D.178 – Ministres et pasteurs, Dieu vous parle

 

Par Joseph Sakala

La vérité de Dieu n’est pas négociable ! Elle nous est donnée afin qu’elle soit enseignée telle que révélée, sans compromis et sans être diluée. Dieu prend ceci tellement au sérieux, qu’Il a depuis longtemps commandé à Ses prophètes de dénoncer tous ceux qui, au nom de Dieu, prêchent autre chose que Sa volonté. Un de ces prophètes était Ézéchiel qui faisait partie des Juifs amenés en captivité à Babylone, entre les années 604 à 585 avant J.-C. Cette captivité du royaume de Juda est arrivée au-delà de 125 années après la conquête du royaume d’Israël par les Assyriens. Quand Juda fut amené en captivité, les conquérants assyriens, ainsi que leurs esclaves israélites, avaient déjà fait leur migration vers d’autres territoires.

J’aimerais préciser dès le départ, qu’il existe présentement beaucoup de fausses spéculations, ayant accouché de la théorie plaçant les dix tribus perdues dans ce que nous connaissons aujourd’hui comme l’Europe occidentale et les Iles britanniques. Cette théorie n’est pas prouvable par des versets bibliques, et demeure alors toujours une théorie. Certaines organisations se servent cependant de cette théorie pour s’approprier l’identité des dix tribus perdues d’Israël. L’Anglo-israélisme en est un exemple typique. Cette « doctrine » prend son origine de la société secrète de la Round Table, créée par Cecil Rhodes et Albert Milner, deux très riches francs-maçons anglais du 19ème siècle.

Une autre très importante société secrète, beaucoup plus ancienne, le Prieuré de Sion, d’où sont descendus les Chevaliers Templiers, sans compter toute une panoplie d’autres organismes secrets, croit dur comme fer que l’Antichrist (qui est leur messie) doit descendre de la lignée royale des Mérovingiens que l’on dit descendre elle-même de la lignée de Jésus-Christ ! En effet, tous ceux qui croient au Saint Graal, de l’ancienne forme « sang réal » ou « sang royal », sont certains que Jésus n’est pas mort sur la croix, mais qu’après la crucifixion, Il S’est marié avec Marie-Madeleine et a eu des enfants. Lui et Sa famille seraient partis de la Judée pour s’établir en Europe. Les Mérovingiens et les Carolingiens croient être cette lignée, qui est rendue en Écosse, aujourd’hui, et les organismes secrets ont infiltré plusieurs églises de cette croyance, sous la forme de l’Anglo-israélisme. Est-il besoin de vous spécifier que cette théorie n’est que pure fantaisie ?

Revenons cependant au sujet principal de ce message. Lorsque le prophète Ézéchiel fut inspiré par Dieu d’écrire le livre qui porte son nom, il était parmi les esclaves de Juda, près du fleuve de Kébar. Ce qui fut encore plus étonnant, c’est que le message inspiré par Dieu n’était pas destiné à Juda. Son message n’était pas dirigé vers les esclaves de Juda parmi lesquels Ézéchiel vivait, mais plutôt vers la maison d’Israël. Tout avait débuté par une vision du trône de Dieu. Ézéchiel lui-même la décrit ainsi : « Et la splendeur qui se voyait autour de LUI, était pareille à celle de l’arc qui est dans la nuée en un jour de pluie. Cette vision représentait l’image de la gloire de l’Éternel. À sa vue je tombai sur la face, et j’entendis une voix qui parlait » (Ézéchiel 1:28).

Dieu commence maintenant à lui parler. Ézéchiel déclare : « Dès qu’Il m’eut parlé, l’Esprit entra en moi, et me fit tenir debout, et j’entendis celui qui me parlait. Fils de l’homme, me dit-il, Je t’envoie vers les enfants d’Israël, vers ces nations rebelles qui se sont révoltées contre Moi ; eux et leurs pères ont péché contre Moi jusqu’aujourd’hui même » (Ézéchiel 2:2-3). Dieu lui a aussi donné un rouleau à manger avec des instructions pour ces nations rebelles déjà dispersées. Dieu lui déclare : « Fils de l’homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison d’Israël » (Ézéchiel 3:1). Chose curieuse, le prophète Ézéchiel n’a jamais réussi, de son vivant, à échapper à cette captivité babylonienne afin de proclamer son message au royaume d’Israël.

Le prophète a-t-il donc raté sa mission ? Dieu aurait-Il prophétisé tout un livre dans le canon de la Sainte Bible inutilement ? Tout ce que Dieu fait est fait pour une bonne raison et dans un but spécifique, même si cette vérité nous échappe parfois. Établissons d’abord une chose avant de continuer. Une partie des esclaves de Juda qui furent déportés à Babylone, est revenue vers Jérusalem après un séjour d’environ 70 ans, pour rebâtir la muraille et pour bâtir un temple. Mais les dix tribus amenées en captivité par les Assyriens, quelques 125 années auparavant, ne sont jamais retournées en Palestine en tant que nation ou royaume. Elles se sont dispersées, selon les paroles de l’Éternel, parmi toutes les nations de la terre, formant ainsi, tout au long des siècles, des nations impossible à identifier, suite aux nombreux mariages interraciaux avec les habitants de ces différentes régions.

Dans ce cas précis, on ne peut même pas se fier aux « découvertes » des historiens, ceux-ci étant fort probablement biaisés par l’influence de ceux qui prônent toujours la théorie de l’Anglo-israélisme. Ayant aussi adopté les nombreuses coutumes et croyances de ces habitants, la maison d’Israël s’est perdue, pour ainsi dire, dans le décor ambiant pour donner ainsi l’impression d’avoir complètement disparu de la surface de la terre. S’étant mêlée à ces différents peuples païens, elle est devenue encore plus rebelle à Dieu. Il devient donc de plus en plus évident que le livre d’Ézéchiel est une prophétie bien de notre temps, adressée à un royaume au front endurci, qui aura besoin un jour de revenir vers son Dieu.

C’est d’ailleurs ce que Dieu avait prédit à Ézéchiel. « Ce sont des enfants à la face impudente et au cœur obstiné, vers lesquels je t’envoie ; tu leur diras : Ainsi a parlé le Seigneur, l’Éternel ! Et soit qu’ils t’écoutent, soit qu’ils n’en fassent rien, — car c’est une maison rebelle, — ils sauront qu’un prophète est au milieu d’eux. Mais toi, fils de l’homme, ne les crains point, et ne crains point leurs paroles ; bien que tu sois au milieu des épines et des ronces, et que tu demeures parmi les scorpions, ne crains point leurs paroles, et ne t’effraie pas de leur visage, quoiqu’ils soient une maison rebelle » (Ézéchiel 2:4-6). Vraiment pas encourageant pour le prophète !

Peu importe, Dieu continue de l’exhorter ainsi : « Tu leur annonceras donc Mes Paroles, soit qu’ils écoutent, soit qu’ils n’en fassent rien, car ils ne sont que rébellion. Mais toi, fils de l’homme, écoute ce que je vais te dire et ne sois point rebelle, comme cette maison rebelle ; ouvre la bouche, et mange ce que Je vais te donner » (vs 7-8). Mais le prophète, de son vivant, n’a jamais pu s’échapper de sa captivité pour annoncer ces paroles de Dieu à la maison d’Israël. Alors, qui est donc cet « Ézéchiel moderne » qui doit annoncer les Paroles de Dieu à un peuple rebelle, sinon l’Église de Christ des derniers temps ? Cette Église fut fondée par Jésus sur les prophètes et les apôtres, Jésus étant Sa pierre angulaire, expressément pour accomplir cette mission qu’Ézéchiel n’a jamais pu accomplir. Dans Ézéchiel 2:9-10, le prophète nous dit : « Alors je regardai, et voici une main étendue vers moi, qui tenait un livre en rouleau. Elle le déploya devant moi, et il était écrit, au-dedans et au dehors ; des lamentations des plaintes et des gémissements y étaient écrits ».

Environ sept cents années plus tard, nous voyons l’apôtre Jean, lui aussi « ravi en esprit » au trône même de Dieu au ciel (Apocalypse 4:2). Tout comme Ézéchiel, Jean nous décrit le trône ainsi : « Et celui qui était assis, paraissait semblable à une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était entouré d’un arc-en-ciel, qui paraissait comme une émeraude » (Apocalypse 4:3). Jean aussi voyait « l’image de la gloire de Dieu » seulement. Dans le chapitre 5, au verset 1, Jean nous dit ceci : « Puis je vis dans la main droite de Celui qui était assis sur le trône, un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux ». Ce livre aussi contenait toute la révélation des futures lamentations, plaintes et gémissements des temps de la fin, avant le retour de Christ dans la gloire.

Dans l’Apocalypse, Jean entend une voix. « Et la voix que j’avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et me dit : Va, prend le petit livre ouvert dans la main de l’ange, qui se tient sur la mer, et sur la terre. J’allai vers l’ange, et lui dis : Donne-moi le petit livre ; et il me dit : Prends-le et le dévore ; il remplira tes entrailles d’amertume ; mais dans ta bouche, il sera doux comme du miel … Alors il me dit : Il faut que tu prophétises encore, sur un grand nombre de peuples, et de nations, et de langues, et de rois » (Apocalypse 10:8, 9, 11). Jean était un vieillard de plus de 90 ans quand il a reçu cet ordre de prophétiser encore. Lui non plus         n’a jamais accompli cette mission. Alors, tout comme Ézéchiel, qui était une préfigure de l’Église de Dieu à venir, Jean devenait maintenant le symbole même de cette Église qui devra évangéliser « un grand nombre de peuples, de nations, de langues et de rois ».

N’oublions surtout pas que l’Apocalypse nous décrit d’avance une situation qui va exister durant la grande tribulation qui viendra s’abattre sur le monde entier. Il y a donc une exhortation extraordinaire ici, à tous les membres de l’Église de Christ d’aujourd’hui, de se nourrir davantage de toute parole qui sort de la bouche de l’Éternel, c’est-à-dire, de se nourrir spirituellement des Saintes Écritures seulement, afin de pouvoir rendre compte, en tout point de doctrine, de la foi qui nous anime. Donc, l’Église a reçu le mandat d’étudier scrupuleusement et honnêtement la Bible, si elle veut avoir cette exclusivité d’éduquer les nations rebelles, au moment où Dieu appellera et utilisera Ses serviteurs, pour la grande évangélisation mondiale, durant cette tribulation épouvantable. Plus nous avançons vers cette période, plus le Saint-Esprit inspirera ceux qui devront faire ce magnifique travail.

La Sainte Bible nous dit que les Élus sont concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22). Les prophètes mentionnés ici ne sont pas ceux du Nouveau Testament, car seulement quatre y sont mentionnés et aucun d’eux n’a contribué d’une doctrine ou d’une croyance nouvelle à l’Église. Les apôtres l’ont fait, tout en utilisant des prophéties de l’Ancien Testament pour les enseigner. A l’Église primitive se sont ajoutés des ministres, des évangélistes, et des pasteurs dans les nombreuses congrégations locales fondées par les apôtres. Dès ses débuts, l’Église s’est mise à grandir grâce à la loyauté de ceux qui ont fidèlement continué l’œuvre de Christ.

