D.577 – Marie : mère de Jésus – sa virginité – ses autres enfants

Par Roch Richer

À la vue des événements actuels, nous croyons être arrivés tout prêt des temps de la fin, en cette période de profondes ténèbres. Tous les signes de dégradation spirituelle se répandent comme un cancer qui se généralise. Plus ou moins consciemment, un nombre croissant de gens se rendent compte que les choses ne vont qu’en empirant. Cependant, bien peu de gens sont en mesure de mettre le doigt sur le problème. Alors, la majorité de ceux qui croient en un Dieu, quelle que soit leur vision de ce Dieu, vont tenter de se réfugier dans les croyances de leur enfance et retourner à leur ancienne religion.

C’est le cas dans le monde catholique. Le culte à la « Vierge Marie » semble reprendre de la vigueur, même chez ceux qui reconnaissent que leur pape actuel est un véritable renégat s’affichant de plus en plus comme tel.

Mais rendre un culte à la « Vierge Marie » est-il une pratique chrétienne accomplissant la volonté de Dieu telle qu’enseignée dans les Saintes Écritures ? Dans ce document, nous allons citer le Catéchisme pour adultes, rédigé par les Évêques de France de l’Association épiscopale catéchistique. édition 1991, et qui cite lui-même Les Actes du Concile Vatican II, Lumen Gentium, Édition du Cerf, 1966. Nous comparerons ces citations avec la Bible de David Martin, 1744, fondée sur les Textes Reçus originaux. Nous allons explorer tous les versets qui mentionnent la mère de Jésus, Marie, femme de Joseph, afin de voir s’ils soutiennent la vision proposée par l’Église catholique concernant le « Vierge Marie ».

  1. La naissance de Jésus

Beaucoup de passages de l’Ancien Testament ont prophétisé la venue du Christ sur terre, mais un en particulier annonça Marie.

Ésaïe 7:14

« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; voici, une Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son Nom EMMANUEL. »

Il y a certains théologiens, surtout chez les Juifs orthodoxes, qui affirment que le mot hébreu almah doit être traduit par « jeune fille » ou « jeune femme », mais il veut principalement dire « vierge ». Or, nous lisons, dans Matthieu 1:22-23, que l’évangéliste cite le prophète et dit explicitement qu’il s’agit d’une « vierge » : « Or tout ceci est arrivé afin que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par le Prophète, en disant : Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS. » Le mot original grec est parthenos qui signifie bien « vierge ».

Il est étrange que la Bible catholique de Jérusalem ait traduit almah par « jeune fille », alors que l’Église catholique, comme nous allons le voir, insiste sur la « virginité perpétuelle » de Marie.

La logique même du verset d’Ésaïe exige qu’il s’agisse d’une vierge. Dieu a dit qu’Il donnerait un signe, c’est-à-dire qu’Il effectuerait un miracle à la démonstration irréfutable. Or, qu’y aurait-il eut de miraculeux à ce qu’une « jeune fille » tombât enceinte ? Des milliards de jeunes filles ont eu un fils ! Allons-nous croire l’évangéliste Matthieu inspiré par Dieu qui s’est servi du mot grec parthenos pour traduire le mot grec almah, ou allons-nous croire des théologiens juifs ou judaïsants qui ne veulent surtout pas croire que Jésus fut le Christ annoncé ?

Oui, Dieu a bel et bien inséminé une jeune fille vierge de Judée, du nom de Marie, en insérant dans son ventre le Germe prophétisé, c’est-à-dire, un embryon complet qu’Il avait préparé avant même la création du monde et destiné à être l’Agneau de Dieu.

Ésaïe 4:2

« En ce temps-là le Germe de l’Eternel sera plein de noblesse et de gloire, et le fruit de la terre plein de grandeur et d’excellence, pour ceux qui seront réchappés d’Israël. »

Jérémie 23:5

« Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, que je ferai lever à David un Germe juste, qui régnera comme Roi ; il prospérera, et exercera le jugement et la justice sur la terre. »

Jérémie 33:15

« En ces jours-là, et en ce temps-là je ferai germer à David le Germe de justice, qui exercera le jugement et la justice en la terre. »

Zacharie 3:8

« Ecoute maintenant, Jéhosuah, grand Sacrificateur, toi, et tes compagnons qui sont assis devant toi, parce que ce sont des gens qu’on tient pour des monstres, certainement voici, je m’en vais faire venir Germe, mon serviteur. »

Zacharie 6:12

« Et parle-lui, en disant : Ainsi a parlé l’Eternel des armées, disant : Voici un homme, duquel le nom est Germe, qui germera de dessous soi, et qui bâtira le Temple de l’Eternel. »

Germe : n.m. (lat. germen) 1. Plantule. 2. Bourgeon rudimentaire qui se développe sur certains organes souterrains (pomme de terre). [Dictionnaire Petit Larousse, 2011.]

Plantule : Embryon d’une plante contenu dans la graine. SYN. : graine. [Dictionnaire Petit Larousse, 2011.]

Dieu avait donc planifié créer un Germe avant la fondation du monde afin qu’Il devienne le Sacrifice expiatoire pour tous nos péchés. « Mais par le précieux sang de Christ, comme de l’agneau sans défaut et sans tache, déjà ordonné avant la fondation du monde, mais manifesté dans les derniers temps pour vous » (1 Pierre 1:19-20). Tout cela nous amène au point de discussion suivant.

  1. La virginité de Marie, l’humanité de Jésus

Sachant par avance tout ce qui allait survenir dans l’histoire de l’humanité, parce qu’Il ne vit pas dans le temps, Dieu forma un embryon divin complet dans lequel Il allait vivre revêtu de la chair humaine, par la puissance de Son Saint-Esprit, une fois implanté dans le ventre de la vierge Marie. Emmanuel, Dieu fait homme. Cet embryon, ce Germe divin, n’hérita pas de la nature humaine par le biais de Marie, car cela aurait impliqué que Dieu eût dû engendrer un ovule de Marie. Or, dans Ses prophéties, Dieu ne parle pas d’un « spermatozoïde divin », mais d’un Germe entier, ce qui écarte l’hypothèse de la passation de la nature humaine de Marie à Jésus.

Le Christ n’avait pas la nature humaine en Lui, c’est-à-dire, un esprit charnel que vient ensuite accompagner le Saint-Esprit lors de la conversion d’un chrétien. Jésus possédait uniquement l’Esprit de Dieu. « Car le bon plaisir du Père a été que toute plénitude habitât en lui » (Colossiens 1:19). C’est pour cette raison qu’il Lui a été possible de ne jamais pécher, car Dieu n’est pas tenté par le mal et Il a la capacité de ne jamais le commettre.

Nous pouvons dire en toute certitude que Marie, fiancée de Joseph, fut choisie par Dieu pour être la mère-porteuse de Jésus. Dans son utérus, son placenta nourrit le fœtus de Jésus pour qu’Il arrive sainement à terme. Après la naissance du Christ, Joseph et Marie, parents adoptifs de Jésus, L’entretinrent dans Ses besoins physiques. C’était la véritable mission que Dieu leur avait confiée, ni plus ni moins. Aller au-delà de cela, c’est risquer de dénaturer la mission en question. Ce que n’hésitent pourtant pas à faire les « pères » de l’Église catholique avec leurs interprétations dangereuses, comme nous le voyons dans le Catéchisme pour adultes, en page 213 :

« Marie “toujours vierge”

« La conception virginale de Jésus signifie son origine à la fois divine et humaine. Jésus a Dieu seul pour Père. Mais la foi de l’Église [catholique] a scruté le rapport entre maternité et virginité de Marie. Elle a vu dans cette virginité le signe de la consécration absolue de la Mère au Fils, le signe de la disponibilité totale de Marie à l’œuvre de Dieu.

« Aussi la foi chrétienne [la foi catholique] a-t-elle reconnu en Marie celle qui est toujours vierge, la Vierge par excellence. Elle tient que la naissance de Jésus n’a pas porté atteinte à la virginité de sa mère et que Marie est restée vierge pendant toute sa vie dans une fidélité totale.

Lorsque le catéchisme utilise l’expression « la foi de l’Église », elle veut dire « les croyances de l’Église catholique », à l’exclusion des Évangiles et de leurs enseignements. Le catholicisme tient à donner un rôle à Marie dans la conception de Jésus-Christ, rôle que ne soutient aucun passage de la Bible. Une étude honnête des Écritures montre que le rôle de Marie s’est borné à porter le fœtus de Jésus jusqu’à Sa naissance en tant qu’être humain. Elle n’a pas autrement contribué à Sa conception, car, comme nous l’avons déjà vu, Dieu a déposé un embryon complet dans son sein, le Germe prophétisé.

Alors ce n’est que spéculation et affaire d’opinion personnelle de la part des « pères » de l’Église catholique que de dire que Marie a conservé sa virginité après la naissance de Jésus. Physiquement, c’est impossible, car l’hymen de Marie ne pouvait que se déchirer à la sortie de l’enfant Jésus. Bien sûr, Dieu aurait pu alors effectuer un miracle et réparer l’hymen, mais c’eût été immanquablement écrit dans les Évangiles parce que Dieu n’aurait pas mis sous silence un pareil événement.

Dans toute cette affaire, que fait-on du cas de Joseph, époux de Marie ? Vous rendez-vous compte que supposer la virginité perpétuelle de Marie impose que Joseph soit aussi demeuré vierge ? Dieu a-t-Il exigé de Joseph qu’il ne connût jamais Marie, sa femme ? Cela nous conduit à notre point suivant.

  1. Marie et ses autres enfants

Matthieu 1:24-25

« Joseph étant donc réveillé de son sommeil, fit comme l’Ange du Seigneur lui avait commandé, et reçut sa femme. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né ; et il appela son nom Jésus. »

Luc 2:5-7

« Pour être enregistré avec Marie, la femme qui lui avait été fiancée, laquelle était enceinte. Et il arriva comme ils étaient là, que son terme pour accoucher fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, à cause qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie. »

Luc 2:22-23

« Et quand les jours de la purification de Marie furent accomplis selon la Loi de Moïse, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, (Selon ce qui est écrit dans la Loi du Seigneur : que tout mâle premier-né sera appelé saint au Seigneur.) »

Vous lisez ici la traduction exacte des textes originaux ; et c’est ainsi que la traduit aussi la Version Autorisée de la King James 1611. Il y a donc un problème évident en ce qui concerne la « virginité perpétuelle » de Marie. Voyons comment le catholicisme contourne ce problème. Citons d’abord la version catholique de Jérusalem : « Une fois réveillé, Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse ; et, sans qu’il l’eût connue, elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus. » Après le mot « connue », il y a un renvoi de bas de page qui dit ceci : « Litt. “et il ne la connut pas jusqu’au jour où elle enfanta”. Le texte n’envisage pas la période ultérieure, et de soi n’affirme pas la virginité perpétuelle de Marie, mais le reste de l’Évangile ainsi que la Tradition de l’Église la supposent. »

Les auteurs de la Bible de Jérusalem avouent eux-mêmes avoir falsifié et modifié le texte original en se donnant pour excuse que le reste de l’Évangile et leur Tradition supposent cette doctrine de la virginité perpétuelle de Marie. Ce n’est pas anodin. C’est même grave. Tout d’abord, il est faux de dire que les Évangiles supposent cette doctrine car, comme nous allons l’étudier, aucun verset ne vient supporter cela, au contraire. Donc, ces auteurs ne se reposent que sur la Tradition catholique qui, elle, n’a aucune fiabilité et n’apporte pour preuves aucun passage biblique pour soutenir ses assertions. Il s’agit d’un exercice flagrant d’hypocrisie.

Ce que le passage de Matthieu 1:23 dit clairement, c’est que Joseph attendit que Marie eût mis au monde son fils premier-né avant d’avoir des relations sexuelles avec sa femme. Ils eurent ensuite ensemble une famille nombreuse.

Vous remarquerez aussi que les traditionalistes catholiques ont remplacé « son fils premier-né » par « un fils », car tout le monde peut comprendre qu’in fils n’est qualifié de « premier-né » que si un ou plusieurs autres enfants suivent, sinon, on parle de fils unique.

La majorité des gens pensent que les théologiens possèdent une compréhension des Écritures bien supérieure à la moyenne, à cause du nombre d’années qu’ils passent dans les séminaires. Mais qu’étudient-ils, en fait ? Nous commençons à nous apercevoir qu’ils sont de la même école de pensée que les Pharisiens à qui Jésus-Christ reprochait leur Tradition consistant à trouver des moyens de contourner la Parole de Dieu dans le but de l’annuler. Ne nous y laissons pas prendre.

Donc, ce passage de Matthieu 1:25 annonçait la fin de la virginité de Marie et la procréation de toute une flopée d’enfants pour le couple Joseph-Marie. Nous allons voir que, hormis Jésus, ils ont eu au moins sept autres enfants, dont quatre fils dûment nommés.

Matthieu 12:46-50

« Et comme il parlait encore aux troupes, voici, sa mère et ses frères étaient dehors cherchant de lui parler. Et quelqu’un lui dit : voilà, ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent de te parler. Mais il répondit à celui qui lui avait dit cela : qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Et étendant sa main sur ses Disciples, il dit : voici ma mère et mes frères. Car quiconque fera la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. »

Luc 8:19-21

« Alors sa mère et ses frères vinrent vers lui, mais ils ne pouvaient l’aborder à cause de la foule. Et il lui fut rapporté, en disant : ta mère et tes frères sont là dehors, qui désirent de te voir. Mais il répondit, et leur dit : ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »

Matthieu 13:55-56

« Celui-ci n’est-il pas le fils du charpentier ? sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères ne s’appellent-ils pas Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où viennent donc à celui-ci toutes ces choses ? »

Matthieu 27:55-56, 61

« Il y avait là aussi plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée, en le servant. Entre lesquelles étaient Marie-Magdeleine ; et Marie mère de Jacques et de Joses ; et la mère des fils de Zébédée [les apôtres Jacques et Jean] … Et là étaient Marie-Magdeleine et l’autre Marie, assises vis-à-vis du sépulcre. »

Marc 3:31-35

« Sur cela ses frères et sa mère arrivèrent là, et se tenant dehors ils l’envoyèrent appeler ; et la multitude était assise autour de lui. Et on lui dit : voilà ta mère et tes frères là dehors, qui te demandent. Mais il leur répondit, en disant : qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Et après avoir regardé de tous côtés ceux qui étaient assis autour de lui, il dit : voici ma mère et mes frères. Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. »

 Marc 6:3

« Celui-ci n’est-il pas charpentier ? fils de Marie, frère de Jacques, et de Joses, et de Jude, et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? et ils étaient scandalisés à cause de lui. »

Marc 6:4

« Mais Jésus leur dit : un Prophète n’est sans honneur que dans son pays, et parmi ses parents et ceux de sa famille. »

Marc 15:47

« Et Marie-Magdeleine, et Marie mère de Joses regardaient où on le mettait. »

Marc 16:1

« Or le jour du Sabbat étant passé, Marie-Magdeleine, et Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates, pour le venir embaumer. »

Luc 24:10

« Or ce fut Marie-Magdeleine, et Jeanne, et Marie mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles, qui dirent ces choses aux Apôtres. »

Jean 2:12

« Après cela il descendit à Capernaüm avec sa mère, et ses frères, et ses Disciples ; mais ils y demeurèrent peu de jours. »

Dans ces passages, nous voyons Marie et ses enfants cités comme étant la famille physique de Jésus. Dans Matthieu 12:46-50, que raconte également Luc 8:19-21 et Marc 3:31-35, le contexte montre sans ambiguïté que celui qui interpela Jésus pour L’avertir que Sa mère et Ses frères se trouvaient là et cherchaient à Lui parler, entendait bien par là qu’il s’agissait de la famille immédiate de Jésus. C’est par allégorie que notre Seigneur parla ensuite de Ses frères spirituels. De toute évidence, l’individu qui avait interpelé Jésus ne pensait pas à l’aspect spirituel. Nous voyons donc que Marie eut d’autres enfants. D’ailleurs, dans Matthieu 13:55-56, ils sont désignés par leur nom. Il y a ici quatre frères de Jésus et, selon toute logique, au moins trois sœurs. S’il y avait eu deux sœurs, Matthieu n’aurait sans doute pas eu à écrire « toutes parmi nous ». Marie eut, au minimum, huit (8) enfants !

Cela devait fortement embarrasser les « pères » catholiques qui tenaient à la « virginité perpétuelle » de Marie. Ces versets les gênaient ; ils ont donc trouvé une excuse pour contourner l’obstacle. Dans la Bible de Jérusalem catholique, ils ont rédigée une note de bas de page en rapport avec Matthieu 12:46 en croyant que ce serait suffisant pour « prouver » leur point. Elle se lit comme suit : « Non des fils de Marie, mais des proches parents, comme par exemple des cousins, que l’hébreu et l’araméen appelaient aussi “frères”, cf. Gn 13:8 ; 14:16 ; 29:15 ; Lv 19:4 ; 1 Ch 3:22. » Allons voir ces versets afin de déterminer si l’argument catholique tient le coup.

Genèse 13:8 : « Et Abram dit à Lot : Je te prie qu’il n’y ait point de dispute entre moi et toi, ni entre mes pasteurs et les tiens ; car nous sommes frères. » Dans Genèse 11:31 et 12:5, le degré de parenté entre Abraham et Lot est mentionné clairement. Il est donc évident que Moïse employa ici le mot « frère » dans son sens élargi. Cela ne prouve toutefois pas que les évangélistes aient suivi le même exemple, car sinon, à toutes les fois que l’on parlerait de « frères », nous serions dans le doute parc e que nous ne pourrions distinguer entre des frères utérins et des membres de même parenté.

Genèse 14:16 : « Et il ramena tout le bien qu’ils avaient pris ; il ramena aussi Lot son frère, ses biens, les femmes et le peuple. » Moïse utilise encore le sens large de « frère » pour accentuer le fait qu’Abraham était allé sauver un membre de sa parenté. Mais nous avons vu que le niveau de parenté avait déjà été établi auparavant. Ce n’est pas davantage une preuve en faveur des « pères » catholiques.

Genèse 29:15 : « Après quoi Laban dit à Jacob : Me serviras-tu pour rien, parce que tu es mon frère ? Dis-moi quel sera ton salaire ? » Le degré de parenté entre Laban et Jacob est parfaitement établi à plusieurs reprises avant cette parole de Laban à Jacob, dont Genèse 28:5. Alors, il se sert évidemment du mot « frère » dans son sens général, simplement pour souligner qu’ils sont du même sang. Cela ne peut toujours pas constituer une preuve pour les catholiques.

Lévitique 10:4 : « Et Moïse appela Misaël et Eltsaphan les fils de Huziel, oncle d’Aaron, et leur dit : Approchez-vous, emportez vos frères de devant le Sanctuaire hors du camp. » Encore là, Moïse souligne un lien de parenté, car tous faisaient partie d’une même grande lignée familiale. Mais il n’y a pas à s’y méprendre, parce que Moïse établit tout de suite avant quel est le niveau de parenté, ce qui n’est pas fait dans Matthieu 12 et les autres passages évangéliques. On ne peut donc se servir de ce passage pour affirmer que Marie n’eut pas d’autres enfants.

