D.580 – Un Dieu unique ou une trinité ? – Chapitre 2 – Notre Seigneur Jésus-Christ

Par Roch Richer

Chapitre 2

Notre Seigneur Jésus-Christ

Dans le document précédent, nous avons examiné ce que l’Éternel Dieu dit de Lui-même. Nous avons vu qu’Il déclare haut et fort qu’Il est le seul vrai Dieu et que, hors Lui, il n’y a pas d’autre Dieu.

Mais un jour, un certain homme se nommant Jésus, disant être le Christ, ou le Messie, c’est-à-dire, le Sauveur, est arrivé sur la scène terrestre en Se qualifiant de Fils de Dieu. Les sacrificateurs, les anciens et les scribes, scandalisés de ce qu’Il Se prenait pour le Fils de Dieu, en tirèrent le prétexte voulu pour l’assassiner en le faisant clouer sur une croix. Si certains d’entre eux crurent rendre un service à l’Éternel Dieu, d’autres agirent par envie, orgueil et jalousie, ignorant toutefois que le Dieu du ciel avait déjà tout planifié l’affaire afin d’exécuter la partie la plus importante de Son Plan de Salut pour l’humanité.

Alors, qui était ce Jésus né à Nazareth ? Était-Il le Messie annoncé depuis des siècles par les prophètes ? Et ce Messie pouvait-Il n’être qu’un simple homme ? « Messie » voulant dire « Sauveur », comment le sacrifice d’un simple homme aurait-il pu racheter les péchés de tous les autres hommes ? Il aurait fallu que cet homme ne commette aucun péché de toute sa vie. Était-ce possible ?

Depuis Adam et Ève, tous les hommes naissent avec un esprit que la Bible appelle « selon la chair », c’est-à-dire « charnel ». Or, voici ce que dit l’apôtre Paul à ce sujet : « Car ceux qui sont selon la chair, sont affectionnés aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, sont affectionnés aux choses de l’Esprit. Or l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix. Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la Loi de Dieu ; et aussi ne le peut-elle point. C’est pourquoi ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu » (Romains 8:5-8). L’affection de la chair vient du fait que l’on se laisse guider par l’esprit charnel. L’esprit de l’homme est incapable de se soumettre à la Loi de Dieu et, par conséquent, tous les êtres humains pèchent. « C’est pourquoi comme par un seul homme le péché est entré au monde, la mort y est aussi entrée par le péché ; et ainsi la mort est parvenue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Vu que tous les hommes ont péché depuis Adam, aucun ne pouvait être digne de racheter tous les autres êtres humains par le sacrifice de son sang. Or, il est pourtant écrit : « Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22). Mais alors, quel sang utiliser pour la rémission de tous les péchés du monde ? Quel sang pouvait avoir une valeur supérieure à toute l’humanité créée par Dieu et souillée par Satan ?

Le sang de Dieu !

Avant la fondation du monde, Dieu avait déjà Son Plan de Salut tout prêt. Il allait Se manifester dans la chair, porter le nom de « Jésus-Christ » et servir d’Agneau expiatoire sacrifié en répandant Son sang pour payer l’amende de nos péchés. C’était amplement suffisant. « Sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite, qui vous avait été enseignée par vos pères, non point par des choses corruptibles, comme par argent, ou par or ; mais par le précieux sang de Christ, comme de l’agneau sans défaut et sans tache, déjà ordonné avant la fondation du monde, mais manifesté dans les derniers temps pour vous » (1 Pierre 1:18-20).

Avant même que Dieu crée l’homme, déjà l’Agneau à sacrifier, Jésus-Christ, faisait partie du Plan : « De sorte qu’elle [la Bête] sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:8). Dieu n’a pas décidé de sacrifier le sang d’un autre, soit la deuxième Personne d’une trinité. Il S’est proposé quelque chose d’inouï : venir Lui-même sur terre répandre Son propre sang ! Étant donné que Dieu réside hors du temps, Il Se voyait déjà dans Sa manifestation physique et cela Lui a immédiatement plu : « Père, mon désir est touchant ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, laquelle tu m’as donnée ; parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24).

Évidemment, avant la création de l’univers, il s’agissait de la Parole de Dieu : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu : Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait. En elle était la vie, et la vie était la Lumière des hommes » (Jean 1:1-4). Quoiqu’un des mieux connus, ce passage est aussi l’un des moins compris. Parce que la majorité des gens le lisent en ayant en tête le concept d’une trinité, ils méconnaissent sa signification véritable.

N’ayant qu’une vision préconçue et faussée, ils ne se questionnent pas à savoir si ce passage peut être interprété d’une autre façon qui serait plus en accord avec le reste des Écritures, le Conseil de Dieu, c’est-à-dire, la Parole de Dieu, la Bible. Car, remarquez que, si Jean 1:1-4 ne confirme ni n’infirme le concept de la trinité, il y a cependant d’autres passages bibliques qui s’avèrent plus tranchés sur la question, comme nous allons le voir.

Tout d’abord, assurons-nous que cette Parole de Dieu est bien Jésus-Christ. Nous lisons donc au verset 14 : « Et la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, qui a été une gloire, comme la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité. »  Si la Parole a été faite chair et « que Dieu a été manifesté en chair » (1 Timothée 3:16), et que la Parole manifestée en chair est le Fils de Dieu, la conclusion est inéluctable : Jésus-Christ fut Dieu dans un corps humain. Jésus est ainsi une manifestation physique, et donc visible, de Dieu qui, dans Sa manifestation de Père, demeure entièrement spirituel et, par conséquent, invisible à nos yeux.

Qu’a fait Dieu, avant la fondation du monde, en préparation du sacrifice de l’Agneau divin ? Il a créé un Germe, c’est-à-dire, en langage moderne, un Embryon fécondé par la puissance de Son Esprit et qu’Il a tenu prêt pour le moment de Sa manifestation sur terre.

« Et parle-lui, en disant : Ainsi a parlé l’Eternel des armées, disant : Voici un homme, duquel le nom est Germe, qui germera de dessous soi, et qui bâtira le Temple de l’Eternel » (Zacharie 6:12). Dans l’Ancien Testament, « Germe » est le nom que Dieu donne à l’homme qui allait fonder Son Église. Dans le Nouveau Testament, on ne trouve pas le mot « germe », car on n’en a pas besoin depuis la naissance de Jésus.

« Ecoute maintenant, Jéhosuah, grand Sacrificateur, toi, et tes compagnons qui sont assis devant toi, parce que ce sont des gens qu’on tient pour des monstres, certainement voici, je m’en vais faire venir Germe, mon serviteur ! » (Zacharie 3:8). Germe allait devenir le nouveau souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédec pour remplacer les sacrificateurs, les lévites qui, rendus exécrables, Le crucifièrent.

« En ces jours-là, et en ce temps-là je ferai germer à David le Germe de justice, qui exercera le jugement et la justice en la terre » (Jérémie 33:15). Il s’agit cette fois, bien sûr, de la seconde venue de Christ. Il deviendra le Roi de toute la terre : « Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, que je ferai lever à David un Germe juste, qui régnera comme Roi ; il prospérera, et exercera le jugement et la justice sur la terre » (Jérémie 23:5).

« En ce temps-là le Germe de l’Eternel sera plein de noblesse et de gloire, et le fruit de la terre plein de grandeur et d’excellence, pour ceux qui seront réchappés d’Israël » (Ésaïe 4:2). Les réchappés d’Israël, ce sont le reste, ou le résidu dont Dieu parle en désignant les convertis, que ce soit d’Israël ou des nations des Gentils.

Là, posons-nous les questions suivantes : si la Parole est la deuxième Personne d’une trinité, pourquoi alors L’appeler « Germe » dans l’Ancien Testament ? À en croire les trinitaires, n’est-ce pas une Personne distinctes n’ayant pas eu de commencement ? Pourquoi l’Éternel parle-t-Il d’elle en employant le mot « Germe », c’est-à-dire, ne l’oublions pas, « embryon » ? Dieu aurait-Il commandé à la Parole, « deuxième Personne divine », d’entrer complètement dans un embryon infime et d’attendre que le Père le dépose dans le ventre d’une jeune vierge ? C’est pourtant le genre de non-sens auquel les trinitaires sont forcés de croire.

Comprendre que Dieu n’est pas une trinité de trois Dieux va nous aider à saisir ce qui s’est réellement passé.

« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:5-8).

Lors de Sa résurrection, Jésus a hérité d’un corps glorieux aux possibilités sans limites. Dieu le Père est ce Jésus dans un corps humain. Il aurait pu Se manifester sur terre dans ce corps glorieux dès le commencement et ce n’eut point été une usurpation ; Il aurait été égal en puissance à Sa manifestation spirituelle, comme Il l’est devenu depuis Sa résurrection. Mais cela n’aurait pas servi Son Plan de salut. Dieu a donc consenti à habiter un corps humain ordinaire en anéantissant toute Sa puissance et en devenant à la ressemblance des hommes extrêmement limités. Cela Lui a fourni l’opportunité d’apprendre l’obéissance, car : « Quoiqu’il fût le Fils de Dieu, il a pourtant appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8). N’ayant personne au-dessus de Lui, Dieu n’a jamais eu à obéir à quiconque. Mais Dieu ne souffre pas d’orgueil et Il a accepté de S’humilier en prenant chair humaine en Jésus-Christ. Si Jésus avait préalablement été une deuxième Personne dans une trinité, n’aurait-Il pas éternellement obéi à la Première Personne ? Conséquemment, Il n’aurait pas eu à apprendre l’obéissance sur terre, car la question ne se serait jamais posée.

Mais le Fils est le Père venu sur terre afin de Se montrer aux hommes : « Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils [Jésus, Emmanuel, Dieu parmi nous], qu’il a établi héritier de toutes choses ; et par lequel il a fait les siècles [Il a créé le temps] ; et qui étant la splendeur de sa gloire, et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant fait par soi-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très-hauts » (Hébreux 1:1-3).

Christ fut la splendeur de la gloire de Dieu et l’empreinte physique de la Personne de Dieu : « Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15), « Desquels le Dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c’est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l’Evangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point » (2 Corinthiens 4:4). Christ est la véritable image vivante, humainement corporelle, du Dieu spirituel invisible. Il n’est assurément pas une deuxième Personne dans une trinité de Dieux.

Chose paradoxale, les hommes ont tendance à croire que c’est Dieu qui est à l’image des êtres humains et qu’Il ne pourrait donc pas être à la fois au ciel et sur terre, car un homme ne pourrait être à deux endroits en même temps. Ce faisant, ils ne se rendent pas compte qu’ils amoindrissent énormément la puissance et les capacités infinies de Dieu. Or voici ce que Jésus nous a dit à ce sujet : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Comment Jésus aurait-Il pu affirmer, au présent, être au ciel s’Il est une Personne séparée du Père ? L’affirmation n’est possible que si Jésus est l’incarnation du Père sur terre. Dieu, au moment de cette Parole de Christ, était le Père au ciel et, en même temps, le Fils sur terre et ce, par le partage d’un seul et même Esprit.

