D.405 – Connaître vraiment Christ

connaitre-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 3:9-11, Paul nous dit : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans Sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. » Quand Paul parle de connaître Christ, il met beaucoup d’emphase sur le procédé employé en atteignant le niveau désiré de connaissance.

Ces points particuliers, comme connaître la puissance de Sa résurrection, l’intimité dans Ses souffrances et être rétrocédé à Sa mort, ne sont pas simplement des réalisations académiques, mais font partie du processus d’expérience de sa vie et l’étude personnelle de la Parole de Dieu qui produit une connaissance éclatante. L’épître de Jean nous donne plusieurs signes de la façon de connaître le Sauveur. Dans 1 Jean 2:3-6, il déclare : « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »

Un train de vie dans l’obéissance de Sa bonté et de Sa miséricorde fournit une expérience qui produit une connaissance adéquate. La référence de Paul à la puissance de Sa résurrection se voit dans cette merveilleuse promesse aux Éphésiens. « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de Son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:16-21).

Paul nous déclare que nous pouvons connaître la grandeur imposante de Son pouvoir qui fut démontrée dans la résurrection de Notre-Sauveur. Ce pouvoir va au-delà de tout ce qui peut être observé, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. La fraternité que nous partageons dans les souffrances de Christ est simplement le procédé par lequel nous sommes confortables en Sa mort. Paul nous dit que : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Nos corps physiques doivent cependant devenir des sacrifices vivants. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:1-2). Ces nombreux façonnages de nos vies sont ce que notre Dieu gracieux a déterminé pour notre ultime possession éternelle : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères, [et sœurs] » (Romains 8:29).

En agissant ainsi, Dieu nous assure que nous ne serons jamais seuls dans notre cheminement vers Son Royaume. Dans la période où nous vivons avec au-delà de sept milliards de personnes sur la terre, nous lisons ceci, dans Psaume 27:9-11, où David déclare : « Ne me cache pas ta face ! Ne rejette pas Ton serviteur dans ton courroux ! Tu as été mon aide ; ne me délaisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! Quand mon père et ma mère m’auraient abandonné, l’Éternel me recueillera. Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis. » Il y a plus de personnes vivantes aujourd’hui que jamais auparavant, mais il y a également plus qu’avant de personnes qui se sentent seules. Des épouses divorcées, les itinérants, beaucoup de parents âgés et les plus malheureux de tous, les orphelins ou les enfants abandonnés. Toutes ces gens se sentent seuls, même dans un monde rempli de personnes qui les entourent.

Cependant, personne ne s’est senti aussi seul que Jésus lorsqu’Il fut pendu à la croix. Jésus a dit ceci : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, que vous serez dispersés chacun de son côté, et que vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, parce que mon Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:32-33). Mais, seulement quelques heures plus tard, comme Jésus était pendu à la croix, même Son Père a été obligé de L’abandonner, lorsque : « vers la neuvième heure, Jésus S’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46).

Jésus est mort seul, portant le fardeau des péchés du monde entier sur Lui. Mais, parce qu’Il a souffert seul, personne n’aura à rester seul. Hébreux 13:5-6 nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » L’apôtre Paul a aussi souffert seul dans une prison romaine ; cependant, à peine quelques heures avant son exécution, il a déclaré : « Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié, afin que par moi la prédication eût une pleine efficacité, et que tous les Gentils l’entendissent ; et j’ai été délivré de la gueule du lion. Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (2 Timothée 4:17-18).

L’apôtre Jean le bien-aimé, vieux et emprisonné sur la petite île de Patmos, a eu une vision. « Je fus ravi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une grande voix, comme celle d’une trompette, qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée » (Apocalypse 1:10-11). Il a ensuite vu le Seigneur dans toute Sa gloire. Et il en fut ainsi de tous ceux qui ont connu Dieu. Car, le Seigneur était là, même lorsque tous les autres les avaient abandonnés, parce que Lui comprenait. Il était déjà là avant nous : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Pour être secouru dans le temps convenable, il faut être parfaitement en accord avec notre Seigneur. Dans Philippiens 3:14-16, Paul nous dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. » « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:12).

Dans le verset 12, le Saint-Esprit inspira Paul d’utiliser le subjonctif présent du verbe « être ». Paul dit alors, « non … que je sois déjà parvenu à la perfection », ou « n’ayant pas encore été rendu parfait », reconnaissant ainsi que le produit final du salut par Dieu n’était pas encore complété. Nous qui sommes dans la Famille de Dieu et qui sommes matures, même si nous pensons autrement en quelque chose, nous devrions nous attendre à ce que le Seigneur nous révèle ces choses, comme l’exprima si bien Paul lorsqu’il dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14).

La chose la plus importante, c’est que nous devrions marcher comme n’ayant pas encore saisi le prix. C’est ce que Paul nous déclare dans Philippiens 3:13 : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix. » Le mot grec pour « marcher » est utilisé seulement quatre autres fois dans le Nouveau Testament. Et il décrit « marcher en file unique » selon un ordre prescrit. Dans Romains 4:12, Paul déclare : « afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis. » Comme nous, Ses convertis, d’ailleurs : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:25).

