Vous lèverez-vous ou Le renierez-vous trois fois ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Janvier 2023

Par Jerry Barrett

En perdant de la crédibilité à chaque jour

« Bienheureux sont ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le Royaume des cieux est à eux. Vous serez bienheureux quand on vous aura injuriés et persécutés, et quand, à cause de moi, on aura dit faussement contre vous toute sorte de mal. »

Matthieu 5:10-11

« Et elle exerçait toute la puissance de la première bête, en sa présence, et faisait que la terre et ses habitants adorassent la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie. Et elle faisait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre, à cause des prodiges qu’il lui était donné de faire devant la bête, commandant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait reçu le coup mortel de l’épée, et qui néanmoins était vivante. »

Apocalypse 13:12-14

Texe Marrs, notre bien-aimé Pasteur Émérite, avait le bonheur d’avoir le don du discernement. Grâce à sa vive perspicacité, il était toujours de dix à vingt ans en avant du peloton. Son habileté à percevoir les problèmes avant qu’ils n’apparaissent faisait de lui la cible des dénigreurs.

Exemple : Dans un article écrit en 1997 et intitulé Bientôt : un Bureau Fédéral de persécution religieuse, Texe releva cette réalité manifeste :

« Ceux qui contrôlent notre gouvernement ont déjà donné un nom à cette nouvelle agence. On doit l’appeler officiellement Le Bureau de la Surveillance de la Persécution Religieuse (ORPM) … Il est clair qu’une fois que cette agence maléfique aura été établie et commencera à exercer ses pouvoirs redoutables, on réinventera la spiritualité du monde entier. Toutes les religions et toutes les églises feront partie d’un système contrôlé par l’élite, tolérant, détestant la Bible, privilégiant l’unité dans la diversité. Quel étonnant accomplissement de la prophétie biblique ! Se pourrait-il que le directeur de cette nouvelle agence policière devienne le « Faux Prophète » annoncé dans Apocalypse 13 ? »

Y a-t-il de la persécution religieuse en Amérique ?

Lifeway Research a sondé 1 005 Américains et cinquante-quatre pourcent croient que la liberté de religion est en train de s’éroder. Quand on leur demande ce qu’il en est du traitement des chrétiens et de leurs croyances, la majorité des Américains (59 %) disent maintenant que la tolérance envers les chrétiens décline aussi aux États-Unis.

Cette information est un choc en considérant le fait que l’on nous a enseigné que l’Amérique a été fondée en tant que nation chrétienne. Cela ne veut pas dire que l’Amérique a été fondée sur les bases d’une théocratie, comme Israël où aucune autre religion n’est tolérée. Les principes bibliques ont été insérés dans la Constitution et ses lois subséquentes.

Nombreux sont ceux qui vont déclarer que les chrétiens ne sont pas persécutés en Amérique en soulignant le nombre de chrétiens ciblés et assassinés dans d’autres pays. L’Afghanistan, la Corée du Nord, la Somalie, la Lybie et le Yémen affichent les plus hauts taux de persécution, globalement. Open Doors dit qu’au moins 360 millions de chrétiens dans le monde vivent de « hauts niveaux de persécution et de discrimination ». Le groupe estime aussi que le nombre de chrétiens tués à cause de leur foi a grimpé à 5 898 en 2022, par rapport aux 4 761 de 2021.

Ces chrétiens aimant Christ et lavés pas Son sang choisirent leur foi plutôt que leur corps terrestre. Ils ne suivirent pas l’exemple de Pierre :

« Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé instamment à vous cribler comme le blé ; mais j’ai prié pour toi que ta foi ne défaille point ; toi donc, quand tu seras un jour converti, fortifie tes frères. Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt d’aller avec toi, soit en prison soit à la mort. Mais Jésus lui dit : Pierre, je te dis que le coq ne chantera point aujourd’hui, que premièrement tu ne renies par trois fois de m’avoir connu » (Luc 22:31-34).

Même si les chrétiens d’Amérique ne subissent pas la menace de la guillotine – pour l’instant – on voit définitivement qu’il y a déclin. L’infestation de doctrines libérales au sein de l’église est le début de la pente glissante. Cela s’est fait sans pompes afin de ne pas attirer l’attention de ses membres. Malheureusement, ceux qui ont vu le déclin ont choisi de ne pas parler et de ne pas protester.

L’on peut présumer que, si l’église chrétienne et ses pasteurs en Amérique avaient maintenu leur foi avec force, la légalisation de l’avortement par la Cour Suprême (Roe vs Wade) ; la suppression de la prière dans les salles de classe ; et l’accueil aux homosexuels et aux transgenres derrière les chaires n’auraient trouvé aucune traction. Non plus que l’acceptation de la Nouvelle Version Internationale de la Bible n’eut été possible. Il y a dans l’Ancien et le Nouveau Testaments des enseignements dont auraient dû tenir compte les traducteurs de la version NVI et des autres versions bâtardes : Deutéronome 4:2 et Apocalypse 22:18-19.

Lors des nombreuses attaques contre Dieu et les chrétiens, vous lèverez-vous ou renierez-vous Jésus par trois fois ?

A quoi faisons-nous face comme persécution ?

