D.567 – La triple nature de la tentation

Par Joseph Sakala

Nous voyons à l’occasion des personnes qui proclament avec certitude que jamais elles ne se laisseraient tenter par Satan. Mauvaise déclaration, car c’est en plein le genre de personne que Satan adore tenter. Regardons au jardin d’Éden où Adam se fait dire par nul autre que Dieu Lui-même qu’il pouvait manger de tous les fruits du jardin, excepté un seul : le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’était assez simple comme formulation, surtout que, juste à côté, il y avait un autre arbre que Dieu appelle l’arbre de vie, et celui-là, Adam avait le droit d’en manger.

Dans Genèse 3:1-5, nous pouvons lire : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Pourtant, nous voyons qu’Adam avait bien instruit Ève, car elle déclara spontanément à Satan : « Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Adam lui a même dit de ne pas toucher à cet arbre. Mais : « la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:6-7).

Satan a eu tellement de succès dans sa première tentative pour persuader Adam et Ève de l’écouter et ainsi se rebeller contre Dieu, qu’il a utilisé la même technique dans tous les siècles qui ont suivi. Par cette triple tentation, Satan plaisait au corps, à l’âme et à l’esprit de nos premiers parents. D’abord, la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, donc, bon pour le corps. Ensuite, elle vit qu’il était agréable à la vue, donc, plaisant aux émotions de l’âme. Et finalement, que l’arbre était désirable pour devenir intelligent, donc, à l’orgueil spirituel, pour qu’elle se mette à le convoiter. L’apôtre Jean a plus tard écrit, dans 1 Jean 2:16 : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » L’apôtre Jacques nous déclare aussi que : « Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:15).

« Car, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 3:16-17. Satan a même utilisé ces trois tentations sur Jésus, mais sans succès. Dans Matthieu 4:3, nous lisons : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » C’est-à-dire, satisfais ta faim physique, avant ta faim spirituelle.

Ensuite : « le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre ». (Matthieu 4:5-6). Car ainsi, Jésus aurait la sensation d’être porté par Ses anges. Satan tente encore Jésus, dans Matthieu 4:9 : « Et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » Quelle offre stupide de la part de Satan d’offrir à Jésus tout ce qu’Il avait Lui-même créé ! Mais Satan a tout de même essayé de semer un doute en Jésus lorsqu’il Lui dit à deux reprises : Si tu es le Fils de Dieu.

Mais nous savons que Jésus a passé ce test de façon magistrale en citant les versets appropriés des Écritures. Maintenant, lorsque nous sommes tentés, nous pouvons puiser de Sa force pour gagner la victoire. Comme nous le dit si bien Jacques : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Regardez la merveilleuse promesse de Dieu faite à ceux qui invoqueront Son nom, dans Joël 2:32 : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera. » Dieu ne fait pas acception de personne. C’est ce que nous voyons dans Actes 10:33-36, où nous pouvons voir que : « C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. »

Cette Parole s’applique également à tous ceux qui, à notre époque, craignent Dieu et sont prêts à annoncer la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ. Mais, « comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! », nous dit Paul, dans Romains 10:14-15. Jésus accepte tous ceux qui invoquent Son Nom au sein de toutes les nations.

Des théologiens d’un grand intellect ont débattu ces questions pendant des siècles, sans pouvoir trouver la véritable issue, du moins, pas à la satisfaction de ceux qui sont d’une persuasion religieuse différente. Car, du côté pratique, toutefois, le Saint-Esprit a conduit Pierre à déclarer ceci, le jour de la Pentecôte : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. Hommes Israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazarien, cet homme signalé de Dieu parmi vous par les actes de puissance, les merveilles et les miracles qu’il a opérés par son moyen au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle » (Actes 2:21-24).

Pierre s’adressait seulement à des Juifs, mais : « il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Lybie qui est près de Cyrène, et les étrangers romains, Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu. Ils étaient donc tous étonnés, et ne savaient que penser, se disant l’un à l’autre : Que veut dire ceci ? » (Actes 2:5-12).

C’est Paul qui, dans Romains 10:12-13, dit de manière très claire : « Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Et finalement, c’est Jésus Lui-même qui nous dit, dans Apocalypse 22:17 : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Dieu ne rejette personne, mais il faut qu’il ou elle vienne à Lui volontairement pour contempler Son appel divin. Le salut ne vient que par l’obéissance à Dieu.

