Le Ministère de la Vérité est en activité

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Décembre 2022

Par Jerry Barrett

Et perd de la crédibilité quotidiennement

« C’était la meilleure des époques, c’était la pire des époques, c’était l’ère de la sagesse, c’était l’ère de la folie, c’était l’époque de la foi, c’était l’époque de l’incrédulité, c’était la saison de la Lumière, c’était la saison des Ténèbres, c’était le printemps de l’espoir, c’était l’hiver du désespoir, nous avions tout devant nous, nous n’avions rien devant nous, nous allions tous nous rendre au Ciel, nous allions tous aller dans une autre direction… »

L’histoire de deux villes

Charles Dickens

 

« Contre-utopie – monde ou société imaginaire dans laquelle les gens mènent une vie misérable, déshumanisée et effrayante. »

Dictionnaire Merriam-Webster

Dans son classique L’histoire de deux villes, Charles Dickens établit un ton macabre dès la première phrase : « C’était la meilleure des époques, c’était la pire des époques… » On pourrait décrire de la même façon beaucoup de choses que l’on voit aujourd’hui en Amérique. Nous avons un minimum de liberté d’expression et une chance de réussir par un dur labeur et de la persévérance. À l’inverse, nous faisons face à une inflation galopante, à l’explosion du crime et à une crise potentielle de l’énergie.

C’était la meilleure des époques, c’était la pire des époques menant à une contre-utopie de vies déshumanisées.

Les pays autour du monde ont assurément affronté des bouleversements dans la vie quotidienne de leurs citoyens grâce à la pLandémie déclenchée en 2019. Entre les confinements et les politiciens exerçant des mandats et des décrets sans précédent – bon nombre fermant les frontières sous une loi martiale – les gens sont devenus plus conscients de l’austérité les entourant.

Est-ce que cela fait partie du Grand Plan de l’élite ? À coup sûr, une personne affamée sera encline à travailler plus fort dans le but d’obtenir un morceau de pain pour ses enfants. De plus, ces mêmes gens se dépouilleront de plus en plus de leur indépendance pourvu qu’on leur garantisse la sécurité.

L’amour de l’argent est la racine de tous les maux

Depuis le 11 septembre 2001, c’est devenu un thème récurent en Amérique. Beaucoup de gens ont la perception d’une constante dissension tourmentant le pays, et si l’on prend le temps de mettre en place les pièces du casse-tête, tout le tableau devient clair comme du cristal.

Posez-vous la question suivante : « Que veut le riche ? » Vous pourriez passer par toute la gamme des réponses, en commençant par avoir plus de choses, à plus de liberté financière, jusqu’à avoir un style de vie luxueux. La réponse simple est celle-ci : PLUS ! Plus d’argent égale plus de pouvoir et de contrôle. Plus d’argent signifie qu’il y a moins de compétition.

Bill Gates et George Soros illustrent cette description. Tous les deux sont follement riches et ils utilisent leurs largesses pour financer des projets qui accroissent leur contrôle sur l’humanité. Bien que ce soit un club exclusif, ne croyez pas qu’il s’agisse des seuls membres. Cet auteur-ci est certain que vous pourriez en nommer une demi-douzaine qui vous viennent à l’esprit. Toutefois, il ne faut pas de temps pour en faire le tour.

Pour s’assurer de son contrôle, l’élite emploie une multitude de laquais qui font volontiers ce qu’elle leur ordonne.

Contrôle de la narration

La propagande s’insinue dans nos sources de nouvelles depuis des décennies. Cette tactique a été légalisée il y a peu de temps, déversant ainsi un torrent d’articles, d’émissions de nouvelles et de reportages qui visent à provoquer des réactions de la part des lecteurs et des auditeurs.

Grâce à l’avènement de l’Internet, un nouveau portail a été ouvert aux scrutateurs de la vérité cherchant à exposer les personnages infâmes et leurs marionnettes. Les médias alternatifs se sont développés dans ce domaine au grand chagrin de l’élite.

Avec cette nouvelle technologie, sont venues d’autres activités de communication comme Twitter, MySpace, Facebook, Instagram, YouTube et d’autres. Des moteurs de recherche tels que Yahoo, Lycos, Google et bien d’autres, offrent des réponses rapides aux questions qui auraient auparavant exigé une visite à la bibliothèque locale et des heures de recherches.

D’emblée, le contrôle de cette information était primordiale. Ce qui explique facilement pourquoi Google a si rapidement acheté YouTube et d’autres propriétés, pendant que Facebook a englouti Instagram.

Il n’y a rien à voir ici

Le gouvernement des États-Unis n’est pas resté là sans rien faire. Il a utilisé son pouvoir massif pour tenter de façonner le discours disponible en ligne. Vous pouvez être sûrs qu’ils ont discuté de l’importance et de l’étendue de l’intervention, tout comme des requêtes de rationalisation pour censurer l’information dommageable.

Pendant que les médias alternatifs ont continué à rapporter fidèlement les questions allant de la localité originale de la pLandémie, à l’efficacité de la thérapie génique imposée par les entités gouvernementales, les fonctionnaires du gouvernement ont travaillé fiévreusement à réfuter toutes et chacune de ces informations.

Ken Klippenstein et Lee Fang ont produit, avec The Intercept, un reportage extrêmement bien documenté exposant la collusion entre notre gouvernement fédéral et les entreprises de médias sociaux. Selon ce rapport, les fonctionnaires du gouvernement ont pu « signaler directement le contenu sur Facebook et Instagram … par le moyen d’un portail spécial de Facebook qui exige un e-mail gouvernemental ou une mise en force de la loi pour être utilisé. »

Notre propre « Ministère de la Vérité » s’associe aux médias sociaux pour régler ce que l’on doit permettre de lancer comme information aux gens.

Quoique l’on ait découvert cela durant le régime Biden, n’oubliez pas que le Département de la Sécurité du Territoire (DHS) fut créé sous George W. Bush ! C’est une question bipartisane où le contrôle de votre information est de première importance aux yeux de ces gens qui demeurent en poste au lieu d’être derrière les barreaux.

La Sécurité du Territoire a sombré dans une bureaucratie massive, en devenant un appareil glouton, un peu comme le « Ministère de la Vérité » que présenta George Orwell dans sa nouvelle, 1984. Sa mission visant à combattre la désinformation a pris forme durant l’élection présidentielle de 2020, et elle a depuis lors étendu ses tentacules de manière vorace. Les autres cibles visées par le DHS incluent : la justice raciale, le retrait d’Afghanistan, le soutien américain envers l’Ukraine, de même que le portable de Hunter Biden.

Big Brother vous surveille

En 2018, pendant la Présidence de Donald Trump, celui-ci signa la Loi sur l’Agence de Cybersécurité et de la Sécurité de l’Infrastructure qui créait une nouvelle branche au DHS. Bien qu’inoffensif au départ, Big Brother accepta rapidement ce rôle pour étendre sa portée.

En janvier 2021, la Sécurité du Territoire créa l’atelier de travail sur la « Mésinformation, Désinformation et Malinformation » (MDM). Il fut créé pour promouvoir la flexibilité afin de se centrer sur la MDM. En avril 2022, Alejandro Mayorkas, secrétaire de la Sécurité du Territoire, tenta d’établir le « Comité de Gouvernance de la Désinformation ».

Il rencontra immédiatement une sévère opposition. Le critique du média Politico, Jack Shafer, écrivit : « Notre gouvernement produit des mensonges et de la désinformation à une échelle industrielle et l’a toujours fait. Il surclasse l’information vitale aux citoyens afin que ceux-ci ne deviennent pas plus intelligents. »

Éventuellement, le DHS a suspendu le Comité de Gouvernance de la Désinformation. Ou non ? Plutôt comme une hydre à qui l’on coupe une tête et à qui il en pousse deux autres à la place. Ce béhémoth bureaucratique croit que la désinformation et la mésinformation sont une portion croissante de ses tâches.

Êtes-vous un terroriste domestique ?

Malheureusement pour les Américains, il y a d’autres entités gouvernementales qui se sont branchées à l’arène du MDM. Le FBI a dépensé des millions de dollars en logiciels de retraçage sur les médias sociaux. De nombreux agents ont été réassignés à la division du terrorisme domestique afin de faire enquête sur vous !

Ces agents vont infiltrer les salles de chat, les forums, les blogs et les comités de communiqués pour rechercher ces gangsters du clavier. Après le fiasco du Watergate, le Congrès a adopté la Loi sur la Vie Privée de 1974 restreignant la collecte de données du gouvernement sur les citoyens américains exerçant leurs droits du Premier Amendement.

 Ces pantins et leurs marionnettistes auront tous à faire face un jour au trône du jugement. Entretemps, il nous reste la résolution indéfectible de dénoncer ces êtres malfaisants. L’apôtre Paul nous a donné cette directive : « Et ne communiquez point aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais au contraire reprenez-les » (Éphésiens 5:11).

Même si nous, en tant que chrétiens, ne sommes que des voyageurs sur cette terre, nous devrions soutenir notre pays, notre gouvernement et nos leaders. Il est tout à fait bien de ressentir du patriotisme envers notre nation. Toutefois, rappelons-nous toujours que notre loyauté première va entièrement à Jésus-Christ.


