D.416 – Concitoyens de Christ

Par Joseph Sakala

ans Éphésiens 2:18-22, nous lisons : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » Avant notre conversion, nous étions appelés « des gens du dehors », c’est-à-dire, étrangers aux promesses de l’alliance éternelle, n’ayant aucun espoir et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant nous sommes devenus chacun un homme nouveau et une femme nouvelle en Christ.

Comme Paul nous le dit si bien dans Éphésiens 2:12-16 : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. »

Et, dans les versets 19 à 22, Paul ajoute : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. »

« Par Jésus, nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père dans un même Esprit. C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » déclare Paul, dans Éphésiens 3:1-7.

« Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que la promesse fût donnée, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient. Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée. De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:22-29).

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme… » (Éphésiens 2:8-11). Dieu nous a formulé Son salut de façon que nous ne puissions pas rater la réalisation de Son plan pour nous. Nous devrions Le remercier humblement pour ce que Dieu a accompli en nous au travers de Jésus.

Voilà le genre de sagesse que Dieu nous donne. Demandez à n’importe quel individu ce qu’est la sagesse. Tout le monde aura une réponse à vous offrir. Pour quelques-uns, ce sont les cheveux blancs qui annoncent la sagesse. Pour d’autres, ce sont des remarques citées à point, lorsqu’on nous demande une opinion. Demandez à cent personnes et vous aurez cent réponses diverses. Mais la véritable réponse se trouve dans Psaume 111:10 qui déclare : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent Ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. » L’époque dans laquelle nous vivons est appelée « l’ère de l’information ». Mais information n’est pas sagesse. Avec la multitude de livres et de revues dans tous les domaines possibles, avec des milliards de dollars investis dans toutes sortes de recherches individuelles et, maintenant, avec l’autoroute informatique de l’Internet, il semblerait que tout le monde et plusieurs organisations nous offrent des tonnes d’informations. Nous sommes noyés dans l’information.

« Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Où donc est le lieu de l’intelligence ? » demandait Job, dans Job 28:12. « L’homme ne connaît pas son prix et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants » (v. 13) La question de Job ne peut pas  trouver sa réponse sur un ordi, mais seulement dans l’ancien Livre. Job 28:28 déclare : « Puis il [Dieu] dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. » La vérité spirituelle se trouve souvent dans ce Livre. Le roi Salomon, à qui Dieu accorda une sagesse toute spéciale, a écrit ces mots inspirés : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Et, dans Proverbes 9:10 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. »

S’il manque quelque chose dans notre ère informatique, c’est bien la crainte de l’Éternel chez la plupart des gens et même dans le monde religieux. Dans notre perspective du Nouveau Testament, nous savons qu’en Christ : « sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » déclare Paul, dans Colossiens 2:3-4. « Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:23-24). Voilà la véritable connaissance, compréhension et sagesse.

« Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende » (Matthieu 11:15). Le Seigneur Jésus a dû considérer cette exhortation de grande importance, parce qu’elle paraît au moins huit fois dans les quatre Évangiles et sept fois dans le livre d’Apocalypse, cité par Christ Lui-même, et une fois par l’apôtre Jean, dans Apocalypse 13:9. Il est donc urgent que les gens entendent véritablement avec des cœurs croyants, des esprits de discernement et durant des vies obéissantes. Il est très important, d’abord pour les hommes et les femmes non convertis, de réagir à l’Évangile de cette façon. Jésus a déclaré, dans  Jean 5:24 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Entendre la Parole de Dieu avec un cœur croyant fait toute la différence.

Mais ce n’est juste que le commencement, car Jésus a aussi dit, dans Jean 10:27-30 : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Il nous a non seulement promis la vie éternelle lorsque nous avons entendu Sa voix, mais Il nous assure que cette vie ne pourra jamais nous être enlevée tant et aussi longtemps que nous entendrons continuellement Sa voix. Or, Il nous promet également la résurrection, dans Jean 5:28-29 : « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront Sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation. »

Mais nous, Ses élus, nous n’avons pas à nous inquiéter : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Alors, que celui qui a des oreilles entende !

Parce que : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:1-7).

Il y a trois descriptions de ce que nous étions avant l’œuvre de Dieu en nous, tel que décrit dans Éphésiens 2. Nous étions morts dans nos fautes, dans nos activités et dans nos péchés, notre caractère, notre attitude et notre condition générale. Le résultat fut que nous n’étions pas capables de comprendre ou de chercher Dieu de nous-mêmes. Romains 3:10-12 nous dit : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Nous n’étions pas capables de connaître les choses de Dieu, car : « l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Éphésiens 2:2 nous dit : « Dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. » « Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde » (Galates 4:3). « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Nous étions parmi ceux qui vivions tous autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.

Jean 3:36 déclare : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » « Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice ; l’affliction et l’angoisse à tout homme qui fait le mal ; au Juif d’abord, puis au Grec ; mais la gloire, l’honneur et la paix à tout homme qui fait le bien ; au Juif d’abord, ensuite au Grec ; car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:5-11).

La transformation produite par Dieu en nous ne peut s’expliquer aisément : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais Dieu est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont Il nous a aimés. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:21-24).

Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. « Sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:9-11).

Cette puissance est efficace par la foi qui ne vient pas de vous. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Quoiqu’impliquent toutes ces promesses, elles nous rassurent sur notre statut permanent en tant qu’élus, les saints de Dieu. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:29-32).

« Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:29-39).

Dieu a fait tout cela : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force » (Éphésiens 1:19). La puissance du Créateur, telle que démontrée dans la résurrection de Christ, est dirigée vers nous ! Nous pouvons être sûrs que, malgré le fait que nous ne comprendrons jamais tout cela, les Écritures nous fournissent plusieurs évidences claires afin que vous puissiez saisir :

  1. Que : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). « Que l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous [avant votre conversion], et qu’il sera en vous [après votre conversion]» (Jean 14:17). « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? » (1 Corinthiens 6:19).
  2. Vous ne devriez jamais avoir honte de prêcher l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18), qu’elle soit prêchée à une personne ou bien à mille.
  3. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). En effet, ces promesses impliquent toutes choses qui regardent la vie éternelle.
  4. Nous voyons les résultats de la puissance de Dieu dans nos vies lorsque nos caractères sont : « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:11-13).