Et l’âge n’a aucune importance. Remarquez bien que : « Josias était âgé de huit ans quand il devint roi, et il régna trente et un ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Jédida, fille d’Adaja, de Botskath. Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, il marcha dans toutes les voies de David, son père, et ne s’en détourna ni à droite ni à gauche. Or, la dix-huitième année du roi Josias [donc, à l’âge de 26 ans], le roi envoya à la maison de l’Éternel Shaphan le secrétaire, fils d’Atsalia, fils de Meshullam, en lui disant ; monte vers Hilkija, le grand sacrificateur, et qu’il donne l’argent qu’on a apporté dans la maison de l’Éternel, et que ceux qui gardent le seuil ont recueilli du peuple. Qu’on le remette entre les mains de ceux qui ont la charge de l’ouvrage, et qui sont préposés à la maison de l’Éternel ; et qu’ils le donnent à ceux qui exécutent l’ouvrage qui se fait dans la maison de l’Éternel, pour en réparer les dégradations : Aux charpentiers, aux constructeurs et aux maçons, pour acheter du bois et des pierres de taille pour réparer le temple » (2 Rois 22:1-6).

« Shaphan, le secrétaire, fit encore ce rapport au roi : Hilkija, le sacrificateur, m’a donné un livre. Et Shaphan le lut devant le roi ; et dès que le roi eut entendu les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements. Et il donna ce commandement au sacrificateur Hilkija, à Achikam, fils de Shaphan, à Acbor, fils de Micaja, à Shaphan, le secrétaire, et à Asaja, serviteur du roi : Allez, consultez l’Éternel pour moi, pour le peuple et pour tout Juda, touchant les paroles de ce livre qui a été trouvé. Car la colère de l’Éternel, qui s’est allumée contre nous, est grande, parce que nos pères n’ont pas obéi aux paroles de ce livre, pour faire tout ce qui nous y est prescrit » (2 Rois 22:10-13).

Cette expérience vécue par le jeune roi de Juda nous illustre le pouvoir rédempteur des Écritures, tout en nous dévoilant l’importance essentielle de la Parole de Dieu dans le processus de repentance, du pardon et du salut. C’est par la Parole de Dieu que nous recevons la conviction de notre besoin de salut, et cela devient le premier pas indispensable qui nous mène au salut. « Parce que personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché, » nous déclare Paul, dans Romains 3:20. C’est également par les Écritures que l’on arrive à la compréhension du salut. C’est justement ce que Paul enseigna à son jeune évangéliste : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15).

En plus : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu » (Romains 10:17). Finalement, le véritable miracle de régénération, qui transporte l’âme perdue vers l’éventuelle nouvelle naissance dans la Famille de Dieu, est accompli par le Saint-Esprit qui : « nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18). Naître de nouveau, ou être : « régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée », nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:23-25.

La lecture de la Parole par le roi Josias a eu pour résultat que : « le roi, se tenant près de la colonne, traita alliance devant l’Éternel, promettant de suivre l’Éternel et de garder ses commandements, ses témoignages et ses statuts, de tout leur cœur et de toute leur âme, pour accomplir les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple adhéra à cette alliance, » nous déclare 2 Rois 23:3. En vertu de la transcendance importante de la Parole de Dieu durant chaque étape du processus du salut, il ne faudrait pas être étonné de voir la déclaration de Paul à Timothée, juste avant son propre martyre : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:15-17).

Or, il ne faut pas seulement prêcher, mais ne prêcher que la Parole de Dieu. Car on pouvait constater la Parole de sagesse divine imprégnant la décision de Salomon, dans 1 Rois 3:27-28, où nous lisons : « Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. » La sagesse divine est un concept étonnant et merveilleux, car Dieu Lui-même, qui est omniscient, en est le concepteur. Apparemment, Salomon aurait reçu une plus grande portion de la sagesse humaine que tout autre homme de sa génération, et probablement plus que de toute autre génération.

Voici ma compréhension personnelle de la sagesse de Salomon. Étant donné la dernière partie de la vie de Salomon, qui s’était laissé entraîner par la fille de Pharaon et ses autres concubines dans le culte aux Baalim, nous pouvons raisonnablement déduire que le roi Salomon n’avait pas le Saint-Esprit de Dieu en lui. Vous remarquerez qu’il ne l’a pas demandé non plus à Dieu ; il a demandé la Sagesse. Je pense que Dieu lui a donné le maximum de sagesse humaine qu’un homme puisse avoir ; et ce dans le but de démontrer au reste de l’humanité que, même si un homme est rempli de sagesse, s’il n’a pas le Saint-Esprit en lui, il ne peut arriver à la compréhension des profondeurs de Dieu et à la sagesse spirituelle.

Donc, je pense que toutes les personnes qui ont reçu le Saint-Esprit depuis Abel ont, finalement, eu plus de sagesse que Salomon en a eue et une force spirituelle que Salomon n’a jamais connue. La lecture des Proverbes, de l’Ecclésiaste et du Cantique des cantiques nous donne une sagesse pratique accessible à tous les hommes (convertis ou non) et que ces livres furent le résultat de cette sagesse humaine dont peuvent bénéficier partiellement certains hommes naturellement intelligents. Par contre, les écrits de Paul sont d’une portée spirituelle beaucoup plus élevée et uniquement accessible aux vrais enfants de Dieu. Mais poursuivons notre étude.