Paul l’a déclaré avec précision : « Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ. Car toute la plénitude de la Divinité habite en lui corporellement » (Colossiens 2:8-9). Les raisonnements des hommes les amènent à concevoir toutes sortes de théories et de philosophies religieuses uniquement basées sur la réflexion de l’esprit humain incapable de percevoir ce qui est spirituel. Ils émettent donc des éléments théoriques bien en dessous de la vérité, et tout cela dans le but de fuir leurs obligations d’obéissance à Dieu, de manière à poursuivre leur mauvais train de vie. Voilà pourquoi ils se sont forgé un florilège d’idées fausses sur ce qu’est Dieu et Jésus-Christ. Or, ce que nous venons de lire devrait être limpide : par Son Esprit, Dieu habitait complètement Jésus-Christ, comme Il l’a dit : « Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé, qui est l’objet de mon amour, je mettrai mon Esprit en lui, et il annoncera le jugement aux nations » (Matthieu 12:18). L’Esprit de Christ était l’Esprit de Dieu dans son entièreté. Il n’y avait donc aucune place pour un esprit humain et charnel en Jésus ; Il n’en avait évidemment pas besoin. « Car celui que Dieu a envoyé annonce les paroles de Dieu ; car Dieu ne lui donne point l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Et cela explique pourquoi, même tenté en toute chose, comme nous, Jésus n’a jamais péché, car, étant Dieu dans la chair, Il avait la capacité de ne jamais pécher.

Dans un passage dévastateur pour les trinitaires, Jésus révéla une criante vérité à Ses disciples quant à la nature de Sa relation avec le Père. Lisons Jean 14:7 à 11 en y intercalant des commentaires : « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père ; mais dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Cela semblait pourtant clair, mais n’oubliez pas que les apôtres n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit et ils n’arrivaient pas à saisir l’instruction qu’Il leur donnait. Continuons : « Philippe lui dit : Seigneur ! montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Philippe n’avait pas compris ce que Christ venait tout juste de dire, alors Jésus Se montra encore plus spécifique : « Jésus lui répondit : je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as point connu ? » Vous, lecteur, lectrice, avez-vous saisi ?!! Jésus dit carrément que Le voir, c’est automatiquement voir le Père ! Évidemment, puisqu’Il est le Père manifesté dans la chair ! « Philippe, celui qui m’a vu, a vu mon Père ; et comment dis-tu : montre-nous le Père ? » C’était l’évidence même ! Philippe avait Dieu le Père en face de lui. Cela sautait aux yeux, et pourtant, encore aujourd’hui, un grand nombre de croyants ne comprennent pas cette Parole de Dieu. « Ne crois-tu pas que je suis en mon Père, et que le Père est en moi ? » Cette Parole n’est pas à interpréter comme n’étant qu’une façon allégorique de dire que le Père et le Fils vivent en parfaite symbiose. Il s’agit de bien davantage. C’est littéral : le Père vit en dedans de Jésus-Christ et vice versa. Dans les deux manifestations de Dieu, il n’y a qu’un seul et même Esprit, une seule pensée. Lorsque Christ parlait, c’était littéralement le Père qui parlait par Lui. « …les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais le Père qui demeure en moi, est celui qui fait les œuvres. » N’est-ce pas d’une clarté saisissante ? Dieu faisait Son œuvre au moyen de Jésus, Son véhicule, Son instrument physique, et Il parlait par Sa bouche. « Croyez-moi que je suis en mon Père, et que le Père est en moi, sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres. »

Il semble que le cerveau humain ait beaucoup de difficulté ou de réticence à concevoir l’unicité de Dieu. Mais il est prêt à accepter un mensonge aussi grossier et absurde que le concept de trinité. Jésus n’a jamais été la deuxième Personne d’une trinité divine. Il est venu au monde en tant qu’homme, à la ressemblance de tous ceux qui naissent dans la chair : « Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru, que je suis issu de Dieu. Je suis issu du Père, et je suis venu au monde [Germe fut implanté dans le ventre de Marie, puis Il naquit] ; et encore, je laisse le monde, et je m’en vais au Père » (Jean 16:27-28). « Issu de Dieu » ou « issu du Père », c’est la même chose.

« Jésus donc criait dans le Temple enseignant, et disant : et vous me connaissez, et vous savez d’où je suis ; et je ne suis point venu de moi-même, mais celui qui m’a envoyé, est véritable, et vous ne le connaissez point. Mais moi, je le connais : car je suis issu de lui, et c’est lui qui m’a envoyé » (Jean 7:28-29). Dans ce passage, relevons deux points que les gens survolent sans les voir. D’abord, Jésus dit qu’Il n’est pas venu de Lui-même. S’Il était une deuxième Personne dans une trinité, cela voudrait dire qu’Il a été forcé, obligé de venir sur terre. Le Père a-t-Il commandé à la Parole de Se rendre sur terre, à l’intérieur d’un embryon pour ensuite Se donner en sacrifice ? S’Il n’avait pas été obligé, Il serait venu de Lui-même, non ?

Bien sûr en évacuant de notre esprit le concept néfaste de la trinité, il n’y a pas ce genre d’imbroglio, car l’on sait alors que Dieu a décidé Lui-même de venir sur terre en prenant un corps de chair humaine. Ce corps n’est pas venu de lui-même, il est issu de Dieu qui l’a nommé « Jésus », « le Christ », « Emmanuel », « Dieu parmi nous ».

Quant au second point, Jésus affirme être issu du Père. S’Il avait été une deuxième Personne divine éternelle, Il ne serait pas issu du Père étant donné Son caractère éternel. Il ne serait pas né de Dieu, mais de Lui-même, ce que les Écritures n’avalisent pas. Comment aurait-Il pu appeler la « première Personne » Son Père ? Mais selon la Bible, Dieu a créé un Germe issu de Lui et l’a habité en tant que Sa manifestation physique, Son prolongement dans le monde terrestre ; Il en a fait Son Fils Premier-né et Son Temple : « Jésus répondit, et leur dit : abattez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. Et les Juifs dirent : on a été quarante-six ans à bâtir ce Temple, et tu le relèveras dans trois jours ! Mais il parlait du Temple, de son corps » (Jean 2:19-21).

Que Jésus dise qu’Il pouvait relever le Temple de Son corps ne peut s’expliquer que d’une seule manière : Il était le Père qui a ressuscité ce corps. S’il avait été une deuxième Personne dans une trinité, Il aurait dû dire : « …dans trois jours, mon Père le relèvera ».

Voici maintenant un autre petit verset qui en dit long et va dans le sens de ce que nous voyons partout ailleurs dans les Écritures. « Et Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis, avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8:58). Les pharisiens venaient de citer Abraham ; alors Jésus leur dit qu’Il était vivant avant même Abraham. Rappelons qu’Il était apparu à Abraham sous la forme d’un certain Melchisédec, souverain Sacrificateur du Très-Haut, et dont Paul a dit qu’Il était sans père, sans mère, sans généalogie. Il vaut la peine que nous lisions ce passage : « Car ce Melchisédec, était Roi de Salem [la Jérusalem céleste], et Sacrificateur du Dieu souverain, qui vint au-devant d’Abraham lorsqu’il retournait de la défaite des Rois, et qui le bénit, et auquel Abraham donna pour sa part la dîme de tout. Son nom signifie premièrement Roi de justice [titre qui n’appartient qu’à Dieu – Germe de justice], et puis il a été Roi de Salem [Roi de la Jérusalem céleste], c’est-à-dire, Roi de paix [encore un titre exclusif à Dieu]. Sans père, sans mère, sans généalogie [seul le Dieu unique est ainsi parce qu’Il n’est issu de personne, car], n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie, mais étant fait semblable au Fils de Dieu, il demeure Sacrificateur à toujours » (Hébreux 7:1-3).

Ce Melchisédec n’était manifestement pas un homme ; et puisqu’Il n’avait pas eu de commencement de jours, ce ne pouvait être que Dieu Lui-même. Il apparut à Abraham sous une forme humaine qui ressemblait… à qui ? À Jésus-Christ ! Comme si Dieu avait testé par avance ce dont Il aurait l’air dans Son corps de Rédempteur ! Ainsi, Abraham se trouva en présence physique de Dieu par ce Melchisédec qui était, en l’occurrence infiniment plus âgé que lui.

Alors, lorsque Jésus dit aux pharisiens « avant qu’Abraham fut, je suis », Il ne faisait que reprendre Sa propre Parole qu’Il avait dite à Moïse, plusieurs siècles auparavant : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous » (Exode 3:14).

Si Dieu n’a pas de commencement de jours, qu’Il S’appelle « Je suis » et qu’Il n’a pas de fin de vie, cela équivaut à dire : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, QUI EST, QUI ETAIT, et QUI EST A VENIR, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Jésus le répète dans Apocalypse 21:6, puis dans Apocalypse 22:13 où Il ajoute quelque chose : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » Jésus-Christ affirme qu’Il est le premier ? Allons voir ce que dit l’Éternel dans l’Ancien Testament :

« Ainsi a dit l’Eternel, le Roi d’Israël et son Rédempteur, l’Eternel des armées ; je suis le premier, et je suis le dernier ; et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Et qui est celui qui ait appelé comme moi, qui m’ait déclaré, et ordonné cela, depuis que j’ai établi le peuple ancien ? qu’ils leur déclarent les choses à venir, les choses, dis-je, qui arriveront ci-après. Ne soyez point effrayés, et ne soyez point troublés ; ne te l’ai-je pas fait entendre et déclaré dès ce temps-là ? et vous m’en êtes témoins ; y-a-t-il quelque autre Dieu que moi ? certes il n’y a point d’autre Rocher ; je n’en connais point … Ainsi a dit l’Eternel ton Rédempteur, et celui qui t’a formé dès le ventre ; je suis l’Eternel qui ai fait toutes choses, qui seul ai étendu les cieux, et qui ai par moi-même aplani la terre » (Ésaïe 44:6-8, 24).

Ce passage est littéralement parsemé de preuves indiquant que Jésus-Christ est le seul vrai Dieu et qu’une trinité n’existe pas, sauf dans le monde imaginaire des hommes. Vous voyez ici que l’Éternel Dieu Se donne des titres et des qualificatifs qui appartiennent à Jésus-Christ : Rédempteur, le Premier et le Dernier, le Rocher. En déclarant qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Lui, tout en disant qu’il n’y a pas d’autre Rocher que Lui, l’Éternel affirme ainsi qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Jésus-Christ, notre Rédempteur et le Rocher de notre Salut.

