D.308 – Je ressusciterai dans trois jours

tombeau

Par Joseph Sakala

Jésus était mort et fut déposé dans le sépulcre. Dans Matthieu 27:62-66, nous lisons : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat [annuel de la Pâque], les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Pilate avait enduré plusieurs expériences étranges ayant abouti à la crucifixion de Jésus. Lui et plusieurs de ses proches voulaient relâcher Jésus, n’ayant trouvé aucune faute en Lui. « Car il savait que c’était par envie qu’ils l’avaient livré. Or, pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui en songe, à son sujet » (Matthieu 27:18-19). Toutefois, pour des raisons politiques, désirant calmer les chefs juifs et apaiser une révolte potentielle, Pilate a finalement consenti à l’exécution de Christ. Mais une fois mort et placé dans un sépulcre, les troubles de Pilate n’ont pas cessé.

Peut-être avons-nous de bonnes raisons de lire un peu de sarcasme dans le ton de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Après tout, que devait-on craindre d’un homme mort ? Mais est-ce possible que Pilate avait un malaise dû à certaines choses qu’il avait entendues ? Peut-être un gardien assurerait-il la prévention pour que certaines de ses craintes ne deviennent une réalité. De notre perspective, cependant, nous pouvons voir une certaine ironie divine dans les paroles de Pilate. Satan semblait avoir gagné une grande victoire à la croix, car l’héritier de Dieu était assassiné. Donc, le seul acte que Satan devait empêcher, c’était la résurrection de Jésus, car tout Son message tournait autour de Sa victoire sur la mort.

Notez également la limitation des paroles de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Comment pourrait-on s’y prendre pour empêcher le Créateur de toutes choses de Se sauver d’un sépulcre ? Si Son but était de mourir et de ressusciter, comment les efforts des hommes et ceux de Satan pourraient-ils l’en empêcher ? Donc, leurs efforts ne suffisaient définitivement pas ! Aujourd’hui, nous savons que l’entrée au sépulcre fut bloquée en scellant la pierre et en y mettant la garde. Pas tellement pour empêcher Jésus de sortir, mais plutôt pour prévenir que les gens voient ce qui se passait à l’intérieur, ou que Ses disciples ne viennent de nuit et n’enlèvent Son corps, et qu’ils ne disent enfin au peuple : « Il est ressuscité des morts ! »

Le Psaume 22, écrit par David, prophétise les souffrances et la mort de Jésus sur la croix. Il fut écrit environ 1 000 ans avant sa réalisation et narre avec grand détail les souffrances de notre Seigneur ainsi que les actions des spectateurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes ignobles des soldats qui participaient à Sa crucifixion fut l’indignité de Lui arracher Ses vêtements et de les tirer ensuite au sort. Dans Psaume 22:19, le verset est écrit de façon à faire parler Jésus qui déclare : « Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. » Le sens de cet acte infâme, sans cœur et cruel est conservé, puisqu’il est parmi les quelques évènements dans la vie de Christ enregistrés dans les quatre Évangiles.

N’oublions jamais que les vêtements que Jésus portait étaient oints d’une huile de joie : « La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » nous dit Psaume 45:9. Dans Philippiens 2:6-8, nous découvrons que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu. Mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Jésus a fait tout cela afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache pour sauver des gens indignes de ce grand privilège. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). En forme de Dieu, Il a créé les cieux et la terre, pour ensuite Se faire homme pour venir nous sauver. Et un jour, lorsqu’un scribe Lui dit : « Maître ! Je te suivrai partout où tu iras, » Jésus lui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Et pour remercier Jésus pour tout ce qu’Il a fait pour Sa création, le peu de possessions qui Lui restaient furent tirées au sort par ceux qui L’ont crucifié alors qu’Il était mourant.

Pourtant, Jésus a préparé pour nous une habitation éternelle dans Son Royaume. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). Soyons toujours reconnaissants pour la grâce de Jésus à notre égard.

Les ministres de Satan nient jusqu’à ce jour que Jésus ait été ressuscité, mais leurs efforts sont aussi futiles que ceux de Ses ennemis visant à Le garder dans le sépulcre au-delà de trois jours et trois nuits. Le fait demeure donc que Jésus a triomphalement quitté le sépulcre, en offrant la vie éternelle à tous ceux qui croient en Lui et en ce qu’Il a enseigné. La présence de Dieu peut être une cause de bénédiction ou de crainte dans notre vie. Dans le cas d’Adam et Ève, ce fut une crainte, car ils ont laissé Satan les séduire à manger du seul arbre dans le Jardin d’Éden qui leur était défendu. Dans Genèse 3:5-6, Satan dit à Ève : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Il n’y avait aucun péché jusqu’ici chez l’être humain. Mais la convoitise s’empara d’Ève : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (v. 6).

Ève, qui était supposée se montrer une aide pour son mari, est devenue un peu son maître. Mais concentrons-nous sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal. L’arbre si agréable à la vue et désirable pour devenir intelligent les a-t-il bien instruits ? Allons voir au verset 7 où nous lisons : « Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. » Belle manifestation de leur intelligence que d’apprendre qu’ils étaient nus ! Qu’y avait-il de mal à ce qu’ils soient nus ? D’où provenait leur honte ? Pas de Dieu, car Il les avait faits ainsi. Et dans Genèse 2:25, il est écrit : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. »

D’ailleurs, Dieu leur demanda qui leur avait dit qu’ils étaient nus (Genèse 3:11). Cela ne pouvait donc provenir que de Satan. Celui-ci déteste la sexualité de l’homme. Est-ce par jalousie parce que l’homme peut se reproduire et pas lui ? N’empêche qu’au fil des siècles, il a mis dans la tête de beaucoup de monde que le sexe est une chose sale et honteuse. Ainsi, l’humanité a une vision extrêmement pervertie de la sexualité et Satan l’utilise pour les faire pécher. Mais trop tard, le péché était commis : « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin » (v. 8). Les deux ont eu peur de la présence de Dieu à cause de leur péché qui a mené plus tard au meurtre d’Abel par Caen. Celui-ci sortit de devant l’Éternel et habita au pays de Nod (exil), à l’orient d’Éden.

Pourtant, la présence de Dieu s’avère une occasion de grande joie pour un très grand nombre de gens,. Aux chrétiens thessaloniciens, Paul a écrit : « Car quelle est notre espérance ou notre joie ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). La différence est sans aucun doute la présence ou l’absence d’un péché non pardonné devant la face de notre Dieu. La plupart des endroits où le péché est mentionné, l’emphase est mise sur le jugement du péché. Ceux qui rejettent l’offre du pardon par Jésus, au travers de la repentance dans la foi en Sa mort pour nos péchés, seront éventuellement bannis de Sa présence.

Paul l’explique très bien dans 2 Thessaloniciens 1:7-10, lorsqu’il nous dit : « Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). »

Tandis que, pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont mis leur confiance en Christ pour le salut, la perspective de l’avènement de Jésus, et ainsi notre présence personnelle devant Lui, est un moment de joie anticipé. Car : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais » (Psaume 16:11). Lorsqu’Il reviendra, nous seront présentés : « à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). C’est ainsi que nous serons toujours avec le Seigneur.

Dans son épître aux Philippiens, Paul déclare : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16). Il y a une véritable corrélation entre la Parole Vivante (Christ) et la Parole écrite (la Bible), au point que certaines Écritures peuvent s’appliquer aux deux. C’est le cas avec l’Écriture citée plus haut. Les Philippiens reçoivent l’exhortation de Paul de porter en eux la Parole de vie, c’est à dire Christ, la Parole vivante ou les Écritures qui nous parlent de la vie éternelle.

Nous pouvons discerner le même double-sens dans d’autres textes comme 2 Timothée 4:2 où Paul lui dit : « Prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » ; la Parole vivante étant Jésus et également la Parole écrite (la Bible). Il y a de nombreuses allusions dans la Bible, applicables aux différents ministères de Christ et des Écritures dans la vie du converti.

Regardons un autre cas, dans Jean 8:12 où : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Et, dans Proverbes 6:23, nous lisons : « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la Vie. » Lors d’un autre sermon donné au peuple : « Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35). Lors de la tentation de Jésus dans le désert : « Le diable lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, commande à cette pierre qu’elle devienne du pain. Et Jésus lui répondit : Il est écrit ; L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:3-4).

Le Seigneur Jésus, lors d’une fête des tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : ‟Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.” (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:10-11).

Les deux paroles sont décrites comme la personnification de la vérité. Jésus a déclaré : « Je suis … la vérité, » dans Jean 14:6 et, lorsqu’Il a prié au Père, Il dit : « Ta parole est la vérité, » dans Jean 17:17. Et, en bout de ligne, les deux doivent être reçues comme vérité. « C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1:21). « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, » nous affirme Jean 1:12-13.