Dieu désire vous voir : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Et que vous soyez affermis afin que, selon les richesses de Sa gloire, Il vous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi. Dieu veut également vous voir enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles !

« Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Éphésiens1:17-18). L’esprit de sagesse est appliqué dans une grande variété de circonstances, surtout dans le leadership, comme nous pouvons le voir dans Deutéronome 34:9 : « Et Josué, fils de Nun, fut rempli de l’esprit de sagesse ; car Moïse lui avait imposé les mains ; et les enfants d’Israël lui obéirent, et se conformèrent à ce que l’Éternel avait commandé à Moïse. »

Mais l’esprit de sagesse est aussi identifié à la capacité de faire du beau linge, comme lorsque Dieu dit à Moïse : « Et tu feras à Aaron, ton frère, des vêtements sacrés, pour sa gloire et pour son ornement. Et tu parleras à tous ceux qui sont intelligents, que j’ai remplis d’un esprit de sagesse, et ils feront les vêtements d’Aaron pour le consacrer, pour qu’il exerce la sacrificature devant moi » (Exode 28:2). Daniel était connu pour avoir un esprit excellent : « Parce qu’on trouva en lui, Daniel, que le roi avait nommé Beltshatsar, un esprit extraordinaire, et de la connaissance, et de l’intelligence pour interpréter les songes, expliquer les énigmes et résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l’interprétation » (Daniel 5:12).

À nous aussi Jésus a déclaré : « Mettez-vous donc dans l’esprit de ne point préméditer votre défense. Car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront contredire, ni résister » (Luc 21:14-15). Nous avons également reçu un esprit de révélation : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Et au sujet du Saint-Esprit, Jésus ne nous a-t-Il pas promis, dans Jean 16:13-15 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres, » nous dit Paul, dans Romains 15:13-14.

« Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » déclare Paul, dans Romains 11:32-36. Chaque louange est spécifiquement désignée par Dieu pour soutenir notre foi et fortifier notre confiance, même si nous ne sommes qu’étrangers et voyageurs sur la terre.

Cette confiance en Dieu doit continuellement être soutenue par la prière, à tout moment, comme David le faisait dans Psaume 143:8 : « Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car je me suis confié en toi ; fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car j’ai élevé mon âme à toi. » C’est une très belle prière par laquelle nous pourrions commencer un journée de travail et à laquelle Dieu doit Se réjouir de répondre. Elle est simple, avec deux demandes spécifiques qui devraient toucher le cœur de Dieu. Parce que nous Lui faisons confiance implicitement, nous L’entendons nous parler par cette même Parole, au début de chaque journée. Et comme Dieu nous parle, nous nous réjouissons dans Son amour, spécialement pour Son Salut et de nous guider dans Ses voies.

David Lui demande également, dans Psaume 143:10-13 : « Enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu. Que ton bon Esprit me conduise dans le droit chemin ! Éternel, rends-moi la vie pour l’amour de ton nom ; dans ta justice, retire mon âme de la détresse ! Et dans ta bonté, retranche mes ennemis, et détruis tous ceux qui persécutent mon âme, car je suis ton serviteur. » Et Dieu nous indiquera la voie que nous devons suivre, car David nous déclare, dans Psaume 119:105 : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Lorsque Dieu recevra toute priorité dans nos vies et lorsque nous l’aimerons, étudierons et obéirons à Sa Parole ; et lorsque nous l’appellerons afin de nous guider, Dieu répondra sûrement. « Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal, » nous dit Proverbes 3:6-7. « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées, » nous confirme l’apôtre Jean, dans 1 Jean 5:14-15. Nous avons tous reçu ces confirmations de la part de ceux qui sont morts avant nous, car « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11:13).

Quelques-uns ont eu des problèmes avec le mot « foi », désirant une définition succincte de ce mot, car nulle part dans les Écritures nous voyons une définition claire de la foi. Dans Hébreux 11:1-2, nous voyons : « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. » À certains endroits, la Bible nous donne une définition indirecte de la « foi ». Gardez à l’esprit que les mots « croyance », « confiance » et « foi » sont traduits du même mot grec. Regardons quelques exemples :

Élisabeth, la mère de Jean-Baptiste, a dit de Marie : « heureuse est celle qui a cru [foi] ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement » (Luc 1:45).

Paul savait que Dieu avait l’intention de l’amener vers César et il encouragea les matelots alors qu’ils voyaient venir le naufrage, en leur disant, dans Actes 27:25-26 : « C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance [foi] en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. »

En parlant de la foi d’Abraham en ce que Dieu lui donnerait un fils, Paul a déclaré dans Romains 4:20-21 : « Et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. »

De Sara, l’épouse d’Abraham, il est dit, dans Hébreux 11:11 : « Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut [la foi] à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. »

Ces versets nous donnent cependant une bonne explication de la foi. Elle est une ferme croyance, une conviction, un jugement que Dieu est doublement capable et confiant d’accomplir ce qu’Il a promis. Cette sorte de foi amène l’avenir à la réalité présente. « Et Jésus, ayant fait venir un enfant, le mit au milieu d’eux, Et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:2-3). Plusieurs adultes chrétiens ont cette notion erronée que les petits enfants sont trop jeunes pour comprendre l’Évangile et que Jésus ne devrait leur permettre de participer que lorsqu’ils seront plus vieux.

Le problème, ce n’est pas ici les enfants, mais plutôt les adultes qui trouvent cela difficile à comprendre. C’est qu’ils doivent vraiment devenir comme des petits enfants avant de comprendre vraiment le chemin du salut et de la conversion. « Mais Jésus les appelant à lui, dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (Luc 18:16-17). C’est avec une grande humilité que nous devrions recevoir Christ, comme un enfant innocent. Après tout, qu’y a-t-il à comprendre ? Un petit enfant instruit dans les Écritures peut facilement comprendre par Dieu, comme Timothée : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15).

Un enfant peut comprendre que le Dieu, vers qui ses parents prient, leur a donné vie et qu’il ne faut pas Le contrarier. Que Dieu avait envoyé Son Fils afin de mourir pour ses péchés, si mignons soient-ils, et lui accorder le salut. Un adulte peut parfois se poser des questions, mais pas un enfant, il croit simplement, et c’est tout ! Les petits enfants qui s’intéressent aux Écritures devraient être enseignés dans la Bible, à leur rythme, afin que, quand ils seront plus vieux, ils puissent venir à Jésus avec des cœurs purs.