Par Sandra Myers

LA RÈGLE D’OR :

Celui qui possède l’or fait les lois

Qui dirige vraiment notre pays ? Indice : ce n’est pas Biden

« Pourquoi te vantes-tu du mal, vaillant homme ? La gratuité du Dieu Fort dure tous les jours. Ta langue trame des méchancetés, elle est comme un rasoir affilé, qui trompe. Tu aimes plus le mal que le bien, et le mensonge plus que de dire la vérité ; Sélah. Tu aimes tous les discours pernicieux, et le langage trompeur. Aussi le Dieu Fort te détruira pour jamais ; il t’enlèvera et t’arrachera de ta tente, et il te déracinera de la terre des vivants ; Sélah. Et les justes le verront, et craindront, et ils se riront d’un tel homme, disant : Voilà cet homme qui ne tenait point Dieu pour sa force, mais qui s’assurait sur ses grandes richesses, et qui mettait sa force en sa malice. »

Psaume 52:1-7

Ces deux derniers mois, j’ai parlé des contrôleurs des États-Unis. Pour résumer, il s’agit de gros argent – de l’argent direct comme de l’argent sombre non divulgué. George Soros est actuellement le visage des donations d’argent sombre fourni particulièrement au Parti démocrate. Mais ce n’est pas tout : il y a Michael Bloomberg, Sam Bankman-Fried, Tom Steyer et bien d’autres. Pour les républicains, il y a Sheldon et Miriam Adelson, Richard Uihlein, Kenneth C. Griffin et Timothy Mellon, entre bien d’autres.

Des entreprises font également des donations, souvent à la fois aux républicains et aux démocrates. Je parierais qu’ils veulent se couvrir.

En plus de l’argent, cet ancien grand pays est aussi maintenant dirigé par une sorte de comité privé. Le comité se compose des mêmes personnes qui brandissent leurs milliards.

Ces milliardaires émettent des ordres à partir d’un certain nombre de plateformes comme le Conseil des Relations Étrangères, le Forum Économique Mondial de Klaus Schwab, ceux qui assistent aux rencontres du G-20, le sommet du changement climatique, les rencontres de Bilderberg, etc.

Soros et les autres multimilliardaires du « un pourcent » utilisent leur argent pour acheter les élections, causer des bouleversements culturels et l’anarchie. Celui qui possède l’or établit les règles.

Devrions-nous être impressionnés par leurs vantardises de milliardaire ? Sans aucun doute les fonctionnaires républicains et démocrates sont très certainement impressionnés. Les milliards de l’Élite ont acheté la publicité, l’influence et la coopération électorales – en essence, ils ont acheté les sièges mêmes du gouvernement dont on a besoin pour renverser l’Amérique. Certains d’entre eux l’ont également fait dans d’autres pays.

Ce qui est risible, c’est que les politiciens compromis ont fait d’eux des bouffons et ils ne s’en rendent même pas compte. Ou peut-être que si. Toujours se prêter aux exigences pour obtenir des faveurs. Leur avarice et leur orgueil démesuré les aveuglent au point d’en faire les faibles et peureux pleurnicheurs qu’ils sont devenus.

Non seulement nous ont-ils vendus, vous, moi et tout le reste de ‘Amérique, mais ils ont particulièrement vendu Dieu.

On ne se moque pas de Dieu

La justice de Dieu voit ces gens méchants pour ce qu’ils sont et Il nous le montre aussi. Nous craignons Dieu et Sa puissance, ainsi que Sa capacité à rabaisser ceux qui se fient en leurs richesses. Nous ne craignons pas ces vantards méchants et cupides qui se réjouissent des troubles qu’ils causent. Nous pouvons en rire.

Ils mentent, ils trichent, ils volent et ils se construisent des trésors ici même sur terre. Mais c’est tout ce qu’ils auront. C’est leur seule récompense. Dieu va les déraciner.

Que devons-nous faire ?

Vous pouvez faire la différence ! Ne permettez pas qu’on vous dise qu’une personne, ou quelques personnes ne peuvent pas faire une grosse différence. Tristement, une personne, Madalyn Murray O’Hair, débuta une croisade impie qui a eu un impact sur nous jusqu’à aujourd’hui et fit la différence en faveur de l’athéisme et a sorti la prière des écoles.

Car pour nous qui aimons Jésus, la réponse semble évidente et elle est souvent citée. Dans 2 Chroniques 7:14, il est déclaré : « Et que mon peuple, sur lequel mon Nom est réclamé, s’humilie, et fasse des prières, et recherche ma face, et se détourne de sa mauvaise voie, alors je l’exaucerai des cieux, et je pardonnerai leurs péchés, et je guérirai leur pays. »

Si vous proclamez, comme moi, que Jésus est votre Sauveur personnel – cela nous retombe sur les épaules. Notre future génération ne le sait pas encore, mais elle compte sur nous.

« Racontez sa gloire parmi les nations, et ses merveilles parmi tous les peuples » (Psaume 96:3).




D.499 – Une chrétienté humaniste

Par Anne-Gaëlle

Dans la commune où j’habite, une nouvelle médiathèque a vu le jour. Elle est prestigieusement construite et offre une panoplie de médias, ainsi qu’un éventail culturel important pour la population, qui s’est empressée d’aller consulter et emprunter des ouvrages. Friande de livres pour enfants et d’albums aux artistiques illustrations, je me suis attardée dans le secteur dédié à la jeunesse. L’univers des contes et des fables est comme un pinceau qui peint des toiles imaginaires parsemées de rêves enfantins, de ces paysages réjouissants qui ont bercé notre prime jeunesse. Je peux refermer ce genre de livre en retournant indemne dans la réalité ; les contes pour enfant me sont préférables aux polars tissés d’intrigues et d’épouvante qui œuvrent sournoisement dans l’esprit humain !

Vouloir user de son imagination est naturel. Quant au besoin de s’instruire, il est tout aussi humain. Un grand nombre de livres thématiques sont proposés pour tous les âges : des encyclopédies, des livres sur la science, sur la nature, sur les animaux… Des livres historiques offrant la vision de notre passé, de l’évolution de notre société… et aussi des livres sur les religions. J’ai bien sûr tressailli de joie en découvrant un très beau livre bien épais s’intitulant « La bible racontée et expliquée ». J’étais remplie de fierté à l’idée d’habiter dans une commune où les enfants et les adolescents peuvent avoir accès à la connaissance de la Parole de Dieu. J’ai donc emprunté ce livre, afin d’en apprécier la forme et les couleurs, ainsi que – je l’espérais – le contenu…

En découvrant les premières pages, j’ai rapidement compris pourquoi je tenais ce livre dans mes mains. Je fus prise à la gorge par une sorte de vertige ! Je ne savais si je devais rire ou pleurer, mais une chose était certaine : quelle que fut ma réaction, elle ne devait pas passer sous silence. Je me résolus donc à noter mes « découvertes » – ces gifles que je recevais à chaque page – afin de les exposer à la lumière ; pour que la tristesse du Saint-Esprit de Dieu puisse s’exprimer librement et reçoive peut-être un écho venant des cœurs amoureux de la Vérité.

Une note d’introduction assez burlesque :

L’auteur écrit que la bible est toujours traduite, commentée, retranscrite et que, de ce fait, aucune interprétation ne peut être neutre. En effet, les rédacteurs font toujours des choix, valorisant certains personnages, certains évènements, en fonction de leurs propres idées et de leur époque. Il déclare mot pour mot que « l’objectivité est illusoire ».

Il va de soi qu’implicitement, il affirme que la Parole de Dieu est une œuvre littéraire humaine, issue de plusieurs auteurs ; il ne semble pas avoir connaissance de l’Auteur véritable qui est le Saint-Esprit (Dieu agissant, parlant, offrant une vérité incorruptible). Il ne sait pas faire la différence entre le faux et le véritable, entre ce qui est pur et dilué. Il ne sait pas que, parmi ces traducteurs humains qui ont servi leur propre cause, ils s’en trouvent qui, habités par l’Esprit de Dieu, ont réellement et parfaitement œuvré pour Dieu, visant à transmettre d’une époque à une autre le texte reçu : les vraies Saintes Ecritures.

Ce qui est assez comique, c’est qu’inconsciemment, cet homme se décrit lui-même dans son propre ouvrage, dont il est exclusivement l’auteur : il choisit ses textes, il censure à sa guise, et il expose ses interprétations selon ses propres idées, les idées de son époque (l’ère humaniste) ; et tout ceci dans un but précis, un but qu’il ne peut ni ne veut avouer. De ce fait, en ce qui le concerne, sa bible n’est pas objective !

Les notes explicatives :

Je ne me suis pas attardée sur les récits bibliques qui, parce qu’ils sont destinés aux enfants et adolescents, sont rédigés de manière plus romancée et plus courte. Cette démarche n’est pas forcément condamnable, puisque les jeunes lecteurs – et surtout les très jeunes – ne sont pas en mesure de lire la Bible dans sa version originale ; la lecture de ces récits est une manière appropriée de leur apporter peu à peu des connaissances bibliques selon leur niveau de compréhension. Etant moi-même maman, je ne compte pas le nombre de « bibles pour enfant » que j’ai lu à ma fille…

Ce qui a fait tout l’objet de mon attention, ce sont les notes explicatives en marge des récits bibliques, environ quatre par page. Illustrées ça et là à la manière d’un dictionnaire, ces notes apportant un caractère encyclopédique… Le manuel prend une dimension pédagogique et scientifique ; le lecteur peut vite s’apercevoir que, machinalement, une entière confiance est accordée aux notes explicatives, plus qu’aux récits bibliques eux-mêmes, sensés être le cœur du livre.