Nous constatons, cependant, que, même dans les débuts, à Corinthe, Paul est obligé d’en exhorter certains en leur disant : « Je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous un même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment » (1 Corinthiens 1:10). Satan faisait déjà ses ravages en provoquant des contestations parmi les membres. Ce travail sournois s’est propagé durant les siècles, au point de créer des divisions dans toutes les congrégations qui, pourtant, ne demandaient pas mieux que de vivre en harmonie entre frères et sœurs en Jésus-Christ. Et si nous regardons l’état de l’enseignement actuel dans les églises, de nos jours, nous constatons que toutes les dénominations religieuses passent présentement par une crise spirituelle majeure.

Revenons néanmoins à Ézéchiel qui reçoit sa vision alors qu’il est littéralement esclave dans Babylone. Dans le premier chapitre, il a une vision du ciel pour le préparer à recevoir le commandement d’aller prêcher. Non à Juda, aux Juifs en captivité, mais à la maison d’Israël, les dix autres tribus dispersées déjà parmi plusieurs nations. Quand Ézéchiel a vu la gloire de Dieu dans cette vision, il est tombé par terre sur sa face. Mais l’Éternel lui a dit de se tenir sur ses pieds pour entendre Ses paroles. Dieu ne vit pas dans le temps comme nous. Alors, quand Il dit, dans Ézéchiel 2:3 : « Fils de l’homme, je t’envoie vers les enfants d’Israël, vers ces nations rebelles qui se sont révoltées contre moi ; eux et leurs pères ont péché contre moi jusqu’à aujourd’hui même ». Puisque Dieu vit toujours dans le présent, cette déclaration de Sa part nous amène au présent, à notre époque. Aujourd’hui même !

Après lui avoir demandé de manger le rouleau avec Ses instructions, Dieu lui donne des instructions précises. Ézéchiel cite Dieu ainsi : « Puis il me dit : Fils de l’homme, rends-toi vers la maison d’Israël, et tu leur rapporteras Mes paroles. Car ce n’est point vers un peuple au parler inintelligible et à la langue barbare que je t’envoie, mais vers la maison d’Israël » (Ezéchiel 3:4-5). Vers un peuple qui avait déjà connu Dieu, et qui aurait dû avoir de la facilité à comprendre Son message, mais dont le cœur était devenu si dur qu’il ne voudrait pas comprendre. « Mais la maison d’Israël ne voudra pas t’écouter, parce qu’elle ne veut point M’écouter ; car toute la maison d’Israël a le front dur et le cœur obstiné » (v. 7). Tout au long des siècles, en se mêlant aux païens, les dix tribus ont complètement perdu leur identité en tant que nation.

Et de ce fait, aucune théorie moderne d’identification des dix tribus ne peut vraiment être considérée. Lorsque Dieu prophétise sur la dispersion et la disparition d’une nation, fut-elle Israël, on peut être certain que les hommes ne pourront jamais la retracer. Quand Dieu a détruit certaines villes, avec la promesse qu’elles ne seraient jamais reconstruites, qui a osé aller à Son encontre ? Dieu lance ici un avertissement très sérieux aux spéculateurs, d’être extrêmement prudents quant à leur identification catégorique ou supposée des dix tribus, sans avoir en main des preuves BIBLIQUES en béton. Quand Dieu a décidé de détruire les villes de Sodome et Gomorrhe, non seulement ces villes n’ont pas été rebâties, mais personne jusqu’à ce jour, n’a pu identifier l’emplacement original de ces villes avec certitude.

Poursuivons cependant avec notre étude. Il y a donc, dans ce passage, une prophétie annonçant une évangélisation future de la maison d’Israël à un moment où son cœur deviendra réceptif à la Parole de Dieu. Quand Dieu a donné cette instruction à Ézéchiel, le cœur de cette nation était encore plus endurci que les nations païennes. Alors, Dieu lui déclare : « Ce n’est point vers de nombreux peuples, au parler inintelligible et à la langue barbare, et dont tu ne puisses pas entendre les paroles, que Je t’envoie ; ceux-là, certes, ils t’écouteraient, si Je t’envoyais vers eux » (Ezéchiel 3:6). Ceci nous indique fortement que les dix tribus de la maison d’Israël, dispersées dans le monde entier, et dont l’identité a été complètement perdue, devront faire face à une tribulation épouvantable avant que leur cœur redevienne disposé à écouter la Parole de Dieu.

Ce travail est déjà prédit, alors que les serviteurs de Dieu seront marqués et protégés pour accomplir ce travail, que ni Ézéchiel ni Jean n’ont pu faire. Cette dernière évangélisation sera tellement efficace que Jean la décrit ainsi : « Ensuite je regardai, et voici une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue ; ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main » (Apocalypse 7:9). Cette scène, avec tous ces individus en robes blanches, symbolise une foule énorme de convertis. Jean se demande qui sont ces convertis à Christ. Un des Anciens lui dit : « Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (v. 14).

Cette dernière évangélisation de la Maison d’Israël touchera aussi les païens de toute nation, de tout peuple, de toute langue, sans oublier les dix tribus. Tous, parmi cette foule, sont sauvés, ayant accepté le sang de Jésus pour laver leurs robes, un signe évident de conversion. Mais avant cette conversion réelle et massive, peu importe les efforts de ceux qui évangélisent : la maison d’Israël ne voudra pas écouter, parce qu’elle ne veut point écouter Dieu ; car toute la maison d’Israël a le front dur et le cœur obstiné (Ézéchiel 3:7). Ceux qui prêchent, alors, qu’aujourd’hui est le SEUL jour de salut, se doivent aussi de prêcher que la très grande majorité des humains qui ont vécu sur cette terre seront damnés et brûleront sans jamais se consumer dans le feu de la géhenne. Et si ces pasteurs sont toujours convaincus que leur prédication est juste, ils se doivent aussi d’admettre que Satan est donc le grand vainqueur contre le Plan de Dieu, qui est pourtant destiné à sauver l’humanité.

Mais j’aimerais pousser cette logique religieuse encore plus loin. L’église catholique a toujours prêché, sans aucune gêne, que tous ceux qui ne sont pas baptisés catholiques sont condamnés à l’enfer. Leur slogan favori demeure : « Hors de l’église, point de salut ». L’église, ici, ne faisant allusion qu’à « l’Église catholique ». Cette affirmation leur a toujours donné un pouvoir de domination sur leurs fidèles. La réalité, cependant, nous enseigne qu’au long des siècles, plusieurs ont quitté cette église pour former d’autres dénominations chrétiennes aussi, tel les Baptistes, les Mormons, les Témoins de Jéhovah, les Pentecôtistes, les Adventistes, les Méthodistes, les Presbytériens, les Anglicans, et la liste se poursuit…. Chacune de ces dénominations utilise la Bible pour instruire, et chacune s’est donné le droit de prétendre, à son tour, que seuls ceux qui font partie de leur groupe seront sauvés, et tous les autres perdus, incluant les catholiques.

L’arme la plus efficace utilisée par ces gens est la Parole même de Jésus, qui a déclaré ceci à Pierre : « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 16:19). Alors, comme le chef de chacune de ces dénominations possède ces clefs en exclusivité, chacun a le droit de lier SON groupe pour le Royaume, et de délier tous les autres pour la damnation en enfer. Donc, pour pousser cette logique religieuse à son apogée, on peut en toute confiance déduire ceci : puisque personne ne fait partie de toutes ces églises en même temps, TOUT LE MONDE EST DESTINÉ AU FEU DE LA GÉHENNE ! Pour ce qui est des non chrétiens, n’ayant pas accepté Christ aujourd’hui dans une de leurs congrégations, leur sort devient extrêmement facile à déterminer pour ces prêcheurs de « vérité ».

Voyez-vous ce qui arrive quand certains ministres et pasteurs apposent leur propre interprétation humaine sur la Parole de Dieu ? Cependant, malgré toutes leurs menaces et leurs prédictions de malédictions multiples, leurs églises continuent de se vider, et le travail de ces ministres a souvent été tourné en dérision. Dans le quatrième chapitre d’Ézéchiel, Dieu lui donne une prophétie sur le siège, la famine et la destruction de Jérusalem. Pour ces habitants : « L’Éternel dit : C’est ainsi que les enfants d’Israël mangeront leur pain souillé parmi les nations au milieu desquelles Je les chasserai » (Ézéchiel 4:13). C’était une prédiction de la déportation de la maison d’Israël en captivité, mais une déportation de laquelle les dix tribus ne sont jamais retournées à Jérusalem. La manifestation de la colère de Dieu, dans plusieurs prophéties, nous indique que Son peuple, à cause de la dureté de son cœur, devra passer par une grande tribulation, qui se terminera par l’avènement de Christ.

La maison d’Israël, dispersée parmi toutes les nations, était, grâce à ses activités passées, très bien disposée à adopter les croyances et les rituels païens de ces différentes nations. Dans le chapitre 6, Dieu leur dit : « Vos autels seront dévastés, vos statues du soleil brisées, et Je ferai tomber vos morts devant vos idoles. Je mettrai les cadavres des enfants d’Israël devant leurs idoles, et je disperserai vos ossements autour de vos autels. Où vous habitiez, les villes seront réduites en désert et les hauts lieux seront dévastés, de sorte que vos autels seront abandonnés et ruinés, vos idoles brisées et détruites, vos statues du soleil mises en pièces, et vos ouvrages anéantis. Les morts tomberont au milieu de vous, et vous saurez que Je suis l’Éternel » (Ézéchiel 6:4-7).

Cette expression « et vous saurez que Je suis l’Éternel » est souvent utilisée par Ézéchiel pour annoncer des évènements futurs reliés au retour de Christ. Ce peuple devra donc passer par cette grande tribulation afin que son cœur soit touché au point de comprendre que, sans son Dieu, il est perdu. Dans les derniers jours, la maison d’Israël sera évangélisée par l’Israël de Dieu, l’Église de Christ. Mais avant d’arriver à ce moment crucial de l’histoire, Dieu S’adresse directement au clergé qui devait instruire ce peuple tout au long des siècles, mais qui a failli dans sa tâche. Au sujet de ces ministres, Dieu dit à Ézéchiel : « Fils de l’homme prophétise contre les pasteurs d’Israël ; prophétise et dis-leur, aux pasteurs : ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux pasteurs d’Israël, qui ne paissaient qu’eux-mêmes ! N’est-ce pas le troupeau que les pasteurs doivent paître ? » (Ézéchiel 34:2-3). C’est quoi au juste se paître soi-même ?

Continuons au verset 3 : « Vous mangiez la graisse, et vous vous revêtiez de la laine ; vous tuiez ce qui était gras, vous ne paissiez point le troupeau ! ». Ils étaient beaucoup plus intéressés à s’enrichir par les dîmes et les offrandes de leurs fidèles que d’instruire les brebis dans la Parole de Dieu. Ils ont complètement manqué de compassion envers ceux dont ils se réclamaient les bergers. V. 4 : « Vous n’avez pas fortifié les faibles, vous n’avez pas guéri les malades, vous n’avez point bandé les blessées ; vous n’avez pas ramené les égarées ; mais vous les avez dominées avec dureté et rigueur ». Il y a une dualité dans chacune de ces expressions utilisées par Dieu dans ce verset.

