D.464 – Les conséquences du compromis

Par Joseph Sakala

Dans 2 Chroniques 19:1-3, nous lisons que : « Josaphat, roi de Juda, revint sain et sauf dans sa maison, à Jérusalem. Mais Jéhu, fils de Hanani, le Voyant, sortit au-devant du roi Josaphat, et lui dit : Est-ce le méchant qu’il faut aider ? Sont-ce les ennemis de l’Éternel que tu aimes ? À cause de cela, l’Éternel est irrité contre toi. Mais il s’est trouvé de bonnes choses en toi, car tu as ôté du pays les emblèmes d’Ashéra, et tu as appliqué ton cœur à rechercher Dieu. » Josaphat était un roi dévot de Juda qui craignait Dieu et Le servait fidèlement. Mais il a fait l’erreur tragique de faire une alliance avec Achab, le roi impie d’Israël, pour combattre contre la Syrie, leur ennemi commun. Après tout, il raisonna que lui et Achab étaient « frères », descendants d’Abraham, alors ils pouvaient bien s’unir pour combattre les Syriens.

Malgré que Dieu continua de bénir Josaphat durant sa vie, ce compromis avec Achab résulta en une grande tragédie dans sa famille lorsque son fils et successeur : « Joram se fut élevé sur le royaume de son père, et s’y fut fortifié, il fit mourir par l’épée tous ses frères, et quelques-uns aussi des chefs d’Israël. Joram était âgé de trente-deux ans, quand il devint roi, et il régna huit ans à Jérusalem. Il marcha dans la voie des rois d’Israël, comme avait fait la maison d’Achab ; car la fille d’Achab était sa femme, et il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel. Toutefois, l’Éternel, à cause de l’alliance qu’il avait traitée avec David, ne voulut pas détruire la maison de David, selon qu’il avait dit qu’il lui donnerait une lampe, à lui et à ses fils, pour toujours » (2 Chroniques 21:4-7).

Le chemin du compromis finit éventuellement dans un précipice, surtout quand il nuit à l’intégrité de la Parole de Dieu et Son Évangile du salut. Le principe éternel pour les chrétiens d’aujourd’hui nous est donné par Paul, lorsqu’il a dit : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? Et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai. Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:14-18).

Cet avertissement précieux est aussi nécessaire de nos jours, sinon encore plus, qu’il l’était du temps de Paul. Le compromis spirituel et moral est devenu contagieux dans le domaine religieux de nos jours. Nous le voyons constamment dans les doctrines et les pratiques de beaucoup de congrégations dites « chrétiennes » et autres. Pourtant, Dieu nous avertit que ce comportement est voué à une tragédie imminente et des conséquences qui sont certaines sur notre génération. « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (vs 17-18). Donc, les leçons sont là, c’est à nous de les mettre en pratique.

Dans Matthieu 9:10-13, nous lisons : « Et voici, Jésus étant à table dans la maison de Matthieu, beaucoup de péagers et de gens de mauvaise vie vinrent, et se mirent à table avec Jésus et ses disciples. Les pharisiens, voyant cela, dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs. » Jésus demandait de tous ceux qui voulaient être Ses disciples : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30).

Le mot clé pour devenir un chrétien est « apprendre » afin de pouvoir utiliser cette connaissance au service de Dieu. Jésus insistait sur le point que Dieu n’avait aucun intérêt pour les offrandes des animaux donnés comme tels en sacrifices dans les rituels, mais Il tenait plutôt en compte la compréhension de ce que ces sacrifices représentaient. Dieu est beaucoup plus intéressé par l’amour, la foi et la motivation derrière un cœur repentant. Jésus a référé Son auditoire aux Saintes Écritures dans lesquelles Dieu dit : « Car c’est la piété que j’aime et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes » (Osée 6:6). C’est la plus importante et la plus difficile leçon fondamentale à apprendre par une personne recherchant le pardon et le salut. Il y en a sûrement plusieurs autres, souvent très difficiles, même pour un chrétien croyant et sincère.

Paul nous en cite une qu’il a apprise avec beaucoup de peine. « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Une autre leçon difficile mais vitale est celle du leadership dans l’humilité chrétienne. « C’est pourquoi, ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en évidence les choses cachées dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs ; et alors Dieu donnera à chacun sa louange. Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:5-7).

Même notre Seigneur Jésus, dans Son humanité parfaite, avait des leçons à apprendre. « Bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:8-9). Finalement, en ayant appris toutes ces leçons, il ne faut surtout pas les oublier. À son jeune évangéliste, Paul lui rappelle : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:14-17).

On doit devenir avant tout, saint pour Dieu. L’Église catholique déborde de saints. Il en existe un pour chaque jour de la semaine. Saint Nicolas, saint Valentin, saint Patrick, saint Barthélemy et j’en passe. Mais qui sont ces saints de l’Église catholique ? Nous avons l’impression que les saints sont des personnages très religieux et liés d’une façon unique au Dieu de la Bible. Mais est-ce vrai ? Absolument, car la Bible parle continuellement de saints, de sainteté et de la manière d’y parvenir. Mais savons-nous vraiment d’où viennent ces saints bien connus du monde et de quelle façon ils ont été établis saints ? Aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ, l’Église catholique a décidé d’établir un processus de « canonisation » afin de reconnaître ceux qu’elle appelle « saints ».

Au début, seuls les martyrs furent reconnus et acclamés. Le processus a pris de l’expansion tout au long des siècles et, en 1983, le Pape Jean-Paul II a établi un changement majeur dans la sélection, qui inclut normalement une enquête sur la vie de la personne, les écrits sur ses vertus héroïques, ainsi que l’orthodoxie de sa doctrine. Et en plus, s’ajoute l’évidence d’au moins un miracle. Saint Nicolas, selon l’histoire, était un ministre généreux qui aurait aidé a restaurer la foi dans beaucoup de familles. Après sa mort, le monde fut mis au courant de ses nombreux actes de générosité. Plusieurs légendes sur « Santa Claus » ont pris naissance avec des contes concernant ce ministre, maintenant directement liées aux histoires non chrétiennes et même préchrétiennes.

Saint Valentin, dépendant de votre source d’information, aurait pu être un, deux et même trois hommes différents. Le compte-rendu officiel de l’Église catholique nous dirige vers un homme mort vers l’an 270 apr. J.-C. qui était un prêtre du temple décapité par Claudius II, empereur de Rome, pour avoir aidé les couples chrétiens à se marier. Le 14 février serait la commémoration de la mort de ce saint martyr. Donc, la Saint-Valentin est devenue la grande fête des amoureux. Qu’en est-il de Saint Patrick, dont la fête chez les Irlandais est devenue maintenant internationale ? Selon l’histoire, cet homme serait né de parents britanniques riches, vers la fin du quatrième siècle. Il fut fait prisonnier d’une bande d’Irlandais qui ont envahi le domaine de ses parents. Après plus de quinze ans d’études en théologie dans la Gaule, Patrick fut ordonné dans l’Église catholique et envoyé en Irlande.

Cherchant à s’établir solidement en Irlande pour son église, Patrick tenta d’unir les traditions irlandaises avec son idée du culte chrétien. Il prit les feux que les Irlandais utilisaient pour honorer leurs dieux et commença à les employer pour célébrer les Pâques. Il prit ensuite le puissant symbole du soleil et l’a superposé à la croix romaine, créant ainsi ce qu’on appelle aujourd’hui la « Croix celte ». Il utilisa le trèfle d’Irlande pour expliquer la trinité au peuple. Le 17 mars – que les Irlandais croient être le jour de sa mort – est maintenant célébré par Rome comme le jour de sa fête. Il est très intéressant de noter, cependant, qu’aucun pape n’a officiellement canonisé Patrick, pourtant l’église romaine et plusieurs autres déclarent cet homme « Saint Patrick » et beaucoup d’autres « saints » ont des souvenirs colorées, intéressants et souvent embellis, présentés dans l’histoire comme faisant partie de leur cheminement vers la sainteté.

Mais qu’en est-il de vous et moi ? Y a-t-il une possibilité pour une personne normale, sans histoire, d’atteindre un tel statut ? Devrions-nous tenter l’effort ? La Bible aurait-elle quelque chose à nous dire sur le sujet ? Oui ! La Bible est très claire dans Sa discussion sur les saints. Dans son épître aux Éphésiens, Paul leur déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:19-20).

Plus loin, dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12). Dans la Bible, les saints sont simplement les appelés de Dieu qui sont soumis à toute Sa Parole. Ils ne sont pas reconnus par les comités qui surveillent leurs miracles. Ils sont plutôt reconnus pour leur fidèle obéissance à la Parole de Dieu. Selon ce standard, Patrick et peut-être la majorité des soi-disant  « saints » ne se qualifieraient pas. Mais si vous êtes un chrétien fidèle aux commandements de Dieu, vous êtes déjà reconnus comme étant un saint de Dieu ! En effet, devenir un saint n’est pas aussi mystique que bon nombre l’assume. Si ce sujet vous intéresse, prenez régulièrement du temps pour étudier le Nouveau Testament afin de découvrir quel est le critère de Dieu pour devenir un chrétien, un Élu de Dieu, ainsi qu’un saint, dans le but de régner dans le Royaume de Dieu lorsque Jésus viendra l’établir ici-bas lors de Son Second Avènement.

Mais avant d’en arriver là, il faut passer par le Père pour venir à Christ. Saviez-vous qu’il faut recevoir une invitation de Dieu pour être donné ensuite à Christ et faire éventuellement partie de Son Royaume ? Dans Jean 1:36-42, nous lisons : « Et voyant Jésus qui marchait, il [Jean le Baptiste] dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus. André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint). Et il l’amena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, lui dit : Tu es Simon, fils de Jona ; tu seras appelé Céphas (c’est-à-dire, Pierre). »

C’était la première parmi plusieurs invitations de Jésus à venir vers Lui. Lors d’une autre occasion, Jésus venait d’être baptisé par Jean et Il invita deux disciples potentiels à Le suivre jusqu’à Son logement. Son séjour à cet endroit fut de courte durée, car, durant Sa mission d’évangélisation, Jésus S’est vu obligé de dire : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Cependant, dans le cas de Pierre et d’André, une nuit en présence de Jésus a complètement changé leur vie. Un peu plus tard, Jésus leur a lancé une autre invitation. « Or, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Alors Jésus leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » (Marc 1:16-18).

Et ces deux disciples ne sont jamais retourné chez eux. Donc, nous voyons ici l’appel du Père et, si le disciple accepte l’invitation, Dieu le donne à Jésus pour mieux Le connaître et ensuite cheminer avec Lui pour gagner d’autres disciples au salut, pendant le reste de sa vie. Dans Matthieu 24:13-14, Jésus Lui-même nous a témoigné : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Donc, Jésus nous invite d’abord à venir vers Lui avec nos fardeaux. « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30).

Et notez maintenant Sa promesse à tous ceux qui acceptent Son invitation. « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour », nous déclare Jésus, dans Jean 6:37-40. À ceux qui Lui étaient destinés, Jésus a envoyé des invitations personnelles.

Dans Luc 19:5-10, nous lisons que : « Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu’il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger. Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant. Et Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

En rapport avec Son ami Lazare, mort déjà depuis quatre jours, Jésus répondit à sa sœur : « Ne t’ai je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:40-45). Car même la mort ne pouvait l’empêcher d’accepter Son appel.

