Par Joseph Sakala
Le roi David était un homme selon le cœur de Dieu et l’Éternel le destina éventuellement à remplacer le roi Saül sur le trône d’Israël. Dans un des nombreux psaumes qu’il a rédigés, David fut inspiré d’écrire ceci : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel » (Psaumes 116:12-13). Voilà une question remarquable, mais qui contient aussi une réponse. Dieu a aussi comblé de bienfaits chaque individu né dans ce monde. Et « Dieu n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses » (Actes 17:25). Il est évident que certains individus en reçoivent plus que d’autres, mais tous reçoivent de Dieu selon Son bon plaisir. La question que chaque chrétien devrait se poser, c’est : que dois-je maintenant faire afin de mieux utiliser ce que Dieu me donne pour Le glorifier ?
La réponse est simplement de rechercher et de recevoir le plus grand cadeau envisageable, celui de l’immortalité au travers d’un salut éternel. Durant le ministère de Jésus, les foules Le suivaient afin de recevoir Son instruction. Plusieurs se rendirent à Capernaüm pour rechercher Jésus. « Et l’ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent : Maître, quand es-tu arrivé ici ? Jésus leur répondit : En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:25-29).
Ces gens croyaient pouvoir faire une œuvre physique pour satisfaire Dieu. La réponse de Jésus les a complètement étonnés et il en est ainsi pour ceux qui croient pouvoir gagner leur salut par leurs bonnes œuvres. Mais Jésus leur dit catégoriquement que « C’est ici l’œuvre de Dieu ». C’est en Jésus que se manifestait toute l’œuvre de Dieu pour les humains. La seule participation humaine se résume « à croire en celui que Dieu a envoyé » pour rendre ce salut possible. La simple vérité que Jésus exposait à ces gens, c’est que nous ne pouvons jamais payer la rançon de nos péchés en produisant de bonnes œuvres. Et même si on tentait de se faire passer pour meilleur qu’un autre, Jésus n’est pas du tout impressionné. « Car [pour Jésus], il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23).
Mais Paul poursuit en disant : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romans 3:24-25). Dans le plan de Dieu, le seul destiné à devenir la victime propitiatoire pour sauver les humains était le Dieu qui les a créés, en prenant la forme humaine de Jésus (Sauveur), et en versant Son sang pour nous réconcilier avec le Père. Il est donc impossible pour nous de parvenir au salut par nos œuvres. Pour arriver au salut, il faut absolument y accéder par la foi dans le sacrifice unique de Jésus qui a accompli ce miracle. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).
Paul nous explique comment ce miracle a pu se faire. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). Par ce geste tout à fait extraordinaire de la part de Christ, le don de la grâce nous fut rendu réalisable. « Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul [Adam] plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15).
Le véritable converti doit subséquemment vivre le restant de sa vie physique en invoquant régulièrement Celui par qui ce don lui fut accordé. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Donc, le salut n’est pas quelque chose que nous recevons sous le coup de l’émotion et que l’on peut ranger dans un tiroir jusqu’au retour de Jésus. C’est une question de persévérance dans cette foi sans relâche. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Voilà la récompense FUTURE de celui qui agit ainsi.
Alors, quand un pécheur repentant invoque, dans la foi, le merveilleux nom de notre Seigneur, il boit la guérison de ses nouveaux péchés dans cette coupe du salut, et demeure continuellement sur la voie qui mène à la vie éternelle. Car Jésus a payé la rançon de nos péchés et a subi pour nous la mort qui nous était due pour nos transgressions, en Se faisant péché à notre place. C’est ainsi que nous pouvons boire l’eau vive qui jaillit en nous par le Saint-Esprit pour notre vie éternelle. À la femme samaritaine, dans Jean 4:10-14 : « Jésus lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. »
David avait très bien compris cette promesse, car, s’adressant à Dieu, il lui dit : « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile [réception du Saint-Esprit] ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:5-6). Sans avoir vu Jésus, David avait déjà la foi de vivre éternellement dans le Royaume de Dieu. Tout au long du ministère de Jésus, nous Le voyons insister sur la guérison du péché en utilisant le côté physique pour enseigner le côté spirituel. Dans Matthieu 8:16-17, on peut lire : « Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies. »
Son ministère de guérison, cité par Matthieu, avait accompli la prophétie d’Ésaïe 53:5-6, où nous pouvons lire : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. » Pour accomplir cette merveilleuse guérison qui nous apporte la paix, Jésus a dû Se substituer à notre place et souffrir pour nous. Voilà ce que nous voyons à la fin du verset 6, où Dieu a fait venir sur Jésus l’iniquité de nous tous. Notez comme l’ordre des évènements est important. Son ministère de guérison a précédé le sacrifice de Christ. De même, la prophétie de la guérison physique par Jésus devait précéder Son œuvre d’expiation. Ceci nous prouve qu’une guérison particulière ne peut pas faire partie de l’expiation. Jésus a utilisé la guérison pour nous prouver autre chose. Jésus l’a fait : « afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés » (Matthieu 9:6). Seul Dieu a ce pouvoir.
