D.508 – L’église de Babylone

Par Joseph Sakala

En étudiant la Bible, nous découvrons un passage qui est souvent cité dans toutes les églises, mais qui n’a pas le sens qu’on lui donne. Je vous cite la première partie : « Mais ils chancellent, eux aussi, par le vin ; ils sont troublés par la boisson forte ; sacrificateurs et prophètes chancellent par la boisson forte, ils sont vaincus par le vin, et troublés par la boisson forte ; ils chancellent en prophétisant, ils vacillent en rendant la justice. Toutes leurs tables sont pleines de vomissement et d’ordures ; il n’y a plus de place ! » (Ésaïe 28:7-8).

Ici, nous voyons que Dieu S’adresse aux leaders du judaïsme, les pharisiens et les scribes (v. 1) qui ont mordu dans le système doctrinal de la grande Babylone. Le vin et les boissons fortes sont des symboles de la fausse église de Babylone, ses doctrines trompeuses, ses interprétations prophétiques contraires à la Parole de Dieu. Car, dans Apocalypse 17:1-4, on comprend très bien le symbolisme utilisé par Dieu : « Et l’un des sept anges qui avaient les sept coupes, vint et me parla, en disant : Viens, je te montrerai le châtiment de la grande prostituée, qui est assise sur les grosses eaux, avec laquelle les rois de la terre ont commis fornication, et qui a enivré du vin de sa prostitution ceux qui habitent la terre. Et il me transporta en esprit dans un désert ; et je vis une femme assise sur une bête de couleur écarlate, pleine de noms de blasphème, et ayant sept têtes et dix cornes. La femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles ; elle tenait à la main une coupe d’or, pleine des abominations et des souillures de sa prostitution. »

Ceci dit, les versets suivants du livre d’Ésaïe ont été tirés de leur contexte par toutes les églises, pour faire croire que Dieu dit de chercher la vérité un peu partout dans la Bible, un peu ici, un peu là. Mais le contexte dit autre chose. Remarquez tout d’abord que les versets 9 et 10 sont les paroles d’une autre personne que le prophète cite : elles sont entre guillemets. Voyez : Ésaïe 28:9-10 : « “A qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? Car il donne loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là’’. »

Il est primordial de comprendre qui Ésaïe cite afin de savoir de quelles lois et de quelles règles il parlait. Car, vous allez le voir, il ne s’agit pas de la Bible ! Ésaïe 28:11-13 : « Aussi c’est par des lèvres qui balbutient et par une langue étrangère qu’il parlera à ce peuple. Il leur avait dit : C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. Mais ils n’ont pas voulu écouter. Aussi la Parole de l’Éternel sera pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là ; afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris. »

Passons un peu de temps sur ce passage. Dites-moi, pensez-vous que cela aurait beaucoup de sens que Dieu donne Sa Parole afin que nous tombions à la renverse, que nous soyons brisés, que nous tombions dans un piège et que nous soyons pris. Je crois que vous êtes d’accord avec moi pour dire que non, ça n’a pas de sens. Mais pourquoi Ésaïe a-t-il écrit : « la Parole de Dieu sera pour eux loi sur loi, etc. » ? Voyons le verset précédent. Dieu leur avait dit : « C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. Mais ils n’ont pas voulu écouter. » Jésus a déjà dit que le fardeau (la Nouvelle Alliance) qu’Il avait à nous offrir était léger et Son joug aisé. Le Nouveau Testament est une libération d’un joug pesant.

Dieu l’a offert aux Juifs, mais ils ne l’ont pas voulu. Non seulement ont-ils rejeté le Nouveau Testament, mais ils ont aussi rejeté l’Ancien ! Ils se sont fait des traditions constituées d’innombrables lois et de règles. Aujourd’hui, cette tradition porte le nom de Talmud, un système de loi visant à codifier chaque geste quotidien du Juif. Les rabbins prétendent que c’est un élargissement des Lois de Moïse, mais c’est faux. Christ l’a dit, le Talmud annule l’Ancien Testament. C’est ainsi que « la parole de l’Éternel [est devenue] pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là ; afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris. » IL S’AGIT DU TALMUD !

Un livre de lois et de règles qui font tomber les Juifs à la renverse, qui les brise… Voyons plus loin dans le passage du prophète. Ésaïe 28:14 : « C’est pourquoi, écoutez la parole de l’Éternel, hommes moqueurs, qui dominez sur ce peuple de Jérusalem… » Il n’y a plus de doute, il s’agit bel et bien des rabbins ! Ésaïe 28:15 : « Car vous dites : Nous avons fait alliance avec la mort, et nous avons fait accord avec le Sépulcre ; quand le fléau débordé passera, il ne nous atteindra point ; car nous avons pris la tromperie pour refuge, et le mensonge pour asile. »

C’est carrément ce que disent les livres du Talmud et de la Kabbale ! Le judaïsme enseigne aux Juifs à mentir et à tromper. Pour les Juifs, ce n’est pas un péché. Et ils ont fait alliance avec la mort, car ils sont convaincus qu’ils peuvent avoir accès à la vie éternelle sans l’aide de Christ. On leur enseigne que le peuple juif est son propre Messie ! Ésaïe 28:16 : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. »

Nous voyons ici que c’est toujours Dieu qui a le dernier mot. Les Juifs devront se repentir de leurs péchés et de leur idolâtrie ; ils devront accepter Jésus-Christ (qu’ils méprisent pour l’instant) s’ils veulent être sauvés. C’est ce que Paul déclare aux Éphésiens lorsqu’il leur dit : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Nous voyons trois descriptions concises dans les Écritures sur la façon dont Dieu voit les pécheurs avant la création d’une deuxième naissance en nous. Regardez ce que Jésus a dit à Nicodème, dans Jean 3:3 : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Nous étions morts dans les transgressions (activités) et les péchés (caractère, attitude, et condition). « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul, » nous confirme Paul, dans Romains 3:9-12.

Nous sommes incapables de savoir les choses de Dieu par nos prouesses intellectuelles. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:14-16.

« Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres, » nous répète Paul, dans Éphésiens 2:1-3.

« Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde. Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ, » nous confirme Paul, dans Galates 4:3-7. Et Paul ajoute : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit [comme les rabbins que nous avons vus au début], afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Nous sommes par nature des enfants de la colère. « Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux » (Éphésiens 5:5-7). « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui, » nous déclare Jésus, dans Jean 3:35-36.

« Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice ; l’affliction et l’angoisse à tout homme qui fait le mal ; au Juif d’abord, puis au Grec ; mais la gloire, l’honneur et la paix à tout homme qui fait le bien ; au Juif d’abord, ensuite au Grec ; car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes, » nous assure Paul, dans Romains 2:5-11.

La transformation opérée par Dieu en nous ne peut être autre chose que Son œuvre en Jésus-Christ : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie », nous dit Jésus, dans Jean 5:20-24.

Mais regardez ce que Jésus déclare dans Jean 5:25-27 : « En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. » Vous remarquerez que Jésus a dit que le moment où les morts entendront la voix du Fils de l’homme est déjà venu. Pourtant, il n’y a pas eu de résurrection à cette époque. Jésus parlait donc des morts spirituels qu’étaient Ses disciples avant qu’Il les appelle.

« Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:4-11).

« Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie, » nous confirme Paul, dans Éphésiens 2:6-9.

« Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous dit Paul, dans Romains 8:28-30.

« Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous déclare Paul, dans Romains 8:31-39.

Quelle est donc notre identité au ciel, présentement ? « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit, » nous assure Paul, dans Éphésiens 2:19-22.

Donc : « maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples [les Juifs et les Gentils] n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation [que les Juifs non convertis ont conservé] ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:13-18).

« C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » nous dévoile Paul, dans Éphésiens 3:1-7.

« Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que la promesse fût donnée, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient. Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée. De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse, » nous révèle Paul en donnant à ce mystère la solution qu’il avait reçue directement de Jésus, dans Galates 3:22-29.

C’est subséquemment : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire » nous confie Paul, dans Éphésiens 3:10-13.

Dieu a si bien préparé Son salut pour nous qu’il nous est impossible de ne pas accomplir Son Plan en nous ! La seule chose qui pourrait nous en empêcher, c’est l’orgueil, mais nous savons également que : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Alors, au lieu de nous buter continuellement à l’Éternel, soumettons-nous humblement et remercions-Le pour ce qu’Il a accompli pour nous en Jésus-Christ.

Quelle est donc la nouvelle position du converti à Christ dans Son Royaume à venir ? « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6).

La recherche d’identité d’une personne peut la pousser à tendre vers les succès énormes, mais aussi à éprouver des manquements tragiques. Malgré cela, pour le chrétien, la question trouve sa réponse dans les Écritures. Nous sommes choisis parmi beaucoup de gens, comme l’a si bien dit Jésus aux pharisiens, dans Matthieu 22:14 : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » Nous avons le privilège d’avoir été choisis dans le monde : « parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait » (Jean 15:19). Néanmoins, nous sommes choisis par Jésus pour porter Son Nom, pour représenter Sa cause et partager Sa gloire durant l’éternité.

En effet, Dieu : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:5-6). Et, dans Romains 8:17, Paul nous confirme que : « si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

Dans Éphésiens 1:6-10, nous sommes : « À la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » Et, par Paul, nous apprenons, dans son épître à Tite, que Jésus : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise » (Tite 2:14-15).

