D.251 – Cœurs aveuglés

coeur-brise

Par Joseph Sakala

La nation d’Israël a toujours eu le pied léger pour courir après les faux dieux, alors que 3 était toujours là, prêt à les délivrer de leurs problèmes. Dans Jérémie 2:22-25, le prophète fut inspiré d’écrire cette complainte contre le peuple : « Quand tu te laverais avec du nitre, et que tu prendrais de la potasse en abondance, ton iniquité demeurerait marquée devant moi, dit le Seigneur, l’Éternel. Comment dis-tu : Je ne me suis point souillée, je ne suis point allée après les Baals ? Regarde tes pas dans la vallée, reconnais ce que tu as fait, dromadaire légère, qui ne tient pas de route certaine ; ânesse sauvage, accoutumée au désert, qui, dans le désir qui l’anime, hume le vent. Qui l’arrêtera dans son ardeur ? Nul de ceux qui la cherchent ne se fatigue ; on la trouvera même en son mois. Garde ton pied de se déchausser, ton gosier d’avoir soif ! Mais tu dis : C’en est fait ! Non ! car j’aime les étrangers, et j’irai après eux. »

En effet, les chefs de la nation d’Israël auraient dû cacher leurs visages devant Dieu. La simple pensée de vouloir répudier le Dieu qui les a créés, qui les a délivrés de la mort pour ensuite les établir en tant que grande nation, est complètement inconcevable. Pourtant, cette nation l’a fait pour favoriser les faux dieux adorés par leurs voisins païens. Alors, le prophète poursuit sa complainte en déclarant : « Comme un voleur est confus quand il est surpris, ainsi seront confus ceux de la maison d’Israël ; eux, leurs rois, leurs chefs, leurs sacrificateurs, et leurs prophètes. Ils disent au bois : Tu es mon père, et à la pierre : Tu m’as donné la vie. Car ils m’ont tourné le dos et non le visage. Et ils diront, au temps de leur malheur : « Lève-toi, et nous délivre ! » Et où sont les dieux que tu t’es faits ? Qu’ils se lèvent, s’ils peuvent te sauver au temps de ton malheur. Car tes dieux, ô Juda, sont aussi nombreux que tes villes ! Pourquoi plaideriez-vous avec moi ? Vous vous êtes tous rebellés contre moi, dit l’Éternel » (Jérémie 2:26-29).

Le peuple de Dieu aurait plutôt dû essayer de diriger ces païens vers le Créateur au lieu d’adopter leurs adorations impotentes. Ils étaient pourtant assez intelligents pour reconnaître que des idoles de bois et de pierre n’avaient aucune puissance pouvant les aider d’une façon quelconque. Néanmoins, cette ancienne séduction sophistiquée se compare très bien au concept scientifique moderne de l’évolution trimbalé par nos athées intellectuels. Ces cosmologistes croient fermement que l’ordre entier de l’univers a évolué à partir d’une bagatelle. Ces biochimistes modernes ont la conviction que l’origine de la vie commença à partir d’éléments chimiques sans vie, dans une espèce de soupe cosmique qui, avec le temps, a généré des cellules vivantes complexes, même si les hasards d’une telle « création » sont impossibles. Puis, plusieurs anthropologues, crédules face à cette théorie, insistent à dire que le langage des chimpanzés hominidés fut miraculeusement converti en intelligence chez leurs descendants humains. Tout cela en dépit du fait que même la science exacte rejette carrément chaque aspect de cette folie évolutionniste propagée par ces « hommes de science ».

Paul, en parlant de ces anciens darwiniens, a déclaré ceci : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:22-24). Pourtant, ces anciens idolâtres n’ont jamais poussé leurs idées anti-créationnistes aux extrêmes absurdes de leurs descendants modernes. La Bible les appelle « fous » ! Alors, dans Éphésiens 4:17-18, Paul déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur »

C’est une véritable tragédie que d’avoir une intelligence obscurcie, mais il est pire d’avoir un cœur endurci, spirituellement aveuglé. Personne ne désire volontairement être physiquement aveugle, mais l’aveuglement spirituel est le produit de la volonté humaine. Quand Jésus a donné la vue à l’homme qui était né aveugle, les pharisiens refusèrent de croire au miracle de Christ. « Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41).