Combien d’entre vous auriez pu imaginer des pasteurs fermant les portes de leurs églises ? C’est précisément ce qui est arrivé durant la pLandémie. Ceux qui ont bravement tenu bon ont été arrêtés et/ou condamnés à une amende. En acquiesçant à ces obligations illégales, les soi-disant pasteurs ont laissé leurs troupeaux sans surveillance et en proie aux loups.

Les médias contrôlés réprimandent sans cesse les vrais chrétiens qui refusent de soutenir les programmes homosexuels et transgenres. Combien ont perdu leur emploi pour avoir refusé de glorifier cette débauche ? Qui plus est, ces mêmes personnalités de la radio et de la télévision sont aux premières lignes pour promouvoir les histoires d’enseignants transformant leurs classes en centres non-binaires de fluidité de genre. Le mantra que l’on utilise ? Diversité, Équité et Inclusion !

L’on a employé le Service de Revenu Intérieur (IRS) comme outil contre les organisations chrétiennes. Gardez à l’esprit que la « Loi sur la Réduction de l’Inflation » du Résident Biden a alloué des fonds pour engager 87 000 nouveaux agents ! De même, ceux qui ont naïvement accepté les règles et prescriptions qu’est le 501(c)3 sont à la merci de l’IRS.

Combien d’entreprises privées ont été poursuivies parce que leurs propriétaires refusaient des services en déclarant que ces exigences entraient en conflit avec leurs profondes croyances religieuses ? Des pâtissiers, des photographes et des propriétaires de salles de noces ont tous été affligés de persécutions.

Les Démon-crates attaquent

Notre Constitution a été construite de manière à prévenir les actions despotiques de toutes et chacune des trois branches du gouvernement. On appelle cela « les Freins et les Contrepoids ». Cette idée fut sévèrement menacée quand la Cour Suprême décida de légiférer au tribunal dans le cas connu sous le nom de « Roe vs Wade ».

Heureusement, les juges de la Cour Suprême ont récemment rectifié cet abus de limites et ont renversé la règle légalisant l’avortement. Ce qui outragea beaucoup de gens de la politique et des médias qui possèdent des idéaux à tendance gauchiste. Le Résident Biden a proclamé qu’il allait diriger le Congrès pour adopter une loi qui codifierait l’avortement – en en faisant une loi du pays – au lieu de laisser cela aux états individuels.

Après bien des tergiversations, Biden expliqua d’un air triste qu’il n’y avait pas eu le nombre de vote suffisant pour accomplir ce but. Toutefois, cela a attisé les politiciens démon-crates de Capital Hill. Si la Cour peut effrontément renverser l’avortement, il est fort concevable qu’elle veuille aussi renverser la législation sur le mariage de même sexe ! On doit immédiatement faire quelque chose !

À l’égard de la loi du mariage

Entrez « Respect for Marriage Act ». C’est conçu dans le but d’annuler les derniers restes exécutoires de la « Loi sur la défense du mariage » signée par – BILL CLINTON ! – en 1996. Cet élément de législation « codifiera «  la loi fédérale en ce qui se rattache au mariage de même sexe ».

Même si une version substitut du Sénat déclare que cela va arranger les problèmes de liberté religieuse, ces « protections » ne s’avérerait qu’une façade. Chose triste, trente-neuf membres républicains de la Chambre et vingt sénateurs républicains ont voté pour faire adopter ce projet de loi odieux.

Cette prochaine loi sera une attaque directe contre la liberté de religion en Amérique. Parmi les nombreuses dispositions incluses dans ce projet de loi :

  • Il établit une fausse définition du mariage
  • Il ouvre la porte au mariage polygame
  • Il met en péril le statut d’exemption de taxe des organisations à but non lucratif
  • Litige déloyal contre les organisations de service social fondées sur la foi

Les églises qui se positionnent de manière inébranlables sur la Parole de Dieu seront poursuivies si elles n’ouvrent pas leurs portes aux couples homosexuels qui veulent se marier. De la même façon, les agences d’adoption fondées sur la foi devront assurément fermer leurs portes pour éviter un litige coûteux.

Pour être clair, la persécution religieuse survient en Amérique. Mais nous en avions été avertis, n’est-ce pas ? L’apôtre Paul a écrit :

« Or tous ceux aussi qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, souffriront persécution. Mais les hommes méchants et séducteurs iront en empirant, séduisant, et étant séduits. Mais toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et qui t’ont été confiées, sachant de qui tu les as apprises » (2 Timothée 3:12-14).


 

Par Sandra Myers

Retour au féodalisme

Est-ce que le système politique qui prévalait en Europe du 9e au 15e siècle est revenu en force en Amérique ? Est-ce que le système de gouvernance en Amérique, et même dans le monde entier, en est revenu fondamentalement à une relation de seigneur à vassal ?

Malgré tous les avertissements que donnent les conservateurs à propos du cours ultrarapide de la gauche vers le socialisme et le communisme, je pense que nous avons perdu de vue où l’Amérique est déjà descendue. Nous sommes carrément au milieu d’un « féodalisme de l’Angleterre d’antan ».

Le Nouvel Ordre du féodalisme

Attendu que le premier rang de l’état féodale « d’antan », détenant l’autorité finale, était la monarchie, tel que le roi, la reine et l’empereur, aujourd’hui, au sommet de la classe dirigeante moderne, nous avons une poignée d’oligarques entrepreneuriaux : les banquiers centraux mondiaux, comme à la Réserve Fédérale, la Banque mondiale, la Banque centrale européenne la Banque d’accords internationaux, etc.

