genèse, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » (Genèse 1:26-27). Pareillement, le septième jour, Dieu nous dit : « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3). Dieu est, non seulement le Créateur et le Faiseur de toute chose, mais Il est le Créateur de l’image de Dieu dans l’homme.

Ces deux termes — Créateur et Faiseur — ne sont pas synonymes, malgré que, quelques fois, ils sont interchangeables. Personne ne peut être l’auteur d’une chose créée sauf Dieu. Autrement dit, il n’y a personne d’autre que Dieu capable de créer. « Création », c’est appeler à l’existence une entité qui n’existait pas préalablement. Tandis que « faire une chose », c’est changer des entités déjà créées pour fabriquer des choses plus complexes. Il est quand même intéressant de voir Dieu appelé « Créateur » cinq fois dans la Bible, tandis que Dieu est appelé « Faiseur » seize fois. Dieu a créé Son image dans l’homme et la femme, mais Il les a faits à Son image. C’est-à-dire que Dieu a appelé à l’existence les éléments spirituels chez l’homme, non existants parmi les animaux. Mais Dieu a également organisé des éléments matériels de base pour en former un corps humain, le système le plus organisé dans l’univers, fait à l’image de Dieu Lui-même lorsqu’Il allait venir vivre en chair dans un corps incarné. De cette façon, Dieu devient, et le Créateur et le Faiseur de Sa propre image dans chaque personne.

Cette image fut ternie par le péché, mais, au travers de l’œuvre de Christ, : « ayant revêtu du nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). Et un jour Dieu : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Créer et recréer, faire et refaire, mettons-nous à genoux devant notre Seigneur, notre Créateur et Faiseur. Mais en attendant ce fameux moment : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19).

La clé de cette promesse se trouve dans Ses richesses que notre Grand Roi doit nous fournir alors que nous sommes à Son service en attendant l’immortalité dans Son Royaume. Combien vastes et différents ces besoins doivent être ! Des millions d’Israélites avaient besoin de nourriture dans le désert : « Et les enfants d’Israël mangèrent la manne quarante ans, jusqu’à ce qu’ils fussent venus dans un pays habité ; ils mangèrent la manne, jusqu’à ce qu’ils fussent venus à la frontière du pays de Canaan » (Exode 16:35). Gédéon avait besoin d’une victoire contre ses adversaires. Dans Juges 7:22-23 : « Les trois cents hommes sonnèrent encore des trompettes, et par tout le camp l’Éternel tourna l’épée de chacun contre son compagnon. Et le camp s’enfuit jusqu’à Beth-Shitta, vers Tseréra, jusqu’au bord d’Abel-Mehola, vers Tabbath. Et les hommes d’Israël, ceux de Nephthali, et d’Asser, et de tout Manassé, s’assemblèrent et poursuivirent les Madianites. »

Élie avait besoin, de Son Dieu, d’une grande démonstration de Son autorité divine. « Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:38-39). Dans le Nouveau Testament, un homme avait la main sèche. Jésus dit aux pharisiens : « Est-il permis de faire du bien dans les jours de sabbat, ou de faire du mal ? de sauver une personne, ou de la laisser périr ? Et ils se turent. Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre » (Marc 3:4-5).

Un aveugle avait besoin de voir et Jésus dit : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair. » (Jean 9:5-7). Un mort avait besoin de vivre. « Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:41-45).

Jésus a fait le meilleur vin qu’on pouvait goûter. Aux noces à Cana, on a manqué de vin. Dans Jean 2:7-11 : « Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. »

Jésus a calmé la mer durant un orage violent. « Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? » (Marc 4:38-41). Et lorsque Pierre a voulu marcher sur l’eau : « Jésus lui dit : Viens. Et Pierre, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, et dit : Seigneur ! Sauve-moi. Et aussitôt Jésus étendit la main, et le prit, lui disant : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Matthieu 14:29-31).

Peu importe notre besoin, Ses ressources sont plus que suffisantes. Bien plus souvent, ce sont des choses spirituelles dont nous avons besoin. « Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:17). Quand nous commençons à nous approcher du Royaume, nous avons besoin de « lait » spirituel. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Et c’est cette nourriture solide que tout chrétien doit rechercher afin de développer le jugement nécessaire à discerner le bien du mal. Nous avons tous besoin de sagesse afin de nous conduire honnêtement envers ceux du dehors et que nous n’ayons besoin de rien. Et notre Grand Dieu a toutes les ressources nécessaires pour combler nos besoins.

Mais le plus beau est à venir, puisque tout ce que Dieu a créé nous prépare pour notre héritage dans un univers merveilleux où : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:5-6). La Bible nous révèle que Dieu est lumière et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres.

À deux reprises il est écrit que : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:25-27). Et, dans Apocalypse 22:5 : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. » C’est la dernière référence à la nuit dans la Bible. Alors, pourquoi la nuit et les ténèbres ? D’où viennent-elles ? Dieu nous donne la réponse : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses » (Esaïe 45:6-7).

La lumière a toujours été avec Dieu, mais les ténèbres ont dû être créées. Et elles ont un but : créer un contraste avec la lumière. Les hommes et les femmes furent créés pour aimer et fraterniser avec leur Créateur, pas comme des robots, mais en toute liberté. Les ténèbres furent créées pour leur donner le choix contre Dieu et contre Sa lumière, pour ceux qui voudraient prendre ce choix. Satan et sa cohorte d’anges déchus sont devenus les ennemis de Dieu. Alors, voici le choix : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:11-12).

La tragédie, c’est que, depuis Adam et Ève, les humains ont préféré les ténèbres. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Cependant, dans Romains 13:13-14, Paul nous déclare : « Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. »

Notre Créateur est devenu également notre Rédempteur, et nous sommes transformés en Sa race élue, Sa sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; nous qui autrefois n’étions point un peuple, mais qui sommes maintenant le peuple de Dieu ; nous qui n’avions point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avons obtenu miséricorde (1 Pierre 2:9-10). En payant la rançon pour nous, notre Rédemption, le Père : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-14).

Non, Jésus n’était pas une deuxième personne distincte dans une trinité, Il était Dieu dans la chair, l’image du Dieu invisible. Le premier-né de toutes les créatures. Nous sommes maintenant libres d’entrer en fraternité éternelle avec Dieu, une chose que Dieu avait planifiée avant que le monde fut créé. Subséquemment : « ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret. Mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière. C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » (Éphésiens 5:11-17). C’est le point crucial de votre vie !




D.312 – L’origine de notre appel

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appel-de-dieu

Par Joseph Sakala

Regardons ensemble la gracieuse déclaration de Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 1:7-10 : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » La précision de cette déclaration de Paul nous indique clairement que notre appel à suivre Christ ne fut pas une simple décision humaine. Elle ne fut certainement pas fondée sur nos œuvres physiques, car ce fut un saint appel en Jésus-Christ avant tous les siècles, avant même que nous soyons créés.

Dans Son Plan divin, impénétrable par notre intelligence limitée, nous étions dans le Plan éternel de Dieu et ce fut entièrement par Sa grâce. Nous étions choisis : « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5). Notre appel est donc saint, consacré exclusivement à Dieu. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, » nous affirme Hébreux 3:1.

Armés de cette précieuse connaissance, nous devrions nous joindre à Paul, dans Philippiens 3:14, et dire : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » Ce grand appel vient directement du ciel et comporte un prix éternel. Un prix qui nous qualifiera pour le moment où : « nous serons enlevés avec les autres morts en Christ, sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). Ayant déjà été prédestinés, Dieu nous demande de marcher avec Lui chaque jour de notre vie jusqu’à l’accomplissement de Son magnifique Plan.

Dans Éphésiens 3:14-19, Paul témoigne : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. » Le thème de ce passage biblique est destiné à nous faire comprendre l’amour infini de Christ à notre égard, par Sa vie gracieuse, Son sacrifice sur la croix, Sa résurrection glorieuse et Son ministère continuel dans notre vie.

Jésus veille constamment sur les Siens, puisqu’Il est mort afin que nous Lui appartenions. Jésus nous surveille et intercède pour nous auprès du Père du haut de Son trône au ciel. Son amour ne peut être gagné, il nous fut donné gratuitement. Plus que cela, dans Romains 5:8, Paul nous affirme que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Son amour pour nous ne change pas : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Il était prêt à mourir, afin de payer la rançon de nos péchés et, par le fait même, nous adopter dans Sa Famille.

Même à l’heure actuelle, Il Se réjouit. « L’Éternel ton Dieu est au milieu de toi, un héros qui sauve. Il se réjouira à cause de toi d’une grande joie ; il se taira dans son amour ; Il se réjouira à ton sujet avec chant de triomphe » (Sophonie 3:17). Jésus nous surveille de Sa place à la droite du Père, faisant intercession pour nous. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même » (Hébreux 7:25-27).