D.304 – La fureur futile des hommes

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fureur

Joseph Sakala

Dans Psaumes 76:10-13, nous lisons : « Quand tu te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre. (Sélah.) Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange, quand tu te revêts de tout ton courroux. Faites des vœux, acquittez-les à l’Éternel votre Dieu ; que tous ceux qui l’environnent, apportent des dons au Redoutable. Il abat l’orgueil des princes ;  il est redoutable aux rois de la terre. » Une des plus grandes particularités de la vie des humains, c’est la répétition du témoignage à la grâce et au pouvoir de Dieu rendu par l’homme qui voudrait Le détrôner, si seulement il en était capable. Les exemples bibliques sont nombreux.

Les frères de Joseph le haïssaient et l’ont vendu en esclavage, or : « Vous aviez pensé à me faire du mal ; mais Dieu l’a pensé en bien, pour faire ce qui arrive aujourd’hui, pour conserver la vie à un peuple nombreux. Soyez donc sans crainte ; je vous entretiendrai, vous et vos enfants. Et il les consola, et parla à leur cœur » (Genèse 50:20-21). Haman a tenté de détruire les Juifs du temps de la reine Esther, mais Mardochée, leur chef, fut élevé au rang de Premier Ministre, alors qu’Haman fut pendu sur sa propre potence. Les ennemis de Daniel ont manigancé une loi pour l’amener dans la fosse aux lions, mais ses ennemis furent eux-mêmes dévorés par ces mêmes lions. Et le roi Darius a décrété : « De par moi il est ordonné que dans toute l’étendue de mon royaume on ait de la crainte et de la frayeur devant le Dieu de Daniel. Car c’est le Dieu vivant, et il demeure éternellement ; son royaume ne sera point détruit, et sa domination durera jusqu’à la fin » (Daniel 6:26).

Dans l’heure terrible de Satan et des puissances des ténèbres, Jésus est mort sur la croix, mais Il est sorti vainqueur : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Pourquoi les païens sont-ils en rage ? Et les chefs sont-ils réunis contre le Seigneur, et contre Son Christ ? « Et qui as dit par la bouche de David ton serviteur : Pourquoi les nations sont-elles en rumeur, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, Hérode et Ponce Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, se sont assemblés contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint, pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites » (Actes 4:25-28).

Laissons les hommes s’aigrir contre Dieu et Son peuple, car le sang de ses martyrs est la semence de l’Église et plus les ennemis rageront, plus Dieu sera glorifié. La colère des hommes ne peut jamais prévaloir contre notre Seigneur, elle sera soit restreinte, soit tournée en louange envers Lui. Car : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Dans Proverbes 12:15, nous lisons que : « La voie de l’insensé est droite à ses yeux ; mais celui qui écoute le conseil, est sage. » Le livre des Proverbes a beaucoup à dire de ceux qui proclament des folies. En réalité, environ dix mots hébreux différents sont utilisés pour parler de ceux qui agissent avec folie et ces mots paraissent environ cent fois dans ce seul livre. En assumant que Salomon en était l’auteur, ce livre, nous le savons, fut réellement inspiré par le Saint-Esprit ; il est bien de noter que l’homme considéré le plus sage de tous les temps avait beaucoup à dire au sujet de la folie, plus que toute autre personne. Mais, en même temps, Salomon a également utilisé les mots « sage » et « sagesse » au moins cent vingt-cinq fois.

Notre texte utilise les deux en entremêlant la folie avec la sagesse de ceux qui écoutent les bons conseils. De tels contrastes sont abondants dans les proverbes de Salomon et tout chrétien ferait bien de les prendre à cœur. Allons en voir quelques-uns. Dans Proverbes 10:8, nous lisons : « Celui qui a le cœur sage, reçoit les avertissements ; mais celui qui a les lèvres insensées, tombera. » Combien de fois avons-nous vu des gens se faire mal en refusant de prendre conseil d’une personne qui en a vécu l’expérience. Mais elle refuse le conseil et paie cher pour sa folie. Il y a des gens qui s’amusent à faire souffrir les autres sous prétexte que cela fait rire le groupe, sans réaliser ce qu’ils font, mais Salomon dit : « Faire le mal est la joie de l’insensé ; la sagesse est celle de l’homme prudent. »

Parfois, on est en face d’une situation où on se pose la question à savoir si on devrait foncer ou tout simplement éviter les conséquences possibles. Mais Salomon nous dit que : « Le sage craint, et il évite le mal ; mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité, » s’apercevant assez vite que la sécurité n’y était vraiment pas. Parfois, se taire est bon également, mais il y des gens qui croient que tout le monde cherche leurs conseils. Désolé, mais Salomon nous déclare que : « L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent » (Proverbes 17:28). D’autres fois, il est bon de dire toute chose, mais on s’aperçoit très vite qu’il ne faut pas tout dire. C’est ce que Proverbes 29:11 enseigne : « L’insensé met dehors tout ce qu’il a dans l’esprit ; mais le sage le réprime et le retient. »

Et finalement, dans ses paroles de sagesse, nous lisons : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35). Il y en a sûrement plusieurs autres, mais les sages chrétiens profiteront de ceux-ci. En effet, une personne sage est appelée à donner de bons conseils et ainsi, un jour, hériter de la gloire. Pour cela, il faut nécessairement se ranger du côté d’un Dieu magnifique et sage.

Dans 2 Chroniques 20:19-21, nous lisons : « Les Lévites, d’entre les enfants des Kéhathites et d’entre les enfants des Corites, se levèrent pour célébrer l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’une voix forte et haute. Puis, le matin, ils se levèrent de bonne heure et sortirent vers le désert de Thékoa ; et comme ils sortaient, Josaphat se tint là et dit : Juda et vous, habitants de Jérusalem, écoutez-moi : Croyez en l’Éternel votre Dieu, et vous serez en sûreté ; croyez en ses prophètes, et vous réussirez. Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient Sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! » Dans ce passage, Josaphat, le roi de Juda, établit des chantres pour célébrer Sa Sainte Magnificence.