Dans 1 Rois 4:29, nous voyons que : « Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. » Non seulement a-t-il construit un Temple pour Dieu, mais il a efficacement régné sur un grand royaume : « Il prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq » (1 Rois 4:32), dont un seul est conservé dans les Écritures. Salomon a aussi écrit deux livres divinement inspirés (Proverbes et Ecclésiaste), également dans nos Bibles. De plus, Salomon était aussi un homme de science : « Il a aussi parlé des arbres, depuis le cèdre qui est au Liban jusqu’à l’hysope qui sort de la muraille ; il a aussi parlé des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons. Et, de tous les peuples, on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre, qui avaient entendu parler de sa sagesse » (1 Rois 4:33-34).

On aurait pu croire que même Satan eût été incapable de séduire un tel homme, mais la triple nature de la tentation a également réussi avec Salomon. Dans 1 Corinthiens 2:6-8, Paul nous dit : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue (pas même Salomon) ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. »

Alors, dans sa vieillesse, Salomon a aussi été tenté par la sagesse du monde, et a succombé à son tour. Mais, vers la fin de sa vie, Dieu lui a fait savoir que, sans le Saint-Esprit, « tout devient vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité » (Ecclésiaste 12:10). « L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un Seul Pasteur » (Ecclésiaste 12:12-13).

Dans Ecclésiaste 12:14-16, Salomon conclut son analyse de la vie humaine en déclarant à son fils : « Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Donc, tout semble nous indiquer que Salomon déplut à Dieu dans sa vieillesse et son royaume fut enlevé à son fils Roboam et donné à son serviteur Jéroboam, même s’il y a eu un semblant de repentir vers la fin de sa vie. Il sera sûrement de la deuxième résurrection, apprenant comment obéir à Dieu en utilisant la sagesse de Dieu.

La « sagesse de Dieu » paraît six autres fois dans les Écritures. Regardons dans Esdras 7:24-25 où nous pouvons lire : « De plus, nous vous faisons savoir qu’on ne pourra imposer ni tribut, ni impôt, ni péage sur aucun des sacrificateurs, des Lévites, des chantres, des portiers, des Néthiniens et des serviteurs de cette maison de Dieu. Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu’ils fassent justice à tout le peuple qui est au delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point. »

Dans Luc 11:48-51, Jésus corrige les enseignants du peuple en leur disant : « Vous êtes donc les témoins et les complices des actions de vos pères ; car ils ont fait mourir les prophètes, et vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération », déclare Jésus aux « sages » de Son temps.

Dans 1 Corinthiens 1:21-25, nous lisons : « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Tandis que les Juifs demandent des miracles, et que les Grecs cherchent la sagesse, nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. »

 « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:6-8.

Et finalement, dans Éphésiens 3:8-12, Paul nous confirme que : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. »

Nous découvrons comment la sagesse de Dieu est mise en contraste avec la sagesse des hommes qui est souvent temporelle et mal guidée. Dans Éphésiens 3:10, nous découvrons la révélation remarquable que l’on enseignera également aux anges, qui sont eux-mêmes doués d’une grande sagesse : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes. » Donc, nous voyons la façon merveilleuse par laquelle Dieu, qui a créé et sauvé l’homme et la femme, l’a fait afin d’avoir une filiation et une fraternité éternelles à Ses côtés.

Dans sa première épître, l’apôtre Jean nous déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Et que pourrions-nous Lui demander de plus que d’avoir une filiation et une fraternité éternelles avec Lui ?

Louez le Seigneur, vous qui le connaissez, car Jésus est le nom qui nous charme, Lui qui nous arme contre les conflits, lorsque nous plaçons notre confiance entièrement en Lui. Les Écritures nous informent que Dieu accorde une grande valeur et une grande puissance au Nom de Jésus. Dans Philippiens 2:9-11, nous pouvons lire : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » « Parce qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Jésus nous protège et nous fournit Sa puissance afin d’accomplir de grandes choses à Son service. « Combien, qui disent de mon âme : Point de salut pour lui auprès de Dieu ! Sélah (pause). Mais toi, Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et celui qui me fait lever la tête. Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) Je me couche, je m’endors, et je me réveille ; car l’Éternel me soutient » (Psaume 3:3-6). Regardons ensemble cette belle promesse de Sa part, dans Psaume 91:4-9 : « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. »

À Son service et suivant Ses instructions, nous sommes perpétuellement victorieux. « Car il a fait des choses merveilleuses ; sa droite et le bras de sa sainteté l’ont délivré. L’Éternel a fait connaître son salut ; il a révélé sa justice aux yeux des nations », nous déclare Psaume 98:1-2. « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:57. Jésus n’est pas seulement notre Général conquérant, mais Il est aussi le Créateur de toute chose. Nous plaçons notre confiance en Lui, car où serait-elle mieux placée ? « À toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. À toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout, » dit 1 Chroniques 29:11.