Il y a eu d’autres invitations de la part de Jésus suivies de promesses gracieuses à ceux qui venaient, mais notez spécialement la dernière invitation de Jésus dans la Bible : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Cependant, malgré toutes ces promesses qui nous sont destinées, il faut s’attendre à certaines incertitudes qui vont former notre caractère durant notre vie.

Peu de temps avant Sa mort, Jésus explique à Ses disciples Son départ vers le ciel. Dans Jean 14:2-7, Jésus déclare : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

Plusieurs fois dans notre vie, nous rencontrons des incertitudes, de l’opposition et même du doute. Quand cela arrive, il serait bon de reconnaître que ceux qui vivaient avec Christ, lorsqu’Il était sur la terre, faisaient face aux mêmes hésitations. Ses réponses et Ses assurances à Ses disciples, dans Jean 14, nous sont aussi destinées. « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi, » nous dit Jésus, dans Jean 14:1. C’est un commandement qui pourrait être interprété ainsi : « Cessez d’être troublés ». La solution : « croyez en Dieu, croyez aussi en moi ». Nous croyons que Dieu peut nous amener les solutions à tous nos troubles. Pourquoi ? Parce que Christ est Dieu ! Il est la solution ! Le croyons-nous ? Quand Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » dans Jean 14:6, Le croyons-nous vraiment ? Car Jésus est la seule solution et personne ne peut venir au Père sans passer par Lui.

Jésus nous déclare que : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-4). Peu importe ce qui nous arrive, notre destin est assuré, car Jésus nous a promis une place dans la maison de Son Père. Parce qu’Il est la vérité. « Pierre lui dit : Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi. Jésus lui répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité je te le dis, le coq ne chantera point que tu ne m’aies renié trois fois » (Jean 13:37-38). C’était des paroles dures à entendre de la part du Seigneur, mais elles étaient vraies.

Voici une autre vérité prononcée par Jésus. « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils », nous confirme Jésus, dans Jean 14:10-13. Les paroles et les pensées qui ne concordent pas avec Jésus ne peuvent pas être la vérité ; ça, vous pouvez en être certain. Alors, les pasteurs qui enseignent n’importe quel compromis pour garder leurs brebis auront des comptes à rendre à Jésus lors du jugement.

Jésus est la vie ! Donc, en parlant de Sa mort incontestable : « Simon Pierre lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus lui répondit : Où je vais, tu ne peux me suivre maintenant ; mais tu me suivras dans la suite » (Jean 13:36). Par ces paroles, Jésus leur indiquait leur propre persécution ainsi que leur martyre pour Jésus. Mais Jésus les rassure en déclarant : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). Alors, soyez sans crainte car : « ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils », nous confirme Jésus, dans Jean 14:13.

Chaque chrétien doit cependant faire le test, à savoir ce qui est avantageux pour lui. Regardons ce que Paul nous déclare dans 1 Corinthiens 6:12-15 : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Or Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera aussi par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Nullement ! » Les chrétiens sont sauvés par la grâce divine et non par les œuvres. Alors, dans un sens, ils sont libres de faire ce qui leur plaît. Le chrétien doit néanmoins vivre sous une loi supérieure, la loi de l’amour, cherchant à plaire et à honorer notre Sauveur et Seigneur.

Alors, quand il est question de décider si une façon d’agir est bonne ou mauvaise, la décision doit toujours être fondée sur l’impact qu’elle aura sur Christ. Est-ce qu’elle aide ou nuit à édifier le croyant ? Est-ce que notre décision honore notre Seigneur ou cause un jugement contre Sa vérité ? Par exemple, Paul avait conclu qu’il ne pouvait pas être amené sous la puissance ou le pouvoir d’une pratique, comme les excès de boisson, fumer ou gager, qui pourrait limiter le pouvoir de Dieu sur ses agissements et ses décisions. Dans un autre passage biblique, Paul déclare : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui » (1 Corinthiens 10:23-24). Ainsi, rien n’est profitable pour le chrétien qui n’édifie pas spirituellement, soit lui-même ou bien un autre.

Dans un autre domaine, Paul a affirmé ceci : « Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve » (Romains 14:14-22).

Le véritable test de ce qui peut être profitable pour le chrétien, c’est d’appliquer par le croyant ce qui peut faire avancer le but de Dieu et notre Sauveur Jésus chez le non converti, afin de l’aider à prendre de bonnes décisions sur des sujets qui pourraient lui apparaître douteux. Nous savons tout ce que le compromis peut faire dans la vie du converti. Lisez simplement deux récits par Jésus, l’un pour nous instruire sur ce que l’Église de Philadelphie recevra comme protection, durant la grande tribulation, et ce que l’Église de Laodicée aura à subir durant la même tribulation. À chacun son choix personnel.

 




D.451 – Le leadership dans l’Église

Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 5:1-4, le chef des apôtres s’adresse aux anciens et leur déclare : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. » Les leaders dans les Églises primitives étaient très déterminants, non seulement du ministère de chaque congrégation, mais aussi de la survie de chaque groupe.

D’ailleurs, dans le Nouveau Testament, de nombreux passages traitent de leurs qualifications ainsi que de leur fonction. Dans notre texte du début, Pierre exhorte ces hommes à diriger et à paître le troupeau de Dieu avec affection, volontairement et en étant toujours des modèles du troupeau. Pierre le fait en les informant que, lorsque le souverain Pasteur paraîtra, ils remporteront la couronne incorruptible de gloire. Premièrement, nous notons que Pierre s’adresse à un groupe d’anciens et non à un individu en autorité. Aucun exemple n’est donné dans le Nouveau Testament d’une Église qui se serait rendue à maturité sans recevoir la sagesse d’un groupe d’hommes spirituellement matures dans leur leadership, même si une personne devait présider chez ce groupe.

La fonction première de ces leaders pieux et saints était de paître le troupeau de Dieu en son milieu, en veillant sur lui. Et notez spécialement que le troupeau sur lequel ils devaient paître appartenait à Dieu et non à eux. Un véritable leader veille fortement sur le troupeau sans en usurper la possession. Ces leaders doivent servir volontairement et non pour un gain honteux, en cherchant à faire de l’argent sur le dos du troupeau. Ils ne doivent pas exercer la domination sur les héritages du Seigneur en devenant de petits dictateurs, mais plutôt être les modèles du troupeau. Ils doivent servir tout en établissant un esprit de service parmi le groupe. Finalement, Pierre leur rappelle qu’un service fidèle leur remportera la couronne incorruptible de gloire, lorsque le souverain Pasteur paraîtra. Que le Seigneur continue de fournir des serviteurs volontaires et fidèles dans chaque troupeau individuel !

Jésus priait Son Père et voici les Paroles qu’Il a employées, dans Jean 17:6-10 : « J’ai manifesté Ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux. » Dans cette belle prière de Jésus pour Ses disciples juste avant Sa mort, il y a plusieurs références importantes en relation avec le véritable converti et le monde qui l’entoure.

D’abord, selon Jésus, ils ont été appelés hors de ce monde, ne faisant plus partie du système de ce monde, mais appartenant maintenant à Christ. Pourtant, ils doivent nécessairement vivre encore dans le monde. « Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. Pendant que j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux. Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin » (Jean 17:11-15).

Ils ne sont pas du monde, car ils ont été séparés du monde et donnés à Christ que le monde continue de crucifier quotidiennement. Alors, Christ nous dit : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin » (Jean 17:14-15). Donc, tout comme Christ, attendez-vous à être haïs du monde. Cependant, Christ nous a envoyés dans le monde en tant que Ses témoins. « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé » (Jean 17:18-23).

Et le plus magnifique dans toutes ces relations dans le monde, c’est que Dieu les avait toutes planifiées avant même de créer le monde ! « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26).

À Ses disciples, Jésus a clairement déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Cela veut simplement dire que chaque chrétien converti doit désirer porter du fruit permanent pour Christ.

Comme le disait si bien Pierre : « Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:8-11).

La personne vraiment convertie désire que le fruit venant du Saint-Esprit soit efficace, car : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance ; [et] la loi n’est point contre ces choses », nous dit Paul, dans Galates 5:22-23. « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent », nous dit Paul, dans Romains 1:13. La promesse de Christ, qui nous a établis afin que nous allions et que nous portions du fruit, et que notre fruit soit permanent, parce qu’Il nous a personnellement choisis, reste constamment vraie.

Car Jésus demeure toujours le cep et nous sommes toujours les sarments. Dans Jean 15:4-14, Jésus nous dit : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. »

Il est très significatif que le mot grec traduit « demeurez » est meno qui veut littéralement dire « faire sa demeure en Christ ». En effet « demeurer » paraît au moins douze fois dans le texte plus haut. Demeurer en Christ ne veut pas dire être continuellement conscient de Sa présence ou de ne penser constamment qu’à Lui, mais cela veut dire de continuer de croire en Sa Parole et de Le servir. Dans Jean 15:9-10, Jésus nous dit : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » Christ a également déclaré : « aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32). Et dans Jean 15:7, Jésus nous dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. »

Notez la progression. Jésus nous dit : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi » (Jean 15:4). Cela veut dire que Sa Parole doit demeurer en nous et nous devons demeurer dans Son amour, ce qui implique de garder Ses commandements. Il s’en suit que si nous continuons dans Sa Parole, nous allons produire du fruit permanent et Dieu sera glorifié.

Alors, tout comme ceux qui ont questionné Christ, nous Lui demandons : « Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Alors ils lui dirent : Quel miracle fais-tu donc, que nous le voyions et que nous croyions en toi ? Quelle œuvre fais-tu ? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon qu’il est écrit : Il leur a donné à manger le pain du ciel. Et Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le pain du ciel ; mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu est Celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:28-35).

Cette question est souvent posée par ceux qui veulent se sauver eux-mêmes. Elle est aussi posée de différentes façons par des individus dans le Nouveau Testament et il est d’une importance vitale de recevoir la vraie réponse aux questions. Par exemple, un jeune homme riche accourut à Jésus : « et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets point d’adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne commets point de fraude ; honore ton père et ta mère. Il répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix. Mais affligé de cette parole, il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens » (Marc 10:17-22).

Jésus venait de lui expliquer que rien de ce qu’il possédait ne pouvait être amené à Jésus pour se gagner le salut. On doit simplement mettre Jésus à la première place, être désireux de Le servir et se donner entièrement à Christ. Un avocat a posé la même question à Jésus pour le tenter. Cette fois : « Jésus lui dit : Qu’est-ce qui est écrit dans la loi, et qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Et Jésus lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras » (Luc 10:26-28). Mais ce standard est humainement impossible à atteindre par soi-même ; il faut absolument passer par Jésus pour hériter la vie éternelle.

Lorsque Pierre, le jour de la Pentecôte, a déclaré : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ;  et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:36-39). Ce qu’ils avaient à faire, c’était de se repentir de leurs péchés à Dieu et de témoigner ouvertement de la réalité du changement intérieur de leur cœur et de leur esprit.

Des années plus tard, à Philippe : « le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils lui dirent : Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille » (Actes 16:29-34).

Alors, Paul déclare en toute simplicité : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:17-24).

Dans les versets 1 à 3, Paul encourage les croyants en disant : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » Ce comportement en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité, contraste énormément avec le comportement des gens du monde. La démarche hors de Christ est caractérisée par la vanité de l’esprit jonchée de pensées futiles. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:21-23).

