D.540 – Le Dieu/Homme

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 1:1-4, nous lisons : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

L’on a déclaré avec précision que l’Évangile de Jean assume d’abord l’humanité de Jésus-Christ et entreprend de prouver Sa divinité, tandis que sa première épître assume Sa divinité et ensuite cherche à prouver Son humanité. Nous savons que Jésus possédait les deux : Dieu, ainsi que l’Homme parfait. Dans son Évangile, Jean déclare : « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:31). Dans son épître, Jean nous dit : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:2-4).

Sa divinité fut pleinement manifestée par Ses puissants miracles, ainsi que par la résurrection de Son corps. Néanmoins, plusieurs ont questionné Sa véritable humanité à l’époque de Jean, tout comme ils la questionnent de nos jours. Même aujourd’hui, plusieurs athées, comme bon nombre de libéraux, tentent de faire la distinction entre l’homme Jésus de Nazareth, dont ils rejettent absolument la divinité, et le Christ, un esprit pur en quelque sorte, qui n’est pas vraiment un être vivant, mais qui pourrait descendre du ciel et vivre dans certaines personnes à l’occasion. Un tel concept fut fortement rejeté par Jean qui l’attribuait à l’esprit de l’antichrist.

Pourtant, ces gens l’ont entendu prêcher et ils ont touché Jésus. Il n’existait aucun doute qu’avant ou après Sa résurrection, Jésus était véritablement un homme, en fait, un homme parfait, comme Dieu avait l’intention que les hommes soient. Jésus pouvait mourir pour nos péchés parce qu’Il était sans péché. Jésus pouvait enlever nos péchés parce qu’Il est le Dieu omnipotent. Dans l’Ancien Testament, Il a parlé à Israël, lui disant : « Et maintenant, Israël, écoute les statuts et les ordonnances que je vous enseigne, pour les pratiquer ; afin que vous viviez, et que vous entriez, et possédiez le pays que l’Éternel, le Dieu de vos pères, vous donne. Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris » (Deutéronome 4:1-2).

Parmi les nombreuses fois où les écrivains de la Bible ont confirmé que ce qu’ils rédigeaient venait directement de Dieu, il existe au moins quatre avertissements très clairs contre le fait de changer ces Paroles révélées. Dans Lévitique 1:1-2, nous pouvons lire : « Or l’Éternel appela Moïse, et lui parla du tabernacle d’assignation, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Quand quelqu’un d’entre vous fera une offrande à l’Éternel, il fera son offrande de bétail, de gros ou de menu bétail. » Dans Jérémie 1:4-5, le prophète nous déclare : « La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Avant que je te formasse dans le sein de ta mère, je t’ai connu ; avant que tu sortisses de son sein, je t’ai sanctifié; je t’ai établi prophète pour les nations. » Et dans Apocalypse 1:1, nous pouvons lire : « Révélation de Jésus-Christ, qu’il a reçue de Dieu, pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître par l’envoi de son ange, à Jean son serviteur. »

Le quatrième se trouve dans le texte du début où Moïse commande de ne pas ajouter ni diminuer ce qu’il a écrit. Cet avertissement fut répété à Israël par Moïse dans Deutéronome 12:29-32 : « Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien. »

Moïse fut choisi par Dieu afin d’être le premier auteur de la Bible ; donc, il était tout à fait approprié qu’il leur fasse cet avertissement. Le dernier fut Jean et son avertissement fut encore plus sévère, à la toute fin de la Bible. Sous l’inspiration divine, Jean a écrit : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).

Puisque Jean était le dernier apôtre, il devient évident que cet avertissement fut donné contre toute tentative d’ajouter une nouvelle révélation à cette Parole de Dieu déjà complète. Ensuite, vers le milieu de la Bible, nous pouvons lire ceci : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:5-6). Et afin de planter un dernier clou dans le cercueil des manipulateurs de la Parole, Jésus a déclaré, dans Matthieu 5:18-19 : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. » Alors, à ces enseignants, je dis : Ne jouez pas avec la Parole de Dieu !