Dans Apocalypse 19:11-13, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Ce nom expressif assigné à Christ, lors de Son retour sur terre dans la gloire, est également utilisé par Jean dans Jean 1:1 où il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Et encore, au verset 14, où Jean écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Nous le voyons aussi dans 1 Jean 1:1 où Jean déclare : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, » faisant référence au travail de la création, mais aussi à Son incarnation humaine. Le mot « parole » ici vient du grec logos. Jean l’utilise sept fois comme un nom ou un titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1. Nous le trouvons également dans 1 Jean 5:7 où nous lisons : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Ce verset prouve que la trinité est un faux concept. Et c’est pourquoi on l’a retiré de la vaste majorité des versions bibliques. Je vous prie de vérifier par vous-même dans les versions que vous possédez. Toutes celles qui sont tirées des manuscrits corrompus ont retiré le verset 7 et l’on remplacé par la première partie du verset 8, ce qui en fait un verset bancal à la structure tronquée. Un autre des astuces de Satan…

De la façon que Jean l’utilise, la Parole devient plus spécifique. Dans Jean 1:1, il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, aiment à le traduire comme « la Parole était un dieu ». Un jour, ils découvriront qui Jésus était vraiment et j’espère qu’ils se repentiront de ne pas l’avoir connu comme Dieu Lui-même incarné dans une chair humaine, venu parmi les humains pour nous annoncer le salut et l’avènement futur du Royaume de Dieu sur cette terre. Ensuite, au verset 14, Jean nous dit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Pourtant, dans Jean 1:18, l’apôtre nous révèle que : « Personne n’a jamais vu Dieu ; [mais] le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître. » Nous avons alors connu Dieu par les déclarations de Jésus et par la manifestation de notre Sauveur durant Son ministère de trois ans et demi, avant qu’Il ne nous donne Sa vie afin que nous soyons sauvés. C’est ainsi que Jean pouvait l’enseigner à d’autres disciples, dans 1 Jean 1:1-4, déclarant : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie. (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous). Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

La Bible est vraiment la Parole de Dieu, écrite et disponible à tous ceux qui veulent découvrir la façon de faire partie de la Famille divine que notre Créateur prépare depuis le début de la création. Le livre commence par nous annoncer qu’au commencement Dieu a créé les cieux et la terre. Il se termine par les paroles suivantes de Celui qui accomplira sûrement ce qu’Il a débuté : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20). Et Jean ajoute, au verset 21 : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. » Ce sont les tout derniers versets de la Bible et contiennent la dernière promesse de ce merveilleux livre.

La promesse finale est qu’Il va revenir encore sur terre « bientôt ». Mais il y a au-delà de 2 000 ans que Jésus a fait cette promesse et Il n’est toujours pas revenu. Il est évident que « bientôt » ne veut absolument pas dire « immédiatement ». En effet, Sa promesse paraît au moins six fois dans le livre de la Révélation. À l’Église d’Éphèse, Jésus dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). À l’Église de Pergame, Il dit, dans Apocalypse 2:16 : « Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. » À l’Église de Philadelphie, Il déclare ceci, dans Apocalypse 3:11 : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »

Et, dans Apocalypse 22:7, Jésus déclare : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Au verset 12, Il dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Et finalement, au verset 20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Vous noterez que les trois premières promesses s’adressent aux Églises d’Éphèse, de Pergame et de Philadelphie, tandis que les trois dernières s’adressent à toutes les Églises, tel que confirmé dans Apocalypse 22:16, où Il déclare : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Le Seigneur Jésus n’a pas oublié Ses promesses : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). C’est pourquoi plusieurs croyants de toutes les générations attendaient Son retour « bientôt », tel que promis, mais ils sont tous morts sans avoir vu Son accomplissement. Il devient alors de plus en plus évident que « bientôt » doit être pris comme « soudainement ». Dans Matthieu 24:44, Jésus nous dit : « C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. » Cela arrivera : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:52). Soudainement, en un clin d’œil.

Il ne semble pas que tous les signes soient en place pour nous annoncer Son retour soudain, excepté un : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Présentement, la Parole se prêche comme témoignage, alors les nations seront sans excuses. Pour ce qui est de Ses enfants : « l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. »




D.302 – Quel sera le signe de Ton retour ?


apocalypse

Par Joseph Sakala

À une semaine de Sa terrible mort, comme Jésus sortait du temple, un de Ses disciples Lui demanda : « Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! » Et Jésus, répondant, lui dit : « Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Dans Marc 13:4-6, le disciple poursuit et demande au Christ : « Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » La première chose contre laquelle Jésus les met en garde, c’est la séduction religieuse qui existait déjà au temps de Christ. Imaginez maintenant, 2 000 années plus tard !

Mais Jésus poursuit en disant : « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des tremblements de terre en divers lieux, et des famines et des troubles. Ces choses sont le commencement des douleurs » (vs 7-8). Donc, les disciples n’étaient pas sans avertissement. Il leur dit qu’Il les quitterait et une terrible persécution viendrait, mais Il les rassure en disant qu’Il reviendrait. Cependant, aucune date ne fut fixée. Leur curiosité fut sans doute grande, mais Christ avait d’autres charges pour eux.

Jésus S’est concentré sur Ses instructions données aux apôtres et ces instructions s’appliquent autant à nous qu’à Ses disciples. Que les choses aillent bien ou mal, il ne faut pas nous laisser entraîner par une fausse sécurité. Les disciples regardaient le Temple, un merveilleux bâtiment sur un terrain serein, mais Christ leur en prédisait la destruction soudaine. Il n’y resterait pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il ne faut pas non plus que nous soyons séduits par de faux prophètes, car les Écritures nous donnent amplement d’informations pour les identifier et éviter ces loups en peaux de brebis faisant leurs ravages. Mais, à notre honte, les faux prophètes font toujours rage dans les églises de la télévision.

Cependant, lorsque les désastres naturels et le terrorisme mondial nous envahissent, nous ne devrions pas être étreints par la peur, car ces choses doivent arriver avec la persécution. Au contraire, nous devons endurer et Lui demeurer fidèles. Et quand Il nous prédit que : « …vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, sera sauvé » (Marc 13:13), il faut être au travail à prêcher l’Évangile à toutes les nations et non prêcher d’être assis sur un nuage pendant sept ans à regarder les autres faire le travail en dépit de l’opposition. Mais surtout : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (v. 33).

Surveillons de près ce qui se passe au Moyen-Orient et l’escalade des évènements qui pourrait nous amener dans une conflagration d’un caractère semblable à celui annoncé par Jésus-Christ. Soyons plutôt engagés, ayant une attitude de cœur telle qu’Il nous l’a commandée. Dans Apocalypse 1:7-8. il est écrit : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. »

Ce passage merveilleux, qui traite du second avènement de Christ, contient plusieurs vérités qui valent la peine d’être étudiées. Premièrement, « Voici il vient ». Cet événement est encore futur, mais il est aussi certain que s’il avait déjà eu lieu. Christ va revenir. Deuxièmement, dans Matthieu 24:30 : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. »

Sa venue sur des nuées fut également prophétisée dans Daniel 7:13, lorsque le prophète déclara : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. » Lors de Son procès, deux faux témoins se présentèrent en disant : « Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu et le rebâtir dans trois jours. Alors, le souverain sacrificateur se leva et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi ? Mais Jésus se tut. Alors le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit ; et même je vous le déclare : Dès maintenant vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel » (Matthieu 26:62-64).

Notez la formulation de ce verset prononcé par le faux témoin, où Jésus a dit : JE puis détruire le temple de Dieu, c’est-à-dire, Son propre corps, et le rebâtir en trois jours ! Jésus dit clairement qu’Il pouvait SE ressusciter ! Si Jésus était une Personne distincte du Père, cette phrase n’aurait pas de sens. C’est Lui-même, Jésus/Dieu, sous Sa forme de Père, qui a détruit puis ressuscité Son corps. N’est-ce pas clair ?

Troisièmement, « Tout œil le verra ». Qui est inclus, ici ? Certainement tous ceux qui seront encore vivants, les non convertis, mais aussi tous ceux qui l’attendent patiemment avec joie pour la première résurrection, afin d’être changés à l’immortalité. Quatrièmement, « Ceux qui l’ont percé ». Tout le monde se souvient du soldat qui lui a percé le coté, mais ce soldat représentait chaque individu pour qui Jésus est mort en versant Son sang pur et sans tache. Les Élus seront dans l’allégresse à Son retour, car il s’agira, pour eux, de la fin de leur persécution, de la justice versée sur leurs persécuteurs et du Royaume de Dieu enfin établi sur la terre. Tous les survivants de la grande tribulation auront aussi des réponses aux questions suscitées par les fausses instructions qu’ils on reçues durant toute leur vie.