Dans le système d’antan, il y avait ensuite au niveau d’en-dessous la mi-royauté, comme les ducs, les comtes et les barons. Toutefois, aujourd’hui, suivant immédiatement – et peut-être même entremêlés avec le niveau supérieur – nous avons les influenceurs milliardaires ultra-riches. Ils forment l’élite qui brandit avec impunité son argent sale dans la politique, la révolution culturelle et le contrôle du climat : Georges Soros, Michael Bloomberg, Tom Steyer, les frères Koch, Warren Buffett, les Rothschild et encore d’autres.

Suivaient ensuite dans le système féodal d’antan le clergé de l’église – les évêques et les prêtres. Puis, il y avait les chanceliers, les shérifs et les constables, suivis des commerçants et des explorateurs. Au sein des deux derniers échelons, on retrouvait les péons supérieurs, comme les propriétaires agricoles et les officiers militaires. En derniers, il y avait les paysans, les travailleurs et les conscrits.

Dans notre système féodal moderne, le troisième niveau se compose des titans de l’élite entrepreneuriale. La ligne de démarcation entre le troisième niveau et le niveau deux est floue. Au sein de cette élite corporative, il y a les compagnies de médias (les médias sociaux aussi bien que les diffuseurs de « nouvelles ») et les compagnies très riches. Parmi ceux de leur acabit, on trouve des noms que nous reconnaissons immédiatement : Jeff Bezos d’Amazon, Mark Zuckerberg et sa femme Priscilla Chan de Meta/Facebook, Bill Gates, Sheldon et Miriam Adelson (Sheldon est décédé récemment, mais son épouse a fait vœu de poursuivre), Rupert Murdoch et bien d’autres. Ce sont eux qui contrôlent le niveau suivant, nos fonctionnaires élus.

Vous auriez pu penser que la corrélation moderne avec le monarque d’hier eût été notre président. Hélas, notre présidence et notre congrès ont été faits les esclaves des banques internationales, des entreprises et de leur argent sale, des médias et de ceux qui brandissent le pouvoir comme tel. Cela a fait descendre le statut de notre présidence de plusieurs niveaux dans l’échelle féodale.

Nos fonctionnaires « élus », de la présidence à nos conseils de ville locaux, sont directement assujettis à ceux qui achètent leurs postes électoraux et, en tant que tel, sont sujets aux caprices et aux fantaisies (ou aux lubies) de la vision mondiale.

Le reste d’entre nous sommes sans doute divisés en deux classes de professionnels et d’artistes de haut niveau ; puis vient le niveau inférieur de professionnels avec les travailleurs au col bleu, les soldats et les étudiants qui sont à la merci de nos seigneurs.

De retour à l’état féodal en Amérique moderne

Au Moyen-âge, peu de gens avaient des propriétés. Nous, les humbles serfs qui croyons posséder des maisons et même avoir payé la banque, les seigneurs du manoir détiennent notre propriété dans leur fief. Nous tombons sous le coup des codes de construction, des ordonnances de zones, des restrictions de semence, et de la possibilité de saisie imminente du domaine ou de notre propriété, si c’est pour le « bien général ».

Les jeunes gens d’aujourd’hui ne détiennent presqu’aucune valeur en ce qui a trait à la propriété de maison (et même aucune valeur en soi). Beaucoup d’entre eux demeurent encore chez leurs parents et n’éprouvent aucun désir de se forger une vie et de bâtir eux-mêmes une famille. On a lavé leur cerveau à « ne rien posséder et à en être heureux » (comme dit Klaus Schwab). Ils se contentent de se fier à l’état féodal au-dessus d’eux en ce qui regarde tout ce qu’il y a de droits et de permissions dans leur vie, leur travail et leur existence même. (Le Covid en est un bon exemple.)

Le féodalisme institutionnel

Le gouvernement et les médias mainstream ont un système à niveaux multiples de mise en application des droits du peuple. Nous ne sommes plus un pays pour « Nous, le peuple » avec des freins et des contrepoids afin de maintenir et de mettre en force des lois de manière égale, mais nous sommes descendus au niveau de « des règles pour vous, mais pas pour moi ». Les riches ou les élites favorisées ne subissent que peu de conséquences pour les mêmes offenses que commettent le petit peuple, car leurs copains reconnaissent et respectent leur rang dans l’ordre. Ce nouveau féodalisme n’est pas sujet aux lois du territoire, mais à l’élite qui contrôle les fonctionnaires élus.

Socialisme ou féodalisme ?

Nous déclarons que nous sommes en train de descendre radicalement dans le socialisme/communisme. Mais ce pouvoir total et centralisé ressemble au système féodal. Aujourd’hui comme jadis, le pouvoir sera brandi pour que le tiers supérieur puisse l’exercer. Bernie Sanders, AOC et les autres fomenteurs de promesse d’égalité totale (le socialisme) subissent la propagande et la programmation dans le but de céder au pouvoir de l’élite qui leur confère finalement les titres et les fonctions royales selon leur caprice. En retour, ces seigneurs mineurs sont aussi sujet à s’agenouiller, et ils seront brisés s’il devient à propos de les briser, et on leur retirera leurs privilèges féodaux quand on le désirera.