Dans Éphésiens 3:13-17, Paul exhorte les convertis, disant : « C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi. » La profondeur de Son amour surpasse toute notre connaissance et devance tout amour que nous pourrions avoir pour Lui. Car Dieu est amour. « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Dans Romains 8, nous découvrons plusieurs aspects de Son œuvre d’amour pour nous. Nous sommes complètement entourés de Son amour. « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39).

Dans l’Ancienne Alliance, personne n’a jamais vu Dieu de face et a vécu.  Moïse a vu Sa gloire passer devant lui et cela devait le satisfaire. Abraham l’a rencontré juste avant la destruction de Sodome, mais manifesté en Ange de l’Éternel. Jacob s’est également battu avec Lui, mais manifesté en Ange de l’Éternel. Cependant, l’amour de Dieu pour nous a fait en sorte que Dieu S’est manifesté à nous dans la personne de Jésus. Et, en plus, Christ est venu S’abaisser en Se dépouillant Lui-même de Sa toute puissance en Se faisant homme, afin d’offrir Son sang en rémission de nos péchés. Ça, mes chers amis, c’est l’amour et la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communication du Saint-Esprit. Combien de personnes ont compris cela ? Très peu de gens parce qu’ils se comportent toujours comme si Jésus n’était pas important dans leur vie. Mais ceux qui l’ont compris sont devenus de véritables disciples et futurs Élus de Christ.

Dans Sa prédication aux Juifs, Jésus leur dit : « Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:29-32). Un individu peut accepter mentalement certains faits au sujet de Dieu et demeurer séduit dans la croyance ou conviction qu’il croit en Christ. Mais la véracité de cette foi doit passer le test avant d’être jugée réelle. L’apôtre Jacques a osé déclarer ceci : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » Aujourd’hui, plusieurs croient que Dieu est une trinité. Donc, ils ne croient pas en un seul Dieu et l’Écriture ne peut être détruite.

Les œuvres, en effet, ne peuvent pas sauver, mais la foi qui porte au salut est celle qui produit les bonnes œuvres déjà préparées d’avance par Dieu pour nous, afin que nous y marchions. Lors d’une autre occasion : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme » (Jean 2:23-25). Il devient alors évident qu’il est essentiel que nous croyions en Lui, mais encore plus important, que Jésus croie en nous, car Il sait ce qui existe dans notre cœur. Donc, pour Dieu le test est simple. Si nous marchons selon Sa Parole, nous sommes alors de vrais disciples.

Notre engagement envers Jésus se mesure par notre obéissance à Sa Parole. Si nous questionnons Ses instructions, ou nous nous opposons à Sa Parole, ou tentons de désobéir à Sa Parole en changeant certains passages de la Bible afin de les faire correspondre à notre interprétation de Sa Parole, alors il serait grand temps d’examiner la profondeur de notre croyance en Christ. Par contre, si nous sommes Ses disciples en demeurant dans Sa Parole, Jésus nous fait la promesse que nous connaîtrons la vérité et cette vérité nous libérera de toute erreur. En tant que véritables disciples (étudiants), nous avons Son assurance qu’avec nos études continuelles de Sa Parole, nous moissonnerons une croissance dans notre compréhension de la vérité divine. Cela nous libérera de toute erreur répandue dans les autres dénominations « chrétiennes », en comprenant comment obéir à la parfaite volonté de Dieu.

Regardons ensemble l’exhortation que Paul adresse à Timothée, son jeune évangéliste : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:1-2). Ce verset a donné l’impression à trop d’individus que chaque converti devrait se mettre à prêcher. L’apôtre Jacques fut cependant inspiré d’écrire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Il est vrai qu’à la réception du Saint-Esprit, chaque converti à Christ reçoit au moins un don et un ministère, mais pas nécessairement celui de prêcher.

Dans 1 Corinthiens 12:4-11, Paul déclare : « Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur, il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir. Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues [traduire d’une langue à une autre]. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. »

Si une personne se met à prêcher alors que son don serait de guérir ou d’avoir le discernement des esprits, elle risque de tomber dans le même égarement que ceux qui prêchent leur propre évangile. Car : « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? » (Proverbes 20:6). Le véritable, selon Dieu, est celui qui utilise le don que le Saint-Esprit lui a alloué au service de Dieu, et non pour s’enrichir. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18). Le serviteur fidèle doit être alerte et dirigé vers le Plan de Dieu. Il doit agir avec patience en manifestant son don pour accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour lui, afin d’y marcher avec fidélité.

L’apôtre Pierre nous l’explique clairement lorsqu’il dit : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9). Ceci ne donne pas le droit de prêcher que, si quelqu’un ne se convertit pas immédiatement, il est perdu. Il ne faut surtout pas ignorer qu’avant de monter au ciel, Jésus a dit aux premiers disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Et au long des siècles, beaucoup de disciples se sont ajoutés, selon le don qu’ils ont acquis du Saint-Esprit afin de continuer ce commandement du Seigneur. Ils ont fidèlement mis en œuvre l’instruction de Jésus lorsqu’Il a dit : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47). Il sera héritier, sous Christ, de l’univers entier.

Le véritable serviteur de Christ est un individu totalement engagé envers Dieu, capable de faire fructifier ses dons au maximum et entièrement conscient de l’évaluation spirituelle attachée à ce qu’il a reçu. Il sait que Christ est monté au ciel, mais qu’Il doit également revenir pour donner à Ses Élus le salaire promis. « Car Jésus en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un s’en alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître » (Matthieu 25:14-18).

Mais l’histoire ne se termine pas là. Dans les versets 19 à 23, il est écrit que : « Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »

Le fidèle serviteur doit, par son comportement, être une lumière parmi les gens qu’il fréquente. Jésus l’avait déclaré, dans Matthieu 5:16-19 : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le Royaume des cieux. » L’important pour Dieu est que nous soyons fidèles, même dans les petites choses.

Une éminente qualité chez le serviteur consciencieux, c’est la fidélité. « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu ! Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Que chacun emploie le don selon qu’il l’a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen, nous dit Pierre, dans 1 Pierre 4:10-11.

Ceux qui désirent un rôle de leadership dans les églises doivent alors donner l’exemple. « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 3:4-5. Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. Prenons exemple sur Moïse qui a été fidèle dans toute sa maison, comme serviteur, pour témoigner de ce qui devait être annoncé. Dieu nous cite aussi en exemple  Abraham : « Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui » (Genèse 18:19).

Finalement, les hommes fidèles doivent être capables d’enseigner à d’autres. Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent, nous dit Paul, dans Tite 1:7-9. Mais le don d’enseigner implique une profonde étude de la Bible et surtout l’aide du Saint-Esprit, car nous encourrons un jugement plus sévère.

Qu’en est-il cependant des disciples qui veulent agir selon la volonté de Dieu ? Ils ont également pour travail de donner l’exemple. Prenons le cas du don d’aumônes. Dans Matthieu 6:1-4, Jésus nous dit : « Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » De toute évidence, il semblerait que, du temps de Jésus, il y avait des individus qui faisaient des aumônes à grande pompe et se donnaient en spectacle, faisant marcher devant eux un trompettiste pour annoncer leurs initiatives.

Ils faisaient la même chose lorsqu’ils priaient debout dans la synagogue et sur les coins des rues. Aujourd’hui, l’on se rend à un mur de lamentations… c’est tout comme. Alors, Jésus dit au peuple : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:5-8).

Dans le grec, le mot « hypocrite » était utilisé en parlant des acteurs au théâtre, car ils personnifiaient une autre personne, se maquillant abondamment pour cacher leur propre identité. Ceux que Jésus démasquait étaient des hypocrites qui se faisaient passer pour généreux ou pieux, qui ne se souciaient ni des pauvres ni de Dieu, mais paradaient dans le seul but de se faire glorifier. Il est possible que les gens applaudissaient à leur spectacle, alors Jésus a dit : « Ils reçoivent leur récompense. » Le mot « recevoir » utilisé par Jésus veut réellement dire « payé au complet », sans aucun besoin d’ajouter quoi que ce soit à la transaction. Il y a une grande leçon ici pour les chrétiens qui font des œuvres pour être glorifiés des hommes au lieu de les accomplir pour glorifier Dieu. Ce que nous accomplissons demeure là, sans la nécessité d’aucune autre récompense. Par contre les œuvres que nous accomplissons pour glorifier Dieu seront récompensées. Car le Père qui voit dans le secret nous le rendra publiquement.