Finalement, l’on nous exhorte à avoir la même pensée que Christ. Notre processus de pensée doit avoir comme centre d’intérêt une chose seulement, cherchez d’abord le Royaume de Dieu. Que ce commandement trouve son chemin directement dans nos cœurs. Alors, qui ou que doit-on estimer ? Dans Hébreux 11:24-26, nous lisons : « Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération. » De nos jours, nous entendons parler avec abondance de l’importance de l’estime de soi. Avec la dénonciation qu’un manque d’estime serait la cause première de plusieurs problèmes personnels et d’activités antisociales pour un grand nombre de personnes aujourd’hui.

Mais ce n’est pas la perspective biblique. Selon la Bible, le problème, c’est d’avoir trop d’estime de soi ! L’ordonnance biblique serait : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:3). Un passage difficile à avaler pour les psychologues modernes qui préconisent de flatter son propre ego. Moïse était jadis un prince en Égypte, probablement en ligne pour devenir Pharaon, mais il a choisi Christ et le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, dans les richesses d’Égypte.

Paul, l’apôtre, aurait pu devenir un grand leader et enseignant dans la vie politique et religieuse de son peuple, mais il a plutôt dit : « Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:7-11).

Le mot « regardé », dans le passage ci-haut, est le même mot qui, dans le grec original, est traduit « estimé ». Pareillement, l’apôtre Jacques nous assure : « Frères, regardez comme le sujet d’une parfaite joie les diverses tentations qui vous arrivent, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience » (Jacques 1:2-3). Donc, si nous voulons nous conformer à la volonté de Dieu, nous devrions estimer les autres, par humilité, comme plus excellents que nous, au lieu de nous élever au-dessus des autres. C’est en servant ainsi Christ, bien plus que les richesses et la popularité dans le monde, que l’estime devient un privilège joyeux, lorsque nous grandissons à l’image de Christ par les expériences et les épreuves qu’Il nous permet de partager.

Parfois, il nous serait même souhaitable d’être absents de corps pour être avec Christ. Dans 2 Corinthiens 5:8-9, Paul déclare : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. » Cette formidable phrase d’espoir, « absent de corps pour être présent auprès du Seigneur », serait une inscription appropriée à apposer sur la pierre tombale d’un fils perdu à un jeune âge. Cet hommage m’a été rendu par un chrétien solide, entièrement convaincu que son fils, emporté par un cancer, reposait en paix, laissant derrière son père, sa mère et trois autres petits enfants.

Donc, même si un frère ou une sœur nous manquent profondément, ne soyons pas affligés, car Paul nous rassure en déclarant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14). Malheureusement, il y en a qui sont sans Christ comme : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13).

Mais, malgré que Jésus ait payé la rançon pour leurs péchés et leur ait donné accès à la vie éternelle, ils questionnent encore Son amour et Jésus leur dit : « Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:40). Le temps du jugement s’en vient et ils apprendront que : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Maintenant, il est toujours temps de venir à Christ, de Le connaître. « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain, » nous dit Paul, dans Philippiens 1:21. Et lorsque Christ reviendra : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:14). C’est alors que Christ changera notre vieux corps, qu’il soit dans la terre ou encore vivant, et Il : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que quand cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est. Et quiconque a cette espérance en Lui se purifie lui-même, comme Lui est pur, nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 3:2-3. Prions les uns pour les autres afin de demeurer fermes dans les temps durs qui s’en viennent. Dans Philippiens 1:3-6, Paul déclare : « Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. » La lettre aux Philippiens est peut-être la plus personnelle de ses épîtres, avec l’amour de Paul mis en évidence.

Ces prières devraient être constantes, car, même si nous sommes séparés par des distances énormes, nous devrions être unis par nos prières. Paul a souvent évoqué la prière pour ses besoins personnels et pour s’approcher dans sa relation avec Dieu. Ses prières sont décrites par au moins deux mots grecs qui devraient nous intéresser. D’abord, il dit avoir remercié son Dieu, eucharisteo en grec, chaque fois qu’il priait. Remarquez ce qu’il dit dans 1 Corinthiens 1:4-7 : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : de ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Le mot eucharisteo implique qu’ils démontraient un témoignage de sincère gratitude pour leur fraternité, étant avec lui au service de Dieu dans son ministère. Pareillement, Paul utilise le mot « supplication », deesei en grec, un terme de reconnaissance parce que ses besoins ont été comblés. Les besoins de Paul furent comblés continuellement par ceux qu’il évangélisait et il leur était profondément redevable pour cela. Le ministre chrétien doit toujours se rappeler avec joie de ceux qui le suivent. Paul se souvenait d’eux en remerciant Dieu pour leur support. Nous devrions également viser un équilibre dans notre ministère d’évangélisation, tout en veillant avec soin à la croissance des croyants chrétiens dans la pureté doctrinale. C’est cette harmonie parmi les membres qui déterminera l’intensité de la prière pour eux.

Il faut donc suivre le chef. Dans Philippiens 3:17-19, Paul leur déclare : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. » Les leaders divins sont responsables de montrer des vies exemplaires afin que ceux qu’ils enseignent suivent leur exemple et, éventuellement, deviennent les leaders d’autres chrétiens. « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ, » déclare Paul, dans 1 Corinthiens 11:1.