Fortifier les faibles se résume à prendre le temps qu’il faut pour instruire ceux qui ont plus de difficulté à comprendre la Parole de Dieu, et ce avec beaucoup de patience. Guérir les malades fait référence à quoi ? L’apôtre Jacques nous dit ceci : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? Qu’il appelle les Anciens de l’Église, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils seront pardonnés » (Jacques 5:14-15). Le but est simplement d’aider le malade à développer sa foi au point d’aller directement à Dieu quand la maladie le frappera de nouveau. Les chrétiens ayant une telle foi ont vu des cancers guérir. Notez que ce ne sont pas les Anciens qui guérissent le malade, mais bien Dieu à cause de « la prière de la foi » de ces Anciens.

Bander les blessés se rapporte directement à aider un autre chrétien blessé spirituellement par ceux qui voudraient l’entraîner dans de fausses doctrines. Le travail d’un bon pasteur est de panser ces blessures en utilisant la Parole de Dieu pour dénoncer ceux qui veulent scandaliser un de ces petits qui appartiennent à Christ. Ramener un égaré veut dire prendre le temps d’utiliser la Parole de Dieu, et seulement la Parole de Dieu, pour corriger tout faux enseignement qui pourrait temporairement éloigner un chrétien de la vérité. Cela prend beaucoup de compassion, afin de ne pas décourager ce chrétien dans le processus visant à le ramener vers Christ. Le bon pasteur doit toujours être disponible, quand il s’agit de faire ce travail qui constitue la volonté de Dieu.

À cause de l’attitude égoïste et dominatrice de certains pasteurs, les brebis se sont dispersées sur toute la surface de la terre, parce que ceux qui devaient s’en occuper les ont simplement abandonnées (Ézéchiel 34:5-6). « C’est pourquoi, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel : Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, parce que Mes brebis sont livrées au pillage, parce que, faute de pasteurs [consciencieux], elles ont été exposées à devenir la proie de toutes les bêtes des champs, que mes pasteurs n’ont pris nul souci de mes brebis, mais se paissaient eux-mêmes au lieu de faire paître mes brebis… » (vs 7-8). S’accaparer des biens de leurs brebis était plus important que de les diriger vers le Royaume de Dieu. Un tel comportement produit cependant des conséquences graves qui s’avèreront néfastes pour eux un jour.

À regarder certains pasteurs et télévangélistes agir de nos jours, on aurait sûrement le droit de se demander si ces gens sont vraiment des serviteurs de Christ où simplement des employés travaillant pour un salaire. Ont-ils réellement reconnu le but de leur poste ? Ceux qui agissent comme si leur seul but dans la vie était de se sauver eux-mêmes, agissent précisément comme celui qui travaille exclusivement pour un salaire. « Mais », vous allez me dire, « le pasteur doit manger. » Bien sûr ! À ceux que Jésus avait envoyé pour évangéliser, Il leur a dit de ne rien apporter avec eux car : « L’ouvrier est digne de son salaire » (Luc 10:7). Paul aussi à déclaré ceci : « Car l’Écriture dit : Tu n’emmuselleras point le bœuf qui foule le grain ; et l’ouvrier est digne de son salaire » (1 Timothée 5:18). Vivre de la prédication de l’évangile est définitivement biblique, mais s’enrichir en exploitant les autres par cette prédication ne l’est pas du tout !

Jésus a déclaré : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11). Le pasteur converti devrait être prêt à imiter Christ, étant prêt à pourvoir, au risque même de sa propre vie, aux besoins spirituels de ses fidèles, peu importe les circonstances. Tandis que le faux pasteur est semblable au « mercenaire, qui n’est point le berger, et à qui les brebis n’appartiennent point, [qui] voit venir le loup, et abandonne les brebis et s’enfuit ; et le loup ravit les brebis et les disperse » (v. 12). Son but est de gagner le plus d’argent possible, et il est même prêt à enseigner des fausses doctrines pour y arriver, en autant que le salaire est convenable. Et quand le salaire n’est plus convenable, il est prêt à tout faire pour atteindre son but.

Voici un article paru dans le quotidien La Presse du samedi, 6 novembre 2004, qui illustre bien la différence entre le serviteur de Christ et le mercenaire qui ne travaille que pour le salaire. Je cite la Presse Canadienne :

« Pasteurs syndiqués ?

TORONTO — À bout de nerfs, des ministres de l’Église unie du Canada ont choisi de placer leur foi dans le syndicat des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) en vue de leur éventuelle syndicalisation.

Les TCA ont consenti à représenter les ecclésiastiques dans le cadre d’une campagne de syndicalisation ayant débuté hier, à la suite d’entretiens engagés il y a un mois.

Deux ministres de l’Église unie du Canada et l’épouse d’un pasteur ont rencontré des responsables des TCA à cet effet hier. »

Essayez d’imaginer pendant un petit instant Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel et tous les petits prophètes, ainsi que les apôtres, plus tard au retour de Christ, s’organisant en syndicat parce qu’ils sont à bout de nerfs, étant donné que leur statut dans le Royaume de Dieu n’était pas digne de leur attente personnelle. Qu’est-ce que Dieu dirait de ça ? On pourrait en toute simplicité demander aux ministres de cette église : « Quelle sorte de foi avez-vous en Dieu ? N’est-Il pas capable de subvenir à vos besoins ? » En effet, se situe la foi de ces ministres de l’Église unie du Canada ? Avec une telle attitude, comment peuvent-ils enseigner la foi à leurs membres ? Finalement, quel est le rapport entre leur ministère et l’automobile ? Leur comportement nous indique clairement qu’il y a de ces paradoxes vraiment difficiles à comprendre… !

Jésus compare ces pasteurs mercenaires à un « larron [qui] ne vient que pour dérober [l’argent des fidèles], tuer [leur foi par de faux enseignements] et détruire [la vérité] ; mais moi [dit Jésus], Je suis venu, pour que Mes brebis aient la vie [éternelle], et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10:10). Ses brebis seront les héritières, avec qui Jésus partagera l’univers entier un jour, en tant qu’enfants de Dieu ! Sachez, que bibliquement parlant, tout élu est aussi un ministre de Dieu, ordonné directement à partir de Son trône au ciel.

Donc, chaque chrétien, en plus de travailler à son propre salut, se doit aussi de servir les autres chrétiens, tout comme un bon berger prend soin de ses brebis. Puisque le « Saint-Esprit distribue les dons à chacun comme il Lui plaît » (1 Corinthiens 12:9), chaque serviteur de Christ se doit de les utiliser pour le bien commun des autres. Le chrétien converti devient alors reconnaissable à ses fruits. Dieu le compare « à un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira » (Psaumes 1:3).

Le faux ministre est aussi facilement reconnaissable à ses fruits. Jésus, « le matin, comme Il retournait à la ville, Il eut faim ; et voyant un figuier sur le chemin, Il y alla, mais Il n’y trouva que des feuilles, et Il lui dit : Qu’il ne naisse jamais aucun fruit de toi ; et aussitôt le figuier sécha » (Matthieu 21:18-19). Ici, l’arbre est comparé à un faux ministre, qui en a l’apparence extérieure, mais qui ne porte aucun fruit de l’Esprit. Plutôt que de porter de mauvais fruits, Jésus le condamne à sécher. Il utilise cette comparaison pour nous dévoiler qu’un ministre de Satan, même si l’apparence extérieure est là, ne portera jamais des fruits dignes du salut. Il n’y a pas de vérité en Satan, donc, il ne peut enseigner que le mensonge, car il est le père du mensonge (Jean 8:44). Dieu en veut à ces pasteurs qui détruisent Son peuple. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18).

Jésus Lui-même se compare « à un homme qui, allant en voyage, laisse sa maison, et en donne la conduite à ses serviteurs, marquant à chacun sa tâche, et qui ordonna au portier d’être vigilant » (Marc 13:34). C’est précisément ce que Jésus a fait quand Il est monté au ciel. Il a laissé la conduite de Son Église à Ses apôtres, qui ont formé des congrégations avec des ministres et des pasteurs pour prendre soin des nouveaux élus. Chacun avait sa tâche à accomplir, selon le ou les dons reçus du Saint-Esprit. Mais Jésus a aussi ordonné au portier d’être vigilant. Ce portier est comme une sentinelle qui veille sur l’Église pendant qu’elle fait son travail. « Veillez donc, leur dit Jésus, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq, ou le matin » (v. 35). Le travail du chrétien est de répandre la vérité sans broncher et ce jusqu’au retour de Christ. Les mauvais pasteurs sont identifiés par Jésus comme ceux qui s’endorment dans cette tâche, au lieu de servir le maître.

Mais Dieu va régler le compte de ceux qui, sous couvert d’être serviteurs de Dieu, se paissaient eux-mêmes au lieu de paître le troupeau. Dans Ézéchiel 34:9 Dieu leur dit : « À cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel : Voici, j’en veux à ces pasteurs, et Je redemanderai Mes brebis de leurs mains ; Je ne les laisserai plus paître Mes brebis ». Cette partie du verset fait directement référence à l’Avènement de Christ, où même les brebis qui seront encore dans les congrégations de ces pasteurs, seront récupérées dans un enlèvement vers Christ à Sa rencontre. Et, S’adressant aux pasteurs, Dieu déclare : « Et ils [les pasteurs] ne se paîtront plus eux-mêmes ; mais Je délivrerai Mes brebis de leur bouche, afin qu’elles [les brebis] ne leur servent plus de pâture » (vs 9-10). Je me demande parfois si l’expression « de ne plus se laisser manger la laine sur le dos » n’a pas été inspirée de ce passage biblique.

Revenons toutefois à l’Avènement de Jésus, où notre Seigneur, de retour en puissance et en gloire pour prendre avec Lui Ses élus dispersés, dit : « Voici, je redemanderai Mes brebis, et j’en ferai la revue. Comme un pasteur inspecte son troupeau, lorsqu’il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis ; je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées, aux jours des nuages et de l’obscurité. Je les retirerai [enlèvement] d’entre les peuples, je les rassemblerai [dans les nuées] des divers pays, je les ramènerai [sur la terre] dans leurs pays, [comme rois et sacrificateurs], et je les ferai paître [en bons pasteurs] sur les montagnes d’Israël, dans les ravins et dans tous les lieux habités du pays » (Ézéchiel 34:11-13).

Notez le parallèle frappant entre ce passage dans Ézéchiel et ce que Jésus a Lui-même déclaré plus tard au sujet de Son Avènement : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Enfin, l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre entière, et l’anéantissement de toutes les fausses religions et toutes les fausses doctrines !

Voici, maintenant, l’ambiance dans laquelle les Élus de Dieu enseigneront les nations de la terre durant le Millenium. « Je les ferai paître [les nations] dans de bons pâturages [dans la vérité seulement] et leur parc [aux Élus] sera dans les hautes montagnes d’Israël [au trône même de Christ] ; elles y reposeront dans un bon parc, et paîtront dans de gras pâturages [l’abondance de toutes choses] sur les montagnes d’Israël » (v. 14). Cette expression, « montagnes d’Israël », fait référence aux gouvernements de la terre, tous sous la tutelle de Christ et « d’Israël de Dieu », Ses rois élus pour toujours.

Mais revenons aux dix tribus perdues de la maison d’Israël dispersées parmi les nations. Faisant référence à ceci, Dieu dit à Abraham : « Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:3). Il est sûrement question ici de bénédiction spirituelle qui aboutira à l’immortalité pour tous ceux qui se convertiront, et malédiction pour ceux qui persisteront dans la rébellion jusqu’à la toute fin. Mais il y a aussi une dualité dans cette promesse. Dieu sait très bien, qu’étant humains et physiques, nous avons besoin de bénédictions physiques évidentes, de la part de Dieu, avant de reconnaître spirituellement qu’Il est vraiment présent dans notre vie. Le jardin d’Eden, créé pour Adam et Eve et leur progéniture, en est un exemple classique. Pourtant, cette bénédiction purement physique devait les amener éventuellement vers la bénédiction spirituelle et l’immortalité.

