D.391- La persécution des prophètes

prophete

Par Joseph Sakala

Dans Luc 11:49-52, Jésus a dit : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. Malheur à vous, docteurs de la loi, parce qu’ayant pris la clef de la connaissance, vous n’y êtes point entrés vous-mêmes, et vous avez encore empêché d’y entrer ceux qui voulaient le faire. » Les vrais prophètes de Dieu furent persécutés dès le début et Dieu va redemander leur sang.

Abel, le fils d’Adam et Ève, fut le premier selon Jésus, parce que son sang fut répandu par Caen dès la création du monde. En terme biblique, un prophète était un homme qui proclamait des paroles inspirées de Dieu, pas nécessairement des prédictions sur l’avenir, mais des paroles inspirées par le Saint-Esprit lorsque Dieu voulait parler au peuple sur des évènements concernant le peuple de Dieu. Notez ce que Pierre nous dit au sujet du salut : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Et un peu plus tard, le chef des apôtres nous déclare : « Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec Lui sur la sainte montagne. Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:18-21). Évidemment, Abel répétait les Paroles mêmes de Dieu à Caen lorsque celui-ci l’a tué dans une colère de jalousie.

C’est la même chose avec Zacharie le prophète. « Alors l’Esprit de Dieu revêtit Zacharie, fils de Jéhojada, le sacrificateur, et, se tenant debout au-dessus du peuple, il leur dit : Dieu a dit ainsi : Pourquoi transgressez-vous les commandements de l’Éternel ? Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel, et il vous abandonnera. Mais ils conspirèrent contre lui, et l’assommèrent de pierres, par le commandement du roi, dans le parvis de la maison de l’Éternel. Ainsi le roi Joas ne se souvint point de la bonté dont Jéhojada, père de Zacharie, avait usé envers lui ; et il tua son fils, qui dit en mourant : L’Éternel le voit, et il en demandera compte ! » (2 Chroniques 24:20-22).

Joas ne se souvenait plus des bontés de Zacharie envers lui lorsqu’il lui annonça : « Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel, » alors il a fait lapider le prophète Zacharie qui fut le dernier mentionné dans l’Ancien Testament comme étant mort pour son témoignage. Ainsi la période entière couverte par le Seigneur s’échelonnait à partir de la fondation du monde jusqu’à l’avènement de Christ. La même expérience attendait la plupart des prophètes qui ont écrit le Nouveau Testament.

Il y a une autre vérité importante dans ce passage. Le sang que les précieux prophètes de Dieu ont commencé à verser le fut depuis le commencement du monde. Alors, il était bien de prêcher : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Dans 2 Timothée 3:16-17, nous lisons que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. » Dans les Écritures, chaque point, chaque virgule, même chaque portion de lettres furent inspirés et sont éternels. Dans plusieurs parties de l’Écriture, l’enseignement repose sur une portion d’un mot ou une phrase. Par exemple, considérez la phrase « encore une fois » dans Hébreux 12:25-26, où nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de Celui qui parle des cieux ;  dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. »

« Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. » Ce passage cite Aggée 2:6-7 où il est écrit : « Car ainsi a dit l’Éternel des armées : Encore une fois, dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette maison de gloire, a dit l’Éternel des armées. » L’argument requiert un jugement futur sur toute la création pointant sur un jugement similaire par le passé.

Pareillement, dans Galates 4:9-11, Paul déclare : « Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années. Je crains pour vous que je n’aie travaillé en vain à votre égard. » Ces Galates voulaient retourner à leur système légaliste d’antan. Dans Jean 8:58, Jésus utilise la forme du verbe être « je suis » quand Il dit aux Juifs : « En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis, » confirmant par le fait même Sa divinité.

Notez également, dans Jean 10:34-36, où Jésus leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? » Christ a habilement utilisé le texte du Psaume 82:6 dans lequel Dieu dit : « Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. » Dieu S’adressait aux juges qu’Il appelait « des dieux ». Jésus a utilisé ce passage pour désamorcer les charges de blasphème contre Lui.

Dans Galates 3:16-18, Paul déclare : « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. Voici donc ce que je dis : Quant au contrat que Dieu a auparavant confirmé en Christ, la loi, qui n’est venue que quatre cent trente ans après, n’a pu l’annuler, pour abolir la promesse. Car, si l’héritage vient de la loi, ce n’est plus de la promesse. Or, Dieu l’a donné gratuitement à Abraham par la promesse. » Paul venait de citer Genèse 22:17-18 où Dieu dit à Abram : « Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. »

Considérez la réponse de Christ aux saducéens qui rejetaient la résurrection des morts, lorsqu’Il leur répondit : « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Matthieu 22:32). Christ est leur Dieu et non simplement était. « Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:33). Toute Écriture est donnée sous l’inspiration divine, donc demeurons avec la vérité que toute Écriture est inspirée par Dieu et fut respectée par Christ.

David avait la bonne attitude envers la Parole de Dieu. Voici ce qu’il déclare, dans Psaume 119:161 : « Les grands m’ont persécuté sans cause ; mais mon cœur n’a craint que tes paroles. » Cette partie du Psaume 119 est riche en description sur la façon que Sa Parole enveloppe le croyant d’étonnement et de crainte. Le centre d’intérêt est ici dirigé vers le cœur plutôt que vers l’esprit. La volonté de Dieu concernant l’esprit est claire : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). Tandis qu’au sujet du cœur : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. »

David déclare : « Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin », disait-il, dans Psaumes 119:162. Pierre enseignait que : « la Parole de Dieu vit et demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). C’est beaucoup mieux que la parole écrite car : « Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:48-50). Nous apprenons ici que Jésus dans la chair ne répétait que ce que le Père Lui avait prescrit de dire et d’annoncer. Cela nous prouve que Jésus et le Père était Le même.

