D.401 – La conversion possible à tous

repentance

Par Joseph Sakala

Dans Galates 4:4-7, Paul nous déclare : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ. » C’est Dieu qui fait toute la différence ! Il y avait un temps où le monde entier était sous l’esclavage du péché et de la mort, mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils pour racheter ceux qui étaient sous la loi afin d’en faire des fils et des filles.

Pour ce faire, Dieu fut obligé d’envoyer Son Fils unique pour racheter ceux qui étaient sous la loi. « En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Cependant, il y avait un problème, car tout homme et toute femme était un pécheur perdu, méritant la mort sous la colère d’un Dieu saint. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:8-10). Par Sa résurrection ! Jésus est mort pour nous, souffrant à notre place, parce qu’Il nous aimait. Mais Sa mort ne pouvait simplement pas perfectionner Son travail. Comment un Rédempteur mort pouvait-Il terminer l’œuvre pour laquelle Il avait été envoyé ?

« Mais Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David » (Actes 13:30-34). La rançon pour le péché fut réglée pour toujours, car le Père, en pleine droiture et en toute puissance, a ressuscité Son Fils bien-aimé pour qu’Il vive éternellement. Oui, mais nous sommes toujours pécheurs, toujours mourants dans ce corps fragile.

Car, de par sa nature, notre corps nous garde captifs du péché, même si la rançon pour notre délivrance fut pleinement payée. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:4-9. Nous ne pourrons jamais comprendre pleinement ce que Dieu a fait pour nous, mais nous n’avons pas besoin de vraiment comprendre, seulement de croire et de recevoir Ses bienfaits. Toutefois, il est fort possible qu’une fois ressuscités dans un corps immortel, nous puissions comprendre parfaitement tout le Plan de salut de Dieu.

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’Il nous a Élus en Lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de Sa grâce qu’Il nous a gratuitement accordée en Son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce, qu’Il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’Il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’Il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » (Éphésiens 1:3-10).

Les attributs de Dieu sont caractérisés par les richesses de Sa grâce. Cette merveilleuse grâce L’avait conduit à verser Son précieux sang pour payer la rançon de nos péchés afin de nous apporter la rédemption. Il ne faut pas s’étonner de cela : « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par Sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Paul essaie encore et encore de trouver des représentations de Ses richesses. Aux Romains, il écrit : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4).

« Et que dire, si Dieu, voulant montrer Sa colère et faire connaître Sa puissance, a supporté avec une grande patience les vases de colère, préparés pour la perdition ? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils ? » nous déclare Paul, dans Romains 9:22-24. En parlant de la miséricorde de Dieu, Paul s’exclame : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que Ses jugements sont impénétrables, et que Ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été Son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36).

C’est vraiment un : « Mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:5-12.

Désirant que tous les croyants puissent apprendre à apprécier l’avenir extraordinaire qu’ils ont en Christ, Paul priait : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:17-20).

Pourtant, aussi riche que soit Sa grâce maintenant, vous n’avez encore rien vu. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). Nous sommes devenus l’Évangile pour Christ.

Aux Philippiens, Paul a écrit : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30).

Ce que Paul encourage chez les Philippiens, c’est qu’ils soient si zélés pour l’Évangile qu’ils agissent comme étant l’Évangile en toutes choses. Il insiste en leur disant que vous devriez : « vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24).

Votre citoyenneté doit être telle que vous deveniez l’Évangile pour Dieu. « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Comme ambassadeurs, nous devrions vivre notre vie et nous conduire d’une manière digne de la vocation qui nous a été adressée, en toute humilité et en toute douceur, avec un esprit patient, nous supportant les uns les autres avec charité. L’on nous commande de demeurer fermes dans l’unité et dans un même esprit. « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés » (Philippiens 4:1). Soyez également sans crainte, car nous avons un avocat fidèle au ciel.

Dans Job 16:18-19, Job a déclaré : « O terre, ne cache point mon sang, et qu’il n’y ait aucun lieu où s’arrête mon cri ! A présent même, voici, j’ai mon témoin dans les cieux, et mon garant dans les hauts lieux. » C’est très significatif, ici, dans un des plus vieux livres de la Bible ; deux vérités vitales du Nouveau Testament sont anticipées. Job semblait savoir que lui et, par implication, chaque autre personne, ont un dossier au ciel. Cela veut dire que nos œuvres, bonnes où mauvaises, sont enregistrées au ciel par Dieu, décrivant comment nous avons usé ou abusé de notre intendance sur ce que nous avons reçu de Dieu sur la terre.