Mais dans le cadre d’une trinité, que devient le Père ? Cela est impossible à expliquer par les trinitaires. Ce passage atteste explicitement que le Père est Jésus-Christ. Ésaïe le comprenait très bien, car il avait été inspiré d’écrire auparavant : « Car l’enfant nous est né, le Fils nous a été donné, et l’empire a été posé sur son épaule, et on appellera son nom, l’Admirable, le Conseiller, le Dieu Fort et puissant, le Père d’éternité, le Prince de paix » (Ésaïe 9:6). Si Jésus était la seconde Personne d’une trinité, Il ne pourrait pas porter le nom de « Père » parce que ce titre appartiendrait déjà à la « première Personne de la trinité ». Voilà donc une preuve additionnelle que le Christ est le Père dans un corps humain.

Reprenons l’analyse d’Ésaïe 44:6-8, 24. Nous voyons que le prophète décrit le principe de l’unicité divine : Dieu est l’unique Dieu, Il est le Roi, Il est le Rédempteur, Il est le Premier et le Dernier. Ces qualificatifs sont tous repris par Jésus-Christ dans le Nouveau Testament, car Il dit : « Ceux-ci combattront contre l’Agneau ; mais l’Agneau les vaincra ; parce qu’il est le Seigneur des Seigneurs, et le Roi des Rois ; et ceux qui sont avec lui, sont du nombre des appelés, des élus et des fidèles » (Apocalypse 17:14). Et : « Et sur son vêtement et sur sa cuisse étaient écrits ces mots : LE ROI DES ROIS, ET LE SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Paul a décrit Jésus ainsi à Timothée : « De garder ce commandement, en te conservant sans tache et irrépréhensible, jusques à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, laquelle le bienheureux et seul Prince, Roi des Rois, et Seigneur des Seigneurs, montrera en sa propre saison » (1 Timothée 6:14-15).

Nous voyons ensuite que Dieu est le seul Rédempteur. Or, « Rédempteur » veut dire « qui rachète, qui réhabilite » et, dans le dictionnaire, on nomme Jésus-Christ réputé être le Rédempteur. Mais si le mot « Rédempteur » apparaît une quinzaine de fois dans l’Ancien Testament, tous pour qualifier l’Éternel Dieu, il n’apparaît toutefois pas dans le Nouveau. Au lieu de cela, un grand nombre de passages disent que Jésus-Christ fut l’Agneau de Dieu ayant versé Son sang dans le but de racheter et de réhabiliter les hommes. Tout l’Évangile tourne autour de cet événement qui est le plus important du Plan de Salut de Dieu.

Puis, le Christ a dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier » (Apocalypse 1:11). Et Jean a écrit par la suite : « Et lorsque je l’eus vu, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : ne crains point, je suis le premier, et le dernier » (v. 17). Enfin, pour spécifier qu’il s’agissait bien de Lui, Christ a dit : « Ecris aussi à l’Ange de l’Eglise de Smyrne : Le premier et le dernier, qui a été mort, et qui est retourné en vie, dit ces choses » (Apocalypse 2:8). Et Il termine Son récit prophétique en disant : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:13).

Alors, dans la trinité, qui a raison, le Père ou le Fils ? Car les deux Se réclameraient de la même chose et revendiqueraient l’exclusivité de ces titres. Comment cela serait-il possible puisqu’ils seraient deux Personnes distinctes ? Qui est le « premier » ? Ils ne peuvent l’être tous les deux, le titre de « premier » ne pouvant être détenu que par une seule Personne. Qui est le seul « Rédempteur » ? Qui est le Roi ? Comment le Père pourrait-Il être le « Père » si Son Fils est le « premier » ? Force est de constater que le concept de la trinité mène à des impasses insolubles…

Nous devons reconnaître le fait que tous ces « problèmes » s’évanouissent facilement, en admettant que la Sainte Bible ne parle toujours, d’un couvert à l’autre, que d’une seule et unique Personne divine qui Se manifeste de diverses façons selon les besoins du Plan de Dieu.

Puis, Dieu dit, au verset 24 d’Ésaïe 44, qu’Il est le seul à avoir étendu les cieux et qu’Il a aplani la terre Lui-même. Or, nous voyons, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu : Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait. » Plus loin, nous constatons que cette Parole a été faite chair et qu’elle a habité parmi nous sous le nom de Jésus-Christ. « Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:9).

Maintenant, veuillez bien lire ce qui suit : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables de participer à l’héritage des Saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés au Royaume de son Fils bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des péchés. Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux [« qui seul ai étendu les cieux » – Ésaïe 44:24] et en la terre [« qui ai par moi-même aplani la terre » – idem], les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:12-17).

Lorsque Jésus-Christ a créé toutes choses, c’était sous forme de la Parole. A-t-Il créé toutes choses sous la commande du Père ? Tenez compte de ce que Dieu a dit dans Ésaïe 44:7 : « Et qui est celui qui ait appelé comme moi, qui m’ait déclaré et ordonné cela ? » Personne n’a commandé à Dieu de créer toutes choses. Donc, Jésus-Christ est le Dieu Tout-Puissant. Dans ce passage de Paul aux Colossiens, Jésus est clairement présenté comme le Rédempteur, le seul vrai Dieu ayant pris une chair humaine et devenant, de ce fait, Sa propre image visible, car, dans Sa manifestation de Père, « Dieu est esprit » (Jean 4:24) et ne pouvait être en mesure de verser Son sang pour nos péchés qu’en prenant l’apparence humaine.

Il est le Créateur de toutes choses et pourtant, Il est le Premier-né des créatures rachetées, vu qu’Il a été ressuscité il y a quelque 2 000 ans. Il est avant toute chose, donc, le Premier, l’Alpha. Dans Hébreux 1:1-2, nous lisons : « Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses; et par lequel il a fait les siècles; » C’est en effet au cours de la semaine de la Création (Genèse 1) que Dieu a créé le Temps. Il est aussi écrit, des versets 8 à 10 : « Mais il est dit quant au Fils : ô Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité ; c’est pourquoi, ô Dieu [le Fils] ! ton Dieu [le Père] t’a oint d’une huile de joie [l’Esprit en toute plénitude] par-dessus tous tes semblables. Et dans un autre endroit : toi, Seigneur, tu as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont les ouvrages de tes mains. »

Par l’examen de tous ces passages qui se recoupent et se complètent les uns les autres, nous avérons la constante affirmation que Dieu est un Être unique, une seule Personne, qui a un jour revêtu la chair humaine, celle-là même qu’Il avait créée pour l’homme, en Se faisant Jésus-Christ par Sa Parole et la puissance infinie de Son Esprit. Ainsi, Jésus est le Père dans Son aspect physique humain et dans lequel Il a mis Son Esprit. Mais ces versets ne sont jamais cités par les trinitaires, soit parce qu’ils ne les comprennent pas, soit qu’ils les rejettent parce qu’ils constituent un danger pour leur concept, et ils s’enferment dans leur fausse notion étroite d’un Dieu en trois Personnes.

Venons-en maintenant à la naissance de Jésus : « Et l’Ange répondant lui dit : le Saint-Esprit surviendra en toi, et la vertu du Souverain t’enombrera [ou “te couvrira de son ombre”] ; c’est pourquoi ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). Dans cette annonce de la conception de Christ en Marie, l’Ange dit bien que c’est le Saint-Esprit qui survient en elle et que ce Saint-Esprit sera appelé le Fils de Dieu. Dans le concept de la trinité, c’est une impossibilité, car selon cette théorie, le Fils et le Saint-Esprit sont censés être deux Personnes distinctes. Mais selon la vérité biblique, Christ est le Saint-Esprit : « Or le Seigneur est cet Esprit-là ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3:17).

Il n’y a qu’une manière de comprendre ce qui a été déposé dans le ventre de Marie de façon à se trouver en parfaite harmonie avec toutes les Écritures. Dieu a inséré un embryon complet, de Son entière fabrication, dans l’utérus vierge de Marie. Pour ce faire, Dieu a recouru à Son infinie puissance, Son Esprit, non pas une Personne, mais une Puissance. Et cette puissance remplit l’embryon qui grandit par la suite, naquit, devint un enfant, puis un adulte. Cette puissance en Jésus Lui permit de passer au travers de toutes les attaques, de toutes les tentations et ce, sans aucune défaillance, car cette puissance, c’était Dieu agissant en Christ et parlant par Lui.

Jésus a parfois repris des choses qui furent d’abord émises par l’Éternel de l’Ancien Testament. Par exemple, Il a dit : « Car le Père ne juge personne ; mais il a donné tout jugement au Fils » (Jean 5:22). C’est d’ailleurs Lui, le Fils, qui sera assis sur le Grand Trône blanc du jugement de la Deuxième Résurrection (Apocalypse 20:11). Or, dans Psaume 9:7-8, nous lisons : « Mais l’Eternel sera assis éternellement ; il a préparé son trône pour juger ; et il jugera le monde avec justice, et fera droit aux peuples avec équité. » L’Éternel de l’Ancien Testament était la Parole de Dieu qu’entendaient les prophètes. Ce même Éternel S’est fait chair et fut vu et entendu par les apôtres et les disciples. Dieu Se manifesta d’abord en Parole, ensuite en chair et en os.

Étant donné que l’Ancien Testament regorge de passages où l’Éternel Se déclare le seul vrai Dieu, un Être divin unique, et qu’Il sera Celui qui S’assoira sur Son Trône pour juger, et que ce même jugement a été donné à Jésus-Christ, il n’y a donc qu’une seule conclusion possible : Jésus-Christ est le seul et unique Dieu.

Mais peut-être vous poserez-vous la question : « Jésus a dit que c’est le Père qui Lui a donné le jugement, comment peuvent-Ils ne pas être deux Personnes distinctes ? »

Le seul et unique Dieu de l’Ancien Testament est devenu Père et Fils lors de la naissance de Jésus dans le Nouveau Testament.

Cela permit à Jésus de dire des choses qui eussent été incompréhensibles autrement, comme lorsqu’Il dit à Ses disciples : « Je contemplais Satan tombant du ciel comme un éclair » (Luc 10:18). Cet événement fut décrit par Ésaïe (14:15), c’est-à-dire, bien avant que le corps de Jésus soit suscité. Mais si Jésus était avant Abraham, Il précédait encore davantage Ésaïe, car Il n’eut pas de commencement de jours.

Quand Jésus a dit à Nicodème : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), Il parlait de façon littérale. Dieu était à la fois au ciel en tant que Père et sur la terre en tant que Fils. Ceci entendu, lisons cette autre affirmation qu’Il lança à la foule qui Le suivait : « A cause de ceci le Père m’aime, c’est que je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais je la laisse de moi-même ; j’ai la puissance de la laisser, et la puissance de la reprendre ; j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10:17-18).

Les trinitaires ont-ils conscience de l’impasse dans laquelle les met ce passage ? Certes, tout le monde peut comprendre que Jésus avait le pouvoir de donner ou laisser Sa vie. Mais qu’en est-il de la reprendre ? Comment la soi-disant deuxième Personne d’une trinité pouvait-elle se ressusciter elle-même, puisqu’elle était morte ? Seul le Père au ciel pouvait Le ressusciter. Mais si ce Père est la première Personne d’une trinité, Christ ne peut pas dire qu’Il a la puissance de Se ressusciter, c’est-à-dire, de reprendre la vie de par Lui-même. Il lui eut donc fallu dire : « Le Père a la puissance de me redonner la vie. » Les morts ne peuvent se ressusciter eux-mêmes.