Dans sa lettre à Tite, Paul lui dit : « Donnant toi-même en toutes choses l’exemple des bonnes œuvres, par la pureté de la doctrine et la gravité, une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:7-8). Mais Paul était d’abord un imitateur de Christ. Le mot « suivre » définit la responsabilité de marcher dans le style de vie de celui que l’on veut suivre. Le mot grec est memos d’où nous viennent les mots « imiter » ou « mimique ». Donc, imiter quelqu’un voudrait dire imiter les exemples de Christ et émuler son comportement de vie.

Encore davantage, nous devons observer ceux qui vivent selon les exemples divins. Cela veut dire identifier quelqu’un ou quelque chose, dans le sens de l’observer intensément, comme un espion. Hébreux 13:17 nous déclare : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Nous devons surveiller ceux qui voudraient nous influencer vers le mal. Le Seigneur Jésus a des ennemis qui sont parfois parmi nous. Dans Romains 16:17-18, Paul dit : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. »

Que le Seigneur nous donne un discernement exercé à distinguer le bien du mal. Car cette génération aura à exercer beaucoup de jugements sur les faux prophètes et les faux christs, dans leur enseignement. Dans Matthieu 24:34-35, Jésus a déclaré : « Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Cette prédiction excitante par Christ termine Son grand discours prophétique sur le Mont des Oliviers. Jésus venait de donner à Ses disciples les « signes » qu’ils avaient demandés, ensuite il a discuté de la grande tribulation à venir et, finalement, de Son retour dans la gloire sur les nuées. Et toutes ces choses devaient être accomplies avant la fin de cette génération. Mais de quelle génération parlait-Il ?

Plusieurs érudits bibliques ont interprété ce passage comme voulant dire la « race » juive. Mais ce serait redondant puisque plusieurs autres passages bibliques nous garantissent que la nation d’Israël ne passera jamais étant donné que l’Israël dont Dieu a fait Son peuple est l’Église, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments. Comme dans Jérémie 31:37-40 : « Ainsi a dit l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel. Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où la ville sera rebâtie à l’Éternel, depuis la tour de Hananéel jusqu’à la porte du coin. Et de là le cordeau à mesurer sera tiré droit sur la colline de Gareb, puis tournera vers Goath. Et toute la vallée des cadavres et de la cendre, et tous les champs jusqu’au torrent du Cédron, jusqu’au coin de la porte des chevaux, vers l’orient, seront un lieu saint à l’Éternel. Il ne sera plus jamais ravagé ni détruit. » Et l’Israël de Dieu y habitera pour l’éternité.

Alors, Jésus parlait de quelle génération ? Sûrement de celle qui verrait arriver tous les autres évènements prophétisés par Christ. « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées » (Matthieu 24:33-34). Donc, la génération qui verra arriver toutes ces choses dont Jésus a parlé. En voici quelques-unes : Guerres mondiales suivies de tremblements de terre en divers endroits, des famines et la peste, la prédication mondiale du véritable Évangile, plusieurs faux christs et faux prophètes, la méchanceté et l’indifférence spirituelle comme il en était aux jours de Noé, et le greffage des païens à l’olivier franc.

« Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées » voudrait donc dire la génération qui verra toutes ces chose survenir. À cette génération, Jésus déclare : « Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:28). C’est à ce moment précis que nous deviendrons les Élus du Royaume de Dieu. Paul nous dit, dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. »

Le mot « citoyen » vient du mot grec politeuoma, d’où nous tirons « politique » en français, surtout dans le sens de citoyen en relation avec le gouvernement. L’apôtre Paul est le seul écrivain dans le Nouveau Testament qui utilise le mot « politique » dans ses écrits. Cependant, dans Philippiens 1:27-30, Paul leur dit : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore. »

Le challenge de Paul est très clair pour nous : Vivez et pensez comme de véritables citoyens du ciel et comportez-vous comme de vrais héritiers du Royaume, car : « si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:17-19). Parce que nous attendons : « la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (Hébreux 11:10).




D.045 – Sept façons de ressembler à Jésus

 

Par Joseph Sakala

Tout chrétien familier avec l’Ancien Testament connaît sûrement l’histoire de l’Exode de la nation d’Israël hors de l’emprise du Pharaon. Nous savons qu’une série de plaies dévastatrices se sont abattues sur le pays d’Égypte, et la nation d’Israël a finalement pu quitter ce pays de malheur, vers sa Terre promise tant espérée.

Il y a quelques années de ça, la personne qui instruisait un groupe de jeunes, lors d’une étude biblique, a demandé aux enfants de dessiner leur conception de la sortie de l’Égypte des enfants d’Israël. Se souvenant du passage où il est écrit que Dieu les avait sortis sur les ailes d’un aigle, un jeune garçon de six ans a dessiné un gros Jumbo Jet.

