D.495 – Avec les riches dans Sa mort

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 53:9-11, on peut lire, au sujet de Jésus : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. »

Il est généralement reconnu que ce 53e chapitre du livre d’Ésaïe, dans la Bible, écrit plus de cinq cent ans avant la première venue du Christ, est le plus explicite de l’exposition complète de la souffrance de notre Seigneur dans toute la Bible, incluant le Nouveau Testament.

Et cette prophétie – que Sa mort et Sa sépulture seraient parmi les méchants et les riches – est sûrement la plus remarquable. Comment était-il possible qu’une telle prophétie puisse se réaliser ? Pourtant, elle est arrivée ! Injustement condamné, non pour un acte de violence ou de séduction, mais seulement pour avoir dit la vérité, Jésus fut crucifié entre deux criminels, mais Il fut enterré dans un sépulcre amoureusement construit par un riche membre du conseil qui l’avait condamné à mourir. Il s’en suit donc que ce sépulcre fut presque construit d’avance par Joseph d’Arimathée, qui ne l’aurait jamais construit pour lui-même ou sa famille près du Calvaire, le lieu de la crucifixion. Mais lui et un ami du conseil, Nicodème, sont venus à croire en Jésus et en Son Évangile, et ils ont décidé de Lui rendre cet honneur.

Comme ils contemplaient le corps de Jésus sur la croix, juste avant de le mettre dans Son sépulcre, peut-être se souvenaient-ils de Ses paroles dites à Nicodème trois années avant, lorsqu’Il a déclaré : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-16). Ils ont cru en effet, et ont fait ce qu’ils pouvaient pour Christ. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

Pendant plusieurs générations, les « chrétiens » libéraux ont critiqué et se sont moqués de la doctrine biblique que la mort de Jésus ait pu servir de sacrifice de remplacement pour les péchés du monde entier. Comme toutes les autres religions, leur raisonnement prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut. Et ce salut peut être gagné par les bonnes œuvres et les observances religieuses. Quelques-uns se sont fixé un code d’éthique très rigide. Ils parlent d’une attitude mentale qui les élève à un plan supérieur par la méditation. D’autres mettent leur emphase seulement sur l’amour, et encore d’autres ont simplement le sentiment que le bien qu’ils font élimine le mal. Mais tous se fient sur leur adresse humaine pour gagner leur salut.

Or, la Bible enseigne clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Et la Bible déclare emphatiquement que Christ est mort pour nous. Ce terme « pour nous » paraît continuellement dans le Nouveau Testament. Écoutons-en le refrain dans Romains 8:32 : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » Et, dans 1 Corinthiens 5:7, nous lisons : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. »

« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis », nous déclare Paul, dans Galates 3:13-14. « Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur », nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:2. Dans Tite 2:14-15, Paul dit à son disciple que Jésus : « …s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. »

L’apôtre Pierre nous exhorte : « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:19-24).

Jean nous déclare, dans 1 Jean 3:16-20, que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. »

Paul abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1 Corinthiens 15:3-9).

Tous ces individus ont obéi à Christ parce qu’ils avaient la foi. Mais qu’est-ce que la foi ? La plus simple définition se trouve dans Hébreux 11:1, où nous constatons que : « la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. » Ce chapitre est un chapitre merveilleux. Ici, la foi est définie, non comme une espérance intangible, mais plutôt comme une substance et une évidence. Regardons-y de plus près. D’abord, la foi doit avoir un objet légitime, rien de moins que le puissant Créateur Lui-même, par qui : « nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Au-delà de cela, la foi est définie, non par ce qu’elle est, mais par ce qu’elle fait. Un homme de foi vient à Dieu par un plus excellent sacrifice, comme celui d’Abel (v. 4), typique du sacrifice de Jésus. « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5).

Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. C’est pourquoi : « Par la foi, Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait point encore, fut rempli de crainte, et construisit une arche, pour le salut de sa famille ; par elle il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui est selon la foi » (Hébreux 11:7). La véritable foi sera comme celle d’Abraham qui alla où Dieu le dirigeait. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait » (Hébreux 11:8). Abraham demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur.

Une telle foi a fait que : « Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). Tout comme : « Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération. Par la foi, il quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi ; car il demeura ferme, comme voyant celui qui est invisible. Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés » (Hébreux 11:24-29).

« D’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection », nous déclare Hébreux 11:36-40.

Oui, Éphésiens 2:8-9 nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Mais, puisque : « nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10), notre foi devrait nous motiver à agir, car : « Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » déclare Jacques 2:24-26. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira.

J’aimerais préciser quelque chose de très important, ici. Les œuvres de la foi dont parle l’apôtre Jacques dans ce passage ne sont pas synonymes de la Loi ou des Commandements. Les œuvres de Rahab n’étaient pas son observance des commandements, mais son aide apportée aux messagers de Dieu, ce qui démontrait sa foi en Dieu. Les œuvres de Moïse ne furent pas son obéissance aux Commandements (il ne les avait pas encore reçus à ce moment-là), mais ses actions de foi envers Je Suis qui l’envoya sauver le peuple d’Israël malgré les obstacles apparemment insurmontables.

Les œuvres d’Abraham n’étaient pas son observance des Dix Commandements puisque ceux-ci n’allaient être donnés que quatre cent trente ans plus tard, mais son obéissance à Dieu qui lui demandait le sacrifice de son fils Isaac. Alors, quand Jacques parle des œuvres de la foi, il ne parle pas des Commandements, mais de tous les actes qui démontrent notre foi en Dieu et de tous les actes qui sont le fruit de notre foi. Certaines églises légalistes ne comprennent pas la différence, alors, ouvrez bien les yeux.

Le dernier des dix commandements est probablement le plus difficile à obéir, car c’est le péché de la convoitise. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Jésus Lui-même nous a mis en garde contre la convoitise : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).

Cette mise en garde était une introduction à Sa parabole de l’homme riche, que Dieu appelait « insensé ». Car : « Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:21). Mais comment peut-on devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

« C’est pourquoi Je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25). Et un peu plus loin, dans Matthieu 6:31-34, Jésus déclare : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. »

Les chrétiens, spécialement ceux qui vivent dans une société d’affluence comme la nôtre, peuvent facilement tomber dans le piège d’être possédés par leurs possessions, tout en pensant que Dieu veut les récompenser pour leur piété. Mais Paul nous déclare que ceux qui supposent que le gain égale la piété sont destitués de la vérité. Il est nécessaire de se souvenir qu’il faut éviter : « les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7).

Selon Paul, nous devrions nous efforcer de pouvoir dire sincèrement : « Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie. Néanmoins, vous avez bien fait de prendre part à mon affliction » (Philippiens 4:10-14).

Dieu a promis de fournir à tous nos besoins, dans Philippiens 4:19 : « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ », si nous sommes de fidèles serviteurs, avec ce qu’Il nous a confié. Alors, la Parole de Dieu nous commande : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13:5). « Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! » nous dit Jésus, dans Matthieu 7:8-11.

La grande ressource de la prière est trop souvent négligée par beaucoup trop de chrétiens. S’il n’y a rien entre nous et le Seigneur qui nous empêcherait de demander efficacement, comme un péché caché, l’incrédulité, des motifs égoïstes, etc., alors, Dieu a promis d’agir lorsque nous demandons quelque chose, en exhaussant notre demande, ou en nous accordant quelque chose de meilleur. Notez seulement quelques-unes de ces promesses pour répondre à ceux qui vous le demanderaient :

Jacques 1:5 : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. »

Jean 16:24 : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. »

Luc 11:13 : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? »

1 Jean 3:22 : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. »

1 Jean 5:14-15 : « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. »

Jean 14:14 : « Si vous demandez quelque chose en Mon nom, je le ferai. »

Jean 15:7 : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. »

Évidemment, il y a des conditions. Ces merveilleuses promesses assument que ceux qui demandent obéissent à Ses commandements, je parle ici de la Loi de Christ, désirent faire vraiment Sa volonté, mettant Ses priorités au premier rang, ayant Sa pensée, et demandant avec foi en Son nom. Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Jésus est notre seule voie. Ce verset est véritablement le mieux connu, le plus important, le plus clair et le plus profond verset de la Bible. Il n’y a aucune autre façon de venir à Dieu, excepté au travers de Christ, par aucune autre vérité que celle qui est centrée sur Christ, et aucune autre vie éternelle que celle donnée par Christ au croyant, par la foi.

Tous ceux qui enseignent autre chose sont des larrons et des voleurs d’âme, car Jésus Lui-même a dit, dans Jean 10:8-11 : « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Jésus est la seule : « lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Il est le seul à illuminer un monde noirci par le péché. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:6.

Jésus a également déclaré : « Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:48-51). Il n’existe pas de nourriture éternelle semblable pour l’âme affamée. Jésus a aussi déclaré qu’Il était l’eau vive. « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture » (Jean 7:37-38). Aucune autre eau n’étanche la soif que celle qui est la Sienne.

Jésus est également la véritable vigne en qui il nous est imposé de demeurer pour produire le fruit de la vie éternelle. « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Les Écritures ont rendu très clairement que Jésus est notre seul Sauveur. Car, dans Actes 4:12 : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Il n’y a aucune autre façon de parvenir à Dieu, car Jésus est le seul par Qui nous pouvons être sauvés. Ce n’est pas qu’Il nous montre la voie, Jésus est la voie, et tout ceux qui veulent, peuvent venir à Dieu au travers de Jésus-Christ. Subséquemment : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés », nous déclare Hébreux 12:14-15.