Si le Père et le Fils étaient deux Personnes distinctes, nous ne pouvons que concevoir que c’est le Père qui a ressuscité le Fils, et non pas le Fils qui S’est ressuscité Lui-même. Mais alors, le passage de Jean 10:17-18 semble gravement contradictoire et, conséquemment, soit que Jésus S’est trompé ou a menti, soit que le concept de trinité est faux. Or, nous savons que Christ ne ment jamais. Et nous savons aussi avec certitude que c’est bien le Père qui a ressuscité Jésus-Christ des morts :

« Mais aussi pour nous, à qui aussi il sera imputé, à nous, dis-je, qui croyons en celui [le Père] qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur » (Romains 4:24).

« Or si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts, vivifiera aussi vos corps mortels à cause de son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

« Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître en sa présence avec vous » (2 Corinthiens 4:14).

Assurément, le Père a ressuscité Jésus-Christ. Alors pourquoi Jésus a-t-Il dit avoir la puissance de Se ressusciter ? Il ne peut avoir menti et Il ne S’est pas trompé non plus, mais le concept de la trinité fait comme si et en donne l’apparence. Encore ici, l’unicité de Dieu explique parfaitement l’assertion de Christ qui a sans aucun doute émis cette Parole pour démolir de faux concepts comme celui de la trinité – de même que la vision trompeuse des Témoins de Jéhovah. Et ce passage devient clair et limpide tout en s’harmonisant tout-à-fait avec les Saintes Écritures. Revoyons à nouveau Jean 3:13 : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel ; savoir, le Fils de l’homme qui est au ciel. » Comment Jésus est-Il descendu du ciel ? Sous la forme d’un « Germe », un embryon humain dans lequel Dieu a habité de par Son Esprit immortel. Le corps de Jésus était mortel, mais Son Esprit était immortel, étant celui du Père. Qu’est-Il arrivé quand Jésus était sur la croix, juste avant de mourir ? « Et Jésus criant à haute voix, dit : Père, je remets mon esprit entre tes mains ! Et ayant dit cela, il rendit l’esprit » (Luc 23:46).

L’Esprit de Jésus était immortel et retourna à Dieu dans Sa manifestation de Père. Seul le corps humain de Christ mourut. Le corps que Dieu avait créé pour l’habiter et venir sur terre était maintenant sans vie. Mais trois jours et trois nuits plus tard, Dieu transforma ce corps qui gisait dans le sépulcre de Joseph d’Arimathée et y réinséra Son Esprit, le même Esprit, mais dans un corps renouvelé, fait de matière spirituelle, immortelle et céleste. Nous ne voyons donc qu’un seul Dieu ayant habité un corps humain physique ultérieurement transformé en corps immortel. C’est avec ce corps immortel que Jésus-Christ est aujourd’hui assis à la droite de Dieu.

Ainsi, Jésus avait parfaitement raison de dire qu’Il pouvait reprendre la vie, et c’est d’ailleurs ce qu’Il a fait.

Voici une autre affirmation de Jésus qui met les trinitaires en boîte : « Et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne les peut ravir des mains de mon Père. Moi et le Père sommes un » (Jean 10:28-30). Jésus dit que les chrétiens sont protégés entre Ses propres mains parce que le Père les Lui a donnés à garder. Mais du même souffle, Christ dit que les chrétiens sont entre les mains du Père et que personne ne peut les en tirer. Comment est-ce possible ? D’après le concept de la trinité, qui des deux soi-disant Personnes divines a les chrétiens entre ses mains ? Christ Se contredit-Il ? Pas du tout, Il donne immédiatement la réponse à cette énigme : « Moi et le Père sommes un » !

Cela vous rappelle-t-il un important verset que les faussaires ont banni de leurs versions bibliques frauduleuses ? Revoyons 1 Jean 5:7 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un. » Le Père et le Fils ne sont qu’une seule et même Personne divine possédant un Esprit qui est saint et puissant.

Quelques versets plus loin, dans Jean 10, Jésus dit : « Mais si je les fais [les œuvres de Son Père], et que vous ne vouliez pas me croire, croyez à ces œuvres ; afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père est en moi, et moi en lui » (Jean 10:38). Ce verset ne révèle son sens véritable que pris de manière littérale ; mais pour cela, il faut rejeter le concept d’une trinité. Le Père habite littéralement en Christ, lequel est Son image visible. Christ est le Père dans la chair. Le Père fait Son œuvre par le Christ. Cette interprétation est la seule qu’aucun autre verset ne vient contredire.

Voyons maintenant un passage que beaucoup de gens trouvent intrigant, car ils sont imprégnés de la préconception trinitaire qui fausse leur perception. Le soir où le Christ devait être livré aux principaux sacrificateurs et aux pharisiens par la trahison de Judas Iscariot, une compagnie de soldats et des huissiers se présentèrent à Lui pour le prendre. « Et Jésus sachant toutes les choses qui lui devaient arriver, s’avança, et leur dit : qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus le Nazarien. Jésus leur dit : c’est moi. Et Judas qui le trahissait, était aussi avec eux. Or après que Jésus leur eut dit : c’est moi, ils reculèrent, et tombèrent par terre. Il leur demanda une seconde fois : qui cherchez-vous ? Et ils répondirent : Jésus le Nazarien. Jésus répondit : je vous ai dit que c’est moi ; si donc vous me cherchez, laissez aller ceux-ci » (Jean 18:4-8).

Sans s’en rendre compte, cette cohorte, guidée par Judas, accomplit la prophétie que l’on retrouve dans Psaume 27:2 et qui dit : « Lorsque les méchants, mes adversaires et mes ennemis, m’ont approché, se jetant sur moi pour manger ma chair, ils ont bronché et sont tombés. » Mais pourquoi ont-ils reculé et tombé en entendant Jésus dire « c’est moi » ? Ici, la version française ne rend pas tout-à-fait ce que Jésus a dit. Dans la version King James Autorisée, Jésus dit : « I am he ». Le « he » est en italique dans le texte, ce qui veut dire, soit qu’il ne se trouve pas dans tous les manuscrits originaux grecs, soit qu’il s’agit d’un ajout destiné à respecter la stylistique de la langue anglaise. Donc, dans le texte grec original, Jésus répond : « Je suis », ce qui est une référence directe au Dieu de l’Ancien Testament qui Se présenta à Moïse par ce nom sans équivoque : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous » (Exode 3:14). Jésus avait tout-à-fait raison de dire qu’Il était Je suis puisqu’Il est le Dieu unique. Mais aux yeux des soldats, des huissiers, des sacrificateurs et des anciens venus Le chercher, cela constituait un blasphème invraisemblable. Ils en furent tellement choqués qu’ils en tombèrent à la renverse, accomplissant la prophétie l’ayant prédit.

Christ a toujours affirmé Sa divinité, de par Sa naissance et de par Sa provenance. Ses disciples la reconnurent, même avant d’avoir reçu le Saint-Esprit. Ils comprirent qu’Il était Dieu Lui-même venu en chair humaine. Après Sa résurrection, Il apparut plusieurs fois à Ses apôtres, mais à la première de ces fois, l’apôtre Thomas n’y était pas et demeura incrédule devant les autres qui lui affirmèrent que Christ leur était apparu. La seconde fois, Jésus S’adressa directement à Thomas qui dut reconnaître qu’il s’agissait bien du Seigneur. Lisons le passage et la réaction de Thomas.

« Puis il dit à Thomas : mets ton doigt ici, et regarde mes mains, avance aussi ta main, et la mets dans mon côté ; et ne sois point incrédule, mais fidèle. Et Thomas répondit, et lui dit : Mon Seigneur, et mon Dieu ! » (Jean 20:27-28).

Dans toutes les versions bibliques, les bonnes comme les mauvaises, le mot « Dieu » est écrit avec un D majuscule. On ne peut s’y méprendre, Jésus EST Dieu ! Même la fausse bible des Témoins de Jéhovah n’a pas osé mettre un d minuscule, comme elle l’a pourtant fait dans Jean 1:1. C’est dire la clarté du texte grec original. Toutefois, les Témoins ont trouvé une maladroite porte de sortie en déclarant qu’au moment de dire « et mon Dieu », Thomas se serait détourné de Jésus en levant la tête au ciel et en s’adressant au Dieu céleste. Cette supposition est enfantine et même malhonnête, car strictement rien dans le texte ne permet d’avancer cette hypothèse farfelue basée sur une fausse présupposition. Les Témoins ne sont peut-être pas trinitaires, mais cette religion maçonnique refuse de reconnaître Jésus en tant que Dieu unique manifesté en chair.

Or, la Bible est catégorique à ce sujet. Elle qualifie ce genre de dénégation comme étant antichristique. 1 Jean 4:2-3 dit : « Connaissez à cette marque l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse que Jésus-Christ est venu en chair, est de Dieu. Et tout esprit qui ne confesse point que Jésus-Christ est venu en chair, n’est point de Dieu ; or tel est l’esprit de l’Antechrist, duquel vous avez ouï dire qu’il viendra ; et il est même déjà maintenant au monde. » On pourrait arguer que ce seul passage ne confirme pas spécifiquement que Jésus est Dieu, mais seulement qu’Il est venu en chair.

Or, que veut dire « venu en chair ». Normalement, ce n’est pas ce que l’on dit d’un homme. Les hommes naissent en chair en provenance du néant. Seul Jésus est venu en chair, en provenance de Dieu, car Il est issu du Père. Et si nous complétons ce passage par celui-ci, nous voyons qui est Jésus : « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Il est indubitablement question de Jésus-Christ, ici. Et Paul dit qu’Il est « Dieu manifesté en chair ». Jésus est donc une manifestation de Dieu ! Pas une Personne distincte de Dieu. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié ce verset et nous avons constaté que les auteurs des fausses versions bibliques se sont sentis obligés de l’altérer subtilement afin de cacher aux lecteurs le fait que Jésus fut Dieu venu sur terre en forme d’homme. Il s’agit d’une faute grave et ces falsificateurs auront assurément à en répondre. Et la fraude ne s’arrête évidemment pas là.

« Desquels sont les pères, et desquels selon la chair est descendu Christ, qui est Dieu sur toutes choses, béni éternellement ; Amen ! » (Romains 9:5). Ce verset ne laisse aucun doute quant à la nature divine de Jésus-Christ, Dieu manifesté en chair. Mais les Témoins de Jéhovah persistent à le nier. Voyez comment ils traduisent le texte par le moyen de leurs manuscrits frauduleux : « …eux à qui appartiennent les ancêtres et de qui le Christ [est issu] selon la chair : Dieu, qui est au-dessus de tout, [soit] béni éternellement ! Amen. » Vous aurez noté que l’on a pris soin de détacher Dieu de Christ en enlevant « qui est ».