« C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement, » nous déclare Paul, dans Romains 1:24-27.

« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:20-24. Marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière. Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. « Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5:18). Notre Seigneur nous a promis de nous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité.

Proverbes 10:12 nous confirme que : « La haine excite les querelles ; mais la charité couvre toutes les fautes. » Nous devrions haïr le péché, mais aimer le pécheur. Cela peut paraître un peu bizarre, mais c’est biblique et pratique. C’est facile et tentant d’être critique et accusateur envers quelqu’un qui a péché contre nous, mais cette sorte d’attitude produit rarement la repentance chez le pécheur. Comme le proverbe nous le rappelle, la haine excite les querelles et génère encore plus de disputes. Cependant, une attitude d’amour et non de condamnation, de compréhension et d’intérêt sincère dans le comportement de l’individu nous mènera vers un changement de cœur et de restauration.

L’apôtre Pierre cite un texte de l’Ancien Testament pour donner un conseil à des croyants chrétiens. Dans 1 Pierre 4:8, l’apôtre nous dit : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés. » Le mot « charité » utilisé ici vient du grec agape qui veut dire « avoir un amour inconditionnel ». L’apôtre Jacques, qui comprenait très bien ce qu’agape voulait dire, l’a utilisé pour couvrir plusieurs péchés. C’est pourquoi, dans Jacques 5:19-20, il nous déclare : « Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

N’oublions jamais que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Et Il l’a fait afin de donner Sa vie comme rançon pour nos péchés. Donc, Dieu S’est incarné afin de nous offrir le salut. « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:18-20).

La richesse de vérité impliquée dans la déclaration plus haut va au-delà de toute notre compréhension humaine. Nous ne pourrions jamais comprendre comment un Dieu infini pourrait devenir un homme, pour nous sauver, mais  là ou l’intellect manque, la foi prévaut. C’était la Parole qui était Dieu et par qui toute chose fut créée. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Dieu a formé Son propre corps dans le sein de Marie, afin de pouvoir vivre parmi nous pendant trente-trois années et demie. « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? » (Hébreux 1:5).

Comment cela a-t-il pu se faire ? « De l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire »         (1 Timothée 3:16). C’est véritablement un grand mystère, mais : « Jésus, les regardant, leur dit : Quant aux hommes, cela est impossible ; mais quant à Dieu, toutes choses sont possibles » (Matthieu 19:26). Dieu a créé un corps pour Adam ; donc, Dieu pouvait sans doute faire un corps parfait dans lequel Il vivrait. « Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair » (Romains 8:3). « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché, » nous dit Paul, dans Hébreux 4:15.

Cependant, puisque : « Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne » (Jacques 1:13), alors, Jésus a vécu dans un corps semblable au péché pour nous prouver qu’avec Lui nous aussi pourrions devenir parfaits comme le Père est parfait. Donc, Jean pouvait facilement témoigner que nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. Jésus-Christ était véritablement un homme comme Dieu voulait que nous devenions. Voilà le Christ que nous prêchons à ceux qui ont le cœur et l’esprit disposés à le recevoir.




D.370 – Connaissance de la vérité

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 2:1-4, Paul déclare : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité. » L’expression « la vérité », comme référence à la substance vitale de la doctrine, est souvent utilisée dans le Nouveau Testament. Dans le passage important cité plus haut, l’emphase est mise sur la compréhension que « la vérité » est l’équivalent d’être sauvé. Paul l’atteste lui-même par le passage qu’il a écrit dans 2 Thessaloniciens 2:10 : « Et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. »

Dans ses deux lettres à Timothée, Paul appuie beaucoup sur le thème de la vérité. Dans 1 Timothée 2:5-7, Paul confirme : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. » S’adressant à Timothée, Paul insiste sur la vérité : « afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16).

À ceux qui ont connu la vérité, Paul affirme ceci, dans 1 Timothée 4:1-4 : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces. » Cela veut donc dire que toute nourriture est bonne à manger, en autant que nous la prenons avec actions de grâce.

Par contre, en s’adressant aux faux enseignants, Paul déclare ceci, dans 1 Timothée 6:3-5 : « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. »

Dans sa deuxième épître, Paul exhorte les croyants en disant à Timothée : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:14-15). Ensuite, au verset 18, Paul parle de ceux : « Qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Par contre, dans 2 Timothée 2:24-25, Paul s’exprime ainsi devant les véritables convertis : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité. »

Ensuite, en exposant d’avance les enseignants humanistes des derniers jours, Paul les décrit comme : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:5-8).

Un tel comportement finit, tout au long des siècles, par avoir des conséquences néfastes. « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Voilà où nous en sommes rendus dans les multiples églises fondées par des télévangélistes axés sur le gain personnel et qui sont prêts à prêcher n’importe quoi qui pourrait augmenter la vente de leurs bouquins et leur filtre magique qui vous rendra riche. Cependant, la vérité met toujours l’emphase sur l’importance vitale du salut et le comportement dans la vie du chrétien.

Alors, cessons de chercher la vérité un peu partout et dirigeons-nous plutôt vers Sa source, Jésus, qui affirme : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » Ceux qui n’ont pas encore vu Dieu le Père en Jésus, continuent de prêcher Jésus comme étant une autre personne, distincte du Père, dans une espèce de trinité. Ceux qui Le connaissent vraiment, Le connaissent comme « EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

À son jeune évangéliste Timothée, Paul déclare : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:3-5). Une bonne partie de l’enseignement biblique moderne tend à abaisser la doctrine biblique en faveur d’une prédication sur l’amour, la poursuite du bonheur, partager et soigner les autres, l’auto développement, la confiance en soi, l’amélioration de ses finances, le succès personnel, etc.

La véritable doctrine est alors rabaissée en faveur de la pratique, et les œuvres sont considérées plus importantes que la Parole. Cette sorte d’emphase met la charrue devant le bœuf et ne peut pas réussir sur une longue période. La « doctrine » se résume à l’enseignement et doit procéder directement de la Parole infaillible de Dieu, que ce soit sur les vérités divines de la création, le pardon des péchés, la sanctification, ou le simple comportement humain quotidien du chrétien. Comme nous dit si bien l’apôtre Paul : « Ne vous abusez point : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15:33). « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène » (2 Timothée 2:16-17).

Nous ne pouvons pas éviter d’entendre des doctrines partout. Alors, si nous ne recevons pas la véritable doctrine de la Parole de Dieu, nous serons donc inévitablement endoctrinés par les séductions humanistes des érudits du monde. Et ces « doctrines » agissent continuellement sur notre esprit, que ce soit dans les écoles, dans les journaux, à la télévision et, bien trop souvent, du haut de la chaire. Si nous sommes vraiment concernés par le bonheur, l’amour et d’autres choses semblables, il faut rechercher ces vérités à la bonne source, dans les doctrines de Dieu, en observant Ses commandements. Car le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère.

Subséquemment, nous dit Jésus, dans Jean 8:32 : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » C’est l’unique manière pour un chrétien de pouvoir marcher librement dans la vérité. Étant ainsi libérés : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité, » nous confirme l’apôtre, dans 3 Jean 1:4. Et c’est ainsi que le chrétien doit rendre louange à l’incarnation de Dieu dans la chair humaine pour ceux qui ont le cœur touché pour entendre cette bonne nouvelle.

Dans Luc 1:68-70, nous lisons : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. » Ces paroles de louange furent prononcées par Zacharie, le prêtre et père de Jean le Baptiste. Cette doxologie n’est simplement qu’une des sept données par des hommes et des femmes en rapport avec l’entrée du Sauveur dans la famille humaine. Avant cette louange de Zacharie, nous voyons le témoignage de Marie lors de son magnificat, dans Luc 1:46-47 : « Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur. »

Le premier fut cependant prononcé par Élisabeth, dans Luc 1:41-42 : « Et aussitôt qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit dans son sein, et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit. Et élevant la voix, elle s’écria : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. » Et, au verset 45, elle ajoute : « Et heureuse est celle qui a cru ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur, auront leur accomplissement. » Lors de la naissance de Christ, il y avait des bergers dans les champs qui furent divinement informés par un ange du Seigneur de Sa naissance et ils sont venus L’adorer. « Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu’ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit » (Luc 2:20).

Huit jours après Sa naissance, lors de Sa circoncision : « Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon ; cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël ; et le Saint-Esprit était sur lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point, avant qu’il n’eût vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple par l’Esprit, et comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus, pour faire à son égard ce qui était en usage selon la loi, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; Car mes yeux ont vu ton salut » (Luc 2:25-29). Il y avait aussi Anne, la prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser ; elle était fort avancée en âge. Elle était veuve, âgée d’environ quatre-vingt-quatre ans, et elle ne sortait point du temple, servant Dieu nuit et jour en jeûnes et en prières. « Étant survenue à cette heure, elle louait aussi le Seigneur, et elle parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance d’Israël » (Luc 2:38).

Finalement, sans doute deux ans plus tard, il est écrit, dans Matthieu 2:1-7 : « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. »

Hérode était sûrement troublé, car il ne voulait pas perdre sa place comme roi des Juifs. Regardez maintenant la réaction d’Hérode face aux mages. Au verset 8, nous lisons : « Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore. » Son vrai but était d’assassiner Jésus, le Conducteur qui paîtra Israël. Au verset 9 : « Eux donc, ayant entendu le roi, s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. » Notez que Jésus n’est plus un bébé, mais un petit Enfant qui Se déplaçait tout seul.

Continuons aux versets 10-11 : « Or à la vue de l’étoile [qui s’arrêta à la maison où Jésus et Ses parents demeuraient] ils furent remplis d’une très grande joie. Et étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Marie sa mère, et se prosternant devant lui ils l’adorèrent ; et ouvrant leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » Sont-ils par la suite revenus vers Hérode pour lui annoncer l’endroit précis où il trouverait Jésus ? Pas du tout ! « Puis, ayant été divinement avertis par un songe de ne pas retourner vers Hérode, ils se retirèrent en leur pays par un autre chemin » (v. 12). Donc, des bergers juifs venus des champs avoisinants, des mages païens venus de loin, puis un prêtre et un prophète, et trois dames choisies de Dieu, tous ont loué Dieu pour le précieux cadeau de Son Fils unique, pour sauver le monde et pour L’adorer.

Jésus aurait pu descendre du ciel en grand conquérant sur un cheval blanc avec Son armée d’anges et établir le Royaume de Dieu sur cette terre lors de l’Empire romain. C’est d’ailleurs ce que les Juifs désiraient. Mais Jésus est né en petit enfant, sans force et sans puissance. Il est venu leur apporter le salut. « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11). Paul nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [i.e., S’accrocher au pouvoir] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Voilà le choix que Christ a fait afin de nous sauver.

Mais un jour, la méchanceté de ce monde sera à son comble et l’humanité sera sur le bord de sa propre destruction, avec ses armes nucléaires et chimiques. C’est alors que Jésus reviendra, mais cette fois avec énormément de puissance. Il provoquera : « des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler [avec toutes leurs armées] pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 6:14). « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (v. 16). Ces rois et leurs armées auront vu les signes dans le ciel, croyant que la terre est attaquée par des extraterrestres.