Nous avons cette assurance en Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce », nous dit Paul, dans Éphésiens 1:7. À cela, le roi David ajoute : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! » (Psaume 32:1). Maintenant, regardons ce qu’Esaïe 38:17 nous dévoile : « Voici, ma grande amertume est changée en prospérité ; tu as retiré mon âme de la fosse de destruction ; car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos. » Suite à cela, Psaume 103:12-13 nous instruit que Dieu : « a éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident. Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. » Dieu nous a sorti complètement de Babylone.

« Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché, » nous dit Jérémie 31:34. Mais en attendant ce merveilleux moment, l’apôtre Jean nous déclare : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).

Ne demeurons plus des esclaves du péché, car, comme nous le déclare si bien Paul, dans Romains 6:16-18 : « Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice ? Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. »

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu, » nous exhorte Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20.

« Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles, » nous exprime Apocalypse 22:1-5.




D.495 – Avec les riches dans Sa mort

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 53:9-11, on peut lire, au sujet de Jésus : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. »

Il est généralement reconnu que ce 53e chapitre du livre d’Ésaïe, dans la Bible, écrit plus de cinq cent ans avant la première venue du Christ, est le plus explicite de l’exposition complète de la souffrance de notre Seigneur dans toute la Bible, incluant le Nouveau Testament.

Et cette prophétie – que Sa mort et Sa sépulture seraient parmi les méchants et les riches – est sûrement la plus remarquable. Comment était-il possible qu’une telle prophétie puisse se réaliser ? Pourtant, elle est arrivée ! Injustement condamné, non pour un acte de violence ou de séduction, mais seulement pour avoir dit la vérité, Jésus fut crucifié entre deux criminels, mais Il fut enterré dans un sépulcre amoureusement construit par un riche membre du conseil qui l’avait condamné à mourir. Il s’en suit donc que ce sépulcre fut presque construit d’avance par Joseph d’Arimathée, qui ne l’aurait jamais construit pour lui-même ou sa famille près du Calvaire, le lieu de la crucifixion. Mais lui et un ami du conseil, Nicodème, sont venus à croire en Jésus et en Son Évangile, et ils ont décidé de Lui rendre cet honneur.

Comme ils contemplaient le corps de Jésus sur la croix, juste avant de le mettre dans Son sépulcre, peut-être se souvenaient-ils de Ses paroles dites à Nicodème trois années avant, lorsqu’Il a déclaré : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-16). Ils ont cru en effet, et ont fait ce qu’ils pouvaient pour Christ. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

Pendant plusieurs générations, les « chrétiens » libéraux ont critiqué et se sont moqués de la doctrine biblique que la mort de Jésus ait pu servir de sacrifice de remplacement pour les péchés du monde entier. Comme toutes les autres religions, leur raisonnement prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut. Et ce salut peut être gagné par les bonnes œuvres et les observances religieuses. Quelques-uns se sont fixé un code d’éthique très rigide. Ils parlent d’une attitude mentale qui les élève à un plan supérieur par la méditation. D’autres mettent leur emphase seulement sur l’amour, et encore d’autres ont simplement le sentiment que le bien qu’ils font élimine le mal. Mais tous se fient sur leur adresse humaine pour gagner leur salut.

Or, la Bible enseigne clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Et la Bible déclare emphatiquement que Christ est mort pour nous. Ce terme « pour nous » paraît continuellement dans le Nouveau Testament. Écoutons-en le refrain dans Romains 8:32 : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » Et, dans 1 Corinthiens 5:7, nous lisons : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. »

« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis », nous déclare Paul, dans Galates 3:13-14. « Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur », nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:2. Dans Tite 2:14-15, Paul dit à son disciple que Jésus : « …s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. »

L’apôtre Pierre nous exhorte : « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:19-24).

Jean nous déclare, dans 1 Jean 3:16-20, que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. »

Paul abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1 Corinthiens 15:3-9).

Tous ces individus ont obéi à Christ parce qu’ils avaient la foi. Mais qu’est-ce que la foi ? La plus simple définition se trouve dans Hébreux 11:1, où nous constatons que : « la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. » Ce chapitre est un chapitre merveilleux. Ici, la foi est définie, non comme une espérance intangible, mais plutôt comme une substance et une évidence. Regardons-y de plus près. D’abord, la foi doit avoir un objet légitime, rien de moins que le puissant Créateur Lui-même, par qui : « nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Au-delà de cela, la foi est définie, non par ce qu’elle est, mais par ce qu’elle fait. Un homme de foi vient à Dieu par un plus excellent sacrifice, comme celui d’Abel (v. 4), typique du sacrifice de Jésus. « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5).

Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. C’est pourquoi : « Par la foi, Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait point encore, fut rempli de crainte, et construisit une arche, pour le salut de sa famille ; par elle il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui est selon la foi » (Hébreux 11:7). La véritable foi sera comme celle d’Abraham qui alla où Dieu le dirigeait. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait » (Hébreux 11:8). Abraham demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur.

Une telle foi a fait que : « Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). Tout comme : « Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération. Par la foi, il quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi ; car il demeura ferme, comme voyant celui qui est invisible. Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés » (Hébreux 11:24-29).

« D’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection », nous déclare Hébreux 11:36-40.

Oui, Éphésiens 2:8-9 nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Mais, puisque : « nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10), notre foi devrait nous motiver à agir, car : « Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » déclare Jacques 2:24-26. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira.

J’aimerais préciser quelque chose de très important, ici. Les œuvres de la foi dont parle l’apôtre Jacques dans ce passage ne sont pas synonymes de la Loi ou des Commandements. Les œuvres de Rahab n’étaient pas son observance des commandements, mais son aide apportée aux messagers de Dieu, ce qui démontrait sa foi en Dieu. Les œuvres de Moïse ne furent pas son obéissance aux Commandements (il ne les avait pas encore reçus à ce moment-là), mais ses actions de foi envers Je Suis qui l’envoya sauver le peuple d’Israël malgré les obstacles apparemment insurmontables.

Les œuvres d’Abraham n’étaient pas son observance des Dix Commandements puisque ceux-ci n’allaient être donnés que quatre cent trente ans plus tard, mais son obéissance à Dieu qui lui demandait le sacrifice de son fils Isaac. Alors, quand Jacques parle des œuvres de la foi, il ne parle pas des Commandements, mais de tous les actes qui démontrent notre foi en Dieu et de tous les actes qui sont le fruit de notre foi. Certaines églises légalistes ne comprennent pas la différence, alors, ouvrez bien les yeux.

Le dernier des dix commandements est probablement le plus difficile à obéir, car c’est le péché de la convoitise. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Jésus Lui-même nous a mis en garde contre la convoitise : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).

Cette mise en garde était une introduction à Sa parabole de l’homme riche, que Dieu appelait « insensé ». Car : « Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:21). Mais comment peut-on devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

« C’est pourquoi Je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25). Et un peu plus loin, dans Matthieu 6:31-34, Jésus déclare : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. »

Les chrétiens, spécialement ceux qui vivent dans une société d’affluence comme la nôtre, peuvent facilement tomber dans le piège d’être possédés par leurs possessions, tout en pensant que Dieu veut les récompenser pour leur piété. Mais Paul nous déclare que ceux qui supposent que le gain égale la piété sont destitués de la vérité. Il est nécessaire de se souvenir qu’il faut éviter : « les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7).

Selon Paul, nous devrions nous efforcer de pouvoir dire sincèrement : « Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie. Néanmoins, vous avez bien fait de prendre part à mon affliction » (Philippiens 4:10-14).

Dieu a promis de fournir à tous nos besoins, dans Philippiens 4:19 : « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ », si nous sommes de fidèles serviteurs, avec ce qu’Il nous a confié. Alors, la Parole de Dieu nous commande : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13:5). « Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! » nous dit Jésus, dans Matthieu 7:8-11.

La grande ressource de la prière est trop souvent négligée par beaucoup trop de chrétiens. S’il n’y a rien entre nous et le Seigneur qui nous empêcherait de demander efficacement, comme un péché caché, l’incrédulité, des motifs égoïstes, etc., alors, Dieu a promis d’agir lorsque nous demandons quelque chose, en exhaussant notre demande, ou en nous accordant quelque chose de meilleur. Notez seulement quelques-unes de ces promesses pour répondre à ceux qui vous le demanderaient :

Jacques 1:5 : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. »

Jean 16:24 : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. »

Luc 11:13 : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? »

1 Jean 3:22 : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. »

1 Jean 5:14-15 : « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. »

Jean 14:14 : « Si vous demandez quelque chose en Mon nom, je le ferai. »

Jean 15:7 : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. »

Évidemment, il y a des conditions. Ces merveilleuses promesses assument que ceux qui demandent obéissent à Ses commandements, je parle ici de la Loi de Christ, désirent faire vraiment Sa volonté, mettant Ses priorités au premier rang, ayant Sa pensée, et demandant avec foi en Son nom. Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Jésus est notre seule voie. Ce verset est véritablement le mieux connu, le plus important, le plus clair et le plus profond verset de la Bible. Il n’y a aucune autre façon de venir à Dieu, excepté au travers de Christ, par aucune autre vérité que celle qui est centrée sur Christ, et aucune autre vie éternelle que celle donnée par Christ au croyant, par la foi.

Tous ceux qui enseignent autre chose sont des larrons et des voleurs d’âme, car Jésus Lui-même a dit, dans Jean 10:8-11 : « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Jésus est la seule : « lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Il est le seul à illuminer un monde noirci par le péché. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:6.