Que veut dire ce passage ? Dans la Bible, la sainteté porte en elle le concept d’une mise à part pour une œuvre spéciale. Par exemple, dans Genèse 2:3 : « Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Donc, ce septième jour fut mis à part pour une raison spéciale. Quand Dieu apparut à Moïse dans le buisson ardent, l’Éternel vit qu’il se détournait pour ne pas regarder ; et Dieu l’appela du milieu du buisson et dit : « Moïse, Moïse ! » « Et il répondit : Me voici ! Et Dieu dit : N’approche point d’ici. Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens, est une terre sainte » (Exode 3:5). Dieu avait donc établi ce lot de terre à part pour une raison particulière.

Même les premiers-nés d’Israël furent mis à part par Dieu car, dans Exode 13:2, Dieu dit à Moïse : « Consacre-moi tout premier-né, tout ce qui naît le premier parmi les enfants d’Israël, parmi les hommes et parmi les bêtes ; il est à moi. » Donc, la sainteté porte ici en elle l’idée d’une beauté intrinsèque d’une grande valeur, et non seulement une beauté passagère. Elle se réfère à quelque chose de distinct pour Dieu, qu’Il veut absolument mettre à part pour Lui-même. Subséquemment, cette sainteté porte sur elle une certaine magnificence. Comme exemple, considérez un diamant rare et très dispendieux. Sa simple rareté le met à part du reste des diamants.

Que fait-on avec un tel diamant étonnant ? Nous savourons sa beauté, lui réservant un endroit spécial pour l’étaler. On pourrait même le mettre à part dans une salle spéciale réservée à ce seul diamant. Tandis que la beauté de la sainteté n’est pas sujette ou limitée au contexte culturel. Car les Écritures définissent la sainteté comme intrinsèquement magistrale. Alors, Josaphat a commandé au peuple de louer Dieu, de chanter et célébrer Sa sainte magnificence. Car une beauté si étonnante doit être louée. « Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? » (Exode 15:11).

Regardons la grande bénédiction accordée au peuple pour sa louange de Dieu. Dans 2 Chroniques 20:20-22, nous lisons : « Puis, le matin, ils se levèrent de bonne heure et sortirent vers le désert de Thékoa ; et comme ils sortaient, Josaphat se tint là et dit : Juda et vous, habitants de Jérusalem, écoutez-moi : Croyez en l’Éternel votre Dieu, et vous serez en sûreté ; croyez en ses prophètes, et vous réussirez. Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! Et au moment où ils commencèrent le chant et la louange, l’Éternel mit des embuscades contre les enfants d’Ammon, et de Moab, et ceux de la montagne de Séir, qui venaient contre Juda, et ils furent battus. »

Les Écritures identifient Dieu comme suprêmement Saint : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car Je Suis Saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 11:44-45). Et Pierre le confirme en disant de Lui : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:16). Dieu est donc glorieusement beau et saint dans Son omniscience, puisque personne ne sait toutes choses. Son omniprésence et Son omnipotence sont uniques, donc saintes. Sa liberté, Son éternité, Son auto-existence, Son autosuffisance, Sa justice, Sa miséricorde, Sa grâce, Son amour et Son pardon sont tous Ses attributs. Dieu est saint et magnifique, puisque Ses attributs sont infiniment supérieurs à ceux du monde. Sa Sainteté et Sa Beauté s’étendent dans chaque aspect de Son être.

Sa Sainteté accroît notre condamnation en tant que pécheurs, car cela se voit dans notre constante désobéissance à Son premier Commandement qui dit : « Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force, » dans Deutéronome 6:5. Combien se lèvent le matin sans penser à Lui ? Mais, cela est commandé dans l’Ancien Testament. Désolé, mais Jésus l’a également répété, dans le Nouveau Testament, au jeune homme qui voulait savoir comment plaire à Dieu lorsque : « Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). Ces gens refusent d’aimer Dieu, ce qui n’est pas seulement mal, mais horrifique.

Dans le domaine humain, nous reconnaissons comment la beauté amplifie la méchanceté d’un comportement. Que penseriez-vous si on lançait de la boue sur une robe de noces blanche et pure ? Ou si on vandalisait une précieuse pièce d’art ? Ou si on brûlait l’original d’un chef-d’œuvre de Shakespeare ? On les accuserait sûrement d’être des gens confus ou même pervers. Alors, refuser d’apprécier l’appel de la majesté de Dieu pourrait être considéré une insulte directe au Créateur. Il n’est donc pas surprenant que : « Jésus a dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la trouvera ; car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? »

La nature extraordinaire de Dieu n’est adorée par l’homme que quand cela fait son affaire. L’homme crie vigoureusement vers l’omnipotence de Dieu lorsqu’il veut être protégé contre les conséquences de ses péchés, mais s’oppose à Sa souveraineté quand Dieu permet de mourir à quelqu’un qu’il aime. Il se réconforte dans l’omniscience de Dieu quand elle entasse ses bonnes œuvres, mais hait la connaissance divine lorsqu’elle le tient responsable de sa désobéissance. L’homme aime Son omniprésence quand il a peur, mais il la rejette lorsqu’il est engagé dans l’immoralité. Il fait un délice de la liberté de Dieu lorsque cela lui plaît, sauf lorsque cela contredit ses plans. L’homme se plaît dans la justice de Dieu parce qu’elle punit ses adversaires, mais la rejette lorsque c’est lui qui commet le crime.

Mais certains diront : « N’y a-t-il pas des attributs de Dieu que tout le monde adore, comme Sa miséricorde et Son amour ? » Oui, quand cela fait leur affaire. L’homme reçoit très bien la miséricorde divine lorsqu’elle est dirigée vers lui, mais la repousse lorsqu’elle est dirigée vers ses adversaires. Il se réjouit de l’amour de Dieu lorsque le salut lui est offert, mais rejette ce même salut lorsqu’il est offert au meurtrier de sa mère qui se repent. L’homme se réjouit quand Dieu est patient avec lui, mais ne peut comprendre pourquoi Dieu serait patient avec son voisin athée. Il est tout-à-fait logique que Dieu soit lent à la colère avec lui, mais c’est incroyable qu’Il le soit avec les dictateurs du monde. Voyez-vous le problème ? Nous avons de la difficulté à accepter que nous soyons bénis dans notre cheminement vers Son Royaume et qu’Il bénisse aussi ceux qui ne sont pas tout-à-fait convertis.