L’œuvre de salut de Christ inclut donc la délivrance de la pénalité de la mort que le péché faisait peser sur nous dans le passé. Et cette délivrance est venue au moment de notre baptême et notre réconciliation avec Dieu par le sacrifice de Jésus. Le baptême d’eau n’est pas nécessairement le moment précis de la réception du Saint-Esprit, mais il est le signe que nous avons accepté le sacrifice de Jésus pour nos péchés. Dieu seul détermine le moment exact où nous sommes baptisé de l’Esprit. Cette extraordinaire délivrance s’étend aussi sur nos péchés commis après notre conversion. Il devient évident que le chrétien doit donc s’efforcer de ne pas pécher. Mais qu’arrive-t-il si, dans un moment de faiblesse, il commet un péché ? L’apôtre Jean nous dit ceci : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).
Ce qui importe pour Dieu, c’est l’honnêteté et la franchise du converti qui veut aller vers Lui et qui admet ses transgressions. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). La personne qui persévère dans la foi de cette promesse divine jusqu’à sa mort est assurée d’être de la Première Résurrection lors du retour de Jésus en gloire et en puissance, pour venir chercher Ses élus. C’est une résurrection à l’immortalité où nous sommes libérés de toute souffrance et de toute infirmité physique, de toute maladie contagieuse, et où la mort n’aura plus aucun pouvoir sur nous. C’est une promesse directe de notre Seigneur qui nous dit : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6).
Est-ce que cela veut dire que le véritable converti sera en parfaite santé pour le reste de sa vie physique ? Nous avons vu que Jésus guérissait plusieurs de ceux qui venaient vers Lui. Est-ce que tous ces gens se sont convertis après leur guérison ? Pas du tout, car, le jour de la Pentecôte, à peine 120 personnes ont reçu le Saint-Esprit. Jésus Lui-même avait dissocié la guérison physique de la guérison spirituelle. La première accordait à peine quelques années supplémentaires à la vie, tandis que la deuxième nous promet l’immortalité.
L’apôtre Paul était extrêmement dévoué à Christ et ne comprenait pas, au début de son ministère, pourquoi Dieu le laissait souffrir dans son corps alors qu’il aurait voulu se déplacer davantage pour évangéliser. Paul avait reçu beaucoup de connaissance prophétique, alors que Jésus Lui-même l’avait instruit durant son séjour en Arabie. Étant humain, toute cette connaissance a certainement dû agir sur son orgueil. Il a lui-même déclaré que la connaissance enfle l’esprit de celui qui la possède. Et, dans cet état, Dieu ne pouvait plus l’utiliser pleinement dans son évangélisation. Alors un jour, Dieu lui a clairement fait comprendre pourquoi.
C’est ainsi qu’il nous dit : « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair [par Dieu] une écharde, un ange de Satan [pour me tenter], pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:7-10). Peu importe l’état présent de notre santé, ce qui compte pour Dieu, c’est le zèle que nous manifestons en toute humilité pour faire la partie de Son œuvre qu’Il nous a confiée. C’est alors que, même dans la faiblesse, nous sommes forts.
Pour réaliser ce travail, le chrétien se doit d’étudier la Bible afin de saisir profondément ce qu’il doit enseigner quand les occasions se présentent. Le cas de Jésus était vraiment spécial. Les érudits de Son temps étaient tout émerveillés de Son savoir. Le calibre unique de Son instruction doctrinale épatait complètement les Juifs lorsque : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises » (Jean 7:14-15). La question qu’ils se posaient était : « Comment cet homme sans instruction, qui n’a jamais été enseigné par les scribes et les rabbins, a-t-il pu acquérir autant de remarquable compréhension des Saintes Écritures ? » Et pourtant, quand Jésus enseignait le peuple : « …il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29). Sa réponse à leur question fut donc étonnante. « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé » (Jean 7:16).
