T.039 – Une relation exclusive

En me promenant un soir, j’ai soudain considéré combien il peut être bon de vivre et à quel point il est possible de négliger ce don. Il n’est pas seulement dommage de ne pas apprécier sa vie, mais il est surtout vital de vivre vraiment. Or, dans une prison, il est difficile de vivre : on se contente de survivre, c’est-à-dire, de s’imposer ce but assez trouble de s’en sortir et de ne pas « crever ».

Une prison n’est pas seulement faite de briques, puisqu’il en existe tant d’autres, et la pire est celle qui est forgée par les murs de notre perception. Si je vis dans le péché – parce que je suis sous la loi du péché – ma perception est défectueuse par rapport à la Vérité unique instaurée par Dieu et qui est en Dieu. Sans prise de conscience, je suis dans la prison de ma perception, qui ne génère qu’orgueil ou mépris.

« L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » (Matthieu 6:22-23).

Si je me perçois comme un être coupable et si je me désapprouve sans cesse, sans que la Grâce de Dieu ne puisse m’atteindre et m’affranchir, je suis également en prison. Mon regard trop sombre dénature ma vie, jusqu’à ne plus être en mesure de reconnaître ça et là les marques de la Présence de Dieu, de Son Amour, ni de Sa Bonté envers tous, Lui qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Mattieu 5:45) ; sachant qu’à l’échelle de la Justice de Dieu, personne ici-bas n’est suffisamment bon ou juste pour mériter Sa Grâce.

Il est bon de se la rappeler continuellement, afin de ne pas s’enorgueillir ; mais il faut faire attention de ne pas tomber dans le piège inverse. À force de se culpabiliser et de se dévaloriser chaque jour, un mécanisme mental dangereux peut se mettre en place : une sorte de « barrière anti-grâce », qui empêche le coeur assoiffé de boire, le cœur affamé de se nourrir et qui éloigne donc le chrétien de son Dieu, même s’il croit en Lui de toutes ses forces.

Cette situation peut s’avérer très inconfortable, car on se retrouve dans un état de paralysie interne, non pas mort, si l’on est de ceux qui ont goûté à la Vérité, mais pas réellement vivant, puisqu’incapable de s’affranchir, incapable d’apprécier la vie, ni de vivre chaque jour consciemment avec reconnaissance, comme un don sacré de Dieu.

« Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7).

Pourtant, la vie est précieuse. Même les humanistes, les défenseurs des droits humains, et ceux de la cause animale, les protecteurs de l’environnement, tous se rejoignent avec nous sur ce point : la vie est précieuse.

La Bible dit que « quant à l’âme de toute chair, c’est son sang ; il lui tient lieu d’âme » (Lévitique 17:11), et « le sang c’est l’âme » (Deutéronome 12:23), elle parle de « l’âme précieuse de l’homme » (Proverbe 6:26). La vie précieuse se trouve dans le sang de l’être vivant ; le sang étant l’âme de celui-ci, on peut aisément en déduire que l’âme et la vie sont indissociables, et lorsqu’on parle de la valeur d’une âme, on parle de la valeur d’une vie.

« Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes oeuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, ouvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait » (Psaume 139:13-16). La vie est un mystère, un cadeau, une source inépuisable d’étonnement et d’émerveillement.

La vie est également source de jouissance pour celui qui sait dominer sur son sentiment de culpabilité. Or, il n’existe que deux moyens pour atteindre cela : celui du diable et celui de Dieu. Celui du diable consiste à faire taire sa conscience, à la dompter peu à peu en lui dictant ses propres lois afin qu’elle finisse par obéir à sa propre volonté, puis qu’elle l’approuve, l’accepte et la normalise.

Le moyen de Dieu, quant à lui, est diamétralement opposé. Il fait disparaître la culpabilité par la Puissance de la Grâce divine, à travers la foi dans la suffisance du sacrifice unique de Jésus-Christ offert pour nous, qui nous délivre lorsque nous implorons Son pardon d’un coeur sincère.

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:1).

Si la culpabilité est un iceberg, le pécheur – qui, naturellement, refuse de souffrir et veut librement jouir de sa vie – s’habitue aux températures très basses. Il s’adapte avec toutes sortes de compromis et de stratégies de compensation pour ne plus être gêné par le froid glacial, ni même remarquer qu’il vit sur un iceberg. Malgré ce que sa perception lui dit, qu’il le ressente ou non, il vit dans le froid. Et s’il en a conscience, comme le dit l’expression : « il fait avec ».

La Grâce de Dieu, quant à elle, est comme le soleil dans sa puissance, qui fait fondre l’iceberg et le fait disparaître. La glace fondue rejoint la masse des eaux de l’océan et plus personne ne peut dire où était l’iceberg, pas même Dieu, qui affirme : « C’est moi, c’est moi qui efface tes forfaits pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés » (Esaïe 43:25).

Alors, pourquoi tant de chrétiens prennent-ils des moyens détournés pour se libérer de leur sentiment de culpabilité ? Et pourquoi y a-t-il dans nos vies d’énormes morceaux de l’iceberg qui n’arrivent pas à fondre ?

Dieu a-t-Il créé l’Homme pour qu’il soit abattu ? Est-ce le souhait ou la norme de Dieu pour Ses créatures humaines – summum de toute la création – qu’elles errent dans l’incapacité d’apprécier d’être en vie ?

« Le cœur joyeux vaut un remède ; mais l’esprit abattu dessèche les os » (Proverbes 17:22).

Si l’on se figure de manière imagée que les os –  placés au plus profond de notre corps – représentent l’homme intérieur, on peut visualiser l’effet de l’abattement psychologique sur celui-ci : il se dessèche, perd de sa vigueur, de son entrain, jusqu’à se perdre lui-même.

Dans ma vie, le sentiment de culpabilité ou celui de ne pas être à la hauteur m’ôtent peu à peu la joie de vivre. Et si je suis incapable d’être joyeuse et d’apprécier simplement le cadeau de Dieu de m’avoir mise au monde, c’est très culpabilisant. Qui me délivrera de ce cercle vicieux ?

L’important est d’en prendre conscience, non pas pour consolider les murs de ma prison mais pour en sortir. Celui qui peut me faire sortir de ma prison, c’est Jésus-Christ par Sa Grâce et Sa Puissance souveraine.

Dieu a peut-être du plaisir à me voir sourire. Il est probable que Son cœur se réchauffe à l’écoute de ma louange, quand Il m’entend chanter seule dans mon coin. Et il se peut qu’Il éprouve beaucoup de joie dans les moments où j’accorde à la vie toute son importance, en l’appréciant à sa juste valeur.

Se repentir est une bonne chose, mais se repentir vers quoi ? Se détourner de sa mauvaise perception et de sa conduite coupable pour aller vers quoi ? Le péché revient si facilement, si on ne lui barre pas la route avec un changement concret et radical.

