D.297 – Hâter le Jour de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:11-12, l’apôtre nous dit : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » Comment pourrions-nous hâter la venue du jour de Dieu ? Malgré le fait que les Écritures nous donnent plusieurs signes annonçant le retour de Christ, Jésus a également dit que personne ne pouvait déterminer le temps exact, pas même Lui. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père » (Marc 13:32).

Dans Son état de dépouillement de Sa toute Puissance et limité seulement à Sa nature humaine, Jésus ne le savait pas, et c’est tant mieux. Ses disciples se seraient sûrement découragés 2 000 années plus tard. D’ailleurs, l’apôtre Pierre l’avait très bien prédit lorsqu’il déclara : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création, » dans 2 Pierre 3:3-4.

Lorsqu’Il les a laissés, Jésus leur a dit, dans Actes 1:8 : « …vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » C’était un ordre, mais également une prophétie : « Vous serez mes témoins jusqu’à ce que la dernière tribu de la terre reçoive votre témoignage. » Dans Son discours sur le Mont des Oliviers, Jésus a aussi prédit : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14).

Donc, à un moment donné, chaque tribu sera rejointe, parce que Jean, dans sa vision, voit une grande multitude que personne ne peut compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue ; ils se tiennent devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches et des palmes à la main : « Et ils criaient à grande voix, disant : Le salut vient de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau. Et tous les anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre animaux ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, la grâce, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen. Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:10-14).

Non, « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Mais n’oublions pas que : « le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-14).

Oui, les œuvres des hommes seront entièrement brûlées, mais pas la terre, car elle subsistera à tout jamais comme le centre de l’univers. La terre sera purifiée pour recevoir Dieu et Son trône, ainsi que la ville Sainte et Glorieuse. « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Personne, sauf le Père, ne sait le moment précis où le dernier converti de la dernière tribu sera gagné au Christ, car les Élus seront alors définis pour la première résurrection. Paul nous parle ainsi de cette résurrection : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » dit Paul, dans 2 Timothée 4:8. Donc, hâtons le témoignage de la Parole de Dieu jusqu’aux extrémités de la terre, et attendons avec patience que le Seigneur agisse. Devenons saints pour Dieu.

L’Église catholique déborde de saints. Il en existe un pour chaque jour de la semaine. Saint Nicolas, saint Valentin, saint Patrick ? Mais qui sont ces saints de l’Église catholique ? Nous avons l’impression que les saints sont des personnages très religieux et liés d’une façon unique au Dieu de la Bible. Mais est-ce vrai ? Absolument, car la Bible parle continuellement de saints, de sainteté et de la manière d’y parvenir. Mais savons-nous vraiment d’où viennent ces saints, bien connus du monde, et de quelle façon ils ont été établis saints ? Aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ, l’Église catholique a décidé d’établir un processus de « canonisation » pour avouer ceux qu’elle appelle « saints ».

Même les papes devaient passer par ce processus. C’est une chose difficile à comprendre, puisque de leur vivant ils se font appeler Saint Père, un titre réservé seulement au Père Éternel. Ensuite, ils sont infaillibles, une autre qualité réservée exclusivement à Dieu. Mais lorsqu’ils meurent, ils perdent tous ces honneurs antérieurs pour redevenir de simples citoyens qui doivent passer par le processus qui consiste à faire des miracles après leur mort pour être déclarés « Saints ».

Au début, seuls les martyrs furent reconnus et acclamés. Le processus a pris de l’expansion au fil des siècles et, en 1983, le Pape Jean Paul ll a établi un changement majeur dans la sélection qui inclue normalement une enquête sur la vie de la personne, les écrits sur ses vertus héroïques, ainsi que l’orthodoxie de la doctrine. Et, en plus, s’ajoute la preuve d’au moins un miracle. Saint Nicolas, selon l’histoire, était un ministre généreux qui aurait aidé à restaurer la foi dans beaucoup de familles. Après sa mort, le monde fut mis au courant de ses nombreux actes de générosité. Plusieurs légendes sur « Santa Claus » ont pris naissance avec des contes sur ce ministre, maintenant directement liés aux histoires non chrétiennes et même préchrétiennes.