Deux facteurs entrent en jeu ici. En tant qu’homme, Jésus S’est laissé enseigner afin de recevoir la connaissance inscrite dans l’Ancien Testament. Un peu comme les étudiants qui recevaient les instructions des plus vieux afin de continuer le processus d’apprentissage. Cela se faisait par l’étude des Écritures accompagnée de prières et de méditation personnelle. Jésus fit cela dès Son enfance. Souvenez-vous des questions qu’Il posait aux docteurs de la loi au temple quand Ses parents l’eurent retrouvé après une fête des tabernacles. Dans Luc 2:46, nous lisons : « Et au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. » Notons également qu’après cette session avec les docteurs : « Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:51-52). Alors, dès Sa jeunesse Jésus fut un exemple humain parfait pour nous, car, étant appelés nous aussi, recherchons la connaissance des Écritures afin de grandir en sagesse à la faveur de Dieu.
Mais au-delà de cette connaissance humaine de la Parole, Jésus possédait également une sagesse naturelle venant d’une autorité divine. Étant la Parole même de Dieu vivant en chair, Jésus était simultanément Dieu ainsi qu’un homme parfait. Donc, en plus d’avoir jadis inspiré ceux qui ont écrit les livres de l’Ancien Testament, Il nous a également montré comment en faire l’étude. Ensuite, en utilisant Ses apôtres et Ses prophètes, Jésus nous a aussi fourni les Écritures sur la Nouvelle Alliance. David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaumes 34:10-11 : « Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! Les lionceaux ont disette et ont faim ; mais ceux qui cherchent l’Éternel n’auront faute d’aucun bien. » Bon nombre de personnes ont malheureusement tendance à repousser la Bible en l’accusant d’être un livre plein de prohibitions, de « tu ne feras pas ceci » et « tu ne feras pas cela », comme les dix commandements.
Le fait demeure néanmoins que plusieurs des plus belles promesses de Dieu contiennent la phrase « n’aurai point », pas comme des prohibitions, mais plutôt comme des promesses de provisions. Un bel exemple est démontré dans un Psaume de David où il déclare : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette » (Psaume 23:1). Jésus nous fait une promesse extraordinaire de salut quand il nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). Toutefois, tout ne se termine pas ici, car, après le salut, nous avons la promesse d’être guidés par Lui. « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).
Avec de telles assurances, nous pouvons nous réjouir comme David qui a dit : « J’ai eu l’Éternel constamment présent devant moi ; puisqu’il est à ma droite, je ne serai point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance » (Psaume 16:8-9). Peu importe l’épreuve par laquelle nous passons, Dieu ne nous laissera pas seul. « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas » (Ésaïe 43:2). Dans le livre de Daniel nous voyons un exemple parfait d’une telle promesse alors que les trois compagnons de Daniel sont jetés dans la fournaise ardente sans qu’ils soient consumés. « Alors le roi Nébucadnetsar fut tout stupéfait, et il se leva précipitamment. Il prit la parole et dit à ses conseillers : N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent et dirent au roi : Certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Voici, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, sans éprouver de dommage ; et l’aspect du quatrième [l’ange du Seigneur] est semblable à un fils des dieux. Alors Nébucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise de feu ardent. Il prit la parole et dit : Shadrac, Méshac et Abed-Négo, serviteurs du Dieu souverain, sortez et venez ! Alors Shadrac, Méshac et Abed-Négo sortirent du milieu du feu. Puis les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:24-27).
C’est en nous faisant de telles promesses que Dieu passe également notre foi au creuset. Car cela étant Son but ultime pour nous, les promesses de la Parole de Dieu ne peuvent faillir. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus, dans Matthieu 24:35. À Pierre, Jésus a déclaré : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).
Nous devons apprécier toutes ces promesses à connotation apparemment négative puisque Ses promesses positives sont énormément plus grandes. Quand Dieu nous appelle et que nous acceptons, Il nous enlève de sous l’esclavage du péché et nous place sous la grâce. Paul nous le confirme en nous disant : « Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romans 6:14). Alors, quand nous appartenons à Christ, nous devons courir vers Sa protection. Dans Proverbes 18:10, nous lisons ceci : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite. » Quand un individu réalise que, sans Christ, il est perdu, il doit alors se tourner immédiatement vers Lui pour tout ce qui concerne son salut. Dans le Nouveau Testament, plusieurs ont en effet couru vers Jésus.
Il y avait cet homme qui était possédé par une légion de démons. « Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant lui » (Marc 5:6). Et Jésus chassa les démons. Il y avait également un jeune homme qui voulut se faire instruire par Jésus alors qu’il était avec Ses disciples. « Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » (Marc 10:17). Malheureusement, il a manqué de zèle quand il réalisa le coût de son engagement, car il était riche. Par contre, il y avait un autre homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, et il cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. « C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie » (Luc 19:4-6).