1 Chroniques 23:22 : « Et Eléazar mourut, et n’eut point de fils, mais des filles ; et les fils de Kis leurs frères les prirent pour femmes. » Toujours employé dans le sens large de parenté, il est toutefois évident qu’il ne pouvait s’agir de frères utérins parce qu’ils marièrent ces filles.

Voilà ce qu’il en est des passages de l’Ancien Testament où, comme nous pouvons le noter, le niveau réel de parenté est toujours préétabli afin que le lecteur des Écritures ne soit pas confondu. En ce qui a trait au texte araméen du Nouveau Testament, les « pères » catholiques ne peuvent citer aucun exemple et ne donnent donc pas de référence. Dans le texte évangélique original, le mot grec traduit par « frère » est adelphos qui signifie littéralement « frères utérins », c’est-à-dire, d’une même mère.

Et même, si vous faites attention, vous verrez que la Bible de Jérusalem a supprimé le verset 47 de Matthieu 12 pour l’insérer en note de bas de page, en caractères minuscules, afin de cacher ce passage gênant, prétextant qu’il s’agit d’une reprise omise par « de bons témoins », sans cependant préciser qui sont ces « témoins ». C’est un bel exemple d’hypocrisie embarrassante qui démontre que l’on est prêt à toutes les malhonnêtetés dans le but de conserver la fausse doctrine de la « virginité perpétuelle »  de Marie.

Il fallut un certain temps avant que les frères et sœurs de Jésus comprennent qui était vraiment leur Aîné. Dans Jean 7:3-5, nous lisons ceci : « Et ses frères lui dirent : pars d’ici, et t’en va en Judée, afin que tes disciples aussi contemplent les œuvres que tu fais. Car on ne fait rien en secret, lorsqu’on cherche de se porter franchement ; si tu fais ces choses-ci, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères mêmes ne croyaient point en lui. » Ici, les frères de Jésus ne pouvaient être Ses disciples, car ils ne croyaient pas en Lui. Les remarques qu’ils Lui font sonnent comme un cinglant reproche, presqu’une insulte. Nous pouvons supposer qu’ils ressentaient à la fois de la honte et de la jalousie. Honte d’être associés à un « hurluberlu » qui provoquait la colère du Sanhédrin ; et jalousie parce que Jésus attirait de grandes foules qui cherchaient à écouter Ses enseignements. Tout cela devait avoir des répercussions sur Sa famille. Cela explique ce que Jésus a dit dans Marc 6:4 : « Mais Jésus leur dit : un Prophète n’est sans honneur que dans son pays, et parmi ses parents et ceux de sa famille. » Vous remarquerez que Jésus fait la distinction entre la parenté et la famille. Cet opprobre avait préalablement été prophétisée dans Psaume 69:8 : « Je suis devenu étranger à mes frères, et un homme de dehors aux enfants de ma mère. » Cette prophétie regardant Jésus ne laisse planer aucun doute quant à la progéniture de Marie. On ne peut pas appeler « cousins » les enfants de sa propre mère ! Ce n’est pas une figure de style, il est littéralement question des frères de Jésus, tous fils d’une même mère qui est Marie.

Manifestement, Ses frères, et probablement aussi Ses sœurs, s’étaient détachés de Lui au début de Son ministère. Mais il a dû survenir quelque chose, à un moment donné, car ils se sont éventuellement convertis pour devenir Ses disciples. En effet, après Sa mort, Sa résurrection et Son ascension, mais avant la Pentecôte, nous lisons, dans Actes 1:14 : « Tous ceux-ci persévéraient unanimement en prières et en oraisons avec les femmes, et avec Marie mère de Jésus, et avec ses Frères. »

Évidemment, la Bible catholique de Jérusalem ne peut s’empêcher de mettre en bas de page la note suivante : « Au sens large de cousins, parents ». Mais elle ne donne aucune preuve biblique pour soutenir cela, tout en ne fournissant que le seul soutien de sa propre note de bas de page de Matthieu 12:46 qui ne prouve strictement rien. Cette version catholique de la Bible est viciée, corrompue et elle falsifie le texte biblique original pour appuyer tout un tas de fausses doctrines. Or, malheur à ceux qui ajoutent ou enlèvent de la Parole de Dieu (Apocalypse 22:18-19). On ne doit rien rater de ce que Dieu enseigne, car : « Toute l’Ecriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice; » (2 Timothée 3:16). Changer le texte biblique est extrêmement dangereux.

  1. Marie : immaculée, sans péché ?

Voyons tout d’abord ce que déclare le Catéchisme pour adultes, à la page 212 :

« Marie, la vierge sainte conçue sans péché

« C’est en approfondissant les paroles de l’ange : “Je te salue, comblée de grâce”, que la Tradition a pu exprimer le double mystère de l’Immaculée Conception et de l’Assomption, au commencement et à l’accomplissement de la vie de la Vierge. »

« …en approfondissant » signifie que, dans leurs élucubrations, ils sont allés au-delà du texte biblique original et, en fondant leur « approfondissement » sur une mauvaise traduction du texte original (« comblée de grâce », au lieu de « reçue en grâce »), les « pères » catholiques ont pu inventer les doctrines de l’immaculée conception et de l’assomption de Marie. Le catholicisme qualifie toujours de mystère ce qu’il n’arrive pas à expliquer bibliquement. Cependant, les « pères » l’avouent, c’est l’œuvre de leur Tradition, car ils devaient être parfaitement au courant que la Bible ne parle ni de l’une ni de l’autre. Continuons à la page 213 :

« « “Au premier instant de sa conception, par la grâce et le privilège de Dieu tout-puissant, et en considération des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, la Vierge Marie fut préservée intacte de toute souillure du péché originel.” Telle est la foi de l’Église catholique, définie en 1854 par le pape Pie IX.

« Marie est entièrement sainte, elle n’a commis aucun péché. Plus encore, sa sainteté est “originelle”. C’est la sainteté qui a été accordée gratuitement par Dieu à celle qui a donné au monde la source de la grâce. »

Au moyen des Écritures, nous savons que cette affirmation des « pères » catholiques est un vulgaire mensonge. C’est sans ambages que la Parole de Dieu dit ceci :

« La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:22).

« C’est pourquoi comme par un seul homme le péché est entré au monde, la mort y est aussi entrée par le péché ; et ainsi la mort est parvenue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Si Marie avait été préservée du péché, ne pensez-vous pas que l’apôtre Paul eût été au courant et qu’il aurait cité l’exception ? Il n’aurait alors pas pu dire que « tous ont péché ». Donc, Marie avait la nature charnelle et défaillante que possèdent tous les hommes et toutes les femmes depuis Adam et Ève. Elle n’était pas l’exception célèbre qu’en ont fait les « pères » catholiques sans se fier à la Parole de Dieu. Non, tous ont péché, Marie incluse.

D’ailleurs, elle-même se reconnaissait le besoin d’un Sauveur. C’est ce que nous lisons dans sa louange à Dieu pour lui avoir accordé une grâce :

Luc 1:26-56

« Or au sixième mois, l’Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth ; vers une Vierge fiancée à un homme nommé Joseph, qui était de la maison de David ; et le nom de la Vierge était Marie. Et l’Ange étant entré dans le lieu où elle était, lui dit : je te salue, ô toi qui es reçue en grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes. Et quand elle l’eut vu, elle fut fort troublée à cause de ses paroles ; et elle considérait en elle-même quelle était cette salutation. Et l’Ange lui dit : Marie, ne crains point ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu concevras en ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JESUS. Il sera grand, et sera appelé le Fils du Souverain, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Et il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et il n’y aura point de fin à son règne. Alors Marie dit à l’Ange : comment arrivera ceci, vu que je ne connais point d’homme ? Et l’Ange répondant lui dit : le Saint-Esprit surviendra en toi, et la vertu du Souverain t’enombrera ; c’est pourquoi ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu. Et voici, Elizabeth, ta cousine, a aussi conçu un fils en sa vieillesse ; et c’est ici le sixième mois de la grossesse de celle qui était appelée stérile. Car rien ne sera impossible à Dieu. Et Marie dit : voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’Ange se retira d’avec elle. Or en ces jours-là Marie se leva, et s’en alla en hâte au pays des montagnes dans une ville de Juda. Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. Et il arriva qu’aussitôt qu’Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit en son ventre, et Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit. Et elle s’écria à haute voix, et dit : tu es bénie entre les femmes, et béni est le fruit de ton ventre. Et d’où me vient ceci, que la mère de mon Seigneur vienne vers moi ? Car voici, dès que la voix de ta salutation est parvenue à mes oreilles, le petit enfant a tressailli de joie en mon ventre. Or bienheureuse est celle qui a cru : car les choses qui lui ont été dites par le Seigneur, auront leur accomplissement. Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur ; et mon esprit s’est égayé en Dieu, qui est mon Sauveur. Car il a regardé la bassesse de sa servante ; voici, certes désormais tous les âges me diront bienheureuse. Car le Puissant m’a fait de grandes choses, et son Nom est Saint. Et sa miséricorde est de génération en génération en faveur de ceux qui le craignent. Il a puissamment opéré par son bras ; il a dissipé les desseins que les orgueilleux formaient dans leurs cœurs. Il a renversé de dessus leurs trônes les puissants, et il a élevé les petits. Il a rempli de biens ceux qui avaient faim ; il a renvoyé les riches vides. Il a pris en sa protection Israël, son serviteur, pour se souvenir de sa miséricorde ; (selon qu’il en a parlé à nos pères, savoir à Abraham et à sa postérité) à jamais. Et Marie demeura avec elle environ trois mois, puis elle s’en retourna en sa maison. »

Ce passage des Écritures, où Marie reçoit la visite de l’Ange Gabriel pour lui faire l’annonce de sa grossesse, et où la jeune vierge épanche son âme en reconnaissance envers le Seigneur, regorge de renseignements révélateurs dont plusieurs ont échappé à trop de chrétiens et à tous les catholiques, semble-t-il. Tout d’abord, notons que l’Ange dit à Marie qu’elle a été « reçue en grâce » et non pas qu’elle est elle-même « pleine de grâce » ou « comblée en grâce ». Ce n’est pas la même chose. Après la salutation de l’Ange, pourquoi Marie fut-elle fort troublée ? Si elle était la femme parfaite, sans péché, comblée de grâce et possédant le Saint-Esprit depuis sa naissance, ne devait-elle pas comprendre qu’elle serait choisie pour une mission spéciale ? Le catholicisme la dit « Mère de Dieu », mais elle-même se considérait comme la basse servante du Seigneur !

Lors de sa visite chez Élisabeth, elle rend louange à Dieu « qui est mon Sauveur ». Mais comment Dieu l’a-t-Il sauvée si elle n’a commis aucun péché ? De quoi fut-elle sauvée ? La Bible explique en long et en large que le Christ est venu sur terre afin de nous sauver de l’amende de nos péchés. Si quelqu’un n’a jamais péché, il n’a pas besoin d’un Sauveur. Mais nous avons vu que tous ont péché. Tout de suite après avoir reconnu son besoin d’un Sauveur, Marie parle de la bassesse de sa condition devant Dieu. Nous voyons que les propos de Marie contredisent sans cesse ce que les « pères » catholiques disent d’elle. Ainsi, étant donné que Marie avait reconnu son besoin d’un Sauveur, regardons comment les « pères » catholiques tentent d’échapper à leur propre piège :

« Mais le dogme de l’Immaculée Conception ne dit pas que Marie a échappé au besoin de Rédemption et de salut, qui concerne toute la famille humaine. Elle appartient pleinement au peuple des rachetés, elle est la première rachetée. Par rapport à la Rédemption, elle est du même côté que nous. Comme nous tous, elle a été libérée du péché et sauvée par le Christ. Mais la grâce de Dieu la précède de façon unique, le salut lui vient déjà, “dès le premier instant de sa conception”, par anticipation, de la mort et de la résurrection de son Fils. Le salut prend chez elle, non la forme de la guérison ou de la purification, mais celle de la préservation.

« “Nous ne pouvons pas oublier que Marie est vénérée à Lourdes par des millions de croyants, justement comme celle qui a dit : ‘Je suis l’Immaculée Conception’.” »

Les « pères » de l’Église catholique devaient espérer que leurs fidèles ne se rendent pas compte de la défaillance de leur logique en poursuivant le raisonnement jusqu’à son aboutissement inévitable. Si Marie devait être une personne parfaite parce qu’elle allait concevoir le Christ parfait, il aurait préalablement fallu que son père et sa mère soient également préservés de toute souillure. Et pour ce faire, il aurait également fallu qu’ils descendent eux-mêmes d’êtres humains parfaits, et ainsi de suite en remontant jusqu’à Noé qui, incidemment, n’était pas parfait, ni aucun de ses enfants. Alors, cherchez l’erreur.

Non, croyons plutôt les paroles toutes simples et bibliques de Marie qui s’avouait pécheresse, ayant besoin du Sauveur au même titre que tous les autres êtres humains, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. C’est ce que dit Sa Parole. Comprenons bien que Dieu n’avait pas besoin que Marie soit parfaite étant donné qu’Il ne S’est pas servi d’un de ses ovules pour engendrer Son Emmanuel. Mais les « pères » catholiques ne peuvent admettre cela s’ils veulent conserver l’image de leur « Vierge ». Ils préfèrent verser dans l’absurde plutôt que risquer de perdre leur déesse.

La « Vierge » qui est apparu à Lourdes fut une spectaculaire manifestation satanique, un de ces prodiges mensongers qu’il est permis au Diable de déployer aux temps de la fin, avant qu’il ne soit enfermé dans l’abîme. En attendant son sort, Satan se fait adorer par l’intermédiaire d’idoles de toutes sortes dans le monde, y compris une déesse appelée « Immaculée Conception ».

  1. Marie, Mère de Dieu ?

 L’élaboration d’une « Marie toujours vierge » a fini par faire tomber les « pères » catholiques dans le blasphème. C’est ce que l’on constate en prenant connaissance d’un article suivant du Catéchisme pour adultes :

« Mère de Jésus, donc Mère de Dieu

« Telle est l’affirmation centrale de la foi chrétienne au sujet de Marie : Marie a été choisie pour devenir la mère de Jésus, le Christ, le Fils de Dieu, notre Sauveur. On l’appelle Mère de Jésus mais, puisque Jésus est le Fils de Dieu et Dieu lui-même, la Tradition de l’Église affirme que Marie est Mère de Dieu. »

Dieu est l’Être éternel n’ayant eu ni commencement de jour, ni fin de vie. Comment aurait-Il pu avoir une Mère ? Dans sa lettre aux Hébreux, l’apôtre Paul fait une description du Roi de Salem, Melchisédec, qui était le Dieu souverain Lui-même ayant visité Abraham. Paul dit de Lui qu’Il est « sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jour, ni fin de vie ; mais étant fait semblable au Fils de Dieu [Jésus], il demeure sacrificateur à toujours » (Hébreux 7:3). Dieu est apparu à Abraham dans un corps semblable à celui qu’Il allait habiter plus tard sous le nom de Jésus-Christ. Ainsi, Marie fut la mère de Jésus sous Son aspect corporel humain, mais pas sous Son aspect spirituel divin. Elle fut plutôt une créature de Son aspect spirituel divin, car la Parole a créé toutes choses (Jean 1:3) et donc Marie aussi. Le terme « Mère de Dieu » n’existe pas dans la Bible parce que c’est un non-sens évident.

Alors, d’où vient cette appellation de l’Église catholique ? Les écrivains du catéchisme l’avouent eux-mêmes : de la Tradition de cette église. Une tradition des hommes qui ne sont pas fiables ! Ils se sont créé une déesse. Car dire que c’est la « Mère de Dieu » équivaut bien à en faire une déesse. Que disent-ils ensuite ?

« Ce titre, déjà acquis au IVe siècle, est proclamé en 431 au Concile d’Éphèse, au moment des débats sur l’unité personnelle du Christ, homme et Dieu. Il ne signifie pas que Marie donne naissance à la divinité du Christ, ce qui n’aurait aucun sens. Elle a engendré selon sa chair celui qui est éternellement engendré par Dieu. Parce que “le Fils de Dieu prit d’elle la nature humaine (LG 58), elle est véritablement la Mère de Dieu, celle que les chrétiens d’Orient appellent la “Theotokos”, c’est-à-dire, “celle qui engendre Dieu”. »

« Ce titre n’ajoute rien à ce qui est déjà dans les évangiles. Et pourtant, il représente une intelligence approfondie, et donc neuve, du rôle de Marie dans l’Incarnation. Mère de Dieu, Marie, Nouvelle Ève, est devenue, à la croix, mère des hommes, lorsque le Rédempteur l’a confiée au disciple qu’il aimait (cf. RM 45).

Vous prendrez bien soin de noter que ces idées concernant Marie n’ont pas vu le jour dans l’Église primitive fondée par le Christ et ne tiennent pas leur origine de la Bible, mais elles ont été adoptées en l’an 431 de notre ère au sein d’un Concile d’une église déjà dénaturée. Ces « pères » du catholicisme stipulèrent que Marie avait engendré le Fils de Dieu. Nous avons vu au Point 1 (La naissance de Jésus) que ce ne pouvait être le cas. L’embryon déposé dans le ventre de Marie était déjà complet. Marie n’y a rien contribué. Dieu n’appelle pas cet embryon « Germe » par hasard. Comme l’on insère un germe de plante dans une bonne terre, ainsi fut planté le Germe dans le sein de Marie. La bonne terre n’a pas produit le germe, elle ne fait que lui donner les nutriments nécessaires à sa croissance. De même, Marie ne produisit pas l’embryon, elle ne fit que Le porter et Lui fournir les aliments nécessaires à Sa croissance.

Par conséquent, il est faux de la part de ces « pères » catholiques d’affirmer que Marie transmit sa nature humaine au Christ. Elle n’a pas « engendré Dieu » et ne peut être qualifiée de « Mère de Dieu ». C’est une insulte à la face de Dieu, Créateur de toutes choses ! Marie fut choisie pour être la mère-porteuse de l’enfant Jésus. De plus, elle n’est ni la « Nouvelle Êve », ni la « Mère des hommes ». Tout cela fut effectivement ajouté de manière arbitraire à ce que disent réellement les Évangiles. Ceux-ci ne parlent de rien de tout cela. Ces proclamations imaginaires proviennent des Traditions des hommes, et vous savez ce que Jésus-Christ pensait des Traditions des hommes…

Lisons maintenant Luc 11:27-28 : « Or il arriva comme il disait ces choses, qu’une femme d’entre les troupes éleva sa voix, et lui dit : bienheureux est le ventre qui t’a porté, et les mamelles que tu as tétées. Et il dit : mais plutôt bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent. »

À une dame qui se mit à louanger la mère de Jésus, le Christ réagit en soulignant qu’il valait mieux étudier la Sainte Bible et garder les Paroles de Dieu. Qu’eût-Il dit à ceux qui adorent la « vierge catholique » ? Christ nous remet Marie dans la bonne perspective. Lisons également Jean 2:3-5 :

« Et le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : ils n’ont point de vin. Mais Jésus lui répondit : qu’y a-t-il entre moi et toi, femme ? mon heure n’est point encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : faites tout ce qu’il vous dira. »

Nous voyons un aspect révélateur de la relation entre Jésus et Marie. Tout d’abord, Marie s’adresse à Lui comme à son fils, mais le Christ la reprend en S’adressant à elle comme Dieu à Sa créature, c’est-à-dire, une simple femme humaine. Il est le Maître et personne, sinon le Père, ne peut Lui commander un miracle. Marie a tout de suite compris le message et enjoint les serviteurs de la noce de Lui obéir en toute chose. Elle n’était manifestement pas la « Mère de Dieu ».

