D.289 – Celui dont nous ne pouvions nous passer.

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Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 2:11-13, nous lisons : « C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. » Il y a plusieurs choses dans ce monde dont nous pouvons nous passer, mais deux sont essentielles. D’abord, nous avons besoin de Christ, sinon nous sommes comme des Gentils sans Christ, n’ayant aucun espoir et sans Dieu dans le monde.

En deuxième lieu, si nous devions être sauvés, Christ devait aussi verser Son sang pour nous, car : « Il fit aussi aspersion du sang sur le tabernacle et sur tous les vases du culte. Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:21-24). Afin que Sa mort puisse être efficace, il Lui a fallu être tenté en tout point comme nous. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15).

Avant que l’œuvre de Jésus devienne efficace en vue de notre salut personnel, il a fallu qu’elle soit acceptée et reçue dans la foi, puisqu’il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. Cette foi doit être réelle, car savez-vous que la foi sans les œuvres est morte ? Les œuvres n’apportent rien au salut ; cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut dont nous parlions ici. Parmi ces choses qui accompagnent le salut, il y a la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Il y a aussi le privilège du châtiment, car Dieu doit parfois discipliner Ses enfants errants. « Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:8).

Il y a donc sept choses dont nous ne puissions nous passer. Nous ne pouvons pas nous passer de Christ, ni de Son sang rédempteur, ni de Sa lumière sans péché, ni de notre foi en Lui, de nos œuvres en Lui, de notre sainteté en Lui, et de notre châtiment par Lui. Jésus a dit : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). Mais avec Lui, nous pouvons tout, car Jésus est notre vie. Dans Jean 14:19-20, Jésus a déclaré : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » Donc, nous qui croyons en Christ avons la promesse de l’immortalité parce qu’Il vit et nous vivons par la foi. « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:4). Parce que c’est Lui qui soutient notre vie.

À la Samaritaine : « Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:10-14).

Aux Juifs qui Le harcelaient sans cesse, Jésus avait dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:47-51). Non seulement Christ nous donne Son pain vivant et l’eau vive, mais Il S’offre à nous comme le chemin vivant menant vers Dieu. « Ayant donc, frères, [nous dit Paul], la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:19-22).

Christ est aussi la fondation solide sur laquelle nous bâtissons notre avenir et cette fondation est vibrante de vie. L’apôtre Pierre avait alors raison de dire : « En vous approchant de Lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse. Et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:4-6). Notre vie spirituelle est bâtie sur une pierre vivante (Jésus), nourrie d’un pain vivant et d’une eau vivante, alors que nous entrons présentement par un chemin vivant vers la présence d’un Dieu vivant !

Donc, c’est avec une pleine assurance que nous disons : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Car, comme disait si bien Paul : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Tout ceci nous appartient grâce à l’amour de Notre Sauveur.

Dans sa lettre aux Galates, Paul a écrit ceci : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils. Aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang » (Galates 1:15-16). Il y a un grand mystère dans cette confidence de Paul, qui a écrit une grande partie du Nouveau Testament, réclamant avoir été divinement inspiré par Jésus Lui-même. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Il y eut un grand miracle dans la vie de Paul, car, quelques années auparavant, cet homme s’objectait avec animosité contre ce même Évangile, ayant du fiel dans le cœur envers les nouveaux convertis à Christ.

Aux Galates, Paul avait déclaré : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas » ((Galates 1:13-17).

Après sa conversion, Paul s’est mis à prêcher la même foi qu’il tentait de détruire auparavant. « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Pourtant, même après avoir combattu pendant toutes ces années pour la vérité divine, il reconnaissait que Dieu l’avait choisi dès le sein de sa mère pour l’œuvre qu’il accomplissait. Ses instructeurs de la synagogue, ses études sous Gamaliel et même ses croisades antichrétiennes avaient été consenties par Dieu pour éventuellement développer Paul afin qu’il évolue vers le personnage exceptionnel qu’il est devenu.

En effet, Paul est devenu le grand chrétien que Dieu a utilisé pour écrire treize livres dans le Nouveau Testament, fondés sur ses propres expériences et servant à enseigner les autres dans la vérité. Ses recherches, ses études, ses raisonnements, ses implications personnelles dans les congrégations multiples qu’il avait fondées durant ses nombreux voyages pour Christ, furent entièrement inspirés par le Saint-Esprit et complètement libres de toute erreur humaine. Tout avait été transmis de Dieu à cet homme, parce que Dieu l’avait personnellement ordonné, et avait planifié ses expériences et ses aptitudes, ayant implanté toutes choses dans son cœur.

Et il en est ainsi avec tous les humains que Dieu a choisis. Donc, ce Livre Sacré des Saintes Écritures est véritablement la Parole de Dieu par écrit. Dans Éphésiens 3:20-21, Paul nous déclare : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » En dépit de son orgueil arrogant, l’homme est entièrement impuissant à se sauver lui-même, ou à se rendre acceptable devant Dieu. Il est également incapable de se garder sauvé, ou de vaincre le péché et la mort. Cependant, Dieu est capable par le sacrifice de Christ et, non seulement tout cela est possible, mais cela nous est gratuitement offert. Car Dieu est tout puissant, et Son pouvoir est sans limite. Et notez bien comment Son pouvoir travaille en nous.

Alors, dans Hébreux 7:25-28, nous lisons : « C’est pourquoi aussi il [Jésus] peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple. Car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

Dans Romains 1:16-17, Paul nous dit : « Je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Donc, à celui qui peut vous affermir selon mon Évangile, nous dit Paul, et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi. Conséquemment, rendons gloire à Dieu, le seul sage, dans tous les siècles, par Jésus-Christ !

Même si nous sommes accablés par des peines, des souffrances et des tentations, Jésus est capable de nous secourir parce que : « Puisque les enfants participent de la chair et du sang, il [Jésus] en a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable ; et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude. Car assurément il n’a pas secouru les anges, mais il a secouru la postérité d’Abraham. C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:14-18). Notez que la mort de Jésus n’a pas effacé le péché des anges déchus, mais seulement de la postérité d’Abraham.

Avant de monter au ciel, Jésus avait réuni Ses onze disciples. Or, dans Matthieu 28:16-18 : « Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée. Et quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Dans Son état glorifié, Jésus avait repris tout le pouvoir qu’Il possédait avant de venir sur terre. Donc, Jésus est : « Celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). Nous ne pouvons jamais nous séparer de Sa présence.

En effet : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres » (2 Corinthiens 9:8). C’est avec cette même conviction que Paul a déclaré à Timothée : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en Qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Soyons sans crainte, car ce jour viendra sûrement : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Soyons reconnaissants pour Sa grâce : « Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour faire abonder le péché ; mais où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » Tous autres jours, tels que Noël ou les Pâques ou le Jour de l’an, peuvent être réduits à des fêtes mondaines ou non chrétiennes, mais pas l’Action de Grâce. Car, historiquement parlant, on ne peut rendre Grâces qu’à Dieu pour l’abondance matérielle dont Il nous comble durant toute l’année. Les chrétiens ont davantage pour rendre gloire à Dieu que les non croyants, parce qu’ils ont des yeux pour voir et le cœur pour comprendre la véritable source de toute cette bénédiction.

En effet, Paul nous dit : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » (1 Thessaloniciens 5:18). Nous devons être continuellement reconnaissants pour Sa Grâce : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Notez que le mot « abonde » paraît même par rapport au péché, car le péché est en abondance dans le monde. Mais avouons également qu’avec l’abondance du péché nous est venue la surabondance de la grâce. Alors, n’oublions jamais de rendre gloire à Dieu pour inclure la surabondance en toute chose par notre Seigneur.




D.249 – La grandeur éternelle promise aux Élus


ciel

Par Joseph Sakala

Toutes les religions du monde promettent une grande récompense à leurs fidèles après la mort. Pour la majorité, la récompense ultime est d’aller au ciel. Pour d’autres, c’est la réincarnation après la mort par une succession de corps afin d’atteindre la perfection. Et l’ayant enfin atteinte, l’insigne récompense est le nirvana ou la mutation avec l’univers pour l’éternité. Drôle de récompense pour tant d’efforts. Pour d’autres, c’est de vivre aisément et de savourer entièrement chaque moment, car à la mort, tout cesse et c’est fini pour cet individu. Pourquoi alors espérer autre chose ? Néanmoins, la plupart des humains ambitionnent de mettre leur espérance dans une puissance supérieure qui leur promet une récompense éternelle pour leur fidélité en tant que serviteurs. Le but unique de ce message est de vous familiariser avec le Dieu de la Bible, le Créateur de tout ce qui existe et de découvrir quel est Son Plan pour l’humanité dans tout cela.

En étudiant ce merveilleux Livre d’instruction, nous reconnaissons un Dieu extrêmement bien organisé et qui prend plaisir à instruire ceux qu’Il a créés pour les amener comme héritiers vers cette récompense déjà prédestinée lors de leur création. Toutefois, ce Dieu n’est pas un dominateur sur Sa création, mais plutôt un Grand Dieu d’amour et de miséricorde qui désire Se faire servir librement et volontairement par ceux pour qui ce formidable héritage est destiné. Afin de les diriger vers Sa perfection, ce Dieu magnifique a décidé de mettre une parcelle de Son Esprit en eux. Il avait même prévu de prendre une forme physique pour vivre toutes les émotions que Sa création endurerait dans son cheminement vers cette perfection. Donc, Dieu n’est pas seulement le Créateur, mais Il est également devenu le Sauveur et le Rédempteur de Sa création. Et Il l’a fait en versant Son sang pur et sans tache afin d’effacer les péchés de tous ceux qui, depuis la création, ont transgressé Ses lois.

Ce corps dans lequel Dieu S’est manifesté aux hommes portait le nom de la mission qu’Il S’était donnée. D’abord, le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera Son peuple de leurs péchés (Matthieu 1:21). Puis CHRIST, le Messie et l’Oint, le Fils du Dieu vivant. Jésus a fondé Son Église et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle (Matthieu 16:18). Dans cette Église, Jésus a formé Ses disciples afin de poursuivre le travail qu’Il a débuté, jusqu’à Son retour dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Au fil des siècles, Ses disciples ont fidèlement accompli ce travail en dirigeant et en instruisant les nouveaux convertis, leur apprenant à garder tout ce que Jésus leur avait commandé. Il leur avait également dit : « …et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:20).

Dans son épître aux Éphésiens, Paul les exhorte ainsi : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:16-20).

La Bible contient plusieurs qualificatifs pour décrire la grandeur de notre salut, et ils sont fréquemment marqués par le terme « infinie » qui a la connotation de « sans limite », surpassant toute dimension que nous pourrions lui attribuer. Dans l’exhortation de Paul, nous découvrons que l’énergie de Dieu nous est continuellement disponible sans réserve. Elle est embellie pour nous démontrer Sa puissance et fut requise pour ramener à la vie notre Sauveur Jésus, même de l’emprise du séjour des morts. Elle nous est dévoilée clairement : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de Sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). Sa grâce nous avait rendu le salut réalisable alors que nous étions morts dans nos péchés. Mais dans l’avenir, cette grâce sera manifestée comme une immense richesse à cause de Sa bonté envers nous en Jésus-Christ.