On pouvait voir les visages souriants des passagers dans chaque fenêtre de l’avion, qui regardaient à l’extérieur. Complètement en avant, il avait dessiné un homme avec un chapeau de capitaine, tenant les contrôles de l’avion. Le monsieur demande au jeune qui est cet homme ? La réponse du garçon fut spontanée : « C’est Ponce PILOTE. »

Les évènements entourant ce « Ponce Pilote » dans la sortie de l’Égypte, et le Ponce PILATE que nous connaissons, se sont tous deux produits au temps de la Pâque. Mais il y a eu un intervalle d’environ 1 500 années entre ces deux évènements. Ce fut la durée de l’Ancienne Alliance, i.e., la période de l’Exode jusqu’au sacrifice de Christ.

Quand on y pense sérieusement, le christianisme existe depuis près de 2 000 années, environ 500 ans de plus que toute la durée de l’Ancienne Alliance. Mais revenons en arrière dans l’histoire. En réalité il y avait vraiment un PILOTE pour sortir les enfants d’Israël de l’Égypte. Le pilote était nul autre que leur Rédempteur, le Capitaine de leur salut.

Durant Sa vie sur terre dans la chair humaine, Jésus, le Capitaine de notre Salut, nous a continuellement donné l’exemple de la façon que NOUS devrions agir afin de sortir de l’esclavage du péché.

Après avoir mangé cette première Pâque, les enfants d’Israël ont quitté l’Égypte pour commencer ce qui s’est avéré être un pèlerinage de 40 années dans le désert. Vers la fin de cette période de 40 ans, juste avant d’entrer dans la Terre promise, un évènement étrange a eu lieu. C’est arrivé un peu de temps après la mort d’Aaron.

Nous voyons cet incident décrit dans Nombres 21:4-5 : « Puis ils partirent de la montagne de Hor, dans la direction de la mer Rouge, pour faire le tour du pays d’Édom ; et le peuple perdit courage en chemin. 5Le peuple parla donc contre Dieu et contre Moïse, et dit : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour mourir dans le désert ? Car il n’y a point de pain, ni d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable. »

Après cette longue période passée dans le désert, le peuple était impatient et tanné de manger de la manne. Il n’y avait pas de pain. Sans peut-être le réaliser, cette faim de pain était le symbole de Jésus, le pain de vie qui devait venir du ciel quelques 1 500 années plus tard, pour combler cette faim.

Il n’y avait pas d’eau. Cette soif d’eau était aussi symbolique du Saint-Esprit, cette eau de vie qui viendrait combler leur soif après le sacrifice de Jésus sur la croix. C’est leur façon arrogante de demander ce pain et cette eau qui déplut à Dieu. Regardons, au verset 6 : « Et l’Éternel envoya parmi le peuple des serpents brûlants, qui mordirent le peuple, en sorte qu’un grand nombre d’Israélites moururent. » La morsure de ces serpents leur infligeait une fièvre épouvantable dans le corps avant de mourir.

Fidèles à eux-mêmes, comme dans chaque situation de souffrance causée par leur désobéissance, ils se tournent de nouveau vers Dieu pour les délivrer. Verset 7 : « Alors le peuple vint vers Moïse, et ils dirent : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, pour qu’il éloigne de nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. » Quel amour et quelle patience de Moïse pour ce peuple. Et le Dieu de miséricorde a écouté la prière de Son serviteur.

Verset 8 : « Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. Moïse fit donc un serpent d’airain, et il le mit sur une perche ; et il arriva que quand le serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d’airain, et il était guéri.»

Alors nous avons ici une situation où les Israélites devaient regarder vers le haut, vers ce serpent, pour avoir cette guérison physique. C’est exactement ce même symbole que la profession médicale s’est donné pour s’approprier aussi le pouvoir de la guérison physique. Mais que représente le serpent dans les Écritures ? Qui symbolise-il, au sens SPIRITUEL ?

Dans Apocalypse 12:9, l’apôtre Jean nous décrit ce serpent comme n’étant nul autre que Satan, le père du péché, qui a séduit tout le monde. Donc, l’humanité entière a été mordue par ce serpent à la morsure brûlante, tout au long des siècles. Ce serpent symbolise alors le PÉCHÉ.

Allons voir Jean 3:14-15. Regardons ce que Jésus nous déclare ici : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en LUI ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Ceci était d’abord une prophétie sur la façon dont Jésus devait mourir. Ce ne serait pas par une lapidation, qui était la façon juive de mettre les gens à mort. Jésus devait être crucifié à la manière des Romains.

Les Israélites, comme nous avons vu dans Nombres 21, devaient regarder le serpent avec foi pour obtenir leur guérison physique. Jésus nous dit, dans Jean 3, que l’humanité doit regarder SA mort sur la croix avec foi afin de recevoir une guérison spirituelle. Éventuellement, l’humanité entière devra, par la foi, se tourner vers Christ afin de recevoir, grâce à SA résurrection, la vie éternelle.

Mais pourquoi Christ est-Il comparé ici au serpent ? Le serpent, qui est l’instigateur du péché, méritait pleinement la mort sur la croix. Satan est coupable de tous les péchés qu’il a séduit l’humanité à commettre. Tandis que Jésus, qui n’avait jamais commis de péché, a volontairement consenti à prendre tous les péchés du monde sur Lui-même et mourir sur la croix.