L’amour de la Parole de Dieu crée quelque chose de différent et visible chez les enfants de Dieu : « J’ai en haine et en abomination le mensonge ; j’aime ta loi. Je te loue sept fois le jour, à cause des ordonnances de ta justice. Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser » (Psaume 119:163-165). Alors : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Se réjouir ainsi dans les Écritures amène la stabilité chez le converti. Dans Psaume 119:166-169, nous lisons : « Éternel, j’espère en ta délivrance, et je pratique tes commandements. Mon âme observe tes témoignages, et je les aime d’un grand amour. J’observe tes commandements et tes témoignages, car toutes mes voies sont devant toi. Éternel, que mon cri vienne en ta présence ! Rends-moi intelligent, selon ta parole. »

Voici ce que Dieu a inspiré Salomon d’écrire dans Ecclésiaste 12:15-16 : « Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ce qui inclut toutes les prophéties que Dieu nous a annoncées par la bouche de Ses prophètes. « Je leur susciterai un prophète comme toi [Moïse], d’entre leurs frères, et je mettrai mes paroles en sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et il arrivera que quiconque n’écoutera pas mes paroles, qu’il dira en mon nom, je lui en demanderai compte » (Deutéronome 18:18-19).

Il faut distinguer entre deux sortes de prophéties. Lorsqu’un prophète prédit un événement, il peint l’avenir à la lumière du présent. Mais fréquemment le message prophétique consiste a réprouver, conseiller, gouverner, ou soulever un problème présent, plutôt que de le prédire. Dans un tel cas, le prophète représente la lumière présente de l’avenir qui pourrait arriver. C’est le type de prophétie prédictive qui nous fournit un argument fort pour notre foi. Car aucune intuition humaine sur l’avenir, ni aucun contrôle satanique du futur ne peut expliquer les centaines de prophéties bibliques qui ont littéralement et spécifiquement été accomplies. Celles-ci ne pouvaient arriver que par l’intervention divine, révélées par Celui qui connaît et contrôle l’avenir.

Présentement, la prophétie prédicatrice nous fournit une double défense. Non seulement elle nous prouve qu’elle est d’origine divine, inspirée et a l’autorité des Écritures, mais presque au-delà de la moitié des prophéties converge vers la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, ce qui nous assure de Sa divinité et de Son messianisme. Nous n’avons qu’à lire Ésaïe 52:13-15 qui nous déclare : « Voici, mon serviteur prospérera ; il montera, il s’élèvera, il grandira puissamment. Comme plusieurs ont été étonnés à cause de lui, tant son visage était défait et méconnaissable, tant son aspect différait de celui des hommes ; ainsi il remplira de joie plusieurs nations ; les rois fermeront la bouche devant lui ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu », pour reconnaître qu’on parle de Christ.

Et surtout, dans Esaïe 53:3-9, où nous découvrons : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple. On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. »

Comment ne pas reconnaître aussi notre Sauveur, dans Esaïe 53:10-12, où on peut lire : « Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. » Comment ne pas reconnaître dans ce passage notre Messie, mort pour nous ?

Plusieurs autres prophéties prédisent Son avènement et Son Royaume, dans lequel Christ sera Roi et Ses Élus régneront avec Lui. Ayant reconnu bon nombre de Ses prophéties littéralement accomplies, nous pouvons avec certitude déclarer que les autres prophéties futures seront également accomplies. Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre Jean nous déclare clairement : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »

Aux nouveaux convertis romains qui trouvaient parfois ardus les malheurs qu’ils éprouvaient pour Jésus, Paul a déclaré : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Un des plus grands dangers auquel le chrétien fait face, c’est la tentation de se conformer aux choses du monde, détruisant ainsi le témoignage de Paul qui nous dit ceci, dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Nous ne pouvons pas servir deux maîtres et le grand privilège du croyant, c’est de devenir conforme, non à ce monde qui meurt, mais au Christ toujours vivant !

Néanmoins, nous devons d’abord nous conformer à la mort de Christ, i.e., mourir aux standards de ce monde. Le plus grand désir de Paul était d’être vainqueur avec Christ. Donc : « Ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi » (Philippiens 3:7-9).

Voilà le but de Paul ! Connaître Christ, l’efficacité de Sa résurrection et être en communion avec Ses souffrances en devenant conforme à Lui dans Sa mort ; pour parvenir, si nous le pouvons, à la résurrection des morts. Alors, dans Romains 8:31-33, Paul dit : « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. » La mort du chrétien ne signifie aucunement la fin. Quand Christ reviendra, Il enverra Ses anges pour faire la récolte de Ses Élus, morts et vivants. C’est Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Dans Hébreux 2:9-10, Paul nous dit : « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. » Le Seigneur ne nous demande  jamais d’aller là où il n’est jamais allé Lui-même. Il est le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre Son exemple : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2).

Alors, écoutez Jésus, le Capitaine de notre salut et notre Chef. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:21-24). Dieu l’a élevé à Sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés (Actes 5:31).

La même merveilleuse vérité apparaît sous des visages variés. Il est notre Berger, par exemple, lorsque Christ nous dit : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Jésus parla encore au peuple, et dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus est notre lumière qui illuminera notre vie éternelle.