Jean nous raconte sa vision du retour de Christ en puissance : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:11-14).

Jean nous raconte les évènements de la plus courte guerre de l’histoire de l’humanité. Dans les versets 19 à 21, Jean dit : « Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. [Seuls ces deux-là sont jetés vivants dans le feu.] Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de Celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. »

Allons voir la simplicité avec laquelle Jésus détruira en très peu de temps toutes ces armées réunies par cette épée qui sortait de Sa bouche. « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche » (Zacharie 14:12). Voilà pourquoi, dans Apocalypse 19:17-18, Jean dit : « Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. »

À partir de ce moment, la véritable paix mondiale sera installée sur la terre entière pendant mille années, avec Jésus établi comme ROI des rois. Et Jésus placera Lui-même Ses Élus dans Son Royaume. Fini les élections où ceux qui convoitent le pouvoir tentent toujours d’être les premiers. Ces premiers seront alors les derniers et apprendront à obéir à Dieu, s’ils veulent accéder à l’immortalité. Le prophète Daniel a reçu directement de Dieu cette vision sur les temps de la fin. « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44),

Louons notre Dieu qui a consenti à Se faire homme afin de mourir pour nos péchés alors qu’Il n’avait jamais péché. Louons notre Dieu parce que Jésus a permis que nous ayons le salut gratuitement, si nous acceptons Son sacrifice sur la croix et que nous sommes prêts à persévérer dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. Louons Dieu, parce que ce salut nous promet de vivre éternellement dans l’immortalité en tant que cohéritiers de tout cet univers que Jésus possède déjà et qu’Il veut bien partager avec nous, Ses chers Élus. Rappelez-vous toujours que vous avez une grande valeur à Ses yeux.

Dans Matthieu 10:29, Jésus a déclaré : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. » Ce petit bout d’information, si minime, sur le prix d’un oiseau nous fournit une vision merveilleuse du cœur de notre Créateur. De tous les oiseaux qu’on utilisait pour nourriture dans le temps de Jésus, les passereaux étaient les moins chers au marché, ne se vendant qu’une pite la paire. En réalité on pouvait payer encore moins, lorsqu’on en achetait plusieurs. Lors d’une autre occasion, Jésus a dit : « Ne vend-on pas cinq petits passereaux pour deux pites ? Cependant Dieu n’en oublie pas un seul » (Luc 12:6).

Une pite était une petite pièce en cuivre de très peu de valeur, donc un passereau était sans valeur en terme humain. Et pourtant, Jésus a déclaré que Dieu connaît la valeur de chaque petit passereau. Dieu a une raison pour tout ce qu’Il a créé ; chaque animal fut conçu selon Son dessein et pour une intention particulière. Les biologistes modernes perdent un temps fou à imaginer toutes sortes d’histoires pour décrire comment toutes ces créatures différentes ont réussi à évoluer à partir d’un seul ancêtre commun. Ces évolutionnistes scientistes feraient beaucoup mieux de chercher un Créateur pour comprendre la raison de la création de chaque créature plutôt que de spéculer sur son évolution imaginaire.

Mieux nous comprenons la complexité fabuleuse et le dessein unique de chaque créature, mieux nous venons à saisir l’infinie sagesse et la puissance de son Créateur. C’est alors que nous réalisons que son Créateur est aussi notre Père ! Dieu les a toutes créées pour les placer sous notre charge. Jésus a déclaré, dans Matthieu 10:31-32 : « Ne craignez donc rien ; vous valez mieux que beaucoup de passereaux. Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Donc, nous, les chrétiens, avons des fruits à produire dans la prédication pour notre Seigneur. Et cette prédication doit se faire selon la volonté de Dieu.

Dans Philippiens 4:15-18, Paul leur déclare : « Vous savez bien aussi, vous Philippiens, que, au commencement de la prédication de l’Évangile, quand je partis de Macédoine, il n’y eut aucune Église qui me donnât, ou de qui je reçusse quelque chose, que la vôtre ; et même, quand j’étais à Thessalonique, vous m’avez envoyé une et même deux fois de quoi fournir à mes besoins. Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. » D’après ce texte, seuls les Philippiens aidaient Paul à défrayer ses dépenses dans ses nombreux voyages missionnaires.

Paul appelle ces « fruits » un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté et agréable à Dieu. Ainsi, Dieu considère des offrandes d’argent pour Ses ministres afin de défrayer leurs dépenses de déplacements comme des fruits sur une vigne en santé. Il y a d’autres sortes de fruits que le ministre chrétien doit produire. Paul considérait ceux qu’il avait conduit vers Christ comme des fruits, dans Romains 1:13, lorsqu’il leur dit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. » Les traits de caractère divin chez les convertis sont également appelé fruits. « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:9).

Le passage classique pour énoncer le fruit produit par le Saint-Esprit chez le chrétien se trouve dans Galates 5:22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est point contre ces choses. » Notez que les neuf attributs nommés dans ce passage constituent un seul fruit et non neuf. Ce qui nous montre à l’évidence que tous les attributs de ce fruit sont indissociables les uns des autres et que le véritable chrétien doit donc s’attacher à développer en même temps tous les aspects du fruit de l’Esprit sans en négliger un seul. L’éminente importance de porter du fruit dans la vie du chrétien fut citée spécifiquement par Jésus lors de Son fameux discours sur le Cep et Ses sarments. Allons voir ce merveilleux passage biblique dans Jean 15:1-16. Dans ce passage le mot fruit paraît huit fois.

Dans Jean 15:1-2, Jésus nous affirme : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. » Jésus nous avertit que tout sarment sans fruit sera éventuellement coupé, car s’il ne porte aucun fruit, ou que le fruit soit corrompu, il n’y a pas d’assurance qu’il y ait possibilité de vie du tout. Dans les versets 3 à 6, nous lisons : « Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. » Encore un avertissement pour ceux qui ne portent pas de bons fruits.

Dans Jean 15:7-16, Jésus continue en disant : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Qu’attendez-vous, chers amis, pour prêcher Sa Parole dans votre entourage ?

Nous devons apprendre à voir chaque chrétien au travers de Ses yeux, si nous voulons être de bons serviteurs dans Son Royaume, qu’Il a bien voulu nous confier plus tard. Seul le Dieu Créateur peut faire de telles promesses. Et c’est ce que je désire pour chacun et chacune d’entre vous qui lisez ce message.




D.248 – Malheur à ceux qui tordent la vérité

 

Par Joseph Sakala

Durant Son ministère, Jésus a souvent été confronté aux critiques des scribes et des pharisiens qui fonctionnaient selon le Talmud, sorte de collection des traditions établies par l’élite qui dirigeait Israël, tout en mettant de côté la Torah, donnée par Dieu Lui-même à Moïse. Dans Matthieu 23:27-28, Jésus ne Se gêne pas pour leur dire carrément : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice ». L’équivalent en terme moderne du malheur accolé à ces enseignants, c’est qu’ils affichaient une belle façade mais, intérieurement, leur véritable comportement laissait à désirer.

Selon l’Ancien Testament, Jésus aurait pu les comparer à : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, [et qui] est comme une bague d’or au groin (mufle ou truffe) d’un pourceau » (Proverbes 11:22). Ce principe est demeuré véritable durant des siècles, car il est facilement identifiable dans toutes les cultures. L’évaluation des scribes et des pharisiens par Jésus était juste quand Il leur dit : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:28). Dieu n’est pas impressionné par les belles façades, mais plutôt par ce qui existe dans le cœur de la personne. Dans le choix du roi David : « l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille … L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7).

L’iniquité et l’hypocrisie sont deux attributs qui souillent l’individu. Car le but de l’hypocrisie et de l’iniquité est de séduire les autres, soit en paroles ou en actions. Alors que le but de l’enseignement biblique est de dévoiler la tromperie du faux pasteur ou du faux prophète. Dans Matthieu 7:15, Jésus nous dit clairement : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants ». Le terme iniquité, dans la Bible, veut dire « sans loi ». Un tel individu n’a aucune aspiration à se soumettre à l’autorité et, de ce fait, il consent à faire le mal. Ce trait de caractère date de loin et l’apôtre Jean l’utilise pour nous exhorter ainsi : « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12).

L’iniquité ne devrait jamais faire partie du comportement d’un chrétien, car Jésus : « …s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Tandis que ceux qui pratiquent la ruse et la tricherie : « …ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres ; [où] tous les fondements de la terre sont ébranlés » (Psaume 82:5). Les véritables convertis voudraient parfois faire appel à Dieu pour qu’Il détruise ces travailleurs iniques, surtout ceux qui dirigent des pays. Dans toutes les civilisations, tout au long de l’histoire, les humains furent opprimés par des chefs méchants ou envahis de l’extérieur par ceux qui voulaient tout simplement agrandir leur propre royaume en ébranlant les fondements de la terre.

Au fil des siècles, les chrétiens ont reçu plus que leur part de persécutions par ces despotes, mais nous sommes soulagés de voir qu’il existe un précédent où des saints ont crié vers Dieu pour être consolés. Les juges étaient souvent injustes envers les pauvres de la société, Alors, par la bouche de David, Dieu leur dit carrément : « Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:3-4). Voilà pourquoi la Bible nous dit que ces mauvais dirigeants ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres et, par leur comportement, tous les fondements de la terre sont ébranlés. Donc, ils tordent la vérité, croyant que, parce que Dieu permet qu’ils occupent leurs fonctions, Il approuve également leur façon de diriger.

De nos jours, ceux qui paradent pour protéger les droits des animaux sont souvent les mêmes qui paradent pour le droit à l’avortement des enfants. Plusieurs crient pour « protéger la vie du meurtrier » tout en ignorant la victime innocente de leur crime. Et, au niveau de l’éducation, les adhérents à la liberté académique nous confirment que seule l’évolution est science et que la création ne doit pas être enseignée dans les écoles. Leur prétention est que nous devons être tolérants envers tous les points de vue, sauf celui qui nous est donné dans la Bible. C’est ainsi que les homosexuels peuvent réclamer un statut privilégié, appelant ainsi « bien » ce qui est bibliquement « mal » et « mal » ce que la Bible déclare. Or, notre entière confiance doit reposer sur Celui qui : « …se tient dans l’assemblée de Dieu ; il juge au milieu des dieux » (Psaume 82:1). Le Tout Puissant voit toutes ces injustices et agira un jour selon Son bon jugement.

À plusieurs endroits dans la Bible, nous voyons que Dieu n’agit pas selon notre volonté, mais nous avons toujours l’assurance qu’Il agira au bon moment et d’une façon adéquate pour notre plus grand bien. Cependant, notre devoir est d’implorer Jésus en disant : « Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations » (Psaume 82:8). En attendant ce merveilleux jour, le roi David nous dit : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:5-6). Dès la création, Dieu fonctionne par alliance avec les humains. Malheureusement, nos premiers parents ont brisé la première alliance consistant à se faire instruire par leur Créateur, en choisissant plutôt de se faire instruire par le « dieu de ce siècle ». Le résultat fut désastreux, au point que Dieu a fait venir un déluge pour détruire toute l’humanité, sauf Noé et sa famille.