Dans Luc 6:23, il est écrit : « Réjouissez-vous en ce temps-là, et tressaillez de joie ; parce que votre récompense sera grande dans le ciel. Car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. » Parfois, nous accordons des récompenses à ceux qui aident à retracer des criminels ou à ceux qui gagnent des loteries, mais de telles récompenses sont triviales en comparaison de celles qui sont promises aux fidèles serviteurs de Christ. La récompense promise par Christ est spécialement conçue pour les croyants qui auront volontairement enduré, lorsque les hommes les haïront, les chasseront, leur diront des outrages et rejetteront leur nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme.

Ces récompenses sont distinctes du salut, car le salut est une grâce accordée à : « celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:5). « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle, selon notre espérance, » nous déclare Tite 3:5-7.

C’est-a-dire que le salut est un don gratuit, reçu par la foi en Christ et le sacrifice de Sa mort pour nos péchés. La récompense, par contre, est gagnée par un fidèle témoignage de notre œuvre pour Christ. Car en ce jour : « il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10). Plusieurs apprendront pour leur malheur que, malgré qu’ils ont reçu la vie éternelle, tous n’auront pas la même récompense dans le Royaume.

Jésus leur dit donc : « Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. Il arriva donc, lorsqu’il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu’il commanda qu’on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l’argent, pour savoir combien chacun l’avait fait valoir. Et le premier se présenta et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs. Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes. Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes. Et un autre vint et dit : Seigneur, voici ton marc que j’ai gardé enveloppé dans un linge ; car je te craignais, parce que tu es un homme sévère, tu prends où tu n’as rien mis, et tu moissonnes où tu n’as point semé » (Luc 19:12-13, 15-21).

Pourquoi le dernier serviteur a-t-il dit cela ? Est-ce parce des pasteurs l’assurèrent qu’il n’y avait pas d’efforts à faire après avoir reçu le salut ? Que Jésus a tout accompli pour nous par Son sacrifice sur la croix ? Pour entrer dans le Royaume, oui ! Mais qu’en est-il de l’évangélisation pour en amener d’autres vers ce Royaume ? Éphésiens 2:9-10 dit bien que : « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

Dans Matthieu 4:23-25, nous lisons : « Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain. » C’est la première mention de l’Évangile dans le Nouveau Testament, et il était significatif que Christ mette l’emphase sur l’aspect à long terme de l’Évangile, c’est-à-dire, le Royaume.

Dans ce grand jour, toute espèce de maladie sera guérie et même la mort sera abolie. Prononcée comme une malédiction à cause du péché, Dieu a dit : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Mais un jour, même la mort sera abolie pour être remplacée par l’immortalité. Pour prouver qu’Il avait le pouvoir de le faire, Jésus Se mit a guérir les malades : « …sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait » (Matthieu 4:24). Personne ne fut négligé, il n’était pas du tout question que seuls ceux qui se convertissaient étaient guéris ; tous l’étaient.

Rien n’était trop difficile à guérir pour le Seigneur, même pas des désordres psychiatriques, ou la possession démoniaque. Cependant, ce ne fut pas comme cela plus tard dans Son ministère. Dans Marc 6:4-5, Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. » Pourquoi ? Parce qu’Il S’étonnait de leur incrédulité, malgré le nombre de guérisons qu’Il faisait alors qu’Il parcourut les bourgades des environs en enseignant. Dans Matthieu 17:14-16, « lorsqu’ils furent venus vers le peuple, il vint à lui un homme, qui se jeta à genoux devant lui, et dit : Seigneur ! aie pitié de mon fils, car il est lunatique, et fort tourmenté ; et il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau. Et je l’ai présenté à tes disciples, mais ils n’ont pu le guérir. »

« Et Jésus, répondant, dit : O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous ? jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. Et Jésus reprit sévèrement le démon, qui sortit de cet enfant ; et, dès cette heure-là, l’enfant fut guéri. Alors les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne » (vs 17-21).

Évidemment, l’étendue du ministère de la guérison était fondée sur la foi et devait servir de type de promesse de ce qui devait arriver sur la terre entière quand Son Royaume viendrait et que Sa volonté se ferait sur la terre comme elle se fait au ciel. En attendant, les écrits servent à nous assurer que Celui qui est venu nous prêcher le Royaume de Dieu doit sûrement être reçu dans la foi comme le Roi de toute la Création. Mais quel exemple devrions-nous suivre parmi ceux que Christ S’est choisis ? L’apôtre Pierre était un bon exemple. L’apôtre Paul aussi ; donc, suivons l’exemple de Paul.

Après sa conversion, Paul est devenu extrêmement zélé pour Christ, prêt à tout pour répandre l’Évangile. « Comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:21-23). La prédication de l’Évangile pesait énormément sur les épaules de Paul et il nous décrit ce qu’il était prêt à faire afin d’atteindre son but, sans être une pierre d’achoppement pour ceux qu’il enseignait. Malgré cela, Paul se faisait accuser comme s’il avait pu faire beaucoup plus.

Le problème semblait venir de la congrégation de Corinthe et Paul n’a pas hésité à leur répondre dans sa première épître. Avec sa douceur et son tact habituels, Paul savait également se défendre. Alors, dans 1 Corinthiens 9:3-7, Paul leur écrit : « C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent. N’avons-nous pas le droit de manger et de boire ? N’avons-nous pas le droit de mener partout avec nous une sœur notre épouse, comme les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ? Ou, n’y a-t-il que moi seul et Barnabas, qui n’ayons pas le droit de ne point travailler ? Qui est-ce qui va à la guerre à sa propre solde ? Qui plante une vigne, et ne mange pas de son fruit ? Ou, qui paît un troupeau, et ne mange pas du lait du troupeau ? »

Mais, après la correction, Paul leur dit ceci, dans 1 Corinthiens 9:8-13 : « Dis-je ceci selon la coutume des hommes ? La loi ne le dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu ne muselleras point le bœuf qui foule le grain. Est-ce des bœufs que Dieu prend soin ? Ou n’est-ce pas réellement pour nous qu’il a dit cela ? C’est pour nous qu’il a écrit que celui qui laboure, doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain, le fouler avec espérance d’avoir part à ce qu’il espère. Si nous avons semé pour vous les choses spirituelles, est-ce beaucoup que nous moissonnions de vous les charnelles ? Si d’autres usent de ce droit sur vous, n’en userions-nous pas plutôt ? Cependant, nous n’avons point usé de ce droit, au contraire, nous souffrons tout, afin de n’apporter aucun obstacle à l’Évangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré, mangent des choses sacrées, et que ceux qui servent à l’autel, ont part à l’autel ? » C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent, dit Paul.

Ensuite, il termine avec l’exhortation : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Nous ferions bien de suivre ses méthodes. Le message sur le travail de Christ était bien ancré chez Paul. Dans 1 Corinthiens 9:16-17, il déclare : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée. » Paul ne prêchait surtout pas pour l’argent ni pour sa gloire personnelle. Subséquemment, « Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre » (1 Corinthiens 9:18-19).

Il était prêt à être comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique qu’il n’ait point été sans loi à l’égard de Dieu, puisqu’il était sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi, nous affirme Paul dans 1 Corinthiens 9:20-21. Il explique son approche avec les Gentils qui étaient sans loi. Il ne pouvait pas manifester sa présence d’une manière licencieuse, car la nature sainte de Dieu demande la sainteté. « J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (vs 22-23).

Les véritables chrétiens d’aujourd’hui ont bénéficié largement de la soif de Paul d’amener des convertis à Christ. Ne devrions-nous pas suivre son exemple ? Les enfants savent imiter d’une manière physique les vertus spirituelles tels les fruits de l’esprit, comme l’amour, la patience, la foi et la  gentillesse. Par contre, ils peuvent également imiter les œuvres de la chair, comme la colère, la haine, et l’envie. Donc, que nous soyons grands-parents, parents où simplement amis des voisins de nos enfants, nous devrions considérer notre exemple, Jésus : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Pierre exhortait les anciens à être des exemples en leur disant : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:2-3). L’apôtre Paul a fait la même chose à Corinthe, lorsqu’il leur dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Et dans Hébreux 6:11-12, il déclare : « Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses. »

Aux Philippins, Paul déclare ceci : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19). Paul a également encouragé son jeune évangéliste en déclarant : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté » (1 Timothée 4:12).