Dans 1 Pierre 1:16-21, nous lisons : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. »

L’esclavage au péché est dégoûtant, car sa saleté est répugnante, mais nous tombons également victimes de son attirance, même convertis. Pourquoi ? Parce que le péché a une apparence externe qui séduit et plaît à notre nature charnelle. Cependant, le péché cache à nos yeux son poison intérieur destructeur : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17). Alors, quelle est la solution ? « Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32).

La révélation scripturale de la beauté d’une morale pure et de la sainteté répond à l’allure du péché. Comment ? Premièrement, par sa beauté unique. La sainteté est tellement incomparable que la nation d’Israël la chantait. Dans 2 Chroniques 20:21, nous lisons : « Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! » Par contre, le péché est crasseux et odieux, malgré que nous ne le voyons pas toujours ainsi. Deuxièmement, la sainteté répond à l’allure du péché par sa permanence. Puisque les Écritures définissent la sainteté comme absolument adorable, il n’y a donc pas de débat réel sur ses qualités. Peu importe ce que les pécheurs en disent, la sainteté est toujours gracieuse.

À l’occasion, le miroitement de pureté morale scintille même dans nos cœurs. Nous admirons les couples qui ont fidèlement gardé leurs vœux de mariage, malgré tous les problèmes que Satan leur occasionne pour tenter de le détruire par des tentations d’amertume où d’immoralité. Pourtant, quand il s’agit de notre sainteté personnelle, nous ne sommes pas si enchanté. Mais pourquoi ? Selon notre texte, la sainteté nous est commandée, impliquant que nous devrions faire des efforts afin d’être captivés par la beauté de la sainteté. Subséquemment, on nous commande également de refléter la sainteté de Dieu.

Regardons comment Paul saluait les Thessaloniciens dans ses épîtres : « Paul, et Silvain, et Timothée, à l’Église des Thessaloniciens, en Dieu le Père, et en notre Seigneur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ. » Ce sont les premières paroles inspirées par le Saint-Esprit et elles établissent chez Paul un pattern qui, plus tard, se reflétera dans toutes ses épîtres. Paul saluait les Églises par une prière de grâce et de paix, venant de Dieu le Père et de Son Fils Jésus-Christ. La grâce précède toujours la paix dans ses salutations, car nous recevons la grâce de Dieu avant de pouvoir éprouver Sa paix. Son emphase sur la grâce, précédant tout ce qui suivrait dans ses épîtres aux Églises ou aux pasteurs, confirmait la grande importance de la grâce de Dieu.

La grâce est le premier attribut essentiel du salut, et devient l’essence vitale de la vie chrétienne. Les Thessaloniciens avaient déjà reçu le salut par la grâce, mais maintenant la grâce de Dieu leur Père et Jésus-Christ, leur Seigneur, devait également se manifester dans leur comportement personnel, mais spécialement dans leur comportement envers ceux à qui Dieu voulait aussi démontrer Sa grâce à leur égard. Paul terminait ses épîtres avec la prière souhaitant que le Seigneur Jésus soit avec tous ceux qui les lisaient. Finalement, alors qu’il était en prison, les dernières paroles de Paul à son jeune évangéliste Timothée furent : « Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:22).

Chaque véritable vie chrétienne doit commencer, continuer et se terminer dans la grâce du Sauveur. En effet, les toutes dernières paroles de Dieu Lui-même dans Ses Écritures sont : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). Merci à Dieu pour Sa grâce formidable. Mais pour en revenir à la fureur futile des hommes contre Son peuple, à cause des persécutions contre l’Église, l’apôtre Pierre exhortait les élus en leur disant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:14-17).

Ce passage biblique décrit parfaitement le ministère de chaque converti à Christ. C’est un mandat venant directement de Dieu d’être toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Normalement, personne ne s’attendrait à recevoir de l’opposition en faisant du bien. Mais c’est curieux comme nous pourrions facilement être critiqués en faisant l’œuvre de Dieu. Pourtant, le converti utilise son zèle, non avec un enthousiasme irrationnel, mais plutôt d’une façon contrôlée et de bon cœur.

Ceci semble néanmoins enrager ceux qui sont séduits par le prince des ténèbres. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Mais quand même vous souffririez pour la justice, nous dit Pierre, soyez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés, puisque Dieu doit toujours occuper la première place dans nos vies.

Nous n’avons rien à craindre si nous sommes prêts à nous défendre avec la Parole de Dieu, pour répondre avec douceur à toute question qui pourrait nous être posée au sujet de notre foi et de notre zèle pour Christ. Cela veut dire que nous devrions, par des études régulières de la Parole, être préparés à nous défendre. Et notez que Pierre nous dit que nous devrions le faire avec une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous. Il se pourrait cependant que, malgré votre comportement pour le Seigneur, la persécution vienne quand même. Mais il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal.

« Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:7-8). Pendant des générations, la plupart des gens ont souhaité vivre en paix, mais le monde continue d’être toujours en guerre. Les évolutionnistes attribuent ce comportement à des siècles de violence évolutionnaire, Dieu l’attribut au péché.

Cependant, il est possible d’avoir une paix intérieure personnelle, même dans un monde en guerre. Voici ce que la Bible appelle « la paix de Dieu », une paix qui surpasse toute compréhension humaine parce qu’elle vient de Dieu. Et : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20). Voilà la belle promesse associée au merveilleux nom de notre Seigneur. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-24.

Donc, dans Esaïe 26:3-4, nous lisons : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! ». Il faut invoquer le Seigneur selon Sa volonté car, dans 2 Thessaloniciens 3:13-16, nous lisons : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! »

Peut-être que Sa plus grande promesse est contenue dans le livre aux Hébreux où Paul dit : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Hébreux 13:20-21). Il y a une autre référence à la paix de Dieu dans Colossiens 3:15-17 : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. »

Que les hommes manifestent leur fureur envers le peuple de Dieu, peu importe, Dieu saura toujours la tourner en gloire vers Lui et les Siens, et la Paix de Dieu pourra enfin régner dans nos cœurs, si nous la laissons agir. Ce qui importe, c’est la récompense finale de l’immortalité que nous aurons auprès de notre Grand Frère durant l’éternité.