Par conséquent, nous avons accès à la merveilleuse paix de Dieu. « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). Ce que Paul nous dit ici, c’est que cette paix divine ne peut pas s’expliquer, car elle dépasse toute compréhension humaine. Finalement, considérons Sa gloire : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18). Donc, la gloire éternelle qui nous est réservée sera d’une profusion incalculable. Les bénédictions attachées à notre salut en Christ produiront en nous une grandeur qui dépasse toute richesse mondaine, avec une paix au-delà de toute la compréhension actuelle et dans une abondance inexplicable. Et tout cela nous est gratuitement disponible, à nous qui croyons.

La véritable vocation du converti est de répandre cette bonne nouvelle concernant les éminentes bénédictions réservées aux Enfants de Dieu, car : « La langue du juste est un argent de choix » pour notre Créateur (Proverbes 10:20). Cette attitude positive est une manifestation directe de l’œuvre du Saint-Esprit chez le converti. Gardez cependant à l’esprit que Satan ne se réjouit pas de cela. Alors, pour contrer le Plan de Dieu, il a inventé la diffamation pour désorganiser toute action positive dans l’évangélisation personnelle du chrétien. Il est évident que là : « Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché ; mais celui qui retient ses lèvres est prudent » (Proverbes 10:19). Le livre des Proverbes abonde en conseils sur l’usage de notre langue. On y trouve plusieurs condamnations contre le dénigrement. Dans Proverbes 11:13, nous lisons : « Celui qui va médisant, révèle le secret ; mais celui qui a un cœur loyal, le cache. »

Ensuite, nous recevons des avertissements contre la critique destinée à détruire le caractère d’une personne. Proverbes 12:18 dit : « Il y a tel homme dont les paroles blessent comme des pointes d’épée ; mais la langue des sages est guérison. » N’allez surtout pas croire qu’un converti est immunisé contre les paroles qui blessent, parce que : « Les paroles d’un médisant sont comme des friandises ; elles pénètrent jusqu’au-dedans des entrailles » (Proverbes 18:8). Vous noterez que tous ces conseils sont fondés sur l’équilibre de la personnalité du converti, puisque trop parler peut également être dangereux. Proverbes 27:15-16 associe trop parler à : « Une gouttière continuelle au temps d’une grosse pluie, et une femme querelleuse, c’est tout un. Qui veut la retenir essaie d’arrêter le vent et de saisir de l’huile de sa main. »

Par contre la vertu de la sérénité est fortement louangée dans Proverbes 17:27-28, affirmant que : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. » Plusieurs bénédictions sont promises à ceux qui utilisent leurs paroles avec sagesse et grâce. Dans Proverbes 25:11, nous lisons que : « Une parole dite à propos est comme des pommes d’or dans des paniers d’argent. » Dans Proverbes 16:21, nous découvrons ceci : « On appellera intelligent celui qui a un cœur sage ; et la douceur des paroles augmente la science. » Notre langue doit donc être utilisée avec beaucoup d’amour et d’attendrissement, car : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie » (Proverbes 15:4).

Pour ceux qui reconnaissent vraiment la volonté de Dieu dans leur vie, ces versets leur procurent une réponse définitive au sujet de leur vocation. La clé se trouve dans le sacrifice et non la conformité. Il est paradoxal de dire que la véritable vie doit passer par la mort. Mourir aux choses du monde pour vivre en Christ. Ce thème est réitéré continuellement dans le Nouveau Testament. Nous en voyons un exemple parfait dans la déclaration de Paul, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Paradoxal ou non, le fait demeure que la vie du converti devient une sacrificature pour Christ. C’est ce que Pierre nous déclare dans 1 Pierre 2:5 : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. »

Il est donc tout à fait logique que le chrétien soit dévoué à Jésus durant toute sa vie ; à ce merveilleux Grand Ami qui a donné Sa vie pour effacer nos péchés, afin de nous procurer la vie éternelle avec Lui dans le monde à venir. Il est de même logique de ne plus nous conformer aux standards du présent monde méchant. Si nous appartenons à Jésus-Christ, pourquoi voudrions-nous continuer à imiter ce monde matérialiste dans sa moralité, sa musique, son habillement et le reste ? Nos standards sont plus élevés, guidés par la Parole de Dieu, dans un esprit renouvelé en Christ. Nos esprits étaient jadis aveuglés comme : « Les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Mais nous avons la pensée de Christ, nous dit Paul. « Car qui a connu la pensée du Seigneur ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:34-36). Nous avons ici la clé de la prescience de ce que la volonté de Dieu peut accomplir. C’est la fontaine de toutes les faveurs à notre égard. Ces bénédictions datent de loin pour le peuple de Dieu. « Je sauverai mon troupeau, afin qu’il ne soit plus exposé au pillage, et je jugerai entre brebis et brebis. J’établirai sur elles un seul pasteur qui les paîtra : David, mon serviteur ; il les paîtra, et il sera lui-même leur pasteur ; et moi l’Éternel, je serai leur Dieu, et David, mon serviteur, sera prince au milieu d’elles. Moi, l’Éternel, j’ai parlé. Je traiterai avec elles une alliance de paix, et j’exterminerai du pays les bêtes sauvages ; et mes brebis habiteront en sécurité au désert, et dormiront dans les bois. Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction » (Ézéchiel 34:22-26).

Habituellement, la pluie est utilisée comme une source de bénédiction dans les Saintes Écritures. Elle est employée dans Ses promesses à partir du moment où « Moi l’Éternel, je serai leur Dieu ». Les plus éminents bienfaits seront alors distribués dès que la compréhension divine sera répandue sur le monde entier par Jésus. Nul ne doute, alors, que la plus haute bénédiction spirituelle, du moins dans notre vie, est la Parole inspirée de Dieu. « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:10-11).

Malgré la promesse de toutes ces bénédictions, le chrétien vit quand même des moments d’angoisse, comme une avalanche qui vient écraser nos espoirs. Le roi David a vécu de ces moments où il se demandait : « Dieu a-t-il oublié d’avoir pitié ? A-t-il dans sa colère fermé ses compassions ? Et j’ai dit : Voilà ce qui fait ma souffrance : C’est que la droite du Très-Haut a changé. Je me rappellerai les exploits de l’Éternel, me souvenant de tes merveilles d’autrefois ; je méditerai sur toutes tes œuvres, et je considérerai tes hauts faits. O Dieu, tes voies sont saintes ! Quel autre Dieu est grand comme Dieu ? Tu es le Dieu qui fait des merveilles ; tu as fait connaître ta force parmi les peuples » (Psaume 77:10-15). Avec cette assurance, David pouvait poursuivre son cheminement avec force et conviction.

Lors d’un autre moment de découragement, David a écrit ceci : « Mon Dieu, mon âme est abattue en moi ; aussi je me souviens de toi au pays du Jourdain et des Hermons, au mont de Mitséar. Un abîme appelle un autre abîme au bruit de tes torrents ; toutes tes vagues, tous tes flots ont passé sur moi. De jour, l’Éternel enverra sa grâce, et de nuit son cantique sera dans ma bouche ; je prierai le Dieu qui est ma vie ; je dirai à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? Mes os se brisent, quand mes ennemis m’outragent, disant chaque jour : Où est ton Dieu ? Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et pourquoi frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu ! » (Psaume 42:7-12). Notez une fois de plus comment, après s’être vidé le cœur, la consolation est venue.

Avec la douleur, vient aussi la récompense. Le roi David a écrit ceci, dans Psaume 16:11 : « Tu me feras connaître le chemin de la Vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Cet étonnant Psaume messianique est la première référence à la résurrection future de Jésus, qui devait par la suite retourner au ciel pour S’asseoir à la droite de Son Père. Une autre référence à Jésus se trouve dans le Psaume 110:1, où David est inspiré d’écrire : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. » Ce Psaume messianique est cité dans le Nouveau Testament à au moins cinq reprises.

Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Lors d’une autre occasion, Jésus S’adressa aux scribes. Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples : « Gardez-vous des scribes qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; ils encourront une plus grande condamnation » (Luc 20:46-47).

Jésus profita de cette occasion pour mettre les disciples de Son temps, et surtout ceux de notre époque, en garde contre ces multiples enseignants charismatiques qui se pavanent dans leurs beaux habits dispendieux. De beaux parleurs qui recherchent les grands honneurs dans les festins et les réunions publiques. Ils se spécialisent dans les interminables prières qui impressionnent les brebis qu’ils exploitent à volonté. Mais, malgré cette façade de pureté et de justice, Jésus déclare qu’ils encourront une plus grande condamnation. Déjà au premier siècle, Satan en avait séduit plusieurs à croire qu’on pouvait monter au ciel après la mort. Lors du Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a profité de l’occasion pour glorifier Jésus en offrant le salut à tous ceux qui accepteraient Son sacrifice comme la rançon de leurs péchés. Néanmoins, Pierre a pareillement fait cette déclaration fracassante : « Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds » (Actes 2:34-35).

Finalement, dans le but de définir le rôle des anges dans le plan de Dieu, Paul a été inspiré d’écrire ceci : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Par contre, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références où Jésus est assis à la droite du Père. La première se trouve dans Romains 8:33-34 où Paul déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

La deuxième se trouve dans Éphésiens 1:19-20 où Paul dit : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » À partir de notre immersion lors du baptême, nous avons accepté d’être crucifiés avec Christ pour être ressuscités avec Lui en sortant de l’eau. Paul utilise cette circonstance pour nous convier à avoir les yeux fixés constamment sur le Royaume, lorsqu’il nous dit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1). Dans le seul livre aux Hébreux, Paul complète cette série de sept références en nous rappelant à quatre occasions le grand poste d’autorité qu’a Jésus à la droite du Père.

La première se trouve dans Hébreux 1:3 qui rend gloire à Jésus retourné vers Dieu au ciel : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » La deuxième se trouve dans Hébreux 8:1, où Paul dit : « Or, le point capital de ce que nous avons dit, c’est que nous avons un tel souverain Sacrificateur, qui est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux. » Vient ensuite la référence au sacrifice de Jésus pour payer la rançon de nos péchés : « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que Ses ennemis deviennent le marchepied de Ses pieds » (Hébreux 10:12-13).

Finalement, nous arrivons à la quatrième occasion, dans Hébreux 12:2-3, où Paul dit : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. » Pour confirmer Son autorité, l’apôtre Pierre nous parle de Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Donc, nous voyons dans la première référence la grande joie de Jésus d’être à la droite de Dieu et, dans la septième, Sa grande puissance où, à la droite du Père, les anges, les principautés et les puissances Lui sont assujettis.

En parlant des Saints, Paul nous dit : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:34-37). Son ministère ininterrompu d’intercession pour les Élus est un rappel de la présence incessante de Jésus, surtout durant cette époque difficile dans laquelle nous vivons. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Bientôt, lors de Son retour, nous, les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec les autres élus ressuscités, sur des nuées à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Jésus sera alors le puissant bras droit du Père afin d’amener tous Ses ennemis à la soumission pour devenir Son marchepied. Tandis que les élus se régaleront de bonheur dans la joie en Dieu pour l’éternité. Car qui osera accuser les élus de Dieu ? Sûrement pas Ses ennemis puisque c’est Dieu qui les justifiera. Rappelons-nous constamment que la doctrine de l’élection des Élus est la doctrine-clé des Saintes Écritures. Mais elle est la doctrine la plus controversée par les athées et les non-croyants. Subséquemment, laissons les Écritures régler toute controverse.