L’apôtre Jean, que Jésus aimait, est sûrement d’accord avec cette déclaration, car voici son témoignage rapporté des Paroles de Jésus. « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15). Nous possédons alors une place tout à fait spéciale dans le cœur de Jésus, puisque, tout au long des siècles, nous avons acquis une meilleure et plus grande connaissance du Nom de notre Sauveur.

Alors, louons le Sauveur, nous qui Le connaissons, qui pouvons Lui adresser notre reconnaissance avec joie ; rendons-Lui tout ce qu’il nous a donné en possession. Ceux qui connaissent vraiment Jésus écoutent très peu, sinon jamais, l’instruction des hommes, mais se fient à Lui pour apprendre des choses nouvelles au fur et à mesure que notre Sauveur décide de les partager avec nous. Et remarquez bien que ceux qui agissent ainsi, Jésus les appelle Ses amis qu’Il identifie par l’obéissance à Ses instructions. « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande, » déclare Jésus, dans Jean 15:14. Et Jésus nous a prouvé Son amour en donnant Sa vie pour nous.

« Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis, » nous confirme notre Sauveur, dans Jean 15:13. Alors, que pourrions-nous faire en retour de Son sacrifice ? Rien, absolument rien. Nous pourrions cependant Le louer pour tout ce qu’Il a fait pour nous. Nous avons le privilège de Lui déclarer : « Je lave mes mains dans l’innocence, et je fais le tour de ton autel, ô Éternel ! Pour éclater en voix d’actions de grâces, et pour raconter toutes tes merveilles. Éternel ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite » (Psaume 26:6-8). Soyons néanmoins en garde contre les tentations de Satan, car il sait qu’il ne lui reste que peu de temps.

Louons continuellement le Seigneur et disons-Lui : « Je m’entretiendrai de la splendeur glorieuse de ta majesté, et de tes œuvres merveilleuses. On dira la puissance de tes exploits redoutables, et je raconterai ta grandeur. On publiera le souvenir de ta grande bonté, et l’on chantera ta justice » (Psaumes 145:5-7). Et comme le dit si bien Hébreux 13:15-16 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. »




D.555 – La tentation de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 4:1-4, nous lisons : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Notez l’hypocrisie de Satan ! Il attend pendant quarante jours pour s’assurer que Jésus soit affamé afin de Lui demander de changer les pierres en pain. Mais Jésus lui a cité une vérité irréfutable, c’est-à-dire que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Et c’est une vérité universelle pour chaque chrétien qui déclare suivre Jésus. Car Satan est très rusé et voudrait utiliser toutes sortes d’astuces pour nous séduire, mais si nous ne nous fions qu’à Sa Parole, ce sera impossible. Il est bien que nous cherchions la vérité, mais il faut faire attention et vérifier d’où vient cette « vérité ». Il faut absolument être des Béréens et vérifier toute chose. Et si un physicien vous ébranle en disant que la loi de la gravité n’est qu’une théorie inventée de toute pièce, allez-vous le croire sur parole ? On nous enseigne depuis notre prime jeunesse que la loi de la gravité existe parce que c’est ce que disent les savants. Est-ce eux que nous devons plutôt croire sur parole ? Romains 3:4 nous dit bien : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur », à moins que l’homme cite la Parole de Dieu, sans la tordre.

Vous noterez que la « loi de la gravité » a réellement été inventée de toute pièce par un franc-maçon illuminatus du nom d’Isaac Newton, qui n’a jamais été en mesure d’en faire la preuve. Alors, posons-nous la question : Qu’est ce qui tient tout l’univers ensemble ? Dieu le sait et, un jour, Il saura bien nous le dévoiler, parce qu’il n’y a aucun verset biblique qui parle de la « loi » de la gravité.

« Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu » (Matthieu 4:5-7). Les gens du monde sont très rapides à lancer des défis à Dieu. Mais Dieu est omnipotent et sait toutes choses, alors nous ne devrions jamais Le tenter pour nous prouver que Dieu a toujours raison, car cela peut devenir très dangereux, et Satan le sait très bien.

« Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (Matthieu 4:8-11). Imaginez l’astuce de Satan qui demande à Jésus de l’adorer, simplement pour avoir droit à tous ces royaumes, alors que Jésus savait que : « Toute puissance Lui avait été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18), par Dieu Lui-même. Alors, il ne faut pas être surpris de la réponse de Christ donnée à l’adversaire.