Dans Jean 19:25-27, que les « pères » catholiques utilisent pour faire croire que Marie est devenue la « Mère des hommes », nous lisons : « Or près de la croix de Jésus étaient sa mère, et la sœur de sa mère, savoir Marie femme de Cléopas, et Marie Magdelaine. Et Jésus voyant sa mère, et auprès d’elle le Disciple [Jean] qu’il aimait, il dit à sa mère : femme, voilà ton Fils. Puis il dit au Disciple : voilà ta Mère ; et dès cette heure-là ce Disciple la reçut chez lui. »

Ici encore, Jésus utilise Son autorité divine, en appelant Marie « femme », pour confier à l’apôtre Jean la tâche de prendre soin de Marie. Il est possible que les frères et sœurs du Christ n’étaient pas encore convertis à ce moment-là, ou qu’ils avaient chacun leur propre famille. Ce ne sont que des hypothèses. Nous ne savons pas non plus si Jean ait jamais été marié. Il est inutile de spéculer à cet effet. Nous devons nous en tenir à ce que le geste de Jésus, que Celui-ci n’a pas expliqué, en a été un de bienveillance envers Sa mère et Son ami intime pour que chacun prenne soin de l’autre en s’entretenant dans le Seigneur. Il est tout à fait tiré par les cheveux de présupposer que cela fit de Marie la « Mère de tous les hommes ». Donc, encore une fois, les « pères » catholiques y sont allés de suppositions arbitraires pour assoir une affirmation que rien ne soutient bibliquement.

Vous remarquerez aussi dans ce passage que Marie, mère de Jésus, avait une sœur s’appelant aussi Marie. Les « pères » catholiques ont-ils également profité de cela pour faire croire que la Marie possédant des enfants était cette femme de Cléopas ? Il faut s’attendre à tout d’eux.

  1. Marie élevée au ciel ?

Nous passons maintenant à l’Assomption, c’est-à-dire, à la montée au ciel de Marie sans qu’elle ait à passer par la mort. Voici d’abord le décret de l’Église catholique tel qu’émis dans son Catéchisme :

« Marie dans la gloire

« L’Assomption est, au terme de la vie terrestre de Marie, le répondant de ce qu’est l’Immaculée Conception à son origine : Marie a été préservée, d’une part de la mort spirituelle du péché, et d’autre part de la corruption du tombeau. En 1950, le pape Pie XII a solennellement défini que “l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste” (FC 410). »

En cette date toute récente de 1950, le pape Pie XII s’est mis à fabuler sur quelque chose qui ne se trouve nulle part dans les Saintes Écritures. Pourtant, un événement aussi spectaculaire aurait obligatoirement été rapporté par les Évangélistes et/ou les Apôtres. Or, étant donné le silence total des Évangiles et des Épîtres à ce sujet, nous ne pouvons que nous poser la question à savoir d’où Pie XII a-t-il pu obtenir ses informations. Poursuivons donc notre lecture du Catéchisme pour adultes :

« Ainsi Dieu “a préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté son propre Fils et mis au monde l’auteur de la vie” (cf. préface de la fête de l’Assomption). Le Ressuscité a déjà pleinement manifesté en Marie la fécondité de sa propre résurrection, nous donnant en elle le signe vivant de notre accomplissement à venir. Nous croyons en l’Assomption, sur le fondement de la foi traditionnelle de l’Église interprétant les données du Nouveau Testament. L’Assomption était devenue l’objet d’une foi unanime dans l’Église catholique avant d’être définie par le pape Pie XII en 1950. »

Tout d’abord, n’est-il pas étrange que « le Ressuscité », c’est-à-dire, Jésus-Christ, ait eu, Lui, à passer trois jours et trois nuits dans le tombeau, mais pas Marie ? Sur quelle base fonder son statut particulier à première vue supérieur à celui du Christ même ? Et où trouve-t-on le récit de la « Vierge Marie » montant au ciel (l’Assomption) ? Le catéchisme nous offre la réponse : dans la Tradition catholique qui interprète à sa convenance le Nouveau Testament et tente de nous faire avaler qu’elle y voit ce qui ne s’y trouve pas. Les « pères » catholiques ont inséré l’Assomption dans leur théologie, un peu à la façon des banquiers qui créent de l’argent à partir de rien, et les croyants, à qui l’on a interdit la lecture de la Bible pendant des siècles, ont accepté le tout sans poser de question. C’est ce qui arrive quand les hautes instances hiérarchiques religieuses maîtrisent l’art hypocrite de la démagogie en employant des formules imagées et prétendument savantes pour détourner les membres laïcs de la vérité biblique toute simple.

Nous ne pouvons nous référer à des passages scripturaires afin de prouver notre point et ce, pour une raison évidente : l’Assomption de Marie n’existe pas dans la Bible.

Rendus à ce stade-ci de notre étude, vous vous demanderez peut-être : « Pourquoi ces “pères” de l’Église catholique ont-ils déployé autant d’efforts dans le but de créer une identité aussi fausse de Marie, mère de Jésus, femme de Joseph ? » La question est inévitable, en effet, et c’est notre septième et dernier point qui y répondra.

  1. Marie, Reine des cieux ?

Si la Parole de Dieu n’offre aucun soutien à la vision catholique de la « Vierge Marie », qu’est-ce qui a motivé les « pères » catholiques à concocter un personnage féminin de la stature de Christ, et même de Dieu le Père, jusqu’à la qualifier de « Mère de Dieu » ? Citons un passage de Les Actes du Concile de Vatican II, Lumen Gentium 59, à la page I-95, et qui pourrait éclairer leurs véritables intentions :

« La Vierge Immaculée, préservée intacte de toute souillure de la faute originelle, ayant achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée, avec son corps et son âme, à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être plus pleinement conformée à son Fils. »

Marie adorée comme Reine de l’univers, ou Reine du ciel, ou encore, Reine des cieux. Voilà enfin de but des « pères » catholiques en déifiant Marie. Ce que les Traditions de l’Église catholiques se garderont bien de révéler, c’est que ces « pères » catholiques, loin d’être des chrétiens, étaient d’abord et avant tout des adorateurs de la « reine des cieux ». Ils s’acharnèrent donc à introduire leur culte au sein de l’Église catholique naissante. Marie, mère de Jésus, leur sembla le véhicule idéal. Les instigateurs de l’Église catholique étaient pour la plupart des Juifs kabbalistes s’étant infiltrés à l’intérieur de l’Église à Rome ; des crypto-Juifs, des loups ravisseurs dont l’apôtre Paul avait prédit l’émergence dans les assemblées : « Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau » (Actes 20:29).  Le Christ nous en avait avertis : « Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. » (Matthieu 7:16). Ces faux pasteurs, déguisés en croyants, revêtaient l’apparence de la piété et empruntaient la nomenclature biblique pour introduire leurs fausses doctrines.

Ces faux pasteurs sont à l’origine des changements graduels apportés à l’enseignement du véritable Évangile de Christ et son remplacement par des concepts païens. Le culte à la « reine des cieux » en est un des principaux éléments. Les Juifs traînaient depuis des siècles ce culte à leur déesse, dont un des noms est « Shekinah ». Il existait déjà à l’époque du prophète Jérémie de l’Ancien Testament. En effet, la Bible parle de la « reine des cieux » qu’Israël et Juda adoraient dans leurs nombreuses périodes de rébellion contre l’Éternel, mais elle n’en parle pas en termes élogieux :

Jérémie 7:18

« Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la Reine des cieux ; et pour faire des aspersions aux dieux étrangers, afin de m’irriter. »

Jérémie 44:17-19, 25

« Mais nous ferons assurément tout ce qui est sorti de notre bouche en faisant des encensements à la Reine des cieux, et lui faisant des aspersions, comme nous et nos pères, nos Rois, et les principaux d’entre nous avons fait dans les villes de Juda, et dans les rues de Jérusalem, et nous avons eu alors abondamment de pain, nous avons été à notre aise, et nous n’avons point vu de mal. Mais depuis le temps que nous avons cessé de faire des encensements à la Reine des cieux, et de lui faire des aspersions, nous avons eu faute de tout, et nous avons été consumés par l’épée et par la famine. Quand nous faisions des encensements à la Reine des cieux, et quand nous lui faisions des aspersions, lui avons-nous offert à l’insu de nos maris des gâteaux sur lesquels elle était représentée, ou lui avons-nous répandu des aspersions ? … Ainsi a parlé l’Eternel des armées le Dieu d’Israël, en disant : c’est vous, et vos femmes qui ont parlé par votre bouche touchant ce que vous avez accompli de vos mains, en disant : certainement nous accomplirons nos vœux que nous avons voués, en faisant des encensements à la Reine des cieux ; et lui faisant des aspersions. Vous avez entièrement accompli vos vœux, et vous les avez effectués très exactement. »

Cette « reine des cieux » s’appelait Astarté ou Hastaroth, et portait encore bien d’autres noms dans les diverses civilisations (Isis, Diane, Aphrodite, Vénus, etc.). Croyez-vous que l’Éternel Dieu était d’accord avec le fait que les enfants de Juda rendent un culte à la « reine des cieux » ? Voyons ce qu’Il dit juste après, aux versets 26 et 27 :

« C’est pourquoi écoutez la parole de l’Eternel, vous tous ceux de Juda qui demeurez au pays d’Egypte : voici, j’ai juré par mon grand Nom, a dit l’Eternel, que mon Nom ne sera plus réclamé par la bouche d’aucun de Juda, qui dise en tout le pays d’Egypte : le Seigneur l’Eternel est vivant. Voici, je veille contre eux pour leur mal, et non pour leur bien ; et tous les hommes de Juda qui sont au pays d’Egypte seront consumés par l’épée, et par la famine, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus aucun. »

Pensez-vous que Dieu, qui ne change pas, ne soit pas irrité par les adorateurs de la « reine des cieux » d’aujourd’hui, des gens qui se disent « chrétiens » mais qui ignorent Sa Parole ? Dieu n’a jamais commandé que l’on rende culte et hommages à une quelconque déesse catholique.

Cependant, Satan, le Diable, a depuis le début tenté de détourner le culte rendu à Dieu afin de se l’accaparer. Toutes les idoles qu’il a inspirées aux hommes ne tendent qu’à un but : l’adoration des démons.

« Que dis-je donc ? que l’idole soit quelque chose ? ou que ce qui est sacrifié à l’idole, soit quelque chose ? Non. Mais je dis que les choses que les Gentils sacrifient, ils les sacrifient aux démons, et non pas à Dieu ; or je ne veux pas que vous soyez participants des démons » (1 Corinthiens 10:19-20).

« Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces » (1 Timothée 4:1-3).

Nous avons pu voir l’hypocrisie cachée derrière l’argumentaire des « pères » de l’Église catholique pour faire adorer leur idole par leurs ouailles. Nous voyons de plus en plus le résultat d’une doctrine démoniaque de célibat forcé pour les prêtres. Beaucoup d’entre eux deviennent homosexuels et/ou pédophiles. Ce qui nous permet de saisir pourquoi ils ont également supposé à Marie, femme mariée à Joseph, une vie d’abstinence sexuelle totale dépeint comme un trait de sainteté.

Aux temps de la fin, dont nous approchons à grands pas, ce genre d’individus poursuivra l’œuvre de leurs exécrables ancêtres idéologiques.

« Mais le reste des hommes qui ne furent point tués par ces plaies, ne se repentit pas des œuvres de leurs mains, pour ne point adorer les Démons, les idoles d’or, d’argent, de cuivre, de pierre, et de bois, [de même que de plâtre et de plastique] qui ne peuvent ni voir, ni ouïr, ni marcher » (Apocalypse 9:20).

Ne vous y trompez pas : rendre culte à la « Vierge Marie » catholique, c’est de l’idolâtrie et c’est rendre culte au Diable. Il s’agit d’une irritante abomination aux yeux de Dieu, et cette idolâtrie ne peut demeurer impunie.

Un jour, la véritable Marie, mère de Jésus, sera ressuscitée des morts avec tous les saints décédés en Christ, lors de la Première Résurrection. Elle sera sans doute fort surprise et contristée de se rendre compte de ce qu’on a fait d’elle dans le monde chrétien.

Le jour vient cependant où le Grand Dieu Tout-puissant va rétablir toute la vérité et faire s’évaporer tous les mensonges en fumée. Et Il sera le seul et unique à recevoir toute l’adoration. Nous Lui rendrons alors culte avec une joie indescriptible.




D.106 – Conspiration de l’Antichrist -Partie 2

 

Dans l’antre du diable

Deuxième partie

8. Une punition éternelle en récompense de l’altération de la Parole de Dieu

Dieu prend très au sérieux l’abus de Son nom, mais c’est encore plus grave d’altérer la Parole de Dieu.

Le nom de Dieu est si élevé que l’on ne devrait même pas prononcer Son nom si on ne parle pas de Lui ou si on ne Le prie pas.

« Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain » (Exode 20:7, VO).

Le nom de Dieu est si précieux que la punition biblique pour le blasphème de Son nom, c’est la mort.

« Et celui qui blasphémera le nom de l’Éternel sera puni de mort ; toute l’assemblée le lapidera ; aussi bien l’étranger que celui qui est né au pays, quand il blasphémera le nom de l’Éternel, il sera mis à mort » (Lévitique 24:16, VO).

Or, Dieu tient Sa Parole en plus haute estime que Son propre nom.

« Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom pour l’amour de ta bonté et de ta vérité : car tu as magnifié ta parole au-dessus de toute ta renommée » (Psaume 138:2, VM).

Dieu nous a avertis de ne pas altérer Sa Sainte Parole.

« Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris » (Deutéronome 4:2, VO).

« Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:32, VO).

« Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. 6N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbe 30:5-6, VO).

Si la punition pour avoir blasphémé le nom de Dieu est la mort, que croyez-vous que sera la punition pour avoir altéré Sa Parole ? La Bible dit que c’est la mort éternelle.

« Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. 19Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre » (Apocalypse 22:18-19, VM).

Les rédacteurs et les promoteurs des nouvelles versions bibliques devraient réfléchir à ce que Dieu a dit dans les passages ci-haut, car leur sort éternel est en jeu.

9. L’ajout de la tradition des hommes à la Parole de Dieu

Non seulement Satan a-t-il écrit ses propres versions bibliques pour les faire passer pour la Parole de Dieu, mais encore a-t-il ajouté des traditions d’hommes à la Bible. Dans son Église catholique romaine, il a appelé cette combinaison de tradition à la Parole de Dieu « la parole de dieu ». Satan veut que les gens le considèrent comme Dieu, donc il a greffé sa parole, qu’il nomme tradition, à la Parole de Dieu. Grâce à cet effronterie, il a trompé les gens pour qu’ils suivent ses doctrines démoniaques.

« La Tradition sacrée et les Écritures sacrées ne forment qu’un seul et unique dépôt sacré de la Parole de Dieu » [Catéchisme de l’Église catholique, § 97, 1994].

« L’Église, à qui la transmission et l’interprétation de la Révélation est confiée, ne tire pas sa conviction, concernant toutes les vérités révélées, des saintes Écritures seulement. Les Écritures ainsi que la Tradition doivent être acceptées et honorées avec des sentiments égaux de dévotion et de révérence » [Ibidem, § 82 (l’emphase est la nôtre)].

Souvenons-nous qu’ajouter une tradition à la Parole de Dieu est une rébellion contre le commandement de Dieu disant que rien ne peut être ajouté ou retranché de Sa Parole (Apocalypse 22:18-19). La Sainte Bible nous met en garde contre ceux qui tenteraient de nous détourner de Christ pour suivre la tradition des hommes.

« Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ » (Colossiens 2:8, VM).

« Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? 21En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; 22(Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, 23Lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair. » (Colossiens 2:20-23, VO).

« Et il leur répondit, et leur dit : certainement Esaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites, comme il est écrit : ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est bien éloigné de moi. 7Mais ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes. 8Car en laissant le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes, savoir de laver les pots et les coupes, et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. 9Il leur dit aussi : vous annulez bien le commandement de Dieu, afin de garder votre tradition » (Marc 7:6-9, VM).

« Anéantissant ainsi la parole de Dieu par votre tradition que vous avez établie ; et vous faites encore plusieurs choses semblables » (Marc 7:13, VM).

Jésus a dit : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi, n’aura point de faim ; et celui qui croit en moi, n’aura jamais soif » (Jean 6:35, VM). Très simplement, Jésus a promis le salut à tous ceux qui croiraient en Lui. Ajouter toute autre exigence à la foi en Jésus corrompt l’évangile, et il en résulte le pain de mort plutôt que le pain de vie.

Jésus a averti Ses disciples de se garder des doctrines des leaders religieux de leur époque. Jésus compara leur doctrine à du levain. Un petit peu du levain des règlements de l’homme fait lever toute la pâte et corrompt la pure doctrine de Dieu. Le levain des leaders religieux d’aujourd’hui n’est pas différent : le levain des traditions corrompt la pure Parole de Dieu. La tradition de l’homme a transformé le Pain du Salut en poison spirituel qui tue les âmes de ceux qui mangent de ce pain corrompu.

« Et Jésus leur dit : voyez, et donnez-vous garde du levain des Pharisiens et des Saducéens. 7Or ils pensaient en eux-mêmes, et disaient : c’est parce que nous n’avons pas pris de pains. 8Et Jésus connaissant leur pensée, leur dit : gens de petite foi, qu’est-ce que vous pensez en vous-mêmes au sujet de ce que vous n’avez point pris de pains ? 9Ne comprenez-vous point encore, et ne vous souvient-il plus des cinq pains des cinq mille hommes, et combien de corbeilles vous en recueillîtes ? 10Ni des sept pains des quatre mille hommes, et combien de corbeilles vous en recueillîtes ? 11Comment ne comprenez-vous point que ce n’est pas touchant le pain que je vous ai dit, de vous donner garde du levain des Pharisiens et des Saducéens ? 12Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il leur avait dit de se donner garde, mais de la doctrine des Pharisiens et des Saducéens » (Matthieu 16:6-12, VM).

« Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9, VM).

Dieu veut que nous nous purgions du levain de la tradition des hommes.