Les mots utilisés en hébreu et en grec pour identifier les élus sont « les choisis ». Il devient donc clair que lorsque les élus sont mentionnés, c’est Dieu et non l’homme qui fait la sélection des « choisis ». Prenons comme exemple Jésus qui a élu Ses douze premiers disciples de Son propre choix. Il les enseigna personnellement pour l’œuvre qu’ils devaient accomplir : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis » (Actes 1:2). La Parole de Dieu nous parle également des anges « élus » pour accomplir certains travaux. Nous voyons cela dans les instructions de Paul au jeune Timothée, quand il lui dit : « Je te conjure devant Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, et les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire avec partialité » (1 Timothée 5:21).

Même l’apôtre Pierre utilise le terme « choisi » en parlant de Jésus lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:6). Dans la majorité des circonstances, cependant, le terme « élus » est employé pour identifier ceux qui sont sauvés par la foi dans le sacrifice de la mort de Jésus comme rançon pour nos péchés. C’est un véritable miracle venant du Père : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Ayant été choisis personnellement par Dieu, et ayant accepté Son appel, nous sommes donnés à Christ pour grandir en Lui. Jésus le dit si bien dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Et, aux versets 37-38, Jésus nous assure que : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. » Donc, les Élus sont tous enseignés par Dieu. Jésus ajoute : « Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi » (v. 45). Finalement, tout se résume dans cette déclaration de Jésus : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Cela n’enlève en rien notre responsabilité individuelle de poursuivre notre cheminement selon la volonté de Dieu. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). Malgré cette connaissance, nous n’avons aucun droit de nous glorifier. Au contraire, c’est l’humilité qui doit primer dans notre vie, sachant fort bien que : « Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:28-29). Voilà ceux qui sont les Élus de Dieu !

Il y a une certaine vertu pour le converti à avoir même des ennemis. Dans Luc 6:26, Christ a dit : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes. » Avez-vous déjà remarqué que les gens semblent avoir plus de facilité à entendre des fables et des mensonges que d’affronter la vérité ? Ce n’est pas un compliment de dire d’un chrétien qu’il n’a pas d’ennemis, car c’est quasiment un aveu qu’il n’a rien accompli. Le chrétien doit prêcher la Parole de Dieu et uniquement la vérité, ce qui risque fortement de lui créer des ennemis. L’apôtre Paul avait plusieurs ennemis qui ont finalement réussi à le faire mettre à mort. En réalité, tous les grands héros dans la foi ont dû affronter de l’opposition de la part des disciples de Satan et ce, tout au long des siècles.

Alors, au lieu d’avoir du ressentiment envers nos ennemis, nous devrions plutôt bénir Dieu, car leur animosité nous aide à devenir de plus en plus comme notre Sauveur Jésus. C’est au travers de telles expériences que nous pouvons vraiment apprécier la profondeur de la proclamation de Paul quand il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). C’est au travers de nos ennemis que nous grandissons spirituellement et que nous saisissons le vrai sens des paroles de Jésus quand Il a confirmé : « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent » (Matthieu 5:44).

Jésus n’était pas obligé d’endurer les insultes qu’on Lui infligeait. Il a Lui-même déclaré ceci, dans Matthieu 26:53-54 : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? » Jésus S’est soumis à leurs insultes vicieuses et, même dans Son agonie, Il a prié pour Ses bourreaux. Pendu sur la croix : « Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34). Les ennemis de Christ L’ont tué, mais Sa mort a servi à payer la rançon de tous nos péchés, car sans ce sacrifice d’amour et de miséricorde, nous étions perdus à tout jamais.

C’est un véritable mystère à méditer et difficile à comprendre. Pourtant la Bible nous dit : « Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange, quand tu te revêts de tout ton courroux » (Psaume 76:11). L’inimitié des hommes est devenue une voie utile par laquelle la grâce divine est parvenue aux croyants. « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:3-5). Alors, Paul ajoute : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18).

La grandeur éternelle qui nous est promise devient l’agent motivateur chez l’Élu de Dieu : « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point » (Hébreux 10:36-37). En tant que consacrés, nous avons dès lors des possessions réservées au ciel, et cette connaissance nous appuie à mettre nos possessions terrestres dans la bonne perspective. Gardez en mémoire que certains justes à qui ces épîtres furent destinées étaient emprisonnés, d’autres dépourvus de leurs biens à cause de leur foi. « Car vous avez aussi compati à mes liens [leur dit Paul], et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents » (Hébreux 10:34).

L’apôtre Pierre nous dit que Dieu, le Père de notre Seigneur, selon Sa grande miséricorde, nous a fait renaître pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus d’entre les morts : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5). Ces possessions nous sont accessibles. Jésus, le véritable Témoin, nous l’assure par ces paroles : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Et nous savons que Sa parole est véritable et au-delà de tout doute.

Ces acquisitions ont une valeur incalculable. « N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point » (Hébreux 10:35-37). Cette assurance nous fortifie pour endurer n’importe quelles souffrances ou persécutions repérées sur notre chemin. Voilà pourquoi, dans Romains 8:18, Paul nous dit : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. » La simple connaissance de ces promesses devient pour le chrétien un pilier d’appui dans les troubles qui nous donnent parfois l’impression d’être sans terme. Elle forme en nous la patience de persévérer jusqu’au bout en faisant la volonté de Dieu.

Alors, ne vous plaignez point aux autres, de peur que vous ne soyez jugés par eux. Voici, notre juge est à la porte. De préférence : « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:7-8). Le plus encourageant dans tout cela, c’est que la réalisation de ces promesses est imminente. Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Jésus, le Fidèle Témoin, nous le confirme dans Apocalypse 22:20, en déclarant : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, Je viens, bientôt. Amen ! ». Donc, cette promesse de Jésus repose entièrement sur la résurrection des Élus à l’immortalité lors de Son retour.

Revenons en arrière, lorsque Jésus ressuscité S’est présenté aux disciples, et que Thomas n’y était pas et refusait d’y croire. « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20:26-28). La réaction de Thomas fut spontanée. Non seulement a-t-il cru, mais il confirma également la divinité de Jésus en disant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus profita de cette merveilleuse occasion pour instruire également l’humanité entière, car dans Jean 20:29 : « Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »

Durant Son ministère, Jésus Se frottait continuellement aux foules. À l’âge de douze ans, en revenant d’une fête des tabernacles, Ses parents Le cherchaient. « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de Sa sagesse et de Ses réponses » (Luc 2:45-47). Dès le début de Son ministère de trois ans et demi, Ses ennemis cherchaient déjà à Le faire mourir. « Et s’étant levés, ils chassèrent [Jésus) de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais Lui, passant au milieu d’eux, s’en alla » (Luc 4:29-30). Jésus avait la capacité de Se faufiler au travers d’une foule sans que personne ne mette la main sur Lui.

Lorsque Jésus prêcha à Jérusalem, des pharisiens l’accusèrent en disant : « Nous connaissons maintenant que tu as un démon ; Abraham est mort et les prophètes aussi, et tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts ; qui prétends-tu être ? » Dans Jean 8:54-58, Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui, dont vous dites qu’il est votre Dieu. Cependant, vous ne l’avez point connu ; mais Moi, je le connais ; et si je disais que je ne le connais pas, je serais un menteur comme vous ; mais je le connais et je garde sa parole. Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis. » La réaction fut immédiate. « Alors ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla » (v. 59).

Une fois de plus, aucun de ces pharisiens n’a pu mettre la main sur Lui. Néanmoins lorsque Son temps fut venu, ils ont pu, non seulement Le saisir, mais Le mettre à mort. Et comme témoignage amer de leur haine, ils L’ont crucifié entre deux larrons qui méritaient vraiment de mourir. Pour comble de malheur : « Pilate fit aussi un écriteau et le plaça sur la croix ; et on y avait écrit : JÉSUS DE NAZARETH, ROI DES JUIFS. Plusieurs donc des Juifs lurent cet écriteau, parce que le lieu où Jésus était crucifié, était près de la ville ; et qu’il était écrit en hébreu, en grec et en latin » (Jean 19:19-20). Toutefois, trois jours plus tard, Jésus ressuscita et ne fut plus jamais saisi par Ses ennemis. Il a plutôt rencontré Ses disciples dans la chambre haute afin de leur livrer des instructions avant Son départ au ciel.

Depuis Son départ, Sa présence continuelle nous communique la paix par Son Esprit, car Il nous a Lui-même promis que là « …où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:20). Pendant l’éternité, Jésus sera continuellement parmi les Siens. Jean nous décrit la scène dans Apocalypse 5:6 : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. » Au verset 13 : « J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. »

Cette compréhension était disponible à la nation d’Israël depuis des siècles, mais le peuple l’a rejetée, pour son propre malheur. Alors, il attend toujours l’accomplissement des promesses que Dieu lui destinait par l’intermédiaire de son patriarche Abraham. Dans Romains 11:7, Paul lui dit : « Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis. » L’aspect le plus déplorable du monde est l’aveuglement d’Israël. Même les Juifs orthodoxes qui affirment leur croyance dans les divulgations de l’Ancien Testament, sont incapables de saisir ce que ces Écritures leurs révèlent au sujet de leur Messie. Dans le premier livre de la Torah, nous lisons : « Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à Lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). La plupart des anciens commentateurs juifs étaient d’accord pour dire que « Silo » était un autre nom pour « Messie ». Ce simple fait devrait prouver aux exégètes modernes que le Messie est déjà venu, et le sceptre qui est leur symbole de leadership national a, en effet, quitté la nation de Juda peu de temps après la crucifixion de Jésus.

Le roi David fut le premier descendant de Juda ayant eu le sceptre de leadership parmi les tribus d’Israël. La promesse divine était claire à savoir que le Messie serait de la lignée de David. Cette lignée légale de Jésus est identifiée dans Matthieu 1:1-17 et celle de Marie dans Luc 3:23-38. Ces deux généalogies faisaient partie des dossiers du temple et étaient toujours intactes lors de la venue de Jésus. Personne à cette époque n’osait questionner leur validité en dépit de l’opposition intense de certains Juifs face aux déclarations de Jésus et de Ses disciples exprimant qu’Il était le Messie. En l’an 70, les dossiers, ainsi que le temple, furent donc détruits afin qu’aucun futur prétendant ne puisse établir son droit valide au trône de David.

Le Messie est de ce fait venu, fut mis à mort pour les péchés de l’humanité, et le sceptre fut écarté de Juda jusqu’au moment de Son retour. Il est évident que Jésus était vraiment le Messie promis aux Juifs. À nous de prier afin que Dieu leur ouvre les yeux bientôt pour voir et croire. Tout ceci à cause d’un homme nommé Abraham avec qui Dieu a fait une alliance et auquel Dieu a fait des promesses extraordinaires à sa descendance. Ayant été fidèle à Dieu, Abraham a persévéré dans cette fidélité jusqu’à la fin de sa vie : « Puis Abraham expira et mourut dans une belle vieillesse, âgé et rassasié de jours ; et il fut recueilli vers ses peuples » (Genèse 25:8). Cet homme a terminé sa vie dans la foi, ayant marché avec Dieu dès son appel en parfaite harmonie avec son Créateur. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24).

Pourtant, quand il mourut à 175 ans, il n’avait pas reçu les promesses que Dieu lui avait destinées dans Son alliance. Abram était très riche en bétail, en argent et en or (Genèse 13:2). Cependant, les grandes richesses qu’il possédait ne l’ont pas empêché de suivre Dieu vers la terre promise. Son neveu Lot avait également de grands troupeaux. « Et il y eut une querelle entre les bergers du bétail d’Abram, et les bergers du bétail de Lot. Or les Cananéens et les Phéréziens demeuraient alors dans le pays. Et Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi ; si tu prends la gauche, j’irai à droite ; et si tu prends la droite, j’irai à gauche » (Genèse 13:7-9). Lot avait choisi les plus belles terres pour son bétail et Abram était d’accord.