Jésus a également déclaré : « Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:48-51). Il n’existe pas de nourriture éternelle semblable pour l’âme affamée. Jésus a aussi déclaré qu’Il était l’eau vive. « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture » (Jean 7:37-38). Aucune autre eau n’étanche la soif que celle qui est la Sienne.

Jésus est également la véritable vigne en qui il nous est imposé de demeurer pour produire le fruit de la vie éternelle. « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Les Écritures ont rendu très clairement que Jésus est notre seul Sauveur. Car, dans Actes 4:12 : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Il n’y a aucune autre façon de parvenir à Dieu, car Jésus est le seul par Qui nous pouvons être sauvés. Ce n’est pas qu’Il nous montre la voie, Jésus est la voie, et tout ceux qui veulent, peuvent venir à Dieu au travers de Jésus-Christ. Subséquemment : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés », nous déclare Hébreux 12:14-15.

L’amertume ne devrait jamais caractériser la personne qui a éprouvé la grâce salvatrice de Dieu par Jésus. Peu importe comment cette personne a été blessée. Car, si elle a réalisé le pardon pour ses propres péchés, elle devrait manifester la même grâce dans sa vie envers les autres, même si les autres ne la mérite pas, puisque le converti ne méritait pas la grâce non plus de la part de Dieu. L’amertume est une caractéristique des impies, dont : « Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume », nous déclare Paul, dans Romains 3:14. Le chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume comme une indignation juste, ou de penser que certaines injustices lui donnent le droit d’avoir du ressentiment envers les autres personnes.

« Mais si vous avez un zèle amer et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix », nous déclare Jacques 3:14-18. L’amertume enracinée ressortira très vite, privant le chrétien de la joie qu’il doit ressentir et causant un fruit amer par lequel plusieurs autres seront offensés.

L’antidote idéal, par contre, serait de ne jamais déchoir de la grâce de Dieu. Alors, nous devrions chercher diligemment, à chaque moment, à découvrir la merveilleuse grâce de Dieu par laquelle nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous continuons à vivre chaque jour. « Ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:30-32.




D.395 – J’ai vaincu le monde

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Par Joseph Sakala

Dans Jean 16:32-33, Jésus a dit : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, que vous serez dispersés chacun de son côté, et que vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, parce que mon Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Malgré les afflictions que nous pouvons avoir dans le monde, quelle assurance de constater que nous ne sommes pas seuls, parce qu’avec Jésus, notre âme repose en paix, car Jésus a vaincu le monde par Son précieux sang versé sur la croix.

L’apôtre Paul a très bien compris le message lorsqu’il dit : « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:6-7).

Presque chaque saint, en tous les âges, pourrait répéter les mêmes inquiétudes, car chaque génération de Dieu a enduré ses tribulations. « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie » (1 Pierre 4:12-13).

Dieu avait assigné un but à la vie de Paul et Il en a assigné un à notre vie également, malgré que Paul n’ait pas toujours pu le voir clairement et parfois nous non plus. Cependant, comme Paul, nous pouvons rendre gloire et, comme Pierre, nous réjouir des bénédictions qu’ils reçurent du Seigneur. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies » (Romains 5:5-6). La persécution ne cessera pas et elle pourrait même résulter en notre mort.

Mais, au-travers de tout cela, nous avons l’assurance que notre destin est certain. « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:9-10). Lui, qui n’a point épargné Son propre Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il point toutes choses avec Lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie !

Dans Philippiens 4:6-7, nous lisons : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » La paix de Dieu est comme une rivière qui coule doucement et qui couvre nos peines et nous enseigne que tout va bien avec notre âme. Notre Seigneur ne nous a pas promis une vie sans peine, libre de toute tragédie, mais Il nous a promis d’être avec nous au-travers de nos malheurs. « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4).

Ces promesses faites à Israël s’appliquent également à nous, Son peuple du Nouveau Testament. « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car je suis l’Éternel ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. Je donne pour ta rançon l’Égypte ; Cush et Séba pour toi. Parce que tu es précieux à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place et des nations en échange de ta vie » (Esaïe 43:2-4). Nous pouvons être rassurés, quoi qu’il arrive, sachant qu’Il est avec nous.

Le seul prérequis est de : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Voilà le seul prérequis de Dieu pour avoir Sa paix. Ensuite : « Ouvrez les portes, et qu’elle entre, la nation juste et fidèle ! Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:2-4). Son travail s’est terminé sur la croix, par Sa mort.

Dans Psaume 22:31-32, David a écrit : « La postérité le servira ; on parlera de l’Éternel à la génération future. Ils viendront, et raconteront sa justice au peuple qui naîtra, parce qu’il aura fait ces choses. » Dans ces deux versets, nous découvrons la merveilleuse prophétie qui nous décrit très clairement les souffrances de Jésus-Christ sur la croix et ce, mille ans avant son accomplissement. Le verset 31 promet que toutes les générations parleront de ce sacrifice de notre Seigneur. Les parents allaient en parler à leurs enfants et les enseignants à leurs étudiants. « Une génération dira la louange de tes œuvres à l’autre génération, et elles raconteront tes hauts faits » (Psaume 145:4).

Cette prophétie fut merveilleusement accomplie pendant près de 2 000 ans alors que chaque génération de chrétiens a raconté à la génération subséquente l’histoire de Christ et de Son sacrifice pour nos péchés. « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:11). Ces deux évènements sont décrits de manière si claire dans le Psaume 22 ! Mais le dernier verset met l’emphase sur le fait que le travail est terminé. L’aspect le plus glorieux de l’Évangile est que Jésus a accompli tout ce qui était nécessaire pour assurer le salut éternel à tous ceux qui accepteront Son sacrifice. « Les humbles mangeront et seront rassasiés ; ceux qui cherchent l’Éternel, le loueront ; votre cœur vivra à perpétuité. Tous les bouts de la terre s’en souviendront, et reviendront à l’Éternel ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face » (Psaume 22:27-28).

La dernière phase de cette prophétie fut accomplie lorsque Jésus, alors qu’Il était mourant sur croix, S’écria : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). Dans Genèse 2:1, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. » Tout comme la Parole de Dieu venait de déclarer que tout le travail de la création de l’univers physique était terminé, la même Parole de Dieu, vivant dans une chair humaine, mourant sur la croix, a pareillement déclaré que le travail de la rédemption spirituelle était également terminé ! Que nous reste-t-il à faire ? Absolument rien ! Jésus a terminé le travail.

Nous ne pouvons rien créer, soit pour ajouter à la création physique de l’univers ou ajouter quoique ce soit à notre salut. Pourtant, Paul nous dit de « travailler à notre salut ». Est-ce que la Bible se contredit ? Pas du tout ! Mais de quelle façon ? Dans Philippiens 2:12-14, Paul nous dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes. » Voici comment : en obéissant aux directives que le Saint-Esprit nous inspire selon Son plaisir.

Pouvons-nous alors faire des œuvres pour gagner notre salut ? Absolument pas ! « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Cela se résume également à l’obéissance à Dieu dans la reconnaissance d’avoir déjà reçu le salut  gratuitement avec joie, en rendant continuellement grâce pour ce que Dieu a antérieurement fait pour nous tous alors que nous étions encore dans nos péchés. Cependant, avec cette belle promesse, nous avons également reçu un avertissement sévère dirigé vers ceux qui ignorent les instructions de Dieu.

Ayant décrit tant de grandes bénédictions, Dieu nous décrit pareillement en détail les misérables résultats attachés à la désobéissance à Ses lois bénéfiques. Dieu nous décrit les conditions pitoyables impliquant chaque facette de la vie. La désobéissance à la voie de Dieu amène des échecs ou  des malédictions avec des conséquences évidentes, comme la pauvreté, les maladies, la faim et l’oppression par d’autres nations. Dans le monde actuel, nous constatons que plusieurs pays développés, considérés parmi les plus prospères, commencent à expérimenter les conditions décrites par Dieu, qui sont attachées à la désobéissance.

Dieu avait inspiré le prophète Ésaïe de décrire les résultats de la désobéissance à la voie divine. « Au lieu de parfum, il y aura de l’infection ; au lieu de ceintures, des cordes ; au lieu de cheveux frisés, des têtes chauves ; au lieu de robes flottantes, des sacs étroits ; des cicatrices, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont par l’épée, et tes héros par la guerre » (Ésaïe 3:24). L’apôtre Paul fut également inspiré de nous rappeler : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Paul avait compris que l’ultime succès est de recevoir la vie éternelle en Jésus-Christ dans le Royaume de Dieu. Tandis que l’ultime échec dans la vie d’un humain, c’est d’être privé de toutes les bénédictions divines et détruit éternellement dans le feu de la géhenne, sans aucune possibilité d’une résurrection. Alors, chacun doit se questionner à savoir, le doux parfum du succès ou la mauvaise odeur de l’échec ? La Bible est pleine de bonnes instructions pour vous guider sur la voie du succès en harmonie avec les lois immuables de Dieu. Pourquoi ne pas prendre immédiatement la décision de vous instruire dans la Parole de Dieu et récolter ensuite toutes ces bénédictions que Dieu a déjà préparées pour ceux qui veulent librement faire Sa volonté ?

Dans Philippiens 3:20-21, Paul dit : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Le mot « citoyens », dans ce verset, vient du grec politeurna, utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament. Il est un dérivé du mot cité polis et a trait au comportement d’un bon citoyen. Par conséquent, certaines exégèses le traduisent comme « citoyenneté », mettant l’emphase sur le fait que notre véritable demeure n’est pas dans une cité terrestre, mais plutôt au ciel. Puisque, depuis notre conversion, nous vivons en pèlerins sur une terre étrangère, nous sommes spirituellement considérés comme citoyens du ciel.