Dieu possède le pouvoir absolu sur toute chose

Dieu est toujours sur le Trône. Lorsque les rois d’antan n’arrivaient plus à reconnaître et à révérer Dieu, leurs royaumes chutaient. Satan et ses généraux terrestres essaient actuellement de chasser Dieu et de corrompre les hommes pour qu’ils cherchent à s’emparer du pouvoir et à s’élever. L’Homme moderne est tombé dans un piège où on lui enseigne à mépriser Dieu. Sommes-nous parfaits ? Bien sûr que non. Mais notre Seigneur et Sauveur l’est, et sans Dieu, notre pays n’a aucune chance.




D.412 – Les gens méchants haïssent le peuple de Dieu

coeur-pierre

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 139:19-24, David déclare : « O Dieu, ne feras-tu pas mourir le méchant ? Hommes de sang, éloignez-vous de moi ! Ils parlent de Toi pour mal faire ; Tes ennemis jurent faussement par Ton nom. Éternel, ne haïrais-je pas ceux qui te haïssent ? N’aurais-je pas horreur de ceux qui s’élèvent contre toi ? Je les hais d’une parfaite haine ; je les tiens pour mes ennemis. Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Vois si je suis dans une voie d’injustice, et conduis-moi dans la voie de l’éternité ! » Une fois le choix consciencieux établi de rejeter la vérité et l’amour de Dieu, l’individu commence à détester Dieu et le peuple de Dieu.

Les Écritures débordent de ces fourberies, mais deux références devraient suffire pour établir l’enseignement du monde. Dans Psaume 34:22-23, nous lisons : « Le mal fera mourir le méchant, et ceux qui haïssent le juste seront détruits. L’Éternel rachète l’âme de ses serviteurs, et aucun de ceux qui se retirent vers Lui ne sera détruit. » Et dans Proverbes 29:10, il est écrit : « Les hommes sanguinaires haïssent l’homme intègre ; mais les hommes droits protègent sa vie. » Ne soyez pas surpris de la haine générée envers vous par le monde. « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous [disait Jésus]. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait » (Jean 15:18-19).

C’est peut-être alarmant de se faire dire : « Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:13-15). Malgré que bon nombre de chrétiens aient choisi le chemin étroit, ils continuent de demeurer indifférents à la crise de méchanceté qui persiste dans nos pays, dans nos églises et dans nos familles. Que Dieu aimerait voir la passion qui se dégageait du roi David lorsqu’il écrivait : « Je me rappelle tes jugements d’autrefois, ô Éternel, et je me console. L’indignation me saisit, à cause des méchants qui abandonnent ta loi » (Psaume 119:52-53). Peut-être qu’il serait temps que chaque chrétien ressente, tout comme David : « Des ruisseaux d’eau coulent de mes yeux, parce qu’on n’observe pas ta loi. Tu es juste, ô Éternel, et droit dans tes jugements » (Psaume 119:136-137). « J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole » (Psaume 119:158).

Comme nous avons vu David déclarer : « Je les hais d’une parfaite haine ; je les tiens pour mes ennemis » (Psaume 139:22). Mais il termine en disant : « J’aurai les yeux sur les fidèles du pays, afin qu’ils demeurent avec moi ; celui qui marche dans l’intégrité, me servira » (Psaume 101:6). Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu, nous dit Jean 3:19-21. Ne vous y trompez pas, ceux qui aiment le mal haïssent la droiture.

L’égoïsme est souvent évoqué pour justifier la plupart des méchancetés sociales, et le fardeau du péché recouvre constamment le comportement humain. Mais un cœur méchant produit des agissements qui poussent une personne méchante à commettre des atrocités. Jésus a Lui-même déclaré, dans Jean 3:20-21 : « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » Les apôtres Jacques et Paul avaient fait la même observation. Jacques avait écrit : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs » (Jacques 4:1-3).

Paul déclara : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:18-24).

C’est Dieu Lui-même qui lui donne sa propre réponse. Alors, dans Romains 7:25, Paul dit : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Le bien-aimé apôtre Jean insistait sur le fait : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

Mais une fois la décision prise de rejeter l’énorme évidence de Dieu dans Sa puissance créatrice, déployée à la vue de chacun : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:20-23).

« C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement, » nous déclare Romains 1:24-27. Croyez-vous que les maladies transmises sexuellement ainsi que le sida ne sont qu’une coïncidence ?

Pas du tout : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Mais à Ses véritables serviteurs, Jésus a fait cette unique constatation : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:7-13).

À part le Saint-Esprit, rien ne demeurera pour faire le bien, sauf la pression sociale. Et quand elle disparaîtra, comme elle va sûrement le faire, l’individu déchoira encore plus vite dans sa destruction mondaine. Paul affirme que : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces » (1 Timothée 4:1-2).