Dans toute sa conduite, le chrétien doit se comporter en soldat du Christ. Voici ce que Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Selon la perspective du Royaume, un bon soldat a plusieurs responsabilités. Initialement, nous devons nous attendre à souffrir jusqu’à être lié comme un malfaiteur, mais la Parole de Dieu n’est point liée. Ensuite, endurez des afflictions, mais soyez vigilants en toutes choses ; endurez les afflictions et faites l’œuvre d’un chrétien ; remplissez complètement votre ministère.

Cependant, le soldat n’a qu’un but, plaire à celui qui l’a embauché en tant que soldat. Comme disait si bien Paul : « Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:10-13). Les soldats sont appelés habituellement hors d’une vie normale, dans une nation pour servir un roi, un président, un premier ministre. Pareillement, le soldat dans l’Église qui voudra être ami du monde se rendra ennemi de Dieu. Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut même pas. Or, ceux qui sont uniquement dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.

Nous devons cependant combattre suivant le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes.

Regardons ensemble un exemple : « Or, il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais je suis le Chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi » (Josué 5:13-15). Ensuite, Dieu a combattu pour Josué  et il a eu la victoire.

A force de combattre pour Son peuple, Dieu finira ces combats à tout jamais, car, dans le dernier combat : « Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! » (Esaïe 25:8-9). Voilà la nature de notre appel et ce vers quoi nous nous dirigeons, si nous obéissons à Sa volonté.




D.198 – Pourrions-nous renier Jésus ?

 

Par : Joseph Sakala

Dans Matthieu 10:33, Jésus a déclaré ceci : « Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » S’il était impossible de renier Christ, pourquoi a-t-Il prononcé ces paroles ? Comment pourrait-on renier Jésus ? C’est ce que nous allons entreprendre de découvrir avec plus de précision. Regardons de près ce qui est un jour arrivé alors que Jésus venait tout juste de dire à Son auditoire que quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé. Suite à cette déclaration : « On lui présentait aussi des petits enfants, afin qu’il les touchât. Les disciples voyant cela, reprenaient ceux qui les présentaient » (Luc 18:15). Jésus avait ciblé les petits enfants pour enseigner aux gens  ce qu’est l’humilité, à cause de leur innocence.

Notez bien, cependant, qu’au lieu de se réjouir, les disciples de Jésus reprenaient ceux qui voulaient Lui présenter leurs enfants. « Mais Jésus les appelant à lui, dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (vs 16-17). Jésus leur dit clairement que, pour faire partie du Royaume de Dieu, il faut absolument avoir une attitude enseignable comme celle d’un petit enfant. Cette instruction avait beaucoup impressionné un individu de l’assistance qui recherchait l’ingrédient ultime qui le qualifierait pour ce Royaume. Utilisant une salutation très subtile, frisant la flatterie, « un des principaux du lieu demanda à Jésus : Bon Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » (v 18).

Remarquez toutefois la réaction spontanée de Jésus au verset 19 : « Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. » Au verset 20, Jésus poursuit en disant : « Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère. » Christ lui cite cinq des dix commandements. L’homme était sûrement au courant de leur existence, car « il lui dit : J’ai gardé toutes ces choses dès ma jeunesse » (v. 21). Il voulait sans doute donner l’impression qu’il était déjà qualifié pour obtenir la vie éternelle. Luc 18:22 : « Jésus entendant cela, lui dit : Il te manque encore une chose ; vends tout ce que tu as, et le distribue aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; puis viens, et suis-moi. » Ceci aurait dû réjouir cet homme, car Jésus l’invitait ouvertement à devenir un de Ses disciples. « Mais quand il eut entendu cela, il devint tout triste ; car il était fort riche » (Luc 18:23).

Jésus venait de secouer complètement ce monsieur en lui déclarant que, dans son cas, il lui manquait encore quelque chose. Luc 18:24-25 : « Jésus voyant qu’il était devenu tout triste, dit : Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau d’entrer par le trou d’une aiguille, qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » Essayait-Il de lui dire qu’il était péché d’être riche ? Pas du tout ! Si l’homme est devenu triste, c’est que Jésus avait détecté chez lui son manque à vouloir partager ses bénédictions avec les moins fortunés alors qu’il était fort riche. Croyez-vous que Jésus aurait prononcé ces mêmes paroles à un père de famille courageux qui, avec un salaire normal, fait tout en son pouvoir pour subvenir aux besoins des siens ? Jésus abordait ici un problème bien particulier : celui de partager sa richesse en faisant du bien aux moins nantis.

Cette déclaration de Jésus a bouleversé tous ceux qui étaient présents dans l’assistance. « Et ceux qui l’entendaient dirent : Et qui peut être sauvé ? Et Jésus leur dit : Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu » (Luc 18:26-27). Même les disciples n’avaient pas saisi la profondeur des paroles de Christ. Au verset 28 : « Pierre dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. » Alors Jésus Se tourna vers Ses disciples : « Et il leur dit : Je vous dis en vérité, qu’il n’est personne qui ait laissé une maison, ou des parents ou des frères, ou une femme ou des enfants, pour le royaume de Dieu, qui ne reçoive beaucoup plus en ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (vs 29-30). Avez-vous remarqué avec quelle aisance Jésus rassure Ses disciples. Il leur dit simplement que ceux qui étaient prêts à tout abandonner pour le Royaume de Dieu recevrait beaucoup plus, même de leur vivant (en ce siècle-ci), pour recevoir en plus la vie éternelle, à Son retour, dans le siècle à venir.

Ne sommes-nous pas occasionnellement comme ce monsieur qui voulait savoir quoi faire pour entrer dans le Royaume ? Nous recherchons la vérité, mais quand la réponse biblique ne correspond pas à nos attentes, nous songeons parfois à nous retirer, car l’orgueil prend le dessus et ce que Jésus nous déclare devient soudainement, soit trop difficile à accepter ou inférieur en importance pour nous. C’était le problème du jeune homme que nous venons de voir, qui donnait beaucoup plus de portée à sa richesse qu’au Royaume que Jésus lui offrait. Parfois, nous aussi nous déclarons bien attentifs à notre promesse envers Christ, mais nous préférons intimement procéder selon notre volonté au lieu d’écouter l’instruction du Maître. Même avec le Saint-Esprit en nous, il est parfois possible de manquer de stabilité spirituelle à cause de la nature humaine toujours persistante dans notre vie. Nous voulons tous parvenir au Royaume, mais le tiraillement intérieur entre la nature divine et la nature humaine nous pousse de temps à autres à tenter d’y parvenir avec le moins d’efforts possible. Nous voudrions manger notre gâteau tout en le gardant intact.

Néanmoins, quand Jésus nous appelle pour devenir Son disciple, Ses instructions sont très claires. Dans Luc 14:26, Jésus nous dit : « Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » Le mot haïr, ici, est utilisé dans le sens de reléguer au second rang et non de détester. Il faut absolument que Jésus, à partir de notre libre choix à Le suivre, devienne le numéro un dans notre vie. Sinon l’on ne pourra pas demeurer Son disciple longtemps. C’est ici que bon nombre de personnes honnêtes se font séduire par des pasteurs qui leur offrent un salut sans effort. Suivre Jésus est une question de priorité. Christ utilise un exemple que tous pouvaient facilement comprendre pour amener son point sur l’engagement que doit avoir le futur chrétien.

Dans Luc 14:27-30, Jésus déclare : « Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Car qui de vous, voulant bâtir une tour, ne s’assied premièrement, et ne calcule la dépense, pour voir s’il a de quoi l’achever ? De peur, qu’après qu’il en aura posé les fondements, et qu’il n’aura pu achever, tous ceux qui le verront ne viennent à se moquer de lui, et ne disent : Cet homme a commencé de bâtir, et n’a pu achever. » Ceci est rarement prêché dans les églises à salut facile pour des raisons évidentes. Devenir chrétien est une chose très sérieuse, car la décision implique un engagement envers Christ durant la balance de notre vie. Si, toutefois, nous Le plaçons comme numéro un, nous n’avons plus à nous inquiéter, car Lui S’engage à S’occuper de notre père, notre mère, notre femme, nos enfants ainsi que de nos frères et sœurs. Mais encore plus, de notre propre vie.

Avons-nous le cœur vraiment disposé à croire Christ, en mettant notre foi entièrement en Lui ? Ou sommes-nous un peu comme ce chef qui n’était pas prêt à faire un tel sacrifice pour devenir Son disciple, plaçant plutôt sa foi dans sa richesse ? Pour suivre Jésus, nos priorités doivent être conduites vers Lui, afin de ne pas devenir comme cet homme qui se met à bâtir une maison sans planifier et qui s’aperçoit, au beau milieu de son projet, qu’il n’a pas les moyens de le terminer. Cette sorte d’attitude est la pire chose qui pourrait arriver à un converti. Comment réchauffer un zèle devenu tiède ? La Bible nous donne des instructions à savoir comment éviter un tel fiasco. Elles nous sont données dans la lettre à Laodicée. On ne sait pas précisément ce qui s’est passé vers la fin du premier siècle dans l’Église de Laodicée, mais même avec le peu de détails que Jésus nous donne, il semblerait qu’un partie de la congrégation était composée de pseudos intellectuels ayant acquis un bon bagage de connaissances bibliques.