Et le dossier témoigne inévitablement contre nous, car : « Certainement il n’y a point d’homme juste sur la terre, qui fasse le bien et qui ne pèche point. Aussi ne fais point attention à toutes les paroles qu’on dira, de peur que tu n’entendes ton serviteur parler mal de toi. Car ton cœur a reconnu bien des fois que toi aussi tu as mal parlé des autres » (Ecclésiaste 7:20-22). À la Deuxième Résurrection, lorsque les morts seront jugés selon ce qui est écrit dans la Bible et selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres, ceux qui accepteront Jésus et Son sacrifice seront inscrits dans le Livre de Vie. Mais ceux qui refuseront, librement et volontairement, ne seront pas inscrits dans le Livre de Vie. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Mais comment savoir si nos noms seront inscrits dans le Livre de Vie ? Même Job le savait lorsqu’il dit : « voici, j’ai mon témoin dans les cieux, et mon garant dans les hauts lieux. » Le mot hébreu utilisé ici veut dire « témoin personnel capable de témoigner pour vous ». Dans 1 Jean 2:1-2, l’apôtre nous le confirme lorsqu’il déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. »

Job savait de quelque manière qu’un tel témoin était disponible, parce qu’il pouvait dire : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). En vertu du Nouveau Testament, nous savons également que ce Rédempteur et Témoin n’est nul autre que Jésus-Christ le Juste, notre avocat auprès du Père. Il est notre sacrifice pour nos péchés et peut ainsi payer la rançon pour nous. Nous qui sommes Ses Élus savons que notre culpabilité a déjà été lavée par le précieux sang de Christ.

Ne nous concentrons pas sur notre corps naturel, mais plutôt sur notre corps spirituel. Dans 1 Corinthiens 15:42-45, Paul nous explique : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant. » Dans cette portion de ce grand chapitre sur la résurrection — d’abord celle de Christ, ensuite la future résurrection des sauvés — la mort et la résurrection sont comparées à une graine plantée en terre et récoltée. Lorsqu’une graine est plantée dans la terre, c’est comme si elle était morte et enterrée.

Pendant longtemps après sa mort, la graine ne peut être vue, mais finalement elle vit à nouveau et se déploie comme une belle fleur, une gerbe de blé, ou même un bel arbre. Jésus Lui-même a fait cette même analogie. « En vérité, en vérité je vous le dis : Si le grain de froment ne meurt après qu’on l’a jeté dans la terre, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12:24-25). Et, dans Marc 4:26-29, Il dit encore : « Il en est du royaume de Dieu comme si un homme jette de la semence en terre ; soit qu’il dorme ou qu’il se lève, la nuit ou le jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. Car la terre produit d’elle-même, premièrement l’herbe, ensuite l’épi, puis le grain formé dans l’épi. Et quand le fruit est dans sa maturité, on y met aussitôt la faucille, parce que la moisson est prête. »

Nos corps humains, à cause du péché et de la malédiction, meurent éventuellement et sont enterrés. Mais un jour, tout comme la graine plantée en terre, ils paraîtront de nouveau, mais cette fois immortels et glorifiés, beaucoup supérieurs à avant. Bien sûr, l’habitant de ce corps spirituel et éternel est passé par une deuxième naissance, dans la foi de son Sauveur déjà ressuscité. Nos nouveaux corps ressembleront à nos corps physiques, comme celui de Jésus lorsqu’Il fut ressuscité, mais glorifiés comme Celui de Jésus. Ils ne seront plus sous l’esclavage de la gravité et des forces électromagnétiques comme présentement, mais seulement soumis aux forces spirituelles dont nous ne savons que très peu de choses maintenant.

Ce que nous savons cependant, c’est que nos corps spirituels : « Pour nous, qui sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Pour arriver à cela, il nous faut recevoir dans ce corps des dons de Dieu.

En parlant de l’Église, Paul nous dit : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes » (Éphésiens 4:4-8). Or, que signifie : « Il est monté », si ce n’est qu’auparavant il était descendu du ciel vers la terre ? Celui qui est descendu est le même qui soit monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’Il remplît toutes choses.

C’est aussi Jésus qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs. Le but de tout cela était pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du Corps de Christ. Chaque converti est donc un ministre de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. La grâce qui nous est donnée, c’est une distribution des dons du Saint-Esprit à chaque croyant. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur. Il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère toutes choses en tous.

Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir. Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Un autre, la diversité des langues, c’est-à-dire, la capacité de parler plusieurs langues. Et un autre, le don d’interpréter les langues, c’est-à-dire, le talent de traduire d’une langue à une autre dans les multiples déplacements des évangélistes. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît.

Dix-sept dons différents sont mentionnés dans trois versets du Nouveau Testament, tous dans le but que le Saint-Esprit puisse diriger l’Église vers l’unité parfaite. « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ » (1 Corinthiens 12:12). Dans Éphésiens 4:12-13, Paul ajoute que c’est : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

Dans Matthieu 4:21, nous voyons Jésus choisir deux frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, qui raccommodaient leurs filets, et Il les appela. L’apôtre Paul priait afin qu’il puisse combler les lacunes dans la foi des nouveaux convertis (1 Thessaloniciens 3:10). Ainsi les dons du Saint-Esprit raccommodent les lacunes chez les saints. Le but du ministère constitue un effort collectif en vue d’amener une visibilité publique à ce travail. « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:1-2).