Pendant notre villégiature en ce monde, nous devenons des pionniers résidents tentant d’établir, dans ce monde de plus en plus dangereux, une colonie céleste pour notre Sauveur à venir. Dans sa dernière prière au Père, avant d’être arrêté, Jésus Lui dit, dans Jean 17:18 : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. » Après Sa résurrection, Jésus, S’adressant à Ses disciples, leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature » (Marc 16:15). C’était la mission que Jésus avait donnée aux siens et elle se poursuit encore aujourd’hui. Voilà pourquoi Paul dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20).

En tant qu’ambassadeurs pour Christ, notre comportement quotidien doit honorer le Royaume céleste ainsi que notre Grand Roi que nous attendons avec fierté et persévérance. Donc, quand nos efforts de colonisation ont du succès et que de nouveaux citoyens viennent s’ajouter à ce Royaume céleste, ceux-ci pourront alors témoigner avec nous : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14). En tant que citoyens, colonisateurs et ambassadeurs du Royaume céleste, nous ne vivons seulement que temporairement dans ce corps physique qui sera transformé en corps glorieux, au retour de Christ. C’est alors que nous serons réunis à notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ pour régner éternellement en tant qu’Élus dans le Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre, et qui ne passera jamais à aucune autre nation.

C’est alors que s’accomplira cette prière quotidienne à Dieu : « Notre Père qui es aux cieux, Ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ! Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:9-10). Mais Son Royaume sera éternel. Dans Hébreux 12:1-2, Paul nous déclare : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. »

En Sa victoire sur le monde, notre Dieu S’avère une forteresse puissante. Sa Parole est au-dessus de toute puissance terrestre, Son Esprit et Ses dons nous appartiennent en propre. Donnons-Lui notre vie, car le corps, ils peuvent le tuer, mais Sa vérité continue et Son Royaume sera éternel. En tant que soldats du Christ, nous possédons des habiletés, dont la principale est le Saint-Esprit avec Sa puissance. « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice » (Romains 8:9-10).

Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a également diversité d’opérations, mais c’est toujours le même Dieu qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune, c’est-à-dire, à chacun des autres membres de l’Église. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît, nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 12:4-11.

Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme — qui peut donc mourir — et le corps dans la géhenne, nous dit Jésus dans Matthieu 10:28. Fixez-vous sur Jésus, car : « Il dit à un autre : Suis-moi. Et celui-ci répondit : Seigneur, permets que j’aille auparavant ensevelir mon père. Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts, mais toi, va annoncer le royaume de Dieu. Un autre lui dit aussi : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi de prendre auparavant congé de ceux qui sont dans ma maison. Mais Jésus lui répondit : Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est point propre au royaume de Dieu » (Luc 9:59-62).

Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui S’est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de Se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, nous déclare Paul, dans Tite 2:11-15.

Pourtant, la bataille continue. Mais à : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21). « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Dans 2 Pierre 3:2, l’apôtre nous dit de bien se rappeler des choses prédites : « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. » C’est qu’il y a eu une tendance par le passé, chez certains prêcheurs, à diluer la doctrine verbale inspirée en arguant que ce sont les pensées des Écritures qui comptent et non pas les paroles précises. Ils oublient toutefois que la transmission de certaines pensées requiert des mots extrêmement précis. Un langage ambiguë attire souvent des pensées mêlées et incertaines.

C’est ainsi que l’apôtre Pierre, dans son dernier chapitre, a exhorté ses disciples à bien surveiller les écrits des prophètes de l’Ancien Testament. Et Paul, dans sa dernière épître, a confirmé l’importance que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce sont des Paroles inspirées par Dieu Lui-même et non des concepts. Jésus est encore plus dur en annonçant les paroles du Christ lorsqu’Il dit : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).

Jésus citait souvent l’Ancien Testament. Dans Jean 10:34-37 : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. » Il Se servait de ce passage pour leur faire comprendre que les anciens croyaient les juges dans leurs décisions. « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations » (Psaume 82:6-8).

Dans ce cas en particulier, Jésus a même mis beaucoup d’emphase sur : « Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? », se référant aux paroles de Moise et des prophètes. Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus a fait cette promesse éclatante : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point » (Marc 13:31). Alors, les véritables mots de la Bible viennent de Dieu et nous ferions bien de les apprendre pour qu’ils fassent partie de nos vies. Et nous souvenir également qui était le Témoin de la création.

Dans Apocalypse 3:14, nous lisons : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Cette salutation à la dernière Église de l’Apocalypse contient la dernière de quatre phrases qui distinguent « le début de la création ». Le Christ glorifié Se l’approprie comme un de Ses noms divins. Même si le travail de la création était depuis longtemps terminé, il y avait un commencement et ce commencement était Christ. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3).

Les deux premières mentions de cette phrase nous viennent des lèvres de Christ qui instruisait le peuple en disant : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Cette confirmation du Créateur Jésus-Christ, qui citait Genèse 1:27, assure avec certitude qu’Adam et Ève furent créés lors de la recréation de la terre en sept jours. Dieu l’a confirmé sur les tables de la loi lorsqu’Il déclara : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20:8-11).

Parmi les évangéliques, ceux qui prêchent une évolution de l’homme durant des siècles rejettent aussi cette déclaration de Dieu comme étant le Créateur. Christ a également fait référence aux derniers temps dans le contexte des premiers temps lorsqu’Il a déclaré, dans Marc 13:19 : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. » La phrase est utilisée de manière identique par Pierre dans une prophétie contre les moqueurs des derniers temps : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

En faisant cela, ces moqueurs rejettent le fait qu’il y ait eu une création ou un vrai Créateur, refusant par le fait même Christ Lui-même. Mais Jésus demeure le « Témoin fidèle » et « l’Amen », et de tels rejets de Sa puissance prouvent que des personnes ignorantes et mal assurées tordent les Écritures, comme toutes les autres, à leur propre perdition. Ne vous occupez surtout pas de ces personnes ignorantes qui déforment les Écritures, mais souvenez-vous de Celui qui a vaincu le monde et Qui S’est formé des Élus pour mener Son Gouvernement sur cette terre. D’abord pendant mille années, pour instruire dans la justice tous les survivants de l’atroce tribulation qui va s’abattre sur la terre. Ensuite, lors de la deuxième Résurrection pour instruire les milliards qui ont été mal enseignés.

Et finalement, les « érudits » ignorants et mal assurés qui tordent les versets, comme les autres Écritures, sans jamais s’en repentir, pour leur propre perdition dans le feu, lors de la troisième Résurrection. « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15).

Un feu d’où il n’y aura aucune autre résurrection possible : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1-3).




D.387 – La joie de la réconciliation

joie

Par Joseph Sakala

Pour ceux qui savent reconnaître l’amour du Père, nous savons que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:8-11).

La véritable réconciliation, ici, veut dire une entière restauration à une pleine fraternisation, après une longue inimitié et une profonde aliénation. Le mot hébreu pour « expiation » est kaphar qui veut dire « couvrir ». Il paraît quelques 80 fois dans l’Ancien Testament, dont la moitié se trouve dans le livre du Lévitique. Il parle normalement de couvrir les péchés de quelqu’un par le sang versé d’un animal sans tache. Alors que cela pouvait fournir un certain réconfort au pécheur, il y avait très peu de quoi se réjouir vraiment, puisque ce couvrement n’était que temporaire, car le péché demeurait toujours. Mais lorsque Christ vint, Il devint l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Par le passé, le souverain sacrificateur entrait dans le saint des saints une seule fois par année avec un sang autre que son propre sang « puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il [Jésus] a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:26).

Par conséquent, le mot « expiation », dans le sens de recouvrement des péchés, n’est jamais mentionné dans le Nouveau Testament. À sa place : « nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:10). Donc, notre grande joie est dans notre réconciliation avec Dieu. Notre relation avec le Père fut donc entièrement rétablie par ce merveilleux cadeau de Jésus pour celui qui croit en Lui et dont la foi lui est imputée à justice. Mais dans notre joie, rappelons-nous toujours que : « toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:18-20).

En effet : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Pendant que le rôle de Jésus paraît quelque peu effacé dans l’Ancien Testament, il domine nettement dans le Nouveau. Dans l’hébreu, l’équivalent de « Sauveur » pour « Jésus » paraît seulement treize fois dans l’Ancien Testament. Par contre, dans le grec, il explose dans au-delà de 960 versets, que ce soit par des déclarations de Jésus, ou dans des proclamations de Jésus en tant que Seigneur et Roi.

Le roi David a déclaré, dans Psaume 72:18-19 : « Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » Et, bien sûr, Son nom glorieux éclate dans le passage d’Esaïe 9:5-6 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. »

Mais Jésus préférait Se faire appeler « Fils de l’homme ». Ce titre est utilisé 89 fois, alors que « Fils de Dieu » est utilisé 53 fois. Le nom majestueux de « Seigneur des seigneurs, et Roi des rois » n’est utilisé que trois fois dans le Nouveau Testament. Deux fois dans le livre de l’Apocalypse, où nous lisons : « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14), et l’autre dans Apocalypse 19:16 : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. » Deux fois en extrême Autorité.

La troisième fois, dans la bénédiction émouvante de Paul où il déclare : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16).

Puisque le Nouveau Testament met tellement d’emphase sur la Royauté de notre Seigneur Jésus, nous pouvons donc facilement comprendre le nom de « l’Éternel des Armées » utilisé presque 250 fois dans l’Ancien Testament. Dieu règne au ciel, alors Il peut facilement déclarer : « Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (Malachie 3:17-18).