Trois jours après la mort de Jésus, le dimanche matin, Marie de Magdala vint au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle s’est dépêchée de venir l’annoncer à Pierre. Alors, Pierre sortit avec le disciple Jean et ils se rendirent en toute hâte au sépulcre. « Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:4-8).
Tous ceux qui viennent à Christ de plein cœur, librement et volontairement, cherchant sincèrement à devenir Ses serviteurs, trouveront le salut en Jésus car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Dès ce moment-là, nous sommes réconciliés au Père et : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer » (Psaume 46:2-3). Dieu devient intensivement présent dans notre vie, lors de nos moments de détresse. Il nous procure une grande paix d’esprit, laquelle s’avère inexplicable à ceux qui ne la vivent pas dans leur propre cœur.
Jésus Lui-même nous a donné cette assurance avant de nous quitter pour le ciel. « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27). Nous entendons souvent les évolutionnistes dire que Dieu, après avoir tout créé, il y a des milliards d’années, Se tient maintenant à l’écart de nos problèmes, nous laissant nous en sortir seuls, comme s’il y avait une espèce d’évolution, même dans notre salut. Mais ces gens se trompent carrément, parce que Dieu demeure continuellement présent pour les Siens. Pour ceux qui douteraient, Dieu leur déclare ce qui suit, dans Psaumes 46:11 « Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. »
Il y a eu en effet une période de temps où Dieu avait, pour un temps, retiré Sa présence à cause de l’extrême méchanceté qui existait sur la terre. En parlant des gens méchants, l’apôtre Pierre a également dit : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Pierre fait évidemment allusion au déluge du temps de Noé. Mais, malgré la méchanceté qui existait dans le monde, Dieu était là afin de fournir un refuge à Son peuple dans l’arche qu’Il instruisit Noé de construire. Et quand le déluge vint, Dieu veilla sur Noé et sa famille ainsi que sur les animaux qui se trouvaient à l’intérieur de l’arche. « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche » (Genèse 7:23).
Il est vrai que les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours, mais Dieu n’a pas laissé Noé et sa famille se débrouiller seuls. Au contraire, après cette période de cataclysme épouvantable : « Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Il y a d’autres jugements qui sont réservés pour la terre dans les jours à venir, mais Dieu assure Son Église de Sa présence continuelle dans les moments de calamités. « Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix, la terre se fond. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite [refuge]. (Sélah.) Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre » (Psaumes 46:6-9).
Dès le début de la création des humains et jusqu’à la fin des temps, Dieu demeure toujours présent pour aider et secourir Son peuple. Le prophète Ésaïe a déclaré ceci : « Je me réjouirai en l’Éternel, et mon âme s’égaiera en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, et m’a couvert du manteau de la justice, comme un époux se pare d’un diadème et comme une épouse s’orne de ses joyaux » (Ésaïe 61:10). Nous avons ici une description fantastique du vêtement approprié pour nous présenter devant Dieu. Ce ne sont pas des vêtements que nous pouvons nous acheter ou nous procurer dans une boutique quelconque. Nous devons en être revêtu directement par Dieu.
Après leur transgression : « …les yeux d’Adam et Ève s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:7). Ils ont donc tenté de se parer eux-mêmes avec des feuilles de figuiers pour cacher leur honte, mais sans succès. Néanmoins, malgré leur péché : « L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (v. 21). Leur Créateur a dû tuer deux animaux innocents afin de couvrir leur honte. Il en est ainsi de nos jours. Si nous tentons de venir à Dieu parés de nos bonnes œuvres et notre propre justice, nous n’y parviendrons jamais. Car : « Tous, nous sommes devenus comme un homme souillé, et toutes nos justices comme un vêtement impur ; nous nous sommes tous flétris comme le feuillage, et nos iniquités nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64:6).
Donc, Dieu seul peut nous vêtir de nos vêtements du salut, comme l’a si bien déclaré le prophète, dans Ésaïe 61:10. Dans la parabole de Jésus sur la noce du fils du roi, un homme a tenté de participer à la noce, mais il était paré de son propre vêtement, se dissociant du vêtement réservé aux invités et fourni par le roi. Alors, le roi s’approcha : « Et il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Et il eut la bouche fermée » (Matthieu 22:12). Cet homme a dû s’apercevoir lui-même qu’il n’était pas au bon endroit. « Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et les grincements de dents » (v. 13). Seuls les véritables Élus auront donc le droit de participer à cette noce de l’Agneau, car, parés de ce fin lin exclusivement fourni par Dieu, ils se reconnaîtront tous.
