D.040 – Vieilles outres et vin nouveau

 

Luc 5:37

Par Joseph Sakala

Trois fois par année, dans l’ancien Israël, le peuple faisait ses valises, empaquetait de la nourriture, mettait tout cela sur le dos d’un âne et faisait route vers Jérusalem pour célébrer des fêtes religieuses. Le peuple les célébrait afin de se souvenir de ce que Dieu les avait sauvés de la destruction et de quelle façon Il les avait délivrés de l’esclavage dont ils étaient victimes en Égypte. Dieu les avait sortis en les faisant passer par le désert pour les amener finalement dans la Terre Promise.

Donc, ils se souvenaient de l’histoire de leur salut. Un salut qui était pourtant physique. Le but principal, pour nous, qui lisons ces Saintes Écritures, est de nous rappeler que Dieu est toujours disponible. Tout au long de l’histoire, nous pouvons voir comment Il est entré dans le cours des activités humaines pour sauver Son peuple. Ces événements constituent ce qu’on pourrait appeler le cœur et l’essence historique de la Bible.

Pendant qu’Israël errait dans le désert, Dieu était dans la nuée, c’est-à-dire, dans ce nuage qui se déplaçait le jour, pour les protéger contre la chaleur et les rayons du soleil. Il était aussi dans la colonne de feu, la nuit, pour les réchauffer. Le désert peut être froid et le même sable qui vous brûle les pieds le jour les glace la nuit. Au bout de quarante ans, ils sont finalement entrés dans la Terre Promise. Mais ces fêtes avaient un autre but. Israël devait les observer pour se rappeler d’un salut futur. Dieu avait beaucoup béni cette nation, mais plus Il les bénissait, plus ces gens semblaient oublier d’où leur venaient les bénédictions. Ils ont souvent brisé leur alliance avec l’Éternel en se livrant à la violence et à l’injustice. Tellement qu’après plusieurs années, Dieu a permis qu’ils soient attaqués par des nations païennes et amenés en captivité.

Mais, au travers de tout cela, ce Dieu de miséricorde leur dit, dans Ésaïe 59:20 : « Le Rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob [remarquez bien] qui se convertiront de leur péché. » Dieu leur promet un Rédempteur, un Messie, qui viendrait établir une alliance éternelle avec eux dans la justice pour ceux qui se convertiraient de leurs péchés. Jésus est venu pour leur annoncer qu’Il était bel et bien Celui que le Père leur avait promis. Jésus leur confirme cette promesse en disant : « C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé [le Père] que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40). C’est comme s’Il leur disait : « Soyez attentifs, c’est moi qui suis descendu du ciel pour accomplir cette volonté. Je suis ce Rédempteur, sorti du Père, et je suis la Porte par laquelle vous devez passer pour entrer dans ce Royaume. » Et Son travail se poursuit toujours jusqu’à ce jour.

Quand Dieu nous a appelés pour nous donner à Christ, Il est littéralement entré pour intervenir dans le cours de chacun notre vie. Suite à cet acte d’amour de Sa part, nous avons tous maintenant notre propre histoire de salut. Tout comme Israël célébrait les interventions divines pour leur salut physique, nous, en tant que chrétiens, nous réjouissons du salut éternel que Jésus a rendu possible par Son sacrifice sur la croix.

Nous voyons, dans Colossiens 2:17, que ces fêtes que les Juifs observaient « étaient l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [ou la réalité de ces fêtes] en est en Christ. » Jésus a, en effet, accompli tout ce que ces fêtes représentaient et le salut est maintenant une réalité. Pas seulement pour Israël, mais pour l’humanité entière. Donc, ayant nos vies transformées par le Saint-Esprit, nous pouvons maintenant nous réjouir dans la reconnaissance de ce que le Christ a accompli pour nous. Sous l’ancienne alliance, les fêtes étaient commandées à la nation d’Israël parce qu’elle représentait les éléments clés du salut spirituel à venir par le Messie.

J’aimerais que nous regardions ces fêtes de plus près afin de mieux comprendre ce qu’elles représentaient en Israël versus leur accomplissement en Jésus son Sauveur. La Pâque, incluant les Jours des Pains sans levain, signalait originalement le salut physique du peuple d’Israël ainsi que sa sortie d’Égypte. Le peuple mangeait des pains sans levain pour se rappeler sa sortie précipitée de l’esclavage sous la domination des Égyptiens. La Pâque du Nouveau Testament a été modifiée par Jésus Lui-même et elle est concentrée sur Son sacrifice, accompagné de Son œuvre de salut. Le soir avant de Se donner pour nos péchés, Christ a institué une nouvelle cérémonie qu’Il nous a commandé d’observer en souvenir de Sa mort.