Mais ce n’est pas tout. Dans Jean 16:12-14, Jésus leur fait une révélation : « J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Avez-vous bien noté que le Christ ne parlait pas de Lui-même, mais disait seulement ce que le Père lui disait de dire ? Et maintenant, le Saint-Esprit ne parle pas de Lui-même, mais dira tout ce qu’Il aura entendu. Donc, qui parle ? De toute évidence, c’est le Père (Emmanuel – Dieu avec nous) qui parlait par la bouche de Jésus et, quand Jésus est monté au ciel, c’est encore le Père qui parla par Son Esprit de vérité. Car Dieu est Esprit (Jean 4:24). Dommage pour les trinitaires.

Avec un tel leader impeccable, un exemple parfait, un Berger tendre et amoureux, une lumière éblouissante et un guide infaillible, nous devrions être heureux de Le suivre, même si parfois le chemin semble coriace et escarpé. Dieu est notre but, notre grand prix et la fin de notre voyage. Pour Lui, Paul a déclaré : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:8-11).

Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Les corps corruptibles dans lesquels nous sommes obligés de vivre présentement ne sont que l’ombre des corps glorifiés que nous aurons en Jésus-Christ, lors de Son apparition. Nous aurons, en tant que fils et filles de Dieu, des corps IMMORTELS. À l’image de Jésus lors de Sa propre résurrection et nous vivrons éternellement.

Lisons ensemble ce merveilleux témoignage de Jean : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Nous sommes littéralement prédestinés à devenir conformes à l’image même du Fils de Dieu dans Sa Famille Divine. Qui d’autre que le Créateur même de l’univers pourrait réaliser un tel miracle, pour ceux qu’Il a créés à Son image et à Sa ressemblance ?!




D.383 – Le message de l’Ancien Testament

parchemin

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 45:22-25, Dieu déclare : « Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. J’ai juré par moi-même, et de ma bouche est sortie la vérité, une parole qui ne sera point révoquée : C’est que tout genou fléchira devant moi, et toute langue jurera par moi ; c’est qu’on dira de moi : La justice et la force sont à l’Éternel seul ! A lui viendront, confondus, tous ceux qui s’irritaient contre lui. Toute la postérité d’Israël sera justifiée par l’Éternel, et elle se glorifiera en lui. » Depuis que le péché est entré dans le monde, le message de Dieu aux peuples de tous les âges a toujours été le même. Au moment de la malédiction qui a suivi la désobéissance de nos premiers parents, Dieu a déjà prophétisé qu’Il enverrait un Rédempteur qui enlèverait les effets du péché.

Dans Genèse 3:15, Dieu déclare : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Le Rédempteur Lui-même allait venir pour souffrir une mort atroce afin de payer la rançon du péché. « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation. » Dieu nous a continuellement répété Sa haine contre le péché et la méchanceté. « Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à l’iniquité ; le méchant n’habitera point avec toi. Les hommes superbes ne subsisteront pas devant tes yeux ; tu hais tous les ouvriers d’iniquité. Tu feras périr ceux qui profèrent le mensonge ; l’Éternel a en abomination l’homme de sang et de fraude. » (Psaume 5:5-7).

Dans Proverbes 6:16-19, Salomon déclare : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Mais Dieu reconnaît que l’humanité est incapable de se mesurer à Son standard de perfection, qui est l’observance de la Loi Royale établie par Christ Lui-même.

Abel, Énoch, Noé, Abraham, Isaac ou Jacob ont-ils été jugés selon les Dix Commandements ? Évidemment non, puisque les Dix Commandements ne sont venus que 430 ans après Abraham. Le standard de perfection de Dieu est bien plus élevé que les Dix Commandements donnés à Moïse et que Paul appelait de pauvres rudiments. Bien sûr, ils demeurent encore trop élevés pour les habitants de la terre, mais ils ne sont pas le « standard de perfection » que Christ a établi dans Sa Loi Royale du Nouveau Testament.

Les humains ne peuvent absolument pas observer la Loi Royale par eux-mêmes, alors Dieu a répété Son invitation à sauver l’humanité de ses péchés en acceptant le don gratuit du pardon, par la mort de Son Fils bien-aimé sur la croix. Ce grand Plan de Dieu maintient Son centre d’intérêt sur la promesse d’un Rédempteur qui viendrait payer la rançon de tous les péchés de l’humanité.

Dans Esaïe 7:14, nous lisons : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). » Toutefois, il a porté nos maladies et Il S’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’Il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais Il était meurtri pour nos péchés et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui et, par Sa meurtrissure, nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, Il est affligé ; et Il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, Il n’ouvre point la bouche (Esaïe 53:4-7).

Dans 1 Pierre 2:20-25, l’apôtre nous dit : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. »

Dans les églises, ceux qui aiment la belle musique sont attachés aux belles paroles déclarant ce que Jésus a fait pour chacun de nous. Cela se pourrait-il que j’aie aussi un intérêt dans le sang de Mon Sauveur ? Il est mort pour moi, celui qui ai causé Sa douleur. Christ m’a pourtant aimé. Comment est-ce possible que mon Dieu soit mort pour moi ? Même les saints de l’Ancien Testament se sont toujours posé la question à savoir pourquoi Dieu nous aime autant. « Qu’est-ce que l’homme pour que tu en fasses un si grand cas, pour que tu prennes garde à lui ? Pour que tu l’inspectes tous les matins, pour que tu le scrutes à chaque instant ? Quand finiras-tu de me regarder ? Ne me lâcheras-tu pas, pour que j’avale ma salive ? Si j’ai péché, que t’ai-je fait, à toi, ô surveillant des hommes ! Pourquoi m’as-tu mis en butte à tes coups, et suis-je à charge à moi-même ? » se demandait Job (Job 7:17-20).