Un jour, lors de la noce de l’Agneau, il y aura beaucoup de joie à cette cérémonie grandiose. Et les Élus entendront ceci : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Voilà le vêtement qui nous sera fourni lors de cette fête extraordinaire. Mais cette justice viendra de Dieu : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Nous sommes donc exhortés à nous revêtir de ce fin lin, ayant été lavés dans le sang pur et parfait de l’Agneau. Nous devons tous être prêts dans l’attente d’entendre ces belles paroles : « Réveille-toi, réveille-toi, revêts ta gloire, ô Sion ! Revêts ton vêtement de parure, Jérusalem, ville sainte ! Car il n’entrera plus chez toi d’incirconcis ni d’impur » (Ésaïe 52:1). C’est alors que nous rencontrerons notre Roi Suprême venant vivre avec Sa Famille dans cette ville Sainte qui descendra des cieux sur cette terre.
Après sa conversion, une des facettes primordiales du cheminement du chrétien doit se refléter dans sa façon de s’exprimer. Paul fut inspiré de nous dire ceci : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6). Nos paroles pour répondre aux questions qui nous sont posées portent un fardeau, car Jésus nous dit : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37). Le mot répondre veut dire davantage que de simplement répondre à une question. Il implique aussi notre façon concise de répondre dans une simple conversation avec quelqu’un. Ceci nous indique que les paroles utilisées par le converti doivent toujours être parsemées de grâce et de bon goût, et non blessantes, dures et insultantes.
Les Écritures nous indiquent plusieurs spécifications sur l’emploi de la parole par le chrétien. La connaissance que Dieu nous accorde ne nous donne pas nécessairement le droit de dicter aux autres leur manière d’agir. Paul nous dit d’être doux : « Et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé » (1 Thessaloniciens 4:11). Nos paroles doivent donc être bien choisies et pleines de substance. « Une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:8). Les gens que nous conseillons devraient pouvoir se fier sur la véracité de ce que nous déclarons et nous devrions dégager de la fidélité envers ceux qui nous questionnent. « C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres » (Éphésiens 4:25).
Subséquemment, nous dit Paul : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent » (Éphésiens 4:29). Nos paroles doivent édifier et aider les autres au lieu de les irriter. « Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes [ces choses] : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:8). Mais plusieurs diront que cela est humainement impossible, puisque nous sommes constamment sous les attaques de l’adversaire. Rappelons-nous cependant que, même dans de telles circonstances, Dieu peut apaiser notre langue, même si nous y arrivons difficilement. La clé réside dans la prière, pas seulement celle où l’on accumule des mots, mais une prière fervente venant du cœur. Ce désir de communiquer régulièrement avec notre Créateur doit refléter la grâce qui nous a été gratuitement accordée lors de notre engagement avec notre Seigneur Jésus.
Le chrétien doit donc porter des fruits dignes de son appel. Ces fruits doivent alors se manifester, soit physiquement, soit spirituellement. Paul avait félicité les chrétiens, car une Église en particulier fut la seule à lui envoyer des offrandes pour défrayer les coûts de ses voyages missionnaires. « Ce n’est pas que je recherche les dons [leur dit Paul], mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu » (Philippiens 4:17-18). Notez que Paul qualifie ce don de fruit qui abonderait en leur faveur, à cause de leur témoignage d’amour envers lui. Donc, dans de tels cas, Dieu considère ces dons en argent qui alimentent un ministère de vérité comme un fruit de vie.
Il existe d’autres fruits que la vie chrétienne peut produire. Paul considérait ceux qu’il avait guidés vers Christ comme des fruits. Aux Romains, Paul a écrit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent » (Romains 1:13). Les traits de caractère divin sont aussi appelés fruits. « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:9). Le passage classique nous décrivant le fruit ultime du Saint-Esprit vivant dans le chrétien entièrement soumis à Dieu se trouve dans Galates 5:22. « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Il est très important de noter que l’ensemble de tous ces attributs de l’Esprit ne forme qu’un seul fruit, à l’image de Dieu.
L’étendue des fruits à porter par le chrétien est admirablement décrite par Jésus Lui-même de cette façon :
Jean 15 :
1 « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
2 Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit.
3 Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée.
4 Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi.
5 Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire.
6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent.
7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez.
8 Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples.
9 Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour.
10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
11 Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie.
12 Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés.
13 Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis.
14 Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande.
15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père.
16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »
Il est important de noter ce que Jésus nous déclare au verset 2 : « Il [Dieu le Père] retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit. » Si le sarment ne porte aucun fruit ou s’il devient corrompu, son assurance de vie éternelle est compromise, s’il ne change pas son comportement. Voilà pourquoi, au verset 8, Jésus nous dit : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. » Donc, pour demeurer en Christ et porter beaucoup de fruits, il faut absolument reconnaître que le cep, c’est Jésus et nul autre. « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (v. 5). À partir du moment où nous appartenons à Christ, nous devenons le temple de Dieu où Son Esprit vit. Ce temple est en parallèle avec le temple physique que Salomon, roi d’Israël, avait construit.