Durant sa vie, Abraham connut la guerre, le compromis, les querelles entre ses femmes et n’avait toujours pas d’héritier de son épouse Sarah. Par la foi, elle conçut finalement un fils, Isaac, dans sa vieillesse. Éventuellement, Abraham a aussi perdu son épouse. Pourtant, quand Abraham est mort, les Écritures nous disent qu’il est mort comblé de jours et satisfait. Il avait appris à mesurer le temps en comparaison de l’éternité ; à mesurer la valeur des choses physiques par les choses spirituelles. « Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur. Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:10-12).

Regardons l’évaluation de Paul sur l’attitude d’Abraham. « Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice » (Romains 4:3). La plénitude dans laquelle Abraham vivait était une richesse que même la mort ne pouvait toucher. Tandis que la plénitude de ceux qui n’ont que des richesses visibles se termine à la mort. Les gens de foi portent leurs richesses avec eux et, lorsque ces personnes meurent, tout comme Abraham, elles meurent comblées dans l’attente de la résurrection. Nous découvrons dans les Écritures la logique extraordinaire par laquelle Dieu fait avancer Son Plan pour le salut de Sa création. L’histoire d’Abraham est un incroyable exemple.

Regardons l’intervention de Dieu dans un autre domaine. Le roi Cyrus est un exemple parfait de la toute puissance de Dieu : « Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Ésaïe 44:28). Voilà une remarquable prophétie, car longtemps avant l’invasion de Jérusalem et la destruction du temple par les armées de Nébucadnetsar de Babylone, Ésaïe prophétisait déjà sa reconstruction. En plus de cela, le roi Cyrus, qui devait conquérir Babylone, est nommé spécifiquement par Dieu pour réaliser cette prophétie, environ 150 ans avant sa naissance et 175 ans avant son accomplissement.

C’est Esdras qui nous décrit le couronnement de cette prophétie. « La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, afin que la parole de l’Éternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit publier par tout son royaume, et même par écrit, un édit portant : Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda » (Esdras 1:1-2). C’est une pierre d’achoppement pour les érudits bibliques qui refusent de croire aux miracles et aux prophéties révolues. Donc, ces individus ont conclu que cette prophétie ne pouvait pas avoir été écrite par le prophète Ésaïe original, mais plutôt par un scribe ayant vécu après Cyrus.

La réalité demeure que Dieu contrôle l’avenir et peut en révéler une partie à celui qu’Il veut bien choisir, en utilisant son accomplissement comme une preuve évidente du pouvoir de Sa promesse. Donc : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées : J’irai devant toi, et j’aplanirai les chemins raboteux ; je romprai les portes d’airain, et je briserai les barres de fer ; Je te donnerai les trésors cachés et les richesses les plus secrètes ; afin que tu saches que je suis l’Éternel, qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël. Pour l’amour de Jacob, mon serviteur, et d’Israël, mon élu, je t’ai appelé par ton nom et je t’ai choisi, quand tu ne me connaissais pas. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Ésaïe 45:1-6).

Parfois, l’accomplissement peut prendre beaucoup d’années, mais une chose est certaine, et que ces érudits s’en souviennent, Dieu nous déclare : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10). Le roi David connaissait la puissance de Dieu et ne se gêna pas pour déclarer : « Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements » (Psaume 119:73).

N’en déplaise aux athées, la faculté de comprendre la Parole de Dieu commence avec l’accord que Dieu est le Créateur de toute chose. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Tout se résume alors à la foi. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Même l’Évangile éternel est fondé sur l’adoration de notre Créateur. Jean nous dit : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7).

Aux moqueurs et aux incroyants, Dieu dit : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi … Malheur à qui dispute contre celui qui l’a formé, vase parmi des vases de terre ! L’argile dira-t-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Ton œuvre dira-t-elle : Il n’a point de mains ? » (Ésaïe 45:5,9). Les intellectuels qui tordent les Écritures et qui s’accordent avec les évolutionnistes scientifiques darwiniens deviennent finalement eux-mêmes mêlés : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité … Ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:7-8). Que Dieu les corrige et leur vienne en aide !

L’homme de Dieu recherche la présence de son Créateur afin que Celui-ci l’aide à développer du leadership dans son enseignement, ainsi que dans la position future que Dieu lui prépare. Parce que : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens, [nous dit Paul], mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile » (Philippiens 1:16-17). Pierre, le chef des apôtres, nous exhorte en disant : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Remémorons-nous assidûment que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Le but de Paul est de nous garder actif dans l’œuvre que nous devons réaliser. Ainsi, avec certains convertis, Paul ne se gênait pas de répéter : « C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages » (Éphésiens 5:14-15).

Paul voulait à tout prix les empêcher de retourner dans leurs mauvaises pratiques d’avant leur conversion. Il les exhorta en disant : « Marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu » (Éphésiens 5:2-5).

Dans Éphésiens 5:6-7, Paul ajoute : « Que personne ne vous séduise par de vains discours, car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux. » En tant que chrétiens, nous devons inlassablement proclamer le message de la grâce au pécheur sans jamais participer à son comportement. « Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les » (Éphésiens 5:11). Il faut de préférence insister sur le fait de marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur.

Souvenons-nous des paroles de Paul qui nous dit si bien : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9). Notre contact parmi les non convertis doit leur apporter cette lumière pour les aider à condamner les œuvres des ténèbres. C’est ainsi que : « …tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière » (Éphésiens 5:13). En tant qu’enfants de la lumière, nous devons manifester le fruit de l’Esprit, la bonté, la justice et la vérité. Donc, en tout temps : « Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:10). « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais » (vs 15-16).

Cela nous prépare à ce que Jésus avait expliqué à Nicodème, dans Jean 3:6 : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Le plus grand miracle projeté par Dieu pour ceux qui décident librement et volontairement de Lui obéir est de prendre ce qui auparavant avait été créé chair et de le faire renaître en esprit. De voir littéralement la vie spirituelle et immortelle naître là où seul la mort existait. Malgré cela, même Paul se posait la question à savoir comment y arriver. « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres » (Romains 7:21-23).

Voyant cette loi de la chair combattre continuellement contre l’Esprit de Dieu qu’il possédait, Paul s’écria : « Misérable homme que je suis ! Qui me délivrera de ce fardeau de mort ? Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:24-25). C’est par l’Esprit de Dieu que Paul comprit définitivement que cette guerre entre l’esprit et la chair se poursuivrait jusqu’à sa mort, mais, grâce à Dieu par Jésus-Christ, il finirait vainqueur dans cette bataille mortelle. Jésus est donc venu pour régénérer le côté spirituel chez l’homme. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8:1-2). C’est ainsi que tout véritable converti est libéré du péché.

Trop de chrétiens, n’ayant pas compris la profondeur de ce que Paul nous dit continuent à avoir l’esprit préoccupé par le monde et ses attraits. Paul nous l’explique, dans Romains 6:19, en disant : « Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. » Jésus-Christ est venu pour changer cela. « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:3-4).

Cela est devenu possible par la foi et l’abondante compassion de Dieu. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4). Nous faire renaître veut dire Se reproduire en nous. Nous devrions alors devenir de plus en plus comme Lui dans notre attitude et nos buts. Ainsi, comme nous le dit si bien Paul : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ » (Philippiens 2:5).

Dans 1 Thessaloniciens 5:23-24, Paul poursuit en disant : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. » Voilà le thème primordial du christianisme, car Dieu est toujours fidèle à Lui-même. Il est vrai qu’obéir à Dieu attire également certaines épreuves et souffrances. Alors, l’apôtre nous dit, dans 1 Pierre 4:19 : « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Dieu avait une raison spécifique en créant l’univers et les humains, et soyez assurés qu’Il accomplira sûrement le grand but pour lequel tout fut créé.

Les Écritures parlent constamment de la grande fidélité de Dieu. Du côté de l’univers physique, le roi David nous dit : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Pour ce qui est de Ses promesses faites aux humains, Moïse nous déclare : « Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements » (Deutéronome 7:9). Ne perdons jamais de vue que ce fidèle Créateur n’est nul autre que le Jésus qui est venu nous instruire en chair et en os. Jésus est l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. Malgré cela, bon nombre de chrétiens pratiquants finissent par Lui être infidèles. Peu importe, car Paul nous dit que : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. » (2 Timothée 2:13).

L’Apocalypse nous est révélée par Jésus, le fidèle témoin de la vérité, et lorsqu’Il reviendra sur la terre en puissance et en gloire, Jean le décrit ainsi: « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » (Apocalypse19:11-13). Persistons alors jusqu’à la fin, et notre salut sera assuré parce que : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9).

En attendant ce merveilleux moment du retour de Jésus pour établir le Royaume de Dieu ici bas, Paul nous exhorte ainsi, dans 2 Timothée 3:14 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises. » Paul a dit cela à Timothée, alors qu’il prophétisait sur la future grande apostasie des derniers temps. Paul savait que ses jours étaient comptés et qu’il serait lui-même martyrisé. Il est remarquable de voir que, dans cette circonstance, le Saint-Esprit lui inspira d’utiliser les expériences de son propre ministère pour instruire son jeune disciple et ceux que Timothée instruirait par la suite.

Dans 2 Timothée 3:10-12, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. » L’apôtre Paul avait maintenu ce témoignage chrétien pendant au-delà de 30 ans après sa conversion. Alors, il pouvait en toute humilité et bonne conscience citer sa propre mission en exemple, pour instruire les autres dans la façon de suivre ses pas. Que l’exemple de Paul soit également le nôtre et que nos vies deviennent aussi des exemples à suivre pour ceux qui nous observent aujourd’hui !

Le véritable converti ne doit pas passer son temps à se disputer avec ceux qui prêchent la science de l’évolution au lieu de la création. Paul avait donc raison d’exhorter son jeune disciple ainsi : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Notre travail est aussi de fuir ces discussions vaines et inutiles, et prêcher plutôt le Royaume à venir. Gardons précieusement ce que Jésus nous a confié et, selon Son exemple, passons cette vérité à ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre. Nous avons la responsabilité, non seulement de préserver la vérité, mais aussi de dénoncer toute erreur enseignée par ceux qui, sans peut-être le savoir, font le ministère de Satan.

Même au temps de Paul, des systèmes de pensée étaient disponibles pour tenter de brouiller les nouveaux convertis vers une nouvelle connaissance ou « science » entièrement opposée à la vérité. Il n’y a aucun doute que la théorie de l’évolution est devenue responsable de la perte de la foi chez plusieurs chrétiens pratiquants. Une grande quantité de ce qui est appelé « science » dans les universités de nos jours serait mieux décrite comme de vains discours profanes. Mais les étudiants d’aujourd’hui ne sont pas les seules victimes de cette erreur. À ses débuts dans les années 1800, la théorie de l’évolution n’était soutenue que par une minorité de scientifiques et de théologiens. Lentement, cet enseignement fut accepté par ces érudits et finalement enseigné à grande échelle au point d’atteindre la majorité des séminaires évangéliques de nos jours. Il est grandement temps que nos ministres modernes recommencent, du haut de leur chaire, à prêcher ce qui leur fut véritablement confié par Jésus et dénoncer l’évolution, que Paul appelle « cette science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. »

Retournons toutefois au thème principal de ce message, soit la nécessité d’une résurrection par Dieu pour réaliser la grandeur éternelle promise à Ses Élus. Le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire : « Tes morts revivront ; mes corps morts se relèveront ! Réveillez-vous et chantez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est comme la rosée de l’aurore, et la terre fera renaître les trépassés. Va, mon peuple, entre dans tes chambres, et ferme les portes derrière toi. Cache-toi pour un petit moment, jusqu’à ce que l’indignation soit passée. Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, pour punir l’iniquité des habitants de la terre. Alors la terre laissera voir le sang versé sur elle et ne cachera plus ses morts » (Ésaïe 26:19-21).