Le Nouveau Testament contient également des expressions comme : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Et, dans Romains 5:8-11, nous voyons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie [Sa résurrection] ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation, »

La question demeure que nous étions des pécheurs désespérés, méritant Sa colère : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).

Or, nous savons que Christ est immortel ; pourtant : « je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Si cela nous surprend, oui, ça le devrait ! Nous pourrions nous consoler, car : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Imaginez un instant le Créateur, l’Auteur de la vie, Qui est mort pour offrir la vie à Sa création, car tous ont péché et le salaire du péché, c’est la mort. Il est mort afin que nous, qui le méritons, ne soyons pas obligés de mourir. Ce grand plan demeure au-delà de notre compréhension, comme il l’était aussi pour les prophètes et les anges. Le motif derrière Son Plan était Sa grande miséricorde et : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:5-8).

« Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » nous dit Paul, dans Romains 11:32-36. C’est Lui qui a la clé de la résurrection des morts et nous déclare comment elle viendra.

Dans 1 Corinthiens 15:42-46, Dieu nous explique comment ce sera : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. » Quand l’esprit du croyant quitte le corps pour retourner au Seigneur, il est curieux que dans le Nouveau Testament les Écritures ne parlent plus du corps comme étant mort, mais plutôt qu’il dort. Par exemple, dans Jean 11:11, Jésus S’exprima ainsi en parlant de Lazare : « Lazare notre ami dort ; mais je vais l’éveiller. » Pour Jésus, Lazare dormait seulement.

Lorsque le corps du croyant est mis en terre, Paul parle de cet acte, non comme d’un enterrement, mais plutôt comme de la mise en terre d’une graine : « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre » (1 Corinthiens 15:35-38). Alors : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans l’immortalité, il n’y aura plus de peine : Dieu essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, a dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles. » Puis il dit à Jean : « Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (1 Corinthiens 15:42-44). Imaginez, naître de nouveau, en parfaite santé, sans aucune infirmité, et vivre éternellement dans la gloire de Dieu !

Mais toute cette gloire se préparait déjà dans le Rocher Spirituel depuis des siècles : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ ; mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent » (1 Corinthiens 10:4-6). Un des plus grands miracles de la Bible arriva lorsque Moïse frappa le rocher en Horeb. Dieu lui dit : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël » (Exode 17:6).

Dans la description de ce grand événement, le psalmiste chanta : « Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières. Mais ils continuèrent à pécher contre Lui, se rebellant contre le Très-Haut dans le désert » (Psaume 78:15-17). Ce que ce peuple ne réalisait pas, c’est que ce Rocher qui Se déplaçait pour eux était nul autre que Christ. Le mot grec pour « rocher » est petra, le même mot utilisé par Christ dans Matthieu 16:18, lorsqu’Il déclara : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre [petra] je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. »

Christ est la fondation sur laquelle l’Église est bâtie : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Jésus S’est présenté à la femme samaritaine comme l’eau vive. La femme lui répondit : « Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains.) Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:9-14).

Le rocher duquel les eaux vives sont sorties dans le désert n’a pas littéralement suivi le peuple, mais le rocher spirituel oui, car Christ était avec eux durant toutes les années qu’ils ont circulé dans le désert. L’eau littérale les suivait également, les gardant en vie durant quarante ans. Lorsque Moïse frappa le rocher : « Dieu fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières » (Psaume 78:15-16). Ces ruisseaux les suivirent continuellement, abreuvant ainsi Israël pendant leur pèlerinage de quarante ans au désert. Christ est encore aujourd’hui ce Rocher Spirituel, nous donnant l’eau vive de la vie éternelle. Dans Psaume 18:3-4, nous lisons : « Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! et je suis délivré de mes ennemis. »

Quel beau témoignage de David à son Dieu ! Dans ce seul verset nous découvrons sept louanges au Seigneur pour Son admirable salut. À chaque louange, on peut attribuer la grande confiance que nous Lui témoignons :

  1. Mon Rocher. Le mot utilisé ici ne veut pas identifier une pierre, ou même un rocher, mais un puissant monolithe, amovible et versatile.
  2. Ma Forteresse. Le mot employé ici est essentiellement le même que Massada, un énorme pinacle où les Juifs résistèrent aux armées romaines après la destruction de Jérusalem.
  3. Mon Libérateur. Notre Dieu peut nous délivrer même d’une fournaise ardente, d’un repaire de lions et des armées des Saüls de toute espèce.
  4. Ma Force. C’est un autre mot traduit « rocher » et utilisé pour démontrer une très grande puissance.
  5. Mon Bouclier. Comme dans : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16).
  6. Mon Salut. Ma délivrance dans l’Ancien Testament, utilisé également dans le Nouveau Testament, dans Luc 1:69-70 : « Et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. »
  7. Ma Haute Retraite. On ne parle pas d’une haute tour fabriquée de mains d’hommes, mais plutôt d’une haute puissance, établie par Dieu, pour surveiller et pour défendre Son peuple.