« Puisque donc nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 6:1-2. Depuis que la grâce nous a été offerte par Dieu, chaque jour devient donc le temps favorable au salut. L’édification du Corps de Christ est orientée sur l’emploi de ces dons collectifs pour enrichir et améliorer les réunions locales des croyants. Aux Corinthiens, Paul a dit ceci : « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète [aussi], afin que l’Église en reçoive de l’édification » (1 Corinthiens 14:5). Au verset 12, Paul ajoute : « Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église. »

Le but de ces dons est d’amener tous les saints vers l’unité : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:13). « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans Celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:14-16).

Le prophète nous rassure en disant que les Élus marcheront selon la volonté de Dieu. Dans Ésaïe 35:10, nous pouvons lire : « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront. » Les chrétiens ont obtenu une grande joie pour l’avenir, mais ne vous y trompez pas, il y a des troubles dans cette vie. Cependant, Christ nous a promis : « En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16:20).

Dieu est bon, car, même lorsqu’Israël devait être capturé et amené en captivité, Ésaïe anticipait déjà son retour dans l’ultime victoire. « Les rachetés de l’Éternel retourneront, et viendront à Sion avec des chants de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leurs têtes ; ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et les gémissements s’enfuiront. C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l’homme mortel, du fils de l’homme qui deviendra comme l’herbe ; pour oublier l’Éternel, ton créateur, qui a étendu les cieux et fondé la terre, et pour trembler sans cesse, tout le jour, devant la fureur de l’oppresseur, lorsqu’il s’apprête à détruire ? Où donc est-elle, la fureur de l’oppresseur ? » (Esaïe 51:11-13).

Même dans ce monde, Dieu ne nous a pas laissés sans réconfort, car Jésus nous a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:27-28). Même lorsque la mort et la séparation sont imminentes, Paul nous déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance » (1 Thessaloniciens 4:13).

« Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur, » nous confirme Paul, dans les versets 14 à 17. Ne laissez jamais personne vous séduire dans un sermon, en donnant l’impression que « dans les airs » veut dire « au ciel ». Jésus Lui-même a déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Quiconque insiste et persiste malgré l’évidence fait de Jésus un menteur et ne peut pas être ministre de Christ.

Dans l’autre vie, la vie éternelle, Dieu essuiera toute larme de nos yeux. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses seront passées. « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Et finalement, en tant que serviteurs éternels : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:3-6).




D.382 – L’homme doit se repentir

repentir

Par Joseph Sakala

Dans Romains 3:9-12, on peut lire : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Depuis le moment où Adam et Ève ont désobéi à leur Créateur dans le jardin, l’humanité a tenté de reléguer aux oubliettes l’acceptation consciente de la culpabilité. Adam a blâmé Dieu parce que la femme lui fut donnée par le Créateur. Ève a blâmé le serpent et, vous et moi, nous avons continué dans la même réplication depuis ce temps.

Et c’est précisément pourquoi la repentance est nécessaire au salut. Lorsqu’Adam s’est rebellé, la relation entre l’homme et Dieu s’est écroulée. « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:18-19). Laissée à elle-même, l’humanité n’a aucun espoir, car : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13).

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

La mort qui est entrée dans le monde à cause d’Adam n’a pas seulement amené la mort physique sur la création entière, mais une séparation de la vie de notre Dieu, tout en éliminant la possibilité pour nous de comprendre la nature de Dieu. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:22-25).

« Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). Pendant des millénaires, Dieu a enduré l’ignorance des hommes sur ce que Dieu était en train de préparer par Jésus-Christ. Il a fallu que nous ayons le Saint-Esprit pour comprendre, par la foi, la promesse étonnante de ce qui se passerait sur le Calvaire.

C’est que trois années et demie avant le Calvaire : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Et le temps de l’ignorance prit fin. « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Nous devons tous prendre la décision d’admettre que nous sommes pécheurs et désespérément dans le besoin d’être pardonnés par Dieu. Donc, en nous frappant la poitrine, disons Lui : « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! »

Dieu est un Créateur fidèle qui pardonne à tous Ses enfants. Dans 1 Pierre 4:17-19, nous lisons : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » C’est le seul endroit dans le Nouveau Testament qui identifie notre Créateur comme étant fidèle. Dieu avait un but spécifique en créant l’univers et tout spécialement l’homme, et Il va sûrement accomplir ce merveilleux but. Les Écritures nous dévoilent la fidélité de Dieu à répétition.