Cette cérémonie s’appelle le Souper du Seigneur ou la Pâque du Nouveau Testament. Dans 1 Corinthiens 11:23, Paul nous dit : « J’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; 24Et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » Notez que c’est un commandement, pas une suggestion ! Verset 25 : « De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. » Un autre commandement. Verset 26, maintenant : « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »

Le lendemain, vers trois heures de l’après-midi, alors que les Juifs égorgeaient les agneaux pour leur repas du soir, Jésus, l’Agneau de Dieu, versait les dernières gouttes de Son sang sur la croix pour l’humanité. Et, au moment précis de Sa mort, l’ancienne alliance se terminait et la nouvelle alliance a commencé en Son sang ! Exactement comme Jésus l’avait déclaré à Ses disciples.

La Pâque est le seul signe que Jésus nous a laissé dans la nouvelle alliance par lequel nous déclarons ouvertement notre reconnaissance pour Son sacrifice de salut. Sa mort rendit la grâce disponible à tous ceux qui se convertiraient à Lui. Étant sous la grâce, nous ne sommes plus coupables aux yeux de Dieu, car nous sommes justifiés par Christ et irréprochables. Cependant, notre responsabilité consiste à confesser des péchés que nous commettons, pour réclamer le pardon toujours disponible par le sacrifice de Jésus. Mes chers amis, ne laissez personne vous faire croire que, parce que nous sommes sous la grâce, nous n’avons plus à nous repentir de nos péchés, et que le péché n’existe plus ! Dieu aime le pécheur, mais déteste toujours le péché.

Revenons à la Pâque de Christ. Le même soir, avant Sa crucifixion, Jésus a donné des instructions finales à Ses disciples sur la façon qu’ils devaient agir. Pendant trois ans et demi, Jésus, Dieu dans la chair, avait personnellement instruit Ses disciples. Maintenant, Il leur annonce qu’il va y avoir un changement ; que Sa relation avec eux va se renforcer. Il leur dit : « Je dois y aller afin que le Père vous donne un autre Consolateur. » Cette déclaration a dû troubler les disciples énormément. Qu’est-ce qui pouvait être mieux pour eux que d’avoir Jésus avec eux pour les consoler ? Une seule chose : avoir Jésus vivant au-dedans d’eux !

Même si Jésus était Dieu dans la chair, en les envoyant prêcher la Bonne Nouvelle dans le monde, Il ne pouvait pas être avec chacun d’eux en même temps, car Il était Lui-même limité par la chair et Il devait Se déplacer comme eux. Mais tout cela a changé le jour de la Pentecôte.

Dans l’Israël ancien, durant les Pains sans levain, il y avait un festival pour célébrer la première récolte du printemps. Allons voir le passage dans Lévitique 23. On devait prendre une gerbe, la prémisse de cette récolte du printemps, et l’agiter devant l’Éternel afin qu’elle soit agréée. Ceci se faisait, comme on peut le voir au verset 11, le lendemain du sabbat qui tombait durant la semaine des Pains sans levain. Cette gerbe représentait un événement futur, c’est-à-dire, Christ, le premier Ressuscité d’entre les morts, le samedi soir, si vous vous rappelez, alors que le sabbat hebdomadaire se terminait, et qui devait Se présenter le lendemain, c’est-à-dire, le dimanche, devant Son Père afin que Son sacrifice soit agréé. Tout comme cette gerbe que l’on agitait devant l’Éternel !

Vous vous souvenez, le dimanche matin, alors que Marie de Magdala s’est approchée de Jésus quand elle L’a aperçu. Jésus Lui a dit : « Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père » (Jean 20:17). Mais revenons dans Lévitique 23:16. On devait ensuite compter sept semaines entières, jusqu’au lendemain du septième sabbat. Donc, cinquante jours en tout ; « …et vous offrirez une nouvelle offrande à l’Éternel. » Laquelle ? Verset 17 : « Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour une offrande agitée ; ils seront de deux dixièmes de fleur de farine, cuits avec du levain. » Vous voyez ? On ne parle plus de « sans levain », on parle de pain fait avec levain. « …ce sont les prémices à l’Éternel. » Mais qui sont ces deux pains avec levain ?