Job cherchait aussi un arbitre au ciel : « Car il n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde, pour que nous allions ensemble en justice. Il n’y a pas d’arbitre entre nous, qui pose sa main sur nous deux » (Job 9:32-33). Dans sa souffrance, Job était complètement mystifié par le silence de Dieu qu’il aimait et qu’il servait fidèlement tous les jours de sa vie. Il avait hâte de pouvoir se présenter devant le grand Juge pour plaider sa cause, mais c’était impossible, car Dieu n’était pas un homme comme lui. Et pourtant, nous avons un Médiateur, qui peut agir comme arbitre entre Dieu et l’homme, parce qu’Il S’est fait homme pour nous.

Dans 1 Timothée 2:5-6, Paul nous dit : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » Et la rançon qu’Il a payée était Son propre sang : « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:11-12).

Il y a un seul arbitre parfaitement capable de faire le pont entre Dieu et l’homme et c’est Jésus-Christ. L’apôtre Jean nous transcrit sa pensée en nous disant : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3). Le diable nous accuse de pécher devant Dieu, mais notre Avocat est toujours là pour nous défendre devant Dieu.

C’est pourquoi Jésus peut sauver parfaitement tous ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Mais Dieu nous met en garde contre ces gens méchants, car faire de méchants choix produit des gens malintentionnés. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion » (Romains 1:28).

Paul nous fournit une analyse imperturbable du procédé par lequel l’esprit humain régresse en rejetant l’évidence, l’existence de Dieu, en adorant la créature plus que le Créateur et trouvant plaisir parmi ceux qui pensent comme lui. Dieu a démontré Sa puissance éternelle depuis la création des humains : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:20-21).

Ce comportement nuit tellement à leur intellect qu’ils se bornent à servir leur basse nature plus que le Créateur et finissent par intervertir leur style de vie au point qu’ils ne sont même plus capables d’agir comme Dieu les a créés. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27).

Une fois leur comportement châtié, leurs émotions commencent à se  consumer de haine contre Dieu et ils mettent la faute sur Lui. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Ayant rejeté la vérité divine et ayant ouvertement démontré à tous le style de vie qui endommage leur intellect, ils trouvent leur plaisir chez ceux qui vivent, pensent et aiment comme eux. Tout en accumulant le « trésor » de la colère qui sera versé sur eux lorsque le Seigneur reviendra.  « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Car nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses, est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? » (Romains 2:1-3).

La seule façon d’éviter le jugement serait de garder la loi royale que Jésus nous a laissée avant Son départ pour le ciel. Dans Jacques 2:9-13, nous lisons : « Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs. Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. »

La loi de la liberté divine : « est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon m’a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c’est le péché, afin qu’il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement » (Romains 7:12-13). Voilà ce qui définit parfaitement la volonté de Dieu pour vivre dans la sainteté. « Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:12-14).

Le problème étant que, personne ne pouvant possiblement observer tous les commandements, il pourrait en observer plusieurs, la plupart du temps, mais il va inévitablement en transgresser quelques-uns à l’occasion. Puisque la loi est une unité divine, le transgresseur d’un seul commandement devient coupable de tous, ce qui nous amène sous la malédiction de la mort. Car : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque [qui] ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi » (Galates 3:10-11).

« Parce que personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché. Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:20-26).

Tous les humains ont péché contre la loi de Dieu ; ils sont alors perdus et ont un besoin urgent de salut. Voici où la merveilleuse grâce de Dieu entre en jeu. La justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi quand Il a été fait malédiction pour nous. Christ a gardé la loi pour nous et a été fait malédiction à notre place. Ainsi, nous sommes sauvés au travers de notre confiance en Lui. « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

C’est que nous désirons vivre selon Ses commandements, parce que nous l’aimons. « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont UN », nous dit l’apôtre Jean, dans 1 Jean 5:3-7. Pas une trinité, mais un. Une seule Personne !

Nous pouvons maintenant garder Ses commandements parce que Son Esprit vit en nous. Mais attendez-vous à voir de véritables problèmes avant la fin des temps. Nous avons vu des temps difficiles par le passé, mais auront-ils une comparaison avec notre avenir incertain ? Comment pourrions-nous reconnaître la différence entre des temps difficiles et le véritable jugement de Dieu ? Et que pouvons-nous faire dans tout cela ? Plusieurs me diront que je ne regarde que le côté négatif, mais ceux qui lisent la Bible depuis longtemps savent fort bien que nos problèmes dans le monde augmentent continuellement et ne cesseront pas d’augmenter avant que la fin n’arrive.

D’énumérer une liste des problèmes dans nos nations serait trop long et déprimant, et la plupart des items seraient intraitables et sans solutions. Tous les ans, ceux qui cherchent à se faire élire nous promettent de résoudre ces problèmes, mais c’est curieux qu’à chaque élection ce sont les mêmes problèmes qui reviennent. Une chose est certaine, des milliards de dollars ont été dépensés, mais aucun problème n’a été vraiment résolu, parce qu’ils sont toujours là. Nous avons doublé, même triplé, notre dette nationale et, en fin de compte, avec rien de concret à démontrer. Nous avons toujours la pauvreté, la faim, les drogues, les viols et les meurtres. Les relations raciales se détériorent plutôt que de s’améliorer. Les crimes violents ? La plupart d’entre nous nous sentons moins en sécurité qu’il y a quelques années. L’immigration, l’éducation, le chômage, les taxes, les impôts, les conflits, les guerres et les multiples maladies ? Ils sont continuellement là alors que tous nos politiciens étaient supposés les avoir réglés.