Pour ce qui a trait à l’univers physique : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Pour ce qui est de Ses promesses à Son peuple : « c’est parce que l’Éternel vous aime, et parce qu’il garde le serment qu’il a fait à vos pères, que l’Éternel vous a retirés à main forte, et qu’il t’a racheté de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Égypte. Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements, et qui rend la pareille en face à ceux qui le haïssent, pour les faire périr. Il ne diffère point envers celui qui le hait ; il lui rend la pareille en face » (Deutéronome 7:8-10).

Le Créateur fidèle est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ qui corrige Son Église à compromis dans les derniers jours, par ces parole majestueuses : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:14-16). Malgré le fait que certains croyants Lui seront infidèles, Il nous déclare que : « Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:12-13). Le livre triomphant de Sa Révélation nous vient directement : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre » (Apocalypse 1:5).

Et lorsqu’Il reviendra sur terre en puissance et en gloire, Jean : « vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Dans Apocalypse 21:5-7, nous lisons : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : ‟Voici, je fais toutes choses nouvelles.” Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Alors, puisque : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9), notre salut est sûr. Car, Celui qui vous a appelés est fidèle et Il le fera. En parlant de l’avènement de Jésus, Paul nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 15:48-53 : « Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »

Voilà une des plus belles promesses adressée aux Élus de Dieu, nous assurant que tous les croyants, soit vivants ou soit morts au retour de Christ, seront brusquement changés. Nos corps mortels seront instantanément transformés en corps incorruptibles et immortels, ne pouvant plus mourir une autre fois. Et ce changement, tel que décrit par Paul, se fera dans un clin d’œil, très rapidement. Ceci nous indique qu’il n’y a rien dans ce monde qui soit comparable à la rapidité avec laquelle ce changement miraculeux se fera. « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Est-ce qu’on vous enseigne que vous irez au ciel ? Moi je vois que la rencontre avec le Seigneur se fera dans les nuages seulement.

La Bible ne peut être plus claire. Alors que Jésus descendra du ciel vers la terre, au son de la trompette de Dieu, les morts en Christ tout au long des siècles ressusciteront premièrement avec des corps glorieux et immortels, et ceux qui seront encore vivants seront changés en recevant immédiatement des corps glorieux et immortels aussi. Et nous serons tous ensemble enlevés sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs. Notez bien que la rencontre avec Jésus ne se fera pas au ciel comme la plupart des vendeurs de salut le prêchent, mais dans les airs sur les nuages au-dessus de la terre. Nos corps glorieux seront semblables au corps glorieux de Jésus lors de Sa résurrection. C’est le Sauveur Jésus-Christ Lui-même : « qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Nous découvrons donc que Jésus a le pouvoir de créer de nouveaux corps pour nous en un instant, exactement comme au moment de la création de toutes choses. « Car il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle existe » (Psaume 33:9). Dans son épître aux Philippiens, nous lisons : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:1-6).

Cette congrégation a connu ses débuts lors d’une des nombreuses missions de Paul. Dans Actes 16:9-10, nous découvrons que : « Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. » Reconnaissant que cet appel venait du Seigneur, Paul a immédiatement réagi et partit vers la Macédoine.

La mission européenne de Paul débuta par la conversion : « d’une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. » Par la suite, Paul est allé à Thessalonique, Bérée et Athènes, où il endura beaucoup de maux et de persécutions. Mais le travail qui débuta à Philippes s’est poursuivi en s’étendant éventuellement sur tout le continent. Cette lettre, intensément personnelle de Paul aux Philippiens, contient les plus importantes vérités doctrinales des Écritures concernant Jésus ainsi que notre vie victorieuse en Christ. Le plan souverain de Dieu incluait l’Europe. Il a même prévu que les embûches gouvernementales ainsi que l’opposition personnelle fassent que le travail de Paul soit ultimement couvert de succès.

Pourtant, plusieurs chrétiens retracent de nos jours leurs ancêtres en Europe. De nombreuses missions mondiales évangéliques, tout au long des siècles, ont pris leur naissance en Europe. La conservation divine du Nouveau Testament fut confiée aux Grecs. Aujourd’hui, une majorité de chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier, mais une bonne partie de l’œuvre de Dieu débuta à Philippes comme un témoignage fidèle. Sans crainte et avec beaucoup de sacrifices, la bonne nouvelle de l’Évangile de Jésus-Christ fut prêchée dans la famille éventuelle de Dieu.

Dans Hébreux 3:1-4, nous lisons : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison. Or, il a été estimé digne d’une gloire qui surpasse celle de Moïse, d’autant que celui qui a construit la maison est plus digne d’honneur que la maison même. Car toute maison a été construite par quelqu’un ; or, celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. » La plus grande preuve d’une création surnaturelle se trouve dans la nature de la création elle-même.

