D.486 – Écoute, ô mon peuple

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 81:8-11, Dieu déclare à Son peuple : « Tu as crié dans la détresse, et je t’ai délivré ; je t’ai répondu, caché dans le tonnerre ; je t’ai éprouvé aux eaux de Mériba. (Sélah.) Écoute, mon peuple, et je t’exhorterai ; Israël, si tu m’écoutais ! Qu’il n’y ait point chez toi de dieu étranger ; ne te prosterne pas devant les dieux des nations ! Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. » Ce psaume fut évidemment utilisé comme une introduction à une fête d’Israël, si l’on en juge par les chants de joies. « Chantez avec allégresse à Dieu, notre force ; jetez des cris de réjouissance au Dieu de Jacob ! Entonnez le chant ; faites résonner le tambourin, la harpe agréable avec la lyre. Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, à la pleine lune, au jour de notre fête » (Psaume 81:2-4).

C’est également une réflexion sur la souveraine provision pour Son peuple. « Car c’est une loi pour Israël, une ordonnance du Dieu de Jacob. Il en fit un statut pour Joseph, quand il sortit contre le pays d’Égypte ; là j’entendis un langage que je ne connaissais pas. J’ai déchargé, dit-il, son épaule du fardeau ; ses mains ont lâché la corbeille » (Psaume 81:5-7). Mais le message devient bientôt un avertissement de ne pas abandonner le Dieu de leurs pères, en leur rappelant sévèrement ce commandement : « Qu’il n’y ait point chez toi de dieu étranger ; ne te prosterne pas devant les dieux des nations ! » (Psaume 81:10).

Une telle rébellion chagrine Dieu qui leur dit : « Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. Oh ! si mon peuple voulait m’écouter, qu’Israël marchât dans mes voies ! J’eusse en un instant fait ployer leurs ennemis, j’aurais tourné ma main contre leurs adversaires. Ceux qui haïssent l’Éternel eussent flatté Israël, et son temps heureux eût toujours duré. Dieu les eût nourris de la mœlle du froment. Je t’eusse rassasié du miel du rocher » (Psaume 81:12-17). Il y a sûrement un message ici pour Israël moderne qui ne cesse de désobéir à son Créateur. Mais Dieu nous permet d’apprendre des leçons par notre propre folie, des leçons difficiles que l’on n’aurait pu apprendre doucement et notre temps heureux eût toujours duré.

« Oh ! si mon peuple voulait m’écouter, qu’Israël marchât dans mes voies ! J’eusse en un instant fait ployer leurs ennemis, j’aurais tourné ma main contre leurs adversaires. » Dieu nous rappelle, dans Psaume 81:11 : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. » L’imagerie utilisée ici est celle d’une mère oiseau qui nourrit ses petits, car ils dépendent entièrement d’elle, même pour leur propre vie. Dieu nous invite à Lui faire entièrement confiance en toutes choses. Son réservoir est inépuisable et la quantité que Dieu donne à chacun n’est limitée qu’au montant que nous Lui permettons de nous donner. Il nous invite à ouvrir nos bouches pour constater avec quelle abondance Il peut les remplir.

Que Dieu développe en nous, non seulement de grandes bouches, mais aussi une grande foi, afin d’avoir confiance dans Ses énormes provisions. Cependant, pour ce faire, il faut parfois que nous fassions attention à ce qui sort de nos bouches. Car : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins se domptent et ont été domptés par la nature humaine ; mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi », nous réitère l’apôtre, dans Jacques 3:6-10.

Notez que le mot géhenne employé ici n’est utilisé qu’une seule fois, sur onze occasions dans le Nouveau Testament, et il n’est pas cité directement par les lèvres de Christ. Puisque la langue n’est pas un feu littéral – mais son mauvais usage peut la rendre un monde d’iniquité — ce passage suggère que la géhenne elle-même est l’ultime monde d’iniquité faisant de la langue non contrôlée une extension d’elle-même. La Bible, par contre, parle de cette future géhenne comme un endroit de feu éternel.

