Trump montre ses vraies couleurs

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin
20 mars 2025
Il n’a pas fallu beaucoup de temps à Trump avant qu’il ne montre ses vraies couleurs.
Trump a remporté une victoire écrasante en novembre dernier d’abord à cause de sa promesse d’ARRÊTER les « stupides » guerres de l’Amérique. Il est maintenant évident pour tous que, bien que Trump puisse pouvoir négocier un traité afin de stopper la guerre en Ukraine – une guerre que la Russie a déjà remportée – il a résolument l’intention d’accélérer et d’étendre les guerres américaines au Proche-Orient.
Mais sitôt que je dis la vérité au sujet de la duplicité morbide de l’esprit de Trump et le dérèglement moral du cœur de Trump, les évangéliques réagissent de manière féroce en signalant les « bonnes » choses qu’il fait, comme si cela pouvait effacer le mal qu’il inflige à la fois à l’Amérique et au monde.
Les évangéliques sont rongés par la maladie du Dispensationalisme Prophétique et voient en Trump le signe avant-coureur de leur eschatologie. Le Dispensationalisme Prophétique est un cancer moral et spirituel qui atteint le cerveau et endurcit le cœur. Et c’est une épidémie chez les évangéliques.
Je me rappelle très bien, quand j’étais un jeune pasteur, que j’entendais parfois des pasteurs fondamentalistes/évangéliques employer Jacques 5:20 pour justifier tout acte de méchanceté qu’ils pouvaient commettre tout en utilisant Genèse 12:3 pour justifier toute action méchante que pose l’Israël sioniste.
Jacques 5:20 dit : « Qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur de son égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. » [Version David Martin]
Ils avaient pour interprétation de ce verset que si un chrétien était un « sauveur d’âme » et gagnait des gens à Christ, Dieu « couvrirait » une « multitude de péchés » de ce sauveur d’âme. En d’autres mots, tant qu’un chrétien est sauveur d’âme, aucun de ses péchés n’a d’importance – peu importe qu’ils soient vils et méchants.
[Note du traducteur : Le verset ne dit nullement que ce sont les péchés du sauveur d’âme qui sont couverts, mais parce qu’il a ramené un pécheur de son égarement, ce sont les péchés du pécheur qui sont couverts par la conversion et le repentir.]
C’est la même façon de penser qui habite les lèche-bottes de Trump aujourd’hui. Aussi longtemps que Trump fait quelque chose de bon, on ne peut pas le condamner pour quoi que ce soit qu’il fait de mauvais.
Mais Donald Trump a choisi une voie qui pourrait mener l’Amérique à la Troisième Guerre Mondiale et transformer notre république constitutionnelle en dictature autoritaire où la marque fondamentale d’une société libre – la libre expression – sera éviscérée.
En regard de ce dernier point, le juge Andrew Napolitano et le professeur John Mearsheimer (West Point, Armée des États-Unis, Forces de l’Air américaines, diplômé de l’Université de Cornell, professeur, Université de Chicago) ont eu cet échange :
Professeur John Mearsheimer : La vérité, juge, c’est que la plus grande menace contre la liberté d’expression aux États-Unis, à ce moment-ci, c’est Israël et ses supporteurs ici aux États-Unis. Il est franchement étonnant de voir jusqu’à quel point les supporteurs d’Israël sont prêts à aller très loin afin de supprimer la liberté d’expression, non seulement sur les campus universitaires, mais à travers tout le pays.
Juge Napolitano : Incroyable. J’ai oublié de faire jouer ce clip il y a quelques minutes. C’est le patron de Marco Rubio, le patron de la procureure générale Bondi, le patron de la Secrétaire à la Sécurité du Territoire Kristi Noem parlant de la liberté d’expression.
Vidéo-clip du Président Donald Trump : « Et j’ai arrêté toute la censure du gouvernement et ramené la libre expression en Amérique, Elle est de retour. »
Mearsheimer : Je suis effectivement surpris de voir jusqu’à quel point Trump et son administration ont supprimé la liberté d’expression. Je veux dire, je savais que tout ne serait pas parfait une fois qu’il aurait pris son poste, mais je suis étonné.
Le cas auquel vous vous référez et qui implique ce gentleman de l’Université de Columbia n’est que la pointe de l’iceberg. Toutes sortes d’activités ont lieu de la part du gouvernement pour supprimer la liberté d’expression, spécialement en ce qui a trait au conflit Israël-Palestine.
Nous avons ici un gros problème. Et l’idée que Donald Trump facilite la liberté d’expression et enlève les obstacles devant cette liberté d’expression est risible.
En vérité.