Dans l’Ancien Testament, vous n’avez seulement que deux sortes de nations identifiées : Israël et les païens. Tout ce qui n’était pas descendant d’Israël était considéré comme païen. Puisque la gerbe agréée, que nous avons vue plus haut, était une préfigure de Christ ressuscité, les deux pains avec levain représentaient Israël et les païens qui auraient, tous les deux, maintenant accès au salut par le Messie ! Étant aussi les prémices de la première récolte, il s’agit donc de ceux de la Première Résurrection.

Regardons, maintenant, comment Jésus ressuscité a réalisé tout ce que cette Pentecôte annonçait. Jésus avait dit qu’Il bâtirait Son Église. Suite aux événements miraculeux qui se sont produits le cinquantième jour après Sa résurrection, la puissance du salut par la grâce était dès lors disponible. Les disciples devaient enfin voir ce Consolateur, promis par Christ, sous forme de langues semblables à des langues de feu. Actes 2:1 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. » Au verset 2, ils voient apparaître ces langues dont une se pose sur chacun d’eux. Ils étaient environ cent vingt, comme on peut voir dans Actes 1:15. Et tous furent dès ce moment remplis du Saint-Esprit. Et comme on peut voir, maintenant au verset 4, ils se mirent à parler en d’autres langues. Pas « en langues », mais en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Mais on peut se demander pourquoi. Simplement parce qu’aux versets 9 et 10, vous noterez qu’il y avait des gens à Jérusalem provenant de seize régions différentes, et chacun les entendait dans sa propre langue maternelle (v. 8) ! Il n’y avait aucune nécessité d’interprétation. Les langues que ces gens entendaient étaient des langues connues, c’est-à-dire, leurs langues maternelles !

Tout comme Jésus l’avait promis, le Saint-Esprit est venu pour commencer cette transformation miraculeuse dans chaque croyant. À partir de ce moment, tous pouvaient maintenant se déplacer et faire l’œuvre pendant que Jésus vivait dans chacun d’eux en même temps. Au fur et à mesure qu’il y en avaient d’autres qui se repentaient et acceptaient Christ comme Sauveur personnel, ils recevaient, comme on peut voir au verset 38 d’Actes 2, le don du Saint-Esprit. Mais il y a une promesse double, ici. Recevoir le Saint-Esprit est déjà un don. Plus que ça, toutefois, le Saint-Esprit fait aussi un don au converti qu’il doit utiliser pendant son cheminement chrétien au service de son Sauveur. La sanctification est un processus par lequel le chrétien doit grandir en connaissance et en grâce afin de ressembler de plus en plus à Christ en développant Son caractère.

Mais, étant encore dans la chair, nous sommes aussi pécheurs. Comme Paul nous l’explique si bien, nous faisons ce que nous ne voulons plus faire et nous avons souvent de la difficulté à faire ce que nous aimerions tant faire, c’est-à-dire, le bien ! Ce processus de changement est donc graduel et doit devenir pour nous le travail durant la balance de notre vie. Jésus nous voit cheminer. Il reconnaît nos efforts et nos faiblesses et Il nous juge au cœur. N’oublions jamais qu’étant dans la chair, Jésus a été, Lui aussi, tenté en toutes choses, avec l’exception que Lui n’a jamais succombé au péché. Mais Il peut compatir avec nous dans nos faiblesses. Vous verrez cela dans Hébreux 4:15.

À partir de cette première Pentecôte, Jésus a donné le pouvoir à Son Église qu’Il venait de fonder de commencer le travail de sa Grande Mission, c’est-à-dire, aller faire des disciples dans toutes les nations. Le salut ne devait plus être limité aux Juifs seulement, mais devait englober toutes les nations païennes aussi. Vous rappelez-vous de cette offrande nouvelle des deux pains avec levain que nous avons vu plus haut, dans Lévitique 23 ? Tout au long du livre des Actes, nous voyons comment le Saint-Esprit joue un rôle prépondérant dans l’inspiration des disciples sur leur rôle consistant à prêcher cette Bonne Nouvelle du Royaume.

Aujourd’hui, Son travail est aussi vital, car Il guide l’Église à comprendre plus clairement la Parole de Dieu afin de continuer cette mission de sanctification individuelle. Car l’Église, c’est l’ensemble de ces individus que Dieu Lui-même a appelés et qu’Il a sanctifiés pour les donner à Christ. Les jours saints de la saison du festival des Tabernacles étaient le point culminant de l’année religieuse dans l’ancien Israël. Lorsque Dieu leur a commandé cette célébration, Il leur a expliqué qu’elle devait leur rappeler leur arrivée en Terre Promise. Voilà pourquoi elle devait être entourée de grandes festivités, de grandes célébrations et fêtées avec beaucoup de joie. Cependant, par les prophètes Ésaïe et Zacharie, Dieu leur a plus tard révélé que ce festival représentait aussi le salut ultime de l’humanité, quand Jésus viendrait établir Son règne de justice sur toute la terre. Pour Dieu, ce temps est proche, et Jésus est allé à la fête pour le proclamer ouvertement.