Il exhorta les chrétiens à être de bons exemples, louant les Thessaloniciens : « De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire » (1 Thessaloniciens 1:7-8). L’imitation est bonne, mais nous devons faire attention de bien choisir qui nous imitons et seulement dans le but de faire ce qui est bien. L’apôtre Jean aussi nous met en garde contre le mal, en disant : « Bien-aimé, imite non le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien, est de Dieu ; mais celui qui fait le mal, n’a point vu Dieu » (3 Jean 1:11).

Les enfants imitent naturellement leurs parents, car ceux-ci s’avèrent la plus grande influence dans leur jeunesse. Par contre, les chrétiens, qui sont des enfants engendrés de Dieu, devraient imiter la plus grande influence qui s’exerce dans leur vie : Jésus Christ. « Et Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent » (Matthieu 4:18-20).

Il était monnaie courante, du temps de Jésus, de se former des groupes religieux et de les enseigner, comme dans Actes 5:34-36, où « un Pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, honoré de tout le peuple, se levant dans le Sanhédrin, commanda qu’on fît retirer les apôtres pour un peu de temps. Et il leur dit : Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous avez à faire à l’égard de ces gens. Car, il y a quelque temps que Theudas s’éleva, se disant être quelque chose ; auquel un nombre d’environ quatre cents hommes se joignit ; mais il fut tué, et tous ceux qui l’avaient cru furent dispersés et réduits à rien. » Paroles de sagesse de la part de Gamaliel. Vérifier toute chose.

Il était même commun pour un Juif de suivre un maître religieux et de l’appeler rabbi tout en devenant son disciple. Mais quelle fut la motivation des disciples de suivre Christ ? Peut-être croyaient-ils qu’Il les conduirait dans une rébellion contre Rome, mais Il n’a rien fait pour leur donner cette espoir. Il ne leur a pas promis de vivre dans le luxe en Le suivant. Au contraire, Il leur promit d’être des pêcheurs d’hommes. Néanmoins, Jean le Baptiste avait préparé le chemin pour le Seigneur. Il en a entraîné plusieurs qui devaient éventuellement devenir les disciples de Jésus. Dans Jean 1:35-37, nous lisons ceci : « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. »

C’était même devenu une obligation pour le potentiel remplacement de Judas. Dans Actes 1:20-23, nous lisons : « Car il est écrit dans le livre des Psaumes : Que sa demeure devienne déserte, et qu’il n’y ait personne qui l’habite ; et : Qu’un autre prenne sa charge. Il faut donc que des hommes qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où le Seigneur a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection. Alors ils en présentèrent deux : Joseph, appelé Barsabas, surnommé Juste, et Matthias. » Mais ce n’était pas le seul critère. Dans Actes 1:24-26 : « Et priant, ils dirent : Toi, Seigneur, qui connais les cœurs de tous, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi ; afin qu’il ait part au ministère et à l’apostolat que Judas a abandonné pour aller en son lieu. Et ils tirèrent au sort ; et le sort tomba sur Matthias, qui, d’un commun accord, fut mis au rang des onze apôtres. »

Par exemple, dans le cas de Pierre, Jésus avait déjà visité sa maison. Dans Luc 4:38-39 : « Jésus, étant sorti de la synagogue, entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon avait une fièvre violente ; et ils le prièrent en sa faveur. S’étant donc penché sur elle, il commanda à la fièvre, et la fièvre la quitta ; et aussitôt elle se leva et les servit. » Jésus S’est servi de la barque de Pierre pour instruire la foule. « Comme Jésus était sur le bord du lac de Génésareth, la foule se jetait sur lui pour entendre la parole de Dieu. Et ayant vu, au bord du lac, deux barques, dont les pêcheurs étaient descendus et lavaient leurs filets, il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu du rivage ; et s’étant assis, il enseignait le peuple de dessus la barque » (Luc 5:1-3).

Et quand Il eut cessé de parler, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur ta parole, je jetterai le filet. Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient. Regardons maintenant la réaction de Pierre : « Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur. Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants » (vs 8-10).

Ayant formé Son équipe, Jésus l’instruisit pendant trois ans et demi. Ses apôtres avaient très bien compris que Jésus devait les quitter afin que le Consolateur vienne vivre en eux pour les diriger dans la vérité. Mais ils voulaient savoir quel signe annoncerait Sa seconde venue. Alors, Jésus leur dit : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Ce grand moment est proche. Combien de temps encore ? Je ne le sais pas, mais en scrutant tous les autres évènements prédits pour la fin, tout ce qui reste à faire, c’est que cet Évangile atteigne toutes les nations, pas pour les convertir, mais simplement pour servir de témoignage. Et la victoire sera notre foi.

Dans 1 Jean 5:3-5, nous lisons : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » Là où nous voyons le véritable chrétien, vainqueur du monde, nous voyons également celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu, donc la victoire vient de notre foi. Le symbolisme de cette victoire va au-delà de la terre.

Le mot monde vient du grec kosmos, qui implique les lieux célestes aussi, et où sont les vrais ennemis de Dieu, ceux contre qui nous combattons. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). Il est quand même étrange qu’ici l’Écriture ne dise pas qu’au travers de la foi nous allons vaincre et gagner la victoire. Elle explique que la foi elle-même devient la victoire. Évidemment, avec une foi victorieuse, l’issue du combat est automatique.

Dans 1 Jean 4:3-6, l’apôtre nous déclare que : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. »

Dans Éphésiens 6:16, il est écrit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. » Notre Commandant-en-Chef a dressé Sa bannière à la tête de la colonne de Ses Élus. Comment l’amour peut-il nous identifier ? « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Jésus Lui-même a dit : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Sa marque sur nous, c’est l’amour, et Son épée, c’est la Parole de Dieu. Nous poursuivons le chemin des saints avec des cris de triomphe. Nous avançons par la foi. Une foi par laquelle ceux qui nous ont précédés ont vaincu la mort. C’est toujours notre bouclier aussi. Les saints qui ont combattu par le passé nous inspirent une grande confiance.

« Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché, » nous dit Hébreux 12:1-4.

Leur armure était la même que la nôtre et elle est classée dans Éphésiens 6:10-18. Notre épée demeure toujours la Parole de Dieu qui ne change pas. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Notre foi nous protège toujours contre le malin.

Mais notre combat ne sera pas terminé tant et aussi longtemps que notre dernier ennemi ne sera pas détruit. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Et ceci nous est confirmé de nouveau au verset 54 : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. » Quand notre combat sera couronné, c’est alors que nous pourrons déclarer : O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ?

 




D.299 – Roi de toute la terre

 

Par Joseph Sakala

Dans Psaumes 47:8-10, il est écrit : « Car Dieu est roi de toute la terre ; chantez le cantique ! Dieu règne sur les nations ; Dieu siège sur son trône saint. Les princes des peuples se rassemblent avec le peuple du Dieu d’Abraham ; car à Dieu sont les boucliers de la terre ; il est souverainement élevé. » Ce Psaume émouvant rend hommage au règne de Christ sur toute la terre et trouve son accomplissement lors de Son Second Avènement avec Ses Élus. Ceci nous est démontré dans Psaume 47:4-5, où nous lisons : « Il range les peuples sous nous, et les nations sous nos pieds. Il nous choisit notre héritage, la gloire de Jacob qu’il aime. » Oui, le règne de Christ est enfin arrivé et : « Peuples, battez tous des mains ; poussez des cris de joie à Dieu avec une voix de triomphe ! Car l’Éternel est le Très-Haut, le terrible, le grand Roi, régnant sur toute la terre. »

Qu’est-il arrivé, pour faire de ce Royaume une telle cause de célébrations ? Après tout : c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent par Lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le Premier-né d’entre les morts, afin qu’Il tienne le premier rang en toutes choses. Il domine sur Son trône, alors nous devrions Le trouver là. Il est venu pour détruire le règne de Satan sur la terre et l’enchaîner dans l’abîme avec ses démons pendant 1 000 années.

Il est venu effacer la peine que nous avions, car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Il est venu défaire le concept de l’évolution dans l’esprit du monde en reconnaissant enfin qu’Il est le Rédempteur du monde, au lieu de l’évolution qui prétend être capable de se sauver toute seule. Mais plus que cela, Jésus vient réclamer Son Royaume. « Il range les peuples sous nous, et les nations sous nos pieds » (Psaume 47:4). Car Dieu est Roi de toute la terre ; chantez le cantique !