 




D.263 – La Sagesse incarnée

 

Par Joseph Sakala

Regardons ensemble la poésie divine de Proverbes 8:22-31, alors que la Sagesse raconte son histoire et ses origines : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il [Dieu] eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de Lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes. »

Le livre des Proverbes reproduit à d’innombrables reprises les vertus de la véritable sagesse, fondée sur la crainte de Dieu. Dans ce passage, cependant, le thème change, reculant dans le temps jusqu’à la création, et même au-delà. C’est comme si la sagesse nous racontait le plan de Dieu dès sa conception dans l’Esprit du Créateur. C’est un merveilleux passage à citer à ceux qui croient que l’univers entier s’est créé sous l’effet d’une espèce de « Big Bang » et que l’évolution aurait tout produit avec le temps. Nous découvrons un Éternel rempli de sagesse, qui Se mit à créer l’univers, la terre, les montagnes, les nuages et qui fit jaillir des fontaines. La sagesse, Son ouvrière, était en admiration constante alors que Dieu imposait Sa loi même à la mer afin que ses eaux ne franchissent pas les limites que Dieu lui avait imposées. Dieu parla et tout fut créé par la toute puissance de Son Esprit. C’est le témoignage que l’apôtre Jean Lui rend lorsqu’il dit : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [Si Dieu est Dieu, Sa Parole est également Dieu. Donc,] Elle était au commencement avec Dieu [l’évidence même]. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Dieu parla et la toute puissance de Son Esprit créa instantanément.

Un exemple parfait se trouve dès le début de la Genèse, alors que Dieu dit : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Le Seigneur Jésus loge très bien à l’enseigne du contexte de ce témoignage, lorsque Dieu décida de Se faire homme, pour offrir le salut aux humains, en venant Lui-même effacer les péchés de l’humanité en versant Son sang pur et sang tache, alors qu’Il n’avait jamais commis le péché. C’est exactement ce que l’apôtre Jean déclare dans Jean 1:14 : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » En prenant une forme humaine, la Parole de Dieu devenait Son Fils unique, engendré par Son Esprit, donc venu du Père.

Bon nombre d’organisations chrétiennes prêchent au sujet de Jésus, mais refusent d’accepter Sa divinité, prétendant qu’Il fut créé et, à cause de cela, Jésus est identifié dans leur Bible comme « dieu », dans Jean 1:1. C’est curieux que, dès le premier siècle, Satan séduisait certains enseignants qui essayaient déjà de détruire la divinité de Christ. Donc, Jean nous dit d’éprouver ceux qui viennent nous prêcher, afin de discerner quel esprit les anime. Mais pourquoi Jean fut-il inspiré de nous déclarer cela ? Car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde, nous dit Jean. « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3).

Qu’est-ce que cela veut dire ? « Jésus-Christ venu en chair » veut dire que Jésus-Christ, le Sauveur/Messie, est littéralement descendu du ciel pour venir dans le monde afin de vivre dans une chair humaine. Emmanuel, « Dieu parmi nous ». Pas une autre personne créée par Dieu, mais Dieu Lui-même en chair humaine. Ceux qui confessent cette vérité sont guidés par l’Esprit de Dieu, nous dit Jean. Mais il nous met en garde, aussi. Au verset 3 : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair [comme au verset 2], n’est point de Dieu. Or, c’est celui de l’antichrist [c’est fort, ça !] dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Jean ne laisse rien à l’interprétation ; sa déclaration est claire et directe.

Donc, Satan, le véritable esprit de l’Antichrist, faisait déjà son travail et ses ravages au premier siècle en utilisant ses faux prophètes qui prêchaient que Jésus était seulement un homme rempli du Saint Esprit avec qui Dieu travaillait, mais pas Dieu dans la chair. Combien davantage, de nos jours, Satan séduit-il les gens en utilisant encore des faux prophètes pour enseigner cette même doctrine. En prêchant que Jésus n’était qu’un homme, le salut nous vient donc par un homme et non par Dieu.

Voyez-vous l’hérésie que ces gens répandent ? Les temps changent, vous savez, mais ce sont toujours les mêmes fausses doctrines. M. Vaclav Havel, président de la République Tchèque, a prononcé ces paroles qui sont à la fois bibliques et prophétiques, dans l’un de ses discours : « Si le pilier principal d’un système [ou d’une religion] est fondé sur un mensonge, il est donc évident que la vérité deviendra sa plus grande menace et son plus grand ennemi. » Subséquemment, soyons sur nos gardes.

« Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est Dieu venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » (2 Jean 7).

L’esprit de l’antichrist travaille en eux. Cela ne veut pas dire qu’ils s’en iront directement dans le feu de la géhenne lors de leur décès. Comprenez-moi bien. Quelqu’un peut se repentir et il y en a beaucoup qui vont se repentir. Néanmoins l’esprit de l’Antichrist travaille dans plusieurs personnes présentement. Si nous entretenons des relations avec ces gens, nous nous exposons au grave danger de commencer à penser et à croire la même chose qu’eux.

C’est aussi grave que cela, nous dit Jean. Regardons ce qu’il nous déclare au verset 8 : « Prenez garde à vous, afin que vous ne perdiez point le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. » Au verset 10, Jean est encore plus catégorique : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine… » Quelle doctrine ? Nous venons de la voir. La doctrine que notre Rédempteur était nul autre que Dieu Lui-même dans la chair. Remarquez bien que Jean n’a pas dit « cet évangile ». Il a dit : « cette doctrine ». Dieu dans la chair est la doctrine de base de cette Église que Christ est venu fonder. Si ces individus ne prêchent pas cette doctrine, nous dit Jean, « …ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. »

Ne le saluez pas ? Se peut-il que l’apôtre de l’amour manquait d’amour ? Vous noterez que saluez se rapporte au mot « salut ». Salut, ici, n’était pas une simple salutation telle : « Salut, comment ça va ? » Non, non. Salut, ici, veut dire que nous avons reconnu que Jésus est le seul nom sous le soleil par lequel le salut est possible. Salut, c’est ce que nous recevons lorsque nous acceptons Son sacrifice comme étant le seul disponible pour effacer nos péchés. Quand un chrétien disait : « Salut ! » à un autre chrétien, au premier siècle, il confirmait cette vérité. Si quelqu’un vient vous enseigner autre chose, ne le laissez pas entrer chez vous. Dire salut à une telle personne serait confirmer que vous êtes d’accord avec sa doctrine qui n’est pas biblique. C’est ce que Jean nous dit au verset 11 : « Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. »

Sachez, chers amis, que je ne veux ridiculiser personne. Chacun a droit à ses croyances. Si quelqu’un veut croire que Dieu est simplement une puissance impersonnelle et que chacun est son propre dieu, c’est son droit, mais vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec sa croyance. Si quelqu’un veut croire que Jésus n’était pas Dieu dans la chair, mais simplement un homme, c’est son affaire, cependant n’allez pas le croire simplement par politesse. De nos jours, on prêche que l’immortalité nous viendra par le clonage. Et le Saint Esprit aussi ? Non merci, je passe ! Si quelqu’un veut croire qu’il a une âme immortelle qui, après la mort, peut aller au ciel, c’est aussi son affaire.