En dépit de nos efforts et bonnes intentions, nos meilleurs penseurs, nos compagnies de recherches, nos tours d’ivoires pleines d’académiciens, nos efforts collectifs réalisés par des dons énormes des gouvernements après des siècles d’efforts n’ont apporté que très peu de résolutions à ces mêmes problèmes. Pourquoi ? Lorsque Dieu fit sortir les enfants d’Israël des griffes des Égyptiens et qu’ils eurent ensuite tourné en rond dans le désert pendant quarante ans, Dieu a déclaré à Moïse ce qui arriverait à Son peuple. Dieu savait qu’ils désobéiraient à Ses conseils, comme ils ont toujours désobéi. Pourtant, Dieu les a mis en garde, dans Deutéronome 31:17-18 : « En ce jour-là ma colère s’allumera contre lui ; je les abandonnerai, je cacherai d’eux ma face ; et il sera exposé à être dévoré, et il souffrira des maux nombreux et des angoisses. Et il dira en ce jour-là : N’est-ce pas parce que mon Dieu n’est plus au milieu de moi, que je souffre ces maux ? Mais moi, je cacherai entièrement ma face en ce jour-là, à cause de tout le mal qu’il aura fait, parce qu’il se sera détourné vers d’autres dieux. » Voilà la véritable raison de tous nos problèmes.

Nous avons plusieurs maux, même aujourd’hui, et c’est parce que Dieu, selon l’ancienne alliance, n’était pas au milieu de Son peuple à cause de sa désobéissance. Le peuple de Dieu, aujourd’hui, c’est Son Église, et Dieu est assurément au milieu de Son Église. Est-ce possible que la raison pour laquelle les nations ne peuvent pas régler les multiples problèmes qui les assaillent, c’est que comme par le passé, elles ne sont pas aussi proches de Dieu ? Plusieurs de ceux qui croient en Dieu voient nos nations s’éloigner de Dieu. La seule solution serait de nous rapprocher de Jésus qui S’en vient régner sur toutes les nations et de faire partie de la Nouvelle Alliance que le Christ avait établie la veille de Sa mort, et que Jésus mettra en pratique dans le monde entier lors de Son avènement.

Dans Luc 22:20, nous pouvons lire : « De même, après avoir soupé, il [Jésus] leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. » Le mot grec diatheke, traduit comme « testament » ou « alliance » paraît trente-trois fois dans le Nouveau Testament, dont dix-sept fois dans le livre aux Hébreux. Le mot hébreu pour « alliance » (berith) vient d’un mot voulant dire couper ou diviser, ce qui suppose que le sang a dû être versé pour lier les parties impliquées dans l’alliance. Dans Genèse 15:9-10, Dieu dit à Abram : « Prends pour moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et un pigeonneau. Et il prit toutes ces choses, et les partagea par le milieu, et il mit chaque moitié vis-à-vis de l’autre ; mais il ne partagea point les oiseaux. »

Et, dans Jérémie 34:18-19, nous lisons : « Et je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, qui n’ont pas exécuté les paroles de l’accord qu’ils avaient fait devant moi, en passant entre les deux moitiés du veau qu’ils avaient coupé en deux, les chefs de Juda et les chefs de Jérusalem, les eunuques et les sacrificateurs, et tous les gens du pays qui ont passé entre les moitiés du veau. » Dieu a fait des alliances avec Abraham et Moïse au sujet du peuple d’Israël. Dieu a toujours été fidèle a Son alliance, mais dans chaque cas, les autres impliqués ont abandonné. « Non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur » (Hébreux 8:9). Il serait judicieux de bien préciser ici, que l’alliance passée avec Abraham n’était pas la même que celle passée avec Moïse. L’une s’adressait à Abraham et au futur peuple spirituel d’Israël, alors que l’autre s’adressait à Moïse et au peuple physique d’Israël.

Dieu, dans toute Sa grâce et Sa bonté, leur a donné une nouvelle alliance. « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses » (Hébreux 8:6). Cette alliance ou testament avait certaines différences. Jésus n’est pas simplement mort en laissant à Ses enfants l’héritage de Sa fortune, mais Il est maintenant le Médiateur d’une alliance plus excellente. En mourant sur la croix : « Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:22-25).

« Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » (Hébreux 8:8-13).

Dieu ne peut pas faillir et Sa nouvelle alliance non plus. Au-travers de Sa mort, Jésus n’a pas seulement enlevé la pénalité de nos essais précédents, mais il nous a qualifiés pour recevoir l’héritage. « C’est pourquoi il [Jésus] est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:15-17).

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28). Et ceux qui feront partie de cette Alliance seront rendus parfaits avec Lui pour l’éternité.




D.291 – Persécutés pour la justice

justice

Par Joseph Sakala

Avez-vous déjà été persécuté(e) parce que vous vouliez obéir à Dieu ? Si oui, ne soyez pas surpris ! Dans Luc 6:22, Jésus nous dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » Il apparaît invraisemblable que nous puissions être heureux alors que nous sommes persécutés. La plupart des gens qui se disent chrétiens sont réticents à faire quelque chose qui pourrait les rendre moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela peut mener au rejet et à la souffrance physique. Pourtant, Jésus nous dit que c’est la façon de trouver le vrai bonheur.