L’amertume ne devrait jamais caractériser la personne qui a éprouvé la grâce salvatrice de Dieu par Jésus. Peu importe comment cette personne a été blessée. Car, si elle a réalisé le pardon pour ses propres péchés, elle devrait manifester la même grâce dans sa vie envers les autres, même si les autres ne la mérite pas, puisque le converti ne méritait pas la grâce non plus de la part de Dieu. L’amertume est une caractéristique des impies, dont : « Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume », nous déclare Paul, dans Romains 3:14. Le chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume comme une indignation juste, ou de penser que certaines injustices lui donnent le droit d’avoir du ressentiment envers les autres personnes.

« Mais si vous avez un zèle amer et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix », nous déclare Jacques 3:14-18. L’amertume enracinée ressortira très vite, privant le chrétien de la joie qu’il doit ressentir et causant un fruit amer par lequel plusieurs autres seront offensés.

L’antidote idéal, par contre, serait de ne jamais déchoir de la grâce de Dieu. Alors, nous devrions chercher diligemment, à chaque moment, à découvrir la merveilleuse grâce de Dieu par laquelle nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous continuons à vivre chaque jour. « Ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:30-32.




D.374 – Les Pâques versus la Pâque

paques

Par Joseph Sakala

Chaque année au printemps, des centaines de millions de chrétiens sincères observent un service religieux bien spécial, le dimanche matin, pour célébrer la résurrection de Jésus, notre Sauveur. Néanmoins, au risque de décevoir plusieurs de ceux qui lisent ceci, une des plus grandes tromperies de Satan, c’est de séduire des chrétiens sincères, dans la célébration d’un faux Jésus lors « des Pâques ». Le dimanche des Pâques n’honore pas le véritable Jésus. Alors, est-ce possible d’honorer un faux Christ en croyant honorer le vrai ? Si vous fêtez la résurrection de Jésus au lever du soleil le dimanche de Pâques, vous risquez de fêter ce que la Bible appelle un paganisme abominable. Subséquemment, si vous aimez Jésus, éloignez-vous de cette fête. Il est certain que, pour ressusciter, il a fallu que Jésus meure, mais c’est de cette Fête qu’il faut nous rappeler.

Regardons ensemble cinq failles fatales de la célébration des Pâques :

1.Historiquement, Jésus n’est pas ressuscité le dimanche matin de l’année de Sa mort sur la croix. Vous pouvez le prouver vous-mêmes en vérifiant les écrits d’historiens sérieux qui ont documenté les évènements reliés à la mort de Jésus. Une étude sérieuse des Saintes Écritures nous révèlera que Jésus fut dans la tombe exactement trois jours et trois nuits, tel qu’Il l’a Lui-même prédit. Renier cela équivaut tout simplement à rejeter la seule et unique preuve que Jésus nous a donnée qu’Il était le Messie.

Dans Matthieu 12:38-40, nous lisons : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. [Ces érudits demandaient de voir un seul miracle pour prouver que Jésus était véritablement le Messie.] Mais Lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre, trois jours et trois nuits. » Donc, pour prouver qu’Il était le Messie, Jésus mettait toute Sa crédibilité en jeu sur le fait qu’Il serait mort pendant soixante-douze heures (trois jours et trois nuits).

Selon les preuves apportées par des historiens respectés et agréés, dans l’année de la crucifixion de Jésus, notre Seigneur est mort sur la croix le mercredi après-midi vers trois heures, quelques heures à peine avant le début d’un grand Sabbat annuel des Juifs, appelé la Fête de Pains Sans Levain. Selon les historiens, Jésus fut donc descendu de la croix avant le début de ce grand Sabbat et placé dans un sépulcre où Il est demeuré pendant exactement soixante-douze (72) heures. Au bout des trois jours et trois nuits, Jésus est donc ressuscité le samedi soir, juste après la fin du Sabbat hebomadaire.

Faisons le calcul :

Du mercredi au coucher du soleil, jusqu’au coucher du soleil jeudi = un jour et une nuit.

Du jeudi au coucher du soleil, jusqu’au coucher du soleil vendredi = un jour et une nuit. Nous sommes rendus à deux jours et deux nuits.

Du vendredi au coucher du soleil, jusqu’au coucher du soleil samedi = un jour et une nuit. Nous sommes à trois jours et trois nuits, exactement ce que Jésus avait prédit. Et lorsque les femmes sont venues l’embaumer le dimanche matin, l’ange leur a dit que Jésus était déjà ressuscité.

J’ai seulement une question pour les églises qui prétendent que Jésus est mort le vendredi à trois heures de l’après-midi et que Jésus est ressuscité le dimanche matin au lever du soleil. Comment pouvez-vous insérer 72 heures dans cette période ?

Du vendredi au coucher du soleil jusqu’au coucher du soleil samedi = un jour et une nuit.

Du samedi au coucher du soleil jusqu’au dimanche matin au lever du soleil = une nuit. Donc, cela nous donne au total seulement une journée complète et demie, soit 36 heures. Et ces églises prêchent ce mensonge depuis des siècles.

Ceux qui prêchent cela font de Jésus un menteur et, si Jésus est menteur, Il n’est pas le Messie. C’est un sacrilège envers Dieu ! Quelqu’un a dit un jour : Prêchez un mensonge assez longtemps et les gens finiront par l’accepter comme une vérité. Continuons…

2.Les adorations au lever du soleil sont en effet mentionnées dans votre Bible. Mais elles sont également condamnées par Dieu comme étant des abominations païennes. Ces adorations au lever du soleil faisaient partie intégrante de la Religion à Mystères babylonienne dans laquelle les gens adoraient Sémiramis et son fils Tammuz. Sémiramis, l’épouse de Nimrod, a décrété, lors de la naissance de Tammuz, qu’il était Nimrod ressuscité en tant que le messie. Plus tard, Sémiramis elle-même fut adorée comme la déesse Astarté (ou Ishtar), la « Reine du Ciel» originale.

Dans Ézéchiel 8:12-16, nous voyons Dieu instruire le prophète afin de lui montrer les abominations dans lesquelles Israël s’était déjà engagé. « Et il [Dieu] me dit : As-tu vu, fils de l’homme, ce que font les anciens de la maison d’Israël, dans les ténèbres, chacun dans son cabinet d’images ? Car ils disent : L’Éternel ne nous voit point ; l’Éternel a abandonné le pays. Et il me dit : Tu verras encore de plus grandes abominations, qu’ils commettent. Il me conduisit donc à l’entrée de la porte de la maison de l’Éternel, qui est du côté du Nord, [direction biblique du Trône de Dieu], et voici, des femmes assises pleuraient Thammuz [une contrefaçon du Messie]. Et il me dit : As-tu vu, fils de l’homme ? Mais tu verras encore de plus grandes abominations que celles-là. Et il me fit entrer dans le parvis intérieur de la maison de l’Éternel ; et voici, à l’entrée du temple de l’Éternel, entre le portique et l’autel, environ vingt-cinq hommes, qui tournaient le dos au temple de l’Éternel et la face vers l’Orient ; ils se prosternaient devant le soleil, vers l’Orient. » Cette adoration du faux messie s’est poursuivie jusqu’à nos jours sous l’adoration du soleil le dimanche matin des Pâques.

3.La Bible condamne fortement toute pratique païenne, peu importe si la personne prétend garder cette tradition pour « honorer Jésus». « Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations [païennes]; et ne craignez pas les signes des cieux, [simplement] parce que les nations les craignent. » N’adorez pas les faux dieux par crainte qu’ils puissent vous faire du tort, nous dit Dieu. Paul exhortait pareillement les Thessaloniciens afin de ne pas suivre les traditions des hommes. « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre » (2 Thessaloniciens 2 :15).

4.Prétendre honorer Jésus par des pratiques païennes défie le bon sens ainsi qu’un sain raisonnement. J’aimerais utiliser une analogie pour illustrer mon argument. Supposons que vous sachiez que le mets préféré de votre père, dans les occasions spéciales, est un filet mignon de bœuf avec des pommes de terre pilées mousseline. Mais vous savez aussi qu’il ne digère pas les huîtres. Pourriez-vous prétendre que vous honorez votre père si, lorsque vous l’invitez chez vous pour un repas spécial, vous lui servez toujours des huîtres ? Où serait l’amour envers votre père dans un tel comportement ?

Dans Exode 20:2-6, voici ce que notre Créateur nous commande : « Je suis l’Éternel ton Dieu, tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent Mes commandements. »

Certains « chrétiens », prétendant avoir de bonnes intentions, et leurs « ministres et prêtres chrétiens », prétendant également affirmer leur amour envers Jésus, leur Seigneur, rejettent pourtant l’obéissance aux instructions de Dieu tout en trouvant plaisir à « Le servir » par les moyens que Dieu qualifie de révoltants, de païens et d’abominables. À tous ces gens-là, Jésus dit : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? » (Luc 6:46).

5.Finalement, dans 1 Corinthiens 6:9-10, Paul dit : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le Royaume de Dieu? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le Royaume de Dieu. » Dieu veut nous voir dans Sa Famille Divine, mais pas en acquérant ces comportements injustes où l’idolâtrie s’y trouve comme une attitude condamnable, pour nous empêcher d’hériter du Royaume de Dieu. Avez-vous noté ce que les injustes n’hériteront pas ? Le Royaume de Dieu. Trouvez-moi un seul verset où Dieu promet que les justes hériteront le Ciel?

Et, dans Apocalypse 22:14-15, Jésus Lui-même nous dit ceci, au sujet de Son Père : « Heureux ceux qui observent Ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! [la Jérusalem céleste.] Mais dehors seront les impudiques, les fornicateurs, les empoisonneurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge. » Encore une fois, l’idolâtrie prime parmi les péchés qui empêcheront ceux qui les pratiquent volontairement de faire partie du Royaume de Dieu.