Les quarante jours que Jésus a passés dans le désert en jeûnant et en Se faisant tenter par le diable sont un exemple éclatant pour nous. L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7). Le chef des apôtres nous déclare la même chose : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:9). Satan ne nous tentera pas de la même façon qu’il a tenté Jésus, mais les réponses de Christ sont précisément la façon dont nous devrions contrevenir à l’effort de l’Adversaire pour nous séduire. Chaque tentative de Satan fut vaincue en citant les Écritures. « De combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 1:3).

Dans la première tentation qui avait pour but de changer des pierres en pains, la réponse de Jésus fut : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Ici, Jésus a cité Deutéronome 8:3 : « Dieu t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. »

Est-ce qu’Israël a compris ? Dans Exode 16:19-20, Moïse lui dit, au sujet de la manne : « Que personne n’en laisse de reste jusqu’au matin. Mais ils n’obéirent point à Moïse, et quelques-uns en laissèrent jusqu’au matin, et il s’y engendra des vers et une mauvaise odeur ; et Moïse se mit en colère contre eux. » Nous avons parfois de la difficulté à nous en tenir à la Parole de Dieu. Pourtant, c’est Sa Parole, et seulement Sa Parole, qui nous promet le salut de nos âmes. Toute autre connaissance n’est que du détail.

Ensuite, Satan Lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas du temple ; éprouve tes anges pour voir s’ils viendront te secourir. » Regardons dans Luc 4:12 : « Mais Jésus lui répondit : Il est dit : Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. » Ici, Jésus a cité Exode 17:6-7 : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » Alors, pourquoi faut-il Le tenter ? N’avons-nous pas confiance en Lui ?

Satan, l’archange qui s’est rebellé contre son Créateur pour tenter d’atteindre le pouvoir, s’essaya une autre fois, en demandant à Jésus de l’adorer afin d’avoir tous les royaumes de la terre. Cette fois, Jésus lui dit tout simplement, dans Matthieu 4:10 : « Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » Il y a un message ici pour chaque humain : « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » (Marc 8:36). Adorons Dieu et, un jour, Il partagera Son univers avec nous.

Rappelons-nous que : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la Parole de Dieu » (Romains 10:17). Ne l’oublions jamais ! « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17), que nous utiliserons dans notre combat contre l’ennemi. Mais souvenez-vous toujours que, lorsque : « le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui pour un temps » (Luc 4:13), Satan n’est pas disparu, mais il se retira seulement pour un temps afin de revenir encore plus fort pour persécuter les enfants de Dieu dans sa séduction du monde entier.

Il est certainement dérangeant de ne pas savoir pourquoi Dieu ne semble pas protéger tous Ses enfants contre toutes les persécutions et les épreuves. La protection de Dieu qui met Ses enfants sous Son aile est pourtant l’une des nombreuses promesses du Seigneur faites à Son peuple. Toutefois, Christ, premier-né de Dieu, homme parfait, a été le plus martyrisé et le plus persécuté de tous les hommes.

De plus, Il a prédit que nous serions aussi persécutés à cause de Son nom. Paul a été persécuté de toutes sortes de façons. Pierre aussi, ainsi que de nombreux chrétiens au fil des siècles, dès les débuts de l’Église en passant par l’Inquisition catholique par laquelle beaucoup de chrétiens ont été martyrisés, et pendant l’ère communiste en URSS où des dizaines de millions de chrétiens ont été persécutés, torturés et tués dans les goulags de Sibérie. Et le martyr se poursuit un peu partout dans le monde, mais il ne faut pas être surpris, car Satan déteste la race humaine créée à l’image de Dieu.

Durant les trois ans et demi de la Grande Tribulation, les membres de l’Église de l’ère de Philadelphie recevront un sceau spécial et seront protégés : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Pourquoi cette protection ? Parce qu’ils auront un travail à faire, celui d’exécuter la plus grande campagne d’évangélisation de l’histoire. C’est eux qui, au nom de Christ, frapperont à la porte des membres de l’Église de l’ère de Laodicée : « Voici, [dit Jésus à Laodicée] je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20).

Cependant, ceux-ci n’auront pas reçu le sceau de protection et beaucoup devront prouver leur fidélité au Seigneur en passant par l’épreuve du martyre et en se faisant décapiter plutôt que de se plier aux exigences de la Bête,  « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4).

Dieu connaît le cœur de tous Ses enfants et Il décide de tous les procédés servant au perfectionnement de leur caractère. Or, Dieu nous a créés libres de choisir, mais avec les conséquences qui y sont aussi attachées. Tout dépendant des circonstances, parfois Il protège de la persécution, d’autres fois Il la permet, le tout ayant pour but le perfectionnement des saints.