Concernant ce dernier point, George Galloway et le colonel Douglas Macgregor ont eu l’échange suivant :
Col. Macgregor : Je pense que Netanyahou pratique la politique américaine par le moyen de la ventriloquie. Il ne fait que faire bouger les lèvres de Trump, et Trump dit ce qu’il veut qu’il dise. Et c’est malheureusement et tragiquement la perception aux États-Unis que Trump n’est pas un acteur libre. Il n’est qu’une simple marionnette. Et le marionnettiste, c’est Netanyahou.
George Galloway : C’est tout à fait extraordinaire, à tel point qu’il y a cette vidéo, que j’ai vue, et vous la verrez aussi, où Trump tire sa [Netanyahou] chaise, le fait asseoir et la repousse de la manière qu’on le ferait à son épouse. Il s’agit du Président des États-Unis pratiquement aux petits soins d’un politicien en visite, et de plus, un politicien sur qui il y a encore un mandat d’arrestation international.
Col. Macgregor : Eh bien, rappelez-vous que le Président Netanyahou ne fait pas que représenter six millions de Juifs israéliens. Il représente le pouvoir et le capital de la Juiverie internationale. Et donc, il reçoit un traitement différent pour cette raison, ne serait-ce que la seule.
Il serait erroné de dire : « Pourquoi le Président Trump se permet-il d’être manipulé et exploité par un homme qui représente si peu de gens ? » C’est une erreur. Il représente une plus grande concentration de pouvoir et de capital. Trump le sait et il en dépend. Il en dépendait pour être élu. Alors maintenant, il fait ce pour quoi il a été élu.
Encore une fois, ça n’a pas été long.
Quoi que ce soit que le Département d’Efficacité Gouvernementale (DOGE) de Trump/Musk réduise, nous savons déjà que Trump n’a AUCUNE intention de réduire la totalité des dépenses gouvernementales. Il n’a fait qu’enfoncer un projet de loi de dépense bouche-trou par le Congrès qui perpétue les niveaux de dépenses fédérales de Joe Biden. Les conservateurs ne veulent pas se rappeler que Trump a ajouté plus de 8 trillions $ à la dette nationale durant son premier mandat – le même montant que Biden. Mais prenez en considération que les dépenses de Trump n’incluaient pas les dépenses fédérales pour appuyer la tyrannie Covid.
Quel que soit l’argent que Trump veuille sauver en mettant fin à la mine d’or pour l’Ukraine, il a l’intention de se lancer dans une guerre américaine expansive au Proche-Orient.
Israël a (illégalement) mis fin au cessez-le-feu avec Gaza et a repris le génocide (en employant les bombes, les missiles, etc., que Trump a envoyés à Israël après être devenu président) pendant qu’au même moment, Trump lance des raids de bombardement massif sur le Yémen, tuant principalement des femmes et des enfants innocents.
Max Blumenthal a dit au juge Napolitano que Trump avoue le massacre de Gaza, qu’il (Trump) a admis avoir déclenché « l’abattoir à Gaza … sur la population civile. »
Trump est l’image éthérée de Joe Biden.
À propos de la guerre de Trump au Yémen, le Dr Ron Paul a écrit :
En fin de semaine, le Président Trump a ordonné une lourde opération militaire contre le petit pays du Yémen. Le Yémen était-il sur le point d’attaquer les États-Unis ? Non. Dans ce cas-ci, le Président est-il allé devant le Congrès pour obtenir une déclaration de guerre contre ce pays ? Non. Le fait est que le Yémen n’avait même pas menacé les États-Unis avant que les bombes ne commencent à tomber.
L’an dernier, le candidat Trump critiquait fortement l’obsession de l’Administration Biden pour l’interventionnisme étranger au détriment de nos propres problèmes à la maison. Dans une entrevue à la Convention Nationale Libertaire, il critiqua la soif guerrière de Biden devant Tim Pool en disant : « On peut résoudre des problèmes au téléphone. À la place, ils commencent à lancer des bombes. Récemment, ils ont lâché des bombes sur tout le Yémen. L’on n’a pas à faire cela. »
Pourtant, une fois en poste, Trump se tourna vers les forces armées en tant que sa première option. Depuis le plan de cessez-le-feu Israël/Hamas négocié par l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, le Yémen a laissé tranquille la navigation sur la mer Rouge. Cependant, après qu’Israël eut implanté un blocus total de l’aide humanitaire aux citoyens de Gaza, la semaine dernière, les leaders houthis ont menacé de recommencer le blocage des activités navales d’Israël sur la mer Rouge.