Après le déluge, Dieu leur dit : « J’établis donc mon alliance avec vous [huit personnes seulement], et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Genèse 9:11). Dieu fit cela car, après cette catastrophe épouvantable, tous craignaient une répétition éventuelle de la même chose. Néanmoins, la promesse faite, non seulement à Noé et à sa famille, mais également aux animaux, fut confirmée par Dieu par ces paroles : « Quant à moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre postérité après vous ; et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre » (Genèse 9:9-10). Et Dieu a maintenu cette promesse durant plus de 4 000 années.

À un moment donné, Dieu mentionna cette promesse à Job, lui disant qu’Il : « …renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre … Et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots » (Job 38:8,11). Le roi David fut également inspiré de dire ceci à Dieu au sujet du déluge dans sa louange : « Tu l’avais couverte [la terre] de l’abîme comme d’un vêtement ; les eaux se tenaient sur les montagnes. A ta menace, elles se retirèrent ; au bruit de ton tonnerre, elles s’enfuirent. Les montagnes s’élevèrent, les vallées s’abaissèrent au lieu que tu leur avais assigné. Tu as fixé pour les eaux une borne qu’elles ne passeront pas ; elles ne reviendront pas couvrir la terre » (Psaume 104:6-9). Pourtant, plusieurs se moquent aujourd’hui de la Bible en faisant passer le récit du déluge pour un mythe.

Dieu a maintenu Sa promesse et il n’y a jamais eu un autre déluge au niveau mondial. Ce qui est toutefois triste, c’est de voir des théologiens et des scientifiques, se disant chrétiens, qui déclarent que le déluge fut local ou régional, dans l’espoir d’apaiser les évolutionnistes qui prétendent que la terre existe depuis au-delà de 4 milliards d’années, sans jamais avoir passé par un déluge global. Si c’était vrai, il faudrait donc aussi admettre que Dieu a brisé Sa promesse, car la terre a connu plusieurs déluges locaux et régionaux depuis Noé, et qui ont fait périr des centaines de milliers de personnes. Néanmoins, Dieu a tenu Sa promesse et le déluge mondial fut un cataclysme unique : « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6).

Dieu dit aux incrédules, par la bouche de Moïse : « Est-ce ainsi que vous récompensez l’Éternel, peuple insensé et sans sagesse ? N’est-il pas ton père, qui t’a formé, qui t’a fait et t’a affermi ? Souviens-toi des jours d’autrefois ; considère les années, d’âge en âge ; interroge ton père, et il te l’apprendra, tes vieillards, et ils te le diront » (Deutéronome 32:6-7). Cette remarque faite par l’intermédiaire de Moïse fut donnée au peuple, juste avant son entrée en Terre Promise, et contient pour la première fois le mot hébreu nabal qui veut dire « insensé ». Pourtant, Dieu le prononce contre Son peuple après l’avoir sorti de l’esclavage égyptien. Cela implique que les plus insensés de tous les peuples sont ceux qui ont vu et connu la puissance de Dieu et qui, malgré cette rédemption, se sont détournés de Sa Parole.

L’apôtre Paul abonde dans le même sens contre ceux qui connaissaient la délivrance de leurs pères de l’esclavage et qui se sont pourtant tournés vers l’idolâtrie, quand il a déclaré : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). David utilise le même langage pour nous décrire ceux qui décident pouvoir expliquer les choses sans l’aide de Dieu, comme certains intellectuels modernes. Dans Psaume 53:2-4, David dit : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien. Dieu, du haut des cieux, jette ses regards sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui ait de l’intelligence, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. »

Même les prophètes et les prédicateurs peuvent devenir insensés s’ils ne se fient qu’à leur propre sagesse au lieu de la Parole de Dieu. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit, et qui n’ont point eu de vision » (Ézéchiel 13:3). Les disciples que Jésus aimait tant, furent surpris et découragés quand Il fut crucifié : « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? » (Luc 24:25-26). La Parole de Dieu doit être prise au sérieux et acceptée sans critique par des arguments humains.

Prenons le mariage comme exemple. La Bible nous déclare, dans Hébreux 13:4 : « Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères ». Depuis sa création dans l’union d’Adam et Ève, le mariage fut destiné à un homme avec une femme afin de promouvoir le Plan divin de former une immense famille. Cependant, le lit conjugal fut souvent souillé par toutes sortes de perversions sexuelles. Le comportement homosexuel est même devenu acceptable au fil des siècles, sous prétexte que certains humains naissent homosexuels. Pourtant, la Parole de Dieu est explicite : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c’est une abomination » (Lévitique 18:22).

Est-il concevable que Dieu ait permis volontairement à certains humains de naître dans la condition homosexuelle pour S’amuser subséquemment à désigner leur comportement d’abomination ? « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise » (Jacques 1:13-14). L’adultère, la fornication, l’inceste, la bestialité et toutes formes de pratiques sexuelles hors d’un mariage hétérosexuel sont aussi condamnés. Dans Lévitique 18:23, on voit : « Tu n’auras commerce avec aucune bête pour te souiller avec elle ; une femme ne se prostituera point à une bête ; c’est une abomination ». Le roi Salomon a déclaré ceci, dans Ecclésiastes 7:29 : « Seulement voici ce que j’ai trouvé : c’est que Dieu a fait l’homme droit ; mais ils ont cherché beaucoup de discours ». Certains diront : « Oui, mais les temps ont changé », un argument utilisé de plus en plus. L’homme a beaucoup évolué et Dieu doit sûrement comprendre que d’être « gai » est une option normale, affirment d’autres, et même le mariage gai est devenu acceptable.

La promiscuité et l’adultère sont devenus chose commune dans le monde, infectant les principes fondamentaux des foyers chrétiens, et même des églises se disant chrétiennes. En effet, le monde a vraiment « évolué » et changé ! Un tout petit hic seulement : Dieu n’a pas changé et Ses commandements et Ses autres instructions non plus. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas » (Malachie 3:6). Mais Dieu est venu vivre en chair humaine et doit sûrement comprendre comment un humain se sent. « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis » (Hébreux 13:8-9).

Mais nous voyons que Jésus parle de viandes, ici. D’accord, mais Il parle également de ne pas vous laisser entraîner par toutes sortes de doctrines diverses et étrangères, inventées par la sagesse humaine, où Jésus ne change pas également. Sinon, pourquoi Jésus aurait-Il fortement déclaré ceci, dans Apocalypse 21:8 : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort ». Nous venons de voir que toutes les déviations sexuelles, hors du contexte d’un mariage entre un homme et une femme, sont toutes identifiées comme une abomination. Donc, les abominables sont tous ceux qui pratiquent et/ou font la promotion de ces déviations.

Dieu ne change pas, Il a toujours condamné et condamnera toujours le péché. Par contre, Dieu est aussi amour et Il Se dit prêt à pardonner tous ceux qui décident d’abandonner volontairement ces pratiques, en effaçant leurs péchés quand ils acceptent le sacrifice de Jésus comme Sauveur, les réconciliant ainsi à Lui. S’ils continuent de faire Sa volonté en persévérant dans la foi jusqu’à la fin de leur vie, ils ont la promesse de la vie éternelle.

Alors, il incombe à chacun de bien diriger sa propre maison car : « Celui qui ne gouverne pas sa maison avec ordre, aura le vent pour héritage ; et le fou sera le serviteur de celui qui a le cœur sage » (Proverbes 11:29). Il est donc question ici de faire partie de ceux qui seront les Élus du Royaume de Dieu, ou ceux qui formeront les nations dirigées par ces Élus. Ce verset fut choisi pour produire, en 1960, le film Inherit the Wind, où un avocat athée, dans le Tennessee de 1925, a plaidé la cause de l’évolution, en tentant de faire passer les chrétiens, croyant dans la création telle qu’expliquée dans la Bible, pour un troupeau de bouffons. Ce film a été montré plusieurs fois à la télévision et, malgré aucune déposition scientifique valable et évidente prouvant leur théorie, les évolutionnistes continuent dans leur zèle effréné à détruire la vérité biblique de la création.

C’est sûrement aux évolutionnistes que Paul faisait allusion lorsqu’il dit à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Ce verset devrait servir d’avertissement à ceux qui troublent les foyers de nos nations, ainsi que de nos écoles et de nos congrégations religieuses avec cette fausse doctrine satanique de l’évolution. Ces gens ne sèment pas la vérité, mais le vent, et ils n’auront aucun espoir de récompense dans le Royaume car : « Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:4-6).

Ce sont ces mêmes individus qui, selon Paul : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:22). Ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement » (Romains 1:25). Car : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Les évolutionnistes, les humanistes, les athées et tous les autres qui rejettent la Bible sont ces gens que Dieu appelle des fous qui hériteront le vent. Toutefois, Dieu nous assure que : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35).

Voilà pourquoi Paul exhortait Timothée à garder précieusement le dépôt de vérité qu’il avait reçu en fuyant les discours vains et profanes, et les disputes sur l’évolution, une science faussement ainsi baptisée et dont plusieurs, de nos jours, font profession pour se détourner de la foi. Paul exhortait résolument Timothée à s’en tenir, sans broncher, littéralement et exclusivement, à l’enseignement pur de la Parole de Dieu qu’il lui avait communiquée. L’exhortation de Paul sur son ministère était très claire. Timothée devait même fuir les réunions où les gens tentaient de l’impliquer dans tout ce qui n’était pas prouvable par la Bible. Non seulement Timothée devait préserver la vérité, mais il devait pareillement éviter l’erreur. Nous voyons qu’au premier siècle, des systèmes de pensée se dissimulant sous le couvert de « science » étaient déjà disponibles comme connaissance pour s’opposer à la vérité.

Il n’y a aucun doute que la fausse justification scientifique cachée sous l’évolution fut, tout au long des siècles, responsable de la perte de foi chez bon nombre de chrétiens étant curieux de sonder des choses nouvelles. Beaucoup de ce qui est enseigné comme science dans les universités de nos jours pourrait sûrement être décrit comme des « discours vains et profanes ». Les étudiants universitaires d’aujourd’hui ne sont pas les seuls dans l’erreur. Dans les années 1800, l’uniformité, devenue plus tard évolution, fut d’abord le discours exclusif d’un petit groupe de scientifiques se faisant passer pour des théologiens, afin d’être ensuite acceptés par la majorité. Ayant embrassé le principe de Lyell sur le concept d’un déluge régional suivi d’autres déluges locaux, ces « théologiens » ont proposé une évolution théiste dans laquelle les jours de la recréation de la terre sont répartis sur plusieurs millions d’années, pour accommoder les séminaires évangéliques de notre époque.

Il est grand temps que les véritables chrétiens, et surtout ceux qui prêchent du haut de leur chaire, reconnaissent ce qui leur fut confié comme mission afin d’éviter cette science faussement ainsi nommée, dont bon nombre ayant fait profession, se sont détournés de la foi. Dans 2 Corinthiens 9:8, on peut lire : « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres ». Néanmoins, dans la parabole du semeur, Jésus nous a aussi dit : « Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse » (Marc 4:18-19).

Il existe présentement un enseignement chez plusieurs évangélistes préconisant que la prospérité matérielle est un droit acquis au chrétien qui paie fidèlement ses dîmes et fait beaucoup d’offrandes à sa congrégation. Cet « évangile de prospérité » n’est qu’une fausse façade du vieux péché de convoitise qui est aussi une idolâtrie. Alors : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie, » nous dit Paul, dans Colossiens 3:5. Dans la parabole du semeur, Jésus nous met en garde contre cette « séduction pour les richesses » ainsi que « les soucis de ce monde, » car « les passions pour les autres choses » finissent par « étouffer la Parole, et elle devient infructueuse ».