Si quelqu’un veut croire qu’il doit se suicider afin d’être « téléporté » sur l’étoile Sirius dans l’immortalité, c’est son droit, car il est libre. Sachez, cependant, que nous sommes libres aussi et que nous avons le droit de croire ce qui se prouve dans les Écritures. Oui, mais ces gens parlent continuellement d’amour et parlent également de Jésus ! Fantastique ! Et nous, nous parlons de qui ? Les mouvements les plus populaires, de nos jours, sont ceux qui prêchent ce qui fait plaisir. Un salut facile où on donne son cœur à Jésus à la fin d’une assemblée, et lorsque la tribulation viendra, ils seront enlevés au ciel pendant sept ans hors de tout danger. Il y a des ruées vers ces groupes populaires à l’heure actuelle.

Le Nouvel Âge est extrêmement populaire de nos jours avec ses doctrines qui s’adaptent à tout le monde. Il y a plus d’un millier de mouvements Nouvel Âge juste en Amérique, actuellement, avec toutes leurs variantes. Moi, personnellement, je n’ai rien contre les initiés du Nouvel Âge, mais j’ai aussi le devoir de vous expliquer ce qu’ils prêchent. Il est primordial pour le chrétien de connaître quelques-unes de leurs doctrines principales. En voici sept :

Dieu, pour les adeptes du Nouvel Âge, est une énergie impersonnelle qui remplit l’univers. Tout ce qui existe fait partie de cette énergie et tout est un avec cette énergie. Discernez maintenant leur raisonnement. Comme nous faisons partie de cette unité, nous sommes alors divins. Dieu est tout et tout est Dieu, disent-ils. Chaque membre du Nouvel Âge est donc son propre dieu. Croyez-vous que cette doctrine soit une invention nouvelle ? Voici le fameux argument utilisé par Satan pour faire manger le fruit de l’arbre défendu à nos premiers parents. Dans Genèse 3:5, Satan leur dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Les années passent mais la séduction demeure pareille. Ce concept était au centre de la théologie de la Religion à Mystères de Babylone et elle s’est perpétuée au travers les âges jusqu’à aujourd’hui par le conduit des Traditions secrètes véhiculées par les Égyptiens, les Grecs, les Romains et les pharisiens du judaïsme par leur kabbale juive, au fil des siècles.

Maintenant qu’ils ont les yeux ouverts, qu’en est-il de Christ ? Christ, d’après eux, était simplement un grand maître spirituel, inspiré par cette énergie divine, toutefois disponible à chacun de nous. Conclusion : vous êtes Christ, je suis Christ, nous sommes tous Christ dans notre for intérieur.

Pour ce qui est de la Bible, elle n’est pas fiable, déclarent ces érudits. Les Apôtres, disent-ils, ont mal compris le message de Jésus et ont rajouté des enseignements qui ne sont pas endossés par Dieu. Oh, bizarre ! Nous avons vu plus haut que ce même Dieu, devenu maintenant une personne, n’était qu’une énergie impersonnelle auparavant… Ils prétendent que la Bible a été manipulée pendant plusieurs siècles, durant lesquels elle est devenue victime d’innombrables additions et de suppressions de passages. Donc, elle n’est pas fiable. Subséquemment, le passage où Jésus déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre », n’a aucune valeur pour eux, dans Apocalypse 22:18-19.

Dans le Nouvel Âge, il n’y a pas de place pour le concept de l’existence du péché. Il ne peut pas y avoir de péché, disent-ils, car, si nous sommes Dieu, il n’y a donc pas de transgression possible contre Dieu. Car Dieu ne peut pas pécher contre Lui-même ! Alors, le péché n’existe pas et nous n’avons pas à nous en repentir. Jésus n’est donc pas mort pour nos péchés. Comme c’est simple, n’est-ce pas ?

Pour ce qui est de la croissance spirituelle, chaque adepte se transforme lui-même, par la méditation transcendantale, par l’hypnotisme, le yoga, par la régression dans une vie antérieure, ou par toute autre discipline spirituelle. Pour ce faire, l’aide d’un esprit guide ou d’un médium en spiritisme peut s’avérer très utile. On est très ouvert, choisissez ce qui fait votre affaire : un ange ou un médium. C’est la même chose pour eux.

Le salut, pour eux, n’est même pas un sujet de discussion. Simplement parce que l’âme, faisant partie de l’univers, ne meure jamais. À la mort de l’individu, elle renaît et se réincarne dans une succession de corps physiques différents. Le bien ou le mal que vous faites déterminera votre prochaine réincarnation. Et comme le péché n’existe pas, c’est l’humain qui doit lui-même déterminer son cheminement. Car il n’existe pas qu’une seule voie qui soit bien ou mal pour tous. Donc, c’est vous qui décidez.

Finalement, le salut du monde entier dépendra des humains. Écoutez bien leur raisonnement. Quand assez de personnes seront branchées sur cette énergie positive universelle et tourneront leurs pensées vers la paix, comme si cela pouvait humainement être possible, le monde sera alors nettoyé de tous ses éléments négatifs. Voilà ce qui nous amènera éventuellement dans l’ère merveilleuse de la lumière. Comment ne pas aimer une telle religion où tout est beau et extraordinaire !

Mes amis, c’est avec ces enseignements « prodigieux » que des millions de nouveaux adeptes se joignent à eux chaque année. Et c’est ainsi que Satan prépare le monde entier à cheminer vers une grande apostasie, qui aura lieu avant l’apparition de son Antichrist religieux. Or : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte [l’apostasie] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » Heureusement qu’il y a un petit troupeau qui croit encore que la Bible contient la Parole de Dieu. Un petit troupeau engagé à faire la volonté de Dieu, coûte que coûte, et à qui Jésus déclare que Sa récompense sera grande, dans le Royaume qui s’en vient.