Dans mon état d’esprit dépressif, à attendre passivement un changement dans ma vie et à m’habituant au vide d’un quotidien devenu très banal, j’étais en proie à une sorte d’addiction qui me permettait de m’enfuir loin de ma vie et de ma culpabilité, dans toutes sortes de lieux et d’histoires, et pour quelques heures de ne plus être moi-même. Je partais régulièrement à la médiathèque emprunter des films que je regardais jusqu’à tard dans la nuit. Bien que mon choix restait généralement correct – évitant en toute conscience l’excès de violence et de scènes sensuelles – je me suis rendue compte, au bout d’un certain temps, qu’en m’endormant juste après, cela générait en moi des rêves absurdes et fort désagréables. Mon sommeil s’en est trouvé troublé et je n’étais plus en forme. Parfois, les rêves étaient en rapport direct avec les films visionnés, parfois il n’y avait pas de rapport, mais le contenu des rêves était païen, mondain et même très vulgaire et immoral.

Pourquoi le diable rentre-t-il dans mon sommeil, me demandais-je. Pourquoi l’Esprit de Dieu ne le repousse-t-Il pas ?

En me réveillant, j’avais honte. J’étais comme coupée en deux : une partie de moi pensait être totalement étrangère à ces cauchemars, car ils ne la concernait pas dans la réalité, et il suffisait donc de les oublier. Mais quelque chose dans mon cœur reconnaissait être en relation directe avec le mal et les péchés malsains commis fictivement dans les rêves.

Intuitivement, j’ai compris que ces rêves obscurs dépeignent ma condition humaine : sans le vouloir, il y a bel et bien quelque chose de sombre en moi, un potentiel à faire le mal, un potentiel à m’avilir et à me détruire, un potentiel à aimer le monde et à me perdre. Sans en tenir compte, je nourrissais ce potentiel, alors que je ne prenais que très peu de nourriture divine, à savoir la Parole de Dieu. C’est un peu comme si je choisissais un autre dieu.

Puis j’ai soudain réalisé le regard du Christ, un regard perçant et coupant, qui voit à l’intérieur de l’être humain la fissure entre le croyant fidèle et le criminel potentiel. Et j’ai compris que Jésus-Christ voit en nous la partie sombre que nous faisons souvent semblant de ne pas connaître, qu’Il la connaît mieux que nous la connaissons nous-mêmes et que, malgré toute l’horreur qu’elle suscite, Il nous aime.

« Oui, tu as ça en toi, » me souffle-t-Il, « mais Moi Je veux mettre autre chose en toi. Ne t’éloigne plus de Moi ! »

Alors, j’ai réalisé combien je m’étais éloignée de Lui. Je ne chante plus mon amour, ni ma reconnaissance envers Lui. Je ne me prosterne plus devant Sa Majesté. Je ne célèbre plus de culte à mon Seigneur, sous prétexte que je suis seule et que j’ai quitté les assemblées. Je ne suis plus dans les parvis de l’Adoration.

« Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » (Matthieu 6:6).

En allant rendre une visite spontanée à ma belle-sœur, qui est radicalement catholique, je suis arrivée au moment où elle et sa famille étaient en train de suivre l’office de la messe à la télévision. Conscients des « déviations » liées à l’égarement massif des chrétiens dans les temps de la fin, ils vivent leur foi de manière autonome et intime, ayant quitté leur assemblée, toutefois sans avoir pris conscience des mensonges sur lesquels ils s’appuient encore.

J’étais très surprise quand, en rentrant dans leur salon pour les saluer, je vis leur fille de seize ans agenouillée sur le sol, prosternée face contre terre, chantant et souriant d’une manière si touchante que j’en fus complètement troublée. La joie et la paix qui rayonnaient sur son visage m’émurent profondément.

Je compris alors que Dieu avait guidé mes pas ce jour-là, afin de me montrer que ces personnes, que je pense profondément perdues, ont, malgré leur mauvaise compréhension de la Bible, quelque chose que je n’ai pas : quelque chose que j’ai perdu et qui pourtant est essentiel. Ils adorent le Christ et vénèrent Dieu en Lui offrant chaque jour des moments consacrés uniquement à l’adoration. Ils sanctifient le Nom de Dieu en séparant ce qui est profane de ce qui est saint, vivant ce temps à part comme une priorité exclusive, un devoir et un besoin.

« Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain » (Exode 20:7).

« Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne laisserai plus profaner mon saint nom ; et les nations sauront que je suis l’Éternel, Le Saint en Israël » (Ezéchiel 39:7).

Nous débattîmes à propos des divergences de nos croyances respectives. Je leur expliquai ce que je sais des évènements à venir prophétisés dans le livre de l’Apocalypse. Egalement, dans l’expectative des signes décrits par notre Seigneur Jésus et suivant de près les évènements politiques et économiques, nous nous retrouvâmes sur plusieurs points et je rendis grâce à Dieu que la conversation fut possible.

En repartant chez moi, je me posais cette question que j’avais tendance à ne poser que pour les autres : « sommes-nous prêts ? » Etrangement, cette question s’adressait aussi à moi.

Avant que n’arrive le grand chaos final, sommes-nous sûrs d’être du bon côté ? Du côté du Christ, du vrai Christ, tandis que la foi se ramollit et que les faux prophètes surgissent de plus en plus ?

Avons-nous l’ingrédient essentiel pour faire face aux guerres et aux persécutions quand elles nous toucheront subitement et brutalement ? Même si nous pensons être de ceux qui seront miraculeusement épargnés, protégés, comment réagirons-nous en voyant tout autour ce qui se passera ? Serons-nous assez forts pour ne pas tomber dans le gouffre du deuil et de l’abattement ?

Et pour être sûrs de passer au travers de la folie générale et de la manipulation démoniaque, posons-nous cette question : appartenons-nous vraiment au Christ ?

Le vrai Christ inspire Crainte et Adoration, parce qu’Il est à la fois Autorité et Grâce, Roi, serviteur, douceur et ferveur, bonté mais Justice. Il voit notre attitude, Il connaît nos failles. Il peut Se servir de tout un chacun pour exhorter, redresser, secouer, châtier. Il n’y a rien qui Le limite, si ce n’est nous-mêmes.

J’ai limité Dieu, j’ai limité Sa force en moi, dans la mesure où je ne Lui ai plus attribué Sa juste place. Mais Son regard est gracieux pour qui accepte de prendre conscience et de changer d’attitude. La partie sombre en moi ne limite pas l’Amour de Dieu, mais elle me limite moi, si je la nourris – consciemment ou inconsciemment – car elle m’empêche de vivre ma relation exclusive avec le Seigneur. Or, sans cette relation exclusive manifestée par des temps d’adoration, de prière et de méditation de Sa Parole, même si nous croyons détenir la vérité, elle nous échappe.

« Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Nous ne Lui échappons pas, car Sa main de bon Berger ne se desserre pas, mais la nôtre, oui. Nous ouvrons la main pour lâcher la Sienne et nous cramponner à des choses sans valeur.

Mais par Sa Bonté, à cause de l’Amour qu’Il a pour nous, Il nous rattrape, nous corrige, parfois par le moyen de l’humiliation, afin que la correction s’imprègne profondément en nous, comme marqués par le fer : ce qui a été le cas pour moi, puisqu’allant chez des personnes que je pensais plus perdues que moi, leur apportant la Lumière de la Vérité, je réalise que moi-même je me perds, les trouvant dans l’attitude dans laquelle Dieu me demande de vivre !

Mais pour celui ou celle qui a vraiment goûté à l’Amour du Christ, l’humiliation par laquelle Dieu est contraint de nous faire passer est délicieuse, car elle précède le retour à la Grâce et à l’épanouissement de l’être intérieur qui était morne et desséché, et qui a tellement besoin d’être régénéré. En d’autres termes, elle nous ramène vers une relation exclusive.

« Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12).

« Dieu est amour » (1 Jean 4:8).

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle

 




D.501 – Les bienfaits du pardon

Par Joseph Sakala

Tout ce que nous faisons a un prix. Le coût peut s’évaluer en argent, en temps, par le déploiement physique ou mental, ou même par un travail qui affecte notre santé émotionnelle et notre bien-être. Parfois, le coût de nos actions est imposé aux personnes que nous aimons. Ne pas pardonner aux autres entraîne un coût terrible. Car il y a le prix à payer pour ne pas pardonner à celui ou à celle qui nous a fait du tort. En effet, il y a des pénalités qui nous sont imposées pour ne pas avoir pardonné à l’autre. Pardonner à une personne peut être la chose la plus difficile, parce que la personne a une dette envers vous et seule la personne qui tient en main la facture de cette dette peut choisir de pardonner.

En psychologie, le pardon est le choix délibéré de laisser tomber la colère ou le ressentiment envers l’individu qui vous a causé du mal. Et le pardon revient alors à libérer la personne fautive de sa dette envers vous. Des recherches médicales furent conduites dans des hôpitaux, ainsi que dans les universités, pour découvrir que le pardon amène des bienfaits de santé. Dans ces bienfaits, il y a la baisse de pression ainsi que du rythme cardiaque, une diminution du stress, moins d’anxiété, un meilleur sommeil et une amélioration du bien-être psychologique. La personne qui pardonne acquiert une plus grande paix d’esprit, car la négativité est remplacée par un esprit positif, des relations plus saines et même un système immunitaire plus fort. Donc, nous découvrons qu’il y a des bienfaits extraordinaires dans l’acte de pardonner.

Tandis que les gens qui gardent de l’amertume contre ceux qui les oppriment et refusent de pardonner souffriront des pénalités physiques et morales pour leur colère, leur haine, leur amertume, leur état dépressif et leur anxiété. Car toutes ces choses auront des conséquences néfastes sur leur bien-être physique et mental. Ceux qui étudient les religions du monde comprennent qu’un des plus grands éléments distinctifs du christianisme est le pardon du péché que Jésus-Christ a rendu possible par Sa crucifixion qu’Il a endurée pour le bien-être de l’humanité. Son sang versé couvre la pénalité pour les péchés des croyants, rendant possible notre réconciliation avec Dieu Lui-même, Qui étend sur nous la promesse d’une vie éternelle.

Mais la chose la plus intéressante dans tout cela, c’est que Jésus nous demande de pardonner à ceux qui nous ont offensés avant de nous pardonner nos péchés. Regardez ce que Christ nous demande de faire, dans Luc 6:35-37 : « Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans en rien espérer, et votre récompense sera grande, et vous serez les enfants du Très-Haut, parce qu’il est bon envers les ingrats et les méchants. Soyez donc miséricordieux, comme aussi votre Père est miséricordieux. Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; pardonnez et on vous pardonnera. »

Nous découvrons la même chose, dans Matthieu 6:12, 14-15, où Jésus nous  dit clairement : « Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ….Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres. » C’est vraiment sérieux ! La conséquence de ne pas pardonner aux autres, c’est que Dieu ne nous pardonnera pas non plus. Et sans Son pardon, nous sommes condamnés à mort. Ceci est une lourde conséquence à subir.

On pourrait rechercher des citations sur le pardon pour nous apercevoir que quelques-uns saisissent ce que cela veut dire de pardonner, tandis que d’autres ratent entièrement le but. Par exemple, la Bible nous dit qu’il faut pardonner jusqu’à septante (soixante-dix) fois sept fois ; donc, on pourrait tenir un livre de compte. Vraiment ? Celui ou celle qui fait cela est en train de manquer le but destiné au pardon. Un autre déclarera que la Bible nous dit de pardonner à nos ennemis parce que cela les ennuie énormément. C’est aussi un manque de compassion. Tous devraient lire la parabole de Christ dans Matthieu 18:23-27, où Jésus déclare : « C’est pourquoi le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut compter avec ses serviteurs. Quand il eut commencé de compter, on lui en amena un qui lui devait dix mille talents ; et parce qu’il n’avait pas de quoi payer, son maître commanda qu’il fût vendu, lui, sa femme et ses enfants, et tout ce qu’il avait, afin que la dette fût payée. Et ce serviteur, se jetant à terre, le suppliait, en disant : Seigneur, aie patience envers moi, et je te payerai tout. Alors le maître de ce serviteur, ému de compassion, le laissa aller, et lui remit la dette. »

« Mais ce serviteur, étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers, et, l’ayant saisi, il l’étranglait, en disant : Paye-moi ce que tu me dois. Et son compagnon de service, se jetant à ses pieds, le suppliait, en disant : Aie patience envers moi, et je te payerai tout. Mais lui ne le voulut point, et, s’en étant allé, le fit jeter en prison, jusqu’à ce qu’il eût payé la dette. Ses compagnons de service, voyant ce qui s’était passé, en furent fort attristés ; et ils vinrent rapporter à leur maître tout ce qui était arrivé. Alors son maître le fit venir et lui dit : Méchant serviteur, je t’avais remis toute cette dette, parce que tu m’en avais prié ; ne te fallait-il pas aussi avoir pitié de ton compagnon de service, comme j’avais eu pitié de toi ? Et son maître, étant irrité, le livra aux sergents, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il lui devait » (Matthieu 18:28-34).

Et Jésus conclut en disant : « C’est ainsi que vous fera mon Père céleste, si vous ne pardonnez pas, chacun de vous, de tout son cœur, à son frère ses fautes » (Matthieu 18:35). Cela fait partie de ce que c’est que d’être un véritable chrétien. Êtes-vous parfois tourmentés par des sentiments de culpabilité ? Avez-vous la sensation d’avoir mal agi au-dedans de vous, ruminant des pensées de honte ou d’infériorité ? Vous n’êtes pas seuls. Mais pourquoi, en tant que chrétiens, devrions-nous vivre de la culpabilité ? En effet, la culpabilité joue un rôle vital dans le plan de Dieu. Mais quel est ce rôle ? Quelle serait votre attitude devant votre culpabilité ?