Donc, rappelez-vous toujours que la Pâque est une Fête divine par laquelle nous nous souvenons de la mort de Jésus qui, n’ayant jamais commis le péché, a été fait péché à notre place, afin de verser Son sang Pur et Sans Tache, pour payer la rançon des péchés de l’humanité entière. Tandis que les Pâques commémorent la résurrection d’un messie païen du nom de Tammuz, fils de Nimrod et de Sémiramis de l’ancienne Babylone. Les Pâques sont ainsi une fête païenne, même si les gens bien intentionnés prétendent l’observer pour honorer le Seigneur Jésus. Dieu ne nous commande nulle part dans les Écritures de transformer les cultes païens en cultes chrétiens, en Son honneur.

Je crois en Jésus-Christ ressuscité, Fils de Dieu, Sauveur de l’humanité. Je crois qu’après Sa crucifixion, après avoir pris la Pâque avec Ses apôtres, Il fut trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, comme Il l’a Lui-même prophétisé. Je crois qu’Il fut ensuite ressuscité par son Père et restauré dans la gloire qu’Il avait avec Son Père, avant que le monde fût. Il était l’Agneau parfait pour la Pâque. Il est également devenu l’offrande parfaite de la gerbe, acceptée par Son Père comme le Premier des prémices. Dans Sa résurrection, je vois une confirmation de la promesse faite à tous ceux qui ont vraiment consenti à Le suivre, afin qu’eux aussi soient un jour ressuscités pour vivre éternellement, comme Jésus maintenant.

Par conséquent, nous ne fêtons pas les Pâques. Comment peut-on faire une telle déclaration ? Cette fête ne peut avoir de sens pour ceux qui prennent pour acquis que les Pâques sont une célébration de la mort de Jésus-Christ. Nous avons déjà établi que c’est la résurrection de Tammuz qui est célébrée. N’importe quelle étude historique sérieuse de la fête des Pâques et de la cabale qui l’entoure nous révèlerait clairement que l’observance des Pâques est d’origine païenne et fut introduite il y a longtemps dans le culte « chrétien ». Même certains nouveaux convertis ont cherché à s’accrocher à leurs pratiques anciennes, tandis que, à cause de cela, les chrétiens établis ont « combattu pour la foi transmise une seule fois » dès les débuts de l’Église.

La plupart de ceux qui se disent aujourd’hui « chrétiens » ne sont vraiment pas conscients de la façon que le « christianisme » actuel a « évolué » au cours des siècles, même dans les premiers temps de son existence. Dès le premier siècle, Jude mettait les chrétiens en garde. « Bien-aimés, [étant] plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Par exemple, nous pourrions parler des anciens, comme Polycarpe et Anicet, de Polycrate et Victor, et la façon dont les églises de l’Orient se sont efforcées de maintenir la pratique des premiers apôtres dans l’observance de la Pâque. Polycrate a écrit à propos des apôtres Philippe, Jean et d’autres qui ont toujours observé le jour où Jésus avait pris la Pâque avec Ses disciples avant d’être arrêté et injustement condamné à mourir, par opposition à la corruption de Rome et d’autres qui voulaient faire bifurquer la doctrine chrétienne vers la pratique païenne. Toute cette histoire est bien sûr une lecture fascinante pour les intéressés.

Mais l’histoire n’est pas l’Écriture. C’est la Bible, par la Parole de Jésus-Christ, qui nous oblige à ne pas garder les Pâques. Mon esprit humain peut se donner beaucoup de raisons pour ignorer la Bible et pour incliner les Écritures selon ma connaissance. Cependant, Dieu a beaucoup à dire à ce sujet : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Vers la fin de l’Apocalypse, Jésus aussi nous dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai Mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Donc, toutes les évocations humaines entendues des autres personnes ou à partir de nos inventions sont toujours enracinées dans la raison humaine, fondamentalement défectueuse, qui contredit en fin de compte la Parole de Dieu. Et l’Écriture m’interpelle : « les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, en baissant les raisonnements et toute hauteur qui exalte lui-même, contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Alors, nous ne pouvons pas honorer Christ en Lui désobéissant.

Si vous êtes intéressés à examiner quelques-uns des éléments païens qui sont associés à la tenue des Pâques, la Bible contient assez de références pour vous convaincre que les Pâques sont manifestement d’origine païenne. Du point de vue de la Bible, le choix est simple. Jésus-Christ nous dit de ne pas violer les lois de Dieu ni les commandements en faveur des traditions et des coutumes du monde, peu importe la « sincérité religieuse » évoquée dans l’observance de ces traditions. Aux pharisiens, Jésus a déclaré : « Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9).

Dieu ne veut pas que nous adoptions les coutumes païennes en prétendant que nous le faisons pour L’adorer. Avant de faire entrer Israël dans la terre promise, Dieu lui a dit : « Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux, [afin] que je fasse de même, moi aussi ? Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que Je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:29-31).

Dans Jérémie 10:1-2, nous lisons : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Ainsi, il peut sembler contradictoire de ne pas observer les mêmes fêtes populaires « chrétiennes » que nos amis, dans leur culture et leurs pratiques, mais je ne vois pas d’alternative. Je crois fermement dans le Christ ressuscité, ainsi qu’en la puissance et la vérité de Sa résurrection, et non pas dans celle d’un messie païen. Et croire en Jésus-Christ comme étant le Seigneur, c’est croire en Ses enseignements, c’est vouloir Le suivre et chercher à Lui obéir. Par conséquent, je ne garde pas les Pâques. Croire en Dieu ne veut pas simplement dire croire que Dieu existe, mais davantage ce que Dieu dit !

Nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Nous croyons qu’après Sa crucifixion, le jour de la Pâque, Il passa trois jours et trois nuits dans un sépulcre, comme Il l’a Lui-même prédit. Nous croyons que Son Père L’a ressuscité au bout de ces soixante-douze heures afin de Le restaurer dans la gloire qu’Il avait avec Son Père avant que le monde fut. Il était l’Agneau parfait de la Pâque, mort en rançon pour payer le prix de nos péchés, alors que Lui-même n’avait jamais péché. Il était l’offrande parfaite qui fut agréée par Son Père comme le premier-né parmi les morts.

En Sa résurrection, nous voyons la confirmation évidente de la promesse faite par Jésus à tous ceux qui sont devenus Ses véritables disciples, qu’eux aussi seront ressuscités à l’immortalité, c’est-à-dire, pour vivre éternellement, comme Lui vit présentement. Par conséquent, nous ne célébrons pas les Pâques. Or, comment pouvons-nous faire une telle déclaration ? Cela n’a aucun sens pour ceux qui célèbrent les Pâques, prenant pour acquis qu’ils fêtent la résurrection de Jésus le dimanche des Pâques. Cependant, une simple étude historique non biaisée de la fête des Pâques et des coutumes qui y sont attachées nous indique clairement que l’observation des Pâques est d’origine païenne. Cette tradition païenne fut introduite, il y a des siècles, dans l’adoration « chrétienne » quand les nouveaux « convertis » insistèrent pour garder leurs vieilles traditions.

Le problème a débuté dès le premier siècle, alors que Satan tentait déjà de détruire l’Église que Jésus avait fondée en y faisant pénétrer ses disciples pour qu’ils séduisent les véritables chrétiens. Dans Jude 1:3-4, l’apôtre met les convertis en garde contre cette situation en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Saviez-vous que la plupart des gens qui se disent « chrétiens » ne sont pas du tout au courant de « l’évolution » du christianisme tout au long des siècles, même dans ses débuts au premier siècle, comme nous venons de voir dans l’épître de Jude ? Comme exemple, nous pourrions parler du comportement de Polycarpe, de Polycrate et de Victor, parmi les premiers convertis, et comment les Congrégations de l’orient insistaient sur le maintien de la pratique des apôtres à observer la Pâque telle que Jésus l’avait établie avec Ses disciples avant Sa mort sur la croix pour nous.

Les pharisiens demandaient un miracle à Jésus pour leur prouver qu’Il était le Messie. La seule preuve que Jésus leur donna était qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans le tombeau, tout comme Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un gros poisson. Consultez votre congrégation et demandez à votre curé ou à votre pasteur ou encore au ministre de votre église comment on peut calculer trois jours et trois nuits ou soixante-douze heures entre vendredi après-midi, vers trois heures et dimanche matin au lever du soleil. Or, Jésus avait bien spécifiquement prédit trois jours et trois nuits pleins. Soit que nous acceptions cela comme vérité, soit nous faisons de Jésus un menteur. Un jour, tous ces enseignants devront s’expliquer devant Jésus lors de Son Avènement pour établir Son Royaume ici-bas.

Le « christianisme institutionnalisé » des temps modernes contient un grand nombre de doctrines pleines de traditions païennes alors que les différents groupes ont injecté dans les doctrines des pratiques religieuses purement païennes. L’histoire de toutes ces corruptions peut produire une lecture assez intéressante. Mais, comme nous l’avons dit plus haut, l’histoire n’est pas l’Écriture. Alors, c’est la Bible et la Parole de Jésus qui nous incitent et nous encouragent à ne pas observer les Pâques. L’esprit humain peut inventer toutes sortes de raisons pour ignorer la Bible et rejeter simplement les Écritures. Mais Dieu nous dit ceci, dans Jérémie 17:9-10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Pourtant, chaque argument que nous écoutons de la part des « érudits » est fondamentalement enraciné dans un raisonnement humain fautif qui voudrait contredire la Parole de Dieu. Alors, doit-on rejeter la Parole de Dieu et accepter comme vérité la parole d’un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Non, il est impossible d’honorer Christ en Lui désobéissant. Le comportement du véritable converti doit toujours être axé sur l’évangélisation de la vérité dans un but unique. C’est : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:5-6).