L’histoire nous enseigne que, tout au long des siècles, Dieu a énormément béni des nations païennes qui ne voulaient absolument rien savoir de Lui. Mais pourquoi Dieu a-t-Il fait cela ? D’abord pour leur montrer et prouver qu’Il ne fait acception de personne. Mais pourquoi, par la suite, a-t-Il détruit ces mêmes nations ?         Il y a un vieux proverbe arabe qui nous donne la réponse en toute simplicité : « Dieu rend d’abord extrêmement riche et puissante toute nation qui Lui est rebelle, AVANT de la détruire, afin qu’elle sache avec certitude que DIEU est le TOUT PUISSANT ». À cause de cette promesse de Dieu à Abraham, toutes les nations où ces tribus perdues ont été dispersées, ont été bénies matériellement dans une abondance incomparable.

L’Europe occidentale et l’Amérique du nord, ont reçu des bénédictions comme aucune autre nation dans l’histoire du monde. Depuis les années 1800, l’Amérique a pu jouir d’un standard de vie plus élevé que toute autre nation de la terre. Ceci ne les identifie toutefois pas pour autant comme étant la maison d’Israël enfin retrouvée. Les quatre royaumes successifs prophétisés à même la grande statue du rêve de Nébuchadnetsar ont tous connu des pouvoirs énormes sur de longues périodes, accompagnés de bénédictions et de richesses extraordinaires. Chacun de ces quatre grands royaumes païens a cependant aussi connu la toute puissance de Dieu lors de leur chute éventuelle.

Dieu a déclaré ceci à Abraham : « J’établirai Mon alliance entre Moi et toi, et ta postérité après toi, d’âge en âge, pour être une alliance éternelle ; afin que Je sois ton Dieu, et celui de ta postérité après toi » (Genèse 17:7). Qu’est-ce que cette postérité des dix tribus dispersées a fait de cette belle promesse ? Elle s’est détournée de Celui qui a établi une alliance éternelle avec elle au travers d’Abraham. Côté éducation, ce peuple, très confortable parmi les nations chrétiennes, de nom seulement, a aboli l’enseignement de la Bible dans les écoles et les universités, pour le remplacer par la théorie athée de l’évolution. En rejetant les instructions de Dieu, le noyau familial s’est détérioré au point qu’un mariage sur deux se termine en séparation ou en divorce. La vie familiale s’est progressivement détériorée, avec comme conséquence une recrudescence marquée de la délinquance juvénile, comme jamais auparavant dans l’histoire. La moralité du peuple est descendue dans un cloaque de vice où tout est permis entre partenaires consentants. Les avortements, appuyés par les pro-choix, sont devenus, non seulement acceptables, mais fortement recommandés, à cause du « libre choix » de la femme sur son propre corps.

Dans les affaires courantes, l’honnêteté et l’éthique ont été remplacées par des fraudes monumentales perpétrées sans scrupules par des individus louches qui se cachent derrière le rideau d’être « nés de nouveau » après leur crime, les exonérant ainsi devant Dieu de toute responsabilité. Que dire ensuite de la malhonnêteté de certains chefs d’entreprises dans l’exécution des contrats pourtant paraphés et signés devant notaires ou avocats. On a complètement rejeté la voie de Dieu, pour être très confortables dans les voies de Satan. En Europe, le soleil semble s’être couché sur l’Empire britannique qui fut jadis l’empire le plus puissant du monde. Aujourd’hui, cette puissance donne l’impression d’être réduite au niveau seulement d’une puissance de négociation politique.

Cette fausse apparence n’est qu’une illusion, cependant, car, grâce à ses nombreuses sociétés secrètes et sa main mise de plus en plus ferme sur les Etats-Unis, l’Empire britannique est beaucoup plus puissant qu’il en a l’air. Beaucoup, sinon la majorité des gens importants placés dans des postes-clés aux USA, ont fait leurs études universitaires à Oxford où, en bénéficiant des fameuses bourses Cecil-Rhodes, on leur a inculqué cet idée des Etats-Unis à reconquérir pour l’Empire britannique, ainsi que pour l’Anglo-Israélisme. Aujourd’hui, la chose est faite. La Maison Rothschild, qui est à la tête du Prieuré de Sion et bien installée dans la Cité de Londres, mène Washington et le Vatican comme bon elle l’entend. En temps voulu, elle imposera son Nouvel Ordre Mondial, et elle installera son messie mérovingien/juif dans le temple qu’elle aura fait construire à Jérusalem, à grands frais. Les faits s’éclaircissent de plus en plus.

Pendant ce temps, en novembre 2004, nous avons été témoins d’une élection des plus bizarres aux Etats-Unis, redonnant un mandat de quatre autres années, en tant qu’homme le plus puissant de la planète, à un président que tout le monde ridiculise et traite d’incompétent. Un homme qui a pourtant été réélu, dit-on, grâce au vote massif de l’extrême droite chrétienne ! Il est malheureux de constater que, dans les congrégations chrétiennes américaines, on croit que George W. Bush, un franc-maçon (Skull & Bones), est un chrétien « né-de-nouveau ». Ces deux doctrines sont en nette contradiction. On ne peut pas être un véritable chrétien converti et un franc-maçon en même temps.

La franc-maçonnerie appartient à un « autre dieu », Satan. C’est la religion idéale : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Soit par ignorance ou par simple connivence, les pasteurs locaux ont fortement encouragé, sinon exhorté, les membres de leur congrégation à voter pour ce représentant des pouvoirs secrets, en leur faisant croire que ce président agit honnêtement pour la défense des préceptes bibliques ! Remarquez bien ce qui va éventuellement en découler. Lorsque le président dépassera les bornes de la décence, la population en général jettera le blâme tout particulièrement sur la chrétienté américaine.

Cependant, par ricochet, ce sont les VRAIS chrétiens qui seront visés ! Ce plan diabolique se prépare depuis longtemps. Satan est en train de faire poser des gestes extrémistes par ses nombreux faux chrétiens, afin que toute la chrétienté se mette le monde à dos. La conséquence malheureuse de toute cette supercherie, c’est que se sont les véritables chrétiens qui seront dans sa mire. Heureusement que Dieu a déjà prévu la manœuvre de Satan, et accordera Sa protection aux véritables serviteurs de Christ. Mais les pauvres chrétiens tièdes des églises, ceux qui vont faire partie de la grande foule évangélisée durant la grande tribulation, seront pris dans la tourmente des massacres de cette dernière Inquisition de Satan.

Et pour ce qui est des Etats-Unis, en tant que nation, avec leur implication en Iraq, en Afghanistan, et peut-être bientôt en Corée, Syrie et en Iran, cette nation est en train de miner son économie au point qu’elle va bientôt chuter elle aussi, tout en amenant le reste du monde avec elle dans une crise économique pire que celle de 1929. À la vue de tout ce qui arrive, on ne peut que se souvenir encore une fois de ce proverbe arabe : « Dieu rend d’abord extrêmement riche et puissante toute nation qui Lui est rebelle, AVANT de la détruire, afin qu’elle sache avec certitude que DIEU est le TOUT PUISSANT ».

Combien de temps encore avant l’éclatement final de toute la méchanceté accumulée depuis des siècles, et qui verra son dénouement dans une tribulation mondiale épouvantable ? Personne ne peut le prédire. Peu importe ! Ce qui est primordial, c’est que tout cela arrivera, car Dieu l’a déjà écrit dans un Livre pour Ses serviteurs. Le livre de l’Apocalypse nous décrit une période de famine, de peste, de guerre, de destruction comme on en a jamais vu depuis que le monde est monde. Pendant tout ce temps, les pasteurs se paissent eux-mêmes, en assurant leurs brebis que tout est beau et merveilleux et que nous vivons dans un monde où la sécurité règne et sera maintenue par nos politiciens. Mais Dieu leur annonce autre chose. « Rien n’arrivera de ce que vous pensez quand vous dites : Nous voulons être comme les nations et les familles des autres pays, en servant le bois et la pierre » (Ézéchiel 20:32).

« Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, à main forte, à bras étendu, et avec effusion de colère, Je régnerai sur vous ! Je vous ferai sortir d’entre les peuples ; je vous rassemblerai des pays dans lesquels vous avez été dispersés, à main forte, à bras étendu et avec effusion de colère. Et je vous amènerai dans le désert des peuples, et là j’entrerai en jugement avec vous, face à face ; comme je suis entré en jugement avec vos pères dans le désert du pays d’Égypte, ainsi j’entrerai en jugement avec vous, dit le Seigneur, l’Éternel » (vs 33-36). Cet évènement ne s’est pas encore produit, car il fait allusion à une grande tribulation au « désert des peuples » du monde entier. La dernière génération de la maison d’Israël, à cause de la violence épouvantable produisant des bouleversements mondiaux, se mettra finalement à rechercher Celui qui avait promis à Abraham qu’Il serait toujours leur Dieu.

Quand la maison d’Israël se tournera vers Dieu dans un repentir sincère, durant la grande tribulation, Dieu promet ceci aux convertis : « Puis je vous ferai passer sous la verge, et vous ferai rentrer dans les liens de l’alliance » (v. 37). Et parlant maintenant du Gouvernement de Dieu, avec le quartier général établi en Terre Sainte, Dieu déclare ceci : « Sur ma Sainte Montagne, sur la haute montagne d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel, là toute la maison d’Israël et tout ce qui sera dans le pays me serviront. Là je prendrai plaisir à eux ; là je rechercherai vos offrandes, et les prémices de vos dons, dans tout ce que vous me consacrerez. Je prendrai plaisir à vous, comme à un parfum d’agréable odeur, quand je vous aurai fait sortir du milieu des peuples et rassemblés des pays où vous êtes dispersés, et je serai sanctifié par vous aux yeux des nations » (Ézéchiel 20:40-41). Ce sera vraiment un moment mémorable dans l’histoire de l’humanité.

Dieu prédit même comment ce peuple viendra à Le reconnaître. « Et vous saurez que je suis l’Éternel, quand Je vous aurai fait revenir sur le sol d’Israël, dans le pays que j’avais promis, en levant la main, de donner à vos pères. Là vous vous souviendrez de vos voies et de toutes vos actions par lesquelles vous vous êtes souillés ; que vous vous prendrez vous-mêmes en dégoût, à cause de tout ce que vous aurez fait de mal. Et vous saurez que je suis l’Éternel, quand j’agirai avec vous pour l’amour de Mon nom, et non pas selon votre conduite mauvaise et vos actions corrompues, ô maison d’Israël ! dit le Seigneur, l’Éternel » (vs 42-44). N’est-ce pas pour l’amour de Son nom que Dieu nous a tous sortis, un par un, de cette Babylone spirituelle pour nous placer sur le chemin de Son Royaume ? Dieu ne change pas ; Il est toujours fidèle à Lui-même.