Tout en étant innocent et pur, Il S’est fait péché pour nous, afin de mourir à notre place, et ainsi nous rendre la grâce disponible. Nous pouvons donc regarder Jésus ressuscité, ayant reçu toute puissance dans le ciel et sur la terre, en pleine autorité à la droite du Père, comme notre Sauveur personnel.

Dieu avait utilisé Moïse pour conduire Israël pendant 40 ans dans le désert. Mais Moïse n’a pas eu la permission d’entrer dans la terre promise. Qu’a-t-il fait pour ne pas avoir ce droit d’y entrer ? Y a-t-il une leçon ici pour NOUS ?

Deutéronome 32:48-51 : « En ce même jour, l’Éternel parla à Moïse en disant : 49Monte sur cette montagne d’Abarim, sur le mont Nébo, qui est au pays de Moab, en face de Jérico ; et regarde le pays de Canaan, que je donne en possession aux enfants d’Israël. 50Or tu mourras sur la montagne où tu montes, et tu seras recueilli vers tes peuples, comme Aaron ton frère est mort sur la montagne de Hor, et il a été recueilli vers ses peuples ; 51Parce que vous avez péché contre moi, au milieu des enfants d’Israël, aux eaux de la contestation de Kadès, au désert de Tsin ; parce que [remarquez bien] vous ne m’avez point SANCTIFIÉ, au milieu des enfants d’Israël. »

Dieu termine, au verset 52, en lui disant : « Car tu verras le pays devant toi, mais tu n’entreras POINT dans le pays que je donne aux enfants d’Israël. » Mais quel péché Moïse a-t-il commis pour ne pas sanctifier Dieu près des eaux à Kadès ? Allons voir ce récit dans Nombres 20.

Dans les versets 1 à 6, nous voyons les enfants d’Israël qui arrivent à Kadès. Ils sont dans le désert de Tsin, mais il n’y a pas d’eau pour abreuver le peuple et le bétail. Le peuple commence à accuser Moïse et Aaron, de vouloir les faire mourir dans ce méchant lieu. Moïse et Aaron se retirent et, à l’entrée du tabernacle d’assignation, se mettent à genoux, face contre terre, pour invoquer le secours de Dieu et la gloire de l’Éternel leur apparaît.

Verset 7 : « Et l’Éternel parla à Moïse, en disant : Prends la verge, et convoque l’assemblée, toi et Aron, ton frère, et PARLEZ au rocher en leur présence, et il te donnera ses eaux ; tu leur feras sortir de l’eau du rocher, et tu abreuveras l’assemblée et leur bétail. » Notez qu’ils devaient PARLER au rocher, et mettre leur foi entièrement en Dieu. Que fait Moïse ?

Verset 10 : « Moïse et Aaron convoquèrent l’assemblée devant le rocher, et il leur dit : Écoutez donc rebelles ! Vous ferons-nous sortir de l’eau de ce rocher ? » Dieu lui avait simplement dit de PARLER au rocher. Moïse décide de chicaner le peuple, et parle comme si LUI, pouvait faire sortir l’eau du rocher.

Verset 11 : « Et Moïse leva la main, et FRAPPA le rocher avec sa verge, par DEUX fois ; alors des eaux sortirent en abondance, et l’assemblée but, et leur bétail aussi. » Ce n’est PAS ce que Dieu lui avait dit de faire. Verset 12 : « Puis l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour ME SANCTIFIER devant les enfants d’Israël, à cause de cela vous n’introduirez point cette assemblée dans le pays que je leur ai donné. » Les deux ne devaient pas entrer dans la Terre promise, à cause de cet incident.

Dans Exode 17:6, dans le désert de Sin le peuple avait soif et se plaignait. Pourtant ici, Dieu dit à Moïse : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu FRAPPERAS le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. » Ici, Dieu dit bien à Moïse de frapper le rocher, et que l’eau sortirait. Qu’y avait-il de si mal à frapper le rocher dans Nombres 20, alors qu’ici dans Exode 17, c’était tout à fait correct ?

1 Corinthiens 10:4. Regardons ce que Paul nous déclare, en parlant des enfants d’Israël, au verset 4 : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était CHRIST. » Donc Paul nous dit que ce rocher symbolisait Christ.

Jésus notre Sauveur devait être frappé UNE FOIS pour expier tous les péchés des humains. Nous devons honorer ce sacrifice de Jésus qui a été frappé à notre place. Malheur à celui qui frappe ce rocher DEUX fois. Comment peut-on le frapper une deuxième fois ? Dans Hébreux 6:4, Paul nous donne un avertissement sur la façon qu’un chrétien pourrait le faire.

Paul déclare, au verset 4 : « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour EUX-MÊMES le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie. »

Parce que cette personne rejette le sacrifice de Christ, en profanant le sang de l’Alliance par lequel elle a été sanctifiée lors de son baptême, elle commet ainsi le seul péché que Dieu ne peut PAS pardonner, parce qu’elle crucifie le Fils de Dieu une 2ème fois pour ELLE-MÊME, en l’exposant à l’ignominie. [Voir la section traitant des Résurrections pour une explication exhaustive.]