Ce passage biblique nous rappelle que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais ancrées en Dieu qui peut détruire toute forteresse et ses arguments contre la vérité divine. Les lapins de Pâques qui pondent des œufs n’ont absolument aucun sens et n’ont rien à voir avec la mort et la résurrection de notre Sauveur Jésus. Les poulets en chocolat non plus ! Cependant, ils ont tout à voir avec d’anciens cultes remontant à la Religion à Mystères de Babylone ; ce qui fait que les Pâques sont clairement d’origine païenne. Selon la perspective biblique, notre choix est simple. Jésus a dit de ne jamais profaner les lois et les commandements en préférant les traditions humaines, peu importe la sincérité avec laquelle les gens « religieux » tentent de nous les faire accepter. Tout chrétien comprend que le pratiquant hindouiste peut être sincère dans son culte au panthéon de l’hindouisme, mais le chrétien sait que ce culte est païen. Il en est de même avec le paganisme au sein même de la chrétienté, ce qui est toutefois plus difficile à avaler pour le « chrétien ».

Aux pharisiens et aux scribes qui tentaient continuellement de prendre Jésus en défaut : « Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9). Voilà ce que ces Rabbins enseignaient au peuple : leur Talmud au lieu de la Torah ! Dieu ne veut pas voir Son peuple L’adorer en utilisant des coutumes païennes pour le faire.

À l’époque d’Ésaïe, le prophète s’adressait à un peuple qui possédait la religion de Dieu et qui croyait adorer Dieu. Pensez-vous que l’histoire ne peut se répéter ? Aujourd’hui, la chrétienté est remplie de gens qui possèdent la Parole de Dieu, disent adorer le Dieu de la Bible et qui, pourtant, ne le font que des lèvres en abandonnant le commandement de Dieu !

Avant que le peuple d’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu lui dit : « Garde et écoute toutes ces choses que Je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, parce que tu feras ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel ton Dieu. Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:28-32).

Pourquoi le peuple d’Israël semblait-il si fasciné par les dieux païens ? Pourquoi n’arrivait-il pas à demeurer fidèle au seul véritable Dieu ? Se pourrait-il que c’était parce que les hommes peuvent façonner les dieux à leur guise, mais qu’ils ne peuvent façonner Dieu selon leur volonté ? Quand les « pères de l’église » (catholique) ont introduit des rites païens dans le christianisme, n’était-ce pas une tentative de refaçonner la religion de Dieu à leur guise ?

Dans Jérémie 10:1-2, le prophète leur déclare : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Alors, il semblerait contradictoire de prêcher cela à une société « chrétienne » (en culture et en pratique), mais je n’ai aucune alternative. Je crois au Christ ressuscité et en la puissance de la vérité dans Sa résurrection. Et, afin de croire au Christ et à Ses enseignements, et désirer Le suivre en toute vérité, je ne garderai pas les Pâques (Easter IshtarAstartéSémiramis).

Le plan magistral de Dieu est de Se former une Famille Divine composée de milliards d’enfants immortels avec lesquels Dieu désire intensément partager Son univers entier comme un héritage éternel, sous la gouvernance du Roi des rois, notre Maître et Sauveur Jésus-Christ durant toute l’éternité. Pour y participer, Dieu nous demande simplement et volontairement d’observer fidèlement Ses Lois et Ses Commandements. Voilà ma prière pour tous ceux qui lisent ce message.




D.324 – Nous ne fêtons pas les Pâques

non-paques

Par Joseph Sakala

Nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Nous croyons qu’après Sa crucifixion, le jour de la Pâque, il passa trois jours et trois nuits dans un sépulcre, comme Il l’a Lui-même prédit. Nous croyons que Son Père L’a ressuscité au bout de ces 72 heures afin de Le restaurer à la gloire qu’Il avait avec Son Père avant que le monde fut. Il était l’Agneau parfait de la Pâque, mort en rançon pour payer le prix de nos péchés, alors que Lui-même n’avait jamais péché. Il était l’offrande parfaite qui fut agréée par Son Père comme le premier-né parmi les morts.

En Sa résurrection, nous voyons la confirmation évidente de la promesse, faite par Jésus à tous ceux qui sont devenus Ses véritables disciples, qu’eux aussi seront ressuscités à l’immortalité pour vivre éternellement, comme Lui présentement. Par conséquent, nous ne célébrons pas les Pâques. Or, comment pouvons-nous faire une telle déclaration ? Cela n’a aucun sens pour ceux qui célèbrent les Pâques, prenant pour acquis qu’ils fêtent la résurrection de Jésus le dimanche des Pâques. Cependant une simple étude historique non biaisée de la fête des Pâques et des coutumes qui y sont attachées nous indique clairement que l’observation des Pâques est d’origine païenne. Cette tradition païenne fut introduite, il y a des siècles, dans l’adoration « chrétienne » quand les nouveaux « convertis » insistèrent pour garder leurs vieilles traditions.

Le problème a débuté dès le premier siècle, alors que Satan tentait déjà de détruire l’Église que Jésus avait fondée en y faisant pénétrer ses disciples pour qu’ils séduisent les véritables chrétiens. Dans Jude 1:3-4, l’apôtre met les convertis en garde contre cette situation en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Saviez-vous que la plupart des gens qui se disent « chrétiens » ne sont pas du tout au courant de « l’évolution » du christianisme tout au long des siècles, même dans ses débuts au premier siècle, comme nous venons de voir dans l’épître de Jude ? Comme exemple, nous pourrions parler du comportement de Polycarpe, de Polycrate et de Victor, parmi les premiers convertis, et comment les Congrégations de l’orient insistaient sur le maintien de la pratique des apôtres à observer la Pâque telle que Jésus l’avait établie avec Ses disciples avant Sa mort sur la croix pour nous.

Les pharisiens demandaient un miracle à Jésus pour leur prouver qu’Il était le Messie. La seule preuve que Jésus leur donna était qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans le tombeau, tout comme Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un gros poisson. Consultez votre congrégation et demandez à votre curé ou à votre pasteur ou encore au ministre de votre église comment on peut calculer trois jours et trois nuits ou soixante-douze heures entre vendredi après-midi, vers trois heures et dimanche matin au lever du soleil. Or, Jésus avait bien spécifiquement prédit trois jours et trois nuits pleins. Soit que nous acceptions cela comme vérité, soit nous faisons de Jésus un menteur. Un jour, tous ces enseignants devront s’expliquer devant Jésus lors de Son Avènement pour établir Son Royaume ici-bas.

Le « christianisme institutionnalisé » de nos jours contient un grand nombre de doctrines pleines de traditions païennes alors que les différents groupes ont injecté dans les doctrines chrétiennes des pratiques purement païennes. L’histoire de toutes ces corruptions peut produire une lecture assez intéressante. Mais l’histoire n’est pas l’Écriture. Alors, c’est la Bible et la Parole de Jésus qui nous incitent et nous encouragent à ne pas observer les Pâques. L’esprit humain peut inventer toutes sortes de raisons pour ignorer la Bible et rejeter simplement les Écritures. Mais Dieu nous dit ceci, dans Jérémie 17:9-10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Pourtant, chaque argument que nous écoutons de la part des « érudits » est fondamentalement enraciné dans un raisonnement humain fautif qui voudrait contredire la Parole de Dieu. Alors, doit-on rejeter la Parole de Dieu et accepter comme vérité la parole d’un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Il est impossible d’honorer Christ en Lui désobéissant. Le comportement du véritable converti doit toujours être axé sur l’évangélisation de la vérité dans un but unique. C’est : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:5-6).

Ce passage biblique nous rappelle que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais ancrées en Dieu qui peut détruire toute forteresse et ses arguments contre la vérité divine. Les lapins de Pâques qui pondent des œufs n’ont absolument aucun sens et n’ont rien à voir avec la mort et la résurrection de notre Sauveur Jésus. Les poulets en chocolat non plus ! Cependant, ils ont tout à voir avec d’anciens cultes remontant à la Religion à Mystères de Babylone ; ce qui fait que les pâques sont clairement d’origine païenne. Selon la perspective biblique, notre choix est simple. Jésus a dit de ne jamais profaner les lois et les commandements en préférant les traditions humaines, peu importe la sincérité avec laquelle les gens « religieux » tentent de nous les faire accepter. Tout chrétien comprend que le pratiquant hindouiste peut être sincère dans son culte au panthéon de l’hindouisme, mais le chrétien sait que ce culte est païen. Il en est de même avec le paganisme au sein même de la chrétienté, ce qui est toutefois plus difficile à avaler pour le « chrétien ».

Aux pharisiens et aux scribes qui tentaient continuellement de prendre Jésus en défaut : « Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9). Voilà ce que ces Rabbins enseignaient au peuple : leur Talmud au lieu de la Torah ! Dieu ne veut pas voir Son peuple L’adorer en utilisant des coutumes païennes pour le faire.

À l’époque d’Ésaïe, le prophète s’adressait à un peuple qui possédait la religion de Dieu et qui croyait adorer Dieu. Pensez-vous que l’histoire ne peut se répéter ? Aujourd’hui, la chrétienté est remplie de gens qui possèdent la Parole de Dieu, disent adorer le Dieu de la Bible et qui, pourtant, ne le font que des lèvres en abandonnant le commandement de Dieu !