La culpabilité est définie comme l’état dans lequel l’on se trouve après avoir commis une offense, un crime, une violation ou un acte de méchanceté, spécialement contre une loi morale ou pénale. Elle est également comprise comme étant une sensation de remords ou de responsabilité pour quelque offense, crime ou mauvaise action. La culpabilité est alors une réaction humaine naturelle lorsqu’on brise des lois. Quand quelqu’un brûle un feu rouge, il ou elle est coupable. La personne a enfreint une loi de la route. La même chose est vraie lorsque quelqu’un brise une loi spirituelle d’amour envers Dieu. Il en résulte de la culpabilité et, après avoir brisé cette loi, nous ressentons une responsabilité. Mais quelle est cette responsabilité ?

Il y a environ 2 000 ans de cela, la Parole de Dieu — le Logos, ou Porte Parole : « …étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2:6-7). Il est donc né d’une vierge. « Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:22-23). Et ce Fils était déjà prédestiné à être Sauveur et Messie, Jésus et Christ.

Jésus est entré dans le monde pour plusieurs raisons, dont une était de mourir dans l’ignominie sur la croix, par les mains des hommes mal guidés. Pourquoi ? Afin de payer la rançon pour chaque péché commis par tous les humains qui avaient déjà vécus et qui vivraient après Lui. Parce que, dans la Bible, nous lisons clairement : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24). C’est une coriace réalité !

Tous ont péché et, parce que tous ont péché, tous ont eu une part directe dans la mort de notre Sauveur Jésus-Christ. La culpabilité qui survient lorsque nous brisons une loi de Dieu arrive simplement parce que nous en sommes responsables. Ça ne sert à rien de blâmer les soldats romains ou bien les Juifs, nous sommes également responsables, car : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Donc, lorsque nous péchons, nous ajoutons encore plus de culpabilité et de responsabilité personnelle dans la mort de Christ. Alors, que devrions-nous faire afin de nous débarrasser de la culpabilité qui vient avec le péché ?

La réponse se trouve dans le message que Jésus est venu prêcher. Dans Marc 1:14-15, nous pouvons lire : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Jésus est venu prêcher le repentir ! Mais que veut dire se repentir ? Le mot « repentir », dans le Nouveau Testament, est traduit du mot grec metanoeo. Ce mot veut dire « penser différemment après ». Ce n’est qu’après une sincère confession du cœur, une repentance totale de nos péchés devant Dieu et l’acceptation de Jésus Christ comme notre Sauveur, que la culpabilité, qui s’est accumulée durant toute notre vie, peut enfin être enlevée.

Au jour de la Pentecôte, Pierre a prononcé un sermon inspiré par le Saint-Esprit et, dans Actes 2:37-41 : « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera. Et il les conjurait par plusieurs autres discours et les exhortait, en disant : Sauvez-vous de cette race perverse. Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. »

La psychologie nous enseigne des méthodes sans fin pour penser en faisant abstraction de notre état de culpabilité, mais la vérité est que nous sommes coupables parce que nous avons commis des péchés contre Dieu. Le roi David avait compris cela et déclara, dans Psaume 51:2-6 : « Lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba. O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. » Pourtant, David avait couché avec Bath-Shéba et il avait fait tuer Uri, son époux, mais son péché réel était contre Dieu. Je vous suggère fortement de lire ce Psaume au complet.

Ultimement parlant, nos péchés sont toujours contre Dieu et c’est seulement en venant vers Dieu dans la prière que nous pouvons être libérés de la responsabilité que nous portons de la mort de Christ. Si vous êtes criblé par la culpabilité, allez vers Dieu et criez à Lui pour obtenir le véritable pardon, et relisez le Psaume 51 au complet, le Psaume de la repentance, et mettez-vous à rechercher Dieu de tout votre cœur. Commencez par agir selon la vérité de la Bible. Et vous serez libéré de la plaie de la culpabilité. Sondez les Écritures pour développer un véritable sens de l’honneur. Quelle est votre définition de l’honneur ? Dans les temps passés le mot « honneur » était réservé à ceux qui avaient le sens exceptionnellement élevé de l’honnêteté, de l’intégrité et de la loyauté.

Récemment, le mot « honneur » a été utilisé d’une manière malsaine par ceux qui tentent de personnifier ces trois vertus. « Honneur » est devenu une façon acceptable de décrire un homme qui déclare sauver sa propre justice en prenant la vie de son épouse ou de sa fille. Des crimes d’honneur sont-ils le genre de problème qui ne se pose qu’ailleurs dans le monde ? Le croiriez-vous si je vous disais qu’il y a eu au moins une douzaine de crimes d’honneur au Canada dans les dix dernières années ? Pendant que tout meurtre est une tache sur notre société et un affront à notre Créateur, c’est une véritable insulte que d’appeler un tel acte « un meurtre honorable ».

Dans la plupart des cas, un crime d’honneur a lieu lorsque la femme ou la fille commet le péché d’adultère ou de fornication et l’homme lui enlève la vie afin de restaurer l’honneur de sa famille. Est-ce que le fait de tuer une personne pour l’honneur lui enlève son péché ? Paul rend très clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). En plus de cela, les Écritures nous instruisent également sur le fait que la vengeance appartient à Dieu. « Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple » (Hébreux 10:30). Jésus fut tenté par les pharisiens dans une situation impliquant une femme qui a été surprise en flagrant délit d’adultère.

Les pharisiens et l’élite de l’époque étaient prêts à lapider cette femme, mais avant d’agir ils demandèrent à Jésus ce qu’ils devaient faire. Non pas pour chercher Son conseil, car leur idée était déjà faite, mais ils voulaient Le défier par un test. Alors, Jésus aurait-Il consenti à leur permettre de commettre un crime d’honneur parce que : « Moïse nous a ordonné dans la loi, de lapider de telles personnes ; toi donc qu’en dis-tu ? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de le pouvoir accuser » (Jean 8:5-6). Non ! Jésus n’était pas du tout consentant ! « Et comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché, lui jette le premier la pierre » (Jean 8:7). Avec cette brève déclaration, Jésus a établi le fait que nous ne sommes pas dignes de livrer quelqu’un à la pénalité du péché.