Tout comme ces anciens intellectuels, il apparaît trop souvent que les intellectuels modernes sont aussi incorrigiblement aveugles. Ils étalent une science d’une grande complexité, mais leur compréhension et leur cœur deviennent néanmoins aveuglés quand il s’agit de l’Évangile du salut apporté par Jésus-Christ. Comme le disait si bien Paul, dans 2 Corinthiens 4:2-4 : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. » Même les gens très religieux croyant en Dieu comme Créateur peuvent s’aveugler lorsqu’ils sont confrontés aux vérités disant que ce Créateur est également devenu leur Sauveur. Voilà où se situe le problème, parce qu’ils demeurent voilés à la vérité biblique.

Paul le reconnaît quand il déclare : « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:14-16). Néanmoins, Christ est venu comme la lumière capable d’ôter ce voile. Et lorsque ça arrivera, ils seront à leur tour éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Gardez toujours en mémoire que les fervents étudiants de la Bible deviennent de plus en plus la cible des dégradations faites par les médias dans les nouvelles, surtout par les défenseurs autoproclamés des établissements éducationnels et scientifiques. Mais comment répondre à la diffamation ?

Voici ce que Paul nous propose dans 1 Corinthiens 4:9-13 : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles mais vous êtes forts ; vous êtes dans l’honneur , mais nous sommes dans le mépris. Jusqu’à présent nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus ; on nous frappe au visage, et nous sommes errants çà et là ; nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous. »

Souvenons-nous cependant que : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:21-24).

Nous n’avons pas seulement Son exemple, mais aussi Son commandement. Dans Matthieu 5:11-12, Jésus a dit : « Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » Et aux versets 43-44, Jésus ajoute : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent. » Sachez que les apôtres ont enduré beaucoup plus d’insultes et d’opprobres pour Jésus que nous en aurons à souffrir, car, selon les historiens, la majorité furent martyrisés.

Paul avait donc raison de dire : « [Quand nous sommes] outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous » Nous pouvons nous fier à Christ pour protéger nos réputations, car Il est beaucoup plus impliqué que nous pouvons le croire à S’occuper de ceux qui Lui appartiennent. Alors, Paul a tout à fait raison de nous dire, dans Romains 12:19-21 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. »

Il y a un vieux dicton qui dit : « Haïssez le péché, mais aimez le pécheur ». Le roi Salomon nous déclare ceci, dans Proverbes 10-12 : « La haine excite les querelles ; mais la charité [l’amour] couvre toutes les fautes. » Cela peut nous apparaître un peu banal à cause du nombre de fois que nous l’avons entendu, mais c’est biblique et pratique. Il est très facile et tentant de critiquer et même de condamner quelqu’un qui a péché, surtout si le péché nous touche directement. Toutefois, cette sorte d’attitude produit rarement, sinon jamais, la vraie repentance chez celui que nous accusons. Comme nous le rappelle le Proverbe cité plus haut, elle peut plutôt provoquer la colère ou un comportement défensif, et même envenimer la situation. Une attitude fondée sur l’amour, sans autoriser le péché, mais démontrant une compréhension personnelle et un intérêt sincère pour l’individu, aidera sûrement à rétablir le sentiment du cœur.

Pierre et Jacques citent ce texte de l’Ancien Testament en conseillant les convertis. Dans 1 Pierre 4:8, le chef des apôtres affirme : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés. » Le mot « charité » utilisé par Pierre est agape, très souvent traduit par « amour ». Pierre a sans doute utilisé le sens de « charité » à la place de celui « d’amour » afin que, dans ce contexte-ci, le mot « amour » ne soit pas interprété comme ayant le sens d’amour « érotique », mais désignant plutôt une attitude de bonté fervente envers les autres, comme agape. Tout comme Pierre, Jacques a compris que « toutes les fautes », dans le Proverbe, veut dire « une multitude de péchés ». Alors, dans Jacques 5:19-20, l’apôtre nous dit : « Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

En tant que futurs Élus dans le Gouvernement de Dieu, il nous faut augmenter notre connaissance spirituelle par une étude régulière de la Parole de Dieu. Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible et il vous dira : « Assez bien, mais, n’ayant pas toujours le temps d’étudier, j’aimerais la connaître encore mieux. » Parfois, les enfants nous déclarent des choses vraiment amusantes quand ils parlent de la Bible parce que leur connaissance biblique est limitée. Lorsqu’ils parlent de la Bible, ils nous révèlent une connaissance d’enfant. Tout innocemment, ils ne saisissent pas la signification des mots et des concepts, car elle est, pour le moment, au-delà de leur niveau de maturité selon l’enseignement qu’ils ont reçu. Mais sommes-nous des enfants quant à notre compréhension de la Parole de Dieu ? Comment pouvons-nous approfondir le degré de maturité spirituelle de notre compréhension ? Paul nous exhorte ainsi, dans 1 Corinthiens 14:20 : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. »