Considérons la terre ; sa grandeur, sa masse, sa distance parfaite du soleil et de la lune, et sa composition chimique. Toutes ces choses sont critiques et limitées pour son bon fonctionnement, de façon que toute déviation dans l’ordre déjà établi ou dans les autres dominantes impliquées rend la vie impossible sur cette terre. Les planètes ainsi que les galaxies formées de molécules inorganiques sont d’un ordre grandiose plus simple en magnitude que le plus simple organisme vivant. Le merveilleux code génétique, qui gère la vie humaine et sa reproduction, est si complexe, et évidemment créé ainsi, que les ignorants diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6).

La vie à chaque niveau dévoile un ordre symétrique dans toutes les étapes de ses fonctions. Elle nous dévoile également une interdépendance entre ses parties, ce qui nous prouve qu’il y avait un design par un Créateur intelligent. L’évidence d’une création parle avec tellement d’éloquence que : « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables. » Mais parce qu’ils choisissent volontairement de désobéir, la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice.

« Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Colossiens 1:16-17. L’humanité ne peut se vanter, ni prendre aucun crédit de la création des choses, car c’est le Seigneur qui est digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car Il a créé toutes choses, et c’est par Sa volonté qu’elles existent, et ont été créées. « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point, » déclare David, dans Psaume 102:26-28.

Ce passage remarquable est cité dans Hébreux 1:10-12, lorsque Paul dit : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point », et cela nous indique clairement la fameuse loi de la thermodynamique ou loi d’entropie, où tout dans l’univers physique vieillit comme un vêtement. Dieu a tout créé au commencement, mais à cause du péché : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus littéralement dans Matthieu 24:35.

Cette loi universelle et scientifique est également anticipée par Esaïe 51:6, où Dieu dit : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais Mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. » C’est la loi de l’entropie pour la terre et ses habitants confirmée ici, et le concept de l’évolution clairement réfuté par les Écritures et la science divine. Notez cependant que, malgré que la terre vieillit et semble mourir, elle sera soudainement changée comme un vêtement. Le vieux vêtement sera changé pour un nouveau par une transformation de purification.

L’apôtre Pierre nous l’explique ainsi : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13). Puisque la terre périt présentement, elle sera soudainement purifiée. Son Créateur ne change jamais, Ses années ne finiront pas, mais Sa parole et Sa justice subsisteront à tout jamais.

Après la résurrection de Jésus, Il apparut aux apôtres pour leur indiquer quelle serait leur mission. Dans Jean 20:21-22 : « Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. » Avez-vous noté de quelle façon les apôtres ont reçu le Saint-Esprit ? Jésus a soufflé sur eux. Pendant trois ans, Ses disciples ont suivi Jésus dans Ses déplacements, ont entendu Ses instructions et ont participé à Son ministère. Ils abandonnèrent tout et Le suivirent. Ils ont vu Jésus ridiculisé, confronté, opprimé, souffrant la réjection des leaders religieux contre Lui, ainsi que par la majorité du peuple. Ses disciples étaient là pendant que Judas L’a trahi et s’est enfui. Ce leader bien-aimé, en Qui ils ont mis tout leur espoir, ils L’ont vu fouetté par des verges, frappé, craché dessus et, finalement, cloué à une croix pour mourir dans l’agonie, seul, abandonné même par Son Père.

Mais quelques jours plus tard, les disciples étaient assemblés : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie » (Jean 20:19-20). Il était vraiment ressuscité comme Il l’avait prédit. Et Il les a baptisés du Saint-Esprit. Nous sommes maintenant prêts à apprécier pleinement les paroles de ce texte. Jésus leur dit : « Comme le Père m’a envoyé, je vous envoie aussi, et regardez ce qu’ils M’ont fait. Mais même si la souffrance et les tribulations suivent, n’ayez pas peur. Ma paix et Mon Esprit seront toujours avec vous afin de vous assurer de votre ultime victoire. »

Si vous voulez devenir un de Ses disciples, envoyé comme Lui l’a été pour accomplir Son travail éternel sur terre, durant Son absence physique, vous devez vous attendre à recevoir des persécutions, mais aussi la Paix, la puissance et éventuellement la victoire d’une couronne éternelle, et devenir le fils ou la fille bien-aimé du Père. Dans Matthieu 3:16-17, il est écrit : « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans ce verset remarquable, Dieu le Père, du haut du ciel, introduit Son Fils bien-aimé au monde entier. C’est la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament, tout comme l’amour du Père envers Son Fils était le premier amour qui ait existé.

Jésus Lui-même fait allusion à cet amour lorsqu’Il dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Jean-Baptiste, qui préparait le chemin pour Jésus, baptisait avec l’eau. « Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et pendant qu’Il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur Lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il vint une voix du ciel, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Luc 3:21-22).