Prenez le temps de relire le livre de Job. Dieu a permis que Satan persécute Son serviteur d’une façon atroce, sans toutefois lui enlever la vie. Job était un homme droit, mais il manquait d’humilité et s’enorgueillissait de sa droiture. Il se croyait avoir presqu’atteint le niveau de Dieu ! Alors, Dieu a fait en sorte qu’il soit littéralement écrasé, brisé, humilié. Puis, Dieu S’est présenté à Job en comparant Sa toute-puissance à la faiblesse de Job. Celui-ci a compris et a eu honte de son attitude. Il n’aurait pas compris si Dieu l’avait gardé dans la ouate et s’Il l’avait protégé contre Satan. Tout compte fait, Job est sorti gagnant de l’épreuve et Satan fut le perdant.

Il en est de même pour tous les enfants de Dieu. N’oubliez pas que Satan est « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu » (Apocalypse 12:10). Nous devons passer quelquefois par le même chemin que Job. Mais Dieu a promis que nous ne serions jamais éprouvés au-delà de nos forces. Cependant, Satan utilise aussi d’autres façons pour tenter de séduire les enfants de Dieu. Dans l’Ancien Testament, nous voyons une autre sorte de séduction, celle de Balaam, par exemple.

A l’Église de Pergame, Jésus-Christ a dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication » (Apocalypse 2:14). Le récit de ce qu’a fait le faux prophète Balaam se trouve dans le livre des Nombres, dans les chapitres 22 à 24. Mais ce n’est pas là que nous pouvons trouver ce qu’était la doctrine de Balaam, ni dans 2 Pierre 2:15 où l’apôtre parle de la voie de Balaam qui aima le salaire de l’iniquité.

Cependant, nous lisons ceci, dans Nombres 31:16 : « Voici, ce sont elles qui, d’après la parole de Balaam, ont donné occasion aux enfants d’Israël de commettre un crime contre l’Éternel dans l’affaire de Peor, ce qui attira la plaie sur l’assemblée de l’Éternel. » Or « l’affaire de Peor » est expliquée dans Nombres 25 ! Voyez aux versets 1 à 3 : « Or, Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la fornication avec les filles de Moab. Elles convièrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux. Et Israël s’attacha à Baal-Peor ; et la colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. »

Israël se livra à la fornication spirituelle et physique avec les filles de Moab, peuple de Balak, incité par Balaam à pousser les filles de Moab/Madian à débaucher les fils d’Israël. Donc, effectivement, voilà ce qui explique : « la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication », dans le passage d’Apocalypse 2:14.

L’objectif de Balaam était d’obtenir beaucoup d’argent, selon Nombres 22 et 2 Pierre 2. Ce but a d’abord échoué, car Balaam ne pouvait maudire le peuple de Dieu. Mais il est revenu à la charge en suggérant à Balak de faire tomber Israël dans la fornication, tant physique que spirituelle. Ainsi, Balaam pensait faire d’une pierre deux coups : 1) par le péché, obliger Dieu à Se tourner contre Israël et ; 2) en mélangeant les deux peuples et faire ainsi en sorte qu’ils ne soient plus des ennemis. Mais Dieu n’est pas entré dans le jeu de Balaam. Au chapitre 25 des Nombres, Dieu a inspiré Phinées de mettre un frein à la plaie envoyée par l’Éternel. De plus, il est impossible que le peuple de Dieu fasse la paix avec le monde, car les deux ne doivent pas se mêler. Le vrai peuple de Dieu est formé des disciples de Jésus-Christ. Le monde a rejeté le Christ et rejette Ses disciples (Jean 1:5, 10-11 ; 15:18).

Cependant, si nous comprenons que la doctrine de Balaam est d’abord une doctrine de Mystère, Babylone la Grande, nous pouvons voir que cette doctrine s’est perpétuée au travers des siècles et s’est transmise parmi les enfants de Satan qui forment la Synagogue de Satan. Et cette tactique est encore employée aujourd’hui dans le monde entier pour tenter de faire tomber les enfants de Dieu.

L’industrie de la pornographie est complètement entre les mains des Juifs et vous savez qu’ils détestent les véritables chrétiens. Ils se servent donc de la pornographie comme un des instruments pour attaquer la chrétienté. Les clergés d’églises n’étant pas éclairés et soutenus par l’Esprit de Dieu sont tombés victimes de ce stratagème, cette doctrine de Balaam, et c’est pourquoi nous assistons aujourd’hui au dévoilement de beaucoup de scandales à caractère sexuel. Mais cela se passe principalement dans les églises où l’on a déjà commis le péché de fornication spirituelle, car on y encense les faux dieux de Babylone en croyant rendre un culte à Dieu.