Dans la Préface de son édition de 1984, la bible des Témoins de Jéhovah, appelée Traduction du monde nouveau, reconnaît ceci :

« En 1969, le Comité de traduction [des Témoins de Jéhovah] fit publier une version interlinéaire intitulée The Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures. Cette version donne, sous le texte révisé par Westcott et Hort (édition de 1948), une traduction mot à mot en anglais. »

Wextcott et Hort furent deux charlatans anglais qui fabriquèrent des « manuscrits bibliques » dont se sont servis par la suite des théologiens véreux pour lancer sur le marché des versions bibliques dénaturées. Westcott et Hort étaient des occultistes faisant partie de sociétés secrètes ésotériques. Ils n’étaient pas chrétiens. Ce qui convenait parfaitement aux disciples de C.T. Russell, l’inventeur des Témoins de Jéhovah, car celui-ci était également un occultiste notoire, grand-maître franc-maçonnique au 33e degré dans la région de Chicago, USA. Il n’est pas besoin d’élaborer davantage sur les raisons pour lesquelles les Témoins de Jéhovah et leur bible ne sont pas chrétiens.

Arrêtons-nous un instant sur un autre verset qui révèle la divinité de Jésus : « Et que nous ne tentions point Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté, et ont été détruits par les serpents » (1 Corinthiens 10:9). À quel événement l’apôtre Paul faisait-il référence ? Il dit simplement ici que les Israélites de l’époque de Moïse ont tenté Christ. Pourtant, nous lisons, dans le passage de Nombres 21:6 : « Et l’Eternel envoya sur le peuple des serpents brûlants qui mordaient le peuple ; tellement qu’il en mourut un grand nombre de ceux d’Israël. » Le texte dit bien que c’est l’Éternel, Celui qui a dit et répété une multitude de fois qu’Il est seul et unique, qui envoya les serpents contre le peuple. Paul se serait-il trompé à ce point en associant cet événement à Christ ?

Un peu plus loin, dans Nombres 21:8, nous lisons ceci : « Et l’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, sera guéri. » Notez bien que l’Éternel a ici prédit Sa crucifixion ultérieure et l’a rappelée par la suite, juste avant Sa mise en croix : « Or comme Moïse éleva le serpent au désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé ; afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). D’une merveilleuse clarté.

Dans les épîtres de Paul, celui-ci citait souvent le Père et le Fils dans ses salutations. En voici un exemple : « Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ. Béni soit Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation » (2 Corinthiens 1:2-3). Nombre de gens qui croient en la trinité voient dans cette présentation deux Personnes divines bien distinctes, mais est-ce vraiment le cas ? Parce qu’il y aurait lieu de croire à une contradiction eu égard aux autres passages bibliques que nous avons déjà étudiés et qui établissent l’unicité évidente de Dieu.

Alors, que voulait dire Paul ? S’il avait cru à une trinité divine, vous remarquerez que, dans ce passage comme dans toutes ses autres présentations, l’apôtre « oublie » de mentionner le Saint-Esprit, ce qui s’avère étrange, considérant l’indissociabilité que les trinitaires donnent à leur trio de Dieux. (Voyez également Romains 1:7 ; 1 Corinthiens 1:3 ; Galates 1:3 ; Éphésiens 1:2 ; Philippiens 1:2 ; Colossiens 1:2 ; 1 Thessaloniciens 1:1 ; 2 Thessaloniciens 1:2 ; 1 Timothée 1:2 ; 2 Timothée 1:2 ; Philémon 1:3 et les autres épitres, comme Jacques 1:1 ; 2 Pierre 1:2 ; 2 Jean 1:3 et Jude 1:1.)

Non, l’apôtre Paul ne faisait nullement allusion aux deux premières Personnes d’une trinité. Il démontrait plutôt par quels aspects Dieu S’était manifesté à nous pour nous apporter le Salut. Dans Son amour, Dieu nous a d’abord suscités, créés ; puis, Il nous a rachetés des péchés qui nous avaient séparés de Lui, et cela a pu se faire « car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés, et il a mis en nous la parole [Christ] de la réconciliation. » (2 Corinthiens 5:19). Christ fut Dieu dans la chair. Dieu est littéralement EN Christ et cela Lui a réconcilié le monde. Dieu a mis en nous la Parole, pas la troisième Personne d’une trinité, mais bien Christ, Sa manifestation physique et visible, au moyen de Son Esprit, c’est-à-dire, Sa puissance agissante.

« Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père » (Galates 4:6). L’Esprit de Christ, ou l’Esprit de Dieu, c’est le même Esprit émanant d’un Dieu unique. Paul avait une compréhension consistante de Dieu. Il la transmit à son protégé Timothée à qui il confia : « Mais j’ai obtenu grâce, afin que Jésus-Christ montrât en moi le premier toute sa clémence, pour servir d’exemple à ceux qui viendront à croire en lui pour la vie éternelle. Or au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu seul sage soit honneur et gloire aux siècles des siècles, Amen ! » (1 Timothée 1:16-17). Paul parle d’abord de Christ ; puis, sans transition, il mentionne le Roi des siècles, ce que sera Christ à Son retour ; ensuite, Paul par de « Dieu seul sage ». Si Dieu et le Christ sont deux Personnes distinctes et que le Père est Dieu, et que Jésus est Dieu, lequel est le SEUL sage ? Cela pourrait sous-entendre que l’autre Personne ne l’est pas, n’est-ce pas ? Dans ce passage, Paul parle spécifiquement de Jésus-Christ qui lui a montré toute Sa clémence ; il s’en suit donc logiquement qu’il parle toujours de Christ en le qualifiant de Roi des siècles et de Dieu seul sage. Ainsi, selon Paul, Dieu le Père et Dieu le Fils ne sont qu’une même et unique Personne.

Et Paul explique plus loin à Timothée : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5). Les Écritures du Nouveau Testament soulignent à plusieurs reprises que Jésus est Dieu. Ici, Paul, en parlant du Père, dit qu’Il est le seul Dieu ; puis, parlant de Jésus, il dit qu’Il est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes. De quelle façon ? Le même Dieu est Médiateur sous Sa forme d’homme, c’est-à-dire, Jésus-Christ, Emmanuel, Dieu parmi nous.

Rien ne vient contredire le fait biblique que le Père et le Fils sont une seule et même Personne, l’Un étant Dieu sous Son aspect spirituel invisible, l’Autre étant le même Dieu sous Son aspect physique visible ; et ce dernier aspect fait le pont entre Dieu Tout-puissant et les hommes qu’Il a créés. Christ est le Médiateur, la Parole de réconciliation.

Christ est le Médiateur parce qu’Il est le Sauveur des hommes. Dieu sauve les hommes. Paul l’explique en ces termes à son assistant Tite : « Mais qu’il a manifestée en son propre temps, savoir sa parole [Christ, Dieu dans la chair lors de la naissance de Jésus sur terre], dans la prédication qui m’est commise, par le commandement de Dieu notre Sauveur : à Tite mon vrai fils, selon la foi qui nous est commune ; que la grâce, la miséricorde, et la paix te soient données de la part de Dieu notre Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur » (Tite 1:3-4).

Encore un problème de taille pour les trinitaires : Qui est le Sauveur ? Le Père ou le Fils ? Paul ne fait visiblement pas la différence que font les trinitaires. Pour Paul, Dieu, c’est-à-dire, le Père, et Jésus-Christ sont le Sauveur. Cela ne se peut pas s’il y a plusieurs Personnes en Dieu. Et Paul va même répéter cela plus loin dans son épître : « Mais quand la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour envers les hommes ont été manifestés [par le sacrifice de Jésus-Christ], il nous a sauvés ; non par des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon la miséricorde ; par le baptême de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit ; lequel il a répandu abondamment en nous par Jésus-Christ notre Sauveur » (Tite 3:4-6).

Il est encore plus clair que Paul, en se référant à Dieu, parle du Père qui a agi par Jésus-Christ, c’est-à-dire qu’Il nous a sauvés par Sa manifestation charnelle sacrifiée pour nos péchés. Ce genre de passage anéantit le concept de la trinité et la doctrine démoniaque faisant de Jésus un « petit dieu ». Les témoins de Jéhovah prétendent que Jésus est l’incarnation de l’ange Michel à qui Dieu aurait donné la mission de sauver les hommes. Mais que font-ils des passages que voici :

« Car auquel des Anges a-t-il jamais dit : tu es mon Fils, je t’ai aujourd’hui engendré ? Et ailleurs : je lui serai Père, et il me sera Fils ? Et encore, quand il introduit dans le monde son Fils premier-né, il est dit : et que tous les Anges de Dieu l’adorent. Car quant aux Anges, il est dit : Faisant des vents les Anges, et de la flamme de feu ses Ministres. Mais il est dit quant au Fils : ô Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité … Et auquel des Anges a-t-il jamais dit : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour le marchepied de tes pieds ? » (Hébreux 1:5-8, 13).

Comment les Témoins de Jéhovah peuvent-ils tenter de justifier leur fausse théorie suggérant que Jésus est l’Ange Michel incarné ? Ce passage est si évident qu’ils n’ont pas osé le changer dans leur bible. De plus, adorer un ange est de l’idolâtrie et seuls Satan et ses démons la recherchent. Les Anges de Dieu ne le permettent pas.

Dans la vision apocalyptique de l’apôtre Jean, un ange s’entretenait avec lui pour lui faire des révélations. Jean était fort impressionné et il dit : « Alors je me jetai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon de service, et le compagnon de tes frères qui ont le témoignage de Jésus, adore Dieu ; car le témoignage de Jésus est l’Esprit de prophétie » (Apocalypse 19:10).

Plus tard, un des sept anges qui portaient les fioles s’avança vers Jean pour lui décrire la Sainte Cité : « Et moi Jean, je suis celui qui ai ouï et vu ces choses ; et après les avoir ouïes et vues, je me jetai à terre pour me prosterner aux pieds de l’Ange qui me montrait ces choses. Mais il me dit : garde-toi de le faire ; car je suis ton Compagnon de service, et le Compagnon de tes frères les Prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce Livre ; adore Dieu » (Apocalypse 22:8-9).

Par contraste, Jésus acceptait volontiers de Se faire adorer. Beaucoup de gens se jetaient à Ses pieds, et rappelons cet épisode où Marie-Magdeleine Lui lavait les pieds de ses larmes et les essuyait avec ses cheveux tout en répandant sur Lui un parfum de haute qualité ; cela constituait un geste remarquable d’adoration et de demande de pardon que seul Dieu peut accorder. (Voir Jean 12:3 ; Matthieu 26:7-13 et Marc 14:3-9.)