Nous voyons cet amour divin entre le Père, qui aime Son Fils, et Jésus qui nous explique pourquoi. « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:17-18). L’amplitude de l’amour du Père pour Son Fils bien-aimé incluait tout, sans limite. « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36).

« Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:20-22). Dieu a également parlé de Son Fils bien-aimé sur le Mont de la Transfiguration. Dans Matthieu 17:5-8, nous lisons : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. »

Pierre, qui était parmi les disciples sur la montagne, nous dit ceci, dans 2 Pierre 1:17-18 : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix Lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. » Ainsi, nous avons les témoignages du Père au ciel envers Son Fils, mais également des témoignages du Fils envers l’amour du Père, dans Jean 15:9-11, où Christ nous confirme : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. »

Sept témoignages venant du Père et sept témoignages venant du Fils. Assurément, le Père aimait le Fils d’un amour parfait et Il nous l’a prouvé, car : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Un tel amour envers des pécheurs non méritants ne mérite rien d’autres de nous qu’un repentir complet de notre part.




D.350 – Délivrés de la puissance des ténèbres

tenebres

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 1:12-14, Paul loue Dieu : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Notre foi a retrouvé un lieu de repos parce que le sang de Christ fut versé à notre place ; et c’est assez pour nous. Il ne reste rien à faire qu’à obéir à notre Sauveur. Notre grand Médecin guérit les malades. Il est venu pour sauver les perdus. Pour nous, Il a versé Son précieux sang. Pour nous, Il a donné Sa vie. Je n’ai plus besoin d’arguments, car Jésus est mort. Et Il est mort pour moi.

Christ était sûrement le grand Médecin, car Il a traversé la Galilée guérissant tous les malades. « Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’Évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain » (Matthieu 4:23-25).

Mais Son ministère ne se limitait pas aux malades physiques, car Il dit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur » (Luc 4:18-19). Sa mission était plus profonde, celle de guérir leur âme. « Et les scribes et les pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les péagers et les gens de mauvaise vie, disaient à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:16-17). Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

Nous avons la rédemption par Son sang et seulement par Son sang. Et comme résultat, nous avons reçu le pardon de nos péchés, nous sommes délivrés de la puissance des ténèbres et nous avons reçu une résidence dans le Royaume de Son cher Fils. Là, nous allons tous nous rencontrer pour chanter un cantique nouveau, disant : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Oui, Jésus a fait tout cela et Il l’a fait pour nous.

Dans Romains 3:22-25, Paul nous dit : « La justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Jésus a tout fait ce qui était nécessaire pour nous justifier devant Dieu, à condition que nous croyons et acceptions Son don gratuit de salut.

Jésus sauve, et c’est tout ce que nous avons besoin de croire : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, Qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en Lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:7-10). Oui, ma foi a finalement trouvé un lieu de repos. Cela met fin a toute ma crainte et mon doute. Étant pécheur, je viens à Lui, car Il ne m’a jamais abandonné.

Je n’ai besoin d’aucun autre, car Jésus est mort pour moi. Jésus, qui nous a tant aimés, a déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40). Il n’y a pas de crainte ici, car : « il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité » (1 Jean 4:18).

Il ne faut jamais avoir de doute en Lui, ni dans Ses intentions : « En qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:12), étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Il faut être convaincu que, lorsque questionné par Dieu à savoir si nous devons être pardonnés, notre Avocat répondra qu’Il est mort pour nous, et cela suffit. Aucune autre défense légale ne sera exigée, car le plaidoyer est déjà apporté et la cour n’a qu’à garantir que nous sommes justifiés gratuitement par Sa grâce ; et nous aurons ainsi notre lieu de repos.

Dans Tite 3:4-7, nous lisons : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, Qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Sûrement, une des plus précieuses doctrines pour un chrétien, c’est celle dévoilée plus haut. Notre salut ne dépend pas de nos œuvres de justice, mais de Sa grâce donnée gratuitement au-travers de l’œuvre de Jésus Christ notre Sauveur.

Notre foi a trouvé un lieu de repos, parce que nous avons placé notre confiance dans Celui qui vit éternellement, Ses plaies en sont témoin. Nous n’avons besoin d’aucune preuve de plus autre le fait que Jésus est mort et qu’Il est mort pour nous. Rien que nous puissions faire, et rien que les églises puissent croire, ne pourrait nous fournir un repos additionnel pour notre foi. « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant Ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde » (Hébreux 4:3). Et quand nous mourrons : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10).