Jésus nous a enseigné comment prier selon Sa volonté. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Cette promesse est indulgente et sans limite, une grande assurance pour des prières exaucées. Mais il y a une condition, cependant : que ce soit selon Sa volonté. Bon nombre de chrétiens, avec de bonnes intentions, prétendent que cela indique un manque de foi si nous ajoutons « que Ta volonté soit faite » à la fin de nos prières. Mais cela ne peut pas être vrai, surtout lorsque nous considérons la prière de Jésus dans Matthieu 26:39, lorsque Christ Se jeta le visage contre terre en priant et en disant : « Mon Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. »

La question serait plutôt de savoir si, lorsque nous prions, nous le faisons selon la volonté de Dieu. Une bonne façon serait de sonder les Écritures. Car la volonté de Dieu ne peut pas contredire Sa Parole, et il serait stupide de demander à Dieu de faire quelque chose que les Écritures nous défendent. L’apôtre Jacques nous dit : « Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs » (Jacques 4:3).

Cependant, si nous désirons sincèrement que la volonté de Dieu se fasse, et que nous réalisons qu’il n’y a aucune barrière personnelle à notre prière, nous pouvons alors prier avec confiance en espérant toujours que la volonté de Dieu se fasse. « Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:26-28).

Le dessein de Dieu, c’est de nous édifier par Sa puissance. « C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que lorsque je serai présent, je n’aie pas à user de sévérité, selon l’autorité que le Seigneur m’a donnée pour édifier, et non pour détruire. Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les Saints vous saluent, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 13:10-12. Le mot grec pour « édification » est oikodomos qui parle de la construction d’une maison. Nous l’utilisons encore lorsque nous parlons d’une structure d’une certaine importance.

Paul a spécifiquement déclaré qu’il avait le pouvoir d’édifier : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:10-11). Lorsque Jésus a utilisé le mot oikodomos pour décrire ceux qui bâtissent leur maison sur le roc (Sa Parole) ou bien sur le sable (les idées des hommes), Jésus nous a peint une image illustrant comment nous devrions nous édifier les uns les autres. « Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:47-49).

Les dons de leadership doivent être utilisés pour le perfectionnement des saints dans l’œuvre du ministère. « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:11-13). « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ, » nous déclare Pierre, dans 1 Pierre 2:5.

Et comme tout bon constructeur, le menuisier chrétien a les outils du métier afin de participer au processus. Romains 14:19 nous dit : « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. » L’amour a sûrement sa place comme outil majeur. 1 Corinthiens 8:1 nous dit : « A l’égard des choses sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la science. Or la science enfle, mais la charité édifie. » Finalement : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent » (Éphésiens 4:29).

Et lorsque vous vous réunissez : « Que faut-il donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun a-t-il un cantique, ou une instruction, une langue étrangère, une révélation, une interprétation ? Que tout se fasse pour l’édification. S’il y en a qui parlent une langue, qu’il n’y en ait que deux ou trois, tout au plus, et l’un après l’autre ; et qu’il y en ait un qui interprète. S’il n’y a point d’interprète, que celui qui parle une langue se taise dans l’Église, et qu’il parle à lui-même et à Dieu » (1 Corinthiens 14:26-28). Paul avertit son évangéliste Timothée : « de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:4).

La communication efficace veut que ceux à qui nous parlons comprennent ce qui est dit. « Car celui qui parle une langue inconnue, ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, puisque personne ne l’entend [ne le comprend], et qu’il prononce des mystères en son esprit. Mais celui qui prophétise, édifie, exhorte et console les hommes par ses paroles. Celui qui parle une langue, s’édifie lui-même ; mais celui qui prophétise, édifie l’Église. Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète, afin que l’Église en reçoive de l’édification » (1 Corinthiens 14:2-5).