Avant que le peuple d’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu lui dit : « Garde et écoute toutes ces choses que Je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, parce que tu feras ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel ton Dieu. Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:28-32).

Pourquoi le peuple d’Israël semblait-il si fasciné par les dieux païens ? Pourquoi n’arrivait-il pas à demeurer fidèle au seul véritable Dieu ? Se pourrait-il que c’était parce que les hommes peuvent façonner les dieux à leur guise, mais qu’ils ne peuvent façonner Dieu selon leur volonté ? Quand les « pères de l’église » (catholique) ont introduit des rites païens dans le christianisme, n’était-ce pas une tentative de refaçonner la religion de Dieu à leur guise ?

Dans Jérémie 10:1-2, le prophète leur déclare : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Alors, il semblerait contradictoire de prêcher cela à une société « chrétienne » (en culture et en pratique), mais je n’ai aucune alternative. Je crois au Christ ressuscité et en la puissance de la vérité dans Sa résurrection. Et, afin de croire au Christ et à Ses enseignements, et désirer de le suivre en toute vérité, je ne garderai jamais les Pâques (Easter).




D.152 – De la Pâque à la Communion avec Jésus

 

Par : Joseph Sakala

Le ministère terrestre de Jésus achevait et le jour de Sa mort était tout près. Le temps était venu pour Jésus d’annoncer aux douze disciples certains évènements directement reliés à Sa mort. D’abord, qu’Il allait fonder Son Église, et la mettre au courant, une fois de plus, sur ce qui devait Lui arriver bientôt. « Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme ? Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes » (Matthieu16:13-14).

Jésus profite de cette occasion pour être plus spécifique. Versets 15-16 : « Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Au verset 17, « Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux ». Suite à cette belle déclaration de Pierre, Jésus lui déclare : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 16:17-19). Notez, s’il vous plaît, à qui Jésus donne les clefs du Royaume et à qui Il donne le pouvoir de lier ou délier. À Pierre !

Pierre était le chef que Jésus Lui-même avait choisi pour diriger les autres disciples dans l’enseignement de Christ sur la façon d’arriver au Royaume. En tant que chef converti à Christ, il avait aussi le pouvoir de lier ou délier tout ce qui concernait le cheminement vers ce Royaume. Donc, une grande autorité que trop de ses « supposés successeurs » ont malheureusement mal utilisée durant tous les siècles qui ont suivi. Mais dans cette simple déclaration, Jésus utilise un jeu de mots pour annoncer aux disciples que Lui-même deviendrait cette pierre sur laquelle Il bâtirait Son Église. Il profite aussi de cette occasion pour changer le nom de Simon en celui de Pierre, faisant ainsi de lui le chef des futurs apôtres, en lui confiant les clefs du Royaume des cieux.

Les clefs dans les Saintes Écritures symbolisent la simple réalité d’un outil qui ouvre ou qui verrouille une porte. La porte ici étant la connaissance qui mène au Royaume. Jésus a déclaré ceci à l’Église de Philadelphie : « Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme, et qui ferme, et personne n’ouvre » (Apocalypse 3:7). Jésus fait donc allusion à une clef qui ouvre et qui ferme. Au verset 8 Jésus dit à cette belle Église : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ». La fin du verset nous indique clairement que cette porte lui fut ouverte parce qu’elle a gardé Sa Parole intacte, et n’a pas renié Son nom.

Donc, la mission de Pierre, inspirée directement par l’Esprit de Christ, était de diriger les Apôtres à ouvrir aux nouveaux convertis cette connaissance à savoir comment parvenir au Royaume, en gardant Sa Parole intacte, sans jamais renier Son nom. C’est d’ailleurs ce que tous les Apôtres originaux ont fait jusqu’à leur martyr. Jésus a aussi utilisé certains de Ses disciples pour conserver toute cette connaissance par écrit, dans ce que nous appelons le Nouveau Testament, où les clefs de cette connaissance du Royaume sont parfaitement expliquées. Et cette Parole une fois transmise aux Saints est toujours disponible à ceux qui veulent suivre Christ. À la mort de Pierre, Jésus a repris les clefs, et Sa Parole (La Bible) nous sert maintenant d’instruction vers l’immortalité jusqu’au retour de notre Seigneur.

Nulle part dans le Nouveau Testament verrez-vous une liste de succession de chefs, après la mort de Pierre, qui devaient hériter de ces clefs. Sinon, le Livre des Actes aurait sûrement identifié au moins les premiers de cette succession. Le travail de Pierre terminé, Jésus Lui-même dirige Son Église maintenant, avec tout ce dont chaque individu a besoin comme instruction, parfaitement conservé dans Sa Parole écrite. À ceux qui veulent persévérer dans cette vérité divine, Jésus déclare : « Je suis [toujours présent] avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:20). Plusieurs groupes prétendent être les heureux héritiers de ces clefs confiées à Pierre. L’Église catholique s’est même appropriée l’exclusivité de la possession de ces clefs dans la succession des papes.

On peut alors se poser des questions, comme : Si la vérité sur le Royaume est dans la Bible, pourquoi alors retenir cette vérité, en empêchant leurs brebis d’étudier la Bible durant tant de siècles ? De quel droit certains chefs de cette église, tout au long des siècles, se sont-ils permis de délier des doctrines divines, afin de les remplacer par des traditions administratives qui frôlent presque l’hérésie ? Les grands responsables, qui ont utilisé leurs pouvoirs pour mieux dominer sur les brebis, auront de sérieux comptes à rendre à Christ Lui-même, un jour. Jésus a confié les clefs du Royaume à Pierre en tant que chef des Apôtres et non en tant que chef de l’Église. En parlant de Jésus : « Dieu a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour Chef Suprême de l’Église » (Éphésiens 1:22). Aucun homme n’a droit à ce titre sauf Christ !

Ayant établi le poste de chef des Apôtres à Pierre : « Il défendit à ses disciples de dire à personne que lui, Jésus, fût le Christ » (v. 20). « Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrit beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il y ressuscitât le troisième jour » (v. 21).

Tel que prédit, Jésus entre à Jérusalem et demande à Ses disciples de Lui préparer une salle, afin d’y prendre un dernier repas avec eux avant de mourir. Les quatre Évangélistes nous donnent une description du déroulement de ce repas. L’apôtre Paul n’était pas de ce groupe, mais plusieurs années plus tard, après sa conversion, Jésus Lui-même l’a instruit sur l’Évangile, ainsi que sur cette Pâque, alors que Paul était en Arabie. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; 12Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ … 17Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. » (Galates 1:11-12, 17).

Alors Paul aussi nous donne un compte-rendu détaillé de ce dernier repas, dans 1 Corinthiens 11, en commençant au verset 23. Paul déclare : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, Il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe EST la Nouvelle Alliance en Mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:23-26).

Après ce repas, Jésus fut arrêté dans la soirée, accusé injustement, battu, torturé, et finalement amené à un endroit appelé Golgotha, pour y être crucifié comme un criminel. Mais pourquoi Jésus a-t-Il consenti à mourir d’une mort si atroce ? Pourtant, les Saintes Écritures nous disent que : « Jésus a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Lisez les Évangiles et vous découvrirez que, durant tout le ministère de Jésus, plusieurs ont tenté, mais sans succès, de mettre la main sur Lui, soit pour Le battre ou Le lapider. N’ayant jamais péché, il était impossible pour quiconque de faire mourir Jésus. Pourtant, dans cette circonstance, Jésus S’est soumis à toutes ces atrocités contre Lui, comme un agneau qu’on égorge, sans prononcer un seul mot de riposte.

Nous savons que : « Le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Mais Jésus n’avait commis aucun péché, alors comment pouvait-Il mourir ? C’est Paul qui nous donne la réponse en déclarant : « En effet, puisque la mort est venue par un homme [Adam, à cause du péché], la résurrection des morts est venue aussi par un homme [Jésus] » (1 Corinthiens 15:21). Le seul moment où Son Père a consenti à Sa mort, fut au moment où Jésus avait pris tous les péchés du monde sur Lui-même, afin de devenir péché pour nous. Donc : « Christ est mort pour nos péchés » (1 Corinthiens 15:3). Ceci est arrivé lors du dernier souper avec Ses disciples. Jésus, sans péché, est alors devenu un pain avec levain, lors de ce repas.

Vous noterez que cette Pâque fut prise le soir avant la Pâque des Juifs, alors que même les Juifs pouvaient manger du pain avec levain. Prendre la Pâque de Christ, c’est vivre littéralement la mort de Jésus à cause de nos péchés. Christ avait consenti à Se faire péché à notre place et à mourir librement, afin que nous soyons libérés de l’esclavage du péché. Jésus avait sûrement ceci à l’esprit quand Il a dit à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre » (Luc 22:15). Jésus et Ses disciples ont donc mangé du pain avec levain lors de cette Dernière Cène. Car le levain, dans les Saintes Écritures, est aussi le symbole du péché, justement ce que Jésus était devenu pour nous tous à ce moment là. Le chrétien, selon la Nouvelle Alliance, doit alors célébrer la Pâque de Christ avec du pain levé s’il veut vraiment vivre la raison pour laquelle Christ est mort.

Lors même que Jésus était pendu sur la croix, Son corps se vidant de Son Sang précieux en expiation pour nos péchés, les juifs égorgeaient en même temps chacun leur agneau, afin de manger la Pâque des juifs le soir de ce jour, après le coucher du soleil, avec leurs pains sans levain. Car l’expiation des péchés par Christ s’est terminée vers trois heures de l’après midi avec la mort de notre Sauveur. C’était un mercredi, et Joseph d’Arimathée, un disciple de Jésus, est venu réclamer Son corps avec la permission de Pilate (Jean 19:38).