Ensuite, vous avez aussi dans ces églises ceux qui murmurent et se plaignent continuellement, c’est-à-dire, les insatisfaits. Ils existaient déjà dans l’Église primitive du premier siècle. Jude nous dévoile leur comportement. « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies » (Jude 1:16-18). Nous sommes dans les derniers temps et il y a beaucoup de moqueurs dans les églises. Ces gens se faufilent dans les congrégations et n’apportent rien de positif, seulement de la division.

Jude nous cite plusieurs incidents de l’histoire d’Israël, après que le peuple fut délivré de l’esclavage d’Égypte. Très peu de temps après avoir traversé la Mer Rouge, déjà les Israélites voulaient retourner en Égypte parce que l’eau était amère. Dieu a dit à Moïse de frapper le rocher afin qu’ils aient de l’eau en abondance et, les ayant nourris de la manne du ciel, les mécontents ont encore murmuré parce qu’ils voulaient de la viande, cette fois, et de l’ail, ainsi que leurs melons d’antan. Et lorsque les douze espions, revenant de Canaan, donnèrent un exposé de cette terre que Dieu leur avait promise, dix espions ont rendu un mauvais compte-rendu et ont entamé une révolte contre Dieu et contre le leadership de Moïse.

Cela déplût à Dieu qui déclara, dans Nombres 14:35-37 : « Moi, l’Éternel, je l’ai dit : Je ferai ceci à toute cette méchante assemblée, qui s’est réunie contre moi ; ils seront consumés dans ce désert, et ils y mourront. Et les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays, et qui étaient revenus et avaient fait murmurer contre lui toute l’assemblée, en décriant le pays ; ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel. » Cependant, quelques-uns de ceux qui avaient appuyé ceux ayant décrié le pays décidèrent d’aller combattre contre les Cananéens.

Mais Moïse leur dit : « Pourquoi transgressez-vous le commandement de l’Éternel ? Cela ne réussira point. N’y montez pas, de peur que vous ne soyez battus devant vos ennemis, car l’Éternel n’est point au milieu de vous. Car les Amalécites et les Cananéens sont là devant vous, et vous tomberez par l’épée, parce que vous vous êtes détournés de l’Éternel ; et l’Éternel ne sera point avec vous. Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:41-45).

Une bonne partie de l’histoire d’Israël est marquée par de multiples manières variées de se détourner de Dieu. Mais Dieu nous résume Sa façon de traiter ce genre de comportement erratique. Dans Psaume 81:11-13, nous lisons : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. » Jude a utilisé une image plutôt surprenante pour décrire ceux qui utilisent d’autres personnes pour satisfaire leurs avantages personnels. Dans Jude 1:16, nous lisons : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. » Les paroles qu’utilisent ces rebelles viennent d’un cœur plein de convoitises et, par intérêt personnel, ils admirent, semble-t-il, ceux dont ils peuvent exploiter l’éclat extérieur pour qu’il rejaillisse sur eux-mêmes.

Cependant, Énoch, entouré d’une société du même genre, a prêché longtemps d’avance le retour de Jésus. Car, dans Jude 1:14-15, nous voyons que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui. »

Il y a deux Énoch dans les débuts du monde. Un était le fils de Caïn que l’on retrouve dans Genèse 4:17 : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. » L’autre était de la septième génération, descendant d’Adam, par son fils Seth, dans Genèse 5. Jude voulait qu’on comprenne bien de qui il parlait, car c’est de cette descendance que Jésus est venu. Il est également très important de se rappeler que Méthushélah (ou Mathusalem), le fils d’Hénoch, était le grand-père de Noé. Bien que la Bible ne le mentionne pas, plusieurs étudiants de la Parole nous ont cité des extraits du « Livre d’Hénoch », des passages sur le soi-disant état du monde avant le grand Déluge. Cependant, ce livre a été écrit après le Déluge et, donc, pas par Hénoch. Il s’agit d’une fraude monumentale. C’est pourquoi il ne fait pas partie du Texte Reçu de la Bible.

Tout ce que nous savons d’Hénoc, c’est : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. » (Hébreux 11:5). L’autre endroit se trouve dans Genèse 5:22-24, où nous pouvons lire : « Et Hénoc marcha avec Dieu, après qu’il eut engendré Méthushélah, trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Hénoc vécut, fut donc de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha donc avec Dieu, puis il disparut, car Dieu le prit ».

Hénoc n’est pas monté au ciel comme certains le prétendent, car Jésus a bien déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Et puisque Jésus est le seul qui soit descendu du ciel, si Hénoc y était monté, Jésus Se serait sûrement souvenu de lui. De plus, ce ne serait pas Christ qui serait le premier-né des fils de Dieu, mais Hénoc. Or, personne ne précède Jésus.