Regardons ensemble de quelle façon ce temple fut construit. « Or, en bâtissant la maison, on la bâtit de pierres toutes préparées dans la carrière ; de sorte que ni marteau, ni hache, ni aucun outil de fer ne furent entendus dans la maison quand on la bâtissait » (1 Rois 6:7). Voilà un témoignage remarquable des talents de ces bâtisseurs anciens. Afin d’ériger ce magnifique temple, chaque portion devait être fabriquée avec une précision telle que, lors de l’assemblage, tout s’est fait dans un silence glorifiant. Les pierres étaient volumineuses. « Et le roi commanda d’extraire de grandes pierres, des pierres de prix, pour faire de pierres de taille les fondements de la maison » (1 Rois 5:17). Donc, les pierres devaient être taillées avec une grande précision, à la carrière même, avant d’être éventuellement transportées sur le site du temple. « Et les ouvriers de Salomon, et les ouvriers de Hiram, et les Guibliens taillèrent et préparèrent le bois et les pierres pour bâtir la maison » (v. 18).
D’abord dans sa beauté unique, ainsi que dans son assemblage tout en silence, ce temple était un précurseur du temple spirituel présentement en construction par la puissance du Saint-Esprit. Voilà pourquoi Paul nous déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).
Dans ce temple spirituel, chaque nouveau converti devient une pierre de grand prix sortie des ténèbres du monde, puis silencieusement placée dans ce bâtiment du Saint-Esprit sur la fondation de Jésus-Christ, « en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17).
La Parole de Dieu ne doit jamais être prise à la légère. Quand Dieu parle, chaque mot est soigneusement choisi et ne peut être aboli, modifié ou révoqué. Jésus nous a déclaré ceci : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:18). Jésus parlait ici de l’inspiration divine dans toute doctrine biblique. Non seulement les mots de la Bible furent divinement inspirés, mais également chaque iota et trait de lettre. Cela nous indique l’importance aux yeux de Dieu de tout ce qui est sorti de Sa bouche pour notre instruction. Alors, malheur à ceux qui tordent la Parole de Dieu pour leur propre avantage. « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:19).
Alors, rien ne peut être changé dans la Bible, car tout ce qui y est inscrit devra s’accomplir. Ce verset cité par Jésus s’adresse directement à Lui qui est venu pour accomplir toute la loi avant de mourir pour nous. Donc, quand il a dit qu’il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli, cela incluait les livres du Pentateuque et surtout les passages dans les premiers chapitres de la Genèse, souvent ridiculisés de nos jours comme étant un mythe et non la réalité. Jésus a appliqué ce même principe à d’autres parties des Saintes Écritures. Dans Jean 10:35, Jésus a dit : « …elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée). » Jésus citait ici le verset suivant se trouvant dans Psaumes 82:6 : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut », en parlant du pouvoir que Dieu accordait aux juges quoique carrément des hommes mortels. Mais, par ce passage, Jésus confirmait également la doctrine vitale de Sa propre divinité.
Dans cette circonstance comme dans toutes les autres qui s’offraient à Lui, Jésus enseignait la pleine doctrine selon les Saintes Écritures, en prenant bien soin de l’appliquer dans Sa mission. Dans Jean 10:36-38, Jésus a dit : « Dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui. »
Il est triste et inexcusable de voir autant de personnes, se disant aujourd’hui chrétiennes, répudier l’enseignement de Jésus en diluant Ses paroles ou en interprétant la Parole de Dieu à leur guise. Plusieurs prétendent que tous les écrits originaux se sont perdus, et qu’il n’est vraiment pas possible de pouvoir savoir, selon les transcriptions modernes, ce que ces écrits originaux contenaient. Mais Jésus est venu, il y a deux mille ans, pour nous instruire dans la Parole de Dieu, nous faisant cette promesse catégorique : « Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Dieu aurait-Il manqué de puissance au point d’être incapable de préserver Sa propre Parole ? Non ! Jésus est venu pour confirmer le pouvoir de Dieu de préserver Sa Parole.