Avec son ami Nicodème (v. 39), qui, au commencement du ministère de Christ, était allé de nuit vers Jésus, Joseph d’Arimathée et celui-ci « prirent donc le corps de Jésus et l’enveloppèrent de bandes, avec des aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis » (versets 40-41). Ils se sont dépêchés de mettre Jésus ici « à cause de la préparation des Juifs, et parce que le sépulcre était proche » (verset 42). Car, au coucher du soleil de cette même journée, commençait pour eux la période de sept jours des pains sans levain.

Jésus avait plusieurs fois répété à Ses disciples qu’Il serait mort trois jours et trois nuits, après quoi Il ressusciterait. De mercredi soir, trois jours nous amènent au samedi soir. Durant ce temps, Ses disciples pleuraient Sa mort, le cœur déchiré par leur énorme chagrin, mais avec l’esprit rempli de cette anticipation de le revoir vivant. Alors, ils avaient extrêmement hâte d’aller au sépulcre le dimanche matin, parce que tous ont cru à la promesse de Jésus de ressusciter, n’est-ce pas ? Luc 24:1 : « Mais le premier jour de la semaine [dimanche], elles [les femmes qui étaient venues de Galilée], vinrent de grand matin au sépulcre apportant les parfums qu’elles avaient préparés ; et quelques personnes les accompagnaient ».

Pourquoi venir l’embaumer ? On est rendu au quatrième jour ! N’avait-Il pas prédit qu’Il serait déjà ressuscité après trois jours ? Est-il possible qu’elles ne l’aient pas cru ? Les femmes se sont approchées du sépulcre : « Et elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus » (vs. 2-3). Surprise ! « Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leurs dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » (vs. 4-5). Les femmes avaient vraiment peur.

Les anges les rassurent cependant, aux versets 6 et 7, en leur disant : « Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée. Disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soir crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour ». C’est comme si les anges leurs disaient : « Que faites-vous ici avec vos parfums et vos aromates ? » Soudainement une petite lumière s’est allumée, et, au verset 8, nous voyons : « Et elles se souvinrent de Ses paroles ».

Alors, tout heureuses de cette bonne nouvelle « …et étant revenues du sépulcre, elles racontèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. C’était Marie de Magdala, Jeanne, et Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles, qui dirent ces choses aux apôtres » (vs. 9-10). Donc, plusieurs témoins ! Alors, tout le monde se met à rendre gloire à Dieu, parce que Jésus est ressuscité ? Luc 24:11 : « Mais ce qu’elles leur disaient leur parut une rêverie, et ils ne les crurent point ». Quelle foi dans les paroles mêmes de leur Seigneur ! Heureusement, deux d’entre eux ont décidé d’aller vérifier. « Toutefois, Pierre se leva et courut au sépulcre, et s’étant baissé, il ne vit que les bandelettes qui étaient à terre ; puis il s’en alla, étonné en lui-même de ce qui était arrivé » (verset 12). Jean 20:3 nous dit : « Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre ». L’autre disciple était Jean.

Que fait Pierre, suite à cette merveilleuse découverte que Jésus n’était plus là ? Il s’en alla chez lui, comme tous les autres, étonné et peut-être un peu découragé de tout ce qui était arrivé depuis trois jours. Dans Luc 24:13-14, nous voyons deux de Ses disciples qui décident de retourner chez eux, à Emmaüs, à quelques soixante stades de Jérusalem, tout en s’entretenant de tout ce qui était arrivé depuis la mort de Jésus. « Et comme ils s’entretenaient, et qu’ils discutaient, Jésus lui-même, s’étant approché, se mit à marcher avec eux. Mais leurs yeux étaient retenus, de sorte qu’ils ne le reconnurent point » (versets 15-16). Mais pourquoi ? Simplement parce que, comme tous les autres, ils n’avaient pas cru ce que les femmes sont venues leur annoncer. Ils étaient complètement convaincus que Jésus était toujours mort. Donc, il était impossible, selon eux, que ce soit Lui.

Alors, tout bonnement, au verset 17, Jésus leur demande : « Quels sont ces discours que vous tenez ensemble, chemin faisant, et pourquoi avez-vous le visage triste ? L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul étranger à Jérusalem, qui ne sache point les choses qui s’y sont passées ces jours-ci ? » Jésus, faisant mine de rien, leur dit : « Et quoi ? » Alors, au verset 19 : « Ils lui répondirent : Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, qui était un prophète, puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple ; et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour être condamné à mort, et l’ont crucifié. Pour nous, nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël, et cependant voici déjà le troisième jour que ces choses sont arrivées ».

Il était supposé ressusciter après trois jours, mais personne ne l’a encore vu. « Il est vrai que quelques femmes, des nôtres, nous ont fort étonnés ; car, ayant été de grand matin au sépulcre, et n’y ayant pas trouvé son corps, elles sont venues en disant que des anges leur sont apparus et leur ont dit qu’il était vivant. Et quelques-uns des nôtres, [Pierre et Jean], sont allés au sépulcre, et ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit, mais ils ne l’ont point vu » (versets 22-24). À ce stade Jésus en a assez ! Au verset 25, Jésus leur dit : « O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrit ces choses, et qu’il y entrât dans Sa gloire ? » Comment pouvez-vous être si aveugles et incrédules ?

Luc 24:27 : « Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait. » Ont-ils allumé ? Pas du tout ! Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ! Dans leur esprit, Jésus était mort, un point c’est tout ! « Notre idée est faite, alors ne nous mélange pas avec des preuves ! » Ils arrivent maintenant à Emmaüs, chez eux, mais Jésus donne l’impression d’aller plus loin. Au verset 29 : « Ils le contraignirent à s’arrêter, en lui disant : Demeure avec nous ; car le soir commence à venir, et le jour est sur son déclin. Il entra donc pour demeurer avec eux ». Les disciples préparent un souper, car la journée a été longue et tout le monde a faim.

Verset 30 : « Et comme il était à table avec eux, il prit du pain et rendit grâces ; puis l’ayant rompu, il le leur donna ». Jésus devait avoir une façon bien particulière et bien à Lui de faire ce geste, car, soudainement, ils l’ont reconnu. Verset 31 : « Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux ». Ce que Jésus venait de faire à la table en rompant le pain, n’était pas un geste pour annoncer Sa mort. Tout le monde savait qu’Il était mort. Ce geste avait pour but de leur prouver qu’Il était ressuscité ! Ayant réussi ceci, Jésus n’a même pas mangé avec eux. Ils venaient subitement de réaliser que la résurrection de Jésus était maintenant une réalité. Mais, avant même de leur confirmer ceci, Jésus est disparu de devant eux. Il venait d’en convaincre deux, pour commencer le grand témoignage.

Luc 24:32, tout heureux : « ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin, et qu’il nous expliquait les Écritures ? » Enfin, nous venons de Le voir vivant. Tout semble nous indiquer qu’eux non plus, n’ont pas pris le temps de souper, car, au verset 33, on peut lire : « Et se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés, qui disaient : Le Seigneur est vraiment ressuscité, et il est apparu à Simon. À leur tour, ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu lorsqu’il avait rompu le pain. »

Imaginez un instant la joie qui devait régner dans cette assemblée. Elle devait sûrement être à son comble ! Pour ajouter à leur joie, regardons le verset 36 : « Comme ils tenaient ces discours, Jésus lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous. » Tous l’ont sans aucun doute immédiatement reconnu et se sont précipités vers Lui, pour Lui donner l’accolade, non ? Verset 37 : « Mais eux, frappés de stupeur et d’épouvante, croyaient voir un esprit ». Quelle démonstration de foi ! Oubliez l’accolade et les cris de joie. Jésus est obligé de les calmer. Au verset 38 : « Jésus leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds ».

Ce que Jésus leur expliquait, c’est que Son corps avait toujours des os et de la chair, mais il était présentement incorruptible, immortel, capable de disparaître et se déplacer à la vitesse de la pensée. Voilà le genre de corps que nous aurons un jour : glorieux, en santé parfaite et immortel. Après leur avoir montré Ses mains et Ses pieds, au verset 40, enfin tout le monde Le croit, vrai ? Verset 41 : « Mais comme dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris, il en mangea en leur présence » afin de mieux les convaincre. Nous avons, au long des siècles, développé cette tendance à n’accuser seulement que le pauvre Thomas d’incrédulité. C’est faux ! Ils étaient tous incrédules, car Jésus a dû manger devant eux afin de les convaincre qu’Il était vraiment ressuscité.

Au verset 44, Jésus recommence à leur expliquer comme à de petits enfants : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes et dans les psaumes, fût accompli. 45Alors il leur ouvrit l’esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures. 46Et il leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrit, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour. 47Et qu’on prêchât en Son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. » Enfin, tous ceux qui étaient là avaient compris, sauf un.

Dans Jean 20:19, nous voyons le récit du même évènement. « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! » Exactement ce que nous venons de voir dans le récit de Luc. Toutes les portes sont fermées par crainte des Juifs, mais Jésus apparaît soudainement sans la nécessité d’ouvrir une porte. Au verset 24, cependant : « Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. 25Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point ».

Tout l’enthousiasme des disciples ne pouvait pas le convaincre que Christ était ressuscité. Comme les autres, lui aussi voulait voir de ses propres yeux. Huit jours plus tard, lorsque, cette fois, Thomas était avec eux, Jésus apparaît de nouveau et demande à Thomas de faire exactement ce qu’il avait déterminé pour le convaincre, afin de ne pas être incrédule, mais croyant. N’ayant même pas touché au Seigneur, Thomas Lui dit, au verset 28 : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus profite de cette belle occasion pour lui dire : « Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Verset 29). À partir de ce moment, qui aurait pu convaincre Thomas que Christ n’était pas ressuscité ? Mais heureux seront ceux qui croient par la foi, sans avoir été obligés de voir.