Plusieurs érudits bibliques prétendent que la doctrine de la résurrection de la chair était inconnue des Israélites de l’Ancien Testament. D’ailleurs, le rejet de la résurrection fut une doctrine importante parmi les saducéens du temps de Jésus. Dans Matthieu 22:23-24, nous lisons que : « Ce jour-là les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à Jésus, et lui firent cette question : Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera lignée à son frère. » La déclaration d’Ésaïe nous indique pourtant que cette connaissance sur la résurrection était connue du peuple de Dieu avant Ésaïe. Job a dit ceci : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre » (Job 19:25-27).

Après Ésaïe, cette promesse était toujours connue. Dans Daniel 12:2-3, il est écrit : « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. » Cette promesse ne fait pas allusion à une immortalité de l’âme, prêchée un peu partout par plusieurs religions, mais vraiment à une résurrection du corps en entier ! Et pour nous prouver cette réalité, Dieu a consenti à vivre dans une chair humaine en la personne de Jésus Christ, à mourir pour nos péchés, et à vaincre la mort par la résurrection du corps qu’Il S’est formé.

Pour prouver la véracité de Sa résurrection : « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:52-53). Ces saints ressuscités ne le furent pas pour la vie éternelle, toutefois, car Christ est et devait être le premier à ressusciter des morts à la vie éternelle afin que l’immortalité nous soit possible. Ces saints furent donc ressuscités à la vie ordinaire, pour vivre encore quelques années, tout comme Lazare le fut auparavant. Et cela servit de signe de la résurrection de Jésus pour la vie éternelle.

C’est ainsi que tous ceux qui ont cru en Jésus seront à leur tour ressuscités lors de Son second avènement. Jésus a vaincu la mort tel que promis. Il pouvait donc dire avec assurance à Ses disciples : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:19-20). Pour être participant de cette merveilleuse promesse, le converti doit répandre la semence de la Parole qui lui a été confiée. C’est l’Esprit de Dieu qui la dirige vers ceux qui ont le cœur bien disposé pour la recevoir. « Mais ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance » (Luc 8:15).

Nous voyons ici la Parole de Dieu symbolisée comme une semence plantée dans le monde pour porter son fruit. La première référence à une semence comme bénédiction se trouve dans Genèse 26:12-13. « Et Isaac sema dans cette terre-là, et il recueillit cette année le centuple ; car l’Éternel le bénit. Et cet homme devint grand, et il allait toujours s’accroissant, jusqu’à ce qu’il devînt fort riche. » Dans la Nouvelle Alliance, le Semeur, c’est Jésus qui voulait que tous ceux qui choisissent librement de Lui obéir soient dans l’abondance de toute chose. Notons qu’Isaac était lui-même la semence promise à Abraham qui serait le précurseur de Celui qui viendrait porter le salut à l’humanité entière. « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ » (Galates 3:16).

Dans l’exemple d’Isaac, nous voyons que Dieu lui donna le centuple de ce qu’il avait semé. Il en est ainsi de la Parole de Dieu semée dans un cœur réceptif. Dans Luc 8:8, il est écrit : « Et une autre partie tomba dans une bonne terre ; et étant levée, elle rendit du fruit, cent pour un. » L’efficacité d’une bonne prédication est comparée à une pluie ou une neige répandue sur la terre : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:10-11).

C’est à cela que Pierre fait allusion en parlant des futurs Élus qui : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Donc : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume » (Matthieu 13:37-38). C’est ainsi qu’à notre tour, nous devenons des semeurs de la Parole, témoignant au monde et portant le bon fruit en Son nom. Si nous faisons ce travail avec persévérance, nous pourrons déclarer comme Paul : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Il est tellement fascinant d’apprendre que Dieu réserve une récompense extraordinairement étonnante à tous ceux qui « auront aimé son avènement. »

À nous alors, de poursuivre le magnifique travail que Jésus nous a confié : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Paul ajoute : « Et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:10). La première grande promesse, c’est l’immortalité que seul Dieu peut nous accorder, et à laquelle viendront s’ajouter toutes les autres promesses que Jésus est venu nous dévoiler.

Tout comme Paul, nous devons, non seulement souhaiter Son second avènement, mais encore plus aimer Son retour. « Car, si par le péché d’un seul la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! » (Romains 5:17). Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui.

L’apôtre Jean nous décrit, en bon père de famille, l’importance de demeurer assidûment près de Jésus. « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui » (1 Jean 2:28-29). Ensuite, il ajoute : « Bien-aimés, nous sommes à présent, enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en Lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:2-3).

Dans Apocalypse 22:17, il est écrit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Il est difficile d’imaginer une invitation aussi claire à tous ceux qui voudraient venir vers Christ afin de recevoir le don éternel de l’immortalité. Pourtant, Jésus a offert cette eau vive durant Son Ministère, car : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive » (Jean 7:37). Cette invitation s’adresse au monde entier : « Car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11). Dieu ne manifeste aucune préférence, Son invitation est adressée à chaque individu sur cette terre. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

De telles promesses nous indiquent clairement que, par Sa mort, Jésus ôte le péché du monde entier chez ceux qui acceptent Sa mort comme rançon de leur salut. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Jésus Lui-même a déclaré : « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11:26). Le converti à Jésus qui meurt se repose de ses œuvres et sa mort devient simplement une période de repos en attente de la résurrection à l’immortalité et à la vie éternelle. Essayez maintenant d’imaginez la Cité Sainte qui descendra un jour sur la terre pour devenir notre demeure éternelle.

Dans Apocalypse 21:23-26, nous lisons : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. » Tous ceux qui habiteront cette Cité Sainte seront tous membres de la Famille Divine grâce à Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Nous aurons un corps glorifié exactement comme celui de Jésus lors de Sa résurrection.

Rappelons-nous constamment que l’univers créé par Dieu subsistera éternellement. David avait compris cela dans cette louange-ci : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:3-6). Le roi Salomon abonda également dans le même sens quand il a déclaré : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiastes 3:14). Et en parlant de Jésus, la postérité de David, Dieu déclare : « J’ai une fois juré par Ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi » (Psaume 89:36-37).

Un jour, cependant, la terre sera purifiée pour recevoir la Cité Sainte de Son Créateur. C’est ce que Jean fut ordonné de documenter par Jésus quand il a écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:1-3). Cette Cité sera la demeure éternelle de la Famille Divine qui, sous Ses ordres, embellira et ornera l’univers entier dans un projet sans fin. Voilà la prédestination de chaque humain dans le Plan original de Dieu.

Prenez le temps, chers amis, de méditer fréquemment sur cette grandeur éternelle promise aux Élus de Dieu. Les richesses et les honneurs offerts par le monde égoïste sont sûrement  infimes en comparaison de tout ce que Dieu nous offre gratuitement. Je souhaite à tous ceux qui lisent ce message de prendre la décision de persévérer dans la foi dans l’espérance de tout ce bonheur qui nous attend lors du retour de Jésus.

 




D.027 – La Ville Glorieuse et Éternelle

 

Apocalypse 21:11-27 ; 22:1-5

Par Joseph Sakala

Dans le message précédent, nous avons vu les préparatifs d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre pour accueillir la magnifique Jérusalem céleste qui deviendra le Quartier Général de l’univers. Dans les versets 9 et 10 d’Apocalypse 21, Jean, dans une vision, voit cette ville sainte descendre du ciel. Du haut d’une grande montagne élevée, Jean commence maintenant à nous décrire cette ville éclatante.

Verset 11 d’Apocalypse 21 : « Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin. 12Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c’étaient les noms des douze tribus des enfants d’Israël. 13À l’Orient, trois portes ; au Septentrion, trois portes ; au Midi, trois portes ; à l’Occident, trois portes. 14La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. » Cette description est-elle littérale ou symbolique ? À ce stade de notre étude de ce merveilleux livre, j’espère que nous réalisons tous que nous n’avons plus à faire un tel choix, car nous avons découvert que Dieu aime utiliser des symboles pour expliquer des choses littérales.

Quand nous regardons une croix, la croix elle-même est un objet littéral. Mais cette croix est aussi un symbole de la mort de Jésus par laquelle la Rédemption de l’humanité a été rendue possible. Donc, pour le chrétien, le symbole et l’objet littéral représentent la même chose. Tout au long de ce livre, nous avons vu un mélange harmonieux du littéral avec le symbolique. Personnellement, je crois sincèrement qu’à l’heure actuelle, il y a une ville merveilleuse, d’une beauté éclatante, située en quelque part au ciel. Et, comme nous venons de le voir, elle viendra un jour se poser en permanence sur cette terre.

Mais nous allons aussi découvrir que cette ville représente un harmonieux mélange d’activités dans une intimité parfaite au sein de la communauté des saints. Son éclat, semblable à un diamant — pas plusieurs, mais un diamant —  un diamant parfait et transparent, nous indique l’unité dans laquelle seront établies une stabilité, une symétrie et une coopération communautaire parfaite avec Jésus. Alors, le côté littéral est très évident, tandis que le côté symbolique va nécessiter un peu d’explications.

La grande et haute muraille est un symbole pour nous indiquer l’intimité qui va y régner. Avez-vous remarqué que, lorsque nous faisons une fête familiale durant l’été, nous ne nous installons pas sur la pelouse en devanture de la maison ? Au contraire, nous sommes beaucoup plus confortables dans la cour arrière, surtout quand elle est bien entourée d’une haute clôture. Cette muraille symbolise alors la fraternisation intime d’un groupe très spécial d’individus à l’abri de tout intrus. Les Saintes Écritures au complet se résument au fait que Dieu est en train de Se préparer un peuple qui Lui appartiendra en propre pour toujours.

Il est évident que tout, dans l’univers, appartient à Dieu. Tous les animaux et les autres créatures sont à Lui. Les milliards d’anges Lui appartiennent aussi. Mais les élus sont pour Dieu une possession toute particulière, car nous avons été créés à Son image et à Sa ressemblance. Il pourra donc partager avec nous les choses les plus profondes de Son cœur, réservées auparavant à Jésus seulement. Il pourra Se confier à nous, tout comme un époux aimant désire se confier à une épouse qu’il aime et avec qui il veut tout partager.

Les douze portes nous indiquent les seuls moyens d’accès et de sortie de la ville sainte. Il y a un merveilleux passage, dans Jean 10:9, où Jésus Lui-même nous explique ce symbolisme : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. » Jésus Lui-même nous décrit ici un portrait fantastique du ministère qui attend chacun de nous durant l’éternité. On ne pourrait jamais imaginer un plus grand pâturage que l’univers entier, avec ses milliards de galaxies, toutes plus grandes que notre Voie Lactée. Pourtant, notre galaxie contient des centaines de millions d’étoiles qui sont probablement toutes entourées de planètes !