Cette petite congrégation se croyait si riche en grâce, en dons spirituels et en discernement qu’elle se prenait pour le nombril du monde, n’ayant plus rien à apprendre. Leur propre justice les avait aveuglés. Rappelons-nous que nous sommes encore au premier siècle. Jésus était très soucieux à leur sujet et a profité de cette révélation à Jean pour les ramener sur la bonne voie. Cependant, cette instruction fut aussi enregistrée pour corriger chaque chrétien de toutes les générations suivantes et ayant cette même attitude. Dans Apocalypse 3:15, Christ leur dit : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! » Jésus parle de deux extrêmes. Comme Il aurait aimé leur dire qu’ils étaient bouillants ! « Mais si vous n’êtes pas bouillants, je préférerais vous voir froids ».

Cela veut simplement dire que si nous sommes bouillants pour Christ, notre vie quotidienne va refléter l’excitation de ce que nous ressentons à l’intérieur de nous. Nos gestes, nos actions ainsi que notre comportement vont témoigner que nous avons les deux bras bien encerclés autour du tronc de l’arbre de vie, qui est Jésus. Si cette chaleur spirituelle n’est pas maintenue par un contact quotidien avec notre Sauveur, cette chaleur risque de diminuer. Le chrétien peut lentement perdre son enthousiasme à s’impliquer dans son rôle premier qui consiste à être une lumière dans ce monde de ténèbres. Le mot « enthousiasme » vient du grec. Vous avez le préfixe « en » qui veut dire « dedans », et theos qui veut dire « Dieu ». Alors « enthousiasme » veut littéralement dire « Dieu en nous », ce qui devrait se manifester chez le converti en qui Dieu vit. Par contre, s’il y a un refroidissement dans l’enthousiasme spirituel, c’est comme si on mettait Dieu temporairement à l’extérieur, et la tiédeur s’installe.

Le véritable converti ne peut pas persister à rester tiède en laissant Jésus continuellement à l’extérieur de sa vie, parce qu’il risquerait de ne pas être parmi les Élus de la Première Résurrection. Je ne plaisante pas ! Chaque chrétien se doit de méditer régulièrement sur cette possibilité catastrophique. La tiédeur spirituelle est la pire chose qui puisse arriver à un converti. Jésus nous a déclaré que : « Celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Le salut dans l’immortalité est un événement futur et non quelque chose qu’on peut prendre pour acquis. La parabole des vierges folles et des vierges sages parle justement de ce qui pourrait arriver au chrétien s’il laisse la tiédeur endormir son zèle pour Christ.

Voilà pourquoi, dans Apocalypse 3:16 Jésus dit à Laodicée : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » La personne qui est bouillante pour Christ, tout comme un ballon d’air chaud, va littéralement éclater dans l’éternité en tant que membre de la Famille de Dieu. Mais qu’en est-il de ceux qui sont froids ? Pourquoi Jésus les préfère-t-Il aux tièdes ? Ceux qui sont froids ne veulent rien savoir de Dieu pour le moment. Leur vie est remplie des préoccupations matérielles, mais Dieu est patient. Leur temps viendra quand les circonstances et les évènements mondiaux les secoueront tellement, que même leur froideur disparaîtra soudainement et ils se mettront à chercher un Sauveur pour les délivrer de leurs tourments. Pour l’instant, la conversion ne les intéresse pas, car, soit qu’ils méprisent toute forme de religion, soit qu’ils fassent partie d’une religion qui n’est pas le véritable christianisme. Ils ne connaissent ni Dieu ni Jésus.

Mais qu’en est-il de ceux qui deviennent tièdes ? Ne sont-ils pas pourtant chrétiens, eux aussi ? Jésus nous donne un exemple réel par l’apôtre Paul qui devait régler un problème majeur déjà existant dans l’Église à Corinthe. Dans son épître, Paul leur dit : « On entend dire de toutes parts qu’il y a parmi vous de l’impudicité, et une telle impudicité que, même parmi les Gentils, elle est inouïe ; c’est que quelqu’un d’entre vous a la femme de son père » (1 Corinthiens 5:1). Vous avez ici une personne avec une attitude devenue tiède et qui commet l’impudicité (la fornication) avec la femme de son père sans en avoir aucun remord. Son raisonnement était : « Nous sommes des adultes consentants, alors qu’on nous laisse tranquille ! »

Mais Paul corrige la congrégation entière en leur déclarant, au verset 2 : « Et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas, au contraire, été dans l’affliction, afin que celui qui a commis cette action fût retranché du milieu de vous ? » Ce que Paul leur reproche, c’est d’être aussi devenus tièdes dans cette circonstance, au point d’accepter une telle situation sans exclure le coupable de la congrégation. Néanmoins, Paul n’hésite pas à trancher en leur disant : « Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis une telle action : (Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous et mon esprit étant assemblés, avec la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ,) qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » (1 Corinthiens 5:3-5). Il l’exclut carrément de l’assemblée, au nom de Jésus-Christ, pour protéger le troupeau.

Une bonne partie de la congrégation savait ce qui se passait et, étant devenus tièdes, les membres s’accommodaient assez bien du problème, soit pour protéger le coupable, ou que cela ne les fatiguait pas assez pour enlever la pomme pourrie de l’assemblée. Mais quelqu’un, assurément inquiet de ce compromis, a sûrement dû avertir Paul qui, même absent de corps, a réagi en bon pasteur pour protéger le troupeau. Voilà la clé, il faut défendre le troupeau ! Donc, invoquant la puissance de Jésus, il commande à la congrégation que « cet homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » (1 Corinthiens 5:3-5). Qu’est-ce que Paul est en train de nous expliquer, au juste ? Simplement ceci : quand une personne est bouillante, elle est complètement dans l’Église ; quand elle est froide, elle est complètement en dehors ; le tiède par contre, veut jouer le jeu du compromis tout en voulant demeurer dans l’Église. Alors, Paul livra cet homme à Satan qui le guidait carrément dans cette atrocité avec la femme de son père. Dieu ne fait pas de compromis !

Cet homme était-il condamné au feu de la géhenne ? Paul nous dit qu’il peut être sauvé en passant par le creuset de la vie dans ce monde de Satan. C’est que Christ retient certaines bénédictions pour permettre à l’individu, livré à Satan, d’apprendre par l’expérience qu’étant hors du troupeau, sa repentance est absolument nécessaire afin d’être réinséré dans le Corps du Christ. Dieu le surveille toutefois et met toutes les possibilités de son côté pour l’aider à changer d’attitude, à se repentir, et à revenir à Christ. Et Dieu est patient, car, tout dépendant de l’individu, le processus peut se produire assez rapidement comme il peut prendre des années. Mais, chose certaine, Dieu n’abandonne personne. De cette façon, personne ne pourra accuser Dieu, car ceux qui passeront par le feu de la géhenne, le feront entièrement par leur propre volition à demeurer rebelle à Dieu jusqu’à la fin.

En tant que chrétiens dans le Corps du Christ, notre but n’est pas de sauver notre peau, mais plutôt de développer notre esprit afin de ressembler à Jésus. Voilà pourquoi, même si cet homme fut livré à Satan, s’il y a eu repentance et qu’il venait de perdre sa vie par la destruction de sa chair, Paul nous dit que son esprit sera sauvé. De quelle façon ? Par une résurrection lors de l’avènement de Jésus. La miséricorde de Dieu, chers amis, est sans limite ! Je ne sais pas combien de temps s’était écoulé à Corinthe, mais le jeune homme avait compris et s’est repenti.

Dans sa deuxième lettre aux Corinthiens, Paul leur rappelle sa décision au sujet de cet homme et leur dit maintenant : « Car je vous écrivis, dans une grande affliction et le cœur serré de douleur, avec beaucoup de larmes ; non pour vous attrister, mais pour vous faire connaître l’affection excessive que j’ai pour vous. Que si quelqu’un a causé de la tristesse, ce n’est pas moi seul qu’il a attristé, mais c’est vous tous en quelque mesure, pour ne pas exagérer. Il suffit pour un tel homme, d’avoir été châtié par le plus grand nombre, de sorte que vous devez plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu’il ne soit accablé par une trop grande tristesse. C’est pourquoi je vous prie de manifester envers lui votre charité » (2 Corinthiens 2:4-8).