Marie-Magdeleine reconnaissait en Jésus-Christ son Dieu et son Sauveur, comme l’apôtre Pierre, d’ailleurs : « Siméon Pierre, serviteur et Apôtre de Jésus-Christ, à vous qui avez obtenu une foi de pareil prix avec nous, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ »  (2 Pierre 1:1). Pierre ne fait aucune distinction entre Dieu, par ailleurs appelé le Père, et Jésus-Christ. Ce qu’il comprenait fort bien, c’est que Dieu est devenu notre Sauveur en prenant chair humaine sous la forme de Jésus-Christ.

C’est aussi de cette manière que nous devons comprendre la véritable nature de notre Seigneur Jésus-Christ, le Dieu unique qui est venu sur terre dans un corps humain de chair et de sang, dans lequel habitait l’Esprit divin, afin d’offrir ce sang précieux pour la rémission de nos péchés et nous réconcilier à Lui de manière à ce que nous soyons trouvés dignes d’accéder à la vie éternelle et de jouir de Sa présence aux siècles des siècles.

Que toute gloire lui soit rendue !

Dans le prochain chapitre, nous allons examiner les passages bibliques qui nous diront si le Saint-Esprit est la troisième Personne d’une trinité ou la Puissance même de Dieu dans Son action.

À suivre…




D.533 – Fils de Dieu/Fils de l’homme

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 8:19-22, nous lisons : « Alors un scribe, s’étant approché, lui dit : Maître ! je te suivrai partout où tu iras. Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Et un autre de ses disciples lui dit : Seigneur ! permets que j’aille auparavant ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. » Il est intéressant de noter que malgré que Jésus enseignait qu’Il était l’unique Fils de Dieu, Il a souvent fait allusion à Lui-même en tant que Fils de l’homme. Pourquoi a-t-Il fait cela ? Parce qu’Il désirait que l’humanité comprenne Sa véritable manifestation en tant qu’Humain.

La première fois que ce terme est utilisé, c’est dans Psaume 8:3-5 où David déclare : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? »

Bien que David ait pu penser, de façon générale, à tous les fils d’Adam, Paul applique ce passage spécifiquement à Christ lorsqu’il écrit : « Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous » (Hébreux 2:6-9).

En effet, Christ est mort pour toute l’humanité afin de couronner de gloire et d’honneur ce Jésus, par une incarnation surnaturelle. En tant qu’homme parfait, sans péché, Jésus pouvait enfin nous présenter à Dieu. Ce qui était d’une importance vitale au sujet de Son incarnation est confirmé par Jean lorsqu’il déclare, dans 1 Jean 4:2-3 : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci ; tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. »

Il est évident que Satan et ses démons reconnaissent Christ en tant que Fils de Dieu, comme dans Matthieu 4:3 : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » Et dans Matthieu 8:28-29 : « Quand il fut arrivé à l’autre bord, dans le pays des Gergéséniens, deux démoniaques, étant sortis des sépulcres, vinrent à lui, si furieux que personne n’osait passer par ce chemin-là ; et ils se mirent à crier en disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » Mais eux ne le reconnaissent pas comme le Fils de l’homme !

Cette répugnance semble caractériser toutes les philosophies occultes comme le mouvement Nouvel Âge, ainsi que les religions panthéistes anciennes et modernes. Elles parlent avec aisance de Christ comme d’un Esprit qui pourrait se poser sur certaines personnes comme par un genre de possession, ce qu’ils appellent « adombrement », mais refusent amèrement de reconnaître que l’homme-Jésus était aussi le Fils de l’homme, Dieu incarné. Finalement, l’on réalise bien que Jésus est devenu le Fils de l’homme par l’incarnation, et Il demeurera toujours le Fils de l’homme ! L’apôtre Jean l’a vu dans toute Sa gloire, tel que nous Le verrons durant toute l’éternité comme : « quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Jean : « regardait encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante » (Apocalypse 14:14).

Dieu : « ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

Nous découvrons ici l’unique divinité du Fils de Dieu, par qui Jésus a, non seulement créé le monde, mais le soutient également par Sa Parole puissante. Notez que Jésus est identifié comme l’empreinte de la Personne de Dieu. Il n’y a rien de plus personnel que l’empreinte d’une personne. Donc, Jésus fut désigné l’héritier de tout ce qui existe. Ce chapitre nous démontre que le Fils de Dieu était reconnu même dans l’Ancien Testament, car, dans Psaume 2:7-12, nous pouvons lire : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! »

Et, dans Psaume 45:7, Dieu le Père déclare au Fils : « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » Et, dans Psaume 102:26-29, nous lisons : « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point. Les enfants de tes serviteurs habiteront en repos, et leur postérité sera affermie devant toi. » Et finalement, dans Psaume 110:1 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. »

Vous remarquerez également que Jésus est décrit comme étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne. Quelle belle description ! Jésus fut engendré par une conception miraculeuse dans le ventre d’une vierge afin que Son Père puisse Lui dire : « Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ». Regardons ce qui fut dit de Jésus dans Actes 13:32-34 : « Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. »

Regardons maintenant le beau témoignage qui Lui fut rendu par Paul, dans Romains 1:4-7, lorsqu’il déclara : « selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »

Et lorsque : « Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Le Père venait de confirmer Jésus comme le Fils bien-aimé, en qui Il avait pris plaisir. Et dans Son amour infini : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. »

Ce salut fut cependant annoncé bien avant par Dieu le Père, dans Zacharie 9:9, où nous lisons : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » Cette merveilleuse prophétie annonçait l’arrivée du Messie, monté sur un âne, entrant à Jérusalem. Cette prédiction fut accomplie par Jésus lorsqu’Il entra à Jérusalem, le dernier dimanche avant Sa mort. « Or, tout ceci arriva, afin que ces paroles du prophète fussent accomplies : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient à toi, débonnaire et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug » (Matthieu 21:4-5). Toutefois, cette prophétie est suivie d’une autre : « Et je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Zacharie 9:10).

Néanmoins, cette prophétie ne fut pas accomplie à ce moment-là. Il y a eu des guerres en divers endroits dans le monde pratiquement chaque année depuis ce premier avènement de Jésus. Malgré cela, Jésus reviendra et Il parlera de paix à toutes les nations de la terre. Il y eut un temps, au début du vingtième siècle, où les nations furent impliquées dans une grande guerre qui devait mettre un terme à toutes les guerres. Mais plusieurs autres guerres ont suivi la Première Guerre Mondiale, et le nom de la fête consacrée à sa commémoration fut changé pour honorer plutôt les vétérans qui ont combattu dans toutes les autres guerres qui ont suivi. Pourtant, il n’existe toujours pas de véritable paix sur la terre.

En effet, il ne peut y avoir de paix durable entre les hommes tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas de paix entre les hommes et Dieu. Seul le Seigneur Jésus-Christ peut établir une telle paix, car Lui seul est le Prince de la Paix. Il a déjà payé le prix pour rendre une telle paix éternelle possible : « Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20).

Lors du grand jour où Jésus reviendra sur terre, les humains de toutes les nations seront étonnés, car : « Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre » (Psaume 46:10-11). C’est ainsi que : « L’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront » (Ésaïe 2:17-18). Et nous Ses Élus nous aurons enfin notre cité permanente.

Dans Hébreux 13:13-15, Paul nous dit : « Sortons donc hors du camp, pour aller à Lui, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. » Il est vraiment intéressant de découvrir que les anciens explorateurs cherchaient continuellement un nouveau monde où ils pourraient établir une cité permanente pour le roi de leur pays d’origine. Le terme « nouveau monde » est habituellement associé aux trois parties du continent américain, celle du nord, celle du centre et celle du sud, ayant hérité du nom d’Amerigo Vespucci qui prétendait avoir été le premier à les découvrir.

Les historiens croient que c’est la raison principale pour laquelle les Amériques furent nommées d’après Amerigo Vespucci plutôt que Christophe Colomb. Pourtant, Colomb avait « découvert » quelques îles dans les Indes Occidentales, quelques années auparavant. En réalité, certains explorateurs nordiques et peut-être d’autres, avaient « découvert » ce nouveau monde plusieurs siècles avant ces deux messieurs, sans compter les « Indiens » américains qui étaient déjà établis dans ce monde nouveau pour les accueillir lors de leurs découvertes. Colomb a lui-même plusieurs lieux qui portent son nom. Pensons seulement aux villes de Columbus et de Columbia, ainsi que l’admirable Columbia River. Même l’Amérique elle-même fut appelée « Columbia » dans bon nombre de chansons et de poèmes.

Mais ce nouveau monde n’appartenait-il pas à notre Dieu qui l’avait créé et embelli afin d’accueillir ceux qui sont venu y demeurer ? Et ceux qui y sont venu et qui sont restés ont-ils été reconnaissants pour ce merveilleux cadeau reçu de la part du Créateur ? Rappelons-nous, cependant, qu’un nouveau monde s’en vient. À la nation d’Israël, constamment rebelle, Dieu avait prédit ceci, par la bouche de Son prophète : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, mes serviteurs mangeront, et vous aurez faim ; mes serviteurs boiront, et vous aurez soif ; voici, mes serviteurs seront dans la joie, et vous serez dans la confusion. Voici, mes serviteurs chanteront, de la joie qu’ils auront au cœur ; et vous, vous gémirez dans la douleur de votre cœur, et vous hurlerez dans le tourment de votre esprit ! Vous laisserez votre nom pour servir d’imprécation à Mes Élus ; et le Seigneur, l’Éternel te fera mourir ; mais il appellera Ses serviteurs d’un autre nom. Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire » (Ésaïe 65:13-17).

Jean, un prophète du Nouveau Testament, nous décrit cette merveilleuse époque que Dieu lui a accordé de voir dans une vision. Dans Apocalypse 21:1-5, Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, finies les souffrances, finis les deuils à cause de la perte d’un être cher, finis les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et de frayeur à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par une résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux et immortel qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus, touchant l’annonce de cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 ans avant la naissance de Jésus. Cependant, c’est Pierre qui nous a transmis la nouvelle extraordinaire au sujet de ce Nouveau Monde que Dieu prépare pour Ses serviteurs. Dans 2 Pierre 3:8-9, il déclare : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » Et, dans 2 Pierre 3:13-14, il ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix. » Et tous ceux qui, par la foi, sont justifiés par Jésus demeureront éternellement sur cette nouvelle terre où la justice habitera.

Avant d’en arriver là, dans 1 Pierre 4:17-19, le chef des apôtres déclare : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Alors que Pierre écrivait sa première épître, sa préoccupation primordiale était d’encourager les croyants à demeurer fermes, face aux nombreuses souffrances et aux épreuves parsemées sur leur chemin. Donc, à quatre occasions, il utilise l’expression « la fin » afin de centrer l’attention du lecteur sur la résolution finale de toutes choses. Une étude de ces situations nous donnera un bon aperçu du but réel de ce livre.

La première condition se situe au niveau de notre foi en l’avènement de Jésus-Christ : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, [en] remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint » (vs 13-16). Nous devrions orienter complètement notre esprit sur l’ultime résolution de toutes nos épreuves.