Paul pouvait donc assurément déclarer : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:1-3). Pour ceux qui connaissent la volonté de Dieu dans leur vie, ces versets leur fournissent une réponse définitive montrant comment agir. La clé est le sacrifice et non la conformité.

C’est paradoxal, mais merveilleusement vrai, la vraie vie est de mourir, mourir aux choses du monde et vivre au Christ ! Ce grand thème est répété tout au long du Nouveau Testament. Dans Galates 2:20, Paul déclare avec vigueur : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Paradoxal ou non, le principe de vivre pour Christ est évidemment un service raisonnable. Le grec pour « raisonnable » est logikos d’où nous tirons le mot « logique ». Le mot « service » vient du grec latreian ayant comme référence « servir », comme dans « sacrificateur ».

Voilà pourquoi Pierre nous dit : « Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:3-6). Il est donc parfaitement logique que nous rendions service, tout au long de notre vie, à un grand Ami qui a donné Sa vie pour nous afin d’ôter nos péchés et nous accorder une vie éternelle avec Lui, dans les siècles à venir.

Il est également logique de ne pas conformer nos vies et nos standards au méchant siècle présent. Pourquoi imiter ce monde de matérialisme et d’humanisme, que ce soit dans le vêtement, la musique, la moralité, ou n’importe quoi d’autre ? Nous avons maintenant des standards plus élevés, guidés par la Parole de Dieu, ainsi qu’un esprit renouvelé en Christ. Nos esprits furent jadis aveuglés comme : « les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:4-5.

Présentement, nous sommes guidés par la pensée de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Voilà la clé de notre connaissance de ce qui est bon, acceptable et parfait avec Dieu. « Cherchez l’Éternel, vous tous les humbles du pays, qui faites ce qu’il ordonne ! Recherchez la justice, recherchez la débonnaireté ! Peut-être serez-vous mis à couvert, au jour de la colère de l’Éternel » (Sophonie 2:3). Ne vous posez jamais la question à savoir comment Dieu vous protégera au Jour de Sa colère ; regardez plutôt vers Sa promesse qui vous dit que vous serez protégés. Mais qui sont les  humbles du pays ? Dans la Bible, ce sont toujours ceux que Dieu aime.

Dans Psaume 76:8-10, nous lisons : « Tu es redoutable, toi ! Et qui peut subsister devant toi, dès que paraît ta colère ? Lorsque des cieux tu fais entendre ton jugement, la terre est effrayée et se tient en repos ; quand tu te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre. (Selah.) » Ce verset leur assure le salut. Et, dans Esaïe 11:4, Dieu leur assure justice : « Mais il jugera avec justice les petits, et décidera avec droiture pour les malheureux du pays. Il frappera la terre de sa parole, comme d’une verge, et fera mourir le méchant par le souffle de ses lèvres. » Finalement, Dieu déclare : « Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante. » Jésus Lui-même a cité ce verset dans Matthieu 5:5 en disant : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. » Remarquez ce qu’ils vont hériter : pas du ciel, mais de la terre ! Montrez-moi un seul verset dans la Bible où quelqu’un peut hériter du ciel.

Il existe plusieurs autres promesses identiques, comme dans Psaume 25:9 : « Il fera marcher les humbles dans la justice ; il enseignera sa voie aux humbles. » Regardons ensemble cette magnifique promesse que Dieu nous réserve, dans Psaume 149:4 : « Car l’Éternel prend plaisir en son peuple ; Il glorifiera les humbles par son salut. » Voici ce que nous a déclaré Pierre, le chef des apôtres : « Mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:4). L’humilité et la douceur ne sont pas des faiblesses, comme le pense le monde. Voici ce que Dieu pense de Moïse, dans Nombres 12:3 : « Or, Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. » Moïse était un homme fort et courageux, mais également doux et obéissant, un homme de prière capable de mettre toute sa confiance dans la Parole de Dieu et prêt à la défendre à tout prix.

Jésus a défini l’humilité en des termes comparables à Son propre caractère humain. Dans Matthieu 11:29-30, Jésus déclare : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Un esprit doux et humble permet au chrétien de garder une bonne disposition face à l’opposition, d’accepter l’adversité sans se plaindre, une promotion sans arrogance et une rétrogradation sans ressentiment. L’humilité produit une paix qu’aucun trouble ne peut déranger et qu’aucune prospérité ne peut enfler. Donc, cherchez l’humilité et la douceur, pour plaire à Dieu.

L’orgueil n’a pas de place parmi les appelés de Dieu. « Mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:24-29).

Chez la plupart des riches et bien nantis du monde, les puissants et ceux qui se croient sages ont toujours ri de ceux qui suivaient Christ et les Écritures. C’est encore plus évident aujourd’hui et plusieurs croyants ont été poussés à faire des compromis pour se trouver un emploi. Mais, plutôt que de nous décourager face au snobisme intellectuel des gens éduqués et non croyants, nous devrions nous réjouir dans cette preuve d’inspiration prophétique qui nous vient des Écritures. Ce passage biblique est en effet une prophétie remarquablement accomplie depuis presque 2 000 ans. De véritables chrétiens ont fondé des universités pour amener des gens à la vérité divine, seulement pour les voir par la suite envahies une après l’autre par des leaders insolents du monde. Des missionnaires ont apporté l’Évangile de Christ dans les pays païens, seulement pour voir ensuite leurs œuvres supprimées par des chefs matérialistes à la recherche de fortunes qui ont exploité les convertis.

Cependant, Paul a dit qu’il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a toujours su Se choisir, parmi ces gens, des serviteurs brillants et puissants comme Paul, qui était dévoué à la cause de Christ, pour convertir au Seigneur et à Sa Parole les exceptions. Dieu a même touché le cœur de certains rois pour permettre à Sa parole d’être enseignée, mais Satan a toujours réussi à séduire la majorité pour les détourner à sa cause. Mais il faut se rappeler que : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes » (1 Corinthiens 1:27). Et c’est avec eux que Dieu Se forme présentement des Élus qui vont un jour confondre les sages du monde.

Dieu nous donne également la façon dont Sa Parole allait être enseignée pour confondre ces sages. « A qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? Car il donne loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Esaïe 28:9-10). C’est à force de répétition que Sa Parole doit être enseignée. Cette même instruction fut donnée à Israël qui était en rébellion et en désobéissance ouverte contre le Seigneur. Ils ridiculisaient même les prophètes de Dieu qui tentaient de les ramener vers leur Dieu, se plaignant que Dieu les traitait comme des enfants d’école. En effet, ils reprochaient à Dieu de vouloir les enseigner loi sur loi, règle sur règle, un peu ici et un peu là.

Suite à ce comportement, Dieu leur répondit qu’Il utiliserait une race parlant une autre langue pour les instruire en captivité, ce que ce peuple refusait d’apprendre de Lui en toute liberté. Donc : « c’est par des lèvres qui balbutient et par une langue étrangère qu’Il parlera à ce peuple. Il leur avait dit : C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. Mais ils n’ont pas voulu écouter » (Esaïe 28:11-12). Ce qui devait leur amener des bénédictions leur a amené leur condamnation. Il y a une grande leçon pour les chrétiens modernes ici. Ils professent croire en la Parole de Dieu, mais ne l’étudient qu’en surface seulement, faisant des compromis flagrants avec Ses doctrines divines et désobéissant à Ses instructions.

« En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Tout comme les Corinthiens d’antan, la plupart des chrétiens, de nos jours, sont toujours des « enfants » en Christ, à cause de leurs enseignants dans la « vérité » qui ne leur distribue qu’un pauvre lait maigre et non de la nourriture spirituellement solide. « C’est pourquoi, laissant les premiers principes de la doctrine de Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, et de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel, et c’est ce que nous ferons, si Dieu le permet » (Hébreux 6:1-3).

En effet, notez la doctrine des baptêmes, car il y a le baptême par l’eau, mais il y a aussi un baptême par le feu d’où il n’y aura aucun survivant. Dans Matthieu 3:11, nous lisons : « Pour moi, je vous baptise d’eau, en vue de la repentance ; mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui porter les souliers : c’est Lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Jésus allait parler aux foules. Il y aurait donc parmi elles des gens qui se convertiraient, étant baptisés du Saint-Esprit. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé le Jour de la Pentecôte. Il y a également la résurrection des morts, qui se fera en trois étapes et dont la dernière finira également par le feu. Qui enseigne cela dans les églises d’aujourd’hui ? Non, on vous vendra plutôt une résurrection dans laquelle vous serez enlevé au ciel, car c’est plus plaisant. Mais ce n’est pas possible, puisque Christ Lui-même a déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Quelle honte de faire passer Jésus pour un menteur !

Jésus nous a pourtant déclaré : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:7-12).

Afin que les paroles du Seigneur puissent demeurer en nous, il semblerait que nous devrions nous rappeler clairement ces paroles dans notre esprit et surtout dans notre cœur. Il faut absolument être comme David qui avait déclaré ceci : « J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11). Prenons juste le fait de croire que l’homme puisse monter au ciel. De qui vient cette parole ? Sûrement pas de Dieu. Voici ce que Dieu nous dit : « Prête ton oreille, et écoute les paroles des sages ; applique ton cœur à ma science. Car il est bon que tu les gardes au-dedans de toi, et qu’elles restent présentes sur tes lèvres. Je te le fais entendre aujourd’hui à toi-même, afin que ta confiance soit en l’Éternel » (Proverbes 22:17-19).