Pendant qu’il était livré à Satan et exclu de la congrégation, les membres n’avaient aucun contact avec lui. Ce n’est pas un acte d’amour que d’aller consoler quelqu’un rempli d’amertume, qui est exclu parce que son comportement pollue la congrégation. Consoler un tel individu serait lui confirmer qu’il avait raison d’agir ainsi. Comment alors espérer qu’il parvienne à la repentance ? Vous noterez que l’amertume de ces gens peut sucer votre énergie comme une sangsue. Vous ressentez à peine la morsure, mais alors que la personne continue de se justifier, votre énergie diminue au point de vous sentir totalement vidé. Il faut écarter la personne afin de lui donner le temps de réfléchir et surtout de se repentir.

Ce qui est malheureux, c’est que trop souvent les gens ont tendance à aller consoler la personne qui est mise à part, et quand elle se repent et revient dans la congrégation, alors on l’ignore et on a peine à s’occuper d’elle. C’est vraiment le monde à l’envers ! Il faut s’en occuper après la repentance. S’étant repenti, le jeune homme est redevenu bouillant. Voilà pourquoi Paul dit aux Corinthiens : « Ça suffit pour un tel homme, d’avoir été châtié par le plus grand nombre, de sorte que vous devez plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu’il ne soit accablé par une trop grande tristesse. C’est pourquoi je vous prie de manifester envers lui votre charité » (2 Corinthiens 2:6-8). C’était le temps de manifester leur amour envers lui. C’est ainsi que Jésus veut nous voir agir entre frères et sœurs en Christ !

Mais qu’en est-il des tièdes ? Jésus ne mâche pas Ses mots, car, dans Apocalypse 3:16, Il dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » C’est que la tiédeur nous fait croire des mensonges dissimulés sous le voile de la vérité, et Satan utilise cette contrefaçon depuis longtemps. Néanmoins, dans Apocalypse 3:17, Jésus leur déclare : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Christ leur rappelle leur pauvreté spirituelle, qui était bien évidente dans leur comportement. Ces gens avaient fait tellement de compromis avec la vérité qu’ils se croyaient spirituellement riches, alors qu’aux yeux de Jésus ils étaient pauvres, aveugles et nus. Beaucoup de chrétiens, aujourd’hui, sont aveugles face aux fausses doctrines qui leur sont enseignées. D’où leur sentiment erroné d’être spirituellement riches, alors qu’ils n’ont, dans bien des cas, même pas encore entendu la vraie et saine doctrine ! Ils sont donc nus sans le savoir.

Dans 1 Corinthiens 11:1, Paul nous exhorte ainsi : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Si nous nous disons chrétiens, tout comme Paul, nous devons nous efforcer de vivre comme Jésus a vécu, et marcher comme Il a marché, c’est-à-dire, en harmonie et en accord avec Dieu dans tout ce qui concerne notre vie. Nous devons Lui être obéissants et loyaux, ambassadeurs dans Sa cause d’une manière fidèle et engagée. Être chrétien est un travail à plein temps ! Nous devons accepter volontairement les instructions qu’Il nous donne dans Sa Parole, tout en acceptant Sa correction par les Écritures. Le véritable converti doit méditer sur la Parole de Dieu tout en considérant Sa correction comme essentielle au salut. La personne à l’attitude laodicéenne n’accepte pas la correction. Elle réplique pour mieux se justifier. Elle veut avoir raison ! La vérité n’entre même pas en considération : elle veut absolument gagner sa bataille argumentaire ! Un peu comme l’avocat plaidant une cause…

Regardons ensemble la remarque de Jésus à Laodicée dans Apocalypse 3:17. « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien. » L’exemple classique de la justification de soi. Le Laodicéen dit : « Vous ne me comprenez pas ! Voici pourquoi j’agis de cette façon ! Je suis libre, donc j’ai le droit ! Je n’ai besoin de rien ! » Cette attitude est loin d’être comparable à celle d’un petit enfant auquel Christ faisait référence dans Luc 18:17. Même le patriarche Job avait indéniablement compris qu’il ne fallait pas disputer avec Dieu. Dans Job 9:20, il a déclaré ceci : « Quand même je serais juste, ma bouche me condamnerait ; je serais innocent, qu’elle me déclarerait coupable. » Après plusieurs tentatives pour justifier son comportement, Job l’avait enfin compris. Mais à Laodicée Jésus doit lui dire qu’elle n’est pas aussi riche qu’elle le croit. « Tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Voilà l’évaluation de Jésus concernant cette congrégation.

Le danger avec le chrétien tiède, c’est qu’il va finir par se sentir tout à fait confortable à justifier son manque d’engagement envers Christ. Il ira même jusqu’à accuser ceux qui sont engagés d’en faire trop. Comme s’il était possible d’en faire trop pour Dieu ! Dans le livre de Malachie, nous voyons de bons exemples d’une attitude tiède. Ils sont gardés là comme instructions afin de nous exhorter à ne pas devenir comme cela. Dieu essaie de corriger Son peuple, mais Israël Lui sert toutes sortes de raisons afin de se justifier. Dieu leur répond : « Un fils honore son père, et un serviteur son maître ; si je suis père, où est l’honneur qui m’appartient, et si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi, dit l’Éternel des armées à vous, sacrificateurs, qui méprisez mon nom ? Et vous dites : “En quoi méprisons-nous ton nom ?” » (Malachie 1:6).

Alors Dieu leur répond : « Vous offrez sur mon autel un pain souillé, et vous dites : “En quoi t’avons-nous profané ?” En ce que vous dites : “La table de l’Éternel est méprisable.” Et quand vous amenez pour le sacrifice une bête aveugle, n’y a-t-il pas de mal ? Et quand vous en amenez une boiteuse ou malade, n’y a-t-il pas de mal ? Offre-la donc à ton gouverneur ! T’en saura-t-il gré, ou te sera-t-il favorable ? a dit l’Éternel des armées » (vs 7-8). Tout le livre de Malachie est adressé aux sacrificateurs et non au peuple. À cette époque, déjà, les sacrificateurs s’étaient constitués en castes cabalistiques et par cupidité volaient l’honneur dû à Dieu tout en spoliant le peuple. Les gens honnêtes amenaient de bonnes bêtes en sacrifices, mais les sacrificateurs les remplaçaient par des bêtes infirmes, gardant les bêtes saines pour eux-mêmes. Ils méprisaient donc les rituels de Dieu, parce qu’ils étaient imprégnés des rituels de leur tradition babylonienne.

Voilà pourquoi le verset de Malachie 3:8 ne s’adressait pas au peuple. Ce sont les sacrificateurs qui volaient et violaient la dîme et les offrandes ! Ces sacrificateurs étaient devenus tellement justes à leurs propres yeux qu’ils raisonnaient ainsi : « Quelle différence cela peut bien faire si nous Lui sacrifions une bête aveugle ou boiteuse ? De toute façon nous allons la tuer, alors où est le problème ? » Raisonnement purement humain. Et après avoir préparé un tel festin avec les déchets du troupeau, ces sacrificateurs se permettaient de dire que la table de l’Éternel était méprisable. Dans la dernière partie du verset 8, Dieu leur dit carrément : « Offre-la donc à ton gouverneur ! T’en saura-t-il gré, ou te sera-t-il favorable ? »

Le nom de Dieu doit être honoré et vénéré. Notre profession de foi à Jésus, lors de notre baptême, était de persévérer jusqu’à la fin de notre vie. Si le meilleur sprinter olympique du monde cessait de courir après 90 mètres, il ne gagnerait aucune compétition. Il gagne parce qu’il se rend au bout, à 100 mètres. Voilà où se trouve la couronne de triomphe. Nous avons demandé à Christ de nous montrer le chemin, alors nous avons la Bible qui nous enseigne comment y demeurer. Avant de nous engager, nous avons calculé le coût de notre engagement. Nous étions comme un petit enfant, enseignable et bouillant de zèle. Mais comme nous venons de voir dans Malachie, avec le temps, le zèle risque de diminuer, et la tendance naturelle serait de prendre le chemin du moindre effort.

Jésus enseignait le principe de donner de soi-même pour aider et soutenir ceux qui sont dans le besoin. Paul aussi faisait de même et l’enseignait aux autres. Dans Actes 20:35, Paul nous dit : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » Mais : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9:7). Toutefois, si nous questionnons continuellement chaque déploiement de nos efforts, ce n’est pas l’attitude que Dieu veut voir, alors Il ne veut même pas d’une telle offrande.