L épître aux Hébreux compare certains adultes aux enfants quant à leur compréhension biblique : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » Depuis quelques années, des sondages variés documentent un déclin de la connaissance biblique au Royaume-Uni ainsi qu’en Amérique. Une étude particulière a démontré que pas une seule personne sur vingt n’a pu citer les Dix Commandements. Plusieurs n’ont pu identifier quelques-uns des personnages importants de la Bible.

Dans un autre sondage, même si 86 % des Américains ont déclaré qu’ils croyaient en l’existence d’une puissance supérieure, ils ont également admis avoir un déclin marqué de leur connaissance biblique. Pour éviter de nous détourner de la vérité, l’apôtre Pierre nous dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Mais comment y arriver, puisque les différents sondages démontrent que la Bible est difficile à comprendre ? Sachez, chers amis, que Dieu n’est pas présentement en train d’ouvrir l’esprit de tous les humains à la compréhension de Sa Parole, mais si vous persistez dans la lecture de Sa Parole, vous découvrirez certainement des connaissances que la grande majorité des humains n’ont pas, parce que la majorité ne prend pas le temps de lire et de s’instruire dans la Parole de Dieu. Donc, personne n’est obligé d’être un enfant dans la connaissance spirituelle.

Par contre, ceux à qui Dieu a vraiment ouvert l’esprit reçoivent, dans leurs études, la connaissance de la vie éternelle. Dans 1 Jean 5:13-15, l’apôtre nous déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » Il est primordial, pour un croyant, d’avoir l’assurance de la vie éternelle. Selon l’épître de Jean, c’était le but principal pour l’avoir écrite. Il est cependant dangereux d’utiliser ce seul passage comme une preuve immuable sans consulter tout le contexte de ce que Jésus dit dans cette épître. Car on doit comprendre ce que Jean veut vraiment dire par « croire au nom du Fils de Dieu » afin de posséder cette assurance.

Beaucoup de chrétiens pratiquants ne possèdent qu’une assurance superficielle du salut, à cause d’une foi superficielle. Selon Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être testée par les choses qu’Il a écrites. Un des tests se résume ainsi : « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:4-6). Voici un autre test : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:29). Je me demande combien de nos politiciens, de nos juges et de milliardaires passeraient ce test ! Le mot « justice » implique pour Dieu un comportement bien différent de la justice humaine. Dans 1 Jean 3:14-15, nous lisons ceci : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

Un autre beau test se trouve dans 1 Jean 3:24 où l’apôtre confirme que : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »  Et dans 1 Jean 5:18-20, il est écrit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Mais comment pourrions-nous vivre le reste de notre vie sans pécher ? Pour comprendre cela, il faut vérifier un autre passage dans cette même épître.

Dans 1 Jean 1:8-10, Jean déclare : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Donc, ce que Jean nous dit, c’est que le chrétien ne doit pas pécher par habitude, mais quand il pèche, il doit confesser son péché et Dieu est fidèle et juste pour nous le pardonner. De cette façon, aux yeux de Dieu, le véritable converti est sans péché parce qu’il se repent continuellement et Dieu lui pardonne.

Les chrétiens sont confortables dans une profession de foi dans laquelle un converti ne peut plus pécher, ou dans une congrégation où le pasteur prêche que tout péché commis après la conversion est automatiquement effacé sans avoir recours à la confession, professent une foi sans aucune manifestation extérieure. Ces gens feraient bien d’étudier ces tests de leur foi afin de découvrir si leurs prédicateurs leur prêchent la vérité biblique ou simplement la vérité du « pasteur ». Je regrette d’annoncer que, si certains « chrétiens » ne prennent pas leur conversion plus au sérieux, ils risquent de faire partie des « vierges folles » qui se sont endormies dans leurs fables et chercheront en vain la lumière nécessaire pour monter vers Christ à la septième et dernière trompette pour recevoir les instructions que Jésus donnera à Ses Élus lors de Son Avènement. Assurez-vous que vous passez les tests pour déterminer si vous aurez la vie éternelle, en tant qu’Élus lors de la première résurrection.