Donc, ne soyons jamais coupable de frapper notre Sauveur une 2ème fois. Car, c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant, après lui avoir manifesté un tel affront. Un chrétien, c’est celui qui veut ressembler à Christ. Quand nous recevons le Saint-Esprit, il faut vivre comme Christ a vécu. Il nous a Lui-même donné l’exemple sur la façon de devenir un reflet de SON image.

Puisque le but de Dieu, pour chacun de nous, est de faire partie de Son Royaume, NOTRE but devrait être de vivre notre vie à la ressemblance de Christ, le Capitaine de notre salut. Il nous faut étudier SA vie, ce qu’Il a fait, et ce qu’Il a dit. Nous devons étudier les choses sur lesquelles Jésus a mis beaucoup d’emphase, et que Ses apôtres ont continué de prêcher après SON ascension au ciel.

J’aimerais utiliser la Pâque, cette tragédie épouvantable de Sa mort, mais où Jésus nous a laissé des leçons précieuses nous montrant comment vivre. Sur la croix, alors qu’Il était mourant, Jésus a déclaré SEPT choses, sept belles qualités que tout chrétien et chrétienne se doit de développer.

La 1ière qualité : LE PARDON

Luc 23:34. La scène se passe à peine quelques minutes après avoir été cloué sur la croix, vers 9h00 du matin. Verset 34 : « Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Nous avons tous besoin d’être pardonnés, soit pour nos offenses envers Dieu, ou envers les autres. Nous recherchons ce pardon, mais sommes-nous aussi prompts à pardonner aux autres ? Est-ce devenu pour nous une pratique facile, quasi automatique, ou sommes-nous encore réticents quand il s’agit de pardonner ?

Le vrai pardon ne peut venir qu’au travers de notre amour pour Dieu. Dans Matthieu 6:14, Jésus a dit : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. » Voyez-vous l’importance que Dieu accorde au fait d’être capables de pardonner, afin de nous pardonner ? Car la nature charnelle a beaucoup de difficulté à pardonner.

Mais Jésus, même mourant, nous donne un exemple extraordinaire, alors qu’Il demande au Père de pardonner à ceux qui venaient de Lui infliger cette souffrance atroce qu’Il endurait. Paul abonde aussi dans le même sens que son Maître, en nous disant : « Revêtez-vous comme des élus de Dieu … 13Vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même » (Colossiens 3:12-13).

Le ou la chrétien(ne) qui ne peut pas pardonner n’a tout simplement pas encore saisi la profondeur du pardon de Dieu. Comment, après avoir vécu l’expérience d’un pardon complet de tous NOS péchés, ne pas être capable de pardonner un frère, une sœur, un mari, une épouse, ou même un étranger. Leurs péchés sont-ils plus grands que ceux que Dieu NOUS a pardonnés ? Avons-nous vraiment compris le prix que Dieu a payé en sacrifiant Son Fils unique pour le pardon de nos péchés, LUI qui était SANS péché ?

Une personne reconnaissante envers Dieu pour son salut ne peut pas continuer à garder rancune contre quelqu’un. Car la rancune et la reconnaissance ne sont pas des sentiments compatibles. Demandons ce don de pardonner facilement, car il est impossible de décrire la paix intérieure qu’on peut ressentir quand on pardonne réellement.

La 2ième qualité : LA GRÂCE

Luc 23:42. Ça faisait à peine 10 à 15 minutes que Jésus était crucifié. Les passants l’insultaient, ainsi que l’un des malfaiteurs crucifiés à côté de Lui. Mais l’autre brigand le reprenait en lui disant qu’eux avaient mérité leur punition, mais que Jésus n’avait rien fait de mal. Il se tourne vers Jésus pour Lui adresser la parole. Verset 42 : « Et il disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. 43Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. »

Nous voyons ici comment le temps n’est pas un facteur pour Dieu. Jésus savait que cet homme repentant mourrait dans quelques heures et n’aurait souvenir de rien jusqu’à sa résurrection. En ouvrant les yeux il se croira toujours dans la même journée, crucifié à côté de Jésus, mais, en réalité, il sera dans le paradis, là où Jésus sera entré dans Son règne.

La grâce est positive. Nous avons tous besoin de cette assurance que, lorsque Dieu nous met sous Sa grâce, à moins de commettre le péché impardonnable, notre salut est ASSURÉ. Et nous n’avons pas à nous poser des questions là-dessus. Savez-vous pourquoi ? Parce que la grâce n’est PAS justice. Elle ne peut PAS se mériter, peu importe ce que nous faisons. Nous ne pouvons pas la gagner, elle est GRATUITE ! La grâce ne porte pas de jugement, car elle est tolérante. Mais elle est juste parce qu’elle vient de Dieu.

La grâce ne peut pas venir par l’observance de la LOI parce que la loi nous condamne. Donc, à cause de la loi, nous méritons tous la mort. Tandis que la grâce est l’Esprit de la loi, i.e., le pardon et la clémence. Alors que la loi CONDAMNE, la grâce PARDONNE. Il faut vraiment avoir foi en Dieu et dans le sacrifice de Christ afin de pouvoir croire à cela. Notre simple nature humaine est incapable de comprendre une telle vérité. Seul l’Esprit de Dieu peut ouvrir notre esprit à une telle compréhension.