Jésus n’a jamais promis des richesses matérielles au chrétien, mais la convoitise chez certains chrétiens voulant devenir riche a sûrement écrasé la vie spirituelle de plusieurs selon les témoignages étalés par la multitude qui assiste aux grandes réunions. Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans 1 Timothée 6:9-10 : « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs ».

Si, par Sa grâce, le Seigneur permet a un chrétien de devenir riche, cela devrait être accepté humblement comme une opportunité de se servir de cette richesse pour accomplir un ministère afin d’aider les moins fortunés. Paul, qui est mort financièrement pauvre, avait accumulé des trésors au ciel. Il l’explique ainsi à son jeune évangéliste Timothée : « Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle » (1 Timothée 6:17-19).

Ce qui est malheureux, c’est que bon nombre de pasteurs, sous le voile du christianisme, ont adopté ces versets pour enseigner à leurs brebis que Dieu promet à chaque chrétien une grande prospérité matérielle s’ils paient leurs dîmes fidèlement, sans oublier les généreuses offrandes à leur église. Alors, c’est la prospérité ou l’apostasie, disent-ils, selon que les brebis suivent le pasteur à la lettre. Au risque de désappointer ces individus, la Sainte Bible n’enseigne aucunement une pareille bénédiction. D’ailleurs les versets utilisés ne le disent pas non plus, mais ces gens les emploient en les associant faussement à l’apostasie. Nulle part dans la Nouvelle Alliance verrez-vous que votre salut passe par votre fidèle paiement des dîmes et vos offrandes à votre congrégation religieuse. Cependant, faire des dons ou des offrandes librement n’est pas défendu non plus.

Prenons comme exemple les chapitres 17 et 18 du Livre des Juges où nous découvrons une période épouvantable d’apostasie et de confusion au sein d’Israël. Nous y voyons un Lévite itinérant, la tribu de Dan et un homme dont le nom était Mica. Cet homme de la tribu d’Éphraïm dérobe onze cents pièces d’argent à sa mère, qui jette un mauvais sort sur le voleur inconnu de sa mère. Dans sa crainte, Mica confesse son crime et lui remet l’argent. Pour diminuer l’effet du mauvais sort : « Sa mère dit : Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel pour mon fils » (Juges 17:3). Mais elle retient : « deux cents pièces, et les donna au fondeur, qui en fit une image taillée et une image de fonte » (v. 4), que Mica place parmi ses autres idoles. Au v. 5, nous lisons : « Ainsi ce Mica eut une maison de dieux ; il fit un éphod et des théraphim, et consacra l’un de ses fils, qui lui servit de sacrificateur, » alors qu’il était de la tribu d’Éphraïm et que seuls les membres de la tribu de Lévi pouvaient devenir sacrificateurs. Ensuite, il embauche un vrai Lévite pour lui servir de sacrificateur. « Et Mica consacra le Lévite, et le jeune homme lui servit de sacrificateur, et demeura dans sa maison. Alors Mica dit : Maintenant je sais que l’Éternel me fera du bien, parce que j’ai ce Lévite pour sacrificateur » (vs 12-13).

Dans le chapitre 18, nous voyons des espions de la tribu de Dan venant vers le Lévite cherchant la bénédiction de Dieu pour conquérir du territoire, puisque : « En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël ; et la tribu de Dan cherchait en ce temps-là un domaine pour elle, afin d’y habiter ; car jusqu’alors il ne lui était point échu d’héritage parmi les tribus d’Israël » (Juges 18:1). Quand ces maraudeurs retournèrent chez eux, ils recrutèrent le Lévite, lui offrant un poste plus prospère. Le Lévite accepta et, ayant dérobé les idoles de Mica, il établit son sacerdoce parmi les Danites. Dans cette histoire, chacun croyait recevoir la bénédiction matérielle de Dieu à cause de sa façade religieuse, alors que le dénominateur commun aux trois était la convoitise. Leur désir de prospérer les amena à une fausse adoration de Dieu.

Quand la religion est utilisée pour justifier l’amour de l’argent, elle souffre inévitablement de dégradation, puisque : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Un jour, l’œuvre de ces pasteurs sera exposée à nu par Jésus. Dans Matthieu 7:21, Jésus a dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux ». Et, même si : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? » (v. 22), Jésus les exposera pour ce qu’ils ont réellement été : des faux ministres se cachant derrière une façade spirituelle pour satisfaire leur cupidité. Jésus nous déclare, au verset 23 : « Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité ».

Par contre, à Ses véritables serviteurs, Jésus dit clairement, dans Matthieu 7:20 : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits ». Celui qui fait la volonté de Dieu le fait en toute chose. Regardons ensemble l’exemple frappant du serviteur qu’Abraham envoya chez Béthuël pour trouver une épouse pour Isaac. Il rencontre Rébecca, fille de Béthuël. Dans Genèse 24:16, nous lisons : « Et la jeune fille était très belle ; elle était vierge, et nul homme ne l’avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche et remonta ». Observons ce beau témoignage du serviteur, dans Genèse 24:27. « Et il dit : Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Abraham, mon maître, qui n’a pas cessé d’être miséricordieux et fidèle envers mon seigneur ! Quand j’étais en chemin, l’Éternel m’a conduit dans la maison des frères de mon seigneur ».

Quel beau témoignage lorsqu’il reconnut que c’était Dieu qui l’avait guidé vers cette maison où la future épouse d’Isaac demeurait. Notez la fidélité et la bonté de Dieu, même dans le choix de cette épouse pour Isaac. Dieu est également fidèle dans la vérité, de laquelle Il ne déroge jamais. Et dire que les savants cherchent de nos jours la vérité ailleurs, professant de pouvoir la trouver dans la philosophie et les nombreuses religions, alors que la vérité vient de Dieu. Jésus Lui-même nous l’a confirmé lorsqu’en priant le Père pour Ses disciples, Il a dit : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Quel contraste avec les hommes rebelles à Dieu : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7).

Nous voyons subséquemment la première mention de la « vérité » dans le Nouveau Testament venant de la bouche des disciples de Christ : « Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l’adorèrent, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Matthieu 14:33). En parlant du Saint-Esprit, Jésus a déclaré ceci, dans Jean 16:13 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir ». Les Saintes Écritures sont un recueil de la vérité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:142 : « Ta justice est une justice éternelle, et ta loi n’est que vérité ».

Par contre, tout ce qui est faux prend sa source chez l’ennemi de la vérité et de Dieu. Donc, le faux vient exclusivement de Satan, « celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9), « parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Tandis que la miséricorde de Dieu est éternelle : « Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:5). Voilà pourquoi toute décision de transgression dans l’enseignement de cette vérité comportera aussi des conséquences. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). De ce fait, malheur à ceux qui prêchent volontairement un évangile falsifié.

Dès le premier siècle, Paul faisait déjà face à de faux prédicateurs qui prêchaient un salut facile pour s’attirer des disciples de Christ. Alors, dans 2 Corinthiens 11:4, Paul met en garde ces nouveaux convertis en disant : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien ». Cela alarmait Paul ; alors, il décida de mettre cette congrégation en garde contre ces faux enseignants. On ne devrait jamais suivre un prédicateur charismatique simplement parce qu’il prêche au sujet de Jésus ou qu’il pousse son auditoire à « recevoir l’Esprit ».

Jésus est populaire parmi les gens du monde de nos jours, mais pas le vrai Jésus et pas de la bonne façon. Le Jésus populaire est constamment présenté comme un petit bébé dans un berceau durant la période de Noël. Ou bien comme le « copain » Jésus dans la musique gospel de Nashville. Ou encore comme le Jésus qui enrichit ceux qui ont la « pensée positive ». Il devient également le Jésus romantique des « crooners » chrétiens, le Jésus rythmique des chrétiens du « rock » et même un Jésus réformateur des libéraux. Mais ce n’est pas le Jésus que Paul enseignait, le Dieu qui avait consenti à venir vivre dans la chair, le seul Rédempteur et Sauveur des hommes et des femmes de leurs péchés.

Le véritable Jésus est le Seigneur Créateur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui » (Colossiens 1:16-17). C’est Lui que tous les humains ont offensé et : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés » C’est par Lui que nous sommes réconciliés au Père : « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20).

C’est par Jésus, en qui nous croyons, que Dieu a manifesté l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, et : « Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:20-23). Et finalement, c’est Celui de qui Paul parle à Timothée quand il lui dit : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de Son apparition et de Son règne » (2 Timothée 4:1).

Dans la réalité, le Seigneur Jésus n’était pas le Jésus populaire que nous voyons sur les T-shirts, et les autocollants sur les pare-chocs des chanteurs et des politiciens ou encore dans les diaporamas sur Internet. Le véritable Jésus était rejeté : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Ésaïe 53:3). Jésus était Celui qui possédait une sagesse : « …qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8). Le vrai Jésus était l’homme parfait, le seul Sauveur, le Dieu Puissant, le Roi éternel et le Roi des rois. Les véritables ministres de Christ ne prêchent pas un Jésus imaginaire qui plaît aux hommes, mais plutôt le Christ de la création et du salut.

Néanmoins, Satan, tout au long des siècles, a amené l’humanité à une époque prédite par Paul où : « …les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:2-5). Le grand danger dans l’enseignement du Nouvel Âge est cette notion de s’adorer soi-même. Cette croyance, un peu modifiée, s’est déversée d’ailleurs dans la prédication de plusieurs évangélistes modernes. Plusieurs psychologues attribuent les maux de la société, surtout chez les jeunes, à un manque d’estime de soi-même chez ceux qui manifestent un comportement antisocial. Ce que ces gens ont besoin, selon ces experts, c’est d’apprendre à s’aimer davantage afin d’apprécier leur véritable valeur.

Le problème avec cette idée, c’est qu’elle n’est pas biblique, ni réaliste. Les gens ne s’haïssent pas. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:29. Au lieu de s’élever, Paul nous dit : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres » (Philippiens 2:3-4). Même après plusieurs années de prédication, Paul nous dit : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:15-16).

Certains prédicateurs enseignent que la mesure de notre grande valeur aux yeux de Dieu réside dans le fait que Christ a payé le grand prix par Sa propre mort pour notre rédemption. Le fait demeure toutefois que Sa mort n’est pas une attestation de notre grande valeur, mais plutôt de notre état pitoyable : « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour [nous] des impies » (Romains 5:6). Alors, cette idée de glorification du soi est en elle-même plutôt un signe des derniers temps, où les hommes seront épris d’eux-mêmes. C’est la caractéristique principale du mouvement Nouvel Age où l’homme se croit déjà dieu et sa religion est devenue l’évolution.

Pierre a démontré clairement, le Jour de la Pentecôte, que Christ est mort pour nos péchés parce qu’Il nous aimait, et non parce qu’Il avait besoin de nous. Notre responsabilité devient alors de vivre pour Lui avec une grande reconnaissance d’être sous la grâce et avoir accès au salut par Son sacrifice pour nous. Il existe cette tendance parmi plusieurs pasteurs à diluer la doctrine de l’inspiration de certains versets bibliques, prétextant que c’est la pensée qui compte et non les mots précis. Pourtant, Pierre nous dit : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur » (2 Pierre 3:1-2).