Nous venons de voir que : « le salaire du péché, c’est la mort ». Et, dans Romains 3:23 : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. » Alors, si c’était notre travail de punir chaque personne pour ses péchés, il ne resterait aucun être humain sur toute la terre ! Notez cependant que Jésus n’a pas dit à la femme adultère que ce qu’elle faisait était bien correct. Jésus lui a plutôt dit : « Je ne te condamne pas non plus ; va et ne pèche plus » (Jean 8:11). Christ avait épargné la vie de cette femme et lui a donné l’opportunité de se repentir de ses péchés et de se soumettre à Dieu. Malheureusement, des milliers de femmes dans le monde n’ont pas eu cette chance, car elles ont été tuées pour un mauvais sens de l’honneur.

Une des vérités les plus remarquables de la Bible est que ces femmes assassinées par leur mari, ou tout autre justicier, auront la chance de corriger leur vie. Car le jour vient où tout individu décédé sans avoir connu le vrai Dieu et comprendre vraiment la voie qu’Il lui prépare durant sa vie, aura l’opportunité et sa première chance de bâtir une relation avec son Créateur. Ce sera le jugement du Grand Trône Blanc qui, en passant, n’est pas blanc par pur hasard ; il est blanc parce que le blanc représente la miséricorde de Dieu. Il sera expliqué à tous les bénéficiaires de cette Deuxième Résurrection le merveilleux plan de salut de Dieu, où chaque homme, chaque femme et chaque enfant qui ont vécu auront enfin l’occasion de connaître Jésus et d’apprendre de Lui comment vivre selon Sa voie. Tout leur sera enseigné sur la façon de réussir et chacun aura sa vraie chance de vivre une vie honorable.

Mais en ce monde-ci, en attendant ce précieux moment où nous serons avec Jésus, sommes-nous prêts à vivre les moments difficiles qui se préparent ici-bas ? Si vous suivez les nouvelles mondiales, vous devez sûrement réaliser que les semences sont présentement semées partout pour faire apparaître la Bête de l’Apocalypse. De plus en plus, nous voyons se réaliser les avertissements donnés par Dieu à Son peuple de jadis. Dans Lévitique 26:14-20, nous lisons : « Mais si vous ne m’écoutez pas, et si vous ne pratiquez pas tous ces commandements, si vous méprisez mes ordonnances, et si votre âme a mes lois en aversion, pour ne pas pratiquer tous mes commandements, et pour enfreindre mon alliance, voici alors ce que je vous ferai : Je ferai venir sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui consumeront vos yeux et accableront votre âme ; vous sèmerez en vain votre semence : vos ennemis la mangeront. Et je tournerai ma face contre vous ; vous serez battus devant vos ennemis ; ceux qui vous haïssent domineront sur vous, et vous fuirez sans que personne vous poursuive. Que si, malgré cela, vous ne m’écoutez pas, j’en ajouterai sept fois autant pour vous châtier, à cause de vos péchés ; et je briserai l’orgueil de votre force. Je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain. Votre force se consumera en vain ; votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits. »

Vraiment, lorsque Dieu est abandonné, de mauvaises choses commencent à arriver. Les Écritures nous disent : « Lorsqu’il n’y a point de vision, le peuple est sans frein ; mais heureux est celui qui garde la loi ! Ce n’est pas par des paroles qu’on corrige un esclave ; car il entend bien, mais ne répond pas. As-tu vu un homme étourdi dans ses paroles ? Il y a plus à espérer d’un fou que de lui » (Proverbes 29:18-20). Regardez autour de vous et écoutez parler ceux qui mènent le monde présentement. Coupés du vrai Dieu, des individus et des nations entières perdent leur véritable raison d’exister. Les familles se brisent, le crime et la violence grimpent à un niveau supérieur. Le comportement perverti devient soudainement la norme. Et, influencé par le maître séducteur, Satan le diable, la plupart des gens ne réalisent même pas pourquoi toutes ces choses leur arrivent soudainement.

Alors, comment faut-il se préparer pour ce qui doit éventuellement survenir ? D’abord, si Dieu est en train de vous appeler, soyez prêts à accepter Son appel, comme nous dit Deutéronome 4:29-31 : « Mais si de là tu cherches l’Éternel ton Dieu, tu le trouveras, quand tu le chercheras de tout ton cœur et de toute ton âme. Quand tu seras dans l’affliction et que toutes ces choses te seront arrivées, alors, dans les jours à venir, tu retourneras à l’Éternel ton Dieu, et tu obéiras à sa voix. Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée. ».

Lisez votre Bible quotidiennement ! Étudiez-là avec tout le sérieux à votre disposition, car c’est le manuel d’instructions venant directement de Dieu, pour votre vie. Comme Paul insistait envers son jeune évangéliste Timothée : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Alors qu’au-delà de deux milliards de personnes se disent chrétiennes, combien sont prêtes à suivre l’exemple de Christ pour recevoir les bénédictions de Dieu ?

Dans Deutéronome 28:1-6, Dieu nous confirme : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; bénie sera ta corbeille et ta huche. Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. »

Notre monde est présentement sur le bord de la plus terrible guerre de son histoire. Cependant, grâce à Dieu : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Si nous laissons Dieu faire Sa volonté dans nos vies et que nous nous soumettons à Son Esprit Saint, que Dieu donne gratuitement aux chrétiens dès leur baptême, nous pourrions aussi faire la guerre au péché dans notre propre vie et ainsi expérimenter un avant-goût du Royaume de Christ à venir bientôt.

Mais nous savons aussi qu’en tant que société, les humains devront passer par des temps difficiles avant le retour de Jésus-Christ, afin de sauver l’humanité de l’autodestruction. Aussi difficile que cela puisse paraître, l’Écriture nous enseigne que les armées de la terre combattront contre Jésus, croyant que la terre est attaquée par des extra-terrestres. Les armées : « combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). Il sera incroyable de voir comment la séduction massive de Satan sur les armées de la terre sera réussie, de façon qu’elles combattront volontiers contre Christ lors de Son retour en tant que Roi des rois. Pourtant, c’est la séduction à laquelle nous nous préparons à résister.

Chers amis, voyons donc à nous rapprocher encore davantage de Jésus, pendant qu’il est encore temps, afin que nous soyons protégés dans la crise épouvantable qui se déroulera devant et autour de nous. Et prions toujours pour que : « Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10). Le temps s’en vient, peut-être pas très loin dans l’avenir, où les rois de la terre s’uniront. « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête » (Apocalypse 17:12-13). Un seul adversaire demeurera, l’Agneau de Dieu, le Seigneur Jésus. « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux. Alors il leur parlera dans sa colère ; il les épouvantera dans son courroux » (Psaume 2:2-5).

Alors, ils se lèveront pour faire la guerre contre Jésus, mais ils perdront ! Car, lors de cette rencontre finale, Jésus leur montrera vraiment le Seigneur Jésus-Christ : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). Celui qui fut : « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29) est manifesté maintenant comme plus puissant que tous les rois de la terre.