Cependant, dans le monde violent dans lequel Hénoc vivait, il prêcha le retour de Christ et fut agréable à Dieu. Donc, par la foi, Hénoc fut protégé et enlevé de l’endroit où il prêchait à trois cent soixante-cinq ans. Cela était relativement jeune puisque les hommes vivaient très vieux à cette époque. Adam a vécu neuf cent trente ans (Genèse 5:5). Seth, son fils, a vécu neuf cent douze ans (Genèse 5:8). Finalement, celui qui a vécu le plus longtemps fut Méthushélah, qui a vécu neuf cent soixante-neuf ans ; puis il mourut, juste avant le Déluge. La dernière génération avant le Déluge fut celle de Noé. « Et Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem, Cham et Japhet » (Genèse 5:32). Cependant, Noé et sa famille vécurent au-delà du Déluge. Dans Genèse 9:28-29, nous lisons : « Et Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans. Tout le temps que Noé vécut fut donc de neuf cent cinquante ans ; puis il mourut. »

Mais revenons à Hénoc qui marcha avec Dieu, et cela plut à Dieu qui l’a enlevé à l’âge de trois cent soixante cinq ans, afin qu’il ne soit pas assassiné par les méchants de sa génération, à qui il prophétisait qu’il y aurait un Déluge. L’apôtre Jude, sous l’inspiration divine, nous déclare que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15).

Imaginez un instant qu’Hénoc a prêché le second avènement de Jésus, avant même le Déluge. C’est vraiment remarquable ! Même avant que la Bible soit écrite, avant que le premier monde soit détruit à cause de sa méchanceté, même avant l’annonce de la promesse à Abraham et les siècles de préparation de Dieu pour nous envoyer le Messie, Hénoc avait déjà proclamé que le Christ, le Sauveur, le Messie, reviendrait encore ! Il ne devrait pas être surprenant de voir Paul prêcher, dans Éphésiens 5:15-17 : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Cette expression incisive de racheter le temps revient encore dans Colossiens 4:5-6 où Paul nous exhorte : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » Le mot grec pour « racheter » veut littéralement dire « payer la rançon », ou même « sauver ». C’est-à-dire que le temps est un actif précieux, en danger d’être perdu pour toujours à moins d’être sauvé par la rédemption du Rédempteur.

En réalité, le temps est notre actif le plus précieux. Car, si nous gaspillons notre argent, ou perdons notre santé, il y a toujours la possibilité de gagner d’autre argent ou d’avoir notre santé restaurée, mais le temps gaspillé est perdu pour toujours. Dans notre texte, ceux qui sont sages rachètent le temps, tandis que ceux qui sont insensés le perdent ou le gaspillent. Donc, Paul a entièrement raison de nous dire : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps » (Colossiens 4:5). Le temps que Dieu nous accorde doit être utilisé avec sagesse, intelligence et diligence.

Il y a un merveilleux passage dans Psaume 139:13-16 qui nous décrit la formation par Dieu d’un fœtus dans le sein de sa mère. « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. »

Ceci nous rassure quant au fait que même l’enfant avorté sera ressuscité pour terminer les jours qui lui étaient réservés dans le plan merveilleux de Dieu. C’est ainsi que Moïse priait dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. » Chaque enfant dans la Famille de Dieu devrait se concentrer sur le nombre de jours qu’il lui reste à vivre dans la chair, car le salut de chacun est dans l’espoir de cette promesse que Jésus nous a faite avant de monter au ciel : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Non, nous n’avons pas vu le plan final de Jésus ! Jésus est venu : « dans le monde, et le monde a été fait par Lui ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:10-13). Pendant que Jésus était parmi nous, Il nous a dit qu’Il reviendrait un jour pour juger le monde. Mais dans la chambre haute, juste avant Sa crucifixion, Jésus a déclaré à Ses disciples, pour la toute première fois, qu’Il reviendrait pour les chercher personnellement, pas pour les juger, mais pour qu’ils soient avec Lui.

Dans son épître aux Thessaloniciens, Paul les rassure en disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:13-18).

Car, quand Jésus reviendra, nous serons là où Il sera, pour l’éternité ! Mais en attendant, les morts en Christ se reposent. Toutefois, lors de Sa venue, nous serons changés. « Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:49-54).

Présentement, Jésus est en train de nous préparer une place dans la Nouvelle Jérusalem qui, comme Jésus Lui-même, descendra du ciel un jour. Cependant, cela se produira après la destruction finale des rebelles. Car la Nouvelle Jérusalem reviendra seulement avec le Père, après la troisième résurrection, et non pas lors de la seconde venue de Christ. « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:4-7). Toutes ces choses seront exactement comme nous l’aurions espéré d’un si grand Sauveur, de Celui-même qui nous a assurés que, si ce n’était pas ainsi, Jésus nous l’aurait dit.