Le seul travail qui compte pour quelque chose, c’est celui que Jésus a accompli lorsqu’Il est mort sur la croix. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Ce n’est pas de notre santé physique dont il est question ici, mais plutôt de la guérison de nos âmes. Puisque Christ est mort pour nos péchés, il n’y a plus de rançon à payer. Puisqu’Il est ressuscité, Il a vaincu la puissance de la mort, alors notre foi peut se reposer, en tant que peuple de Dieu. Nous sommes donc remplis d’intelligence spirituelle.

Dans Colossiens 1:7-9, Paul leur dit : « …ainsi que vous en avez été instruits par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un fidèle ministre de Christ, et qui nous a fait connaître votre charité selon l’Esprit. C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle. » Paul avait choisi le mot particulier pleroo pour décrire une action qui « remplit jusqu’au bord », de façon que la connaissance pour laquelle il priait n’avait plus d’espace à remplir. En parlant à ses amis à Rome, Paul leur dit : « Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres » (Romains 15:14).

Cela inclut la sorte de connaissance venant de la volonté divine qui donne une compréhension complète de Sa volonté dans nos vies. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Cette magnifique et complète connaissance de Sa volonté inclut également la sagesse d’utiliser la connaissance acquise par l’expérience : « Qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:8-10).

Puisqu’elle vient de Dieu : « la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:17-18). Cette sagesse et merveilleuse connaissance que Dieu nous a fournie inclut également une compréhension spirituelle, c’est-à-dire, la capacité de mettre des choses compliquées ensemble avec l’Esprit de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). En effet, l’homme spirituel juge de toutes choses et n’est lui-même jugé par personne. « Considère ce que je dis, et que le Seigneur te donne l’intelligence en toutes choses » (2 Timothée 2:7).

Nous sommes remplis du Saint-Esprit dès notre baptême. Dans Luc 1:13-16, nous lisons : « Mais l’ange lui dit : Zacharie, ne crains point ; car ta prière est exaucée, et Élisabeth ta femme t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et de ravissement, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin, ni boisson forte, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère ; il convertira plusieurs des enfants d’Israël au Seigneur leur Dieu. » Cette prophétie de l’ange Gabriel nous transmet un témoignage merveilleux du caractère de Jean le Baptiste, contenant dans le Nouveau Testament la première référence à la doctrine unique d’être rempli du Saint-Esprit.

Dans le paragraphe précédent, je mentionne que nous sommes remplis du Saint-Esprit dès notre baptême, puis je prend l’exemple de Jean-Baptiste qui le reçut dès sa naissance, ce qui pourrait être un peu contradictoire. Vous rappelez-vous ce que Pierre a dit aux gens qui furent touchés de componction en leur cœur, le Jour de la Pentecôte, et qui dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Dans Actes 2:38, Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » La clé, ici, c’est le repentir, et seul Dieu peut voir si le repentir est sincère. Alors, nous savons que bon nombre de gens se font baptiser dans les églises chrétiennes et ne reçoivent pas le Saint-Esprit, car leurs fruits demeurent mauvais et ils n’ont pas l’amour de la vérité pour être sauvés. De plus, nous savons également que Jean-Baptiste a baptisé beaucoup de gens qui ne savaient même pas que le Saint-Esprit existait. Mais ceci fut avant l’apparition de Christ.

Jean fut le premier témoin chrétien dirigeant ses propres disciples vers Christ. Mais : « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus » (Jean 1:35-37). Jean prêchait clairement le salut par l’Évangile de Christ. Ses disciples vinrent à Jean, et lui dirent : « Maître, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui. Jean répondit : Personne ne peut rien s’attribuer, si cela ne lui a été donné du ciel. Vous m’êtes vous-mêmes témoins que j’ai dit : Ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui » (Jean 3:26-28). Il est très significatif que Jean fut rempli du Saint-Esprit toute sa vie, car Jésus le fut également. Dans Luc 4:1-2, nous voyons : « Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours, et il ne mangea rien durant ces jours-là ; mais après qu’ils furent passés, il eut faim. »

Jésus fut sans aucun doute rempli du Saint-Esprit dès Sa conception. Car, dans Psaume 22:10-12, David Lui rend ce témoignage : « Oui, c’est Toi qui m’as tiré du sein de ma mère, et qui m’as fait reposer en paix sur sa mamelle. J’ai été remis en tes mains dès ma naissance ; dès le sein de ma mère tu es mon Dieu. Ne t’éloigne pas de moi, car la détresse est proche, car il n’y a personne pour me secourir ! » La plénitude du Saint-Esprit est disponible à chaque véritable croyant. Dans le Nouveau Testament, les deux parents de Jean furent remplis du Saint-Esprit, comme nous le voyons dans Luc 1:41 « Et aussitôt qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit dans son sein, et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit. » Et, au verset 67, nous lisons : « Alors Zacharie son père fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en disant : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple. » Notez qu’Élizabeth et Zacharie furent remplis du Saint-Esprit sans qu’il soit question de baptême.