« Il a été maltraité, il a été affligé ; et il n’a point ouvert la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Esaïe 53:7), mais cette fois Il apparaît comme la Parole de Dieu. « Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que Lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de Sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:12-16). En ce grand jour merveilleux, il sera infiniment mieux d’être avec Lui que contre Lui.




D.256 – Les cicatrices du péché

 

Par Joseph Sakala

Tout au long des Saintes Écritures, nous apprenons que le péché laisse des cicatrices, soit physiques, soit spirituelles. Nous savons également que le but principal pour lequel Jésus est venu vivre dans la chair était de verser Son sang afin d’effacer la cicatrice spirituelle du péché. C’était le prérequis pour nous réconcilier au Père en nous ouvrant l’accès à l’immortalité et au Royaume de Dieu à venir. Cependant, même si les cicatrices spirituelles disparaissent, les empreintes physiques demeurent inlassablement afin de démontrer les dégâts que la désobéissance aux commandements de Dieu produit. La plupart des maladies dont nous héritons dans la vieillesse sont souvent les séquelles d’un commandement transgressé. Allons voir quelques exemples bibliques pour nous montrer comment éviter les tourments que le diable nous cause en implantant dans notre esprit que sa voie peut apporter du bonheur en utilisant le mensonge comme arme favorite.

Samson aimait beaucoup Délila et, pour lui plaire, il s’est mis à lui raconter le secret de sa force colossale. Dans Juges 16:18-21, nous lisons que : « Délila, voyant qu’il lui avait ouvert tout son cœur, envoya appeler les princes des Philistins, et leur fit dire : Montez cette fois ; car il m’a ouvert tout son cœur. Les princes des Philistins montèrent donc vers elle, et apportèrent l’argent dans leurs mains. Et elle l’endormit sur ses genoux ; et, ayant appelé un homme, elle lui fit raser sept tresses des cheveux de sa tête. Elle commença ainsi à le dompter, et sa force l’abandonna. Alors elle dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Et il s’éveilla de son sommeil, et dit : J’en sortirai comme les autres fois, et je me dégagerai de leurs mains. Mais il ne savait pas que l’Éternel s’était retiré de lui. Les Philistins le saisirent donc, et lui crevèrent les yeux. Ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent de deux chaînes d’airain ; et il tournait la meule dans la prison. »

Cette fin tragique de Samson, que Dieu avait grandement utilisé du temps des Juges, comporte un sérieux avertissement pour chaque chrétien de notre époque. Car, même si nous connaissons très bien cette histoire, la convoitise n’en a pas empêché d’autres de tomber dans les pièges de Satan. Un des pièges favoris de Satan, c’est de ridiculiser Dieu en Le faisant passer pour menteur, comme dans l’incident du Jardin d’Éden, dès la création des êtres humains. Ensuite, quand le péché est commis, on tente, pour se justifier, de mettre le blâme sur l’autre. C’est devenu la méthode la plus corrosive depuis Adam et Ève pour expliquer la cause de son propre malheur.

Certains lèvent le poing contre Dieu en l’accusant de les tenter. Néanmoins, l’apôtre Jacques nous déclare : « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort » (Jacques 1:13-15). Satan connaît très bien toutes nos faiblesses individuelles et il les utilise précisément pour nous tenter. Plusieurs chrétiens ont succombé au péché par le moyen d’une Délila quelconque, mais beaucoup d’autres ont flanché simplement par orgueil, par la convoitise du pouvoir, par l’amour de l’argent, par compromis, ou carrément par apathie envers leur prochain.

Rappelons-nous constamment que le péché aveugle sa victime. Tandis que la Parole de Dieu, elle, nous commande de garder nos yeux ouverts et de grandir en Christ : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8). « Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés, » nous dit Pierre au verset 9.

Le péché enchaîne. Pas nécessairement avec les mêmes chaînes que Samson, mais le péché non repenti rend esclaves ceux qui le pratiquent. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22). Au lieu d’être libéré des liens du péché, celui qui pèche sans restriction retourne, non seulement à sa vie antérieure, mais devient pire qu’avant. Car le péché a ceci de particulier que, laissant toujours l’individu insatisfait lorsqu’il s’y vautre à nouveau, il lui en faut toujours plus pour atteindre la jouissance recherchée dans le péché. La chair non restreinte s’habitue très vite à sa dose de péché et en redemande plus et plus pour la satisfaire.

Samson a cependant reconnu son péché en revenant vers son Dieu avant de mourir, mais il est demeuré aveugle, enchaîné et martyr d’un châtiment pitoyable. Dieu pardonne, mais les cicatrices physiques du péché ne sont pas facilement effaçables. Comme il est préférable de persister près de Dieu et de combattre les tentations avec la puissance du Saint-Esprit ! À notre époque, le problème se situe dans la critique faite sans retenue et la médisance contre la Bible, laquelle devrait être, de préférence, notre source principale et intarissable d’instruction. La médisance et la calomnie sont cachées derrière l’humour, où tout est permis sous cette façade.

Trop de gens critiquent la Bible et remettent en cause son authenticité, déclarant ouvertement qu’elle est pleine d’erreurs et de contradictions, discréditant ainsi la Parole de Dieu. Est-ce que la Parole de Dieu est fiable ? Bon nombre s’amusent à calomnier son côté historique, sa précision dans les événements enregistrés et les auteurs qui rédigèrent les soixante-six Livres du Texte Reçu sous l’inspiration divine. Pourtant, ces mêmes critiques vous citeront des passages des livres apocryphes, comme Tobie, l’Évangile de Thomas, le Livre d’Énoch, le Livre de Baruch et j’en passe, prétendant que ces livres se trouvaient dans la Bible originale, mais furent retranchés au fil des siècles.

D’autres vont jusqu’à condamner la Bible d’être ethnocentrique, l’accusant d’être une bouillie de non-sens avérés faux par l’histoire. Ils expliquent les miracles comme étant des opérations produites par des actes tout à fait naturels. On utilise des mots comme « faible », « faussé », « absurde », « bizarre » et même « vulgaire » pour décrire certains incidents afin de discréditer le contenu de la Bible. Ils accusent Dieu d’être capricieux, vengeur, colérique et même menteur. Et que dire de ceux qui beuglent que Dieu n’existe pas ? À partir d’Adam et Ève, dans le Jardin d’Éden, jusqu’à l’Apocalypse et la prophétie des événements des derniers jours, ces critiques trouvent des infractions partout, rejetant les auteurs comme étant fictifs et refusant carrément l’historicité des Saintes Écritures. Ils raisonnent en disant que les récits bibliques ne peuvent pas être véridiques, car il est impossible que son auteur en soit le véritable.