Une Église édifiée marche dans la crainte de Dieu. Dans Actes 9:26-31, nous lisons : « Et quand Saul fut arrivé à Jérusalem, il tâchait de se joindre aux disciples ; mais tous le craignaient, ne croyant pas qu’il fût un disciple. Alors Barnabas le prit et le mena aux apôtres, et leur raconta comment le Seigneur lui était apparu sur le chemin et lui avait parlé ; et comment il avait parlé ouvertement à Damas au nom de Jésus. Dès lors il allait et venait avec eux à Jérusalem, et parlait ouvertement au nom du Seigneur Jésus ; il parlait et disputait avec les Hellénistes ; mais ceux-ci cherchaient à lui ôter la vie. Les frères l’ayant su, l’emmenèrent à Césarée, et l’envoyèrent à Tarse. Cependant, les Églises étaient en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles se multipliaient par le secours du Saint-Esprit. »

Une Église spirituellement bien outillée, c’est une Église puissante avec : « Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:6-10).

La grâce (charis) qui nous est donnée est distribuée par le Saint-Esprit. Et ces dons (charisma) sont donnés à chaque croyant. Dans 1 Corinthiens 12:3-11, Paul nous dit : « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. »

Dans Romains 12:3-8, nous voyons plusieurs dons identifiés. « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. »

Trois justifications sont citées pour ces dons. La première est le perfectionnement des saints. Dans Matthieu 4:18-22, nous voyons : « Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent. De là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, avec Zébédée, leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. Et eux, laissant aussitôt leur barque et leur père, le suivirent. »

Dans 1 Thessaloniciens 3:9-11, Paul nous déclare : « Et quelles actions de grâces ne pouvons-nous pas rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie que nous éprouvons devant notre Dieu, à cause de vous ! Nous le prions, avec une ardeur excessive jour et nuit, que nous puissions voir votre visage et combler les lacunes de votre foi. Que Dieu lui-même, notre Père, et Jésus-Christ notre Seigneur, conduisent nos pas vers vous. » Pour ce qui est du ministère, Paul dit aux Corinthiens : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:1-2).

« C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:1-2). « Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:3.

Maintenant, en ce qui a trait à l’édification du corps de Christ, le processus de construction concentre principalement son attention sur l’enrichissement et l’amélioration des croyants dans l’assemblée locale. « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète, afin que l’Église en reçoive de l’édification … Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église … Que faut-il donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun a-t-il un cantique, ou une instruction, une langue étrangère, une révélation, une interprétation ? Que tout se fasse pour l’édification » (1 Corinthiens 14:5, 12, 26).

Le but dans tout cela est d’amener tous les saints à l’unité doctrinale de la foi, afin que notre maturité puisse être comparée à la plénitude de Christ. « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:13-16.

Ensuite, vous avez la puissance de la patience que Dieu veut installer dans Son Église pour le perfectionnement des saints. Jacques nous dit, dans Jacques 1:4 : « Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien. » La patience fait partie du développement produisant l’expérience qui amènera l’espérance et l’assurance aux chrétiens qui se dirigent vers une deuxième naissance. « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, Et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:3-5).

La patience est une discipline, une œuvre qui est nécessaire à notre croissance. Même si une telle discipline n’est pas plaisante, elle est administrée par un Dieu d’amour qui centre Son intérêt sur notre maturité spirituelle. « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:5-8). Il y a plusieurs aspects clés identifiés dans notre texte qui nous promettent la victoire au travers du procédé d’apprentissage par la patience.

La sagesse nous est donnée librement par Dieu si nous la demandons durant les tests qui produisent Son œuvre de perfectionnement. Jacques 1:12 nous déclare : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » Nous devenons tellement une partie du Christ qu’Il nous déclare : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez » (Jean 15:4-7).

La patience n’est jamais acquise par l’indifférence du serviteur, mais parce qu’il a appris ce que Son Maître S’attend de lui, et il demeure prêt à répondre à ce qui sera nécessaire pour entrer dans le Royaume. « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Ce don ne fonctionne pas très bien si nous sommes trop timides pour l’utiliser. Ce don vient avec dunamis, c’est-à-dire avec la capacité de « faire » ou d’employer le don. « Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » nous dit 1 Corinthiens 12:11. Alors, il nous est donné avec la force nécessaire d’utiliser ce don.