Les pasteurs qui apposent leur propre interprétation sur ce que la Parole de Dieu dit commettent une grave erreur qui pourrait brouiller, dans l’esprit de leurs brebis, le véritable sens de ce qui est écrit dans la Bible. Dans 2 Pierre 3:15-16, l’apôtre déclare : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition ». Paul nous déclare carrément, dans 2 Timothée 3:16-17, que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre ».

Donc, ce qui est écrit vient directement de la pensée de Dieu et est donné à Son serviteur afin d’être écrit avec la même précision. La Bible n’est pas une accumulation de concepts humains, comme certains voudraient nous le faire croire. Pour Dieu, la chose est tellement sérieuse que Jean fut inspiré d’écrire ceci, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre ». En réalité, Jean n’était pas le seul à témoigner de ces choses : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin … Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! » (Apocalypse 22:16, 20).

Jésus a fréquemment cité des passages de l’Ancien Testament, en mettant quelquefois l’emphase sur un seul mot, comme dans Jean 10:34 où Jésus déclare : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ». Jésus citait le Psaume 82:6 où Dieu déclare : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ». Ces mots s’adressaient aux juges corrompus assis sur les chaires d’Israël et à qui Dieu dit : « Jusques à quand serez-vous des juges pervers, et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:2-4). Bien que Dieu déclare : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes » (Psaume 82:6-7).

Un jour, : « Comme Jésus se promenait dans le temple, au portique de Salomon, les Juifs s’assemblèrent donc autour de lui, et lui dirent : Jusqu’à quand nous tiendras-tu l’esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne le croyez pas ; les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit » (Jean 10:23-26). Un peu plus loin, dans Jean 10:34-38, Jésus faisait carrément référence aux paroles écrites par Moïse et les prophètes en disant : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), [pourquoi] dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui ».

Jésus a mis beaucoup d’importance sur le fait que « l’Écriture ne peut être rejetée ». Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus à fait cette promesse extraordinaire à Ses disciples : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point » (Marc 13:31). Donc, les paroles du Texte Reçu du Canon de la Bible sont les véritables Paroles de Dieu. Le chrétien se doit alors de les apprendre correctement afin qu’elles fassent partie de sa vie : « Car nous ne falsifions point la Parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:17).

Voilà pourquoi, aux enseignants de Son temps, Jésus a dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères » (Matthieu 23:29-32). Et Jésus a terminé en leur disant : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres » (Matthieu 23:33-34). Le principe était très simple : « Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:37).

Il y a une grande leçon pour le chrétien dans cette parole de Jésus. Nos paroles dévoilent ce qui est important pour nous. Quels sont nos sujets de conversation durant la journée ? Est-ce les sports, les films au cinéma, les spéciaux en vente, le commérage, où les médisances et les calomnies ? Serions-nous parfois : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » ? (Proverbes 6:19). Il vaut mieux être plutôt parmi ceux de qui Paul dit : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

Nos esprits sont directement liés à nos cœurs. Voilà pourquoi Jésus a déclaré ceci, dans Matthieu 15:18 : « Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme ». Nos sujets de conversation sont un bon indicateur de ce qui se passe dans nos cœurs. Il serait sage d’écouter l’apôtre Jacques qui nous encourage en déclarant : « Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. Frères, ne vous plaignez point les uns des autres, de peur que vous ne soyez condamnés. Voici, le juge est à la porte » (Jacques 5:8-9).

Dès les débuts de l’Église, Pierre exhortait les chrétiens en disant : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Jérémie a dit ceci, au sujet des faux prophètes : « Les prophètes prophétisent le mensonge, et les sacrificateurs dominent par leur moyen, et mon peuple a pris plaisir à cela ! Que ferez-vous donc quand viendra la fin ? » (Jérémie 5:31).

Notez que, malgré les mensonges des prophètes et des sacrificateurs, Jérémie nous déclare que le peuple a pris plaisir à cela. Aujourd’hui, c’est pareil ; le peuple aime entendre les fables et déteste la vérité. Ésaïe a frappé en plein dans le mille quand il a écrit : « Car c’est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel ; qui disent aux voyants : Ne voyez point ! et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! » (Ésaïe 30:9-10). Des milliers de pasteurs ont signé une « Lettre Ouverte Concernant la Religion et la Science ». Le dimanche le plus près de l’anniversaire de naissance de Charles Darwin, ces « pasteurs » font l’éloge de cet homme en endossant la science évolutionnaire comme étant compatible avec la Bible.

Voici pourquoi cette attitude est grossièrement fausse :

D’abord, la Bible n’indique aucunement une succession de périodes de développements évolutionaires. Ces gens prêchent que les « jours » de Genèse 1 sont, en réalité, des « âges ». Toutefois, la Bible ne supporte pas un tel argument. Dans Psaume 33:6-9, nous lisons : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. » Tout se fait de manière subite avec Dieu.

Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Colossiens 1:16-17 nous dit : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il [Dieu] est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui ».

Dans Hébreux 1:3, Dieu nous parle de Jésus : « …qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante ». Et, dans Apocalypse 4:11, les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, disant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par Ta volonté qu’elles existent, et ont été créées ». Aucun de ces passages nous indique le moindre soupçon d’une évolution échelonnée sur de grandes périodes de temps. Au contraire, tout a été créé selon la volonté du Créateur et selon Son plan, de façon quasi instantanée !

Même les hommes de science fondent leurs conclusions sur la vérification et l’observation et non sur une évolution d’une bactérie devenant humaine par une évolution éventuelle. Même les fossiles ne démontrent pas de formes transitionnelles, car elles paraîtraient dans les couches des rochers de la terre. Donc, ces fameux liens manquants qui prouveraient leur théorie manquent toujours dans leurs découvertes. Le caractère même de Dieu nous démontre clairement Son refus d’utiliser des méthodes évolutionnaires. Car Sa sainteté exige la vérité et Son omniscience exige la perfection. Il serait donc impensable que Dieu puisse créer une chose inférieure pour la laisser se développer avec le temps. Dans Exode 20:11, nous lisons : « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux ». Et Dieu ne ment point !

Le véritable but de Dieu pour Sa création exclut toute évolution, car la création nous révèle le Créateur. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables ». David nous dit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde » (Psaume 19:2-5).

Ces versets donnent pleine autorité au message sur Jésus-Christ qui : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il [Jean le Baptiste] n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière [Jésus] qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus], le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens [Israël] ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, [devenus Israël de Dieu]. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:1-14).

Paul nous déclare ceci, dans Colossiens 1:16-18 : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses ». Jésus est la fondation même de toute adoration. Dans une vision sur l’île de Patmos, Jean nous déclare ceci, dans Apocalypse 14:6-7 : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux ».

Créer, c’est ce que Dieu fait dès les débuts et surtout avec les humains qui se convertissent dans un renouvellement de vie qui, d’un état physique, nous amènera par le persévérance au salut dans un corps glorieux et immortel. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Aucune suggestion d’une évolution ici. Alors, recherchons toujours : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre — l’Éternel est son nom » (Amos 5:8).

Cette exhortation du prophète Amos nous est donnée durant une époque où Israël sombrait très rapidement dans l’idolâtrie païenne et le prophète essayait de les ramener vers Dieu. Son exhortation d’il y a environ 3 800 années de cela est encore plus pertinente aujourd’hui que jamais auparavant. Car les hommes de science, athées, ont développé une théorie impossible selon laquelle l’origine de l’univers tirerait son existence à partir de rien, et que l’évolution des étoiles, des planètes et même des humains proviendrait d’hydrogène primordial.

Avec ses magistrales galaxies d’étoiles, et les constellations comme les Pléiades et l’Orion, le cosmos nous indique néanmoins qu’une telle création requiert un Créateur et que même notre système solaire fut créé par un Créateur Tout-Puissant ayant un but glorieux pour tout cela. La preuve même que l’eau a déjà couvert les montagnes de toute la terre par la découverte des fossiles marins dans les sommets ne peut pas être expliquée. Les géologues évolutionnaires tentent toujours de le faire par un processus s’échelonnant sur des milliards d’années. Pourtant, la Bible nous dit clairement que Dieu l’a accompli par un déluge mondial où les eaux ont recouvert la terre entière pour punir un monde rebelle. Et quand les eaux se sont retirées, les fossiles y sont demeurés.

Toutes ces choses témoignent qu’il y a eu une création et un jugement, et non une personnification des forces naturelles de « dieux » créés par ces athées. Avec tous les bouleversements qui se produisent un peu partout, les humains ont la nécessité de rechercher le véritable Créateur avec Sa promesse de salut avant qu’un autre jugement frappe les rebelles car : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Mais d’où venait toute cette eau qui a recouvert la terre entière durant le déluge ? La Bible nous le dit bien dans Genèse 7:19-20 : « Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus ; et les montagnes furent couvertes ».

N’ayant aucune réponse à cette énigme, plusieurs théologiens, au début du 19e siècle, ont abandonné la doctrine biblique d’un déluge mondial pour accepter les conclusions des hommes de science du temps, qui prêchaient le concept que, puisque les montagnes existaient avant même Noé, elles ne pouvaient pas toutes être recouvertes par les eaux du Déluge. Il n’y avait tout simplement pas, selon eux, assez d’eau pour les recouvrir, car ces mêmes montagnes existent encore aujourd’hui. Alors, les théologiens ont opté pour un déluge local. Même de nos jours, la plupart des théologiens évangéliques dans les dénominations variées et les séminaires enseignent ce compromis.

La pure vérité est que le monde avant le déluge était bien différent de celui d’aujourd’hui. Dans Genèse 2:4-6, nous lisons : « Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux. Or aucun arbrisseau des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore ; car l’Éternel Dieu n’avait point fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol ; mais une vapeur montait de la terre, et arrosait toute la surface du sol ». Même la topographie devait être moins prononcée puisque les montagnes actuelles sont composées de roches sédimentaires et de volcans suite au Déluge. Si la vapeur de la terre arrosait toute la surface du sol, les nappes d’eau souterraines devaient être immenses. Néanmoins, dans Genèse 1:6-8, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue, cieux. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le second jour ».

Au moment du Déluge : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Genèse 7:11-12). Tout le contenu de ces nappes souterraines est venu s’ajouter à l’eau de surface, provoquant des tsunamis énormes, élevant l’eau de surface à la hauteur indiquée dans la Bible. Et, malgré que seulement huit personnes ont été sauvées pour témoigner de ce grand miracle, les Saintes Écritures nous démontrent clairement que, tout au long des siècles, la rébellion des humains contre leur Créateur a repris de plus belle, car les humains, inspirés par Satan, ont refusé de mettre cette connaissance en pratique dans leur vie. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes » (Romains 1:28).

Ces gens auraient dû savoir mieux, mais, malgré cela : « Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:29-32). Une rébellion mondiale contre le Créateur. Ce passage brûlant nous indique la colère de Dieu contre ceux qui, en toute connaissance de cause, retiennent ou suppriment la vérité.

Suite à la méchanceté de ces gens : « C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:24). Et dans Romains 1:26-27, nous lisons : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature [lesbianisme et pratiques sados-masochistes]. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres [homosexualité], commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes [les MTS], la récompense qui était due à leur égarement ». Pour cacher leurs péchés, ils font croire aux gens naïfs qu’on naît homosexuel ou lesbienne.