A propos de la création du monde :

Une fois de plus, le sous-entendu est là : « les rédacteurs n’ont pas voulu que… ». Auteurs humains ? Pensées humaines ? Il est noté que si le soleil et la lune ne sont pas mentionnés lors de la séparation du jour et de la nuit, c’est probablement pour que les gens de l’époque, qui considéraient les astres comme des divinités, n’y attachent pas trop d’importance et comprennent que leur but n’est que d’éclairer la terre. Malgré la supposée sagesse de ce commentaire, je constate que l’ordre et la manière dans la création sont remis en question. Et pire encore, l’Auteur de la Genèse Lui-même – qui n’est autre que le Saint-Esprit de Dieu – est mis en quarantaine !

« Certains chrétiens fondamentalistes estiment que la création du monde est une vérité historique et scientifique. On appelle cette théorie « créationnisme », mais la majorité des croyants lit le texte de manière symbolique : Dieu crée par sa parole et il place l’homme au centre de sa création ».

Les termes « Certains chrétiens fondamentalistes » ont une consonance terriblement méprisante et arrogante. D’ailleurs, quelle marque d’orgueil que de prétendre que la création du monde, telle qu’elle est relatée dans les Saintes Ecritures, est une « théorie » ! Non seulement, elle n’est pas reconnue comme un fait véridique, mais, en plus, elle apparaît aux yeux de la chrétienté majoritaire comme démodée et ridicule. Alors, je suis plutôt fière de ne pas faire partie de cette majorité !

Et en opposition à cette « théorie fantaisiste » de la Création de Dieu, la solide certitude de la science basée sur la « vérité évolutionniste », qu’il semble impensable de remettre en question… C’est bien un tour de Satan que d’inverser les choses !

L’invitation faite au lecteur est claire : il est conseillé de lire le récit biblique de manière symbolique, comme lorsque nous lisons un conte ou une fable, le message central n’étant autre que la morale de l’histoire… Mais la Parole de Dieu est-elle une fable ? N’y a-t-il pas plus qu’une simple morale à tirer ? N’est-elle pas illimitée quant à Sa sagesse et à Son pouvoir d’instruction ?

Pour la « sage » majorité dont il est question – ceux qui empruntent la voie large et spacieuse qui mène à la perdition – l’homme est effectivement placé au centre de la création : là est la vérité qu’ils retiennent et qui les aveugle ! Quand c’est l’Homme, et non Dieu, qui est au centre de tout, cela ne peut être que déformé et vain : c’est ce que l’on appelle l’humanisme.

A propos du serpent :

Autre éclairage assez sombre que nous apporte le philosophe : « Le serpent n’est pas le diable, mais seulement une créature de Dieu, qui symbolise le mal ».

Dieu sait quand utiliser des symboles et pourquoi. Mais le diable, qui se plaît à parodier Dieu, incite les ignorants à mal les interpréter ou à en user à outrance.

Satan n’a-t-il pas le pouvoir de prendre toutes les formes ? Selon l’affirmation citée, non. Pourtant, la Bible dit qu’il peut prendre l’aspect d’un ange de lumière. D’ailleurs, on ne saurait compter le nombre d’apparitions surnaturelles, ces dernières décennies : le visage du Christ, la silhouette de la vierge Marie, etc. Ces visions sont bel et bien démoniaques, même si elles trompent les personnes pieuses.

Si le serpent qui a tenté nos ancêtres n’est vraiment qu’un animal, j’ai du mal à comprendre d’où lui est venue cette soudaine envie de plonger le premier couple – et avec, l’humanité toute entière – dans le péché et l’obscurité la plus totale. Quel avantage peut en tirer une si petite bête ?

D’autre part, la victoire finale promise par Dieu à la femme (par sa postérité) en ces mots « tu lui écraseras la tête » ne concerne-t-elle qu’un vulgaire serpent ?

Nous savons de toute évidence que nous n’avons pas à lutter contre un simple animal, aussi venimeux soit-il, mais contre Satan lui-même et ses légions démoniaques. Ce n’est donc pas une partie de chasse, mais un combat spirituel. Or, dans cette chrétienté étrange, il semble que l’on ne croit plus au diable : comme tout le reste, il n’est dans les consciences plus qu’un symbole.

Un manque de différenciation :

Dès l’introduction de ce bienveillant manuel – visant par-dessus tout à instruire la jeunesse actuelle – l’auteur explique que : « certains livres racontent des faits historiques tandis que d’autres, des histoires mythologiques dont les personnages ont été inventés ».

La Bible est donc mise au rang de la mythologie ! Les évènements du jardin d’Eden sont classés comme absolument fictifs, comme légende parmi les légendes !

D’ailleurs, j’ai sérieusement froncé les sourcils quand, dans cette « bible racontée et expliquée », j’ai commencé à lire des notes comparatives mettant en scène des récits mythologiques d’origine babylonienne et égyptienne sur la création ; le premier étant que l’homme fut créé avec la chair et le sang d’un dieu, ce qui est répugnant et absurde !

Un livre biblique a-t-il le droit et l’utilité d’évoquer des mythes païens ?

Si l’auteur veut à tout prix comparer des croyances, pourquoi choisir ces sources-là ? N’y-a-t-il pas une multitude de traditions païennes ? Or, cette source est la source : les forces occultes qui se cachent dans la magie babylonienne et dans la religion égyptienne sont indéniablement sataniques ; elles traversent les âges jusqu’à l’apparition de l’ère nouvelle et de son antéchrist.

« Bien avant que la bible soit écrite… » : Cela laisse fort supposer que ces récits païens présent depuis la nuit des temps aient préséance sur la Parole de Dieu qui, naturellement, perd de son importance, Dieu apparaissant comme un dieu parmi les dieux.

Une croyance parmi tant d’autres :

Mais l’auteur ne s’arrête pas là : il évoque d’autres mythes païens et d’autres religions. De nombreuse fois, le coran est cité afin de comparer la version biblique avec celle de l’Islam. Le lecteur curieux ou indécis aura tendance à s’intéresser aux autres livres « saints », et on lui fera croire que la vérité est partout, ou que personne ne la détient vraiment, ce qui revient au même : errance et perdition.

Le chemin de la facilité est de collectionner toutes ces connaissances, de les garder au niveau intellectuel, sans jamais engager son cœur ; et de se glorifier de cette diversité, considérée alors comme richesse. Il n’y a là aucune recherche de salut, aucune foi véritable et, pourtant, les personnes qui empruntent ce chemin écrivent des livres et prêchent. Ils deviennent des guides et des modèles pour ceux qui ont soif de connaissances et qui n’ont aucun repère.

Une fois de plus, l’aspect mythologique est mis en avant et la version divine est noyée dans les pratiques païennes ; l’auteur nous explique ce qu’est une offrande comme le fait un anthropologue :

« Les peuples de l’antiquité ont l’habitude de faire des cadeaux aux divinités en guise de remerciement lors des récoltes ou de la naissance dans le bétail d’un premier né ». Ainsi, cela suggère nettement que ce rituel ne vient pas de Dieu… Le Créateur de l’univers aurait-Il copié cette ordonnance aux autres dieux ?

Déformation de la nature de Dieu :

Une déclaration absolument choquante a failli me faire tomber de mon fauteuil : « le meurtre d’Abel est commis en l’absence de Dieu ».

Dieu est-Il une simple créature qui s’absente et réapparait ? N’est-Il pas Esprit ? N’est-Il pas omniprésent et omniscient ? Comment peut-on parler de l’absence de Dieu ?

Certes, le désespoir provoqué par de lourdes épreuves peut amener le croyant à se demander où est Dieu. Certains textes bibliques relatent ce cheminement humain et nous entendons même Jésus citer cette si lourde phrase « Pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Mais en rien la Bible déclare que Dieu a coutume de « S’absenter ». Au contraire, le Psaume 139 expose clairement l’impossibilité de sortir de l’omniprésence de Dieu.

C’est également valable pour Son omniscience. Si Dieu a demandé à Caïn où est passé son frère, ce n’est pas parce qu’Il ne savait pas ce qui s’était produit « en son absence », mais plutôt pour l’entendre de la bouche du meurtrier afin que celui-ci ait l’opportunité de prendre conscience de la gravité de son acte.

A défaut d’avouer son crime, Caïn refoule sa responsabilité et se tait ; alors c’est le sang versé sur la terre, qui parle, car rien n’échappe au regard et à l’ouïe de Dieu !

L’auteur prétend dans une autre de ses notes explicatives qu’Abel est le préféré de Dieu. Or, il s’agit bien évidemment d’un mensonge ! Dieu ne fait pas de « favoritisme » ; la Bible dit qu’Il ne fait pas acception de personne et certaines histoires nous montrent que Dieu ne regarde pas à l’apparence, mais au cœur.