Ce don de force vient également avec l’amour, mais l’amour n’est pas le don, il fait seulement partie du fruit de l’Esprit qui vient avec le don. N’eut été de la réflexion en nous de l’amour de notre Rédempteur, ces dons surnaturels pourraient bien être mal utilisés, ou avec abus pour notre gloire personnelle. Diotrèphe avait mal utilisé son don sans amour et Jean nous dit : « J’ai écrit à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église » (3 Jean 1:9-10).

Le mot grec sophronismos est un mot unique qui est une réunion des verbes « sauver » et « contrôler ». Il est utilisé pour nous dire de ne pas causer du dommage aux autres. L’apôtre Pierre nous dit bien : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Un exemple parfait de quelqu’un qui a utilisé son don au service des autres fut Paul qui nous déclare, dans Éphésiens 3:6-7 : « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. »

Dans le Nouveau Testament, les mots pour « don » et « grâce » sont étroitement liés. Charis est habituellement traduit par le mot « grâce » et charisma est traduit par « don ». Les convertis qui veulent naître de nouveau doivent utiliser leurs dons au service des uns et des autres comme de bons serviteurs. « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Lorsque Dieu nous accorde le don de la foi, alors nous sommes sauvés par Sa grâce. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

Vous avez été instruits en Jésus : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24). « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:19-23).

Lorsque vous prêchez l’Évangile, vous utilisez la puissance de Dieu qui sauvera ceux qui répondent à l’appel. Paul nous dit, dans Romains 1:16-17 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Immédiatement après le Jour de la Pentecôte, les apôtres ont témoigné avec force de la résurrection de Jésus.

Dans Actes 4:33-35, nous pouvons lire : « Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin. » Le message, la puissance et la grâce de Dieu sont inséparables.

Lorsque nos vies changent radicalement, suite au nouvel homme créé en nous par Dieu, nous réagissons un peu comme Paul qui, dans 1 Timothée 1:13-15, a dit : « Moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. » Lorsque nous atteignons la force de nous hisser au-dessus de nos infirmités ou d’autres circonstances difficiles, c’est alors que nous ressentons vraiment la grâce de Dieu qui devient suffisante pour nous faire passer au travers de tout.

« Car c’est aussi pour cela que je vous ai écrit, afin de connaître, en vous mettant à l’épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses. Celui donc à qui vous pardonnez, je lui pardonne aussi ; (car pour moi ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné, c’est à cause de vous,) en la présence de Christ, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 2:9-10. Lorsque nous travaillons notre salut de la même façon que Dieu nous a sauvés : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

 

 




D.273 – Restez et attendez

prier

Par Joseph Sakala

Dans Ruth 3:16-18, nous lisons : « Puis Ruth revint chez sa belle-mère, qui lui dit : Qui es-tu, ma fille ? Et elle lui déclara tout ce que cet homme avait fait pour elle. Et elle dit : Il m’a donné ces six mesures d’orge ; car il m’a dit : Tu ne retourneras point à vide auprès de ta belle-mère. Et Naomi dit : Ma fille, reste ici jusqu’à ce que tu saches comment la chose tournera ; car cet homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait aujourd’hui achevé cette affaire. » C’était l’instruction de Naomi à Ruth, dans l’espoir que Booz soit prêt à accomplir son devoir familial en mariant Ruth dont le mari juif venait de mourir en Moab. Le comportement de Ruth fut honorable et elle a tout fait ce qu’elle pouvait afin d’indiquer à Booz qu’elle était consentante à devenir son épouse. Néanmoins, elle devait maintenant attendre jusqu’à ce qu’elle sache comment la chose se terminerait.

C’est une grande leçon pour les chrétiens d’aujourd’hui. Trop souvent, nous tentons de devancer le Seigneur dans la crainte que notre problème ne se règlera pas, à moins de l’organiser personnellement. Lorsque les Juifs furent envahis par les Assyriens, ils estimaient nécessaire de former une alliance avec Pharaon. Mais Dieu leur dit ceci, par Ésaïe : « Le secours de l’Égypte ne sera que vanité et néant ; c’est pourquoi j’appelle cela : grand bruit pour ne rien faire. Va maintenant, grave-le sur une table en leur présence, et écris-le dans un livre, afin que cela demeure pour le temps à venir, à toujours et à perpétuité ; car c’est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel ; qui disent aux voyants : Ne voyez point ! et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Sortez de la voie, détournez-vous du chemin ! Ôtez de notre vue le Saint d’Israël ! » (Ésaïe 30:7-11).