La Parole de Dieu est établie pour l’éternité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci dans Psaumes 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » C’est le verset central du plus long chapitre du plus long livre de la Bible, et il constitue un des plus majestueux versets de la Bible. Il nous dévoile la nouvelle merveilleuse que la Parole de Dieu, qui est le thème de ce chapitre 119, existe depuis l’éternité lointaine, existe présentement et se poursuivra éternellement dans l’avenir. Il était éternellement établi dans l’Esprit de Dieu, même avant la création du monde, que l’Éternel nous accorderait également ce récit disant que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde » (Hébreux 1:1-2). Donc, le monde a été fait pour Jésus, qui est venu nous donner la Parole originale de Dieu, et qui en sera l’héritier ultime éternellement.
Le prophète Ésaïe a fait cette belle déclaration : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8). Cette distinction est amplifiée par l’apôtre Pierre qui dit ceci aux convertis : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Ces paroles viennent appuyer et garantir sans l’ombre d’un doute cette déclaration de Jésus : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). L’univers physique se dirige inexorablement vers sa mort ultime, mais avec une exception néanmoins. Jésus a permis que Jean voie quelque chose de merveilleux dans sa vision sur l’avenir. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1). Cette glorieuse promesse est éternelle et immuable.
Voilà la récompense sans fin que le salut nous promet. Bien avant la venue de Jésus sur la terre, le patriarche Israël a dit : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » (Genèse 49:18). Ce cri du cœur du patriarche mourant exprimait son désir de voir l’avènement promis de notre Sauveur. Ceci est le premier endroit dans la Bible où le mot salut apparaît, essentiellement le même mot en hébreu que « Jésus ». Donc, sans l’avoir vu, Jacob, devenu Israël, attendait déjà patiemment son Sauveur. Cette belle attitude de Jacob fut partagée par tous les hommes de Dieu jusqu’à ce jour. Dans le Nouveau Testament, le premier endroit où un homme exprima ce même désir fut lorsque Jean le Baptiste envoya deux de ses disciples vers Jésus pour Lui demander : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Matthieu 11:3).
Même si Jésus est vraiment venu pour nous apporter le salut, nous devrons quand même patienter jusqu’à Son retour pour voir l’accomplissement de cette promesse. En attendant, Il nous a laissé cette belle assurance : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). Ce fut également la prière constante de Paul : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ » (2 Thessaloniciens 3:5).
Ce sont les convertis qui attendent patiemment cette rédemption par Christ. « …nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romans 8:23). Les références au salut abondent tout au long du Nouveau Testament. Au dernier livre de la Bible avant l’Apocalypse on peut lire cette magnifique exhortation de Jude en rapport avec la même promesse. « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 21). Parfois, cette attente peut paraître longue et ardue, mais Paul ne cesse de nous exhorter en nous disant ceci, dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »
Voici ce que Paul a écrit à Timothée, peu de temps avant d’être décapité. « Hâte-toi de venir avant l’hiver. Eubulus, Pudens, Linus, Claudia et tous les frères te saluent. Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:21-22). En dépit de sa fidélité et de son efficacité au service de Christ, il était maintenant pauvre, seul et sans abri. Malgré sa solitude il ne se plaignait pas. Au contraire, il était prêt à mourir et il le dit à son enfant dans la foi : « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4:6-7). Il désirait vivement voir Timothée avant de mourir, alors, au verset 9, il lui dit : « Tâche de venir bientôt vers moi. » Il lui rappela également des moments de tendresse où il lui écrivit : « Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie » (2 Timothée 1:3-4).
Paul lui fit également cette demande touchante en lui disant de venir le voir : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Dans la prison où il se trouvait, il faisait froid et Paul n’avait même pas un manteau pour se couvrir alors que l’hiver approchait. Mais, malgré ces conditions dures et misérables, Paul voulait lire et étudier davantage afin d’être encore mieux préparé à tout service futur que Dieu lui demanderait. Quel contraste entre ce que cet apôtre de Christ endurait, étant même abandonné par plusieurs de ceux qui se disaient ses amis, et la future réception glorieuse qui l’attend lors du retour de son Sauveur. Paul pouvait en toute assurance déclarer : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (v. 8).
Paul nous a laissé un exemple frappant de ce que la vraie foi devrait être. Dans Philippiens 3:8-9, il nous dit : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi. » Et, comme nous venons de voir, Paul continuait d’étudier, d’enseigner, de témoigner pour Christ, d’encourager et d’exhorter jusqu’au jour de sa mort. Malgré qu’il portait encore l’image du terrestre, il envisageait déjà le jour où il porterait l’image du céleste.
C’est d’ailleurs ce que Paul nous dit clairement, dans 1 Corinthiens 15:49 : « Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » Dans la Parole de Dieu, une des plus fascinantes promesses pour le chrétien demeure que ceux qui aiment Dieu et sont appelés selon Son dessein sont également prédestinés à Son Royaume à venir. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).