La Bible comprend bon nombre de tragédies basées sur la préférence d’un père ou d’une mère pour l’un des enfants, qui a suscité la jalousie et la haine des autres. Il est évident que ces témoignages intemporels avertissent les parents du danger d’agir de la sorte ; Dieu réprime toute injustice.

Si l’offrande de Caïn n’a pas réjoui le cœur de Dieu comme celle d’Abel, c’est parce que le Dieu omniscient connaissait la pensée de Caïn et la distance établie entre le cœur de Caïn et son offrande : il se peut qu’il ait été à des années lumière de la volonté de réjouir Dieu, de Lui plaire. L’offrande faite par simple devoir ou par imitation n’avait donc aucune valeur aux yeux du Destinataire. Attristé par une telle attitude, Dieu l’encouragea toutefois à relever la tête, à persévérer, car tout n’était pas encore perdu. Mais la colère et la jalousie contenues dans le cœur de Caïn débordèrent et ces flots le submergèrent au point de commettre l’irréparable.

Un meurtre n’est pas une bêtise faite en cachette. Un meurtrier n’est pas excusable. Mais la société actuelle, qui inverse les valeurs, fait passer le bourreau pour la victime et la victime pour le bourreau. On voudrait faire croire que le réel bourreau, c’est Dieu ; que le meurtre a été commis par Sa faute, puisqu’en étant injuste envers l’un de Ses deux garçons, Il serait l’instigateur du drame.

On aurait même tendance à croire que le châtiment de Caïn est trop sévère. Je me souviens d’une chanson dans une comédie musicale sur la bible (« Dolly Bible »), chantée par le personnage de Caïn, le présentant comme un être pas vraiment mauvais, même sympathique, un homme dans le remord, qui a fait pénitence et souhaite se racheter auprès de son frère… Une vision bien humaniste !

L’obsession de l’enquête :

L’auteur de cette « bible racontée et expliquée » éprouve le besoin ardent de commenter la plupart des évènements bibliques d’un point de vue historique et scientifique, ainsi que de les  « rectifier ». Il tient particulièrement à tout vérifier, non pas par la Parole de Dieu comme nous l’enseignent les apôtres, mais par la science de ce monde et l’archéologie : des preuves, rien que des preuves, et un peu de « logique » (humaine).

Il suppose que le déluge a réellement eu lieu, s’appuyant sur des hypothèses scientifiques : fonte des neiges, choc de comètes, catastrophe climatique… L’auteur cherche à expliquer l’origine d’un fait biblique avant d’estimer s’il s’est réellement déroulé ou non, au lieu de tout simplement le croire. De ce fait, le lecteur est inconsciemment poussé à faire de même.

Dans cette démarche entêtée, concernant l’arche de Noé, il laisse place à l’incrédulité : « Aucune trace d’embarcation n’a été retrouvée sur le Mont Ararat, où le bateau se serait échoué ». Je pense que l’utilisation du conditionnel est une abomination aux yeux de Dieu !

Faut-il absolument retrouver des morceaux d’épave millénaires érodés, rouillés, méconnaissables, pour s’écrier qu’il y a bel et bien eu une arche ? Jésus n’a-t-Il pas dit que, dans notre monde terrestre, tout finissait toujours par s’altérer et disparaître ? Mais dans l’univers céleste, qui dépasse la matière et l’entendement humain, les choses véritables demeurent, elles perdurent ; et si l’arche terrestre n’existe plus, son souvenir et sa signification sont inaltérables. Car l’arche de Noé, c’est la miséricorde de Dieu, Son alliance avec ceux qui placent en Lui toute leur confiance et tout leur espoir.

J’ai trouvé des notes explicatives assez ironiques, qui dénotent un ton quelque peu moqueur. Et nous savons ce que Dieu pense des moqueurs, surtout de ceux qui rient de la Parole de Dieu.

Les humains peuvent trouver certaines choses comiques parce qu’à leur avis, elles sont invraisemblables, et c’est justement ce qui fait rire. Je me souviens d’une chanson qui m’amusait quand j’étais petite : c’était la chanson de l’éléphant qui se balance sur une toile d’araignée… Que c’était drôle ! Oui, c’était très drôle, car ça n’existe pas. Quelque chose d’immense et de terriblement lourd ne peut pas se balancer sur quelque chose de minuscule et de fragile. Et pourtant, aujourd’hui, je sais que si Dieu le voulait, Il pourrait rendre cela possible.

Si cette scène absolument improbable apparaissait sous mes yeux, je ne rirais plus. Au contraire, je me repentirais d’avoir autrefois cru cela impossible. J’aurais même peut-être honte d’avoir ri…

Comment réagiront-ils – les incrédules, les moqueurs – quand la puissance de Dieu sera si manifeste qu’il n’y aura plus besoin de preuve ? Que feront-ils quand la Vérité éclatera glorieusement comme un feu d’artifice sur toute la planète ? Iront-ils se cacher ? Continueront-ils à fermer les yeux ?

Il a du bien rire en écrivant dans son petit commentaire que le texte biblique est « démesuré ». Selon lui, les dimensions de l’arche (si elle a bien existé) sont exagérément trop grandes.

Sa référence : « les plus grands bateaux anciens retrouvés par les archéologues ». La référence du chrétien, c’est la Bible : la vraie Bible. Et ce qu’elle dit est vrai jusque dans les moindres détails.

Mais l’esprit moqueur dit que « les auteurs de la bible exagèrent certains détails : par exemple l’âge de Noé de plus de 500 ans ». Les habitants de la terre ne peuvent pas concevoir les vérités célestes !

A propos de la tour de Babel :

L’auteur explique ce que sont les ziggourats : des tours de 80 m qui deviennent de plus en plus étroites, des édifices dédiés au dieu de chaque cité, avec « au sommet un temple pour que les divinités fassent profiter la ville de leurs bienfaits ».

Une note des plus pragmatiques ! Où est l’Esprit de Dieu qui condamne le paganisme, l’idolâtrie, la servitude aveugle ?

Qui fait profiter qui ? Et de quelle manière ?

Il n’existe qu’un être divin : Dieu (avec un « D » majuscule). Toutes les entités répertoriées comme divinités sont des faux dieux (avec un « d » minuscules). Dans la sphère spirituelle, il n’y a – à part Dieu – que les anges ou les démons. Les anges sont au service de Dieu ; ils n’érigent pas des temples à leur propre gloire. Ces « divinités » ne sont autres que des esprits démoniaques qui se font passer aux yeux des humains pour des dieux.

Qu’ont-ils à apporter aux humains ? Il faut inverser la question pour pouvoir y répondre : Qu’est-ce que les humains ont à apporter aux démons ? Leur vie, leur sang, leur énergie, leur cœur, leur foi, leurs rêves, leur intellect et leur destin.

Dans quel but recherchent-ils tout cela ? Pour détruire et empêcher la vie, pour verser le sang, pour transformer et vider l’énergie, pour pourrir le cœur, pour corrompre la foi, pour limiter les rêves, pour contrôler l’intellect, pour travestir la destinée. Tout cela se résume en un mot : perdition, c’est ce que les faux dieux ont à apporter aux humains.

De quelle manière ? En leur « prodiguant leurs bienfaits »… Le mensonge, la manipulation, la servitude. Les foules accourent dans les temples, auprès des idoles et des sorciers – y compris les « sorciers modernes » – pour rechercher bénédictions, prospérité, guérison etc. Et ils repartent le cœur joyeux, car ils pensent avoir reçu tout ce que leur cœur désire ; mais bien assez tôt, leur sourire se change en grimaces, car les forces obscures auront vite fait de s’approprier tout ce qui leur revient.

Un véritable chrétien ne participe jamais à une célébration religieuse païenne ; il ne va jamais consulter des médiums, des devins, des astrologues ; il ne pratique pas le yoga, ni aucune activité en lien direct avec des traditions occultes païennes. Un véritable chrétien ne consulte jamais de sorcier, même si l’appellation de beaucoup dans le secteur de la médecine alternative et du bien-être ne laisse à priori pas penser qu’il s’agisse de sorciers… Un véritable chrétien se distingue et se détache du mouvement – aussi vaste soit-il – « new age » (nouvel âge).

Ni la curiosité, ni l’envie de s’instruire, ni la grandeur d’esprit, ni la fraternité, ni la souffrance n’ont le droit de convaincre le véritable chrétien de braver le dangereux interdit.

Le Seigneur Jésus a dit qu’on reconnaît un arbre à son fruit ; le fruit du démon ne pousse pas sur l’arbre chrétien. L’arbre chrétien n’appartient pas à la terre.

Pour ce qui est des habitants de la terre, ils sont influençables à toutes les échelles. Tandis que la mondialisation (la tour de Babel moderne et virtuelle) approche à grands pas, l’influençabilité prend une échelle mondiale. C’est effrayant, mais l’Esprit de Dieu a la puissance de nous garder de devenir les petits clones de Satan. Nous pensons autrement et librement, indépendamment du monde.

L’auteur, emprisonné dans son raisonnement d’historien, croit que : « les auteurs des récits de la création du monde, du déluge et de la tour de Babel ont certainement été influencés par l’exil en Mésopotamie en 597 av. J.C., lors du règne de Nabuchodonosor II », puisque d’après les « experts », les textes bibliques datent de cette époque.