N’est-ce pas ce que nous voyons présentement dans les églises du monde entier ? Nul ne veut se faire corriger. Ne nous dites pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Dieu est trop sévère, contez nous des fables. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Saint d’Israël : Puisque vous rejetez cette parole, et que vous vous confiez dans la violence et dans l’artifice, et que vous les prenez pour appuis ; à cause de cela, cette iniquité sera pour vous comme une crevasse menaçant ruine, qui fait saillie dans un mur élevé, et qui s’écroule tout à coup, en un moment. Il se brise comme se brise un vase de terre, cassé sans pitié, dans les débris duquel on ne trouve pas un tesson pour prendre du feu au foyer, ni pour puiser de l’eau à la citerne. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu » (Ésaïe 30:12-15).

Bien avant, lorsqu’Israël se trouvait dans une situation désespérée, alors que les armées de Pharaon pourchassaient la nation entière, ils arrivèrent à la Mer Rouge. Et que fit Moïse ? « Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). En effet, les chariots de Pharaon se virent couler au fond de la mer, tout comme, avec le temps, Booz a marié Ruth. Et 600 ans plus tard, Dieu dit à Israël : « Je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, voilà, c’étaient tous des corps morts » (Ésaïe 37:35-36).

Il y a certainement un temps pour travailler très fort au service du Seigneur. Nous aurons toujours des engagements spirituels à défendre. Nous luttons constamment contre les attaques de Satan et de ses démons. Mais quand nous avons tout fait selon nos capacités et que nous ne voyons toujours pas les résultats souhaités, Psaume 46:9-12 dit : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » Alors, apprenons à nous confier en Dieu dans toutes les circonstances qui viennent embrouiller notre vie, mais surtout notre salut, peu importe les conjonctures.

Dans 1 Jean 5:14-15, l’apôtre nous dit que : « la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » C’est une promesse classique, mais conditionnelle. Notre confiance dans notre prière est directement liée à Celui qui exauce : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17). Notre confiance est donc fondée sur Sa volonté à nous exaucer, selon Son bon plaisir. Les résultats de plusieurs sondages sérieux démontrent que la plupart des gens prient et qu’une bonne partie de leurs prières sont directement adressées à une « puissance supérieure inconnue ».

Cependant, de toute évidence, si nous prions Dieu de nous exaucer selon Sa volonté, le premier critère est d’obéir à Son commandement. « Et c’est ici Son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:23-24).

Lorsqu’un homme demanda à Jésus quel était le plus grand commandement, notre Sauveur lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). La meilleure façon d’exprimer cet amour, c’est en obéissant aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean l’explique ainsi : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:3-4). Ainsi, une simple formule devient évidente. Si nous obéissons à ce que Dieu nous commande, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, nous sommes alors assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prirons.

Et quand notre confiance sera sécurisée, nous saurons également que Dieu répondra à ce que nous désirons de Sa part. Le roi David l’exprime si bien en disant : « Prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre » (Psaume 37:4-9).

Dans Hébreux 12:25-29, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte,  car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »

Selon les anciens philosophes panthéistes, le feu était considéré comme l’élément premier duquel toutes choses ont évolué. Ce même mythe est promulgué de nos jours par nos philosophes évolutionnistes pour expliquer leur théorie du « Big Bang ». La vérité demeure toutefois que le feu est une création de Dieu et il est utilisé pour décrire symboliquement et réellement le véhicule de Dieu pour juger le péché. Il est vraiment intéressant de noter que la première et la dernière mentions du feu sont utilisées comme jugement sur la rébellion humaine contre Dieu. Dans le premier cas nous constatons que : « l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25). En détruisant les germes, le sol est devenu aride et les deux villes n’ont jamais été rebâties.