Si nous donnons parce que nous nous sentons obligés, pour Dieu c’est l’équivalent de Lui sacrifier un animal aveugle ou boiteux. Non, Dieu aime celui qui donne avec joie, spontanément, sans arrière pensée ni amertume. Dieu, dans Sa Parole nous dit : « Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette » (Proverbes 11:24). De nos jours, la tendance est de plus en plus de garder tout pour soi sans partager. Ceci va complètement à l’encontre de la façon que Dieu agit, Lui qui veut partager toute Sa création avec Ses futurs enfants nés dans l’immortalité. Voilà pourquoi Dieu peut, en toute connaissance de cause, nous déclarer, dans Proverbes 11:28 : « Celui qui se fie en ses richesses, tombera ; mais les justes reverdiront comme la feuille. » Et, au verset 25 : « Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même. » Dieu peut déclarer des choses pareilles, car toutes les bénédictions réelles viennent de Lui.

Vous noterez que ce principe devient évident partout, car les gens les plus heureux sont ceux qui partagent et non ceux qui épargnent à l’excès. « Honore l’Éternel de ton bien, et des prémices de tout ton revenu ; et tes greniers seront remplis d’abondance, et tes cuves regorgeront de moût » (Proverbes 3:9-10). Ce qui est déplorable, c’est que toutes les églises du monde ont utilisé ce passage pour s’accaparer des biens de leurs fidèles, comme si donner à une église était le seul moyen d’honorer l’Éternel. Le vrai sens de cette instruction est d’aimer son prochain au point de partager avec ceux qui sont réellement dans le besoin. À ceux-là, Dieu dit que leur attitude sera tellement bénie qu’en donnant ils ne s’appauvriront pas, mais seront encore plus prospères. Néanmoins, si une personne veut faire des offrandes volontaires à sa congrégation religieuse, Dieu n’est pas contre cela non plus.

Vous noterez que ce principe de partager ne faisait pas seulement partie de l’Ancienne Alliance, mais fut transposé encore davantage dans la Nouvelle où Dieu prépare Ses prémices à administrer l’univers entier qu’Il partagera, une jour, avec tous Ses enfants. Dans 2 Corinthiens 9:6-8, Paul nous déclare : « Celui qui sème chichement moissonnera chichement, et celui qui sème abondamment moissonnera aussi abondamment. Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres. » Dieu Lui-même S’engage à bénir ceux qui ont à cœur de faire Sa volonté en s’impliquant avec joie dans le ministère qu’Il nous a confié.

Nous avons ici le même principe que celui cité dans les Proverbes. Celui qui épargne à l’excès s’appauvrit, tandis que celui qui donne libéralement devient plus riche, car il est lui-même heureux. Vous admettrez que le bonheur semble être une commodité de plus en plus rare de nos jours. Ce principe implique cependant qu’on doive aussi utiliser une certaine sagesse. Nous avons des familles à nourrir et plusieurs autres dépenses à rencontrer dans notre quotidien. Dieu sait tout cela, et nous dit : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. » Donc, avec ce dont on peut disposer, s’il en reste, chacun doit décider dans son cœur quelle partie il veut partager, mais que ce soit avec joie, sans tristesse ni contrainte. Donner à contrecœur n’a aucune valeur pour Dieu, car l’amour n’y est pas, mais servir, c’est justement ce que Dieu veut développer en nous.

Donner ne signifie pas nécessairement argent. On peut donner de soi-même en faisant du bénévolat qui, pour certaines personnes, a beaucoup plus de valeur que s’ils recevaient de l’argent. Si nous faisons cela, Paul nous dit que : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres. » Ces bonnes œuvres ne devraient jamais être faites dans le but d’obtenir le salut, mais plutôt comme des œuvres de la foi, en reconnaissance du salut déjà obtenu par le sacrifice de Jésus. C’est ce même Paul qui nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10).

Dieu Lui-même S’engage à nous guider dans ces bonnes œuvres, car c’est Lui qui les a préparées d’avance, afin que nous y marchions. Dieu est toujours fidèle à Lui-même. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci : « J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain » (Psaumes 37:25). Je n’ai moi-même jamais rencontré quelqu’un qui sert Dieu avec joie et qui soit dans la disette, car Dieu veille sur Ses enfants. En conséquence, nous avons vu deux attitudes jusqu’ici. Celle de partager, et celle de tout garder pour soi. Celle de s’impliquer avec Dieu, et celle d’être complètement en dehors de Son œuvre. Être bouillant ou être froid, partager ou ne pas partager.

Mais revenons à celui qui devient tiède, car son attitude est beaucoup plus subtile et parfois même ambiguë. Le tiède raisonnera ainsi : « N’est-il pas mieux d’être un peu impliqué que pas du tout ? N’est-il pas mieux de montrer une belle façade en public pour impressionner son entourage, et en secret pratiquer un christianisme dans lequel on se sent très confortable sans faire d’efforts ? » Jésus nous dit : « Non ! Ce n’est pas comme cela que Je te veux. Si tu ne peux pas être bouillant, je préférerais que tu sois froid. Au moins je verrai où tu te situes. Si tu es froid, je pourrai organiser des circonstances dans lesquelles tu te reconnaîtras, et tu viendras à comprendre de toi-même que tu es fautif, afin que tu te repentes et que tu redeviennes bouillant. Mais surtout pas entre les deux, pas tiède ! »

Est-ce sérieux pour Christ ? Absolument ! La parabole de Jésus sur les dix vierges n’est pas là seulement pour remplir un peu d’espace dans la Bible. La tiédeur est une attitude extrêmement néfaste pour la croissance du chrétien, car elle détruit son désir et sa capacité de persévérer jusqu’à la fin. Le tiède croit qu’il aura toujours assez de temps pour se ressaisir quand il verra les circonstances mondiales rendues à un point tellement grave que l’avènement de Jésus doit sûrement être proche. C’est exactement ce que les cinq vierges folles ont fait en s’endormant lentement dans ce monde de Satan au point de laisser s’éteindre le Saint-Esprit qu’elles avaient reçu. Tandis que les vierges sages sont demeurées bouillantes et éveillées. Nous connaissons tous la fin de cette histoire tragique.

Il ne faut donc pas être surpris de ce que Jésus avait déclaré à l’Église de Laodicée qui s’en allait dans la même direction que les cinq vierges folles de Sa parabole. Alors, dans Apocalypse 3:16, Jésus leur dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Jésus ne mâche pas Ses mots, car pour Lui la tiédeur est dangereuse, très dangereuse ! La véritable conversion a pour but de créer un ingrédient tout à fait spécial chez le chrétien afin de le guider à vivre à la façon de Christ. Dans Hébreux 10:38, Jésus nous dit : « Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire [devient tiède], mon âme ne prend point de plaisir en lui. » Au verset 39, Paul s’empresse de nous exhorter en disant : « Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. » Des chrétiens bouillants !

Maintenant, nous comprenons davantage pourquoi Jésus a déclaré ceci, dans Luc 18:8 : « Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » La tiédeur est l’instrument favori de Satan pour détruire la foi chez le chrétien. C’est ce que nous voyons de plus en plus dans les multiples religions du monde, où le compromis s’est de plus en plus installé. Au lieu d’élever le standard d’enseignement de la Bible au niveau où Jésus l’avait établi, l’œcuménisme, où toutes les religions sont bonnes, peu importe ce qu’on y prêche, l’a presque réduit au niveau du non converti. « Démontrez de l’amour, ne questionnez pas les croyances de personne, ne soyez pas si dogmatiques et fondamentalistes à propos de la Bible, et le reste ira tout seul ». C’est un amour qui se limite à faire à peu près n’importe quoi en autant que cela ne dérange pas trop. Et pendant ce temps les vierges folles continuent à bien dormir sur leurs deux oreilles.

Mais comment un chrétien peut-il devenir tiède ? Laissons l’apôtre Paul nous expliquer. Dans sa lettre aux Galates, Paul nous donne le fruit que le Saint-Esprit doit produire chez le chrétien bouillant. Galates 5:22 : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Tandis que dans ce monde de Satan, c’est l’affection de la chair qui domine. Elle aussi produit des fruits. « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont : l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. » Et Paul s’empresse de nous mettre en garde. « Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

Nous avons donc devant nous deux chemins. Le premier, où le Saint-Esprit nous guide à développer la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur et la tempérance. Cette voie est destinée à faire de nous les élus et les héritiers du Royaume. Ensuite, il y a le deuxième chemin, où Satan, le dieu de ce siècle, guide ceux qui refusent d’obéir à Dieu, de poursuivre la voie naturelle du monde qui est l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Ceux qui persistent à vouloir  commettre de telles choses, n’hériteront point le Royaume de Dieu.