Un jour, la puissance de séduction de Satan lui sera complètement enlevée et sera abolie. Au retour de Jésus, les gens non convertis, mais survivants de la grande tribulation, reviendront vers Dieu. Un seul gouvernement mondial sera établi sous Christ, et la vérité de Dieu sera prêchée partout. La déception politique n’existera plus, car c’est Jésus Lui-même qui placera chacun de Ses Élus dans la fonction où chacun sera le plus efficace. Il n’y aura plus d’élections aux quatre ou cinq ans, pour élire des gens qui brillent beaucoup plus par leur incompétence que par leur pouvoir d’apporter les véritables solutions qui produiront le bonheur sur cette terre. Les véritables solutions sont dans les mains de Jésus, qui saura bien les mettre en application pour amener la joie et la paix sur la terre entière.

Et la connaissance de la Parole de Dieu remplira la terre comme les eaux remplissent les mers et les océans. Aujourd’hui, ce n’est pas possible, car Satan demeure le « dieu de ce siècle », mais son temps achève, car ses jours sont comptés. Ses démons le savent aussi et ils tremblent, car leur jugement est proche aussi. Aux convertis, les vrais ministres de Christ, ayez foi dans la puissance de Dieu jusqu’à la toute fin, et Dieu Se chargera Lui-même de nous faire passer au travers de toute cette catastrophe qui se prépare présentement dans les coulisses des mouvements secrets et occultes, qui n’ont pour seul but que de dominer sur le monde. Leur rêve satanique s’écroulera bientôt comme un château de cartes, et le système babylonien qu’ils ont créé aussi. Mais le Royaume de Dieu sera établi éternellement sur la terre, un jour, et ne passera jamais dans les mains d’un autre.

Nous avons parfois l’impression que nous ne sommes rien, et que nous ne serons jamais à la hauteur de bien servir Dieu dans ce qu’Il nous demande. Mais Dieu nous répond : « Pas par ta force, mais par Mon Esprit en toi, tu accompliras tout ». Donc, la première priorité dans la vie du chrétien est de servir Dieu. Tout le reste passe en deuxième. Quand on décide de faire cela, une chose curieuse se produit. On s’aperçoit lentement, mais sûrement, que même les choses auxquelles nous étions auparavant esclaves, et que nous placions jadis avant les choses de Dieu, deviennent maintenant plus faciles à accomplir avec la puissance de Dieu. « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude [esclavage], pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:15-16).

Étant Ses enfants, notre attitude doit dégager un comportement qui dénote, sans équivoque, qu’il y a eu une véritable conversion. Nous cessons alors d’agir en esclaves de l’adversaire, ne faisant que notre volonté, et nous agissons plutôt, appuyés par les fruits que nous portons, comme des Fils ou des Filles de Dieu. Et, en nous détournant de la voie du monde, nous ne l’avons pas fait pour un salaire comme le mercenaire, mais parce que nous avons décidé volontairement de devenir serviteurs de Dieu. « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (v. 17). Voilà la décision que Dieu aimerait voir prendre par chaque humain, car la prédestination première de Dieu pour chaque humain, était d’en faire un Enfant de Dieu.

Chers amis, Christ établira Son Royaume ici-bas, un jour, avec Ses Élus qui dirigeront les nations avec amour, compassion, douceur et joie. Nous travaillerons tous en harmonie, collaborant les uns avec les autres dans l’administration de ce magnifique Royaume qui englobera éventuellement l’univers entier. Un univers que Dieu a créé afin de le partager avec Ses Enfants immortels dans la paix, le bonheur et pour l’éternité. Voilà ce que je souhaite de tout cœur à chacun de vous qui lisez ces lignes.




D.161 – Ministres pour Christ ou ouvriers de Satan

 

Par : Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 3, Paul nous déclare quelque chose de fantastique. S’adressant à la congrégation de Corinthe, il leur dit que toute notre capacité d’agir vient de Dieu : « Qui Lui aussi nous a rendus capables d’être ministres de la Nouvelle Alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie » (v. 6). Paul fait allusion ici aux deux Alliances : l’Ancienne, basée sur la lettre de la loi (donc, physique), et la Nouvelle, basée sur le salut par l’Esprit de Dieu. L’Ancienne Alliance démontrait au peuple seulement ce qui était péché et, par le fait même, le condamnait, car « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23).

La Nouvelle Alliance, par contre, est une Alliance qui mène au salut, car l’Esprit de Dieu qui a ressuscité Christ, vivifiera à l’immortalité tous ceux qui Lui appartiennent (Romains 8:11). Paul exhorte les Corinthiens à réaliser que chacun d’eux avait un ministère à accomplir. « Car il est évident [leur dit Paul], que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre [comme l’Ancienne Alliance], mais sur des tables de chair, celles du cœur » (2 Corinthiens 3:3). Grâce à l’enseignement de Paul, chacun était destiné à accomplir son ministère comme s’il avait reçu une lettre de référence directement de Christ. Et, à la fin du verset 5, Paul leur assure que « notre capacité vient de Dieu ».

En tant que chrétiens convertis, circoncis de cœur, notre ministère aussi est spirituel, entièrement orienté vers Christ qui vit maintenant en nous. Son Esprit doit donc devenir notre seul et unique guide dans l’accomplissement du ministère que Jésus a confié à chacun d’entre nous. Nous jouissons alors d’une grande liberté en regard de l’exécution de notre part dans cette mission divine. Rappelons-nous toujours que Dieu a placé chacun de nous dans le Corps de Christ, comme IL l’a voulu. Il y a donc diversité de dons et diversité de ministères. La dernière chose qu’un chrétien devrait faire, c’est de se comparer à un autre chrétien. Car, malgré la diversité d’opérations dans le Corps de Christ : « C’est le même Dieu qui opère toutes choses en tous … Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il LUI plaît » (1 Corinthiens 12:6, 11).

Tous ces dons et ces ministères doivent alors servir d’outils au Corps de Christ dans son Évangélisation, animée par la tête, Jésus. Cette liberté qui nous est accordée par la connaissance de la vérité doit cependant être utilisée avec beaucoup de sagesse et d’une manière responsable. Parce que : « Nous faisons la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous » (2 Corinthiens 5:20). Au verset 18, Paul nous dit : « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui [d’abord] par Jésus-Christ, et qui nous a [maintenant] confié le ministère de la réconciliation ».

Combien de fois avons-nous lu ces versets ? Les avons-nous vraiment compris ou sont-ils tout simplement une accumulation de mots destinés à remplir une partie d’une page de notre Bible ? C’est quoi au juste le ministère de la réconciliation ? Souvenons-nous qu’avant notre conversion nous étions ennemis de Dieu par nos pensées et nos agissements, hostiles à Lui et à Ses lois. Nous commettions des péchés avec une facilité déconcertante, sans comprendre la profondeur de leurs conséquences. Je ne dirais pas que nous étions heureux de commettre des péchés, mais je ne crois pas que nous ayons passé des heures à méditer sur le fait que « le salaire du péché, c’est la mort ». La mort, ici, faisant allusion à la mort éternelle.

Grâce à Dieu, cependant, et à Son amour pour Sa création, IL a décidé de venir vivre dans une chair humaine et mourir pour nous. Donc, Sa Parole, vivant en chair dans la personne de Jésus, a pu, par Son sang, nous réconcilier avec le Père, en payant à notre place la rançon pour nos péchés. « Nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu » nous exhorte Paul, dans 2 Corinthiens 5:20. « Car Jésus qui n’a point connu le péché, IL [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui [Jésus] » (v. 21). Imaginez un seul instant que, pour nous faire paraître justes devant Lui, Dieu a sacrifié Son Fils unique en rémission de nos péchés. Il ne peut y avoir un plus grand amour que ça !

Il n’y a rien de plus révoltant pour un converti à Christ que d’entendre ou lire des gens se proclamant athées nous accuser de croire en un Dieu sadique prêt à tuer Son Fils unique. Dieu n’a pas tué Son Fils unique, IL a permis que Son Fils soit tué en rémission de tous les péchés du monde. Les athées qualifient cet acte de barbarie, de cruauté et de violence. Non pas de la part de Dieu dont ils rejettent l’existence, mais de notre part de croire en ce concept. Se bornant alors à cette vision pour le moins sommaire du sacrifice de Christ, ils refusent de croire qu’un Dieu qu’on dit rempli d’amour aurait pu accomplir un acte pareil qu’ils qualifient d’atrocité. Voilà un bel exemple de la subtile puissance d’égarement de Satan, qui a souillé l’esprit de ces personnes avec un tel blasphème. Persister dans une telle croyance pourrait éventuellement les mener au péché impardonnable, si ce type de rébellion ouverte continuait sans relâche dans leur esprit, contre le Plan de Dieu.

Dans leur esprit, toute la dimension de l’amour infini de Dieu a été évacuée de Son acte grandiose. Ces gens n’arrivent pas à saisir l’amour de Dieu dans ce don inexprimable de Son Fils unique. Et, en cela, les films comme La Passion du Christ, de Mel Gibson, ne sont pas là pour clarifier les choses. Ce que ces individus ne comprennent absolument pas, c’est que ce geste fut décidé de manière volontaire par Dieu Lui-même avant la création du monde. Pierre déclare ceci à des chrétiens, leur expliquant : « Que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères … par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde » (1 Pierre 1:18-20). Jésus-Christ, étant la Parole de ce Dieu et vivant dans la chair humaine, ne pouvait pas se contredire.

À plusieurs reprises, Dieu, tout au long des siècles, a parlé aux humains par la bouche des Ses prophètes. Mais Dieu : « Nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’Il [Dieu] a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi IL a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne … a opéré par Lui-même la purification de nos péchés » (Hébreux 1:2-3). Dieu S’est donc sacrifié Lui-même en parfait accord avec Lui-même. Si les gens cessaient de croire en la « trinité », la compréhension de cette simple vérité serait plus aisée. Soyez assurés, chers amis, qu’il n’existe point d’action comportant un plus grand amour que celui manifesté par Dieu pour Sa création. Ayant accompli Sa mission, Jésus « s’est assis à la droite [en autorité], de la Majesté Divine dans les lieux très hauts » (dernière partie du verset 3).

Quand nous avons accepté ce sacrifice de rédemption comme étant pour nous, Dieu nous a donnés à Christ. En tant que prémices de Son Royaume à venir, ambassadeurs pour Son Église, Jésus nous exhorte à pratiquer ce ministère de la réconciliation avec d’autres personnes que Dieu veut appeler. Mais comment pouvons-nous y arriver ? Sachons que la mort de Jésus fut exécutée pour le pardon des péchés. Donc, avant tout, le ministère de la réconciliation est un ministère de pardon, fondé sur l’amour. Et cet amour se manifeste de différentes façons chez le chrétien. Ce ministère de Christ peut se dévoiler dans la joie avec laquelle nous accomplissons les œuvres de la foi qui nous sont inspirées par l’Esprit de Dieu. L’amour peut se manifester dans la paix intérieure qui se dégage du chrétien qui vit vraiment cette paix. C’est une chose que le chrétien doit constamment demander à Dieu, surtout dans le monde actuel, car une personne bouleversée ne peut pas dégager cette paix, si elle ne la vit pas vraiment.

L’amour se déclare aussi dans la patience que nous exerçons envers les autres. Devant ceux qui ne fonctionnent pas exactement comme nous, c’est l’Esprit qui doit nous guider dans la manière d’être patient avec eux. Car l’impatience n’est pas une option, comme si nous étions le seul modèle à suivre. Pouvez-vous imaginer de vivre dans une société où tous les individus réagiraient exactement de la même façon dans chaque situation ? De vrais petits robots… Pourtant, n’avons-nous pas, à l’occasion, tendance à exiger cela de nos enfants, ou même de nos amis ? La liberté d’action appartient à chaque personne, car elle vient de Dieu. Mais chaque individu doit aussi apprendre à subir les conséquences de ses actions.