Cela fut suffisant pour que le Président Trump lâche des bombes et lance des missiles pendant des heures, tuant plusieurs douzaines de civiles yéménites – y compris des femmes et des enfants – dans le processus.
Après l’attaque, non seulement Trump menaça-t-il d’utiliser plus de force contre le Yémen, mais il menaça aussi l’Iran. Son conseiller à la Sécurité Nationale, Mike Waltz, ajouta que les États-Unis pourraient débuter le bombardement des navires iraniens de la région, geste qui mènerait certainement à une guerre majeure au Proche-Orient.
Comme les récents Présidents Bush et Obama, le candidat Trump promit la paix après quatre ans de propagande belliciste de Joe Biden et de stratégie de corde raide de Troisième Guerre Mondiale. Il y a peu de doute qu’avec notre population lasse de la guerre, cela s’avéra la marge de sa victoire. Malheureusement, comme de Bush et d’Obama, maintenant qu’il est Président, il semble se diriger dans une voie différente.
Ou en fait la même voie.
Trump prouve rapidement que sa rhétorique de campagne le présentant comme un « président de la paix » était un mensonge éhonté. Trump n’est que le dernier d’une longue lignée de présidents-pantins. Comme l’a dit le Col. Macgregor : « [Trump] n’est qu’une marionnette. Et le marionnettiste est Netanyahou. »
Même Scott Ritter, qui est fortement prédisposé à soutenir Trump, exprimait une critique enflammée contre Trump après qu’il eut commencé à bombarder le Yémen. Voici des extraits de ses commentaires durant son entrevue avec le juge Napolitano :
Trump est un idiot.
Cela ne marchera pas, M. le Président.
Et ce qui va arriver, c’est l’une de deux choses. Pour une, vous allez avoir l’air fou, parce que vous allez devoir reculer quand votre secrétaire à la Défense dit : « Nous ne pouvons intensifier davantage sans mettre 700 000 bottes sur le terrain. C’est une invasion majeure qui va faire en sorte que la région entière va exploser. Le prix du pétrole va grimper de manière incontrôlable, et votre économie va crasher, et vous serez fini, M. le Président. C’en sera fait de vous. De tout ce que vous essayez de faire. Le peuple américain ne tolérera pas du pétrole à 120 $, parce qu’il ne le peut pas, économiquement. Tous les changements que vous faites supposent un fondement de stabilité économique et ne surviendront pas si vous jetez par la fenêtre la sécurité d’approvisionnement de pétrole et d’énergie en allant en guerre contre l’Iran. Arrêtez cela. »
Ou bien il va réellement aller en guerre, pensant en quelque sorte que les bombes américaines ordonnées par Donald Trump possèdent un genre de propriété angélique et explosent avec plus de violence en semant plus de terreur que toute autre bombe ayant jamais été fabriquée. Et ensuite les Iraniens vont fermer le Détroit d’Ormuz, faire exploser les installations américaines, détruire Israël et inviter les représailles nucléaires américaines. Et boum ! l’homme qui pensait recevoir le Prix Nobel de la Paix passera à l’histoire comme le plus grand guerroyeur des temps modernes.
L’État Profond sioniste qui a installé Joe Biden en poste en 2020 pour aider à la guerre génocidaire d’Israël à Gaza a installé Donal Trump en poste en 2024 pour aider à la guerre d’Israël contre le Yémen. Et vous pouvez mettre ceci en banque : Attaquer le Yémen n’est que la première phase du plan sioniste visant à attaquer l’Iran. Trump a été mis en poste afin de mener la guerre israélo-américaine contre l’Iran.
Peut-être que RumorMillNews.com offre le meilleur résumé de ce dont nous parlons aujourd’hui :
Trump est-il devenu fou, ou est-ce son sionisme acharné qui s’est emparé du meilleur de lui-même ?
La question est peut-être discutable, car le sionisme est une maladie qui conduit à la folie.
En même temps que Trump est censé négocier avec Poutine la paix en Ukraine, je vois des gros titres comme celui d’aujourd’hui, dans la mise à jour de nouvelles de George Eaton :
« Trump dit que tous les coups tirés par les Houthis seront considérés comme ayant été tirés de l’Iran. »
« VIENT D’ARRIVER – Trump menace l’Iran pour toute prochaine attaque des Houthis. »
« LES ÉTATS-UNIS AVERTISSENT L’IRAQ DE TOUTE FRAPPE DE L’IRAN SOUS TRUMP. »
« Un média iranien rapporte qu’au moins quatre navires de missiles iraniens ont traversé le Détroit d’Ormuz sous la protection de la marine de l’IRGC. »
« Trump donne l’ordre d’envoyer 35 vaisseaux de guerre et 1 750 marines au Proche-Orient. »
« Les forces armées de l’Iran demeurent sous haute alerte, prête pour une “défense généralisée et une contre-attaque sévère” contre les intérêts ennemis du Proche-Orient, dit Nournews d’Iran. »
Et finalement, de la Porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Labate : « Les attaques israéliennes étaient coordonnées avec nous, les portes de l’enfer sont sur le point de s’ouvrir, et le Président Trump n’a pas peur de défendre son allié et ami, Israël ! »
Donc, se référait-elle au bombardement israélien de Palestiniens déplacés qui vivent dans des tentes sur les rues de Gaza auxquelles on a mis le feu la nuit dernière ? Je ne peux voir aucun autre point de référence et c’en est certainement une nouvelle sur nous.