Les grandes promesses de salut et de sécurité en Christ sont partout. Les paroles qui ont amené autant d’espoir à David sont toujours celles qui nous amènent Son réconfort aujourd’hui. « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Ce qui est extraordinaire avec Christ, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour se convertir à Lui. Dans Luc 23:39-43 : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais celui-ci n’a fait aucun mal. Et il disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. »

Ce verset a causé beaucoup de controverse chez plusieurs chrétiens durant les siècles. La plupart se sont mis à croire qu’il était possible d’aller au ciel immédiatement après la mort, comme ce malfaiteur. Mais ne mettez pas des paroles dans la bouche de notre Sauveur. Regardons plutôt ce que Jésus a dit et non ce que nous pensons que Jésus aurait dit. Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. Nous savons tous que Jésus n’est pas monté au ciel le jour même de Sa mort. Il a été enseveli par ceux qui L’ont descendu de la croix pour ne ressusciter que trois jours plus tard. Donc, le malfaiteur converti ne pouvait pas hériter de sa promesse « aujourd’hui » avec Jésus. Ensuite, Jésus ne lui a jamais promis de l’amener au ciel, mais au paradis avec Lui. Le paradis sera sur la terre et tous les héritiers du Royaume en seront les héritiers en même temps. Cela, Jésus l’a bien promis au malfaiteur repentant. Dans le grec original, il n’y a pas de virgule et les mots ne sont pas tout à fait placés pareil. Textuellement, on devrait lire : « Je te le dis en vérité aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Si on doit mettre une virgule, c’est évidemment après « aujourd’hui » qu’on doit la poser. Cela devient cohérent avec l’événement dans son entier.

Remarquez comment un des malfaiteurs continuait d’insulter Jésus jusqu’à la mort, ne croyant pas à la possibilité d’être sauvé. Tandis que l’autre croyait au salut. Celui qui a cru ressuscitera lors de la Première Résurrection et sera parmi les Élus, tandis que l’autre reviendra dans la Deuxième Résurrection et s’il se convertit fera parti des nations, tout comme les autres qui se repentiront. Remarquez bien ce qui nous est dit dans Apocalypse 21:23-24 : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Le malfaiteur repentant n’a eu aucune opportunité d’être baptisé, de changer sa façon de vivre, où de faire quoique ce soit, sauf se repentir, croire en Christ et confesser sa foi. « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut » (Romains 10:8-10). Et cela fut suffisant ! Toutefois, ce qui est tragique à propos de ce passage, c’est que trop de personnes, se persuadant qu’il n’est jamais trop tard, attendent jusqu’à la toute fin, lorsqu’il sera trop tard pour toujours !

Dans Proverbes 27:1, nous lisons : « Ne te vante point du jour du lendemain; car tu ne sais pas ce que ce jour peut enfanter. » La majorité des gens qui viennent à Christ saisissent le moment opportun : « Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2). Dans Jude 1:21-23, l’apôtre nous dit : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair. »

Cette exhortation se réfère à deux choses. D’abord, tenter de sauver les non croyants du feu éternel et, deuxièmement, mettre les croyants en garde contre les apostats. L’ultime feu n’est pas le même que hades où les morts sont au repos et attendent une résurrection, soit vers l’immortalité ou la dernière résurrection où : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Les habitants de Sodome et Gomorrhe, par exemple, se reposent dans le séjour des morts, hades, d’où ils attendent la deuxième résurrection pour le jugement.

Cet aspect d’un feu éternel, d’où il n’y a aucune résurrection possible, devrait être le plus à craindre. L’existence dans ce feu est vraiment à craindre, car, malgré que la souffrance ne soit que temporaire, elle nous sépare de Dieu pour l’éternité. Vaudrait beaucoup mieux être parmi les immortels qui appartiennent à Christ. Dans Apocalypse 22:1-3, nous pouvons lire : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. » Voilà ce que l’amour de Christ nous donne. Donc, cela ne devrait pas nous surprendre de voir l’apôtre Jude nous encourager à sauver ceux qui ne répondent pas à l’appel du Seigneur, mais plutôt de chercher Son amour.

Un peu comme la fois où Jésus a prêché une bonne partie de la journée et : « Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par Sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8:16-17). Dans cette partie de Son ministère sur la terre, Jésus venait d’accomplir la prophétie d’Ésaïe 53:4 où le prophète a écrit : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. » Jésus n’a pas été frappé à cause de ce qu’Il aurait fait, Il a été frappé afin que nos douleurs et nos maladies disparaissent.

Mais Jésus a fait encore davantage pour nous, car : « Il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Ésaïe 53:5-7). La confidence ici est d’une importance cruciale. Le ministère de guérison précédait Son expiation pour les péchés, tout comme la prophétie de guérison précédait Son œuvre d’expiation. Ceci veut dire que certaines guérisons particulières ne peuvent pas faire partie de l’expiation du péché comme telle.

Donc, ce ministère guérisseur de Jésus avait pour raison de nous prouver qu’Il avait le pouvoir de pardonner les péchés. Regardons ensemble la belle manière que Jésus nous l’explique dans Matthieu 9:5-8 : « Car lequel est le plus aisé de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et t’en va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison. Le peuple ayant vu cela, fut rempli d’admiration, et il glorifia Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes. » L’œuvre de salut de Christ inclut la délivrance de la pénalité de mort attachée au péché dans notre vie passée, le pouvoir de pardonner les péchés que nous commettons présentement et le bannissement du péché dans notre vie immortelle future. Dans Apocalypse 20:14, nous découvrons que : « la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. » Donc, la mort et l’enfer n’existeront plus !