Christ, le Créateur, le Rédempteur, l’Héritier, a vaincu l’ennemi et mérite de régner sur les nations. Oui, Dieu siège sur Son trône saint. Et nous, Ses Élus, battons tous des mains ; poussons des cris de joie à Dieu avec une voix de triomphe ! Dans Psaume 110:1-2, le roi David a écrit : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » Ce Psaume est parmi les plus significatifs annonçant la venue de Christ 1 000 ans avant Son arrivée.

Dès le premier verset, Dieu règle la question à savoir comment le Père prendra la forme d’un homme pour venir établir le fondement dans lequel Il viendra donner Sa vie en versant Son sang pour effacer les péchés de l’humanité. Mais ce n’était que la première étape de Son Plan. La deuxième se fera quelques 2 000 ans plus tard, alors que ce même Christ, qui a payé la rançon de tous les péchés, reviendra dans le but de dominer au milieu de Ses ennemis pour finalement les anéantir entièrement en faisant de Ses ennemis le marchepied de Ses pieds.

Jésus Lui-même S’est servi de ce Psaume 110 pour prouver Sa divinité aux pharisiens de Son temps. « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger » (Matthieu 22:41-46).

Revenons cependant au Psaume 110 où Jésus (Adonaï), revient en puissance pour détruire les armées de la terre et établir le Royaume de Dieu. Au verset 2, nous voyons que : « L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » Notez maintenant que Ses Élus seront à Ses côtés, au verset 3 : « Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où Ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. » Les armées de la terre éliminées et la paix mondiale enfin établie, au verset 4, nous voyons David prédire le rôle éternel de Jésus en tant que notre Grand Prêtre. « L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédech. »

Et, finalement, au verset 5 : « Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. » Nous voyons cette scène lorsque Jésus revient sur Son cheval blanc avec Son armée d’Élus, en tant que le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Dans le verset 6, il explique comment : « Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. » Il écrasera la Bête politique qui dominera sur la terre avec son Nouvel Ordre Mondial et ce royaume humain sera anéanti aussi, sans laisser de trace. Cette prophétie se réalisera complètement lorsqu’Israël verra et reconnaîtra enfin son Messie, et se convertira au Christ.

Néanmoins, il existe une application de cette prophétie maintenant, chez le peuple que Jésus est en train de Se former. Dans Romains 12:1-2, Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Et, dans Colossiens 3:1, Paul ajoute : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Mais il faut se préparer pour ce grand événement et le moment est dès maintenant.

Dans Hébreux 13:18, Paul demande à la congrégation : « Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. » Il va sans dire que le chrétien doit toujours vivre honnêtement en toute chose. Apparemment, on doit le répéter puisque les Écritures en parlent à plusieurs endroits. Par exemple, dans Romains 12:17, il est écrit : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. » Pour notre témoignage devant les hommes, il est important que nous agissions bien. Même si les hommes ne voient pas nos petites erreurs, Dieu les voit : « Ayant soin de faire ce qui est bien, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes » (2 Corinthiens 8:21).

Nous vivons dans une société corrompue et cynique où l’honnêteté réelle est rare. Tous veulent être honnêtes, mais… des petits vols au bureau, tricher sur les impôts, flâner au travail, bourrer les comptes de dépenses, couper les coins ronds sur leurs engagements, briser les promesses… la liste est longue des accrocs à l’honnêté, sans oublier les infractions aux dommages considérables si évidents dans la société aujourd’hui. « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

Dans un environnement dominé et conditionné par un système d’éducation humaniste, les non convertis s’adaptent assez bien dans de tels conditions où : « Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:15-16). Mais lorsque les chrétiens font de telles choses, ces gens les trouvent scandaleux. Il est donc vital pour le chrétien d’être sensible et même scrupuleux dans les plus petites choses. Il faut alors prier là-dessus à tous les jours.

Dans le cas de Paul, il prêchait : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Il n’y a pas de condamnation pour celui qui vit en Jésus. Regardez ce que Paul nous dit là-dessus : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus Il est ressuscité, Il est même assis à la droite de Dieu et Il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?

Car en Lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. Il est la tête vivante. Pierre l’appelle la pierre vivante : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés » (1 Pierre 2:4-8).

Mais vous, en réponse à Son amour vous avez obéi, prêts : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24). Donc, puisque nous avons un grand souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités ; au contraire, Il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable.

Voilà pourquoi Paul pouvait dire à Timothée, son jeune évangéliste : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Paul vivait vraiment en Jésus et il avait donc hâte que Jésus soit proclamé Roi de toute la terre. Dans 2 Corinthiens 5:14-15, nous lisons : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Il y a plusieurs raisons motivantes pour servir le Seigneur. Une d’elles est sans doute Ses bénédictions envers nous.

Alors, dans Romains 12:1, nous pouvons lire : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Ensuite, nous attendons Ses promesses : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Il y a également les promesses dans cette vie même pour notre fidèle service. La piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

Mais notre meilleure motivation, c’est de reconnaître l’amour de Christ envers nous. Pas notre amour pour Lui qui est plutôt faible, mais Son amour pour nous. C’est cet amour qui nous motive à témoigner pour Lui. Il nous a tellement aimés que nous ne vivons pas pour nous, mais pour Celui qui a donné Sa vie pour nous. Comme le dit si bien Paul : « vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). « Car, pour moi, Christ est ma vie et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile pour mon œuvre de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair, » nous dit Paul, dans Philippiens 1:21-24.

Alors, il est important que vous abondiez en toute bonne chose. Dans 2 Corinthiens 9:8, il est écrit : « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres. » Jésus a déclaré, dans Jean 10:10-11 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Cette promesse bien connue est souvent mal appropriée ou interprétée par certains télévangélistes ou pasteurs qui veulent dire que la vie chrétienne serait remplie de prospérité matérielle, de popularité et de bonheur.

Le mot « abondance » veut vraiment dire abondance de tout ce que Dieu veut nous donner. Mais il peut également vouloir dire abondance de peine tout comme de bonheur. Parfois, le Seigneur peut nous éprouver, pas longtemps, en refusant une promesse afin de tester notre patience à attendre ce que nous Lui avons demandé. La vie chrétienne, selon le texte, veut dire une abondance d’œuvres préparées d’avance par Dieu dans lesquelles Il veut que nous marchions, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que nous avons été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Les chrétiens doivent aussi abonder en amour les uns pour les autres. « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13).

Mais le chrétien pourrait expérimenter beaucoup de peines et de difficultés dans sa vie. Paul nous est cité en exemple, dans 2 Corinthiens 11:23-28, lorsqu’il déclare : « Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Et chaque jour, sans parler des autres choses, je suis assiégé par les soucis de toutes les Églises. »

Parfois, les chrétiens abondent dans la pauvreté. Pour les chrétiens à Philippe, par exemple : « nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints » (2 Corinthiens 8:1-4). Mais l’abondance de souffrance des chrétiens apporte aussi la consolation : « Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Et, soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui s’opère dans la patience avec laquelle vous endurez les mêmes maux que nous souffrons aussi ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ; (et l’espérance que nous avons de vous est ferme ; ) sachant que comme vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation » (2 Corinthiens 1:5-7).

Éphésiens 3:20-21 : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » À ceux qui endurent ces épreuves s’attache une grande récompense. Dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Le soir de la dernière cène, Jésus a fait une promesse merveilleuse à Ses disciples : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2).

Éventuellement, lors de Son retour, ceux qui Lui appartiennent seront avec Lui. Cette promesse s’applique, non seulement aux onze apôtres de la chambre haute, mais à tous ceux qu’Il a préparés depuis 2 000 ans. « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et Toi en Moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:20-24).

Lorsqu’Il reviendra : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). L’endroit où nous serons toujours avec Lui et qu’Il nous prépare est la Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et Jean entendit une grande voix du ciel, qui disait : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, Il sera leur Dieu. » Les deux derniers chapitres nous donnent une belle description du tabernacle de Dieu où tous ceux qui appartiennent à Christ auront leur demeure dans le palais du Père.

Cette Ville magnifique n’est pas le ciel où certaines religions pensent aller, car Jean l’a vu descendre du ciel vers la terre. Elle est présentement dans le ciel, où est Jésus : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » (2 Corinthiens 5:8-9). Là, dans la Ville Sainte : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:3-6).

Dans Psaumes 102:17-19, on peut lire : « Quand l’Éternel aura rebâti Sion, qu’il aura paru dans sa gloire, qu’il aura écouté la requête des désolés, et n’aura pas dédaigné leur supplication. Cela sera écrit pour la génération à venir ; et le peuple qui sera créé, louera l’Éternel. » Seul Dieu peut créer et, partout dans la Bible, le sujet du verbe bara est utilisé de façon explicite pour identifier Dieu. Cependant, certains « créationnistes progressifs » expliquent que la création ne doit pas être instantanée, mais doit plutôt se faire par un lent processus évolutif. Le verset plus haut est utilisé comme preuve de cette position, l’idée étant que le peuple juif est en train d’être moulé (créé) en un nation qui rendra éventuellement gloire à Dieu.