Jésus en parle justement dans Matthieu 25:41 lorsqu’Il nous déclare : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ». Cet acte sera la dernière destruction des corps physiques par Dieu. Il est décrit comme suit : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » (2 Pierre 3:10-12). Pierre nous fait la description d’une terre complètement purifiée par un feu si intense que les éléments embrasés fonderont littéralement.

Le feu sera si intense que même la mer n’y sera plus. Mais il n’existe aucun feu qui peut brûler les océans. Considérez ce scénario. L’eau est composée de deux éléments, H2O. Qui l’a créée ? Dieu, en unissant deux éléments créés dans la nature. Deux quantités d’hydrogène avec une quantité d’oxygène afin de faire vivre tout ce qui a besoin d’eau pour exister. Mais le temps sera alors venu de séparer les deux éléments de façon telle que l’hydrogène deviendra un feu très chaud et, alimenté par l’oxygène, il enflammera même les cieux immédiats qui seront dissous. Et quand toute la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée et purifiée, n’ayant plus rien à brûler, le feu s’éteindra tout seul. Et Jean nous dit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1).

Complètement brûlés, car tout ce qui restera sur la terre, ce sera des êtres immortels, des enfants de Dieu, qui n’auront plus besoin de manger ni de boire pour rester en vie. Et pourtant, ils seront éternels ! Voyez-vous pourquoi Jean le Baptiste fut envoyé afin de préparer le chemin pour Jésus ? « Mais quand il vit venir à son baptême plusieurs des pharisiens et des sadducéens, il leur dit : Race de vipères ! qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc des fruits convenables à la repentance. Et ne pensez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Et la cognée est déjà mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Pour moi, je vous baptise d’eau, en vue de la repentance ; mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui porter les souliers : c’est Lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » (Matthieu 3:7-11). Jean le Baptiste s’en prenait aux pharisiens et aux sadducéens parce que ces gens savaient toutes ces choses, mais ne réagissaient pas.

Dans Proverbes 17:27, nous pouvons lire : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. » Par exemple, même Salomon, qui a reçu beaucoup de sagesse de Dieu, nous met en garde : « Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché ; mais celui qui retient ses lèvres est prudent » (Proverbes 10:19). En effet, Salomon revient fréquemment à ce thème : « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu ; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre ; c’est pourquoi, use de peu de paroles » (Ecclésiaste 5:2).

Les apôtres du Nouveau Testament donnaient beaucoup d’importance aux avertissements donnés aux chrétiens de contrôler leur langue. Car trop parler amène facilement au commérage, à la critique et même à la dureté de langage. L’apôtre Jacques nous dit : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:19-20). Paul aussi nous enseigne : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:9-12).

Dans Éphésiens 5:3-5, Paul déclare : « Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. » Donc, lorsque vous parlez : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent » (Éphésiens 4:29). Et aux Colossiens, Paul déclare : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Jésus Lui-même nous a parlé de : « L’homme de bien [qui] tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:35-37). On dirait que de tels standards semblent impossibles à rencontrer, mais il faut toujours les viser, car Jésus est notre exemple. Même Pierre nous rappelle : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (1 Pierre 2:21-23).

Concentrons-nous plutôt sur la face de Jésus puisque : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Ceci constitue, dans la Bible, la dernière référence à la face de Jésus et à la glorieuse promesse en elle, et avec l’assurance que tous Ses serviteurs verront Son véritable visage, tel que révélé à Jean, l’apôtre que Jésus aimait, dans Apocalypse 1:13-18, où Jean nous dit : « Et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; Ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles ; une épée aiguë à deux tranchants sortait de sa bouche, et son visage resplendissait comme le soleil dans sa force. Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de  la mort. »

Sur le mont de la transfiguration : « Jésus prit Pierre, Jacques et Jean, son frère, et les mena sur une haute montagne, à l’écart. Et il fut transfiguré en leur présence ; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatants comme la lumière. En même temps, Moïse et Élie leur apparurent, qui s’entretenaient avec lui. Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le » (Matthieu 17:1-5). Les apôtres venaient de voir Jésus dans toute Sa Splendeur, alors qu’ils étaient couverts d’une nuée resplendissante. Ils venaient d’avoir un aperçu du Royaume de Dieu. Un petit voyage dans le futur, en quelque sorte.