Le ministère chrétien pourrait aussi se manifester dans la bonté et la gentillesse que nous exprimons par notre comportement avec les gens de notre entourage. Il devrait donc se voir de manière évidente, d’abord dans notre famille immédiate, entre mari et femme, entre parents et enfants, et entre frères et sœurs dans une famille. Ensuite, notre bonté et notre gentillesse devraient se manifester dans toutes nos activités quotidiennes, comme au travail, sur la route, dans les centres commerciaux, dans les lignes d’attente, et j’en passe. Combien de fois avons-nous entendu ou prononcé des remarques désobligeantes pour des peccadilles, comme si ces paroles blessantes pouvaient changer quelque chose ?

Et que dire de la douceur, surtout quand nous sommes confrontés à quelqu’un qui n’en démontre pas du tout ? Quelle belle occasion pour mettre en valeur ce ministère de réconciliation, en demeurant calme, tout en répondant doucement à cette personne. Malgré nos faiblesses et nos imperfections lors de notre appel, Jésus nous observe continuellement dans notre croissance spirituelle. Ce qui fait vraiment Son bonheur dans cette relation qu’Il a avec nous, c’est de voir les efforts que nous déployons, mais surtout ce désir de vouloir faire Sa volonté. Et tout ça au travers de toutes nos tribulations personnelles quotidiennes.

Nous arrivons maintenant à la fidélité et le contrôle de soi. Ces deux grandes vertus semblent former la ligne de démarcation qui identifie si cet individu est ministre pour Christ, ou occasionnellement ouvrier de Satan. Ce sont les deux domaines dans lesquels même le converti semble avoir le plus de difficulté. Si le chrétien se laisse guider volontairement par l’Esprit de Christ, sa fidélité envers Dieu et son prochain se manifestera dans son comportement. La même chose devient vraie avec le contrôle de soi. Je ne voudrais pas insinuer que cette personne devient soudainement parfaite. Personne n’est parfait, sauf Dieu. Le but du chrétien est de tendre vers cette perfection divine.

Nous flanchons tous à l’occasion, mais l’Esprit nous pousse au repentir quand nous sommes fautifs. Ce qui est primordial, c’est de ne pas résister à la volonté de se repentir. « Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé : ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (Psaumes 51:19). Ensuite, à chacun de surveiller ses actions afin d’éviter, autant que possible, les rechutes. Mais si rechute il y a : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Quand nous flanchons, ce temps est sûrement convenable pour nous tourner vers Dieu.

Par contre, si le chrétien résiste et permet à l’esprit de l’adversaire de le guider, il devient temporairement un ouvrier de Satan, et ses œuvres deviennent manifestes aussi. « Mais, » vous allez me dire, « est-il possible pour un chrétien converti d’être parfois un ouvrier de Satan ? » Volontairement, je dirais non ! Le fait d’être converti, cependant, ne nous immunise pas contre la séduction. Laissez-moi vous étaler quelques situations, et jugez par vous-mêmes si cette exhortation de Paul à des convertis est juste et à point. « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes [toujours] dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » (2 Corinthiens 13:5). Puis, il ajoute à la fin du verset : « A moins que, peut-être, vous soyez réprouvés [rejetés par Dieu] ». S’examiner soi-même, pour le chrétien, devrait se faire régulièrement et ne jamais être pris à la légère !

Situation # 1 : Si un chrétien devient le centre d’un conflit plus souvent qu’à son tour, ce n’est pas normal. Pire encore, si, au lieu d’analyser son propre comportement dans le conflit, il cherche plutôt à se justifier en tentant de culpabiliser l’autre, ce chrétien utilise une très mauvaise approche. Il y a un vieux proverbe chinois qui dit : « Si tu veux trouver le coupable, regarde d’abord dans le miroir ». Parole de sagesse…

Situation # 2 : Si un chrétien a tendance à envier un autre qui aurait une qualité quelconque plus développée que la sienne, et que ce chrétien se met à diminuer cette personne, il accomplit le travail de qui ? A ces chrétiens, Paul déclare : « Car nous n’osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns, qui se recommandent eux-mêmes ; mais en se mesurant eux-mêmes par eux-mêmes, et en se comparant eux-mêmes avec eux-mêmes, ils se montrent sans intelligence » (2 Corinthiens 10:12).

Situation # 3 : Si un chrétien décide de ne côtoyer seulement que ceux qui pensent comme lui, tout en excluant tous les autres, sous prétexte qu’ils ne sont pas à sa hauteur, il fait l’œuvre de qui ? La familiarité engendre le mépris ! C’est l’arme favorite de Satan pour polluer les esprits en semant la discorde parmi des amis. Se tenir toujours avec les mêmes personnes peut devenir très dangereux, surtout quand les sujets négatifs deviennent le centre de la discussion. Ce n’est qu’une question de temps. C’est l’outil idéal que Satan utilise depuis des siècles pour tenter de détruire les Enfants de Dieu dans l’accomplissement de leur vrai ministère, celui de la réconciliation.

Situation # 4 : Si la jalousie pousse un chrétien à dire du mal d’un autre, est-ce poussé par l’Esprit de Dieu ? Le but de l’exercice, ici, n’est pas d’accuser, mais plutôt d’essayer d’identifier certains défauts, afin de nous améliorer. J’aimerais qu’on puisse m’expliquer clairement, verset biblique en main, comment un chrétien pourrait salir ou détruire la réputation d’un autre chrétien, tout en prétendant appartenir à Christ. Pourtant, Jésus nous exhorte à être la lumière du monde ! Aimeriez-vous vivre éternellement à côtoyer un tel chrétien(ne) ? « C’est à ceci, » nous dit Jésus, « que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35).

Situation # 5 : Que dire de ceux qui ont le don de créer des disputes ou des divisions chaque fois que quelques chrétiens se réunissent pour fraterniser ? Quel esprit les anime à ce moment-là ? Quel ministère sont-ils en train d’accomplir ? Ou bien ceux qui affirment être des amis et à qui on confie une chose personnelle, croyant qu’ils auront la discrétion de ne pas la répéter. Ils vous déçoivent par la suite à cause de leur facilité à l’étaler sur la place publique, trop souvent assaisonnée de commentaires additionnels. Nous avons tous besoin d’un ami à qui se confier, mais le don de consoler les autres doit être appuyé par beaucoup de discrétion, de compassion et surtout d’amour.

Nous ne venons pas au monde avec ces tendances. Elles se développent tout au long des années, quand le contrôle de soi est négligé. Je le répète, nous sommes humains et imparfaits, alors nous sommes tous exposés à devenir instigateurs de ce genre d’agissement. Mais la miséricorde de Dieu est sans limite et toujours disponible pour nous pardonner quand nous manifestons le désir de nous repentir. Ce qu’il faut absolument éviter, c’est de nous complaire dans ces mauvaises habitudes, tout en croyant que ce n’est pas si grave. Parmi les comportements que Dieu déteste, il y a ceux qui ont : « Les yeux hautains, la langue fausse … le cœur qui forme de mauvais dessins … et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:17 à 19). Dieu hait tout ce qui peut diviser Ses enfants.

En tant que chrétiens, comment pourrait-on aimer ces choses ? Elles vont complètement à l’encontre de cette loi d’amour que Dieu veut écrire dans nos cœurs. Voilà pourquoi Paul a été inspiré de nous exhorter à nous examiner régulièrement afin d’identifier ce que nous avons à changer. Si un problème particulier persiste, celui-là doit être examiné plus souvent afin de mieux constater s’il y a amélioration. Le caractère divin n’est pas automatique lors du baptême. Il se développe en nous lentement, avec l’aide du Saint-Esprit. « Ainsi, mes bien-aimés, » nous dit Paul, « comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement » (Philippiens 2:12). C’est un travail individuel auquel chaque chrétien doit consacrer du temps selon ses besoins.

Et dire que certains ministres prêchent que : « Une fois sauvé, toujours sauvé ». Alors, pourquoi Paul nous dirait de travailler à notre salut ?! Enseigner l’Évangile est un don de l’Esprit que tout chrétien doit désirer avec ardeur. J’ai bien dit désirer et non convoiter. Car la parole de science (connaissance des Saintes Écritures), est donnée par l’Esprit de Dieu (1 Corinthiens 12:8). Mais l’enseignement de cette Parole comporte une grande responsabilité. Dès le premier siècle, plusieurs chrétiens dans l’Église s’étaient appropriés le don d’enseigner et Jacques, le frère de Jésus, a été obligé de leur rappeler ces paroles de Paul : « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme IL lui plaît » (1 Corinthiens 12:11).

Alors Jacques, à son tour, les ramène sur terre, pour ainsi dire, en leur déclarant : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Si tous les pasteurs pouvaient seulement prendre ce verset un peu plus au sérieux. On entendrait sûrement plus de Parole de Dieu enseignée dans leur congrégation et beaucoup moins de traditions humaines et de fables qui détournent les brebis de la vérité. Matthieu 18:6 : « Mais si quelqu’un scandalise un des ces petits qui croient en moi, » déclare Jésus, « il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer ». Bibliquement parlant, c’est quoi, scandaliser quelqu’un ? Allons voir le sens que Jésus Lui-même donne à ce mot.

Jésus venait d’expliquer à Ses disciples que le temps était venu pour Lui d’aller à Jérusalem, où Il souffrirait beaucoup de la part des sénateurs et des scribes, et qu’il serait ensuite mis à mort (Matthieu 16:21). Jésus l’avait pourtant dit aux disciples à plusieurs reprises durant Son ministère, mais cette fois le temps était vraiment proche. Que fait Pierre ? « Alors Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre et Lui dire : À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera point. Mais Jésus se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! Tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes » (vs 22-23). Où était le scandale ? Ce que Pierre venait de déclarer n’était pas la pensée de Dieu ! La chose que Dieu avait résolue, c’est que Jésus devait mourir !

La Parole de Dieu prophétisait la mort de Christ, et Pierre disait le contraire, que cela n’arriverait pas ! Donc, prêcher autre chose que la Parole de Dieu à des petits (convertis) qui croient en Jésus, est de les scandaliser ! Que ceux qui se déclarent Ministres de Christ et qui ont des oreilles pour entendre, entendent ! Enseigner des doctrines qui ne sont pas bibliques, en utilisant le nom de Christ, sera jugé sévèrement par Jésus. « Celui qui garde sa bouche, garde son âme ; mais celui qui ouvre trop ses lèvres, y trouvera sa perte » (Proverbes 13:3). Quand la Bible parle de cette sorte de perte, elle définit un problème très grave. Dieu veut donner l’immortalité à ceux avec qui Il pourra travailler durant l’éternité, et non à ceux qui scandalisent Ses enfants.

La Parole de Dieu est pure et éprouvée, et ne doit jamais être tordue pour convenir au prédicateur. Car, à ce moment-là, ses pensées « ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes [et il est en scandale à Christ] » (Matthieu 16:23). Il fait l’œuvre de Satan ! Cependant, Dieu est bon et veut que chaque converti travaille à corriger ce qu’il doit corriger, sinon Dieu Lui-même Se chargera d’intervenir afin de corriger la situation. La bonté de Dieu devrait nous pousser à réagir volontairement pour Lui plaire. Dieu nous donne plusieurs passages dans Sa Parole pour nous dévoiler d’abord comment reconnaître un problème, et ensuite comment le corriger. Si nous nous nourrissons de Sa Parole avec une bonne attitude, il y a une récompense énorme qui attend chaque Élu : la vie éternelle dans l’équipe de Jésus. Regardons quelques-uns de ces passages, qui sont de vrais bijoux spirituels.