Ils interprètent la Parole de Dieu en attaquant la véracité de tout ce qui est surnaturel, prétendant que c’est, soit de la superstition, soit simplement de la folie. Selon eux, les anges n’existent pas, le diable non plus, ni les miracles et sûrement pas Dieu. Or, il est fort possible d’avoir de la difficulté à comprendre certains passages bibliques sans pour autant dénigrer ou discréditer la Bible. Une abondance de connaissance est disponible par l’étude sérieuse des nombreux manuscrits en les comparant à d’autres de la même époque. Le fait de vérifier dans le but de déterminer comment un texte biblique coïncide avec l’évidence archéologique peut devenir très captivant. Ces sortes d’études ajoutent à l’appréciation de la beauté enrichissante de la Bible.

Dieu n’éprouve aucun embarras face à notre désir honnête de vouloir tout prouver. Au contraire, les Saintes Écritures nous exhortent à : « Éprouver toutes choses ; et retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21). L’embarras se retrouve habituellement au sein de l’attitude et dans l’approche utilisée par la personne même qui dit vouloir s’instruire. Si l’esprit est fermé sur un sujet quelconque, son approche sera plutôt de chercher à prouver ce que cette personne a déjà préconçu dans son esprit. En psychologie, on appelle cela une confirmation biaisée. Toute évidence est reçue comme un support à sa préconception et toute évidence compliquée est carrément rejetée parce qu’elle ne correspond pas à son image préconçue. Cela équivaut à dire : « Ma décision est prise, ne me mélangez pas avec des preuves ! » Étudier la Bible de cette façon peut même s’avérer périlleux, car l’esprit demeure fermé au point de refuser toute nouvelle connaissance.

Nous voyons cela régulièrement chez les prédicateurs de longue date qui insistent à dire qu’une personne, en mourant, va directement au ciel, ou en enfer, ou au purgatoire, ou aux limbes dans le cas des enfants non baptisés. D’autres sont devenus multimillionnaires en vendant un enlèvement au ciel pendant sept ans, alors qu’il y aura une tribulation terrible de trois ans et demi sur la terre. D’autres réduisent le pouvoir de Dieu en Le séparant en trois personnes distinctes pour accomplir Son Plan divin. Pourtant, ces prédicateurs, tout en étant convaincus de ce qu’ils prêchent, n’ont pas de preuves bibliques pour asseoir leurs « doctrines ».

Un autre principe psychologique s’appelle la « corrélation illusoire », où certains événements sont perçus comme étant reliés, quand, en réalité, ils ne le sont pas du tout. Ce qui équivaut à dire : « Si vous cherchez une preuve pour appuyer votre doctrine, vous allez certainement la trouver. » Vous découvrirez sûrement ce que vous cherchez en associant plusieurs versets hors contexte et en les ficelant ensemble. Sur dix versets cités, huit seront vérifiables, mais deux peuvent être complètement hors situation. Les gens qui font cela deviennent tellement biaisés en tentant de confirmer leurs croyances initiales qu’ils refusent carrément de découvrir la vérité.

C’est ce que nous voyons fréquemment chez certains télévangélistes qui mélangent un grand nombre de passages bibliques pour « prouver » une prophétie qu’ils ne comprennent pas du tout en utilisant des versets entièrement hors de leur contexte. Plusieurs études dans le domaine psychologique ont démontré que ces gens accumulent les faits de façon sélective. Ils cherchent des preuves pour étayer leurs propres hypothèses et croyances. Cette approche peut être nuisible, car ces gens sont biaisés dans le choix des informations afin de ne choisir que celles qui correspondent à leurs propres interprétations des données. Subséquemment, toute vérité qui va à l’encontre de leur croyance établie est automatiquement mise de côté ou balayée du revers de la main en faveur des informations qui leur sont favorables.

Et même l’évidence biblique s’apprivoise d’une manière sélective, de telle sorte qu’une chose, prouvée fausse, peut persister longtemps dans la mémoire de l’individu au lieu d’être éliminée. Cela prouve que le raisonnement humain, prédisposé à ne pas vouloir changer, demeure très faillible, et ce qui nous apparaît incontestable par nos raisonnements, peut, en fin de compte, s’avérer faux. Le véritable problème se situe au niveau de savoir si la personne a assez d’humilité pour accepter qu’elle s’est trompée et, encore plus, rejeter l’erreur et accepter la vérité. Entre humains, l’on peut parfois faire des concessions, puisque personne n’est parfait. Mais sommes-nous prêts à accepter la Parole de Dieu quand elle contredit nos croyances ? Si oui, tant mieux ! Si non, l’orgueil prend le dessus et nous savons que : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:6-7).

Saviez-vous que, même lorsqu’une personne convertie se soumet à Dieu, il arrive parfois que ses vieilles cicatrices tardent à guérir ? La véritable soumission à la Parole de Dieu veut dire de l’accepter sans contester. Ensuite, il faut la vérifier avec une bonne attitude, en priant Dieu d’ouvrir notre esprit à la compréhension de ce que Dieu veut nous accorder comme connaissance. Cette sorte d’humilité attire, non seulement la grâce de Dieu, mais également les bénédictions qui s’y rattachent. Regardons un incident que les sceptiques tournent souvent en ridicule. C’est l’histoire de Balaam et de son ânesse qui l’empêchait de passer à un endroit défendu, alors que Balaam, en colère, s’est mis à la frapper.

Dans Nombres 22:28-30, nous lisons : « Alors l’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : Que t’ai-je fait, que tu m’aies déjà frappée trois fois ? Et Balaam répondit à l’ânesse : C’est que tu t’es moquée de moi. Que n’ai-je une épée en ma main ! je t’aurais déjà tuée. Et l’ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis que tu existes jusqu’à ce jour ? Ai-je l’habitude d’agir ainsi à ton égard ? Et il répondit : Non. » Cette histoire d’une ânesse qui parle fut tournée en ridicule par plusieurs érudits tout au long des siècles. Pourtant, ce n’est pas une allégorie ou une fable, car l’apôtre Pierre confirme son authenticité dans le Nouveau Testament, en voulant corriger ceux qui suivent la chair par la convoitise de l’impureté et qui méprisent la correction. Des gens audacieux, arrogants et qui ne craignent point d’injurier l’autorité, alors qu’ils refusent d’être corrigés.

Dans 2 Pierre 2:13-16, l’apôtre dit : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète. » Dommage qu’il n’y ait pas plus de ces ânesses pour parler à ceux qui se croient infaillibles pour diriger nos gouvernements mondiaux. Ce genre de comportement laisse des cicatrices profondes qui n’incitent pas ces individus au repentir.