Pendant les trois années et demi de Son ministère, quand Jésus leur annonçait l’établissement de ce Royaume, ce n’était pas du tout de la façon que le peuple l’attendait. Au lieu de le commencer, comme les Juifs le croyaient, par une rébellion violente pour renverser l’empire romain du temps, Jésus a prêché la repentance. Ce n’est pas du tout ce qu’ils voulaient entendre. Il a prêché l’amour et cela les choquait ! Christ prêchait le changement dans le cœur de chaque individu. Ce Royaume devait débuter petit, une personne à la fois, exactement comme le grain de moutarde dans la parabole et qui continue de grandir. Ce n’est qu’au retour de Jésus qu’il va englober la terre entière.

Au temps de Jésus, durant la fête des Tabernacles, les prêtres du temple observaient une cérémonie religieuse traditionnelle. Cette cérémonie consistait à puiser de l’eau dans une piscine et à l’apporter au temple dans un vase en or. Devant toute la congrégation, le prêtre versait cette eau, le dernier jour de la fête, comme une offrande à l’Éternel. On faisait ceci parce que, pour la nation d’Israël, en grande majorité agraire, les pluies durant la saison d’hiver étaient essentielles pour préparer le sol en vue du printemps. En tant que congrégation, le peuple remerciait Dieu ainsi. D’abord pour les récoltes abondantes de l’année qui venait de se terminer, et ensuite en priant pour sa bénédiction sur les récoltes de l’année à venir.

C’est au moment précis de cette cérémonie que Jésus S’est levé debout dans le temple et, dans Jean 7:37, S’est écrié : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. 38Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. » Et au verset 39, Jean explique : « (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) »

Quand nous recevons le Saint-Esprit, nous commençons une vie spirituelle nouvelle ; nous naissons de nouveau, et nous sommes consacrés citoyens dans le Royaume de Dieu. C’est précisément ce que Jésus voulait expliquer à Nicodème, dans Jean 3:5, quand Jésus lui a dit : « …si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »

Lors de cette dernière fête, pour Jésus encore humain, Il leur a déclaré ouvertement qu’Il était Celui par Qui cette eau vive où l’immortalité par le Saint-Esprit serait disponible. Aujourd’hui, les chrétiens attendent Son retour avec anticipation. Nous attendons ce règne de mille années avec Lui, lequel est décrit dans l’Apocalypse dans le chapitre 20, des versets 1 à 6.

Cette fête nous rappelle les deux phases ou étapes du Royaume. D’abord la première phase comme étant déjà ici, sous forme embryonnaire et en action dans chaque disciple converti, mais pas encore dans sa plénitude. Ensuite, elle nous rappelle la deuxième étape à venir, quand il englobera tous les royaumes de la terre. En attendant le retour de Christ, notre travail est de proclamer ce Royaume en tant que lumière dans notre façon de nous comporter avec le monde.

Vous savez, une lumière ne s’impose pas, elle brille et elle éclaire ceux qui l’entourent ! Par notre exemple, nous devons inciter ceux qui nous observent à désirer, eux aussi, faire partie de ce Royaume. Et s’ils nous posent des questions, ahaa ! là, c’est le temps ! Nous devons être prêts à répondre selon les Saintes Écritures. Ça, mes amis, on appelle cela évangéliser !

Nous poursuivons présentement notre entraînement pour le Dernier Grand Jour qui représente la plus grande récolte de toutes, le Jugement du Grand Trône Blanc, alors que nous verrons la grande miséricorde de Dieu en action. Il va nous démontrer Son énorme amour en ouvrant la vérité à tous ceux qui, depuis Adam et Ève, sont morts sans jamais connaître Jésus ou qui n’ont jamais compris Sa Bonne Nouvelle. Notre travail sera de les enseigner. Comme nous venons de le constater, le Plan de salut est complet, grâce à notre Sauveur. Aucun autre sacrifice de Sa part n’est nécessaire pour ajouter quoi que ce soit à ce plan. Étant maintenant une réalité, réjouissons-nous pour ce repos que nous avons en Jésus ! Je dis bien « repos » parce que le travail spirituel est complet.