La nature humaine dit : « Il a péché, qu’il subisse les conséquences. Œil pour Œil, dent pour dent. » Ça, c’est la justice. Le salaire du péché c’est la mort. Mais le DON de Dieu, c’est la vie éternelle. Ça, c’est la GRÂCE. Car la grâce dit : « Jésus a déjà payé pour toutes ces choses. » Voilà ce que la Nouvelle Alliance nous a apporté, et c’est GRATUIT !

L’apôtre Paul nous dit clairement la condition dans laquelle nous étions lors de notre appel. « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde » (Éphésiens 2:12).

Regardons cependant le miracle que Dieu a opéré dans notre vie, au verset 4 de ce même chapitre : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ [c’est par la grâce que vous êtes sauvés]. » Et Dieu a fait tout ceci « afin de montrer dans les siècles à venir, les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

Alors, comment pourrions-nous ne pas pécher, si nous refusons de faire grâce à ceux qui nous ont offensés ? C’est impossible. Ce geste de notre Sauveur sur la croix devrait, sans aucun doute, nous inciter à développer cette belle qualité de faire grâce aux autres.

La 3ième qualité : LA COMPASSION

Jean 19:26-27. Jésus est sur la croix depuis à peine 20 minutes. Verset 26 : « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui. » Jésus était mourant sur la croix, et malgré tout ça, il avait une grande compassion pour Marie.

Il voulait S’assurer de voir quelqu’un pourvoir aux besoins de la mère qui L’avait porté, élevé, soigné et caressé dès Sa naissance et durant les années de sa croissance. Jean fut celui que Jésus a choisi. Et, sans aucune cérémonie, Jean l’a tout simplement accueillie chez lui.

Jésus était très sensible aux besoins des autres. Il possédait ce sentiment de compassion pour les autres, même pendant qu’Il souffrait atrocement sur la croix. L’apôtre Jacques, le frère de Jésus, nous dit que la religion pure est d’avoir compassion pour les veuves et les orphelins dans leurs afflictions. Le chrétien doit dégager cette compassion tout comme Christ, car la compassion nous aide à détourner le regard de sur nous-mêmes pour le diriger vers les autres.

Regardons cette belle exhortation de Pierre : « Soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux et bienveillants » (1 Pierre 3:8). La compassion a ce pouvoir de nous humilier tout en créant la fraternité entre les enfants de Dieu. Elle détruit l’égoïsme en le remplaçant par l’amour pour les personnes avec qui nous compatissons. La compassion crée en nous cette facilité de prier pour ceux qui souffrent, sans qu’il soit nécessaire de connaître la cause de leur peine ou de leur souffrance. C’est ça, la compassion réelle et divine.

La 4ième qualité : ÊTRE PRÊT À SOUFFRIR

Ce sont des mots étranges à nos oreilles. Nous vivons dans une génération où nous fuyons tout ce qui pourrait nous faire souffrir. Pourtant le grand paradoxe, c’est que notre génération souffre beaucoup. Juste au niveau familial, nous avons la violence conjugale, ainsi que les disputes entre conjoints qui aboutissent trop souvent en divorces. Et je passe par-dessus toutes les souffrances qui viennent de l’extérieur des foyers et qui troublent les gens en les rendant malheureux.

Matthieu 27:45 : « Or depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu’à la neuvième heure. » Cinq heures et demie venaient de s’écouler, pendant lesquelles Jésus n’a pas parlé. On approche trois heures de l’après midi, et Jésus sent Sa vie Lui échapper. Il y avait déjà SIX heures que les clous avaient transpercé Ses mains et Ses pieds. Et, comme nous venons de voir, les trois dernières, de midi à 15h00, dans une obscurité totale.

Jésus était complètement seul. Même le soleil avait caché sa face. Tout le monde L’avait abandonné, SAUF Son Père. Il était venu volontairement vers cette croix. Il était prêt à souffrir pour NOS péchés sans Se plaindre une seule fois. Mais, soudainement, il se passe un évènement à nous déchirer le cœur.

Matthieu 27:46 : « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire, Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Accablé par la douleur, l’homme Jésus, devenu péché pour nous, a vu SON PÈRE Lui refuser tout secours, l’espace d’un instant. Imaginez, Dieu Tout-Puissant doit maintenant laisser Son Fils unique souffrir et agoniser jusqu’au bout de Son sang.

Quelle belle preuve d’amour pour nous enseigner que NOUS devons être prêts aussi à souffrir pour LUI. Dieu n’a jamais délaissé Son Fils, et IL ne nous délaissera pas non plus. « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:20).

Quand nous souffrons injustement en faisant du bien, c’est comme si nous marchions dans un désert spirituel, mais nous n’y restons pas. Car c’est un honneur de souffrir pour Dieu, sachant qu’il y a une récompense assurée par LUI pour ceux qui persévèrent jusqu’à la fin. Paul nous dit que : « Tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés » (2 Timothée 3:12).