Il n’existe aucune explication naturelle pour éclaircir cet épisode d’une ânesse qui se met à parler, mais insister à dire que c’est une farce n’ayant pas eu lieu, parce que c’est un phénomène impossible, revient à renier carrément la capacité de Dieu de pouvoir l’accomplir. De tels miracles sont très rares, mais néanmoins, il y a toujours une bonne raison quand Dieu décide d’intervenir dans les lois qui gouvernent normalement Sa création. Dans l’incident de l’ânesse, Dieu voulait corriger Balaam qui résistait à la volonté de Dieu pour un gain monétaire. Nous découvrons également que même la voix du prophète fut contrôlée par Dieu pour l’obliger à faire Sa volonté. Balak avait engagé le prophète Balaam pour maudire Israël. Dans Nombres 22:38, « Balaam répondit à Balak : Voici, je suis venu vers toi ; mais pourrais-je maintenant prononcer quelque chose ? Je dirai ce que Dieu me mettra dans la bouche. »

Dans Nombres 23:16, nous voyons que : « l’Éternel Se présenta à Balaam, et mit des paroles en sa bouche, et dit : Retourne vers Balak, et parle ainsi… » Au lieu de maudire Israël, Balaam a reçu l’ordre de bénir, et il a béni Israël au lieu de le révoquer. « Alors Balak dit à Balaam : Ne le maudis point, mais ne le bénis pas non plus ! Et Balaam répondit et dit à Balak : Ne t’ai-je pas dit : je ferai tout ce que l’Éternel dira ? » (vs 25-26). Puis, dans Nombres 24:12-13, il est écrit : « Et Balaam répondit à Balak : N’avais-je pas dit aussi aux messagers que tu avais envoyés vers moi : Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais pas transgresser l’ordre de l’Éternel, pour faire du bien ou du mal de moi-même ; je dirai ce que l’Éternel dira ? »

Donc, Balaam bénissait Israël au lieu de prononcer la malédiction pour laquelle les Moabites voulaient le payer ; car ce peuple tentait désespérément d’empêcher les Israélites d’entrer dans la terre que Dieu leur avait promise. Ces Moabites étaient les descendants de Lot qui, pourtant, connaissait le vrai Dieu. Néanmoins, au fil des années, ils ont apostasié pour se tourner vers les idoles et ils voulaient maintenant contrer la volonté de Dieu. « Or, Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la fornication avec les filles de Moab. Elles convièrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux. Et Israël s’attacha à Baal-Peor ; et la colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. » (Nombres 25:1-3).

Revenons toutefois à cette ânesse pour voir s’il n’y avait pas une autre raison plus profonde dans l’Esprit de Dieu reliée à cette anicroche avec le prophète Balaam. Dieu a aussi créé tous les animaux pour les placer sous la domination de l’homme afin que celui-ci s’en serve pour son travail et son plaisir, mais pas pour en abuser. Jésus Lui-même a exprimé Son amour pour les petits oiseaux, quand Il déclara : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père » (Matthieu 10:29). Donc, du fait que Balaam abusait de son ânesse, Dieu a permis qu’il soit humilié par cet animal. Cette instruction s’applique à toute personne qui abuserait de ces beaux animaux que Dieu aime. Il est important pour tout chrétien d’être concerné et sensibilisé par l’amour que Dieu manifeste envers tout ce qu’Il a créé.

Dieu est amour et, ayant créé les humains à Son image et à Sa ressemblance, il devient évident que l’amour devrait également primer dans nos vies au sein de nos relations avec notre prochain. L’apôtre Jean nous déclare : « Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:18-21). Il y a un lien important dans ce raisonnement de Jean, puisque nos cœurs seront assurés devant Dieu si nous manifestons notre amour envers ceux avec qui nous venons en contact. Car un manque de ce côté nous condamne devant Dieu. Heureusement, que Dieu est plus grand que notre cœur, et Il connaît toutes nos faiblesses.

Lorsque notre conscience entre en interaction avec notre repentir, nous cherchons à corriger les mauvaises situations. Et si notre cœur ne nous condamne plus, nous avons de l’assurance devant Dieu. Tout se tient et l’amour nous évite des cicatrices trop souvent infligées à cause des péchés commis par manque d’amour. Il est intéressant de noter que Jean utilise le mot « amour » au moins vingt-cinq fois dans cette épître, et le mot « savoir » au moins trente fois. Le mot assurance, toutefois, n’est employé qu’une seule fois et le mot confiance à peine quatre fois. Et en chaque occasion, nous découvrons que notre confiance dans les promesses attachées à nos prières, sont directement fondées sur notre obéissance à Dieu. C’est la clé agissant dans notre relation avec Dieu, puisque notre confiance s’accroît par la réponse quasi immédiate venant de notre Créateur.

Jean nous rassure en disant : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:27-29).

Notre amour spontané pour notre prochain enlèvera toute condamnation venant du cœur. Alors, dans 1 Jean 3:21-24, l’apôtre confirme ceci : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »

Ce comportement chrétien change tout dans la vie d’une personne. Car : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:16-19).

Pendant ce temps, notre ferme croyance au salut nous enlève tout doute sur le fait que Dieu nous entend vraiment quand nous prions. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Notre repos est ainsi dans le Seigneur, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, même pendant que nous travaillons. Parce que ce repos n’est pas seulement physique, mais surtout spirituel.

Vous noterez que, lorsque Dieu a créé le Sabbat, ce n’est pas parce qu’Il était fatigué, mais parce que Son œuvre était terminée. Ce Sabbat fut créé pour l’homme — et non l’homme pour le sabbat — afin qu’il se repose dans l’œuvre de Dieu. Pas pendant une période de vingt-quatre heures, mais continuellement en tant que peuple de Dieu. Si nos premiers parents avaient obéi à Dieu, ils seraient entrés immédiatement dans ce repos. Toutefois, ce repos est déjà réservé aux Élus de Dieu. Voilà pourquoi : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10). Dans la véritable Famille de Dieu, Ses enfants vivent déjà présentement dans ce Sabbat en attendant le retour de Jésus dans la gloire.

Voyez-vous comme il existe un croisement continuel au sein de ces messages bibliques ? Notre confiance augmente dans la mesure où nous agissons dans la vérité. Nous bâtissons toujours avec plus de fermeté au fur et à mesure que nous comprenons et ressentons les réponses de Dieu à nos prières, que ce soit en notre faveur ou pour les autres. Cela renforce l’assurance que nous avons que Dieu écoute nos prières en mettant dans nos cœurs une confiance inébranlable dans notre relation constante avec notre Père céleste. Ce travail se poursuit en nous, présentement, tandis que nous attendons la venue de Jésus pour nous indiquer quelles seront nos tâches et nos responsabilités dans Son Royaume.

Ce que nous apprenons maintenant nous sers déjà, mais servira davantage à instruire les multiples millions de survivants de la grande tribulation, afin de les préparer à l’obéissance aux lois de Christ et aux grandes bénédictions qui s’y rattacheront lors de leur conversion. Dans Apocalypse 21:4, nous lisons : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. » Tous les malheurs et toutes les cicatrices causées par Satan seront guéris, effacés, et n’existeront plus. Et, au verset 5, il est écrit que : « Celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, Je fais toutes choses nouvelles. Puis, il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » Quel formidable avenir que celui que Dieu réserve à Sa Famille divine durant l’éternité.