Rappelons-nous toujours que nos premiers parents furent créés à l’image de Dieu. Ceci nous indique que, dès leur création, Adam et Ève portaient un corps physique semblable à celui que Dieu Lui-même assumerait lorsque Sa Parole allait utiliser cette même forme, en tant que Dieu fait homme, dans la personne de Son Fils unique, Jésus. Cette image fut sûrement ternie quand nos premiers parents ont péché (et en eux tous les humains). Néanmoins, cette image était destinée à être spirituellement restaurée lorsque nous recevrions Christ comme Sauveur. Nous naissons ainsi en nouveauté de vie : « ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).
Mais tout ne se termine pas ici. Nous qui avons été physiquement créés à Son image, nous sommes aussi destinés à être transformés dans Son image céleste, ce qui arrivera lors du retour de Christ. Paul nous le confirme ainsi : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts [en Christ] ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53). Mais de quelle façon serons-nous changés ? C’est Jésus Lui-même : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).
Après Sa résurrection, Jésus avait quand même gardé Sa forme physique. Mais ce corps devenu glorifié n’était plus assujetti à la souffrance, ni la à douleur, ni à la mort. Il pouvait Se déplacer au travers des murs de pierre, et voyager de la terre au ciel pour Se présenter au Père à la vitesse de la pensée. Voilà ce que veut dire l’image du céleste, à laquelle nous aurons le bonheur d’être nous aussi conformés. Jean nous l’explique en toute simplicité quand il nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).
Donc, le but unique du converti, c’est d’avoir les yeux fixés sur l’héritage ultime que le salut produit. « Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » (Ésaïe 12:3-5). Ce merveilleux passage rend hommage au Seigneur qui viendra un jour délivrer la terre entière de l’esclavage sous le règne de Satan afin d’établir Son règne au milieu de Ses créatures. Pour le converti sous la Nouvelle Alliance, les eaux aux sources du salut représentent le Saint Esprit qui vit déjà en nous. Alors, nous pouvons dès à présent nous approprier les bénédictions spirituelles associées à cette promesse.
Un jour, une autre source de salut fut ouverte. Alors que Jésus était pendu sur la croix et tout près de mourir : « …un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:34). Cet incident devrait nous rappeler ce que Jésus fit lors d’une Fête des Tabernacles. « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39).
Pourquoi est-il écrit que le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné ? Les prophètes et les patriarches de l’Ancien Testament n’ont-ils pourtant pas eu le Saint-Esprit les habitant ? Absolument ! Mais regardons le contexte dans lequel ces paroles ont été écrites. Avant la venue de Jésus, seuls ceux que Dieu Se choisissait individuellement pour une œuvre spéciale recevaient le Saint-Esprit afin d’accomplir ce que Dieu leur commandait. La venue de Jésus était destinée à ouvrir la voie au Saint-Esprit à tous ceux qui croiraient en Lui. Donc, à partir du Jour de la Pentecôte le Saint-Esprit fut rendu disponible au monde entier. À chacun maintenant de rechercher cette voie qui mène au salut ainsi que dans la famille divine.
L’eau et le sang coulèrent ensemble du côté percé de Jésus, ouvrant ainsi le chemin du salut selon la Nouvelle Alliance. Le sang, pour payer la rançon de tous les péchés du monde, et l’eau, pour l’Esprit que devait recevoir chaque converti à Christ. C’est ainsi que fut ouvert l’accès à l’arbre de vie que nos premiers parents avaient malheureusement négligé. Mais, dès la mort de notre Seigneur, la fontaine d’eau vive fut ouverte pour alimenter tous ceux qui avaient soif de la vérité et qui viendraient s’abreuver à cette eau jusqu’à la fin des temps. Alors, Jean nous dit : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. » (Apocalypse 22:2).
L’Apocalypse se termine sur cette scène magnifique illustrant comment les feuilles de l’arbre de vie seront un jour disponibles pour la guérison de tous les gentils. La voie qui mène à la Famille de Dieu passe par une seule porte. Et cette porte est Jésus, car aucun autre nom fut donné sous le ciel par qui on devait être sauvé. Oui, le chemin au salut est ouvert et sera toujours ouvert à tous ceux qui voudront s’approcher du trône de Dieu pour être accueillis dans Sa Famille. Donc, nul individu ne pourra accuser Dieu d’avoir fait acception de personne, car le chemin du salut est ouvert à tous ceux qui le cherchent maintenant, et qui deviendront les Élus de Son Royaume à venir. Mais le chemin du salut sera également ouvert à tous ceux qui, un jour, le chercheront avec un cœur pur et contrit, et en toute soumission pour obéir à leur Créateur.