« Votre vanité est mal fondée ; ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? 7Otez donc le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été sacrifié pour nous. 8C’est pourquoi faisons la fête, non point avec le vieux levain, ni avec un levain de méchanceté et de malice, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:6-8, VM).

La tradition des hommes exige des œuvres pour gagner le salut. Toutefois, le salut s’obtient par la grâce de Dieu seulement, selon l’œuvre complète de Jésus-Christ qui a payé pour tous nos péchés sur la croix. Les bonnes œuvres proviennent du salut, elles ne provoquent pas le salut.

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:8-10, VM).

10. Les doctrines de démons

Examinons plusieurs des prétendus enseignements infaillibles de l’Église romaine et voyons ce qu’en disent les Écritures. Une fois qu’un catholique romain reçoit le sacrement des « Saints Ordres », il devient un prêtre catholique, et il lui est dès lors interdit de se marier.[1] De plus, durant le Carême, il est défendu aux catholiques de manger de la viande le vendredi.[2] Dieu a expressément identifié ces deux pratiques comme des « doctrines de démons ».

« Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. 2Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; 3Défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces. 4Car toute créature de Dieu est bonne, et il n’y en a point qui soit à rejeter, étant prise avec action de grâces. 5Parce qu’elle est sanctifiée par la parole de Dieu, et par la prière » (1 Timothée 4:1-5,VM).

On ne doit pas oublier que le diable peut apparaître en ange de lumière, et ses ministres peuvent se transformer et se présenter en ministres de justice.

« Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. 14Et cela n’est pas étonnant : car satan lui-même se déguise en Ange de lumière. 15Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15, VM).

Il ne devrait donc pas être surprenant de voir le diable vouloir apparaître sous la forme d’une Vierge Marie. En 1846, l’année où Pie IX fut élu pape, un démon déguisé en Vierge Marie apparut à deux enfants, à La Salette, en France. Cette apparition livra un message secret au pape. Le contenu de ce message n’a jamais été rendu public, mais, en écrivant le message secret, un des enfants demanda comment s’épelaient les mots « infaillibilité » et « antichrist ».[3] Quel avait pu être le message secret ? Ceux qui savent ne parlent pas. Cependant, ce que nous savons, c’est que, le 8 décembre 1854, le pape Pie IX émit sa bulle papale, Ineffabilis Deus, déclarant officiellement que Marie fut miraculeusement conçue et demeura sans péché. Seul un démon pouvait surgir avec pareil enseignement impie et diabolique.

L’Église catholique romaine est la Babylone spirituelle. Ce n’est pas l’Église de Jésus-Christ, c’est l’église de Satan. C’est l’habitation des démons.

« Il cria avec force à haute voix, et il dit : Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone, et elle est devenue la demeure des Démons, et la retraite de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable » (Apocalypse 18:2, VM).

Comme ce que firent les leaders religieux avant et pendant la première venue de Jésus-Christ, ainsi font aujourd’hui les leaders religieux qui se sont établi un système de règlements faits de main d’homme, inspirés du diable, et entrant directement en conflit avec l’enseignement de Dieu. Ils prétendent être chrétiens, mais, en fait, ce sont des serviteurs méchants et diaboliques de Satan, trompant les autres et trompés eux-mêmes. Jésus nous a mis en garde contre eux.

« Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants [ravisseurs] » (Matthieu 7:15, VM)

11. Les prédateurs sacerdotaux

La doctrine démoniaque requérant des prêtres catholiques qu’ils ne se marient point est directement contraire au plan de Dieu pour le leadership de l’Église. Comme le démontrent les passages suivants, Dieu a comme plan pour Son Église que les anciens soient fidèles à Sa Parole et qu’ils soient l’époux d’une seule femme.

« La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu achèves de mettre en bon ordre les choses qui restent à régler, et que tu établisses des Anciens de ville en ville, suivant ce que je t’ai ordonné ; 6Ne choisissant aucun homme qui ne soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, et dont les enfants soient fidèles, et non accusés de dissolution, ou qui ne se puissent ranger. 7Car il faut que l’Evêque soit irrépréhensible, comme étant dispensateur dans la Maison de Dieu, non adonné à son sens, non colère, non sujet au vin, non batteur, non convoiteux d’un gain déshonnête. 8Mais hospitalier, aimant les gens de bien, sage, juste, saint, continent ; 9Retenant ferme la parole de la vérité comme elle lui a été enseignée, afin qu’il soit capable tant d’exhorter par la saine doctrine, que de convaincre les contredisants » (Tite 1:5-9, VM).

« Cette parole est certaine, qui si quelqu’un désire d’être Evêque, il désire une oeuvre excellente. 2Mais il faut que l’Evêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, vigilant, modéré, honorable, hospitalier, propre à enseigner ; 3Non sujet au vin, non batteur, non convoiteux d’un gain déshonnête, mais doux, non querelleur, non avare. 4Conduisant honnêtement sa propre maison, tenant ses enfants soumis en toute pureté de mœurs. 5Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment pourra-t-il gouverner l’Eglise de Dieu ? 6Qu’il ne soit point nouvellement converti ; de peur qu’étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du calomniateur. 7Il faut aussi qu’il ait un bon témoignage de ceux de dehors, qu’il ne tombe point dans des fautes qui puissent lui être reprochées, et dans le piége du Démon. 8Que les Diacres aussi soient graves, non doubles en parole, non sujets à beaucoup de vin, non convoiteux d’un gain déshonnête. 9Retenant le mystère de la foi dans une conscience pure. 10Que ceux-ci aussi soient premièrement éprouvés, et qu’ensuite ils servent, après avoir été trouvés sans reproche. 11De même, que leurs femmes soient honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. 12Que les Diacres soient maris d’une seule femme, conduisant honnêtement leurs enfants, et leurs propres familles » (1 Timothée 3:1-12, VM).

Il peut être préférable, pour toutes sortes de circonstances, qu’une personne demeure célibataire. Cependant, Dieu sait que bon nombre ne peuvent pas demeurer seuls sans brûler de passion dans la chair. Par conséquent, Il recommande aux gens qui, célibataires, se trouvent à brûler des tentations de la chair, de se marier. « Toutefois pour éviter l’impureté, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari » (1 Corinthiens 7:2, VM). Voyez aussi 1 Corinthiens 7:8-9. Toutefois, quand des hommes et des femmes demeurent célibataires à cause de certaines restrictions extra-bibliques, ils sont en route vers des actions pécheresses découlant de la convoitise de la chair. La doctrine catholique exigeant des prêtres qu’ils demeurent célibataires a causé d’innombrables actes d’immoralité. Il y avait 6 800 prostituées enregistrées à Rome, en 1490, pour servir, en grande majorité, le clergé romain. Gardez à l’esprit qu’ils s’agissait alors d’une ville avec une population d’environ 90 000 habitants, et que le chiffre n’indiquait pas les prostituées clandestines.[4] Beaucoup de papes ont été, en fait, les enfants illégitimes d’autres papes censément célibataires. Par exemple, le pape Sylvestre (536-537) était le fils du pape Hormisdas (514-523), et le pape Jean XI (931-935) fut engendré par le pape Sergius III (904-911).[5]

L’immoralité sexuelle se perpétue aujourd’hui à une échelle inimaginable. En 1994, l’ancien prêtre Jésuite Terence German intenta une poursuite de 120 millions de dollars contre l’Église catholique, le pape Jean-Paul II et le cardinal John O’Connor, en alléguant qu’ils avaient fermé les yeux sur « l’inconduite sexuelle et financière répandue » des autres prêtres.[6] L’Église catholique s’est engagée de concert à dissimuler la pédophilie répandue dans les rangs de la prêtrise catholique romaine. En toute connaissance de cause, l’église transfert des prêtres pédophiles invétérés d’un diocèse à l’autre, exposant ainsi la jeunesse de chaque nouveau diocèse, qui ne suspecte rien de l’appétit sexuel de ces prêtres prédateurs.

Autre exemple. À Santa Fe, au Nouveau-Mexique, des victimes ont entamé cinq poursuites contre l’archidiocèse catholique, alléguant que 45 prêtres avaient abusé sexuellement plus de 200 personnes pendant une période de 30 ans.[7] Le séminaire franciscain pour garçon, à Santa Barbara, en Californie, a récemment été fermé parce que la majorité des prêtres y étaient impliqués sexuellement avec leurs élèves.[8]

À Dallas, onze anciens enfants de chœur ont remporté un jugement de 119 millions de dollars contre l’Église catholique romaine. Les plaignants victorieux se sont ultérieurement entendus pour établir le montant à 24 millions de dollars plutôt que d’être sujets aux lentes tactiques d’appels de l’Église catholique. Les preuves révélèrent que les enfants de chœur faisaient l’objet des désirs sexuels prédateurs du prêtre catholique Rudolph Kos. Ce dernier purge aujourd’hui une sentence à vie pour agressions sexuelles.[9]

James R. Porter, prêtre catholique, a dû quitter ses devoirs de prêtre à huit différentes reprises, entre 1960 et 1974, parce qu’il avait assailli sexuellement des enfants. À chaque fois qu’il fut retiré, l’évêque et d’autres haut-officiers catholiques lui permirent de reprendre ses fonctions sacerdotales dans une autre paroisse ne soupçonnant rien. À chaque fois qu’il réintégra ses fonctions, il reprit sa pédophilie. Plus de 100 victimes des déviances sexuelles de Porter ont pu être retracées jusqu’à maintenant. Il a été inculpé de 32 cas d’abus sexuel. Porter admit, dans une lettre adressée au pape Paul VI, en 1973, avoir eu des relations homosexuelles avec des enfants de la paroisse dans cinq différents états. Bien que l’Église catholique eut fourni conseils et aide à Porter, elle n’entama aucune approche vers les victimes de ses appétits sexuels.[10]

Le prêtre catholique, Brendan Smyth, a été incarcéré en juin 1994 après avoir admis 17 cas d’indécente agression sur des jeunes garçons et des jeunes filles, de 1964 à 1988. Sa pédophilie débuta dans les années ’40. Il fut transféré d’un diocèse à l’autre après chaque révélation. Il débuta son inconduite sexuelle au Pays de Galles, dans les années ’50, continua en Irlande dans les années ’60 et ’70, aux États-Unis dans les années ’80 et à nouveau en Irlande du nord dans les années ’90. Les supérieurs de Smyth, de l’Ordre des Chanoines de Saint-Norbert, ont admis connaître depuis près de trente ans les agressions sexuelles de Smyth vis-à-vis les enfants, et ne prirent pourtant aucune action autre que de le transférer et le laisser ainsi continuer ses attentats à la pudeur chez d’autres enfants.[11]

Même après avoir été déclarés coupables de crimes sexuels, de nombreux prêtres ne sont pas défroqués par Rome. Par exemple, Gordon MacRae, Leo Shea et Roger Fortier ont tous été déclarés coupables de crimes sexuels, mais ne furent placés qu’en suspension administrative.[12] Shea et MacRae furent déclarés coupables en 1994, Fortier en 1998. Ils demeurent pourtant prêtres catholiques. La suspension ne fait qu’empêcher le prêtre d’administrer les sacrements catholiques pendant la durée de cette suspension.

Le cardinal de Boston, Bernard Law, a admis qu’il a fait promener sciemment le prêtre catholique John Geoghan d’une paroisse à l’autre pendant près de 10 ans, entre 1984 et 1993, après chaque nouvelle allégation démontrant que Geoghan avait profité de jeunes garçons de la paroisse, certains à peine âgés de quatre ans.[13] Cela a permis à Geoghan de continuer ses agressions prédatrices sur plus de 130 jeunes garçons, dont beaucoup ont depuis poursuivi le cardinal Law et l’archidiocèse de Boston.

La triste vérité, c’est que Geoghan n’est que la pointe de l’iceberg. L’archidiocèse catholique de Boston a été contraint de dévoiler le nom de 80 prêtres à Boston qui ont été accusés d’attentats infantiles au cours des 40 dernières années. Cette liste de 80 prêtres n’est d’aucune façon complète. Par exemple, plusieurs hommes qui ont été agressés en tant que servants de messe, se présentèrent lorsqu’ils constatèrent que la liste ne contenait pas le nom de Joseph Birmingham, qui se promena dans six différentes paroisses en pratiquant sa pédophilie en série dans chaque nouvelle paroisse non avertie. Birmingham est mort en 1989. Un des anciens enfants de chœur, Thomas Blanchete, maintenant adulte, confia à la Fox 25 News (Boston) que, lors des funérailles de Birmingham en 1989, il parla au cardinal Law des attentats de Birmingham opérés sur lui et ses frères. À la grande surprise de Blanchete, le cardinal Law invoqua le pouvoir de la confession pour qu’il ne mentionne plus jamais l’affaire, dans une tentative de faire taire Blanchete.[14]

L’orphelinat catholique Boys Town, en périphérie d’Omaha, au Nébraska, célèbre mondialement, est un foyer de pédophilie. Le sénateur de l’état, John W. DeCamp, a révélé, dans son livre intitulé The Franklin Cover-up (La couverture Franklin), que son enquête sur la faillite des Prêts et Épargnes Franklin avait mis en lumière des preuves que de jeunes garçons étaient prélevés de Boys Town et trimballés dans tout le pays pour participer à des partouzes de drogue sodomites.[15] La seule préoccupation de l’Église catholique romaine est de prévenir toute révélation qui pourrait nuire à sa réputation. Le sénateur DeCamp expliqua un cas que lui confia le Directeur exécutif de Boys Town, Monseigneur Robert Hupp, où un jeune enfant fut abusé sexuellement et assassiné par un prêtre catholique. L’information fut révélée à l’archevêque catholique romain d’Omaha, dont la réaction fut d’envoyer le prêtre coupable en dehors de l’état pour « un traitement contre l’alcool ». On ne pensa jamais à poursuivre le prêtre en justice. Monseigneur Hupp, cependant, fut remercié de son poste à la tête de Boys Town pour avoir eu l’audace de révéler les péchés d’un camarade prêtre au sénateur DeCamp.[16]

Les incidents ci-dessus ne sont qu’un petit échantillon. Le chanoine avocat, Frère Thomas Doyle, co-auteur du rapport Doyle-Moulton Peterson sur les abus dans le clergé, estime qu’en 1990, approximativement 3 000 des 50 000 prêtres catholiques, aux États-Unis, ont été impliqués dans des relations sexuelles avec des enfants. Richard Sipes, ancien prêtre catholique qui conseille les victimes d’abus, confirme l’estimation de Doyle qu’il y aurait 3 000 prêtres catholiques pédophiles aux U.S.A..[17] On a évalué à 12 000 le nombre de prêtres impliqués dans des relations avec des femmes adultes, et 6 000 engagés dans des activités sexuelles avec des hommes, seulement aux États-Unis.[18] Environ 400 prêtres ont confessé ou été déclarés coupables d’abus sexuels sur des mineurs dans les 10 ans allant de 1982 à 1992.[19] Le prêtre catholique, Andrew Greeley, dans un article écrit en 1993 dans le America Magazine, calcula que 2 500 prêtres avaient abusé de plus de 100 000 victimes, seulement aux États-Unis. Jusqu’ici, on estime que l’Église catholique romaine a payé un montant d’environ un milliard de dollars en arrangements hors-cours, pour des inconduites sexuelles impliquant des prêtres catholiques, juste aux États-Unis, et la fornication se continue encore aujourd’hui.[20] La bureaucratie catholique avoue qu’elle a pour coutume de réassigner les prêtres délinquants sexuels vers d’autres paroisses après que ces prêtres aient reçu des consultations psychologiques pour abus sexuel envers des enfants.[21] Le Congrès National des Évêques a fait des recommandations pour que soit modifiée la politique de réassignation des prêtres pédophiles vers de nouvelles paroisses. On ne sait pas si cette recommandation est entrée en vigueur ; une chose est sûre, toute action prise par la hiérarchie de l’église ne sera qu’une emplâtre sur une jambe de bois.

La réaction du Vatican qui camoufle cette épidémie d’abus cléricaux parle d’elle-même : le Vatican excuse cette conduite. L’exemple le plus éblouissant de la corruption morale du Vatican est sa manière de gérer les allégations de pédophilie contre le prêtre catholique Marcial Maciel, fondateur et directeur de la Légion du Christ. Maciel fonda la Légion du Christ à Mexico, en 1941, et établit peu après des séminaires en Espagne et à Rome.[22] La Légion du Christ recrute des jeunes garçons aussi jeunes que 10 ans qui quittent leurs familles et suivent un cours d’études primaires en Amérique latine, en Europe et aux États-Unis pour devenir prêtres catholiques.[23] En 1978, le leader américain de la Légion, Juan Vaca, écrivit une lettre qui fut envoyée directement au pape Jean-Paul II, via valise diplomatique, par les bureaucrates du diocèse de Rockville, N.Y..[24] La lettre racontait en détail une histoire d’activités sexuelles qu’il avait eues avec Maciel, commençant lorsque Vaca était séminariste adolescent et qui se continua dans la vingtaine. Il accusa aussi Maciel d’avoir eu des relations sexuelles avec d’autres étudiants de la Légion du Christ. Quand Vaca quitta la prêtrise catholique, en 1989, il écrivit une seconde lettre au Vatican en répétant ses accusations.[25] « Vaca raconta aussi à ABC News comment on lui donnait l’ordre d’amener d’autres garçons de leurs chambres à celle de Maciel. Vaca dit que Maciel recevait la visite, chaque nuit dans sa chambre, de garçons différents. “Dans certains cas, deux garçons étaient avec lui — moi-même et un autre”, dit-il. Vaca raconta que Maciel le récompensait par des privilèges spéciaux, comme une entrevue privée avec le pape Pie XII, en poste de 1939 à 1958. Maciel assura toujours Vaca qu’il ne faisait rien de mal. Lorsque Vaca s’inquiétait d’avoir commis un péché, il dit que Maciel l’absolvait de son péché “au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.” »[26]

Vaca n’est pas le seul à faire ce genre d’accusations. Un prêtre de la Floride, qui a aussi quitté la Légion du Christ, a envoyé une lettre similaire au pape.[27] « En 1997, neuf prêtres, anciens prêtres et anciens séminaristes, accusèrent Maciel d’agressions sur leur personne alors qu’ils étaient à peine âgés de 10 ans. Ils dirent à The Hartord Courant que, depuis 1978, ils demandent à Rome d’enquêter, mais sans succès. »[28] ABC News a révélé la réponse surprenante du pape Jean-Paul II face à de si crédibles accusations apportées contre Maciel. « En 1997, ils rendirent la chose publique en racontant leur histoire à The Hartford Courant, journal du Connecticut. Les reporters du Courant, Jerry Renner et Jason Berry, qui écrivirent l’histoire, répétèrent les allégations au Vatican et ne reçurent cependant pas de réponse de sa part. Toutefois, un an plus tard, le pape fit une démarche qui les surprit. Maciel fut nommé représentant du pape à une réunion des évêques d’Amérique latine, ce que Renner et Berry prirent pour un signal clair de la part du Vatican à savoir que l’on rejetait les accusations. »[29]

Le signal envoyé par le pape n’était pas tant qu’il rejetait les allégations, comme le fait qu’il excusait la pédophilie. Non seulement le pape excuse-t-il la pédophilie, mais celle-ci fait clairement partie de la manufacture sacerdotale catholique. Comme le rapporta ABC News : « Puis, il y a quatre ans, certains de ces hommes tentèrent un dernier effort ultime en franchissant l’étape inhabituelle d’entamer une poursuite judiciaire à la cour réservée du Vatican, recherchant l’excommunication de Maciel. Encore une fois, ils établirent leurs preuves, mais ce ne fut à nouveau qu’un effort futile — effort, leur a-t-on dit, qui fut bloqué par un des plus puissants cardinaux au Vatican. Les accusateurs dirent que le cardinal Joseph Ratzinger, basé au Vatican, et qui dirigeait l’Office du Vatican (la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), et pour sauvegarder la foi et la moralité de l’église, avait discrètement fait écarter la poursuite pour qu’elle soit rencardée sur une tablette. Il n’y eu pas d’enquête et on ne posa aucune question aux accusateurs ni leur demanda de faire une déclaration.[30] La preuve la plus criante que la pédophilie est excusée par le Vatican est que Ratzinger, qui balaya si efficacement sous le tapis les allégations faites à l’encontre de Maciel, a été nommé par le pape pour enquêter sur les récents scandales exposant des abus sexuels impliquant une pléthore de prêtres catholiques dans tous les coins des États-Unis.