Dans le deuxième cas, le feu est destiné à détruire complètement tous les méchants avant la descente de la Jérusalem céleste sur la terre. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Le passage biblique du début fait référence aux paroles de Moïse à la nation d’Israël, alors que les tribus se préparaient à entrer dans la terre promise après la mort de Moïse. C’était un avertissement à la nation entière contre la corruption de leur foi par l’idolâtrie. « Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux » (Deutéronome 4:24).

Le contexte du Nouveau Testament est un grave avertissement contre le rejet de la Parole de Dieu. Voilà pourquoi, dans Hébreux 12:25-26, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui [Moïse] qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. » Dans un sens, la Parole de Dieu est aussi le feu ardent de Dieu, exprimé ainsi dans Jérémie 20:8-9 : « Car depuis que je parle, je jette des cris ; je crie violence et oppression. Et la parole de l’Éternel s’est tournée pour moi en opprobre et en moquerie tout le jour. Et quand je dis : je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu ardent renfermé dans mes os ; je m’efforce de le contenir, mais je ne le puis. »

Il est donc abondamment préférable de se faire corriger par le feu ardent de Sa Parole que d’être consumé totalement par le feu de la géhenne, duquel il n’y a pas de résurrection possible. En parlant de feu, tout chrétien devrait garder continuellement à l’esprit ces paroles de Jacques 3:6 : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. » Ce mot paraît onze fois dans le Nouveau Testament, dont dix fois de la bouche même de Jésus. Puisque la langue n’est pas un feu littéral et que son usage peut amener de cette façon un chrétien dans un monde d’iniquité, Jacques suggère que la géhenne elle-même est un monde d’iniquité et que la langue non contrôlée en devient une extension.

La Bible nous parle de ce feu terrible destiné aux rebelles de la troisième résurrection, alors que, dans Matthieu 25:41, « Jésus dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » Un tel feu n’existe pas présentement sur la terre. Voilà pourquoi, dans Matthieu 10:28, Jésus a pu déclarer : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » J’aimerais que ceux qui prêchent que l’âme est immortelle et indestructible lisent ce verset plusieurs fois. Ce n’est certainement pas ce que Jésus nous dit ici. Si Jésus nous dit de craindre plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne, donc elle peut périr. [Il ne s’agit pas d’une allégorie de Jésus voulant dire autre chose, c’est-à-dire que l’âme subit une mort « symbolique » qui équivaut à sa séparation de la présence de Dieu. Sur quelle base les érudits théologiques se fondent-ils pour affirmer pareille théorie ? Pourquoi ne pas prendre la Bible telle qu’elle cite les faits ?]

Au risque de me répéter, le feu de la géhenne n’existe pas présentement ! Nous voyons une première mention de ce feu pour détruire complètement deux individus méchants et irrécupérables quand Jésus reviendra pour établir Son Royaume sur la terre. Nous lisons ceci, dans Apocalypse 19:20 : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. » Ce feu sera allumé expressément pour eux et ne sera pas éteint ni durant le millénium, ni durant le Jugement du Grand Trône Blanc de la deuxième résurrection afin que les humains puissent voir littéralement ce qui est destiné à ceux qui ne se convertiront pas à Christ. Une destruction éternelle du corps et de l’âme, comme si ces deux-là n’avaient jamais existé.

Regardons maintenant ce qui va arriver après le millénium, juste avant la deuxième résurrection pour le jugement du Grand Trône Blanc des milliards d’humains qui, par la séduction de Satan, n’ont jamais connu la véritable Parole de Dieu. Apocalypse 20:10 nous dit clairement : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » À qui s’applique ce verset ? Sûrement pas à la Bête et au faux Prophète, car les deux furent brûlés mille années auparavant et ne seront que de la cendre. Par contre, un esprit ne peut pas brûler. Donc, c’est Satan et ses démons qui seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, à méditer sur leur échec total à vouloir détruire le Plan de Dieu de Se former une Famille divine à Son Image et à Sa Ressemblance.