Et cette occasion pourrait se produire en tout temps : « Car l’Évangile a été aussi annoncé aux morts [non convertis], afin que condamnés quant à la chair selon l’homme, ils vécussent quant à l’esprit selon Dieu. Au reste, la fin de toutes choses approche ; soyez donc sobres et vigilants dans les prières. Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:6-8). Être sobres et vigilants veut simplement dire de rendre des jugements altruistes, fondés sur de bonnes décisions bibliques et non carrément sur nos émotions, ayant toujours l’éternité à l’esprit dans nos prières. Finalement, c’est notre texte du début qui nous situe dans le quatrième contexte du jugement. Le temps du jugement des chrétiens et des non chrétiens arrive à grand pas. Mais le jugement du peuple de Dieu est déjà commencé et, parfois, son déroulement n’est pas constamment plaisant ; il est néanmoins bénéfique. Car rappelons-nous que Dieu châtie continuellement en bon Père.

Son jugement sur les non convertis sera beaucoup plus sévère s’ils refusent inlassablement l’offre de la réconciliation avec Dieu par Jésus. Cette information devrait nous motiver vigoureusement dans notre propre ministère à prêcher aux non convertis. Donc, chaque converti a reçu des instructions de Jésus sur le travail consistant à répandre l’Évangile de l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre lorsque Jésus reviendra dans la gloire et en toute puissance.

En parlant du retour de Jésus, Zacharie 14:7-11 nous dit que : « Ce sera un jour unique, connu de l’Éternel ; il ne sera ni jour, ni nuit, mais sur le soir il y aura de la lumière. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, une moitié vers la mer d’Orient et l’autre moitié vers la mer d’Occident ; et ce sera en été comme en hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul. Et toute la terre deviendra comme la plaine, de Guéba jusqu’à Rimmon, au midi de Jérusalem ; et la ville sera élevée et demeurera en sa place, de la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, jusqu’à la porte des angles, et de la tour de Hananéel jusqu’aux pressoirs du roi. On y habitera, et il n’y aura plus d’interdit ; mais Jérusalem demeurera en sûreté. » Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Peu importe les obstacles venant de tous côtés, Dieu ne peut être vaincu dans Son Plan de création pour la terre et pour Son peuple. Au commencement, Dieu était seul. Dans l’éternité il y aura un Dieu avec une famille immense qui sera composée de milliards d’individus immortels qui porteront tous Son nom. Dans l’attente de ce moment magistral, Dieu continue de travailler avec Ses futurs Élus en prêchant Son grand plan de réconciliation, tel que révélé dans Sa Parole. Dans le livre de l’Apocalypse, spécialement dans les deux derniers chapitres, nous sommes projetés dans une série de visions de gloires infinies montrant une terre renouvelée et purifiée sur laquelle notre Grand Créateur et Rédempteur viendra habiter éternellement avec Ses enfants glorifiés enfin devenus réellement à Son Image et à Sa Ressemblance.

Cependant, dans le dernier chapitre, nous avons des instructions finales de notre Seigneur afin de nous guider jusqu’à Son retour. Dans Apocalypse 22 :17, Jésus lance une invitation ouverte à l’humanité entière en disant : « Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Ensuite, Jésus lance un dernier avertissement à ceux qui oseraient tordre Sa Parole afin de l’utiliser à leur profit. « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (vs18-19).

Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. C’est un avertissement grave à tous ces ministres, pasteurs et apôtres autoproclamés qui s’enrichissent en prêchant les fables que le monde veut bien entendre. Inutile de jouer avec les énoncés de la Bible. Il n’y a de salut en personne, sauf par Jésus, la Parole vivante de Dieu. Ensuite, nous voyons une dernière promesse de Jésus : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et l’apôtre Jean ajoute] : Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (v. 20).

Voilà ce que nous attendons tous avec anticipation et avec joie. Finalement, le livre se termine par une dernière bénédiction, tout comme Paul l’a fait dans toutes ses épîtres. Que : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (v. 21).




D.358 – Jésus est venu pour mourir

croix2

Par Joseph Sakala

Quand un enfant naît, les parents, tout joyeux, énoncent déjà des plans pour son avenir ! Ils planifient sa croissance, son éducation, son travail futur et éventuellement son mariage pour établir sa propre famille. Et je crois qu’il en est ainsi dans toutes les familles, ou, du moins, cela devrait l’être. Cependant, quand Jésus est né, le but de Sa naissance avait déjà été prédestiné d’une façon totalement différente. Jésus Lui-même a déclaré de manière très claire : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Notez que Sa vie était déjà prédestinée à être une rançon servant à payer les conséquences des agissements commis par d’autres alors qu’Il était parfaitement innocent.

Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons plusieurs raisons pour lesquelles Sa naissance fut absolument nécessaire. Allons voir quelques références. En premier lieu, Jésus est venu pour sauver ceux qui croiraient en Lui. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui » (Jean 3:16-17). Mais sous cette ombrelle de rédemption, plusieurs autres aspects font surface. En parlant au peuple : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:34). Faire la volonté de Son Père était primordial et cela transparaissait dans tout Son comportement.

Jésus a même déclaré Sa dépendance totale à Dieu quand Il a déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:30). Jésus a également dit : « C’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et Je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40). Cette parole a eu pour effet d’en choquer plusieurs. « Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu’il disait : Je suis le pain descendu du ciel. Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? » (vs 41-42).

Selon eux, comment Jésus pouvait-Il prétendre être descendu du ciel alors que ces gens connaissaient bien Son père Joseph, Sa mère Marie ? « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » (Matthieu 13:55-56). Ce seul verset nous dévoile clairement qu’après la naissance de Jésus, Joseph et Marie ont eu quatre autres garçons et au moins deux filles, car « ses sœurs » nous en indiquent au moins deux. Donc, Marie a donné naissance à au moins sept enfants, prouvant sans aucun doute qu’elle n’a pas pu continuer à demeurer vierge.

Jésus a même blessé ceux qui croyaient pouvoir venir d’eux-mêmes vers Lui en déclarant : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Ce n’était pas une déclaration populaire, mais elle nous montre que c’est Dieu qui nous appelle, et quand nous acceptons, librement et volontairement, Dieu nous donne à Christ. La dépendance totale de Jésus à Dieu dirigeait Son enseignement aussi. Dans Jean 7:16-18 : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Tout ce que Jésus faisait était orienté à glorifier Son Père qui L’avait envoyé.

Cette même mission fut transmise plus tard à Ses disciples, lors de Son Ascension au ciel. Ayant rassemblé Ses disciples : « Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Jésus nous a rassurés en disant : « Je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11).

C’est d’ailleurs ce qu’Il a fait pour nous tous. Son premier désir fut que nous ayons une relation spirituelle éternelle avec le Père, comme Il le dit si bien dans Jean 17:3-6 : « Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. » Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Il était Dieu dans la chair humaine : Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23).

Mais le sommet de Son but fut Sa merveilleuse stratégie de rédemption. Jésus savait fort bien qu’aucun autre aspect de Son œuvre ne pouvait s’accomplir sans le sacrifice de la réconciliation des humains avec leur Créateur. Ceci n’était possible seulement que par Son sang versé pour effacer le péché. Dans Jean 15:13-14, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez Mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Remarquez maintenant ce que Jésus ajoute dans Jean 15:15 : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait. Mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. » Notez comment Jésus S’exprime : Il ne déclare seulement que ce que Son Père Lui dit de dire. Jésus devient la bouche du Père et, pourtant, Il est héritier de tout ce qui appartient au Père, avec qui Jésus est un seul Dieu.

Jésus a déclaré que nul ne vient au Père que par Lui. Vous ne trouvez pas qu’il y a une unicité évidente entre Lui et le Père ? Et, au verset 16, Il déclare : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Et, dans Actes 4:12, nous en avons la confirmation : « Qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Pas Mahomet, ni Bouddha, ni aucun autre ! Quelle belle promesse venant directement de notre Sauveur qu’en cas de besoin, tout ce que nous demandons au Père, au nom de Jésus, nous sera donné. Jésus termine néanmoins en nous donnant un commandement qui doit primer dans la vie de chaque converti à Christ.

Au verset 17, Jésus déclare : « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Donc, chaque fois que vous prenez la Pâque, souvenez-vous de Jésus et de Son dernier repas avec les Siens avant de mourir pour nous. « Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est Mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de Moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en Mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:19-20). Jésus qui n’a jamais péché avait consenti à prendre sur Ses épaules tous les péchés du monde, en acceptant de devenir péché pour nous. C’est ainsi qu’en versant Son sang pur et sans tache, Jésus a pu réconcilier au Père tous ceux qui accepteraient volontairement et en toute liberté Son sacrifice de rédemption. Voilà pourquoi l’apôtre Paul nous le confirme, dans 2 Corinthiens 5:21, en déclarant : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. »

Mais suite à Son sacrifice, Jésus est devenu le seul Sauveur des humains, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Rappelons-nous toujours ces paroles de Jésus : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11). Mahomet et Bouddha ont-ils fait pareil ? Voilà la principale raison pour laquelle Jésus est venu vivre pendant trente-trois années et demie parmi les hommes avant de remonter au ciel. Nous attendons maintenant le moment où Il reviendra en Toute-Puissance pour anéantir toutes les armées de la terre et établir une paix mondiale de 1 000 ans.

Mais avant cette démonstration de puissance, Jésus a déclaré certaines choses que bon nombre de prédicateurs feraient bien d’écouter. Parmi celles-ci, Jésus a  clairement dit, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Arrêtons-nous un instant pour bien analyser ce verset. Jésus, à l’âge de trente ans, répète seulement ce que le Père Lui dit de dire et déclare que personne n’est monté au ciel, ni Énoch, ni Élie, ni personne. Car Lui, qui est descendu du ciel, aurait sûrement rencontré Énoch et même Élie, si ces deux-là étaient au ciel, non ? Paul, en parlant de Jésus, dit ceci : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! » (1 Timothée 6:15-16).

Ces versets établissent deux grandes vérités qui, par un phénomène étrange, échappent complètement à la très grande majorité des « chrétiens » qui disent croire en la Bible. En parlant de Jésus-Christ (le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs), Paul démontre impérativement que Jésus est le seul à posséder l’immortalité. Paul n’aurait pas pu parler de cette manière si le Père et Jésus étaient deux Personnes séparées ! Car il lui aurait fallu spécifier que « seuls Jésus et le Père possèdent l’immortalité ». Et ensuite, Paul déclare que les hommes n’ont pas d’affaires au ciel. Point. Ce n’est pas leur place et ça ne le sera jamais.