Peut-on imaginer esprit plus captif ? Jésus n’a-t-Il pas dit : la vérité vous rendra libres ? Cette sublime vérité, c’est qu’il n’y a qu’un seul véritable Auteur, quel que soit le livre contenu dans la Bible. Certes, plusieurs mains ont tenu la plume – ou l’objet servant à écrire autrefois – des mains qui ont existé à diverses époques, dans divers pays. Mais le Saint-Esprit de Dieu est un, tout comme Jésus-Christ et notre Père éternel sont un. Un seul Auteur, une seule Vérité.

Alors, Dieu Se serait inspiré de la culture mésopotamienne pour écrire l’histoire de la tour de Babel…? N’a-t-Il pas plutôt transcrit le témoignage d’un évènement passé ? Est-ce trop dur à imaginer que toute l’humanité ait parlé une même langue ? D’une certaine manière, n’est-ce pas le cas encore aujourd’hui ?

Toute l’humanité parle la même langue universelle du mal, de la souffrance, de la misère et de l’idolâtrie. Un appel au secours est le même, de l’orient jusqu’en occident, dans les capitales comme dans la jungle ou dans le désert : le cri du cœur est le même.

Mais l’auteur de cette savante bible expliquée interprète l’histoire de Babel d’une façon bien surprenante… Selon lui, l’intervention de Dieu vise à « briser les tendances totalitaires » ! Le mal est donc seulement dans le dictateur et dans son pouvoir exclusif… S’il n’y avait pas eu de roi dictateur, il n’y aurait donc pas eu de tour de Babel et Dieu n’aurait pas eu besoin d’intervenir. C’est complètement faux !

S’il n’y avait pas eu ce roi narcissique assoiffé de pouvoir et de gloire, il y en aurait eu un autre ! Il y a toujours eu des despotes et il y en aura toujours, tant que le Roi des rois ne sera pas venu rétablir définitivement la Paix sur terre. La tendance totalitaire est dans l’Homme, tout comme la loi du péché est dans l’Homme.

Or, le monde avance et accélère dans l’illusion que le système est en tort, et non l’humain. La politique est mauvaise, on en cherche toujours une nouvelle, une meilleure, mais on ne la trouve pas. On pense à la mondialisation comme à une mère aimante qui serre dans ses immenses bras tous les continents, tous les pays et tous les individus, mais ce n’est pas une mère, c’est un monstre.

Un système monstrueux qui enlève le peu de bien que l’humanité avait acquis. Les valeurs transmises autrefois n’existent plus. On prône la richesse des différences, mais au fond, on veut que tous soient pareils, que tous marchent pareils, que tous pensent pareils : des clones de toutes les couleurs, mais des clones !

« La diversité des langues illustre la richesse des différences entre les sociétés » : est-ce là la raison pour laquelle Dieu a diversifié les langues ? Avait-il une vision si étroite qu’Il eut besoin de diversifier pour enrichir ?

Les humains étaient unis pour faire le mal. Dieu dut les désunir pour réduire le mal. Si le mal avait été seulement dans le nombre, la séparation des uns et des autres aurait suffit à anéantir le mal. Mais comme toute l’humanité peut en être témoin, le mal persiste. Même seul, l’être humain a un problème. L’être humain est un problème pour lui-même. Il ne pourra jamais puiser en lui-même – ni en quelque dieu que ce soit – sa solution, ni sa guérison, ni sa paix véritable.

Sur un même pied d’égalité :

L’auteur ne cesse de citer dans ses notes le Coran, mentionnant la version des récits bibliques selon la foi islamique. Il est dit, par exemple, qu’Abraham est un des cinq grands prophètes de l’Islam aux côtés de Noé, Moïse, Jésus et Mohammed, et qu’une sourate porte son nom. Cette façon de présenter la foi islamique, en mettant en évidence les « points communs » entre la Bible et le Coran, invite le lecteur à se pencher sur cette autre religion à priori tout aussi « bonne » que le christianisme.

D’autre part, les différences entre les textes bibliques et coraniques racontant un même évènement ne peuvent que troubler tout lecteur non affermi par la Parole de Dieu. Un exemple : pour les musulmans, ce n’est pas Isaac, mais Ismaël que Dieu demandait à Abraham de sacrifier. L’auteur explique que, lors du pèlerinage à La Mecque, les croyants imitent le geste d’Abraham prêt à immoler son fils.

Mettre les grandes religions mondiales sur un même pied d’égalité n’apporte ni la vérité, ni la lumière, ni la paix, mais uniquement la confusion et l’aveuglement.

Je n’ai jamais compris comment Jésus-Christ pouvait être un grand prophète aux yeux des musulmans qui croient historiquement à Son existence terrestre et Le mentionnent dans leur livre sacré ; et comment des milliers de chrétiens peuvent être mis en prison, torturés et tués par des musulmans à cause de leur foi en Jésus-Christ qui, finalement, dérange plus que tout. N’est-ce pas spectaculairement contradictoire ?

Ce n’est pas le Jésus historique – humble messager du Dieu d’amour – qui provoque tant de haine, mais c’est le Christ-Dieu ressuscité, Parole incarnée que peu de croyants peuvent entendre. La Vérité faite chair, cette Vérité qui contredit ouvertement les mensonges des autres religions.

J’ai une fois eu le privilège d’avoir une longue conversation avec un musulman très zélé dans sa foi. Il a essayé de me convaincre que Dieu ne pouvait pas être un homme. Cette pensée que le Dieu éternel, tout-puissant et majestueux devienne un homme avec un corps charnel et des besoins primaires comme d’uriner ou autre, le dégoûtait profondément ; cela équivalait pour lui à un blasphème. Cette insultante « impossibilité » faisait barrage à toute tentative de lui expliquer la vérité.

Même s’il exprimait avec douceur et humilité, et même si, voyant mon amour pour Dieu, il me témoignait beaucoup d’intérêt, j’ai retrouvé en lui la même arrogance et le même mépris que dans les pharisiens et scribes juifs, il y a deux mille ans, qui ne supportaient pas qu’un homme se dise sur terre le Fils de Dieu, celui-ci ne pouvant être qu’un imposteur. Cette haine persiste puisque les « Juifs » d’aujourd’hui ne supportent pas Jésus-Christ et voient les chrétiens comme leur étant absolument inférieurs.

Ce pied d’égalité entre les grandes religions mondiales est un mythe : chacun se voit supérieur à l’autre, chacun cache sa haine de l’autre, tout en exhibant le masque de la fraternité. Certains chrétiens font fuir les autres par leur orgueil démesuré ; et certains chrétiens sont captifs de leur fausse modestie, sous l’emprise de leur admiration pour le peuple juif. Ces derniers oublient que, même si nous avons soi-disant le même ancêtre Abraham, nous n’avons pas le même Père !

Tout est dans l’apparence : il faut que le monde croie à l’égalité pour que toutes les religions se fondent finalement en une seule, qui selon la promesse du faux prophète amènera la paix sur terre et le salut pour l’humanité entière. Quelle désillusion ce sera pour les uns et les autres ! Seule la Vérité – qui ne se trouve pas dans une religion – protègera les âmes du grand chaos final qui s’en vient pas à pas.

A propos de Jérusalem :

L’auteur présente Jérusalem comme saint lieu très particulier pour les trois grandes religions mondiales, chacun venant s’y recueillir à sa manière, selon sa foi. En effet, il y a un mur sacré en ruine, une mosquée et un grand édifice appelé « église ». Mais qu’en pense Dieu ? A-t-Il déclaré une de ces choses « sainte » ? Si oui, laquelle ?

Ce qui est « saint » pour Dieu, c’est Lui-même, et rien d’autre.

En effet, la Sainteté ne se trouve qu’en Lui ; et seule la manifestation de Sa Présence peut rendre un lieu « saint ».

Dieu sait que, sur terre, tout est corrompu et le mal empire de génération en génération. Il a semé Sa sainteté sur terre, mais elle est immatérielle : c’est Sa Parole, c’est pourquoi on l’appelle La Sainte Bible. Et Il a donné à ceux qu’Il a choisis d’avance le souffle de Sa force, le Saint-Esprit, qui est également immatériel. C’est pourquoi les enfants de Dieu sont déclarés être « des saints » – des temples vivants abritant ce qui est saint – quoique cet état de fait ne soit pas encore révélé, étant encore des êtres corruptibles dans un monde corruptible.

Voilà ce qui est saint pour Dieu, et non une place, un édifice ou une ville.

L’erreur est courante : la majorité des personnes pensent pouvoir se rapprocher de Dieu en faisant un voyage à Jérusalem, comme si l’arche de Son alliance s’y trouvait encore. Or Jésus ne nous a jamais invités à nous rendre à Jérusalem, ni à y attendre Son glorieux retour, mais Il nous demande de demeurer en Lui, en demeurant dans Sa Parole, c’est-à-dire, dans la Vérité.