Saint Valentin, tout dépendant de votre source d’information, aurait pu être un, deux et même trois hommes différents. Le compte-rendu officiel de l’Église catholique nous dirige vers un homme mort en 270 apr. J.-C. qui était un prêtre du temple, décapité par Claudius ll, empereur de Rome, pour avoir aidé les couples chrétiens à se marier. Le 14 février serait la commémoration de la mort de ce saint martyr, donc la Saint-Valentin, fête des amoureux. Qu’en est-il de Saint Patrick, dont la fête chez les Irlandais est rendue maintenant internationale. Selon l’histoire, cet homme serait né de riches parents britanniques, vers la fin du quatrième siècle. Il fut prisonnier d’une bande d’Irlandais qui ont envahi le domaine de ses parents. Après plus de quinze années d’études en théologie, dans la Gaule, Patrick fut ordonné dans l’Église catholique et envoyé en Irlande.

Cherchant à s’établir solidement en Irlande pour son église, Patrick tenta d’unir les traditions irlandaises avec son idée de culte chrétien. Il prit les feux que les Irlandais utilisaient pour honorer leurs dieux et commença à les employer pour célébrer les Pâques. Il prit ensuite le puissant symbole du soleil et l’a superposé à la croix romaine, créant ainsi ce qui est aujourd’hui appelé la « Croix Celte ». Il utilisa le trèfle d’Irlande pour expliquer la trinité au peuple. Le 17 mars, que les Irlandais croient être le jour de sa mort, est maintenant célébré par Rome comme le jour de sa fête. Il est très intéressant de noter qu’aucun pape n’a officiellement canonisé Patrick ; pourtant l’Église romaine et plusieurs autres déclarent cet homme saint. Patrick et beaucoup d’autres saints ont des histoires colorées, intéressantes et souvent embellies, présentées dans l’histoire comme faisant partie de leur cheminement vers la sainteté.

Mais qu’en est-il de vous et moi ? Y a-t-il une possibilité pour une personne normale et sans histoire d’atteindre un tel statut ? Devrions-nous tenter l’effort ? La Bible aurait-elle quelque chose à nous dire sur le sujet ? Oui ! La Bible est très claire dans son explication, ou sa description des saints. Paul, dans son épître aux Éphésiens, leur déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:19-20). Donc, les saints de la Bible le sont de leur vivant, contrairement à ceux de l’Église catholique. Plus loin dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12).

Les saints de la Bible sont les appelés de Dieu qui sont soumis à toute Sa Parole. Ils ne sont pas reconnus par les cellules qui surveillent les miracles. Ils sont plutôt reconnus pour leur fidèle obéissance à la Parole de Dieu. Selon ce standard, Patrick et peut-être la majorité des soi-disant « saints » ne se qualifieraient pas. Mais si vous êtes un chrétien fidèle à Jésus-Christ, vous êtes déjà reconnu comme étant un saint de Dieu ! En effet, devenir un saint n’est pas aussi mystique que bon nombre l’assume. Si ce sujet vous intéresse, prenez régulièrement le temps d’étudier le Nouveau Testament pour découvrir le critère de Dieu, afin de devenir un chrétien, un saint et un Élu de Dieu, pour régner dans Son Royaume lorsque Jésus viendra l’établir ici-bas, lors de Son Second Avènement. En réalité, c’est cela devenir un saint de Dieu. On appelle cela « passer des ténèbres à la lumière ».

Dans Timothée 2:20-21, Paul dit ceci à son jeune évangéliste : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. » La maison à laquelle Paul fait référence est la Maison de Dieu, qui est présentement Son Église. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité » (1 Timothée 3:15).

Dans l’Ancien Testament, le tabernacle et le temple étaient la demeure de Dieu et le centre d’adoration dirigé par le grand prêtre de la tribu de Lévi. Maintenant, c’est : « Christ, comme Fils, [qui] est établi sur Sa maison ; nous sommes Sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:6). Alors : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Jésus est notre grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu.