Nous n’avons pas une multitude de choix devant nous. Il n’y en a que deux ; soit suivre Dieu, ou suivre Satan qui nous dit que nous sommes déjà qualifiés pour être nos propres petits dieux. C’est exactement le même mensonge qu’il a utilisé pour séduire Ève qui ne voulait pas manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, défendu par Dieu, parce qu’elle savait que manger de ce fruit apporterait la mort. « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Ainsi, chaque choix amène aussi avec lui ses conséquences, selon le libre choix de l’individu. De cette façon, puisque Dieu nous a créés libres de choisir, personne ne pourra blâmer Dieu lors de la destruction totale des rebelles dans le feu de la géhenne.

Le véritable converti à Christ devrait savoir où il se dirige. Voilà pourquoi les paroles de Paul, quand il déclare : « Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme », devraient plutôt être un baume précieux et une exhortation d’une grande valeur. Avec le Saint-Esprit en nous, chaque converti à Christ a le privilège d’avoir à sa disposition cette puissance divine extraordinaire pour nous faire grandir dans le fruit que l’Esprit produit. Cette puissance nous aide à éliminer lentement et sûrement le bagage de défauts que la chair avait produit avant notre conversion. Même étant converti, n’oublions jamais que nous habitons toujours cette chair avec nos problèmes quotidiens. Nous travaillons néanmoins à combattre ces choses, parce que Christ qui vit en nous, combat pour nous.

Seuls, il nous serait impossible de vaincre cette nature humaine. Donc, par nos propres moyens, nous ne pourrions jamais arriver au salut. « Parce que l’affection de la chair est inimitié [en rébellion] contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8). La personne qui devient tiède met Christ à l’extérieur. Elle se dit riche et n’a besoin de rien et de personne pour réussir. Sans le Christ, elle peut aussi se sentir parfaitement confortable dans plusieurs œuvres que la chair produit, au point de justifier son comportement. Elle se met à rejeter tout conseil et méprise toute autorité. Elle est riche et n’a besoin de rien. Elle est toujours prête à vous donner le bon argument pour justifier sa mauvaise attitude.

Sans le réaliser, ces gens portent un mauvais témoignage envers Christ parce que, se disant chrétiens, ils agissent contrairement aux instructions de Jésus de se soumettre à l’autorité. Ils violent donc la nature même de Jésus, qui était soumis à l’autorité, en autant qu’elle ne transgressait pas une loi de Dieu. Le chrétien doit garder les commandements de son Sauveur, s’il veut demeurer dans Son corps. L’apôtre Jean nous dit : « Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme Il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Quels sont ces commandements qui vont nous faire marcher comme Jésus Lui-même a marché ? En voici quelques-uns qui nous sont donnés par nul autre que Jésus.

Matthieu 5:1-2 : « Or Jésus, voyant la multitude, monta sur une montagne ; et lorsqu’il fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Et ouvrant sa bouche, il les enseignait, en disant : »

3 : « Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux. »

4 : « Heureux ceux qui sont dans l’affliction ; car ils seront consolés. »

5 : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. »

6 : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. »

7 : « Heureux les miséricordieux; car ils obtiendront miséricorde. »

8 : « Heureux ceux qui ont le cœur pur; car ils verront Dieu. »

9 : « Heureux les pacifiques; car ils seront appelés enfants de Dieu. »

Vs 10-12 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous. »

Ce que Jésus fait ici, c’est de nous étaler clairement Ses propres qualités, en nous disant que si nous pratiquons ces choses nous serons heureux, car il y a des bénédictions rattachées à ces qualités. Regardez maintenant le compliment que Jésus nous donne dans les versets 13-16 : « Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il ne vaut plus rien qu’à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. »

Jésus nous exhorte en tant que Ses ambassadeurs à être le sel de la terre et la lumière du monde. Pas pour nous glorifier, mais plutôt afin que Dieu, qui accomplit ces choses en nous, soit glorifié. Au verset 4, il nous assure que, même si nous sommes affligés, nous serons consolés. Au verset 6, Jésus nous dit que, si nous avons vraiment soif de la justice de Dieu, nous serons rassasiés, car aussi vrai que le soleil s’est levé ce matin, un jour Sa Justice sera établie sur la terre entière. Et si nous sommes persécutés à cause de Sa Parole ou accusés faussement à cause de Lui, peu importe, car le Royaume des cieux nous est réservé. Et, au verset 17, Il Se donne en exemple pour nous exposer Sa vraie mission en venant vivre dans la chair : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. »

Soyons dans l’allégresse, nous dit Jésus, car notre récompense sera grande dans les cieux quand Jésus reviendra dans Sa gloire pour rendre à chacun des Siens selon leurs œuvres. Voilà comment Christ veut nous voir : bouillants ! En agissant selon Ses instructions, nous serons la preuve vivante de l’existence de la famille de Dieu sur cette terre. En étant le sel de la terre et la lumière du monde, nous serons la preuve irréfutable de l’Église que Jésus a dit qu’Il bâtirait, et que même les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle (Matthieu 16:18). Et cette Église ne se réunit pas en quelque part dans un bâtiment quelconque. Elle est composée d’individus choisis un par un par Dieu Lui-même, tout au long des siècles, pour former les Élus de Son Royaume à venir. Jésus sera toujours la tête de cette Église, et Ses disciples qui forment le corps, font tout leur possible pour demeurer constamment près de leur Chef. À cause des nombreuses persécutions au fil des siècles, Ses membres sont dispersés sur la terre entière, et se rencontrent en petits groupes, persévérant inlassablement dans la foi, tout en attendant le retour de Jésus.

Paul nous déclare ceci, dans Philippiens 2:12-13 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. » Est-ce que ce passage vous donne encore  l’impression que : « Une fois sauvé, toujours sauvé », et ce sans aucun effort de la part du chrétien ? Ceux qui prêchent cela ont sans doute arraché ces versets de leur Bible. Être bouillant pour Dieu veut dire être d’accord avec les commandements que Jésus nous a donnés, tout en appliquant nos efforts à renoncer aux œuvres mortes, tels que « l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables » (Galates 5:19-21).

Être tiède, c’est simplement de se prétendre converti, tout en se permettant d’être en désaccord avec ce qui vient de Dieu. Et même de se sentir entièrement libre de retourner aux œuvres mortes d’antan, parce que « une fois sauvé, toujours sauvé ». Donc, soit qu’on est complètement dans l’œuvre de Dieu ou qu’on soit complètement en dehors. Mais Paul attache une conséquence grave à une telle décision. À la fin du verset 21, Paul déclare : « Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le Royaume de Dieu. » Être tiède détruit le caractère spirituel d’un chrétien déjà converti. N’étant plus entièrement engagé, le tiède fait semblant de jouer un jeu spirituel, qui donne à croire qu’il est bouillant alors qu’en réalité, intérieurement, il brise facilement les commandements de Christ.

Étant victimes de leur propre vanité, il devient quasiment impossible de leur faire comprendre où ils en sont rendus. Et ces gens ont tendance à vouloir en attirer d’autres dans leur jeu afin de ne pas se sentir coupables. En parlant de ceux qui développent une telle attitude, Pierre nous dit : « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19). Pour certains, poussés par l’orgueil, c’est l’argent, ou le pouvoir, ou les grands honneurs, et j’en passe. Jésus Lui-même nous dit que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon [Satan] » (Matthieu 6:24).

La double personnalité ne colle pas avec Jésus. On ne peut pas faire notre propre volonté, inspirée par l’adversaire, tout en prétendant servir Christ. Ce serait l’équivalent de prendre Son nom en vain, car nous portons Son nom. « Chrétien » veut dire « appartenir à Christ ». La personne tiède se permettra, par contre, de briser n’importe quel commandement, et elle aura toujours une bonne raison pour justifier ses actions. Si elle ne se ressaisit pas, elle risque de retourner là où elle était avant sa conversion. L’apôtre Pierre avait ceci tellement à cœur qu’il nous exhorte ainsi : « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première » (2 Pierre 2:20). En effet, la nature humaine ne peut demeurer stagnante, soit qu’elle s’améliore, soit qu’elle se détériore.

Dans 2 Pierre 2:21-22, nous lisons ceci : « Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. » Peut-on saisir la profondeur de ce que Pierre déclare ici ? Il faudrait être drôlement naïf pour croire que tous les humains depuis Adam et Ève ont connu la voie de la justice qui mène au salut. La majorité des ministres dans toutes les dénominations croient que seuls ceux de la Première Résurrection ont droit au salut, reléguant tout le reste de l’humanité au feu de la géhenne. C’est vraiment ne rien comprendre au but de la Deuxième Résurrection. (Lisez nos articles sur la Première et la Deuxième Résurrections pour des explications détaillées.)