Ce type de distorsion scripturale illustre très bien jusqu’à quels extrêmes les évolutionnistes théistes et les créationnistes progressifs peuvent aller pour prouver leur évolution dans et par les Écritures. Mais, dans le contexte, l’auteur du Psaume ne parle pas d’un long processus, mais plutôt d’un événement futur. Relisez ce Psaume avec en tête les Élus de Dieu : « Car tes serviteurs sont affectionnés à ses pierres, et ils ont pitié de sa poussière. Alors les peuples craindront le nom de l’Éternel, et tous les rois de la terre, [Ses Élus] ta gloire ; quand l’Éternel aura rebâti Sion, qu’il aura paru dans sa gloire. » (Psaumes 102:15-17). C’est pour un temps futur, lorsque : « Cela sera écrit pour la génération à venir ; et le peuple qui sera créé, [les Élus], louera l’Éternel » (v. 19).

Car : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17). Lorsque quelqu’un reçoit le Seigneur par le baptême, il est créé par Dieu pour devenir une nouvelle créature et le miracle de la régénération commence instantanément par Dieu qui en est le Créateur, dans l’esprit et le cœur du converti, lors de sa conversion. Pour ce qui est des Juifs encore vivants, lorsque Jésus reviendra : « En ce jour-là, il y aura une source ouverte à la maison de David et aux habitants de Jérusalem, pour le péché et pour la souillure » (Zacharie 13:1). Des multitudes de gens comprendront et deviendront, à ce moment-là, de nouvelles créatures en Jésus Christ.




D.297 – Hâter le Jour de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:11-12, l’apôtre nous dit : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » Comment pourrions-nous hâter la venue du jour de Dieu ? Malgré le fait que les Écritures nous donnent plusieurs signes annonçant le retour de Christ, Jésus a également dit que personne ne pouvait déterminer le temps exact, pas même Lui. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père » (Marc 13:32).

Dans Son état de dépouillement de Sa toute Puissance et limité seulement à Sa nature humaine, Jésus ne le savait pas, et c’est tant mieux. Ses disciples se seraient sûrement découragés 2 000 années plus tard. D’ailleurs, l’apôtre Pierre l’avait très bien prédit lorsqu’il déclara : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création, » dans 2 Pierre 3:3-4.

Lorsqu’Il les a laissés, Jésus leur a dit, dans Actes 1:8 : « …vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » C’était un ordre, mais également une prophétie : « Vous serez mes témoins jusqu’à ce que la dernière tribu de la terre reçoive votre témoignage. » Dans Son discours sur le Mont des Oliviers, Jésus a aussi prédit : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14).

Donc, à un moment donné, chaque tribu sera rejointe, parce que Jean, dans sa vision, voit une grande multitude que personne ne peut compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue ; ils se tiennent devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches et des palmes à la main : « Et ils criaient à grande voix, disant : Le salut vient de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau. Et tous les anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre animaux ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, la grâce, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen. Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:10-14).

Non, « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Mais n’oublions pas que : « le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-14).

Oui, les œuvres des hommes seront entièrement brûlées, mais pas la terre, car elle subsistera à tout jamais comme le centre de l’univers. La terre sera purifiée pour recevoir Dieu et Son trône, ainsi que la ville Sainte et Glorieuse. « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Personne, sauf le Père, ne sait le moment précis où le dernier converti de la dernière tribu sera gagné au Christ, car les Élus seront alors définis pour la première résurrection. Paul nous parle ainsi de cette résurrection : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » dit Paul, dans 2 Timothée 4:8. Donc, hâtons le témoignage de la Parole de Dieu jusqu’aux extrémités de la terre, et attendons avec patience que le Seigneur agisse. Devenons saints pour Dieu.

L’Église catholique déborde de saints. Il en existe un pour chaque jour de la semaine. Saint Nicolas, saint Valentin, saint Patrick ? Mais qui sont ces saints de l’Église catholique ? Nous avons l’impression que les saints sont des personnages très religieux et liés d’une façon unique au Dieu de la Bible. Mais est-ce vrai ? Absolument, car la Bible parle continuellement de saints, de sainteté et de la manière d’y parvenir. Mais savons-nous vraiment d’où viennent ces saints, bien connus du monde, et de quelle façon ils ont été établis saints ? Aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ, l’Église catholique a décidé d’établir un processus de « canonisation » pour avouer ceux qu’elle appelle « saints ».

Même les papes devaient passer par ce processus. C’est une chose difficile à comprendre, puisque de leur vivant ils se font appeler Saint Père, un titre réservé seulement au Père Éternel. Ensuite, ils sont infaillibles, une autre qualité réservée exclusivement à Dieu. Mais lorsqu’ils meurent, ils perdent tous ces honneurs antérieurs pour redevenir de simples citoyens qui doivent passer par le processus qui consiste à faire des miracles après leur mort pour être déclarés « Saints ».

Au début, seuls les martyrs furent reconnus et acclamés. Le processus a pris de l’expansion au fil des siècles et, en 1983, le Pape Jean Paul ll a établi un changement majeur dans la sélection qui inclue normalement une enquête sur la vie de la personne, les écrits sur ses vertus héroïques, ainsi que l’orthodoxie de la doctrine. Et, en plus, s’ajoute la preuve d’au moins un miracle. Saint Nicolas, selon l’histoire, était un ministre généreux qui aurait aidé à restaurer la foi dans beaucoup de familles. Après sa mort, le monde fut mis au courant de ses nombreux actes de générosité. Plusieurs légendes sur « Santa Claus » ont pris naissance avec des contes sur ce ministre, maintenant directement liés aux histoires non chrétiennes et même préchrétiennes.

Saint Valentin, tout dépendant de votre source d’information, aurait pu être un, deux et même trois hommes différents. Le compte-rendu officiel de l’Église catholique nous dirige vers un homme mort en 270 apr. J.-C. qui était un prêtre du temple, décapité par Claudius ll, empereur de Rome, pour avoir aidé les couples chrétiens à se marier. Le 14 février serait la commémoration de la mort de ce saint martyr, donc la Saint-Valentin, fête des amoureux. Qu’en est-il de Saint Patrick, dont la fête chez les Irlandais est rendue maintenant internationale. Selon l’histoire, cet homme serait né de riches parents britanniques, vers la fin du quatrième siècle. Il fut prisonnier d’une bande d’Irlandais qui ont envahi le domaine de ses parents. Après plus de quinze années d’études en théologie, dans la Gaule, Patrick fut ordonné dans l’Église catholique et envoyé en Irlande.

Cherchant à s’établir solidement en Irlande pour son église, Patrick tenta d’unir les traditions irlandaises avec son idée de culte chrétien. Il prit les feux que les Irlandais utilisaient pour honorer leurs dieux et commença à les employer pour célébrer les Pâques. Il prit ensuite le puissant symbole du soleil et l’a superposé à la croix romaine, créant ainsi ce qui est aujourd’hui appelé la « Croix Celte ». Il utilisa le trèfle d’Irlande pour expliquer la trinité au peuple. Le 17 mars, que les Irlandais croient être le jour de sa mort, est maintenant célébré par Rome comme le jour de sa fête. Il est très intéressant de noter qu’aucun pape n’a officiellement canonisé Patrick ; pourtant l’Église romaine et plusieurs autres déclarent cet homme saint. Patrick et beaucoup d’autres saints ont des histoires colorées, intéressantes et souvent embellies, présentées dans l’histoire comme faisant partie de leur cheminement vers la sainteté.

Mais qu’en est-il de vous et moi ? Y a-t-il une possibilité pour une personne normale et sans histoire d’atteindre un tel statut ? Devrions-nous tenter l’effort ? La Bible aurait-elle quelque chose à nous dire sur le sujet ? Oui ! La Bible est très claire dans son explication, ou sa description des saints. Paul, dans son épître aux Éphésiens, leur déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:19-20). Donc, les saints de la Bible le sont de leur vivant, contrairement à ceux de l’Église catholique. Plus loin dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12).