L’Évangile de Christ divise les familles. Cela arrive malheureusement assez souvent lorsqu’une personne est appelée par Dieu à devenir chrétienne. Les membres de sa famille en viennent à la considérer comme une pestiférée. Jésus l’avait prédit quand Il a dit : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je suis venu apporter, non la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère. Et l’homme aura pour ennemis ceux de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi » (Matthieu 10:34-38).

L’Évangile de Christ divise, surtout aujourd’hui, alors que les gens sont devenus très chatouilleux face au fondamentalisme de certains fanatiques religieux. Il est sûr que ni vos parents, ni personne d’autre, ne devraient vous juger parce que vous voulez croire en Dieu. Mais cela fait partie des persécutions de Satan qui déteste voir une personne répondre positivement à l’appel de Dieu. Ce sont les hommes qui ont changé le bien en mal et le mal en bien. « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! » (Ésaïe 5:20).

Prenons plutôt conseil dans Proverbes 2:1-8 qui déclare : « Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu conserves avec toi mes commandements, tellement que tu rendes ton oreille attentive à la sagesse, et que tu inclines ton cœur à l’intelligence ; si tu appelles à toi la prudence, et si tu adresses ta voix à l’intelligence ; si tu la cherches comme de l’argent, et si tu la recherches soigneusement comme un trésor ; alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité, pour suivre les sentiers de la justice. Il gardera la voie de ses bien-aimés. »

Les apôtres Pierre et Paul ont noté l’importance de mémoriser les Écritures. Paul nous déclare, dans Colossiens 3:16 : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. » L’exhortation de Pierre est : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur » (2 Pierre 3:1-2). Les mots « que vous vous souveniez » veulent dire essentiellement de se les rappeler à l’esprit.

Puisque les Écritures ne peuvent pas être rappelées à l’esprit à moins d’être d’abord installées dans l’esprit, et puisqu’elles ne peuvent demeurer dans nos cœurs à moins d’être cachées dans nos cœurs, il devient sûrement plaisant et honorant pour Dieu que nous apprenions par cœur autant de Sa Parole que possible. À cela, Paul nous confirme : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Dans ce passage avec un jeu de mots, Paul nous dit de donner un exercice au salut. Le mot grec est katergazomai, un mot intéressant qui veut dire de « performer ». Quand nous disons que Dieu travaille en nous, le mot grec est energeô qui devient l’énergie pour faire le travail. Paul nous déclare, dans Éphésiens 3:20 : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous [energeô], infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons… » Cette énergie, est une ressource intérieure et spirituelle, démontrée d’une manière impressionnante : « quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force [energeô], qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:19-20).

Puisque l’énergie de produire vient du même Créateur qui nous a sauvés par la grâce, Il a tous les droits de S’attendre à ce que nous voulions faire Sa volonté. L’apôtre Pierre nous confirme que : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). À l’Église de Thessalonique, Paul dit : « C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez » (1 Thessaloniciens 2:13).

Et de toute évidence : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Notre objectif ayant été surnaturellement enseigné par Celui qui nous a également sauvé, il est donc de marcher : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:10-14).

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, » nous dit Paul, dans Philippiens 2:12. Ce verset est parfois utilisé par certains ministres pour insister sur le fait que votre salut requiert des travaux additionnels pour maintenir votre nouvelle naissance. Laissez-moi vous assurer que le Nouveau Testament ne supporte aucunement cet argument. Travaillez à votre salut, c’est faire des œuvres spirituelles préparées d’avance par Dieu pour nous. Voici quelques versets comme référence. Jean 5:24 nous dit : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Et, dans Jean 6:37, Jésus a dit : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. »

Dans 2 Corinthiens 5:21, Paul confirme que : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. » Et finalement, dans Éphésiens 4:24, Paul vous déclare : « …à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » Donc, ce passage parlant de travailler à son salut a son centre d’intérêt, soit dans son contexte, soit dans les mots utilisés par le Saint-Esprit sur ce que nous devons faire avec le salut – obéir et produire. Même Hébreux 6:9 nous dit : « Cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut, quoique nous parlions ainsi. »

Regardons ce qu’Ésaïe nous dit dans l’Ancien Testament : « Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » (Esaïe 12:3-5). Dieu investit énormément dans Ses serviteurs. Jean 1:11-13 nous déclare : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Dieu nous donne le salut, c’est Son don gratuit ; ce que nous en faisons devient alors notre responsabilité. Notre jugement sera basé sur notre efficacité. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. »




D.275 – Obéissance par la souffrance

souffrance

 

Par Joseph Sakala

En parlant de Jésus, Hébreux 5:7-9 nous révèle : « C’est Lui qui, pendant les jours de Sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent. » Ce passage est très difficile à comprendre. Le Seigneur Jésus était le Créateur de l’univers et, encore aujourd’hui, Il soutient toutes choses par la puissance de Sa Parole. Il est le Dieu omniscient, parfait en sagesse et en vérité. Comment alors, Celui qui connaît toutes choses, devait-Il apprendre quoi que ce soit ? Et, en particulier, comment pouvait-Il apprendre à obéir ?

Jésus était toujours obéissant à Son Père céleste. Dans Jean 8:28-29, Jésus a dit : « Lorsque vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez Qui Je Suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis les choses comme mon Père me les a enseignées. Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Donc, Son Père n’a jamais eu à Le corriger, comme on fait avec un enfant désobéissant afin de lui apprendre à obéir. Jésus était vraiment le Fils, jamais désobéissant, mais Il devait devenir obéissant par l’expérience. Dans Philippiens 2:8, il est écrit : « Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Les choses que Jésus a souffertes en tant « qu’Agneau de Dieu » sont au-delà de toute compréhension humaine, mais Sa volonté de vouloir obéir en disant : « Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne, » dans Luc 22:42, nous démontre, sans l’ombre d’un doute, Son ultime obéissance. Beaucoup de choses peuvent être apprises en théorie, mais ne peuvent réellement être comprises qu’en pratique. Jésus connaissait tout de par Son omniscience ; néanmoins, Il devait apprendre l’obéissance par l’expérience concrète.

Voici pourquoi : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai Ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée » (Hébreux 2:10-12). Ayant passé ce test parfaitement : « Et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9). Ainsi, aucun acte d’obéissance que Jésus nous demande ne pourrait être aussi difficile que les choses qu’Il a consenti à souffrir Lui-même afin de nous procurer à tous le pardon et le salut.

Aux Éphésiens, Paul leur dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence » (Éphésiens 1:3-8).

Des théologiens sincères et de grand talent ont tenté d’expliquer le sens de la prédestination pendant des siècles. Puisque la question implique un sujet venant directement de notre Créateur et qui couvre l’éternité, ils ont conclu qu’il était impossible aux humains, avec leur esprit limité, de comprendre son sens profond. C’est ce qui arrive trop souvent lorsque des érudits tentent de comprendre ce qu’un enfant de 10 ans, éclairé par le Saint Esprit, peut facilement saisir. Écoutez plusieurs théologiens parler de prédestination et vous entendrez autant de versions différentes sur son sens réel. Pourtant, si Dieu a créé les humains à Son image et à Sa ressemblance, ne serait-il pas logique que le Créateur les aient tous prédestinés à faire partie un jour de Sa grande famille divine ?

Néanmoins, nous savons également que Dieu nous a créés libres d’accepter ou de rejeter cet offre gratuite. Donc, on peut être prédestiné par notre Dieu à recevoir une grande récompense si nous acceptons d’obéir à Celui qui nous l’offre. Mais, étant libres, nous pouvons pareillement refuser cet même offre en persistant à désobéir au Créateur. Ainsi, prédestination ne veut pas dire une assurance automatique de participer à quelque chose. La condition d’obéir à Celui qui l’offre demeure également la conséquence de cette promesse. Et c’est ce que plusieurs grands prédicateurs très instruits n’ont pas encore compris.

Mais il n’est pas obligatoire de comprendre avant de pouvoir se réjouir dans l’espérance de la vérité de cette promesse divine. Les Saintes Écritures nous enseignent que la raison de l’œuvre de Dieu eu égard à la prédestination est là afin que nous glorifiions Jésus, en qui nous avons la rédemption par Son sang et la rémission des péchés selon les richesses de Sa grâce. Dans le Plan divin, tous les humains sont prédestinés à devenir un jour des enfants adoptés par Dieu dans Sa grande Famille divine. Dieu ne fait acception de personne. Ceux qui s’y rendront loueront la gloire de Sa grâce, tandis que ceux qui échoueront n’auront qu’eux-mêmes à condamner, à cause de leur rébellion persistante jusqu’à la toute fin.

Pour ceux qui ont accepté l’appel du Père à servir Jésus fidèlement, dans leur cheminement vers le Royaume jusqu’à la fin de leur vie, ils sont déjà assurés de cette prédestination : « Afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:12-14). Noter aussi, dans Éphésiens 1:5-6, comment Dieu : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs, par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. »

Et, dans Romains 8:29, Paul ajoute : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. » Sûrement, de telles bénédictions et de telles promesses devraient nous servir de motivation à louer Dieu à tout moment pour Ses bontés infinies. Donc, à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. Et puisque nous allons témoigner de Sa gloire et de Sa grâce éternellement, il serait tout à fait normal que nous le fassions déjà avec beaucoup de reconnaissance.