Un voyage à Jérusalem devait m’être offert pour mon trentième anniversaire et, jusqu’à ce jour, ce cadeau n’est jamais arrivé. Lorsque j’étais moi-même dans l’erreur, je m’irritais du fait que la personne qui m’avait promis cela n’ait jamais tenu sa promesse. Je me sentais comme privée de l’essentiel, privée de la plus grande aventure de ma vie. Mais aujourd’hui, je sais que c’est la Bonté de Dieu qui a empêché ce dessein d’aboutir. Car il y a dans la Jérusalem actuelle une force obscure qui aveugle et emprisonne les esprits, au point de les perdre. Si j’étais allée là-bas, sans la Lumière dont Dieu m’a fait don – Lumière qui m’a été offerte par l’apprentissage de la Vérité et qui ne s’obtient pas par un pèlerinage – je serais probablement revenue de mon voyage dans un état de cécité spirituelle encore pire que lorsque j’étais athée. J’aurais emprunté des chemins absolument tortueux et j’aurais mis plus de temps encore à découvrir la Vérité.

Un Dieu manchot à qui on coupe les bras :

L’auteur s’unit aux historiens pour décréter que Joseph a séjourné en Egypte entre 1700 et 1550 av. J.C., une époque où des princes étrangers auraient régné sur le pays. Question de logique pour notre narrateur, qui explique la confiance du souverain envers l’hébreu Joseph, venu comme lui d’un autre pays ! Son analyse peut se traduire ainsi : « Entre immigrés, on se respecte, on est solidaires… ».

Cette façon de voir les choses est quelque peu naïve, puisqu’il ne s’agit pas de deux personnes de la classe moyenne, qui se rencontreraient et se lieraient d’amitié, mais il s’agit d’un roi (l’homme le plus haut) et d’un esclave détenu en prison pour délit majeur (la position la plus basse possible). Seul Dieu pouvait les réunir et tisser des liens de confiance.

Il est évident que cette analyse n’a tout simplement pas lieu d’être. La Bible offre la vue surplombante sur le parcours de Joseph et la main de Dieu qui a parfaitement agencé les évènements de manière à retourner la situation et à sauver tout un peuple de la famine ! Mais comme un simple historien, l’auteur ne voit pas la main de Dieu ; il interprète les choses à la manière d’un athée.

« Contrairement à une croyance très répandue, les esclaves sont rares en Egypte. Les grandes pyramides ne sont pas construites par des esclaves, mais par des milliers d’ouvriers et d’artisans de pays réquisitionnés ». Voilà une affirmation tout à fait surprenante !

A voir la taille des pyramides, édifices et nombreuses statues, c’est à se demander comment il était possible de payer chaque « ouvrier » et chaque « artisan » pour son travail. Cela représenterait des milliers et des milliers de salaires journaliers, sur une durée si longue, que soit le Pharaon possédait toutes les richesses de la terre (la Bible dit que Salomon le surpassait alors qu’il n’a fait bâtir qu’un temple et un palais), soit que la population égyptienne avaient les impôts les plus élevés de l’histoire du monde !

« Aucune source historique ne permet d’affirmer avec certitude que Moïse a existé. Il aurait vécu aux alentours de 1300 av. J.C. Comme souvent dans la bible, réalité et fiction se mélangent ».

Encore une fois, l’auteur nous montre clairement qu’il ne puise ses certitudes que dans une source historique – des dites « preuves » – écrits, objets ou ruines découverts puis analysés par des experts. Mais Dieu donne de meilleures certitudes, et Il les donne sur la base de la foi.

Un Juif ou un musulman n’oserait jamais remettre en question l’existence d’un grand prophète, et surtout pas quand celui-ci a transmis un texte sacré, à savoir les dix commandements ; alors, pourquoi est-ce à la mode de le faire dans la théologie chrétienne moderne ? De quoi a l’air la chrétienté avec une telle mentalité ?

Quelle est la réalité ? Où est la fiction ? N’est-il pas navrant de voir des théologiens perdus dans des interprétations et des doctrines fictives, ignorant tout de la réalité de Dieu ?

Pour l’auteur, Moïse n’est qu’un héros mythologique ou peut-être historique (ce qui reste à prouver), au même titre que Sargon, premier empereur de Mésopotamie, nous explique-t-il, « aussi abandonné dans une corbeille sur un fleuve ».

Le récit des dix plaies d’Egypte semble également être, selon lui, romancé à partir de faits divers et influencé par la culture mésopotamienne, qui « inspire beaucoup les rédacteurs de la bible ».

L’auteur désacralise la Parole de Dieu ; il la met au même rang que n’importe quel recueil de contes ou n’importe quel livre d’histoire. Il cherche inlassablement le contexte historique par rapport à la date de rédaction des textes, alors que ces dates ne sont que des spéculations, puisque seul Dieu sait quelle main humaine Il a utilisée, où et quand, pour mettre à l’écrit Sa Parole. Cette manière de faire équivaut à se mettre à la place de Dieu, décrétant que nous, humains du 21ème siècle, sommes capables de dater des écrits, des objets, des pierres, des incrustations etc., alors que nous n’étions pas là au moment où ces choses ont été conçues !

Je connaissais une chrétienne qui faisait des études de géologie et je lui demandais souvent comment elle faisait pour supporter que toutes ses études reposent sur un mensonge, et je ne comprenais pas pourquoi elle suivait cette filière. Mais elle me répétait qu’elle faisait « la part des choses ». En d’autres termes, elle séparait Dieu de ses études.

A force de chercher le contexte historique et culturel de la supposée date de rédaction, le théologien se perd dans des suppositions et des théories douteuses, dans lesquelles il ne reste plus aucune place pour Dieu, Personnage principal de la Bible, à qui on a coupé les bras !

« Les faits énoncés ont probablement été inspirés par des calamités habituelles dans le pays » ; « les invasions de sauterelles sont assez rares en Egypte, mais fréquentes en Mésopotamie, territoire qui inspire beaucoup les rédacteurs de la bible ».

Dans la lignée, l’eau du Nil changée en sang ne serait qu’une « prolifération d’algues rouges favorisée par une hausse de température » ; et la séparation des eaux, un « tsunami ».

Cela dit, l’auteur ne s’attarde pas sur le tsunami, car il note que l’intérêt du texte ne repose pas sur sa réalité historique, mais sur l’interprétation faite par les Hébreux : « Dieu les aide à retrouver leur liberté, c’est un Dieu-Sauveur ».

Donc, Dieu fait quand même quelque chose, peut-être avec Ses pieds… On lui a coupé les mains, mais il Lui reste Ses pieds pour « aider » Son peuple !

Curieusement, dans ma Bible, je lis les exploits que Dieu a faits et qu’Il a faits tout seul, sans l’aide de personne ! La Parole de Dieu dit que Son bras n’est pas trop court pour sauver. Non pas seulement aider, mais sauver ! Il est clair que tous les miracles et les calamités relatées dans la Bible sont issus de l’œuvre du Dieu Créateur qui tient l’histoire de Son peuple et du monde entre Ses mains.

Les héros bibliques :

L’auteur de « la bible racontée et expliquée » ne met pas les miracles sur le compte de faits purement biologiques ou climatiques (comme un tremblement de terre à Jéricho), donne aux personnages bibliques toute la gloire de leurs exploits. Il déclare : « Le prophète Daniel parvient à dompter cet animal sauvage, qu’est le lion ».

Il parle également de « l’exploit de David », alors que David, dans les Psaumes, loue le Seigneur pour Ses exploits, sans jamais se les approprier. Or, l’exploit en question (le combat contre Goliath) est quelque peu décrédibilisé puisqu’on peut lire la note suivante : « les rédacteurs exagèrent l’arsenal du géant pour rendre l’exploit de David plus extraordinaire ».

Samson aussi a fait des exploits, mais contrairement à David, il n’a pas la chance d’avoir le rang de personnage historique, en effet, l’auteur parle de « la légende de Samson ». Mais d’autres personnages peuvent compatir, puisque Jonas n’est probablement qu’un « prophète imaginaire » et Job n’a « sans doute pas existé » ; selon lui, il représente seulement tous ceux qui souffrent.

Cela dit, Job est encore plus à plaindre, car, non seulement on lui enlève son statut de personnage réel, mais en plus on lui ôte celui de héros :

« Dans le texte initial, Job se met vraiment en colère contre Dieu, mais les traductions en grec ont beaucoup atténué ces attaques pour présenter un Job patient, résigné, un modèle de foi ».

Si le texte initial était vraiment comme l’écrit l’auteur, et qu’il s’agissait vraiment d’une fable imaginée, où serait la morale ? Où serait l’utilité d’un tel livre pour les croyants, qui de plus se trouve être un des plus longs de la Bible (42 chapitres) ?

Quant au prophète Daniel, malgré ses dons de dompteur professionnel, il n’existe malheureusement pas de preuve qu’il ait vraiment vécu, « ni qu’un roi de Mésopotamie se soit converti au dieu d’Israël ».

De pire en pire, Dieu devient un dieu insignifiant, on ne Lui accorde même plus de majuscule, ni aucune crédibilité pour Lui-même comme pour Ses prophètes… Dans le récit de la fosse aux lions, l’auteur nous explique que « certains évènements ont été inventés, et d’autres ont eu réellement lieu » : le roi Nabuchodonosor II, qui accueille David adolescent, est selon les sources historiques bien réel ; mais le personnage de Daniel est « imaginaire », faute de source.