Et comme Jésus leur parlait de Sa mort imminente, Il marcha vers Jérusalem afin de l’affronter. « Comme le temps de son élévation approchait, il se mit en chemin, résolu d’aller à Jérusalem. Et il envoya des gens devant lui, qui, étant partis, entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour lui préparer un logement. Mais ceux-ci ne le reçurent pas, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Et Jacques et Jean, ses disciples, voyant cela, lui dirent: Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et qu’il les consume, comme fit Élie ? Mais Jésus, se retournant, les censura et dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés ; car le Fils de l’homme n’est point venu faire périr les hommes, mais les sauver. Et ils s’en allèrent dans un autre bourg » (Luc 9:51-56).

Quelques jours après Son entrée à Jérusalem, Jésus fut livré aux mains d’hommes méchants qui prirent plaisir à dévisager la face de Celui qui, quelques jours auparavant, avait pleuré sur la ville et son indifférence envers Dieu. Mais avant, Il prit Ses apôtres et : « Jésus s’en alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané ; et il dit à ses disciples : Asseyez-vous ici pendant que je m’en irai là pour prier. Et ayant pris avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à être triste et angoissé. Et il leur dit : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; demeurez ici et veillez avec moi. Et étant allé un peu plus avant, il se jeta le visage contre terre, priant et disant : Mon Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Matthieu 26:36-39).

Les soldats romains commencèrent à Lui « couvrir la face » : « Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets en disant : Devine ! Et les sergents le frappaient avec des bâtons » (Marc 14:65). « Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : Assurément tu es aussi de ces gens-là ; car ton langage te fait connaître. Alors il se mit à faire des imprécations contre lui-même et à jurer, en disant : Je ne connais point cet homme ; et aussitôt le coq chanta. Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus, qui lui avait dit : Avant que le coq ait chanté, tu m’auras renié trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement » (Matthieu 26:73-75). Finalement : « l’ayant couvert d’un voile, ils lui donnaient des coups sur le visage, et lui disaient : Devine qui est celui qui t’a frappé ? Et ils disaient beaucoup d’autres choses contre lui, en l’injuriant » (Luc 22:64-65).

En effet, ils ont tellement abusé de Jésus que : « plusieurs ont été étonnés à cause de Lui, tant son visage était défait et méconnaissable, tant son aspect différait de celui des hommes ; ainsi il remplira de joie plusieurs nations ; les rois fermeront la bouche devant lui ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu » (Esaïe 52:14-15). Mais, lorsque Jésus reviendra, le monde qui l’a rejeté criera : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » nous dévoile Apocalypse 6:16-17. Cependant, tous les Élus se réjouiront éternellement : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ » (2 Corinthiens 4:6).

« C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:28-29). Le feu était considéré jadis, par certains philosophes anciens panthéistes, comme étant l’élément premier duquel toutes choses avaient évolué et ce même mythe est promulgué aujourd’hui par les cosmologistes évolutionnaires, dans la formation de leur fameuse théorie du Big Bang. Le fait demeure que le feu est une création de Dieu, utilisée actuellement et symboliquement comme le véhicule divin de jugement sur le péché. Il est très significatif que la première et la dernière références au feu dans la Bible mentionnent : « l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux » (Genèse 19:24) et, dans Apocalypse 21:8, Dieu nous dit : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. »

Notre verset « notre Dieu est aussi un feu dévorant » est une référence aux paroles de Moïse aux tribus d’Israël alors qu’elles se préparaient à entrer dans la terre promise après sa mort. Dans Deutéronome 4:24, Moïse leur déclare : « Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux. » Son contexte, dans le Nouveau Testament, est un avertissement grave contre ceux qui rejettent la Parole de Dieu. Alors : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel », dit  Hébreux 12:25-26.

Dans un sens, la Parole de Dieu est également le feu de Dieu. Jérémie nous déclare : « Car depuis que je parle, je jette des cris ; je crie violence et oppression. Et la parole de l’Éternel s’est tournée pour moi en opprobre et en moquerie tout le jour. Et quand je dis : je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu ardent renfermé dans mes os ; je m’efforce de le contenir, mais je ne le puis » (Jérémie 20:8-9). Il est beaucoup mieux d’être purifié par le feu de Sa Parole, que d’être consumé par le feu de Son Jugement.

Un jour, les nations viendront en tremblant vers l’Éternel, notre Dieu ; elles Le craindront et Lui diront : « Qui est le Dieu semblable à toi, qui pardonne l’iniquité, et qui passe par-dessus le péché du reste de son héritage ? Il ne garde pas à toujours sa colère, car il se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer. Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens » (Michée 7:18-20). Ce passage est cité après la prophétie double sur l’imminent jugement de la nation pécheresse et rebelle de Juda et le glorieux règne de Jésus qui vient terminer l’œuvre de la grâce de Dieu sur l’iniquité.

Car la grâce pardonne l’iniquité. En tant que pécheurs, nous avons l’assurance de Sa miséricorde plutôt que de Son Jugement. Dieu passe par-dessus le péché et ne garde pas à toujours Sa colère, car Il Se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous Ses pieds nos iniquités. Dieu jettera tous nos péchés au fond de la mer. Il gardera Ses promesses. Lorsque les circonstances qui nous entourent nous découragent, nous avons confiance que : « Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens » (Michée 7:20). Israël ancien refusait de répondre aux avertissements des prophètes de se détourner de leurs péchés. En faisant ainsi, ils se sont privés de Ses grandes bénédictions pour récolter plutôt Sa colère. Que Dieu nous accorde, à Son peuple moderne, Sa sagesse et la conviction d’accepter Sa miséricorde et Sa compassion, et de croire vraiment que Dieu est toujours capable de garder Ses promesses.

Le prophète Daniel a déclaré que : « plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:2-3). Plusieurs prétendent que l’Ancien Testament ne connaît rien de la résurrection, mais cette déclaration de Daniel réfute cette notion. Non seulement il y aura une résurrection à la vie éternelle, mais certains ressusciteront pour l’opprobre et une infamie éternelle. Quelle fin terrible pour ceux qui regardent la Bible avec mépris maintenant. Il n’y a probablement aucune doctrine biblique plus détestée par les non croyants que la doctrine de la punition éternelle. Il paraîtrait que c’est cette doctrine qui a causé la rébellion de Darwin contre Dieu, et non la fameuse théorie de l’évolution.

Cependant, Christ a bel et bien dit : « si ton œil te fait tomber, arrache-le ; il vaut mieux pour toi que tu entres dans le Royaume de Dieu, n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux, et d’être jeté dans la géhenne de feu » (Marc 9:47). Et dans Matthieu 25:40-41 : « Et le Roi, répondant, leur dira : Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même. Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » Et remarquez bien ce que dira Jésus, au verset 46 : « Et ils iront aux peines éternelles ; mais les justes iront à la vie éternelle. »

Paul nous avertit également de ce qui arrivera à ceux qui désobéissent, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de Sa puissance : « Dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par Sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:8-12). Comme il sera bien mieux de se réveiller à la vie éternelle !




D.388 – La véritable soumission

lois

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 5:20-21, il est écrit : « Rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. » Dans le monde d’aujourd’hui, on donne normalement comme instruction de viser vers le point dominant, de désirer être le numéro un. Toutefois, c’est complètement le contraire de l’instruction biblique. Mais lorsque nous sommes directement en relation avec Dieu, nous apprenons à nous soumettre aux autres. Christ nous a enseigné que servir les autres a une valeur beaucoup supérieure aux yeux de Dieu que de dominer. Nous avons tous été témoins de plusieurs exemples au sein des églises ayant connu la séparation à cause de conflits provoqués par l’égoïsme parmi les membres ou le refus de servir.

« D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:1-3. Un chrétien rempli de l’Esprit désire se soumettre plutôt que de s’imposer pour régner. C’est cette pensée qui est transmise tout au long des Écritures. L’apôtre Pierre nous dit : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:5-7).

Dans Hébreux 13:17, Paul déclare : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Pierre nous dit : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:13-16).

Le mot « soumettre » vient du grec qui veut dire « s’enligner sous » en parlant d’une hiérarchie militaire. Notre but serait alors de placer les autres au-dessus de soi. Pouvez-vous imaginer une telle soumission volontaire, de nos jours, dans ce monde de Satan où l’orgueil mène tout. Donc, si vous êtes soumis ou soumise comme des serviteurs de Dieu, c’est que vous êtes appelés de Dieu. Cette attitude était vraiment celle manifestée par Christ lorsqu’Il a quitté le ciel pour venir servir et mourir pour nous. Christ S’est dépouillé lui-même de Sa toute puissance, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, Il S’est abaissé Lui-même en Se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Philippiens 2:7-8).

Pouvez-vous vous imaginer Qui est vraiment venu mourir sur la croix pour nos péchés ? Dans Psaume 90:2-4, nous lisons : « Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit. » Ce passage fut écrit par Moïse alors que les enfants d’Israel se préparaient à entrer dans la Terre Promise. Ce que Moïse tentait de leur dire, c’est que Dieu habite l’éternité. « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus » (Esaïe 57:15). Il est éternel, le Dieu qui a toujours été et qui sera toujours.

Au long des siècles, les individus ne purent pas comprendre l’idée de l’éternité, car « Qui a créé Dieu ? » nous demandent les enfants. « Personne n’a créé Dieu, » répondons-nous, « Il a toujours existé. » L’alternative serait de croire en l’éternité de l’espace et de la matière, mais ces choses étaient incapables de produire notre univers complexe. Dieu, par contre, est parfaitement qualifié pour expliquer la création et les suites de notre cosmos infini et intrigant. Il existe beaucoup d’Écritures nous assurant que Dieu a toujours été. Dans Psaume 93:2, nous lisons : « Ton trône est affermi dès les temps anciens ; tu es, de toute éternité. » Dans Esaïe 40:27-28, il est écrit : « Pourquoi donc dirais-tu, Jacob, et pourquoi parlerais-tu ainsi, Israël : Mon état est caché à l’Éternel, et mon Dieu ne soutient plus mon droit ? Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. »

Cette vérité s’applique aussi bien au Père comme au Fils. Voilà pourquoi Jésus pouvait dire : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:12-13). Nous pouvons plus facilement considérer le fait que Dieu vivra éternellement. Malgré tout cela, certains hommes insolents ont imaginé que Dieu est mort. À ceux-là, Dieu répond : « Ils sont tous ensemble abrutis et insensés. Ce bois n’enseigne que vanités. C’est de l’argent en plaques, apporté de Tarsis, et de l’or d’Uphaz ; l’œuvre du sculpteur et des mains de l’orfèvre. La pourpre et l’écarlate sont leur vêtement; tous ils sont l’ouvrage de gens habiles. Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le roi éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux » (Jérémie 10:8-10).

La plus glorieuse manifestation de l’histoire du monde est que ce Dieu vivant est devenu également un homme en la personne de Jésus-Christ et Il est mort sous cette forme d’homme. Mais dans Apocalypse 1:17-18, Jésus est apparu à Jean dans une vision : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Et maintenant, puisque nous croyons que Jésus est mort et qu’Il est ressuscité, regardons ce qui nous attend.

Dans 1 Thessaloniciens 4:14-17 : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Dieu ne promet nullement de nous amener au ciel, mais nous promet Sa Parole de Vie, l’immortalité à Son retour.

Dans Philippiens 2:16-18, Paul nous avoue désirer : « qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. Vous aussi de même, ayez de la joie, et vous réjouissez avec moi. » La Sainte Bible contient toujours les meilleurs commentaires en parlant d’elle-même. Dans ce cas « la Parole de Vie » n’est utilisée que deux fois et peut être interprétée de façons variées, dont : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ; ) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Dans Philippiens 2, l’emphase est évidemment mise sur la Personne et le travail de Notre-Seigneur Jésus. Nous qui portons Son nom sommes Ses fils et Ses filles, chargés de la responsabilité d’être Ses lumières dans un monde de ténèbres. « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie » (Philippiens 2:15). La lumière que nous apportons dans le monde est la Parole de vie selon les Écritures, concernant la Personne et le travail de Jésus-Christ. Donc, la Parole de vie doit sûrement impliquer ce que Christ est — Créateur, Seigneur, Parole Incarnée et Roi — tout comme Son Glorieux Évangile du Salut par la Grâce.

Ainsi, nous sommes des ministres de Christ garants de Sa parole. Alors : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Alors, nous devrions être versés dans la Parole Écrite, puisque Jésus nous a spécifiquement déclaré : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:39). Finalement, notre lumière nous vient de la Lumière puisque nous avons été délivrés de la puissance des ténèbres.

C’est ce que nous confirme Paul, en parlant de Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Par l’expiation de vos péchés par Son Fils : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9).

Paul enseignait aux Philippiens : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16. Dans l’hébreu et le grec, l’expression « fils de Dieu » est relativement la même, mais dans l’Ancien Testament, elle est toujours utilisée pour identifier les anges, tandis que dans le Nouveau Testament, elle est toujours utilisée pour identifier les saints de Dieu nés de nouveau.

Notre texte cité plus haut met l’emphase sur la raison précise pour laquelle notre Seigneur Jésus priait, dans Jean 17:15-20, lorsqu’Il dit au Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » Nous qui partageons cette relation merveilleuse, portons également l’amour du Père en nous. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu » (1 Jean 3:1).

Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12), et vous, qui êtes Ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:14-16). Contrairement aux anges, nous devons rester dans ce monde tordu et injuste, comme des lumières.

Considérez ceci ! Nous sommes la lumière que Jésus a laissée dans ce monde pour Le représenter, ainsi que Son message, après qu’Il soit retourné au ciel. Dans Jean 9:5, Jésus a déclaré : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Voilà pourquoi les Écritures parlent de nous comme de « saints » et de disciples. Dans Actes 11:25-26 : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

Le nom de Chrétien nous identifie comme représentant de Christ, le Roi ! À nous de briller en répandant Sa vérité. Ce sont les œuvres que Dieu a préparées pour chacun de nous afin que nous y marchions. Prêchons l’Évangile à tout ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre car : « si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). N’oublions jamais que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde » (Jean 1:9). Mais tout le monde ne l’a point reçue. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13).

Finalement, nous sommes ordonnés : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Notre lumière ne devrait jamais être installée sous un boisseau, mais sur un chandelier ; afin qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. En tant que ministres de Christ, ne cachons pas Son Évangile, mais prêchons la Parole vivante de Dieu pour recevoir le salaire que Christ nous réserve pour lors de Son Avènement.

Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Saintes Écritures et la Personne de Jésus-Christ sont tellement liées ensemble que toute intégrité et autorité de l’un correspond inévitablement à l’autre. Il faut avouer que la Parole écrite et la Parole incarnée est la même. D’ailleurs, la Bible même nous indique que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Et dans Apocalypse 19:13, nous apprenons qu’ : « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. »

Christ Lui-même enseignait que les instructions de l’Ancien Testament portaient sur Sa personne. Dans Jean 5:39, Il déclare : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Et, aux versets 43 à 47 : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Subséquemment, ceux qui cherchent scrupuleusement dans les Écritures trouvent suffisamment de témoignages sur Christ et, là où il y a foi en les Écritures, vous aurez également la foi en Christ et en Sa parole. Mais si les hommes rejettent le témoignage des Écritures, ils rejetteront aussi Sa miraculeuse résurrection de la mort. N’essayez pas de convaincre un tel homme, car il fait partie d’un groupe de millions d’individus qui sont aveuglés par Satan et ne le réalisent même pas. Christ a réclamé que toute Écriture pointe le doigt vers Lui. Sur le chemin vers Emmaüs, Jésus enseigna que les trois divisions populaires de l’Ancien Testament nous guidaient vers une révélation messianique progressive. Pour comprendre le Nouveau Testament, il faut connaître l’Ancien Testament, car les deux racontent la même histoire et ils sont éternellement inséparables.

Dans Psaume 111:9, nous lisons : « Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi Son Alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable. » Il est très intéressant de constater que ce nom n’est pas appliqué à un homme, mais plutôt à Dieu ! Le mot hébreu est yârê’ et paraît fréquemment, en fait, quelques trente fois, traduit comme « terrible ». La première fois qu’il est appliqué à Dieu par Moïse, c’est dans Deutéronome 7:21 : « Ne t’effraie point à cause d’eux ; car l’Éternel ton Dieu est, au milieu de toi, un Dieu grand et terrible. » Notez également le témoignage de Moïse, dans Deutéronome 10:17, où il dit : « Car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit point de présents. »

Pour ceux qui voudraient s’opposer à Lui, Hébreux 10:31 nous déclare : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » Mais Dieu est uniquement un Dieu d’amour. « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », nous dit 1 Pierre 5:10. Et : « Du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre. Il a formé leur cœur à tous, il prend garde à toutes leurs actions » (Psaume 33:14-15). Dieu est donc omniprésent et omniscient. Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Si une personne peut vraiment croire ce premier verset de la Bible, elle devrait être capable de croire tous les autres versets de la Bible, peu importe ce que les hommes ou les démons prétendent en contradiction.

Notre Dieu, qui est aussi devenu notre Rédempteur et notre Sauveur : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen », déclare Paul à 1 Timothée 1:17. Il est véritablement un Dieu de plusieurs attributs. Soyons-Lui fidèle en toutes chose : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain », nous dit Paul, dans Philippiens 2:13-16.

Le Saint-Esprit s’assure que nous ne prenions pas à la légère notre obligation à vivre selon Sa volonté. La liste contient des avertissements, mais aussi de magnifiques promesses. Tout doit se faire sans murmures et sans disputes. Les deux mots choisis ici traduisent des attitudes du cœur qui créent un comportement envenimé. Murmurer produit en nous un débat discret. Par contre, disputer ajoute au murmure et suggère un débat logique avec soi-même. On nous commande d’exciser ces deux attitudes hors de nous, afin de devenir des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse. Ces Paroles de Dieu à notre sujet dévoilent Son désir à notre égard.

Une condition sans péché est la première promesse éternelle qui vient avec la Salut. « Et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:13). Cette condition agit déjà dans votre vie pour vous créer une réputation pure. Car : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal » (Romains 16:19). Finalement, si nous éliminons les murmures et les disputes de nos pensées intérieures et que nous recherchons la pureté dans notre comportement extérieur, nous serons sûrement irrépréhensibles dans notre sainteté devant Dieu, notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints. A cela, l’apôtre Pierre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix » (2 Pierre 3:14).

Voici ce que Paul nous exhorte à faire, dans Philippiens 2:4 : « Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. » Notre responsabilité est de penser comme Christ au sujet de nos frères et sœurs. Une partie de cette responsabilité, c’est notre engagement. Dans Romains 16:17-18, Paul déclare : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples ». Une autre façon de surveiller les autres : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19).

Ces ministres prêchent ce qui leur rapportera le plus gros magot (leur ventre), mais leur gloire sera dans leur infamie, car leurs affections se limitent aux convoitises du monde. « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification ; car aussi Christ ne s’est point complu en lui-même ; mais selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’outragent, sont tombés sur moi » (Romains 15:1-3). Et, dans les cas où la discipline est nécessaire, Paul nous dit : « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même » (Galates 6:1-3).

Paul écrit, dans 1 Corinthiens 10:24 : « Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. » Et, dans 1 Corinthiens 10:33 : « Comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne soit en scandale aux faibles, nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 8:9. Voilà l’attitude que tout ministre de Dieu devrait avoir envers ceux que Christ lui confie dans l’enseignement de la Parole de Dieu.

Finalement, toujours écrit par le même apôtre : « Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé. Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:3-10).