Revoyons la réaction du Vatican face aux accusations de pédophilie contre Maciel. Le pape Jean-Paul II est informé personnellement, en 1978, par valise diplomatique envoyée de la part du dirigeant de l’ordre de la Légion du Christ au États-Unis qu’enfant, il fut agressé par le prêtre catholique Marcial Maciel. Le pape ne prend aucune action. Le pape est informé à nouveau en 1989 par le même prêtre. Encore là, le pape ne bouge pas. En 1997, neuf autres prêtres informent le Vatican que Maciel les avait aussi agressés, ainsi que d’autres garçons dont certains avaient à peine 10 ans. Le pape réagit en nommant le prêtre pédophile, Marcial Maciel, son représentant officiel à une réunion des évêques d’Amérique latine. « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » (Amos 3:3, VO). Les prêtres victimes sont tellement frustrés qu’en 1998, ils cherchent une oreille attentive au Vatican pour faire excommunier Maciel. Le cardinal Joseph Ratzinger, qui dirige la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, bloque discrètement l’action légale. Il n’y a pas eu d’enquête, on n’a même pas questionné les accusateurs. Puis, en 2002, lorsque les preuves de l’étendue de la pédophilie chez les prêtres catholiques explosent dans les médias aux États-Unis, le pape émet une déclaration condamnant la pédophilie chez les prêtres catholiques. Néanmoins, pour diriger l’enquête officielle, il nomme le cardinal Ratzinger, celui-là même qui supprima si efficacement toute écoute sur la pédophilie de Maciel. Les implications sont limpides. Le pape et le Vatican condamnent verbalement la pédophilie, mais leurs actions démontrent en fait qu’ils l’excusent et sont assez fourbes pour la balayer sous le tapis.

L’Église catholique est prête à faire n’importe quoi pour cacher la criminalité de ses prêtres prédateurs, même jusqu’à faire obstruction à la justice en détruisant des preuves de la conduite sexuelle criminelle de ses prêtres. Le Washington Post a rapporté : « En 1990, dans une allocution controversée devant la Société de la Loi Canon du Midwest, l’évêque auxiliaire de Cleveland, A. James Quinn, conseilla aux leaders de l’église de purger leurs archives, en détruisant toutes “lettres non signées alléguant une mauvaise conduite”. Les rapports les plus explosif, avisa Quinn, devaient être acheminés à la nonciature papale des États-Unis qui possède l’immunité diplomatique. “Les filières personnelles régulières,” dit Quinn, “ne devraient pas contenir de documentation relative à une quelconque attitude criminelle.” »[31]

Ne vous y trompez pas, l’attitude de l’Église catholique romaine qui transfère des prêtres pédophiles criminels invétérés vers de nouvelles églises non averties, en sachant très bien qu’ils continueront leurs abominables crimes envers d’autres enfants, est criminelle. Ce plan répandu et continuel consistant à aider et à encourager les pédophiles criminels, combiné à des efforts extraordinaires pour camoufler des rapports et autres preuves de leur criminalité, ne peuvent que se décrire d’une seule façon appropriée : un crime organisé. « Un avocat de la défense bien connu du Minnesota, Jeffrey Anderson, classant récemment trois procès pour escroquerie au civil, soutint que l’Église catholique agissait comme une famille ecclésiastique du crime. Les évêques, selon ses dires, dissimulaient les prêtres pédophiles en les déplaçant d’un état à l’autre afin d’éviter leur détection. Il nomma un défenseur vedette dans un des cas : le Saint-Siège. “Ils ont utilisé l’immunité papale pour cacher des documents, et cette preuve nous conduit au Vatican,” dit Anderson. “S’ils sont pour agir en gangsters, nous allons les poursuivre comme la maffia.” »[32]

Comme Jésus l’a dit, le mauvais arbre donne un mauvais fruit. Le fruit que porte une organisation est le moyen par lequel on voit si elle est bonne ou mauvaise. L’Église catholique romaine est un arbre corrompu qui continue de donner un mauvais fruit.

« Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. 16Vous les connaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on les raisins à des épines, ou les figues à des chardons ? 17Ainsi tout bon arbre fait de bons fruits ; mais le mauvais arbre fait de mauvais fruits. 18Le bon arbre ne peut point faire de mauvais fruits, ni le mauvais arbre faire de bons fruits. 19Tout arbre qui ne fait point de bon fruit est coupé, et jeté au feu. 20Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:15-20, VM).

Ces prêtres romains impies sont des brutes bestiales conduites par leurs convoitises vers la destruction. Le prêtre catholique devrait tenir compte des mises en garde de Dieu. Il a détruit Sodome et Gomorrhe comme avertissement envers ceux qui suivraient l’exemple impie des habitants de ces deux villes abominables :

« …Et s’il a condamné à un renversement total les villes de Sodome et de Gomorrhe, les réduisant en cendre, et les mettant pour être un exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété ; 7et s’il a délivré le juste Lot qui avait eu beaucoup à souffrir de ces abominables par leur infâme conduite. 8Car cet homme juste, qui demeurait parmi eux, les voyant et les entendant, affligeait tous les jours son âme juste, à cause de leurs méchantes actions ; 9Le Seigneur sait ainsi délivrer de la tentation ceux qui l’honorent, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement ; 10Principalement ceux qui suivent les mouvements de la chair, dans la passion de l’impureté, et qui méprisent la domination, gens audacieux, adonnés à leurs sens, et qui ne craignent point de blâmer les dignités ; 11Au lieu que les Anges, quoiqu’ils soient plus grands en force et en puissance, ne prononcent point contre elles de sentence injurieuse devant le Seigneur ; 12Mais ceux-ci, semblables à des bêtes brutes, qui suivent leur sensualité, et qui sont faites pour être prises et détruites, blâmant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption ; 13Et ils recevront la récompense de leur iniquité. Ils aiment à être tous les jours dans les délices. Ce sont des taches et des souillures, et ils font leurs délices de leurs tromperies dans les repas qu’ils font avec vous. 14Ils ont les yeux pleins d’adultère ; ils ne cessent jamais de pécher ; ils attirent les âmes mal assurées ; ils ont le cœur exercé dans les rapines, ce sont des enfants de malédiction ; 15Qui ayant laissé le droit chemin, se sont égarés, et ont suivi le train de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire d’iniquité ; mais il fut repris de son injustice, 16Car une ânesse muette parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète. 17Ce sont des fontaines sans eau, et des nuées agitées par le tourbillon, et des gens à qui l’obscurité des ténèbres est réservée éternellement. 18Car en prononçant des discours fort enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, et par leurs impudicités, ceux qui s’étaient véritablement retirés de ceux qui vivent dans l’erreur ; 19Leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on est réduit dans la servitude de celui par qui on est vaincu. 20Parce que si après s’être retirés des souillures du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, toutefois étant de nouveau enveloppés par elles, ils en sont surmontés, leur dernière condition est pire que la première. 21Car il leur eût mieux valu n’avoir pas connu la voie de la justice, qu’après l’avoir connue se détourner du saint commandement qui leur avait été donné. 22Mais ce qu’on dit par un proverbe véritable, leur est arrivé : le chien est retourné à ce qu’il avait vomi ; et la truie lavée est retournée se vautrer dans le bourbier » (2 Pierre 2:6-22, VM), voir aussi Jude 1:7-16.

La hiérarchie de l’Église catholique a nié et tenté de camoufler nombre des allégations de méconduite de la part du Vatican et de sa prêtrise, malgré les preuves irréfutables de culpabilité. Les enseignements moraux catholiques permettent pareils dénis et camouflages. La Leçon 17 : « L’Amour et le Service de l’Homme », de La religion catholique, publié par le Centre de Recherche Catholique, contient la directive morale catholique suivante :

« Il est parfois permis de cacher la vérité, en tout ou en partie. Il y a des occasions où il serait nuisible pour soi-même ou les autres de dire toute la vérité. Il n’est pas péché de faire des déclarations ambiguës, formuler des restrictions mentales sur certains sujets comme lorsqu’une personne est tenue au secret, ou est questionnée par quelqu’un qui n’a pas droit à certaines informations. »[33]

Dieu, de Son côté, a des standards d’honnêteté plus stricts.

« Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : 17Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, 18Le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, 19Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbe 6:16-19, VO).

« Les lèvres fausses sont en abomination à l’Éternel ; mais ceux qui agissent sincèrement, lui sont agréables » (Proverbe 12:22, VO).

« Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:8, VM).

12. Les jours saints

La pratique catholique de célébration de certains jours de fête, tradition qui s’est insidieusement étendue aux dénominations protestantes, est une coutume contre laquelle Dieu a parlé.

« Mais lorsque vous ne connaissiez point Dieu, vous serviez ceux qui de leur nature ne sont point Dieux. 9Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables éléments, auxquels vous voulez encore servir comme auparavant ? 10Vous observez les jours, les mois, les temps et les années » (Galates 4:8-10, VM).

Vous n’êtes pas justifiés en observant le sabbat ou quelque autre ordonnance, mais par la foi en Jésus-Christ.

« C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché. 21Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:20-27, VM).

Jésus a cloué la loi de l’ancienne alliance sur la croix. Il a rempli les exigences de la loi à notre place. Nous ne sommes plus obligés envers la loi, et cela inclut les exigences du sabbat.

« En ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en des ordonnances, et nous était contraire, et laquelle il a entièrement abolie, l’ayant attachée à la croix. 15Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a produites en public triomphant d’elles en la croix. 16Que personne donc ne vous condamne pour le manger ou pour le boire, ou pour la distinction d’un jour de Fête, ou pour un jour de nouvelle lune, ou pour les sabbats. 17Lesquelles choses sont l’ombre de celles qui étaient à venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2:14-17,VM).

La loi de l’ancienne alliance a été remplacée par la nouvelle alliance.

« En disant une nouvelle alliance, il envieillit la première : or, ce qui devient vieux et ancien, est près d’être aboli » (Hébreux 8:3, VM).

Jésus nous a donné une nouvelle loi qui n’est pas comme l’ancienne loi. Cette dernière était charnelle, elle interdisait une certaine conduite. La nouvelle loi est affirmative, elle requiert de nous un sacrifice désintéressé les uns pour les autres. Cependant, nous n’observons pas la nouvelle loi pour mériter notre salut, nous gardons la nouvelle loi d’amour pour Dieu. Notre obéissance à Sa nouvelle loi est une preuve de notre foi.

« Je vous donne un nouveau commandement, que vous vous aimiez l’un l’autre, et que comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi l’un l’autre. 35En ceci tous connaîtront que vous êtes mes Disciples, si vous avez de l’amour l’un pour l’autre » (Jean 13:34-35, VM).

Dans Sa Sainte Bible, Dieu nous met en garde de ne pas tomber dans le panneau de la fausse humilité en suivant des ordonnances instituées par les hommes.

« Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on d’ordonnances, comme si vous viviez au monde ? 21Savoir, Ne mange, Ne goûte, Ne touche point. 22Qui sont toutes choses périssables par l’usage, et établies suivant les commandements et les doctrines des hommes » (Colossiens 2:20-22, VM).

Une des lois humaines est d’observer le dimanche comme un jour de sabbat ou jour de repos. Cette loi n’est même pas soutenue par l’ancienne alliance dont le sabbat était le dernier jour. La doctrine catholique dit que le dimanche, le premier jour de la semaine, a remplacé le dernier jour de la semaine en tant que jour de repos.[34] La messe catholique du dimanche est au premier rang des jours saints obligatoires catholiques.[35] La loi catholique dit que « ceux qui manquent délibérément à cette obligation commettent un péché grave ».[36]

La loi du dimanche est fondée sur la tradition catholique voulant que Jésus ait été crucifié un vendredi et soit ressuscité des morts le dimanche suivant.[37] Un examen attentif des Saintes Écritures prouve que la tradition disant que Jésus soit ressuscité des morts un dimanche est tout simplement fausse. Jésus a prophétisé qu’Il ressusciterait après 3 jours et 3 nuits.

« Car comme Jonas fut dans le ventre de la baleine trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40, VM).

Entre vendredi et samedi, il n’y a que des parcelles de deux jours : un jour entier et seulement deux nuits. Dire que Jésus a été crucifié un vendredi et qu’Il est ressuscité le dimanche suivant, c’est nier que Jésus est Dieu, parce que Sa prophétie d’une résurrection après trois jours et trois nuits n’aurait certes pas été accomplie par un enterrement le vendredi et une résurrection le dimanche suivant.

« Que si tu dis en ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’a point dite ? 22Quand le prophète parlera au nom de l’Éternel, et que ce qu’il aura dit ne sera point, et n’arrivera point, ce sera une parole que l’Éternel n’a point dite ; le prophète l’a dite par orgueil ; ne le crains point » (Deutéronome 18:21-22, VO).

Jésus rendit l’âme aux alentours de la neuvième heure, soit environ à 15h00. Il fut porté au tombeau avant le coucher du soleil. Pour que la prophétie soit vraie, il fallait qu’Il ressuscite trois jours et trois nuits (72 heures) après, avant le coucher du soleil au troisième jour.

« Et environ les neuf heures Jésus s’écria à haute voix, en disant : Eli, Eli, lamma sabachthani ? c’est-à-dire, Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? 47Et quelques-uns de ceux qui étaient là présents, ayant entendu cela, disaient : il appelle Elie. 48Et aussitôt un d’entre eux courut, et prit une éponge, et l’ayant remplie de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et lui en donna à boire. 49Mais les autres disaient : laisse, voyons si Elie viendra le sauver. 50Alors Jésus ayant crié encore à haute voix, rendit l’esprit » (Matthieu 27:46-50, VM).

Le jour où Il fut crucifié était le jour de préparation avant le sabbat (Marc 15:42), et c’est pourquoi beaucoup pensent qu’il s’agit du sixième jour de la semaine, vendredi. Rares sont ceux qui réalisent qu’il y avait de nombreux autres Sabbats durant toute l’année en plus du sabbat hebdomadaire. Cela veut dire qu’il pouvait y avoir de nombreuses occasions où il y avait deux sabbats pendant la semaine. Celle de la crucifixion de Jésus était une de ces semaines à deux sabbats. Comment sait-on qu’il y avait deux sabbats ? Parce que la Bible déclare que le Christ a été crucifié le jour avant le « grand jour du Sabbat », et non le jour précédent le sabbat hebdomadaire.

« Alors les Juifs, afin que les corps ne demeurassent point en croix au jour du Sabbat, parce que c’était la préparation, (or c’était un grand jour du Sabbat) prièrent Pilate qu’on leur rompît les jambes, et qu’on les ôtât » (Jean 19:31, VM).

Quel grand jour du Sabbat devait suivre la préparation ? C’était la fête des Pains sans levain. Le quatorzième jour du premier mois, c’est la Pâque (Lévitique 23:4-5 ; Exode 12:17-18). La Pâque est immédiatement suivie par les sept jours des Pains sans levain (Lévitique 23:6-7 ; Exode 12:15-16). Un jour de sabbat est un jour de repos [Shabbat veut dire « repos »]. Dieu ordonna que le quinzième jour du premier mois (le jour après la Pâque) soit un jour de repos, c’est-à-dire, un jour de sabbat (Lévitique 23:6-7).

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. 5Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; 6Et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. 7Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. 8Vous offrirez à l’Éternel, pendant sept jours, des sacrifices faits par le feu. Le septième jour il y aura une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23:4-8, VO).

Le premier et le septième jours suivant la Pâque furent institués par Dieu en tant que jours de sabbat. Voir Lévitique 23:4-8. Parce que la Pâque est commémorée avec du pain sans levain (Exode 12:17-18), elle et les sept jours des Pains sans levain sont appelés fête des Pains sans levain (Matthieu 26:17 ; Marc 14:1 ; 14:12 ; Luc 22:1-7 ; Lévitique 23:6 ; Exode 12:17-20). En combinant la Pâque avec la fête des Pains sans levain, on obtient huit (8) jours de pains sans levain qui s’étendent du quatorzième jour (la Pâque) jusqu’au 21e jour du premier mois (Exode 12:18).

Jésus fut crucifié le jour de la Pâque (Luc 22-23 ; Matthieu 26:2). Voilà pourquoi le jour où Jésus a été crucifié est appelé la « préparation de la Pâque » et non la préparation « pour » la Pâque. La Pâque n’est pas seulement une sainte convocation du Seigneur, mais elle est aussi le jour de préparation pour le jour de sabbat des Pains sans levain qui suit toujours la Pâque.

« Or c’était la préparation de la Pâque, et il était environ six heures ; et Pilate dit aux Juifs: voilà votre Roi » (Jean 19:14, VM).

Notez de plus, dans les passages suivants, que les femmes préparèrent des drogues aromatiques et des parfums avant le sabbat (Luc 23:53-24:3), mais elles n’achetèrent les aromates qu’après le sabbat (Marc 16:1-6). Comment peut-on préparer des aromates avant de les avoir achetées ? Ce n’aurait pu être possible s’il n’y avait eu deux sabbats. Les femmes préparèrent les aromates avant le sabbat hebdomadaire, mais les avaient achetées après le sabbat des Pains sans levain. Les passages suivants laissent supposer la crucifixion le mercredi, suivi du sabbat des Pains sans levain, le jeudi, et Christ ressuscité exactement trois jours et trois nuits, 72 heures, après le sabbat hebdomadaire, le samedi. Les femmes ont donc acheté et préparé les aromates le vendredi, ce qui était le jour avant le sabbat hebdomadaire du samedi, mais après le sabbat des Pains sans levain qui était le jeudi. La tombe fut trouvée vide le premier jour de la semaine, mais Il ne ressuscita pas ce jour-là.

« Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa dans un linceul, et le mit en un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. 54Or c’était le jour de la préparation, et le jour du Sabbat allait commencer. 55Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, regardèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y était mis. 56Puis s’en étant retournées, elles préparèrent des drogues aromatiques et des parfums ; et le jour du Sabbat elles se reposèrent selon le commandement de la Loi. 241Mais le premier jour de la semaine, comme il était encore fort matin, elles vinrent au sépulcre, et quelques autres avec elles, apportant les aromates, qu’elles avaient préparés. 2Et elles trouvèrent la pierre roulée à côté du sépulcre. 3Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus » (Luc 23:53-24:3, VM).

« Or le jour du Sabbat étant passé, Marie-Magdeleine, et Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates, pour le venir embaumer. 2Et de fort grand matin, le premier jour de la semaine, elles arrivèrent au sépulcre, le soleil étant levé. 3Et elles disaient entre elles : qui nous roulera la pierre de l’entrée du sépulcre ? 4Et ayant regardé, elles virent que la pierre était roulée ; car elle était fort grande. 5Puis étant entrées dans le sépulcre, elles virent un jeune homme assis à main droite, vêtu d’une robe blanche, et elles s’épouvantèrent. 6Mais il leur dit : ne vous épouvantez point ; vous cherchez Jésus le Nazarien qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis » (Marc 16:16, VM).

Lorsque Marie-Madeleine arriva au sépulcre, Christ était ressuscité et la pierre était déjà roulée. La tombe était vide quand ils s’y rendirent le premier jour de la semaine (dimanche).

« Et ils mirent là Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était près. 201Or le premier jour de la semaine Marie Magdelaine vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre 2Et elle courut, et vint à Simon Pierre, et à l’autre Disciple que Jésus aimait, et elle leur dit : on a enlevé le Seigneur hors du sépulcre, mais nous ne savons pas où on l’a mis » (Jean 19:42-20:2, VM).

Pour résumer, Jésus a été crucifié le jour de la Pâque, soit le 4e jour de la semaine, mercredi (Matthieu 26:2 ; Jean 13:1 ; 18:28, 39). Le jour suivant fut un grand jour de Sabbat, i.e., le premier jour des Pains sans levain et le 5e jour de la semaine, jeudi (Jean 19:31). Le jour suivant (le 6e jour de la semaine, vendredi) les femmes achetèrent les aromates (Marc 16:1) et préparèrent les aromates et les parfums pour le corps de Jésus (Luc 23:56). Elles se reposèrent le 7e jour de la semaine, samedi, i.e., le sabbat hebdomadaire (Luc 23:56). Tôt le matin du premier jour de la semaine, dimanche, elle arrivèrent au tombeau pour le retrouver vide et virent un ange qui leur annonça que Jésus était déjà ressuscité (Marc 16:1-6). Exactement comme l’avait prophétisé Jésus, Il ressuscita précisément 3 jours et 3 nuits après son ensevelissement (Matthieu 12:40 ; 20:19). Puisque le tombeau était déjà vide le premier jour de la semaine, dimanche, Il est donc ressuscité le soir du 7e jour, samedi.

Maintenir que Jésus fut crucifié et enterré le 6e jour de la semaine (vendredi) et ressuscité le matin du premier jour de la semaine (dimanche) voudrait donc dire que Jésus Se trompa dans Sa prophétie, parce qu’Il avait bien dit qu’Il serait 3 jours et 3 nuits dans le tombeau. L’espace de temps entre la soirée du vendredi et l’aube du dimanche ne fait pas trois jours et trois nuits. Cependant, un ensevelissement le mercredi et une résurrection le samedi suivant font exactement trois jours et trois nuits.

L’Église catholique déclare que le jour du Seigneur est le premier jour de la semaine (dimanche) parce que Jésus, suppose-t-on, serait ressuscité le dimanche et, par conséquent, le dimanche remplace le septième jour (samedi) comme jour de repos.[38] L’Église catholique exige que « les dimanches et autre jours d’obligation, le fidèle doit se restreindre de faire des oeuvres et des activités qui entravent le culte voué à Dieu ».[39] La seule référence de la Bible au « jour du Seigneur » se trouve dans Apocalypse 1:10 et a probablement rapport au sabbat du septième jour de la semaine (samedi). Comme résultat de la distorsion des Saintes Écritures par l’Église catholique, elle a déplacé le jour de sabbat, ou jour de repos, du dernier jour de la semaine (samedi) au premier jour de la semaine (dimanche). Ce déplacement de jour par l’Église catholique, combiné avec sa suppression du Second Commandement, sont un accomplissement de la prophétie de Daniel que la bête « pensera à changer les temps et la loi. »

« Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers et il abaissera trois rois. 25Il prononcera des paroles contre le Souverain, il opprimera les saints du Souverain, et pensera à changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Daniel 7:24-25, VO).

13. L’Halloween

Une des journées célébrées par l’Église catholique est celle de l’Halloween. Vous pensez peut-être que l’Halloween n’est qu’une partie de plaisir. Bien au contraire, il y a un danger spirituel très réel dans l’Halloween. Nos pères pèlerins, qui arrivèrent en Amérique pour fuir la persécution religieuse en Europe et répandre l’évangile de Jésus-Christ, connaissaient bien les racines occultes de l’Halloween. Une fois arrivés en Amérique, ils bannirent la célébration de l’Halloween. Elle ne fut pas fêtée aux États-Unis jusqu’en 1845. C’est à cette époque que les immigrants irlandais catholiques romains envahirent New York à cause de la Famine de Patates d’Irlande de 1845-46. Ils amenèrent avec eux la festivité de l’Halloween qui se répandit graduellement dans tout le reste des États-Unis.

L’Halloween tire son origine des druides des Îles britanniques. Les druides étaient des prêtres de la religion occulte des Celtes pratiquée avant la naissance du Christ. Dans son livre, Les deux Babylones, Alexander Hislop déclare que les druides adoraient Baal. Le culte de Baal est le culte de Satan, i.e., une abomination aux yeux de Dieu (1 Rois 22:53-54 ; Jérémie 11:17). Les prêtres druidiques offraient des sacrifices humains et en mangeaient aussi la chair. Le mot qui identifie ceux qui mangent de la chair humaine, « cannibale », dérive de la combinaison de cahna, forme accentuée de cahn signifiant « un prêtre », et Baal. Le mot « cannibale » veut donc littéralement dire « prêtre de Baal ».

Originalement, cette festivité druidique était appelée « La Vigile de Saman ». Saman était leur dieu de la mort et des ténèbres (i.e., le diable). Elle était célébrée à la veille du Nouvel An celtique qui tombait le 1ier novembre. Elle s’appelait Samhain que l’on prononce « So-wein ». Les druides pensaient que, durant Samhain, le voile séparant les vivants des morts était à son plus mince. Ils croyaient que, le soir du 31 octobre, les esprits mauvais et l’âme des morts passaient au-travers de la barrière et entraient dans le monde des vivants.

Le soir du 31 octobre, les druides allaient de maison en maison, portant des masques faits de peau d’animal, et demandaient un enfant ou une vierge en sacrifice humain. La victime était le festin des druides. En échange de la victime, ils laissaient une Jock-O-Lantern (lanterne de Jean) consistant en un navet portant l’image sculptée d’un démon et une chandelle faite de suif humain. Ils croyaient que l’esprit d’un démon, qu’ils appelaient Jock, habitait la lanterne, d’où le nom de Jock-O-Lantern. En Amérique, on utilise une citrouille et on l’appelle une Jack-O-Lantern.

À Samhain, les démons, censément relâchés pour la nuit, devaient passer par-dessus les maisons arborant une lanterne sculptée parce que ces familles avaient fourni le sacrifice requis. [N. du T. : On voit ici une imitation flagrante et grotesque de la Pâque.] Les Jock-O-Lanterns étaient supposé, ce soir-là, protéger des démons ceux qui se trouvaient à l’intérieur de ces maisons. Les enfants sélectionnés pour le sacrifice étaient jetés dans ce que les Celtes appelaient un bone-fire (feu-d’os) puisque seuls les os demeuraient après que le feu soit éteint. Aujourd’hui, on les appelle des bonfires. À partir des cris des victimes tourmentées se tordant dans le feu, les druides prédisaient l’avenir du village.

Lorsque quelqu’un refusait de rencontrer les exigences des druides, c’était alors l’heure des attrapes. Un sortilège symbolique était dessiné sur la porte du devant. Cette nuit-là, Satan ou l’un de ses démons devait tuer quelqu’un dans ce foyer.

Les druides possédaient de remarquables pouvoirs et exemptions. Ils étaient exempts de taxe et du service militaire. Ils élisaient aussi annuellement les magistrats des villes et ils éduquaient les enfants de toutes conditions.

En ancienne Bretagne, les rois furent suscités par les druides. Ces prêtres terribles formaient les conseils d’état et déclaraient la guerre ou la paix comme il leur plaisait. Le pauvre esclave qu’ils assoyaient sur le trône était entouré de druides. Il était prisonnier dans sa propre cour et ses geôliers étaient des prêtres druides. Il y avait un Chef druide pour le conseiller, un barde afin de chanter pour lui, un chroniqueur et un médecin pour voir à sa santé ou le tuer, selon ce que requérait l’état contrôlé par les druides. Le pouvoir des druides n’était pas que vaste, il était absolu.

[N. du T. : Pouvez-vous constater comme est subtile la création d’une série de bandes dessinées, i.e., Astérix le Gaulois, dont le village était en Bretagne, pour redorer le blason des druides, grâce à la sympathie que l’on éprouve pour celui de ces Gaulois, Panoramix ?]

Quand Rome conquit la Bretagne, elle emprunta de nombreuses coutumes druidiques. César Auguste se constitua chef du conseil des prêtres. Dès lors, l’empereur de Rome fut considéré comme le Souverain Pontife (Pontifex Maximus), qui était une imitation de l’office d’Archi-druide. L’empereur romain devint le grand prêtre des religions païennes de Rome. Il fut également adoré en tant que dieu. Le Pontife de Rome ne tolérait personne qui adorât un dieu autre que lui. Conséquemment, les chrétiens furent persécutés parce qu’ils suivaient le vrai Dieu, Jésus-Christ.

Le pape est le successeur de cet office païen et, jusqu’à ce jour, se proclame du titre de Souverain Pontife. Il porte même une triple couronne, car il déclare diriger comme roi sur le Ciel, l’Enfer et la Terre. L’Archi-druide possédait le pouvoir suprême, autant dans les affaires séculières que dans le domaine ecclésiastique, et il s’entourait d’un Sénat de Chefs druides, comme le Souverain Pontife s’entoure aujourd’hui de cardinaux. La crosse, ou bâton pastoral du pape, est identique à celui utilisé par les druides. Quelle preuve évidente de l’influence druidique dans l’Église catholique que la canonisation de la déesse des druides, Brigitte ! La déesse païenne druidique est appelée Ste-Brigitte, la sainte patronne catholique de l’Irlande. Bacchus, le dieu païen des picoleurs, a aussi été canonisé en tant que le St-Baccus catholique.

14. Un autre dieu

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : 2Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. 3Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:1-3, VO).

Dieu prend très au sérieux le fait que les gens adorent d’autres dieux. Thème récurrent d’un bout à l’autre de la Bible, Dieu punit Israël pour s’être détourné de l’Éternel afin de servir d’autres dieux.

« Et qu’ils sont allés et ont servi d’autres dieux, et se sont prosternés devant eux ; des dieux qu’ils n’avaient point connus, et qu’il ne leur avait point donnés en partage. 27Et la colère de l’Éternel s’est embrasée contre ce pays, pour faire venir sur lui toutes les malédictions écrites dans ce livre ; 28Et l’Éternel les a arrachés de leur sol, dans sa colère, dans son courroux et dans sa grande indignation, et il les a jetés dans un autre pays, comme cela se voit aujourd’hui » (Deutéronome 29:26-28, VO).

Qui ou que sont ces autres dieux ? Ce sont, en fait, des démons. « Ils ont sacrifié à des idoles [ou démons, dans le texte original], qui ne sont point Dieu ; à des dieux qu’ils ne connaissaient point, dieux nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n’ont point redoutés » (Deutéronome 32:17, VO).

Il y a une manifestation du diable qui fut particulièrement admirée et ce, de manière presque universelle. Or, la plupart des gens ne comprennent pas que cet être qu’ils admirent et élèvent n’est rien d’autre qu’une tentative de Satan pour détourner le cœur des hommes du Grand Dieu vers un autre dieu, qui n’est pas un dieu, en fait, mais Satan.

Le faux dieu auquel je me réfère n’est nul autre que le Père Noël. C’est bien cela, le joyeux vieil elfe est le diable ! Permettez-moi de prouver mon point. Il est reconnu que le Père Noël est un elfe. Qu’est-ce qu’un elfe ? D’après le Dictionnaire américain Noah Webster de langue anglaise, un elfe est « un esprit troublant la nuit ; un fantôme, un sorcier ou une sorcière … un esprit merveilleux ; une fée, un gobelin …un esprit mauvais ; un démon ».[40] Conclusion : le bien-aimé Père Noël est un démon !

Par quels autres noms connaît-on le Père Noël ? Il est appelé St.Nick. La tradition catholique romaine enseigne que le Père Noël est, en réalité, basé sur le nom d’un évêque catholique romain qui s’appelait Nicolas. Ainsi donc, on pourrait raisonnablement en conclure que Nick n’est qu’un diminutif de Nicolas. Toutefois, nombreux sont les noms et les termes en occultisme et en sorcellerie qui possèdent un double-sens. Un coup d’œil dans le dictionnaire nous informe que Nick se définit comme un esprit mauvais.[41] En fait, l’expression Old Nick (Vieux Nick) de la mythologie scandinave veut dire, en réalité, « le démon ». Est-ce une simple coïncidence si on appelle le Père Noël « Old Nick » ? Non, pas du tout. Selon le ministre unitarien Rel Davis qui, soi-dit en passant, considère que les chrétiens sont bigots, se montre plutôt fier de l’origine païenne du Père Noël, en disant ceci :

« En fait, Nicolas n’a jamais été autre chose que l’ancien dieu romain Poséidon en nouvelle tenue. Poséidon était le dieu de la mer, possesseur d’un chaudron magique et capable de calmer la mer par le son de sa voix. L’équivalent teutonique s’appelait Hold Nick, roi des nixies. Une nixy était une nymphe des mers, comme une sirène ou une fée des mers. C’était aussi le dieu marin des Danois. Les Anglais l’appelaient Old Nick et quand les Européens apportèrent leur St-Nicolas en Angleterre, ils le reconnurent instantanément comme un des leurs (…) Aujourd’hui, l’on pense que Old Nick est synonyme du démon, l’anti-Christ chrétien. Old Nick est un mauvais garçon. Son alter ego, St.Nick, toutefois, est un bon gars. Revenons au Père Noël, ou Santa Claus, ou Sinter Klaus, le vrai héros de Noël. Les érudits chrétiens déclarent que le « Sinter Klaus » des Hollandais est réellement Saint-Nicolas, et que « Sinter » est la forme hollandaise de « saint ». Eh bien, ne croyez pas cela. La meilleure preuve en est que le terme se disait originalement « Klaus of the cinders (cendres) », c’est-à-dire, l’homme de la cheminée. Cela explique la couleur de son vêtement (rouge et blanc, la couleur du feu). Les Hollandais n’étaient vraiment pas stupides au point de confondre le 5 décembre (le jour de St-Nicolas) avec le 25 décembre (Yule). Santa Claus, ou le Père Noël, n’a jamais été St-Nicolas. Donc, qui était-il ? Laissez-moi vous citer un livre du dix-neuvième siècle sur la mythologie scandinave, Mythes des contrées du Nord, de H. A. Grueber, publié en 1895. Il écrit : “Thor était le dieu des paysans et des gens du commun. Il était représenté comme un vieux parent, jovial et amical, de forte carrure, avec une longue barbe blanche. Son élément était le feu, sa couleur le rouge. On disait que les roulements de tonnerre étaient causés par son chariot, parce qu’il était le seul parmi les dieux à ne pas se déplacer à dos de cheval, conduisant un chariot tiré par deux boucs blancs, Cracker (Diablotin) et Gnasher (Grincheux). Il combattait les géants de glace et de neige et devint donc le dieu Yule. On disait qu’il vivait dans le Nord où était son palace parmi les icebergs. Il était considéré par nos ancêtres païens comme étant un dieu gai et amical, ne faisant jamais de tort aux êtres humains, mais les aidant plutôt en les protégeant. Le foyer de chaque maison lui était particulièrement sacré, et l’on dit qu’il descendait la cheminée pour entrer dans son élément, le feu. À chaque Yule, le bon dieu Thor visitait chaque maison possédant un autel pour lui (i.e., chaque maison avec un foyer !) et il apportait des cadeaux aux enfants qui y avaient déposé leurs sabots (souliers en bois) le soir précédent. Les bons enfants recevaient en cadeaux des fruits, des bonbons et des morceaux de charbon pour brûler dans le foyer. »[42]

Voilà qui vient directement de la plume d’un ministre païen qui est contre Christ. Rel Davis admet volontiers et est même fier de dire que Santa Claus est vraiment un dieu païen, ce qui en fait ni plus ni moins qu’un démon déguisé. En passant, Rel Davis est le secrétaire exécutif national du Comité national « Gardons le Christ en Dehors de Noël », qu’il décrit, sur son site Internet, comme « un Comité national pour contrer les bigots qui veulent semer la discorde chez les gens — Depuis 1984 ! »[43] Encore une autre des âmes induites en erreur qui confondent le catholicisme, dans toutes ses manifestations, avec le véritable christianisme. Bien que Davis admette qu’il est contre le Christ et les chrétiens, il nous aide quand même en révélant les vraies origines démoniaques de Noël et du Père Noël.

 

Maintenant, le diable désire avoir le pouvoir et être adoré en tant que le Grand Dieu. « Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:14, VO). Satan ne sera jamais comme le Dieu Très-Haut, néanmoins, il tentera de se déguiser en Dieu. Il peut même se transformer en ange de lumière (2 Corinthiens 11:14). D’une façon toute blasphématoire, Satan a donné les attributs de Dieu au Père Noël. Par exemple :

1.       Dieu est omniscient (Il sait tout). « Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie » (Psaume 147:5, VO). « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons » (Proverbe 15:3, VO). Voir aussi Psaume 33:13-14.

a.     On proclame que le Père Noël a aussi la capacité de voir quand vous êtes sages ou méchants, « donc, soyez sages pour l’amour de Dieu ». Les enfants savent qu’ils n’ont pas été réellement sages, pourtant, ils reçoivent quand même des cadeaux. Ils en concluent que le Père Noël n’est pas réellement capable de les surveiller. Plus tard, quand on leur dit que Jésus peut les voir en tout temps, ils se rappelleront qu’on leur avait dit la même chose à propos du Père Noël et ils sauront que celui-ci ne pouvait pas réellement les voir, sinon ils n’auraient pas reçu leurs cadeaux de Noël. Alors, peut-être que Jésus non plus ne peut pas les voir…

2.       Le Seigneur Dieu est omnipotent (Tout-Puissant). « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17, VO). « Car rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1:37, VO). Voir aussi Apocalypse 19:6 ; Hébreux 4:13 ; 1 Jean 3:20 ; Job 42:2.

a.    Le Père Noël est capable de livrer des jouets à tout le monde sur le globe en une seule nuit.