Par contre, l’ange de la fosse aux lions (que faisait-il dans l’histoire, si Daniel n’avait pas besoin de lui pour dompter les lions ?) a obtenu, semble-t-il, plus de considération que le prophète : il est devenu « l’ancêtre des anges-gardiens en floraison dans les récits chrétiens du 15ème siècle ».

Il va sans dire qu’un récit parlant d’anges gardiens rentrant en contact avec leurs protégés ne peut pas être chrétien, puisqu’il s’agit tout simplement de spiritisme déguisé. Les esprits impurs qui étaient des anges autrefois – avant leur chute – et qui ne le sont plus, se font passer pour des anges. Ils rentrent en communication avec des médiums, des devins et des personnes leur accordant foi et écoute.

Malheureusement, dans la jeunesse d’aujourd’hui, il est devenu monnaie courante de se réunir pour faire des expériences sensationnelles avec des tables qui tournent, des verres qui bougent, des stylos qui écrivent tout seul, etc., et cela dès le plus jeune âge lors des « pyjama-party ». J’étais moi-même perplexe lorsque ma fille m’a rapporté qu’au CE2 les enfants pratiquent cela.

Les esprits démoniaques se font passer pour des anges, ou des personnes défuntes (dans la croyance populaire, elles deviennent des anges) afin d’impressionner, de manipuler les humains et de leur dicter tout un tas de mensonges visant à semer la confusion.

Les anges sont à la mode et on trouve facilement dans les librairies ordinaires le livre d’Alan Kardek – Le livre des esprits – qui est le fondement du spiritisme ; un enseignement entièrement dicté par « des anges » lors de séances spirites, sous forme de question-réponse. Je dois avouer avoir lu entièrement ce livre, ayant été autrefois embobinée par cette doctrine séduisante, après avoir moi-même pratiqué l’écriture automatique et avoir eu bon nombre d’hallucinations, tandis que je cherchais des réponses à mon mal existentiel.

Les anges ne sont pas « nos amis » (et les anges déchus qui usurpent l’identité d’anges, encore moins !) mais des messagers au service de Dieu. Ils servent les humains sous la directive de Dieu. Ils ne s’adressent aux humains que si Dieu le leur ordonne, par exemple, pour annoncer un évènement spécifique en rapport avec le Plan de Dieu, ce qui arrive très rarement. Ils ne s’adressent donc pas aux hommes « sur commande », même quand on leur fait des prières émouvantes ; car Dieu veut que l’on s’adresse à Lui seul et les anges n’ont que faire de toute cette attention, dont ils n’ont pas besoin : ils siègent autour du trône de Dieu et contemplent Sa face !

Conflits avec les chiffres :

La Bible est très précise en ce qui concerne les chiffres. Ils peuvent certes avoir une valeur symbolique, mais, la plupart du temps, les durées et les dates relatées sont données à titre informatif par les bons soins de Dieu. Or, très peu de personnes estiment que la Parole de Dieu est fiable au point de prendre ces dates et ces durées pour des certitudes exactes. Si je crois que la Parole de Dieu ne ment pas, je suis catégorisé de « chrétien fondamentaliste », d’extrémiste et de naïf.

L’auteur fait un commentaire à propos de Jéricho, disant qu’elle fut fondée en 9000 av. J.C. et j’ai lu une autre note expliquant que les lentilles sont cultivées depuis 10 000 ans en Asie centrale. Or, d’après le calcul des années depuis Adam et Eve jusqu’à nos jours, il y a 10 000 ans l’homme n’existait pas, et il y a 9 000 ans, il n’existait pas non plus. Comment aurait-il pu construire une ville ou cultiver des lentilles ?

L’homme préhistorique est un mythe, mais on l’a fait passer pour une histoire vraie. Et les histoires réelles écrite dans la Bible, on les fait passer pour des mythes. Satan n’est-il pas le roi de l’inversion ? N’est-il pas le « prince de ce monde » ?

Tout comme les démons qui se font passer pour des anges, Lucifer se fait passer pour le dieu de la science, du savoir, du temps, le dieu des preuves… Les gens veulent du concret, alors il leur en donne : de l’absurdité concrète !

En y réfléchissant, le récit de la création dans la Bible est bien plus concret que celui du « Big-bang » et bien moins absurde puisqu’il admet qu’on ne peut pas créer tout un univers à partir du néant. Il a fallu l’existence de quelque chose : l’existence de Dieu ; et le néant, c’est l’inexistence.

Aux yeux de cette chrétienté humaniste, qui s’est placée au centre d’elle-même comme étant son propre dieu, toute la Bible n’a qu’une valeur symbolique. Cette chrétienté a choisi son guide : sa science, sa logique, sa manière de calculer. Elle a fait du savoir une idolâtrie, sans même s’inquiéter des sources de ce savoir corrompu. Et malheureusement, selon la prophétie, toutes les fausses vérités voyagent à travers le monde à la vitesse d’un claquement de doigt. Nous savons alors que c’est bientôt la fin.

Je me suis arrêtée là dans ma lecture de la « bible racontée et expliquée », car je ne voulais pas souffrir davantage. Même si je ne connais pas personnellement l’auteur, je sais par qui elle est « racontée et expliquée » : ce n’est pas mon Dieu, mais le dieu porteur de fausse lumière, celui qui prétend détenir la connaissance.

Je n’ai pas voulu étudier le Nouveau Testament au moyen de ce livre détestable ; car je suis sûre de ne pas y trouver l’Évangile, ni le Christ en qui j’ai foi. Je pense que, sensible comme je suis, je m’en serais trouvée très mal, car je n’ose imaginer les spéculations et les horreurs ; chacune aurait été comme un coup dans ma poitrine…

Je pense que le Seigneur sait pourquoi j’ai mis la main sur ce livre. Sa lecture m’a poussé à écrire et ce que j’ai écrit a soulagé et affermi mon cœur. Ainsi, j’espère que si d’autres personnes lisent ces pages, elles en seront fortifiées, réconfortées et trouveront, par la Grâce de Dieu, le discernement dont nous avons grand besoin dans ces temps de la fin.

« Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse ! Mon Dieu en qui je m’assure ! » (Psaume 91:2).

« Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu » (Psaume 91:3-4).

« Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connait mon nom » (Psaume 91:14).

Soyez bénis.




T.020 – La déception

Elle est la coupe de tous les humains. Ils se la partagent et boivent tour à tour. Le monde n’est que déception.

Quelle que soit la route, le besoin, l’expérience, elle est là à chaque tournant. Aussi implacable qu’une averse violente, lorsque l’on n’a pas pris de parapluie.

Elle est le lot de ceux qui espèrent, qui projettent toutes sortes de rêves et qui y croient de tout leur cœur.

Elle est inéluctable, même pour ceux qui ont bâti leur vie sur des sciences exactes, car même les sciences les plus exactes ne sont que néant.

Elle est toujours en gestation, prête à surgir pour ruiner les humains. Ils se retrouvent privés de tout, et même de leur raison de vivre.

La déception, c’est la découverte de l’erreur humaine. Le monde érige sa puissance et sa gloire sur toutes sortes d’erreurs. Un jour, il sera forcé de comprendre et la déception viendra s’abattre sur lui.

Désillusion, désappointement, découragement, désespoir. Voici les stades par lesquels elle nous fait passer. S’il n’y avait pas de Dieu, le désespoir se changerait en amertume, en repli sur soi, puis en mépris de la vie.

Mais avec Dieu, elle évolue en mansuétude, car celui qui est déçu par le monde se tourne vers Dieu pour s’oublier lui-même et ne plus espérer ce qui déçoit sans cesse.

Dieu fait passer l’Homme par bon nombre de déceptions, jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que la vérité et la stabilité n’existent pas ici-bas, dans le royaume des Hommes.

Chaque désenchantement déclenche une douleur, un malaise. Et l’Homme se presse d’aller vite chercher ailleurs. Mais même ailleurs, la même déception l’attend et l’attendra toujours.

Le seul endroit de l’univers où l’Homme est à l’abri de la déception, c’est au cœur de la Vérité. Mais où la découvrir ?

La Bible est faussée, celle que l’on nous vend dans les églises et dans les séminaires. Elle n’est plus ce qu’elle était, car l’Homme, sous l’emprise d’une folie orgueilleuse, est venu pour y introduire ses aberrations et ses sarcasmes.

L’église, lieu de vie et de paix destiné au partage de la Vérité, n’est plus ce qu’elle était. Elle est devenue la personnification de la dérision. On y trouve des mensonges et des leurres. On y voit beaucoup de déguisements et de flatteries. L’adulation a remplacé la justesse. Et la justice s’est substituée à l’ambition.

La science des Hommes a recouvert le monde, comme un grand drap opaque. Elle s’est imposée partout, en abrutissant toute la terre. Et c’est sur cette terre que nous mettons des enfants au monde, des enfants dont le regard ne peut traverser l’opacité des sciences mensongères.

La Vérité est oubliée, abandonnée comme un vieux trésor enfoui dans les décombres d’un grand navire au fond de l’océan. Personne ne la connait, seulement une poignée d’hommes et de femmes inconnus. Des croyants sincères embarqués chacun sur un petit radeau, ramant de toute leur force à contre-courant. Ils ont pris la peine de plonger sous l’océan et de chercher le trésor enfoui.