Jésus n’a pas dit que la bénédiction viendrait par la souffrance suite à un acte d’instabilité, une négligence ou la commission d’un péché. Jésus a plutôt dit, dans Matthieu 5:10 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Ce principe est amplifié par Pierre qui déclare : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Il est douloureux d’être rejeté comme un malin, surtout quand on s’efforce sincèrement de faire du bien pour honorer Dieu. C’était l’expérience vécue par l’aveugle que Jésus venait de guérir. Les autorités religieuses, au lieu de se réjouir du miracle, l’ont rejeté. Regardons ensemble cet étonnant passage biblique, dans Jean 9:32-41 : « On n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste. »

Peu importe les accusations des pharisiens, ce qui prime ici, c’est que cet homme voyait maintenant ! Ces chefs religieux avaient le don de persécuter les serviteurs de Christ. Dans Actes 13:50-52, nous lisons : « Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité, et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit. » Cette même situation existe présentement dans plusieurs pays où la prédication de l’Évangile est punissable d’emprisonnement et même de mort. Qui sait, peut-être que bientôt il en sera également ainsi en Amérique du Nord. Que le Seigneur nous donne le dynamisme et le courage de faire l’œuvre pour laquelle nous avons été appelés.

C’est formellement ce que l’apôtre Pierre nous dit : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement. Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » (1 Pierre 2:21-25). Nous devons donc l’honorer même dans la souffrance, avec joie et sans compromis, car Christ a aussi souffert pour nous.

La Parole de Dieu nous assure cependant que, si nous obéissons à Ses Lois et à Ses instructions, nous aurons des bénédictions, même dans un monde déchu. Dieu Se révèle à nous dans Sa Parole. Donc, le fait de reconnaître les définitions des mots dans la Bible nous est critique afin de connaître Dieu Lui-même. Heureusement pour nous, la Bible définit les mots qu’elle utilise pour la première fois. Que veut dire « bénir » ou « bénédiction » ? Nous avons notre propre conception d’une définition. Toutefois, la première fois que le mot fut bibliquement utilisé, c’est lorsque Dieu créa toute vie dans les eaux, ainsi que la multitude des oiseaux de toutes espèces. Dans Genèse 1:22, nous lisons : « Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers, et que les oiseaux [se] multiplient sur la terre. »

Ensuite, dans Genèse 1:28-29, lors de la création des êtres humains, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. » Notez bien que, dans les deux cas cités, l’expression « croissez et multipliez » suit immédiatement « et Dieu les bénit ». Donc, le fait de se multiplier est une façon par laquelle Dieu bénit. Dans le cas des humains, l’implication serait que d’avoir des enfants est une bénédiction et Dieu a ajouté d’avoir l’autorité sur les bénédictions.

Notez également que cette domination fut accordée seulement aux êtres humains et non aux animaux. Donc, pour les humains, « bénédiction » se comprend par avoir une progéniture et régner sur la terre. Mais pourquoi Dieu a-t-Il choisi la procréation et la domination comme des véhicules de bénédictions ? La raison est surprenante, car c’est afin que nous puissions participer à Sa nature. Dès la Genèse, nous découvrons clairement que Dieu est le seul Créateur et Dominateur sur Sa création entière. En déléguant la procréation aux humains ainsi que la domination sur les animaux, Dieu nous a accordé une mesure de participation à Sa créativité ainsi qu’à Son règne sur la création. Cependant, à cause du péché de nos premiers parents, Dieu a ordonné qu’il y ait confiscation temporaire du bonheur qui aurait été pourvu par Dieu s’ils avaient choisi de manger de l’Arbre de Vie. Or, c’est bien à cause du péché qu’il y a eu confiscation temporaire. Car, s’ils avaient mangé de l’Arbre de vie, il n’y aurait pas eu de confiscation du bonheur, mais sa perpétuation éternelle.

Donc, dans Genèse 3:16-19 : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Telle était la conséquence de leur péché. La douleur dans les accouchements pour la femme, au lieu du bonheur à produire des enfants. Et pour l’homme, au lieu de dominer sur la terre, il en mangerait les fruits avec peine, et produirait son pain à la sueur de son visage. La Bible ne laisse aucune possibilité de protestation. Le péché amène toujours un jugement et non une bénédiction. En plus de cela, Genèse 1 nous démontre clairement que les bénédictions viennent de la bonté de Dieu. Adam et Ève n’ont rien fait pour gagner les bénédictions que Dieu avait librement consenti à leur donner. Par conséquent, Dieu peut librement choisir de ne pas bénir. Ainsi, toute bénédiction qui nous plait est un privilège et non un droit.

Puisque la séduction venait du serpent : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15). Ce verset est souvent cité comme la première proclamation d’un Évangile de miséricorde divine par Jésus en opposition à la malédiction de Satan que devait supporter l’humanité à cause du péché. Et depuis lors, les Enfants de Dieu (Sa postérité) sont persécutés par les fils de Satan (la postérité du serpent). Dans Genèse 1:28, nous découvrons que l’accouchement de la femme était censé être une bénédiction, car : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. »

Mais, suite au péché : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu a quelque peu frustré le plaisir de l’accouchement. Mais est-ce que Dieu a cessé toutes Ses bénédictions ? Pas du tout ! Considérons le contexte dans lequel est placée la promesse, dans Genèse 3:15, lorsque Dieu a parlé au serpent : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Dieu avait installé Adam et Ève dans un paradis terrestre à Éden où tout leur était disponible sans aucun effort de leur part. Tout ce qu’ils avaient à faire était d’entretenir ce jardin  formidable et de profiter de tous ses bienfaits.