Sa grande maison contient plusieurs « vases » de valeurs différentes. Certains sont considérés honorables, de grande valeur, comme les vases en or et en argent qui servaient jadis dans les cérémonies d’adoration : « De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Galates 3:24-27). Dans les sacrifices antérieurs, les vases de grande valeur étaient placés le plus près du Saint des saints.

Mais il y a aussi les vaisseaux de déshonneur. Le tabernacle et le temple avaient des vaisseaux de « terre » pour certaines fonctions, comme on peut voir dans Lévitique 14. Ces vaisseaux étaient nécessaires à court terme, mais pas de grande valeur. Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul compare les chrétiens à des vases en or, en argent, de bois et même de terre, selon leur usage. Dans 2 Timothée 2:20-22, Paul écrit : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, [expliquées auparavant], il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. »

Dans l’Ancien Testament, il était assez facile d’identifier les vases en or et en argent, et même les vases de terre, selon l’usage. Mais qui sont ces « vases de terre » dans l’Église ? Sont-ils vraiment chrétiens où se font-ils passer pour chrétiens, pour apprendre un jour qu’il leur manque quelque chose pour faire le poids devant Dieu ? La Bible nous donne-t-elle la réponse ? Je ne veux pas m’aventurer en affirmant catégoriquement que ceci est la réponse, mais elle pourrait bien l’être. Allons voir Apocalypse 7:13-15 : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit ; Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. » Nous les voyons changés au travers de la tribulation pour devenir enfin des « vases d’or et d’argent ».

Nous découvrons plusieurs métaphores dans le Nouveau Testament, utilisées pour nous faire comprendre les aspects du Royaume de Dieu. Le premier pas pour devenir un vaisseau honorable est de se purger de tout ce qui est déshonorable. Le terme grec ekkathairo et ses dérivés sont tous reliés à un nettoyage actif des mauvais enseignements, aussi bien que l’inimitié. « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous, » dit Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Dans 1 Thessaloniciens 4:4-5, Paul exhorte les chrétiens : « Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. »

Dans le cas de Paul, lorsque Jésus envoya Ananias pour le baptiser, Il avait déjà un plan spécial pour lui : « Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ; et je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom » (Actes 9:15-16). Paul fut donc choisi comme un vaisseau honorable. Subséquemment : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1).

La parole de Dieu doit être prêchée à 100 %, sans ajouter ni enlever quoique ce soit. Donc, « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:14-18.

Un service honorable dans la Maison de Dieu requiert que ces vaisseaux soient prêts à sanctifier dans leurs cœurs le Seigneur Dieu en prêchant Sa Parole. « Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal, » nous dit Pierre 3:15-17. Il n’y a pas de plus grand honneur que d’être apprécié parmi les sanctifiés au service de notre Maître.

Dans 1 Timothée 6:11-12, Paul lui dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Dans la Bible, il y a plusieurs références à la vie du chrétien en termes de combat. Toute chose considérée, la raison engage le chrétien à entrer dans le combat. « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:1-2).

En deuxième lieu, nous sommes bien armés et protégés. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). La bouche du guerrier remplie de prières, prie en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; elle veille à cela en toute persévérance, et prie pour tous les Saints, car la retraite lui est impensable.

Le but de notre combat nous pousse à miner le royaume des ténèbres, afin de le remplir de lumière. Chaque chrétien doit combattre afin d’exalter notre Chef et prêcher Sa Parole. C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Sachez, chers amis, qu’au vainqueur appartient la récompense. Car : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Dans le Royaume, nous ne serons plus les soldats de Christ, mais des rois, échangeant notre armure pour des robes, lavées et blanchies dans le sang de l’Agneau. Notre casque sera remplacé par une couronne incorruptible de gloire. Comme disait si bien Paul : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Ce sont toutes des choses pour hâter Son avènement et c’est le bonheur que je vous souhaite à tous.