Le courant est si fort. Tous les grands bateaux le suivent et naviguent les uns derrière les autres. Ils sont si imposants, ils semblent si solides. Et la puissance du courant les entraîne à toute vitesse. Mais où vont-ils ?

Ils prennent le large, ils disent connaître la voie. Les cours d’eau se jettent toujours dans la mer : « tous les chemins mènent à Rome », et « toutes les bonnes volontés mène à Dieu »… Mais leur dieu n’est pas Dieu. Leur unité est un mirage. Ils se jettent aveuglément dans la sombre étendue de leur perdition.

Tandis que les rameurs, qui bravent les flots, se dirigent tout droit vers la terre promise. Mais combien gagneront la rive ?

La déception est sournoise, elle attaque les rameurs taciturnes, aussi volontaires et sportifs eussent-ils été. Les croyants ne sont pas à l’abri de la déception. C’est souvent elle qui les fait changer de trajectoire.

Quand je subis une déception qui m’accable, je me dis que ce n’est pas Dieu qui me déçoit.

Je me déçois toujours moi-même, car je suis incapable d’être parfaite et parce que je ne suis pas supérieure à ma condition. Mais il faut que je me pardonne.

Les humains me déçoivent et je dois par avance connaître le cœur de l’Homme pour surmonter ma douleur. Il arrive qu’un proche me déçoive, alors je dois prendre du recul et me dire qu’il n’excepte pas à la description de Dieu sur la nature humaine. Je dois me dire que cette personne n’est pas Dieu, qu’elle est faite de chair comme moi, et que je ne peux prétendre n’avoir jamais déçu personne.

Je dois lui pardonner avant même d’être déçu. Spirituellement, cela s’appelle « veiller » : c’est en se préparant à l’éventuel assaut que l’on s’exerce à réagir selon le cœur de Dieu.

Et si la déception m’est infligée par mon frère ou ma sœur en Christ, je dois pardonner comme Dieu pardonne, et lui offrir ainsi une nouvelle chance : une occasion de ne plus me décevoir. Trop heureux de la saisir, il ou elle mettra tout en œuvre pour améliorer sa conduite et ainsi espacer les déceptions…

« La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout » (1 Corinthiens 13:4-7).

Ce n’est pas Dieu qui a créé la déception. Eve et Adam y ont goûté les premiers et ils se sont retrouvés seuls et plein de honte. Ils pensaient devenir des dieux, mais ils sont devenus ce que l’humanité est aujourd’hui. Des esprits confus dans le doute et la peur, inversant convictions et incertitudes. Des cœurs troublés qui se déçoivent sans cesse les uns les autres. Condamnés à errer indéfiniment.

Mais Dieu dans Sa grande Clémence n’a pas souhaité cela. Il a gardé précieusement le trésor de Sa sublime Vérité, il est intact et ouvert à tous ceux qui s’y intéressent de près. Ceux qui ont développé en eux-mêmes, grâce à l’Esprit Saint de Dieu, un amour grandissant pour la Vérité divine. Et au final, ils ne seront pas déçus.

Chaque nouvelle vérité est comme une gifle qui vient secouer et dépoussiérer les esprits. Sur le coup, cette gifle fait mal, elle apporte avec elle une dose de déception, de scandale même : « Quoi ? Comment ai-je pu être dupée depuis si longtemps ! »… Cette secousse soulève des sujets et remet en question énormément de choses. Mais elle est bénéfique. Elle nous rapproche de Dieu, de Sa connaissance et de Sa propre vision. Et surtout, elle nous éloigne du monde et du jugement qui tombera sur lui.

Il faut surmonter la déception première. Il ne faut pas en vouloir à Dieu, mais le remercier pour le privilège de prendre conscience de toute la supercherie, celle qui nous aurait causé – en demeurant dans le mensonge – une plus grande déception par la suite.

Mais surtout, la Vérité nous exempte de la pire désillusion, celle qui sera à la fin des temps si brutale pour le monde ; celle dont nous n’avons rien à craindre, nous qui ramons vraiment à contre-courant, selon le courant de Dieu.

Trop de personnes abandonnent en cours de route. Ce qui les déçoit les arrête net. Ils en veulent à Dieu. Inconsciemment, ils cherchent un responsable, car c’est moins dur pour eux, mais ils ne se remettent pas souvent en question. Nous avons toujours notre part de responsabilité dans les déceptions.

Si j’ai cru à un mensonge toute ma vie, il y a trois éléments : il y a celui ou celle qui m’a menti – mais qui souvent, étant piégé lui-même, ne s’en rend pas compte – ensuite, il y a moi, qui ai cru au mensonge. Et il y a aussi Dieu qui m’a laissé y croire.

De ces trois choses, l’Homme en retient souvent deux : l’auteur du mensonge et « le bon Dieu », qui finalement ne s’avère pas être aussi bon que ça, puisqu’Il semble s’être « tenu à l’écart ». Et le troisième point semble avoir été complètement omis : sa propre responsabilité dans l’histoire.

Voilà la vérité : Dieu, qui est Souverain et règne au-delà du temps et de l’espace –  puisqu’Il n’y est pas soumis – n’est pas responsable du mensonge, ni du naufrage du grand navire dont j’ai parlé plus haut. Si le trésor de Vérité a été submergé sous les flots et est devenu quasiment invisible, inaccessible pour tant de naufragés, c’est par l’entremise de l’ange déchu et de sa cohorte de démons.

Dieu n’a pas créé le truchement, Il ne cherche pas à S’imiter Lui-même en créant des contrefaçons contradictoires avec Sa Parole. Il ne cherche pas à perdre les humains. Il n’est pas espiègle.

Le maître dans l’art de la ruse, c’est le diable, Son ennemi juré. Satan sait qu’il ne peut pas atteindre Dieu, alors pour l’atteindre, il s’en prend à ce qu’Il a de plus précieux : d’abord Ses enfants, prunelle de Ses yeux, puis toute Sa Création. Voilà le moyen de Satan pour atteindre le cœur de Dieu.

Mais le Seigneur de l’Univers est au-dessus du temps et de l’espace. Il connaît et prévoit tout à l’avance, dès la fondation du monde… Il poursuit Ses desseins suprêmes, selon Son calendrier et non selon celui du monde.

Il assiste à toutes les déceptions, sans en être l’Auteur. Il assiste, Il secoue ou console, selon le niveau de connaissance et de compréhension de la personne désillusionnée. Se jettera-t-elle dans une nouvelle illusion, ou se jettera-t-elle dans les bras du Père ?

Je me jette dans les bras de mon Père, car mon âme connaît bien des secousses. La terre tremble sous mes pieds. Je n’ai nulle part où aller. Je suis déçue, toujours déçue, et fatiguée. « Jusqu’à quand ? », s’écrit mon cœur meurtri et plein de rage.

Jusqu’à quand devrai-je vivre entourée de fausseté ? Jusqu’à quand ces déboires ? Combien de temps les supporterai-je ? Ma sensibilité est telle que rien ne m’endurcit. Au contraire, chaque pierre lancée sur mon cœur le rend encore plus tendre. Et le monde est si dur.

Mais voilà ce que me dit mon Seigneur :

« Que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

C’est le moyen qu’Il me donne pour surmonter la déception et vaincre ma douleur, ainsi que la tentation de m’endurcir et de m’envenimer. Mais comment contrôler ses propres pensées ? Comment garder la bonne trajectoire ?

J’improvise des chants, prières réconfortantes que j’exprime en élevant la voix. Je les chante partout, en vacant aux tâches domestiques, en conduisant, en marchant, ou en louant simplement mon Dieu, tandis qu’il fait nuit et que personne ne m’écoute.

Je le fais à chaque fois que je me sens trop fragile, trop petite, quand la terre s’ouvre sous mes pieds et que je ne peux pas regarder en bas. Je le fais quand la tristesse me submerge, à cause du monde tel qu’il est, à cause de ma vie trop insignifiante pour l’instant, pour contribuer comme je le voudrais à bâtir un monde sans déception.

Et le Seigneur me donne par mes chants la force de croire à ce Royaume vertueux et incorruptible qui s’en vient. La force de compter sur Lui et de surmonter toutes mes déceptions.

« Vous entretenant par des Psaumes, des cantiques et des chansons spirituelles ; chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur » (Ephésiens 5:19).

« Rendant toujours grâces pour toutes choses au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ à notre Dieu, et Père » (Ephésiens 5:20).

Que le Seigneur garde Ses enfants de se tromper de cible et de tomber dans l’aigreur.

Que notre pardon surplombe l’opacité de ce monde restreint qui retient la Vérité captive, sans en laisser l’accès aux masses insouciantes.

N’oublions pas que nous-mêmes, avant de ramer à contre-courant, nous étions des leurs et que nous buvions la même coupe.

Que Dieu nous donne la bonne coupe à boire, celle du sang de Son Sacrifice. Par cette coupe et par Sa Parole, nous nous purifions de nos fautes, des mensonges et des impuretés.

Que notre Sauveur nous délivre dans chacune de nos déceptions et nous aide à regarder vers l’avant.

Qu’Il nous guide dans le chemin, qui mène à Son Royaume.

« Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:12-14).

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle