L’Occident s’autodétruit

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

14 avril 2022

L’Amérique et l’Europe occidentale semblent obsédées par la peur de la Russie. Qu’importe si la puissance militaire combinée des États-Unis et de l’OTAN éclipse littéralement celle de la Russie, l’Occident se comporte comme si la Russie était sur le point de conquérir le monde.

Il n’y a pas de doute que la Russie est une des superpuissances du monde en termes de missiles nucléaires ; mais si c’est la guerre nucléaire qui effraie l’Occident, pourquoi menace-t-il la Russie en encerclant ce pays de bases militaires et de missiles hypersoniques ? Pourquoi l’OTAN pousse-t-elle la Russie en violant les ententes de ne PAS empiéter sur la frontière russe ? Pourquoi les États-Unis et l’OTAN entreprennent-ils des manœuvres militaires aux portes de la Russie ? On pourrait avoir l’idée que l’Occident tente d’aiguillonner la Russie vers une guerre nucléaire.

Avec les États-Unis qui encerclent la Russie de bases et de missiles, nous n’avons pas oublié que la Russie ne se trouve qu’à 55 milles de l’Alaska, n’est-ce pas ?

L’Amérique et l’Europe de l’Ouest devraient s’inquiéter davantage de ce qu’ils se font à eux-mêmes plutôt que ce que la Russie peut leur faire, parce que l’Occident s’autodétruit.

Comme l’a dit le célèbre personnage de bande dessinée, Pogo : « Nous avons rencontré l’ennemi, et c’est nous. »

Daniel Webster le dit ainsi :

Si nous sommes fidèles aux principes enseignés dans la Bible, notre pays va continuer à prospérer et à prospérer ; mais si nous et notre postérité négligeons ses instructions et son autorité, aucun homme ne peut prévoir la soudaine catastrophe qui nous engloutira et enterrera notre gloire dans l’obscurité profonde.

Les principes bibliques de Liberté de la loi naturelle et le constitutionalisme ont été expulsés de Washington, D.C., à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. (Plusieurs argueraient qu’Abraham Lincoln a décimé ces principes en 1861.)

Alors que l’Occident est obnubilé à l’idée de prendre sa revanche contre la Russie sur l’Ukraine, il ne semble pas remarquer qu’il se met lui-même la corde autour du cou.

Avec tous ces marionnettistes qui contrôlent ces jours-ci les leaders politiques, il est difficile de déterminer l’intelligence individuelle de ces leaders. Il appert toutefois que l’intelligence de Poutine de la Russie écrase celle de Macron de la France, de Duda de la Pologne, de Johnson de la Grande-Bretagne, de Scholz de l’Allemagne – et particulièrement celle de l’imbécile qui réside au 1600 de l’Avenue Pennsylvania à Washington, D.C.

Par exemple, la décision de Poutine de relier le rouble russe à l’or fut un coup de génie. (Le rouble basé sur l’or pourrait-il remplacer le prétrodollar ? Ce n’est pas tiré par les cheveux.)

De toutes les décisions crétines que le Président américain Richard Nixon a prises, sa décision d’enlever le standard-or de l’Amérique fut sa pire décision – d’un point de vue constitutionnel de gouvernement limité et de la Liberté, s’entend. Les politiciens du Gros Gouvernement, les Grands Banquiers et le complexe militaro-industriel adorèrent ça.

Relier le rouble à l’or change la donne économique – en particulier si l’on considère toutes les sanctions économiques prises contre la Russie par l’Occident. Laissez-moi l’établir ainsi : ça va être un hiver TRÈS FROID pour l’Europe de l’Ouest.

De TheCradle.com :

Signal des conséquences économiques catastrophiques à venir ressenties par les Européens dans leur vie quotidienne (mais pas par les cinq pourcent les plus riches) : inflation dévorant les salaires et les épargnes ; factures d’énergie du prochain hiver qui en prennent un coup ; produits qui disparaissent des supermarchés ; réservations des fêtes presque gelées. Le Petit Roi de France, Emmanuel Macron – faisant peut-être face à une désagréable surprise électorale – a même annoncé : « Les timbres de nourriture comme dans la Deuxième Guerre Mondiale sont une possibilité ».

Nous voyons l’Allemagne qui fait face au fantôme de l’hyperinflation de Weimar. Le Président de BlackRock, Rob Kapito, a dit, au Texas : « Pour la première fois, cette génération va se rendre dans un magasin et ne sera pas en mesure d’obtenir ce qu’elle veut. » Les fermiers africains ne sont pas du tout capables de se permettre des fertilisants cet été, réduisant la production agricole d’une quantité qui pourrait nourrir 100 millions de personnes.

Jusqu’ici, la Russie vendait 155 milliards de mètres/cube de gaz à l’Europe chaque année. L’UE a théoriquement promis de s’en débarrasser d’ici 2027, et de réduire de 100 milliards de mètres/cube avant la fin de 2022. Gromov demande « comment »  et fait remarquer que « aucun expert n’a la réponse. La plus grande partie du gaz naturel de la Russie est acheminée par pipelines. On ne peut tout simplement pas le remplacer par du Gaz Naturel Liquéfié (GNL). »

La risible réponse de l’Europe fut « commencez à épargner », comme dans « préparez-vous au pire » et « réduisez la température dans vos foyers ». Gromov nota qu’en Russie « 22 à 25 degrés en hiver est la norme. L’Europe fait passer 16 degrés pour “sanitaire” et fait la promotion du port de chandails pendant la nuit. »

L’Europe ne pourra pas obtenir de la Norvège ou de l’Algérie le gaz naturel dont elle a besoin (ces pays privilégiant la consommation domestique). L’Azerbaïdjan pourrait fournir au mieux 10 milliards de mètres/cube par année, mais « il faudra de deux à trois ans avant que cela n’arrive ».

Gromov souligne « qu’il n’y a pas de surplus dans le marché d’aujourd’hui pour le GNL des États-Unis et du Qatar », et le prix pour les consommateurs asiatiques est toujours plus élevé. Cela aura pour résultat que « à la fin de 2022, l’Europe ne pourra plus réduire de manière significative ce qu’elle achète de la Russie. » « Ils peuvent couper 50 milliards de mètres/cube maximum. » Et les prix dans le marché au comptant seront plus élevés – au moins 1 300 $ le mètre/cube.

Je suis à lire des économistes qui disent que les sanctions moralisatrices de l’Europe contre la Russie pourraient mener à l’écroulement de l’OTAN et de l’Union Européenne. Poutine a peut-être déjà tout figuré cela.

Quant aux États-Unis, les sanctions contre la Russie – et les contre-sanctions de la Russie contre nous – contribuent à alimenter une économie déjà dépressive à cause de la fausse pandémie Covid. L’Amérique vit déjà des niveaux d’inflation les plus élevés depuis des décennies – et ça n’ira qu’en empirant. Et tous les signes montrent que le plancher va se rompre au marché boursier.

En permettant aux néoconservateurs et aux néolibéraux bellicistes de contrôler les deux partis majeurs à Washington, D.C., le peuple américain s’est forgé ses propres chaînes. En tenant compte des mensonges et des faussetés des propagandistes professionnels des mass-médias, le peuple américain s’est forgé ses propres chaînes. Et en donnant son cœur à l’establishment, et aux pasteurs et aux églises étatistes, le peuple américain s’est forgé ses propres chaînes.

En de rares occasions, les médias vont même admettre que, afin de promouvoir le programme de guerre, on mentira au peuple américain.

NBC News a sorti un nouveau rapport citant une multitude d’officiels américains, intitulé avec humour En rupture avec le passé, les États-Unis emploient des renseignements pour combattre dans une guerre de l’information contre la Russie – même si les renseignements ne sont pas « solides comme le roc ».

Les fonctionnaires américains disent que l’administration Biden a rapidement avancé de « l’information », à propos des plans de la Russie en Ukraine, qui n’est « pas très fiable » ou « basée davantage sur des analyses que sur des preuves solides », ou qui est simplement tout à fait fausse, afin de mener une guerre de l’information contre Poutine.

Ce fut une assertion attirant l’attention qui a fait manchette autour du monde : Des fonctionnaires américains ont dit qu’ils avaient des indications suggérant que la Russie pourrait se préparer à utiliser des agents chimiques en Ukraine.

Le Président Biden l’a dit plus tard publiquement. Mais trois fonctionnaires américains ont dit à NBC News cette semaine qu’il n’y a aucune preuve que la Russie ait amené quelque arme chimique que ce soit à proximité de l’Ukraine. Ils dirent que les États-Unis a lancé cette information pour dissuader la Russie d’utiliser les munitions bannies.

C’est une des kyrielles d’exemples de violation de l’administration Biden avec de récents précédents en déployant de l’information déclassifiée dans une guerre de renseignement contre la Russie. L’administration l’a fait même quand l’information n’était pas solide comme le roc, ont dit les fonctionnaires, afin de garder le Président russe Vladimir Poutine hors d’équilibre.

Sur la déclaration de l’empire, la semaine dernière, que Poutine est éconduit par ses conseillers parce que ceux-ci ont peur de lui dire la vérité, NBC rapporte que cette évaluation « n’était pas concluante – fondée davantage sur de l’analyse que sur des preuves solides. »

Ce rapport d’NBC confirme des rumeurs que nous entendons depuis des mois. La pute de guerre professionnelle, Max Boot a dit, via le groupe de réflexion du Conseil des Affaires Étrangères [CFR], en février, que l’administration Biden avait inauguré une « nouvelle ère d’opérations d’information » avec des émissions de renseignements destinées à ne pas dire la vérité, mais à influencer les décisions de Poutine. L’ancien chef du MI6, John Sawers, a dit au groupe de réflexion du Conseil Atlantique, en février, que les émissions de « renseignements » de l’Administration Biden étaient davantage fondées sur l’ambiance générale que sur des informations réelles, et qu’elles étaient conçues pour manipuler plutôt que pour informer. (Source)

Et comme c’est arrivé avec le faux narratif Covid, je viens juste de recevoir un mot de mes webmasters que Google est en train de commencer à censurer l’information qui n’est PAS antirusse. Nous pouvons nous attendre à ce que les autres géants des médias sociaux emboitent le pas rapidement. Cela dit tout ce que nous devons savoir sur la véracité du narratif de l’Ukraine..

En parlant de cela, le Dr Paul Craig Roberts a fait du bon travail, cette semaine, en résumant la fausse narration de l’Ukraine :

Il faut comprendre qu’il n’y a pas eu d’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les troupes russes n’opèrent que dans les parties est et sud de l’Ukraine. Les soldats ont pour but de prévenir qu’une grande armée ukrainienne, aujourd’hui encerclée et piégée, ne conquièrent les deux républiques russes du Dunbass, récemment reconnues par la Russie après un délai de huit ans. L’autre tâche assignée aux troupes russes consiste à exterminer la milice néo-nazie Azov qui a commis des atrocités contre les Russes du Dunbass. Le processus s’est fait lentement, parce que le combat a principalement lieu au Dunbass qui est peuplé de Russes, et le Kremlin veut secourir les gens, pas les tuer.

La Russie n’a pas besoin ni l’intention d’envahir la Pologne, la Roumanie, les Baltiques, la Finlande et la Suède. Les bases de missiles situées dans ces pays peuvent être éliminées avec des armes de précision à partir d’une grande distance. La Russie a envoyé des soldats en Ukraine afin de libérer le Dunbass des attaques et de l’occupation Azov, et pour empêcher l’invasion du Dunbass par 100 000 soldats ukrainiens.

J’encourage les lecteurs à lire cette analyse en profondeur sur la situation en Ukraine qui augmente la brève analyse du Dr Roberts ci-dessus et qui a été écrite par un ancien officier des renseignements de l’OTAN, ancien colonel du Personnel Général, ex-membre des renseignements stratégiques de la Suisse, spécialiste des pays de l’est, Jacques Baud. Il a été formé dans les services de renseignements américains et britanniques. Il a servi comme Chef de Politique des Opérations de Paix des Nations Unies en tant qu’expert en règle de loi et en institution de la sécurité.

S’il vous plaît, lisez son rapport.

De plus, j’incite fortement les lecteurs de regarder cette vidéo de deux minutes de l’ancien directeur des opérations à la CIA, John Stockwell, à propos de la façon que le gouvernement manipule les nouvelles des médias.

Voici une transcription de cette vidéo :

John Stockwell, ancien Directeur des Opérations à la CIA

Stockwell : Il y a cependant plusieurs fonctions, certaines plus légitimes que les autres. L’une d’entre elles est de mener des guerres secrètes. Une autre est de semer de la propagande afin d’influencer l’esprit des gens. Et c’est une fonction majeure de la CIA. Et malheureusement, bien sûr, cela empiète sur la récolte d’information. Vous contactez un journaliste, vous lui donnez des histoires vraies, vous obtiendrez de l’information de lui. Vous lui donnerez aussi de fausses histoires. Vous jouerez également sur ses vulnérabilités humaines pour le recruter, dans le sens classique, pour en faire votre agent, et ainsi vous pouvez contrôler ce qu’il fait, donc, vous n’aurez pas, en quelque sorte, à le dresser en mettant quelqu’un au-dessus de lui, et ainsi vous pouvez dire : « Voici, introduisez celle-là mardi prochain. »

Interviewer : Pouvez-vous le faire avec des reporters responsables ?

Stockwell : Oui. Le Comité de l’Église l’a sorti en 1975 et ensuite Woodward et Bernstein ont mis un article dans le Rolling Stone quelque deux ans plus tard. Quatre cent journalistes coopérant avec la CIA, y compris certains des plus gros noms dans le domaine, pour introduire les histoires de manière consciente dans la presse.

Interviewer : Veuillez me donner un exemple concret de la façon que vous utilisez la presse de cette manière.

Stockwell : Eh bien, par exemple, dans ma guerre, la Guerre d’Angola que j’ai contribué à gérer, un tiers de mon personnel étaient de la propagande. J’avais des propagandistes partout dans le monde, principalement à Londres, au Kinshasa et en Zambie. Nous avons pris des histoires, que nous avions écrites, et nous les avons mises dans le Zambia Times, pour ensuite les sortir et les envoyer à un journaliste de notre personnel en Europe, mais son récit de couverture, voyez-vous, fut qu’il les avaient obtenues de son correspondant de Lusaka qui les avaient obtenues du Zambia Times. Mais à partir de ce point-là, les journalistes de Reuters et de l’AFP, l’administration n’était pas au courant. Or, notre contact en Europe l’était, et nous avons coulé des douzaines d’histoires concernant les atrocités cubaines, les violeurs cubains. Mais nous n’avions connaissance d’aucune atrocité commises par les Cubains. Ce n’était que de la pure propagande brute et fausse pour créer l’illusion, vous voyez, que les communistes mangeaient des bébés pour déjeuner.

L’on cite encore Stockwell :

C’est la fonction de la CIA de garder le monde instable et, pour soumettre à la propagande et enseigner au peuple américain à haïr, plusieurs laisseront l’Establishment dépenser tout l’argent qu’il faut.

Les prétendues entreprises de « défense » sont des conglomérats multinationaux qui n’éprouvent pas de grande loyauté pour les États-Unis. En fait, ce ne sont plus des entreprises des États-Unis, mais des entités transnationales loyales seulement envers elles-mêmes.

La fonction majeure du secret à Washington, D.C., c’est d’empêcher le peuple américain de savoir ce que font les leaders du pays.

Les États-Unis sont moulés dans le rôle de Garde prétorien, protégeant les intérêts de l’ordre financier global contre les éléments hargneux du Tiers-monde.

Les ennemis sont nécessaires pour que tournent les rouages de la machine militaire américaine.

Une dernière citation de Daniel Webster résume le tout :

Il n’y a pas un pays sur terre assez puissant pour nous vaincre. Notre destruction, devait-elle venir, proviendra d’un autre milieu. De l’inattention du peuple aux affaires du gouvernement, de sa négligence et de son manque de précaution. Je dois confesser que j’appréhende le danger. J’ai peur que l’on mette trop de confiance implicite en nos serviteurs publics. Et que l’on ne scrute pas convenablement leur conduite ; que, de cette manière, l’on fasse de nous des dupes en désignant des hommes et que nous devenions les instruments de notre propre perte.

Comme je l’ai dit, l’Occident s’autodétruit.




L’Ukraine n’est pas une victime

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

3 mars 2022

En tant qu’analyste politique et, chose plus importante, en tant qu’étudiant des Écritures spirituellement disposé, j’en suis absolument convaincu. Lorsque les establishments majeurs se précipitent sur un sujet, qu’ils décident collectivement qui est victime et qui est vilain, et qu’ils battent ensemble sans cesse la mesure à l’unisson, la narration qu’ils présentent est à cent pourcent à l’envers.

Or, maintenant, l’establishment du pouvoir a décidé de nous ensorceler avec un agenda antirusse et pro-ukrainien. Mais, comme toute propagande de l’establishment, c’est un gros mensonge bien gras.

Je débute par l’excellent commentaire de Ron Paul :

Lorsque l’administration Bush annonça, en 2008, que l’Ukraine et la Géorgie seraient éligibles à faire partie de l’OTAN, je sus que c’était une très mauvaise idée. Près de deux décennies après la fin du Pacte de Varsovie et de la Guerre Froide, une expansion de l’OTAN n’a pas de sens. L’OTAN elle-même n’a pas de sens.

Pour expliquer mon « non » au vote sur un projet de loi endossant l’expansion, je dis à l’époque :

« L’OTAN est une organisation dont le dessein a pris fin au terme de son adversaire, le Pacte de Varsovie … Cette reprise actuelle de l’expansion de l’OTAN est une récompense politique aux gouvernements de la Géorgie et de l’Ukraine qui ont acquis le pouvoir suite au support américain des révolutions, la prétendue Révolution Orange et la Révolution de la Rose. »

« Fournir des garanties militaires américaines à l’Ukraine et à la Géorgie ne peut que mettre encore plus notre armée à l’épreuve. Cette expansion de l’OTAN pourrait bien entraîner l’armée américaine dans des conflits sans liens avec notre intérêt national. »

Malheureusement, comme nous l’avons vu cette dernière semaine, mes craintes se sont avérées. L’on n’a pas besoin d’approuver les actions militaires de la Russie pour analyser ses motivations déclarées : l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était une ligne rouge que la Russie ne voulait pas voir traverser. Alors même que nous voyons le risque d’une terrible escalade, nous devons nous rappeler que cela ne devait pas se passer ainsi. Il n’y avait pas d’avantages pour les États-Unis à étendre ou à menacer d’étendre l’OTAN jusqu’aux portes de la Russie. On ne peut contester le fait que l’OTAN s’est mise à dérailler bien longtemps avant 2008, toutefois. L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a été signé le 4 avril 1949 et, au début de la Guerre de Corée, juste un peu plus d’un an plus tard, l’OTAN fut fort impliquée dans l’opération militaire de la guerre en Asie, pas en Europe !

On avait déclaré que le dessein de l’OTAN était de « garantir la sécurité et la liberté de ses membres par des moyens politiques et militaires. » Ça n’a pas été du travail bien fait !

J’y crois aussi fermement aujourd’hui qu’en 2008, dans mon discours devant l’Assemblée à qui je disais : « L’OTAN devrait être démantelée, pas expansée. » En attendant, l’expansion devrait être écartée de la table.

Bravo, bravo, Dr Paul.

Je vous encourage aussi à lire cet article formidable du représentant John Whitehead intitulé Perpetual Tyranny: Endless Wars Are The Ennemy Of Freedom.

Dans cet article, Whitehead écrit :

Tant que les politiciens américains continueront de nous impliquer dans des guerres qui ruinent le pays, qui mettent nos militaires et nos femmes en danger, accroissent les chances de terrorisme domestique et de répercussions, et poussent notre pays au bord du gouffre, « nous, le peuple », nous sentirons dans un état perpétuel de tyrannie.

Il est temps que le gouvernement américain cesse de faire la police dans le monde.

Cette dernière crise – la part des États-Unis dans l’épreuve de force entre la Russie et l’Ukraine – vient immédiatement à la suite d’une longue lignée d’autres crises, fabriquées ou pas, qui arrivées de manière bien à point pour distraire les Américains, les tromper, les amuser et les isoler des empiètements réguliers du gouvernement sur nos libertés.

Et cela se poursuit à la façon orwellienne.

Deux ans après que le COVID-19 ait placé le monde dans un état d’autoritarisme global, juste au moment où la tolérance des gens envers les lourdes mesures obligatoires semble s’être finalement usée, l’on nous apprête à la distraction suivante et la prochaine ponction sur notre économie.

Or, policer le globe et faire sans cesse la guerre outremer ne rendent pas l’Amérique – ou le reste du monde – plus sécuritaire, cela ne grandit certainement pas à nouveau l’Amérique et cela l’enfonce indéniablement plus profondément dans les dettes.

La guerre est devenue une énorme entreprise lucrative et le gouvernement des États-Unis, grâce à son vaste empire militaire, est un des plus gros vendeurs et acheteurs.

Ce que la plupart des Américains – endoctrinés à croire que le patriotisme signifie de soutenir la machine de guerre – n’arrivent pas à reconnaître, c’est que ces guerres incessantes n’ont que peu à voir avec le fait de garder le pays en sécurité, mais tout à voir avec le fait d’appuyer un complexe militaro-industriel qui continue de dominer, de dicter et de façonner chacun des aspects de notre vie.

Prenez ceci en considération : Nous sommes une culture militaire engagée dans la continuité. De la guerre. Nous avons été un pays en guerre durant presque toute notre existence. Nous sommes une nation qui gagnons notre vie à tuer au moyen de contrats de défense, de manufactures d’armes et de guerres sans fin.

Les États-Unis sont les plus grands consommateurs, exportateurs et auteurs de violence et d’armes violentes dans le monde. Sérieusement, l’Amérique dépense plus d’argent pour la guerre que les budgets combinés de la Chine, de la Russie, du Royaume-Uni, du Japon, de la France, de l’Arabie Saoudite, de l’Inde, de l’Allemagne, de l’Italie et du Brésil. L’Amérique est la police du monde grâce à 800 bases militaires et des soldats stationnés dans 160 pays. De plus, les faucons de la guerre ont presque transformé le territoire américain en champ de bataille avec de l’équipement, des armes et des tactiques militaires. En retour, les forces policières domestiques sont devenues des extensions errantes de l’armée – une armée permanente.

L’Empire américain – avec ses guerres incessantes combattues par les soldats de l’armée américaine qui ont été réduits au niveau de fusils à louer : sous-traités, trop étirés, déployés en des endroits très vastes pour policer le globe – approche de son point de rupture.

Allons, bonnes gens. Que ferait l’Amérique si la Russie ou la Chine tentaient d’ériger des bases militaires sur nos frontières canadiennes ou mexicaines ? Que pensez-vous qu’il arriverait ?

En outre, le leader de l’Ukraine est tout sauf un héros. Il a joyeusement permis aux banques d’Ukraine d’être employées au blanchiment d’argent pour les riches hommes d’affaires et politiciens, et aux trafics d’influence au sein des politiques américaines.

Le Président ukrainien Volodymyr Zelenskyy (un Juif sioniste) est également accusé de traitement barbare – même génocidaire – contre le peuple résidant dans les deux provinces séparatistes de Donetsk et de Lugansk – qui possèdent un Droit naturel de par Dieu de se séparer de l’Ukraine et qui font appel à la protection de la Russie. (Dites-moi, l’Irak et l’Afghanistan ont-ils invité l’Amérique à envoyer son armée dans leur pays avant de les envahir ?) Est-il étonnant que l’Ukraine se tourne vers Israël pour avoir de l’assistance militaire ? Après tout, Israël est extrêmement compétent en ce qui a trait au nettoyage ethnique et au génocide.

N’oublions pas non plus que l’Ukraine est le foyer de plus d’une douzaine de bio-laboratoires américains sponsorisés et financés par le Pentagone. En d’autres mots, ces labos sont là pour des opérations militaires potentielles. Encore une fois, que pensez-vous que ferait l’Amérique si la Russie construisait une douzaine de bio-laboratoires militaires juste au-delà de nos frontières avec le Canada et le Mexique ?

L’Ukraine n’est PAS une victime. Elle est depuis des années et jusqu’au cou dans le subterfuge global (particulièrement antirusse), les vols, les actes d’inhumanité et les crimes de guerre. L’Ukraine n’est pas l’amie de la liberté ou des États-Unis. Mais elle est l’amie des politiciens et des hommes d’affaires corrompus.

Quoi qu’il se passe réellement en Ukraine, cela n’a rien à voir avec la narration proposée par les establishments majeurs.

  1. Laissez-moi vous poser une question : Si les États-Unis se croient justifiés de déclencher des invasions préventives de l’Irak et de l’Afghanistan – qui incluent des occupations à long terme – à des milliers de kilomètres de nos frontières contre de petits pays arriérés qui n’offrent aucune menace à l’Amérique, alors comment le Russie ne serait-elle pas justifiée de déclencher une campagne préventive pour se protéger contre une formidable et sérieuse expansion militaire à sa frontière – particulièrement quand sa protection est recherchée par des états légitimes indépendants ? (Souvenez-vous que l’Amérique a déjà été un pays séparatiste.) S’il vous plaît, lisez le commentaire du Dr Paul référencé ci-haut à savoir pourquoi le vrai vilain dans cette situation est l’OTAN, pas la Russie. À nouveau, que ferions-nous si nous étions dans les souliers de la Russie ?

Si la Russie voulait vraiment conquérir l’Ukraine, elle pourrait facilement le faire. L’Ukraine est totalement incapable de résister avec succès à l’armée russe, si la Russie désire réellement la conquête militaire (ce qu’elle ne veut pas). Le leader russe Vladimir Poutine a dit au monde pourquoi il entreprenait de telles actions, ce que ses actions en Ukraine étaient destinées à faire et à ne pas faire – dont ne PAS occuper l’Ukraine – et comment elles seraient menées. Je pense que vous devriez écouter ce qu’il a dit.

  1. Les bio-laboratoires américains sont-ils un objectif important ? Si je comprends bien, les labos ont pu avoir été détruits très tôt lors de l’opération. Si c’est le cas, c’est une TRÈS BONNE chose.
  2. Maintenant que le peuple américain a fait savoir qu’il en avait terminé avec la fausse narration Covid-19 et que le facteur de la peur est complètement parti, est-ce que l’élite totalitaire est en train d’utiliser la menace d’une guerre globale pour à nouveau remplir de peur le cœur des gens ? Comme le dit Whitehead, « Les guerres incessantes sont l’ennemi de la liberté ». (Je le dis depuis des années.) La peur est aussi un outil pour nous rendre esclaves. Tôt dans la charade Covid, j’ai écrit un message à ce sujet.
  3. Est-ce une diversion pour détourner notre attention du Pass Vaccinal National (et d’autres tentatives de notre gouvernement central pour attenter à nos libertés) que l’on présente, supporté par les Démocrates ainsi que les Républicains ?
  4. Serait-ce encore une autre manipulation du monde à partir des coulisses du CFR et des Bilderbergs dans le but d’atteindre leur objectif d’ensemble de gouvernance globale ?

Bien sûr, les futuristes Scofield courent dans toute la place en criant à « la prophétie de la fin des temps ». Quelles balivernes ! On aurait pensé que les chrétiens se seraient mis à utiliser un peu plus leur cervelle et arrêtent d’écouter tous ces sensationnalistes de fausses prophéties qui se rendent imbéciles par leurs prophéties erronées sur les derniers jours.

Quelle que soit la vraie histoire en Ukraine, je peux vous dire ceci : ce n’est PAS ce que les establishments majeurs vous disent. Et l’Ukraine n’est PAS une victime.