Même nos plus puissants télescopes ne peuvent pas nous montrer où l’univers se termine. Les hommes de science ne font que spéculer sur la grandeur de l’univers, se contentant de calculer en millions et même en milliards d’années/lumière. Réfléchissez un instant à toutes ces planètes à découvrir, à développer et à embellir selon nos goûts ! Juste dans notre système solaire, nous en avons une dizaine de ces planètes. Faites ensuite votre propre projection pour l’univers… !

Chaque moment de l’éternité sera donc une aventure indescriptible d’une découverte différente et sans fin. Si vous vous ennuyez parfois, vous avez ici des sujets de méditation qui vous amèneront jusqu’à l’avènement de Jésus ou votre mort. Et si vous persévérez dans la foi de cette espérance, elle s’accomplira sûrement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé », nous dit Jésus dans Matthieu 24:13. Donc, avec cette persévérance viendra (futur) le salut, et avec le salut l’accomplissement de la promesse.

Dans Apocalypse 21:12, remarquez que les portes de la ville sont gardées par des anges ; et sur chacune des portes est écrit le nom de la tribu d’un fils d’Israël. Nous avons ici un rappel perpétuel de ce que Jésus a déclaré à la femme samaritaine dans Jean 4:22. Il lui a dit : « …car le salut vient des Juifs. » Il n’y a pas de treizième porte pour les païens, dans cette ville ! La seule façon pour un païen d’accéder à la ville sainte est d’être greffé, comme nous dit Paul dans Romains 11, à l’olivier franc qui symbolise la maison d’Israël. Mais à ce stade, on ne parle plus d’Israël physique. Il est question « d’Israël de Dieu » (Galates 6 :16), l’Église de Dieu, une nation spirituelle devenue immortelle.

Dans Apocalypse 21:13, nous voyons comment ces douze portes sont réparties. Allons voir Ézéchiel 48 pour plus de détails. Ézéchiel a aussi vu cette ville sainte dans une vision. Au verset 30, il dit : « Voici les sorties de la ville… » Verset 31 : « Les portes de la ville porteront le nom des tribus d’Israël : trois portes au Nord : la porte de Ruben, une ; la porte de Juda, une ; la porte de Lévi, une. 32Du côté oriental … trois portes : la porte de Joseph, une ; la porte de Benjamin, une ; la porte de Dan, une, » celui qui sembla avoir été oublié dans les 144 000, au chapitre 7 de l’Apocalypse ! Vous vous souvenez ? Et maintenant, verset 33 : « Du côté Sud … trois portes : la porte de Siméon, une ; la porte d’Issacar, une ; la porte de Zabulon, une. 34Du côté occidental … trois portes : la porte de Gad, une ; la porte d’Asser, une ; la porte de Nephtali, une. » Vous avez ici les noms des douze fils de Jacob, devenu Israël. Regardons maintenant la deuxième partie du verset 35 : « …et depuis ce jour le nom de la ville sera : Yahvé-Shammah, l’Éternel est ici. »

C’est exactement ce que nous avons vu dans Apocalypse 21:3 où il est écrit : « …Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple. » Et parce que Dieu Lui-même sera avec eux, la ville s’appellera « L’Éternel est ici ». Ce sont de très beaux passages que nous avons parfois de la difficulté à associer, mais ils sont là pour nous amener à comprendre, et même à vivre, des aventures que nous n’avons peut-être jamais rêvées, mais qui seront réalité un jour.

Revenons maintenant dans Apocalypse 21:14 : « La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. » Voici une autre belle déclaration littérale et simple. Les fondations, cependant, sont également un magnifique symbole de stabilité et de permanence dans la construction de cette ville, exactement comme dans la construction de n’importe quel bâtiment. Elles portent les noms des douze apôtres originaux. Nous savons que Judas avait été remplacé par Matthias. Sur ces fondements repose toute la vérité que Jésus est venu nous apporter et qu’Il a commandé à Ses disciples de transmettre au monde entier. Elle fait partie de la Nouvelle Alliance, une alliance fondée sur la foi, l’espérance et la charité, à cause du sacrifice de Jésus.

Mais de ces trois, la charité sera toujours la plus grande, car la charité, c’est l’amour de vouloir faire le bien, et elle demeurera éternellement. (1 Corinthiens 13 :13). Avez-vous déjà médité sur le fait que, de tout ce que nous avons reçu depuis notre naissance, ou que nous avons accumulé sur cette terre, la seule chose que nous pourrons apporter dans l’éternité, c’est l’amour que nous avons développé avec l’aide du Saint-Esprit ? Ce que Dieu recherche dans chacun de ses Élus, c’est le fruit de Son Esprit en eux. « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur et la tempérance » (Galates 5:22). Voilà les choses sur lesquelles chaque chrétien doit d’abord se concentrer. Pour un converti, à quoi bon se glorifier de sa connaissance des Saintes Écritures, si le fruit de l’Esprit n’est pas clairement manifesté au travers de toute cette connaissance dans son comportement envers son prochain ?

C’est exactement ce que Paul veut nous faire comprendre alors qu’il nous dit : « Quand je parlerais [toutes] les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point de charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit [beaucoup de bruit, mais complètement absent du fruit de l’Esprit]. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point de charité, je ne suis rien » (1 Corinthiens 13:1-2). La simple connaissance des Écritures et des prophéties est sûrement bonne en soi, mais ces choses risquent drôlement d’enfler l’orgueil de cette personne, si elles ne sont pas utilisées pour développer l’amour divin en elle.

Nous savons que Dieu nous bénit grandement par toutes sortes de biens matériels aussi. Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 10:10 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Néanmoins, Son but précis est de nous enseigner à aimer et à utiliser Son Esprit pour partager ce qu’Il nous donne. Que ce soit physiquement envers ceux qui passent par des moments difficiles, ou spirituellement envers ceux qui ont besoin d’être consolés ou enseignés dans la vérité. Car en bout de ligne, rappelons-nous toujours que la seule chose que nous pourrons apporter dans l’éternité, c’est l’amour que nous aurons développé et partagé avec les autres.

Car le jour viendra où la foi et l’espérance seront accomplies, comme on peut voir dans 1 Corinthiens 13:13. Uniquement la charité ou l’amour de vouloir faire le bien demeurera éternellement. Et cet amour sera le principal facteur motivateur qui nous fera accomplir toute la volonté de Dieu. Nous sommes vraiment en manque d’expressions et de mots dignes pour décrire la beauté extraordinaire de ce que nous allons voir et vivre un jour.

Les nobles de ce monde transmettent leur noblesse à leur progéniture par la naissance. C’est une noblesse qui enorgueillit trop souvent ces individus, au point qu’ils méprisent ceux qu’ils considèrent leurs inférieurs. Parmi ces nobles, certains pratiquent une fausse modestie pour mieux camoufler leur sentiment de supériorité sur les autres. Cette fausse modestie n’est qu’un raffinement subtil de leur vanité. Quand ces gens se font dire comment ils agissent, leur réaction est souvent amère, sans réaliser que rien n’est plus amer pour quelqu’un que de se faire dire la vérité. Ceci devrait servir d’exemple au converti, destiné à devenir un Élu dans le Royaume de Dieu. Car, aux yeux de Dieu, la vraie noblesse s’acquiert en vivant selon la volonté de Dieu, et non en naissant.

Revenons cependant à notre récit. Nous recevons ensuite les dimensions de cette ville, au verset 15 d’Apocalypse 21 : « Et celui qui me parlait avait un roseau d’or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille. » Le symbolisme, ici, c’est que lorsque Dieu mesure quelque chose, c’est pour signaler, sans aucun doute, que cette chose Lui appartient. Donc, avec ce roseau d’or Il mesure tout : la ville, les portes et la muraille. Verset 16 : « La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur [simplicité et précision] ; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté… » En mesure populaire, ceci nous donnerait environ 1 500 milles ou 2 400 kilomètres.

Continuons : « …sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales. 17Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange. » Cent quarante-quatre coudées nous donneraient 234 pieds [72m]. Nous voyons partout dans les Écritures le chiffre douze associé au peuple de Dieu. Par exemple : les 12 espions qui avaient été envoyés en Canaan, les 12 pains de proposition qu’on devait placer chaque jour sur une table devant l’Éternel, les 12 tribus d’Israël, les 12 apôtres, et les 144 000 (12 x 12 x 1 000), pour n’en nommer que quelques-uns. Nous le voyons ici, encore une autre fois, associé au peuple de Dieu, dans les mesures de cette ville sainte. 12 000 stades dans sa longueur, 12 000 stades dans sa largeur, 12 000 stades dans sa hauteur et 144 coudées (12 x 12) pour l’épaisseur de sa muraille.

Cette Jérusalem symbolise aussi l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe au sujet de Jésus, quand il a déclaré que le gouvernement reposera sur Son épaule, « on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Avons-nous encore des doutes à savoir qui était vraiment Jésus, sinon la Parole de Dieu Lui-même dans la chair ? La symétrie dans ces mesures nous indique que la Jérusalem céleste aura probablement une forme pyramidale de proportions parfaites, symbolisant, par le fait même, un gouvernement parfait dans tous ses aspects.

Certains érudits de la Bible proposent que la Ville Sainte pourrait avoir la forme d’un cube. Nous n’avons aucune prétention de ce côté, sauf que vu l’immensité de cette ville, la forme pyramidale serait logiquement plus symétrique et harmonieuse. On peut raisonnablement faire le parallèle avec les pyramides d’Égypte que l’on dit avoir été conçues par Job pour le pharaon de l’époque.

Comme Satan est le maître de la contrefaçon, il est remarquable de noter que la pyramide est aussi un symbole très important apparaissant comme logotype dans tout ce qui touche la future émergence du Nouvel Ordre Mondial. La Franc-maçonnerie en a fait son symbole de base. Serait-ce par hasard une récupération de la part de Satan d’une forme symétrique appartenant à Dieu ? Mais la Ville Sainte aura une forme parfaite avec un gouvernement parfait. N’est-ce pas ce que l’humanité a toujours désiré : un gouvernement parfait ? Combien ont tenté de l’accomplir, que ce soit au niveau municipal, provincial ou national ? Un homme, dans les derniers temps, le tentera au niveau mondial ! Mais sans succès, ça, je vous l’assure. Jésus, toutefois, l’accomplira avec Son gouvernement, formé avec Ses dirigeants et ce, au niveau universel !

Dans notre étude de l’Apocalypse, nous avons vu deux villes utilisées pour identifier deux choses complètement opposées : Jérusalem et Babylone. Le bien et le mal. Quand le mal atteindra son apogée au niveau mondial, ce système formera dans son ensemble une ville prostituée, le symbole même de la méchanceté et de la confusion. Et ce système sera complètement détruit à tout jamais. Quand la connaissance de Dieu, par contraste, atteindra son apogée, dans une interrelation divine avec Ses enfants, l’amour atteindra son paroxysme aussi, pour former cette ville/épouse, la Jérusalem céleste, et celle-ci demeurera éternellement.