Dans Actes 1:3, Luc nous explique qu’après Sa résurrection, Jésus apparut vivant à Ses disciples, leur donnant plusieurs preuves en Se montrant à eux pendant 40 jours, et en leur parlant des choses qui concernaient le Royaume de Dieu. Mais le temps était venu pour Lui de retourner au Père d’où Il était sorti. Jésus leur dit, au verset 4, de ne pas s’éloigner de Jérusalem, car dans peu de jours, exactement comme le Père l’avait promis, ils seraient baptisés du Saint-Esprit. Dix jours plus tard, le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est descendu sur chacun d’eux d’une façon unique, comme en langues de feu.

Actes 2:3-4 : « Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères selon que l’esprit les faisait parler ». Notez qu’à cause de la fête de la Pentecôte, il y avait des gens à Jérusalem « de toutes les nations qui sont sous le ciel », comme on peut lire au verset 5. Alors, les disciples se sont mis à parler des langues étrangères, poussés par la puissance du Saint-Esprit, et non à parler en langues incohérentes, comme certains groupes qui prétendent « parler en langues ». Les gens étaient en admiration, car ils se disaient : « Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? »

Et, comme cela se passe très souvent dans de telles occasions, il y avait dans l’assistance des moqueurs qui disaient : « C’est qu’ils sont pleins de vin doux » (v. 13). Alors, Pierre se leva et a prononcé tout un sermon qui a touché le cœur de plusieurs Juifs, témoins de cet évènement. « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (versets 37-38). Ceux qui acceptèrent sa parole de bon cœur furent alors baptisés, et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples (v. 41).

Ces nouveaux convertis, tout comme les apôtres, croyaient que la fin du monde était imminente. Même si Jésus avait déclaré aux disciples que seul le Père savait le moment exact de Son avènement (Actes 1:7), ces chrétiens se tenaient ensemble dans l’anticipation de Son retour. Alors, ils ont vendu leurs propriétés et tous leurs biens afin de tout partager, selon les besoins de chacun. « Pourquoi garder tous ces biens, se disaient-ils, car Christ vient bientôt ? » On voit alors au verset 42 : « Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières ». Notez le mot « communion », dans ce verset, qui veut simplement dire union dans une même foi, dans un même Esprit. On peut donc qualifier la Communion des Saints comme étant l’ensemble de tous les Élus de Dieu, vivants et morts.

Lors du dernier souper avec les douze destinés à l’apostolat, Jésus avait établi le pain et le vin comme symboles de Son corps et de Son sang, pour annoncer Sa mort. La mort de Jésus avait pour but de nous réconcilier avec le Père, mais qu’en est-il de notre salut ? Par quoi sommes-nous sauvés ? C’est Paul qui nous donne cette réponse. Romains 5:10 : « Car si, lorsque nous étions ennemis [non convertis], nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés [convertis], serons-nous sauvés par Sa vie. » Sa résurrection ! Pas de résurrection, aucune chance de salut ! Nous pouvons donc nous glorifier en Dieu, par Jésus-Christ, par Qui nous avons maintenant obtenu cette réconciliation (v. 11). Dieu est le Dieu des vivants et non des morts.

Aux sadducéens qui ne croyaient pas à la résurrection, Jésus a déclaré ceci : « Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Matthieu 22:31-32). Paul aussi est très clair là-dessus dans 1 Corinthiens 15:32 : « Si les morts ne ressuscitent point, mangeons et buvons, car demain nous mourrons. » En d’autres mots, s’il n’y a pas de résurrection, nous n’avons aucun espoir. Alors mangeons, buvons et amusons-nous, car à la mort tout est fini ! Mais, dans Romains 6:23, Paul nous confirme que : « le don de Dieu, c’est la vie éternelle [dans une résurrection], en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Dans la communion des SAINTS, ce symbolisme du pain et du vin, comme étant le corps et le sang de Jésus, aurait-il une autre signification pour le chrétien ? Allons voir une explication fournie par nul autre que Jésus Lui-même dans un passage que nous connaissons tous, mais dont le sens réel nous aurait peut-être échappé. Dans Jean 6, faisant allusion à la manne qu’Israël ancien, dans le désert, appelait le pain du ciel, voici ce que Jésus leur déclare, au verset 32 : « En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu est celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde ». Au verset 34 : « Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ».

Jésus saisit cette occasion pour leur dire, au verset 35 : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croît en moi n’aura jamais soif … 38Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » « C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meurt point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (versets 50-51). Notez que, dans ce passage, Jésus ne dit pas : si quelqu’un mange de ce pain, il annoncera ma mort. Oh non ! C’est un pain qui nourrit afin de faire vivre éternellement.

Jésus était l’incarnation de la Parole de Dieu dans une chair humaine. Au verset 54, Jésus leur dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. » Donc, manger Sa chair et boire Son sang, spirituellement parlant, veut dire simplement se nourrir de la Parole de Dieu. Puisque Jésus glorifié est retourné au Père, Il nous a laissé Sa Parole dans le canon de la Sainte Bible, qui devient pour nous ce pain du ciel, maintenant, et dont nous devons nous nourrir pour vivre éternellement. Alors, même si le chrétien meurt, c’est temporaire, car Dieu le ressuscitera. Pas une seule fois, dans tous ces versets, Jésus nous parle de Sa mort. Il est continuellement question de vie et de résurrection. Ce pain que Jésus nous exhorte à manger est un pain de vie éternelle. Allons maintenant voir et étudier les symboles physiques de ce pain de vie.

Avant de mourir, Jésus a offert du pain et du vin à Ses disciples, pour annoncer Sa mort. Une mort qui n’a duré que trois jours. Mais le chrétien se doit de célébrer cet évènement, si tragique soit-il, afin de se souvenir de la rançon que Jésus a dû payer pour notre rédemption. C’est ce que Jésus nous a Lui-même commandé de faire. Mais Christ est ressuscité, et ce pour l’éternité. Il ne mourra plus jamais ! Étant toujours vivant, Jésus nous demande maintenant de manger une autre sorte de pain. Un pain de VIE. Oui, nous devons nous souvenir de Sa mort, mais nous devons dorénavant vivre Sa résurrection, car nous sommes sauvés par Sa vie (Romains 5:10). Voilà notre seule espérance !

Nous comprenons donc que, spirituellement parlant, manger la chair de Jésus veut dire se nourrir de la Parole de Dieu. Le chrétien doit donc étudier la Bible régulièrement. Chaque fois que nous nous nourrissons de la Parole de Dieu, nous mangeons ainsi la chair de Jésus, comme un pain descendu du ciel. Voilà pourquoi l’étude de la Bible nous procure souvent une exaltation impossible à connaître autrement. C’est Jésus-Christ Lui-même, Sa vie, qui nous pénètre lorsque nous buvons Ses Paroles !

Mais en tant qu’humains nous sommes visuels et nous avons besoin de symbolismes physiques pour mieux comprendre les choses spirituelles. Sachant cela, Jésus a utilisé cette nourriture de base : le pain pour identifier Son corps et le vin pour Son sang. Vous admettrez comme moi qu’il serait impensable pour nous de prendre la Pâque, en méditant seulement sur la mort de Christ, sans pour autant prendre le pain et le vin pour alimenter notre souvenir.

Pensons maintenant à la résurrection de Jésus. Plusieurs fois, durant Son ministère, Christ a parlé à Ses disciples de Sa mort, mais aussi de Sa résurrection après trois jours. Les disciples L’ont-ils cru ? Nous avons clairement vu que les disciples ont finalement cru à Sa mort parce qu’ils en ont été des témoins oculaires. Mais nous avons aussi vu, dans Luc 24, qu’ils n’ont pas cru les femmes qui sont venues leur annoncer Sa résurrection, le dimanche matin. Les deux disciples qui retournaient chez eux à Emmaüs étaient tellement convaincus que Jésus était toujours mort, qu’ils ne L’ont même pas reconnu, alors que Jésus S’est présenté devant eux en personne. Ce n’est que par la façon qu’Il a rompu le pain qu’ils ont vu que c’était bien Lui, ressuscité ! Un geste purement physique.

Alors que firent-ils ? Ils retournèrent immédiatement à Jérusalem vers les autres disciples, pour leur annoncer cette merveilleuse nouvelle. Et, pendant qu’ils leur parlaient, Jésus Lui-même leur apparut. Imaginez, tous croient que c’est un esprit, et Jésus est obligé de manger devant eux, afin de les convaincre qu’Il est ressuscité. N’oublions surtout pas Thomas, qui n’était pas là, et que Jésus est de nouveau obligé de convaincre, huit jours plus tard, en utilisant une preuve physique, en lui demandant de mettre son doigt dans les trous des clous et sa main dans le côté percé de Christ.

Qu’en est-il de nous ? Croyons-nous vraiment ce que la résurrection de Jésus représente pour nous ? Croyons-nous que nous sommes sauvés par Sa vie ? Devra-t-il nous apparaître comme aux autres afin de nous convaincre, ou allons-nous marcher dans la foi de cette vérité ? Heureux, nous dit Jésus, celui qui a cru sans avoir vu. Si nous marchons par la foi seulement, c’est très bien. Mais Jésus, connaissant notre nature humaine, nous a dit de manger Sa chair et de boire Son sang, « car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage » (Jean 6:55). Jésus utilise, ici, les mêmes symboles qu’à la Pâque, le pain et le vin. Manger et boire !