Aujourd’hui, nous comprenons que ces fêtes étaient l’ombre des choses que Jésus viendrait accomplir pour le salut de l’humanité. Car la réalité, ou le « corps de cette ombre », c’est Christ, comme on voit dans Colossiens 2:17. Rappelons-nous que, sous l’ancienne alliance, ces fêtes étaient commandées à Israël seulement. Pas aux nations païennes ! Dieu n’avait pas fait une alliance avec les païens, car ils avaient leurs propres dieux et en quantité industrielle ! Tandis que pour Israël, chaque fête annonçait une phase de leur salut lorsque le Messie viendrait. Voilà pourquoi celui qui refusait de les célébrer devait être exclu d’Israël et considéré comme un païen. Il y avait donc Israël et les païens.

Sous la nouvelle alliance, ceci n’existe plus ! Dans Actes 4:12, on peut lire que Jésus est le seul nom qui a été donné sous le soleil par lequel l’on peut être sauvé. N’en cherchez pas d’autres. « Chrétien » veut dire qui appartient à Christ. On passe par Jésus ou on ne passe pas. C’est aussi simple que ça. La porte, c’est Lui ! Et Lui seul ! Regardez ce que Paul nous dit, dans Romains 10:9 : « Si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Notez : il ne faut pas seulement le dire, mais il faut le croire dans son cœur ! Au verset 12, Paul nous dit que pour ceux qui ont cette conviction « il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec [i.e., le païen]. » Ce qu’il nous dit, c’est « Oubliez la distinction entre Israël et les païens ! » Pourquoi ? Verset 12 : « …parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. »

Alors, aujourd’hui, il y a chrétien et non chrétien. Vous avez « chrétien » qui fait partie d’Israël de Dieu, comme on peut voir dans Galates 6:16 ; et vous avez « non chrétien », c’est-à-dire, les habitants de la terre, une expression qui est utilisée six fois dans l’Apocalypse. Il y a ceux qui ont accepté le sacrifice de Christ comme étant le seul qui puisse les sauver, et il y a les autres qui ne se sont pas encore engagés. Et ceci inclut la majorité d’Israël physique ! Mais ce salut est toujours disponible à ces non chrétiens, au moment où ils seront réceptifs pour s’engager.

Vous savez, la nation d’Israël est tellement restée accrochée sur l’ombre qu’elle a complètement passé à côté de la réalité, quand Jésus est venu. Et ils observent toujours leurs fêtes à la lettre et attendent toujours leur Messie. Et plusieurs chrétiens, de nos jours, qui ne semblent pas avoir saisi la puissance de cette nouvelle alliance en Christ, observent toujours leurs fêtes anciennes à la lettre et attendent, eux aussi, leur Messie. Regardons ce que Paul nous dit au sujet de ces Juifs qui sont complètement passés à côté de la track, dans Romains 11:25 : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux… » Quel mystère ? Vous savez, il n’y pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Parce que ces gens ont préféré demeurer aveugles et ne pas reconnaître leur Messie, Paul nous explique ce mystère dans la deuxième partie du verset 25 : « …c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, [à cause de leur entêtement, Dieu a ouvert la porte du salut] jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église. »

Ça, mes amis, c’est l’amour de Dieu ! Quand Christ reviendra, avec force et puissance, à ce moment-là, les Juifs vont le reconnaître. Parce que c’est comme cela qu’ils L’ont toujours attendu ! Avec force et puissance ! Au verset 26, on peut lire : « Et ainsi tout Israël sera sauvé. »

Allons voir Galates 3:28, s’il vous plaît. Voici ce qui arrivera à ce moment-là : « Il n’y [aura] plus ni Juif ni Grec ; il n’y [aura] plus ni esclave ni libre ; il n’y [aura] plus ni homme ni femme [et je pourrais rajouter ni blanc, ni noir, ni jaune]; car [nous serons] tous un en Jésus-Christ. » Tous égaux, pas de discrimination ! Verset 29 : Étant de Christ, nous serons tous « la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse. » Quelles belles paroles encourageantes !

Qu’en est-il du chrétien aujourd’hui ? Peut-on demeurer dans les deux alliances en même temps ? Les pharisiens et les scribes murmuraient contre Jésus et Ses disciples parce qu’ils n’observaient pas leurs bonnes vieilles habitudes. Vous savez, on se sent si bien, et au chaud, quand on est encadré par nos « bonnes vieilles habitudes » et nos « bonnes vieilles traditions ». Jésus était en train de briser tout cela et ces gens n’étaient pas contents du tout. Ce qu’Il faisait et prêchait ne correspondait absolument pas à leur attente. Alors, dans Luc 5:37, Jésus leur dit : « Personne non plus ne met le vin nouveau dans de vieux vaisseaux [outres de cuir] ; autrement le vin romprait les vaisseaux, et se répandrait, et les vaisseaux seraient perdus. » Mais que voulait-Il dire ?