Jusqu’ici, non seulement avons-nous vu les dimensions et la forme de la ville, mais les matériaux dont elle est composée nous sont également dévoilés. Verset 18 : « La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d’un or pur, semblable à un verre pur. 19Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toutes sortes de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe ; le second, de saphir ; le troisième, de calcédoine ; le quatrième, d’émeraude ; 20Le cinquième, de sardonyx ; le sixième, de sarde [ou sardoine] ; le septième, de chrysolite ; le huitième de béryl ; le neuvième, de topaze ; le dixième, de chrysoprase ; le onzième, d’hyacinthe, et le douzième, d’améthyste. »

Prenez le temps de laisser courir votre imagination et essayez de vous faire une image de cette ville. La muraille, aussi vaste soit-elle, est formée d’un diamant brillant et la ville est pavée d’or pur transparent comme du cristal. Les fondements sur lesquels cette ville reposera seront ornés de douze pierres précieuses qui dégageront un kaléidoscope multicolore de lumière. On ne peut que rêver de la splendeur et de la magnificence qui se dégageront de toutes ces pierres précieuses, combinées ensemble, pour donner un joyau visible d’une beauté inimaginable.

Mais que symbolisent toutes ces pierres précieuses ? Allons voir 1 Pierre 2:4. En parlant de Jésus, Pierre nous dit : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; 5Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » Les fondements qui portent les noms des douze apôtres, symbolisent clairement que la vérité prêchée par les douze apôtres est remplie de cette lumière glorieuse qui a éclairé les serviteurs de Dieu depuis les tout débuts de l’Église. Une vérité faisant de nous des pierres vivantes pour former ensemble cette maison spirituelle ainsi qu’un saint sacerdoce. Tout ceci selon le dessein du Père qui l’a mis à exécution par Jésus, la pierre angulaire de l’Église.

En parlant à l’Église, qui deviendra le gouvernement de Dieu, regardons ce que Dieu le Père nous dit au sujet de Jésus, au verset 6 de 1 Pierre 2 : « Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. » Il est important de spécifier ici que croire en Jésus ne veut pas simplement dire croire qu’Il existe, mais croire plutôt ce qu’Il est venu nous enseigner. Pas du tout la même chose ! À ceux cependant, qui ont accepté volontairement de vivre selon Ses enseignements, regardez maintenant ce que Pierre ajoute au verset 7 : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez, » en parlant de Ses Élus !  Écrivez votre nom ici, si vous avez donné votre vie à Christ !

Revenons à Apocalypse 21. Ces pierres précieuses sont alors un symbole identifiant les enfants de Dieu, une race d’élus, un sacerdoce royal et une nation sainte, un peuple qu’Il S’est acquis pour travailler dans une unité parfaite avec Jésus. C’est une démonstration et un reflet de la vérité qui a été transmise à l’Église et que Dieu nous a fait connaître par les apôtres. Cette vérité est symbolisée dans ces bijoux de grande valeur et formant le fondement de cette Jérusalem céleste. Une vérité fondée sur le Roc (Jésus), qui subsistera pour l’éternité et ne sera jamais ébranlée.

Regardons maintenant au verset 21 : « Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle, et la place de la ville était d’un or pur semblable à de l’or transparent. » Chaque porte est formée d’une seule perle ! Dieu aurait-Il caché des huîtres géantes en quelque part dans l’univers pour produire ces perles énormes ? Mais encore plus pour nous, que représentent ces perles ? Dieu a tout créé et Il utilise certains objets de Sa création pour expliquer un phénomène réel par un symbole imagé. Nous savons tous comment une perle se forme. Elle est causée par un grain de sable qui vient se loger dans la chair de l’huître et qui provoque une irritation qui rend l’huître très inconfortable. Pour soulager sa douleur, l’huître recouvre ce grain de sable d’un nacre lustré secrété par son système immunitaire. Quand cette substance durcit, il en résulte une belle perle brillante. Donc, la perle symbolise la beauté au travers de la douleur et la souffrance.

Alors, nous avons ici une allusion parfaite à la beauté de la Rédemption des humains au travers de la souffrance atroce de Jésus. Vous n’aviez peut-être jamais pensé à cela. Dans la parabole de Matthieu 13:45-46, c’est Jésus Lui-même qui est le riche marchand à la recherche de belles perles. Il trouve une perle de grand prix et il vend tout ce qu’il avait pour l’acheter. La Parole de Dieu, en forme de Dieu, était extrêmement riche. Toute Sa création Lui appartenait. Mais Dieu a décidé de Se former une famille symbolisée par de belles perles. Alors, Sa Parole est venue vivre dans une chair humaine, sous le nom de Jésus (Sauveur), afin de fonder une Église, pour laquelle Il S’est dépouillé de toute Sa richesse au point de donner même Sa vie pour elle. De Sa souffrance, toutefois, est sortie Son Église, Sa famille, une perle d’une valeur énorme pour Lui.

Alors, durant l’éternité, nous allons nous souvenir de la manière dont nous avons été rachetés. Quand nous passerons par une de ces portes pour entrer dans la ville, nous nous souviendrons de deux choses : d’abord que la porte, c’est Jésus par qui il fallait passer, pour parvenir au salut. Et quand nous verrons la perle, nous nous souviendrons de Son sacrifice qui a rendu tout ceci possible. Donc, le symbolisme des portes et des perles contient un message d’une profondeur telle qu’on pourrait écrire plusieurs livres afin de l’expliquer. Pourtant, ce simple symbole nous le présente avec une clarté remplie de précision.

La lumière transcendante de la ville nous est ensuite décrite au verset 22 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. » À plusieurs endroits dans l’Apocalypse, nous avons vu des allusions à un temple dans le ciel. Mais dans la ville sainte, maintenant sur la terre, il n’y a pas de temple. Pourquoi ? Parce que Dieu Lui-même est Son Temple ainsi que l’Agneau ! Le temple au ciel, cependant, représente quelque chose pour nous, dès à présent. Allons voir 1 Corinthiens 6:19 où Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? » Alors si Dieu demeure en nous, par Son Saint-Esprit, nous sommes déjà citoyens de ce temple céleste ! Nous partageons déjà l’honneur d’être la demeure de Dieu, même dans cette chair. Donc, Sa présence en nous devrait dégager une lumière que même le monde devrait voir au travers de notre comportement.

Imaginez maintenant comment ce sera quand, au lieu de vivre en nous, par Son Esprit seulement, Dieu va vivre avec nous, alors que nous vivrons dans un corps glorifié. Il va nous côtoyer comme un bon Père de famille, alors que nous serons semblables à Lui : Ses fils et Ses filles, immortels, enfants de Dieu ! « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons [futur], n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons, que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Les mots nous manquent pour décrire la sensation que nous ressentirons, alors que nous allons vivre cet évènement si magnifique de voir Dieu tel qu’Il est. Mais je peux vous assurer une chose : j’ai très hâte de vivre cette réalité !

Verset 23 d’Apocalypse 21 : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. » Ce n’est pas que le soleil et la lune n’existeront plus. C’est plutôt que leur lumière ne sera plus nécessaire, avec la présence même de Dieu et de l’Agneau. Notez bien les mots utilisés pour décrire la source de la lumière. C’est la gloire de Dieu qui l’éclaire, et c’est l’Agneau qui est son flambeau. Le nom de Jésus n’est pas utilisé ici, afin de ne pas donner l’impression qu’on parle de deux personnes distinctes. Le mot Agneau est utilisé pour représenter Jésus en tant que l’homme dans lequel la Parole de Dieu vivait. Quand Christ est mort, c’est l’Agneau de Dieu qui est mort et non Dieu. Dieu ne peut pas mourir, car Dieu est éternel ! Voilà la pierre d’achoppement pour plusieurs. Ou bien ils n’acceptent pas Jésus comme étant 100 % homme et 100 % Dieu en même temps. Ou pire encore, ils acceptent Jésus en tant que prophète seulement, et rejettent complètement Sa divinité.

Jésus, cependant, avait l’Esprit sans limite : « Car Celui que Dieu a envoyé, dit les Paroles de Dieu, parce que Dieu ne Lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). « Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il [Jésus], fût retenu par elle [la mort] » (Actes 2:24). Si Dieu était vraiment mort pendant trois jours, comment aurait-Il pu Se ressusciter ? En utilisant les mots Dieu et l’Agneau, nous voyons clairement la manifestation du même et unique Dieu de deux façons différentes, en tant que Père et Fils en même temps. Notez aussi que le Saint-Esprit n’est pas mentionné ici comme étant une personne, mais plutôt comme la Puissance de Dieu. Car Dieu est Esprit (Jean 4:24), et Dieu est Saint (Lévitique 19:2). Alors, si Dieu est Saint et qu’Il est Esprit, Dieu est aussi le Saint-Esprit, une troisième manifestation du même et unique Dieu. Donc, la doctrine de la trinité, appliquée à Dieu, est diabolique et sans fondement !

Allons voir quelques versets pour prouver notre point. Aux Colossiens, Paul leur parle de Jésus : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui [Jésus], qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:14-15). La Parole de Dieu vivant en chair humaine était donc devenue l’image visible de Dieu, qui en tant qu’Esprit est invisible. Dans Jean 14:8-9, nous lisons : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? »

Regardons un autre passage où Paul nous décrit le Père et Jésus-Christ comme étant une seule et même personne. « Or lui-même Jésus-Christ, notre Seigneur, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné une consolation éternelle, et une bonne espérance par sa grâce, veuille consoler vos cœurs, et vous affermir en toute bonne parole, et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:16-17, version Martin).

Remarquez comme les verbes de ces deux versets sont au singulier (une seule personne), et de quelle manière la présentation de Paul est formulée. Il ne nous dit pas que Jésus et Dieu nous ont aimés et nous ont donné une consolation éternelle. Paul identifie Jésus comme notre Dieu et Père, exactement de la même façon que le prophète Ésaïe en annonçant la naissance future de Jésus : « Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et l’empire est sur Son épaule ; on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Ce verset s’applique uniquement à Jésus !

Dans la version Louis Segond de 2 Thessaloniciens 2:16-17, avec les  commentaires de Scofield (manuscrits corrompus), les verbes consolent et affermissent sont mis au pluriel, mais avec un renvoi qui se lit comme suit : « Litt. console… et affermisse ». Ce qui importe et qui saute aux yeux, c’est que dans le grec original du Texte Reçu, les verbes sont au singulier et que Scofield a refusé de les traduire au singulier, sachant fort bien que cela contrevenait à la doctrine de la trinité. Et c’est ainsi pour tous ceux qui ont traduit une version où une autre de ces versets avec une trinité en tête. Pourtant, dans le Texte Reçu, nous voyons sans l’ombre d’un doute que, lorsque Paul parlait du Père et de Jésus-Christ, il parlait de la même personne. Pour une étude plus approfondie sur la doctrine de la trinité, je vous invite à lire mon document intitulé Dieu est-Il une trinité ?

J’aimerais aussi profiter de cette occasion pour éclaircir ici un autre point. Pour ceux qui se sont toujours demandé quelle est la différence entre la Première et la Deuxième Résurrection, cette différence est énorme ! Dans Hébreux 11, nous voyons une définition détaillée de la foi. Ce chapitre nous donne les noms de quelques-uns de ceux qui sont morts dans la foi de cette Première Résurrection. Dans la deuxième partie du verset 35, nous voyons que certains chrétiens ont dû subir le martyre pour Jésus. Cependant, quelle fut leur réaction face à ce martyre ? « …d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance [au plus fort de leurs tortures, ils ont refusé de renier Jésus, même si on leur offrait de s’en sortir] pour obtenir une meilleure résurrection. » Inscrivez-le dans vos notes ! Une meilleure résurrection !