Le geste que Jésus nous propose n’est pas seulement spirituel, mais physique aussi. Verset 56 : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui … 57ainsi celui qui me mange vivra par moi » (v. 57). « C’est ici le pain qui est descendu du ciel … celui qui mangera ce pain vivra éternellement » (v. 58). Pourtant, nous ne sommes pas des cannibales. Alors, allons-nous murmurer, comme Ses disciples au verset 61, en Lui disant que Ses paroles sont trop dures et qu’Il nous en demande trop ? Pour utiliser les paroles mêmes de Jésus : « Ceci vous scandalise-t-il ? » J’espère que non ! Sinon, comment alors lui obéir ?

Spirituellement parlant, en nous nourrissant régulièrement de Sa Parole dans les Saintes Écritures. Et, physiquement parlant, simplement en mangeant et en buvant les symboles qu’Il a Lui-même établis. Le pain et le vin, mais cette fois dans un but complètement différent. Alors, tout pourrait jusqu’ici se résumer à :

  • la Pâque = Fête de la réconciliation avec le Père ;
  • la Communion = Fête pour célébrer notre salut par la résurrection de Christ.

Une chose est cependant obligatoire. La participation dans les deux cérémonies doit se faire « au nom de Jésus », et seulement en Son nom.

Combien de fois, depuis notre conversion, avons-nous mangé du pain et bu du vin dans une cérémonie spéciale et intime pour commémorer la mort de Jésus ? Habituellement, une fois par année, au printemps, à peu près au moment de Sa mort. Combien de fois maintenant, depuis notre conversion, avons-nous mangé du pain et bu du vin dans une cérémonie spéciale et intime pour commémorer la résurrection de Jésus ? Pourtant, c’est ce qu’Il nous exhorte à faire. Certains diront : « Mais… chaque fois que j’ai pris la Pâque, c’était pour célébrer mon salut ! ». Si oui, alors je crois qu’il nous manque un élément précieux ici dans notre compréhension. Je m’explique.

La Pâque que nous prenons, c’est en souvenir de la mort de Christ, pour notre réconciliation avec le Père. La résurrection arriva trois jours plus tard. Quand avons-nous célébré Sa résurrection, Sa vie, par laquelle nous sommes sauvés ! Les Saintes Écritures nous parlent donc de deux cérémonies solennelles, clairement identifiées par Jésus, avec les mêmes espèces, le pain et le vin, mais dans deux buts complètement différents. Le premier pour commémorer la mort de Christ pour notre justification. Le second pour commémorer la résurrection de Jésus pour notre salut. Puisque nous devons persévérer jusqu’à la fin de notre vie dans la foi vers cette résurrection, cette cérémonie devrait avoir une grande importance dans notre vie spirituelle. Dans Matthieu 24:13, Jésus nous dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé. »

Durant son séjour dans le désert, la nation d’Israël recevait la manne chaque jour pendant 40 ans pour nourrir le corps. Il n’y avait rien de spirituel là-dedans. Cette manne, cependant, qui descendait du ciel était une préfigure de Jésus, le Pain vivant qui devait venir leur apporter une nourriture digne du salut. Nous aussi, quand nous mangeons du pain, simplement comme une nourriture, ce geste n’a rien de spirituel non plus. Mais quand deux ou plusieurs chrétiens se réunissent dans un même Esprit, pour fraterniser ou pour souper, s’ils décident d’un commun accord de prendre du pain et du vin, et rendre gloire à Dieu pour leur salut, ils participent ainsi à la résurrection de Christ, dans une cérémonie de communion avec Lui. Ils mangent alors Sa chair et boivent Son sang exactement comme Jésus nous l’a commandé dans Jean 6.

Donc, cette cérémonie peut se faire entre convertis à Christ chaque fois qu’ils se réunissent dans une fraternisation chrétienne. Cette cérémonie devait avoir une importance capitale pour les premiers chrétiens, alors que nous voyons, dans Actes 2:42, qu’ils persévéraient d’abord dans la doctrine des apôtres. Mais aussi dans cette communion fraternelle, où ils devaient souvent commémorer leur salut par Christ, tout en mangeant ensemble. Cette cérémonie se faisait dans l’espoir que le retour de Jésus se ferait de leur vivant. Voilà pourquoi ils avaient vendu tous leurs biens afin de tout mettre en commun. Si nous avions vécu à cette époque, nous aurions sûrement fait la même chose.

Combien de fois alors, à notre époque, doit-on participer à une telle cérémonie ? À chaque chrétien de décider selon son cœur, sans toutefois porter un jugement sur ceux qui le font plus souvent ou moins souvent. Il faut donc prendre très au sérieux l’application de cette connaissance. Pour quelle raison ? Les Corinthiens s’étaient réunis pour manger la Cène du Seigneur. Il y avait de la division dans le groupe. Chacun se hâtait de manger son souper particulier sans rien partager, alors que d’autres, étant dépourvus, avaient faim. Paul ne les félicite pas du tout et leur reproche même d’empirer au lieu de devenir meilleurs (1 Corinthiens 11:17-22). En les corrigeant de la sorte, Paul leur explique qu’il était possible dans de telles conditions de prendre la Pâque indignement. Car ils refusaient de reconnaître les autres comme faisant aussi partie du Corps de Christ.

La même chose serait possible si nous prenions cette communion avec Jésus pour notre salut, sans reconnaître que le corps de Jésus que nous mangeons, et Son sang que nous buvons, sont symboliques du Corps de Christ qui inclut tous ceux qui sont réunis. Donc, la Pâque, ou la Communion avec Christ, doit être prise entre convertis seulement. Jésus n’est pas divisé, alors Son corps ne devrait pas avoir de divisions en son sein, quand Ses enfants se réunissent. Dieu nous voit et nous juge au cœur et non aux apparences, et Dieu connaît les Siens. Alors, cette cérémonie doit se faire avec notre attention orientée entièrement sur Christ. Dans la cérémonie de la Pâque, Paul dit aux Corinthiens : « C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur » (1 Corinthiens 11:27).

Paul n’empêche personne de prendre la Pâque, mais il insiste sur le fait : « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe » (v. 28). S’éprouver veut simplement dire s’analyser personnellement afin de voir si nous sommes toujours dans la foi et sur la voie de nous améliorer au lieu d’empirer (v. 17). Paul les met en garde du sérieux de cette fête : « Car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit SA condamnation, ne discernant point le Corps du Seigneur » (v. 29).

Dieu nous appelle tels que nous sommes, mais nulle part, dans Sa Parole, Dieu nous dit de rester tels que nous étions lors de notre appel. Le Corps de Christ est composé d’individus convertis qui devraient tous avoir un seul but, celui de devenir un jour « parfait, comme notre Père aux cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Je ne voudrais pas offusquer personne, mais le « Corps du Seigneur » est un club exclusif, réservé à Ses Élus seulement.

Donc, si cette instruction de Paul s’applique parfaitement à la Pâque, elle s’applique également à la cérémonie de la « Communion avec Jésus », car nous Lui devons le même respect, dans cette cérémonie aussi. Armés maintenant de cette connaissance, à chacun de décider où et quand il prendra cette communion. Souvenons-nous toujours que nous formons un seul corps, composé cependant de plusieurs membres. Plusieurs membres, mais qui doivent demeurer continuellement en communion avec la tête du corps, Jésus, par les moyens qu’Il nous a Lui-même donnés. Ainsi, non seulement ces réunions doivent se faire au nom de Jésus, mais sans qu’il y ait division entre ceux qui sont réunis.

S’il y a division, Jésus Se retire simplement. Reste alors à inviter poliment, mais fermement, la personne qui cause la division, à quitter les lieux. Si elle refuse, ne prenez pas la communion à ce moment là. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des Saints… » (1 Corinthiens 14:33). La personne qui cause la division dans n’importe quelle réunion de chrétiens crée toujours de la confusion. Il ne faut pas être gêné d’éloigner ces individus de vos réunions. Ne vous laissez surtout pas accuser de manquer d’amour, car l’amour de Dieu n’est pas un chemin à sens unique. L’amour se reçoit, certes, mais il doit se donner aussi, ce que certaines personnes semblent parfois oublier.

Plusieurs personnes se demandent s’il est mal de prendre la Pâque plus d’une fois par année. La Sainte Bible ne nous dit pas combien de fois nous devons prendre la Pâque. Paul nous rappelle simplement que nous devons la prendre en nous souvenant que : « Toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Par l’entremise de la messe, l’Église catholique a décidé de célébrer la mort de Jésus tous les jours de l’année. Pourtant, Christ est demeuré mort pendant trois jours seulement, après quoi Il est ressuscité pour vivre éternellement depuis ce temps. Le salut qu’Il nous promet par Sa résurrection est un salut qui mène à la vie éternelle. Alors pourquoi ne pas célébrer la mort de Jésus une fois par année, et notre salut autant de fois que le cœur nous en dira ?

Ceci n’est cependant qu’une suggestion et non une exhortation. Mais plus nous serons en communion avec Jésus spirituellement, en étudiant Sa Parole, plus nous le serons physiquement en participant à Sa chair et Son sang, et plus le corps de Christ demeurera uni dans la foi. Et cette foi nous donnera la force et le courage de persévérer, peu importe ce qui pourrait nous arriver. Si nous demeurons fidèles jusqu’à la fin, dans cette persévérance, alors s’accomplira le plus beau rêve de Jésus : le salut et l’immortalité pour tous ceux qui Lui appartiennent, dans une communion éternelle dans Son Royaume. Voilà ce que je souhaite à chacun de vous, au nom de Jésus.