Dommage pour ceux qui se sont enrichis avec leurs prédications à vouloir voir l’enfer brûler éternellement. Le même sort s’appliquera à tous : « les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort, » comme nous le voyons dans Apocalypse 21:8. Voilà le sort des rebelles qui refuseront jusqu’à la toute fin de se convertir à Christ. Ils ne brûleront pas éternellement dans un feu, mais seront entièrement consumés dans l’étang ardent de feu et de soufre. Ce sera pour eux leur seconde mort, un anéantissement complet duquel il n’y aura aucune possibilité de ressusciter. Au contraire, pour Dieu, c’est comme s’ils n’avaient jamais existé.

Pourtant, tous les Élus ont reçu cette promesse extraordinaire : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Quelle belle différence, ici, où les serviteurs de Dieu ne seront plus sujets à la maladie, à la souffrance future et surtout à la mort qui n’aura aucun pouvoir sur nos corps immortels. De toute façon, nous n’avons aucun doute présentement que Dieu puisse exaucer nos prières pour nous guérir.

Mais Paul avait également compris que Dieu avait jugé bon, dans son cas, de ne pas le guérir : « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:7-10).




D.261 – Les vrais et les faux prophètes

 

Par Joseph Sakala

En prédisant ce qui se passerait dans les derniers temps, Jésus a déclaré : « Et plusieurs faux-prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:11-13). Durant la période apostolique, il y eut deux dons majeurs de l’Esprit : ceux d’apôtre et de prophète. En effet, l’Église elle-même fut bâtie : « Étant édifié[e] sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22).

Une des fonctions de ces hommes était de recevoir la vérité divine par l’Esprit et de la révéler au Peuple de Dieu, d’abord verbalement et ensuite par écrit sous la forme permanente du Nouveau Testament. C’était un : « Mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3:5). Ce fut toute une révélation de la part de Paul d’annoncer qu’à cause du sang versé de Christ, les Gentils sont cohéritiers et qu’ils font maintenant un même corps en Dieu avec Israël et qu’ils participent à Sa promesse en Christ par l’Évangile.

L’apôtre Paul a également révélé que les prophéties cesseraient un jour, quand elles seraient toutes accomplies et ne seraient plus nécessaires. Dans 1 Corinthiens 13:9-10, Paul nous déclare : « Car nous ne connaissons qu’imparfaitement, et nous ne prophétisons qu’imparfaitement ; mais quand ce qui est parfait viendra, alors ce qui est imparfait sera aboli. » Donc, dans le contexte de cette déclaration de Paul, il devient évident qu’il parle de la révélation entière de Dieu. Quand le dernier livre de la Bible fut transmis à l’Église par le dernier apôtre vivant, à qui Jésus l’avait révélé, notre Seigneur nous a bien averti en disant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Malgré cet avertissement, plusieurs faux prophètes allaient venir brouiller la Parole de Dieu. « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu. Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 John 4:1-3). Il n’y a que deux esprits qui inspirent les humains, Dieu et Satan. Et Jean nous dévoile comment on peut les reconnaître. Comme Jésus l’avait bien prédit, plusieurs faux prophètes se sont élevés tout au long des siècles et ont séduit beaucoup de gens !

Parmi eux, en l’an 610 après Jésus-Christ, un commerçant appelé Mahomet déforma les livres sacrés des Juifs et des chrétiens, et se proclama « Le Grand Prophète » envoyé par Dieu. Il aurait été fortement inspiré d’écrire un livre appelé le Coran avec des « révélations », venant d’un « dieu », et qui sont profondément différentes de celles du Dieu éternel de la Bible. Mahomet osa dire que Jésus est un simple prophète venu sur terre pour annoncer Mahomet. Ainsi naquit l’islam et le Coran, une copie falsifiée du Talmud. Et leur idéologie politique et religieuse déverse sa terreur sur le monde à force d’armes, et tout cela au nom d’Allah. Et ses disciples dépassent présentement le milliard de fidèles prosélytes.

Il y en avait d’autres avant lui et beaucoup depuis, même si Jésus nous a mis en garde : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:15). Regardez autour de vous, dans les différentes églises où des individus se proclament apôtres pour prêcher leurs propres doctrines de salut. Paul l’avait bien prédit à son jeune évangéliste Timothée : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Avez-vous noté comment ceux qui prêchaient jadis sous le nom de pasteurs sont soudainement devenus des « docteurs » ces derniers temps, pour mieux séduire leurs troupeaux ?

Pour un peu d’argent chaque semaine, ces « prophètes » sont disposés à vous prêcher tout ce que vos oreilles veulent bien entendre, en attendant bien sûr de monter au ciel au décès. Pourtant, Jésus a clairement déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme, qui est dans le ciel » (Jean 3:13). C’est assez clair, merci. Par contre, Ésaïe nous donne le compte-rendu d’un aspirant qui voulait s’emparer du trône de Dieu au ciel par la force : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Il avait des ambitions, celui-là !

Jésus Lui-même nous donne le résultat de cette énorme convoitise, en décrivant ce qui arrive quand on essaie de détrôner Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Tout est clair dans la Parole de Dieu. Non seulement Lucifer, qui convoitait le trône même de Dieu, fut précipité sur la terre avec ses anges, devenus des démons, mais son nom aussi fut changé en Satan le diable. Notez comment Jésus, le Révélateur, a jugé bon d’insérer cette bataille qui a eu lieu pourtant avant la création des humains, dans le dernier livre de la Bible, afin que tous les humains sachent qu’ils sont séduits par Satan.