Les saints de la Bible sont les appelés de Dieu qui sont soumis à toute Sa Parole. Ils ne sont pas reconnus par les cellules qui surveillent les miracles. Ils sont plutôt reconnus pour leur fidèle obéissance à la Parole de Dieu. Selon ce standard, Patrick et peut-être la majorité des soi-disant « saints » ne se qualifieraient pas. Mais si vous êtes un chrétien fidèle à Jésus-Christ, vous êtes déjà reconnu comme étant un saint de Dieu ! En effet, devenir un saint n’est pas aussi mystique que bon nombre l’assume. Si ce sujet vous intéresse, prenez régulièrement le temps d’étudier le Nouveau Testament pour découvrir le critère de Dieu, afin de devenir un chrétien, un saint et un Élu de Dieu, pour régner dans Son Royaume lorsque Jésus viendra l’établir ici-bas, lors de Son Second Avènement. En réalité, c’est cela devenir un saint de Dieu. On appelle cela « passer des ténèbres à la lumière ».

Dans Timothée 2:20-21, Paul dit ceci à son jeune évangéliste : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. » La maison à laquelle Paul fait référence est la Maison de Dieu, qui est présentement Son Église. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité » (1 Timothée 3:15).

Dans l’Ancien Testament, le tabernacle et le temple étaient la demeure de Dieu et le centre d’adoration dirigé par le grand prêtre de la tribu de Lévi. Maintenant, c’est : « Christ, comme Fils, [qui] est établi sur Sa maison ; nous sommes Sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:6). Alors : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Jésus est notre grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu.

Sa grande maison contient plusieurs « vases » de valeurs différentes. Certains sont considérés honorables, de grande valeur, comme les vases en or et en argent qui servaient jadis dans les cérémonies d’adoration : « De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Galates 3:24-27). Dans les sacrifices antérieurs, les vases de grande valeur étaient placés le plus près du Saint des saints.

Mais il y a aussi les vaisseaux de déshonneur. Le tabernacle et le temple avaient des vaisseaux de « terre » pour certaines fonctions, comme on peut voir dans Lévitique 14. Ces vaisseaux étaient nécessaires à court terme, mais pas de grande valeur. Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul compare les chrétiens à des vases en or, en argent, de bois et même de terre, selon leur usage. Dans 2 Timothée 2:20-22, Paul écrit : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, [expliquées auparavant], il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. »

Dans l’Ancien Testament, il était assez facile d’identifier les vases en or et en argent, et même les vases de terre, selon l’usage. Mais qui sont ces « vases de terre » dans l’Église ? Sont-ils vraiment chrétiens où se font-ils passer pour chrétiens, pour apprendre un jour qu’il leur manque quelque chose pour faire le poids devant Dieu ? La Bible nous donne-t-elle la réponse ? Je ne veux pas m’aventurer en affirmant catégoriquement que ceci est la réponse, mais elle pourrait bien l’être. Allons voir Apocalypse 7:13-15 : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit ; Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. » Nous les voyons changés au travers de la tribulation pour devenir enfin des « vases d’or et d’argent ».

Nous découvrons plusieurs métaphores dans le Nouveau Testament, utilisées pour nous faire comprendre les aspects du Royaume de Dieu. Le premier pas pour devenir un vaisseau honorable est de se purger de tout ce qui est déshonorable. Le terme grec ekkathairo et ses dérivés sont tous reliés à un nettoyage actif des mauvais enseignements, aussi bien que l’inimitié. « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous, » dit Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Dans 1 Thessaloniciens 4:4-5, Paul exhorte les chrétiens : « Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. »

Dans le cas de Paul, lorsque Jésus envoya Ananias pour le baptiser, Il avait déjà un plan spécial pour lui : « Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ; et je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom » (Actes 9:15-16). Paul fut donc choisi comme un vaisseau honorable. Subséquemment : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1).

La parole de Dieu doit être prêchée à 100 %, sans ajouter ni enlever quoique ce soit. Donc, « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:14-18.

Un service honorable dans la Maison de Dieu requiert que ces vaisseaux soient prêts à sanctifier dans leurs cœurs le Seigneur Dieu en prêchant Sa Parole. « Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal, » nous dit Pierre 3:15-17. Il n’y a pas de plus grand honneur que d’être apprécié parmi les sanctifiés au service de notre Maître.

Dans 1 Timothée 6:11-12, Paul lui dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Dans la Bible, il y a plusieurs références à la vie du chrétien en termes de combat. Toute chose considérée, la raison engage le chrétien à entrer dans le combat. « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:1-2).

En deuxième lieu, nous sommes bien armés et protégés. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). La bouche du guerrier remplie de prières, prie en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; elle veille à cela en toute persévérance, et prie pour tous les Saints, car la retraite lui est impensable.

Le but de notre combat nous pousse à miner le royaume des ténèbres, afin de le remplir de lumière. Chaque chrétien doit combattre afin d’exalter notre Chef et prêcher Sa Parole. C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Sachez, chers amis, qu’au vainqueur appartient la récompense. Car : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Dans le Royaume, nous ne serons plus les soldats de Christ, mais des rois, échangeant notre armure pour des robes, lavées et blanchies dans le sang de l’Agneau. Notre casque sera remplacé par une couronne incorruptible de gloire. Comme disait si bien Paul : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Ce sont toutes des choses pour hâter Son avènement et c’est le bonheur que je vous souhaite à tous.




D.058 – Ce qui arriva du temps de Lot

 

La Dernière Trompette

 

Luc 17:20-37, premières paroles

de Jésus concernant Son retour

Par Tim Warner

Tiré d’un article paru en anglais à l’adresse Internet suivante :

http://www.answersinrevelation.org/

Traduction de Roch Richer

C’est dans Luc 17 que Jésus parla pour la première fois et en détail de Sa seconde venue. Si vous lisez attentivement, vous verrez que le sujet principal de ce discours est le retour de Christ et l’établissement de Son Royaume millénaire.

Luc 17:20-21

20Les pharisiens lui ayant demandé quand le règne de Dieu viendrait, il leur répondit : Le règne de viendra point avec éclat;

21Et on ne dira point : Le voici ici, ou : Le voilà là ; car voici, le règne de Dieu est au milieu de vous.

Le reste du discours est centré autour de la question à savoir quand et comment arriverait le Royaume. Jésus répondait aux pharisiens qui Lui demandaient de leur dire quand Son Royaume allait venir. Jésus avait dit à ces mêmes personnes qu’ils n’hériteraient pas du Royaume de Dieu (Matthieu 5:20 ; 21:43). Pourtant, ici, Jésus leur réplique que « le règne de Dieu est au milieu de vous ». L’expression « au milieu de vous » est souvent mal interprétée. Les a-millénaristes soulignent ce passage pour prouver que le Millenium est « spirituel » et se trouve dans le cœur du croyant, plutôt que de former un royaume physique. Mais ils perdent le sens véritable de ce passage à cause d’une traduction fort discutable du mot grec entos dans nombre de versions bibliques. Bien que certaines versions suggèrent « au-dedans de vous » ou « au sein de vous », cela n’a pas beaucoup de sens parce que les pharisiens n’étaient pas des gens sauvés. En fait, ils tentaient de piéger Jésus par Ses propres paroles. Alors comment le Royaume spirituel de Dieu aurait-il pu être en eux ? Certains traducteurs n’étant pas sûrs de la bonne façon de rendre ce mot, ils inclurent donc une note en marge avec l’alternative « parmi vous » ou « au milieu de vous ». C’est évidemment la vraie signification de ce mot dans ce contexte-ci. Il est correctement traduit par « au milieu de vous » ou « parmi vous » dans diverses autres versions. Nous pouvons également observer un énoncé parallèle de Jésus dans le verset suivant :

Matthieu 12:28

28Mais si je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, le règne de Dieu est donc venu vers vous.

Ici, Jésus S’en réfère à Lui-même comme étant l’incarnation du Royaume à ce moment-là.

Dans Luc 17, Jésus Se tenait au milieu d’une foule de pharisiens qui Lui étaient antagonistes ainsi qu’à l’idée qu’Il fut le Messie qui amènerait le Royaume du Millenium. Ils Lui demandaient quand Son Royaume se montrerait. En d’autres mots, ils disaient : « Si tu es le Messie, où est ton Royaume ? » Jésus répondit en disant : « Le règne de Dieu ne viendra point avec éclat. » Autrement dit, « vous ne le verrez pas venir ». Jésus savait que les pharisiens étaient perdus et n’hériteraient pas du Royaume lorsque viendrait ce dernier. Lorsque Jésus, le Messie, fut présent au milieu d’eux, Il était l’incarnation même du Royaume. Voilà pourquoi Il dit : « Le règne de Dieu est au milieu de vous ». Il disait donc : « Hé, vous êtes en train de contempler le Royaume de Dieu ! » Jésus Lui-même était tout ce qu’ils verraient du Royaume de Dieu.