Malheureusement, après leur péché, nous lisons que l’Éternel Dieu : « Chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:24). Entre ces deux évènements, nous voyons que Satan, sous la forme d’une serpent, a séduit Adam et Ève et a dominé sur eux. Quelle est donc la signification de la promesse future de l’écrasement de la tête du serpent ? La promesse de Dieu prédisait carrément un retour au moment où Satan n’avait pas encore séduit nos premiers parents. Vers un retour au paradis, à l’accès à l’arbre de Vie et à toutes les bénédictions que Dieu avait prédestinées à Sa Famille Divine, dans le bonheur et l’immortalité.

En deuxième lieu, l’accomplissement de la promesse que Christ Lui-même, par Sa vie, Sa mort et Sa résurrection viendrait mettre fin au règne de Satan en nous ouvrant le chemin pour profiter de toutes les bénédictions prévues, qui prendront une éternité à épuiser. Et l’ironie dans tout cela, c’est que Dieu avait promis ce retour au paradis par les enfantements très douloureux de la femme, au travers de sa postérité, (Christ). Pourtant cette douleur dans l’accouchement devait être le véhicule de sa malédiction. C’est ce que Paul nous explique dans 1 Timothée 2:13-15 : « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté. »

Malgré le fait qu’Adam ne connaissait pas l’accomplissement de cette prophétie de Genèse 3:15, il semble avoir compris cette restauration par le biais des grossesses parce que, dans Genèse 3:20 : « Adam appela sa femme, Ève [vie], parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. » Donc, à chaque converti qui croit aux promesses de Dieu et qui demeure fidèle à Christ, voici ce qui l’attend lors du retour de Jésus : « Je te le dis en vérité aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43). Mais en attendant ce merveilleux moment, l’humanité déchue passe encore par les malédictions, qui sont les conséquences de ses péchés.

Nous les voyons dès la Genèse quand Dieu dit à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Ensuite Dieu dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Nous voyons cette malédiction s’appliquer à tous les descendants d’Adam, et ce jusqu’au déluge. Dans Genèse 5:28-29, il est écrit : « Lémec vécut cent quatre-vingt-deux ans, et engendra un fils. Et il l’appela Noé [repos], en disant : Celui-ci nous consolera de notre œuvre, et de la peine qu’impose à nos mains la terre que l’Éternel a maudite. » Donc, par Noé et sa famille, Dieu a déployé Sa miséricorde. Alors, nous voyons un autre descendant d’Adam, le roi David, qui loua Dieu comme si la malédiction avait été levée. Dans Psaume 8:5-7, David écrit : « Je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. » Comment ce descendant d’Adam pouvait-il parler ainsi ? Eh bien, c’est qu’il devait sûrement prophétiser ! En effet, David parlait de la venue future de Jésus-Christ. C’est par Son sang pur et sans tache que le salut allait devenir disponible à l’humanité entière.

L’auteur du livre aux Hébreux était parfaitement d’accord et a confirmé cette prophétie en Christ, dans Hébreux 2:7-10, où nous lisons : « Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; Tu as mis toutes choses sous Ses pieds. Car Dieu Lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses Lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. »

Cet aspect de la prophétie se réalisera assurément, puisque Paul nous déclare ceci, dans 1 Corinthiens 15:20-28 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ [Ses Élus], à son avènement. Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance. Car il [Christ) doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort. Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que Celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à Celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. »

Cette bénédiction extraordinaire s’appliquera à tous ceux qui seront nés de nouveau, immortels, et ayant une résidence éternelle dans la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel. Dans Apocalypse 22:1-4, Jean déclare :  « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. » Dans Marc 10:29-30, Jésus a dit : « Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. »

Nous verrons la totalité de la Famille immortelle de Dieu, lorsque Dieu le Père descendra du ciel dans cette Ville Sainte qui se posera sur la terre et qui deviendra le Quartier Général de l’univers entier. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le Tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:3-5).

Dans Apocalypse 22:5-7, Jean nous décrit cette Ville Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. Voici, Je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre » !

Pourquoi Dieu a-t-Il consenti à ajouter de la douleur à l’enfantement de la femme et de la difficulté au règne des hommes sur la terre ? Dieu l’a fait, non pour nous empêcher de devenir trop confortables sur cette terre, mais plutôt pour que nous désirions la restauration éternelle des bénédictions prédestinées à la Famille divine au travers de Christ. Ce fut un acte de miséricorde de la part de Dieu en vue des allégresses éternelles à venir. Nous savons, par les Écritures, que Satan tentera de nous envoyer des persécutions jusqu’à la toute fin de son règne, afin de nous décourager dans notre cheminement vers le Royaume.

Dans Luc 6:22 Jésus nous a dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » C’est Satan qui est le grand instigateur de toutes ces choses. Mais l’apôtre Pierre nous rassure en disant carrément : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:9-10). C’est ce que je souhaite à chaque serviteur de Dieu qui lira ce message.