Il est bizarre, parfois, de voir comment nous vient cette persécution. Si elle ne venait seulement que de l’extérieur, nous n’aurions qu’à éviter ceux qui nous veulent du mal. David a dit : « Celui qui mange mon pain, lève le talon contre moi … Mon ami, mon égal » (Psaume 41:10 ; 55:14). Trop souvent, cette persécution nous vient d’un proche, un mari, une épouse, un enfant, un frère, une sœur, ou d’un ami de longue date.

Jésus est venu pour servir, et non pour Se faire servir. Il est venu souffrir à notre place, afin d’accomplir la volonté de Son Père. Si nous souffrons alors que nous faisons le bien, nous allons régner avec Lui, un jour, pour avoir fait ces choses.

La 5ième qualité : DÉVELOPPER LA SOIF SPIRITUELLE

Dans Jean 19:28, Jésus savait que la fin était proche. Il dit : « J’ai soif. » Cette étape de sa crucifixion avait été prophétisée par David, dans le Psaume messianique 22. Allons voir ce passage. Verset 15 : « Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se sont déjoints ; mon cœur est comme la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma vigueur est desséchée comme la brique ; ma langue est attachée à mon palais, et tu m’as couché dans la poussière de la mort. »

Imaginez, un instant, les trois premières heures exposé au grand soleil. Son corps qui se déshydrate et personne ne Lui offre de l’eau. Ses os sortent de leurs jointures à cause de Sa position sur la croix. Il sent Son cœur fondre au-dedans de Lui, tellement Il est fiévreux. Il a tellement soif que Sa langue Lui colle au palais.

Cette soif physique que Jésus a endurée est symbolique de la soif spirituelle que NOUS devons rechercher. Il nous a Lui-même déclaré : « Heureux ceux qui ont faim et SOIF de la justice ; car ils seront rassasiés » (Matthieu 5:6). Sa mort et Sa résurrection sont venues étancher NOTRE soif. « O vous tous qui êtes altérés, venez aux eaux ! » (Ésaïe 55:1). Verset 3 : « Prêtez l’oreille, et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une ALLIANCE ÉTERNELLE selon les GRATUITÉS immuables données à David. » Le salut est GRATUIT et éternel.

La 6ième qualité : VAINCRE LE MONDE

Dans Jean 19:30, Jésus a déclaré : « Tout est accompli. » Ceci est une confirmation de triomphe et de victoire. Juste avant d’être arrêté et crucifié, Jésus avait dit à Ses disciples : « Prenez courage, car j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Par Son sang versé, Jésus a vaincu le péché. Seul Dieu dans la chair, qui n’avait jamais péché, pouvait payer une rançon aussi élevée. Nous avons été rachetés à très grand prix afin de naître de nouveau. Et nous pouvons être vainqueurs : « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre FOI. 5Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:4-5). Voici notre arme par excellence pour vaincre le monde : toujours croire que Jésus est Fils de Dieu.

Par Son exemple, par Sa façon de vivre et dans Sa mort, Jésus nous a montré comment être vainqueurs. Christ VA régner dans le merveilleux monde à venir. Si nous persévérons jusqu’à la fin de notre vie, NOUS avons l’assurance de régner avec Lui, lors de Son avènement. C’est une promesse !

La 7ième qualité : AVOIR FOI EN DIEU

Les toutes dernières paroles de Jésus se trouvent dans Luc 23:46. « Et Jésus s’écriant d’une voix forte dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira. » Durant toute Sa vie, et jusqu’à son dernier souffle, Jésus avait entièrement confiance dans le PÈRE. Avons-nous appris à faire la même chose ? Ou bien, essayons-nous toujours de nous en sortir par nos propres moyens ?

Nous avons sûrement des efforts à faire, mais sommes-nous entièrement disposés à accepter la solution que Dieu va nous donner ? Quand Christ a été maltraité et battu, Il aurait pu réagir. Il a Lui-même déclaré qu’Il n’avait qu’à faire un signe et des légions d’anges seraient venues Le secourir. Il a plutôt opté pour demeurer entièrement soumis au Père. Avec une telle attitude, Dieu pourrait-Il nous laisser volontairement dans l’embarras ? Au contraire ! Il est toujours prêt à nous secourir et nous délivrer. Voilà le genre d’amour que notre Dieu manifeste envers nous.

Alors qu’Il était mourant sur la croix, Jésus a déclaré SEPT Paroles qui sont le reflet des qualités qu’Il possédait, Lui. Des qualités que chaque chrétien devrait INCORPORER dans sa vie quotidienne. A nous de méditer régulièrement sur SES déclarations, afin d’apprendre à Lui ressembler.

« Christ, ayant été offert UNE fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché, à CEUX qui l’attendent pour le SALUT » (Hébreux 9:28). Dieu S’adresse directement à NOUS, ici. Voilà donc où nous devons fixer NOTRE regard, afin d’apprécier pleinement ce que le Capitaine de notre Salut a fait pour nous. JÉSUS, le VRAI PILOTE dans NOTRE sortie spirituelle d’Égypte.