Avons-nous besoin d’autres preuves pour démontrer la véracité de la Bible, ou doit-on encore croire tous ces menteurs et toutes les religions qui prêchent qu’après la mort on peut monter au ciel ou aller en enfer ? Vous avez, d’une part, la Parole de Jésus qui dit que personne n’est monté au ciel et Paul qui déclare que nul homme n’a vu ni ne peut voir le ciel, contre, d’autre part, les ministres de Satan et leurs brebis qui pensent pouvoir y aller. Sur qui allez-vous placer votre argent ? Moi je décide de croire en Jésus. Et pour mettre un sceau à leur fausse doctrine, il y a ceux qui prêchent ouvertement que Jésus va revenir sept années avant la grande tribulation pour enlever leurs prosélytes.  ? Bien oui, au Ciel, où personne n’est monté et qu’aucun être humain ne peut voir ! Et tout ce que cela va vous coûter, c’est d’acheter leurs mensonges chaque semaine dans un pamphlet bien préparé pour 24,95 $, pendant qu’ils s’enrichissent en cherchant à plaire à leurs disciples qui veulent sauver leur peau.

Paul avait tellement raison de prêcher à Timothée, son jeune évangéliste : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs [notez que les prédicateurs ont tous des doctorats, de nos jours], selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:1-4). Ne leur dites pas ce qu’enseigne la Bible sur les temps difficiles, mais dites-leur d’acheter un livret qui va leur expliquer comment aller se cacher au Ciel !

Dans Deutéronome 32:6, Dieu déclare : « Est-ce ainsi que vous récompensez l’Éternel, peuple insensé et sans sagesse ? N’est-il pas ton père, qui t’a formé, qui t’a fait et t’a affermi ? » Cette réprimande fut faite par Moïse, juste avant l’entrée d’Israël dans la terre promise. Elle contient le premier usage du mot nabal en hébreu, traduit comme « fou » ou « folie » dans la Bible. Ce mot est appliqué au peuple de Dieu après sa rédemption de l’esclavage des mains des Égyptiens par Dieu. Cela implique que la plus grande folie chez un peuple est celle d’avoir connu Dieu et Sa rédemption et, malgré cela, de se détourner de sa Parole.

Paul utilise aussi de pareils termes lorsqu’il s’adresse à ceux qui ont connu la délivrance de leurs pères de la méchanceté du monde avant le déluge et qui l’ont quand même abandonnée pour l’idolâtrie. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). David utilise le même mot pour identifier ceux qui décident d’expliquer quelque chose sans consulter Dieu, comme bon nombre d’intellectuels de nos jours. « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Mais ces intellectuels se jettent dans les griffes d’enseignants malhonnêtes pour les instruire.

Même des prophètes et des prédicateurs peuvent devenir des insensés, s’ils persistent à suivre leur propre sagesse au lieu de celle de Dieu. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit, et qui n’ont point eu de vision. Comme des renards dans des ruines, tels sont tes prophètes, ô Israël ! Vous n’êtes point montés sur les brèches, et vous n’avez point entouré d’un rempart la maison d’Israël, pour demeurer fermes dans le combat au jour de l’Éternel. Leurs visions sont trompeuses, leurs oracles menteurs, quand ils disent : L’Éternel a dit ! tandis que l’Éternel ne les a point envoyés ; et ils ont fait espérer que leur parole aurait son accomplissement » (Ézéchiel 13:3-6). Eh oui, attendez de vous faire enlever au ciel lors d’une « parousie » secrète, alors que Dieu dit clairement que personne ne peut aller au ciel, et qu’Il ne les a pas envoyés.

Jésus a également corrigé ceux qu’Il aimait bien, parce qu’ils ont été surpris et même découragés d’apprendre qu’Il serait crucifié. « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). Que Dieu nous garde afin de maintenir à Son service des cœurs croyants et non des cœurs insensés,. Il faut entretenir notre clairvoyance dans ce que la Bible nous enseigne et ne pas nous laisser entraîner dans le même aveuglement qu’Israël.

Dans Romains 11:6-8, on peut lire : « Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus une grâce ; au contraire, si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement les œuvres ne seraient plus des œuvres. Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis, selon qu’il est écrit : Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’à ce jour. » Un des aspects les plus tristes de ce monde, c’est l’aveuglement d’Israel. Je vous rappelle que l’Israël de l’époque de Paul et « l’Israël » d’aujourd’hui n’ont aucun rapport. Ils ne sont pas de la même race. Les Juifs d’aujourd’hui sont de « faux Israélites », de « faux Juifs ». De plus, les Juifs orthodoxes ne croient pas à l’Ancien Testament. Ils enseignent le Talmud et la Kabbale (Babylone), tandis que les autres Juifs sont en grande partie athées ou satanistes.

Dans le premier livre de la Torah, nous lisons : « Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). Les anciens commentateurs juifs s’entendent sur le fait que « Silo » était un autre nom pour le Messie et ce fait devrait prouver aux Juifs modernes que le Messie est déjà venu, car le sceptre (symbole national d’autorité) est en effet parti de Juda, peu de temps après que le Christ fut crucifié. Le roi David fut le premier descendant de la tribu de Juda à avoir atteint le leadership au sein des tribus d’Israel. Et les promesses divines disaient clairement que le Messie serait de la lignée de David. Que Son père légal, Joseph, et Sa mère humaine, Marie, aient été tous les deux de cette lignée est clairement indiqué dans les généalogies de Matthieu 1:1-17 et de Luc 3:23-38. Ces deux généalogies furent écrites dans les dossiers du Temple lorsqu’ils étaient encore intacts.

Et personne n’osa contester leur validité en dépit de l’intense opposition des Juifs niant que Jésus était le Messie. En l’an 70 apr. J.-C., les dossiers du Temple furent détruits de façon telle qu’aucun autre ne put prouver son droit au trône. Le Messie est venu, Il fut tué et le sceptre est parti de Juda jusqu’à ce qu’il revienne encore. Il est donc certain que Jésus était en effet le Messie promis aux Juifs, et nous devrions prier pour que Dieu leur ouvre les yeux pour voir et pour croire, même s’ils ne sont pas les vrais descendants d’Israël, mais d’anciens païens judaïsés.

L’apôtre Pierre nous parle de la mort de : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:20-25).

Notre possibilité de naître de nouveau est complètement différente de notre naissance naturelle. Toute naissance humaine, à cause du péché de nos premiers parents vient d’une semence corruptible. « En effet, la création attend, avec un  ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Donc, à cause du péché, toute chair est comme l’herbe et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche et sa fleur tombe. Mais à cause du sacrifice de Christ, nous avons la promesse de naître de nouveau dans la Famille divine et la Parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette Parole dont la bonne nouvelle nous a été annoncée, d’abord par Jésus et ensuite par les apôtres. Notre esprit, lié à l’Esprit de Dieu au baptême, nous a ouvert la possibilité de recevoir le don gratuit de l’immortalité par la mort de Christ, afin de renaître incorruptible, avec un corps glorieux contre lequel la seconde mort sera impuissante. Sa mort sacrificielle nous fournit la vie éternelle. Notez cette vérité précieuse : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

La Parole possède deux puissances. D’abord, elle ne changera jamais pour l’éternité ; puis, il est dans la nature même de la Parole de pouvoir se multiplier en donnant la vie. « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25). C’est par cette Parole que nous serons nés de nouveau dans l’incorruptibilité et l’immortalité. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

Dans Romains 16:25-27, nous lisons : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen. » Cette révélation fut écrite par Paul comme conclusion à son épître aux Romains. Elle fut rendue manifeste aux nations après avoir été gardée secrète durant plusieurs siècles, et c’était essentiellement la simple vérité de la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché. Il s’agissait de l’offre aux peuples de toutes nations du merveilleux don du salut et de la vie éternelle par Jésus-Christ.

Notez que ce fut rendu manifeste, pas seulement par les prédicateurs des Écritures du Nouveau Testament, mais également par les Écritures de l’Ancien Testament aussi. Il y en a quelques-uns aujourd’hui qui pensent que l’Ancien Testament n’a aucune valeur pour les chrétiens. Mais ils ont tort. Rappelons-nous qu’après la résurrection de Jésus, lorsqu’Il a repris deux de Ses disciples : « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). L’Ancien Testament abonde de merveilleuses promesses et d’exemples qui sont pratiques et profitables dans la vie du chrétien.

Regardons dans Romains 15:4-7, où Paul déclare : « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi accueillez-vous les uns les autres, comme Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. » En effet, chaque Écriture de l’Ancien Testament : « est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16).

Donc, pour résumer, Jésus est descendu du ciel et a consenti à vivre dans un corps physique pour servir d’Agneau de Dieu et être immolé afin que Son sang pur et sans tache serve à effacer les péchés du monde entier et à réconcilier l’humanité avec Son Créateur. Ayant fait cela, Jésus est retourné au Père pour reprendre sa place comme Parole de Dieu. Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Si Dieu a toujours existé, la Parole et Dieu sont Un. Pas deux ! Et, aux versets 2 à 5, nous voyons : « Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » Tournez et retournez ces versets comme vous voulez, vous ne pourrez jamais prouver qu’il s’agit de deux personnes distinctes, ici.

Sachant cela, comment croire ces menteurs des sociétés secrètes qui ont semé des ragots insinuant que Jésus n’est pas mort pour l’humanité entière, mais qu’Il aurait survécu à Sa mort, Se serait marié avec Marie de Magdala et aurait eu Sa propre descendance ? C’est vraiment rejeter le sacrifice du Seigneur Jésus que de croire à n’importe quelle stupidité inventée de toute pièce par certains hommes méchants. Surveillez les nouvelles, car vous n’avez pas idée des ragots qu’on tentera de vous passer pour des vérités au sujet de Jésus. Chers amis, imaginez un seul instant qu’un papyrus, dévoilé pour la première fois en 2012, vient d’être proclamé « authentique » par les archéologues. Le document est un fragment de quatre par huit centimètres connu sous le nom « d’Évangile de l’épouse de Jésus » et contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! [New York Times, 10 avril 2014]. Les experts croient que ce papyrus serait daté entre 500 et 900 apr. J.-C.. en se basant sur l’écriture et la grammaire [The Telegraph, 10 avril, 2014].

Quelques érudits trouvent cependant absurde cette déclaration du papyrus. Un égyptologue de l’Université Brown croit que le fragment découvert est falsifié, car il contient de graves erreurs de grammaire. Chaque mot du papyrus correspond à l’évangile de Thomas. [New York Times]. L’évangile de Thomas est un évangile des gnostiques, considéré par plusieurs théologiens comme étant simplement une œuvre de fiction historique. Mais le plus grand problème se situe dans la date du papyrus, alors que le Texte Reçu de la Bible date du premier siècle apr. J.-C.. Ce document passera peut-être pour faux, mais il ouvre la porte à ceux qui cherchent des nouvelles à sensation menant au prochain document qui passera pour vrai.

Imaginez que nous avons le Texte Reçu de la Parole de Dieu, inspiré à tous Ses  serviteurs, par le Dieu qui l’a rendu comme seule autorité. Il déclare ensuite : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). Et dire qu’il y a des gens qui ne cherchent qu’à confirmer un fragment apocryphe daté entre 500 et 900 apr. J.-C., un bout de papyrus de quatre par huit centimètres qui contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! Faut vraiment ne pas avoir grand chose à faire ! Restons-en plutôt à la vérité que toute Écriture est inspirée de Dieu.