Pouvez-vous encore croire certains de ces évangélistes à la télé qui ne cessent de trompeter qu’aujourd’hui est le seul jour du salut ? La Bible nous indique clairement que n’importe quel jour est un bon jour pour le salut, car Dieu nous appelle lorsqu’Il voit notre cœur disposé à recevoir Sa Parole et cheminer vers Son Royaume. Ces prédicateurs ne prennent pas le temps de vérifier les Écritures, voulant plutôt enseigner ce qui fait leur affaire. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples », nous dit si bien Paul, dans Romains 16:18.

Les athées croient fermement au « Big Bang » comme si, dans une confusion totale, tout aurait surgi et ensuite, par une espèce d’évolution, tout se serait organisé pendant des millions ou même des milliards d’années pour en arriver à ce que nous voyons présentement. Et, ils nous donnent comme seul vecteur de l’évolution le temps, impersonnel, sans aucune espèce d’intelligence ! Vous noterez cependant, dans Proverbes 8:22-31, cité au début du message, qu’une planification intelligente a précédé la création et rien ne s’est fait sans un but précis. Voilà la doctrine réelle sur les générations éternelles où Dieu Se manifeste en tant que le Tout-puissant, sans commencement ni fin, le premier et le dernier, le Rédempteur, Sauveur de ceux qu’Il a créés à Son image et à Sa ressemblance. Dieu a poussé Son amour au point de consentir à Se faire homme dans la personne de Jésus (Sauveur), afin de payer la rançon de tous nos péchés (Rédempteur).

Le Nouveau Testament rend avec clarté que Jésus n’était nul autre que la Sagesse incarnée de Dieu, la Parole par Qui toute chose existe. Jésus est aussi Celui qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7). Jésus a également dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Paul nous confirme que : « pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu », dans 1 Corinthiens 1:24.

Toute la connaissance des grands penseurs du monde s’avère néant et futilité en comparaison avec Jésus qui est venu instruire les Siens : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). La raison pour laquelle nous avons cette connaissance extraordinaire, c’est parce que nous avons l’Esprit de Dieu.

Dans 1 Corinthiens 2:11-13, Paul dit : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. » Comment se fait-il que certaines personnes peuvent lire des passages bibliques et les trouver difficiles à comprendre, confus et même cocasses, alors que d’autres reçoivent la bénédiction d’une compréhension claire de ces mêmes passages ?

La réponse, c’est que le premier groupe n’est animé que par l’esprit de l’homme qui est en eux, reçu à la naissance. Tandis que le deuxième est animé par l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses données par Dieu, afin que personne ne puisse se glorifier lui-même. Or, comment faire la distinction entre les deux groupes ? Aux Éphésiens, Paul l’explique ainsi : « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Tandis que le deuxième groupe est composé de ceux qu’enseigne le Saint Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels, ayant reçu le Saint Esprit lorsqu’ils ont mis leur foi en Christ pour le pardon des péchés et la réception du salut. C’était, après tout, le Saint Esprit qui a inspiré toutes les Écritures Saintes. « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21).

Cette vérité fut confirmée par Paul lorsqu’il a dit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Concernant l’inspiration de son propre enseignement, Paul a dit ceci, dans 1 Corinthiens 2:12-13 : « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu. Et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. »

Pareillement, c’est le même Esprit au sein de chaque converti qui éclaire, confirme et applique Son Écriture dans l’esprit du chrétien qui lit ou entend ces écrits pour les appliquer dans son cheminement personnel vers le Royaume. Parce que : « L’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). Voilà pourquoi Jésus a pu, en toute assurance, déclarer à Ses Élus : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13).

Dieu accomplit tout par les Écritures qu’Il a Lui-même inspirées selon Son bon plaisir. Il comble également de bénédictions ceux qui étudient les Écritures avec des cœurs croyants et obéissants. Paul nous explique le retour de Jésus : « Lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; car vous avez cru à notre témoignage. C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:10-12). Le bon plaisir de Dieu retient tout jugement sévère, car nous découvrons que : « Ce sont les bontés de l’Éternel, que nous n’ayons pas été consumés ; ses compassions n’ont point défailli. Elles se renouvellent chaque matin ; Sa fidélité est grande ! » (Lamentations 3:22-23).

Nous voyons continuellement les manifestations divines de Sa miséricorde et de Sa compassion. Car Dieu est lent à la colère et grand en bonté. Il est bon envers tous, et Ses compassions sont sur toutes Ses œuvres. Le bon plaisir de Dieu, c’est de faire du bien à Son peuple. Psaume 84:11-13 nous dit : « Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants. Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en Toi ! » Donc : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:3-6).

Le bon plaisir de Dieu nous pardonne. « Qui est le Dieu semblable à toi, qui pardonne l’iniquité, et qui passe par-dessus le péché du reste de son héritage ? Il ne garde pas à toujours Sa colère, car il se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer. Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens » (Michée 7:18-20).

Le bon plaisir de Dieu est également de faire Sa volonté, lorsqu’il nous déclare : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de Ma parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à Moi sans effet, sans avoir fait ce que J’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle Je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:9-11).

C’est d’ailleurs ce que Dieu a fait. Sa Parole est sortie de Sa bouche et Elle a accompli toute l’œuvre pour laquelle Dieu l’a envoyée en la personne de Jésus. Aux Juifs qui tentaient de Le prendre en défaut : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que Je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez [pas] écouter ma parole » (Jean 8:42-43). Et, avant de mourir, Jésus a dit ceci à Ses disciples, dans Jean 16:28 : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. »

Jésus était vraiment la Parole vivante sortie du Père, venue dans le monde pour nous apporter le salut, et qui a laissé de nouveau le monde, et qui est retournée au Père. Encore une autre preuve que Jésus était véritablement Emmanuel – Dieu avec nous (Matthieu 1:23). Pas une deuxième personne distincte dans une trinité, mais une deuxième manifestation, celle-là physique, de Dieu dans une chair humaine. Donc, dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Quand nous vivons selon le bon plaisir de notre Créateur, il est facile de nous réjouir en Lui. Nous comprenons finalement que Jésus n’était pas seulement Dieu, mais véritablement Sa Sagesse incarnée.