Ceux qui font leur propre vin savent que le vin nouveau contient certains gaz qui font partie de sa fermentation. Du temps de Jésus, cette fermentation continuait à se faire dans l’outre. Voilà pourquoi on utilisait des outres faites de peaux neuves, à cause de leur élasticité. Une vieille outre a tendance à sécher et perdre son élasticité. La fermentation pouvait donc les faire éclater et l’on perdait et l’outre et le vin. Peut-on combiner une vieille habitude avec une nouvelle pour en faire comme un genre de méli-mélo des deux ? Jamais ! Ou bien on accepte la nouvelle et l’on se défait de la vieille, ou on garde la vieille et l’on refuse la nouvelle. C’est cela, le problème, pour certains avec la nouvelle alliance ! On veut en faire partie tout en gardant un pied dans l’ancienne. Jésus dit : « Non ! Il faut faire le bris ! »

On ne pourra jamais accepter, ni comprendre les instructions de Jésus si l’on persiste à faire ce qui se faisait sous l’ancienne alliance. Celle-ci était basée sur des lois strictes et légalistes. La nouvelle est fondée sur l’amour et la grâce. Et tout ce qu’il y avait dans l’ancienne alliance pour développer cet amour, Jésus l’a amené dans la nouvelle et l’a même amplifié. Tout le reste ne devient maintenant pour le chrétien qu’une référence historique seulement. Ce n’est pas facile, mes chers amis, de briser une vieille habitude, parce que les chaînes d’une habitude sont tellement légères qu’on ne peut pas les ressentir. Jusqu’au moment où on veut les enlever. C’est alors que les chaînes deviennent tellement fortes qu’on ne peut plus les briser.

Le vin nouveau représente la nouvelle alliance, une alliance où la grâce est devenue disponible à tous ceux qui sont prêts à changer leur vie ancienne pour vivre, dorénavant, selon les enseignements de Jésus. Les vieilles outres, c’était nous avant la connaissance de cette nouvelle alliance. Mettre une telle connaissance dans l’esprit d’un non converti serait l’équivalent de mettre du vin qui fermente dans une outre sèche qui finirait par éclater sous la pression. Et l’outre et le vin seraient alors perdus.

Donc, il faut absolument une conversion à Christ pour devenir une outre neuve. Il faut que cette nouvelle connaissance soit reçue dans un esprit renouvelé par le Saint-Esprit qui agit maintenant dans ce nouveau converti. Regardons au verset 38 où Christ nous dit : « Mais le vin nouveau se met dans des vaisseaux neufs, et les deux se conservent ensemble. » Nous sommes ces vaisseaux neufs, nés de nouveau et régénérés jour après jour par le Saint-Esprit pour continuer à recevoir ce vin nouveau en grandissant dans la grâce et dans la connaissance de notre Sauveur Jésus. C’est la nouvelle alliance qui contient et la grâce et le salut ! Voici ce que Jésus déclarait aux Juifs : l’ancienne alliance achevait pour être remplacée par la nouvelle. Mais Jésus savait que ces Juifs tiendraient mordicus à leur ancienne alliance comme à un bon vieux vin.

Regardons ce que Jésus leur dit au verset 39 : « Et il n’y a personne qui, buvant du vin vieux, en veuille aussitôt du nouveau ; car, dit-il, le vieux est meilleur. » C’est la même chose avec quelqu’un qui découvre soudainement la vérité et doit maintenant prendre une décision : soit demeurer dans sa vie présente parce qu’il est bien confortable dedans, ou abandonner tout cela pour marcher avec Christ. Chose certaine, il ne pourra vivre les deux en même temps. Donc, on ne peut pas non plus observer les deux alliances en même temps. Les Juifs demeurent, jusqu’à ce jour, dans l’ancienne alliance, parce qu’ils ont complètement ignoré Celui qui est venu leur apporter la nouvelle. À l’exception, bien sûr, du petit nombre de Juifs qui ont reçu Jésus. Voilà pourquoi les autres attendent toujours le premier avènement de leur Messie.