Maintenant, ceci ne veut PAS dire que le Royaume de Dieu ne viendra jamais « avec éclat ». Il voulait dire que Son Royaume ne viendrait pas TOUT DE SUITE de cette façon, à Sa première venue.

Jean 18:36

36Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant, mon royaume n’est pas d’ici-bas.

Ici, le mot clé est « MAINTENANT ». Jésus disait que, lors de Sa première venue, son Royaume ne viendrait pas comme un Royaume physique. Cela implique qu’il viendra plus tard.

Cette chaude discussion entre les pharisiens et Jésus se produisit en présence des disciples qui s’attendaient, eux aussi, à ce qu’apparaisse le Royaume du Millenium. Certains d’entre eux se souciaient même de savoir où ils s’assoiraient par rapport au trône de Jésus dans Son Royaume. Sans aucun doute, la réponse de Jésus aux pharisiens leur causa-t-elle de l’inquiétude. Jésus comprenant leur malaise, se tourna vers eux en disant :

Luc 17:22-25

22Et il dit aux disciples : Des jours viendront où vous désirerez de voir un des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez point.

23Et l’on vous dira : Le voici ici, ou : Le voici là ; n’y allez point et ne les suivez point.

24Car comme l’éclair flamboyant brille d’une extrémité du ciel à l’autre, ainsi paraîtra le Fils de l’homme en son jour.

25Mais il faut auparavant qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération.

Ce que fait ici Jésus nous apparaît clairement. Il disait aux pharisiens, qui exigeaient qu’Il produise Son Royaume en preuve de ce qu’Il était le Messie, qu’ils ne verraient pas Son Royaume et qu’Il était Lui-même l’incarnation du Royaume Se tenant au milieu d’eux. Ensuite, connaissant l’inquiétude de Ses disciples, Il se tourna vers eux pour leur réaffirmer que Son Royaume viendrait vraiment, et qu’il arriverait dans un éclat de gloire lors de Sa seconde venue. Mais avant, il devait accomplir Son œuvre sacrificielle.

Luc 17:26-30

26Et ce qui arriva du temps de Noé, arrivera de même au temps du Fils de l’homme :

27On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr.

28C’est encore ce qui arriva du temps de Lot : On mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait et on bâtissait ;

29Mais le jour que Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel qui les fit tous périr ;

30Il en sera de même au jour que le Fils de l’homme paraîtra.

Jésus mit l’emphase sur le fait que les justes seront délivrés le même jour que les méchants seront détruits. La soudaine et totale destruction mentionnée par Jésus ne peut référer qu’à la bataille d’Armageddon, lorsque Jésus détruira l’Antichrist et ses armées (Apocalypse 19:11-21). Parce que la délivrance des justes surviendra « le même jour », il est logique de placer cette délivrance surnaturelle immédiatement avant la bataille d’Armageddon.

Jésus employa l’exemple, et de Noé, et de Lot, pour illustrer le secours rendu aux justes, pendant que les méchants sont laissés pour être détruits. Notez que, dans les deux cas, ce sont les justes qui furent relocalisés, alors que les méchants restèrent au même endroit pour être détruits. Dans le cas de Noé, les justes furent élevés au-dessus des eaux, dans l’arche, alors que les méchants furent laissés derrière pour être noyés. Dans le cas de Lot, les justes furent escortés au loin par des anges, alors que les méchants restèrent derrière pour être criblés de soufre enflammé. Ces exemples illustrent clairement comment ce passage doit être compris. Ce sont les justes qui seront secourus de façon surnaturelle, immédiatement avant que le jugement ne tombe sur les impies. Puis, Jésus dit en détail comment les justes seront enlevés de la scène juste avant que ne tombe le jugement.

Luc 17:31-37

31En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses meubles dans la maison, ne descende pas pour les emporter ; et de même que celui qui est aux champs ne revienne pas en arrière.

32Souvenez-vous de la femme de Lot.

33Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera.

34Je vous dis qu’en cette nuit, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée.

35De deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée.

36De deux personnes qui seront aux champs, l’une sera prise et l’autre sera laissée.

37Et répondant ils lui dirent : Où sera-ce, Seigneur ? Et il leur dit : Où sera le corps mort ; là s’assembleront les aigles.

Ici, vous trouvez le tout premier endroit où Jésus décrit l’enlèvement aux disciples. Notez que les justes seront « pris » de manière surnaturelle de leurs lits, de leurs champs, de leur travail, pendant que les méchants seront laissés derrière. Peut-être que le fait que certains soient en train de travailler alors que d’autres dorment indique-t-il que cet événement arrivera soudainement, peu importe où l’on se trouve sur la planète entière. À n’importe quel moment, la moitié du monde travaille pendant que le reste dort.

La curiosité des disciples les poussa à demander : « Où sera-ce, Seigneur ? » (v. 37). Ils voulaient savoir où seraient emmenés les justes, lors de l’enlèvement. La réponse de Jésus peut paraître fort déconcertante, à première vue. L’idée de cadavres se faisant manger par des rapaces semble hors de propos. Pourtant, cela avait beaucoup de sens pour les disciples. Ils étaient familiers avec la prophétie d’Ézéchiel concernant la venue du Messie en jugement, afin d’établir Son Royaume. Parlant des nations qui se rassembleront contre Israël, Ézéchiel écrivit :

Ézéchiel 39

4Tu tomberas sur les montagnes d’Israël, toi et toutes tes troupes, et les peuples qui t’accompagnent ; je t’ai livré en pâture aux oiseaux de proie, à tous les oiseaux et aux bêtes sauvages (…)

7Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom, et les nations sauront que je suis l’Éternel, le Saint d’Israël (…)

17Et toi, fils de l’homme, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Dis aux oiseaux de toute espèce, et à toutes les bêtes des champs : Assemblez-vous, venez, réunissez-vous de toute part, pour le sacrifice que je fais pour vous, un grand sacrifice sur les montagnes d’Israël. Vous mangerez de la chair, et vous boirez du sang.

18Vous mangerez la chair des héros, vous boirez le sang des princes de la terre ; des béliers, des agneaux, des boucs, tous engraissés en Basan.

Jean a aussi décrit cette scène dans l’Apocalypse

Apocalypse 19

17Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ;

18Pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.

Nous voyons, par ces passages, que les justes, qui seront rassemblés de par le monde entier seront emmenés dans un unique endroit. Où ? Dans les nuages au-dessus de la scène de la bataille où Jésus va balayer l’armée des nations dans le but de S’installer Lui-même en tant que Roi de toute la terre. Lorsque les justes se rassembleront, ils vont planer au-dessus, dans les nuages, comme des aigles, pendant que le carnage s’étendra dans le paysage, en bas, autour de Jérusalem.

Luc 17 nous fournit deux faits très importants qui requièrent tous les deux un enlèvement post-tribulationiste. Premièrement, les justes seront délivrés le même jour que les méchants seront détruits. Deuxièmement, ceux qui seront « pris » [enlevés dans les airs] se rendront immédiatement en un endroit précis dans les nuages, au-dessus de la scène de la bataille. L’Apocalypse place également la venue et la rencontre de Christ avec les croyants au moment de l’Armageddon.

Apocalypse 16

15Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu, et que l’on ne voit pas sa honte.

16Et on les rassemblera dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute).

Le contexte démontre que ce retour, que l’on dit aux chrétiens de surveiller, arrivera en conjoncture avec la bataille d’Armageddon.

De nombreux pré-tribulationistes nient que Luc 17 décrive l’enlèvement. Ils affirment que ce sont les méchants qui sont « pris », pas les justes. Toutefois, les exemples de Noé et Lot montrent que les justes furent d’abord enlevés de façon surnaturelle de la scène du jugement, ensuite le restant des méchants fut détruit. Jésus a dit qu’il en sera de même à Son retour. Au moment de l’enlèvement, les justes seront pris, ensuite les méchants seront détruits. Cette compréhension est de plus renforcée par les mots grecs traduits par « pris » et « laissés ».

Selon le Dictionnaire du Grec de Strong, le mot « pris » #3880 signifie : « recevoir près de », i.e., associer avec quelqu’un (en n’importe quelle action ou relation familière ou intime) ». De la même manière, le mot « laissé » #813 signifie : « envoyé devant, …abandonné, laissé de côté, quitté, laissé seul, …renvoyé… »

De toute évidence, le Seigneur Jésus ne recevra pas par-devers Lui les méchants pour laisser de côté ou abandonner les justes. Donc, il est clair que ceux qui sont pris, ce sont les justes, et les méchants sont laissés pour être détruits. Les justes sont reçus auprès de Christ pour leur épargner la destruction qui tombe immédiatement après sur les impies qui sont laissés.