Demandez à n’importe quel converti à Christ ce qui prime dans sa vie et il vous dira que c’est le retour de Jésus dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu ici-bas, et dans lequel Il installera aussi Ses Élus comme rois et sacrificateurs. Pourtant, le désir de savoir ces choses date de très loin, alors que Dieu avait déjà établi Son alliance avec Abram Son serviteur en lui faisant de grandes promesses. Ainsi, dans Genèse 15:1-3, nous lisons : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, disant : Ne crains point Abram, Je Suis ton bouclier, et ta très grande récompense. Et Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfants, et celui qui possédera ma maison est Eliezer de Damas. Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et voilà qu’un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. »

Il est assez facile de se placer dans les sandales d’Abram et dire à Dieu : « C’est beau de me promettre une très grande récompense, mais c’est Eliezer, mon serviteur, qui sera mon héritier. » Abram ne le savait pas, mais il devait subitement découvrir la toute puissance de Dieu. « Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci [Eliezer de Damas] ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice » (vs 4-6).

Voilà la première fois que Dieu S’identifie comme le grand « Je Suis » dans les Écritures, et ce fut envers Abraham au terme d’une grande victoire, mais aussi d’une appréhension personnelle. Le Seigneur avait soutenu Abraham et sa petite armée pour vaincre l’armée plus nombreuse des Amorrites, mais, malgré cela, il n’avait pas de postérité et Abraham s’est senti soudainement seul et vulnérable dans un pays étranger. Cependant, Dieu l’a assuré que son héritier sortirait de ses entrailles et, par la foi, Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice.

Nombre d’années plus tard, Jésus est venu. Dans un discours fait aux Juifs, Jésus leur déclara : « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, Je Suis » (Jean 8:56-58). La postérité promise à Abraham venait d’être concrétisée. Voilà maintenant que Jésus S’identifie comme le « Je Suis ». Peut-il y avoir deux « Je Suis », un nommé Dieu le Père et l’autre le Fils unique de Dieu ? Donc, si Jésus S’identifie Lui-même comme le Fils de Dieu, comment pouvait-Il avoir toujours existé ? Le Père vient avant le Fils, non ?

En tant que la Parole vivante de Dieu dans une chair humaine, Jésus n’a pas perdu Sa divinité, car Il était la manifestation personnifiée de Dieu dans une chair humaine. Dieu S’est carrément dépouillé de Sa Toute Puissance, dans cet embryon qu’Il a engendré et placé dans le sein de Marie, afin de devenir un simple homme, nommé Jésus (Sauveur) – Christ (Messie), et ainsi vivre les mêmes expériences que nous vivons. Paul nous l’explique ainsi : « Il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix, » dans Philippiens 2:7-8.

Jean nous l’explique de cette façon, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [Pas un autre Dieu, le même Dieu]. Elle [Sa Parole] était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle [Sa Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » C’est l’évidence même, car Dieu a parlé et tout fut créé. Psaume 148:5 nous dit clairement : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. »

C’est ce même Dieu qui a assuré à Abram : « Je Suis ton bouclier, et ta très grande récompense ». Le Seigneur Jésus-Christ, la Parole éternelle, le Créateur et Rédempteur de toutes choses, est tout à fait capable d’être notre bouclier et notre grande récompense à l’heure actuelle. Puisque Jean 1:14 nous dévoile que : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle [devenue le] Fils unique venu du Père. » C’est cette même Parole de l’Éternel qui fut adressée à Abram dans une vision (Genèse 15:1). Donc, dans sa vision, Abraham a vu l’incarnation de la Parole de Dieu en tant que Dieu personnifié, en la personne de Jésus.

Tout comme Abraham, nous avons aussi un bouclier puissant, qui est nul autre que le même Dieu, devenu homme, afin de verser Son sang pur et sans tache, pour effacer nos péchés et nous racheter de la mort éternelle du péché. En parlant du retour de Jésus dans la gloire, le prophète Ésaïe a écrit : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés » (Ésaïe 11:9-11). Ce grand prophète a vécu à l’époque où les dix tribus d’Israël furent amenées en captivité par les Assyriens, environ cent ans avant que sa propre nation de Juda soit expatriée par les Babyloniens.

Pourtant, dans une des prophéties les plus remarquables de la Bible, Dieu, par la bouche d’Ésaïe, a promis que Son peuple reviendrait un jour à Jérusalem afin de rebâtir la ville et construire un nouveau temple. Dans Ésaïe 44:26-28, Dieu dit : « Qui confirme la parole de mon serviteur, et accomplis le conseil de mes envoyés ; qui dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : Elles seront rebâties, et je relèverai leurs ruines. Qui dis à l’abîme : Sois desséché, et je tarirai tes fleuves ! Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé » ! Et, dans Ésaïe 45:6, Dieu ajoute : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. » Notez le singulier !

Et, en plus, Dieu a même nommé Cyrus, le futur empereur de la Perse qui allait succéder à l’Assyrie et à la Babylonie en tant que puissance mondiale. Ce grand roi a accompli la prophétie d’Ésaïe environ 175 ans après sa prévision par ce grand prophète de Dieu. Non seulement Ésaïe avait prophétisé le retour de Juda à Jérusalem après son exil à Babylone, mais il prophétisa que, dans les derniers jours, Dieu étendra encore Sa main puissante pour sauver un reste de Son peuple.

Ésaïe 11:9-13 nous révèle que : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés de l’Assyrie, de l’Égypte, de Pathros, de Cush, d’Élam, de Shinear, de Hamath et des îles de la mer. Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre. Alors la jalousie d’Éphraïm disparaîtra, et les oppresseurs seront retranchés de Juda ; Éphraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda n’opprimera plus Éphraïm. »

Les exilés de Juda et d’Israël reviendront à Jérusalem de leur captivité dans le Moyen-Orient, de ces pays anciens. Pathos, Cush, Élam et Shinear sont identifiés présentement comme l’Éthiopie, l’Iran, l’Iraq, et la Syrie. Nous verrons des choses extraordinaires lorsque Jésus recueillera Ses Élus des quatre bouts de la terre. Dans Matthieu 24:31, nous lisons : « Il enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. » Une telle prophétie, donnée à Ésaïe à une époque si lointaine, ne pouvait venir que de Dieu Lui-même.

Revenons cependant à Jésus notre Sauveur, lorsque Dieu a décidé de devenir EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Dans Hébreux 2:7-9, nous découvrons que Dieu : « …l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains. Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. »

Il nous est impossible de comprendre comment l’infini Créateur Dieu a pu S’humilier ainsi pour devenir un simple humain. « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair » (Romains 8:3). Pourtant, avec le Saint-Esprit en nous, nous pouvons le comprendre, car : « Tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:3).

Nous pouvons le comprendre, car nous avons discerné dans les Écritures comment Dieu a dû Se vider de Sa toute puissance, afin que Son incarnation soit possible, dissimulant par le fait même certains aspects de Sa divinité. « Ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:4). Cependant, il a fallu qu’Il soit fait, pour un temps, inférieur aux anges afin de pouvoir nous sauver en passant par la mort. « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous, » nous dit Hébreux 2:9. Pierre nous l’explique ainsi : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Dieu avait tout créé, mais Il a consenti à vivre dans la chair afin d’être vu des hommes : « Et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire, » nous dit 1 Corinthiens 2:8. Pourtant, notre Créateur : « Étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu » (Philippiens 2:6). C’est-à-dire, Il n’avait aucune crainte de perdre Sa divinité, donc, Il n’était pas obligé de S’accrocher à Sa nature divine et Ses attributs en devenant homme. Alors, Il S’est vidé de Son apparence extérieure de Dieu, et : « Il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes » (v. 7).

Cependant, ceci n’était que le début : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Jésus a tout enduré pour nous, afin que nous puissions savourer le Royaume avec Lui. Mais, parce qu’Il a consenti à être humilié ainsi : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Dans Jean 3:14-17, Jésus nous dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Celui qui place sa foi en Jésus comme Sauveur et Seigneur possède déjà des promesses merveilleuses qui ne sont pas visibles présentement, mais qui sont permanentes dans le ciel pour nous. Regardons ensemble quelques-unes de ces promesses.

La première se trouve dans le texte cité plus haut et provenant directement de Jésus. Si nous croyons en Lui en persévérant dans la foi jusqu’à la fin de notre vie physique, la vie éternelle nous est déjà assurée. Car le pardon de nos péchés fut réglé par la mort et le sang versé de Christ sur la croix : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. » Par cette promesse, Dieu ne Se souviendra plus de nos péchés pardonnés, car leur rédemption est éternelle. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2).

Une des grandes ressources que nous avons maintenant, et que nous utilisons si peu, c’est la pensée de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:16. Avoir la pensée de Christ devrait sûrement nous aider à éviter de pécher. Néanmoins : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). Non seulement avons-nous un avocat pour nous défendre, nous avons également un grand Sacrificateur comme Médiateur devant Dieu. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Finalement, nous savons que nous avons déjà un corps glorieux qui nous attend lors de la résurrection, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel » (2 Corinthiens 5:1-2). Et tout cela n’est que le commencement, car : « Comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Alors rêvons, obéissons aux commandements de Dieu et marchons selon Son Esprit, afin que Son Esprit nous les révèle en temps et lieu, selon Son bon plaisir. Car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu.




D.259 – Avec l’eau et le sang

 

Par Joseph Sakala

Les écrits de l’apôtre Jean sont garnis d’exemples et d’illustrations qui se centrent sur la divinité de Jésus. Dans 1 Jean 5:5-6, l’apôtre dit : « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. » Dans Sa dernière prière au Père pour Ses disciples, avant d’être livré pour mourir, Jésus a dit ceci : « Sanctifie-les par Ta vérité ; Ta parole est la vérité » (Jean 17:17).