Certains chrétiens, par contre, prétendent vivre sous la grâce dans la nouvelle alliance, mais continuent d’observer les fêtes légalistes de l’ancienne qui annonçaient la venue future de Christ. Bizarre que Christ, la réalité de ces fêtes, soit venu. Mais ces gens observent toujours l’ombre de cette réalité, car, selon eux, le vieux vin est meilleur. Quand Dieu nous instruit, Il le fait lentement, précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là (Ésaïe 28:10). Lisez vous-mêmes Hébreux, le 8e chapitre au complet nous expliquant comment Jésus est le Médiateur d’une alliance nouvelle. L’ancienne alliance devait donc se terminer avec la mort de Jésus. C’est exactement ce que nous voyons dans Hébreux 8:13. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare, par le fait même, la première alliance comme ancienne. « Or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. » Alors, soit que l’on demeure dans l’ancienne alliance, ou l’on s’engage dans la nouvelle. On ne peut pas observer les deux.

Cependant, quand le chrétien choisit de suivre la nouvelle alliance, Dieu Lui-même S’engage à terminer le travail qu’Il a entrepris dans ce nouveau-né spirituel. Devenu ainsi une « nouvelle outre », le chrétien est maintenant prêt à recevoir ce vin nouveau. Car, non seulement ce vin nouveau devient délicieux, mais il est aussi notre espoir et notre assurance d’une vie éternelle. Cette nouvelle alliance est tout d’abord notre source où puiser quotidiennement tout ce dont nous avons besoin dans notre cheminement vers le Royaume. Mais cette alliance est aussi une source de connaissance de choses à venir qui, pour le commun des mortels, demeurent toujours un mystère.

La vérité des Saintes Écritures nous libère vraiment des liens de l’esclavage spirituel qui est trop souvent imposé par certains hommes qui ont réussi à asservir ceux qui leur ont confié leur espoir de salut. Pour le chrétien, sa source principale où s’abreuver, c’est la Parole de Dieu. Mais nous devons garder notre esprit ouvert, car la vérité peut aussi nous venir par ceux que Dieu veut bien inspirer pour faire ce travail. Cette vérité doit être accueillie avec un cœur honnête, mais aussi avec beaucoup de discernement, car Dieu Lui-même nous déclare, par la bouche de Paul, d’éprouver toutes choses et de retenir ce qui est bon (1 Thessaloniciens 5:21).

Vous noterez que l’on doit retenir ce qui est bon seulement et rejeter ce qui n’est pas biblique. Il faut étudier la Bible afin de pouvoir faire cela. Dans les temps où nous vivons, il faut garder cette soif d’apprendre des choses nouvelles. Et lorsque nous recevons une révélation nouvelle, il faut être prêts à nous ajuster à cette nouvelle connaissance. Le chrétien doit toujours garder son esprit ouvert.

Vous savez, il ne faut pas être insulté de découvrir que nous n’avons pas toute la connaissance. Cela est évident, même dans les Écritures, car Dieu a déclaré à Daniel, par la bouche de l’ange Gabriel de tenir secrètes les paroles qu’il venait d’entendre et même, remarquez bien, de sceller le livre jusqu’au temps de la fin (Daniel 12:4) ! Plusieurs alors, le liront et la connaissance augmentera. Regardez maintenant la deuxième partie du verset 10 : « …les méchants agiront avec méchanceté [comme toujours], et aucun des méchants ne comprendra, mais les intelligents comprendront. »

Je suis toujours étonné de voir cette obstination chez bon nombre de ministres à vouloir à tout prix rester accrochés à ce qu’ils croient déjà savoir. Ils refusent toute connaissance nouvelle qui ne vient pas de leur propre inspiration. Pourtant, Dieu n’a jamais donné toute la connaissance à une seule personne. Il en donne selon Sa volonté à plusieurs, afin que cette connaissance soit partagée pour le bien-être de tous Ses enfants. Paul nous déclare : « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune » (1 Corinthiens 12:7). Ceux qui prétendent avoir toute la connaissance font de Dieu un menteur ! Dieu nous dit que la connaissance augmentera dans les temps de la fin ! Donc, il est impossible de l’avoir au complet à l’heure actuelle. Mais ces gens persistent dans leurs prédications à dire les mêmes choses, ayant l’esprit fermé à toute nouvelle connaissance.