Malgré cette instruction, pourtant carrément claire, appuyée par la confirmation de Jésus que personne n’est monté au ciel, Satan continue de séduire ses ministres pour qu’ils prêchent au monde entier qu’il est possible pour un humain de monter au ciel après sa mort. Ces ministres ont même réussi à tordre certains versets bibliques pour inventer une doctrine selon laquelle leurs fidèles pourraient être enlevés au ciel. Je me demande quelle confiance ils vont avoir en leurs ministres lorsque la grande tribulation commencera et qu’ils seront toujours parmi nous. Curieux quand même que tout le monde veuille aller au ciel, mais que personne ne veut mourir. La séduction de Satan est donc très efficace et absolue jusqu’à ce jour !

Alors, comment les reconnaître ? Jésus nous déclare en toute simplicité : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. » Si Jésus vous prêche que nul homme ne peut aller au ciel et qu’un faux ministre vous prêche que vous pouvez y allez, qui allez-vous croire ? Jésus ou le faux ministre ? Paul règle le problème en disant : « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Jésus a également donné cette instruction : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux. Mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? Et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? Et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors Jésus leur dira ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:20-23.

Dans Matthieu 24:4-5, les disciples de Jésus Lui demandèrent de leur donner des signes qui annonceraient la fin des temps. « Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » Satan instruit très bien ses ministres pour parler et même prophétiser au nom de Jésus. Quel semblant de vérité lorsqu’ils proclameront ouvertement que Jésus est le Christ, dans le but de vous enseigner leurs mensonges. Écoutez les prophéties qu’on vend sur DVD et qui ne peuvent être prouvées par la Bible. Regardez les démonstrations télévisées et dans les salles de théâtre sur des exorcismes au nom de Jésus, qui ne correspondent pas du tout à la façon dont Jésus et Ses disciples chassaient les démons. Toutes ces démonstrations ne feront qu’aider l’Antichrist lorsqu’il paraîtra en faisant ses grands prodiges.

Mais à nous, Paul déclare : « Pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte [apostasie] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu, » nous dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:1-4.

Pour ce qui est des miracles, vous n’avez qu’à regarder ces télévangélistes qui se promènent chaque semaine de ville en ville avec les mêmes malades et estropiés, qu’ils « guérissent » spontanément au son éclatant d’une musique religieusement charismatique. Des enquêteurs ont démontré ces supercheries ! Nous voyons que tout cela est de la fraude efficacement montée pour s’enrichir au nom de Jésus. Il y a un pasteur qui, chaque semaine, vend de l’eau bénite, vous garantissant un montant d’argent comme bénédiction si les membres viennent témoigner à la télévision du montant qu’ils ont reçu. Les fidèles doivent sûrement partager une partie du butin avec lui pour ses services. Cela vous surprend que Jésus, lorsqu’Il viendra, leur dira : « Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » ?

Ils prêchent au nom de Christ, mais leur message ne correspond pas à l’Évangile que Jésus a annoncé. Ils prophétisent, selon leur inspiration, des prophéties qui n’arriveront jamais. Parce que leur message n’est pas conforme à la Parole de Dieu. Au peuple qui se plait à entendre des fables au lieu de se nourrir de la Parole de Dieu, Ésaïe déclare : « A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut. Puis il regardera vers la terre, et voici la détresse et l’obscurité, de sombres angoisses : il sera repoussé dans les ténèbres » (Ésaïe 8:20-22). Voilà ce qui attend ceux qui préfèreront l’apostasie à l’obéissance aux commandements de Dieu.

Nous recevons néanmoins des paroles encourageantes de la part de Paul, dans Éphésiens 4:17-18 : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. » C’est une tragédie pour une personne d’avoir les yeux aveugles, mais infiniment pire d’avoir le cœur aveuglé. Personne n’a jamais volontairement anticipé ou planifié de devenir aveugle, mais l’aveuglement spirituel est le produit d’un esprit consentent. Après que Christ eût donné la vision à l’homme qui était né aveugle, les pharisiens refusèrent toujours de croire.

Alors, Jésus leur dit : « Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41). Tout comme ces anciens intellectuels, il semblerait que les intellectuels modernes soient également frappés d’une cécité spirituelle incurable. Ils se glorifient d’enseigner la science et la philosophie d’une complexité très élevée, mais leur compréhension spirituelle est assombrie et leurs cœurs sont aveuglés quand il s’agit de comprendre l’Évangile du salut de Jésus-Christ. Comme le dit si bien Paul : « Si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Même les gens très religieux, qui croient en Dieu comme étant le Créateur, peuvent devenir aveugles lorsqu’ils sont confrontés à la vérité que ce Créateur devait également devenir leur Sauveur. « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:14-16). Paul parle de ceux qui ont cru en Moïse, mais refusent toujours de croire en Jésus. Les Juifs sont voilés depuis l’avènement de Christ, mais lorsqu’ils se convertiront au Seigneur, c’est alors que le voile sera enlevé. En attendant, ils ont pour dieu Satan, qu’ils adorent encore sous son nom de Lucifer, et préparent la voie de l’antichrist et du faux prophète des temps de la fin. Le voile qu’ils ont devant les yeux est si épais qu’ils n’étudient plus l’Ancien Testament depuis des siècles, ayant préféré l’étude de leurs Traditions rabbiniques : le Talmud et la Kabbale.