Nous arrivons finalement dans Apocalypse 20:13-15 où Dieu déclare : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Notez que le Livre de Vie n’est plus ouvert ici, car tous les convertis de la deuxième résurrection y sont inscrit. Il ne reste, à présent, que les rebelles qui ne sont pas inscrits dans le Livre de Vie et qui seront jetés dans l’étang de feu. Voilà la troisième résurrection qui est réservée à la destruction éternelle : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs. Leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Il ne restera que la Famille divine et immortelle, lorsque Dieu le Père Lui-même viendra vivre dans la Nouvelle Jérusalem céleste descendue sur terre. Néanmoins, avant de naître de nouveau dans l’immortalité, tous ceux qui sont appelés doivent vivre de façon à viser la perfection, même si, à l’état d’être humain, il est impossible de l’atteindre, car une autre exigence pour arriver à cette perfection est de cesser de pécher. Est-ce possible de vivre sans pécher parce que nous avons reçu le Saint-Esprit ? Si vous répondez oui, soyez prêts pour une grande surprise.

Il y a des églises chrétiennes qui prétendent que depuis qu’ils ont reçu le Saint-Esprit, ils ne pèchent plus ! Pourtant, dans 1 Jean 1:10, l’apôtre dit clairement : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous. » Il est vrai qu’en tant que convertis, nous devons marcher dans la lumière. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:7-9).

Toutefois, nous vivons encore dans cette chair qui n’est pas parfaite et peut pécher. Alors, Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Il n’y a aucune suggestion dans les Écritures qu’une personne peut vivre sans péché. Paul a confirmé ceci dans Romains 3:23 en déclarant : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. »

La Bible nous le confirme avec autorité : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul » (Romains 3:9-10). Aux anciens de l’Église, Paul leur avoua que : « Servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur » (Actes 20:19-21).

Le salut doit passer par la repentance envers Dieu. C’est ce que Paul nous explique dans 2 Corinthiens 7:10-11. « Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. »

Paul nous dévoile le processus par lequel nous sommes passés en disant : « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés). Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:1-8).

Cependant, nous sommes justifiés devant Dieu en Jésus. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). Malgré cela : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Rendons gloire à notre avocat !

Quelle belle promesse Dieu a insérée dans Sa Parole, que ce même Jésus qui est mort pour nos péchés, qui est ressuscité dans une victoire glorieuse sur le péché, intercède continuellement auprès du Père pour nous. « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:33-34). Notre sécurité spirituelle fut accomplie dans le sacrifice de Christ, car : « Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14). Jésus, notre grand souverain Sacrificateur, est toujours prêt à secourir Ses Élus des griffes du diable.

Regardons ensemble ce que Jean a écrit au sujet de Satan. « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort » (Apocalypse 12:10-11). Nous n’avons pas à combattre seuls contre les puissances du mal. Même si nous péchons par faiblesse, rendons grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur qui intercède continuellement pour nous auprès du Père ! Nous sommes donc assujettis, par l’esprit, à la loi de Dieu.

S’il n’en dépendait que de nous pour être sanctifiés, nous serions rapidement diffamés par la réalité de notre vie. Un enfant de Dieu n’a aucun pouvoir de plaider sa cause devant le trône de Dieu, car : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Tout honneur et toute gloire reviennent à Christ. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Quand Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait, » dans Matthieu 5:48, Il savait exactement ce qu’Il disait, pour nous faire naître de nouveau dans l’immortalité. Pour nous amener à la perfection, Dieu Lui-même a consenti à Se dépouiller temporairement de Sa toute puissance et à venir vivre dans la chair humaine, afin d’apprendre dans cette chair tout ce qu’un humain peut ressentir tout au long de sa vie. Néanmoins, avec une seule différence, c’est qu’étant Dieu, Il ne pouvait pas être tenté par le péché, mais Il savait exactement tout sur le péché. Ainsi, Jésus pouvait nous créer des buts, afin de nous amener vers la perfection divine.

Par Son sacrifice de rédemption sur la croix, Jésus est également devenu notre souverain Sacrificateur vers qui nous pouvons toujours nous diriger en cas de besoin. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16). Puisque nous appartenons à Christ, le temps convenable est n’importe quand. Alors, au lieu de tenter de régler nos problèmes, apprenons plutôt à les confier à Dieu. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Méditons souvent cette réalité.