Aussi terribles que ces jugements puissent paraître, ce sont les humains qui ont provoqué ce qui leur arrive. Car ces gens : « ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles [en se créant des idoles] » (Romains 1:23). Ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:25). Ces gens se sont permis de mettre en doute tout ce que Dieu nous dit et ont plutôt opté pour la critique envers Dieu par leur philosophie : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes » (Romains 1:28). Alors, c’est à cause de leur comportement dissipé que le Dieu de grâce les a livrés à leurs mauvais penchants.

Mais la chose effroyable dans ce portrait obscur, c’est qu’elle décrit plus qu’un paganisme ancien. Chaque verset nous parle précisément de ce qui se passe présentement dans le monde contemporain. C’est comme si Paul nous décrivait un documentaire du siècle dans lequel nous vivons, dans lequel il nous expose un humanisme évolutionnaire en pleine pratique. Pourtant, Paul se préparait à aller à Rome afin d’évangéliser pour Christ, puisque, comme il le dit si bien dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite ». Le véritable évangile était, et demeure toujours, la puissance de Dieu pour amener au salut tous ceux qui croient.

Regardons ensemble une histoire biblique qui nous décrit l’amour de David et Jonathan. Le prophète Samuel a écrit ceci, dans 1 Samuel 18:3 : « Alors Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme son âme ». Ce qui existait entre ces deux hommes n’était pas un amour homosexuel, comme certains le prétendent dans notre culture moderne de plus en plus dégénérée, mais plutôt un sentiment fondé sur l’amitié et l’admiration. Ces deux amis possédaient un courage et une force de caractère exemplaires. Alors, nous lisons, aux versets 4-5 : « Et Jonathan se dépouilla du manteau qu’il portait, et le donna à David, avec ses habits, et jusqu’à son épée, son arc et sa ceinture. Et David allait en campagne ; il réussissait partout où Saül l’envoyait, et Saül l’établit sur les gens de guerre ; et il fut agréable à tout le peuple, et même aux serviteurs de Saül ».

Jonathan savait que Dieu avait choisi David comme roi et non lui, et il était soumis à ce choix. Jonathan avait sa propre famille et David a eu plusieurs femmes et enfants. Néanmoins, même si à notre époque le mouvement gai est devenu très populaire et politiquement correct, il ne le sera jamais bibliquement, car l’Ancien comme le Nouveau Testament sont explicites quant à la condamnation de l’homosexualité. Le fait que les appellations religieuses libérales aient approuvées les mariages entre homosexuels ou lesbiennes, ou aient ordonné des prêtres, des ministres et des pasteurs « gais » ne change absolument rien à la Parole de Dieu. Un péché demeure toujours un péché et requiert le repentir afin de recevoir le pardon de Dieu.

David, que la Bible décrit comme un homme selon le cœur de Dieu, avait un jour convoité et commis l’adultère avec Bath-Schéba l’épouse d’Urie, son fidèle serviteur, et il a même planifié l’assassinat de ce dernier pour cacher son péché. Toutefois, David a payé chèrement avant de se repentir et confesser ouvertement son péché dans le Psaume 51. Mais Dieu, dans Sa bonté et Sa miséricorde, lui a pardonné et l’a rétabli dans Sa faveur. David n’a jamais douté ou n’est jamais devenu incrédule face aux lois révélées par Dieu. Cela était sûrement vrai pour Jonathan aussi. C’est avec cette assurance que David a écrit : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10).

David n’aurait jamais questionné ou ignoré les lois mosaïques contre la sodomie ou les autres sur le comportement sexuel. Notons en particulier Lévitique 20:13-15 où il est écrit : « Si un homme couche avec un homme, comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort ; leur sang sera sur eux. Si un homme prend une femme et sa mère, c’est un crime ; on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime n’existe pas parmi vous. Si un homme a commerce avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête ». Deutéronome 23:17 nous dit : « Qu’il n’y ait point de prostituée entre les filles d’Israël, et qu’aucun des fils d’Israël ne se prostitue à l’infamie ».

Les chrétiens de la Nouvelle Alliance ont des bases aussi fondamentales, sinon plus, dans Romans 1:26-29, où, en parlant de ces mêmes actions, Paul nous dit : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ».

Dans 1 Corinthiens 6:9-10, Paul déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu ». Tout comme dans l’Ancienne Alliance où il est écrit : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme, c’est une abomination » (Lévitique 18:22), les chrétiens de la Nouvelle Alliance ne peuvent pas approuver ces actes. Et, dans 1 Corinthiens 6:11, Paul déclare : « Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu ». Donc, tous ces péchés sont effacés par Dieu lors de la conversion.

Toutefois, le converti ne doit plus jamais retourner dans ces pratiques suite à sa conversion, ni les approuver, ni les tolérer. À l’Église de Laodicée, Jésus a déclaré : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). C’était le reproche principal de Jésus à cette congrégation devenue tiède et qui représente l’Église des derniers jours. « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche, » leur dit Jésus, au verset 16. Pourtant, cette congrégation appartenait à Christ, car son chandelier est toujours en place. Mais à l’époque où nous vivons, plusieurs chrétiens sont devenus tièdes, ni bouillants ni froids. Voilà ce qui arrive souvent chez ceux qui vivent dans le confort et l’opulence, car la richesse matérielle accompagnée de biens tend à rendre certains très confortables face à ce qui se mascarade dans leur entourage. Et dans notre culture contemporaine, cette prospérité amène ces individus à croire que : grande prospérité égale faveur de Dieu.

Ces groupes religieux possèdent peut-être de grands bâtiments de toute beauté, pourvus de grands musiciens et artistes dans leurs rencontres hebdomadaires, ayant même acquis une incontestable puissance politique. Or, Jésus les qualifie d’aveugles et nus. Heureusement que les grandes assemblées ne sont pas toutes devenues ainsi, mais le danger demeure toujours présent. Le prophète Amos nous dit ceci : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! » (Amos 6:1). Revenons à la lettre que Jésus adresse aux Laodicéens et dans laquelle Christ S’identifie ainsi, dans Apocalypse 3:14 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu ».

Ceci nous suggère fortement que la plus grande raison de la tiédeur d’une congrégation, qu’elle soit grande ou petite, est la négligence de ces trois doctrines : la soumission totale à Christ, à l’autorité absolue de la Parole de Dieu et la croyance inébranlable en la Création de toutes choses par Dieu. Pourtant, cette lettre se termine là où, au verset 20, Jésus déclare : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi ». Donc, Jésus attend toujours que ces gens deviennent bouillants comme ceux de Philadelphie. Alors, aux versets 21 et 22, Jésus leur fait cette belle et merveilleuse promesse à chacun individuellement : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises ».

La miséricorde de Dieu est sans limite pour ceux qui sont prêts à quitter leurs mauvais penchants pour retourner à Lui. Mais la patience de Dieu a cependant ses limites. En tant que chrétiens, notre travail est de dénoncer ceux qui prêchent le contraire de la Parole de Dieu. Ceci ne nous donne toutefois pas la permission de commencer à tuer les homosexuels, les lesbiennes, les prostituées, etc., mais nous avons entièrement le droit de leur annoncer que, dans cet état, il leur est impossible d’accéder au Royaume. C’est la même chose pour les athées, les évolutionnistes, les adeptes de la sorcellerie et toutes autres pratiques « spirituelles » qui ne correspondent pas à l’adoration du seul et unique Dieu Créateur à Qui tout l’honneur et toute la gloire sont dus. Souvenons-nous toutefois que le jugement final appartient à Dieu et non aux hommes.

Alors, tant et aussi longtemps que le Livre de Vie est ouvert, il y a de la place pour inscrire tous ceux qui décideront de venir à Dieu et d’accepter Son don gratuit de l’immortalité en faisant Sa volonté. Mais viendra un temps où la patience de Dieu prendra fin face aux rebelles : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Pourtant, Dieu offre la récompense de devenir un héritier de l’univers à chaque enfant de Sa Famille Divine, car : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:7). Par contre, au verset 8, Dieu confirme : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort », de laquelle il n’y a aucune possibilité de revenir à la vie.

Si certains individus veulent croire que la destruction éventuelle et finale de tous les rebelles depuis Adam et Ève n’est qu’un mythe, libre à eux, mais la Bible est très claire sur le sujet. Relisez encore ce verset 8 pour découvrir que Dieu est très sérieux en ce qui concerne les rebelles. Jésus a souvent mentionné ce feu destiné aux adversaires de Dieu persistant à demeurer récalcitrants jusqu’à la toute fin. Dans Matthieu 25:41, Jésus nous confirme qu’ : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ». Ce feu de la géhenne sera le même feu qui purifiera la terre et détruira toutes les mauvaises œuvres des hommes exécutées depuis des siècles. Paul nous parle également de la destruction des rebelles : « Dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse, » nous dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 1:8-9.

Plutôt que de passer un temps fou à questionner la réalité du feu de la géhenne, ne serait-il pas préférable d’étudier la possibilité du salut offert gratuitement par Dieu, lors de Sa présence sur terre dans un corps humain, dans la personne de Jésus, qui S’est donné en sacrifice en versant Son précieux sang pour tous les péchés du monde ? Afin que : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:9-10).

David a été inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 30:5-6 : « Chantez à l’Éternel, vous, ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de sa sainteté ! Car il n’y a qu’un moment dans sa colère, mais une vie dans sa faveur ; les pleurs logent le soir, et le chant de triomphe revient le matin ». La colère de Dieu devra se manifester un jour, car Dieu est Saint et ne peut pas ignorer le péché. Néanmoins, Il est davantage un Dieu d’amour, Son but principal concernant la création étant de manifester Son amour aux hommes et aux femmes créés à Son image. Cependant, à cause du péché, la souffrance et la mort sont aussi entrées dans le monde. Mais : « L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce ». Il a mis en place un merveilleux moyen de pardon et de salut à tous ceux qui accepteraient ce salut, en y pourvoyant par la mort de Son Fils unique.

Jésus est passé par la plus cruelle des morts possible, mais les pleurs du soir sont devenus le chant de triomphe du matin : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Pareillement, dans la vie de chaque croyant, il existe des moments de douleur et des pleurs, mais en comparaison avec l’éternité, elles ne durent qu’une courte nuit, et un bon matin la nuit disparaîtra pour toujours. Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Dans la Jérusalem céleste qui descendra du ciel sur la terre : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit » (Apocalypse 21:25). Parce que, au verset 26 : « On y apportera la gloire et l’honneur des nations ». La Bible Martin dit : « Et on y apportera ce que les Gentils ont de plus magnifique et de plus précieux, » après leur conversion.

Paul nous rassure, dans 2 Corinthiens 4:17-18, en déclarant : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles ». Nous joignons notre accord à Paul quand, dans Romains 8:18-19, il déclare : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés ». Nous serons toujours avec Christ, à Son service, accomplissant Ses bonnes œuvres. Et tout comme David, nous Lui dirons : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant Ta face, et des délices à Ta droite pour jamais » (Psaume 16:11).

Voilà la merveilleuse promesse qui attend chaque rebelle qui se détournera de ses fausses croyances pour se tourner vers la bonté et la miséricorde de Dieu. C’est ce que je souhaite de tout cœur à chaque humain qui ait jamais vécu sur cette terre. Que chacun des Gentils après sa conversion y apporte ce qu’il aura de plus magnifique et de plus précieux.