Néanmoins, Jésus est venu comme la lumière du monde et, quand une personne se convertit à Christ, le voile qui était là pour brouiller sa vue est automatiquement enlevé. Et l’Évangile qui était voilé brillera également dans leur cœur. « Or, le Seigneur est l’Esprit ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à Son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur » (2 Corinthiens 3:17-18). Notez comme c’est bien dit, le Seigneur est l’Esprit, et non pas deux personnes distinctes. Et l’adoration de tous les faux dieux disparaît avec la conversion et non pas avant.

C’était le but de Paul lorsqu’il se présenta en Grèce pour tenter de convertir les Grecs. Dans Actes 17:22-25, nous lisons : « Alors Paul, se tenant au milieu de l’aréopage, dit : Hommes athéniens, je remarque qu’en toutes choses vous êtes singulièrement religieux. Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. »

Le peuple athénien était reconnu comme étant singulièrement religieux. Dans la version David Martin, il est écrit : « …je vous vois comme trop dévots en toutes choses ». Et dans la version de la King James : « I perceive that in all things ye are too superstitious », adorant une multitude de dieux. Ils avaient même établi un autel au dieu inconnu. Paul a sauté sur l’occasion pour leur annoncer le Dieu qu’ils ne connaissaient point. Il commence par poser le fondement : Ce Dieu est le Créateur. Il a non seulement fait la terre et tout ce qui s’y trouve, mais, étant le Seigneur du ciel et de la terre, Il n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous » (Actes 17:25-27).

Pourtant, il n’est pas difficile à trouver. « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes » (Actes 17:28-29). L’humanité n’a pas connu ce Dieu : « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en Le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Cette assurance aurait dû les convaincre de se convertir immédiatement.

Mais quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent : « Nous t’entendrons une autre fois sur cela. » Notez comme c’est exactement la réaction que nous recevons aujourd’hui. Quand quelqu’un ne veut pas se convertir, il n’y a rien à faire. Les yeux et les oreilles sont bouchés. Paul n’a pas insisté non plus. Ainsi, Paul sortit du milieu d’eux. Remarquez : « qu’il y en eut cependant quelques-uns qui se joignirent à lui, et qui crurent ; entre lesquels Denis, juge de l’aréopage, et une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux » (v. 34). Pourquoi ceux-ci ont-ils compris alors que les autres se moquèrent ou dirent vouloir l’entendre une autre fois sur cela ? C’est que Dieu travaillait ici, mais Dieu devait sûrement se rappeler d’une nation entière qui s’en allait en captivité parce qu’elle avait abandonné son Dieu, et avait accepté des faux dieux.

Juda était près d’être envahi par Babylone pour être amené en captivité. Dans Jérémie 10:11, nous lisons cette instruction : « Vous leur direz ainsi : Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre périront de dessus la terre, de dessous les cieux ! » Ce verset est vraiment unique. Le livre de Jérémie, le second plus long livre de la Bible, est écrit en hébreu, excepté ce seul verset. Pourquoi Jérémie a-t-il fait cette exception remarquable ? Ce verset fut écrit en araméen, la langue officielle de l’Empire babylonien, la nation mondiale prédominante de son temps. Les Babyloniens, tel que prophétisé par Jérémie, seraient bientôt utilisés par Dieu pour punir Son peuple rebelle, en l’amenant en captivité. Le but principal de cette punition était l’apostasie de Juda.

Un peuple qui aurait dû savoir mieux est tombé sous l’enseignement des faux- prophètes. Son peuple avait corrompu l’adoration du véritable Dieu Créateur, avec les enseignements et les idoles des Babyloniens, ainsi que les autres nations païennes des alentours qui rejetaient le vrai Dieu. Jérémie avait condamné cette apostasie à plusieurs reprises, déclarant au peuple qu’il serait puni par ces mêmes nations dont les philosophies religieuses l’attiraient tant. Mais ces nations devaient également comprendre que cela n’arrivait pas à cause de leur propre puissance, ni par les mérites de leurs dieux. Ainsi, Jérémie fut inspiré d’écrire le verset du début et de le donner aux chefs babyloniens dans leur propre langue officielle. Seul le vrai Dieu, qui a créé les cieux et la terre, contrôle les cieux et la terre.

Le même genre d’avertissement est lancé dans le monde moderne, c’est à dire à la science, et il devient encore plus nécessaire aujourd’hui qu’au temps de Jérémie. Les dieux modernes, Marx, Darwin, Huxley etc. sont encore moins fiables que Zeus ou Baal ; pourtant, bon nombre de chrétiens les ont adoptés en foule. Il est primordial que ces gens reviennent absolument au véritable Créateur et Sauveur Jésus-Christ. Ces avertissements sont impérieux et doivent être considérés avant que le jugement de Dieu tombe sur eux afin de détruire tout vestige de l’adoration de la théorie de l’évolution imaginée par les humains. Il reste encore un peu de temps avant que le Créateur de l’univers leur prouve Qui est le véritable Dieu.

Le critère de base par lequel n’importe quelle prophétie, ancienne ou moderne, peut être validée, c’est si elle est conforme à la Parole de Dieu, la Bible. « Et si l’on vous dit : ‟Consultez les évocateurs d’esprits et les devins, ceux qui chuchotent et qui murmurent”, dites : Un peuple n’ira-t-il pas vers son Dieu ? Pour les vivants, s’adressera-t-il aux morts ? A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut » (Ésaïe 8:19-21). Ne tombons pas dans le même panneau que ces pauvres gens qui consultent les évocateurs d’esprits et les devins. Tournons-nous plutôt vers Jésus où le véritable bonheur nous attend lors de Son avènement dans la gloire.