Est-ce que l’ego aveuglé de Trump vole si haut qu’il est inconscient de ce que peut faire l’Iran ?
Le sionisme est une maladie semblable au Syndrome d’Aliénation Mentale Trump. Trump est fortement frappé, et j’espère qu’à cause de sa maladie, cela ne finira pas mal pour nous tous. [Emphase ajoutée]
Et pendant que j’essaie de suivre au mieux tous ces développements se déroulant rapidement dans la tentative combattive de maintenir les lecteurs pleinement informés, je dois inclure des déclarations faites par le sioniste juif par excellence, le professeur Alan Dershowitz. Pour une fois, ses déclarations sont réalistes et ne présagent rien de bon en ce qui a trait à l’État d’Israël.
Je ne serai pas aussi optimiste que les quatre derniers orateurs. Nous avons survécu dans le passé. Cela ne veut pas dire que nous allons survivre dans le futur.
Les États-Unis vont survivre. Cela est sûr, peu importe qui est en charge. Nous possédons un système de « freins et contrepoids » ; ça marche. Les États-Unis vont survivre.
La survie d’Israël n’est pas garantie.
Ces déclarations proviennent de la bouche d’un des sionistes antichrists dirigeants du monde, Alan Dershowitz : « La survie d’Israël n’est pas garantie. » En vérité, elle ne l’est pas, contrairement à la croyance erronée des sionistes chrétiens d’Amérique. Mais c’est vraiment incroyable d’entendre cela de la bouche d’un homme comme Dershowitz.
Pour ne voir qu’un brin de l’information factuelle confirmant ce que dit Dershowitz, regardez cette courte vidéo d’une minute.
Si vous regardez l’allocution de Dershowitz, vous allez l’entendre fustiger l’éminent érudit juif Norman Finkelstein. En conséquence, je vais laisser le professeur Finkelstein réagir :
Netanyahou est un bon représentant de la société israélienne. Ce n’est pas comme s’il était une excroissance, mot savant pour désigner un développement artificiel. Il n’est pas une excroissance. Le fait qu’il soit le premier ministre en poste depuis le plus longtemps en Israël, il y a une très bonne raison à cela, parce qu’il est un suprématiste juif détestable et pharisaïque. Et c’est le reflet de 95 % de la société israélienne : une société détestable de suprématistes juifs pharisaïques. Netanyahou n’orchestre pas tant la société israélienne qu’il la reflète.
Contrairement au peuple d’Amérique qui a voté pour Trump à cause de sa promesse de mettre fin aux « stupides » guerres de l’Amérique, les évangéliques ont voté pour Trump à cause de son soutien acharné à l’État guerroyeur d’Israël. En d’autres mots, Trump a été élu par deux groupes d’électeurs de deux pôles opposés, chaque groupe votant pour le même homme pour des raisons complètement contraires aux raisons du groupe opposé.
Ne serait-ce pas ironique pour les sionistes chrétiens qui ont voté pour Trump à cause de son soutien fanatique pour Israël de finir par devenir les instruments de destruction de l’état sioniste, ce que même Alan Dershowitz considère très faisable ?
Tout comme la destruction de Jérusalem, en l’an 70, fut exigée de Dieu afin que l’Église primitive comprenne la Nouvelle Alliance de Christ, de même aussi la destruction de l’état sioniste (comme se le demandait Scott Ritter plus haut) pourrait être requise par Dieu pour que l’Église occidentale comprenne la Nouvelle Alliance de Christ, parce que la vérité de la Nouvelle Alliance de Christ est perdue par les évangéliques d’Amérique depuis 1948.
Cela paraîtrait plus que de la justice poétique si Dieu utilisait Donald John Trump comme Il a utilisé Titus Flavius Vespasien.
Quand même, très vite après avoir été investi de ses fonctions, le Président Donald Trump a montré ses vraies couleurs.