Mais il y a un prix à payer pour cette sorte d’attitude. En agissant ainsi, ces pasteurs manifestent ouvertement leur refus de se faire instruire par Dieu. Et parce qu’ils persistent à garder leur esprit fermé, Dieu leur dit, dans Ésaïe 29:11 : « Aussi toutes les visions [ou révélations, si vous voulez] sont devenues pour vous comme la parole d’un livre scellé, qu’on donnerait à un homme sachant lire, en lui disant : Lis ceci ! et répondrait : je ne puis, car il est scellé. » Ces gens lisent la Bible, mais la Parole de Dieu est scellée pour eux. Pourtant, ils savent lire, mais ils ne la comprennent pas. Voilà ce qui arrive aux enseignants qui refusent de prendre le temps de tout vérifier afin de s’engager à ne prêcher que la Parole de Dieu. Alors, ils sont très confortables à prêcher leurs bonnes vieilles connaissances actuelles. Et comme Jésus l’a déclaré dans Luc 5:39, ces gens disent : « Le vieux vin est meilleur ! » Alors le vieux vin les endort et l’amour de la vérité ne les réveille plus.

Prenons, par exemple, la question de l’observance des fêtes juives, selon certains chrétiens. Plusieurs de ceux qui insistent à observer ces fêtes de l’ancienne alliance se permettent même d’accuser les chrétiens qui ne les observent pas de manquer d’amour envers Jésus ! Vous savez, rien ne change en ce bas monde. Dans les années 60, dans la ville de Colosse, certains Juifs convertis qui s’abstenaient toujours de manger les viandes impures et qui observaient encore les fêtes juives se sont mis à accuser les nouveaux chrétiens. N’oublions pas que ces ex-païens n’avaient jamais observé ni ces traditions juives, ni leurs fêtes. Mais ces Juifs voulaient que les Colossiens nouveaux convertis fassent la même chose qu’eux. Donc, ces Colossiens, qui voulaient absolument obéir à Dieu, ont demandé à Paul de trancher sur cette situation afin qu’ils n’aient pas à se culpabiliser. Voici la réponse de Paul dans Colossiens 2:16 : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire [i.e., les viandes pures et impures], ou au sujet d’un jour de fête, ou d’une nouvelle lune, ou de sabbats. » Notez, s’il vous plaît, le pluriel à « sabbats ». Car il s’agit des fêtes juives, ici, qui étaient toutes des sabbats.

Regardez ce que Paul leur dit au sujet de toutes ces choses, au verset 17 : « C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [ou la réalité de toutes ces choses] en est en Christ. » Comprenez-moi bien. Si ces fêtes avaient été encore en vigueur pour ces chrétiens à ce moment-là, dans les années 60, comment Paul aurait-il pu leur donner une réponse pareille ? Une réponse qui est toujours là, dans les Saintes Écritures ! C’est que Paul savait que l’ancienne alliance s’est terminée avec le sang versé de Christ sur la croix. Avec Son sang, la nouvelle alliance a débuté. Et ces traditions, ainsi que les fêtes juives, ne font pas partie de la nouvelle alliance !

Vous noterez, dans Lévitique 23:41, que ces fêtes avaient été données à Israël comme une loi perpétuelle pour leur descendance. Dieu a bien dit « perpétuelle » et non « éternelle » ! Ces fêtes étaient une loi perpétuelle pour annoncer quelque chose que le Messie devait accomplir un jour. Elles n’étaient que l’ombre d’une réalité qu’en effet, Jésus est venu accomplir. C’est la reconnaissance de l’intervention de Jésus dans la vie personnelle de chaque converti qui doit primer, maintenant, dans notre esprit, car sans cette intervention, nous serions toujours sous la loi et l’obligation des ordonnances qui s’élevaient contre nous par cette loi. Mais grâce à l’intervention de Jésus, cette obligation des ordonnances a été entièrement annulée et attachée à la croix avec Jésus. Notez-le vous-mêmes dans Colossiens 2:14.

Voilà ce qui nous a permis d’être sous la grâce et de vivre dans la foi de recevoir l’immortalité un jour. Grâce au sacrifice de Jésus, nous pouvons cheminer dans ce monde qui est présentement un désert spirituel pour la majorité des humains. Mais ce monde n’est pas un désert pour nous qui cheminons vers notre Terre promise : le Royaume de Dieu pour l’éternité. Car cette grâce, obtenue gratuitement lors de notre conversion, a fait de nous des « outres neuves », et c’est ce que nous devons à tout prix demeurer, car le vin nouveau, nous dit Jésus, dans Luc 5:38, se met dans des vaisseaux neufs, et les deux se conservent ensemble ; des outres dans lesquelles le vin nouveau de la connaissance de la vérité peut donc demeurer sans danger de les faire éclater. Et c’est ce vin nouveau de notre alliance avec Christ, par Son sang, qui peut nous garder, maintenant, sur cette route extraordinaire vers la gloire à venir, celle que je souhaite à vous tous !