Pourquoi Pierre eût-il osé déclarer que, tant qu’à retourner à ce qu’il était avant sa conversion, il aurait mieux valu que cet individu n’eut point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue ? Si les gens qui n’ont jamais connu ce qu’est le salut, sont déjà condamnés à brûler éternellement dans un feu qui ne consume pas, tel que prêché par bon nombre d’églises, pourquoi Pierre souhaitait qu’il aurait été préférable pour un converti de ne jamais avoir connu Christ plutôt que de l’abandonner après l’avoir connu ? Ce même Pierre a aussi dit ceci : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Pierre est-il en train de se contredire ici ? Absolument pas ! Une personne qui n’a jamais eu la chance de vraiment connaître Dieu et qui est décédée, comment pourrait-elle venir à se repentir si elle ne savait même pas de son vivant de quoi il fallait se repentir ?

Le plan de Dieu est très bien structuré, et chaque personne qui a vécu sur cette terre, sans réellement connaître Dieu, aura le bonheur de le connaître vraiment, un jour. Car ce sont les Élus de Dieu qui les enseigneront, ayant été préparés pour faire ce travail extraordinaire. D’abord, durant le Millénium, lors du retour de Jésus, et ensuite lors de la résurrection des milliards de personnes après le Millénium. Jean a vu cette Deuxième Résurrection dans sa vision du Grand Trône Blanc, sur l’île de Patmos. « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. [Oui, les livres de la Bible seront enfin ouverts pour instruire ces gens.] On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. [Oui, le livre de vie sera aussi ouvert pour accueillir le nom de ceux qui se convertiront à Christ.] Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres [de la Bible] » (Apocalypse 20:12).

Le critère qui sera utilisé pour instruire et juger le comportement de toutes ces personnes sera enfin la vérité de Dieu et non celle des hommes, séduits par le « dieu de ce siècle ». Ce jugement sera étalé sur une période établie par Dieu, et qui donnera amplement de temps à chacun de prendre une décision bien mûrie d’accepter ou de refuser le salut. « Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui [le converti] qui mourra à cent ans, sera jeune, [deviendra immortel], et le pécheur [rebelle] âgé de cent ans, sera maudit [passera par la seconde mort] » (Ésaïe 65:19). Notez qu’aux deux sont alloués la même période de cent ans pour décider volontairement. Voilà pourquoi le livre de vie sera ouvert pour accueillir les convertis (Apocalypse 20:12).

Ceux qui se convertiront formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront. Jean nous le décrit ainsi : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations » (Apocalypse 21:24-26). Jean nous décrit un temps futur où la Jérusalem céleste est déjà descendue sur cette terre purifiée par le feu, et dans laquelle seuls les immortels auront accès d’entrée. « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (v. 27).

Ceux que Dieu a appelés individuellement pour être les Élus de ce Royaume à venir doivent donc être bouillants pour Christ, même dans ce monde, alors que Satan mène toujours sa barque de séduction. C’est une question d’obéir et de nous engager entièrement envers Christ qui a commencé cette bonne œuvre en nous et dont le désir ardent est de nous voir tous dans ce Royaume. Si Son désir est de nous voir dans Son Royaume, pourquoi Jésus dirait-Il avec autant d’emphase qu’Il préférerait nous voir froid plutôt que tiède ? Laissons Dieu nous répondre par la bouche de Paul, qui nous déclare : « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez [acceptez] le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? » (Hébreux 12:5-7). Dieu nous connaît tous, et Il nous juge au cœur et non à l’apparence. S’il faut châtier, Il châtie, mais avec amour.

Contrairement à ce que trop d’églises prêchent, Jésus n’est pas en train de juger le monde entier en ce moment. Leur temps viendra plus tard ! Le jugement est cependant déjà commencé et se poursuit dans la maison de Dieu. 1 Pierre 4:17 « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » Présentement, le jugement est sur Ses disciples, qui professent ouvertement être les témoins fidèles DE Jésus et POUR Jésus. Le principe utilisé par Paul au sujet de celui qui commettait l’adultère avec la femme de son père devient alors encore plus clair. Dans 1 Corinthiens 5:5, Paul dit : « Qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus. » Il y a un temps alloué ici pour la repentance.

Regardons ce que Paul nous dit dans Hébreux 12:10 : « Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés. » Dieu, dans Sa sagesse et Sa bonté, nous châtie pour notre bien afin que nous participions à Sa sainteté. C’est dans le Royaume qu’Il veut absolument nous voir. Dieu veille sur nous comme un bon Père, mettant toutes les chances de notre bord, afin de nous ramener au bercail si nous devenons temporairement tiède. La dernière chose que Christ voudrait, serait de vomir hors de Son corps quelqu’un pour qui Il a donné Sa vie en versant Son sang.

N’oublions jamais que le converti, devenu tiède, appartient toujours à Christ, et voilà pourquoi Jésus plaide avec lui en prenant tous les moyens pour le sauver. Alors, au tiède, Jésus lui rappelle : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). Il est tellement aveuglé qu’il est confortable avec Jésus en dehors de sa vie. Alors, Jésus lui dit : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (v. 18). Avez-vous déjà remarqué comme on voit embrouillé quand on a mal aux yeux ? On met un peu de collyre et, en quelques minutes, tout redevient clair. C’est précisément ce que Jésus lui propose de faire pour son aveuglement spirituel. Il y a un dicton qui dit : « Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ».

Alors, Jésus poursuit en lui disant : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (vs 19-20). « Laisse-moi entrer, » lui dit Jésus, « je veux vivre en toi comme lorsque tu recherchais Ma présence lors de ton baptême. Ouvre la porte de ton cœur afin que je puisse y entrer. Si tu fais cela, tu vaincras avec Moi ! » « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (v. 21). Quelle merveilleuse promesse venant de la bouche même de Jésus ! N’allez jamais croire que Jésus ne pourrait pas pardonner certains péchés a celui qui se repent. Il n’attend que ça pour déployer Son amour sur Ses enfants.

Durant Son ministère, Jésus a souvent utilisé des enfants comme exemples. La raison est simple. Un enfant n’est jamais tiède ! Il est bouillant, plein de zèle, de vigueur et de vitalité. Jésus nous veut bouillants comme cela, parce qu’Il nous aime et veut partager avec nous de tout ce qu’Il a hérité. Alors, un véritable chrétien pourrait-il renier Jésus ? Au contraire, le disciple de Christ cherche toutes les occasions qui se présentent à lui pour confesser son Sauveur. À celui-là, Jésus dit, dans Matthieu 10:32 : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Jésus regarde toujours au cœur de l’individu et non aux apparences. Alors, on ne peut rien Lui cacher.

Si vous vous souvenez, au début de ce message, je vous ai cité la déclaration de Jésus sur le reniement, qui fut la faiblesse principale de Judas à l’endroit de son Maître. Néanmoins, suite à ce que nous venons d’étudier ensemble, serait-il possible pour un chrétien converti, et j’insiste sur le mot converti, de renier Christ ? S’il demeure branché sur Jésus, il ne pourra jamais le renier. Renier Christ est de se sentir spirituellement si riche, que la personne croit maintenant pouvoir arriver seule au Royaume, sans avoir à recourir au sacrifice de Christ. Elle croit qu’étant sous la grâce, il lui est impossible de pécher, alors tout lui est permis. C’est une tiédeur qui développe une détérioration spirituelle progressive qui peut prendre des années. Voilà comment le converti, devenu tiède, peut se laisser glisser sur la pente savonneuse qui pourrait même l’amener au péché impardonnable s’il ne se ressaisit pas.

Cette situation est si grave que Paul nous dit : « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:4-6). « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires. Quelqu’un a-t-il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes ; de quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10:26-29).

Il rejette donc le sang que Jésus a versé sur la croix pour payer la rançon de ses péchés. Quelqu’un qui commet le péché impardonnable, c’est un converti qui renie Christ, en rejetant le Saint-Esprit qu’il avait reçu lors de sa conversion. Donc, lorsqu’on commet le péché impardonnable, c’est qu’on est devenu littéralement « déconverti » et ce, de son propre gré. Et Paul nous dit qu’il est impossible de ramener une telle personne à se repentir de nouveau. Un chrétien converti qui demeure fidèle jusqu’à la fin de sa vie à Jésus, est enseignable, car sa conversion crée progressivement en lui l’humilité d’un petit enfant, curieux d’apprendre à tout prix, afin que ses parents soient fiers de lui. Ceci devrait aussi être notre attitude en tant qu’enfants de Dieu, voulant faire la volonté de Christ. Car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.

Donc, pour citer les paroles de Jésus : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse 3:22). La tiédeur n’a pas de place dans la famille de Dieu. Le zèle, la joie et le service dans l’amour du prochain, absolument ! Car ce service se poursuivra durant l’éternité. En parlant de la Jérusalem céleste établie ici-bas, Jean a vu ceci : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). Voilà ce que je souhaite personnellement à tous ceux et celles qui appartiennent à Jésus et qui persévéreront dans la foi jusqu’à la fin.