3.       Dieu est omniprésent (partout en même temps). « Quelqu’un se cachera-t-il dans des cachettes où je ne le voie point ? dit l’Éternel. Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre ? dit l’Éternel » (Jérémie 23:24, VO). Voir aussi Psaume 139:7-12 ; Jean 3:13.

a.    Le Père Noël sait si vous êtes éveillés ou que vous dormez.

4.       Dieu est éternel, Il a toujours été et sera toujours. « C’est une retraite que le Dieu qui est de tout temps, et que d’être sous ses bras éternels. Il a chassé de devant toi l’ennemi, et il a dit : Extermine ! » (Deutéronome 33:27, VO). Voir aussi Psaume 90:2 ; 93:2 ; 145:13 ; Ésaïe 24:5.

a.     Le Père Noël vit pour toujours.

5.       Dieu vous juge selon vos œuvres, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10, VO). « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:12, VO). Voir aussi Matthieu 25:31-46.

a.     Le Père Noël vous juge selon que vous avez été sages ou méchants.

6.       La tête et les cheveux de Dieu sont blancs comme la laine, blancs comme la neige. « Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu » (Apocalypse 1:14, VO). « Je regardai, jusqu’à ce que des trônes furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était comme des flammes de feu ; ses roues, comme un feu ardent » (Daniel 7:9, VO).

a.     Le Père Noël a les cheveux blancs.

7.       Personne ne sait quand Jésus reviendra. « Vous donc aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne penserez point » (Luc 12:40, VO). Voir aussi Marc 13:32-37 ; Matthieu 24:44.

a.     Personne ne connaît l’heure de l’arrivée du Père Noël.

8.       La grande cité de Dieu, Sion, est au Nord. « Elle s’élève avec grâce, la montagne de Sion, joie de toute la terre ; du côté du septentrion est la ville du grand Roi » (Psaume 48:3, VO). Dieu vient du Nord, sur Son trône dans un tourbillon : « Et voici, je vis un tourbillon de vent qui venait du Nord, une grosse nuée, une gerbe de feu qui répandait tout autour son éclat. Au centre brillait comme de l’airain poli sortant du feu » (Ézéchiel 1:4, VO). Lire Ézéchiel 1:4-28. Apparemment, le nord est une référence prophétique au ciel.

a.      Le Père Noël vit au Pôle Nord et arrive du nord en traîneau volant ; il s’assoit aussi sur un trône. La Bible nous dit que Lucifer désire être comme Dieu, avec son trône du côté du nord. « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? 13Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon [le Nord]. 14Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14, VO).

9.       « Ha ! Fuyez, fuyez hors du pays de l’Aquilon, dit l’Éternel : car je vous ai dispersés vers les quatre vents des cieux, dit l’Éternel » (Zacharie 2:6, VM). La version de la King James Autorisée : « Ho, ho, come forth, and flee from the land of the north… »

a.     Le Père Noël fait : « Ho, ho, ho… »

10.   Jésus est appelé charpentier. « Celui-ci n’est-il pas charpentier ? fils de Marie, frère de Jacques, et de Joses, et de Jude, et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? et ils étaient scandalisés à cause de lui » (Marc 6:3, VM).

a.     Le Père Noël a une boutique de charpentier, au Pôle Nord, où il fabrique des jouets avec ses lutins/elfes/démons.

11.   Tout don parfait vient de Dieu. « Tout le bien qui nous est donné, et tout don parfait vient d’en haut, descendant du Père des lumières, par devers lequel il n’y a point de variation, ni d’ombre de changement » (Jacques 1:17, VM). Voir aussi Matthieu 7:11.

a.     On dit aux enfants que les cadeaux de Noël proviennent du Père Noël. Évidemment, plus tard, ils découvrent que ce n’est pas vrai. En fait, ils réaliseront adultes que les cartes et les cadeaux qu’ils donnent et reçoivent à Noël ne sont pas vraiment des cadeaux, mais plutôt des obligations. Pensez-y, les gens se traînent péniblement dans les centres commerciaux en errant, cherchant divers items parce qu’ils « doivent acheter des cadeaux à un tel… » Dans bien des cas, les gens reçoivent à Noël ce dont ils n’ont pas besoin ou ne veulent pas. Quand les enfants grandissent et qu’ils découvrent que le Père Noël ne leur a pas réellement apporté des cadeaux à Noël, ils doutent ensuite lorsqu’on leur dit que Dieu est la source de tout bien et don parfait, pensant que ce n’est sans doute qu’un autre conte de fée.

12.   Dieu est venu sur terre et Il est né en tant qu’enfant, soit Jésus-Christ. « Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuël, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23, VM).Voir aussi Ésaïe 9:6 ; 1 Timothée 3:16.

a.     Le Père Noël, ou Santa Claus, est appelé Kris Kringle, qui signifie « Enfant Christ ».

13.   Les gens amenaient leurs enfants à Jésus. « Et quelques-uns lui présentèrent aussi de petits enfants, afin qu’il les touchât, ce que les Disciples voyant, ils censurèrent ceux qui les présentaient. 16Mais Jésus les ayant fait venir à lui, dit : laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. 17En vérité je vous dis : que quiconque ne recevra point comme un enfant le Royaume de Dieu, n’y entrera point » (Luc 18:15-17, VM).

a.     Les gens amènent leurs enfants vers le Père Noël.

14.   L’on doit croire en Jésus-Christ. « Que votre cœur ne soit point alarmé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jean 14:1, VM). « Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (Galates 3:26, VM).

a.     On doit croire au Père Noël. Les enfants, cependant, n’ont pas réellement besoin de croire au Père Noël, ils n’ont qu’à prétendre y croire et ce sera suffisant pour obtenir les cadeaux. Lorsqu’ils grandissent, ils se rappellent que, quand ils entraient dans le jeu du Père Noël, ils recevaient des cadeaux. Alors, pourquoi ne pas tout simplement entrer dans le jeu de Jésus et prétendre Y croire ? Peut-être sera-ce assez pour obtenir la vie éternelle, non ? Les églises charnelles d’aujourd’hui sont remplies de monde qui ne font que prétendre croire à Jésus et qui perpétuent ce syndrome chez leurs propres enfants en mentant au sujet du Père Noël.

15.   Si quelqu’un croit en Jésus, il reçoit l’Esprit de Christ. « Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:14, VM). « Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit » (Actes 13:52, VM). « Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui » (Romains 8:9, VM).

a.    Si quelqu’un croit au Père Noël, il doit être rempli de l’esprit de Noël.

16.   Ayant reçu l’Esprit de Christ, une personne croyante est remplie de joie et répand l’évangile de Christ. « Aussi avez-vous été nos imitateurs, et du Seigneur, ayant reçu avec la joie du Saint-Esprit la parole, accompagnée de grande affliction » (1 Thessaloniciens 1:6, VM). Contrairement à Noël, la joie du Seigneur n’est pas constituée de mets et de boissons, mais de la joie en l’Esprit-Saint. « Car le Royaume de Dieu n’est point viande ni breuvage ; mais il est justice, paix, et joie par le Saint-Esprit » (Romains 14:17, VM). « Et quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec hardiesse » (Actes 4:31, VM).

a.    Étant remplis de l’esprit de Noël, les gens s’adonnent à la boisson et au festoiement, et ils répandent leurs vœux de Noël.

17.   Si quelqu’un croit en Jésus, il sera justifié, la justice de Dieu lui sera imputée et il recevra le don de la vie éternelle. « Et qu’ainsi cette Écriture fut accomplie, qui dit : Abraham a cru en Dieu, et cela lui a été imputé à justice ; et il a été appelé ami de Dieu » (Jacques 2:23, VM). « Ce bonheur donc, n’est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. » (Romains 4:9, VO). « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:27, VM). « Mais à celui qui ne fait pas les oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie le méchant, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:5, VM). « Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23, VM).

a.      Si quelqu’un croit au Père Noël, il reçoit des cadeaux. On dit aux enfants qu’ils doivent être sages s’ils veulent recevoir des cadeaux. Les enfants savent bien qu’en fait, ils n’ont pas été sages, mais ils reçoivent néanmoins des cadeaux. C’est comme si une justice leur était imputée. Mais il n’y a eu aucune régénérescence du cœur pour désirer être juste. La leçon que retirent les enfants, c’est qu’ils n’ont pas vraiment besoin d’être sages, ils vont recevoir des cadeaux sans égard à leur conduite. Un chrétien régénéré fera de bonnes œuvres à cause de l’obéissance et de la joie qu’il ressent de ce que Dieu a fait pour lui. Toutefois, il n’y a aucun désir de bien faire de la part d’enfants non régénérés. Les enfants convoitent simplement les cadeaux que le Père Noël a à donner, et lorsqu’ils obtiennent les cadeaux qu’ils ont exigés, même s’ils savent très bien qu’ils ont été méchants, ils en concluront qu’il n’y a pas de conséquences à leurs péchés.

Le Père Noël descend de la cheminée et laisse les présents sous l’arbre de Noël. Ce sont les catholiques, les luthériens et les épiscopaliens installés au sud qui popularisèrent la pratique païenne de Noël. Plusieurs personnes déclarent que le premier arbre de Noël aurait été introduit aux États-Unis en 1847 à Worcester City, en Ohio, par un immigrant allemand du nom d’August Imgard.[44] D’autres proclament que l’arbre de Noël aurait été introduit en Virginie, en 1842, par Charles Minnigerode, un professeur de classiques allemands au Collège de William and Mary.[45] En tous les cas, des arbres ont été employés comme idoles et symboles païens depuis l’ancienne Babylone. Les druides tenaient le chêne pour sacré ; les Égyptiens considéraient leur palmier sacré ; à Rome, c’était le sapin, que l’on décorait de baies rouges durant la fête hivernale, les Saturnales. Les scandinaves considéraient également que le sapin était sacré aux yeux d’Odin. On croyait qu’Odin accordait des cadeaux spéciaux à l’époque de Noël à ceux qui l’honoraient en s’approchant de son sapin sacré.

Qu’est-ce que Dieu pense de l’arbre de Noël ?

« Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. 3Car les statuts des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille à la hache; 4On l’embellit avec de l’argent et de l’or ; on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne vacille point » (Jérémie 10:2-4, VO).

Le Seigneur nous commande de ne pas en faire ! Si quelqu’un croit que Noël n’est qu’une partie de plaisirs, qu’il y repense. Les premiers chrétiens américains qui s’installèrent dans le nord-est comprenaient les origines païennes de Noël et refusèrent de célébrer cette fête. En fait, les pèlerins du Mayflower qui touchèrent terre à Plymouth, en décembre 1620, étaient bien déterminés à bannir Noël du calendrier public. Dans la même année, ils mirent plutôt une journée à part pour rendre grâces au Seigneur pour leur avoir accordé tant de bénédictions et ils la célébrèrent sporadiquement au cours des quelques décennies suivantes. Mais les premiers pèlerins ignorèrent Noël à tout prix. Le leader puritain Cotton Mather condamna les « longs festins, les dures beuveries, les jeux lubriques, les rudes festoiements » qui accompagnaient la fête de Noël. Il remarqua que de telles actions « tenaient plus de l’enfer que du ciel ». En 1659, le général Court du Massachusetts fit adopter une loi qui punissait tout citoyen « surpris à observer, en se privant de travailler, en festoyant, ou de quelqu’autre manière, toute journée telle que Noël », sous peine d’amende, d’emprisonnement ou de coups de fouet.[46] Depuis ce temps, néanmoins, Noël s’est répandu et est devenu la fête la plus populaire aux États-Unis et dans le monde. Je vous présente l’opinion de Dieu concernant les pratiques païennes, comme la célébration de Noël, et le jugement qui s’abattra certainement sur les nations qui provoquent la jalousie du Dieu des cieux. Voyez Juges 2:10-15 ; 10:6-7.

« Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers ; ils l’ont irrité par des abominations ; 17Ils ont sacrifié à des idoles, qui ne sont point Dieu ; à des dieux qu’ils ne connaissaient point, dieux nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n’ont point redoutés. 18Tu as abandonné le Rocher qui t’a engendré, et tu as oublié le Dieu qui t’a formé. 19L’Éternel l’a vu, et il a rejeté, dans son indignation, ses fils et ses filles ; 20Et il a dit : Je cacherai d’eux ma face, je verrai quelle sera leur fin ; car ils sont une race perverse, des enfants en qui l’on ne peut se fier. 21Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, ils m’ont irrité par leurs vanités ; moi aussi j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple, je les irriterai par une nation insensée. 22Car le feu s’est embrasé dans ma colère ; il a brûlé jusqu’au Sépulcre souterrain, il a dévoré la terre et son fruit, et enflammé les fondements des montagnes. 23J’amasserai sur eux des maux, je tirerai contre eux toutes mes flèches ; 24Ils seront consumés par la faim, et dévorés par la fièvre et par un fléau amer ; et j’enverrai contre eux la dent des bêtes, avec le venin des animaux rampants dans la poussière. 25L’épée détruira au-dehors, et la frayeur au-dedans, frappant et le jeune homme et la vierge, l’enfant qui tète aussi bien que l’homme blanc de vieillesse. 26J’aurais dit : Je les disperserai, j’abolirai leur mémoire d’entre les hommes… » (Deutéronome 32:16-26, VO).

Certains diront peut-être : « Mais le Père Noël n’existe pas, donc, il ne peut être en compétition avec Jésus. » Que croyez-vous que devient la crédibilité des parents lorsqu’ils mentent à leurs enfants pendant des années en leur disant que le Père Noël est réel ? Les enfants découvriront éventuellement la vérité. Toute réprimande ou instruction donnée ultérieurement aux enfants, après qu’ils auront découvert la vérité à propos du Père Noël, sera scrutée au travers du prisme de la réalisation que leurs parents leur a menti pendant des années. La crédibilité des parents subira des dommages irréparables. Plus tard, lorsque ces parents, ou quelqu’un d’autre, tenteront de partager l’évangile de Jésus-Christ avec ces enfants, ceux-ci en concluront que Jésus n’est qu’un autre conte de fée, comme le Père Noël. Ce dernier est une autre des armes de Satan dirigées contre l’évangile de Jésus-Christ. « Que si notre Évangile est encore voilé, il ne l’est que pour ceux qui périssent. 4Desquels le dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c’est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l’Évangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point » (2 Corinthiens 4:3-4, VM).

15. La nécromancie

Une autre tradition directement contraire aux commandements de Dieu est la pratique catholique des prières faites à l’adresse des saints.

« Le saint concile (…) donne l’ordre à tous les évêques et aux autres qui ont la charge officielle d’enseigner (…) d’instruire (…) le fidèle que les saints, régnant ensemble avec le Christ, prient Dieu pour les hommes et les femmes ; qu’il est bon et utile de les invoquer humblement et d’avoir recours à leurs prières, à leur aide et leur assistance, afin d’obtenir des faveurs de Dieu par Son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, qui seul est notre Rédempteur et Sauveur. Ceux qui nient que les saints, jouissant du bonheur éternel au ciel, peuvent être invoqués, ou qui déclarent que les saints ne prient pas pour les êtres humains ou qu’en appeler de leurs prières envers chacun de nous est de l’idolâtrie ou s’oppose à la Parole de Dieu, et est préjudiciable à l’honneur de Jésus-Christ, seul Médiateur entre Dieu et les hommes ; ou qui dit que c’est de la folie que de faire des suppliques oralement ou mentalement à ceux qui règnent dans les cieux ; tous ceux-là entretiennent des pensées impies. » [Le Concile général de Trente, vingt-cinquième session, décret de l’Invocation, la Vénération et les Reliques des Saints et des Images sacrées, 1560.]

« L’intercession [des saints] est leur service le plus élevé dans le plan de Dieu. Nous pouvons et devrions leur demander d’intercéder pour nous et pour le monde entier. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 2683, 1994.]

Pourquoi devrait-on prier les saints ? Dieu n’écouterait pas leur conseils, parce qu’Il n’a pas besoin de conseil. « En qui aussi nous sommes faits son héritage, ayant été prédestinés, suivant la résolution de celui qui accomplit avec efficace toutes choses, selon le conseil de sa volonté » (Éphésiens 1:11, VM). Dieu ne se fie pas à Ses saints.

« Voici, Dieu ne se fie pas à ses saints, et les cieux ne sont pas purs à ses yeux » (Job 15:15, VO).

Gardez à l’esprit que les saints mentionnés ici sont ceux qui sont décédés. Dieu a expressément commandé que nous ne cherchions pas à communiquer avec les morts. Communiquer avec les morts est un péché appelé nécromancie. Il n’y a qu’un seul Médiateur entre Dieu et l’homme à qui nous devons prier, et c’est Jésus-Christ.

« Il ne se trouvera personne parmi toi qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille ; ni devin, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, 11Ni personne qui use de maléfices, ni personne qui consulte un sorcier, ni aucun diseur de bonne aventure, ni personne qui interroge les morts ; 12Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel ton Dieu chasse ces nations de devant toi » (Deutéronome 18:10-12, VO).

« Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5, VM).

16. Marie — la déesse catholique

La raison pour laquelle l’Église de Rome prie Marie, c’est qu’elle constitue une déesse dans l’Église catholique. Comme le Jésus catholique qui est différent du vrai Jésus, de même la Marie catholique est-elle différente de la véritable Marie. L’Église catholique romaine la voit comme « la restauratrice du monde qui a été perdu, et la dispensatrice de tous les bienfaits (…) la plus puissante médiatrice (mediatrix) et avocate (conciliatrix) du monde entier (…) au-dessus de tous les autres en sainteté et en union avec Christ (…) le premier ministère dans la distribution des grâces divines… »[47] « la fille bien-aimée du Père et le Temple du Saint-Esprit… »[48] « la mère de tous les vivants… »[49] « la nouvelle Ève… »[50] « Mère de l’Église… »[51] « la Mère des Miséricordes… » « la Toute Sainte… »[52] L’on suppose qu’elle « surpasse toutes créatures, soit dans le ciel, soit sur la terre, » [53] elle aurait conquis la mort et aurait été « …ressuscitée, corps et âme, à la gloire des cieux, pour briller de manière radieuse en tant que Reine à la droite de son Fils, l’immortel Roi des siècles. »[54]

« En vérité, elle est de toute évidence la mère des membres de Christ puisqu’elle a, par sa charité, pris part à l’appel des croyants dans l’Église qui sont membres de son chef. Pour cela, elle est proclamée prééminente et membre absolument unique de l’Église, ainsi que type et modèle exceptionnel de foi et de charité. L’église catholique, enseignée par le Saint-Esprit, lui rend honneur avec une affection filiale et une dévotion rendue à la mère la mieux aimée. » [Concile Vatican II,1964 (l’emphase est la nôtre)].[55]

Qu’est-ce que Dieu pense de cette Marie, déesse catholique ?