Et les apôtres reçurent le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte alors qu’ils étaient enfermés dans une maison. Ils n’étaient pas en train de se faire baptiser. Regardons dans Actes 2:1-4 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler. » L’apôtre Pierre le fut dans Actes 4:8, où nous lisons : « Alors Pierre rempli du Saint-Esprit, leur dit : Chefs du peuple, et anciens d’Israël… »

Et lors d’une évangélisation, les apôtres priaient ainsi : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin » (Actes 4:29-35).

Une des qualifications recherchées chez les diacres était qu’ils soient remplis du Saint-Esprit. « Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, dont on rende bon témoignage, pleins d’Esprit Saint et de sagesse, à qui nous commettions cet emploi. Quant à nous, nous vaquerons à la prière et au ministère de la parole. Cette proposition plut à toute l’assemblée ; et ils élurent Étienne, homme plein de foi et du Saint-Esprit, et Philippe, et Procore, et Nicanor, et Timon, et Parménas et Nicolas, prosélyte d’Antioche ; et ils les présentèrent aux apôtres, qui, en priant, leur imposèrent les mains. Et la parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:3-7). Évidemment, il y en avaient plusieurs autres, comme chez les Éphésiens à qui Paul a déclaré : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5:17-18).

La référence dans ces passages n’est pas sur un événement singulier, mais plutôt de continuer dans une foi bien fondée. Dans Colossiens 1:23, nous lisons : « Pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Paul veut s’assurer que les chrétiens demeurent dans la foi. Par exemple, comme Paul et Barnabas revenaient de leur voyage missionnaire, ils avaient l’habitude de passer par le même chemin, confirmant les âmes des disciples en les exhortant à continuer dans la foi, comme nous le voyons dans Actes 14:22 où : « Fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et leur représentant que c’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. »

Il y a au moins une cinquantaine de fois, dans le Nouveau Testament, où la foi est confirmée ainsi. Dans ces références, il est toujours question d’obéissance à des instructions spécifiques : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

De cette façon, quelqu’un qui sera ancré dans la foi sera bientôt établi dans son propre témoignage, possédant ainsi son ministère chrétien. Il est nécessaire en effet de bâtir sur le fondement de Christ : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Mais : « si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:12-14). Mais ceux qui bâtissent sur du bois, du foin et du chaume recevront également leur récompense. Car, si l’or, l’argent et les pierres précieuses ne sont pas affectés par le feu et subsistent, il en va tout différemment du bois, du foin et du chaume qui ne peuvent subsister au feu et sont alors détruits.

Voilà pourquoi Jude nous dit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4). Alors, ceux qui continuent dans la foi ne seront jamais délogés de : « l’espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20).

C’est également notre facteur motivateur dans la vie : « Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:3). « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:58. Faire l’œuvre de Dieu crée en nous une régénération dans notre corps. En parlant de régénération, Jésus a bien dit : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3:6). Peut-être que la chose la plus difficile à expliquer â un nouveau chrétien, c’est de prendre une chose charnelle et de la voir changer en esprit, alors qu’auparavant elle n’était que simplement physique. Et là même parmi les plus matures des croyants, il reste des aspects de la vieille nature qui demeurent en guerre avec la nouvelle. « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres, » déclare Paul dans Romains 7:21-23.

Cependant, chaque chrétien devrait, avec la puissance divine en lui, gagner cette guerre. Christ est venu régénérer ceux qui l’ont suivi. La Bible est spécifique et dit que l’homme est entièrement charnel jusqu’au moment où il reçoit le don de l’Esprit. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous dit Paul, dans Romains 8:1-2. Trop de chrétiens ont encore leurs esprits enfouis profondément dans la chair. L’esprit de l’homme est charnel et il lui est impossible de faire la volonté de Dieu, il ne le peut même pas. Donc, il est évident que Dieu ne « réveille » pas l’esprit de l’homme, mais Il met Son Esprit dans l’homme, car celui-ci ne peut comprendre les profondeurs de Dieu que par l’Esprit de Dieu.

« Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:19-23.

Mais Christ est venu pour changer tout cela. Il est venu nous délivrer de la puissance des ténèbres. Dans Romains 8:3-5, Paul nous confirme : « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. » Maintenant par la foi, Pierre nous dit : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Renaître veut dire reproduire quelque chose de semblable. Puisque Christ nous a fait renaître, lors de notre baptême, nous devrions lui ressembler en attitude et en sentiments. Alors : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). En se dépouillant Lui-même, Il a rendu possible que nous soyons délivrés de la puissance des ténèbres, dans la mesure où nous demeurons attachés a Lui.

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. Saluez tous les frères par un saint baiser, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-26. Voilà le véritable but du christianisme et ce que Christ a toujours enseigné à ceux qui étaient prêts à L’écouter.