Pour identifier une attitude portant sur le mal, Dieu nous déclare : « Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche ; leur cœur n’est que malice, leur gosier est un tombeau ouvert ; ils flattent avec leur langue » (Psaumes 5:10). Comme il est donc vrai que les gens qui veulent faire du mal à quelqu’un ont cette manière toute spéciale de flatter leur victime ! Le chrétien qui reconnaîtrait cette tendance dans son attitude, pourrait s’inspirer des paroles de David : « Je prendrai garde à mes voies, afin de ne pas pécher par ma langue ; je mettrai un frein à ma bouche » (Psaumes 39:2). Dans quel but ? Afin que : « Mon cœur bouillonne pour prononcer une parole excellente ; je dis : Mon œuvre sera pour le Roi ; ma langue sera comme la plume d’un écrivain habile » (Psaumes 45:2). Ce verset est une prophétie merveilleuse, sur l’union de Jésus-Christ avec Son Église.

Regardons maintenant ces paroles inspirées à David pour nous aider à reconnaître les flatteurs sans sincérité : « Ils portent leur bouche jusqu’au ciel, et leur langue parcourt la terre » (Psaumes 73:9). Mais David nous apporte aussi la solution en prenant la résolution suivante : « Ma langue ne parlera que de ta parole » (Psaumes 119:172). Que ce serait facile de réagir ainsi, si nous n’avions pas à affronter Satan, qui a manipulé l’humanité entière depuis nos premiers parents. Imaginez l’influence de cet être malin, qui a réussi à leur faire prendre la décision de manger le fruit du seul arbre dans le jardin d’Éden qui leur était défendu, et qui, en plus, pouvait produire la mort.

Comment a-t-il pu réussir ce tour de force ? Certainement pas juste à leur parler. Satan est « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Avec ce pouvoir sournoisement utilisé, Satan a d’abord implanté une attitude de convoitise et de vanité dans l’esprit de nos premiers parents. Le reste fut relativement facile. Car, sans rien entendre ni ne rien voir, ils ont eu le temps de nourrir cette attitude puissante. Ayant fait son travail, Satan s’est ensuite adressé directement à Eve afin d’influencer sa décision. Adam ayant déjà été prédisposé à vouloir, lui aussi, être dieu, le reste de cet affrontement fait maintenant partie de l’histoire. Et c’est ce que Satan fait encore aujourd’hui, en utilisant ses ministres, même avec les chrétiens qui laissent tomber leur garde.

« Ils portent leur bouche vers le ciel, et leur langue parcourt la terre » (Psaumes 73:9). Voilà un portrait remarquable de la grande légion de télévangélistes qui n’ont toujours que de belles phrases à saveur biblique en bouche ! Ils parcourent le monde, physiquement ou par le moyen des ondes télévisuelles, pour prononcer d’onctueux mensonges que leurs auditeurs trouvent savoureux. Ils parlent beaucoup de Dieu, certes, mais tordent continuellement Ses Paroles. Paul avait dont raison de dire : « Car il viendra un temps où les hommes [et les femmes] ne souffriront pont la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs, selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4).

Alors, comment savoir si un pasteur ou un télévangéliste procède du Saint-Esprit ? Si vous constatez qu’il commet une erreur doctrinale et qu’il enseigne une fausseté, cela en soi ne signifie pas automatiquement qu’il n’a pas l’Esprit en lui. « Or nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait » (Jacques 3:2). Comme nous ne sommes pas parfaits, il est alors possible qu’un pasteur bronche en paroles. Toutefois, si, en voyant produire devant lui l’évidence biblique dévoilant son erreur, il ne s’en repent pas, mais persiste dans son égarement, posez-vous alors la question suivante. Si ce ministre est habité par Jésus-Christ, Son Esprit n’a-t-il pas la puissance de révéler la vérité à cette personne, surtout lorsque les Saintes Écritures lui sont clairement étalées ?

Alors, comment un pasteur ou un télévangéliste pourrait-il demeurer aveugle à la vérité si la plus grande puissance de compréhension existant dans tout l’univers habite en lui ? Le Saint-Esprit serait-Il d’accord pour qu’un Enfant de Dieu diffuse de manière continue et persistante une fausseté diffamant Sa Parole ? Seul un orgueilleux pourrait agir ainsi. Jacques, le frère de Jésus, nous dit que : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais IL fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Et l’humilité chez ces gens est une vertu presque inexistante. Alors s’ils persistent dans leur entêtement, ils risquent « d’encourir un jugement plus sévère » (Jacques 3:1).

Or, contrairement à Adam et Eve, nous sommes convertis à Christ, qui est en train de bâtir Son caractère en nous. Nous avons donc Son Saint-Esprit, ce même Esprit que nos premiers parents ont refusé. Alors nous sommes sûrement supposés de voir venir les coups de l’adversaire. Pas nécessairement ! Sachez, chers amis, que même si nous sommes appelés à ne pas participer aux choses de ce monde, nous vivons toujours dans le monde et nous sommes constamment tentés de retourner dans ce monde et de participer à son influence. Ce n’est pas que nous voulions le faire volontairement, mais plutôt que son influence est forte et subtile.

Cette influence agit sur nos sentiments et nos émotions, avec lesquels nous étions jadis si confortables, avant notre conversion. Alors, nous flanchons occasionnellement ! Ne croyez surtout pas que vous êtes les seuls à qui cela peut arriver. Paul avait noté ce même processus chez les Corinthiens convertis, dès le premier siècle. C’est comme si entendre parler de Jésus était devenu un peu monotone et, influencés par Satan, ces chrétiens commençaient à tendre l’oreille vers quelque chose de différent. Paul les exhorte en leur disant : « Je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ » (2 Corinthiens 11:2-3).

Déjà, ils cherchaient autre chose, et Jésus n’était plus le centre de leur foi ! Paul les met en garde contre le danger qu’une telle attitude peut engendrer en leur déclarant, au verset 4 : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou [même] un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez bien ». Cette parole de Paul, au premier siècle, en plus d’être une exhortation envers ces premiers chrétiens, était aussi une prophétie pour les temps de la fin. Prenez le temps d’écouter ce qui se prêche dans les différentes dénominations, de nos jours, où chaque religion « chrétienne » prêche sa propre conception de Jésus et de Ses Paroles, selon ce qui les accommode le mieux. Toutes, sauf quelques exceptions, se sont détournées de la simplicité de Christ qui, pourtant, demeure toujours dans l’enseignement original de Jésus.

Ces Corinthiens se sentaient tellement libres que d’autres enseignements, venant de la pensée de certains prédicateurs, leur semblaient tout à fait acceptables, en autant que le nom de Jésus était souvent mentionné. Quand un prédicateur vous dit : « Il peut y avoir d’autres sources que la Bible pour avoir la vérité », une petite lumière rouge devrait immédiatement s’allumer dans votre esprit. Ce prédicateur vous prépare sournoisement à gober les « Traditions des hommes » à la place de la Parole de Dieu. Dans Sa dernière prière au Père, avant de mourir, Jésus Lui dit : « Je leur ai donné Ta Parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde [maintenant] … Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver [dans le monde] du malin … Sanctifie-les par Ta Vérité : Ta Parole EST la vérité » (Jean 17:14, 15, 17).

Trouvez-moi un endroit dans la Bible où il est fait mention que la vérité peut exister ailleurs que dans la Parole de Dieu et indépendamment d’elle ! Paul lui-même, sous l’inspiration divine, nous exhorte très fortement : « Éprouver toutes choses : retenez [seulement] ce qui est bon [la vérité] » (1 Thessaloniciens 5:21). Alors, que doit-on faire si la « vérité » venant d’ailleurs vient en conflit avec la Parole de Dieu ? Doit-on accepter un peu de chaque, en faisant des compromis, nous donnant ainsi le droit de former de nouvelles vérités ? « Nullement ! » nous dit Paul, « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Le compromis avec la Parole de Dieu risque de créer une tiédeur spirituelle inacceptable aux yeux de Christ.

Vers la fin du premier siècle, dans les années 90, une des Églises que Paul avait fondées en Asie Mineure avait déjà ce problème de tiédeur que Jésus ne se gêne pas de signaler afin de la ramener vers Lui. Un chrétien doit être bouillant pour Christ, ce que certains avaient cessé de croire dans la congrégation de Laodicée. Pourtant, cette Église appartenait toujours à Jésus qui la voulait bouillante. Pour la secouer de sa léthargie, Jésus lui dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:16).

Bonne leçon, ici, pour chaque chrétien, surtout à l’époque où nous vivons présentement. L’attrait du monde est tellement fort que, si nous cessons de combattre, il deviendra facile pour nous aussi de faire des compromis qui pourraient corrompre notre esprit. Les conséquences d’une telle décision seraient de, non seulement retourner à nos anciennes manières d’agir, mais d’y être confortables aussi. « En effet, » nous dit Pierre, « si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné » (2 Pierre 2:20-21).

Notez que Pierre ne fait pas allusion à quelqu’un de converti qui agit à l’occasion comme le monde, et qui se ressaisit en revenant vers le Trône de Grâce pour invoquer le pardon et la miséricorde de Dieu. Pierre parle carrément de s’engager de nouveau dans le monde et d’y être vaincu, aussi confortable, sinon plus, qu’avant sa conversion. À ces gens, Pierre confirme : « Il leur arrive selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (v. 22). L’adversaire nous surveille sans relâche, cherchant toutes les occasions imaginables pour nous influencer afin de nous faire chuter. Ceux qui tardent à vouloir corriger certains défauts de leur comportement contractés avant leur conversion, semblent être les meilleures victimes de Satan.

Mais où est Dieu dans tout cela ? Dieu nous observe et Il ne force pas Son influence sur nous. Au contraire, nous devons faire le choix volontairement, et désirer en toute liberté vouloir développer Son caractère divin. Avec notre connaissance des Saintes Écritures, nous devons aller de plein gré à l’encontre de l’influence de Satan. Nous devons désirer librement faire la volonté de Dieu, simplement par amour pour Lui, sans aucune pression de Sa part. Voilà de quelle façon Dieu veut développer Son caractère divin en nous. L’humain, de lui-même, sans le Saint-Esprit, ne peut pas le faire. Vous avez ici la raison principale pourquoi il est plus facile pour l’humain, à l’état naturel, de faire le mal que le bien.

Toutefois, l’apôtre Jean nous rassure en déclarant ceci : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point [volontairement] ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). Le chrétien doit donc veiller sur sa façon d’agir, et même s’il pèche à l’occasion, il ne le fait pas volontairement. Seule la puissance du Saint-Esprit en nous peut accomplir un tel miracle en nous donnant la force de résister. Car ce converti sait fort bien que : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). C’est Lui qui demeure la propitiation continuelle pour nos péchés auprès du Père, et le malin ne peut pas nous toucher. Jacques, le frère de Jésus, nous le confirme aussi en déclarant : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Le fait de commettre des lapsus ne devrait toutefois pas être un sujet de découragement pour le chrétien. Quand nous péchons, nous avons cette assurance que nous avons toujours accès au Trône de Dieu pour confesser nos péchés. Et Jésus, notre Avocat, est toujours là pour intercéder en notre faveur. « Ce que vous demanderez en Mon nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14:13). Que nous faut-il de plus que de savoir que tout ce que nous demandons au Père, au nom de Jésus pour notre bien-être spirituel, IL nous l’accordera. Nous voyons nettement, ici, l’unicité qui existe entre Dieu et Jésus, alors que le « Père est glorifié dans le Fils ».