Dans Jean 1:14, l’apôtre a écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Nous voyons alors que la Parole de Dieu est la vérité et la Parole a été faite chair pour devenir le Fils unique venu du Père dans la personne de Jésus. Si nous acceptons cela comme la vérité, il faut donc accepter également que Dieu et Sa Parole sont la manifestation de la même personne de deux façons différentes et non deux personnes distinctes au sein d’une trinité. Dieu est Esprit et Jésus était EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23) dans la chair humaine.

L’évangile de Jean est construit autour de sept grands miracles de la création démontrant la puissance unique que seul un Dieu Créateur omnipotent peut posséder. C’est ce que Jean nous dit au sujet de Jésus lorsque : « les Juifs s’assemblèrent donc autour de lui, et lui dirent : Jusqu’à quand nous tiendras-tu l’esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne le croyez pas ; les oeuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi » (Jean 10:24-25). Dans la première épître de Jean, il utilise le mot « savoir » 28 fois afin de mettre l’emphase sur les comportements et les évidences qui nous assurent que nous avons une foi vivante en Jésus-Christ, ce qui fait de nous des fils de Dieu aussi dans la vérité. Nous venons de voir des passages qui nous prouvent et nous assurent par l’histoire que Jésus-Christ était l’incarnation de l’homme/Dieu, ou Dieu vivant dans une chair humaine.

L’eau nous réfère à la naissance physique, le sac amniotique qui sert de coussin à chaque enfant avant sa naissance. Cette expérience commune fut utilisée par notre Seigneur afin d’aider Nicodème à comprendre le besoin de naître une seconde fois, spirituellement, pour pouvoir entrer dans le Royaume. Dans Jean 3:5-6 : « Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. »

Donc, le sang fait référence à la mort de Christ sur la croix pour la rémission de nos péchés : « Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:25). Le témoignage de l’Esprit fait référence au Saint-Esprit lors du baptême de Jésus par Jean le Baptiste. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Il y fait référence de manière identique lorsque le Saint-Esprit descendit sous la forme de langues de feu sur les cent vingt convertis le jour de la Pentecôte afin de vivre en dedans d’eux.

Il y a donc un triple témoignage sur l’incarnation de Dieu : 1) Sa naissance physique dans la personne de Jésus ; 2) Sa lignée royale par David et Son sang innocent versé pour nos péchés ; 3) et finalement la confirmation provenant directement du ciel lors de Son baptême. Dans Jean 4:40-42, nous lisons : « Les Samaritains étant donc venus vers lui, le prièrent de demeurer chez eux ; et il y demeura deux jours. Et un plus grand nombre crurent à cause de Sa prédication. Et ils disaient à la femme [samaritaine] : Ce n’est plus à cause de ton récit, que nous croyons ; car nous avons entendu nous-mêmes, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde, le Christ. » Le sang de Christ devient également le sang de notre purification.

Dans 1 Jean 1:3-5, l’apôtre Jean nous déclare : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Il y a une hérésie qui circule à l’effet que le sang de Christ n’a aucun pouvoir efficace de purification en lui. Pourtant, au verset 7, Jean dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. »

Ce verset contredit clairement cette hérésie fondée sur un culte qui ne vient sûrement pas de la Parole. Jean avait écrit ce verset 7 plusieurs années après que le précieux sang de Christ fut versé sur la croix pour nous, continuant miraculeusement à purifier les pécheurs de son temps, tout comme il le fait de nos jours aussi. Il est vrai que, de Son vivant, le sang de Jésus supportait Sa vie physique : « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation » (Lévitique 17:11). Le sang de Jésus pour notre salut n’était pas comme celui des autres hommes : « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).

Ce n’était pas un sang contaminé par des défauts génétiques causés par des accumulations de mutations dans les hommes et les femmes tout au long des siècles par le péché. Quand le sang de Christ fut versé sur la croix, il n’est pas simplement disparu dans la terre, pas plus que Son corps, d’ailleurs, qui fut placé dans le sépulcre. Son corps et Son sang faisaient partie intégrante de l’Être parfait qu’Il était et qui fut ressuscité et glorifié. En tant que notre Grand Prêtre, Jésus a transporté Son sang pur et sans tache avec Lui au ciel afin que ce sang précieux puisse continuer à effacer les péchés que nous commettons encore, et sur lesquels Dieu applique le sang de Christ pour les effacer chaque fois que nous nous approchons de Son trône de miséricorde.

C’est exactement l’instruction que nous recevons dans Hébreux 4:14-16 : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » N’allez surtout pas croire ceux qui prêchent qu’un converti ne peut plus pécher. Et encore moins ceux qui prêchent que le sang de Christ n’a aucun pouvoir efficace de purification.

L’apôtre Jean nous dit clairement : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » (1 Jean 1:8-10). Par contre : « si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Donc, le sang de Christ est toujours disponible pour effacer les péchés, d’abord ceux des convertis qui pèchent par faiblesse, et les non convertis qui viennent vers Christ pour se convertir et vivre selon Sa volonté.

D’après l’Ancienne Alliance, le grand prêtre entrait dans le Saint des saints une fois par année avec du sang de bouc qu’il offrait pour lui-même et ensuite pour le peuple pour couvrir tous les péchés de la nation d’Israël. « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le Saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:11-12).

Sous l’Ancienne Alliance : « En effet, après que Moïse eut déclaré à tout le peuple tous les commandements de la loi, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate, et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, disant : C’est ici le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée en votre faveur. Il fit aussi aspersion du sang sur le tabernacle et sur tous les vases du culte » (Hébreux 9:19-21). Là, dans le ciel, au trône de la miséricorde, nous continuons d’être purifiés par le sang de Christ chaque fois que nous nous approchons de Lui pour être secourus dans le temps convenable.

Alors, dans Hébreux 12:22-24, Paul nous rassure en nous déclarant : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. » Nous sommes ainsi : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de Son sang » (1 Pierre 1:2). En conséquence, le sang de Christ continue littéralement de nous purifier de nos péchés chaque fois que nous nous repentons en nous approchant de notre Sauveur.

Tout chrétien a le droit de se poser la question à savoir ce que nous devons faire lorsque nous péchons. L’apôtre Jean a écrit aux chrétiens pour répondre à cette inquiétude tout à fait normale chez le converti. Dans 1 Jean 2:1-3, il nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. » Que veut dire « propitiation » ? Nous le voyons cité à deux autres reprises.

La première dans Romains 3:22-25, où Paul déclare : « La justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu… » La deuxième est dans 1 Jean 4:9-10 : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. »

Dans les deux cas, le mot « propitiation » veut dire la même chose, c’est-à-dire, une expiation pour nos péchés afin qu’il y ait réconciliation avec Dieu pour nous, grâce au sacrifice de Jésus. L’acte de Jésus, en offrant Son corps pour le substituer aux nôtres comme sacrifice pour payer la rançon de nos péchés, laissant la colère de Dieu Le frapper comme s’Il était coupable, alors qu’Il n’a jamais péché, a été le plus grand sacrifice dans toute l’histoire humaine. C’est ainsi que Dieu a été réconcilié avec nous par le sacrifice parfait de Jésus en notre faveur, par Sa mort sur la croix. Et Jean le dit si bien : « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. » (Jean 3:15-17). C’est sûrement le plus grand amour qui puisse exister.

L’auteur du Psaume 107:21-22 nous dit : « Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, pour ses merveilles envers les fils des hommes ! Qu’ils offrent des sacrifices d’actions de grâces, et racontent ses œuvres en chantant de joie ! » Le facteur dominant qui nous sépare des animaux, c’est notre capacité à formuler des mots précis et de les lier ensemble afin de communiquer des concepts complexes. Les sifflements, les grognements et les jappements des animaux communiquent un certain sens à ceux qui les entendent, mais pas un message clair de leur pensée. Seule l’image de Dieu dans l’homme peut permettre de communiquer directement avec d’autres hommes, ainsi qu’avec le Créateur de tout ce qui existe. La plus haute manifestation de cette capacité est dans la communication de nos louanges vers Dieu.

Dans notre adoration, par nos louanges et nos chants, nos esprits s’élèvent jusqu’au ciel afin d’entrer en communication avec Dieu. Et c’est ainsi que nous pouvons Lui parler de nos fardeaux et Lui offrir nos implorations, sachant fort bien qu’Il nous entend. Nos louanges ne sont pas seulement un devoir, mais notre privilège béni vers la source de Ses bénédictions. Un jour, nous serons réunis avec tous les convertis de tous les âges, Le louant d’un seul cœur pour Ses œuvres de création et de rédemption. Tout comme : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 10:11).

Notre louange est destinée à Jésus, le seul jugé digne d’ouvrir le livre de la Révélation de Dieu pour les derniers jours. Dans Apocalypse 5:7-10, nous lisons : « Et il vint, et prit le livre de la main droite de Celui qui était assis sur le trône. Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Avez-vous déjà remarqué que tous ceux qui prêchent que les fidèles de leurs congrégations s’en vont au ciel après la mort ne citent jamais ces versets dans leurs sermons ?

Pourtant, nous savons ce que Jésus a accompli par Son précieux sang pour nous, et nous anticipons Son merveilleux retour avec joie, dans l’espérance et l’assurance que Sa volonté se fasse enfin sur cette terre comme elle se fait présentement au ciel. Oui, Seigneur Jésus, viens bientôt !