Revenons dans Apocalypse 20:6 : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! » D’abord, ils sont assurés d’être immortels. « La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux. » Beaucoup mieux que le fameux clonage qu’on essaie de nous vendre aujourd’hui pour assurer l’immortalité aux plus riches ! Mais il y a davantage : « …mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. » Donc, des rois et des sacrificateurs qui vont régner sur la terre, comme on peut voir dans Apocalypse 5:10.

La Deuxième Résurrection n’aura lieu que mille ans plus tard. Cette Première Résurrection est destinée aux rois, les prémices du Royaume ! Il est alors question de ceux qui dirigeront les nations qui seront formées d’abord durant le Millénium par les survivants de la Grande Tribulation des temps de la fin. A ces nations viendront s’ajouter tous ceux qui se convertiront lors de la Deuxième Résurrection. Des nations d’immortels pour éventuellement administrer l’univers entier sous la charge de ces rois.

Dans Apocalypse 21:24, il est écrit : « Et les nations qui auront été sauvées, [durant le Millénium ainsi que ceux qui se convertiront lors de la Deuxième Résurrection] marcheront à Sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. » Il y aura donc une hiérarchie dans le Gouvernement de Dieu, des rois dirigeant des nations. Une hiérarchie, toutefois, dans laquelle tous les participants de cette Famille divine seront immortels et interminablement bienheureux, car leurs responsabilités seront tellement diversifiées qu’il n’y aura aucune place pour l’ennui !

Allons voir Jean 14:2, où Jésus Lui-même nous dit ici : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père… » Plusieurs postes différents dans cette maison de Dieu. « …si cela n’était pas, » continue Jésus, « je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. » Si toutes les places étaient pareilles, pourquoi prendrait-Il le temps de les préparer ? Mais quand Jésus Lui-même aura déterminé la position de chacun de Ses Élus, Il nous déclare, dans la deuxième partie du verset 3 : « Je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai [i.e., à ce moment-là, lors de Son retour] vous y soyez aussi. » Lors de Son retour, nous serons toujours avec Lui ! Cela fait référence au seul et unique enlèvement de Ses Élus lors de Son retour à la fin de la grande tribulation, et non avant.

Revenons dans Apocalypse 21:24 : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. » Il ne fera jamais nuit, dans cette nouvelle Jérusalem, car c’est la gloire de Dieu qui va l’éclairer. Il y a un merveilleux symbolisme ici. Ces nations d’immortels qui auront été sauvées, issus du Millenium ainsi que de la Deuxième Résurrection, se convertiront grâce à la lumière de la vérité venant de l’Esprit de Dieu. Elles pourront alors marcher éternellement à Sa lumière. Et celui qui porte le flambeau pour tout diriger, c’est l’Agneau, qui a versé Son sang pour rendre le salut possible. Qui donc est mieux qualifié pour porter ce flambeau ? Car Lui seul était digne d’ouvrir les sceaux, et Il demeure toujours digne.

Remarquez, maintenant, que les rois, ceux de la Première Résurrection, y apportent leur gloire aussi. Donc, tout vient de Dieu, et l’Agneau, le Flambeau, dirigera toutes les opérations. Le bonheur dans une unité parfaite ! Verset 25 : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. 26On y apportera la gloire et l’honneur des nations. » Quelle belle façon de nous déclarer que, pour ceux qui ont droit d’accès à la ville, les portes ne seront jamais fermées, car ils seront citoyens à part entière pour l’éternité ! Dans le monde actuel, nous fermons habituellement les portes de nos maisons la nuit, car nous voulons nous protéger du danger venant de l’extérieur. Mais ici, le danger n’existera plus ! Car tout ce qui aurait pu être souillé a été détruit dans le feu de la géhenne.

Verset 27 : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, [or, voici ceux qui entreront] mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. » Alors, pourquoi fermer les portes ?

Nous arrivons maintenant au chapitre 22 qui nous donne une description de certaines activités dans la ville. Verset 1 : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. 2Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. » Quel portrait glorieux de l’immortalité ! Vous avez ici le « fleuve d’eau vive » et « l’arbre de vie » dans une ambiance où les serviteurs de Dieu sont maintenant impliqués dans une myriade de projets sans fin. Nous avons deux magnifiques symboles, ici. Il y a ce fleuve d’eau vive. Les fils de Coré nous en parlent environ mille ans avant même la naissance de Jésus.

Allons voir le Psaume 46. Ce cantique est dirigé vers les serviteurs de Dieu et nous décrit la protection divine durant la grande tribulation. Tout ceci nous est clairement décrit dans les versets 2 à 4 et 7 à 12. Mais en plein milieu de ce cantique, nous sommes projetés vers la nouvelle Jérusalem et ce magnifique fleuve. Regardons le verset 5 : « Le fleuve et ses canaux réjouissent la cité de Dieu, le lieu saint des demeures du Très-Haut. » Notez le pluriel à demeures. Donc, cette cité de Dieu est la demeure des saints, le refuge éternel de l’Église. C’est un espace sacré et inviolable où sont situées les demeures du Très-Haut. Cela nous confirme ce que Jésus avait déclaré dans Jean 14:2 où Il nous a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. »

Psaumes 46:6 : « Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. » La présence de Dieu sera toujours là. Allons voir maintenant Ézéchiel 47:12 où le prophète nous parle aussi de ce fleuve : « Et près de ce torrent, sur ses bords, des deux côtés, croîtront des arbres fruitiers de toute espèce, dont le feuillage ne se flétrira point, et dont les fruits ne cesseront point ; chaque mois, ils en produiront de nouveaux, parce que les eaux sortiront du sanctuaire ; leur fruit sera bon à manger, et leur feuillage servira de remède. »

Revenons maintenant à Apocalypse 22:2. Ici nous voyons, au milieu de la place de la ville, et notez-le bien, sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie. Cet arbre symbolise donc tous ces arbres fruitiers dont parle Ézéchiel. Nous avons vu l’arbre de la vie pour la première fois dans le livre de la Genèse. Son fruit était disponible à nos premiers parents. Mais ils ont été séduits par Satan à croire que la connaissance du bien et du mal était déjà en eux. Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de manger de l’autre arbre, celui de la rébellion contre Dieu. En mangeant de cet arbre ils ont cru qu’ils étaient déjà divins. Cela ne vous fait-il pas penser à l’enseignement de plusieurs groupes religieux d’aujourd’hui ?

Quelle fut la réaction de Dieu face à Adam et Ève ? Dans Genèse 3:22, Dieu nous dit : « Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. » Il se prend déjà pour Dieu, car il a décidé de déterminer lui-même ce qui est bien et ce qui est mal ! « Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. » Dans cette condition, sous l’inspiration de Satan, il se prenait pour Dieu ! Sachez, chers amis, que le Nouvel Âge et les religions orientales n’ont absolument rien inventé. Satan a séduit l’humanité entière avec ce mensonge depuis la création des êtres humains ! L’humanité entière, privée du Saint-Esprit, en a souffert les conséquences.

Mais ce Dieu d’amour, dans Sa bonté infinie, a permis que chaque humain puisse apprendre que la vraie connaissance du bien et du mal devait absolument venir de Lui. Pour le comprendre, cependant, chaque individu devait accepter le sacrifice de Jésus comme étant le seul qui pouvait corriger tous les ravages causés par Satan, donc une guérison spirituelle. Un sacrifice merveilleux qui redonnait accès au Royaume en guérissant spirituellement celui qui l’accepterait. Avec cet accès ouvert de nouveau à l’arbre de Vie, le converti doit s’engager à être instruit par Dieu maintenant, tout en rejetant tous les enseignements du « dieu de ce siècle ». Voilà le genre de personnes avec qui Dieu peut travailler pour former Ses Élus.

Au chapitre 22 de l’Apocalypse, nous voyons ce même arbre de vie dans la Jérusalem nouvelle où tous sont maintenant immortels. Ces fruits à tous les mois symbolisent alors de nouvelles connaissances venant de Christ, à Ses serviteurs d’une façon régulière et continuelle. C’est pourquoi les feuilles, dans le contexte du verset 2, servaient, ou étaient disponibles, dans le passé, pour la guérison spirituelle des non croyants, afin de les amener à Dieu. Il y a donc une dualité prophétique dans ce verset. Dans le passé les feuilles étaient pour la guérison spirituelle de l’humanité. Pour l’avenir le fruit devient une source de nouvelle connaissance sans fin, symbolisé par ces fruits douze fois par année. Notez encore le chiffre douze associé au peuple de Dieu.

Suite à ce miracle, nous voyons, au verset 3 : « Il n’y aura plus aucun anathème… » Fini les malédictions ! Que du bonheur ! « …et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. 4Ils verront sa face… » Nous le verrons enfin tel qu’Il est, dans toute Sa splendeur, Sa gloire et Sa majesté ! « …et son nom sera sur leurs fronts, » Enfants de Dieu, inscrit sur nos fronts !

Verset 5 : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera… » Donc, symboliquement parlant, toute notre connaissance future nous viendra directement de Dieu. C’est Lui qui va nous éclairer. « …et ils régneront aux siècles des siècles. » C’était d’ailleurs le plan original lors de la création de nos premiers parents. L’arbre de vie ne leur était pas défendu. Au contraire, Dieu voulait qu’ils s’alimentent de son fruit. Le seul qui était défendu était l’arbre de la connaissance du bien et mal, selon eux, et qui avait la mort comme conséquence.

Regardons ce que Jésus a déclaré le Dernier ou Grand Jour, lors d’une fête des Tabernacles, dans Jean 7:38 : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. 39 Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » Dans Apocalypse 22, ce fleuve symbolise le Saint-Esprit qui émanera d’une collectivité composant ce Royaume de serviteurs qui régneront aux siècles des siècles. Et l’arbre de vie, comme nous avons vu, est un symbole de Jésus Lui-même qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ! » (Jean 14:6).

Dans Jean 10:9, Jésus a dit : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. » Donc, Jésus est aussi la porte, symbolisée par ces énormes perles qui ornent les douze portes de la ville sainte ; des portes par lesquelles seuls les Enfants de Dieu pourront entrer et sortir. Les pâtures sont l’univers entier. Alors, nous voyons fleurir de cette magnifique scène un ministère merveilleux ! D’abord, nous allons former collectivement une puissance surnaturelle au service de Jésus, travaillant avec Lui, dans une joie indescriptible. Nous porterons toujours Son nom, tout comme l’épouse porte le nom de son époux, et en est fière. Nous aurons cette intimité fraternelle avec Jésus, car nous le verrons face à face, nous le verrons tel qu’Il est, maintenant, dans toute Sa gloire ! Finalement, nous régnerons avec Lui aux siècles des siècles à transformer l’univers entier.

Nous allons voir la fin de cette révélation de Jésus dans le prochain message. En attendant, prenez, s’il vous plaît, le temps de méditer sur ce que nous avons déjà étudié. Posez-vous seulement une question : dans le contexte de ce que nous avons couvert jusqu’ici, croyez-vous qu’il sera possible de nous ennuyer ? Jamais ! Adam et Eve avaient reçu l’ordre d’entretenir le jardin d’Éden afin de le garder toujours beau. Dans ce même esprit, nous allons sans cesse découvrir des choses nouvelles, anticiper des changements, et continuellement modifier et embellir ce qui a déjà été fait. Et nous le ferons au niveau universel, avec une gratitude constante envers Jésus, et avec une louange éternelle à la Toute Puissance de Dieu.

Comment ne pas désirer Son avènement, sachant fort bien que Son avènement sera synonyme d’accomplissement éventuel et certain de tout ce qu’Il nous a promis ?