Pour le chrétien, le danger survient quand il pèche et se met à se justifier au point de penser ne plus avoir besoin de se soumettre à Dieu. Cette sorte d’attitude, moussée et influencée par Satan, pourrait même l’amener à croire qu’il agit bien. Si ce chrétien ne se ressaisit pas, il pourrait refouler la puissance du Saint-Esprit en lui, ce qui le dirigerait éventuellement vers de très sérieux problèmes. Jésus nous a demandé à maintes occasions de prier les uns pour les autres, afin que Dieu puisse ouvrir l’esprit de ces gens qui sont devenus justes à leurs propres yeux au repentir et à la miséricorde divine, avant qu’il soit trop tard. Le chrétien qui n’hésite pas à se repentir de ses péchés, n’a pas à craindre de commettre le péché impardonnable, car son repentir est le témoignage qui lui indique clairement que le Saint-Esprit agit toujours en lui.

Nous savons que le seul qui n’a jamais succombé à l’influence de Satan fut Jésus. Il a pourtant été tenté en toutes choses, comme nous, mais sans pécher. Donc, Jésus connaît très bien la grandeur de notre combat quotidien avec notre nature humaine. Jésus comprend parfaitement de quelle façon Satan s’y prend pour influencer notre esprit, ayant Lui-même vécu dans la chair.

Il est intéressant de noter qu’il existe plusieurs groupes qui n’acceptent pas la divinité de Jésus. Dommage, car ils se privent du seul Sauveur leur étant disponible. Si Jésus avait été seulement humain, Il aurait succombé au péché, même avec le Saint-Esprit en Lui. Le converti reçoit le Saint-Esprit, et cela ne l’empêche pourtant pas de pécher. Paul nous déclare qu’aucun humain n’est juste devant Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Donc, tous les humains, sans exception, ont péché et méritent la mort éternelle. Mais bonne nouvelle pour ceux qui viennent à Dieu, car : « Ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (v. 24). Alors, la rédemption est rendue possible seulement en Jésus qui, étant la Parole même de Dieu vivant en chair, n’a jamais péché.

Jacques nous dit que : « Dieu ne peut être tenté par le mal » (Jacques 1:13). Vivant néanmoins dans la chair, Jésus a quand même connu toute la gamme des tentations que nous ressentons, ainsi que les tiraillements attachés à ces tentations. Voilà pourquoi, même si Lui n’a jamais péché, Il peut en tout temps compatir avec nous dans nos faiblesses. Jésus a donc réussi là où Lucifer, ainsi qu’Adam et Eve ont échoué. Christ, en nous, nous prépare maintenant pour régner un jour dans un monde dirigé par Son Gouvernement. Il nous a révélé cette merveilleuse connaissance que nous ne possédions pas auparavant, alors que nous vivions sous l’influence constante de l’adversaire. Mais Son Esprit en nous, nous donne la capacité, présentement, de discerner entre le bien et le mal.

Dieu veut que nous apprenions à contrôler nos pensées, nos paroles, ainsi que notre comportement général. Son désir, c’est de nous voir orientés sur le bien seulement, et, pour y arriver, toutes nos instructions sont accessibles dans la Bible. La Parole de Dieu contient une fortune spirituelle extraordinaire, et Jésus nous l’a confiée, en tant que Banquier. Il nous surveille pour contempler le progrès de notre croissance ainsi que dans l’administration de cette connaissance. Il tient compte de nos efforts, étant toujours prêt à nous guider vers de bonnes décisions. Si nous Lui demeurons fidèles, jamais nous ne consentirons à faire les œuvres de Satan, car c’est cette même vérité qui nous libère de l’esclavage spirituel dans lequel nous étions auparavant retenus.

La connaissance de la vérité nous ouvre une multitude de ministères pour mettre en valeur la diversité des dons que l’Esprit a distribués à chacun pour le bien commun. Il serait alors impensable pour le chrétien, ayant été béni ainsi, de retourner dans l’ignorance et l’esclavage précédant sa conversion. La première manifestation du pouvoir de l’Esprit en nous doit se dégager dans l’amour que nous témoignons les uns pour les autres. Cela requiert le contrôle de sa langue, qui, en soi, est un acte d’humilité remarquable envers Celui qui nous a donné cette capacité d’aimer. « Humiliez-vous devant le Seigneur, » nous dit Jacques, « et IL vous élèvera. Frères, ne médisez point les uns des autres. Celui qui médit d’un frère, médit de la loi, et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es point observateur, mais juge de la loi » (Jacques 4:10-11).

Mais de quelle loi est-il question ici ? De la seule loi qui identifie le chrétien des gens du monde. « Je vous donne un commandement nouveau [une nouvelle loi] ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme Je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres », nous dit Jésus, dans Jean 13:34. Ce commandement était tellement puissant que Jésus leur a confirmé que : « C’est à ceci que tous [les non convertis] reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, SI vous avez de l’amour les uns pour les autres » (v. 35). C’est précisément à cette loi que Jacques faisait allusion quand il a déclaré aux chrétiens de son époque : « Il y a un seul Législateur, qui peut sauver et perdre. Toi, qui es-tu, qui juges les autres ? » (Jacques 4:12).

Un observateur de cette loi ne jugera pas ses frères et sœurs en Christ, car, en les jugeant, il juge le Législateur qui l’a donnée. S’il juge, il n’est plus observateur de la loi d’amour, mais il s’improvise juge. Comment retourner à ce comportement de jadis, alors que nous ne savions même pas que la mort et la vie étaient au pouvoir de notre langue ? À l’état naturel, sans la puissance du Saint-Esprit : « Aucun homme [femme] ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine de venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu » (Jacques 3:8-9). La préoccupation première de Jacques était de faire comprendre à ces chrétiens que, même convertis, ils n’étaient pas à l’abri de dénigrer d’autres chrétiens.

Jacques tente de planter un dernier clou dans ce cercueil spirituel en insistant sur le fait que : « De la bouche sort la bénédiction ET la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi [parmi vous] » (v. 10). Regardez ce qui se passe dans le monde, à la télé, à la radio, ou dans les différents journaux et revues. Notez avec quelle facilité ces médias se permettent de démolir les réputations d’à peu près n’importe qui. On démolit à la Une, en grosses lettres, et quand on ressent la soupe chaude, on se rétracte à la page 40, dans un entrefilet que très peu de gens lisent. Mais quiconque aime à jouer ce jeu, nous dit la Bible, en mangera les fruits. Et ces fruits sont souvent très amers.

Dieu, par contre, en faisant l’éloge de la femme vertueuse, nous dit : « Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue » (Proverbes 31:26). En parlant du juste, Dieu déclare : « La langue du juste est un argent de choix » (Proverbes 10:20). Faisant allusion à ceux qui enseignent la vérité avec douceur, Dieu dit : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie » (Proverbes 15:4). Comme c’est bien dit ! Faire le ministère de Christ, c’est l’art de faire ressortir ce qu’il y a de plus positif chez quelqu’un. Le chrétien doit être prêt à consoler et encourager, afin de rehausser le moral d’une personne qui souffre. « Une parole dite à propos est comme des pommes d’or dans des paniers d’argent » (Proverbes 25:11). Quel beau ministère que d’avoir cette capacité de formuler des paroles, poussé par l’Esprit, venant directement du cœur et prononcées avec sincérité et douceur.

Voilà une part importante du ministère de chaque chrétien. Mais être ministre de Christ va au-delà de cela. Jean, surnommé l’apôtre de l’amour, nous dit ceci : « Mes petits enfants, n’aimons pas de parole ni de la langue [seulement], mais en action et en vérité » (1 Jean 3:18). Notre amour doit donc se manifester encore plus dans nos actions et surtout dans la façon avec laquelle nous agissons envers ceux que nous côtoyons sur une base quotidienne. Si nous étudions les Saintes Écritures régulièrement, nous constatons la profondeur des paroles de Jésus. Prenons comme exemple Sa demande au Père au sujet de Ses disciples de les « sanctifier par Sa vérité » (Jean 17:17). Il n’y a qu’une vérité, celle de Dieu ! « Ta Parole EST la vérité », nous dit Jésus dans ce même verset. Donc, tout ce qui vient en contradiction avec cette vérité est mensonge !

Dieu est amour, et Sa Parole nous dit d’aimer. C’est quoi aimer, en vérité ? Si nos actions sont fondées sur la vérité divine, alors nos œuvres ne pourront qu’être bonnes. La récompense qu’apportera Christ, lors de Son retour, sera basée sur ça. Le mot utilisé par Jésus, dans Apocalypse 22:12, est rétribution, qui veut simplement dire « rendre à chacun selon son œuvre ». Étant nés de Dieu, sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, nous savons maintenant que tout ceci est un don de Dieu. Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, afin que personne ne se glorifie (Éphésiens 2:9). Si nous sommes nés de Dieu, quelles œuvres devons-nous alors accomplir ? Paul nous déclare simplement : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (v. 10).

Tout se résume alors à deux voies disponibles à tout être humain. Chacune de ces deux voies est sous la direction d’un esprit. Soit la voie divine, dirigée par l’Esprit de Dieu ; soit la voie du monde, dirigée par l’esprit de Satan. Tout ce que nous faisons peut se classer dans une de ces voies. La Bible nous dit que Satan est celui qui : « …séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Étant le « prince de la puissance de l’air », cet esprit malin peut injecter ses pensées dans l’esprit de tous ceux qui sont en rébellion contre Dieu (Éphésiens 2:2). Jean nous dit de sonder les esprits, afin de déterminer si ce que nous faisons est poussé par l’Esprit de Dieu ou par l’esprit de Satan.

Le ministre de Christ a cependant un avantage sur les gens du monde, car l’Esprit de Dieu guide Ses Enfants à marcher selon la vérité. « Mais comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme [non converti, mais] que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Comment Dieu a-t-Il pu accomplir un tel Miracle ? « Dieu nous les a révélées par Son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (v. 10). Ceci veut simplement dire que ceux qui n’ont pas le Saint-Esprit en eux ne peuvent PAS être Ministres de Christ, ni faire Son œuvre. « Ce sont des ministres de Satan, qui se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs oeuvres » (2 Corinthiens 11:15). Si vous prenez le temps d’examiner ces gens, tout comme Jésus a dit : « Vous les reconnaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:20).

Le ministre de Christ veut être dirigé par Son Esprit ! Ceux qui se laissent ainsi guider accomplissent le ministère de Celui qui les a appelés, et, si nous persévérons jusqu’à la fin, nous deviendrons « rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » avec Christ. (Apocalypse 5:10). Voilà de quelle façon Jésus veut nous voir accomplir notre ministère terrestre pour Lui, en attendant de recevoir notre récompense éternelle. « Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant Lui » (1 Jean 3:19). À tous ceux qui lisent ces lignes, nous espérons qu’ils puissent un jour faire partie de ce merveilleux Gouvernement de Dieu à venir bientôt !