« Mais Jésus répondant, lui dit : va arrière de moi, Satan, ; car il est écrit : tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Luc 4:8, VM).

« Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face …5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux… » (Exode 20:3, 5, VO).

Lorsqu’une femme louangea Marie avec grandiloquence, Jésus la corrigea, clarifiant que la femme lui ayant donné naissance n’était pas plus bénie que celles qui sont sauvées par la grâce de Dieu.

« Or il arriva comme il disait ces choses, qu’une femme d’entre les troupes éleva sa voix, et lui dit : bienheureux est le ventre qui t’a porté, et les mamelles que tu as tétées. 28Et il dit : mais plutôt bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent » (Luc 11:27-28, VM).

17. Le salut par Marie

Comment Marie s’est-elle méritée tant d’honneur et de dévotion ? L’Église catholique enseigne que le salut vient à la fois de Marie et de Jésus. D’après la doctrine catholique, par son obéissance, Marie est la cause du salut.

« De tout son cœur, sans avoir été dérangée par le péché, elle a embrassé la volonté salvatrice de Dieu et s’est consacrée entièrement comme servante du Seigneur à la personne et à l’œuvre de son Fils, sous lequel et avec lequel, par la grâce du Tout-Puissant, elle sert dans le mystère de la rédemption. C’est donc avec justice que les saints Pères considèrent Marie, non pas simplement comme un instrument passif dans les mains de Dieu, mais comme coopérant librement dans le salut de l’humanité par sa foi et son obéissance. Comme l’a dit St-Irénée : “par le moyen de son obéissance, elle est devenue cause de salut, à la fois pour elle-même et pour toute la race humaine.” » [Concile Vatican ii, 1964 (l’emphase est la nôtre)].[56]

Marie n’est pas la cause de notre salut ; Jésus, et Jésus seulement, est la cause de notre salut. Il est le seul chemin du salut, il n’y a pas d’autre nom sous le ciel qui puisse être invoqué pour notre salut. « Le salut est de l’Éternel ! » (Jonas 2:10, VO).

« Sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. 11C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. 12Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12, VM).

18. Marie comme médiatrice entre les hommes et Dieu

Selon l’Église de Rome, Marie est, non seulement co-rédemptrice avec Christ, mais encore avocate devant Dieu pour ceux qui la prient.

« Son assomption au ciel ne signifie pas qu’elle ait délaissé son rôle salvateur ; par sa constante intercession, elle continue à obtenir les grâces dont nous avons besoin pour notre salut éternel (…) Voilà pourquoi la Sainte Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’Avocate, Auxiliatrix (auxiliaire), Aide, Mediatrix (médiatrice). » [Concile Vatican II, 1964 (l’emphase est la nôtre).][57]

Veuillez noter que Marie a le statut de Mediatrix entre Dieu et les hommes. Elle a également le rôle d’avocate devant Dieu pour le compte des pécheurs. Finalement elle est une aide aux pécheurs. Qui donc la Bible dit-elle est le médiateur, l’avocat et l’aide ? Jésus est le médiateur, l’avocat et l’aide !

« Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5, VM).

« Et à Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et au sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:24, VM).

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point ; que si quelqu’un a péché, nous avons un avocat envers le Père, savoir Jésus-Christ, le Juste » (1 Jean 2:1, VM).

« De sorte que nous pouvons dire avec assurance : le Seigneur m’est en aide ; et je ne craindrai point ce que l’homme me pourrait faire » (Hébreux 13:6, VM).

19. Une vaine répétition de prières

Il est déjà assez grave que l’Église catholique encourage ses membres à prier Marie et les saints sans ajouter l’insulte à l’injure par sa façon de prier. Le rosaire catholique, par exemple, exige du catholique qu’il dise 53 « Je vous salue Marie ».[58] Cette prière faite à Marie a été développée par l’Église catholique et on la répète continuellement durant les cérémonies catholiques, comme dans la formulation du chapelet.[59] Jésus a bien averti Ses disciples de ne pas prier à la manière des païens qui ressassent toujours et encore les mêmes formules de prières.

« Or quand vous priez, n’usez point de vaines redites, comme font les Païens ; car ils s’imaginent d’être exaucés en parlant beaucoup. 8Ne leur ressemblez donc point ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez » (Matthieu 6:7-8, VM).

20. L’Immaculée conception de Marie

L’Église catholique enseigne que Marie fut conçue de façon immaculée et qu’elle est née et a vécu sans pécher.

« La Très Sainte Vierge Marie a été, dès le premier instant de sa conception, par une grâce et un privilège particulier de Dieu Tout-Puissant selon les mérites du Christ Jésus, Sauveur de la race humaine, préservée et exempte de toute souillure du péché originel. » [Pape Pie IX, Bulle papale Iineffabilis Deus, 8 décembre 1854.][60]

Si Marie fut conçue de façon immaculée et qu’elle fut libérée du péché, pourquoi a-t-il fallu qu’elle apporte un sacrifice au temple ? Elle le fit parce qu’elle était pécheresse et elle apportait une offrande pour son péché. Marie savait qu’elle était elle-même pécheresse et qu’elle avait besoin d’un Sauveur.

« Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur ; 47Et mon esprit s’est égayé en Dieu, qui est mon Sauveur » (Luc 1:46-47, VM).

« Et quand les jours de la purification de Marie furent accomplis selon la Loi de Moïse, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, 23(Selon ce qui est écrit dans la Loi du Seigneur : que tout mâle premier-né sera appelé saint au Seigneur.) 24Et pour offrir l’oblation prescrite dans la Loi du Seigneur, savoir une paire de tourterelles, ou deux pigeonneaux » (Luc 2:22-24, VM).

« Et quand les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle présentera au sacrificateur un agneau de l’année, en holocauste, et un pigeonneau ou une tourterelle, en sacrifice pour le péché, à l’entrée du tabernacle d’assignation. 7Le sacrificateur l’offrira devant l’Éternel, et fera l’expiation pour elle, et elle sera purifiée du flux de son sang. Telle est la loi touchant celle qui enfante un mâle ou une fille. 8Mais si elle n’a pas le moyen de se procurer un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux pigeonneaux, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice pour le péché ; et le sacrificateur fera l’expiation pour elle, et elle sera purifiée » (Lévitique 12:6-8, VO).

La Sainte Bible dit de manière irrévocablement claire que personne n’est sans péché. Ni Marie, ni personne ! Le seul homme parfait à avoir foulé le sol de la terre a été le Seigneur Jésus-Christ.

« Selon qu’il est écrit : il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu. 12Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles : il n’y en a aucun qui fasse le bien, non pas même un seul. 13C’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues, il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Leurs pieds sont légers pour répandre le sang. 16La destruction et la misère sont dans leurs voies. 17Et ils n’ont point connu la voie de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:10-18, VM).

« La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:22, VM, verset 23 dans les autres versions).

21. La virginité perpétuelle de Marie

La Bible dit catégoriquement que Marie était vierge lorsqu’elle conçut Jésus (Luc 1:26-38). Pourtant, l’Église catholique est allée un pas en avant en enseignant que Marie ne fut pas seulement vierge quand elle conçut Jésus, mais qu’elle est demeurée vierge toute sa vie. [61]

« La profondeur de la foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie, même dans l’acte de la naissance du Fils de Dieu. En effet, la naissance de Christ ne diminue en rien l’intégrité virginale de sa mère, mais la sanctifie. Et ainsi la liturgie de l’Église célèbre Marie en tant que Aeiparthenos, la “Vierge éternelle”. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 499 (1994).]

« Jésus est le fils unique de Marie » [Catéchisme de l’Église catholique, § 501 (1994).]

Non seulement cette déclaration n’est pas appuyée par la Sainte Bible, comme tant d’autres enseignements catholiques, mais cela contredit directement la Bible. Si Marie est restée vierge après la naissance de Jésus, comment se fait-il qu’Il eut des frères et sœurs, tels que le démontrent les passages suivants ?

« Celui-ci n’est-il pas charpentier ? fils de Marie, frère de Jacques, et de Joses, et de Jude, et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? et ils étaient scandalisés à cause de lui » (Marc 6:3, VM).

« Et je ne vis aucun des autres Apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur » (Galates 1:19, VM).

« Et quelqu’un lui dit : voilà, ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent de te parler » (Matthieu 12:47, VM).

L’institution catholique, sachant que ses doctrines ne sont pas supportées par les Saintes Écritures, essaie d’expliquer leur conflit avec la Bible en enseignant que les frères et sœurs dont il est question dans la Bible sont les enfants d’une autre Marie, différente.

« À l’encontre de cette doctrine, on soulève parfois l’objection que la Bible mentionne les frères et sœurs de Jésus. L’Église a toujours compris que les passages ne se réfèrent pas à d’autres enfants de la Vierge Marie. En fait, Jacques et Joseph, frères de Jésus, sont les fils d’une autre Marie, une disciple de Christ, que Matthieu appelle l’autre Marie. Ce sont des relations proches de Jésus, selon une expression de l’Ancien Testament. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 500 (1994).]

Premièrement, il n’y a aucune Écriture autorisant cet enseignement catholique. Deuxièmement, cet enseignement catholique pose un problème à l’institution catholique. Marc 6:3 déclare clairement que la Marie de ce passage était bel et bien la mère de Jésus. Le verset déclare également que Jacques, Joses, Jude et Simon étaient les frères de Jésus. Marie, qui était la mère des frères de Jésus, devait être la mère de Jésus aussi. Si l’Église catholique enseigne qu’il y avait une autre Marie et qu’elle était la mère des frères de Jésus, cela voudrait dire que c’était une autre Marie, différente de la vierge Marie, qui fut la mère de Jésus. Cela voudrait dire de plus que Jésus n’était pas le Christ, parce qu’Il n’aurait pas été conçu du Saint-Esprit par la vierge Marie, mais d’un homme par une autre Marie. Il aurait donc hérité la nature pécheresse de son père terrestre et n’aurait pas pu être le sacrifice sans tache pour nos propres péchés. C’est un Jésus différent contre lequel Dieu nous met en garde. « Car si quelqu’un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n’avons prêché ; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l’endurer ? » (2 Corinthiens 11:4, VM).

Dieu a déclaré que si quelqu’un nie que Jésus soit le Christ, c’est un menteur et un antichrist.

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’Antechrist qui nie le Père et le Fils » (1 Jean 2:22, VM).

[N. du T. : Nous tenons à préciser deux autres versets qui démontrent sans l’ombre d’un doute que, lorsque Marie mit Jésus au monde, il s’agissait de son premier fils, de son premier-né. Bien sûr, les tenants de la déification de Marie ne pouvaient laisser pareille preuve au vu et au su de tout un chacun. Ils se permirent donc de falsifier encore une fois la Parole de Dieu et c’est pourquoi nous retrouvons, dans les nouvelles versions de bibles, qu’elle enfanta « un fils » plutôt que « son fils premier-né ». À remarquer également que la Sainte Bible dit que Joseph n’eut pas de relation sexuelle avec Marie jusqu’à ce qu’elle eut donné naissance à Jésus. Il n’y avait aucune raison pour que Joseph et Marie n’eussent pas eu d’autres enfants après Jésus. Dieu n’a jamais mentionné qu’il fallait que Marie soit éternellement vierge.

Bible David Martin

 Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né; et il appela son nom Jésus. (Matthieu 1:25, VM)

Version Louis Segond

 Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus. (Matthieu 1:25, VLS)

 

« Et elle mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, à cause qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2:7, VM).]

22. L’assomption du corps et de l’âme de Marie aux cieux

Une autre doctrine catholique qui ne trouve absolument aucun soutien des Saintes Écritures fut annoncée en 1950 en tant qu’enseignement infaillible : Marie n’est pas morte mais est montée corps et âme au ciel où elle règne, comme vierge éternelle, à la droite du Seigneur Jésus-Christ.[62] Les Saintes Écritures disent cependant que les hommes sont destinés à mourir, puis à être jugés.

« Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13, VM).

« Et comme il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement » (Hébreux 9:27, VM).

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[1] Catéchisme de l’Église catholique, §§ 1579-1580 (1994).

[2] Ibidem, §§ 540, 1438, 2043 (1994).

[3] Robert McClory, Le pouvoir et la Papauté, Liguori Publishing, p. 66, 1997.

[4] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 168 (1994).

[5] Ibidem, p. 164 (1994).

[6] Ibidem, p. 172 (1994).

[7] Ibidem, pp. 172-173 (citation du National Catholic Reporter, p. 9, 7 janvier 1994).

[8] Ibidem, p. 173.

[9] Diocese Oks $23 Million Payout in Abuse Case, Chicago Tribune, 11 juillet 1998.

[10] Un journal dit : Un ex-prêtre avoue au pape ses abus sexuels, The New York Times, 25 octobre 1992.

[11] Declan White, Scandal of Vatican and Pervert Priest; Church Knew for 7 Tears that He was a Lolester; Vatican were Aware in 1987 of Sex Crimes of Father Brendam Smith, The People, 4 décembre 1994.

[12] Michael McCord, Fortier Guilty In Altar Boy Sex Assaults…, The Union Leader, Manchester, N. H., 5 août 1998.

[13] Walter Robinson, A “Grieving”Law Apologizes for the Assignment of Geoghan, The Boston Globe,10 janvier 2002, http://www.boston.com/globe/spotlight/geoghan/011002_law.htm (en cours du 4 avril 2002).

[14] Ex-Sudbury Priest Accused of Abuse : Local Man Claims the Cardinal Tried to Quash Allegations about “Father B”, The Metro West Daily News, AP, Boston, 5 avril 2002. http://www.metrowestdailynews.com/news/local_regional/ap_priestabuse0405002.htm (en cours du 6 avril 2002).

[15] John W.DeCamp, The Franklin Cover-up, pp. 151-156 (1996).

[16] Ibidem, pp. 283-285 (1996).

[17] The Tampa Tribune, 5 mai 1996.

[18] Ibidem, p. 174 (citant le National catholic Reporter, pp. 6-7, 17 septembre 1993).

[19] The Associated Press, 20 mars 1992.

[20] Ibidem, p. 172.

[21] The Associated Press, 20 mars 1992.

[22] Jason Berry, Le Vatican, une attitude conflictuelle envers les gais, Times de Los Angeles, 1ier août 1999, http://www.soulforce.org/catholics.html (adresse Internet courante au 27 août 2002). Note : soulforce.com est un site pro-sodomite.

[23] Cardinal in Vatican Accused of Sexual Abuse Cover-up, ABC News, 26 avril 2002, http://www.abcnews.go.com/sections/2020/DailyNews/2020_Vatican_coverup_020326.html (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[24] Jason Berry, Clergy Sex Abuse – the Trail Leads to Rome, http://www.peak.org/~snapper/News_Vatican/VATICAN_BackPage_3.htm (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[25] Jason Berry, Le Vatican, une attitude conflictuelle envers les gais, Times de Los Angeles, 1ier août 1999, http://www.soulforce.org/catholics.html (adresse Internet courante au 27 août 2002). Note : soulforce.com est un site pro-sodomite.

[26] Brian Ross, Priestly Sin, Cover-up, Powerful Cardinal in Vatican Accused of Sexual Abuse Cover-up, ABC News, 26 avril 2002, http://www.abcnews.go.com/sections/2020/DailyNews/2020_Vatican_cover-up_020426.html (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[27] Jason Berry, Le Vatican, une attitude conflictuelle envers les gais, Times de Los Angeles, 1ier août 1999, http://www.soulforce.org/catholics.html (adresse Internet courante au 27 août 2002). Note : soulforce.com est un site pro-sodomite.

[28] Ann Rodgers-Melnick, Pedophile Priest Problem Blamed on Church Leadership, Pittsburgh Post-Gazette, http://www.post-gazette.com/world/20020324priests0324pl.asp (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[29] Brian Ross, Priestly Sin, Cover-up, Powerful Cardinal in Vatican Accused of Sexual Abuse Cover-up, ABC News, 26 avril 2002, http://www.abcnews.go.com/sections/2020/DailyNews/2020_Vatican_cover-up_020426.html (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[30] Ibidem.

[31] Michael Powell et Lois Romano, Roman Catholic Church Shifts Legal Strategy : Agressive Litigation Replaces Quiet Settlements, Washington Post, 13 mai 2002, http://wwwwashingtonpost.com/wp-dyn/articles/A8117-2002May12.html (adresse Internet courante au 14 mai 2002).

[32] Ibidem.

[33] Cité du Sidney Hunter, Is Alberto for Real?, p. 63 (1988).

[34] Catéchisme de l’Église catholique, § 2175 (1994).

[35] Ibidem, § 2177 (1994).

[36] Ibidem, § 2181 (1994).

[37] Ibidem, § 2174 (1994).

[38] Ibidem, § 2175 (1994).

[39] Ibidem, § 2185 (1994).

[40] Noah Webster, American Dictionary of the English Language (1ière édition 1828) réédité par la Fondation pour une Éducation américaine chrétienne, San Francisco, Californie.

[41] Ibidem.

[42] http://www.seflin.org/pagan/pagan.15.html .

[43] http://www.geocities.com/SoHo/Cafe/4173/santa.htm Boîte Postale 221554, Hollywood, Floride 33022-1554.

[44] http://www.christianbiblestudy.org/CBS/BBOT/MAJORPRO/Jer10-1-5.html#Note%201.%20Curiosities

[45] Voir Carolyn McCulley, http://www.balaams-ass.com/journal/resource/xmassusa,htm

[46] Voir Carolyn McCulley, http://www.balaams-ass.com/journal/resource/xmassusa,htm.

[47] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Pie X, Lettre encyclique Ad Diem, § 712 (6e édition, 1996).

[48] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 716a (6e édition, 1996).

[49] Catéchisme de l’Église catholique, § 2679, 1994.

[50] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 718a (6e édition, 1996).

[51] Ibidem, § 718b.

[52] Catéchisme de l’Église catholique, § 2677, 1994.

[53] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 716a (6e édition, 1996).

[54] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Pie XII, Constitution apostolique Munificentissimus Deus, § 712 (6e édition, 1996).

[55] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 716a (6e édition, 1996).

[56] Ibidem, § 716b.

[57] Ibidem, § 717.

[58] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 22, 1996.

[59] Catéchisme de l’Église catholique, § 2675-2679, 1994.

[60] Ibidem, § 709.

[61] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Constitution apostolique Munificentissimus Deus, (Pie XII, 1ier novembre 1950) § 715 (6e édition, 1996). Voir aussi le Catéchisme de l’Église catholique, §§ 499-501 (1994).

[62] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Constitution apostolique Munificentissimus Deus, (Pie XII, 1ier novembre 1950) § 713-715 (6e édition, 1996).